Sommaire
Bulletin d'information de l'Union Départementale des Syndicats Force Ouvrière de l'Isère
N° 117 - Juin 2009
www.foisere.info
Les plans sociaux p. 2 – 3
Editorial Notre département risque de détenir le triste record du nombre de licenciements sur une courte période : 5000 emplois perdus depuis le début de l’année ! Il n’est pas une semaine sans l’annonce d’un plan, dit de sauvegarde de l’emploi ou de gestion de l’emploi et des compétences. Ces suppressions de postes rendront l’insertion des jeunes, diplômés ou non, plus difficile encore à la rentrée prochaine. La plupart des entreprises profitent de la crise, réduisant ou gelant leurs effectifs souvent au nom du principe de précaution ! Pour exemple : La Poste Isère renonce à l’embauche de jeunes remplaçants pendant les vacances estivales ! La TAG n’embauchera pas alors que le trafic augmente. Tout cela est évidemment source de conflits. Deux d’entres eux ont marqué ce premier semestre : • Caterpillar qui a récemment vu l’apaisement l’emporter grâce à l’initiative de FO pour relancer le dialogue social, • Schaeffler où l’engagement des salariés n’a pu sauver le site finalement sacrifié aux intérêts des actionnaires de Continental.
L’Isère dans la rue p. 4 – 5 Ces conflits ont renforcé les puissantes manifestations du 29 janvier et du 19 mars. Après ces succès incontestables, la fin des conflits d’entreprise ont contribué à un certain essoufflement, d’où une participation en baisse le 26 mai. Le cycle engagé par les confédérations s’est achevé samedi 13 juin. Les salariés s’interrogent aujourd’hui sur l’efficacité de ce type d’action. Dans le public, après la RGPP, l’annonce de la suppression de 30.000 emplois mérite une réaction à la hauteur de l’attaque. La période estivale doit être l’occasion de retrouver du souffle et redéfinir une stratégie et des actions qui permettront d’obtenir satisfaction.
Privé/public même combat p. 6 – 7
Bonnes vacances à tous. Jean-Pierre GILQUIN, Secrétaire général.
Directeur de publication : Jean-Pierre GILQUIN – commission paritaire : 0711 S 05801 ISSN 0338-5701 Impression : Imprimerie Notre-Dame - Montbonnot UDFO ISERE – bourse du travail – 32 avenue de l’Europe – 38030 Grenoble cedex 02 Tél. 04.76.09.76.36 – Fax 04.76.22.42.55 – courriel :
[email protected] Prix le numéro : 0.80 € – Abonnement 1 an : 3.20 €
Bienvenue aux policiers ! p. 8
LES PLANS
En Bref PSE… Le Plan de sauvegarde de l’Emploi est le nom, depuis 2002, du Plan social. Le nom a changé, pas le fond. Procédure Le patron doit consulter le comité d’entreprise sur le volet « justification économique des licenciements (ex-Livre IV/Livre II dans la nouvelle codification) et sur les mesures d’accompagnement des licenciés (Livre III / Livre I dans la nouvelle codification). L’avis du CE est seulement consultatif. Justice Si le patron ne respecte pas la procédure ou ne fournit pas les éléments d’information utiles, il est possible d’en appeler au tribunal de grande instance en référé (procédure rapide). Il peut prononcer la suspension du plan. Comme le patron est souvent pressé, c’est toujours utile ! Justice bis On peut aussi contester le PSE sur le fond : contestation du bien-fondé de l’argumentation économique et, plus souvent, insuffisance des mesures d’accompagnement. Signer ou pas Cela a peu de conséquences sinon que signer un PSE réduit beaucoup les chances d’obtenir de la justice une décision qui vous soit favorable…
C’est la crise et c’est aussi un bon prétexte pour certaines entreprises pour r Dans les petites comme les grandes entreprises, les responsables syndicaux sont au front
CATERPILLAR : l’heure est à nouveau à la négociation emplois (sur 2550 salariés à Grenoble et Echirolles).
Un nouveau round de négociation est ouvert chez Caterpillar où la direction avait mis sur la table, mi-février, son projet de suppression de 733
Il l’est grâce à l’initiative de FO qui, devant le blocage des négociations puis l’annonce par la direction qu’elle appliquerait le plan dans sa rigueur initiale, a proposé à l’ensemble des organisations syndicales de signer un accord ramenant le nombre de suppressions de postes à 600 et l’ouverture de
négociations sur l’organisation et le temps de travail. La CFDT et la CFTC se sont jointes à FO. Ainsi un accord majoritaire a-t-il été signé. Cette négociation doit aboutir d’ici octobre et sera soumis au vote des salariés. « Autrement dit, ce n’est pas fini du tout », souligne Robert Gamez, secrétaire FO du comité d’entreprise, qui sait qu’il faudra se battre contre la volonté de la direction de rogner une bonne part des acquis sociaux.
SCHAEFFLER à Saint Siméon de Bressieux Fermeture d’usine, refus de toute négociation de plan social, l’Etat Français payant dans le cadre de l’AS FNE (Allocation spéciale du Fonds national de l’emploi, -convention de préretraite licenciement-) les salariés de Schaeffler ne l’ont pas accepté. Sans grève (équipe de repos bloquant l’usine, l’autre équipe continuant à produire), avec occupation de l’usine jour et nuit, ils ont protégé leur outil de travail : les camions
entraient, livraient, mais aucune exportation possible vers les clients. Les syndicats, les salariés, ont travaillé main dans la main avec les politiques ; les médias ont été alertés. Schaeffler sous pression a dû participer à une importante table ronde sous l’égide de la Direc-tion du travail. Des propositions concrètes ont été formulées de la part des élus et des salariés qui ont accepté une réduction d’effectif pour maintenir
Une question ? L’union départementale est là. Elle fera le lien, si nécessaire, avec l’assistance juridique de la confédération.
Yvette Devilla, déléguée FO et les salariés de SCHAEFFLER
2
l’activité en attendant la sortie de crise. Peine perdue, la direction avait un seul objectif : fermer ! Bilan : 92 emplois détruits, 7 AS FNE sur 15 salariés qui auraient pu en bénéficier, 5000 € d’indemnités supra-légales pour l’ensemble des salariés (en plus des indemnités légales), cellule de reclassement sur 12 mois (qui pourrait être prolongée), paiement des jours de grève à 60 %.
S SOCIAUX
restructurer, s’attaquer aux acquis sociaux, alourdir l’organisation du travail. . Des batailles sont perdues, des pertes limitées. D’autres combats sont gagnés. Exemples
CALOR GROUPE SEB À Pont Evêque et Saint Jean de Bournay Un site d’injection matières plastiques à Saint Jean de Bournay et un site de conception/montage à Pont-Evêque, Calor a déjà subi plusieurs restructurations.
tous les sites du groupe. Pour l’Isère il concerne 95 salariés volontaires. Il permet à l’entreprise de rappeler les salariés, qui conservent leur salaire, 3 mois dans l’année, dans l’attente de liquidation de leur retraite du régime général à taux plein et des régimes complémentaires.
Touchée par la crise, l’entreprise a fait le choix, cette fois, d’un plan de cessation anticipée d’activité mis en œuvre sur
Eric Jaubert, Bruno Larcheveque et Frédéric Curtil (Saint Jean de Bournay), absent Laurent Jullia (délégué Pont-Evêque)
L’ensemble des organisations syndicales a paraphé ce texte qui a permis d’éviter la mise en œuvre d’un plan social.
SOITEC à Bernin Entreprise phare de la « silicone Valley » grenobloise en forte croissance ces dernières années, Soïtec subit son premier choc social. La Direction a dévoilé son plan : réduire l’effectif de 10 %, soit 100 postes de travail. Confronté à cette annonce, le syndicat FO Soïtec, majoritaire, a choisi une stratégie en deux temps, dixit Pierre Pernot, Délégué syndical FO. La négociation d’un accord de gestion de
Pierre Pernot, délégué FO, et les salariés de SOITEC
l’emploi ouvrira une période de départs volontaires, sécurisera les transferts
6=? 6= =? ?
JJ0eTR[T J0 eTR[T
eeXeTie^caT XeTie^caT_ _a|e^hP]RT a|e^hP]RT vv
provisoires des salariés sur des structures de recherche et développement externes. Revenant sur la méthode de cette négociation suivie d’un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi), Pierre souligne la lourdeur de la procédure. Forte de cette expérience la section syndicale fera le bilan d’application de l’accord et ajoutera sa stratégie pour les mois à venir. Mais l’objectif principal est atteint : aucun licenciement sec, uniquement des départs volontaires de salariés mis à disposition d’autres entreprises.
L
J _PaXcPXaTL _PaXcPXaTL D]TR^]eXRcX^]d]X`dT_^daaTb_TRcTaRWPRd]TSTe^bPb_XaPcX^]b D ]TR^]eXRcX^]d]X`dT_^daaTb_TRcTaRWPRd]TSTe^bPb_XaPcX^]b
J S| S|SX|L |SX|L D]TTgR[dbXeXc|`dX_Ta\TcSTbTR^]bPRaTa_[TX]T\T]c D ]TTgR[dbXeXc|`dX_Ta\TcSTbTR^]bPRaTa_[TX]T\T]c Pdga|VX\TbST_a|e^hP]RTSTbR^]eT]cX^]bR^[[TRcXeTb P dga|VX\TbST_a|e^hP]RTSTbR^]eT]cX^]bR^[[TRcXeTb
J TUËRP TUËRPRTL RTL D]T\dcdP[XbPcX^]SdaPQ[TVawRTvSTba|VX\Tb|[PQ^a|bbda\TbdaT D ]T\dcdP[XbPcX^]SdaPQ[TVawRTvSTba|VX\Tb|[PQ^a|bbda\TbdaT Tcvd]_X[^cPVTTUËRXT]cPeTR[TbQaP]RWTb_a^UTbbX^]]T[[Tb T cvd]_X[^cPVTTUËRXT]cPeTR[TbQaP]RWTb_a^UTbbX^]]T[[Tb
J _PacXRX_PcXUL _Pa P cXRX_PcXUL D]TcaP]b_PaT]RTc^cP[TTcd]Te^RPcX^]_|SPV^VX`dT D]TcaP]b_PaT]RTc^cP[TTcd]Te^RPcX^]_|SPV^VX`dT _^dad]Te|aXcPQ[TaT[PcX^]ST_a^gX\Xc| _ ^dad]Te|aXcPQ[TaT[PcX^]ST_a^gX\Xc|
J bTaTX]L ;PRPdcX^]ST&X]bcXcdcXX^]b_^da&U^Xb_[dbSTVPaP] ;PRPdcX^]ST&X]bcXcdcX^]b_^da&U^Xb_[dbSTVPaP]cXTb) ]cXTb) dd]RW^XgS|YvTUUTRcd|_Pa!R^]eT]cX^]bR^[[TRcXeTb]PcX^]P[Tb ]RW^XgS|YvTUUTRcd|_Pa!R^]eT]cX^]bR^[[TRcXeTb]PcX^]P[Tb ""PeT]dTST[PA|_dQ[X`dT&$ ""Pe T]dTST[PA|_dQ[X` `dT &$
?PaXb ?PaXb
C |[ ) #"$$&&&&5Pg) #" $$ && && 5Pg g ) #"$$&&&( #" $$ && &( C|[)
J
4\PX[)X]U^/V]_UafffV]_Ua 4\PX[)X]U^/V]_Ua f V]_Ua fffV]_Ua fff
3
L
;P?a|e^hP]RT ; P?a|e^hP]RT 1aP]RWTb?a^UTbbX^]]T[[Tb 1aP]RWTb?a^UTbbX^]]T[[Tb
L’Isère da À Grenoble 30 000 le 1er mai
5 000 le 26 mai
2000 le 13 juin dans l’Isère
4
ans la rue À Bourgoin 3 500 le 1er mai
5
PRIVÉ PUBLIC, Beau printemps à GEG ! Bataille rondement menée et victoire exemplaire chez GEG (Gaz Electricité de Grenoble) fin avril sans que la mobilisation souffre du long week-end de Pâques. Résultat : 5 % d’augmentation des plus bas salaires, 2,5 % pour les salaires intermédiaires, une augmentation de prime pour les cadres et six postes supplémentaires, dont une partie par redéploiement, dans la catégorie technicien. « Nous avons démarré pour répondre à un appel national
des syndicats de la branche et les jeunes ont embrayé, devenant le noyau d’une mobilisation qui n’a fait que grandir », raconte Yves Zarb, le délégué FO qui a mené l’action avec la CGT. Il dit aussi que le conflit a été l’occasion, pour les salariés les moins rémunérés, de faire comprendre à l’encadrement ce que peut vouloir dire vivre avec le Smic ou pas beaucoup plus, et qu’il convient d’écouter ce que disent les salariés.
Un nouveau syndicat FO chez BULL Echirolles graves problèmes économiques et n'ont pas à en payer le prix, - défendre avec fermeté nos acquis sociaux (éducation, santé, retraites...) et pouvoir d'achat.
Les explications de Frédéric Temporelli, délégué syndical FO : « Arrivé chez Bull en 2004 à un poste d'ingénieur sous-traitant j’ai été embauché en 2007. Depuis j’ai noté une tendance à la dégradation du climat social y compris chez les cadres qui composent la majorité des effectifs du site.
Depuis cette création il y a 3 mois nous avons connu des événements graves (suicide d'un collègue dont le poste était supprimé), et nous sommes investis dans les négociations (regroupement des CE du groupe Bull, revendications salariales). En faisant annuler la dénonciation par la direction de l'accord "congés et ponts" qui nous aurait fait perdre ces jours nous venons d'obtenir notre première victoire. Nous sommes maintenant fiers car notre Syndicat d'Entreprise FO Bull Echirolles est là pour agir pour la défense des salariés et de leurs droits. »
Le contexte de crise économique que nous traversons fut l'élément déclencheur pour créer un syndicat FO à Echirolles afin d’agir pour : - défendre les salariés qui ne sont pas à l'origine des
SEMITAG : rendez-vous à l’automne Supprimer des postes et par là réduire le service à la population via la disparition de lignes ou la réduction des cadencements et des amplitudes horaires ; augmenter la productivité au détriment des conditions de travail… « Nous nous battrons sur tous les fronts », résume Fernando Martins, délégué FO à la Sémitag (Transport en commun de l’agglomération grenobloise). Sémitag où les salariés et leurs organisations syndicales FO et Unsa ont décidé, fin mai et après plusieurs semaines de mouvement (2 heures de grève par jour) de reprendre le travail normalement et de préparer la rentrée. Les conséquences des économies demandées à la Tag par les collectivités locales, leurs actionnaires, seront alors très concrètement perceptibles par tous, salariés comme usagers.
6
MÊME COMBAT Les facteurs en colère Aucun remplacement de facteur cet été durant les congés, la direction de La Poste estimant que sur la même journée ils pourront assurer leur propre tournée et celles de leurs collègues, sans heures supplémentaires, sans embauche, sans moyens supplémentaires. Les arguments de la direction ? - la crise. L’Impact sur les usagers ? - qualité de service détériorée, voire retard de courrier ou non distribution rappellent les délégués FO (majoritaires en Isère). Le 6 mai dernier 300 facteurs venus de toute l’Isère se sont rassemblé devant la direction de La Poste pour montrer leur colère. Le mouvement se poursuit avec des réunions intersyndicales, les agents ne voulant pas faire les frais de cette crise.
AG2R PRÉMALLIANCE : un partenariat d’avenir par excellence !
Partager des compétences autant que des visions, confronter des expériences autant qu’unir des forces, aller plus loin... C’est dans cet esprit qu’AG2R et PRÉMALLIANCE ont décidé de tisser d e s l i e n s p r i v i l é g i é s . E n s e m b l e , i l s s o n t d ev e n u s l e l e a d e r d e s groupes de protection sociale. AG2R
PRÉMALLIANCE
Retraite, Prévoyance, Santé, Épargne, Protection patrimoniale, Dépendance Premier groupe interprofessionnel français de retraite et prévoyance complémentaire des salariés et des retraités avec plus de 8 millions de personnes assurées. Une caution : géré paritairement par près de 700 administrateurs implantés régionalement et tous les acteurs de la vie économique et sociale. Une présence régionale forte : 3 600 salariés experts, un réseau de plus de 80 implantations régionales et 250 permanences ponctuelles sur tout le territoire français. Une expertise : l’assurance de personnes et la protection sociale. AG2R s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises. Un engagement social : investi dans le domaine de l’Action Sociale, AG2R consacre 33 millions d’euros à des actions de mécénat social.
Retraite, Prévoyance, Santé, Épargne Leader de la protection sociale complémentaire dans le Grand Sud avec plus de 1,7 million de personnes couvertes. Une garantie de transparence : 220 administrateurs implantés régionalement, garants d’une gestion paritaire. 8QHUpJLRQDOLWpDIÀUPpH 1000 salariés répartis sur 4 sites de gestion, 2 Directions Régionales, des agences qui maillent étroitement le territoire, 17 CICAS et 1 Centre de Relations Clients. Une gamme complète de produits adaptés au plus grand nombre : les entreprises et leurs salariés, les particuliers, les travailleurs non salariés. Une capacité d’innovation de l’Action Sociale : reconnue par le tissu associatif au service de ses ressortissants.
www.ag2r.com - www.premalliance.com 47, avenue Marie Reynoard 38067 Grenoble cedex 02
RETRAITE - PRÉVOYANCE - SANTÉ - ÉPARGNE 7- PROTECTION PATRIMONIALE - DÉPENDANCE
BIENVENUE AUX POLICIERS ! chômeurs ou les parachutes dorés. Mais c’est sur le terrain, dans la bataille aujourd’hui victorieuse pour la reconnaissance de la qualification des agents, au bénéfice de la catégorie C, que s’est bâti le rapprochement avec le SGP FO (Syndicat général de la Police). Il est notre cousin depuis toujours et un allié sûr depuis un an dans une intersyndicale qu’Alliance (CGC) a très vite quittée. » Syndicat puissant que le vôtre… « 40 % des suffrages à l’échelle nationale lors des dernières élections professionnelles ; 64 % en Isère ; 68 % à Grenoble. J’évalue notre influence actuelle autour de 75 %. La fusion a un objectif : refaire un pôle syndical fort pour atteindre les 50 % nécessaires pour garder la main dans le cadre des nouvelles règles de la représentativité.»
Daniel Chomette Son congrès en a ainsi décidé, à une très large majorité, en janvier dernier : l’Unsa Police Syndicat Unique (majoritaire), rejoint FO. FO et non la CGC, comme le voulaient les instances nationales de l’Unsa qui en avaient décidé ainsi sans consulter les principaux intéressés. Interview de Daniel Chomette, secrétaire départemental de l’ex-Unsa Police Syndicat Unique.
Garder la main pour défendre quoi ? « Voici 15 ans, les policiers français étaient les mieux payés en Europe. Ils sont aujourd’hui les derniers. Côté effectif, c’est une catastrophe. Le président de la République s’était engagé là-dessus durant la campagne présidentielle. En réalité, ce sera 10 à 12 000 postes supprimés en trois ans. A Grenoble, nous avons perdu 30 postes en 8 ans. Et je ne vous parle des milliers d’heures supplémentaires à régler. Voilà pourquoi il est utile de mettre fin aux fractures internes vécues par le syndicalisme policier. »
Pourquoi FO ? « Nous nous retrouvons dans ses valeurs : indépendance syndicale et défense du monde du travail, de l’engagement pour le pouvoir d’achat aux positions sur les
vous, pour faire avancer Avec
votre protection sociale…
Avec plus de 60 ans d’expérience au service du transport, de la banque, de la pharmacie, de l'expertise comptable et des bureaux d'études techniques... D&O apporte aux entreprises, aux salariés et aux retraités des solutions efficaces dans tous les domaines de la protection sociale complémentaire.
www.groupe-do.fr
8