Fiche de lecture (2) de Sophie-Anne Etape 1 : ➢
Dominique Pasquier est sociologue, directrice de recherche au CNRS. Elle travaille sur les médias depuis de nombreuses années.
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titre : Éditeur : Autrement collection mutations n°235 180 pages année d'édition : février 2005 ISBN : 2-7467-0603-2
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Cultures lycéennes La tyrannie de la majorité
Etape 2 : 1) Mots clés : jeunesse, sous culture, médias, groupe de pair, inégalités sociales, communication, culture de masse, goûts, famille, sociabilité juvénile 2) Dans le programme de seconde : chapitre 2 : la famille, une institution en évolution première : chapitre 1,2 : structure sociale avec les groupes sociaux différents, selon les PCS des parents, les classes sociales dont ils sont issus socialisation : déterminismes et interactions : les groupes de pairs ont des normes, et toute personne ne les respectant pas, sera exclu de ce groupe. La culture : transmission et construction collective : les adolescents sont dans une société où ils sont intégrés, mais font partie d'une sous culture jeune. De plus, il peut y avoir des conflits culturels entre les jeunes issus de milieu favorisé, et jeunes issus de milieu défavorisé, car ils n'ont pas été élevés de la même façon, et n'ont donc pas les mêmes normes et valeurs. Terminale : Chapitre 2,1 stratification sociale et inégalités 2,1,2 Les enjeux et les déterminants de la mobilité sociale : les jeunes de la banlieue est défavorisée n'ont pas les mêmes chances de réussite scolaire que les jeunes du grand lycée parisien? Cela constitue donc une inégalité des chances. Aussi, les jeunes des cités intègrent rarement des études supérieures prestigieuses et souffrent souvent d'immobilité sociale. Les lycéens parisiens de Boileau (le lycée parisien a changer son nom pour garder son anonymat) doivent, pour rester dans une catégorie sociale élevée travailler très durement. Le niveau qui correspond le plus au livre est la classe de première, car il traite du
programme de sociologie et beaucoup de notions de première comme les normes, les valeurs ou encore la socialisation primaire et secondaire.
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C'est une enquête qui a pour intérêt d'illustrer le cours, et de montrer l'intéret des démarches étudiées en analysant un cas particulier. Elle s'est déroulée en 2001-2002 dans trois lycées généraux et technologiques de Paris et de sa banlieue. Chaque établissement présente un profil particulier. Le premier est un lycée d'enseignement général, situé à Paris recrutant des enfants de milieu extrêmement favorisés socialement et sur-sélectionnés scolairement. Le deuxième est un établissement de la banlieue est, recrute dans les milieux socialement défavorisés ou de classes moyennes inférieures. Il propose peu de filières générales et un grand nombre d'options technologiques. Le troisième est un établissement d'enseigement général et technologique de la banlieue Sud, a un recrutement social très diversifié, avec un certain nombre de lycéens de milieux favorisés, mais aussi beaucoup d'enfants issus des classes moyennes, et moyennes inférieures. Un questionnaire a été donné à environ 300 élèves de chaque lycée, soit 944 en tout, qui portait sur l'ensemble des pratiques culturelles et de communication. Ensuite, une soixantaine d'élèves se sont rendus à un entretien, portant plus sur les liens sociaux qui sont mis en relation avec les pratiques culurelles.
Etape 3 : 1) Dans l'introduction : ➢ Qu'est-ce qui a changé dans le rapport des jeunes générations à la culture?pourquoi ne pas parler de culture jeune au même titre qu'on parle de culure cultivée pour désigner les activités et les goûts caractéristiques des milieux diplômés? ➢ Elle propose d'y répondre en s'interressant aux pratiques médiatiques et aux nouveaux modes de communication à distance des adolescents, tels que le téléphone portable, ou internet. Un large nombre de témoignages complémentent les analyses. Aussi, l'auteur se sert de beaucoup d'autres livres, pour enrichir le sien comme par exemple Pierre Bourdieu dans La Distinction. Le plan : ➢ I. Parents/enfants : une crise des transmissions culturelles? ➢ II. Les signes de soi : authenticité et conformisme ➢ III.Organiser la sociabilité : anciens et nouveaux modes de communication Dans les milieux favorisés, les parents transmettent énormément leur culture. S'ils aiment lire, ils vont pousser leurs enfant à lire. Par exemple, sur 100 adolescents adolescents interrogés, 77 d'origine favorisée sont des lecteurs réguliers contre 30 adolescents de classe populaire. De plus, les filles lisent plus que les garçons : 64,5% des filles lisent régulièrement, contre 42 % des garçons. De même pour la musique, les adolescents écoutent souvent la même musique que leurs parents, même s'ils sont plus ouverts. Souvent, les adultes de haute catégorie sociale sont sceptiques aux médias et à internet et ont tendance à interdire ces nouveaux instruments culturels. Mais les enfants arrivent très facilement à braver les interdits s'ils le souhaient. Cependant, ils ont intériorisé depuis leur enfance les modes de culture anciens tel que les musées, le théâtre et se servent d'internet en dernier recours. Ainsi, les élèves du lycée Boileau (lycée parisien très sélecte) vont écouter du classique plus facilement que les élèves de la banlieue est qui vont préférer le rap, parce que le classique fait « bourgeois » (citation du livre). Les adolescents ont, durant toute leur scolarité des groupes de pair. Ils s'établissent
principalement en fonction des apparences, puis, des goûts des individus. Par exemple, les fans d 'une même série, ou d'un même jeu vidéo. Aussi, il y a des séries ou des émissions qu'il ne faut pas regarder, au risue d'être marginalisé par un refus de codes. Les jeunes sont peu tolérants à la différence. Ainsi, « pour être soi, il faut d'abord être comme les autres » explique François Dubet. Pour les jeunes, la communication à distance (portable, Internet) pour discuter, le soir. Ils savent quel moyen utiliser avec telle ou telle personne, les filles utilisent plus le portable et les garçons Internet. Le chat, qui fait peur aux parents, aboutit très rarement à une rencontre réelle. Lorsqu’elle se produit, elle est souvent sans lendemain, la déception est souvent réciproque. Pour Dominique Pasquier, il y a un assouplissement de l'autorité des adultes, et les groupes de pairs sont de plus en plus stictes dans leur règles. Les lycéens défavorisés apprennent moins souvent à jouer d'un instrument de musique, comparé aux élevent très favorisés, et de manière moins académique (conservatoire). Aussi 29 % des lycéens favorisés citent la musique classeique comme genre de musique préféré, contre aucun dans le lycée de banlieue sud. Le rock est majoritaire dans les préférences musicales à Boileau, recueille un score deux fois plus faible dans les établissements de banlieue où le rap et le R’n’B sont très écoutés alors qu’ils sont quasiment absents chez les lycéens de Boileau. On retrouve les oppositions filles/garçons : pour être populaire, le garçon doit montrer une certaine force physique, savoir s’imposer comme leader. Une fille doit soigner son apparence, être capable de parler de ses sentiments.
Etape 4 : 1) Les points forts du livre Dans la forme, le vocabulaire est approprié à un élève de lycée, la longueur du développement est aussi adaptée; c'est interressant aussi, en tant qu'adolescente. De plus, les analyses sont diverses et permettent d'opérer une synthèse, les constats sont riches. En effet, le nombre important de témoignages facilite l'analyse. L'ouvrage illustre une question d'actualité et compte quelques illustrations, notamment des tableaux, complémentant les analyses. J'ai trouvé cet ouvrage intéressant, car il concerne les adolescents, et se rapproche de notre oral de T.P.E. J'ai donc eu une autre approche de la jeunesse parisienne. 2) Les limites J'ai trouvé que ce livre consacrait une trop grande partie sur les « chats », et que les idées n'étaient pas tout le temps justes. Quand on lit cette partie, on a l'impression que tous les jeunes participent à ce moyen de communication à distance. De plus, l'auteur ne parle pas du tout des caractères dangereux des chats où les conversations peuvent finir par des rencontres. Ainsi, quand on parcourt le livre, on peut penser que les chats sont une bonne invention.Aussi, je trouve que l'auteur se répète très souvent, ce qui est assez rébarbatif. Aussi, cet ouvrage n'est pas très représentatif de la société, parce qu'il ne s'adapte qu 'à Paris et sa banlieue, il ne convient pas pour la province, car les mentalités ne sont pas les mêmes. L'enquête a été réalisée en 2001-2002, et je pense que le téléphone mobile et internet ont largement évolués : tout au long du livre est développé le fait qu'un grand nombre de personnes n'ont pas l'ADSL. Je pense que désormais, à Paris, tout le monde a l'ADSL. Aussi, il y a trop de références aux livres d'autres auteurs.
3) J'aurais aimé trouver... J'aurais aimé que l'auteur parle des drogues et de l'alcool sur les jeunes, même si, dès le début, elle a décidé de ne pas l'aborder. Il y a vraiment matièreà dire sur ce sujet, notamment pourquoi les jeunes fument, ou encore pourquoi boivent-il le samedi soir. Aussi, j'aurais aimé voir une comparaison entre Paris, et la province.