Anne-sophie

16 Un travail sérieux qui montre que tu as bien lu le livre, mais tu es parfois un peu trop vague FICHE DE LECTURE. Anne-Sophie Florent ETAPE I1-Auteur : Marie- Françoise Attard- Maraninchi est chercheur à l’UMR TELEMME (CNRS-Université de Provence) à Aix-en-Provence. Elle a soutenu une thèse de troisième cycle en 1984 : " Les sociétés corses à Marseille à partir de 1920 : étude des solidarités".

-« Le panier, village corse a Marseille » -

Editeur : autrement Collection : Monde 157 pages Edité en février 1997 ISBN : 9782862606828

ETAPE II1Mots clés et descripteurs : La diaspora corse, l'entre-deux-guerres, liens familiaux, solidarités villageoises, Marseille, vie communautaire, traditions, la guerre et ses violences , l'occupation et la destruction , déracinement. 2Ce livre convient très bien a un lycéen qu’il soit en seconde, première ou terminale, il pourrait même correspondre a un collégien de 4eme ou 3eme un peu ouvert a la culture ou la littérature. Ce livre pour enrichir une petite partie d’un courr de seconde sur le chapitre de la population active, les cours de première sur le chapitre de la culture et la socialisation. La notion de la classification et ses limites (seconde : pop active) est définie dans ce livre, ainsi que la définition de culture ou la vie au Panier nous donne un exemple d’une culture différente (première : culture), et les exemples de la socialisation des individus dans une culture et un contexte historique propre (première : socialisation).

C’est une enquête qui a pour intérêt d’illustrer le cours et de montrer l’intérêt des démarches étudiées en analysant un cas particulier. Ici, il est question d’analyser un cas particulier : une partie de la société Corse en exode qui a du fuir les désastres de son ile natale au début des années 20. Le livre est une étude de cette petite société qui tente de se créer une identité, une culture et donc une socialisation le plus proche possible de celle de la Corse, tout en ayant des différences.Cela parle aussi de l’acculturation ETAPE III. 1La principale problématique du livre est de définir « le panier » dans l’entre deux guerres (mode de vie, politique…), le déchirement de la guerre, et le sentiment « quelque peu idéalisé » de ce lieu.c’est un peu vague Il s’y propose d’y répondre avec une vision historique importante (lieu précis, dates, évènements..), ce sont principalement des témoignages d’habitants de l’entre deux guerres qui réponde a la problématique. -

Il adopte un plan thématique clair : les « villages » (solidarité, langue commune, admiration de l’ile…) la vie au panier la politique et sa place dans le quotidien la guerre (occupation, évacuation, après guerre)

2Sa démarche théorique est ici de faire une analyse sociologique d’une petite partie de Corses venus habiter au Panier . Marie- Françoise Attard- Maraninchi est l’unique auteur de ce livre et n’oppose donc pas sa vision a celle d’autres auteurs. De plus, le livre est un succession de témoignages illustrant chaque fait quotidien historique posé. Ex : « La mort en Corse comme au Panier est familière, elle socialisée et fait partie du quotidien. » Suite a cette affirmation il y a quatre témoignages de villageois du Panier qui donnent leur opinion et leur perception de la mort de leurs proches (amis, voisins, famille). L’auteur se base sur des faits quotidiens et historiques pour répondre a l’analyse sociologique sur les villageois du Panier. Ex : Le marché (lieu de sociabilité) , lieu de représentation de surpopulation du quartier 7 juillet, la saint Alexis, le jour de la fête patronale 11 novembre 1942 la zone sud est occupée et la population prend vraiment conscience de la guerre a Marseille.

3L’auteur après avoir décrit la vie et le quotidien au panier (aide avec les témoignages qui apporte de la véracité au livre), il y décrit l’entre deux guerres, la guerre et l’après guerre.

Suite a la tragédie de la guerre l’auteur a poussé son analyse et en a conclu que la vie au Panier n’était plus la même. Bien que l’attraction pour ce petit quartier Corse persiste et qu’il soit toujours autant idéalisé, l’état d’esprit n’est plus le même. « la symbolique du village » a perdu sa force, les attentes sont différentes… Un peu vague

ETAPE IV 1Dans la forme ce livre est attrayant. Le vocabulaire est adapté a tout les élèves du collège au lycée ou en université. Il n’est pas très long (154 pages) et se lit facilement, aucune difficulté de concentration. Il est également illustré par une dizaine d’images ce qui permet en plus des témoignages d’empêcher la monotonie et les longueurs. Il peut servir sous divers aspect a illustrer des cours de sociologie, et offre une étude très complète de la société Corse du Panier a Marseille. Pour finir, ce livre ne pose aucune difficulté, c’est un plaisir de le lire comme si il s’agissait d’un roman. 2Nous pouvons toujours trouver des limites a ce livre, mais je ne pense pas qu’il n’y en ai tpour un élève de filière ES, qui fait en plus de l’économie de la sociologie. C’est très intéressant de pouvoir étudier une société complète sans avoir a lire une infinité de livres. « Le panier, village corse a Marseille », permet d’étudier les agissements de ces villageois dans un nouveau cadre de vie ou ils essaient de reproduire la vie en Corse, alors qu’ils sont a Marseille. Cependant je pense également qu’il serait possible d’analyser plus profondément leurs actes quotidiens, leurs rites et rituels, leur idéalisme du Panier, leur tentative de reproduction de la Corse et leur échec sur la durée. 3Je ne trouve rien a rajouter dans ce livre, il me semble très complet sur cette petite société Corse. Il est instructif et agréable a lire.