Travail Tsi Bis

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  • Pages: 6
DAVID Béatrice 2ème AS

1. Introduction :

Je vais vous présenter comme cause de pauvreté, la maladie et le handicap. En effet, vous allez pouvoir vous rendre compte à travers mon travail, une réalité : les personnes souffrant d’une maladie chronique ou d’un handicap sont plus touchées que d’autres par des problèmes d’argent, qu’il y existe un lien réel entre leur problème de santé et leurs soucis financiers. Je développerai bien sûr, les raisons pour lesquelles ces personnes peuvent atteindre le seuil de la pauvreté. En ce qui concerne les moyens de lutte, je reste dans le même domaine car il y a beaucoup de proposition d’aide envers ces personnes. En effet, beaucoup d’organismes tel que l’AWIPH ou Handicap International sont présents sur le terrain afin d’aider, dans la mesure du possible, les personnes handicapées. En ce qui concerne les personnes malades, je vous parlerai de l’assurance maladie-invalidité. J’ai choisis de prendre ce thème concernant la pauvreté car, durant mes études d’éducatrice, j’ai eu l’occasion de travailler avec des enfants handicapés. J’étais directement en contact avec les problèmes que rencontraient les familles de ces enfants au niveau financier et social. Une réalité que ces familles et ces enfants subissent chaque jour. De plus, des personnes proches de mon entourage travaillent dans ce milieu, et après de longues discussions, j’ai eu envie de partager ce thème avec vous.

1.1 La maladie et le handicap : Tout d’abord, il faut différencier le handicap sévère du handicap modéré car les conséquences ne sont pas les mêmes. En Belgique, il y a 4,6% de personnes handicapées sévères pour 8,3% de modérés. Bien évidemment, ces personnes vont rencontrer plusieurs difficultés dans la vie de tous les jours, que ce soit au niveau social, familial ou professionnel. 1 Le livre « Regards croisés sur le handicap »2 met bien en avant le fait que, lorsqu’on est une personne handicapée, un des premiers problèmes qui se pose est celui du logement. En effet, tous les logements ne sont pas équipés de moyens adéquats comme par exemple un ascenseur ou bien des douches et wcs équipés. Dès lors, les familles doivent faire plusieurs démarches pour trouver un logement adapté à la personne vivant avec un handicap. Et finalement, cela est difficile et souvent cher. Certaines personnes, avant d’avoir leur accident vivaient dans un immeuble, au deuxième étage et suite à un accident se trouve en fauteuil roulant. Comment ces personnes vont-elles pouvoir retourner vivre dans leur appartement si l’immeuble n’est pas muni d’un ascenseur ! Il est vrai que les pouvoirs publics essaient d’adapter les lieux publics aux personnes à mobilité réduite et de rendre ces lieux accessibles. Mais il faut aller voir plus loin que ça, dans les situations individuelles qui ne sont pas visibles par le reste de la société. Au niveau individuel, selon le Praticien Marcel Rufo, il y a beaucoup moins de préoccupations et donc d’arrangements. Ce bouquin met également en avant le fait que lorsqu’on a subit un accident entraînant un handicap, les assurances n’interviennent pas toujours de la meilleure des manières. 1

D’après le site : http://www.statbel.fgov.be/figures/d364_fr.asp#5

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D’après le livre de L. Leprêtre, Pr M. Rufo, Regards croisés sur le handicap, essai, Editions Anne Carrière, Paris, 2008

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En effet, il faut demander de se faire indemniser mais souvent l’assurance de l’autre partie va proposer un arrangement qui paraît convenable, mais qui sur une longue durée, n’est pas si convenable que cela. Le problème est que les personnes handicapées ne sont pas assez renseignées sur leurs droits, il est donc impératif qu’elles le soient du mieux possible afin d’être indemnisées et de percevoir leurs droits pleinement. D’après le site HNS, « des centaines de milliers de personnes en situation de handicap, atteintes de maladie invalidante ou victimes d’accident du travail, qui ne peuvent pas ou plus travailler, sont condamnées à vivre toute leur vie sous le seuil de pauvreté. » En effet, lorsqu’une personne tombe malade ou souffre d’un handicap, elle doit subir énormément de dépense. Ces dépenses concernent les médicaments, les consultations chez les différents médecins, les soins, … Mais aussi lorsqu’il faut faire adapter le logement, ou pire encore, placer la personne dans une institution.3 D’après le site http://www. Medicalservices.be, le gouvernement refuse le remboursement de certains médicaments. Pourtant ceux-ci concernent des maladies graves telles que le cancer, le sida, l’arthrite rhumatoïde, … Ici, il y a directement un écart entre les personnes qui ont les moyens de se payer un traitement médical approprié et ceux qui ne les ont pas ! C’est honteux que le système belge empêche certaines personnes à avoir accès aux médicaments qui sont en mesure de les guérir ou d’améliorer leur état de santé général. Il existe donc une réelle inégalité sociale concernent l’accès aux soins de santé. Comment guérir si nous n’avons pas les moyens financiers pour suivre le traitement ? Au niveau de la maladie, il y a également tout le problème des finances. Tout d’abord, il faut faire reconnaître cette maladie afin de pouvoir toucher l’aide financière adéquate. Et encore, est-elle vraiment adéquate ? Couvre-t-elle entièrement tous les frais qu’une personne malade peut débourser pour pouvoir vivre du mieux possible sa maladie ? Ces personnes ne sont parfois plus en mesure de travailler et se retrouve très vite près du seuil de la pauvreté. Lorsqu’une personne souffre d’un handicap ou d’une maladie chronique, elle est souvent mise à l’écart de la vie « active » Pourtant, avoir un emploi a une forte importance : tout d’abord il procure un revenu mais il a aussi la fonction de valoriser l’individu, de contribuer à son autonomie et de garder des liens sociaux. Le travail, l’emploi sont vraiment un moyen d’intégrations. D’après le site des Stat Belge, 18,3% de personnes souffrant d’un handicap sévère poursuit une activité professionnelle pour 36,9% de personnes avec un handicap modéré.4 Le livre « Etre tétraplégique » nous parle principalement, comme son nom l’indique, de la tétraplégie. L’auteur met en avant le fait qu’en étant une personne tétraplégique, il faut assumer beaucoup de frais. Par exemple, ces personnes-là auront besoin d’un fauteuil roulant pour pouvoir être le plus autonome possible. Evidemment, tout être humain est différent et donc, une chaise roulante conviendra à une personne mais peut-être pas à une autre. En fonction du degré d’atteinte du handicap, il faudra adapter ce fauteuil roulant. Le problème est que la sécurité sociale ne prend pas tous 3 4

D’après le site : http://www.hns-info.net/spip.php?article13291 D’après le site : http://www.statbel.fgov.be/figures/d364_fr.asp#5

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les frais en compte. Elle donne un montant fixe sans se soucier de savoir si il sera suffisant à l’achat de la chaise roulante. Une autre réalité que ce bouquin souligne est le fait que, malgré le handicap, certaines personnes savent toujours conduire. Mais bien entendu, il va falloir adapter la voiture à la personne. Ici, la personne tétraplégique qui sera en mesure de conduire, ne recevra aucune aide financière pour pouvoir faire adapter sa voiture ou en acheter une nouvelle. 5 A cause de tous ses éléments, de tous les frais que doivent débourser ces personnes et le peu d’aide financière reçue, elles se retrouvent très facilement dans des situations économiques pénibles, allant jusqu’à atteindre le seuil de la pauvreté ! Je tiens aussi à souligner, que mon travail ce limite à la Belgique, qui est un pays relativement riche. Mais je vous invite à vous poser la question qu’en à la situation des personnes handicapées ou gravement malades dans des pays plus pauvres où même en étant en bonne santé, des personnes vivent dans la pauvreté.

1.2 Moyens de lutte : Comme moyen de lutte j’ai choisis de vous présenter l’AWIPH6 qui est l’Agence Wallonne pour l’Intégration de la Personne Handicapée. Voici ce que propose cet organisme : « des prestations individuelles ou collectives fournies par l’intermédiaire de services qui garantissent des soins et des services appropriés visant le maintien à domicile ; une réadaptation fonctionnelle et des aides techniques favorisant une plus large autonomie ; un accompagnement social, médical, paramédical ou psychologique ; une éducation, une rééducation ou une formation professionnelle appropriées ; une intégration professionnelle optimale et un accueil et un hébergement de qualité » et « des services et structures tels que des services d’aide précoce, des centres de réadaptation fonctionnelle, des centres de formation professionnelle spécialisée, des ateliers protégés, des services d’accueil de jour, des services résidentiels , des services d’aide à la vie journalière, des services de placement familial, des services d’accompagnement et des services de court séjour inclus ou non dans les structures existantes. » Extrait du livre « Travaille avec les handicapés » de Michel Charlier, page 17-18. La ville de Malmédy a plusieurs politiques et structures concernant les personnes handicapées. Par exemple, elle crée sans sa ville un atelier protégé appelé « Imarco » Cet atelier emploi 48 personnes dont 40 qui souffrent d’un handicap. Cet atelier a trois types d’activités différentes : l’imprimerie, la maroquinerie et le conditionnement. Une autre initiative de cette ville est le centre de jour « Le relais ». Cette institution ont pour but premier d’occuper les personnes handicapées. Cela passe par plusieurs activités telles que des ateliers d’apprentissage, des loisirs, des sports, des rencontres, … Tout ceci visant à améliorer la qualité de vie de la personne. L’AWIPH s’occupe entre autre de la formation professionnelle des personnes handicapées. Cette agence dispose de 14 centres de Formation Professionnelle qui proposent tous les secteurs d’activités (Exemple : horticulture, boulangerie, secrétariat,…) Donc la personne handicapée a réellement le choix de sa profession. Bien évidemment, il faut tenir compte du degré du handicap de la personne, c’est pourquoi elle a un suivi individuel très proche. 5 6

D’après le livre de N. D’Arbigny, Etre Tétraplégique, Editions Masson, Paris, 2001 D’après le site http://www.awiph.be/

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Il existe également des ateliers protégés qui assurent à toute personne handicapée la possibilité d’un travail rémunéré et adapté. En Wallonie et à Bruxelles, il en existe 89 qui sont agréés et subventionnés. Dans ce milieu, plusieurs secteurs sont proposés comme le textile, le travail du bois, le bâtiment, … Il existe deux secteurs principaux, le premier étant plutôt technique ou des professionnels du secteur en question encadrent les personnes handicapées. Le second secteur est plutôt un secteur de service où là, les personnes handicapées sont entourées par des travailleur sociaux afin d’accompagner, d’écouter les personnes.

Conclusion : Je trouve qu’il est très important de permettre aux personnes handicapées de pouvoir malgré tout avoir un emploi qui est, en plus, adapté à leur handicap. C’est ainsi que ces personnes peuvent rester intégrées à la société, elles développent des contacts sociaux avec les autres personnes travaillant dans l’entreprise, que ces dernières soit handicapées ou non. L’aspect financier y est fort intéressant également, cela va permettre aux personnes de pouvoir se prendre en charge financièrement, de se sentir valoriser également, sortir du cercle vicieux qui peut s’installer quand on souffre d’un handicap. En travaillant, ces personnes touchent un salaire ce qui peut leur permettre de relever leur niveau de vie par la réinsertion professionnelle. Mais nous ne devons pas oublier que toutes les personnes handicapées ou souffrant d’une maladie chronique ne sont pas en mesure de pouvoir travailler, même si on leur propose un travail adapté à leur santé. C’est pourquoi la société a prévu l’Assurance MaladieInvalidité.

Bibliographie :

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L. Leprêtre, Pr M. Rufo, Regards croisés sur le handicap, essai, Editions Anne Carrière, Paris, 2008 M. Charlier, Travailler avec les handicapés, Siep http://www.hns-info.net/spip.php?article13291 http://www.statbel.fgov.be/figures/d364_fr.asp#5 http://www. medicalservices.be http://www.malmedy.be/fr/Citoyens/Sante/Handicaps/atelier-protegeimarco.html http://www.awiph.be/

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