The Ethics Of Beliefs Plan[1186].docx

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The Ethics of Beliefs Plan Introduction L’expérience de pensée de l’armateur *Raconte l’histoire* + écarte ses doutes, ignore la raison, remet les vies des passagers entre les mains de la Providence.  Responsable de la mort des passagers indépendamment de ses croyances et de sa confiance à propos des capacités du bateau. Si le bateau avait réussi le périple : -

L’armateur serait toujours coupable d’avoir mis en danger les passagers malgré qu’il ait été sûr de lui (même poids que «  » selon Clifford). Il est immoral de croire que le bateau était apte alors qu’il ne l’était pas.

Cas paradoxal : les chances de survie à une maladie mortelle sont de 5%, mais une étude scientifique montre que si l’on croit que l’on va survivre, nos chances de survies montent à 15%. Selon le principe de Clifford on ne devrait pas croire. Risque avec grande probabilité

Risque avec petite probabilité

Accepte le risque sans actions préventives (diminue la faiblesse) Coût d’agir > coût de perte = ignore le risque et aucune action préventive Petit impacte

Plan d’urgence visant à éviter le danger Grande préoccupation + action préventive Grand Impact

Objectifs de Clifford : -

Détenir le plus grand nombre de croyance justes (// biaisés, sans preuves) Faire tout notre possible afin d’éviter et anticiper les mauvaises croyances

Similaire ? Analogie au casino -

Avoir la plus grande chance de gagner Eviter et anticiper les pertes

Ethique Normative : Edit : Branche de l’éthique philosophique qui soulève les questions morales liées à la justesse (rightness) d’une quelconque action (il est moralement bon de faire ça, etc.) ≠ éthique appliquée qui se focalise sur des situations spécifiques) + Déontologie : « science » soutenant le fait que les décisions prises doivent être basées sur nos devoirs et droits (par ex. Les Droits de l’Homme).

William Clifford:

“The Ethics of Beliefs” Argumentation : P1) Il est moralement requis de faire ce qui est juste, indépendamment de la croyance (Edit : transition faite avec l’éthique normative) P1’) Une action est moralement juste ou non La morale juge les actions, indépendamment des croyances à l’origine de celles-ci (§3, p.2) La morale impose le devoir d’évaluation de nos actions P1’’) Le choix de l’action est toujours possible (libre arbitre) P2) Afin d’agir de manière rationnelle et non biaisée, il est impératif de ne pas détenir de croyances infondées P2’) Les actions ne peuvent pas être séparées des croyances (quote) P2’’) L’ensemble des croyances d’un individu sont intriquées, formant un dense réseau ou toile, de sorte que l’ajout d’une nouvelle croyance, aussi insignifiante soit-elle, modifie l’entièreté de la structure de la toile. « Like beliefs attract like beliefs ». Ainsi, l’ajout d’une croyance infondée, c.à.d. sans détenir de preuves suffisantes en faveur de celle-ci, favorisera la crédulité. C) « It is wrong always, everywhere, and for anyone, to believe anything upon insufficient evidence » Il est moralement faux, en tout temps et en toute circonstances, pour n’importe qui, de croire n’importe quoi sans avoir de preuves suffisantes. Plus loin) Clifford va plus loin dans sa condamnation de la croyance infondée. En effet, il avance que les croyances n’appartiennent jamais à un seul individu mais sont la propriété commune à l’ensemble de l’humanité (« And no one man’s belief is in any case a private matter which concerns himself alone. » §4, p.3). Il soutient cette thèse en expliquant que les notre langage, nos procédés et formes de pensée sont le résultat de la tradition (« Our words, … », §4, p.3), (« into this is woven » ...) Ainsi, en s’appuyant sur cette idée de propriété commune, il développe le P2) en étendant la « toile des croyances » à l’ensemble des croyances de l’humanité dans son entièreté (« It is not only the leader of men, …, can escape the universalt duty of questionning all that we believe » §2, p.4). Arguments : - Les croyances ne sont pas personnelles mais appartiennent à l’ensemble de l’humanité  L’ensemble des croyances de l’humanités sont liées en formant un réseau  Renforce le devoir morale de la croyance. Les croyances d’un individu sont maintenant non seulement responsables de ses actions personnelles, mais aussi de celles de l’ensemble de l’humanité (et des générations futures)  Edit : devoir universel de croire ce qui a été prouvé par évaluation (§2 p. 7)

Selon Clifford, ce n’est pas tant la véracité d’une croyance qui importe que la solidité de ses fondements (The question of right or wrong has to do wit the the origin of his belief, not the matter of it…, §3, p.1). Une croyance doit reposer sur une démarche de questionnement impartial, où aucune preuve ne peut être sciemment ignorée au profit de croyances préétablies (quote). Description de la complaisance humaine à croire

Croire sans preuves suffisantes => Crédulité => propage comme la peste

Objection -

Oui mais la connaissance est tellement spécialisée qu’il est impossible de vérifier chaque prémisse par soit même. Oui mais comment on fait quand on ne peut pas tester expérimentalement Personnelle : Si l’on a le droit d’agir librement (P’’) et que nos croyances déterminent nos actions, on devrait avoir le choix de nos croyances ϟ P2

Poids de la tradition Uniformité de la nature

Interprétation et critique Limite de ce qui constitue une preuve suffisante Selon Clifford, ce n’est pas tant la véracité d’une croyance qui importe que la solidité de ses fondements (The question of right or wrong has to do wit the the origin of his belief, not the matter of it…, §3, p.1). Une croyance doit reposer sur une démarche de questionnement impartial, où aucune preuve ne peut être sciemment ignorée au profit de croyances préétablies (quote). Cependant Clifford ne définit de limite objective (qualitative ou quantitative) à ce qui constitue une « preuve suffisante ». Ainsi, si après une enquête impartiale sur la question, la balance des preuves venait à pencher en faveur d’un côté ou de l’autre de la thèse, Clifford ne prescrit pas de limite explicite à partir de laquelle cette tendance constituerait « une preuve suffisante ». Cependant, nous pouvons supposer, au vu du ton rationnel (Clifford est un mathématicien) et moralisateur de l’article, que Clifford adopte une approche conservatrice. Détail modèle conservateur vs libéral vs mathématique (+ dessin) Facteur Risque : comment le calcul du risque peut pousser à choisir un modèle sur l’autre (risque = clarté des probabilités et mesure des conséquences positives et négatives)

Prémisse P1’’) Le choix de l’action est-il toujours possible ? Ce prémisse se fonde sur l’existence du libre arbitre qui prévaut en tout temps et toutes situation. Cependant, selon la vision déterministe, le choix de l’action est toujours lié à des causes extérieures de sorte qu’il n’existe qu’un seul choix possible pour un individu et une situation donnée. Le libre arbitre n’existe pas (détails laissé aux autres groupes). Ceci étant dit, //place de la responsabilité dans le déterminisme. L’argument P2’ affirme que chacune de nos actions sont guidées par nos croyances (« For it is not possible so to sever the belief from the action ») et que par conséquent il n’est pas possible d’agir de manière rationnelle et non biaisée à l’encontre de celles-ci (« Nor is it that). Nos actions seraient donc la conséquence, à l’image du déterminisme, de causes antérieures. Pour clifford, ces causes sont notre réseau de croyances. Par prolongation de ce raisonnement, si les croyances se forment sur la base d’expérience extérieures, et si les moyens d’investigation sur ces dernières sont des évènements également déterminés, est-il plausible que nous ayons plus le contrôle de nos croyances que de nos actions ? Le P2’’ semble rentrer en conflit avec le P1’’. Ainsi se pose la question de la condamnation. Il est en effet raisonnable d’accorder à Clifford que le lien intrinsèque entre croyances et actions implique qu’il est nécessaire de condamner l’un comme l’autre. Cependant, en remettant en cause le contrôle des actions, et par conséquent celui des

croyances, il devient alors contradictoire de condamner moralement un individu pour l’un comme pour l’autre s’il n’a de contrôle sur aucun des deux. D’un autre côté, il semble également difficile de renoncer à toute forme de morale et de responsabilité. Paradoxe soulevé par Clifford. Intrication des croyances et des actions => responsabilité

Conclusion Notes pour powerpoint : Slide : -

Expérience de pensé  vague japonaise en fond

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