MATERIAL DE TRABAJO ANEXO 1 DE SEPTIEMBRE «AUN CON EL ATOLONDRADICHO»
UN ANTES DE LA PRIMERA VUELTA (TEXTO EN FRANCES Y ESPAÑOL)
Parlêtre ‐ Lacan Presque Tout p. 1
1970‐00‐00 Apport de la psychanalyse à la psychiatrie
Dans le cadre de la préparation de son rapport au congrès de neurologie et de psychiatrie de Milan en 1970 sur le thème : « Apport de la psychanalyse à la sémiologie psychiatrique », Georges Daumézon avait invité divers spécialistes à lui faire part de leurs remarques sur le sujet. Jacques Lacan convié un soir à l’amphithéâtre Magnan de l’hôpital Henri‐Rousselle à Paris fit une intervention ; l’enregistrement de mauvaise qualité ne permit pas de tout reconstituer. Nous reproduisons ci‐dessous une version dactylographiée (vraisemblablement la sténotypie) déposée à la Bibliothèque de l’école lacanienne de psychanalyse, sous le titre : « Apport de la psychanalyse à la psychiatrie ». Une autre version, sensiblement différente en certains points a été proposée par le Bulletin de l’Association freudienne n° 21 en janvier 1987. (1)
Daumézon – Tu as lu le texte de Melman.
Lacan – J’ai lu l’ensemble des choses et j’ai été évidemment content du texte de Melman plus que d’autres… Partons quand même de ce qui est l’objet, c’est‐à‐dire l’apport de la psychanalyse à la sémiologie psychiatrique. Il est évident que c’est une question qui ne peut pas m’être indifférente, alors quand j’y ai pensé, j’ai pensé forcément comme toujours, on ne peut pas sortir de son présent. Version Parlêtre ‐ Ricardo ROJAS
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C’est‐à‐dire que c’est à partir du point où je dis certaines choses maintenant que je vais essayer de pointer quelque chose. Comme malgré tout, puisque je parle au présent, je me considère comme Psychanalyste, je me suis demandé ce que j’avais apporté à la sémiologie psychiatrique, donc ce n’est pas très compliqué comme départ. Il est tout à fait clair par exemple que j’ai apporté quelque chose à la sémiologie psychiatrique, que j’ai même appelé d’un nom qui avait fait une espèce de scandale à l’époque quand j’ai sorti la paranoïa d’auto‐punition c’est‐à‐dire « le cas Aimée », ma thèse, le camarade Cellier… Je ne sais pas si tu sais ce que ça a été… Personne ici naturellement ne soupçonne plus ce que cela a été… Cellier c’est une fumée… Cellier était fou de cette histoire d’auto‐punition. Ce qui me frappe c’est qu’il rejoint la structure en somme que j’ai articulée à ce moment‐là comme je pouvais, d’un cas que j’avais très soigneusement suivi. À la vérité, je ne vois pas une montagne, ni rien qui me sépare de la façon dont j’ai procédé à cette époque‐là. Ma patiente, celle que j’ai appelée Aimée, était vraiment très touchante. La façon dont j’ai procédé avec elle et ce que j’enseigne maintenant, je ne vois absolument aucune espèce de différence. Tout ce que j’articule dans ma thèse comme sémiologie a quelque chose que je vais essayer de dire maintenant et qui a un certain rapport avec ce qui fait le sommet de cette observation, c’est‐à‐dire ce qui m’a fait l’appeler l’auto‐punition ; un certain rapport avec un point que nous appellerons « le point d’acte », qui a bien là‐dedans une fonction puisqu’il est tout à fait clair que tout ce qui est chez cette patiente construction, délire, manifestations à proprement parler psychotiques, est tombé net avec ce point d’achèvement qui est quelque chose de spécifique et de distinct de ce qui est réalisable, si l’on peut dire, dans d’autres psychoses. Il est rare qu’on observe cette manifestation, ce phénomène singulier, voir le délire s’épurer comme cela, absolument radicalement. C’est très rare pour une raison qu’on peut…
…
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a été à proprement parler de l’ordre de l’impossible, au lieu que dans un
cas comme ça disons particulier, pour ne pas parler de simplicité, dans ce cas il se trouvait que
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c’était possible. Il est bien évident qu’en décrivant les choses comme cela à propos de ma patiente d’alors, je n’avais pas les catégories que j’ai maintenant, je n’avais aucune idée de l’objet a à ce moment‐là. Mais il est tout à fait saisissant que quand j’ai fait ce travail qui est sorti en 1932, j’avais donc 30 ans, j’ai procédé avec une méthode qui n’est pas sensiblement distincte de ce que j’ai fait depuis. Si on relit ma thèse, on voit cette espèce d’attention donnée à ce qui a été le travail, le discours de la patiente, l’attention que je lui ai apportée est quelque chose qui ne se distingue pas de ce que j’ai pu faire depuis. Prenons les choses tout à fait à un autre bout (j’improvise, je pensais que ce soir il y aurait beaucoup d’autres personnes qui parleraient avant moi ; je les attendais un peu sous l’orme. J’essaie de me débrouiller). Il y a une chose qui me paraît aussi qui me paraît assez frappante, que je vais essayer d’exprimer comme cela va me venir. Je fais chez Daumézon tous les vendredis une présentation de malades et je vais tout de suite dire ce qui me frappe là‐dedans. Il me semble que dans mes présentations du vendredi, il y a un apport de la Psychanalyse à la sémiologie psychiatrique, (ceux qui sont là et qui me suivent depuis des années, je leur demande de dire que ce que je vais exposer leur parait pertinent) et je vais te dire comment ça se présente pour moi. Il y en a quand même des traces écrites par exemple dans ce qui s’appelle « d’une question préalable à des traitements possibles de la psychose », il est fait expressément référence à une patiente, si mon souvenir est bon, que j’avais vue à une de ces présentations, c’est le cas « je viens de chez le charcutier, truie, etc. » qui sert en quelque sorte d’introduction à ce que j’ai donné cette année‐là de l’analyse du cas Schreber et je le rattache à un cas qui a été vu par un certain nombre de personnes qui étaient à ce moment‐là de mon entourage et que je donne comme exemple d’une certaine façon de prendre l’interprétation, de l’appréhender. Ce qui s’est dégagé de ces présentations qui sont des présentations caractérisées par le fait que c’est au titre de Psychanalyste que je suis là, invité par Daumézon, dans son service et
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que c’est <de> ma position actuelle de Psychanalyste que j’opère dans mon examen. Cet examen comporte toutes sortes de limitations, de difficultés (3)liées à une certaine ampleur, un certain style de l’assistance, je veux dire de ceux qui viennent, cela ne rend pas toujours les choses faciles d’avoir là cent vingt personnes quand il s’agit de patients comme il arrive de plus en plus fréquemment qui <présentent> une certaine face de vie publique qu’il est tout à fait délicat de présenter devant cent vingt élèves et on ne sait pas s’il n’y a pas parmi eux quelqu’un de leur famille… C’est secondaire par rapport à ceci qui est le noyau d’où je vais partir. Le noyau consiste en ceci : je reçois très régulièrement, les commentaires, ce qu’ils ont entendu, de gens qui sont là comme étant des assistants beaucoup plus proches que ce vaste public dont je viens de parler, des gens qui, appelons‐les comme ça pour bien les épingler comme tels, ont été analysés par moi. À divers titres, je conserve avec eux des relations parce qu’ils font partie par exemple de l’École Freudienne de Paris ou qu’ils viennent me voir pour le travail en commun. Les observations qu’ils me font après, sont toujours extrêmement riches du point de vue de la sémiologie. Je veux dire par là qu’il y a comme termes le patient, moi, qui l’interroge d’une certaine façon, la façon dont le patient répond et ce qui fait en somme l’intérêt de la présentation en question. Cela a toujours un caractère assez brillant, assez complet, c’est un cas, le roman d’une vie, mais ce n’est pas en cela que consiste le relief de la présentation psychiatrique. Il y a une chose qui me frappe, après un certain temps d’expérience, c’est que dans ce qui m’est représenté par les gens que je viens d’épingler en disant que c’était très spécialement des gens analysés par moi qui sont là, c’est que c’est dans ce qu’ils me représentent ensuite comme addition, quelquefois critique aussi, sur ce que j’ai cru pouvoir donner comme conclusion, ce qu’ils ont remarqué est à proprement parler d’une dimension sémiologique originale en ce sens que c’est tout à fait du même ordre que tel ou tel trait que j’ai pu isoler et qui mériterait de prendre sa place dans la sémiologie psychiatrique dans ma thèse sur le cas « Aimée ». De même pour prendre le cas de la dernière patiente que j’ai vue vendredi dernier, la personne qui me ramène chez moi régulièrement en auto, avait remarqué
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certains traits dans les réponses de la malade, une certaine façon chez cette patiente de conjuguer le oui et le non, de conjuguer le a et le é. C’est‐à‐dire que tout en descendant à tel moment d’une certaine rencontre qu’elle avait eue, l’impression qu’elle avait eue c’était qu’elle mentait, qui constituait une espèce de facteur commun sémiologique par le type même des réponses qu’elle avait apportées à ce que je disais, est de nature à suggérer quelque chose que j’exprimerais ainsi : si un certain type d’interrogatoire, certain type de rapport avec le malade puisse spécifier une certaine position qui est celle acquise, essentielle au Psychanalyste, il y a une certaine façon d’interroger le <patient>… … (4)sémiologie psychiatrique, c’est une chose qui requiert la collaboration, l’assistance de quelqu’un qui est disons de la même façon « dans le coup » que le Psychanalyste quand c’est lui qui là, mène le jeu. On peut, à la suite de cela, poser toutes sortes de questions : vaut‐il mieux ou ne vaut‐il mieux pas que la personne tierce soit déjà elle‐même déjà formée à la sémiologie psychiatrique ? Je pense que cela prend d’autant plus de prix que la personne n’est pas du tout ignorante de la sémiologie psychiatrique. Cela suggère une certaine forme de recueil des comptes‐rendus, des procès‐verbaux qui peuvent se produire dans un tel mode d’abord qui n’a rien du tout d’artificiel. En fin de compte, il n’y a pas d’objection à ce que ce soit quelqu’un du type du Psychanalyste qui fasse l’examen de cas typiques, de cas normaux, dans un centre comme ici. C’est‐à‐dire, puisque nous sommes à Henri‐Rousselle, que ce sont des gens qui viennent demander secours. Que les gens viennent s’y mettre à l’abri comme justement je le soulignais à propos de ce cas, ne prouve pas qu’ils soient des infirmes ou des malades mentaux. Pour décanter ce qui est à proprement parler symptôme, je crois que cette combinaison d’un certain mode d’abord, avec d’une certaine façon la présence d’un personnage tiers qui est là, qui écoute justement dans la mesure où lui apparaît plus spécialement ce qui est lié à la personne qui interroge par le fait de cette expérience commune de l’analyse, pourrait être, me semble‐t‐il, l’occasion d’un type de recueil d’un tas de choses qui sont proprement de l’ordre de
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l’enregistrement et qui rentrent dans le cas de ce que je définirais comme des symptômes. Je pars de là et je peux m’exprimer d’une façon aussi directe à cause de ce titre « apport de la Psychanalyse à la sémiologie psychiatrique ». Car en fin de compte, peut‐être ce terme de sémiologie prend‐il un accent tout à fait spécial dans ce qui est du registre psychiatrique, il ne faut tout de même pas mettre à l’ombre, le fait que la sémiologie psychiatrique est quelque chose qui est tout spécialement questionné à notre époque, cette espèce de tournant historique que nous vivons. La sémiologie psychiatrique, de ce qui en tient le <mot manquant>, tout ce qui est du mouvement qu’on appelle structuralisme est tout de même profondément lié à une mise en question de ce qu’il en est de la sémiologie psychiatrique. On ne peut pas mettre à l’ombre le fait que à la suite des travaux de quelqu’un comme Michel Foucault toute la question du statut qui est donné dans l’équilibre social pris dans son ensemble à ce qui relevait à proprement parler de sémiologie dans la Psychiatrie est une chose qui …. (5)
Société de ce qu’il convient ou non d’enregistrer comme de l’ordre psychiatrique
c’est‐à‐dire nécessitant l’intervention du médecin comme tel si tant est que ce doive être quelque chose qui ait son statut. Là encore il faut savoir qu’un certain registre théorique peut prendre toute sa fonction. Mais il faut savoir ce que veut dire symptôme à proprement parler dans ce champ, qui est le champ psychiatrique. C’est là que l’apport de la Psychanalyse subvertit tout. Est‐ce que l’apport de la Psychanalyse est de nature à changer profondément le sens du terme sémiologie ? Quand il s’agit du sens de ce terme en Médecine, c’est‐à‐dire sémiologie de quoi, ce qui depuis toujours donne son sens au mot symptôme, entité morbide. Est‐ce que le mot symptôme a le même sens quand il s’agit du symptôme d’une pneumonie ou du symptôme psychiatrique ? C’est une question pour laquelle je n’ai pas du tout attendu l’époque présente pour m’être aperçu de toute l’importance de cette façon de poser la question. Dans mes premiers pas en psychanalyse, au temps où j’étais invité par mon vieux camarade L. à aller chez Ab. porter mes lumières psychanalytiques toutes neuves à l’époque, j’avais déjà beaucoup
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accentué la distance entre l’usage du terme symptôme dans le registre proprement psychanalytique par rapport à ce qui tout de même rattachait la sémiologie psychiatrique à l’ensemble de la sémiologie médicale. J’articulais cela à ce moment‐là comme je le pouvais, je commençais seulement à balbutier les choses ; le terme de sens, si j’essaie d’évoquer ce que j’essayais d’articuler à ce moment‐là, ce qu’il en était du sens à proprement parler, montrait déjà l’affinité linguistique de la chose que j’accentuais. Il est bien évident que depuis j’ai fait assez de progrès dans l’élaboration théorique de ces choses pour qu’on puisse encore un peu plus décoller la valeur, la fonction du terme symptôme dans l’ensemble de la perspective médicale et dans ce qu’il en est de la Psychiatrie. Il est certain que l’accent que met quelqu’un comme Foucault, non pas dans ce qu’il a écrit sur la folie, mais dans La Naissance de la Clinique, sur la fonction et qui est important parce qu’historiquement cela se distingue de tout un arrière‐fond du mode d’examen en fonction du regard, d’un certain moment qui correspond à peu près à la fin du XVIIIème et à la naissance de l’anatomo‐pathologie dans la définition très générale du symptôme clinique est extrêmement importante… <manque un long fragment>
…(7) On peut regretter que ce qui a été au cours des années entendu, écouté, recueilli de cette façon, n’ait pas fait l’objet d’une exploitation systématique. À un certain moment, Lemoine prenait des notes, sur tout ce qui se racontait dans ces présentations. Je suggère cela, je témoigne de cela comme d’une expérience qu’il ne serait pas impossible de systématiser, même si ce n’est pas moi qui dois en être par la suite le point pivot. Je ne vois pas pourquoi on n’instaurerait pas cela comme une certaine méthode d’exploration et d’intérêt pour ces choses. Je pense que c’est profondément motivé dans la structure que cela puisse avoir ce relief qu’en fin de compte celui qui pourrait inscrire le bénéfice sémiologique de la chose ne soit même pas forcément identique à celui qui mène l’examen mais qui ne peut le mener d’une autre façon parce qu’il est lui‐même dans une certaine position qui est celle du Psychanalyste. Comme vous le voyez c’est complexe parce qu’il n’est pas le Psychanalyste du patient
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qu’il examine, mais le Psychanalyste du tiers qui est là à enregistrer le résultat de l’examen. Je donne là comme témoignage cru, massif de mon expérience, cette sorte de bénéfice que j’enregistre moi‐même et qui devrait être très systématiquement exploité. C’est quelque chose qui de toute façon a son prix et en tout s’offre à la critique. Il y a là des gens qui à divers titres savent comment je présente des malades. J’aimerais qu’on leur passe la parole pour poser des questions. Mais j’insiste sur le fait que ce qu’ajoute la personne qui a entendu est quelque chose qui m’a paru très riche d’une espèce de possibilité, d’inscription, de cristallisation de l’ordre de la chose qui serait à proprement parler sémiologique. Dans Scilicet il y a un certain nombre de considérations sur ce qu’il en est des rapports du signifiant et du signe c’est à dire sur une certaine façon de trianguler cela, quelque chose qui était dans ma pensée quant j’ai dit tout à l’heure à Daumézon que cela pourrait avoir un rapport avec ce que nous sommes en train de dire : de ce qu’il en est de l’apport de la Psychanalyse à la sémiologie psychiatrique c’est que peut‐être elle donne au terme lui‐même de signe un sens articulé d’une façon strictement différente de ce qu’on croit que c’est le signe en sémiologie générale. Une fois qu’on a introduit cette dimension‐là on s’aperçoit que cela devient tout autre chose, que c’est vraiment de nature à changer tout à fait l’abord du complexe morbide quand il s’agit de quelque chose où l’apport psychanalytique s’introduit. (8)
Dr Castets – Il s’agit toujours pour nous psychiatres de dire : « Ce monsieur ou cette
dame est fou ou folle ». Que recherchons‐nous au travers de notre sémiologie, une certaine désarticulation du discours qui peut se traduire en termes de paroles ou en termes de comportement. Ce discours échappe aux normes communes, n’entre pas dans le cadre de ce qu’on peut entendre et c’est pour cela qu’une P.H.C. nous raconte un certain nombre d’histoires très intéressantes en elles‐mêmes mais que nous saisissons comme non cohérentes à notre discours commun. Lacan – Je ne vois absolument pas en quoi une P.H.C. n’est pas cohérente avec un discours commun. Elle entend des choses que vous n’entendez pas parce que vous êtes sourd.
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S’il y a quelque chose qui s’exprime selon le discours commun c’est bien une P.H.C. Castets – Est‐ce qu’on doit limiter le discours à cette certaine parole ou doit‐on tenir pour bon et admis « que le radar de Moscou me dit de mettre une bombe à l’amphithéâtre Magnan ce jour à 11 h 30 ». Qu’est‐ce que je dois penser ? Lacan – Par le temps qui court, c’est pas dingue. En ce qui concerne la P.H.C. ce qu’il convient de saisir au titre que peut avoir pour notre attention ce qu’on appelle la sémiologie psychiatrique c’est le point où nous en sommes justement quant à ce qui est à proprement parler l’hallucination. Nous en sommes toujours au niveau du balbutiement. ce qu’est à proprement parler une hallucination, il ne s’agit pas d’une hallucination causée par je ne sais quel chatouillis quelque part. Chacun sait qu’une lésion donne une hallucinose, mais ce qu’est une hallucination à savoir votre P.H.C. nous ne sommes pas capables dans l’état actuel des choses de le dire phénoménologiquement. Nous ne sommes pas même pas capables de dire s’il entend vraiment quelque chose. Castets – C’est‐à‐dire que nous nous référons à une certaine croyance du malade qui dit entendre dire que… Lacan – Nous nous référons à rien du tout parce que je vous défie de dire si le malade y croit ou pas. Castets – Il nous dit qu’il croit. Je n’en sais pas plus. Lacan – Non justement il ne dit même pas qu’il croit. Nous ne sommes pas capables de savoir dans ce qu’il dit ce qu’il croit. (9)
Castets – Un jeune ouvrier portugais qui entré dans mon service après avoir cassé la
gueule à toute sa famille, dans un état d’agitation très vive. Le lendemain un peu calmé il a expliqué à mon Interne qu’une personne morte il y a sept ans lui parlait et que cette personne lui avait dit ce soir‐là de casser la gueule à tout le monde. Que devons‐nous croire ? Lacan – La sémiologie psychiatrique ne se repère pas en fonction de ce qui nous va ou ne nous va pas. Ce n’est pas en ce sens que ça discorde ou ne discorde pas de notre expérience
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commune que les choses peuvent correctement se cliver. En d’autres termes, vous venez vous‐même de manifester, vous venez à l’instant de pouvoir me parler d’un certain type d’hallucinations tout de suite après m’avoir parlé de la P.H.C. à propos de laquelle je vous ai fait mes remarques à savoir que nous n’avons pas les bons biais pour la différencier, pour la cliver des autres hallucinations. Il est tout à fait inapproprié de mettre cela sous la même accolade hallucination, sous prétexte que ces types qui reçoivent des messages dont nous n’avons aucune espèce d’idée, c’est le fait que tout cela puisse avoir ce terme commun d’hallucination et que nous ne pouvons pas nous en dépêtrer ce qui montre l’insuffisance de l’examen lui‐même puisque l’examen devrait cliver ce dont il s’agit. Je vous ferai remarquer puisque vous avez choisi tout à l’heure la P.H.C. que ce qu’il en est de sa définition sémiologique est tout à fait insuffisante et comme je vous l’ai fait remarquer nous ne savons absolument pas sous quelle forme même phénoménologiquement c’est appréhendé. Alors qu’à partir d’un certain type d’examen, un certain type d’échanges, d’interrogation et de riposte avec le patient, certaines choses peuvent apparaître, certains reliefs, certaines dimensions qui sont ceux que j’ai notés tout à l’heure. Il y a un certain mode d’examen dans lequel ressort le rapport qu’il y a entre l’interjection « truie » *
(1), et le « je viens de chez le charcutier » qui s’est présenté alors
comme quasiment auditive. C’est en fonction des interjections qui n’ont pas été prononcées qu’une autre… de l’oreille tout à fait développée a été entendue. Il y a un certain type de liaisons qui du point de vue sémiologique est tout de même plus riche que cette notion massive de la chose prétendument auditive mais dont on ne sait pas en fin de compte si c’est auditive ou auditive mental dont personne ne sait, sauf ceux qui y sont passés eux‐mêmes et encore quand on y est passé soi‐même on n’est pas capable pour autant d’en rendre (10)compte parce qu’on est dans des catégories qui sont tout à fait insuffisantes pour faire fonctionner ce dont il s’agit. Alors ça n’a rien du tout d’indéfinissable les choses introduites par la sémiologie. Et je vais essayer de vous en donner maintenant une idée. Je crois, en fin de compte, que les termes en quelque sorte algébriques dont je me sers Version Parlêtre ‐ Ricardo ROJAS
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pour définir le phantasme à savoir un certain rapport du sujet en tant que sujet qui est fondamentalement de par la nature même des fonctions signifiantes, un sujet divisé…
S/ <> a
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Endnotes 1 (Popup - Ventana emergente) * Le texte source indique à autrui.
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1970-00-00 Aporte del psicoanálisis a la psiquiatría
En el marco de la preparación de su Informe para el Congreso de Neurología y de Psiquiatría de Milan en 1970 sobre el tema: «Aportes del psicoanálisis a la Semiología Psiquiátrica », Georges Daumézon había invitado a diversos especialistas para que le dieran parte de sus observaciones sobre el tema. Jacques Lacan convidado una tarde al anfiteatro Magnan del hospital Henri‐Rousselle en París hizo una intervención; el registro de mala calidad no permitió reconstituir todo. Reproducimos más abajo una versión mecanografiada (probablemente la estenotipia) depositada en la Biblioteca de la Escuela lacaniana de psicoanálisis, bajo el título: « Aportes del psicoanálisis a la psiquiatría ». Otra versión, sensiblemente diferente en ciertos puntos ha sido propuesta por el Boletín de la Asociación freudiana n ° 21 en enero de 1987. (1)
Daumézon ‐ leiste el texto de Melman.
Lacan ‐ Leí el conjunto de las cosas y evidentemente quede contento con el texto de Melman más que con los otros … Partamos a pesar de todo de lo que es el objeto, es decir el aporte del psicoanálisis a la semiología psiquiátrica. Es evidente que es una cuestión que no puede serme indiferente, entonces cuando pensé en eso, pensé forzosamente como siempre, no podemos salir de su presente. Es decir que es a partir del punto donde digo ciertas cosas ahora que voy a tratar de puntualizar algo. Como a pesar de todo, puesto que hablo en presente, me considero Psicoanalista, me pregunté lo que había aportado a la semiología psiquiátrica, entonces esto no es muy complicado como punto de partida. Es completamente claro por ejemplo que aporté algo a la semiología psiquiátrica, que incluso llamé por un nombre que había hecho una especie de escándalo en la época cuando saqué la paranoia de autocastigo es decir « el caso Aimée», mi tesis, el compañero Cellier… No sé si sabes lo que eso fue… Nadie aquí naturalmente sospecha más lo que eso fue… Cellier es un humo… Cellier fue una cosa loca esa historia de autocastigo.
Lo que me impresiono es que reúne la estructura en suma que articulé en ese momento como podía, de un caso que había seguido muy cuidadosamente. En verdad, no veo una montaña, ni nada que me separe de la manera en la que procedí en aquella época. Mi paciente, a la que llamé Aimée, era verdaderamente muy conmovedora. La manera en la que procedí con ella y lo que enseño ahora, absolutamente no veo ninguna especie de diferencia. Todo lo que articulo en mi tesis como semiología tiene algo que voy a tratar de decir ahora y que tiene una cierta relación con lo que hace la suma de esta observación, es decir lo que me hizo llamarla el autocastigo; una cierta relación con un punto que llamaremos « el punto de acto », que tiene muy ahí dentro una función ya que es completamente claro que todo eso que es en esta paciente, construcción, delirio, manifestaciones propiamente hablando psicóticas, cayó neto con ese punto de terminación que es algo específico y distinto de esto que es realizable, si se puede decir, en otras psicosis. Es raro que se observe esta manifestación, este fenómeno singular, ver el delirio depurarse como esto, absolutamente radicalmente. Es muy raro por una razón que se puede (2) fue propiamente hablando del orden de lo imposible, mientras que en un caso así digamos particular, para no hablar de simplicidad, en este caso resultaba que era posible. Es muy evidente que describiendo las cosas así a propósito de mi paciente de esa época, no tenía las categorías que tengo ahora, no tenía ninguna idea del objeto a en ese momento. Pero es completamente sorprendente que cuando hice este trabajo que salió en 1932, tenía entonces 30 años, procedí con un método que no es sensiblemente distinto de lo que hice después. Si se relee mi tesis, vemos esta especie de atención dada a eso que fue el trabajo, el discurso de la paciente, la atención que le presté es algo que no se distingue de lo que pude hacer después. Tomamos las cosas completamente por otro lado (improviso, pensaba que esta tarde habría muchos personas que hablarían antes de mí; los esperaba un poco bajo el olmo. Trato de desenredarme. Hay una cosa que me parece también bastante sorprendente, que voy a tratar de expresar como eso me salga. Hago en el Servicio de Daumézon cada viernes una presentación de enfermos y voy en seguida a decir lo que me impacta ahí dentro. Me parece que en mis presentaciones del viernes, hay una aportación del Psicoanálisis a la semiología psiquiátrica, (los que están allí y los que me siguen desde hace años, les pido decir si lo que voy a exponer les parece a ellos pertinente) y voy a decirte cómo esto se presento para mí. Hay a pesar de todo unos rastros escritos por ejemplo en lo que se llama « de una cuestión preliminar a todo tratamientos posible de la psicosis », se hace expresamente referencia a un paciente, si mi memoria es buena, que había visto en una de estas presentaciones, es el caso « vengo del charcutero, la cochina, etc. » que sirve en cierto modo de introducción a eso que di aquel año del análisis del caso Schreber y lo relaciono con un caso que ha sido visto
por un cierto número de personas que eran en ese momento de mi circulo y qué doy como ejemplo de un cierto modo de tomar la interpretación, de aprehenderla. Lo que se desprendió de estas presentaciones que son unas presentaciones caracterizadas por el hecho el que es en calidad de Psicoanalista que soy allí, invitado por Daumézon, en su servicio y que es <de> mi posición actual de Psicoanalista que obro en mi examen. Este examen comporta toda suerte de limitaciones, de dificultades (3) ligadas a una cierta amplitud, un cierto estilo de la asistencia, quiero decir de aquellos que vienen, las cosas no se vuelven fáciles al tener allí ciento veinte personas cuando se trata de pacientes como pasa cada vez más frecuentemente que <presentan> una cierta cara de vida pública que es completamente delicado presentar delante de ciento veinte alumnos y no sabemos si no hay entre ellos alguien de su familia … Es secundario con relación a aquello que es el núcleo de donde voy a volver a comenzar. El núcleo consiste en eso: Recibo muy regularmente, los comentarios, lo que oyeron, de gente que está allí en calidad de asistentes mucho más próximos que este público vasto de quien acabo de hablar, gente que, llamémosles así para tomarles cuidadosamente bien como tal, han sido analizados por mí. A títulos diversos, conservo con ellos relaciones porque hacen parte por ejemplo de la Escuela Freudiana de París o porque vienen a verme para el trabajo en común. Las observaciones que me hacen después, siempre son extremadamente ricas desde el punto de vista de la semiología. Quiero decir por ahí que hay términos del paciente, que yo lo interrogo de un cierto modo, la manera en la que el paciente responde y lo que hace en suma el interés de la presentación en cuestión. Esto tiene siempre un carácter bastante brillante y bastante completo, es un caso, la novela de una vida, pero no es esto en lo que consiste lo prominente de la presentación psiquiátrica. Hay una cosa que me impacta, después de un cierto tiempo de experiencia, es que lo que me es representado por la gente a la que acabo de tomar cuidadosamente diciendo que eran muy especialmente gente analizada por mí quienes estaban allí, es el que en lo que me representan luego como adición, algunas veces crítica también, sobre lo que creí que yo podía dar como conclusión, lo que observaron es propiamente hablando una dimensión semiológica original en el sentido que es completamente del mismo orden que tal o cual rasgo que pude aislar y que merecería tomar su lugar en la semiología psiquiátrica en mi tesis sobre el caso « Aimée ». Del mismo modo para tomar el caso de la última paciente que vi el último viernes, la persona que me lleva a mi casa regularmente en auto, había observado ciertos rasgos en las respuestas de la enferma, una cierta manera en esa paciente de conjugar el sí y el no, de conjugar la a y la é. Es decir que yendo a un tal momento de un cierto reencuentro, que él había tenido, la impresión que él había tenido del caso era que ella mentía, que constituía una especie de factor común semiológico por el tipo incluso de respuestas que ella había aportado a lo que yo decía, es de una naturaleza que sugiere algo que
expresaría así: si un cierto tipo de interrogatorio, cierto tipo de relación con el enfermo pudiese especificar una cierta posición que es adquirida la, esencial al Psicoanalista, hay una cierta manera de interrogar al <paciente> (4) semiología psiquiátrica, es una cosa que requiere la colaboración, la asistencia de alguien que esté digamos del mismo modo « en la jugada» que el Psicoanalista cuando es él quien allí, lleva el juego. Podemos, en consecuencia de esto, plantear toda suerte de cuestiones: ¿vale más o no vale más que la tercera persona sea ya él mismo ya formado en la semiología psiquiátrica? Pienso que esto toma tanto valor que la persona no es un ignorante en absoluto de la semiología psiquiátrica. Esto sugiere una cierta forma de recolección de los informes, de los procesos verbales que pueden producirse en un tal modo de abordaje que no tiene nada de artificial. En resumidas cuentas, no hay objeción a que sea alguien del tipo del Psicoanalista que haga el examen de casos típicos, de casos normales, en un centro como este. Es decir, puesto que estamos en Henri‐Rousselle, que son esas gentes quienes vienen para pedirme auxilio. Qué la gente venga para resguardarse allí, como justamente lo subrayaba a propósito de este caso, no prueba que ellos sean unos incapacitados o enfermos mentales. Para decantar lo que es propiamente hablando síntoma, creo que esta combinación de un cierto modo de abordaje y con un cierto modo con la presencia de un personaje tercero que está ahí, que justamente escucha en la medida en que aparece más especialmente en él lo que está ligado a la persona que interroga por el hecho de esta experiencia común del análisis, podría ser, me parece, la ocasión de un tipo de recolección de un montón de cosas que son propiamente del orden del registro y que entran en el caso de lo que definiría como síntomas. Parto de ahí y puedo expresarme de una manera tan directa debido a ese título « Aportación del Psicoanálisis a la semiología psiquiátrica ». Porque en resumidas cuentas, quizás este término de semiología toma un acento completamente especial en lo que es del registro psiquiátrico, no hay que poner sin embargo en la sombra, el hecho que la semiología psiquiátrica es algo que es muy especialmente interrogado en nuestra época, esta especie de giro histórico que vivimos. La semiología psiquiátrica, de lo que tiene <palabra faltante>, todo lo que es del movimiento que se llama estructuralismo esta ligado sin embargo profundamente a una puesta en cuestión de lo que tiene que ver allí con de la semiología psiquiátrica. No podemos poner en la sombra el hecho de que a consecuencia de los trabajos de alguien como Miguel Foucault toda la cuestión del estatuto que está dado en el equilibrio social tomado en su conjunto en eso que sobresalía propiamente hablando de semiología en la Psiquiatría es una cosa que . (5) Sociedad de lo que conviene o no registrar como del orden psiquiátrico es decir que necesitando la
intervención del médico como tal tanto que es que eso deba ser algo que tuviera su estatuto. Allí de nuevo hay que saber que un cierto registro teórico puede tomar toda su función. Pero es necesario saber lo que quiere decir síntoma propiamente hablando en este campo, que es el campo psiquiátrico. Es allí donde el aporte del Psicoanálisis subvierte. ¿Acaso el aporte del Psicoanálisis es de una naturaleza que cambia profundamente el sentido del término semiología? Cuando se trata del sentido de este término en Medicina, es decir semiología de lo que desde hace tiempo da su sentido a la palabra síntoma, entidad mórbida. ¿ Acaso la palabra síntoma tiene incluso el mismo sentido cuando se trata del síntoma de una neumonía o del síntoma psiquiátrico? Es una cuestión para la cual no esperé en absoluto la época presente para haberme dado cuenta de toda la importancia de ese modo de plantear la cuestión. En mis primeros pasos en psicoanálisis, al tiempo cuando fui invitado por mi viejo compañero L. a ir al Servicio Ab, para llevar mis luces psicoanalíticas, totalmente nuevas en la época, había acentuado mucho ya, la distancia entre el uso del término síntoma en el registro propiamente psicoanalítico con relación a lo que sin embargo relacionaba la semiología psiquiátrica al conjunto de la semiología medica. Articulaba eso en ese momento como podía, comenzaba solamente a balbucear las cosas; el término de sentido, si trato de evocar lo que trataba de articular en ese momento, lo que era allí el sentido propiamente hablando, ya mostraba la afinidad lingüística de la cosa que acentuaba. Es muy evidente que después hice bastantes progresos en la elaboración teórica de estas cosas para que se pueda un poco más despegar aún más el valor, la función del término síntoma en el conjunto de la perspectiva medica y lo que tiene que ver allí con la Psiquiatría. Es verdad que el acento que pone alguien como Foucault, no en lo que escribió sobre la locura, sino en El Nacimiento de la Clínica, sobre la función y que es importante porque históricamente esto se distingue de toda una entretela del modo de examen en función de la mirada, de un cierto momento que corresponde más o menos al fin del siglo XVIII y al nacimiento de la anatomo‐ patología en la definición muy general del síntoma clínico donde es extremadamente importante … (7)
Podemos lamentar lo que fue en el curso de los años oído, escuchado, recogido de ese modo, no
hubiera sido objeto de una explotación sistemática. En un cierto momento, Lemoine tomaba notas, sobre todo lo que se contaba en estas presentaciones. Sugiero eso, testimonio de eso como una experiencia que no sería imposible sistematizar, incluso aunque no sea yo quien deba ser allí más tarde el punto pivote. No veo por qué no se instauraría esto como un cierto método de exploración y de interés por estas cosas. Pienso que está profundamente motivado en la estructura para que eso pueda tener ese relieve que en resumidas cuentas es aquel que podría inscribir el beneficio semiológico de la cosa no siendo incluso forzosamente
idéntico a aquel que conduce el examen pero que no puede conducirlo de otro modo porque está él mismo en una cierta posición que es aquella del Psicoanalista. Así como ustedes lo ve es complejo porque no es el Psicoanalista del paciente el que examina, sino el Psicoanalista del tercero que tiene que registrar allí el resultado del examen. Doy allí como testimonio crudo, masivo de mi experiencia, esta especie de beneficio que yo mismo registro y que debería ser explotado muy sistemáticamente. Es algo que de todas maneras tiene su valor y en todo se ofrece a la crítica. Hay allí una gente que a diversos títulos saben cómo presento a enfermos. Quisiera que se les cediera la palabra para plantear preguntas. Pero insisto en el hecho de que lo que añade la persona que oyó es algo que me ha parecido muy rico en una especie de posibilidad, de inscripción, de cristalización del orden de la cosa que sería propiamente hablando semiológica. En Scilicet hay un cierto número de consideraciones sobre lo que tiene que ver allí con relaciones del significante y del signo, es decir sobre una cierta manera de triangular eso, algo que estaba en mi pensamiento cuanto le dije antes a Daumézon que eso podría tener una relación con lo que estamos diciendo: de lo que tiene que ver allí el aporte del Psicoanálisis a la Semiología psiquiátrica es que quizás ella da al término mismo de signo un sentido articulado de una manera estrictamente diferente de lo que se cree que es el signo en semiología general. Una vez que se ha introducido aquella dimensión nos damos cuenta que eso se vuelve otra cosa, que verdaderamente es de su naturaleza que cambia completamente el abordaje del complejo mórbido cuando se trata de algo donde la aportación psicoanalítica se introduce. (8)
Dr. Castets ‐ Se trata siempre para nosotros psiquiatras de decir: «Este señor o esta dama está loco o
loca ». Que buscamos a través de nuestra semiología, una cierta desarticulación del discurso que puede traducirse en términos de palabras o en términos de comportamiento. Este discurso escapa a las normas comúnes, no entra en el marco de lo que se puede oír y es por eso que un P.H.C. nos cuenta un cierto número de historias muy interesantes en ellas mismas pero que captamos como no coherentes con nuestro discurso común. Lacan ‐ Absolutamente no veo en que un P.H.C. no es coherente con un discurso común. El oye cosas que usted no oye porque usted no oye. Si hay alguien que se exprese según el discurso común es precisamente un P.H.C. Castets ‐ Se debe limitar el discurso a esta cierta palabra o debe tenerse por bueno y admitido « que el radar de Moscú me dice poner una bomba en el anfiteatro Magnan este día a las 11h 30 ». ¿ En qué debo pensar? Lacan ‐ Hoy en día, no es disparatado. En cuanto al P.H.C. lo que conviene captar al título que puede
tener para nuestra atención lo que se llama la semiología psiquiátrica es el punto donde estamos justamente en cuanto a lo que es hablando con propiedad la alucinación. Estamos allí siempre al nivel del balbuceo. < No sabemos> lo que es hablando con propiedad una alucinación, no se trata de una alucinación causada por no sé cual pequeño cosquilleo en alguna parte. Cada uno sabe que una lesión da una alucinosis, pero lo que es una alucinación, a saber su P.H.C. no somos capaces en el estado actual de las cosas de decirlo fenomenológicamente. No somos incluso capaces de decir si verdaderamente oye algo. Castets ‐ Es decir que nos referimos a una cierta creencia del enfermo que dice oir decir que … Lacan ‐ Nos referimos a nada en absoluto porque le desafío a decir si el enfermo cree en eso o no. Castets ‐ Nos dice que cree. No sé sobre eso más. Lacan ‐ no justamente incluso él no dice incluso que cree. No somos capaces de saber en lo que él dice eso que él cree. (9)
Castets ‐ Un joven obrero portugués que entrado en mi servicio después de haber roto las narices a
toda su familia, en un estado de agitación muy viva. El día siguiente un poco calmado explicó a mi Interno que una persona muerta hace siete años le hablaba y que esta persona le había dicho aquella tarde de romper las narices a todo el mundo. ¿ Que debemos creer? Lacan ‐ La semiología psiquiátrica no se orienta con arreglo a lo que nos va o no nos va. Esto no es en el sentido que esto discuerda o no discuerda de nuestra experiencia común que las cosas pueden correctamente separarse. En otros términos, usted mismo acaba de manifestar, usted acaba hace un momento de poder hablarme de un cierto tipo de alucinaciones inmediatamente después de haberme hablado del P.H.C. a propósito del cual le hice mis observaciones, a saber que no tenemos los buenos sesgos para diferenciarlas, para separarlas de otras alucinaciones. Es completamente inapropiado de arropar eso con el mismo manto de la alucinación, so pretexto que estos tipos que reciben mensajes, de los cuales no tenemos ninguna especie de idea, es el hecho de que todo eso pueda tener ese término común de alucinación y que no podemos librarnos de eso que muestra la insuficiencia del examen mismo, puesto que el examen debería separar eso de lo cual se trata. Le haré resaltar, puesto que usted escogió antes el P.H.C. que lo que tiene que ver allí con su definición semiológica es completamente insuficiente y como se lo hice ver, no sabemos absolutamente bajo cual forma incluso fenomenológicamente es aprehendido. Mientras que a partir de un cierto tipo de examen, un cierto tipo de intercambios, de interrogación y de réplica con el paciente, ciertas cosas pueden aparecer, ciertos relieves, ciertas dimensiones que son aquellas que anoté antes. Hay un cierto modo de examen en el cual resalta la relación que hay entre la interjección "cerda" *, y el « vengo de casa del charcutero» que se presentó entonces como casi auditiva. Es con arreglo a las interjecciones que no han sido pronunciadas más
que a otra oreja completamente desarrollada ha sido oída. Hay un cierto tipo de enlaces que desde el punto de vista semiológico es más rico sin embargo que esta noción masiva de la cosa supuestamente auditiva pero sobre la que no se sabe en resumidas cuentas si es auditiva o auditiva mental, sobre la que nadie sabe, salvo aquellos mismos que han pasado allí y aun cuando uno paso allí en sí mismos, no somos capaces sin embargo de darnos (10) cuenta porque estamos en categorías que son completamente insuficientes para hacer funcionar eso de lo cual se trata. Entonces eso no tiene nada de indefinible las cosas introducidas por la semiología. Y voy a tratar de le darles ahora una idea. Creo, en resumidas cuentas, que los términos en cierto modo algébricos de los que me sirvo para definir el fantasma de saber una cierta relación del sujeto en tanto que sujeto que es fundamentalmente de por la naturaleza misma de las funciones significantes, un sujeto dividido …
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EL LEMA PARA EL DISCURSO PSICOANALITICO (TEXTO EN FRANCES Y ESPAÑOL)
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1972‐05‐12 Du discours psychanalytique
Discours de Jacques Lacan à l’Université de Milan le 12 mai 1972, paru dans l’ouvrage bilingue : Lacan in Italia 1953‐1978. En Italie Lacan, Milan, La Salamandra, 1978, pp. 32‐55. (32)
Je remercie beaucoup M. Cesa Bianchi de nous avoir donné ces quelques repères, ces
quelques mots d’information qui étaient fort exacts sur ce qui peut constituer un certain nombre d’étapes. Donc, ce que j’ai fait au cours de ces années a mené à dire… Mon embarras tient à ce que je ne sais pas… je ne peux pas apprécier d’aucune façon le degré d’audition du français que représente votre assemblée. Je suis très heureux d’y voir un très grand nombre de figures jeunes puisque c’est sur… enfin, c’est dans elles je veux dire, ces figures, que je mets mon espoir. Je dois dire que je n’aime pas du tout parler français devant des gens dont je sais qu’ils ne sont pas familiers avec cette langue. Alors, j’espère que je vais sentir jusqu’où je peux aller dans cet ordre d’émissions. J’ai rappelé à déjeuner à quelques amis une expérience qui m’est arrivée à John Hopkins
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University. C’était tellement manifeste que mon assemblée n’entendrait rien si je parlais français que, ayant pris d’abord, comme ça… à la prière générale, la résolution de parler français, j’ai commencé par m’excuser en anglais de ne pas pouvoir continuer, c’est‐à‐dire de parler français, et puis cette excuse a duré une heure et demie, en anglais bien sûr… C’est affreux quand on m’entend parler anglais. Mais les américains sont si complaisants, on peut se permettre de telles dérogations, n’est‐ce pas ? … Je vois que vous comprenez le français – bon – alors ça m’encourage. Donc je ne continuerai pas à parler des américains : là je suis tout à fait incapable de vous parler italien, c’est pour ça que je parle français. (33)
Alors, j’ai annoncé que je parlerais Du discours psychanalytique – ce n’est pas un
terme que j’ai avancé depuis longtemps, mais quand même depuis trois ans. Ce n’est pas commode, devant un auditoire qui n’est pas de mes élèves, qui n’est pas formé, rompu à quelque chose… (vous voyez, je commence à ouvrir des parenthèses)… qui n’est pas rompu à quelque chose qui est mon enseignement, mon Séminaire comme on appelle ça : ce n’est pas un séminaire du tout, puisque il n’y a que moi qui parle. Enfin, c’est devenu comme ça. Pendant des années j’ai fait parler d’autres personnes à mon séminaire, ça me reposait, mais enfin peu à peu, peut être parce que le temps presse, j’y ai renoncé. Alors, cet enseignement qui dure depuis vingt ans, dont les Écrits… – enfin, je suis bien forcé de parler des Écrits puisqu’ils viennent de paraître, au moins un premier morceau – il y en aura peut‐être d’autres, ceci grâce à Giacomo Contri qui a bien voulu y consacrer un très grand soin et un très grand temps. Je suis bien forcé de parler un peu des Écrits qui, paraît‐il, ne vous paraissent pas faciles. Ça c’est vrai : ils ne le sont pas, pas du tout même. C’est qu’ils n’ont jamais été faits, ces fameux écrits… ils n’ont jamais été faits pour
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remplacer mon enseignement. Il y en a d’abord une bonne moitié qui ont été écrits avant que je le commence, c’est‐à‐dire que ça n’est pas d’hier puisque je vous ai dit qu’il y a vingt ans que je fais ce qu’on appelle mon séminaire. Il y en a une bonne moitié qui sont d’avant, et en particulier ceux dont beaucoup en sont encore à faire le pivot de ce que j’ai pu apporter au discours psychanalytique, dont Le stade du miroir. Le stade du miroir, c’était une communication que j’ai faite dans un congrès aux temps où je faisais encore partie de ce qu’on appelle IPA – International Psychanalytique Avouée ‐ ou avouable, comme vous voudrez. Enfin, c’est une façon de traduire ces mots. Puis, la seconde partie de ces Écrits consiste dans une série d’articles où je me suis trouvé, disons chaque année à partir d’un certain moment, entre un certain moment et un autre… où je me suis trouvé chaque année donner une sorte de repère, qui permettait à ceux qui m’avaient entendu au séminaire de trouver là, enfin, condensé, en somme concentré, ce que j’avais pu (34)apporter ou ce que je croyais moi‐même pouvoir repérer comme étant axial dans ce que j’avais énoncé. Ça n’empêche pas que c’est une très mauvaise façon, en somme, de rassembler un public. C’est très difficile d’abord, la notion de public. Je vais me risquer à rappeler que lors de cette publication, je me suis livré au jeu de mots de l’appeler poubellication – je vois qu’il y a des gens qui savent ce que c’est le mot poubelle. Il y a une trop grande confusion en effet, de nos jours, entre ce qui fait public et ce qui fait poubelle ! C’est même pour ça que je refuse les interviews, parce que malgré tout, la publication des confidences, c’est ça qui fait l’interview. Ça consiste alors tout à fait à attaquer le public au niveau de la poubelle. Il ne faut pas confondre la poubelle avec le pubis – ce n’est pas du tout pareil. Le pubis a beaucoup de rapports avec la naissance du mot public. C’est vrai, hein ?
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Ça ne se discute pas, enfin… je pense. C’était un temps où le public, ce n’était pas la même chose que le déballage du privé, et où quand on passait au public on savait que c’était un dévoilement, mais maintenant ça ne dévoile plus rien puisque tout est dévoilé. Enfin, évidemment je ne suis pas porté à vous faire des confidences, et pourtant je suis forcé quand même de dire quelque chose qui, étant donné que je ne vous verrai qu’une fois – enfin, ça m’étonnerait de vous revoir d’ici peu – je suis forcé de vous dire quelque chose tout de même qui est de l’ordre de cette confidence. À savoir, comment je peux me sentir actuellement dans cette position que j’occupe auprès de gens qui ne font pas partie de mon auditoire. Ce que je peux bien marquer, n’est‐ce pas, c’est ce que j’ai dit d’abord, c’est que les Écrits, ça me semble difficile que exportés, comme ça, hors du contexte d’un certain effort que je fais et dont je vais vous dire sur quoi il est centré, que les Écrits, enfin, ça suffise du tout à ce qu’on puisse là dessus élucubrer quoi que ce soit qui corresponde vraiment à mon discours. L’auditoire et l’éditoire, si je peux m’exprimer ainsi, ce n’est pas du tout du même niveau, vous le voyez. Nous jouons enfin là, éditoire, comme ça… poubellication… ça fait obscène et du même coup auditoire se contamine. (35)
Tout ça, c’est une façon en somme de voir ce que je peux dire et de vous introduire
comme ça, tout doucement, à ce qui est très important. Ce que j’appellerai le jeu des signifiants. Le jeu des signifiants, ça glisse au sens. Mais l’important dans ce que j’énonce c’est que ça ne glisse jamais qu’à la manière d’un dérapage. Pour ceux qui sont tout à fait inaccoutumés à ces termes, je dis simplement ceci : les signifiants ou le jeu des signifiants, c’est lié au fait de la langue, du langage – ce n’est pas
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équivalent. La langue c’est quelque chose d’assez spécifié pour chacun, c’est la langue maternelle, l’italien pour la plupart d’entre vous. C’est ça qui fait la langue. Il se trouve qu’il y a quelque chose qu’on peut repérer, comme étant déterminé vers une même fin, pour toutes les langues, et c’est en généralisant, comme on s’exprime, qu’on parle du langage : comme caractérisant l’homme. (Rumore nell’aula) Qu’est‐ce qu’il y a ?… Je ne demanderais pas mieux que de laisser la parole à quelqu’un, qui me prouverait par là que moi‐même je ne parle pas en vain… Alors, le langage, on a le sentiment que ça définit un être, qu’on appelle généralement l’homme, et après tout, en se contenant strictement de le définir ainsi, pourquoi ? Il est certain qu’il y a un animal sur qui le langage est descendu, si je puis dire, et que cet animal en est vraiment marqué. Il en est marqué au point que je ne sais pas jusqu’où je peux aller pour bien le dire. C’est pas seulement que la langue fasse partie de son monde, c’est que c’est ça qui soutient son monde de bout en bout. C’est pour ça que… N’essayez pas de chercher quelle est ma Weltanschauung – je n’ai aucune Weltanschauung, pour la raison que ce que je pourrais à la rigueur en avoir, ça consiste à dire que le Welt… le monde, c’est bâti avec du langage. Ce n’est pas une vue sur le monde, ça ne laisse place à aucune vue – ce qu’on s’imagine être vu, être intuitif, est évidemment lié à quelque chose qui est le fait que nous avons les yeux, et que le regard, c’est vraiment une passion de l’homme. La parole aussi, bien sûr. Il s’en aperçoit moins. (36)
Puis il y a d’autres éléments qui sont tout à fait cause de son désir.
Mais c’est un fait que la psychanalyse, la pratique psychanalytique nous a montré le caractère radical de l’incidence signifiante dans cette constitution du monde.
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Je ne dis pas pour l’être qui parle, parce que ce que j’ai appelé tout à l’heure ce dérapage, cette glissade qui se fait avec l’appareil du signifiant… c’est ça qui détermine l’être chez celui qui parle. Le mot d’être n’a aucun sens au dehors du langage. On a fini quand même par s’apercevoir que ce n’est pas à méditer sur l’être qu’on fera en rien le moindre pas. On a fini par s’en apercevoir par la conséquence… conséquence un peu poussée… les suites de cette pratique que j’ai appelée le glissement avec le signifiant. La façon qu’on a, plus ou moins savante, de déraper à la surface de ce qu’on appelle les choses… de ce qu’on appelle les choses jusqu’au moment où on commence à considérer que les choses, ce n’est pas très sérieux. On arrive vraiment à concentrer la puissance du signifiant d’une façon telle qu’une part de ce monde finit par, simplement, s’écrire dans une formule mathématique. Formules mathématiques auxquelles, bien sûr pour les écoliers, on essaye de conjoindre un sens. En effet on y parvient : la formule d’Einstein et même d’Heisenberg, enfin, sont des petits termes qui désignent la masse. Et la masse, ça fait toujours de l’effet, n’est‐ce pas, on s’imagine qu’on sait ce que c’est. Et en effet on ne se l’imagine pas toujours – quelques fois quand on a des notions physiques précises, on sait comment ça se calcule, mais on aurait tort de croire que la masse c’est ça ou ça… par le sentiment. Ce n’est pas seulement parce que nous pesons un petit peu qu’on peut s’imaginer qu’on sait ce que c’est que la notion de masse. C’est seulement à partir du moment où l’on commence à faire tourner quelque chose, que l’on voit que les corps ont une masse. Mais ça reste toujours tellement contaminé par quelque chose qui est lié au fait qu’il y a une corrélation entre la masse et le poids qu’en réalité on fait mieux de ne pas chercher à
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comprendre, et simplement de s’en tenir aux formules. (37)
C’est en ça que la mathématique démontre vraiment quel est le point de l’usage du
signifiant. Bien sûr, nous sommes arrivés à… […] … que de fait nous sommes déjà plongés dans le langage. Vous le voyez, je ne dis pas : nous sommes des êtres parlants. Nous sommes dans le langage, et je ne me crois pas du tout en mesure de vous dire pourquoi nous y sommes, ni de dire comment ça a commencé. C’est même comme ça qu’on a pu commencer à dire sur le langage quelque petite chose, débarrassés du préjugé que c’est essentiel que ça ait un sens : ce n’est pas essentiel que ça ait un sens, et c’est même là‐dessus qu’est fondée cette nouvelle pratique qui s’appelle la linguistique. Ce qu’il faut – c’est là que la linguistique se centre bien – c’est se centrer sur le signifiant en tant que tel. Il ne faut pas croire que le signifié – qui bien entendu se produit dans le sillage du signifiant – que ça soit là quelque chose d’aucune façon premier ; et se dire que le langage est là pour qu’il permette qu’il y ait la signification, c’est une démarche dont le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle est précipitée. Il y a quelque chose de plus primaire que les effets de signification, et c’est là que la recherche – si tant est que jamais on cherche quelque chose, si on ne l’a pas d’abord trouvé, hein ? – c’est là que la trouvaille est susceptible d’avoir d’effet. Enfin voyez‐vous, pour le signifiant, tout à l’heure j’y suis arrivé avec ce que j’ai appelé le dérapage, l’effet de glissement… Enfin, je serai porté à vous faire la métaphore que le signifiant, c’est comme le style : c’est déjà pareil, c’est du style qu’on aurait déjà là. C’est peut‐être possible que l’animal humain l’ait un jour fabriqué… Nous n’avons pas la moindre trace de ce qui pourrait s’appeler l’invention du langage… Aussi loin dans le passé que
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nous le voyons fonctionner, c’est lui qui a le dessus du pavé. Bon, alors, vous me direz, qu’est‐ce que ça à faire avec la psychanalyse ? Ça a à faire de la façon la plus étroite, parce que si on ne part pas de ce niveau qui est le niveau de départ, on ne peut absolument rien faire de plus dans l’expérience psychanalytique… on ne peut rien faire de plus que (38)de faire de la bonne psychothérapie… C’est à dire, comme aussi bien les psychanalystes l’avouent… ils avouent tout, ils déballent tout… Il y a eu un jour… Claudel… comme ça, qui a imaginé que le châtiment de Ponce Pilate, enfin, ça devait être ceci : parce qu’il avait demandé, très mal à propos : Qu’est‐ce que la vérité ? – que chaque fois qu’il parlait devant une idole, l’idole ouvrait son ventre, et qu’est‐ce qu’il en sortait ? C’était un formidable déballage de sous de l’époque, des trucs qu’on mettait dans la tirelire… Les psychanalystes sont comme ça, ils vous avouent tout… ils avouent tout… et tout ce qu’ils racontent prouve qu’évidemment ils sont des très bonnes personnes. C’est fou ce qu’ils aiment l’être humain, qu’ils veulent son bien, sa normalité – c’est inouï, enfin, n’est‐ce pas, c’est inouï la folie de guérir, de guérir de quoi ? C’est justement ça qu’il faut jamais mettre en question… Au nom de quoi est‐ce qu’on se considère comme malade ? En quoi est‐ce qu’un névrosé est plus malade qu’un être normal, dit normal ? Si Freud a apporté quelque chose, c’est justement pour démontrer que la névrose, enfin, est strictement insérée quelque part dans une faille qu’il nomme, qu’il désigne parfaitement, qu’il appelle sexualité, et il en parle d’une telle façon que ce qui est clair, c’est justement… c’est ce dans quoi l’homme n’est pas du tout à son aise. L’homme, bien sûr, appelé au sens large, la femme non plus ; enfin, il n’y a rien qui aille si mal que les rapports de l’homme et de la femme. C’est ça, ce qu’il y a d’admirable, c’est qu’il y a des gens ici qui ont l’air d’entendre ça
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pour la première fois. C’est absolument sublime, comme si vous n’étiez pas nés là dedans… À savoir que pour vous baiser avec une fille, ça ne marche jamais. Pour la fille c’est la même chose… et depuis que le monde est monde, il y a toute une littérature, il y a la littérature qui ne sert qu’à dire ça. Alors, Freud un jour parle de sexualité [in falsetto] et il suffit que ce mot sucré soit sorti de sa bouche pour que tout le monde croie que c’est pour résoudre la question. C’est‐à‐dire qu’à partir du moment, comme je vous l’ai dit tout à l’heure, que si l’on pose une question, c’est qu’il y a déjà la réponse, donc s’il pose la question c’est (39)qu’il a la réponse – c’est‐à‐dire qu’avec ça, ça doit marcher. Ce qui supposerait que Freud ait l’idée de l’accord sexuel. Or, enfin, il suffit de lire, d’ouvrir son œuvre pour voir que jusqu’à la fin, lui, parce qu’il était homme, enfin, il est resté là. Et il le dit, il l’écrit, il l’étale, enfin, à se demander : une femme, qu’est‐ce que ça peut bien vouloir ? [risa] Il n’y a pas besoin pour ça de faire allusion à la biographie de Freud, parce que c’est toujours comme ça qu’on rétrécit la question, d’autant plus qu’il était névrosé comme tout le monde, puis il avait une femme qui était une emmerdeuse… Enfin, ça c’est connu… La vieille Madame Freud… C’est vraiment rapetisser la question. C’est justement pour ça que je ne me mettrais jamais à faire la psychanalyse de Freud, d’autant plus que c’est une personne que je n’ai pas connue. Ce qui est dit par Freud c’est ça, ce que je viens de dire. C’est ce dérapage du signifiant dont je parlais tout à l’heure, qui fait qu’au nom du fait qu’il a dépeint ça*(1) « sexualité », on suppose qu’il savait ce que ça voulait dire : sexualité. Mais justement ce qu’il nous explique c’est qu’il ne le sait pas. Il ne le sait pas. La raison pour laquelle il ne le sait pas, justement, c’est ce qui lui a fait Version Parlêtre ‐ Ricardo ROJAS
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découvrir l’inconscient. C’est‐à‐dire, s’apercevoir que les effets du langage jouent à cette place où le mot « sexualité » pourrait avoir un sens. Si la sexualité chez l’être parlant, ça fonctionnait autrement qu’à s’empêtrer dans ces effets du langage… Je ne suis pas en train de vous dire que le langage est venu là pour remplir le trou – je ne sais pas si le trou est primitif ou s’il est second : à savoir si c’est le langage qui a tout détraqué. Je m’étonnerais que le langage soit là pour tout détraquer. Il y a des champs où ça réussit… mais où ça ne réussit jamais que pour faire partage de ce qui paraît aller bien chez les animaux – à savoir qu’ils ont l’air de baiser d’une façon bien polie. Parce que c’est vrai, chez les animaux ça a l’air –
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Qu’on dise comme fait reste oublié derrière ce qui est dit dans ce qui s’entend. Cet énoncé qui est assertif par sa forme, appartient au modal pour ce qu’il émet d’existence.
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c’est ce qui nous frappe par contraste – ça a l’air de se passer gracieusement.
Il y a la parade. Il y a toutes sortes d’approches charmantes, et puis ça a l’air de tourner rond jusqu’à la fin. Il n’y a pas d’apparence, chez les animaux, ni de viols, ni non plus de toutes ces complications, tout ce baratin qu’on fait autour. Ça se passe chez eux d’une façon pour tout dire civilisée [risa]. Chez l’homme, ça fait ce qu’on appelle des drames […]. Par quoi bien sûr tout le malentendu […]. Version Parlêtre ‐ Ricardo ROJAS
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Plût au ciel que les hommes fassent l’amour comme les animaux, ça serait agréable. Je me laisse un petit peu, comme ça, entraîner à quelque chose… enfin, de tellement patent. Il faut quand même bien le rappeler […] quelque chose qui est quand même ce qui est de l’expérience du psychanalyste. Qu’il fasse comme s’il n’en savait rien, ça tient à une nécessité de discours qui est là écrite au tableau. Il faut bien quand même que je m’en serve, puisque je suis venu un quart d’heure à l’avance pour l’écrire au tableau. Ça tient les caractères‐clefs dans tout discours de ce point que j’appelle le semblant. Mon dernier séminaire – ou appelez‐le comme vous voudrez, mais ce n’est pas le dernier puisque le dernier est celui que je suis en train de finir – mon dernier séminaire donc, celui d’avant, s’appelait : D’un discours qui ne serait pas du semblant. J’ai passé mon année à démontrer que c’est un discours tout à fait exclu. Il n’y a aucun discours possible qui ne serait pas du semblant. Ça c’est du semblant, hein ? Bon, alors c’est tout à fait admissible à un certain niveau que le psychanalyste fasse semblant, comme s’il était là pour que les choses marchent sur le plan du sexuel. L’ennuyeux c’est qu’il finit par le croire, et alors ça le fige lui‐même, complètement. C’est‐à‐dire, pour appeler les choses par leur nom, il en devient imbécile. Je crois qu’il était, à une certaine date, nécessaire – pour lui permettre de faire un peu de gymnastique, pour, (42)dans une expérience telle qu’elle est instituée, qu’il puisse y faire quelque pas de plus – qu’il fallait au moins lui rappeler ce qu’il fait : à savoir, malgré tout, que c’est de faire parler quelqu’un en lui expliquant comment il faut faire, c’est‐à‐dire pas n’importe quoi. Lui expliquer la règle : dire à une personne comment il faut qu’elle parle… Et que ça arrive à donner quelque chose, qu’il s’agit de comprendre pourquoi quelque chose qui se fait avec cet
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appareil que j’appelle le signifiant, ça peut avoir des effets. Qu’il y ait un décollage nécessaire, qui consiste justement… à ne pas comprendre trop vite, c’est ça que j’ai essayé de produire. À une certaine époque… évidemment ce n’était pas une époque très bien choisie, mais je n’avais pas le choix… Je suis entré dans la psychanalyse, comme ça, un peu sur le tard. En effet jusqu’à ce moment‐là… en neurologie un beau jour… qu’est ce qu’il a pu me prendre ?… j’ai eu le tort de voir ce que ça peut être ce qu’on appelle un psychotique. J’ai fait ma thèse là‐dessus : De la psychose paranoïaque – oh scandale ! – dans ses rapports avec la personnalité. Personnalité, vous pensez, ce n’est pas moi qui n’en ferais jamais des gorges chaudes. Mais enfin, à cette époque ça représentait pour moi, comme ça, une nébuleuse, enfin, quelque chose… qui était déjà bien suffisamment scandaleux pour l’époque, je veux dire que ça a fait un véritable effet d’horreur. Enfin, ça m’a mené à faire l’expérience de la psychanalyse moi‐même. Après ça il y a eu la guerre, pendant laquelle j’ai poursuivi cette expérience. Au sortir de la guerre j’ai commencé à dire que je pourrais peut‐être en dire un peu quelque chose. « Surtout pas – m’a‐t‐on dit – personne n’y comprendrait rien… on vous connaît, on vous a repéré déjà depuis un moment ». Enfin, bref, il a fallu pour ça une espèce de crise, de crise politique, politique intérieure… le micmac entre psychanalystes, pour que je me sois trouvé dans une position extraite. Et comme il y en avait qui avaient l’air de vouloir que je fasse quelque chose pour eux… (43)
Je n’aurais commencé que, comme on dit, très sur le tard : mais moi je n’ai jamais été
ennuyé d’être tard… je n’éprouvais aucun besoin, après tout, de forcer les gens. Pour ne pas les forcer j’ai commencé à raconter les choses au niveau où je les avais vues. Retour à Freud : on m’a naturellement mis cette étiquette, que je mérite bien, parce
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que c’est comme ça que je l’ai d’abord moi‐même produite. Je m’en fous de toi Freud. Simplement, c’était le procédé pour que les psychanalystes s’aperçoivent que ce que j’étais en train de leur dire, c’était déjà dans Freud. À savoir, qu’il suffit qu’on analyse un rêve pour voir qu’il ne s’agit que de signifiant. Et de signifiant dans toute cette ambiguïté que j’ai appelée tout à l’heure la fonction de déparage2(2). À savoir, qu’il n’y a pas un signifiant dont la signification serait assurée. Elle peut toujours être autre chose, et même elle passe son temps à glisser aussi loin qu’on veut dans la signification. Tellement sensible dans La Traumdeutung, ça ne l’était pas moins dans la La psychopathologie de la vie quotidienne… ça l’est encore plus dans Le mot d’esprit. Ça me paraît essentiel, c’est essentiel. La chose qui me frappe c’est… [Il discorso si interrompe per il cambio del nastro] … cette priorité du signifiant. Maintenant tout le monde est à la page. Ce que vous trouverez dans une revue d’avant‐garde, ou même pas d’avant‐garde, de n’importe quoi, quant à ce signifiant… on nous en rabat les oreilles. Quand je pense qu’au moment où j’ai commencé, nous étions sous le règne de l’existentialisme, et maintenant… je ne sais pas… Je ne voudrais pas avoir l’air, enfin, d’attenter au style, à la hauteur d’un écrivain dont j’ai la plus grande admiration : il s’agit de Sartre. Et même Sartre… enfin, maintenant le signifiant est entré dans son vocabulaire. Tout le monde, enfin, sait que signifiant signifie lacanisation. Qu’est‐ce que ça veut dire ? Ouais. De temps en temps je m’imagine que j’y suis pour quelque chose, et dans ce cas là, c’est Version Parlêtre ‐ Ricardo ROJAS
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bien ça qui m’a fait… … j’ai retrouvé dans mes notes, comme ça, que (44)j’avais écrit quelque chose le 11 avril 1956, dans un séminaire recueilli… c’est vrai que bien avant que ce soit devenu absolument… enfin, mon œuvre maintenant connue, bien sûr, il était tout autre… … il n’en est pas moins vrai que ce que je suis en train de dire maintenant – qui lui bien sûr sera exploité dans vingt ans – ce que je suis en train de vous dire maintenant, quand c’est aux structures de la logique mathématique que je recours pour définir de quoi il s’agit dans ce que j’appelle discours psychanalytique, je peux très bien m’apercevoir qu’il y a des choses drôles : vous comprenez par exemple, que si je vous ai dit, bien sûr, que de mes Écrits il ne fallait pas vous fatiguer… mais quand même, à l’avant‐dernier paragraphe de mon « Intervention sur le transfert » il est écrit : « Le cas de Dora paraît privilégié pour notre démonstration en ce que, s’agissant d’une hystérique, l’écran du moi y est assez transparent pour que nulle part, comme l’a dit Freud, ne soit plus bas le seuil entre l’inconscient et le conscient, ou pour mieux dire, entre le discours analytique et le mot du symptôme ». Évidemment, c’est en 51, le discours analytique : j’ai évidemment mis du temps à lui donner sa place. Mais enfin, je n’écris jamais les mots au hasard, et le discours analytique c’est tout de même ce jour‐là, n’est‐ce pas, que je l’ai produit. Enfin, cinq ans plus tard, lorsque j’avais commencé mon enseignement, la structure… la structure, écris‐je alors… parce que maintenant je ferai attention, je ne voudrais pas me rallier ou paraître me rallier à cette salade qu’on appelle le structuralisme. Mais enfin, la structure, j’en parlais alors parce que personne ne connaissait ce mot. Enfin, la structure est une chose qui se présente d’abord comme un groupe d’éléments, formant un ensemble co‐variant. Je suis maintenant à me repérer sur quelque chose qui s’appelle précisément la Théorie des ensembles. Je parle tout de suite après de structures closes et de structures ouvertes, ce qui est
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également tout à fait à la page de ce que j’énonce maintenant. Et spécialement… nous y voyons des relations de groupe fondées sur la notion d’ensemble, je souligne : relations ouvertes ou fermées. À l’époque… je ne peux pas m’exprimer autrement (45)qu’à dire que dégager une loi naturelle, c’est dégager une formule signifiante pure. Moins elle signifie quelque chose, plus nous pouvons la mettre du point de vue scientifique… Je fais remarquer […] que le pas scientifique, ça consiste justement en ça : à couper les choses, strictement, au niveau dit signatura rerum… […] du signifiant serait là arrangé – arrangé, bien sûr, par qui ? par Dieu, parce que la signatura rerum c’est de Jakob Böhme… – pour signifier quelque chose. La démarche scientifique, c’est ça. C’est, bien sûr, ponctuer le monde de signifiants mathématiques… mais s’arrêter justement à ceci… que ce soit pour signifier… Car c’était bien ce qui jusque là avait empêtré toutes les terres, et ce qu’on appelle improprement le finalisme. Nous sommes aussi finalistes que tout ce qui a existé avant le discours de la science. Il est tout à fait clair que rien dans aucune loi n’est là pour autre chose que pour aboutir à un certain point, bien sûr. Le discours scientifique est finaliste, tout à fait, au sens du fonctionnement […] nous ne nous rendons pas compte que ce finalisme, ça serait le finalisme… que ce soit fait pour nous enseigner quelque chose, par exemple pour nous inciter à la vertu, pour nous amuser simplement […] dans un monde qui peut être tout à fait structuré sur des causes finales… il serait facile de démontrer que la physique moderne est parfaitement finaliste. L’idée même de la conservation de l’énergie est une idée finaliste… celle aussi de l’entropie, puisque justement, ce qu’elle montre, c’est vers quel frein ça va, et ça va nécessairement. Ce qu’il y a de changé, c’est qu’il n’y a pas de finalisme, justement pour ça : que ça n’a aucune espèce de sens.
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faire décoller le sens qui est donné couramment au subjectif et à l’objectif… le
subjectif est quelque chose que nous rencontrons dans le réel. Non pas que le subjectif soit donné au sens que nous entendons habituellement pour « réel », c’est‐à‐dire qui implique l’objectivité : la confusion est sans cesse faite dans les écrits analytiques. (46)
Il apparaît dans le réel en tant que le subjectif suppose que nous avons en face de
nous un sujet qui est capable de se servir du signifiant comme tel… et de se servir du signifiant comme nous nous en servons, se servir du jeu du signifiant non pas pour signifier quelque chose, mais précisément pour nous tromper sur ce qu’il y a à signifier… se servir du fait que le signifiant est autre chose que la signification, pour nous présenter un signifiant trompeur. Bref, comme vous le voyez, enfin, c’est pas d’hier. J’insiste sur ce biais‐clé. C’est très curieux que la position d’analyste ne permette pas de s’y soutenir indéfiniment. Ce n’est pas seulement parce que ce qu’on appelle… ce qu’on appelait tout à l’heure l’Internationale… pour des raisons tout à fait contingentes, y a fait obstacle. Et même des hommes, enfin, que j’avais formés à un moment, ils […]. Ce que en somme j’ai essayé d’en instituer a abouti à ce que j’ai appelé quelque part, noir sur blanc, un échec. Ce n’est pas là l’essentiel, parce qu’un échec, nous savons très bien par l’expérience analytique ce que c’est : c’est une des formes de la réussite. On ne peut pas dire que, en fin de compte, je n’ai pas réussi quelque chose… j’ai réussi à ce que quelques analystes se préoccupent de ce biais que j’ai essayé de vous expliquer : quel est le clivage entre le discours analytique et les autres. Et puis je dirais que tout le monde depuis quelques années y est intéressé.
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Tout le monde y est intéressé au nom de ceci : qu’il y a quelque chose qui ne tourne plus rond. Il y a quelque part, du côté de ce qu’on appelle si gentiment, si tendrement, la jeunesse… comme si c’était une caractéristique… au niveau de la jeunesse il y a quelque chose qui ne marche plus du côté d’un certain discours… du discours universitaire, par exemple… Je n’aurais probablement pas le temps de vous le commenter, le discours universitaire… Celui‐là, c’est le discours éternel, le discours fondamental. L’homme est quand même un drôle d’animal, n’est‐ce pas ? Où, dans le règne animal, y a‐t‐il le discours du maître ? Où est‐ce que dans le règne animal y a‐t‐il un maître ?… (47)
S’il ne vous saute pas aux yeux tout de suite, à la première appréhension, que s’il n’y
avait pas de langage il n’y aurait pas de maître, que le maître ne se donne jamais par force ou simplement parce qu’il commande, et que comme le langage existe vous obéissez. Et même que ça vous rend malades, que ça ne continue pas comme ça. Tout ce qui se passe au niveau, comme ça, de ce qu’on appelle la jeunesse, est très sensible parce que ce que je pense c’est que si le discours analytique avait pris corps… ils sauraient mieux ce qu’il y a à faire pour faire le révolution. Naturellement il ne faut pas se tromper, hein ? Faire la révolution, je pense que quand même, enfin, vous autres, vous qui êtes là et à qui je m’adresse le plus… vous devez quand même avoir compris ce que ça signifie… que ça signifie… revenir au point de départ. C’est même parce que vous vous apercevez que c’est démontré historiquement : à savoir qu’il n’y a pas de discours du maître plus vache que à l’endroit où l’on a fait la révolution… Vous voudriez que ça se passe autrement. Évidemment ça pourrait être mieux. Ce qu’il faudrait, c’est arriver à ce que le discours du maître soit un peu moins primaire, et pour tout dire un peu moins con. … [risa nel pubblico]…
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… comme vous savez le français, hein ?… c’est merveilleux. Et en effet, si vous regardez là mes petites formules tournantes, vous devez voir que la façon dont, ce discours analytique, je le structure… c’est exactement à l’opposé de ça qu’est le discours du maître… à savoir qu’au niveau du discours du maître, ce que je vous ai appelé tout à l’heure le signifiant‐maître, c’est ça, c’est ce dont je m’occupe pour l’instant : il y a de l’Un. Le signifiant, c’est ce qui a introduit dans le monde l’Un, et il suffit qu’il y ait de l’Un pour que ça… ça commence, ça… [indica le formule alla lavagna]… ça commande à S2. … c’est‐à‐dire au signifiant qui vient après… après que l’Un fonctionne : il obéit. Ce qu’il y a de merveilleux, c’est que pour obéir il faut qu’il sache quelque chose. Le propre de l’esclave, comme s’exprimait Hegel, c’est de savoir quelque chose. (46)
S’il ne savait rien, on ne prendrait même pas la peine de le commander, quoi que ce
soit. Mais par ce seul privilège, cette seule primarité, cette seule existence inaugurale qui fait le signifiant… du fait qu’il y a le langage, le discours du maître ça marche. C’est tout ce qu’il lui faut d’ailleurs, au maître, c’est que ça marche. Alors, pour en savoir un peu plus sur les effets justement du langage, pour savoir comment ça détermine ce que j’ai appelé d’un nom qui n’est pas tout à fait celui de l’usage reçu : le sujet… … s’il y avait eu un travail, un certain travail fait à temps dans la ligne de Freud, il y aurait peut être eu… à cette place… à cette place qu’il désigne, dans ce support fondamental qui est soutenu de ces termes : le semblant, la vérité, la jouissance, le plus‐de‐jouir… il y aurait peut être eu… au niveau de la production, car le plus‐de‐jouir c’est ce que produit cet effet de langage… il y aurait peut être eu ce qui s’implique du discours analytique, à savoir un tout petit peu meilleur usage du signifiant comme Un. Il y aurait peut être eu… mais d’ailleurs, il n’y aura pas… parce que maintenant c’est trop tard… Version Parlêtre ‐ Ricardo ROJAS
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… la crise, non pas du discours du maître, mais du discours capitaliste, qui en est le substitut, est ouverte. C’est pas du tout que je vous dise que le discours capitaliste ce soit moche, c’est au contraire quelque chose de follement astucieux, hein ? De follement astucieux, mais voué à la crevaison. Enfin, c’est après tout ce qu’on a fait de plus astucieux comme discours. Ça n’en est pas moins voué à la crevaison. C’est que c’est intenable. C’est intenable… dans un truc que je pourrais vous expliquer… parce que, le discours capitaliste est là, vous le voyez… [indica la formula alla lavagna]… une toute petite inversion simplement entre le S1 et le S… qui est le sujet… ça suffit à ce que ça marche comme sur des roulettes, ça ne peut pas marcher mieux, mais justement ça marche trop vite, ça se consomme, ça se consomme si bien que ça se consume. Maintenant vous êtes embarqués… vous êtes embarqués,… mais il y a peu de chances que quoi que ce soit se passe de sérieux au fil du discours analytique, sauf comme ça, bon, au hasard. À la vérité je crois qu’on ne parlera pas du (49)psychanalyste dans la descendance, si je puis dire, de mon discours… mon discours analytique. Quelque chose d’autre apparaîtra qui, bien sûr, doit maintenir la position du semblant, mais quand même ça sera… mais ça s’appellera peut être le discours PS. Un PS et puis un T, ça sera d’ailleurs tout à fait conforme à la façon dont on énonce que Freud voyait l’importation du discours psychanalytique en Amérique… ça sera le discours PST. Ajoutez un E, ça fait PESTE. Un discours qui serait enfin vraiment pesteux, tout entier voué, enfin, au service du discours capitaliste. Ça pourra peut être un jour servir à quelque chose, si, bien sûr, toute l’affaire ne lâche pas totalement, avant. Bref, il est huit heures moins le quart et ça fait une heure et demie que je parle. Je ne Version Parlêtre ‐ Ricardo ROJAS
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vous ai dit, bien entendu, que le quart de ce que j’avais ce soir à vous dire. Mais il n’est peut être pas impensable qu’à partir de ce que je vous ai indiqué, de la structure du discours capitaliste et du discours psychanalytique, que quelqu’un me pose quelques questions. […]
De très braves gens, mais tout à fait inconscients de ce que disait Marx lui‐même… s’en marrent… sans Marx. Et voilà que Marx leur apprend que ce dont il s’agit c’est uniquement de la plus‐value. La plus‐value c’est ça… c’est le plus‐de‐jouir… hein ? [rumore nella sala] Mais qu’est‐ce que ces gens ont compris, c’est merveilleux… Ils se sont dit : « Bien, voilà, c’est vrai ! ». Il n’y a que ça qui fait fonctionner le système. C’est la plus‐value. Le capitalisme en a reçu enfin ce bond… ce coup d’ailes qui fait qu’actuellement […]. C’est quelque chose, comme ça, d’un petit peu analogue, mais pas du même sens, que je dirais qu’ils auraient pu faire si vraiment les gens travaillaient un peu, si vraiment ils interrogeaient le signifiant, le fonctionnement du langage. S’ils l’interrogeaient de la même façon que l’interroge un analysant, comme je l’appelle, c’est‐à‐dire pas un analysé, puisque c’est lui qui fait le travail : le type qui est en analyse… … s’il l’interrogeait de la même façon, peut être qu’il en sortirait quelque chose. (50)
C’est ça la règle analytique. Ça ne lui était jamais arrivé qu’on […] pas simplement le
type qui a une velléité. On le force à dire quelque chose, et là, c’est là qu’on l’attrape, parce que quand même l’interprétation analytique, même quand elle est faite par un imbécile, ça joue quand même sur quelque chose, au niveau de l’interprétation. On lui montre quelques effets logiques de ce qu’il dit, qui se contredit à la fois. Se contredire ce n’est pas de tout le monde. Mais on ne peut pas se contredire de n’importe quelle façon. Il y a des contradictions sur lesquelles on peut construire quelque chose, et puis d’autres sur lesquelles on ne peut rien
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construire du tout. C’est tel le discours analytique. On dit ce quelque chose, très précisément au niveau où le signifiant est l’Un, la racine même du signifiant. Ce qui fait que le signifiant, ça fonctionne, parce que c’est là qu’on attrape l’Un, c’est là qu’il y a de l’Un. [La trascrizione, per difetti di registrazione, subirà in alcuni punti un andamento frammentario. Il tratto perduto sarà indicato […] ] Nous en sommes, par ailleurs, tout de même arrivés à quelques petites cogitations qui ne nous paraissent pas complètement superflues du côté de l’interrogation des nombres entiers – parce que quand même la théorie des ensembles, Cantor et tout le reste, ça consiste juste à se demander pourquoi il y a de l’Un. C’est pas autre chose. Et peut‐être, avec un peu d’effort, on arriverait à s’apercevoir que les nombres entiers, qu’on appelle naturels, ils ne sont pas si naturels que ça… comme le reste des nombres. Bref, il y a quelque chose qui devrait survenir à un certain niveau, qui est celui de la structure. Ces trois‐quarts de siècle, qui sont maintenant écoulés depuis que Freud a sorti cette fabuleuse subversion de tout ce qu’il en est… il y a une autre chose qui a cavalé, et rudement bien, qui s’appelle rien de moins que le discours de la science, qui pour l’instant mène le jeu… même le jeu jusqu’à ce qu’on en voie la limite : et si il y a quelque chose qui est corrélatif de cette issue du discours de la science, quelque chose dont il n’y avait aucune chance que ça ne parût avant le triomphe du discours de la science, c’est le discours analytique. Freud est absolument impensable avant l’émergence, non seulement du discours de la science, mais aussi de (51)ses effets, de ses effets qui sont, bien entendu, toujours plus évidents, toujours plus patents, toujours plus critiques, et dont après tout on peut considérer […] on ne l’a pas encore fait, peut‐être un jour il y aura un discours appelé, comme ça : « le mal de la jeunesse ». Mais il y a quelque chose qui crie… et une nouvelle fonction qui ne manquera pas de
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surgir, n’est‐ce pas, d’aborder peut‐être, sauf accident, un re‐départ dans l’instauration de ce qui est… de ce que j’appelle discours. J’ai à peine dit ce que c’est qu’un discours. Le discours c’est quoi ? C’est ce qui, dans l’ordre… dans l’ordonnance de ce qui peut se produire par l’existence du langage, fait fonction de lien social. Il y a peut‐être un bain social, comme ça, naturel, c’est là que se partagent, éternellement, les sociologues… mais personnellement, je n’en crois rien. Et il n’y en a pas trente‐six possibles, il n’y en a même que quatre… Des signifiants, il faut au moins qu’il y en ait deux. Ça veut dire, le signifiant en tant qu’il fonctionne comme élément, ce qu’on appelle élément justement dans la théorie des ensembles : le signifiant en tant que c’est le mode dont se structure le monde, le monde de l’être parlant, c’est‐à‐dire tout le savoir. Il y a donc S1 et S2 – c’est d’où il faut partir pour cette définition que […] le signifiant, c’est ce qui représente un sujet pour un autre signifiant. Ce sujet, ce n’est pas ce que nous croyons, ce n’est pas le rêve, l’illusion […] c’est tout ce qu’il y a de déterminé par cet effet de signifiant. Et ça va beaucoup plus loin que ce dont quiconque est conscient… soit connivent. C’est ça, la découverte de Freud : c’est que, les effets du signifiant, il y en a toute une part qui échappe totalement à ce que nous appelons couramment le sujet. C’est, notons‐le bien, le sujet, déterminé jusque dans tous ses détails par les effets du signifiant […]. Nous savons ce que produit le langage : il produit quoi ? Ce que j’ai appelé là le plus‐de‐jouir, parce que c’est le terme qui est appliqué à ce niveau, que nous connaissons bien, qui s’appelle le désir. Plus exactement, il produit la cause du désir. Et c’est ça qui s’appelle l’objet petit a. (52)
L’objet petit a, c’est le vrai support de tout ce que nous avons vu fonctionner et qui
fonctionne de façon de plus en plus pure pour spécifier chacun dans son désir. Ce dont l’expérience analytique donne le catalogue sous le terme de pulsion […] pulsion
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qu’on appelle orale […] un très bel objet, un objet lié à ceci […] dès qu’il a pris l’habitude de sucer […]. Il y en a qui sucent comme ça toute leur vie.
Mais pourquoi suceraient‐ils toute leur vie si ce n’était pas dans l’interstice, dans l’intervalle des effets de langage ? L’effet de langage en tant qu’il est appris en même temps, sauf à qui reste complètement idiot, n’est‐ce pas ?… C’est ça qui donne son essence… et son essence tellement essentielle que c’est ça, la personnalité : c’est la façon dont quelqu’un subsiste face à cet objet petit a… Il y en a d’autres et j’ai essayé de dire lesquels. Mais là‐dessus la psychanalyse, autant que Freud, jamais plus que Freud, jamais plus ni mieux que Freud… On a ajouté, bien sûr, des détails, une structure, un statut, sur cette fonction de l’objet petit a… Mélanie Klein a apporté largement sa contribution, et quelques autres aussi, Winnicott… l’objet transitionnel… C’est ça, c’est ça la véritable âme… la nouvelle subjectivité, au sens ancien… C’est ça, ce que nous apprend l’expérience analytique. C’est donc là que beaucoup de psychanalystes… C’est le rôle qu’ils jouent au niveau du semblant. C’est ça qui les accable, c’est la cause du désir, dans celui auquel ils ouvrent la carrière de l’analysant. C’est de là que pourrait… pourrait peut être sortir autre chose… quelque chose qui devrait faire un pas vers une autre construction… C’est à savoir que ce dont il s’agit après tout, en fin de compte, c’est que l’expérience tourne aussi court que possible – c’est‐à‐dire que le sujet avec quelques interprétations s’en tient quitte et trouve une forme de malentendu dans laquelle il puisse subsister. Quelle est l’autre personne qui m’a posé une autre question ?
X – Quelle est la différence entre le discours du maître et le discours du capitaliste ?
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L – Je l’ai quand même indiquée tout à l’heure, j’ai (53)parlé latin, la chanson de toujours n’est‐ce pas, entre le sujet et le S1. Si vous voulez nous en parlerons à la fin, en plus petit comité, mais je l’ai indiqué.
Y – Quel est le rôle de l’appareil algorithmique dans – excusez‐moi le mot – le système ? Si nous sommes dans le langage, quel métalangage pourrait parler la chaîne signifiante ?… et votre style lui‐même est la preuve qu’il n’y a pas de métalangage possible…
L – Il faut dire aux gens qui parlent du métalangage : alors, où est le langage ?
Y – D’accord, sur ça vous êtes très facile… mais quel est l’appareil algorithmique dans la mesure où il échappe au langage naturel, qui n’a pas de métalangage, qui n’est pas soumis au métalangage ? Du moment où vous employez un appareil algorithmique, n’essayez‐vous pas de bloquer cette fuite, ce dérapage continuel de la chaîne signifiante dans quelque chose qui la définit du dehors ? Sauf si la chaîne signifiante n’est pas le langage naturel mais un appareil logique, algorithmique au‐dessus. Si vous employez l’appareil algorithmique pour la définir et la bloquer, n’est‐il pas, l’appareil algorithmique, le seul désir finalement accompli ?
L – C’est très pertinent, à ceci près, que ce dont il s’agit dans ce que vous appelez à très juste titre algorithme… cet algorithme ne sort pas de l’expérience analytique elle‐même. Ce qui prend sens, je l’ai toujours expressément articulé, ce qui prend sens valablement est toujours lié à ce que j’appellerai, si vous le voulez, le point de contact. Et souvent est un point de contact l’idéal, comme la théorie mathématique […]. C’est pour autant que ce S1, cet Un du signifiant, fonctionne en des points, en des lieux différents, dans cette tentative de réduction radicale, qu’il peut prendre sens d’être, si je peux Version Parlêtre ‐ Ricardo ROJAS
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dire, traduit […] qu’il peut être traduit d’un de ces discours dans l’autre. C’est pour autant que, dans ces quatre discours, jamais les termes […] ne sont à la même place fonctionnelle, qu’après tout… – pour ce qui nous intéresse, pour ce qui est incidence actuelle des effets subjectivants, dans ce qui nous intéresse ça se peut pour l’instant…, je ne dis pas que ce soit la seule formule possible, mais ça peut pour l’instant s’articuler de cette façon à l’algorithme – qu’il y ait convergence entre la limite où se tient pour l’instant la logique (54)
mathématique et les problèmes de nous analystes qui essayons un tout petit peu de
maîtriser ce que nous faisons. Qu’il y a convergence… qu’il y a la même limite algorithmique […] la fonction de la limite… Nous ne pouvons pas dire n’importe quoi. Même les analystes les plus traditionnels ne se permettraient pas de dire n’importe quoi. C’est ce que j’ai écrit là : « qu’on dise – je ne sais même pas quand j’avais écrit ça – qu’on dise comme fait reste oublié – je dis habituellement – derrière ce qui est dit dans ce qui s’entend ». « Dans ce qui s’entend » : à quoi ça se rapporte ? C’est parfaitement ambigu. Ça peut se rapporter à « reste oublié » – c’est le « qu’on dise » qui peut rester oublié dans ce qui s’entend, – ou c’est « ce qui est dit dans ce qui s’entend » ? C’est un usage parfaitement exemplaire de l’ambiguïté au niveau de la structure générale – transformationnelle, hein ? C’est con, tout le monde le fait, à ceci près qu’on ne s’en aperçoit pas. Qu’est ce qu’il y a ensuite dessous ? « Cet énoncé qui est assertif par sa forme », que j’ai qualifiée d’universelle, « appartient au modal pour ce qu’il émet d’existence ». J’ai à peine eu le temps d’assister aujourd’hui à ce qu’il en est de l’existence : j’avais
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commencé assez clair et puis enfin, comme d’habitude, je suis moi‐même sous mon fardeau plus au moins fléchissant. Mais enfin, ce qui est tout à fait clair, c’est que nous en sommes à ça : à interroger l’« il existe » au niveau du mathème, au niveau de l’algorithme. Il n’est qu’au niveau de l’algorithme que l’existence est recevable comme telle. À partir du moment où le discours scientifique s’instaure, ça veut dire tout savoir, il ne s’inscrit que dans le mathème. Tout savoir est un savoir enseignable… Nous en sommes là, à poser l’existence comme étant ce qui est lié à la structure‐algorithme. C’est un effet d’histoire que nous en sommes à nous interroger, non pas sur notre être mais sur notre existence : que je pense « donc je suis » – entre guillemets : « donc je suis ». Soit ce à partir de quoi est née l’existence, c’est là que nous en sommes. C’est le fait du « qu’on dise » – c’est le dire qui est derrière tout ce qui est dit – qui (55)est le quelque chose qui en vient à surgir dans l’actualité historique. Et là vous ne pouvez aucunement dire que c’est un fait de désir théorique, de ma part par exemple. C’est ainsi que les choses se situent, émergent… l’émergence comme telle de l’ordonnance du discours : c’est à partir de là qu’il y a émission d’existence, d’existence comme de quelque chose qui est aussi bien du niveau de ce petit a dont le sujet se divise. C’est une question qui me paraît, enfin, parce que je viens de vous répondre, enfin atteinte…
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Endnotes 1 (Popup - Ventana emergente) * Ce mot est bien orthographié ainsi. 2 (Popup - Ventana emergente) 2. Est‐ce un lapsus ? …
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Parlêtre {Palabreanteser} 1972‐05‐12 Del discurso psicoanalitico.
Discurso de Jacques Lacan en la Universidad de Milan el 12 mayo 1972, aparecido dans la obra bilingue : Lacan en Italia 1953‐1978. En Italie Lacan, Milan, La Salamandra, 1978, pp. 32‐55. Agradezco mucho al Sr. M. Cesa Bianchi por habernos dado ciertos puntos de referencia, alguna información que era muy exacta acerca de lo que puede constituir un cierto número de etapas. Entonces, lo que hice en el curso de éstos años me a llevado a decir ... Mi dificultad se debe a que yo no sé... yo no puedo apreciar de ninguna manera el grado de audición del francés que representa nuestro público. Estoy muy contento de ver aquí mucha gente joven porque es en... en fin, en ellas que yo deposito mi esperanza. Debo decir que no me gusta para nada hablar francés ante gente de la cual sé que no está familiarizada con esta lengua. Entonces espero que me voy a dar cuenta hasta donde
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puedo ir en este orden de emisiones. Yo he recordado en el almuerzo a algunos amigos una experiencia que me ha sucedido en la Universidad de John Hopkins. Era tan manifiesto que mi público no entendería nada si yo hablaba francés que, habiendo tomado primero, así por el ruego general, la resolución de hablar francés, he comenzado por excusarme en inglés de no poder continuar, es decir de hablar en francés, y está excusa ha durado una hora y media, en inglés por supuesto... Es horrible cuando uno me escucha hablar en inglés. Pero los americanos son tan complacientes, uno puede permitirse tales derogaciones, ¿no es cierto?... Yo veo que ustedes comprenden el francés, bien, entonces esto me da coraje. Entonces yo no continuaré hablando de los americanos: pues soy totalmente incapaz de hablarles en italiano, es por eso que hablo en francés. Entonces, he anunciado que hablaría Del discurso psicoanalítico – no es un término en el que haya avanzado, por lo menos desde hace tres años. No es cómodo, ante un auditorio que no son mis alumnos, que no está formado, acostumbrado a mi enseñanza,... (ustedes ven comienzo a hacer un parentesis) acostumbrado a mi enseñanza, mi seminario, como se llama eso, pero no es para nada un seminario porque solo yo hablo. En fin, se convirtió en eso. Durante años he hecho hablar a otras personas en mi seminario, eso me descansaba, pero finalmente poco a poco, puede ser porque el tiempo apremia, he renunciado a eso. Entonces, esta enseñanza que viene de hace 20 años, de la cual los Escritos... – en fin estoy obligado a hablar de los Escritos porque ellos acaban de aparecer, al menos una primera parte – podría ser que habrá otras, esto gracias a Giacomo Contri quien ha querido consagrar en esto trabajo y tiempo. Estoy obligado a hablar un poco de los Escritos, que parece, que no les parecen fáciles. Es verdad, no son para nada fáciles. Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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Es que ellos no han sido hechos jamás, esos famosos escritos... no han sido hechos para reemplazar mi enseñanza. Hay una buena parte que han sido escritos antes que yo comience con mi enseñanza, es decir que no son de ayer ya que les he dicho que hace veinte años que yo hago eso que se llama mi seminario. Hay una buena mitad que son anteriores y en particular aquellos de los cuales muchos están todavía haciendo de eje de lo que yo he podido aportar al discurso psicoanalítico, por ejemplo El estadio del espejo. El estadio del espejo, era una comunicación que yo hice en un congreso en los tiempos en que yo todavía formaba parte de la que se llama la I.P.A. – Internacional Psicoanalítica «Confesada» {Avouée} – o «confesable» {avouable}, como ustedes quieran. En fin, es una manera de producir éstas palabras. Después, la segunda parte de esos Escritos consiste en una serie de artículos donde yo me encontré, digamos cada año a partir de un cierto momento, entre un cierto momento y otro .... donde me encontré cada año dando una especie de punto de referencia, que permitía a aquellos que me habían oído en el seminario, encontrar allí, en fin, condensado, en suma concentrado, lo que había podido aportar a lo que yo creía poder señalar como axial en lo que yo había enunciado. Eso no quita que es una mala manera, en suma, de reunir en público. Es muy difícil para empezar, la noción de público. Yo voy a arriesgarme a recordar que en el momento de esta publicación, yo me he entregado al juego de las palabras de llamarla publicanecación {poubellication} – yo veo que hay personas que saben lo que significa la palabra poubelle {caneca de la basura}. Hay una gran confusión en efecto, en nuestros días, entre lo que se hace público y lo que hace basura!. Es por esto mismo que yo rechazo los reportajes, porque a pesar de todo, es la publicación de las confidencias lo que la hace entrevista. Eso consiste entonces totalmente en asediar al público al nivel de la basura. No hay que confundir el tacho de basura con el pubis – no es para nada parecido. Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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El pubis tiene mucha relación con el nacimiento de la palabra público. Es verdad, ¿no? Yo pienso que eso no se discute. Era un tiempo en el cual lo público, no era la misma cosa que la exposición de lo privado, y cuando uno pasaba a lo público se sabía que era un develamiento, pero ahora eso no devela nada, porque todo está develado. En fin, evidentemente no estoy dispuesto a hacerles confidencias, y sin embargo me veo forzado igualmente a decir algo que, dado que solo los veré una vez – en fin, me sorprendería verlos dentro de poco – estoy forzado a decir algo que es del orden de esta confidencia. A saber, como puedo sentirme actualmente en esta posición que ocupo ante gente que no forma parte de mi auditorio. Lo que yo puedo marcar, no es cierto, es lo que he dicho al principio, es que los Escritos, me parece difícil que sacados, así, fuera de contexto de un cierto esfuerzo que yo hago y del cual les voy a decir sobre que está centrado, en fin, que los Escritos sean suficientes para que se pueda sobre ellos elucubrar lo que sea que corresponda verdaderamente a mi discurso. El auditorio y el editorio, si yo puedo expresarme así, no están para nada al mismo nivel, ustedes lo ven. Nosotros jugamos en fin aquí, editorio, tal cual... publicanecación {poubellication} ... parece obsceno y al mismo tiempo auditorio se contamina. Todo esto, es una manera en suma de ver lo que yo puedo decir e introducirlos así, despacio, en lo que es muy importante. Lo que llamaré el juego de los significantes. El juego de los significantes, eso desliza al sentido. Pero lo importante en lo que enuncio es que eso solo se desliza a la manera de un derrapaje. Para aquellos que no están para nada acostumbrados a estos términos, digo simplemente esto: los significantes o el juego de los significantes, está ligado al hecho de la Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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lengua, del lenguaje – esto no es equivalente. La lengua es algo bastante específico para cada uno, es la lengua materna, el italiano para la mayoría de ustedes. Es eso que hace la lengua. Sucede que hay algo que se puede señalar, como estando determinado hacia un mismo fin, para todas las lenguas, y es generalizando, como se expresa, que se habla del lenguaje: como caracterizando al hombre. (Rumor en la sala) ¿Qué pasa?... Lo mejor que yo podría hacer es dejar la palabra a otro, que me probaría con esto que no hablo en vano... Entonces, el lenguaje, uno tiene el sentimiento que define un ser, que se llama generalmente hombre y después de todo, nos contenamos con definirlo así, ¿por qué?. Es cierto que hay un animal sobre quien el lenguaje ha descendido, si yo puedo decir, y que este animal está verdaderamente marcado por esto. Está marcado al punto que no sé hasta donde puedo ir para decirlo bien. No es solamente que la lengua haga parte de su mundo, es que es eso lo que sostiene su mundo de cabo a rabo. Es por eso que... no traten de buscar cual es mi Weltanschauung – yo no tengo ninguna Westanschauung , por la razón de que lo que yo podría en rigor tener, eso consiste en decir que el Welt... el mundo, está construído con el lenguaje. Eso no es una visión sobre el mundo, eso no deja lugar a ninguna visión – eso que uno se imagina ser visto, ser intuitivo, está evidentemente ligado a algo que es el hecho que nosotros tenemos ojos, y que la mirada, es verdaderamente una pasión del hombre. La palabra también, desde luego. Ello se percibe menos. Después hay otros elementos que son totalmente causa de su deseo. Pero es un hecho que el psicoanálisis, la práctica psicoanalítica nos ha mostrado el carácter radical de la incidencia significante en esa constitución del mundo. No digo para el ser que habla, porque lo que he llamado hace un rato ese derrapaje, Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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este deslizamiento que se hace con el aparato significante... es eso lo que determina el ser de quien habla. La palabra ser no tiene ningún sentido fuera del lenguaje. Se ha finalizado igualmente por darse cuenta que no es meditando sobre el ser que se dará el menor paso. Uno termina por darse cuenta por la consecuencia ... consecuencia un poco forzada... los resultados de ésta práctica que he llamado el deslizamiento con el significante. La manera que se tiene, más o menos erudita, de derrapar en la superficie de lo que se llama ‘las cosas’... hasta el momento en el que se comienza a considerar que las cosas, no son muy serias. Se llega verdaderamente a concentrar la potencia del significante de una manera tal que una parte de ese mundo termina por, simplemente, escribirse en una fórmula matemática. Fórmulas matemáticas a las cuales, desde luego para los escolares, se intenta unirla a un sentido. En efecto se arriba ahí: la fórmula de Einstein e incluso de Heisenberg, en fin, son pequeños términos que designan la masa. Y la masa, produce siempre efecto, ¿no es cierto?, uno se imagina que sabe lo que es. Y en efecto no se lo imagina siempre – a veces cuando se tienen nociones físicas precisas, se sabe como eso se calcula, pero se equivocaría uno si creyera que la masa es esto o aquello... por el sentimiento. No es solamente porque nosotros pesamos un poco que uno puede imaginarse que se sabe lo que es la noción de masa. Es solamente a partir del momento en que se comienza a hacer girar algo, que se vé que los cuerpos tienen una masa. Pero eso queda siempre tan contaminado por algo que está ligado al hecho de que hay una correlación entre la masa y el peso que en realidad es mejor no intentar comprender, y simplemente atenerse a esas fórmulas. Es en eso que la matemática demuestra verdaderamente cual es el punto del uso del Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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significante. Por supuesto, nosotros hemos llegado a... [...] ... que de hecho estamos ya sumergidos en el lenguaje. Ustedes lo ven, yo no digo: nosotros somos seres hablantes. Nosotros estamos en el lenguaje, y no me creo del todo capacitado para decirles por que nosotros estamos ahí, ni de decir cómo ésto ha comenzado. Es incluso así como se ha podido comenzar a decir sobre el lenguaje alguna cosita, desembarazados del prejuicio de que es esencial que eso tenga un sentido: no es esencial que eso tenga un sentido, y es ahí mismo que está fundada esta nueva práctica que se llama la lingüística. Lo que es necesario – es ahí dónde la lingüística se centra – es centrarse sobre el significante en tanto tal. No hay que creer que el significado – que por supuesto se produce en el surco del significante – que sea de ninguna manera lo primero que hay en el significante; y decir que el lenguaje está ahí para que permita que haya significación, es un paso del cual lo menos que se puede decir, es que es precipitado. Hay algo más primario que los efectos de significación, y es ahí que la investigación – si es que estamos buscando algo, si es que no lo ha encontrado primero, ¿eh? – es ahí que el hallazgo es susceptible de tener efecto. En fin, ustedes ven, por el significante, hace un rato llegué a lo que he llamado el derrapaje, el efecto de deslizamiento... En fin, tendría que llegar a hacerles la metáfora que el significante, es como el estilo: es ya parecido, es del estilo que uno ya estaría allí. Puede ser posible que el animal humano lo haya un día fabricado... Nosotros no tenemos la menor huella de lo que podría llamarse la invención del lenguaje... Por más que nos remontemos al pasado que nosotros lo vemos funcionar, el lenguaje está allí por todos lados. Bueno, entonces, ustedes me dirán, ¿qué tiene que ver esto con el psicoanálisis?. Esto tiene que ver de una manera muy estrecha, porque si no se parte de ese nivel que Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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es el nivel de partida, no se puede hacer absolutamente nada más en la experiencia psicoanlitica que hacer una buena psicoterapia... Es decir, como tan bien los psicoanalistas confiesan, .....ellos confiesan todo, ellos exponen todo. Hubo un día... Claudel... así, quien ha imaginado que el castigo de Poncio Pilatos, en fin, debía ser éste: porque había preguntado, muy mal a propósito: ¿Qué es la verdad? – cada vez que hablaba ante un ídolo abría su vientre, y ¿qué es lo que sacaba? Era una formidable exposición de monedas de la época, de cosas que se ponían en la alcancía. Los psicoanalistas son así, ellos confiesan todo... ellos confiesan todo... y todo lo que ellos relatan prueba de que evidentemente son muy buenas personas. Es increíble lo que ellos aman al ser humano, como quieren su bien, su normalidad – es inaudito, en fin, no es, es inaudita la locura de curar, ¿de curar qué? Es justamente eso lo que jamás hay que poner en duda... ¿En nombre de qué uno se considera enfermo?. ¿En qué un neurótico es más enfermo que un ser normal, así llamado normal?. Si Freud ha aportado algo, es justamente para demostrar que la neurosis, en fin, está estrictamente insertada en alguna parte en una falla que él nombra, que el designa perfectamente, y llama sexualidad, y habla de tal manera que lo que es claro, es justamente... es en eso en donde el hombre no está para nada cómodo. El hombre, desde luego, nombrado en un sentido amplio, la mujer tampoco; en fin, no hay nada peor o malo que las relaciones del hombre y de la mujer. Lo que es admirable, es que hay personas aquí que aparentan escuchar eso por la primera vez. Es absolutamente sublime, como si ustedes no hubieran nacido ahí dentro.... A saber que para hacer el amor con una chica, eso no funciona nunca. Para la chica es la misma cosa... y desde que el mundo es mundo, hay toda una literatura, hay la literatura que sólo sirve para decir esto. Entonces, Freud un día habla de sexualidad (in falsetto) y es suficiente que esa palabra dulce salga de su boca para que todo el mundo crea que es para resolver el problema. Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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Es decir, que a partir del momento, como yo les he dicho recién, que si se formula una pregunta, es que ya hay una respuesta, por lo cual si se formula la pregunta es que tiene la respuesta – es decir que con eso, esto debe marchar. Lo que supondría que Freud tuviera la idea de la armonía sexual. Ahora bien, en fin, es suficiente con leer, abrir su obra para ver que hasta el final, él, porque era hombre, en fin, se quedó ahí. Y él lo dice, lo escribe, lo ostenta preguntarse: una mujer, ¿qué es lo que puede querer? (risas) No hay necesidad para eso de hacer alusión a la biografía de Freud, porque es siempre así que se retuerce la cuestión, tanto más que el era neurótico, como todo el mundo, además el tenía una mujer que era una jodona... En fin, eso es conocido... La vieja Sra. Freud... Es verdaderamente disminuir la cuestión. Es justamente por eso que no me pondría jamás a hacer psicoanálisis de Freud, tanto más cuanto que es una persona que yo no he conocido. Lo que Freud dijo es eso, lo que acabo de decir. Es ese derrapaje del significante del cual hablaba hace un rato, que hace que un nombre de hecho que describe eso «sexualidad», se supone que él sabía lo que quería decir: sexualidad. Pero justamente lo que él nos explica es que él no lo sabe. No lo sabe. La razón por lo cual no lo sabe, justamente, es lo que le permite descubrir el inconsciente. Es decir, darse cuenta, que los efectos del lenguaje juegan en éste lugar donde la palabra «sexualidad» podría tener un sentido. Si la sexualidad en el ser hablante, funcionara de otra manera que no sea enredándose en efectos del lenguaje... No les estoy diciendo que el lenguaje llegó para llenar un agujero – no sé si el agujero es primitivo o si es secundario: o sea si es el lenguaje el que ha desarreglado todo. Me sorprendería que el lenguaje estuviera ahí para estropear todo. Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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Hay campos donde eso se logra... otros donde eso no se logra nunca sino para compartir eso que parece marchar en los animales – a saber que ellos parecen hacer el amor de una manera bien educada. Porque es verdad, en los animales eso parece así. Que se diga permanece olvidado tras lo que se dice en lo que se oye. Este enunciado que parece una aserción por su forma, pertenece a lo modal, por lo que él emite de existencia.
.... es lo que nos sorprende por contraste – esto parece pasar inadvertido. Está la parada . Hay toda clase de acercamientos encantadores, y después eso parece dar vuelta en redondo hasta el fin. No hay apariencia, en los animales, ni violaciones, ni todas esas complicaciones, toda ésta charlatanería que se hace alrededor de eso. Eso pasa en ellos de una manera para decirlo precisamente, civilizada. (risa) En el hombre, pasa lo que se llaman dramas [...] Por eso por supuesto el malentendido [...]. Quiera el cielo que los hombres hagan el amor como los animales, eso sería agradable. Yo me dejo un poco, así, llevar hacia algo... en fin, tan patente. Es necesario igualmente recordar [...] algo que pertenece a la experiencia del psicoanalista. Que él haga como si nada supiera, es debido a una necesidad de discurso que está ahí escrito en el pizarrón. Quiero utilizarlo porque vine un cuarto de hora antes para escribirlo en el pizarrón. Contiene las características claves en todo discurso de ese punto que llamo: el semblante. En mi último seminario – ó llamenló como ustedes quieran, pero no es el último porque el último es éste que estoy en vías de terminar – mi último seminario entonces, anterior, se llamaba De un discurso que no sería del semblante. Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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He pasado un año demostrando que es un discurso por completo excluido. No hay ningún discurso posible que no sea del semblante. Todo esto es del semblante, ¿hey? Bien, entonces es totalmente admisible que en un cierto nivel el psicoanalista haga semblante, como si el estuviera ahí para que las cosas marchen en el plano de lo sexual. La dificultad es que él termina por creerlo, y entonces esto lo fija, completamente. Es decir, para llamar a las cosas por su nombre, se vuelve un imbécil. Yo creo que sería, en cierto momento, necesario – para permitirle hacer un poco de gimnasia, para, en una experiencia tal que ella ha instituido, que pueda ahí dar algunos pasos de más – que necesitaría al menos recordarle lo que él hace: a saber, a pesar de todo, que es hacer hablar a alguien explicándole como hay que hacer, es decir no, no cualquier cosa. Explicarle la regla: decir a una persona cómo es necesario que ella hable... Y esto permite llegar a algo, que se trata de comprender porque algo que se hace con este aparato que llamo el significante, puede tener sus efectos. Que haya un despegue necesario, que consiste justamente... en no comprender demasiado rápido, esto es lo que trato de producir. En una cierta época... evidentemente esa no era una buena época, pero no tenía elección... entré en el psicoanálisis, un poco tarde. En efecto hasta ese momento... en neurología un buen día... qué me pudo pasar?— tuve el error de ver lo que puede ser eso que se llama un psicótico. He hecho mi tesis sobre eso: De la psicosis paranoica – ¡oh escándalo! ‐ en sus relaciones con la personalidad. Personalidad, piensen, no soy yo quien pueda burlarse. Pero en fin, eso me condujo a hacer la experiencia del psicoanalisis para mí mismo. Despues de eso hubo la guerra, durante la cual prosegui esta experiencia. Al acabar la guerra comencé a decor que podría ser que de ello podría decir un poquito. <«Eso ¡no! – me han dicho‐ nadie comprendería nada... lo conocemos, lo hemos Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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observado desde hace un momento » En fin, en resumen, ha sido necesario para eso una especie de crisis, de crisis política, política interior... la intriga entre psicoanalistas, para que yo me haya encontrado en una posición extraida. Y como había quienes parecían querer que haga algo por ellos... Yo no habría comenzado sino, como se dice, muy sobre el tiempo: pero jamás estuve fastidiado por eso ... yo no experimentaba ninguna necesidad, después de todo, de forzar a la gente. Para no forzarlos he comenzado a contar las cosas al nivel en que yo las había visto. Retorno a Freud: se me ha puesto ésta etiqueta, que bien merezco, porque es así que yo mismo la he comenzado o producido. Me importas nada Freud. Simplemente, era el procedimiento para que los psicoanalistas se dieran cuenta que, lo que yo les estaba diciendo ya estaba en Freud. Es decir, que es suficiente que se analice un sueño para ver que no se trata de otra cosa que del significante. Y del significante en toda ésta ambigüedad que he llamado, hace un rato, la función de derapaje. 2(1) A saber, no hay significante en el cual la significación estaría asegurada. Puede siempre ser otra cosa, y además se desliza tan lejos como uno quiera en la significación. Tan sensible en La Traumdeutung {La interpretación de los sueños}, no lo era menos en La psicopatología de la vida cotidiana... lo es todavía más en El chiste y su relación con el inconsciente. Esto me parece esencial, es esencial. Lo que cosa me sorprende es... (El discurso se interrumpe por el cambio de cassette} ... esta prioridad del significante. Ahora todo el mundo está al corriente. Lo que ustedes encontrarán en una revista de vanguardia, o mismo no de vanguardia, de no importa qué, este significante... nos tienen las Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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orejas así. Cuando pienso que en el momento en que comencé, estábamos bajo el reino del existencialismo, y ahora... yo no sé ... no quisiera que parezca, que atento contra un estilo, a la altura de un escritor hacia el cual tengo una gran admiración: se trata de Sartre. E incluso Sartre... en fin, ahora el significante ha entrado en su vocabulario. Todo el mundo, sabe que el significante significa lacanización. ¿Qué quiere decir ésto? Sí... Cada tanto me imagino que ahí estoy para algo, y en este caso, es esto que me ha hecho.... He reencontrado en mis notas, que había escrito algo el 11 de abril de 1956, en un seminario recopilado... es verdad que antes que mi obra devenga absolutamente... conocida como ahora, por supuesto, era totalmente otra... ... no es menos verdad que lo que estoy diciendo ahora – que desde luego será explotado en veinte años – lo que estoy diciendo ahora, en cuanto a las estructuras de la lógica matemática a las cuales recurro para definir de qué se trata en lo que yo llamo discurso psicoanalítico, puedo distinguir que hay cosas graciosas: ustedes comprenden, por ejemplo, que si yo les he dicho, por supuesto, que mis Escritos, no tengo que cansarlos, pero igualmente, en el antepenúltimo parágrafo de mi escrito «Intervención sobre la transferencia» está escrito: «El caso Dora parece privilegiado para nuestra demostración ya que, tratándose de una histérica, la pantalla del yo está ahí demasiado transparente para que ninguna parte, como lo ha dicho Freud, no sea más bajo el umbral entre lo inconsciente y la conciencia, o mejor dicho, entre el discurso analítico y la palabra del síntoma. Evidentemente, es en 1951, el discurso analítico: dediqué tiempo a darle su lugar. Pero en fin, no escribo jamás las palabras al azar, y fue ese día que yo he producido el discurso analítico, ¿no es cierto?. En fin, cinco años más tarde, cuando había comenzado mi enseñanza, la estructura... la Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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estructura, escribo entonces... porque ahora pondría atención, no querría ligarme o parecer que me ligo en ésta ensalada que se llama el estructuralismo. Pero en fin, la estructura, yo hablaba entonces porque nadie conocía esa palabra. En fin, la estructura es lo que se presenta al principio como un grupo de elementos, formando un conjunto covariante. Estoy ahora refiriéndome a algo que se llama precisamente la Teoría de los conjuntos. Hablo a continuación de estructuras cerradas y de estructuras abiertas, lo que está igualmente de moda. Y especialmente... nosotros ahí vemos relaciones de grupo fundadas sobre la noción de conjunto, yo subrayo: relaciones abiertas o cerradas. En aquella época ... no puedo expresarme de otro modo que decir que despejar una ley natural, es desprender una fórmula significante pura. Cuanto menos ella significa algo, más nosotros podemos ponerla desde un punto de vista científico... Remarco [...] que el paso científico, consiste justamente en eso: en cortar las cosas, estrictamente, al nivel llamado signatura rerum ... [...] del significante que estaría ahí ordenado – ordenado, desde luego, ¿por quién? por Dios, porque la signatura rerum es de Jacob Böhme... – para significar algo. El camino científico, es eso. Es, desde luego, puntuar el mundo de los significantes matemáticos... pero detenerse justamente en esto... que eso sea para significar... Porque eso era lo que hasta ahí había enredado todas las tierras, y lo que se llama impropiamente el finalismo. Nosotros somos tan finalistas como todo lo que ha existido antes del discurso de la ciencia. Está claro que nada dentro de ninguna ley está ahí solo para conducir a algún punto. El discurso científico es finalista, completamente, en el sentido del funcionamiento... nosotros no nos damos cuenta que ese finalismo, eso sería el finalismo... que se haya hecho para enseñarnos algo, por ejemplo para incitarnos a la virtud, para distraernos simplemente... en un mundo que puede estar totalmente estructurado sobre las causas finales... sería fácil de Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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demostrar que la física moderna es perfectamente finalista. La idea misma de la conservación de la energía es una idea finalista... también de la entropía, porque justamente, lo que ella muestra, es hacia que freno va, y va necesariamente. Lo que hay de cambio, es que no hay finalismo, justamente por eso: que no tiene ningún sentido. [...] [...] despegar el sentido que se ha dado frecuentemente a lo subjetivo y a lo objetivo... lo subjetivo es algo que encontramos en lo real. No es que lo subjetivo sea dado al sentido que nosotros entendemos habitualmente por «real», es decir que implica la objetividad: la confusión es permanentemente hecha en los escritos analíticos. Aparece en lo real en tanto que lo subjetivo supone que tenemos enfrente de nosotros un sujeto que es capaz de servirse del significante como tal... y de servirse del significante como nosotros nos servimos, servirse del juego del significante no para significar algo, sino precisamente para engañarnos sobre lo que hay a significar... servirse del significante en tanto que es otra cosa que la significación, para presentarnos un significante engañoso. Sintetizando, como ustedes pueden verlo, en fin, esto no es de ayer. Insisto sobre este sesgo ‐ clave. Es muy curioso que la posición del analista no permite sostenerse ahí indefinidamente. No es solamente porque lo que se llama... lo que llamaba antes, la Internacional... por razones totalmente contingentes, han producido un obstáculo. E incluso los hombres, que yo había formado en un momento dado, ellos [...] Lo que en suma he tratado de instituir ha conducido a lo que he llamado en alguna parte, negro sobre blanco, un fracaso... No está ahí lo esencial, porque un fracaso, nosotros sabemos muy bien por la experiencia analítica lo que es: es una de las formas del éxito. No se puede decir que, a fin de cuentas, no he tenido éxito en algo... he tenido éxito en Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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que algunos analistas se preocupan de ese sesgo que he tratado de explicarles: el clivaje entre el discurso analítico y los otros. Y después diría que todo el mundo desde algunos años está interesado en esto. Todo el mundo está interesado a nombre de esto: que hay algo que no da más vueltas en redondo. Hay en alguna parte, al lado de lo que se llama tan amablemente, tan tiernamente, la juventud... como si fuera una característica... al nivel de la juventud hay algo que no marcha más al lado de cierto discurso... del discurso universitario, por ejemplo... no tendría probablemente el tiempo para comentarles, el discurso universitario... Este es el discurso eterno, el discurso fundamental. El hombre es a pesar de todo un animal raro, ¿no es cierto?..¿Dónde, en el reino animal, hay discurso del amo?. ¿Dónde es que, en el reino animal hay un amo?... Les salta a la vista enseguida, en la primera aprehensión, que si no hubiera lenguaje no habría amo, que el amo no se da jamás por la fuerza o simplemente porque el comanda, y que como el lenguaje existe ustedes obedecen. Y mismo cuando esto los enferma, que no continúe así. Todo lo que pasa a nivel, de la juventud, es muy sensible porque lo que yo pienso es que si el discurso analítico hubiera tomado cuerpo... ellos sabrían mejor lo que hay que hacer para hacer la revolución. Naturalmente no hay que engañarse, ¿eh? Hacer la revolución, yo pienso que a pesar de todo, ustedes, que están ahí y a quienes yo me dirijo ... ustedes deben haber comprendido lo que eso significa... que eso significa... volver al punto de partida. Es porque ustedes perciben que está demostrado históricamente: a saber que no hay discurso del amo más vasto que en el lugar donde se hace la revolución... Ustedes querrían que eso pase de otro modo. Evidentemente podría ser mejor. Lo que sería necesario, es llegar a que el discurso del amo sea un poco menos primario, y un poco menos boludo. Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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(risa del público) ... cómo ustedes saben francés, ¿eh? ... es maravilloso. Y en efecto, si ustedes miran ahí mis pequeñas fórmulas giratorias, ustedes deben ver que la manera en que yo estructuro el discurso analítico... es exactamente lo opuesto a eso que es el discurso del amo... a saber que al nivel del discurso del amo, lo que yo les he llamado, hace un rato, el significante–amo, es eso, eso de lo cual me ocupo por ahora: hay del Uno. El significante, es lo que ha introducido en el mundo el Uno, y es suficiente que haya Uno para que eso... eso comience, eso... (indica la fórmula en el pizarrón).... eso comanda al S 2. ... es decir al significante que viene después... después que el Uno funciona: él obedece. Lo que es maravilloso, es que para obedecer es necesario que sepa algo. Lo propio del esclavo, como lo explicaba Hegel, es saber algo. Si no supiera nada, no valdría la pena manejarlo, para lo que fuese. Pero por este solo privilegio, ésta sola primacía, esta sola existencia inaugural que hace que el significante... por el hecho que hay lenguaje, el discurso del amo, eso funciona. Es todo lo que le es necesario por otra parte, al amo, que eso funcione. Entonces, para saber un poco más sobre los efectos, justamente del lenguaje, para saber cómo esto determina lo que he llamado con un nombre que no es para nada el de uso corriente: el sujeto... ... si hubiera tenido un trabajo, un cierto trabajo hecho a tiempo en la línea de Freud, habría tenido posiblemente... en este sitio... en este sitio que el designa, en su soporte fundamental que está sostenido de estos términos: el semblante, la verdad, el goce, el plus de gozar... hubiera tenido posiblemente.. a nivel de la producción, porque el plus de gozar es lo que produce ese efecto del lenguaje... hubiera tenido tal vez, lo que se implica del discurso analítico, a saber un mejor uso del significante como Uno. Hubiera tenido.. pero por otra parte no lo tendrá... porque ahora es demasiado tarde. ... la crisis, no del discurso del amo, sino del discurso capitalista, que es el sustituto está Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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abierta. Para nada les estoy diciendo que el discurso capitalista sea feo, al contrario es algo locamente astuto, ¿eh? Locamente astuto, pero destinado a estallar. En fin, es después de todo lo más astuto que se ha hecho como discurso. Pero no está menos destinado a estallar. Es que es insostenible. Es insostenible... en un truco que podría explicarles... porque el discurso capitalista está ahí, ustedes lo ven..(indica la fórmula) una pequeña inversión simplemente entre el S1 y el S tachado..... que es el sujeto... es suficiente para que esto marche sobre ruedas, no puede marchar mejor, pero justamente marcha demasiado rápido, eso se consume, se consume tan bien que eso se consume. Ahora ustedes están embarcados... están embarcados.. pero hay poco chance para que eso pase seriamente al hilo del discurso analítico, salvo, bueno, al azar. En verdad yo creo que no se hablará del psicoanálista en la descendencia, si puedo decir, de mi discurso... mi discurso analítico. Alguna otra cosa aparecerá que, desde luego, deba mantener la posición del semblante, pero esto será... pero esto se llamará posiblemente el discurso PS. Un PS y después un T, eso estará por otra parte, totalmente conforme a la manera en la cual se enuncia que Freud veía la importación del discurso psicoanalítico en América... eso será el discurso PST. Agreguen unas Es, eso es PESTE. Un discurso que sería en fin verdaderamente apestoso, totalmente consagrado, en fin, al servicio del discurso capitalista. Eso podrá, puede ser, un día servir para algo, si, desde luego, el asunto no afloja totalmente, antes. En fin, son las ocho menos cuarto y hace una hora y media que hablo. Sólo les he dicho, la cuarta parte de lo que tenía esta noche para decirles. Pero a partir de lo que yo les he indicado, de la estructura del discurso capitalista y del discurso psicoanalítico, pueden planteame preguntas. [...] Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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Gente luchadora, pero totalmente inconsciente de lo que decía Marx... se ríen... sin Marx. He aquí que Marx les enseña que de lo que se trata es únicamente de la plusvalía. La plusvalía es eso ... el plus de gozar...eh? (rumor en la sala) Pero que es lo que esas personas han comprendido, es maravilloso... Ellos se han dicho: «Bien, en fin, es verdad! ». Solo eso hace funcionar al sistema. Es la plusvalía. El capitalismo ha recibido en fin este salto... ese golpe de alas que hace que actualmente [...] Es algo, así, un poco análogo, pero no del mismo sentido, que yo diría que hubieran podido hacer si verdaderamente las personas trabajaran un poco, si verdaderamente ellos interrogaran el significante, el funcionamiento del lenguaje. Si lo interrogaran de la misma manera que lo interroga un analizante, como yo lo llamo, es decir no un analizado, porque es el que hace el trabajo: del tipo que está en análisis... ... si él lo interrogara de la misma manera, quizás saldría algo. Es esa la regla analítica. Esto no le hubiera sucedido jamás.... no simplemente el tipo que tiene una veleidad. Se lo fuerza a decir algo, y ahí, es ahí que se lo atrapa, porque incluso la interpretación analítica, incluso cuando ella está hecha por un imbécil, juega de todas maneras sobre algo, al nivel de la interpretación. Se le muestra algunos efectos lógicos de lo que él dice, que se contradice a la vez. Contradecirse no es del todo el mundo. Pero uno no puede contradecirse de cualquier manera. Hay contradicciones sobre las cuales se puede construir algo, y otras sobre las cuales no se puede construir nada. Es tal el discurso analítico. Se dice este algo, muy precisamente al nivel donde el significante es el Uno, la raíz misma del significante. Lo que hace que el significante, funcione, porque es ahí que se atrapa al Uno, es ahí que hay del Uno. (la transcripción, por defectos en los registros, presenta algunos fragmentos incompletos que se indica ... ] ) Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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Por otro lado, nosotros hemos llegado a algunas pequeñas cogitaciones que no nos parecen completamente superfluas desde el punto de vista de la interrogación de los números enteros – porque incluso la teoría de los conjuntos, Cantor y todo el resto, consiste en preguntarse por qué hay del Uno. No es otra cosa. Y quizás, con un poco de esfuerzo, uno llegaría a darse cuenta que los números enteros, que se llaman naturales, no son más naturales que ... el resto de los números. Brevemente, hay algo que debería sobrevenir a un cierto nivel, que es: la estructura. Estos tres cuartos de siglo, que han transcurrido desde que Freud ha extraído esta fabulosa subversión de todo lo que es... hay otra cosa que se ha fugado, y que se llama nada menos que el discurso de la ciencia, que por el momento lleva el juego... hasta que se vé el límite: y si hay algo que es correlativo esta solución del discurso de la ciencia, algo de lo cual no había ninguna posibilidad que eso no aparezca antes del triunfo del discurso de la ciencia, es el discurso analítico. Freud es absolutamente impensable antes de la emergencia, no solamente del discurso de la ciencia, sino también de sus efectos, de sus efectos que son, bien entendidos, siempre más evidentes, siempre más patentes, siempre más críticos, y por lo cual después de todo uno puede considerar [...] no se ha hecho todavía, quizás un día haya un discurso llamado así: «mal de la juventud»>. Pero hay algo que grita... y una nueva función que no dejará de surgir, no es cierto, de abordar quizás, salvo accidente, una re‐partida en la instauración de lo que ... yo llamo discurso. Apenas he dicho lo que es un discurso. El discurso ¿qué es? Es lo que, en el orden.. en la disposición de lo que puede producirse por la existencia del lenguaje, hace la función de lazo social. Hay puede ser un baño social, así, natural, es de esto que se ocupan, eternamente, los sociólogos... pero personalmente, no creo en nada. Y no hay treinta y seis posibilidades, hay solamente cuatro... De los significantes, es necesario al menos que haya dos. Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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Eso quiere decir, el significante en tanto que funciona como elemento, lo que se llama elemento justamente en la teoría de los conjuntos: el significante en tanto que es el modo por el cual se estructura el mundo, el mundo del ser hablante, es decir todo el saber. Hay pues S 1 y S 2 – es de donde hay que partir para ésta definición que [... ] el significante , es lo que representa a un sujeto para otro significante. Este sujeto, no es lo que nosotros creemos, no es el sueño, la ilusión... es todo lo que hay de determinado por este efecto de significante. Y esto va mucho más lejos de cualquier cosa que sea consciente... sea conniviente. Es eso, el descubrimiento de Freud: es que, los efectos del significante, hay toda una parte que escapa totalmente a lo que nosotros llamamos corrientemente el sujeto. Es notémoslo bien, el sujeto, determinado hasta en todos sus detalles por los efectos del significante [...] Sabemos lo que produce el lenguaje: ¿qué produce? Lo que he llamado el plus de gozar, porque es el término que se aplica en este nivel, que conocemos bien, que se llama el deseo. Más exactamente, produce la causa del deseo. Y es esto lo que se llama el objeto pequeño a. El objeto pequeño a, es el verdadero soporte de todo lo que hemos visto funcionar y que funciona de manera cada vez más pura para especificar a cada uno en su deseo. Esto por lo cual la experiencia analítica da el catálogo bajo el término de pulsión [...] pulsión que se llama oral [...] un muy bonito objeto, un objeto ligado a éste [... ] desde que ha tomado el hábito de chupar [...] Hay quienes chupan así toda su vida. Pero porque succionarían estos toda su vida si esto no estaba en la intersticio, en el intervalo de los efectos del lenguaje? El efecto del lenguaje en tanto que es aprendido al mismo tiempo, salvo a quien queda completamente idiota, ¿no es cierto?. Es esto que da su esencia... y su esencia tan esencial que es eso, la personalidad: es la manera por la cual alguien subsiste frente a este objeto pequeño a... Hay otras maneras y he yo tratado de decir cuales. Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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Pero con referencia a ello el psicoanálisis, como Freud, nadie más que Freud, jamás más ni mejor que Freud ... Se han agregado, por supuesto, detalles, una estructura, un estatuto, sobre esta función del objeto pequeño a ... Melanie Klein ha aportado ampliamente su contribución, y otros también, Winnicott ... el objeto transicional... Es ésta, es la verdadera alma ... la nueva subjetividad, en su sentido antiguo... Es esto, lo que nos enseña la experiencia analítica. Es entonces aquí que muchos psicoanalistas.... Es el rol que ellos juegan al nivel del semblante. Es esto que los abruma, es la causa del deseo, a partir de lo cual inician la carrera del analizante. Es de allí que podría... podría puede ser extraer algo... algo que debería ser un paso hacia otra construcción... Es a saber, que de lo que se trata después de todo, a fin de cuentas, es que la experiencia se vuelve tan corta como posible – es decir que el sujeto con algunas interpretaciones se libera y encuentra una forma de malentendido en la cual puede subsistir. ¿Qué otra persona me ha hecho otra pregunta? X.‐ ¿Cuál es la diferencia entre el discurso del amo y el discurso capitalista? L.‐ Yo ya lo he dicho, he hablado latín, la canción de siempre, no es cierto, entre el sujeto y el S 1. Si usted quiere nosotros al final hablamos de esto, con menos personas, pero yo ya lo he indicado. Y.‐ ¿Cuál es el rol del aparato algorítmico en – discúlpeme la palabra – el sistema? Si nosotros estamos en el lenguaje, ¿qué metalenguaje podría hablar la cadena significante? ... y su estilo mismo es la prueba que no hay metalenguaje posible..... L.‐ Es necesario decir a la gente que habla del metalenguaje: entonces, ¿dónde está el lenguaje? Y.‐ De acuerdo, sobre esto usted es muy fácil... pero ¿cuál es el aparato algorítmico en la medida donde él escapa al lenguaje natural, que no tiene metalenguaje, que no está sometido Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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al metalenguaje? Desde el momento en que usted emplea un aparato algorítmico, ¿no trata de bloquear ésta huída, este derrapaje continuo de la cadena significante en algo que la define desde afuera? Salvo si la cadena significante no es el lenguaje natural sino un aparato lógico, algorítmico por debajo. Si usted emplea el aparato algorítmico para definirla y bloquearla, ¿no es él, el aparato algorítmico, el único deseo finalmente cumplido?. L.‐ Es muy pertinente, más o menos, de lo que se trata en esto de lo que usted llama con justa razón algoritmo... este algoritmo no sale de la experiencia analítica en sí misma. Lo que toma sentido, siempre lo he expresamente articulado, lo que toma sentido válidamente está siempre ligado a lo que llamaré, si usted quiere, el punto de contacto. Y asiduamente es un punto de contacto ideal, como la teoría matemática [...] Es sin embargo porque este S1, este Uno del significante, funciona en puntos, en lugares diferentes, en esta tentativa de reducción radical, que puede tomar sentido de ser, si puedo decir, traducido [...] que puede ser traducido de uno de estos discursos al otro. Es en la medida que, en los cuatro discursos, jamás los términos [...} no están en el mismo lugar funcional, después de todo.... – para lo que nos interesa, para lo que es incidencia actual de los efectos subjetivantes, en lo que nos interesa se puede por ahora... no digo que sea la única fórmula posible, pero puede por ahora articularse de esta manera al algoritmo – que haya convergencia entre el límite donde se tiene por ahora la lógica matemática y los problemas de nosotros analistas que tratamos un poco de dominar lo que hacemos. Que hay convergencia... que hay el mismo límite algorítmico [...] la función del límite... No podemos decir cualquier cosa. Incluso, los analistas más tradicionales no se permitirían decir cualquier cosa. Es lo que he escrito ahí: «Que se diga — no sé cuando había escrito eso — que uno dice como hecho permanece olvidado — digo habitualmente — tras lo que se dice en lo que se oye.» «En lo que se oye»: ¿con que se relaciona eso? Es perfectamente ambiguo. Puede relacionarse con «permanece olvidado»– ¿es lo que «se diga» que puede permanecer olvidado Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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en lo que se oye — o es «lo que es dicho en lo que se oye»?. ¿Es un uso perfectamente ejemplar de la ambigüedad al nivel de la estructura general – transformacional, eh?. Es boludo, todo el mundo lo hace, tanto que no se da cuenta. ¿Qué es lo que hay enseguida debajo? «Este enunciado que parece una aserción por su forma» que he calificado de universal,. «pertenece a lo modal por lo que él emite de existencia». Yo apenas he tenido el tiempo para referirme hoy a lo que es la existencia: había comenzado bastante claro y después en fin, como es habitual, estoy yo mismo bajo mi carga más o menos doblegante. Pero en fin, lo que está totalmente claro, es que nosotros estamos para eso: para interrogar el “existe” al nivel del matema, al nivel del algoritmo. Solo al nivel del algoritmo la existencia es admisible como tal. A partir del momento en que el discurso científico se instaura, quiere decir todo saber, sólo se inscribe en el matema. Todo saber es un saber enseñable... Estamos acá, para cuestionar la existencia como estando ligada a la estructura – algoritmo. Es un efecto de la historia que estamos para interrogarnos, no sobre nuestro ser sino sobre nuestra existencia: que yo pienso «luego yo soy» – entre comillas: «luego yo soy ». Sea a partir de lo cual ha nacido la existencia, es ahí donde nosotros estamos. Es el hecho del «que se diga» — es el decir que está detrás de todo eso que es dicho — que es algo que viene a surgir en la actualidad histórica. Y aquí ustedes no pueden de ninguna manera decir que es un hecho de deseo teórico, de mi parte por ejemplo. Es así que las cosas se sitúan, emergen... la emergencia como tal del ordenamiento del discurso: es a partir de ahí que hay emisión de existencia, de existencia como de algo que es también al nivel del objeto pequeño a por el cual el sujeto se divide. Es una cuestión que me parece, resulta, en fin, porque acabo de responderles, ... Version Palabreanteser - Ricardo ROJAS
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Notas finales 1 (Ventana-emergente - Ventana emergente) 2. ¿Es un lapsus ? …
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LAS DOS MIGAJAS: DOS LECCIONES DEL SEMINARIO …O PEOR {EN FRANCES Y ESPAÑOL (una parcialmente)}
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Leçon XI, 14 juin 1972
[Lacan, avant de commencer, écrit au tableau]
Qu'on dise ‐ comme fait ‐ reste oublié derrière ce qui se dit, dans ce qui s'entend.
Naturellement cet énoncé qui est assertif dans sa forme d'universel relève du modal pour ce qu'il émet d'existence.
Alors! Mettez‐y du vôtre, puisque ça semble, comme la dernière fois, marcher assez mal. Est‐ce que cette fois‐ci j'arrive à me faire entendre ? Un peu plus? Bon! Je vais faire de mon mieux. Sibony, venez donc un peu plus près. Venez un peu plus près, on ne sait pas, ça peut servir à quelque chose tout à l'heure. Vous entendez? Alors, en tenant compte de ce que j'appellerai [ou j'appelai ?] tout à l'heure le mixage des communications qui ont pu se faire entre mon public d'ici et celui de Sainte‐Anne, je
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suppose que maintenant ils se sont unifiés, c'est le cas de le dire. Vous avez pu voir que nous sommes passés de ce que j'ai appelé un jour ici d'un prédicat formé à votre usage, nommément l'unien, nous sommes passés la dernière fois à Sainte‐Anne au terme d'une autre facture ‐ 141 ‐ qui se promouverait du terme, de la forme unier, unien, unier. Ce dont je vous ai parlé, ce que j'ai avancé la dernière fois, à Sainte‐Anne 1, c'est le pivot qui se prend dans cet ordre qui se fonde ‐ mettez fonde, fondez‐le enfin, que ça soit, que ça soit du fondé‐fondu. Qu'est‐ce qu'il y a?
La salle ‐ On n'entend rien!
Je dis donc que cet unier qui se fonde, et je vous priai que ce fondé soit... ne vous paraisse pas trop fondamental, c'est ce que j'appelai le laisser dans le fondu, cet unier qui se fonde, il y en a Un, il en existe Un qui dit que non. Ça n'est pas tout à fait pareil que de nier, mais cette forgerie du terme unier, comme un verbe qui se conjugue et d'où nous pourrions avancer en somme pour ce qu'il en est de la fonction, de la fonction représentée dans l'analyse par le mythe du père, il unie, c'est cela que ceux qui ont pu réussir à entendre à travers les pétards, le point sur lequel j'aimerais justement aujourd'hui, enfin, vous permettre, disons d'accommoder. Le père unie donc. Dans le mythe, il a ce corrélat des toutes, toutes les femmes. C'est là, si l'on suit mes inscriptions quantiques, qu'il y a lieu d'introduire une modification. Il les unie certes, mais pas toutes justement. Ici se touche à la fois ce qui n'est pas... ce qui n'est pas de mon cru à dire, à savoir la parenté de la logique et du mythe, ça marque seulement que l'une puisse corriger l'autre. Ça, c'est du travail qui reste devant nous. Pour l'instant je rappelle, n'est‐ce pas, que, avec ce que je me suis permis, enfin de, d'approximations du père, avec ce que j'ai inscrit de l'é‐pater, vous voyez que la voie qui conjoint à l'occasion le mythe avec la dérision ne nous est
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pas étrangère. Ça ne touche en rien au statut fondamental des structures intéressées. C'est amusant que, comme ça, il y a des gens qui découvrent, qui découvrent sur le tard, ce dont je peux bien dire de ma place que c'est un peu général pour l'instant toute cette effervescence, cette turbulence qui se produit autour de termes comme le signifiant, le signe, la signification, la sémiotique, tout ce qui occupe pour l'instant le devant de la scène, c'est curieux, les singuliers retards qui s'y montrent. Il y a une très bonne petite revue, enfin pas plus mauvaise qu'une ‐ 142 ‐ autre, dans laquelle je vois surgir sous le titre de l'Atelier d'écriture un article, mon Dieu, pas plus mauvais qu'un autre qui s'appelle l'Agonie du Signe ‐ vous entendez? ‐ qui s'appelle l'Agonie du Signe. C'est toujours très touchant l'agonie. Agonie veut dire lutte. Mais aussi agonie veut dire qu'on est en train de tourner de l’œil et alors l'agonie du signe, ça fait, ça fait pathétique. J'eusse préféré enfin que ce ne fût pas au pathétique que tout cela tournât. Ça part, ça part d'une invention charmante, de la possibilité de forger un nouveau signifiant qui serait celui de fourmi, fourmidable. En effet c'est fourmidable tout cet article et on commence par poser la question, quel peut bien être le statut de fourmidable ? Moi j'aime bien ça. D'autant plus que c'est quelqu'un qui quand même est très averti depuis longtemps d'un certain nombre de choses que j'avance et qui pour, en somme, au début de cet article, se croire obligé de faire l'innocent, à savoir d'hésiter, à propos de fourmidable, à le ranger soit dans la métaphore, soit dans la métonymie et de dire que, il y a quelque chose qui est négligé donc, dans la théorie jakobsonienne, c'est celle qui consisterait à emboutir des mots les uns avec les autres. Mais il y a longtemps que j'ai expliqué ça! J'ai écrit l'Instance de la lettre exprès pour ça, S sur petit s avec le résultat, un, parenthèse, effet de signification, ha!... C'est le déplacement, c'est la condensation, c'est très exactement la voie par où en effet on peut créer, ce qui est quand même un petit peu plus amusant et utile que fourmidable, on peut créer unier. Et puis ça sert à quelque chose. Ça sert à vous expliquer par une autre voie ce que j'ai tout à fait renoncé à aborder par
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celle du Nom‐du‐père, parce que, j'y ai renoncé parce qu'on m'en a empêché à un moment, et puis que c'était justement les gens à qui ça aurait pu rendre service qui m'en ont empêché. Ça aurait pu leur rendre service dans leur, dans leur intimité personnelle. C'est des gens particulièrement impliqués du côté du Nom‐du‐père. Il y a une clique très spéciale dans le monde, comme ça, qu'on peut épingler d'une tradition religieuse, c'est eux que ça aurait aéré, mais je ne vois pas pourquoi je me dévouerais spécialement à ceux‐là. Alors j'ai repris l'histoire de ce que Freud a abordé comme il a pu, justement, pour éviter sa propre histoire, n'est‐ce pas el'shaddaï [xxx] en particulier, c'est le nom dont il se désigne, celui dont le nom ne se dit pas. Il s'est reporté sur les mythes, puis il a fait quelque chose de très propre ‐ 143 ‐ en somme, d'un peu aseptique, il l'a pas poussé plus loin mais c'est bien là ce dont il s'agit, c'est qu'on laisse passer les occasions de reprendre, de reprendre ce qui le dirigeait, et ce qui devrait faire maintenant que le psychanalyste soit à sa place dans son discours. Sa chance est passée bien sûr. Je l'ai déjà dit. De sorte que, dans l'avion là, qui me ramenait de je ne sais où, qui me ramenait de Milan d'où je revenais hier soir, bon! j'ai pas apporté le truc. C'est vraiment très bien, c'est dans l'avion, dans un truc qui s'appelle Atlas et qui est distribué à tous les voyageurs par la Compagnie Air France. Il y a un très très joli petit article, heureusement que je ne l'ai pas, je l'ai oublié chez moi, heureusement parce que ça m'aurait entraîné à vous lire des passages et il n'y a rien d'ennuyeux comme d'entendre lire, il n'y a rien d'ennuyeux comme ça! Enfin, il y a des psychologues, des psychologues de la plus haute volée, n'est‐ce pas, qui s'emploient aux Amériques à faire des, des enquêtes sur les rêves. Parce que sur les rêves on enquête, n'est‐ce pas. On enquête et on s'aperçoit, enfin, que, que c'est très rare les rêves sexuels. Ils rêvent de tout, ces gens‐là ; ils rêvent de sport, ils rêvent de tas de blagues, ils rêvent de chutes, enfin, il y a pas une majorité écrasante de rêves sexuels. D'où il résulte, n'est‐ce pas, que, comme ce qui est la conception générale, nous dit‐on dans ce texte, de la psychanalyse, c'est de croire que les rêves sont sexuels. Eh bien! Le grand public, le grand public
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qui justement est fait de la diffusion psychanalytique ‐vous aussi vous êtes un grand public ‐ ben, le grand public naturellement va être défrisé, n'est‐ce pas, et tout le soufflé va tomber comme ça, s'aplatir dans le fond de la casserole. C'est quand même curieux que personne, en somme, dans ce grand public supposé, car tout ça, c'est de la supposition, enfin c'est vrai que dans une certaine résonance, tous les rêves, c'est ce qu'aurait dit Freud, qu'ils étaient tous sexuels; il n'a jamais dit ça justement! Jamais, jamais dit ça! Il a dit que les rêves étaient des rêves de désir. Il n'a jamais dit que c'était du désir sexuel! Seulement, comprendre le rapport qu'il y a entre le fait que les rêves soient des rêves de désir et cet ordre du sexuel qui se caractérise par ce que je suis en train d'avancer parce que, il m'a fallu le temps pour l'aborder et ne pas jeter le désordre dans l'esprit de ces charmantes personnes, n'est‐ce pas, qui ont fait qu'au bout de dix ans que je leur racontai des trucs, n'est‐ce pas, ils songeaient qu'à une chose, ‐ 144 ‐ rentrer dans le sein de l'Internationale Psychanalytique tout ce que j'avais pu raconter, c'était bien sûr des beaux exercices, des exercices de style. Eux étaient dans le sérieux. Le sérieux, c'est l'Internationale Psychanalytique. Oui! Ce qui fait que maintenant je peux avancer, et qu'on l'entende, qu'il n'y a pas de rapport sexuel, et que c'est pour ça qu'il y a tout un ordre qui fonctionne à la place où il y aurait ce rapport. Et que c'est là, dans cet ordre, que quelque chose est conséquent comme effet de langage, à savoir le désir. Et qu'on pourrait peut‐être avancer un tout petit peu et penser que quand Freud disait que le rêve, c'est la satisfaction d'un désir, satisfaction dans quel sens ? Quand je pense que j'en suis encore là, n'est‐ce pas, que personne... tous ces gens qui s'occupent à embrouiller ce que je dis, à en faire du bruit, personne ne s'est encore jamais avisé d'avancer cette chose qui est pourtant la stricte conséquence de tout ce que j'ai avancé, que j'ai articulé de la façon la plus précise, si mon souvenir est bon, en 57 ‐ attendez, même pas! en 55 ! à propos du rêve de l'injection d'Irma ‐ j'ai pris, pour montrer comment on traite un texte de Freud, je leur ai bien expliqué ce qu'il avait d'ambigu, que ce soit là, justement, mais pas du tout
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dans l'inconscient au niveau de ses préoccupations présentes, que Freud interprète ce rêve de désir qui n'a rien à faire avec le désir sexuel, même s'il y a toutes les implications de transfert qui nous conviennent, le terme d'immixtion des sujets, je l'ai avancé en 55, vous vous rendez compte? Dix sept ans, hein? Puis il est clair que ‐ faudra que je le publie, comme ça, parce que, si je l'ai pas publié, c'est que j'étais absolument écœuré de la façon dont ça avait été repris dans un certain livre sorti sous le titre d'Autoanalyse ‐ c'était mon texte, en y remettant, de façon à ce que personne n'y comprenne rien. Qu'est‐ce que ça fait un rêve ? Ça ne satisfait pas le désir, pour des raisons fondamentales que je vais pas me mettre à développer aujourd'hui parce que, parce que ça vaut quatre ou cinq séminaires, pour la raison qui est simplement celle‐ci et qui est touchable, et que Freud dit, que le seul désir fondamental dans le sommeil, c'est le désir de dormir. Ça vous fait rigoler, parce que vous n'avez jamais entendu ça. Très bien! Pourtant, c'est dans Freud. Comment est‐ce que ça ne vient pas tout de suite à votre jugeote, en quoi ça consiste de dormir? Ça consiste en ceci ‐ 145 ‐ que ce qui dans ma tétrade, là, le semblant, la vérité et la jouissance, et le plus de jouir ‐ faut pas que je le récrive au tableau, non? ‐ ce qu'il s'agit de suspendre, c'est pour ça que c'est fait le sommeil, n'importe qui n'a qu'à regarder un animal dormir pour s'en apercevoir, ce qu'il s'agit de suspendre justement, c'est cet ambigu qu'il y a dans le rapport au corps avec lui‐même, le jouir. S'il y a possibilité que ce corps accède au jouir de soi, c'est bien évidemment partout, c'est quand il se cogne, qu'il se fait mal, c'est ça la jouissance. Alors l'homme a là de petites portes d'entrée que n'ont pas les autres, il peut en faire un but. En tout cas quand il dort, c'est fini. Il s'agit justement de faire que ce corps, il s'enroule, il se mette en boule. Dormir, c'est ne pas être dérangé. La jouissance, quand même, c'est dérangeant. Naturellement on le dérange, mais enfin tant qu'il dort, il peut espérer ne pas être dérangé. C'est pour ça qu'à partir de là tout le reste s'évanouit; il n'est plus question non plus de semblant, ni de vérité, puisque tout ça, ça se tient, c'est la même chose, ni de plus‐de‐jouir.
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Seulement voilà, ce que Freud dit, c'est que le signifiant, lui, continue pendant ce temps‐là à cavaler. C'est bien pour ça que, même quand je dors, je prépare mes séminaires. Monsieur Poincaré découvrait les fonctions fuchsiennes...
La salle ‐ [?] J. Lacan ‐ Qu'est‐ce qu'il y a ? La salle ‐ Une pollution! J. Lacan ‐ Qui vient de dire ce terme? Vous devez être particulièrement intelligent. Je me suis déjà réjoui publiquement que, une de mes analysées, je ne sais pas si elle est là mais... une personne particulièrement sensible ait parlé en effet à propos de mon discours, de pollution intellectuelle. C'est une dimension très fondamentale, voyez‐vous la pollution. Faudrait pas, probablement, pousser les choses jusque‐là aujourd'hui. Mais, vous avez l'air tellement fier d'avoir fait surgir ce terme que je soupçonne que vous ne devez rien y comprendre. Néanmoins, vous allez voir que je vais tout de suite, non seulement en faire usage, mais me réjouir une seconde fois que quelqu'un l'ai fait surgir, car c'est précisément ça la difficulté du discours analytique. Je relève cette interruption, je saute là‐dessus, j'embarque une chose que, dans ‐ 146 ‐ l'urgence d'une fin d'année, je me trouverai donc avoir l'occasion de dire, c'est ceci, puisque c'est à la place du semblant que le discours analytique se caractérise de situer l'objet a, figurez‐vous, Monsieur, qui croyez avoir fait là un coup d'éclat, que vous abondez précisément dans le sens de ce que j'ai à avancer. C'est à savoir que la pollution la plus caractéristique dans ce monde, c'est très exactement l'objet petit a dont l'homme prend, et vous aussi vous prenez votre substance, et que c'est de devoir, de cette pollution qui est l'effet le plus certain sur la surface de la terre... de devoir en faire en son corps, en son existence d'analyste, représentation, qu'il y regarde à plus d'une fois. Les chers petits en sont malades, et je dois vous dire que je ne suis pas non plus moi‐même dans cette situation plus à l'aise qu'eux. Ce que j'essaie de leur démontrer, c'est que ce n'est pas tout à fait
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impossible de le faire un peu décemment. Grâce à la logique, j'arrive à leur, s'ils voulaient bien se laisser tenter, leur rendre supportable cette position qu'ils occupent en tant que petit a dans le discours analytique, pour se permettre de concevoir que ce n'est évidemment pas peu de choses que d'élever cette fonction à une position de semblant qui est la position clé dans tout discours. C'est là qu'est le ressort de ce que j'ai toujours essayé de faire sentir comme la résistance ‐ et elle n'est que trop compréhensible ‐ de l'analyste, à vraiment remplir sa fonction. Il ne faut pas croire que la position du semblant, elle soit aisée pour qui que ce soit, elle n'est vraiment tenable qu'au niveau du discours scientifique et pour une simple raison, c'est que là, ce qui est porté à la position de commandement est quelque chose de tout à fait de l'ordre du réel, en tant que tout ce que nous touchons du réel, c'est la Spaltung, c'est la fente, autrement dit c'est la façon dont je définis le sujet. C'est parce que dans le discours scientifique, c'est le grand S, le S barré [$] qui est là, à la position‐clé, que ça tient. Pour le discours universitaire, c'est le savoir. Là, la difficulté est encore bien plus grande, à cause d'une espèce de court‐circuit parce que, pour faire semblant de savoir, il faut savoir faire semblant. Et ça s'use vite. C'est bien pour ça que, c'est bien pour ça que quand j'ai fait là, là d'où je reviens comme je vous l'ai dit tout à l'heure, à savoir à Milan, j'avais une assistance évidemment beaucoup moins nombreuse que la ‐ 147‐ vôtre, mettons le quart, mais qu'il y avait là beaucoup de ces jeunes qui sont ceux qu'on appelle dans le mouvement, il y avait même le, un personnage tout à fait respectable et d'une assez haute stature qui se trouve en être là‐bas le représentant, sait‐il ou ne sait‐il pas, on m'a dit qu'il n'était là qu'après, je n'ai pas voulu l'interroger, sait‐il ou ne sait‐il pas que, en étant là dans cette pointe, ce qu'il veut, c'est comme tous ceux qui sont ici intéressés un peu par le mouvement, c'est redonner au discours universitaire sa valeur; comme le nom l'indique, elle aboutit aux unités de valeurs. Ils voudraient qu'on sache un peu mieux comment faire semblant de savoir. C'est cela qui les guide. Ben en effet, c'est respectable et pourquoi pas ? Le discours universitaire est d'un statut aussi fondamental qu'un autre. Simplement, ce que je marque, c'est que c'est pas le même,
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parce que c'est vrai, ça n'est pas le même que le discours psychanalytique. Et alors c'est comme ça que j'ai été amené là‐bas, mon Dieu, comment faire avec un auditoire nouveau et surtout si il peut confondre? J'ai essayé de leur expliquer un tout petit peu quelle était ma place dans l'histoire, j'ai commencé par dire que mes Écrits, c'était la poubellication, qu'il fallait pas qu'ils croient qu'ils pouvaient là‐dessus se repérer. Il y avait quand même et alors le mot séminaire ‐ bien sûr comment leur faire comprendre que, ce que j'ai été forcé d'expliquer, d'avouer que, que le séminaire, c'est pas un séminaire, c'est un truc que je dégoise tout seul, mes bons amis, depuis des années, mais qu'il y avait eu autrefois un temps où ça méritait son nom, où il y avait des gens qui intervenaient? Alors c'est ça qui m'a mis hors de moi, d'en être forcé d'en venir là. Et comme sur la route du retour quelqu'un me pressait pour me dire, ah ben! comment est‐ce que c'était au temps où c'était comme un séminaire ? Je me suis dit, aujourd'hui je vais leur dire, pour l'avant‐dernière fois que je vous vois, parce que je vous verrai encore une fois, bon Dieu, que quelqu'un vienne dire quelque chose! Là‐dessus je reçois une lettre de Monsieur Recanati. Je vous raconte pas d'histoire pour l'instant, je fais pas semblant de faire surgir du floor une intervention. Je dis simplement que j'ai reçu une lettre qui était d'ailleurs une réponse à une des miennes, Monsieur Recanati qui est là, qui m'a prouvé à ma grande surprise, n'est‐ce pas, qu'il avait entendu quelque chose de ce que j'ai dit cette année, alors je vais lui passer la ‐ 148 ‐ parole parce qu'il a à vous parler de quelque chose qui a les plus étroits rapports avec ce que j'essaie de frayer, avec la théorie des ensembles notamment, n'est‐ce pas, et avec la logique mathématique, il va vous dire laquelle. F. Recanati ‐ La lettre à laquelle le docteur Lacan vient de faire allusion était en fait quelques remarques et commentaires, sur trois textes de Peirce que je lui ai remis, non pas tant qu'il ne les connût pas, c'est évident, mais parce que ces textes, justement, différaient de ce à quoi il avait pu, par ailleurs, faire référence. Il s'agissait, d'une part, de textes de cosmologie, et, d'autre part, de textes ayant rapport à la mathématique.
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Je vais tout d'abord préciser la teneur de ces trois textes avant d'en venir à la manière dont je pourrai en parler. Quant à la mathématique, Peirce donne une critique des définitions qu'il connaît des ensembles continus. Il examine trois définitions, nommément celle d'Aristote, celle de Kant, celle de Cantor, qu'il critique toutes, et en fonction d'un critère unique. Le critère, c'est qu'il voudrait que dans chaque définition soit marqué le fait même de la définition, puisque, dit‐il, à définir un ensemble continu, on n'est pas sans le déterminer d'une certaine manière et ceci est important pour le résultat de la définition; le processus même de la définition doit être marqué quelque part, comme tel. Quant à la cosmologie, Peirce parle d'un problème à peu près similaire, d'une préoccupation similaire à propos du problème de la genèse de l'univers. Son problème, c'est celui de l'avant et de l'après. On ne peut accéder à ce qu'il y avait avant en faisant la simple opération analytique qui consiste à retirer à ce qu'il y a eu après, tout ce qui fait le caractère de cet après, puisque on n'aboutirait, par là, qu'à un après raturé et que précisément c'est sur le mode de cette rature que se constitue l'après, qui ne diffère que par une inscription précise, ici sur le mode de la rature de l'avant. Autrement dit, l'avant est en quelque sorte un après... ou plutôt l'après est un avant inscrit et l'on ne pourra absolument pas déduire l'avant de l'après puisque l'avant qui est inscrit dans l'après, c'est précisément l'après qui dans ce sens n'a plus rien à voir, justement, avec l'avant dont le propre est justement de n'être pas inscrit. Autrement dit, c'est l'inscription qui compte, je veux dire que l'avant‐ 149 ‐ ça n'est rien. C'est ce que dit Peirce, quand il parle de la genèse de l'univers : avant, il n'y avait rien, mais ce rien c'est quand même un rien, quelque chose de spécifique, ou plutôt justement, il n'est pas spécifique, parce que de toute façon il n'est pas inscrit, et on peut dire que tout ce qu'il y a eu après, c'est rien non plus, mais alors comme rien, c'est inscrit. Ce non‐inscrit en général qu'il va retrouver un peu partout, et pas seulement dans la cosmologie, Peirce l'appelle le potentiel et c'est de ça que je vais dire quelques mots
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maintenant. Mais avant de ce faire, je voudrais dire quelques mots sur ma position ici qui est évidemment paradoxale, puisque je ne suis spécialiste de rien et pas plus de Peirce que d' un autre, et que tout ce que je vais dire sur cet auteur et sur d'autres, puisque je vais parler d'autres, sera ce que je peux reprendre du discours que tient le docteur Lacan. Dans ma parole même, je conserve mon statut d'auditeur. Et comment cela est‐il possible? Justement à ne signifier dans mon discours à moi, que le fait d'avoir écouté. Ceci pose le problème de savoir à qui m'adresser. Car évidemment, si je m'adresse à ceux qui, comme moi, ont écouté, ça ne leur servira à rien, et si je m'adresse à ceux qui n'ont pas écouté, je ne pourrai qu'inscrire le rien de leur non‐écoute et permettre par là une élaboration qui évidemment s'en servira dans sa suite et qui n'aura plus rien à voir avec le rien pur qui était au début. En l'occurrence, donc, ça ne changera rien, et c'est en tant que mon intervention d'auditeur ne dérange rien, que je peux effectivement représenter l'auditoire. Puisque, somme toute, toutes les interventions d’Aristote ne sont que supposées dans le discours de Parménide, et que, justement, plus vite c'est terminé, le mieux c'est, généralement, quant aux interventions d'Aristote, plutôt, pour qu'il puisse lui‐même tenir un véritable discours, il faut qu'à son tour, il ait un auditeur muet à qui il puisse s'identifier, ce qui explique que l'autre, Aristote, dans la Métaphysique dit Nous platoniciens, car c'est après que Platon a parlé, ou, si on veut, que Parménide a parlé pour l'autre, qu'il peut lui‐même commencer à le faire. Vous voyez ici le paradoxe; mais comme ce paradoxe n'est pas mon fait, je laisse au docteur Lacan de le commenter après, parce que je n'en puis rien dire quant à moi. On ne peut pas, dit Peirce, opposer le vide, le 0, au quelque chose, car le 0 est quelque chose, c'est bien connu. Le vide représente quelque ‐ 150 ‐ chose et Peirce dit qu'il fait partie de ces concepts secondants, concepts importants chez Peirce et que je reverrai un peu dans la suite. Il n'est pas une monade, comme vide inscrit, mais il est relatif. En effet, si l'on pose ce vide, on l'inscrit. En l'occurrence, l'inscription de l'ensemble vide peut donner ceci: {Ø}.
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Ceci se reconnaît pour être l'ensemble vide considéré comme un élément de l'ensemble des parties de l'ensemble vide. Donc, si le vide se constitue comme Un et si l'on voulait répéter un peu l'opération et faire l'ensemble des parties de l'ensemble des parties de l'ensemble vide, on aurait vite quelque chose comme ça: {Ø, {Ø}}, ce qui donne à peu près ça: {{Ø}} 2, et ceci se reconnaît pour pouvoir très bien représenter le 2. Aussi bien ceci' peut‐il représenter le Un. C'est par là qu'on est amené à refaire cette remarque que, bien sûr, c'est la répétition d'une inexistence* qui peut fonder bien des choses, et notamment, la suite des nombres entiers en l'occurrence, mais ce qui intéresse Peirce dans cette remarque, c'est que, ce qui se répète, ce n'est pas l'inexistence comme telle, ou plutôt pas exactement, c'est l'inscription de l'inexistence, en tant que l'inexistence se marque de cette inscription. Et c'est ce qu'il développera à bien des reprises, dans plusieurs textes. Je vais vous en parler. On rejoint là son propos mathématique. Quant on veut, dit‐il, définir un système où cette inexistence est répétée, il faut préciser qu'elle est répétée comme inscrite. C'est au départ qu'il y a une inscription d'une inexistence. Et ceci est très important pour la logique. Le quanteur universel, tout seul, ne saurait rien définir. Le quanteur universel, pour Peirce, est quelque chose de secondant*, aussi paradoxal que cela paraisse, comme il le dit, il est relatif à quelque chose. Ce qui fonde ce quanteur, c'est la néantisation préalable et inscrite des variables4 qui le contredisent. Ainsi, d'un point de vue purement méthodologique, Peirce s'attaque à Cantor. Cantor a tort parce que sa définition du continu renvoie nommément à tous les points de l'ensemble. Peirce précise qu'il faut faire varier la définition d'un point de vue logique. Une ligne ovale n'est continue, que parce qu'il est impossible de nier qu'au moins un de ses points doit être vrai pour une fonction qui ne caractérise absolument pas l'ensemble. Par exemple, quand il s'agit de passer de l'extérieur à l'intérieur, il faut nécessairement passer par l'un des points du bord. ‐ 151 ‐ Ceci est, en quelque sorte, une approche latérale. On ne peut pas poser
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comme ça le quanteur universel, il faut passer par une néantisation préalable, et qui passe, elle‐même, par une fonction préalable. La négation, ici, est elle‐même érigée en fonction et l'ensemble des ensembles pertinents pour cette fonction, en l'occurrence dans la mesure là où il est impossible de nier etc. est l'ensemble vide qui inscrit la négation comme impossible. Le même type d'exemple pourrait être pris en topologie éventuellement. Si l'on écoutait Peirce, le théorème des points fixes devrait s'énoncer comme suit – je vais l'écrire – $x. {‐(‐$x . ‐Fx)}. Il est impossible de nier que dans une déformation d'un disque sur son bord, au moins un point échappe à la déformation qui l'autorise, par le fait même d'y échapper. J. Lacan ‐ Recommencez bien ça. F. Recanati ‐ Le théorème des points fixes, si on prend, par exemple, quelque chose comme un disque, il s'agit, en quelque sorte, il s'agit de déformer de manière continue un disque sur son bord. Il est certain, et c'est donné comme théorème, qu'au moins un point du disque échappe à la déformation, c'est‐à‐dire reste fixe, et que c'est par ce fait qu'il y a ce point qui reste fixe qu'on peut effectuer la déformation générale. Sans quoi ce ne serait pas possible, et ici, il y a évidemment contradiction. Disons qu'il y a une liaison très nette entre ce point qui échappe à la fonction qu'il autorise. J. Lacan ‐ Ça, c'est un théorème démontré. Il n'est pas seulement démontrable, il est démontré. D'autre part, ce théorème se symbolise, vous pouvez peut‐être le commenter, comment il est symbolisé par ce il existe x, car c'est une formule qui est très près, en somme, de celle que j'ai l'habitude d'inscrire, il existe x tel qu'il faille nier qu'il n'y a pas de $x, qu'il faille nier qu'il n'y a pas d'existence de x, tel que Fx soit nié 5. F. Recanati ‐ Il y a bien une double négation, certes, mais les deux négations ne sont pas exactement les mêmes, elles ne sont pas équivalentes. Et d'autre part, surtout cette double négation, dans la mesure où elle est inscrite, c'est pas la même chose que de l'affirmer simplement. On aurait pu affirmer. Là, c'est pour ça que j'ai cité au début la critique du Version Parlêtre ‐ Ricardo ROJAS
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quanteur universel en quelque sorte comme donné comme ça. S'il est le produit d'une double négation, cette première négation non inscrite, d'après lui, elle porte sur une négation érigée comme fonction Par ‐ 152 ‐ exemple : les points ne restent pas fixes. Eh bien, il y a un point qui, justement, échappe à cette fonction, et à ce titre là, la nécessité est avant tout de les inscrire. C'est pourquoi je l'ai fait là. Et il faudrait marquer, peut‐être d'une manière spécifique ce que j'ai dit être une impossibilité. Mais en même temps, ici, c'est simplement ici l'ensemble vide posé comme seul ensemble fonctionnant pour la fonction de la négation. J. Lacan ‐ Je crois que ce qu'il faut ici souligner c'est ceci que la barre portée ici sur les deux termes chacun comme nié est un il n'est pas vrai que, un il n'est pas vrai que fréquemment utilisé en mathématiques, puisque c'est le point‐clé, c'est ce à quoi fait aboutir la démonstration dite de la contradiction. Il s'agit, en somme, de savoir pourquoi, en mathématiques, il est reçu qu'on puisse fonder, mais seulement en mathématiques, parce que partout ailleurs, comment pourriez‐vous fonder quoi que ce soit d'affirmable sur un il n'est pas vrai que ? C'est bien là que l'objection vient dans l'intérieur des mathématiques à l'usage de la démonstration par l'absurde. La question est de savoir comment, en mathématiques, la démonstration par l'absurde peut fonder quelque chose, qui se démontre en effet comme tel de ne pas mener à la contradiction. C'est là que se spécifie le domaine propre des mathématiques. Alors c'est sous cet il n'est pas vrai que ‐ il s'agit de donner le statut de la barre négative qui est celle dont j'use en un point de mon schéma, pour dire que ça, c'est une négation, ‐$X . ‐Fx , il n'existe pas de x qui satisfasse à ceci, Fx nié. F. Recanati ‐ Dans les termes de Peirce, cette barre‐là est ce qui vient en premier, qui est la première inscription. Parce qu'il dit, le potentiel ‐et ça j'allais y revenir dans le cours parce que c'est un concept qui est finalement assez élaboré ‐ c'est le champ d'inscription des impossibilités, mais avant que des impossibilités, des impossibilités non‐inscrites encore, c'est le champ des impossibilités possibles. Et dans ce champ, quelque chose vient le subvertir par ce
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trait, en quelque sorte, qui est ici impossibilité, qui est une espèce de coupure, coupure qui est faite à l'intérieur d'un domaine qui, auparavant, est en quelque sorte unique et c'est pour ça que, dit Peirce, il faut inscrire la première impossibilité d'abord. Ça, ça détermine tout. Et ensuite, éventuellement, la négation et toutes ces spécifications‐là continuent à déterminer, mais c'est déjà là à l'intérieur, de l'impossible.‐ 153 ‐ Autrement dit, il dit qu'il y a deux champs; il y a d'une part le champ du potentiel, qui est l'élément du pur 0, on pourrait dire du pur vide, mais ça, j'y reviendrai, et, d'autre part les impossibles qui sont ceux qui naissent du potentiel, mais pour s'y opposer très nettement, et à l'intérieur des impossibles on peut dire des choses comme ça, c'est‐à‐dire: il n'existe pas F x tel que non Fx, ou il existe x tel que non Fx. Mais il fait une opposition de ces deux champs comme, fondamentalement, s'opposant, l'un étant l'élément du pur 0, l'autre étant l'élément que je dirai du 0 de répétition, et c'est là‐dessus que je voudrais arriver. J. Lacan ‐ Vous admettez, par exemple, que je transcrive tout ce que vous avez dit en disant que le potentiel égale le champ des possibilités comme déterminant l'impossible. F. Recanati ‐ Comme déterminant, mais je précise tout de suite qu'il a dit, c'est ce champ des possibilités qui détermine l'impossible mais pas au sens de Hegel, il faut faire attention, dit‐il lui‐même, ça le détermine non pas nécessairement, mais potentiellement, c'est‐à‐dire qu'on ne peut pas dire, nécessairement ça devait arriver; on remarque que c'est arrivé; on sait que c'est ce potentiel qui a déterminé cet impossible, mais non pas nécessairement, on est d'accord. Donc c'est exactement ce que je voulais dire le potentiel... J. Lacan ‐ On pourrait peut‐être le transcrire comme ça : potentiel = champ des possibilités comme déterminant l'impossible F. Recanati ‐ Donc, c'est avec cette sorte de considération que Peirce construit le concept de potentiel. C'est donc le lieu où s'inscrivent les impossibilités, c'est la possibilité générale des impossibilités non effectuées, c'est‐à‐dire non‐inscrites. C'est le champ des
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possibilités comme déterminant les impossibilités. Mais il ne comporte, on vient de le dire, par rapport aux inscriptions qui s'y produisent, aucune nécessité, ce qui signifie notamment, pour un problème mathématique, que du 2 on ne peut pas rendre compte rationnellement, au sens de Hegel, c'est‐à‐dire nécessairement. Le 2 est venu, on ne peut dire d'où il est venu, on peut simplement le mettre en rapport avec le 0, avec ce qui se passe entre le 0 et le 1, mais de dire pourquoi il est venu, impossible. Le potentiel permet ça, de définir le paradoxe du continu, et ça, c'est dans un texte de Peirce ‐ je cite ça, mais en fait, je l'ai pas regardé de bien près donc je ne le développerai pas ‐ si un point d'un ensemble ‐ 154 ‐continu potentiel se voit conférer une détermination précise, une inscription, une existence réelle, alors la continuité, elle‐même, est rompue. Et ceci c'était intéressant non pas du point de vue du continu, mais du point de vue du potentiel. C'est que le potentiel existe vraiment comme potentiel et que dès lors, qu'il s'inscrive d'une manière ou d'une autre, il n'y a évidemment plus de potentiel, c'est‐à‐dire qu'il est lui‐même produit d'un impossible qui est issu de lui‐même. X. ‐ Là, Cantor a tort! F. Recanati ‐ Pour ce qui est de la cosmologie, le 0 absolu, le pur néant, comme dit Peirce, est différent du 0 qui se répète dans la suite des entiers. Il n'est autre, ce 0 qui se répète dans la suite des entiers, que l'ordre en général du temps, et j'y reviendrai, tandis que le 0 absolu, c'est l'ordre en général du potentiel. Ainsi le 0 absolu a une dimension propre. Et Peirce essaie d'insister pour que cette dimension soit inscrite quelque part, soit au moins marquée, soit présentée dans les définitions mathématiques. Le problème est évidemment... J. Lacan ‐ Là, Cantor n'est pas contre. F. Recanati ‐... comment peut‐on passer d'une dimension, celle du potentiel par exemple, à l'autre, que je dirai celle de l'impossible ou celle du temps, tout ce qu'on voudra. Peirce présente ainsi ce problème : comment penser non temporellement ce qu'il y avait avant le temps ? Ça rappelle, certes, Spinoza et Saint Augustin, mais ça rappelle surtout
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les empiristes. Et ici, je dois dire que on a souvent remarqué que Peirce a repris le style des empiristes et leurs préoccupations. Mais pour situer véritablement l'originalité de Peirce, on n'a jamais rapporté ça aux empiristes, on n'a jamais cherché ce qui, chez eux, a pu préparer tout ça. Or pourtant, ces deux dimensions, l'une potentielle et l'autre, si l'on veut, temporelle, ou plutôt, une dimension du 0 absolu, l'autre du 0 de répétition, étaient présentes dès le début de l'épopée empiriste. Et c'est là‐dessus que je voudrais dire un petit mot pour montrer comment on peut le dégager. J. Lacan ‐ Dites‐le bien, tonitruez‐le! F. Recanati ‐ Je ferai cela et après je reviendrai à la sémiotique de Peirce en rapport avec tout ça. Oui, l'objet de la psychologie empirique ‐ c'est un premier point qu'on a fait exprès, à chaque fois, d'évacuer ‐ c'est les signes et rien ‐ 155 ‐d'autre, c'est le système des signes. Il s'agit d'une extension, on peut le dire, du système quaternaire de Port Royal, telle que, somme toute, de Saussure aussi n'en est qu'une extension à la limite, la chose comme chose et comme représentation, le signe comme chose et comme signe, l'objet du signe comme signe étant la chose comme représentation. C'est la même chose que dit de Saussure ‐ je le disais mais je ne le développerai pas ‐ le signe comme concept et comme image acoustique. Seulement, on a évacué avec la scolastique le problème en général de la chose en soi, et on a même été jusqu'à voir dans le monde ‐et ça, avec toutes les théories du grand livre du monde ‐ le signe de la pensée. Dès lors, on aboutit à quelque chose comme ça, le monde comme représentation, en tant que le monde, on ne peut le connaître que comme représentation, remplace la chose, dans le système quaternaire du signe, et la pensée du monde en général remplace la représentation, ce qui équivaut à mettre face à face pensée du monde/monde de pensée. Or, il est évident que la pensée du monde et le monde de pensée qui diffèrent peut‐être par certains côtés, c'est la même chose. Alors il y a un problème pour le système quaternaire parce qu'il y a une dualité
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irréductible dans le système quaternaire, il faut soit l'abandonner, soit le changer, on sait que Berkeley l'abandonne en, justement, établissant un système d'identité entre la pensée du monde et le monde de pensée; quant à Locke, il le change. Quand il dit, c'est, et je m'excuse de m'appesantir un peu sur cette introduction, ce qu'il dit c'est, les représentations, les idées, ne représentent pas les choses, elles se représentent entre elles. Ainsi les idées les plus complexes représentent les plus simples. Il y a des facultés, par exemple, de représentation des idées entre elles, et c'est très développé, il y a toute une topique qui est à peu près ce qu'on en a dit, une hiérarchie des idées et des facultés. Mais ce sur quoi je voudrais, justement, appuyer un peu, et qui est ce qui n'a pas été remarqué par Locke, et qui est précisément le plus intéressant, puisque ça permet Condillac et que Condillac par là précède en quelque sorte Peirce, c'est qu'il y a une autre faculté pour Locke, qui permet tout ça. Parce que comment ça se passe, ça fonctionne tout seul apparemment, il faut quelque chose pour que ça fonctionne le système. Et il y a une nouvelle faculté, une nouvelle opération qu'il appelle ‐ et ‐ 156 ‐ qu'on n'a jamais repérée parce qu'elle n'est pas dans ses classifications, elle est toujours dans les notes ‐ observation. L'observation qui est quelque chose qui fonctionne tout seul, qui marche à tous les niveaux, qui se retrouve partout et qui est aussi intrinsèque à tous les éléments, quelque chose d'assez incompréhensible, et qui est à la fois le processus de la transformation et le milieu, l'élément en général du transformé. C'est à la fois le milieu... par cette observation, en quelque sorte, une idée simple se transforme en image d'elle‐même, c'est‐à‐dire en idée complexe puisque son objectivité est placée à ses côtés dans l'idée, et dans cette idée générale par où elle est transformée, il y a une inscription, il y a connotation de l'inscription de sa transformation en image, c'est‐à‐dire l'idée, une fois qu'elle est transformée, c'est en quelque sorte qu'elle est inscrite, c'est en ça qu'elle devient une idée complexe et non plus une idée simple. Alors, tout le problème à cet endroit, c'est, qu'est‐ce qui rend ça possible ? Soit, qu'est‐ce qu'il y avait au départ, qu'est‐ce qui se transforme au départ, à partir de quoi on
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transforme pour obtenir la première cause? Qu'est‐ce qui est l'avant premier, en quelque sorte? Et Locke le pose en ces termes quand il parle de sensation irréductible d'une réflexion originaire. Si une réflexion est originaire, qu'est‐ce qui est réfléchi qui soit pré‐originaire. Soit quel est le pré‐originaire, soit qu'est‐ce qui permet, à proprement parler, qu'est‐ce qui permet cette faculté ? Et là, il y a Condillac qui prend la relève. Sa méthode était absolument exemplaire. Il va cerner ce quelque chose qu'il a vu chez Locke, ce quelque chose d'inatteignable, en lui donnant un nom, en le faisant fonctionner comme une inconnue dans une équation. Et par la suite, quand les auteurs ont voulu critiquer Condillac, ils ont dit que son système, c'était pas du tout uniquement de la psychologie, c'était de la logique, profondément, qu'il en avait fait un système logique, ce système où il n'y avait pas de contenu etc., vous voyez, justement, c'est là l'intérêt de Condillac. Et notamment cette sensation, dont il dit que tout dérive, au moins dans un de ses traités majeurs, cette sensation là, finalement, n'est rien, à aucun moment il ne la définit précisément, au contraire, tout le développement qu'il en donne, tout ce qu'il montre en dériver, est une espèce de contribution à sa définition. Mais ce qui permet, à proprement ‐157 ‐ parler, et tout le reste en dérive, tout ce qui est à proprement parler les attributs de la sensation, tout ce qui permet cette attribution, c'est ce qu'il indique comme l'élément 0 qui est toujours donné au départ, toujours donné dans la sensation, et dont il se demande ce que c'est, et on va s'interroger avec lui. Il va caractériser, pour essayer d'atteindre cet élément irréductible, tout ce qui se passe avec l'aide de cet élément, mais avec plus que cet élément, c'est‐à‐dire en un mot, comme il dit, tout ce qui se passe dans l'entendement. Avec ça, on va pouvoir arriver à voir ce qui fonde véritablement l'originalité de la sensation, si tant est que c'est de la sensation que dérive tout ce qui se passe dans l'entendement. Or, le propre de l'entendement, dit‐il, et ce, dans son premier essai ‐ j'insiste parce qu'il y a eu une petite divergence après, il s'est éloigné de cette idée qui est évidemment son originalité la plus grande ‐ le propre de l'entendement, c'est
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l'ordre, c'est la liaison en général, liaison comme liaison des idées, liaison des signes, liaison des besoins, en fait, c'est toujours une liaison des signes, c'est toujours la même chose. Chez l'homme, l'ordre fonctionne tout seul, dit‐il, et il s'en explique un peu, tandis que chez les bêtes, il faut, pour mettre l'ordre en branle, une impulsion extérieure ponctuelle, et Condillac précise, entre les hommes et les bêtes, et c'est une assez belle phrase qu'il dit, entre les hommes et les bêtes, il y a les imbéciles et les fous. Les uns n'arrivent pas à accrocher l'ordre, il s'agit des imbéciles, systématiquement ils n'arrivent pas à accrocher l'ordre, et les autres n'arrivent plus à s'en détacher. Eux, ils sont complètement noyés dans l'ordre, ils n'arrivent plus à prendre de distance, ils n'arrivent plus à s'en détacher. L'ordre, en général, c'est ce qui permet de passer d'un signe à un autre. C'est la possibilité d'avoir une idée de la frontière entre deux signes. Et Condillac a une conception du signe, mais comme toujours, impropre, toujours une métaphore, et il le dit, cette fois, nommément dans une courte étude, où il fait l'apologie des tropes, reprenant peut‐être, je n'en suis pas sûr, des termes de Quintilien. Toujours est‐il que pour lui, un signe, c'est ce qui vient remplir l'intervalle entre deux autres signes. Dans ce sens, dans un signe, qu'est‐ce qui est considéré? Ce sont les deux autres signes limitrophes, au moins deux qui sont considérés, mais pas comme signes en tant qu'ils pour ‐158‐ raient entraîner une représentation, du point de vue de leurs bords à eux, c'est‐à‐dire du point de vue formel. Et il précise bien que ça ne peut pas être, à proprement parler, des représentations, mais uniquement des signes, puisqu'il dit, il n'y a pas de représentation formelle, il n'y a pas de représentation abstraite, il y a toujours une représentation qui représente une représentation, c'est‐à‐dire qu'il y a toujours une médiatisation de la représentation du signe, mais jamais une immédiatisation du contenu, par exemple. Comme il dit lui‐même, l'image d'une perception, sa répétition, n'est que sa répétition hallucinatoire. Il dit que c'est la même chose. 4n ne peut pas différencier une perception et son image, et par là, il fait la critique de toutes les théories antérieures.
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Donc l'ordre, c'est ce que le signe représente, en tant que le substantifie un intervalle entre deux signes. Seulement, les signes en général sont censés, par toutes les théories dont lui hérite, Condillac, représenter quelque chose. Et ça, ça lui fait évidemment problème, il n'arrive à s'en dépatouiller, comment se fait la liaison entre le signe formel et sa référence en général ? Cette liaison elle‐même, dit Condillac pour s'en débarrasser, elle dérive de l'inconnu, elle dérive de la sensation. Alors, l'inconnu est déjà une relation entre le signe comme événement et le signe comme inscription de l'événement et ça je précise, c'est pas Condillac qui le dit, mais il le laisse entendre, c'est Destutt de Tracy, son exégète, qui affirme ça, et je trouve que c'est pas mal. Et Maine de Biran qui, lui, était élève... J Lacan ‐ Les deux phrases que j'avais commencé à écrire tout au long du truc, que certains ont peut‐être relevé sont directement l'énoncé que reproduit Recanati ici... F. Recanati ‐... Maine de Biran lui‐même, disciple de Destutt de Tracy, est d'abord nourri à cette différence entre l'événement et l'inscription de l'événement. Et on voit comme elle est le pivot de toute la théorie. Il y a, dit‐il, un perpétuel décalage entre l'inscription et l'événement. Ce décalage, dit Maine de Biran, vient du décalage chez l'être parlant, et, je ne plaisante pas, entre le sujet de l'énoncé et le sujet de l'énonciation. C'est dans les fondements de la psychologie de Maine de Biran, où il montre à peu près que, à se représenter le moi, dans la mesure où dans toute représentation, il y a déjà un moi, c'est‐à‐dire qu'à ce ‐159 ‐moment‐là, il y en a deux. Dès qu'on essaie de se représenter le je, ça veut dire qu'automatiquement, il y en a deux, ça veut dire qu'immédiatement il y en a deux, ça veut dire que médiatement il n'y en a jamais... qu'il n'y en a jamais un que médiatement. Pour Condillac, l'ordre des signes, en tant que l'ordre des signes est l'ordre de ce décalage, a comme modèle l'espace qu'il dit pluridimensionnel du temps, et je ne m'étale pas là‐dessus. Le temps on peut dire que ce n'est que la répétition infinie des ponctualités. La ponctualité comme temps‐zéro est le même problème qui plus haut se pose; ce n'est pas la
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même ponctualité, celle qui se répète dans le temps, et celle dont le temps est issu. La ponctualité‐zéro, celle dont le temps est issu, la ponctualité‐zéro comme transparence, précisément, entre l'inscription et l'événement. La ponctualité qui se répète dans le temps, toujours pour Condillac, est relativisée à être considérée dans le temps comme cette ponctualité‐là, présente, passée ou à venir. Elle aussi est considérée du point de vue de ses bords, du point de vue de sa frontière. Le temps, plutôt qu'une série de ponctualités est donc la série des frontières interponctuelles, en tant que la frontière est justement le pointage des bords respectifs de deux ponctualités ou aussi bien de deux signes. Il y a donc la même différence entre la ponctualité absolue et le temps qu'entre l'ensemble vide et l'ensemble de ses parties. C'est l'inscription du zéro qui est élément de celui‐ci, de même que c'est l'inscription de la ponctualité qui est l'élément du temps. Ainsi il y a une faille qui est donnée au départ de toute cette théorie et que Maine de Biran essayait peut‐être de mieux discerner. Le système des signes n'est que la répétition infinie de cette faille, en tant que telle, pure faille, et cela se répète dans tous les écrits des Empiristes, elle sort de l'expérience et de l'investigation de leur école, c'est‐à‐dire, on n'en parle pas. Condillac, lui aussi, ça lui arrive rarement, parle de la nature humaine à un moment en disant qu'il se demanderait bien comment, au début, ça se fait cette relation et cet ordre, pourquoi puisque, justement, il est raté, l'ordre entre l'inscription et l'événement, pourquoi puisque c'est raté, puisque ça colle pas, pourquoi, quand même ça existe? Pourquoi il y a une inscription que de ce qui n'est que du zéro? C'est évidemment son problème, et à ce moment‐là il répond, après avoir fait un petit morceau de bravoure, je n'en sais rien, c'est la nature humaine. ‐ 160 ‐ C'est cette faille en général qui permet l'auto‐motricité du système des signes, selon Condillac, dont il a dit, le système des signes, là, ça marche tout seul, tandis que dans son Traité des Animaux il raconte des tas de trucs pour montrer comment, chez les bêtes, il y a également un système des signes et comment il est sous la dépendance de tous les objets extérieurs, sous la dépendance de tous les [...]
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On rejoint par là la sémiotique de Peirce dont on était parti. Peirce appelle phanéron du mot grec : fa?e???, l'ensemble de tout ce qui est présent à l'esprit, c'est d'ailleurs, à peu près, le sens de phanéron, réel ou pas, l'immédiatement observable. Et il part de là, il décompose les éléments de phanéron. Il y a trois éléments dans le phanéron, indissociables, qu'il appelle, d'une part ce qu'on pourrait traduire par le primant, la monade en général, je crois qu'il emploie le mot monade, élément complet en lui‐même, d'autre part le secondant, force statique, opposition, tension statique entre deux éléments, c'est‐à‐dire que chaque élément, immédiatement, évoque cet autre avec quoi il est en relation et c'est en quelque sorte un ensemble, un ensemble absolument indissociable. Et le plus important, c'est le tentant, élément immédiatement relatif à la fois à un premier et à un troisième et Peirce précise, toute continuité, tout procès en général, relève de la ternarité. A partir de là, à partir de cette conception de la ternarité, qu'on peut montrer dériver de ses théories astronomiques, qu'il a produit au début de sa vie, mais enfin ça je n'en dis mot. J. Lacan ‐ Peirce as astronomer.. . F. Recanati ‐. . . donc à partir de cette ternarité il construit une logique qui se spécifie en sémiotique, Logic of semiotic, la sémiotique elle‐même se spécifiant à certains niveaux comme rhétorique. Et ça c'est important pour Peirce. Tout tient dans sa définition du signe en général, le signe, il l'appelle representamen, je suis désolé de citer, « C'est quelque chose le representamen, qui, pour quelqu'un, tient lieu d'une autre chose, d'un certain point de vue ou d'une certaine manière. » Là‐dedans, il y a quatre éléments, pour quelqu'un est le premier, et je re‐cite Peirce: « Cela signifie que le signe crée dans l'esprit du destinataire un signe plus équivalent, ou même plus développé. » Le deuxième point découle de celui‐là, la réception du signe est donc un deuxième signe fonctionnant comme interprétant. ‐ 161 ‐
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Troisièmement, la chose dont le signe tient lieu est dite « son objet ». C'est dans ces trois éléments‐là qui feront les trois sommets du triangle sémiotique. Le quatrième terme qui vient est plus discret mais non moins intéressant. Quelqu'un dans la salle ‐ C'est de la connerie! J. Lacan ‐ Vous croyez que Peirce a tort, vous aussi ? [s'adressant à la personne qui est intervenue à plusieurs reprises]. La personne répond ‐ Je pense qu'il s'allonge. J. Lacan ‐ Ça veut dire quoi, ça ? De toute manière c'est obscène, alors! F. Recanati ‐ Le quatrième terme, plus discret, c'est ce que Peirce appelle le ground. Le signe tient lieu de l'objet, non absolument mais en référence à une espèce d'idée appelée le ground, c'est‐à‐dire le sol, le fond de la relation du signe et de l'objet. Ces quatre termes, dans leur ensemble définissent trois relations. Et ces trois relations sont les objets respectifs des trois branches de la sémiotique. Première relation, la relation signe‐fond, sign‐ground. C'est la grammaire pure ou spéculative, dit Peirce. II s'agit de reconnaître... J. Lacan ‐ Parce qu'on n'a pas inventé la grammaire spéculative il y a quelques années!... comme Monsieur [s'adressant à la personne qui est déjà intervenue] voudrait nous le faire croire et... F. Recanati ‐ Il s'agit de reconnaître ce qui doit être vrai du signe pour avoir du sens, l'idée, en général est la focalisation du representamen sur un objet déterminé selon le ground ou le point de vue. On voit donc que la signification s'enlève, en quelque sorte, sur un fond
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différencié et que le ground, la détermination du ground c'est presque la détermination du premier point de vue qui détermine l'inscription, tout ceci sur du potentiel. C'est‐à‐dire que le ground en général, c'est déjà le potentiel. De même, le representamen est, par rapport à son fond, la détermination d'un certain ‐162 ‐ point de vue qui commande le rapport à l'objet. Le ground est donc l'espace préliminaire de l'inscription. La deuxième relation, representamen‐objet, c'est le domaine de la logique pure, pour Peirce. C'est la science de ce qui doit être vrai du representamen pour qu'il puisse tenir lieu d'un objet. La troisième, qui est la plus importante pour ce que nous nous proposons ici, c'est la relation entre le representamen et l'interprétant que Peirce appelle avec génie la rhétorique pure, qui reconnaît les lois. Ça fonctionne au niveau des lois, selon lesquelles un signe donne naissance à un autre signe qui le développe selon le cursus de l'interprétant qu'on va voir. Et cette question de la rhétorique pure, Peirce l'aborde à l'aide de son triangle sémiotique. Je vais préciser chacun de ses termes pour qu'on saisisse mieux. Quelqu'un dans la salle ‐ Miroir! F. Recanati ‐ Je suis Peirce pour ce qui est de cette relation. « Le representamen, premier, a une relation primitive à un deuxième, l'objet. » L'objet dont le deuxième, le signe, est donné d'abord. « Mais cette relation peut déterminer un troisième, l'interprétant à avoir la même relation à son objet que lui‐même entretient. » Autrement dit, la relation de l'interprétant avec l'objet est commandée à être, par la relation du representamen avec l'objet, à être la même relation. La même du point de vue de l'ordre, mais différente cependant, différente, c'est‐à‐dire plus spécifiée, c'est‐à‐dire, d'une certaine manière, on a un peu réduit le champ des possibilités de ce signe qui vient, et comme ça, ça continue à l'infini, on le réduit de plus en plus, on va voir ça. Le ground est absent ici, détermine la relation du representamen à l'objet lui‐même. Et
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la représentation du representamen à l'objet détermine comme répétition la relation du représentant à l'objet qui détermine comme répétition elle‐même ‐ qu'est‐ce que je disais ? J'ai dit du représentant ? Oui donc le representamen‐objet détermine l'interprétant‐objet. Et d'une certaine manière on peut dire, et Peirce le dit, que l'objet de la relation entre l'interprétant et l'objet, ce n'est pas exactement l'objet, qui est objet de l'interprétant, mais c'est l'ensemble de cette relation, c'est‐à‐dire, d'une part, tout ça ‐ R‐I.‐O. ‐ c'est l'objet de ça, I., et que, d'autre part ça, I.‐O., ça doit répéter ça, pour objet. Et on pourra prendre un exemple, Peirce prend un exemple6.‐ 163 ‐ J. Lacan ‐ C'est ce que je traduis en disant que l'existence, c'est l'insistance. F. Recanati ‐ Je veux dire que tout le problème, c'est le début. C'est ce qui se passe entre le representamen et l'objet. Or, justement, il est impossible de rien dire sur ce qui se passe là‐dessus. Tout ce qu'on sait, c'est que ça, R.‐O., ce qui se passe là‐dedans, entre les deux, ça entraîne tout le reste. Je vais finir par inscrire le reste parce que ça, I., ça se continue à l'infini. Dès qu'on veut savoir, dès que... pour que ça, ça ait du sens, R.‐O., dit Peirce, le procès de signification il se fait à partir de là, pour que ça, ça ait du sens, il faut nécessairement que, du rapport, si on prend l'objet en tant que justice, et si on prend le representamen comme étant balance, il faut que justement que cette relation‐là, qui en soi, c'est rien, elle soit interprétée par ses interprétants. Ces interprétants, ça pourra être n'importe quoi, ça pourra être égalité, et à ce titre là, la relation, en général, c'est‐à‐dire de l'interprétant à, ici, R.‐O., va être elle‐même interprétée par un deuxième interprétant. On pourra mettre toute une liste, on pourra mettre communisme, on pourra mettre ce qu'on voudra, et ça continue sans arrêt. Si bien qu'au départ, il y a toutes les données, il y a une espèce de ground, un fond qui est choisi à l'intérieur d'un fond indifférencié, et, à partir de là, il y a une tentative d'exhaustion absolument impossible, et il se trompe, à partir d'un premier écart qui est donné dans le fond.
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Le triangle sémiotique, on le voit, c'est très clair, reproduit la même relation ternaire que vous aviez citée à propos des armoiries des Borromées. C'est‐à‐dire, et Peirce le dit, enfin il ne dit pas les armoiries des Borromées mais il emploie les mêmes termes, les trois pôles sont liés par cette relation d'une manière qui n'admet pas de relations duelles ‐ 164 ‐ multiples, mais une triade irréductible. Je le cite: « L'interprétant ne peut avoir de relation duelle à l'objet, mais à la relation que lui commande celle du signe‐objet qu'il ne peut avoir sous forme cependant identique mais dégénérée. La relation signe‐objet sera le propre objet de l'interprétant comme signe ». Donc, le triangle se développe en chaîne comme interprétation interminable, et le mot est de Peirce, c'est quand même fantastique « l'interprétation interminable», comme expression! [F. Recanati trace au tableau des traits en pointillés reliant O. et Il, I2... etc.], c'est‐à‐dire qu'à chaque fois c'est ce qu'on pourrait appeler un nouvel interprétant, à chaque fois. Ceci qu'il marque en pointillés, en quelque sorte, se voit affirmé comme objet ensuite pour le nouvel interprétant. Et ce triangle continue à l'infini. Dans l'exemple que j'ai pris, la relation égalité‐justice est du même ordre que la relation balance‐justice, mais ce n'est pourtant pas la même. Egalité vise non seulement justice, mais aussi le rapport balance‐justice. Alors, pour revenir à Locke par exemple, on voit que justement c'est, ceci est pris comme objet d'une interprétation, mais ce qui est nouveau, en quelque sorte, dans le point de vue terminal, dans le résultat de l'interprétation, c'est que l'inscription de l'objet y est marquée comme telle, parce que, justement, le rapport en général
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balance‐justice est mis à côté de l'objet lui‐même, à savoir la justice. Tel est le modèle du procès de la signification en tant qu'il est interminable. D'un premier écart, celui qui est donné par un premier trait à l'intérieur du ground, representamen‐objet, d'un premier écart naissent une série d'autres et l'élément pur de ce premier écart était ce ground analogue au pur zéro. Ici encore surgit la double fonction du vide. Vu l'heure, je ne vais pas continuer parce qu'il y aurait peut‐être des tas d'exemples à prendre, et ce, aussi bien un peu partout dans Peirce, qu'un peu partout dans toutes les théories, là j'ai pris l'empirisme, vous avez notamment cherché du côté de Berkeley, c'est une bonne idée parce que c'est très riche. On aurait pu prendre un peu n'importe quoi pour justifier ces exemples, mais ce ne serait que s'en tenir au commentaire. Lacan a dit que son discours permettait de redonner sens aux discours plus anciens. C'est certainement le premier fruit qu'on peut en tirer. Mais le repérage de ce qui s'est produit en général comme frayage, sous ‐165‐ la plume de Peirce par exemple, n'est encore qu'une inscription dans ce qui comptait jusque là pour du beurre. Jusque là, jusqu'à Peirce, jusqu'à Lacan, comme on voudra. Dorénavant, de ce qui était de cette inscription jusque là du zéro, doit naître une suite infinie et c'est à cette suite qu'il s'agit de faire place. J. Lacan ‐ Il a fallu que j'aille à Milan pour éprouver le besoin d'obtenir une réponse. Je trouve que celle que je viens d'obtenir est très suffisamment satisfaisante pour que vous puissiez, pour aujourd'hui, vous en satisfaire aussi.
NOTES
1 ‐ Conférences sur le Savoir du Psychanalyste qui se tenaient la même année à Sainte‐Anne. 2 ‐ Le point d'interrogation a été rajouté par Lacan au tableau.
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3 ‐ Là probablement F Recanati désigne au tableau {Q)). 4 ‐ Toutes les séquences de phrases ou groupes de mots soulignés et suivis d'un astérisque ont été pointés par Lacan au tableau. Pour la dernière phrase Lacan écrit « néantisation préinscrite des variables ». 5 ‐ Si on lit au plus près de l'écriture mathématique précédente: il existe x tel qu'il faille nier qu'il n'y a pas d'existence de x tel que Fx soit nié. 6 ‐ Ces passages paraissent obscurs, voir Scilicet n° 4, pp. 61‐62. ‐ 166 ‐
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Leçon XI, 14 juin 1972 ...Seminario XIX O peor
Traducción de Palabreanteser para el Trabajo «Aun con el Atolondradicho» como una de las migajas. Es la traducción solo de la parte final de la lección. [Lacan, antes de comenzar, escribe en el tablero] Que se diga como hecho permanece olvidado tras lo que se dice, en lo que se
oye. Este enunciado que parece una aserción por su forma, pertenece a lo modal por eso que él emite, de existencia [...] Recaneti.‐ Ahí, Condillac toma el relevo. Su método era absolutamente ejemplar. El va a cernir algo que él ha visto en Locke, ese algo de inalcanzable, dándole un nombre, haciéndolo funcionar como una incógnita en una ecuación. Y más tarde, cuando los autores han querido criticar a Condillac, han dicho que su sistema no era para nada solamente de la psicología, era de la lógica, que profundamente, había allí un sistema lógico, un sistema en el que no habia contenido, justamente allí reside el interés de Condillac. Y en especial esa sensación, de la cual según él deriva todo, al menos eso dice en uno de sus tratados mayores, esa sensación ahi finalmente no es nada, en ningún momento él la define con precisión, al contrario, todo el desarrollo que él hace, todo lo que muestra como derivado es una especie de contribución a su
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definición. Pero lo que permite, propiamente hablar de los atributos de la sensación, todo lo que permite esa atribución, es eso lo que él indica como el elemento cero, presente desde el comienzo, siempre en la sensación y sobre el cual se interroga lo que eso es, y vamos a interrogarnos con él.. Va a caracterizar para tratar de alcanzar ese elemento irreductible, todo lo que ocurre con la ayuda de ese elemento, pero con algo más todavía que ese elemento, es decir en una palabra, como él lo dice, todo lo que pasa en el entendimiento. Con eso, se podrá llegar a ver lo qué funda verdaderamente la originalidad de la sensación, si tanto que es la sensación de la que deriva todo lo que pasa en el entendimiento. Entonces, lo propio del entendimiento, dirá en su primer ensayo — insisto porque después hay una especie de pequeña divergencia y se alejará de esa idea que era realmente su máxima originalidad— lo propio del entendimiento es el orden, la ligazón, ligazón como ligazón de las ideas, ligazón de los signos, ligazón de las necesidades; de hecho es siempre una ligazón de signos, es siempre la misma cosa. En el hombre el orden funciona solo, y se explica en ello un poco, mientras que en los animales, es necesario, para poner el orden en movimiento, un impulso exterior puntual, y Condillac precisa, entre los hombres y los animales, y es con una bella frase que él dice, entre loshombres y los animales, hay los tontos y los locos. Los unos no llegan a capturar el orden, se trata de los tontos, y los otros no llegan nunca a desasirse. Ellos quedan completamente ahogados en el orden sin poder tomar distancia, ellos nunca llega a desasirse. El orden en general, es lo que permite pasar de un signo a otro. Es la posibilidad de tener una idea de la frontera entre dos signos. Y Condillac tiene una concepción dell signo, pero como siempre impropia, siempre una metáfora. y él lo dirá, esta vez con todas las letras en un corto estudio, donde él hace la apología de los tropos, retomando quizá, no estoy muy seguro, términos de Quintilliano. ¿Para él un signo es lo que viene a completar el intervalo entre otros dos signos?. En ese sentido ¿en un signo qué es lo que es considerado? Estos son los otros dos signos limítrofes, al
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menos dos que son considerados, pero no como signos en tanto ellos pudieran entrañar una representación desde el punto de vista de sus mismos propios bordes, es decir desde el punto de vista formal. Y el precisa que eso no puede ser unicamente una representación de los signos porque él dice no hay representación formal, no hay representación abstracta, hay siempre una representación que representa a una representación, es decir que hay siempre una mediatización de la representación del signo, pero jamás una inmediatización del contenido, por ejemplo. Como él mismo dice, la imagen de una percepción, su repetición no es sino su repetición alucinatoria. El dice que es la misma cosa. No se puede diferenciar una percepción y su imagen, y con ello hace la critica todas las teorías anteriores. Entonces el orden es lo que el signo representa en la medida en que el signo sustantifica un intervalo entre dos signos. Entonces el orden, es eso que él signo representa, en tanto que lo sustantifica un intervalo entre dos signos. Solamente, los signos en general se les supone — en todas las teorías de las que Condillac es heredero — representar algo. Y eso, eso para él es un problema, porque no llega a desprenderse, ¿cómo se establece la ligazón entre el signo formal y su referencia en general? Esa misma ligazón, dice Condillac para zanjar el tema, deriva de lo desconocido, deriva de la sensación. Entonces, lo desconocido es ya una relación entre el signo como acontecimiento y el signo como inscripción del acontecimiento, y de eso preciso que no es Condillac quien lo dice sino Destutt de Tracy, su exégeta, que afirma eso, y yo encuentro que no esta mal eso. Y Maine de Biran, que era alumno de... J. Lacan: —Las dos frases que yo había empezado a escribir a lo largo de la cosa, y que quizá algunos de ustedes hayan notado, son directamente el enunciado que reproduce Recanati aquí. (...)
F. Recanati ‐—Maine de Biran mismo, discípulo de Destutt de Tracy, estuvo en principio
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alimentado por esa diferencia entre el acontecimiento y la inscripción del acontecimiento. Y uno ve como ella es el pivote de toda su teoría. Hay, dice, un perpetuo desfasaje entre la inscripción y el acontecimiento. Ese desfasaje proviene del desfasaje en el ser hablante —y no estoy bromeando— entre el sujeto del enunciado y el sujeto de la enunciación. Es en los "Fundamentos de la psicología" de Maine de Biran, donde él muestra aproximadamente que al representarse el yo, en la medida en que en toda representación hay un yo, es decir que en ese momento, hay allí dos. Desde que uno trata de representar el "yo", eso quiere decir automáticamente, hay allí dos, quiere decir que inmediatamente hay allí dos, quiere decir que mediatamente no hay allí nunca... que no hay allí nunca uno sino mediatamente. Para Condillac el orden de los signos, en tanto que orden de los signos es el orden de ese desfasaje, tiene como modelo lo que él denomina espacio pluridimensional del tiempo, y no me explayo sobre eso. Podemos decir que el tiempo no es sino la repetición infinita de las puntualidades. La puntualidad como tiempo‐cero plantea el mismo problema de antes: no es la misma puntualidad aquella que se repite en el tiempo de aquella de la cual el tiempo es su resultado. La puntualidad‐cero aquella del cual el tiempo es su resultado, la puntualidad‐cero como transparencia precisamente entre la inscripción y el acontecimiento. La puntualidad que se repite en el tiempo —siempre para Condillac— está relativizada al ser considerada en el tiempo como esa puntualidad ahí presente, pasada o futura. También es considerada desde el punto de vista de sus bordes, desde el punto de vista de su frontera. El tiempo, más que toda una serie de puntualidades, es entonces la serie de fronteras interpuntuales en tanto que la frontera es justamente el punteado de los bordes respectivos de las dos puntualidades o también de dos signos. Hay entonces la misma diferencia entre la puntualidad absoluta y el tiempo, que entre el conjunto vacío y el conjunto de sus partes. Es la inscripción del cero que es elemento de éste, así como es la inscripción de la puntualidad que es el elemento del tiempo. Así hay una falla que esta dada desde el principio en esta teoría y que quizá Maine de Biran trataba de discernir
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mejor. El sistema de los signos no es sino la repetición infinita de esta falla, en tanto que tal, pura falla, y esto se repite en todos los escritos de los Empíricos, ella surge de la experiencia y de la investigación de su escuela, es decir, no se habla de eso. Condillac también, aunque le pasa raramente, habla de la naturaleza humana, en un momento diciendo que el se preguntaría precisamente cómo, en el comienzo, se establece esa relación, ese orden; porqué si justamente es fallido, el orden entre la inscripción y el acontecimiento, porque si es fallido, puesto que si no encaja, ¿porqué, en todo caso eso existe?. ¿Por qué hay una inscripción de eso que no es sino cero? Evidentemente ese es su problema, y responderá en ese momento, después de haber hecho una pequeña pieza oratoria, no sé nada de eso, es la naturaleza humana. Es esta falla en general la que permite la automotricidad del sistema de signos, segun Condillac, de lo cual el ha dicho, el sistema de signos, ahí, caminan solo, mientras que en su Tratado sobre los animales cuenta montones de historias para mostrar como en los animales también hay un sistema de signos y que ese sistema de signos está bajo la dependencia de todos los objetos exteriores. Nos juntamos por ahí con la semiótica de Peirce de donde partimos. Peirce llama "phanéron", del griego (escritura en griego) al conjunto de todo lo que está presente en el espíritu, es por otra parte aproximadamente, el sentido de phanéron, real o no, lo inmediatamente observable. Y él parte de allí, descomponiendo los elementos del "phanéron". Hay tres elementos en el phanéron indisociables, que el llama, de una parte lo que uno podría traducir por "primeridad", que es la mónada en general, creo que él emplea la palabra mónada —elemento completo en sí mismo— de otra parte "la segundidad", fuerza estática, oposición, tensión estática entre dos elementos, es decir que cada elemento evoca inmediatamente ese otro con el cual él está en relación, y eso es de alguna manera un conjunto absolutamente indisociable. Lo más importante es la "terceridad", elemento inmediatamente relativo a la vez a un primero y a un tercero y Peirce precisa, toda continuidad, todo proceso en general depende de lo terciario.
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A partir de allí, a partir de esa concepción de lo terciario, que se puede mostrar como derivado de sus teorías astronómicas primeras, que él produjo al comienzo de su vida, pero de eso no diré nada. J. Lacan ‐ Peirce como astrónomo. F. Recanati ‐. . . entonces a partir de este terciario construye una lógica que se especifica en semiótica, "Logic of semiotic", la propia semiótica específicándose a ciertos niveles como retórica. Y esto es importante para Peirce. Todo cabe en su definición de signo en general, el llama al signo "representamen", lamento citar: « es algo el representamen, que para alguien, ocupa el lugar de otra cosa, desde un cierto punto de vista o de una cierta manera». Allí hay cuatro elementos, para alguien que es el primero —vuelvo a citar a Pierce— «eso significa que el signo crea en el espíritu del destinatario un signo más equivalente o incluso más desarrollado». El segundo punto se desprende de allí: la recepción del signo es entonces un segundo signo que funciona como "interpretante". En tercer lugar, la cosa de la cual el signo hace las veces es llamada su "objeto". Esos tres elementos constituirán las cimas del triángulo semiótico. El cuarto término es más discreto, pero no menos interesante. El cuarto término, más discreto, es lo que Pierce llama el "ground"; el signo hace las veces de objeto pero no de manera absoluta, sino con referencia a una especie de idea llamada el "ground", es decir el piso o el fondo de la relación del signo y el objeto. Esos cuatro términos en su conjunto definen tres relaciones. Y esas tres relaciones son los objetos respectivos de las tres ramas de la semiótica. Primera relación: la relación signo‐fondo, es la gramática pura o especulativa, dice Peirce. Se trata de reconocerla.
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J. Lacan ‐ Sí, porque la gramática especulativa no se inventó ayer... como el Señor [dirigiendose a la persona que ya intervino] quisiera hacernoslo creer. y... F. Recanati ‐ ... Se trata de reconocer lo que debe ser verdadero del signo para tener sentido, la idea, en general es la focalización del "representamen" sobre un objeto determinado, según el "ground" o el punto de vista. Se ve entonces que la significación se recorta, de alguna manera, sobre un fondo diferenciado y que el "ground", la determinación del "ground", es casi la determinación del primer punto de vista que determina la inscripción, todo eso sobre el potencial. Es decir que el ground en general, es ya el potencial. De igual modo, el "representamen" es con respecto a su fondo la determinación de cierto punto de vista que dirige la relación con el objeto. El "ground" es entonces el espacio preliminar de la inscripción. La segunda relación, "representamen‐objeto", es el terreno de la lógica pura, para Pierce. Es la ciencia de lo que debe ser verdad del "representamen" para que pueda hacer las veces de un objeto. La tercera, y la más importante para lo que nos proponemos aquí, es la relación entre el representamen y el interpretante, lo que Pierce llama, con verdadero talento, la "retórica pura", que reconoce las leyes. Eso funciona a nivel de leyes según las cuales un signo da origen Version Palabreanteser ‐ Ricardo ROJAS
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a otro signo que lo desarrolla según el curso del "interpretante" que uno va a ver. Y esta cuestión de la retórica pura Pierce la aborda con la ayuda de su triángulo semiótico. Voy a precisar cada uno de los términos para que se capte mejor. Lo que afirma Pierce de esta relación. «El "representamen", primero, tiene una relación primitiva con el segundo, el objeto». El objeto es entonces el segundo, el signo está dado primero. «Pero esta relación puede determinar a un tercero, el interpretante, a tener a su objeto la misma relación que él mantiene». En otras palabras, la relación del interpretante con el objeto está llamada a ser —por la relación del representamen con el objeto— a ser la misma relación. La misma desde el punto de vista del orden, pero sin embargo diferente, vale decir más especificada, que en cierto modo se ha reducido un poco el campo de posibilidades de ese signo que aparece, y así, continua hasta el infinito, se lo reduce cada vez más, vamos a ver eso. "El ground" esta ausente aquí, determina la relación del "representamen" con el objeto mismo. Y la representación del "representamen" con el objeto determina como repetición la relación del representante con el objeto que ella misma determina como repetición. ¿Qué fue lo que dije? ¿Dije del representante? Si, entonces el representamen‐objeto determina el interpretante‐objeto. Y de algún modo se puede decir, y Pierce lo dice, que el objeto de la relación entre el interpretante y el objeto no es exactamente el objeto que es objeto del interpretante, sino el conjunto de esta relación, es decir, por una parte que todo eso (R—I—O) es el objeto de eso y que por otra parte eso (I—O) debe repetir eso, por objeto. Y podríamos dar un ejemplo, Pierce da un ejemplo... J. Lacan ‐ Es lo que yo traduje diciendo que la existencia, es la insistencia. F. Recanati ‐ Quiero decir que el problema es el principio. Es lo que pasa entre el "representamen" y el objeto. Entonces, justamente, es imposible decir nada de lo que pasa ahí. Todo eso que se sabe, es eso, (R—O), lo que pasa ahí dentro, entre los dos, eso entraña todo el resto. Voy a terminar por inscribir le resto porque eso (I) eso continua la infinito.
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Desde que se quiera saber, desde que... para que eso, eso tenga un sentido, dice Pierce, el proceso de significación se hace a partir de allí, para que eso tenga sentido, es necesario que haya relación, si se toma el objeto en tanto que "justicia" y si se toma el "representamen" como siendo la balanza, es necesario que justamente esa relación que en sí es nada, ella sea interpretada por sus interpretantes. Esos interpretantes, que pueden ser cualquiera; podriá ser "igualdad" y a ese título, la relación en general, es decir del interpretante a esto, (R—O) será interpretada ella misma por un segundo interpretante. Podemos colocar toda una lista, donde podremos colocar "comunismo", podemos poner lo que queramos, y así continuar sin detenernos. Es decir que al principio hay todos los datos, hay una especie de ground, un fondo elegido al interior de un fondo indiferenciado, y a partir de allí hay una tentativa de exhaución, absolutamente imposible, y el se equivoca, al partir de una primera distancia que está dada en el fondo.
El triángulo semiótico, lo vemos, esta muy claro, reproduce la misma relación terciaria que usted citó a proposito de las armaduras Borromeas. Es decir, y Pierce lo dice, aunque el no diga las armaduras Borromeas, pero él emplea los mismos términos, los tres polos están ligados por esta relación de una manera que no admite relaciones duales múltiples sino una tríada irreductible. Lo cito: «El interpretante no puede tener relación dual con el objeto sino con la relación que le impone aquella del signo‐objeto, que no puede ser bajo la forma idéntica sino degenerada. La relación signo‐objeto será el propio objeto del interpretante como signo». Entonces, el triángulo se desarrolla en cadena como interpretación interminable, y la palabra es
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de Pierce, y es realmente fantástica como expresión eso de "interpretación interminable", [F. Recanati traza en el tablero trazas punteadas ligando O e I1, I2... etc...] es decir que cada vez, es lo que se podría llamr un nuevo interpretante, a cada vez. trazamos como nueva hipotenusa es tomado por objeto del nuevo interpretante. Este punteado, de alguna manera, será afirmado como objeto enseguida por el nuevo interpretante, y el triángulo continúa hasta el infinito. Esto que él marca en punteado, de alguna manera, se ve afirmado como objeto enseguida por el nuevo interpretante. Y ese trinagulo continua al infinito. En este ejemplo que tome, la relación "igualdad‐justicia" es del mismo orden que la relación "balanza‐justicia", pero sin embargo no es la misma. "Igualdad" apunta no sólo a "justicia" sino también a la relación "balanza‐justicia". Entonces, volviendo a Locke, por ejemplo, vemos que justamente eso se toma como objeto de una interpretación, pero lo que es nuevo, de alguna manera, en el punto de vista terminal, en el resultado de la interpretación, es que la inscripción del objeto está ahí marcada como tal, porque justamente la relación en general "balanza‐justicia" está puesta al costado del objeto mismo, a saber "la justicia". Tal es el modelo del proceso de significación en tanto que él es interminable. En una primera separación, aquella que esta dada por un primer trazo al interior del "ground—representamen—objeto", de una primera separación nacen una serie de otros y el elemento puro de la primera separación será ese "ground", análogo al puro cero. Aquí también surge la doble función del vacío Bueno, ya está tarde y no continuaré porque habría quizás montones de ejemplos para dar, y eso, también en Pierce, por todos lados y en todas las teorías, aquí tomé el empirismo, Uusted buscó del lado de Berkeley y es una buena idea porque es un autor muy rico. Se hubiera podido tomar cualquiera para justificar estos ejemplos, pero eso no sería permanecer en el comentario. Lacan ha dicho que su discurso permitía volver a darle sentido a los discursos más antiguos. Es por cierto el primer fruto que se puede recoger. Pero el reparo de lo que se
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produce en generalmente como facilitación en la pluma de Pierce por ejemplo, no es aún sino una inscripción en eso que contaba hasta ahí como flojo. Hasta ese momento, hasta Pierce o hasta Lacan, como ustedes quieran. A partir de esa inscripción que hasta ese momento era cero, debe nacer una enorme serie infinita, y a esa serie es a la que se trata de darle lugar. J. Lacan ‐ Fue necesario que yo fuese a Milan para comprobar la necersidad de obtener una respuesta. Encuentro que aquella que acabo de obtener es extremadamente satisfactoria para que ustedes pudiesen, por hoy, satisfacerse con ella también.
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Leçon XII, 21 juin 1972
[Lacan, avant de commencer, écrit au tableau]
Qu'on dise comme fait reste oublié derrière ce qui est dit,
/ dans ce qui s'entend.
Cet énoncé est assertif par sa forme, appartient au modal pour ce qu'il émet d'existance.[orthographe de la version AFI]
Aujourd'hui, je prends congé de vous. De ceux qui sont venus et puis de ceux qui ne sont pas venus et qui viennent pour ce congé. Voilà. Il n'y a pas de quoi pavoiser, hein? Bon! Qu'est‐ce que je peux faire? Que je me résume comme on dit, c'est absolument exclu. Que je marque quelque chose, un point, un point de suspension. Bien sûr, je pourrais dire que j'ai continué de serrer cet impossible dans lequel se rassemble ce qui est pour nous, pour nous Version Parlêtre ‐ Ricardo ROJAS
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dans le discours analytique, fondable comme réel. Voilà! Au dernier moment, et ma foi en raison d'une chance, j'ai eu le témoignage, le témoignage que ce que je dis s'entend. Je l'ai eu en raison de celui qui a bien voulu ‐ et c'est un grand mérite ‐ parler dans le dernier moment, comme ça, de cette année, qui a bien voulu me prouver que pour certains, pour plus d'un, pour des veines dont je ne peux pas du tout prévoir dans quel biais elles se produisent, trouver en somme ‐167 ‐ intérêt à ce que j'essaie d'énoncer. Bon! Je remercie donc la personne qui m'a donné, pas seulement à moi, qui a donné à toute une espèce de... j'espère qu'il y en a assez pour qui ça a fait écho, qui se sont aperçus que ça peut rendre. Il est toujours difficile naturellement de savoir, de savoir jusqu'où ça s'étend. Alors, en Italie, j'y fais un peu allusion, parce qu'après tout ça ne me paraît pas superflu, j'ai fait la rencontre de quelqu'un que je trouve très gentil, qui est dans, je ne sais pas, l'histoire de l'art, l'idée de l’œuvre, on ne sait pas pourquoi mais on peut arriver à comprendre que ce qui s'énonce sous le titre de la structure, et nommément ce que j'ai pu moi‐même en produire, l'intéresse. Ça l'intéresse en raison de problèmes personnels. Cette idée de l’œuvre, cette histoire de l'art, cette veine, ça rend esclave, c'est certain. Ça se voit bien quand on voit ce que quelqu'un qui n'est ni un critique ni un historien, mais qui était un créateur, a formé comme image, comme image de cette veine, l'esclave, le prisonnier, hein? Il y a un nommé Michel Ange qui nous a montré ça. Alors, en marge, il y a les historiens et critiques qui se... qui prient pour l'esclave. C'est une mômerie comme une autre, c'est une espèce de service divin qui peut se pratiquer. Oui! Ça cherche à faire oublier qui commande parce que l’œuvre, ça vient toujours a la commande, même pour Michel Ange. Ben, celui qui commande, c'est ça que j'ai d'abord essayé de vous produire cette année sous le titre Y a d'l'Un, n'est‐ce pas? Ce qui commande, c'est l'Un, l'Un fait l'Être. Je vous ai prié d'aller chercher ça dans le Parménide. Vous avez peut‐être, pour certains, obtempéré. L'Un fait l'Être comme l'hystérique fait l'homme. Oui! Évidemment, cet Être que fait l'Un, il n'est pas l'Être, il fait l'Être. Évidemment c'est ça qui supporte une certaine infatuation créativiste et,
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dans le cas de la personne dont je parle, qui a été vraiment très gentille avec moi et qui m'a bien expliqué comment il s'était retrouvé accroché à ce qu'il appelle lui mon système, pour y dénoncer ses piquants, ses piquants et c'est pour ça aussi que je le mets aujourd'hui en épingle pour éviter une certaine confusion, il s'est accroché à ce qu'il trouve que je fais trop d'ontologie. C'est tout de même drôle, enfin, je ne pense pas qu'ici, bien sûr, il n'y ait que des oreilles ouvertes. Je pense qu'il y a comme partout une quantité de sourds. Mais dire que je fais de l'ontologie, quand même, c'est assez drôle! Et la placer dans ce... dans ce grand Autre que très précisément ‐168‐ je montre comme devant être barré et épinglé très précisément du signifiant de ce barrage lui‐même, c'est curieux! Parce que, ce qu'il faut voir dans le retentissement, la réponse qu'on obtient, c'est quand même qu'après tout les gens vous répondent avec leurs problèmes. Et comme son problème à lui, c'est que l'ontologie, et même l'Être, déjà, lui reste en travers de la gorge, à cause de ceci, c'est que, si l'ontologie c'est simplement que... la grimace de l'Un, c'est évidemment que tout ce qui se fait à la commande est bien à l'Un suspendu et, mon Dieu, ça l'embête. Alors, ce qu'il voudrait bien, en somme, c'est que la structure fût absente. Ça serait plus commode pour le passez‐muscade. Ce qu'on voudrait, c'est que l'escamotage, l'escamotage qui a lieu, et qui est ça, l’œuvre d'art, c'est que l'escamotage n'ait pas besoin de gobelets. Vous n'avez qu'à regarder ça, il y a un tableau de Breughel qui était un artiste qui était très au‐dessus de ça, il ne dissimule pas comment, comment que ça se fait, la captivation des badauds. Bon! Alors ici évidemment, c'est pas à ça que nous nous occupons. Nous nous occupons du discours analytique. Et du discours analytique, j'ai pensé quand même que, il ne serait pas mal de ponctuer quelque chose avant de vous quitter, qui vous donne l'idée justement que, non seulement c'est pas ontologique mais... c'est pas philosophique, mais c'est seulement nécessité par une certaine position, une certaine position que je rappelle, qui est celle où j'ai cru pouvoir condenser l'articulation d'un discours, et vous montrer quand même quel rapport ça a avec ce
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fait que les analystes, que les analystes ont quand même rapport ‐ et vous auriez tort de croire que je le méconnais ‐ avec quelque chose qui... qu'on appelle comme ça l'être humain, oui bien sûr, mais moi, je l'appelle pas comme ça. Je l'appelle pas comme ça pour ne pas que vous vous montiez la tête, pour que vous restiez bien là où il faut, pour autant bien sûr que vous êtes capables d'apercevoir quelles sont les difficultés qui s'offrent à l'analyste. Ne parlons plus bien sûr de connaissance parce que, le rapport de l'homme à un monde sien ‐ il est évident que nous avons démarré de là depuis longtemps comme d'ailleurs de toujours ‐ ça n'a jamais été qu'une simagrée au service du discours du maître. Il n'y a pas de monde comme sien que le monde que le maître fait marcher au doigt et à l’œil. Et quant à la fameuse connaissance de soi‐même, ????? sea?t??, supposée faire l'homme, partons de ceci qui est tout de même simple et touchable, ‐ 169 ‐ n'est‐ce pas, que, que oui! Bon! Si on veut; si on veut, elle a lieu; elle a lieu du corps. La connaissance de soi‐même, n'est‐ce pas, soi‐même, c'est l'hygiène. Partons bien de là, n'est‐ce pas. Alors pendant des siècles il restait la maladie bien sûr. Parce que chacun sait que ça se règle pas par l'hygiène, la maladie. Et ça, c'est bien quelque chose d'accroché au corps. Et la maladie, ça a duré pendant des siècles, c'est le médecin qui était supposé la connaître. La connaître, j'entends, connaissance et je pense avoir assez souligné rapidement lors d'un de nos derniers entretiens, je ne sais même plus où, l'échec de ces deux biais, n'est‐ce pas. Tout ça est patent dans l'histoire, ça s'y étale en toutes sortes d'aberrations. Alors, tout de même, la question que je voudrais faire sentir aujourd'hui, c'est ça, c'est l'analyste qui est là et qui a l'air de prendre un relais. On parle de maladie, on sait pas, en même temps on dit qu'il n'y en a pas, qu'il n'y a pas de maladie mentale par exemple, à juste titre au sens où c'est une entité nosologique comme on disait autrefois, c'est pas du tout entitaire, la maladie mentale. C'est plutôt la mentalité qui a des failles, exprimons‐nous comme ça rapidement. Alors, tâchons de voir ce que suppose par exemple ça, qui est écrit là, et qui est supposé
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énoncer où se place, où se place une certaine chaîne qui est très certainement et sans aucun espèce d'ambiguïté, la structure. On y voit se succéder deux signifiants, et le sujet n'est là que pour autant qu'un signifiant le représente pour l'autre signifiant. Et puis ça a quelque chose qui en résulte et que nous avons largement, au cours des années, développé avec assez de raison pour motiver que nous le notions de l'objet petit a. Évidemment si c'est là, dans cette forme, dans cette forme de tétrade, c'est pas une topologie qui soit..., qui soit sans aucune espèce de sens. C'est ça la nouveauté que, qui a été apportée par Freud. La nouveauté qui est apportée par Freud, c'est pas rien. Il y avait quelqu'un qui avait fait quelque chose de très bien, en situant, en cristallisant le discours du maître, en raison d'un éclairage historique qu'il avait pu attraper, c'est Marx. C'est quand même un pas, un pas qu'il n'y a pas lieu du tout de réduire au premier, il n'y a pas non plus lieu de faire entre les deux un mixage, on se demande au nom de quoi faudrait absolument qu'ils s'accordent. Ils s'accordent pas. Ils sont parfaitement compatibles. Ils s'emboîtent. Ils s'emboîtent et puis il y en ‐ 170 ‐ a certainement un qui a sa place avec toutes ses aises, c'est celui de Freud. Qu'est‐ce qu'il a apporté en somme d'essentiel? Il a apporté la dimension de la surdétermination. La surdétermination, c'est exactement ça que j'image avec ma façon de formaliser de la façon la plus radicale l'essence du discours, en tant qu'il est en position tournante par rapport à ce que je viens d'appeler un support. C'est quand même du discours que Freud a fait surgir, a fait surgir ceci que ce qui se produisait au niveau du support avait affaire avec ce qui s'articulait du discours. Le support, c'est le corps. C'est le corps, et encore, faut faire attention, quand on dit c'est le corps. C'est pas forcément un corps. Parce qu'à partir du moment où on part de la jouissance, ça veut très exactement dire que, que le corps n'est pas tout seul, qu'il y en a un autre. C'est pas pour ça que la jouissance est sexuelle, puisque ce que je viens de vous expliquer cette année, c'est que le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'est pas rapportée, cette jouissance, c'est la jouissance de corps à corps. Le propre de la jouissance, c'est que quand il y a deux corps, encore bien plus
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quand il y en a plus, naturellement, on ne sait pas, on ne peut pas dire lequel jouit. C'est ce qui fait qu'il peut y avoir, dans cette affaire, pris plusieurs corps et même des séries de corps. Alors la surdétermination, elle consiste en ceci, c'est que, les choses que, qui ne sont pas le sens, le sens, ça serait supporté par un signifiant, justement le propre du signifiant, et je ne sais pas, je me suis mis comme ça de fil en aiguille, Dieu sait pourquoi, puis un peu plus, peu importe, j'ai trouvé quelque chose, un séminaire que j'ai fait au début d'un trimestre, juste le trimestre qui était la fin de l'année sur le... ce qu'on appelle le cas du Président Schreber, c'était le 11 avril 1956. C'est très précisément juste en deçà, c'est les deux premiers trimestres qui sont résumés dans ce que j'ai écrit d'Une question préalable à tout traitement possible de la psychose, à la fin, le 11 avril 1956, j'ai posé ce que c'était que... puis comme ça je l'appelle par son nom, par son nom, le nom que ça a dans mon discours, la structure. C'est pas toujours ce qu'un vain peuple pense, mais c'est parfaitement dit à ce niveau‐là. Ça m'amusera de le republier, ce séminaire, si la tapeuse n'avait pas fait un grand nombre de petits trous faute d'avoir bien entendu. Si elle avait seulement reproduit correctement la phrase latine que j'avais écrite au tableau, dont ‐ 171 ‐ je ne sais plus maintenant à quel auteur elle appartient. Je le ferai, je ne sais pas, dans le prochain numéro de Scilicet, le temps qu'il va me falloir pour retrouver de qui est cette phrase latine, va certainement me faire perdre du temps, peu importe, tout ce que j'ai dit à ce moment‐là du signifiant, du signifiant à un moment où vraiment on ne peut pas dire que ce fût à la mode, en 56, ça reste frappé d'un métal qui... où je n'ai rien à retoucher. Oui! Ce que j'en dis très précisément, c'est que, il se distingue en ceci que, qu'il n'a aucune signification. Je le dis d'une façon tranchante parce qu'à ce moment‐là il faut que je me fasse entendre de..., vous vous rendez compte, qu'en plus c'étaient des médecins qui m'écoutaient! Qu'est‐ce que ça pouvait leur foutre ? Simplement que c'était de... enfin, ils entendaient du Lacan. Enfin, du Lacan, c'est‐à‐dire cet espèce de clown, n'est‐ce pas que... bon! Il faisait merveilleusement son trapèze bien entendu. Pendant ce temps‐là, ils lorgnaient déjà à
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la façon dont ils pourraient retourner à leur digestion, parce que, on peut pas dire qu'ils rêvent. Ça serait très beau. Ils rêvent pas, ils digèrent; c'est une occupation après tout comme une autre. Ce qu'il faut tout de même bien essayer de voir, c'est que, ce que Freud introduit, c'est quelque chose qui ‐ on s'imagine que je le méconnais parce que je parle du signifiant ‐ c'est le retour à, à ce fondement qui est dans le corps, et qui fait que, tout à fait indépendamment des signifiants dont on les articule, c'est quatre pôles qui se déterminent de l'émergence comme telle de la jouissance justement comme insaisissable. Eh bien! c'est ça qui fait surgir les trois autres, et, en réponse, le premier, qui est la vérité, ça implique déjà le discours. Ça veut pas dire que ça puisse se dire. Je me tue à dire que ça ne peut pas se dire, ou que ça ne peut que se mi‐dire. Mais enfin pour la jouissance, enfin, ça, ça existe. Il faut qu'on puisse en parler. Moyennant quoi il y a quelque chose qui est autre et qui s'appelle le dire. Eh bien, je vous ai en somme, expliqué pendant une année, j'ai mis assez de temps à l'articuler, parce que, pour l'articuler, c'est en ça qu'il faut que vous voyiez que..., la nécessité qui est la mienne, la façon dont je procède, justement, je ne peux jamais l'articuler comme une vérité. Il faut, selon ce qui est votre destin à tous, il faut en faire le tour. Plus exactement voir comment ça tourne, comment ça bascule, comment ça ‐172‐ bascule dés qu'on le touche et comment même jusqu'à un certain point, c'est assez instable pour prêter à..., à toutes sortes d'erreurs. Quoiqu'il en soit, si j'ai émis, émis ‐ ce qui est tout de même un certain culot ‐ le titre D'un discours qui ne serait pas du semblant, je pense que c'était pour vous faire sentir, et que vous avez senti, que le discours, comme tel, est toujours discours du semblant et que si il y a quelque part quelque chose qui m'autorise de la jouissance, justement, c'est de faire semblant. Et c'est de... de ce départ qu'on peut arriver à concevoir ce quelque chose que nous ne pouvons qu'attraper là, mais d'une façon déjà tellement assurée, tellement assurée par quelqu'un dont il faut saluer la mémoire, la mémoire telle que je l'écris, en donnant au mé le même sens que le
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mé de méconnaissance, celui que, qu'on a si bien mémorisé que c'est faire risée de ses mots dont il s'agit plutôt, à savoir Platon. Quand même, s'il y a quelqu'un qui a... tch !, attrapé ce qu'il en est du plus de jouir, quelque chose qui fait penser que Platon c'est pas seulement les Idées et la Forme mais tout ce que on a avec une certaine grille, une grille qui, j'en conviens, est vraisemblable, traduit ces énoncés, Platon c'est celui quand même qui a avancé la fonction de la dyade comme étant ce point de chute, là où tout passe, là où tout fuit. Pas de plus grand sans plus petit, de plus vieux sans plus jeune, et le fait que la dyade soit le lieu de notre perte, le lieu de la fuite, le lieu grâce à quoi il est forcé de forger cet Un de l'Idée, de la Forme, cet Un qui d'ailleurs aussitôt se démultiplie, s'inscrit, oui, c'est bien parce qu'il est là comme nous tous plongé dans ce seul supplément ‐ je parle de tout ça dans le 11 avril 1956 ‐ le supplément, la différence qu'il y a entre le supplément et le complément. Enfin, j'avais dit très, très bien tout ça depuis l'année 56, ça aurait pu servir, semble‐t‐il, à cristalliser quelque chose du côté de cette fonction qui est à remplir, celle de l'analyste et dont il semble qu'elle soit si, si impossible, plus que d'autres, qu'on ne songe qu'à la camoufler. Oui! Alors, c'est là‐dessus que ça tourne et que, et qu'il faut bien voir certaines choses. C'est qu'entre ce support, ce qui arrive au niveau du corps, et d'où surgit tout sens, mais inconstitué, parce que, après ce que je viens d'énoncer de la jouissance, de la vérité, du semblant et du plus de jouir, comme faisant là le fond, le ground, comme s'exprimait l'autre jour la personne qui a bien voulu ici venir nous parler de Peirce pour autant que c'est dans la note de Peirce qu'elle avait entendu ce que je disais, inutile ‐173‐ de vous dire que c'est à peu près vers la même époque que j'ai sorti les quadrants de Peirce auxquels ‐ ça a, bien sûr, du tout servi à rien, parce que qu'est‐ce que..., vous pouvez bien penser que les remarques sur l'ambiguïté totale de l'universel, qu'il soit affirmatif ou négatif, et du particulier de même, qu'est‐ce que ça pouvait bien faire à ceux qui ne songeaient dans tout ça qu'à retrouver leur ritournelle ? Oui! Le ground donc est là. Il s'agit en effet du corps avec ses sens radicaux sur lesquels il n'y a aucune prise. Parce que c'est pas avec la vérité, le semblant, la jouissance ni le plus de
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jouir qu'on fait de la philosophie. On fait de la philosophie, à partir du moment où il y a quelque chose qui bourre, qui bourre là..., ce support qui n'est articulable qu'à partir du discours, qu'il bourre de quoi ? Il faut bien le dire, hein, que ce dont vous êtes tous faits, tous faits et encore d'autant mieux que vous êtes un peu philosophes, ça arrive quelquefois, mais enfin c'est rare, vous êtes surtout astudés, comme je l'ai dit un jour. Vous êtes à la place où le discours universitaire vous situe. Vous êtes pris comme a ‐formés. Depuis quelque temps, il se produit une crise, mais on en parlera tout à l'heure. C'est secondaire. La question donc est différente. II faut bien que vous vous rendiez compte que ce dont vous dépendez le plus fondamentalement ‐ parce qu'enfin l'université n'est pas née d'hier ‐ c'est le discours du maître, quand même, qui est le premier surgi, et puis c'est lui qui dure et qui a peu de chance de s'ébranler. Il pourrait se compenser, s'équilibrer, avec quelque chose qui serait, enfin, le jour où ça sera, le discours analytique. Au niveau du discours du maître, on peut parfaitement dire ce qu'il y a entre le champ du discours, entre les fonctions du discours telle qu'elles s'articulent de ce SI, S2, le $ et le a, et puis ce, ce corps, ce corps qui vous représente ici et à qui, en tant qu'analyste, je m'adresse. Parce que, quand quelqu'un vient me voir dans mon cabinet pour la première fois et que je scande notre entrée dans l'affaire de quelques entretiens préliminaires, ce qui est important c'est ça, c'est la confrontation de corps. C'est justement parce que c'est de là que ça part, cette rencontre de corps, qu'à partir du moment où on entre dans le discours analytique, il n'en sera plus question. Mais il reste qu'au niveau où le discours fonctionne qui n'est pas le discours analytique, la question se pose de comment ça a réussi, ce discours, à attraper des corps.‐ 174 ‐ Au niveau du discours du maître, c'est clair. Au niveau du discours du maître, dont vous êtes, comme corps, pétris, ne vous le dissimulez pas, quelles que soient vos gambades, c'est ce que j'appellerai les sentiments et très précisément les bons sentiments. Entre le corps et le discours, il y a, ce dont les analystes se gargarisent en appelant ça prétentieusement les affects.
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C'est bien évident que vous êtes affectés dans une analyse, c'est ça qui fait une analyse, c'est ce qu'ils prétendent évidemment, faut bien qu'ils tiennent la corde quelque part, pour être sûrs de ne pas glisser. Les bons sentiments, avec quoi ça se fait ? Ben on est bien forcé d'en venir là, au niveau du discours du maître, c'est clair, ça se fait avec de la jurisprudence. Il est quand même bon de ne pas l'oublier au moment où je parle, où je suis l'hôte de la Faculté de Droit, de ne pas méconnaître que les bons sentiments, c'est la jurisprudence et rien d'autre, qui les fonde. Et quand quelque chose comme ça vient tout d'un coup vous tourner le cœur parce que vous savez pas très bien si vous n'êtes pas un peu responsifs de la façon dont une analyse a mal tourné, écoutez! hein? soyons clairs quand même! S'il n'y avait pas de déontologie, s'il n'y avait pas de jurisprudence, où serait cet, ce mal au cœur, cet affect, comme on dit? Faudrait même essayer de temps en temps de dire un peu la vérité. Un peu ça veut dire que ça n'est pas exhaustif ce que je viens de dire. Je pourrais aussi dire autre chose d'incompatible avec ce que je viens de dire, ça serait aussi la vérité. Et c'est bien ce qui se passe. C'est bien ce qui se passe simplement, quand simplement par le fait non pas d'un quart de tour, d'une moitié de tour complet, de deux quarts de tour de glissement de ces éléments fonction du discours, il se trouve, il se trouve parce qu'il y a quand même dans cette tétrade des vecteurs, des vecteurs dont on peut très bien établir la nécessité, ils tiennent pas à la tétrade, ni à la vérité, ni au semblant, ni à quoi que ce soit de cette espèce, ils tiennent au fait que la tétrade c'est 4. A cette seule condition d'exiger qu'il y ait des vecteurs dans les deux sens, à savoir que ça soit deux qui arrivent ou deux qui partent, ou un qui arrive ou un qui parte, vous êtes absolument nécessités à trouver la façon dont ici ils sont accrochés, ça tient au nombre 4, à rien d'autre. Naturellement, le semblant, la vérité, la jouissance et le plus de jouir ne s'additionnent pas. Alors, ils peuvent pas faire quatre à eux tout seuls, c'est justement en ça que consiste le réel, c'est que le nombre 4, lui, ‐ 175 ‐ existe tout seul. C'est aussi une chose que j'ai dite le 11 avril 1956, mais très précisément, j'avais pas encore sorti tout ça. D'ailleurs j'avais même pas construit tout ça. Seulement c'est ce qui me prouve que je suis
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dans la bonne veine, puisque le fait que j'ai dit à ce moment‐là que le nombre 4 était là un nombre essentiel à ce qu'on s'en souvint, prouve que j'étais quand même dans le bon fil puisque, maintenant, je ne trouve pas de superflu autour de ça; je l'ai dit au moment où il fallait, au moment où il est question de la psychose. Bon! Alors, la question est celle‐ci, si les sentiments, si ‐ ne vous agitez pas pour les personnes qui s'en vont, elles ont à faire à cette heure, elles ont à aller aux obsèques de quelqu'un dont je salue ici la mémoire, et qui était quelqu'un de notre École, que je chérissais vraiment. Je suis au regret, vu mes engagements, de ne pouvoir m'y joindre moi‐même ‐oui, qu'est‐ce qu'il y a dans le discours analytique, entre les fonctions de discours et ce support, qui n'est pas la signification du discours, qui ne tient à rien de ce qui est dit? Tout ce qui est dit est semblant. Tout ce qui est dit est vrai. Par dessus le marché, tout ce qui est dit fait jouir. Ce qui est dit. Et, comme je le répète, comme je l'ai récrit au tableau aujourd'hui, qu'on dise comme fait reste oublié derrière ce qui est dit. Ce qui est dit n'est pas ailleurs que dans ce qui s'entend, et c'est ça la parole. Seulement le dire, c'est un autre truc, c'est un autre plan, c'est le discours. C'est ce qui, de relations, et qui vous tiennent tous et chacun ensemble, avec des personnes qui sont pas forcément celles qui sont là, ce qu'on appelle la relation, la religio, l'accrochage social, ça se passe au niveau d'un certain nombre de prises qui ne se font pas au hasard, qui nécessitent, à très peu d'errance près, ce certain ordre dans l'articulation signifiante. Et pour que quelque chose y soit dit, il y faut, il y faut autre chose que ce que vous imaginez, ce que vous imaginez sous le nom de réalité; parce que la réalité découle très précisément du dire. Le dire a ses effets dont se constitue ce qu'on appelle le fantasme, c'est‐à‐dire ce rapport entre l'objet petit a, qui est ce qui se concentre de l'effet du discours pour causer le désir, et ce quelque chose qui autour, et comme une fente, se condense, et qui s'appelle le sujet. C'est une fente parce que l'objet petit a, lui, il est toujours entre chacun des signifiants et celui qui suit et c'est pour ça que le sujet, lui, était toujours non pas entre, mais au contraire béant. ‐ 176 ‐
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Oui! Pour revenir à Rome, j'ai pu saisir, toucher du doigt l'effet, l'effet assez, assez saisissant, l'effet où je me reconnaissais très bien, des plaques de cuivre qu'un nommé Fontana, défunt paraît‐il, et qui après avoir montré de très grandes capacités de constructeur, de sculpteur, etc., consacrait ses dernières années à faire, en italien ça se dit spaccatura, paraît‐il, mais je ne sais pas l'italien, je me le suis fait expliquer, c'est une fente, comme ça, il faisait une fente dans une plaque de cuivre. Ça fait un certain effet. Ça fait un certain effet pour ceux qui sont un peu sensibles, mais il n'y a pas besoin d'avoir entendu mon discours sur la Spaltung du sujet pour y être sensible. La première personne venue, surtout si elle est du sexe féminin, peut avoir une petite vacillation. Faut croire que, que Fontana n'était pas de ceux qui méconnaissaient totalement la structure, qui croyaient que c'était trop ontologique. Alors, de quoi s'agit‐il, de quoi s'agit‐il dans l'analyse? Parce que si on m'en croit, on doit penser que c'est bien comme je l'énonce, que c'est au titre de ce que, en corps, avec toute l'ambiguïté de ce terme, qui est motivée, c'est parce que l'analyste en corps, installe l'objet petit a à la place du semblant, qu'il y a quelque chose qui existe et qui s'appelle le discours analytique. Qu'est‐ce que ça veut dire? Au point où nous en sommes, c'est‐à‐dire à avoir commencé de voir prendre forme ce discours, nous voyons comme discours et pas dans ce qui est dit, dans son dire, il nous permet d'appréhender ce qui en est du semblant. C'est là qu'il est frappant de voir que, au terme d'une tradition comme on nous l'a fait sentir la dernière fois, cosmologique, comment est‐ce que l'univers a pu naître ? Est‐ce que ça ne vous semble pas un peu dater? Mais dater du fond des âges, ça n'en reste pas moins daté. Ce qui est frappant, c'est que ça amène Peirce à une articulation purement logique voire logicienne. C'est un point de détachement du fruit sur l'arbre d'une certaine articulation illusoire, je l'appellerai, qui, du fond des âges avait abouti à cette cosmologie jointe à une psychologie, à une théologie, à tout ce qui s'ensuit. Voilà là, touchant du doigt tel qu'on vous l'a énoncé la dernière fois, touchant du doigt qu'il n'y a discours sur l'origine qu'à traiter de l'origine d'un discours, qu'il n'y a pas d'autre
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origine attrapable que l'origine d'un discours et que c'est ça qui nous importe quand il s'agit de l'émergence d'un autre discours, d'un discours qui, par rapport au discours ‐177‐ du maître, dont je vais vite là retracer les termes et leur disposition, comporte la double inversion précisément des vecteurs obliques. Et ceci
a toute son importance. Ce que Peirce ose nous articuler, et là au joint d'une antique cosmologie, c'est la plénitude de ce dont il s'agit dans le semblant de corps. C'est le discours dans son rapport, dit‐il, au rien. Ça veut dire ce autour de quoi nécessairement tourne tout discours. Par cette voie, ce qu'à promouvoir cette année la théorie des ensembles, j'essaie, à ceux qui tiennent la fonction de l'analyste, de suggérer, c'est que ce soit dans cette veine, celle qu'exploitent ces énoncés qui se formalisent de la logique, c'est que ce soit à cette veine qu'ils se rompent pour se former; se former à quoi? A ce qui doit être de distinguer de ce que j'ai appelé tout à l'heure la bourre, l'intervalle, le tamponnement, la béance qu'il y a entre le niveau du corps, de la jouissance et du semblant, et le discours, pour s'apercevoir que c'est là qu'il se pose la question de ce qui est à mettre et qui n'est pas les bons sentiments, ni la jurisprudence, qui a affaire à autre chose qui a un nom, qui s'appelle l'interprétation, ce qui l'autre jour vous a été mis au tableau sous la forme du triangle dit sémiotique, sous la forme du representamen, de l'interprétant et ici l'objet, et pour montrer que la relation est toujours
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ternaire, à savoir que c'est le couple représentamen‐objet qui est toujours à réinterpréter, c'est cela dont il s'agit dans l'analyse. L'interprétant, c'est l'analysant. Ça veut pas dire que l'analyste soit pas là pour l'aider, pour le pousser un peu dans le sens de C' [s' ?] interpréter. Il faut bien le dire, ça peut pas se faire au niveau d'un seul analyste, pour la simple raison que si ce que je dis est vrai, à savoir que ce n'est ‐178 ‐ que de la veine de la logique, de l'extraction des articulations de ce qui est dit, et pas du dire, que si pour tout dire l'analyste dans sa fonction ne sait pas ‐ je veux dire en corps ‐ en recueillir assez de ce qu'il entend de l'interprétant qu'est celui à qui sous le nom d'analysant, il donne la parole, eh bien! le discours analytique en reste à ce qui, en effet, a été dit par Freud sans bouger d'une ligne. Et à partir du moment où ça fait partie du discours commun, ce qui est le cas maintenant, ça rentre dans l'armature des bons sentiments. Pour que l'interprétation progresse, soit possible, selon le schéma de Peirce qui vous a été avancé la dernière fois, c'est en tant que cette relation interprétation et objet, remarquez, de quoi s'agit‐il? Quel est cet objet dans Peirce? C'est de là que la nouvelle interprétation, qu'il n'y a pas de fin à ce à quoi elle peut venir, sauf à ce qu'il y ait une limite précisément,
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qui est bien ce à quoi le discours analytique doit advenir, à condition qu'il ne croupisse pas dans son piétinement actuel. Qu'est‐ce qu'il faut au schéma de Peirce, substituer pour que ça colle avec mon articulation du discours analytique ? C'est simple comme bonjour, à l'effet de ce dont il s'agit dans la cure analytique, il n'y a pas d'autre representamen que l'objet petit a. L'objet petit a dont l'analyste se fait le representamen justement, lui‐même, à la place du semblant.
‐179 ‐ L'objet dont il s'agit, ce n'est rien d'autre que ce que j'ai interrogé ici de mes deux formules, ce n'est rien d'autre que ceci, comme oublié, le fait du dire. C'est ça qui est l'objet de ce qui pour chacun est la question, où suis‐je dans le dire? Parce que s'il est bien clair que la névrose s'étale, c'est très précisément en ceci qui nous explique le flottement de ce que Freud a avancé concernant le désir, et spécialement le désir dans le rêve. C'est bien vrai qu'il y a des rêves de désir, mais quand Freud analyse un de ses rêves, on voit bien de quel désir il s'agit, c'est du désir de poser l'équation du désir avec égale zéro. A une époque qui n'était pas de beaucoup postérieure à celle du 11 avril 1956, en 1957 précisément, j'ai analysé le rêve de l'injection d'Irma. Ça a été transcrit comme vous pouvez l'imaginer dans un... d'un universitaire, dans une thèse où ça se ballade actuellement. La façon Version Parlêtre ‐ Ricardo ROJAS
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dont ça a été, je ne dirai pas entendu, car la personne n'était pas là, elle a travaillé sur des notes, elle a travaillé sur des notes et elle a cru possible d'en rajouter de son cru; mais il est tout de même clair que, s'il y a une chose que le rêve de cette injection d'Irma, sublime, divin, permet de montrer, c'est ce qui est évident, qui devrait être, depuis le temps que j'ai annoncé cette chose qui devrait avoir été exploitée par n'importe qui dans l'analyse, j'ai laissé ça traîner, parce qu'après tout comme vous allez le voir, la chose n'a pas tellement de conséquences, si comme je le rappelai récemment, l'essence du sommeil, c'est justement la suspension du rapport du corps à la jouissance, il est bien évident que le désir qui, lui, se suspend au plus de jouir, ne va pas pour autant être là mis entre parenthèses. Ce que le rêve travaille, ce sur quoi il tricote, et l'on voit bien comment et avec quoi, avec les éléments de la veille comme dit Freud, c'est‐à‐dire avec ce qui est là encore tout à fait à la surface de la mémoire, pas dans la profondeur, la seule chose qui relie le désir du rêve à l'inconscient, c'est la façon dont il faut travailler pour résoudre la solution, pour résoudre le problème d'une formule avec égale zéro, pour trouver la racine grâce à quoi la façon dont ça fonctionne, ça s'annule. Si ça s'annule pas, comme on dit, il y a le réveil, moyennant quoi bien sûr le sujet continue à rêver dans sa vie. Si le désir a de l'intérêt dans le rêve, Freud le souligne, c'est pour autant qu'il y a des cas où le fantasme, on ne peut pas le résoudre, c'est‐à‐dire que s'apercevoir que le désir ‐ permettez‐moi de m'exprimer, ‐ 180 ‐ puisque je suis à la fin, ainsi ‐ n'a pas de raison d'être, c'est que quelque chose s'est produit qui est la rencontre, la rencontre d'où procède la névrose, la tête de méduse, la fente de tout à l'heure, directement vue, c'est en tant qu'elle, elle n'a pas de solution. C'est bien pour ça que, dans les rêves de la plupart, il s'agit en effet de la question du désir. La question du désir pour autant qu'elle se reporte à bien plus loin, à la structure, à la structure grâce à quoi c'est le petit a qui est la cause de la Spaltung du sujet. Oui! Alors, qu'est‐ce qui nous lie à celui avec qui nous nous embarquons, franchie la première appréhension du corps ? Et est‐ce que l'analyste est là pour lui faire grief de ne pas
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être assez sexué, de jouir assez bien? Et quoi encore ? Qu'est‐ce qui nous lie à celui qui, avec nous, s'embarque dans la position qu'on appelle celle du patient? Est‐ce qu'il ne vous semble pas que, si on le conjoint à ce lieu, le terme frère qui est sur tous les murs, Liberté, Égalité, Fraternité, je vous le demande, au point de culture où nous en sommes, de qui sommes‐nous frères ? De qui sommes‐nous frères dans tout autre discours que dans le discours analytique ? Est‐ce que le patron est le frère du prolétaire ? Est‐ce qu'il ne vous semble pas que ce mot frère, c'est justement celui auquel le discours analytique donne sa présence, ne serait‐ce que de ce qu'il ramène ce qu'appelle ce barda familial? Vous croyez que c'est simplement pour éviter la lutte des classes ? Vous vous trompez, ça tient à bien d'autres choses que le bastringue familial. Nous sommes frères de notre patient en tant que, comme lui, nous sommes les fils du discours. Pour représenter cet effet que je désigne de l'objet petit a, pour nous faire à ce désêtre d'être le support, le déchet, l'abjection à quoi peut s’accrocher ce qui va grâce à nous naître de dire, de dire qui soit interprétant, bien sûr, avec l'aide de ceci qui est ce à quoi j'invite l'analyste, à se supporter, de façon à être digne du transfert, à se supporter de ce savoir qui peut, d'être à la place de la vérité, s'interroger comme tel sur ce qu'il en est depuis toujours de la structure des savoirs, depuis les savoir‐faire jusqu'au savoir de la science. Delà bien sûr nous interprétons. Mais qui peut le faire si ce n'est celui‐là lui‐même qui s'engage dans le dire et qui, du frère, certes, que nous sommes, va nous donner l'exaltation? Je veux dire que ce qui naît d'une analyse, ce qui naît au niveau du sujet, du sujet qui parle, de l'analysant, c'est quelque chose qui, avec, au ‐181‐ moyen ‐ l'homme pense, disait Aristote, avec son âme ‐ l'analysant analyse avec cette merde que lui propose, en la figure de son analyste, l'objet petit a. C'est avec cela que quelque chose, cette chose fendue, doit naître qui n'est rien d'autre en fin de compte ‐ pour reprendre quelque chose qui vous a été avancé l'autre jour à propos de Peirce ‐ que le fléau dont une balance peut s'établir et qui s'appelle justice. Notre frère transfiguré, c'est cela qui naît de la conjuration analytique et c'est ce qui
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nous lie à celui qu'improprement on appelle notre patient. Ce discours parasexa4 hein? il faut bien dire comme ça qu'il..., qu'il peut avoir de ces retours de bâton. Je voudrais pas vous laisser uniquement sur du susucre. La notion de frère, si solidement tamponnée grâce à toutes sortes de jurisprudences pendant des âges, de revenir à ce niveau, au niveau d'un discours, elle aura ce que j'appelai à l'instant ses retours au niveau du support. Je vous ai pas du tout parlé dans tout ça du père parce que j'ai considéré que, qu'on vous en a déjà assez dit, assez expliqué à vous montrer que c'est autour de celui qui unit, de celui qui dit, non! que peut se fonder, que doit se fonder, que ne peut que se fonder tout ce qu'il y a d'universel. Et quand nous revenons à la racine du corps, si nous revalorisons le mot frère, il va rentrer à pleine voile au niveau des bons sentiments. Puisqu'il faut bien quand même ne pas vous peindre uniquement l'avenir en rose, sachez que celui qui monte, qu'on n'a pas encore vu jusqu'à ses dernières conséquences, et qui lui s'enracine dans le corps, dans la fraternité du corps, c'est le racisme, dont vous n'avez pas fini d'entendre parler. Voilà! ‐ 182 ‐
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Lección XXII, 21 juin 1972 ...Seminario XIX O peor
[Lacan, antes de comenzar, escribe en el tablero] Que se diga como hecho permanece olvidado tras lo que se dice, en lo que se
oye.
Este enunciado que parece una aserción por su forma, pertenece a lo modal por eso que él emite, de existencia Hoy salgo de vacaciones de ustedes. De aquellos que vinieron, y luego de los que no vinieron, y de los que vienen a esta despedida. No hay por qué echar las campanas al vuelo Bueno ! ¿Qué puedo hacer? Que me resuma, como se dice, es una palabra excluido. Que marque algo, un punto, un punto suspensivo. Por supuesto, podría decir que he continuado circunscribiendo ese imposible en el que se recoge lo que es para nosotros —para nosotros en el discurso analítico— fundable como real. Version Palabreanteser ‐ Ricardo ROJAS
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Heme aquí! Al último momento, y les aseguro en razón de una oportunidad, tuve el testimonio, el testimonio que lo que digo se oye. Lo tuve en razón de que alguien quiso — y es un gran mérito — hablarme en el último momento, así, de este año, quien precisamente quiso probar que para algunos, para más de uno, por vetas de las cuales no puedo absolutamente prever en que sesgo ellas se producen, encontrar resumiendo, interes en lo que trato de enunciar. ¡Bueno! Agradezco entonces a la persona que me ha dado una especie de... espero que haya ahí bastante para que eso haga eco, que son atisbos que eso puede darse. Es siempre dificil, naturalmente, saber, saber hasta donde eso se oye. Henos aquí! A último momento, y a fe mía, en razón de una cuestión de suerte, tuve el testimonio, el testimonio que lo que digo se oye. Y lo tuve porque alguien quiso —es un gran matemático— hablar en el último momento de este año, probándome así que efectivamente para algunos, para más de uno, por vetas que no podría decir en qué sesgos se producen, es interesante lo que trato de enunciar. Agradezco entonces a la persona que dio, no sólo a mi, que nos dio a todos, una especie de ... espero que sea suficiente para quien tuvo el eco, que se den cuenta que rinde, aunque siempre es difícil saber hasta donde se extiende. Entonces, en Italia, hago aquí un poco alusión, porque despues de todo eso no me parece superfluo, me encontré con alguien que me parece muy gentil, que está en, yo no sé , la historia del arte, la idea de la obra, no se sabe porque pero se puede llegar a comprender que lo que se enuncia bajo el titulo de la estructura y principalmente en eso que yo mismo he producido el interes. Eso le interesa en razón de problemas personales. Esta idea de la obra, esta historia del arte, esta veta, eso vuelve esclavo, es cierto. Eso se ve precisamente cuando se ve que alguien que no es ni in critico ni un historiador, pero que era un creador, se creo como imagen, como imagen de esa veta, el esclavo, el prisionero, ¿entonces? Hay un llamado Miguel Angel que nos mostro eso. Entonces, al margen, hay los historiadores y criticos que se... que ruegan por el esclavo. Es una pantomima como cualquier otra, es una especie de servicio divino que puede practicarse. ¡Sí! Eso busca hacer olvidar quien dirige porque la obra, esa viene
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siempre al mando, incluso para Miguel Angel. Bien, aquel que manda, es eso lo que inicialmente he ensayado de producirles este año bajo el titulo Hay del—Uno ¿no cierto? Lo que manda, es el Uno, el Uno hace el papel del Ser. Les rogue ir a buscar eso en el Parmenides. Ustedes quizas, algunos, obedecieron. el Uno hace el Ser como la histérica hace el hombre. ¡Sí! Evidentemente, este Ser que hace el Uno, él no es el Ser, el hace el Ser. Evidentemente es esto lo que hace una cierta infatuación creacionista y, en el caso de la persona de la cual hablo, que fue muy amable conmigo y que me explico precisamente como él termino enganchado a lo que él llamo mi sistema, para denunciar ahi sus agudezas, sus agudezas y es por eso también que yo dramatizo para evitar una cierta confusión, el se enganchó por que él encuentra que hago mucha ontologia. Es desde luego divertido, en fin, no pienso que aquí, por supuesto, no haya sino orejas abiertas. Pienso que hay como en todas partes una cantidad de sordos. Pero decir que hago ontologia, ¡por favor, es muy divertido! Y colocarla en eso... en se gran Otro que muy precisamente muestro como deviendo ser barrado y extraido con cuidado muy precisamente del significante de esa barra misma, ¡es curioso! Porque lo que es necesario ver en el contragolpe, la respuesta que se obtiene es de todas maneras que despues de todo las personas les responden con sus problemas. Y como él problema de él , es que la Ontologia, e incluso el Ser, ya , no se lo traga, a causa de esto, es que, si la ontología es simplemente que ... la mueca del Uno, es evidente que todo lo que se hace al mando es precisamente al Uno suspendido y mi Dios, eso lo contraria. Mientras, eso que él quisiera, en consecuencia, es que la estructura fuese ausente. Eso sería más comodo para la prestidigitación. Eso que se quisiera, es que el escamoteo, el escamoteo que se desarrolla, y que es eso, la obra de arte, es que el escamoteo no tiene necesidad de cubiletes. Ustedes no tienen sino que mirar eso, hay un cuadro de Breughel qui era un artista que estaba muy por debajo de eso, el no disimula como, como que eso se hace, la captura de fisgones. ¡Bueno! Entonces aquí evidentemente, no es de eso de lo que nos
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ocupamos. Nosotros nos ocupamos del discurso analitico. Y del discurso analitico, pienso de todas maneras que no estarìa mal puntuar algo antes de dejarlos, que les de la idea justamente que no solamente no es ontológica sino... no es filosófica, pero es solamente necesitado por una cierta posición, una cierta posición que recuerdo, que es aquella en la que creí poder condensar la articulación de un discurso, y mostrarles de todas maneras que relación eso tiene con ese hecho que los analistas, que los analistas tienen de todas maneras relación — y ustedes se equivocarían al creer que lo desconozco — con algo que ... que se llama así el ser humano, si por supuesto, pero yo, no lo llamo así. No lo llamo así para que ustedes no se enervan, para que ustedes se queden ahí donde es necesario, por más que ustedes sean capaces de darse cuenta cuales son las dificultades que se le presentan al analista. No hablamos más por supuesto de conocimiento porque, la relación del hombre a un mundo suyo — es evidente que no hemos salido de ahí despues de mucho tiempo como además por siempre — eso no ha sido nunca sino un melindre al servicio del discurso del amo. No hay mundo como el suyo sino el mundo que el amo hace marchar con la batuta. Y en cuanto al famoso conocimiento de uno mismo, que supuestamente hace el hombre, partamos de esto que es absolutamente simple y al alcance, ¿nos cierto que si?, ¡Bueno! Si se quiere ella tiene lugar; ella tiene lugar en el cuerpo. El conocimiento del sí mismo , no cierto, sí mismo, es la higiene. Partamos precisamente de ahí, ¿no cierto?. Mientras que durante siglos ella permanece la enfermedad por supuesto. Porque cada uno sabe que eso no se regula con la higiene, la enfermedad. Y eso, es precisamente algo enganchado al cuerpo. Y la enfermedad eso dura durante siglos, es el médico quien supuestamente la conocería. La conocería, entiendo, conocimiento y pienso haber señalado bastante rápidamente en una de nuestras ultimas reuniones, no se incluso donde, el fracaso de estos dos puntos de vista, ¿no cierto?. Todo eso es patente en la historia, eso se despliegue en toda suerte de aberraciones. Entonces, desde luego, la pregunta que quisiera resaltar hoy, es eso, es el analista quien esta ahí y quién parece tomar un relevo. Se habla de enfermedad, no se sabe, al mismo tiempo
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se dice que no hay, que no hay enfermedad mental por ejemplo, con fundamento en el sentido donde es una entidad nosologica como se decia en otros tiempos, no es entidaria, la enfermedad mental. Es más bien la mentalidad quien tiene fallas, expresemonos así rapidamente. Entonces, tratemos de ver eso que supone por ejemplo eso, que esta escrito ahí y que se supone enunciar donde se coloca, donde se coloca una cierta cadena que es ciertamente y sin ninguna especie de ambiguedad, la estructura. Se ve ahí sucederse dos significantes, y el sujeto no esta ahi más sinembargo sino para que un significante lo represente ante el otro significante. Y luego eso tiene algo que resulta ahí y que nosotros hemos ampliamente, con el transcurso de los años, desarrollado con bastante razón para motivar que lo connotemos como objeto a. Evidentemente, si es ahí, en esta forma, en esta forma de tetrada, no es una topología que sea... que sea sin ninguna especie de sentido. Es esa la novedad que ha sido aportada por Freud. La novedad que aportó Freud, no es nada. Había alguien que habia hecho algo muy bien, situando, cristalizando el discurso del amo, en razón de un esclarecimiento histórico, que él había podido atrapar, es Marx. Es de todas formas un paso, un paso que no hay para nada lugar de reducirlo al primero, no hay tampoco lugar de hacer entre los dos una mezcla, uno se demanda a nombre de que es necesario que ellos se acuerden. Ellos no se acuerdan. Ellos son perfectamente compatibles. Ellos se acoplan. Ellos se acomplan y luego hay allí ciertamente uno que tiene su lugar con todos sus gustos, es aquel de Freud. ¿Qué es lo que en resumen aporta de esencial? El aportó la dimensión de la sobredeterminación. La sobredeterminación, es exactamente eso que imagino con mi manera de formalizar de la manera la más radical la esencia del discurso, en tanto que él esta en posición giratoria en relación con lo que vengo de llamar un apoyo. Es de todas formas del discurso que Freud hizo surgir, hizo surgir aquello que era lo que se producia a nivel del apoyo que esta en contacto con lo que se articula del discurso. El apoyo es el cuerpo. Pero es necesario ser cuidadosos cuando se dice el cuerpo. No es forzosamente un
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cuerpo. Porque a partir del momento en que se parte del goce, eso quiere decir exactamente que el cuerpo no está solo, que hay allí otro. Es por eso que el goce es sexual, puesto que les acabo de explicarle este año, es lo menos que se puede decir, es que no él esta referido, este goce, es el goce del cuerpo a cuerpo. Lo propio del goce, es que cuando hay dos cuerpos, aún más cuando hay más, naturalmente, no se sabe, no podemos decir cuál goza. Es eso lo que hace que pueda haber allí, en este asunto, tomando varios cuerpos e incluso series de cuerpo. Entonces la sobredeterminación, consiste en esto, es que, las cosas que, que no son el sentido, el sentido, eso sería soportado por un significante, justamente lo propio del significante, y no sé, me puse así de una cosa a otra, Dios sabe por qué, luego un poco más, poca importancia tiene, encontré algo, un seminario que hice al principio de un trimestre, justo el trimestre que era a finales del año sobre lo... eso que se llama el caso del Presidente Schreber, era el 11 de abril de 1956. Es más precisamente justo más acá, son los dos primeros trimestres que son resumidos en lo que escribí de Una cuestión preliminar a todo tratamiento posible de la psicosis, al fin, el 11 de abril de 1956, planteé lo que era lo que luego así llame por su nombre, por su nombre, el nombre que esto tiene en mi discurso, la estructura. No es siempre aquello en lo que un pueblo vano piensa, pero está perfectamente dicho en ese nivel. Me divertirá eso de volverlo a publicar, este seminario, si la estenopista no hubiese cometido un gran número de pequeños agujeros a falta de no haber oido bien. Si ella hubiese reproducido solamente correctamente la frase latina que había escrito en el tablero, sobre la que no sé más ahora a cual autor pertenece. Lo haré, no sé, en el número próximo de Scilicet, el tiempo que va a ser necesario para volver a encontrar de quién es esta frase latina, va ciertamente a hacerme perder del tiempo, poca importancia tiene, todo lo que dije en ese momento del significante, del significante en el momento en el que verdaderamente no se puede decir que eso estuvo de moda, en 56, eso queda impactado de un metal que.. donde no tengo que retocar nada. ¡ Sí! Lo que lo digo más precisamente, es que, se distingue en esto que, que no tiene
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ninguna significación. ¡ Lo digo de una manera cortante porque en ese momento hacía falta que me hiciese oír de..., ustedes se dan cuenta, que además eran médicos quienes me escuchaban! ¿ Qué es lo que esto podía importarles? Simplemente el que era de... finalmente, oían de Lacan. ¡ Finalmente, de Lacan, es decir esa especie de payaso. ¿no cierto?... ¡Bueno! El hacía maravillosamente sus piruetas. Durante ese tiempo, ya miraban con ojos de codicia la manera como ellos podrían regresar a su digestión, porque, no se puede decir que sueñan. Eso sería muy bello. No sueñan, digieren; es una ocupación después de todo como cualquier otra. Lo que hay que sin embargo tratar de ver bien, es que, lo que Freud introduce, es algo que ‐ nos imaginamos que le desconozco porque hablo del significante ‐ es el retorno a, a ese fundamento que está en el cuerpo, y que hace que, completamente independientemente de los significantes de los que se los articula, eso es cuatro polos que se determinan por la emergencia como tal del goce justamente como inasequibles. ¡ Pues bien! Eso es lo que hace surgir los tres otros, y, en respuesta, el primero, que es la verdad, eso ya implica el discurso. Esto no quiere decir que esto pudiese decirse. Me esfuerzo en decir que eso no puede decirse, o que eso no puede sino medio‐decir(se). Pero finalmente para el goce, finalmente, eso, eso existe. Hace falta que se pudiese hablar de eso. Mediante lo que hay algo que es otro y que se llama el decir. Pues bien, les he en resumen, explicado durante un año, gaste bastante tiempo para articularlo, porque, para articularlo, es en eso que hace falta que usted vieran que,,, la necesidad que es la mía, la manera en la que procedo, justamente, jamás puedo articularlo como un verdad. Hace falta, según lo que es su destino, el de todos, hay que examinarlo completamente. Más exactamente ver cómo eso gira, cómo eso da un vuelco, cómo esto da un vuelco dese que se lo toca y cómo incluso hasta cierto punto, es bastante inestable para prestarse a... a toda suerte de errores. Sea lo que sea, si emití, emiti ‐ lo que es sin embargo una cierta desverguenza‐ el título De un discurso que no sería del semblante, pienso que era para acentuarles, y que ustedes acentuaron, que el discurso, como tal, es siempre discurso del semblante y si hay algo que me
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autorice del goce, justamente, es el de hacer semblante. Y es este el... el punto de partida que se puede lograr concebir ese algo que nosotros no podemos sino atrapar allí, pero de una manera ya tan asegurada, tan asegurada por alguien al que hubiera que homenajear la memoria, la memoria tal como la escribo, consagrándose al me inicial de la palabra memoria el mismo sentido que el mé {des} de méconnaissance {desconocimiento}, aquel que, uno ha memorizado tan bien que es hacer risotada de sus palabras de lo que se trata es más bien, es decir Platon. ¡ A pesar de todo, si hay alguien qué tuviera tch!, atrapado lo que tiene que ver allí con el plus‐de‐gozar, algo que hiciera pensar que Platon no es solamente las Ideas y la Formas sino todo lo que se tiene con una cierta rejilla, una rejilla que, lo convengo, es probable, traduce estos enunciados, Platon es aquel, a pesar de todo, que propuso la función de la diada, como siendo ese punto de caída, allí dónde todo pasa, allí donde todo huye. No hay más grande sin más pequeño, ni más viejo sin más joven, y el hecho que la diada sea el lugar de nuestra pérdida, el lugar de la huida, el lugar al que es forzado por forjar ese Uno de la Idea, de la Forma, ese Uno que por otra parte en seguida se desmultiplica, se inscribe, sí, es bien porque está allí como todos nosotros sumergido en ese solo suplemento ‐ hable de todo esto el 11 de abril de 1956 ‐ el suplemento, la diferencia que hay entre el suplemento y el complemento. Finalmente, había dicho muy, muy bien todo esto desde el año 56, esto habría podido servir, parece, para cristalizar algo del lado de esta función que es para llenar, aquella del analista y que parece que ella sea tan, tan imposible, más que otra que se sueña sólo camuflandola. ¡ Sí! Entonces, es sobre eso dónde esto gira y que hay que ver precisamente ciertas cosas. ¿ El caso es que entre este soporte, eso que llega al nivel del cuerpo, y de donde surge todo sentido, pero inconstituido, porque, después de lo que acabo de enunciar del goce, de la verdad, del semblante y del plus‐de‐gozar, como haciendo allí el fondo, el ground, como se expresaba el otro día la persona que quiso venir aquí a hablarnos de Peirce, en la medida en que es en la nota de Peirce que había él había oído lo que yo decía, inútil decirles que es más o menos hacia la época incluso en la que saqué los cuadrantes de Peirce a los cuales ‐ esto tiene,
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desde luego, de todo lo servido para nada, porque qué, usted puede pensar precisamente que las observaciones sobre la ambigüedad total de lo universal, que él sea afirmativo o negativo, y de lo particular del mismo. ¿Qué de esto les podía hacer bien a aquellos que soñaban en todo esto sino en reencontrar su ritornelo? ¡ Sí! El ground entonces está allí. Se trata en efecto del cuerpo con sus sentidos radicales sobre los cuales no hay ninguna toma. Porque no es con la la verdad, el semblante, el goce ni el plus‐de‐gozar que se hace la filosofía. ¿ Se hace filosofía, a partir del momento en que hay algo que completa, que completa allí, este soporte que no es articulable sino a partir del discurso, ¿que él completa de qué? Hay que decirlo bien, que eso de lo cual ustedes estan hechos totalmente, totalmente hechos y de nuevo tanto mejor si ustedes son un poco filósofos, eso pasa algunas veces, pero finalmente es raro, ustedes son sobre todo astudados como lo dije un día. Ustedes están en el lugar donde el discurso universitario les sitúa. Usted es tomado como a‐formado. Desde hace algún tiempo, se produce una crisis, pero hablaremos de eso después. Es secundario. La cuestión entonces es diferente. Hace falta precisamente que ustedes se den cuenta que eso de lo cual usted depende más fundamentalmente ‐ porque finalmente la universidad no nació ayer ‐ es el discurso del Amo, a pesar de todo, que es el primer surgido, y luego es él que dura y que tiene poca suerte para ponerse en movimiento. Podría compensarse, equilibrarse, con algo que sea, finalmente, el día en que esto será, el discurso analítico. Al nivel del discurso del dueño, perfectamente podemos decir lo que hay entre el campo del discurso, entre las funciones del discurso tal como ellas se articulan de ese SI, S2,el $ y el a, y luego ese, ese cuerpo, ese cuerpo que les representa aquí y al que, en tanto como analista, me dirijo. Porque, cuando alguien viene verme en mi consultorio por la primera vez y cuando escando nuestra entrada en el asunto de algunas entrevistas preliminares, lo que es importante eso es, es la confrontación del cuerpo. Es justamente porque es de ahí de dónde eso parte, este encuentro del cuerpo, que a partir del momento en que se entra en el discurso analítico, no se
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trata más de eso. Pero queda al nivel donde el discurso funciona que no es el discurso analítico, la cuestión se plantea de cómo consiguió, este discurso, atrapar los cuerpos. Al nivel del discurso del Amo, es claro. Al nivel del discurso del Amo, en el que usted es como cuerpo, amasado, no lo disimulen, cualesquiera que sean sus piruetas, es eso que llamaré los sentimientos y muy precisamente los buenos sentimientos. Entre el cuerpo y el discurso, hay, eso de lo cual los analistas gargarizan llamando eso presuntuosamente los afectos. Es muy evidente que ustedes están afectados en un análisis, eso es lo que hace un análisis, es eso lo que pretenden evidentemente, hace falta estar en una buena posición, para estar seguro de no deslizar. ¿ Los buenos sentimientos, con qué se hace esto? Bien estamos precisamente forzados de llegar allí, al nivel del discurso del Amo, es claro, eso se hace con la jurisprudencia. Es a pesar de todo bueno no olvidarl el momento en el que hable, cuando era huésped de la Facultad de Derecho, no desconocer que los buenos sentimientos, es la jurisprudencia y nada más, que los funda. ¡ Y cuando algo así viene de una sola vez a causarles estas emociones que ustedes no saben muy bien si ustedes no son un poco responsables de la manera como un análisis fracasa, escuchen! ¿ Cómo? ¡ Seamos claros a pesar de todo! ¿ Si no hubiese deontología, si no hubiese jurisprudencia, donde estaría este, este mal de estomago, este afecto, como se dice? Habría que incluso tratar de cuando en cuando de decir un poco la verdad. Un poco esto quiere decir que esto no es exhaustivo lo que acabo de decir. Podría también decir otra cosa incompatible con lo que acabo de decir, eso sería también la verdad. Y lo que pasa. Es lo que simplemente pasa, cuando simplemente por el hecho no de un cuarto de vuelta, de una mitad de vuelta completa, de dos cuartos de vuelta de deslizamiento de estos elementos función del discurso, se encuentra, se encuentra porque hay a pesar de todo en esta tétrada vectores, los vectores y de los cuales se puede muy bien establecer su necesidad, ellos no tienen que ver con la tétrada, ni con la verdad, ni con semblante, ni con sea lo que se sea de esta especie, tiene que ver con el hecho que la tétrada es 4. Con la sola condición de exigir que haya unos vectores en los dos sentidos, a saber que sea de a dos que llegan y de a dos que
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parten, o uno que llega o uno que se parte, ustedes estan absolutamente necesitados por encontrar la manera en la que aquí estan enganchados, eso tiene que ver con el número 4, nada más. Naturalmente, el semblante, la verdad, el goce y el plus‐de‐gozar no se suman. Entonces, no pueden sumar cuatro solos, es justamente eso en lo que consiste lo real, es que el número 4, él, existe a solas. Es también una cosa que dije el 11 de abril de 1956, pero más precisamente, no había sacado aún todo eso. Por otra parte no había incluso construido todo eso. Solamente es eso lo que me prueba que estoy en la buena vena, puesto que el hecho que dije en ese el momento que el número 4 era allí un número esencial para que uno se acuerde de eso, prueba que estaba a pesar de todo bien encaminado, puesto que, ahora, no encuentro nada superfluo alrededor de eso; lo dije en el momento en el que hacía falta, en el momento en el que tratabamos de la psicosis. ¡ Bueno! Entonces, la cuestión es ésta, si los sentimientos, si ‐ no se agiten porque las personas que se van, tienen que hacer cosas ahora, tienen que ir a las exequias de alguien del que saludo aquí su memoria (Pierre Fizlewicz), y que era alguien de nuestra Escuela, al que verdaderamente amara. ¿ Yo mismo lamento, en vista de mis compromisos, no poder juntarme a ellos. ‐ Sí, qué hay en el discurso analítico, entre las funciones de discurso y este soporte, que no es la significación del discurso, que no tiene que ver nada que ver con lo que es dicho? Todo lo que es dicho es semblante. Todo lo que es dicho es verdad. Y aun más, todo lo que es dicho hace gozar. Eso que es dicho. Y, como lo repito, como lo rescribí en el tablero hoy, que se diga como hecho permanece olvidado detrás de lo que es dicho. Lo que es dicho no está en otro lugar que en eso que se oye, y es eso la palabra. Solamente decirlo, es otra cosa, es otro plano, es el discurso. Es eso que, de relaciones, y que los sostiene a todos juntos, con personas que no son forzosamente aquellas que están allí, es que se llama la relación, la religion, el vinculo social, eso pasa al nivel de un cierto número de conexiones que no se hacen al azar, que necesitan, un poco de errancia cerca, ese cierto orden en la articulación significante. Y para que algo sea dicho ahí, hace falta ahí, hacen falta ahí otra cosa que lo que ustedes imaginan, lo que
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ustedes imaginan bajo el nombre de realidad; porque la realidad emana muy precisamente del decir. El decir tiene sus efectos entre los que se constituye lo que se llama el fantasma, es decir esta relación entra el objeto a¸ minúscula, que es lo que se concentra del efecto del discurso para causar el deseo, y ese algo que alrededor, y como una hendidura, se condensa, y que se llama el sujeto. Es una hendidura porque el objeto a minúscula, él, está siempre entre cada uno de los significantes y aquel que sigue y es por eso que el sujeto, él, estaría siempre no entre, sino al contrario abierto hiante. ¡ Sí! Para volver a Roma, pude captar, comprender claramente el efecto, el efecto bastante, bastante sobrecogedor, el efecto donde me reconocía muy bien, placas de cobre que un llamado Fontana, difunto parece, y quien después de haber mostrado capacidades muy grandes de constructor, de escultor, etc., consagró sus últimos años a hacer, en italiano eso se dice spaccatura, parece, pero no sé italiano, me hice explicar, es una hendidura, así, hacía una hendidura en una placa de cobre.
Eso hace un cierto efecto. Eso hace un cierto efecto para los que son un poco sensibles, pero no se necesita allí haber oído mi discurso sobre la Spaltung del sujeto para ser sensible a eso. La primera persona venida, sobre todo si es del sexo femenino, puede tener una pequeña vacilación. Hay que creer que, que Fontana no era de los que totalmente desconocían la Version Palabreanteser ‐ Ricardo ROJAS
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estructura, de los que creían que era demasiado ontólogico. ¿ Entonces, de qué se trata, de qué se trata en el análisis? Porque si se me lo creen, se debe pensar que es precisamente como lo enuncio, el que es a título de lo que, en cuerpo, con toda la ambigüedad de este término, que esta motivado, es porque el analista en cuerpo, instala el objeto a minúscula en el lugar del semblante, que hay algo que existe y que se llama el discurso analítico. ¿ Qué es lo que esto quiere decir? En el punto en el que estamos, es decir al haber comenzado a ver tomar forma a este discurso, vemos como ese discurso y no en lo que es dicho, en su decir, nos permite aprehender lo que es de allí del semblante. ¿ Es allí que es sorpredente ver que, al término de una tradición como nos la hicieron sentir la última vez, cosmológica, ¿cómo es que el universo pudo nacer? ¿ Acaso esto no le parece datar un poco? Pero datar del fondo de las edades, por eso no queda allí menos fechado. Lo que es sorpredente, es que esto trae a Peirce a una articulación puramente lógica incluso de lógico. Es un punto de desprendimiento del fruto sobre el árbol de una cierta articulación y ilusoria, lo llamaré, el que, del fondo de las edades había desembocado en esta cosmología adjuntada a una psicología, a una teología, a todo lo que resulta. He aquí allí, comprendiendo claramente tal, como se lo han enunciado la última vez, comprendiendo claramente que no hay discurso sobre el origen sino al tratar del origen de un discurso, que no hay otro origen atrapable que el origen de un discurso y qué eso es lo que a nosotros nos importa cuando se trata de la emergencia de un otro discurso, de un discurso que, con relación al discurso del Amo, cuyos términos voy allí a volver a trazar rápidamente y su disposición, comporta la doble inversión precisamente de vectores oblicuos. Y esto:
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Tiene toda su importancia. Lo que Peirce se atreve a articularnos, y allí a la juntura de una antigua cosmología, es la plenitud de eso de lo cual se trata en el semblante de cuerpo. Es el discurso en su relación, dice él, a la nada. Esto quiere decir aquello alrededor de lo que necesariamente gira todo discurso. Por esta vía, es lo que al promover este año la teoría de los conjuntos, trato a los que tienen la función del analista, de sugerir, es que esto sea en esta vena, aquella que explotan estos enunciados que se formalizan con la lógica, es que es siendo de esta vena que ellos se rompen para formarse; ¿ formarse a qué? En eso que debe ser distinguir de lo que llamé antes el relleno, el intervalo, el taponamiento, la hiancia que hay entre el nivel del cuerpo, del goce y del semblante, y el discurso, para darse cuenta que es allí dónde él se plantea la cuestión de lo que tiene que poner y que no son los buenos sentimientos, ni la jurisprudencia, que está en relación con otra cosa que tiene un nombre, que se llama la interpretación, lo que el otro día ha sido puesta para ustedes en el tablero bajo la forma del triángulo llamado semiótico, bajo la forma del representamen, de interpretánte y aquí el objeto, y para mostrar que la relación es siempre
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ternaria, a saber que es la pareja représentamen‐objeto que es siempre a reinterpretar, es eso de lo que se trata en el análisis. El interpretante es el analizante. ¿ Esto quiere no decir que el analista no este allí para ayudarle, para empujarle un poco en el sentido del interprete. ¡ Hay que precisamente decirlo, esto no puede hacerse al nivel de un solo analista, para la simple razón que si lo que digo es verdad, a saber que no es sino de la vena de la lógica, de la extracción de las articulaciones de lo que es dicho, y no del decir, que si para todo decir, el analista en su función no sabe ‐ quiero decir en cuerpo ‐ recoger mucho de eso que él oye del interpretante, que es aquel que bajo el nombre de analizante, el da la palabra, pues bien! El discurso analítico permanece en lo que, en efecto, ha sido dicho por Freud sin mover una línea. Y a partir del momento en que esto hace parte del discurso común, lo que es el caso ahora, eso entra en la armazón de los buenos sentimientos. ¿ Para que la interpretación progrese, sea posible, según el esquema de Peirce que le ha sido propuesto la última vez, es en tanto que esta relación interpretación y objeto, observen, ¿de qué se trata? ¿ Cuál es este objeto en Peirce? Es de ahí de dónde la nueva interpretación, que no hay de fin en eso a lo que puede venir, excepto a que hubiera un límite precisamente,
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Que es bien aquello con lo que el discurso analítico debe advenir, a condición de que no se corrompa en su pisoteo actual. ¿ Qué hace falta al esquema de Peirce, sustituir para que eso pegue con mi articulación del discurso analítico? Es tirado, en realción con el efecto de eso de lo cual se trata en la cura analítica, no hay otro representamen que el objeto a¸ minúscula. El objeto a minúscula del cual el analista se hace el representamen justamente, él mismo en el lugar del semblante. El objeto de cual se trata, no es nada más sino lo interrogué aquí de mis dos fórmulas, no es nada más que eso, como olvidado, el hecho de decir. ¿ Es eso que es el objeto de lo que para cada uno es cuestión, ¿dónde estoy yo en el decir? Porque está muy claro que la neurosis se despliega, es más precisamente eso que nos explica la oscilación de lo que Freud propuso concerniente al deseo, y especialmente al deseo en el sueño. Es precisamente verdad que hay unos sueños de deseo, pero cuando Freud analiza uno de sus sueños, vemos mucho mejor de cual deseo se trata, es el deseo de plantear la ecuación del deseo con igual cero. En una época que no era muy posterior a aquella de el 11 de abril de 1956, en 1957 precisamente, analicé el sueño de la inyección de Irma. Esto ha sido transcrito como ustedes pueden imaginarlo en un... de un universitario, en una tesis donde eso se pasea actualmente. La manera en la que eso fue, no diré oído, porque la persona no estaba allí, ella trabajó en base a notas, trabajó en base a notas y consideró posible agregar algo de su cosecha; pero está sin embargo claro que, si hay una cosa que el sueño de esta inyección de Irma, sublime, divino,
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permite mostrar, es eso que es evidente, que debería ser, desde el tiempo que anuncié esta cosa que debería haber sido explotada por cualquiera que en el análisis, dejé eso arrastrar, porque después de todo como ustedes lo van a ver, la cosa no tiene tantas consecuencias, si como lo recordé recientemente, la esencia del sueño, es justamente la suspensión de la relación del cuerpo al goce, es muy evidente que el deseo que, él, se suspende al plus‐de‐gozar, no va a ser puesto sin embargo allí entre paréntesis. Lo que el sueño trabaja, sobre lo que entreteje, y vemos bien cómo y con qué, con los elementos de la víspera como dice Freud, es decir con lo que está allí aún, completamente en la superficie de la memoria, no en la profundidad, la sola cosa que conecta otra vez el deseo del sueño al inconsciente, es la manera en la que hay que trabajar para resolver la solución, para resolver el problema de una fórmula con igual cero, para encontrar la raíz gracias a lo cual, la manera en la que esto funciona, eso se anula. Si eso no se anula, como se dice, hay un despertar, mediante lo cual, desde luego, el sujeto continúa soñando en su vida. Si el deseo se interesa por el sueño, Freud lo subraya, es para que haya unos casos donde el fantasma, no se puede resolverle, es decir que darse cuenta lo que el deseo ‐ permítame expresarme, puesto que estoy al final, así ‐ no hay razón de ser, es que algo se produjo que es el reencuentro, el reencuentro de donde procede la neurosis, la cabeza de medusa, la hendidura de antes, directamente vista, es en tanto que ella, no tiene solución. Es precisamente por eso que, en los sueños de la inmensa mayoría, se trata en efecto de la cuestión del deseo. La cuestión del deseo sin embargo en la medida que ella se traslada a mucho más lejos, a la estructura, a la estructura gracias a la cual es a¸ minúscula la que es la causa de la Spaltung del sujeto. ¡ Sí! ¿ Entonces, qué es lo que nos liga con aquel con que nos embarcamos, atravesando la primera aprensión del cuerpo? ¿ Y acaso el analista está allí para él hacer queja de no ser bastante sexuado, de gozar muy bien? ¿ Y qué aún? ¿ Qué es lo que nos liga a aquel que, con nosotros, se embarca en la posición que se llama aquella del paciente?
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¿ Acaso no le parece que, si se la une en ese lugar, el término hermano que está sobre todas las paredes, Libertad, Igualdad, Fraternidad, se los pido, hasta el punto de cultura donde estamos de allí, de que somos hermanos? ¿ De quién somos hermanos en otro discurso que en el discurso analítico? ¿ Acaso el patron es el hermano del proletario? ¿ Acaso no les parece que esta palabra hermano, es justamente aquella a la que el discurso analítico da su presencia, esto sería sólo lo que devuelve de lo que se llama este equipamento familiar? ¿ Ustedes creen que es simplemente para evitar la lucha de las clases? Ustedes se equivocan, eso tiene que ver con muchas otras cosas que el burdel familiar. Somos hermanos de nuestro paciente en tanto que, como él, somos los hijos del discurso. Para representar este efecto que designo del objeto a¸ minúscula, para hacernos a ese deser de ser el soporte, el desecho, la abyección a la que puede aferrarse lo que va gracias a nuestro nacer del decir, de decir que sea interpretante desde luego, con la ayuda de eso que es aquello a lo que invita el analista, a soportarse, para ser digno de la transferencia, a soportarse de ese saber que puede, de estar en el lugar de la verdad, interrogarse como tal sobre lo que tiene que ver allí desde hace tiempo con la estructura del saber, desde el saber‐hacer hasta el saber de la ciencia. Más allá desde luego interpretamos. ¿ Pero quien puede hacerlo si no es aquel mismo que se compromete en el decir y que, del hermano, por cierto, que somos, va a darnos la exaltación? Quiero decir que lo que nace de un análisis, lo que nace al nivel del sujeto, al nivel del sujeto que habla, del analizante, es algo que, con, por medio de ello el hombre piensa, decía Aristoteles, con su alma ‐ el analizante analiza con esta mierda que le propone, en la figura de su analista, el objeto a minúscula. Es con esto que algo, esta cosa hendida, debe nacer que no es nada más en resumidas cuentas ‐ para retomar algo que les había propuesto el otro día a propósito de Peirce ‐ que la plaga de la que un equilibrio puede establecerse y que se llama justicia. Transfigurado nuestro hermano, es eso lo que nace de la conjuración analítica y es eso lo que nos liga a aquel que impropiamente se llama nuestro paciente.
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¿ Este discurso parasexuado, entonces? Hay que decir así eso que él..., que puede tener de esta reacción imprevista en sentido opuesto. No quisiera dejarlos unicamente sobre lo dulce. La noción de hermano, tan sólidamente taponada gracias a toda suerte de jurisprudencias durante decadas, de volver a ese nivel, al nivel de un discurso, tendrá lo que llamé hace un momento sus vueltas al nivel del soporte. ¡ No les hablé en absoluto en todo eso del padre porque consideré que, que se les ha dicho ya bastante sobre eso, explicado bastante al mostrarles que era alrededor de aquel que une, de aquel que dice, no! que puede fundarse, que no puede sino fundarse todo lo que hay allí de universal. Y cuando volvemos a la raíz del cuerpo, si revalorizamos la palabra hermano, va a volver a plena vela al nivel de los buenos sentimientos. Ya que hay que, a pesar de todo, no pintarles unicamente un futuro en rosa, sepan que aquel que sube, que no se han visto aún hasta sus últimas consecuencias, y que les echa raíces en el cuerpo, en la fraternidad del cuerpo, es el racismo, del que ustedes no han terminado de oir hablar. ¡ Hasta aquí!
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NOTAS AL ATOLONDRADICHO POR TALLER DE TRADUCCIÓN L'ETOURDIT CENTRO DE INVESTIGACIÓN: PSICOANÁLISIS Y SOCIEDAD (P&S) BARCELONA (ESPAÑA) http://www.psicoanalisisysociedad.org/letourd.htm
1. Presentación del texto por J. Lacan (1972). 1.2
Referencia al seminario Le savoir du psychanaliste (El saber del psicoanalista) inédito,
impartido en Sainte‐Anne. Lacan hace sus presentaciones de enfermos en el hospital psiquiátrico de Sainte‐Anne de Paris. Al principio las realiza en el servicio del Dr. Delay y luego en el del Georges Daumezon en la sala «Magnan». En 1972 Lacan da un seminario en ese hospital que se conoce con el título de «El saber del psicoanalista» y contribuye al 50 aniversario de Henry‐Rouselle (servicio dirigido por Daumezon en Sainte‐Anne) escribiendo L'Etourdit. (Referencia extraída de E. PORGE, Jacques Latan, un psychanalyste, Eres, 2000, página 49.) Vacuola. Este término designa unos orgánulos celulares que se forman tanto en células animales como vegetales, aunque de preferencia en estas últimas. En las células vegetales adultas pueden llegar a ocupar el 90% de la célula a consecuencia de un proceso de fusión de las vacuolas pequeñas en una única vacuola central que aumenta con la edad. Las vacuolas biológicas pueden realizar funciones muy diversas. A veces funcionan como vehículos de transporte de sustancias alimenticias desde la superficie celular a los centros de elaboración interior (vacuolas nutricias), o a la inversa, pueden ser vehículos de transporte de los materiales de desecho a los puntos de eliminación en la superficie celular (vacuolas excretoras). Pero la función más común de las vacuolas es la de constituir lugares de almacenamiento de sustancias (vacuolas de grasa, de agua y soluciones de iones y sales de distintos tipos). En el lenguaje común se usa a veces vacuola en su acepción de cavidad para indicar un receptáculo o lugar diferenciado más o menos vacío. El uso que más se acerca a la acepción original en biología sería el de almacén o depósito de reserva y parece que fuera de esta acepción de la que se sirve Lacan en este caso. La evocación del valor de la carta robada del Seminario de Lacan sugiere que Lacan se servía de este término para destacar esa función de almacenamiento o reserva de su decir, en el sentido de que, a su juicio, su decir no tuvo entonces (en Sainte‐Anne y en Henri‐Rousselle) más valor que el de quedar depositado allí, constituyendo como mucho una reserva, lo cual de todas formas no sería poco, ya que siempre podemos considerarla preñada de un valor comparable al de las cartas robadas, que no por quedar depositadas en el inconsciente dejarían de tener efectos. (L:Artigas)
Una carta que siempre llega a su destinatario. Su escrito «El seminario sobre La carta robada» en
..Ou pire. Seminario de París I (1972), inédito. 2. Lacan enuncia la frase que servirá como ejercicio.
Écrits.
2.2. En el original francés: Qu'on dise reste oublié derrière ce qui se dit dans ce qui s'entend. 2.1.
El sujeto sería `Que se diga'. 3. La lógica, ciencia de lo real.
3.1. Oposición entre significante y sentido. 3.2. Se refiere al discurso analítico La lógica como ciencia de lo real. En tanto que trata las paradojas de todo discurso, sus incompletudes (Godel), su no demostrabilidad, su irrefutabil dad (tesis de Church‐Turing)... Real del psicoanálisis, real de todo discurso, real de la ciencia (puntos de imposible de la ciencia misma). Lo real formalizado por la lógica como lo imposible, cosa que no permiten las ciencias conjeturales (antropología, Levi‐Strauss; sociología, declive del padre y referencia a Durkheim; lingüística, Saussure; teoría de la comunicación; retórica; etc.) que solo pueden dar cuenta de la estabilidad o las variantes de las formaciones simbólico/imaginarias. (R.Cevasco)