Fin du sommet du G8, sur fond de bonnes résolutions Les pays les plus industrialisés se sont mis d'accord sur la nécessité de trouver une solution face aux prix élevés des denrées alimentaires et du pétrole Dans leur communique final, les pays du G8 ont reconnu la nécessité de répondre aux questions posées par les pressions inflationnistes mondiales, la stabilité des marchés financiers et la lutte contre le protectionnisme. Sur le climat, les Huit ont rappelé leur engagement annoncé la veille de réduire de 50% leurs émissions polluantes d'ici 2050. Le texte souligne que cet objectif ne peut être atteint que par des initiatives mondiales. Le sommet reconnaît toutefois que ce que les pays les plus riches feront sera différent de ce que les principales économies en voie de développement feront. Sur l'Afrique, le communiqué indique que le G8 a renouvelé les engagements sur l'aide publique au développement pris à Gleneagles de 2005. Lors de ce sommet, ils s’étaient engagés à doubler l'aide à l'Afrique pour la porter à 50 milliards de dollars par an d'ici 2010. Concernant la hausse des prix des denrées alimentaires sur les marchés mondiaux le G8 a renouvelé son engagement à prendre toutes les mesures possibles pour répondre à cette crise structurelle aux causes et conséquences multiples". Les huit ne se sont toutefois pas engagés à verser des fonds supplémentaires, rappelant qu'ils y avaient déjà consacré 10 milliards de dollars depuis janvier 2008. Concernant la politique internationale, le G8 a exprimé a préoccupation face au refus de l'Iran de se conformer à plusieurs résolutions de l'ONU sur l'arrêt de son programme nucléaire mais s'est prononcé pour une issue diplomatique à la crise.