Courrier Picard 12.11.2009

  • June 2020
  • PDF

This document was uploaded by user and they confirmed that they have the permission to share it. If you are author or own the copyright of this book, please report to us by using this DMCA report form. Report DMCA


Overview

Download & View Courrier Picard 12.11.2009 as PDF for free.

More details

  • Words: 1,634
  • Pages: 1
FICHE RESPIRER

FICHE CULTURE

L’Adrar, le cœur des Maures

VRAI-FAUX Les acouphènes

CD À écouter absolument

© Soundway

© Getty Images

À 500 kilomètres de Nouakchott et de l’océan, en plein Sahara, l’exploration de l’Adrar vous plonge au cœur de la civilisation maure, au pays des nomades.

© Sylvie Béallet

Près de 15 % des Français seraient concernés par les acouphènes. Certains affirment même vivre un enfer. Explications. Les acouphènes ne sont pas une maladie. Vrai. Ce trouble est en fait un symptôme, très souvent lié à une perte d’audition. Les jeunes sont de plus en plus concernés. Vrai. La cause de cette regrettable vague d’acouphènes qui touche les populations les plus jeunes est à rechercher du côté des baladeurs écoutés à un niveau sonore excessif. Les acouphènes peuvent être associés à la dépression. Vrai. Les acouphènes ne sont pas dangereux en eux-mêmes, mais peuvent devenir intolérables. En plus de provoquer insomnie et irritabilité, ils sont parfois associés à la dépression. L’usage de médicaments à long terme peut être à l’origine d’acouphènes. Vrai. Parmi les substances souvent incriminées, on trouve l’acide acétylsalicylique, des antiinflammatoires non stéroïdiens comme l’ibuprofène ainsi que des diurétiques. Les médecines alternatives donnent de bons résultats. Vrai. La sophrologie, l’hypnose, l’acupuncture et l’homéopathie apportent une amélioration très appréciable.

Cette région, victime de l’avancée inexorable du désert, connaît depuis 1995 un regain d’activité porteur d’espoir.

FICHE RESPIRER

© Getty Images

FORME Le body jam

UN PEU D’HISTOIRE Habitée depuis l’aube de l’humanité, l’Adrar était très fertile aux temps préhistoriques, où la faune et la flore étaient abondantes. Avec la désertification, les hommes durent développer des capacités de résistance adaptées à un milieu particulièrement dur et hostile. Cependant, située sur la route de l’or, la région devint vite un carrefour propice au commerce de sel, de chameaux, d’épices et d’esclaves. Les cités caravanières et leurs fertiles palmeraies ingénieusement irriguées se développèrent et, à partir du XIe siècle, la civilisation almora-vide put se répandre dans un climat prospère. Au XIII e, Ouadane et Chinguetti, les cités des savants, où s’écrivaient les premiers manuscrits relatifs à l’islam, brillaient sur tout le monde musulman. Colonisée par les Français dès 1909, la région fut le théâtre de hauts actes de résistance. Depuis l’indépendance de la République islamique de Mauritanie en 1960, l’Adrar a connu une forte période d’exode avant de devenir l’une des principales destinations touristiques du pays. De septembre à mai, Atar, son chef-lieu et unique

ITINÉRAIRE MAGIQUE Les plus proches d’Atar valent déjà le détour. Vides durant l’année, les oasis se remplissent l’été, pendant la période de la guetna, la cueillette des dattes. Alors, les Mauritaniens affluent de tout le pays, fuyant la chaleur des villes, et investissent les « tikits », ces huttes arrondies faites de branches de palmiers. À Azoughi, le premier village almoravide, le temps s’étire tandis que les femmes, drapées de légers mélafahs colorés, vous proposent trois thés. Le premier, sans sucre, est amer comme la vie ; le deuxième, un peu plus sucré, doux comme l’amour ; le troisième, suave comme la mort… Au petit matin, vous franchirez la passe de Tifoujar où le panorama sur la « vallée blanche » est splendide. Au détour des dunes vierges, dans les failles profondes des montagnes assaillies par le sable, se cachent des trésors d’une rare beauté. Dans le canyon de M’heireth, une mer de palmiers, verte et végétale, surnaturelle dans ce décor minéral, surprend le voyageur. À Tergit, où la source coule des falaises, les lucioles se confondent aux étoiles. Berbéra et sa cascade miraculeuse, Timinitt, Maaden, toutes ces oasis, plus

belles les unes que les autres, vous laisseront sans voix. Alors entendrez-vous le chant sourd et mélodique des dunes dans le silence immuable du désert ? Il faudra de la patience pour que Chinguetti, « la rose des sables », posée dans un écrin de dunes rosées, dévoile ses charmes lancinants. Remontant le fleuve de sable immobile, vous devrez ensuite braver les dunes enchevêtrées de l’erg Ouarane pour atteindre enfin Ouadane dans un décor irréel. Autour d’un plat de chameau bouilli ou de chèvre grillée, sur la natte propre d’une khaïma familiale, on évoquera la passion de Théodore Monod qui passa là la majeure partie de sa vie, fasciné par l’univers minéral particulièrement riche de cette zone du Sahara. Sur ses traces, on arpentera le mystérieux guelb er Richatt, trois gigantesques couronnes concentriques surnommées « l’œil de l’Afrique », dont on ignore encore la formation exacte. Toujours plus au nord, vous atteindrez, par une piste éprouvante, le cirque d’El Beyyed. Véritable musée à ciel ouvert, ce site regorge de témoignages de la vie de nos ancêtres. En particulier, les bifaces, premiers outils fabriqués par l’homme il y a 700 000 ans, jonchent le sol par milliers. Les plus aventuriers pousseront encore jusqu’aux paysages grandioses d’El Ghallaouiya, pour découvrir, sur les parois d’une étroite gorge, plusieurs centaines de gravures rupestres, témoins des temps prolixes du Sahara.

Zoom: les manuscrits du désert Ouadane et Chinguetti ont été inscrites au patrimoine mondial de l’humanité en 1996, avec deux autres ksours de Mauritanie, Tichitt et Oualata, en tant que derniers témoins du grand commerce transsaharien de l’époque.

Infos Presse 04 91 27 01 16

En partant du constat que l’exercice est un excellent vecteur pour évacuer le stress, dénouer les tensions et, accessoirement, brûler les graisses, on peut imaginer que plus l’activité choisie sera excitante et tonique, mieux ces desseins seront atteints. Et quoi de plus ludique que de bouger son corps en musique ? Entrez dans la danse. Croisant esprit fitness et danse pure, le body jam maximalise les effets espérés par l’amplitude donnée aux mouvements et la cadence intrépide qu’il exige. S’exerçant sur les hits du moment, cette activité sportive se révèle très éclectique dans le choix de ses supports musicaux. Qu’importe le genre, l’important, c’est que ça bouge ! Les chorégraphies se réalisent sur des morceaux au rythme très appuyé, qu’il s’agisse de techno, de salsa, de hip-hop, de dance, de funk ou de disco. Les séances, d’environ une heure, alternent moments de calme et poussées d’adrénaline, les exercices cardiovasculaires étant particulièrement intenses dans leur phase maximale.

D

agglomération, point de départ de toutes les excursions, voit déferler un flot de touristes. À pied, en chameau ou en 4X4, ils se préparent aux randonnées lointaines et aventureuses vers les plus belles oasis du Sahara.

ans cette région, formée de montagnes tabulaires typiques qui bordent de longues vallées dunaires, la construction d’un aéroport international et d’une route goudronnée jusqu’à la capitale ont changé la donne.

Jadis très prospères, ces cités sont les seules à avoir survécu jusqu’à nos jours et font l’objet d’un projet global de sauvegarde et de valorisation de leurs patrimoines matériel et immatériel par l’Unesco. Fondés entre le VIII et le Xe siècle pour répondre aux besoins des caravanes, ces centres marchands devinrent des foyers intellectuels et religieux de premier ordre. C’est à Chinguetti, considérée comme la 7e ville sainte de l’Islam, que les pèlerins d’Afrique occidentale se réunissaient pour le départ vers la

Mecque. La cité était alors si célèbre que la Mauritanie porta le nom, pendant des siècles, de Bilad Chinguil, le pays de Chinguetti. Depuis, le minaret de sa vieille mosquée arbore toujours ses cinq œufs d’autruche, en référence aux cinq piliers de l’Islam. À Ouadane, on comptait jusqu’à quarante savants dans une même rue. Les bibliothèques et les écoles coraniques, très réputées, attiraient nombre d’intellectuels qui écrivirent d’innombrables manuscrits traitant de sujets aussi divers que la vie du

Prophète, les sciences, la médecine, la grammaire et la poésie, ou transcrivant des jugements et des actes notariés. Près de 40 000 manuscrits auraient été pieusement conservés par les familles au fil des générations. Certains ouvrages, à la calligraphie et aux enluminures soignées, sur peaux d’autruche ou de gazelle, ont une valeur inestimable. Aujourd’hui, avec l’aide de l’Unesco et de donateurs, des bibliothèques tentent de lutter contre la disparition de ce fragile et unique patrimoine.

Trois albums à ne pas manquer… Musique des Caraïbes, Tumbélé ! (Soundway). Les Loups Noirs d’Haïti, l’orchestre Combo Zombi ou Les Aiglons de Basse-Terre sont quelquesuns des vingt artistes réunis sur cet opus au sous-titre éloquent, Biguine, Afro and Latin Sounds from the French Caribbean, 1963-1974. Stupéfiante par l’imagination et l’impressionnante bonne humeur qu’elle dégage, cette compilation hétéroclite séduit par sa spontanéité, sa candeur et l’énergie des hymnes qu'elle recèle. Mariha, Another Lover (Columbia). Ambiance pop-folk suave et apaisée pour Mariha, qui propose sur Another Lover treize chansons se caractérisant par leur puissante concorde tant au niveau harmonique, vocal qu’instrumental. Classique et intemporel. Berline, Boa Club (Eléa). Publié en physique après sa sortie numérique, Boa Club délivre une synthèse particulièrement accomplie de rock et de sons numériques, croisée avec des paroles acidulées et bien troussées.

FICHE RECETTE PLAT PRINCIPAL Penne en sauce

Pour 4 personnes Préparation : 10 mn Cuisson : 20 mn Ingrédients : 500 g de penne, 80 ml d’huile d’olive, 3 gousses d’ail pilées, 1 cuillère à café de piment en poudre, 1 kg de tomates moyennes hachées grossièrement, 200 g d’olives noires dénoyautées, 8 filets d’anchois égouttés et grossièrement hachés, 65 g de câpres égouttées et rincées, 30 g de persil plat grossièrement haché, 2 cuillères à soupe de basilic frais en fines lanières. Faites cuire les pâtes dans un grand volume d’eau bouillante salée jusqu’à ce qu’elles soient al dente. Pendant ce temps, faites chauffer l’huile dans une poêle et faites revenir l’ail jusqu’à ce qu’il embaume. Ajoutez le piment et les tomates. Laissez cuire 5 mn en remuant sans cesse. Ajoutez les olives, les filets d’anchois, les câpres, le persil et le basilic. Prolongez la cuisson pendant 5 mn en remuant de temps en temps, jusqu’à ce que la sauce épaississe.Égouttez les pâtes et mettez-les dans un récipient. Ajoutez la sauce et remuez délicatement. Servez aussitôt.

Related Documents