Coq M

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FICHE DE LECTURE PAR MATHIEU C : Étape 1:







Daniel Schneidermann est un journaliste qui produit l'émission « Arrêt sur image » de France 5, et qui a aussi le rôle d'animateur. C'est aussi un ancien chroniqueur du Monde, mais suite à la publication de son livre « Le Cauchemar médiatique », dans lequel il déplore que la direction du Monde (qu'il compare à un « clan sicilien ») ne réponde pas aux critiques adressées contre elle par les auteurs du livre « La Face cachée du Monde », il se fait renvoyé. Actuellement il rédige des articles pour Libération. Daniel Schneidermann rédige « le cauchemar médiatique » (qui comporte 296 pages) en 2003, puis il fait une postface un an après (de cinq pages) et son livre paraîtra en 2004 aux éditions Folio Documents. ISBN : 2-07-031704-8

Étape 2:

1. Presse, média, influence, emballement, propagande, pédophilie, insécurité, loft-story, attentats, complots, cauchemars médiatiques, liberté de la presse. 2. Ce livre n'est pas en relation directe avec le programme des différents niveaux des élèves, cependant il traite de l'influence que peut avoir les médias sur la population, et surtout la population qui influence les médias (en effet c'est elle qui veut voir des « scoops » au journal, et qui amène les journalistes à

tout faire pour les trouver). De plus Daniel S. cite les avis de nombreux professionnels (qui peuvent être des psychologues, des politiciens, des juges, des policiers, ou même des sociologue), car cet emballement est un phénomène de société qui peut-être étudié en sociologie. De plus l'influence médiatique sur la population se retrouve de différentes façon selon les catégories socio-professionnelles, et se retrouve au sein même de la famille, qui sont deux thèmes étudiés en cours. Tout comme la mondialisation et l'anéantissement des frontières (que nous avons vus en cours lors du thème sur l'UE) qui a un impact considérable sur les journaux (notamment dans l'affaire de « L'effroyable imposture » de Thierry Meyssan)

Je pense donc que ce livre est un complément et un enrichissement du cours, car il permet de mieux comprendre le but de notre apprentissage des statistiques, des sciences politiques (pour les options) ou de l'ensemble de notre chapitre sur la sociologie. En effet cela a deux objectifs : la compréhension de certains mots qui sont employés et qui n'ont pas de définitions, il est donc plus aisé de les comprendre lorsqu'on a travaillé ces définitions en cours. Mais aussi lorsqu'on s'aperçoit que les informations qui sont actuelles (le « loft-story », l'attentat du Pentagone lors du 11 septembre...) ne peuvent être réellement analysé qu'à l'aide d'études plus ou moins sociologiques, dont les bases sont vues en cours de lycée.

Étape 3:

1) Dans l'introduction de son livre, l'auteur commence par se demander « qu'est-ce qu'un cauchemar médiatique », puis cette explication étant faite, Daniel S. tente de comprendre comment un « scoop » lancé par un journaliste peut-il entraîner de tels

bouleversements dans une société entière. C'est ce qu'il appellera l'emballement. Pour tenter de comprendre cet emballement, l'auteur va prendre quatre exemples fondamentaux et actuels, puis il va montrer en quoi ils ont entraîner inconsciemment l'ensemble de la population vers panique exagéré. Et dans chaque cas il montrera que beaucoup de journalistes et même d'autres personnalités ont émis des hypothèses sans avoir vérifié leur validités. Car le publique n'a pas voulu voir la réalité, mais plutôt un cauchemar. -La première partie traitera de l'insécurité : En particulier avant les élections présidentielles de 2002, on va observer une flambée du taux de délinquance en France, et surtout du taux de reportages parlant de la délinquance par semaine. Cela va entraîner une montée de la peur parmi tous les français et chacun (surtout dans les milieux « les plus respectables ») va établir un pronostique de l'avenir complètement invraisemblable. C'est seulement avec du recul que Daniel Scneidermann nous montrera que les sondages n'étaient pas objectifs et que les journalistes parlaient beaucoup de l'insécurité sans que son niveau se soit vraiment modifié. -Ensuite ceux-sont les réseaux pédophiles: Là encore la France est victime de l'emballement des médias. Une affaire apparaît, qui pourrait être un fait divers comme on en a déjà vus, seulement des débats sont créées, de nouvelles histoires sont décrites de plus en plus irréelles (par exemple des charniers d'enfants au beau milieux de Paris, où des réseaux pédophiles avec des célébrités politiques où les enfants sont décapités à la fin). -Puis on a « l'effroyable imposture » de Thierry Meyssan: Ce dernier affirme qu'aucun avions ne s'est écrasé sur le Pentagone et que celui-ci à été détruit par un groupe de hautsplacés américains ayant fait un coup d'état dans l'ignorance du monde entier. Et si cette histoire est dramatique c'est parce que peu de gens ont cherché à savoir si les preuves de Meyssan été fondées ou non, et les rares qui s'y sont aventurés, se sont

retrouvés sur un plateau télé en débat direct avec Meyssan, et dans ces débats la majorité des journalistes (qui préfèrent l'extraordinaire à l'exactitude) se sont rangés du coté de Meyssan. Cela a entraîner de véritables rumeurs durant des mois et la France entière sera bouleversée, alors que Meyssan tirait ça tout droit de son imagination. -La dernière partie aborde l'influence du « Loft-Story »: le Loft, cette émission qui en 2009 semble ridicule et ringarde, lorsqu'elle parut sur M6 le 26 Avril 2001, entraîna de très virulents débats, et de nouveau un emballement de la population. En effet certains appelaient cela de la « télé-poubelle », alors que d'autre y voyaient un nouveaux genre artistique et même un nouveau mode de penser, où l'ascension sociale dans la vie ne se ferait plus par l'enseignement scolaire, mais par des émission comme celle-ci. Certains vont même s'imaginer que c'est le reflet de toute la nouvelle génération, qui passe ses journées à ne rien faire, allongée sur des canapés, négligeant ouvertement la culture enseignée à l'école. -Pour finir, l'auteur fait une conclusion dans laquelle il donne un exemple particulièrement flagrant d'emballement dont il a été témoin, et même victime par la suite, puisque c'est la raison de son licenciement du Monde. C'est à dire une critique virulente sur ce journal et notamment sur les membres de sa direction, ce qui a amené à de multiples débats (en particulier avec Schneidermann) et une polémique impressionnante de la presse écrite et Internet sur ce grand journal. Pour conclure sur ce livre: on peut constater qu'à chaque fois lors d'un emballement de la France, les réactions sont identiques quel que soit l'exemple : les français identifient une action de délinquance ou de pédophilie comme faisant partie d'un immense réseau international, puis au final c'est l'État qui devient responsable et qui, comme on le voit dans de nombreux films actuels, serait le principal coupable, cachant cela à la totalité de la France. Or ce qui pour ma part m'a bouleverser en

lisant ce livre c'est que des scénarios qu'actuellement je trouve dans des films entièrement fictifs, je puisse les retrouver dans ce livre sortant de la bouche de personnalités très sérieuses et très influentes (comme par exemple : Thierry Meyssan). De plus comme le démontre Schneidermann, ce phénomène dont une majorité de la population est coupable, qui consiste lors d'une période d'emballement de remettre la faute sur les épaules de l'État (c'est à dire des politiciens, de la justice, des policiers, et de l'éducation), est bel et bien une preuve d'un véritable problème de la société.

2) Dans son livre, Daniel Schneidermann, s'appuie essentiellement sur des paroles dites par des journalistes ou des professionnels lors de débats télévisés, ainsi que des extraits d'article de la presse écrite. En effet, tous ce qui a été dit et qui a put provoquer un emballement est écrit et analysé. Or ceci est très intéressant car lorsqu'on écoute des personnes débattre (et surtout lorsque le débat est rapide et virulent), on a pas forcement le temps de tout analysé méthodiquement, et c'est là qu'on est victime de l'emballement et que inconsciemment on va participer à cette panique générale. Mais ce discourt étant réécrit, explique d'une façon particulièrement objective, l'absurdité même de cet emballement. Daniel Schneidermann fait donc de multiples références à d'autres sources.

3) Pour terminer, Daniel S., donne des solutions pour éviter de subir cette emballement : en règle générale, commencer par vérifier l'exactitude des faits avant d'émettre une hypothèse, et pour les journalistes, toujours rester neutre et surtout de ne pas laisser son coté humain prendre le dessus et montrer aux spectateurs qu'il est bouleversé par de tels événements, car c'est

la principale cause de l'emballement médiatique. De plus aujourd'hui et après ces nombreux événements, le lecteur ou spectateur, est en train d'acquérir une fâcheuse habitude, tout à fait compréhensive, qui est de ne plus croire à aucunes informations divulguée par tous les médias. Or Daniel S. tente bien de faire comprendre que ce qu'il faut faire avant tout c'est vérifier la validité des informations distribuées notamment en consultant plusieurs journaux différents, et lorsqu'on constate que tous les journaux et tout notre entourage défend la même hypothèse, c'est forcement qu'il y a un emballement. Schneidermann reprend donc une des vérités émises par les philosophes des lumières au XVIIIéme siècle (en particulier Voltaire avec son article « Certain, certitude » du dictionnaire philosophique) qui dit qu'il ne faut jamais être sure de quoi que se soit!

Étape 4 :

1) Les points forts de ce livre sont: •



Dans la forme: en général, le vocabulaire est assez élaboré cependant il reste largement abordable par un élève de première ES, malgré quelques mots techniques qui ne gêne pas la compréhension mais peuvent amener à se servir d'un dictionnaire si on est curieux. Dans le fond: ce livre est intéressant car il permet de mieux comprendre l'actualité, de plus il donne des explications de débats et l'impact que peuvent avoir des phrases ou même des émotions de journalistes sur le public, ce que l'on ne remarque pas forcement. Par ailleurs, les quatre sujets traités sont aussi très intéressants parce que malgré le sérieux de ce livre, on peut tout de même avoir une certaine angoisse et un suspense en



lisant cette montée de peur et d'idées absurdes de la part de professionnels et on se demande vraiment où cela va t-il conduire (quand on voit Thierry Meyssan affirmant que les États-Unis avait décidés de rayés du monde 8 territoires à l'arme nucléaire, dont Cuba, on peut se demander où-est-ce qu'il a été chercher cela?) Cet ouvrage peut donc être considéré comme un livre de référence, et pour ma part je n'hésiterais pas, si j'en ai l'occasion, de le citer dans un devoir.

2. Les limites de ce livre sont : •



Dans a forme : Ce livre ne comporte aucune illustrations (mais je ne pense pas que se soit réellement un problème), en revanche j'ai à certain moments trouvé le développement trop long. En effet même si tous les exemples sont différents, à chaque fois la description de l'emballement reste assez similaire, et l'auteur, dans le but d'interpeller le lecteur, fait régulièrement de longues énumérations particulièrement répétitives. Dans le fond: ce qui m'a déçut de ce livre c'est le fait que lorsque l'auteur parle de l'emballement de la population, il y met la totalité, sans exception, de la population, or il me semble bien que toute la France n'est pas crédule aux affirmations irréelles des journalistes et des partisan de la panique. De plus je pense que Schneidermann a tendance à exagérer l'impact de cet emballement (notamment quand Daniel parle de « l'ogre » que se représentent les français en comparaison aux réseaux pédophiles, ou a l'insécurité, ou au gouvernement américain qui est victime d'un coup d'état. Or pour ma part je pense que tout le monde ne voit pas cela comme un « ogre »). Pourtant je ne pense pas que ceci soit très grave, car cela permet au lecteur d'être encore plus intéressé par le développement, ainsi que par tous ces cauchemars médiatiques qui semble ne plus pouvoir se stopper.

3) Je trouve dommage en revanche que ce livre ne parle pas d'une actualité encore plus proche, car pour des adultes, les attentats du onze septembre et le Loft-Story se sont déroulés il y a peu de temps, en revanche pour des lycéens les informations s'étant déroulées en 2001, nous étions encore en primaire, et beaucoup trop jeune pour nous intéresser à l'actualité. Nous n'avons donc pas vraiment vécut ces phénomènes d'emballement et il serait intéressant d'aborder les emballements qui sévissent de nos jours. Cependant ce livre reste tout de même très proche de nous.

Étape 5:





Le livre qui peut avoir un lien avec « Le cauchemar médiatique » est « Les médias sont-ils sous influence » rédigé par Patrick Eveno, car il traite le même sujet. Sa cote est la suivante : 302.23 EVE. Je pense que ce livre peut compléter celui que j'ai lu car il parle de l'influence politique, financière, publicitaire (et autres) des médias. Or ceci est très peu présent dans l'ouvrage que j'ai étudié. De plus les l'auteur pensent que les médias ont perdus de leur crédibilité face au public, et tout comme Daniel Schneiderman, il s'appuie sur des faits historique et d'actualité.

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