Batna Info Nomebre 2009

  • June 2020
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Par Amamra Saïd Med El Hadi

DE MOSTEFA BENBOULAID A RABAH SAADANE…. Un sentiment de fierté nous saisi à chaque fois que l’histoire nous fixe un rendez vous, même commémoratif, pour nous relater avec insistance cette réalité difficile à occulter même si on le voulait voire même s’ils le voulaient…. L’Aurès reste ce fief synonyme d’histoire et pas n’importe quelle histoire ! L’histoire de l’ALGERIE. Ne savez vous pas que le premier prisonnier d’opinion est numide, le premier à avoir fait grève de la faim est aussi numide ? Ne savez vous pas que celui qui est appelé PERE DE LA REVOLUTION est aussi numide…pardon AURESSIEN, algérien dans l’âme ! Ne savez vous pas que l’on cherche à lui porter préjudice avec ce navet tourné pour porter atteinte à la WILAYA UNE HISTORIQUE ! NON M.RACHEDI vous n’avez aucunement l’envergure d’un réalisateur capable de traduire sur bande la vie d’un HEROS NATIONAL que vous avez minimisé par votre acte ignoble. Cette homme est l’artisan de la révolution algérienne même si certain perroquet de salon tentent par interview interposé sur les colonnes d’un quotidien arabophone de s’auto proclamer « le vrai initiateur de la guerre d’Algérie » !!! Rien que çà ! A la manière de BOKASSA !!

Drôle de temps ou on attend la disparition des grands pour ouvrir son bec !!! Cela nous a fait rire sans plus M.MAHSAS ! Nous avons mieux à vous proposer : suivez le parcours de l’équipe nationale qui s’en ira gagner en EGYPTE sous la houlette d’un autre auressien fierté du pays entier, qui a fait vibrer le sentiment nationaliste avec sa bande pure et motivée parce qu’ALGERIENNE jusqu’à la moelle ! Nous vous le proposons à une condition celle de ne pas prendre en considération le résultat fleuve de l’Egypte face à la TANZANI, puisque ce n’était qu’une pièce de théâtre (monologue), et après nous vous laisserons le loisir de proclamer haut et fort que vous êtes le vrai artisan de la victoire des verts ! Ne dit-on pas à juste titre que jamais 2 sans trois ? CETTE FOIS C’EST LA BONNE. Et l’histoire retiendra comme d’habitude que les grands sont toujours présents et aux premières loges de l’existence même de L’ALGERIE. Merci, RABAH SAADANE et aux guerriers du désert ! Au fait la thèse que BATNA est une création coloniale vient de rendre l’âme en cette soirée du 55° anniversaire du déclenchement de la révolution avec cette grandiose découverte archéologique mise à jour à TAZOULT et qui prouve que la NUMIDIE c’est bel et bien l’AURES…….

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Histoire Par IMADGHASSEN.A

LA MODESTIE DES GRANDS Emouvante que fut la rencontre avec si AMAR MELLAH : c’est tout un pan à la fois de l’histoire de l’homme que de l’histoire même de l’Algérie. S’il y a bien un qualificatif à appliquer à l’homme c’est sans conteste celui de bravoure qui l’emporterait ! Oui si AMAR MELLAH est brave, il l’a toujours été. Mis à part ce qui lui est resté à travers la gorge , ce feuilleton amer qui a duré 11 ans de sa vie,qui l’a anéanti même dans le souvenir , quelqu’un qui a sacrifié biens,femme et enfants pour ce pays , hélas il a été récompensé « et de quelle manière » : une descente en enfer qui a duré jusqu’à ce qu’un homme courageux le réhabilite un certain 17 avril 1979 :le président CHADLI BENDJEDID La modestie de cet homme fait de lui un être à part qui s’attelle à coucher noir sur blanc ses mémoires et surtout le fameux « mouvement du 14 décembre 1967 des officiers de l’ANP » dans lequel il effectue un flash back objectif loin de toutes pressions. Amar Mellah semble accomplir là aussi son devoir révolutionnaire avec un sens élevé de responsabilité que l’on aimerait rencontrer chez nos « grandes personnalités. » Le commandant AMAR MELLAH de son vrai nom Mohamed Salah est né le

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15 février 1938,de parents auressiens ( Baaziz ben Amar ben Messaoud et Mellah Fatima) de la tribu des H’rakta originaire de TahamametEl Madher (commune mixte de AIN EL KSAR). Si AMAR , solidement imprégné des valeurs du pays profond , aura une enfance studieuse encouragé par son père .Il sera dès l’age de six ans inscrit pour à terme apprendre par cœur le quart du saint coran. En 1946 il changera de vie : sa famille s’est installée à El Madher ,et où sa curiosité s’aiguisa davantage. Après la seconde guerre mondiale,son père l’envoie à l’école « l’éducation et l’enseignement » de l’association des oulémas musulmans…..puis c’est au lycée franco musulman (1955/1956) qu’il s’est mis à suivre toutes informations sur la révolution qui visait à libérer l’ Algérie du joug de l’occupant. A la veille des examens de cette année là,vint l’appel de l’ UGEMA ! Ce sont les surveillants,dont les plus fougueux (chahid) MEKKI HIHI, SAHNOUN(chahid),ABDELHAK KOUICEM,ABDELAOUI, qui ont fait parvenir le fameux appel afin « d’entamer une grève générale et rejoindre les rangs de la

révolution. A ce propos AMAR MELLAH écrit dans son livre « le mouvement du 14 décembre 1967 des officiers de l’ANP » : « effectivement avec un diplôme en plus nous ne ferons pas de meilleurs cadavres !(…..) il faut rejoindre en masse l’armée de libération nationale et son organisation politique le FLN. » L’appel a eu un très grand écho auprès des étudiants algériens,dont beaucoup d’entre eux tomberont au champ d’honneur ;ces derniers et ceux encore vivants ont écrit un pan de gloire par rapport à cette épopée des temps modernes :la révolution algérienne. Notre auguste personnage n’a pas tronqué son habit militaire : il continua son « périple avec l’ANP » après la reconversion de la glorieuse ALN . Après des études militaires entre 19651967 qui seront bénéfiques et pour notre SI AMAR que pour notre ANP. Il fallait re-construire une armée moderne. AMAR MELLAH rejoindra vite ses nouvelles fonctions en remplacement de l’officier HOFFMAN SLIMANE en tant que responsable de la direction des blindés au sein de l’état major de l’ANP sous le commandement de TAHAR ZBIRI. Les circonstances de l’époque avaient finies par lasser des responsables de l’armée , et arriva la réunion d’avril 1967, « la goutte de trop »,selon le commandant Mellah. Faut il rappeler que ce dernier avait passé les commandes de la 5° région militaire au commandant CHADLI BENDJEDID,ainsi qu’avec le commandant ABDELGHANI. Il avait sous Ce douloureux épisode avait pris fin avec la décision courageuse de CHADLI BENDJEDID de réhabiliter tous

ceux dont la réputation fut ternie à un moment de l’histoire.ses ordres le capitaine LARBI BELKHEIR à l’état major. AMAR MELLAH a révélé dans son livre que ce que l’armée n’admettait pas s’était instauré à l’époque au point « ou le capitaine donnait des ordres au colonel ». … puis vint le mouvement des officiers de l’ANP du 14 décembre 1967.La tournure des évènements allait connaître un douloureux développement qui allait être synonyme d’enfer pour ce moudjahid ,commandant de la plus haute compétence au sein de l’ANP, AMAR MELLAH Vivra une tragédie dans son pays ,entre les mains de ses compatriotes et frères d’armes. Toujours est –il qu’il reconnaît qu’il y avait aussi des gens honnêtes qui ont compatis avec ce qui lui arrivait et ses camarades d’infortune. AMAR MELLAH en garde encore en mémoire ceux qui l’ont aidé à repartir de bon pied après sa libération,des moments difficiles qui vous pétrissent des hommes : de vrais hommes à l’image de notre personnage du mois. L’homme vaut par sa modestie :il est sollicité par l’administration en 1997 pour présider à la tête de la commission de surveillance des élections. Depuis ,il préféra se retirer pour se consacrer à écrire ses mémoires en toute objectivité et d’éclaircir certains pans de l’histoire de la région et du pays. Président de l’association du 1° novembre il active quant à l’écriture de l’histoire tout en revendiquant des autres « d’être à la hauteur de l’histoire du pays ! » AMAR MELLAH a cette modestie qui caractérise les grands , les vrais pas ceux de pacotille.

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Histoire Par: Batna Info

MOSTEFA BEN BOULAID 1917 - 1956 Ne le 5 février a Aris dans les Aures Mostefa Ben Boulaid est fils de petits propriétaires fonciers. Il succède a son père et devient meunier de profession. Il adhère au P.P.A M.T.L.D en 1946 et se présente le 4 avril 1948 aux élections a l' Assemble algérienne. Il est élu triomphalement avec 10 000 voix, mais l' administration coloniale annule l' élection et nomme a sa place un <>, Cadi Abdelkader. Il commence a être suivi de près par la police française. Un rapport officiel des services français parle ainsi de M. Ben Boulaid : <> un rapport de la gendarmerie de Batna en date du 27 Juin 1947 signale ses activités pour l' achat d' armes : <
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ce pays. >> M. Ben Boulaid est, a ce moment, un des principaux responsable de l'O.S. dans les Aures et accumule un important dépôt d' armes qui servira le 1er novembre 1954. Membre du Comité Central du M.T.L.D., il essai vainement en compagnie de Salah Maiza et Hamoud el Hachemi, de convaincre Messali, de taire ses divergences avec la direction du parti pour engager le M.T.L.D. dans la voie de la lutte armée. A cette effet, il se rend a Niort voir Messali, et a de longues conversations quotidiennes avec lui, du 23 au 26 février 1954. Il échoue dans cette tentative et devient membre-fondateur du C.R.U.A. Il report ses espoirs sur les centralistes avec lesquels il rompt, après s' être convaincu de leur refus d' accepter le recours a l' action révolutionnaire. Il hypothèque ses biens pour financer la révolution. Il est blesse par la police dans le Sud Tunisien en se rendant a la réunion du 25 octobre qui fixe la date de déclenchement de l' insurrection. Le 1er novembre, il est a la tête de la Wilaya 1, d' ou il dirige le déclenchement de l' insurrection.

Histoire

Personnalités Nationales

Par: Batna Info

EL HADJ LAKHDAR

LARBI BEN M'HIDI

El Hadj Lakhdar, de son nom exact Abidi Mohamed Tahar, est né en 1916 à Ouled Chlih, un village de la commune Aïn Touta Dans la wilaya de Batna. A l’âge de 20 ans et plus précisément en 1936, il se rend en France pour travailler. Il fait la connaissance d’un groupe d’Algériens avec qui il partage l’envie de libérer le pays de la colonisation française. Il revient en Algérie après quatre ans d’exil. En 1939, il constitue une cellule clandestine à Batna n’excédant pas quinze membres et se réunissent durant trois ans dans la demeure de M. Méziane Al Halouandji. La cellule prend contact avec Mostefa Ben Boulaïd en 1941 qui leur présente un nouveau programme. El Hadj Lakhdar constitue une autre cellule à Aïn Touta en 1942. Il est chargé en 1944 par Mostefa Ben Boulaïd d’accueillir les militants provenant du Nord-Constantinois. Il s’occupe également avec l’aide de Belkacem Belayache, Lakhdar Ben Kawha et Ben Lakhdar de réunir les armes au village El Hadjadj. Il rencontre le commandant Mostefa Ben Boulaïd et le désigne chef de l’un des groupes à la veille du déclenchement de la révolution le 1er novembre 1954. Il succède à la tête de la wilaya I avant de rallier Tunis pour rejoindre la Direction. Il décède le 23 février 1998 à Batna.

Né en 1923 au douar El Kouhani à Ain M'Lila dans le Constantinois, Larbi Ben M'Hidi appartient à une famille de paysans aisés. Il entreprend des études d' art dramatique à Alger. Militant du P.P.A, arrêté après la répression de 1945, il choisit la clandestinité. Commissaire local des S.M.A et cadre de l' O.S à Biskra, vainement recherché par les services de police en 1950, il est condamné par défaut à dix ans de prison pour menées subversives et activité illégale. Nommé chef de daira en Oranie et permanent du M.T.L.D, il est relevé de ses fonctions à la suite d' un contrôle de police à AinTemouchent. Membre fondateur du C.R.U.A, il est le premier responsable de la wilaya du F.L.N Oranie qu' il organise efficacement malgré un démarrage difficile. En 1956, il participe aucongrès de la Soummam et il est élu au C.E.E avec Krim et Abane dont il partage les points de vue. Il laisse le commandement de la wilaya V à Boussouf et supervise l' action des groupes armés lors de la bataille d' Alger. Arrêté le 23 février 1957 par les paras du colonel Bigeard, torturé, il meurt sans avoir parlé à l' adversaire dont il forcera l' admiration. Dans le premier entretien qu' il a accordé à un journal algérien, le magazine Algérie-Actualité, le général Bigeard, qui a joué un rôle de premier plan dans La Bataille d' Alger, a révélé qu' il avait été contraint, sur ordre de Paris, de livrer vivant aux services spéciaux Larbi Ben M'Hidi. Le général n' a pas caché son scepticisme quand à la version officielle, rendue publique le 6 Mars 1957 selon laquelle Ben M'Hidi s' était suicidé en se pendant dans sa cellule avec des bandes d' étoffé déchirées de sa chemise. Il faut le dire, ce sont les services spéciaux qui ont fait cela.

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Histoire

55 Anniversaire du 1 Novembre 1954

Par: Batna Info

BIOGRAPHIE DU CHAHID ATHMANI TIDJANI Nous essayons à travers cet ecrit de retracer la vie de ce grand chahid qui est athmani brahim dit tidjani ... athmani brahim dit " tidjani " est né en 1929 à khenchela d'une famille tres pauvre , dont le pere souvent malade était coordonnier , le jeune tidjani émmigra en ALSACE , ou il a pratiqué plusieurs metiers et notement la coiffure , à un trés jeune age , il était deja fièr de son pays et des revolutions de l'amir abdelkader , à fatma n'soumer . athmani tidjani parle courament l'allemand, le francais , l'arab et le berbere , son père étant malade , il retourna au pays , et essaye de trouver du travail , mais dans la région des aurés il était impossible de trouver du travaille et surtout lorsqu'on est fils de pauvre . le seul travail possible est de travailler comme maneuvre , cassé des pierres et les transportées pour la construction du stade qui servira au sport pour les militaires francais , pour aider son père , il l'accépta malgré qu'il soit intélléctuel et parlant plusieurs langue il rencontra son compagnion d'arme , le grand chahid abbas laghrour avec qui , ils préparerent le 1 novembre 1954 athmani tidjani dirigea le groupe qui attaqua le poste du transformateur electrique qui alimentait la ville de khenchela , et donna ainsi le feu vert aux autres groupes d'attaqué la caserne , le commissariat , la gendarmerie par les chahids abbas laghrour , ghazali benabbes , ouaged salah ( cousin de

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athmani tidjani ) marir lahcene etc ...... rien qu'évoqué ces chouhadas j'ai les larmes aux yeux , et je suis trés fiér d'eux . allah yarhomkoum , vous avez fait votre devoir , et comme l'a dit le président boumedienne allah yarahmou , il y a que les chouhadas qui ont fait leur devoir à 100%. je m'addresse à mon oncle athmani tidjani , mon oncle , la famille athmani de khenchela est résté pauvre mais honnete et surtout fiére de l'ALGERIE comme tu as voulus qu'on soit . il participa a plusieurs batailles en compagnie du chahid abbas laghrour , et notement celle d'el djorf il organisa avec ses fréres moudjahidine , le transport d'armes de la tunisie , vers l'ALGERIE . je m'addresse aux autorités et surtout à ceux qui ont participés au 1 novembre 1954 , et je sais qu'il ne reste pas beaucoup , la majorité sont decedés allah yarhouhoum , pour leurs dire que ceux qui ont déclanchés la révolution ne sont pas nombreux , et qu'il méritent de voir

leurs noms sur nos rues et places de la capitale algérienne . les chouhadas tels que athmani tidjani et abbes laghrour , benabbes ghazali , nacer soufi , marir lahcene , ouagad salah ,chaabane laghrour sont vos frères et sont morts pour l'ALGERIE. ils se sont sacrifiés pour vous .....mon oncle athmani tidjani comme , plusieurs comme lui , est mort célibataire et ils n'ont jamais connu la vie , que nous menons aprés l'indépendance car pour eux ils ont choisis echahada et l'ALGERIE libre . ils ont vecu des moments difficiles , car la vie dans le maquis n'est jamais chose facile comparé à ceux qui vivent dans des maisons équipés de toutes les commoditées que le siécle et le pétrol nous offres à nous leurs amis , fréres , neuveux et autres ...... mais ils nous ont offért cette vie ...qui leurs a couté leurs vies . nous demandons à dieu de les aceuillir dans son vaste paradis . comme ont le dit celui qui meurt pour son principe " l'indépendance de son pays " ne meurt jamais mon oncle athmani tidjani tu est toujours dans mon coeur . comme ecrire une biographie d'un grand homme tel que si tidjani allah yarhamou n'est jamais chose facile ....je suis entrain de receuillir des informations de ceux qui ont connu le chahid et je demande de l'aides à mes fréres qui l'on connu afin d'accomplir cette tache que je trouve trés noble !

le chahid athmani brahim dit tidjani est tombé au champ d'honneur en juillet 1957 à coté des chahids abbas laghrour , le commandant si mahmoud ( mentouri mohamed cherif ) dont l'université de constantine porte son nom , el bahi et 26 autres chouhadas allah yarham chouhada el djazair .

One.. Two.. Three.. Viva l’Algérie Tous avec SAADANE Et les verts! BON COURAGE POUR LE 14

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Histoire

1 Novembre 1954/2009

Par: Batna Info

BIOGRAPHIE D'ABBÈS LAGHROUR NAISSANCE ET JEUNESSE Abbès Laghrour naquit le 23 juin 1926 à Douar Messigha (Khenchela), au sein d'une famille très pauvre . Il entra à l'école française et réussit à obtenir son certificat d'études primaires après avoir débuté dans la vie active en étant employé comme cuisinier chez le gouverneur de la ville. C'était en 1948. 2- SON ACTIVITÉ AVANT LA RÉVOLUTION L'adhésion du martyr au mouvement national (Parti du Peuple Algérien) eut lieu très tôt, en 1946. Il activait avec le militant Brahim Hannachi, responsable régional pour les Aurès. Son patron le suspecta lorsqu'il le vit en compagnie de ce dernier dans l'un des marchés. Il fut alors renvoyé de son travail et ouvrit une boutique de fruits et légumes au marché public de la ville et ce, afin de dissimuler son activité réelle aux yeux du pouvoir colonial. Cette boutique devint ainsi un lieu de rencontre pour les militants du parti dans lequel ils tenaient leurs réunions clandestines. Parmi eux, nous citerons Chihani Bachir, responsable du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques au niveau de Batna. Compte tenu des qualités remarquables du martyr, il fut nommé responsable de la kasma (cellule) du parti à Khenchela. Parmi ses actions les plus importantes, il y a lieu de citer: - Sa participation aux manifestations qui eurent lieu le 1er et le 8 mai 1945 dans la ville. - L'organisation d'une marche de protestation en 1951 qui a réuni un certain nombre de jeunes de la ville venus dénoncer la situation

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dramatique vécue par peuple algérien. Parmi les revendications les plus importantes exprimées par les manifestants figure la lutte contre le chômage et la fourniture de pain. Ces revendications furent soumises aux autorités françaises lesquelles, suite à cela, procédèrent à l'arrestation de Abbès Laghrour ainsi que certains de ses compagnons. Il resta 03 jours en prison durant lesquels il fut sauvagement torturé; Ce qui lui occasionna une maladie pulmonaire qu'il fut contraint d'aller soigner à Batna. Le parti MTLD prit en charge toutes les dépenses pour ses soins. A sa guérison, il retourna à Khenchela pour poursuivre clandestinement son activité au sein du parti. En compagnie du martyr Mustapha Benboulaïd, Adjoul Adjoul et Grine Belkacem, Abbès Laghrour participa aux préparatifs pour la Révolution dans la région des Aurès. Il dirigea les groupes chargés de lancer les attaques au cours de la nuit du 1er novembre 1954. 3- SON ACTIVITÉ DURANT LA RÉVOLUTION Dès les premiers instants de la lutte armée, Abbès Laghrour démontra sa audace, son courage, ses aptitudes au commandement et sa capacité de comploter et infliger des défaites à l'ennemi. Parmi les batailles les plus importantes auxquelles il participa durant la Révolution, nous citerons: - La célèbre bataille d'El Djorf qui dura 03jours du 22 au 24 septembre 1955 - La célèbre bataille de la zaouia à Cherchar - La bataille de Tefsour (Chechar) - La bataille d'El Bayadha qui a duré 24heures - L'embuscade de Kentis Mrah El Baroud (octobre 1956) Abbès continua à participer aux batailles, les unes après les autres, jusqu'à sa mort au champ d'honneur le 25 juillet 1957.

Nostalgie Par: D.Benhenouf

ZAHRANI Tous les Batnéens qui ont la cinquantaine et plus en ont gardé un souvenir chaleureux et toujours vivace. Comme une caresse aimée. Zahrani ! Personne ne sait d'où a bien pu lui venir ce prénom moyen-oriental, jamais usité dans la région. C'était une jeune femme noire. Elle devait être issue de cette communauté noire de Batna, très appréciée, dont des familles féodales du Zab et de l'Aurès avaient ramené les ancêtres de Gao, Tombouctou et Zinder, au XVIIe siècle. Zahrani habitait la mémoire de Batna, avant que l'âme de cette ville ne s'envole pour toujours, effarouchée par la ruée effrénée des nouveaux arrivants qui voulaient enfin goûter aux délices du pain blanc et de la liberté reconquise, mais qui étaient si nombreux et tellement impatients. Les souvenirs du vieux Batna, volatils et fugaces, n'y résisteront pas, ils s'effilocheront au gré des vents rageus qui éparpillaient leurs décombres. Zahrani était une bienheureuse. Sa raison s'était égarée dans les méandres du quotidien, et elle vivait dans un monde parallèle, là où les ombres étaient irisées de lumières scintillantes, qui faisaient naître les sourires de l'âme. Les Batnéens, petits et grands, aimaient Zahrani et la protégeaient. Du plus petit au plus grand, ils s'accommodaient de sa présence comme d'une force bienveillante. Elle était l'ambassadrice en hardes dansantes, d'un monde miraculeux, d'un empire de lumière que seul le coeur pouvait voir. Un petit ballot à la main, qu'elle ne défaisait devant personne, elle venait s'asseoir dans un coin de souk el-asser, près du marché couvert, à égale distance entre les magasins de tissus

des Mozabites et les restaurants des Djouajelas. Entre les monceaux de taffetas, de velours et de foulards chami chatoyants, et le fumet de bouzellouf, ou l'odeur entêtante de la graisse dagneau grillée des K'baïl el-hadra. Elle aimait aussi à s'accroupir au milieu des petits cireurs qui pariaient à pile ou face avec ces petites pièces qu'ils avaient gagnées en brossant les chaussures des clients français de la brasserie de L'Etoile ou du Glacier. Un foulard chamarré noué autour de la tête, une mèche de cheveux frisés, teints au henna, elle restait là, au milieu de ses petits frères d'infortune, les yeux allumés de plaisir. Des yeux de biche noirs qui laissaient filtrer un regard de miel. Un regard doux et caressant, qui ne s'arrêtait sur rien ni sur personne. Elle murmurait toujours des paroles mystérieuses et souriait aux êtres invisibles qui peuplaient ses palais secrets. Un jour, elle héla par son prénom un petit garçon qui passait près d'elle : «Djamel, Djamel...». Puis elle se leva et partit dans un tourbilon de guenilles chamarées. Elle ne le connaissait pas et le petit garçon s'est toujours demandé comment elle savait son prénom. Mais peut-être connaissait-elle tout le monde, sans rien en laisser paraître. Reine noire du monde des enfants batnéens, elle planait au dessus de leurs rêves, et disparaissait toujours comme se couche le soleil, dans un flamboiement mystérieux. Lorsque le grand exode s'abattit sur la ville, les gens oublièrent l'existence de Zahrani. Lorsque la mémoire leur revint, ils la cherchèrent dans tous les plis de leur vie passée, et ne la retrouvèrent plus jamais. Alors, eux aussi partirent.

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Reportage Par: El Yazid Dib

SUR LES TRACES DE NOVEMBRE 1954: D'ICHMOUL À ARRIS..., LA FRESQUE DES AURÈS

Le nationalisme en fait n'est pas un simple cours d'éducation civique. Ni la révolution un simple fait historique. Les deux sont à la fois une forte sensation. L'une pérenne, l'autre a posteriori. Un matin d'octobre. Batna se lève sur un climat ordinaire, tel qu'à l'accoutumée. Malgré son teint de ville gisant dans une incommodité urbaine, elle garde cependant les traces d'une cité jadis soignée et entretenue. Pour les besoins d'une chronique, l'actualité circonstancielle l'en recommande; mais aussi pour un pèlerinage, devons-nous la quitter la laissant à son tumulte caractérisant toutes les métropoles du pays. Notre destination Arris. Un nom mythique tellement enrobé de hauts faits d'armes. Le chemin était fort sinueux. Le paysage féerique. Les Aurès forment en fait un monde déjà physique qui n'inspire que de l'histoire et la révolution. Pour arriver à Arris, il faudrait se doter, non d'un routard ou guide touristique, mais juste d'une capacité de pouvoir contenir cette charge émotionnelle que vous débitent les lieux pour vous envoyer en droite ligne vers un passé plein d'événements nationaux. L'altitude que prennent ces innombrables montagnes aux sommets vertigineux est patente pour signifier votre présence dans un massif des plus

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hauts du Maghreb. Les montagnes vous écrasent. Leur prédominance vous assomme. Khallil, l'un des fils de Benboulaïd, savait expliquer plus d'une chose. Sans sa compagnie nous n'aurions pas vu ni su autant de ces choses. La pérégrination devait commencer par la daïra d'Ichmoul. Un haut lieu dont la valeur historique se confine dans le musée dédié à la région et installé à dachrat Ouled Moussa. L'effort de développement local dans cette contrée est peu reluisant dans ses termes de réhabilitation de routes et voies diverses. La désolation va vous étreindre, si ce n'est la vision de menus chantiers oeuvrant au colmatage et au comblement d'autres lacunes. D'une conception architecturale mesurée à la dimension du thème, le musée est une réalisation à l'apparence frappante par le cachet hautement culturel qui s'y dégage. Le seul matériau local utilisé exclusivement donne l'impression que l'oeuvre vient de pousser comme une pierre pour en finalité épouser naturellement le décor qui l'environne. Le concepteur de ce bijou, l'on ne doute

point, ne pourrait s'agir que de l'architecte Benboulaïd Khallil, notre expert accompagnateur. Si l'ouvrage est une autre nature de la proximité, si le lieu d'implantation est authentique, la galerie de l'espace d'exposition appelle cependant moult suggestions. Autrement dit, la beauté du contenant ne reflète pas la richesse documentaire censée s'y trouver. Que de copies. Pas de pièces originales, à l'exception de quelques infimes et menus objets, d'entre bandoulières, treillis, ou djellabas. La pièce originale d'un support documentaire, notamment scriptural, de surcroît de haute valeur historique, ne devrait, par essence bibliothécaire et sciences documentalistes, avoir son réceptacle que dans la sécurité et la pérennité d'un musée. Ce dernier est le meilleur espace dépositaire de l'autorité incontestable d'un objet, document, graphie ou autre. Notre interpellation reçoit vite l'acquiescement de l'accompagnateur. Bonne note est prise, nous a -t-il précisé. Par ailleurs, dans ce lieu, la sensation étouffante de la transposition à l'époque exposée vous monte à la gorge même par ces pâles copies. L'on y scrute en silence, dans le silence des photocopiées, des visages et des visages, de chouhada, de moudjahidine, d'endroits et de témoignages. Toutes les photos même dupliquées vous extirpent pour vous mettre au-dedans de leurs nuances. Vous y vivez l'événement si comme vous y étiez. L'importance de ce lieu ainsi que le facteur déterminant ayant recommandé justement l'édification d'un tel espace

et l'élévation d'une stèle commémorative se confinent dans la valeur historique de l'habitation jouxtant le musée. Appartenant à la famille du grand moudjahid Benchaiba, cédée à contenir l'histoire, cette demeure encore intacte et à l'état d'alors avait servi au fameux regroupement devant agir sur plusieurs opérations la veille du 1er novembre 54. C'est là, dans cette maison, faite de pierres, de troncs d'arbres en guise de poutres et de poteaux, de parterre en terre battue que Benboulaïd supervisait et traçait les objectifs stratégiques du déclenchement de l'insurrection nationale armée. 350 hommes y étaient stationnés. Ces hommes, tous acquis au grand idéal devenu sacro-saint de vouloir libérer le pays du joug colonial, furent cantonnés dans cette bâtisse, un certain temps avant l'assaut final et rédempteur. Pour le visiteur que j'étais, ce fut un moment ardent qui, charge sentimentale aidant, m'aurait permis entièrement l'interversion temporelle à cette scène, où je devais voir des hommes et des hommes hardis, animés unanimement par la vigueur nationaliste, allant et venant entre les couloirs bas et étroits de la demeure, épiant par les lucarnes les abords boisés et touffus, illuminés par l'espoir de gagner ce qu'ils allaient entreprendre. La hotte installée au coin d'une immense pièce reste l'unique indicateur qu'il s'agissait là d'une cuisine où les femmes aussi combatives que les hommes, s'affairaient à assurer la nourriture nécessaire. Même l'odeur culinaire semblait y être !

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Ma transposition serait embrouillée par le son explicatif de notre guide. J'aurais voulu dans mon intimité entendre les murs aphasiques, le mutisme des claustras, les mansardes silencieuses et les passages étroits et réduits me faire leur aveu. Me narrer cette partie de début d'épopée. Me raconter la légende des Aurès. J'aurais voulu me pérenniser davantage dans cette honorable et auguste tranche de vie. A l'instant où nous nous apprêtions à quitter les lieux de ce musée, une caravane de jeunes étudiantes et lycéennes était là, dans le cadre d'une visite programmée. L'aubaine est inouïe. Cette jeunesse eut droit à une explication sur le père de la révolution par son fils. Ces jeunes bouillonnaient de questions. Ils voulaient tout savoir, d'un seul trait. L'on sentait dans leurs yeux l'émerveillement, mais aussi la fierté d'être la progéniture de Mostefa Benboulaïd. Ils ne cachaient point cette douce fierté nationale qui particularise les enfants de cette région, à l'instar d'ailleurs de tout le peuple algérien. Parmi le lot, une jeune fille se distinguait tant par sa frêle silhouette que par sa visible timidité. L'ayant abordée par le pourquoi d'une telle sortie vers ce musée ? Elle s'exclama sans frémir et avec enthousiasme «pour voir cheykhouna !». De qui s'agit-il ? devrions-nous lui préciser. «Echahid el batal Benboulaïd». Moi, pantois et enchanté, je restais figé sur le parvis. Elle, sourire aux lèvres, alla sereine et joviale se confondre à la foule attentionnelle entourant le narrateur Khallil.

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Le trajet continue sur la route Ichmoul/ Arris qui, étriquée par défaut d'entretien de part et d'autre, suscite la solitude plombant majestueusement les lieux. Cette sensation d'isolement vous laisse conséquemment libre à la contemplation de l'environnement, qui eu égard à sa nature, n'aurait inspiré aux occupants que danger, menace et désarroi, avant d'être pour eux un sarcophage, une mort et une déroute ; au moment où il n'inspirait aux moudjahidine que quiétude, assurance et fermeté, avant d'en être une arène de combats héroïques, de stèles de martyrs, de bravoure et de guerre épique. La pierre et les buissons dans cet espace forment un couple idoine. Ils font une icône exclusive dans ce monde des grands Aurès. Arris aurait été une daïra comme les autres, si ce n'était la valeureuse histoire révolutionnaire l'ayant honorablement singularisée. Sinon il s'agirait d'une petite ville aux habitations éparses et éparpillées à travers les monts et les sommets qui dessinent abruptement la ville. Les gens commerçants par excellence vaquaient à leurs occupations. L'on constate dans leur mine la fierté que leur aurait attribuée l'appartenance à cette contrée. Tout indique qu'un héros dont l'effigie, le buste ou le nom s'affiche, s'érige ou se baptise, d'entre places, rues et carrefours est là, veillant comme un saint patron sur l'éternité de la ville et de son histoire, avec ses monts et ses flancs. Justement c'est sur les hauteurs d'un de ces flancs que se trouve la demeure de Benboulaïd.

Une vraie maison de maître. Il se dit que celle-ci serait dans un proche avenir édifiée en un musée national du leader de la révolution. Certains diraient que la ville aurait pu porter le nom de celui sans lequel elle n'aurait émargé dans les cahiers de l'histoire. Cela ressemblerait à l'approche didactique que tant de villes et de villages portent le nom de valeureux martyrs. D'autres diront que la dimension de l'homme dépasse par le symbole celle de la ville. En somme, avec ou sans distinction nominative, l'âme et l'esprit de l'homme d'Arris flânent en perpétuité dans l'air de la contrée, se répandant par ailleurs à toute la région pour finir par se diffuser à l'ensemble du territoire. Comme une légende. Un conte. Une réalité. Notre virée prendra fin dans la compagnie fortement multi-éducative de personnes, encore marquées par les stigmates du temps, dans ce temps-là où chacun officiait à sa manière mais conformément aux commandements de la révolution à la réalisation des missions dévolues. Ils sont peu bavards. Ils mesurent lourdement les paroles. Conscients de la haute responsabilité narrative et testimoniale quant à la portée d'une quelconque déclaration sur l'histoire du mouvement insurrectionnel, ces moudjahidine de la première heure estiment parfois, nous semble-t-il, avoir compris que l'histoire est le produit éternel, définitif et inaltérable de tout un ensemble de faits et non d'une position personnelle ou d'un récit individuel. Nos interlocuteurs sont la modestie même.

Celle-ci prend son apparence dans la sincérité des propos que confirme le regard serein et puise son authenticité dans la justesse du mot et du comportement que légitiment la mesure, la décence et la simplicité. Chez ces hommes-là, le souvenir, croit-on savoir, n'est pas un défilé d'images et de séquences rattachées à un passé lointain. Il n'est qu'un vécu, toujours omniprésent. Réel et référentiel. L'illumination que dégagent leurs yeux d'héros, encore vigilants, est une autre preuve que le nationalisme ou la révolution ne sont pas d'aussi simples cours d'éducation civique ou d'histoire. La réalité en est un fondement permanent. Le repère dans le cœur. Notre visite allait prendre fin dans la bravoure de ces personnages. Elle s'est faite, croyons-nous, entre les pages glorieuses d'une région dont les lettres de noblesse furent sculptées sur les parois de ces djebels par ces artisans imprenables. Le sang, le fer, la mort et la torture seront par cette détermination de novembre éclipsés par l'espoir, la lueur et l'indépendance de la mère patrie. Ils formeront avec d'autres la trame de fond de la belle fresque des Aurès qui s'étendra à partir de novembre 54 sur toute la toile de l'oeuvre nationale algérienne. Nous laisserons Arris dans sa vie continuelle de ville ordinaire, mais loin s'en faut que sa mystique puisse nous laisser sans émoi. Le retour est à l'inverse de l'aller. Plein de rêveries et de souvenances. Empruntant un autre chemin direct Arris/Batna, nous retrouvons vite la capitale des Aurès telle que nous l'avons quittée. Bruyante et brailleuse.

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Dossier du mois PAR ABDELKRIM SAADI*

MEMOIRES D’UN P/APC ( PREMIÈRE PARTIE ) Ce que je vais dire et écrire concernera tout le monde sans exception, ce sont là des propos d'un ex- président de l'A P C de Batna (2002 – 2007) Je ne suis ni écrivain ni journaliste, mais un élu qui va essayer de brosser un tableau sommaire de ce qu'il a vécu durant sa période et son mandat , pour aider(peut être) mes collègues en place ou ceux qui viendront à l’avenir pour leur dire ce qu'est un élu et ce qui l’attend. A partir du choix de leur parti, le choix du citoyen et la prise du « flambeau » . Mais, avant de rentrer dans le vif du sujet, je me dois de souligner que j'étais déjà élu à l'APC de Batna, dès 19775 (1975 – 1980 membre) (1980 -1985 vice président de l'APC chargé des affaires culturelles et sportives), (1985 – 1990 vice président chargé des affaires culturelles et sportives) Pourquoi cette remarque , c'est pour dire que la responsabilité est des plus difficile dès qu'on « grimpe » d'un cran,(de membre -adjoint à président), parce que la dernière marche est la plus difficile , tout s'arrête et se bloque au niveau du P/APC , sauf si ce dernier s ait comment gérer les problèmes ( administratifs – élus- citoyens etc.… ) on peut dire que cela permettra à la municipalité d’avancer , sinon c'est le statu quo. Et cela engendrerait la naissance des clan , au niveau même de l'assemblée et le perdant bien entendu c'est la ville , le citoyen ; puisque tout se « déciderait » au nom du président , allant de la délivrance du moindre document d’état civil à l

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a démolition d'un immeuble ou à la radiation d'un employé . Les contacts fortuits quotidiens étaient au fur et à mesure complétés par des procédés plus réguliers , tels que les rapports d'activités périodiques ,mieux encore par des réunions périodiques ( chaque semaine ) de l'exécutif communal . Des réunions de mise au point des visites communes de chantiers, des contrôles inopinés , tous ces procédés se complétant et s'enrichissant avec la réflexion , l'autocritique et l'expérience . Les mots d'ordre étaient à tous les niveaux : 1-" Confiance et vigilance " 2-"faire de son mieux " 3-" veiller à l'honorabilité et l'efficacité de la famille municipale" 4-" servir davantage les moins nantis ". Il est des moments dans la vie qui restent indélébiles surtout lorsqu'on consacre tous ses efforts pour garantir le bien être des autres. Avec délicatesse et surtout avec profonde perspicacité. les souvenirs marquants de l'activité d'un président d'APC ,telle que Batna, avec ses 350.000 habitants rendent l'élu à la fois anxieux et engagé, sage et perturbé, surtout lorsque les moyens de sa politique en matière de prise en charge des problèmes sont réduits . Gérer une ville comme Batna, que l'explosion démographique et le flux migratoire (exode rurale – fuite du terrorisme) ont rendu « insupportable » et « ingérable » a donné à l'élu communal, que j’étais, autant d'angoisses que de joie, à vouloir régler un * :ex P/APC DE BATNA

quotidien fait de problèmes, et à vouloir dépasser les difficultés qui s'accumulaient de jour en jour. Constructions illicites, le logement, l'A E P (l'assainissement ,les voiries ) l'hygiène , la santé publique,l'éclairage public ,le ramassage des ordures ,le transport – etc. … sont autant de soucis permanents qui hantaient la conscience de l'élu . C'est à ce genre de situations que j'ai voulu mettre tout mon poids pour rassembler méthode et organisation, sérieux et rigueur pour tenter d’ arriver à bout de ces difficultés dont était empreinte ma mission . Si les étés ont leur lot de problèmes , sur le plan du maintien de l'hygiène et de la salubrité ( MTH), manque d'A E P etc. … les hivers par contre donnent des frissons à l'élu surtout lorsqu'il y a affaissement de nombreuses habitations précaires et qu'il faut régler ces aléas sur le champ et de surcroît dans les quartiers populeux et populaires tels ( Zmala – douar diss – parc à fourrage – kechida, etc. … ) qui demandent régulièrement et quotidiennement l’intervention des autorités communales . Notre satisfaction est immense lorsque au bout de nos efforts , on se rend compte qu'on à fait quelque chose d'utile à la population qui nous a élus. . Nos respects,à l’ occasion, iront à nos institutions populaires qui ont garantis le participation des citoyens à la gestion de leur cités , j'ajoute toute ma cordialité et l'expression de mon profond respect à l'œuvre utile de servir autrui , d'être au service de l'intérêt collectif et de la chose publique . Je tiens à remercier surtout tous mes collègues ,32 membres dont 2 femmes ( 19 FLN- 12 islah – 2 RND ) un membre à été désigné comme chef de daïra et un autre à été élu comme sénateur, du soutien qu'ils mont apporté durant toute la période de mon mandat.

LE P/APC- SES COLLEGUES ET L’ADMINISTRATION Le code communal ayant tracé les grandes lignes du partage des responsabilités entre les élus : le président n'est pas seul aux commandes ! Si pour le personnel communal, le S/G est chargé de le diriger sous la seule autorité du président, la collaboration de tous les membres de l'APC est, pour le reste canalisée essentiellement au sein des commissions permanentes et spécialisées ; celles – ci préparent les décisions de l'assemblée que l'exécutif communal veille à voir concrétisées sur le terrain. En toute démocratie, c'est bien entendu l'avis de la majorité qui fait force de loi. Ce qui signifie que si le point de vue du président qui ne dispose que d'une voix à l'assemblée , ou d'un vice – président n'est pas retenu par la majorité , il se doit d'exécuter l'orientation de cette dernière … et cela m'est arrivé plusieurs fois , sans aucun complexe , fidèle au principe même de la démocratie vis-à-vis des élus dont émane le président et les vice-présidents , le président n'est pas le " chef " de ses collègues , mais leur coordinateur . À un wali qui soutenait le contraire, j'ai du lui rappeler qu’il était bien le chef de son exécutif, mais pas moi ! La première séance plénière en octobre 2002 ,j'ai bien expliqué à tous les membres ("33") ,toutes tendances confondues, qu’ on est venu pour " servir" et non " se servir " . Alors ni logement, ni lots de terrain n’étaient au menu ! Rappelant ainsi sans cesse notre rôle capital et unique ,celui de " servir " et la confiance placée en nous , je leur préconisais qu’ à chaque fois « que vous pénétrez à la mairie , relevez la tète pour lire l'écriteau au dessus de nos têtes " par le peuple et pour le peuple " »…

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" ne commettant donc pas la lâcheté , voir le crime que de vouloir de profiter du " gâteau " que le population nous a confié et faisons en sorte de le lui partager équitablement et en son absence " , tel est le genre de phrases que maintes fois j'ai du répéter autour de moi , accomplissant ainsi un de mes devoirs de " père" de la famille APC et de la commune . Mais ce " père" pour être crédible , doit donner l'exemple; d’où les efforts sur moi – même et les appels à Dieu pour m'aider à maîtriser tout désir personnel , familial ou amical , toute tentation de tremper à mon profit dans ce " gâteau " on plutôt ces " gâteaux" dont les citoyens attendent des parts " coupées" dans un esprit de justice . La force d'un responsable de distribution réside dans la force à dominer ses tentations. L'APC de Batna compte environ 1500 agents , toutes spécialités confondues Il a fallu tout de même mettre progressivement sur pied des procédés d'information sur l'action de cet important personnel , ainsi que des moyens de suivi et de contrôle : • Un nouveau organigramme a vu le jour et grâce à lui , plusieurs fonctionnaires ont été promus à des grades supérieurs - un nouveau siège de L'APC a été inauguré ( Z’mala ) où toutes les commodités étaient prévues ( des dizaines de bureaux – des micro-ordinateurs pour chaque bureau – climatisation etc. …)

Cela pour faciliter la tâche à chaque agent pour mener à bien se mission - Un site Internet a été crée où tous les travaux – projets etc. … Sont projetés à travers le territoire national et le monde et plusieurs félicitations nous sont parvenues de la part de nos émigrés. - L'informatisation de l'état civil ce qui a facilité beaucoup la tâche aux citoyens et aux fonctionnaires de la mairie. - La réunion bimensuelle des directeurs que je présidais en collaboration avec le secrétaire général et qui se concluait par des mesures réalisables , les visites inopinés aux services tant par leur directeur respectif , que par le secrétaire général , le vice président concerné et même le président . - L'APC est composée de 7 directions dont 5 sont dirigées par des vice – présidents à savoir . 1°) direction technique. 2°) direction de l’administration. 3°) direction des finances. 4°) direction des affaires économiques. 5°) direction des affaires sociales – culturelles et sportives. 6°) direction des moyens généraux. 7°) direction du parc – roulant. (à suivre…)

‫ﻃﺎﻟﻌﻮا ﺑﺎﺗﻨﺔ أﻧﻔﻮ‬ ‫ﻋﻠﻰ ﺷﺒﻜﺔ اﻹﻧﺘﺮﻧﺖ‬ WWW.BATNAINFO.COM WWW.FASAC.ORG

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‫ﻓﻲ ﺛﻤﺎﻧﻴﻨﻴﺎت اﻟﻘﺮن اﻟﻤـﺎﺿـﻲ ‪ ،‬أﺳـﺴـﺖ‬ ‫ﻓﺮﻗﺔ " ﺛﺎزﻳﺮي " ﻟﻠﻐﻨﺎء اﻟﺸـﺎوي ‪ ،‬ﺣـﺪﺛـﻨـﺎ‬ ‫ﻋﻦ ﻫﺬه اﻟﻤﻐﺎﻣﺮة اﻟـﺠـﺮﻳـﺌـﺔ ‪ ،‬ﻓـﻲ زﻣـﻦ‬ ‫اﻟﺤﺰب ‪ /‬اﻟﻔﻜﺮ اﻟﻮاﺣﺪ ؟‬ ‫ﺗﺄﺳﻴﺲ ﻓﺮﻗﺔ" ﺛﺎﺯﻳﺮﻱ" ‪ ،‬ﻛﺎﻥ ﰲ ﺫﻟﻚ ﺍﻟﻮﻗﺖ ﻣـﻐـﺎﻣـﺮﺓ‬

‫ﻓﻌﻼ ‪ ،‬ﻓﺒﺎﺗﻨﺔ ﻛﻐﲑﻫﺎ ﻣﻦ ﺍﳌﺪﻥ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﺔ ‪ ،‬ﻛﺎﻧﺖ ﺗﻌﺎﱐ‬ ‫ﻣﻦ ﺭﻛﻮﺩ ﺛﻘﺎﰲ ‪ ،‬ﻓﻼ ﻭﺟﻮﺩ ﺣﻴﻨﻬﺎ ﺧﺎﺭﺝ ﺍﻹﻃﺎﺭ ﺍﻟﺮﲰﻲ‬

‫ﻟﺸﻲﺀ ﺍﲰﻪ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ‪ ،‬ﻭﻟـﻜـﻦ ‪ ،‬ﻭﻣـﻊ ﻇـﻬـﻮﺭ ﺍﻟـﺘـﻴـﺎﺭ‬ ‫ﺍﻷﻣﺎﺯﻳﻐﻲ ﲟﻄﺎﻟﺒﻪ ﺍﳌﻌﺮﻭﻓﺔ ‪ ،‬ﺑﺪﺃﺕ ﺍﻟﻔﻜﺮﺓ ﺗﺘﺠﺴﺪ ﻭﻗﺪ‬

‫ﺣﻈﻴﺖ ﲟﺴﺎﻋﺪﺓ ﺍﳌﺜﻘﻔﲔ ﻛﺜﲑﺍ ‪ ،‬ﺃﺫﻛﺮ ﻣﻨﻬﻢ ‪ :‬ﺍﳌـﺮﺣـﻮﻡ‬ ‫ﺍﻟﻔﻨﺎﻥ ﺍﻟﺘﺸﻜﻴﻠﻲ ﻣﺮﺯﻭﻗﻲ ﺍﻟﺸﺮﻳﻒ ‪ ،‬ﺍﳌﺮﺣﻮﻣﺔ ﺍﻟﺒﺎﺣﺜـﺔ‬

‫ﰲ ﻋﻠﻢ ﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻉ ﻧﺰﻳﻬﺔ ﲪﻮﺩﺓ ) ﺍﺑﻨﺔ ﺍﻟﺸـﻬـﻴـﺪ ﺳـﻲ‬ ‫ﺍﳊﻮﺍﺱ( ‪ ،‬ﺍﳌﺆﺭﺥ ﺍﻟﺪﻛﺘﻮﺭ ﺣﺪﺍﺩ ﻭﻏﲑﻫﻢ ‪ ..‬ﻓﺎﻟﺘﺠـﺮﺑـﺔ‬

‫ﻛﺎﻧﺖ ﻣﻐﺎﻣﺮﺓ ﺣﻘﻴﻘﻴﺔ ‪ ،‬ﻭﺗﻌﺮﺿﺖ ﳌﻀﺎﻳـﻘـﺎﺕ ﻛـﺜـﲑﺓ ‪،‬‬

‫ﺣﱴ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮﻯ ﻭﻇﻴﻔﱵ ‪ ،‬ﻭﻟﻜﻨﲏ ﲤﻜﻨـﺖ ﻣـﻦ ﻛﺴـﺮ‬ ‫ﺟﺪﺍﺭ ﺍﻟﻌﺰﻟﺔ ﻭﻗﺪﻣﺖ ﺛﻼﺛﺔ ﺃﺷﺮﻃﺔ ‪ ،‬ﻭﱂ ﻳﺄﺕ ﺍﻟﻄﻮﻓﺎﻥ‬

‫ﻭﻻ ﺍﻧﻘﺴﻤﺖ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﺇﱃ ﻏﻴﺘﻮﻫﺎﺕ ﻋﻨﺼﺮﻳﺔ ‪ ،‬ﺑﻞ ﺃﺣﺐ‬ ‫ﺍﻟﻨﺎﺱ ﺃﻏﺎﻧﻴﻨﺎ ﻭﺭﺩﺩﻭﻫﺎ ‪ ،‬ﻻ ﻟﺸﻲﺀ ‪ ،‬ﺇﻻ ﻷ‪‬ﺎ ﻛﺎﻧﺖ ﻣﻨﻬﻢ‬

‫‪ ،‬ﻓﻬﻲ ﺗﻌﻜﺲ ﺣﻴﺎ‪‬ﻢ ‪ ،‬ﺃﺣﻼﻣﻬﻢ ﻭﻃﻤﻮﺣﺎ‪‬ﻢ ‪ ..‬ﻛﻤﺎ ﺃ‪‬ﺎ‬

‫ﻣﻦ ﺗﺮﺍﺛﻬﻢ‪ ،‬ﻓﺎﻟﺸﻌﺐ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﻋﺎﺵ ﻟﻘﺮﻭﻥ ﺑﺘﻌﺪﺩﻳـﺘـﻪ‬

‫ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ ﻭﺍﻟﻠﻐﻮﻳﺔ‪ ،‬ﻭﱂ ﻳﺴﺠﻞ ﺍﻟﺘﺎﺭﻳﺦ ﺣـﺎﺩﺙ ﻳـﺬﻛـﺮ‪.‬‬ ‫ﺍﳌﺘﺄﺛﺮﻭﻥ ﺑﺎﻟﻔﻜﺮ ﺍﻟﻌﺮﻭﰊ ﺍﻟـﺒـﻌـﺜـﻲ ﻭﺣـﺪﻫـﻢ ﻛـﺎﻧـﻮﺍ‬

‫ﳛﺎﺭﺑﻮﻧﻨﺎ ‪ ،‬ﻭﻛﺄ‪‬ﻢ ﺃﺭﺍﺩﻭﺍ ﺍﻗﺘﻼﻉ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﺸﻌﺐ ﻣﻦ ﺟﺬﻭﺭﻩ‬

‫ﻭﺛﻘﺎﻓﺘﻪ ﻭﱂ ﻳﺘﻤﻜﻨﻮﺍ ﻣﻦ ﺫﻟـﻚ ‪ .‬ﺇﺫﺍ ﻓـﻔـﻜـﺮﺓ ﺇﻧﺸـﺎﺀ‬ ‫ﺍﻟﻔﺮﻗﺔ ﻛﺎﻧﺖ ﻣﺒﺎﺩﺭﺓ ‪‬ﻤﻮﻋﺔ ﻣﻦ ﺍﻟﻨﺨﺒﺔ ﺍﻟﻮﺍﻋﻴﺔ ﻭﱂ‬

‫ﺗﻜﻦ ﻟﻐﺮﺽ ﺳﻴﺎﺳﻲ ﺃﻭ ﺇﻳﺪﻳﻮﻟﻮﺟﻲ‪.‬‬ ‫ﻓﻲ زﻣﻦ اﻟﺘﺨﺼﺺ واﻟﻤﻴﻜﺮو ﺗـﺨـﺼـﺺ ‪،‬‬ ‫ﻧﺠﺪ اﻟﻔﻨﺎن ﺳﻠﻴﻢ ﺳـﻮﻫـﺎﻟـﻲ ﻳـﻨـﺰع إﻟـﻰ‬ ‫اﻟﻤﻮﺳﻮﻋﺎﺗﻴﺔ ‪ ،‬ﻛﻴﻒ ﺗﻮﻓّﻖ ﺑﻴﻦ ﻣﺨـﺘـﻠـﻒ‬ ‫اﻟﻔﻨﻮن ؟‬ ‫ﺃﻧﺎ ﺇﻧﺴﺎﻥ ﺃﺣﺐ ﺍﻟﺘﻮﺍﺿﻊ ‪ ،‬ﻷﻧﲏ ﻣﺆﻣﻦ ﺑـﺄﻥ ﺍﻟـﺘـﻮﺍﺿـﻊ‬ ‫ﺍﳌﻴﺰﺓ ﺍﻟﱵ ﳚﺐ ﺃﻥ ﻳﺘﺤﻠﻰ ‪‬ﺎ ﺍﳌﺒﺪﻉ ‪ ،‬ﻓﺎﻟﺘﻮﺍﺿﻊ ﻗـﻤـﺔ‬

‫ﺍﻷﺧﻼﻕ ‪ ،‬ﻟﺬﺍ ﻓﺎﻧﺎ ﻟﺴﺖ ﲟﻮﺳﻮﻋﺔ ‪ ،‬ﺑﻞ ﻭﺍﺣﺪ ﻣﻦ ﺃﺑﻨﺎﺀ‬

‫‪18‬‬

‫ﻫﺬﺍ ﺍﻟﺒﻠﺪ ﺍﳉﻤﻴﻞ ‪ ،‬ﺃﺣﺎﻭﻝ ﺃﻥ ﺃﺧﺪﻡ ﺑﻠﺪﻱ ﺑﻜﻞ ﻣﺎ ﺃﻣﻠـﻚ‬ ‫ﻣﻦ ﻗﻮﺓ ‪ ،‬ﻭﺗﻌﺪﺩ ﻣﻮﺍﻫﱯ ﻟﻴﺲ ﺍﺧﺘﻴﺎﺭﻱ ‪ ،‬ﻫـﻜـﺬﺍ ﻭﻟـﺪﺕ‬

‫ﻭﺭﲟﺎ ﻫﺬﺍ ﻣﺎ ﺳﺎﻋﺪﱐ ﺃﻛﺜـﺮ ﰲ ﺇﻳﺼـﺎﻝ ﺃﻓـﻜـﺎﺭﻱ ﺇﱃ‬ ‫ﺍﻟﻨﺎﺱ ‪ ،‬ﻭ ﻣﺎ ﻻ ﻳﻌﺠﺒﲏ ﻫﻮ ﺃﻥ ﺍﻟﻜﺜﲑ ﻣﻦ ﺍﳌﻨﺘﺴﺒﲔ ﺇﱃ‬

‫ﻋﺎﱂ ﺍﻟﻔﻦ ﻻ ﳝﻠﻜﻮﻥ ﺛﻘﺎﻓﺔ ﻭﻻ ﻳﻌﺮﻓﻮﻥ ﺣﱴ ﻣﺎ ﻳﻘﻮﻟﻮﻥ‬

‫‪ ،‬ﳑﺎ ﺟﻌﻞ ﺃﻏﻠﺐ ﺍﻟﻨﺎﺱ ﻳﻈﻨ‪‬ﻮﻥ ﺃﻥ ﺍﻟﻔـﻨـﺎﻥ ﺍﳉـﺰﺍﺋـﺮﻱ‬

‫ﻲ ﻭﻣﺴﺘﻮﺍﻩ ﺍﻟﺜﻘﺎﰲ ﻣﺘﺪﱐ ‪ ،‬ﺭﲟﺎ ﻫﺬﺍ ﺻﺤﻴـﺢ ﺇﺫﺍ ﻣـﺎ‬ ‫ﺃﻣ ‪‬‬ ‫ﺣﻜﻤﻨﺎ ﻋﻠﻰ ﺃﻭﻻﺋﻚ ﺍﻷﻭﺑﺎﺵ ﺍﳌﻨﺪﺳﲔ ﰲ ﻋـﺎﱂ ﺍﻟـﻔـﻦ‬

‫ﻭﺍﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ﻋﻨﺪﻧﺎ ‪ ،‬ﻓﺎﳉﺰﺍﺋﺮ ﺃﻋﻄﺖ ﻟﻠﻌﺎﱂ ﻓﻨﺎﻧﲔ ﻛﺒـﺎﺭ ‪،‬‬ ‫ﺃﻣﺜﺎﻝ ‪ :‬ﺍﻟﺴﻴﺪ ﺍﻗﺮﺑﻮﺷﻦ ‪ ،‬ﺍﻳﺪﻳﺮ ‪ ،‬ﺑﻮﺟـﻨـﻴـﺔ ﻣـﺮﺯﺍﻕ ‪،‬‬

‫ﺍﻟﻔﻨﺎﻥ ﻣﻴﺴﻮﻡ ﻭﻏﲑﻫﻢ ‪ ..‬ﻭﺷﻌﺮﺍﺀ ﻣﺜﻞ ﻣﻔﺪﻱ ﺯﻛـﺮﻳـﺎ ﻭ‬

‫ﻏﲑﻫﻢ ﻣﻦ ﺍﳌﻔﻜﺮﻳﻦ ﻭﺍﻟﻌﻠﻤﺎﺀ‪.‬‬

‫ﺇﺫﺍ ‪ ،‬ﻣﺎ ﺗﻌﺎﻧﻴﻪ ﺍﻟﺴﺎﺣﺔ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ ﻭﺍﻟﻔﻨﻴﺔ ﺍﻟﻴـﻮﻡ ‪ ،‬ﻫـﻮ‬ ‫ﻧﺘﻴﺠﺔ ﻏﻴﺎﺏ ﻣﺸﺮﻭﻉ ﳎﺘﻤﻊ ‪ ،‬ﻭﻋﻠﻰ ﳔﺒﻨﺎ ﺃﻥ ﺗـﺒـﺪﺃ ﰲ‬

‫ﺧﻮﺽ ﻣﺮﺣﻠﺔ ﺍﻟﺘﻐﻴﲑ ﻭﻣﻘﺎﻭﻣﺔ ﻫﺬﻩ ﺍﻷﺷﻜﺎﻝ ﺍﻟﺴﻠﻴـﺒـﺔ‬

‫ﺍﳌﺘﻔﺸﻴﺔ ﰲ ﺍﻟﻮﺳﻂ ﺍﻟﻔﲏ ﻭﺍﻟﺜﻘﺎﰲ ‪ ،‬ﻭﻫـﺬﺍ ﻻ ﳝـﻜـﻦ‬

‫ﺣﺪﻭﺛﻪ ﺑﺪﻭﻥ ﻭﺟﻮﺩ ﺍﻹﻋﻼﻡ ‪ ،‬ﻭﺃﻗﺼﺪ ﺑﺎﻹﻋﻼﻡ ‪ ،‬ﺫﻟـﻚ‬ ‫ﺍﻹﻋﻼﻡ ﺍﻟﻮﺍﻋﻲ ﺍﻟﺒﻌﻴﺪ ﻋﻦ ﻣﻨﻄﻖ ﺍﶈﺎﺑﺎﺓ ﻭﺍﻟﺼﺤﺒـﻮﻳـﺔ‬

‫ﺃﻭ ﺍﻻﻧﺘﻘﺎﺋﻴﺔ ‪ ،‬ﻓﺎﻹﻋﻼﻡ ﻭﺣﺪﻩ ﺍﻟﻘﺎﺩﺭ ﻋﻠﻰ ﺗﻐﻴﲑ ﺍﻟﻮﺿﻊ‬

‫‪ ،‬ﻷﻥ ﺍﻹﺑﺪﺍﻉ ﻻ ﻳﺼﻞ ﺇﱃ ﺍﻟﻨﺎﺱ ﺩﻭﻥ ﻣﺴﺎﳘﺔ ﻭﺳـﺎﺋـﻞ‬

‫ﺍﻹﻋﻼﻡ ‪.‬‬ ‫س ‪ :10‬ﻗـﺪّﻣــﺖ اﻟــﻜــﺜــﻴــﺮ ﻟــﻠــﺜــﻘــﺎﻓــﺔ‪ ،‬ﻓــﻲ‬ ‫اﻟﻤﻘـﺎﺑـﻞ ﻣـﺎ اﻟـﺬي ﻗـﺪﻣـﺘـﻪ ﻟـﻚ ﺟـﻼﻟـﺔ‬ ‫اﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ؟‬ ‫ﻭﺍﷲ ﻳﺎ ﺻﺪﻳﻘﻲ ‪ ،‬ﺃﻧﺎ ﻻ ﺃﻓﻜﺮ ﲟﻨﻄﻖ ﺍﻟﺮﺑﺢ ﻭﺍﳋﺴﺎﺭﺓ ‪،‬‬ ‫ﺍﺧﺬ ﻭﻋﻄﺎﺀ ‪ ،‬ﻓﺎﳌﺒﺪﻉ ﻟﻴﺲ ﻣﻠﻚ ﻟﻨﻔﺴﻪ ﻭﻟﻴﺲ ﰲ ﻣﻘﺪﻭﺭﻩ‬

‫ﺃﻥ ﻳﻔﺮﺽ ﻣﺎ ﻳﺮﻳﺪ ‪ ،‬ﺑﻞ ﻫﻮ ﳛﺎﻭﻝ ﻛـﺈﻧﺴـﺎﻥ ﻭﺍﻋـﻲ ﺃﻥ‬ ‫ﻳﻐ ‪‬ﻴّﺮ ﺍﻷﺷﻴﺎﺀ ﻭﻳﻐﺬﻱ ﳎﺘﻤﻌﻪ ﻭﺃﻣﺘﻪ ﺑﺄﻓﻜـﺎﺭ ﻭﺗﺼـﻮﺭﺍﺕ‬

‫ﺟﺪﻳﺪﺓ ‪ ،‬ﺗﺴﺎﻫﻢ ﰲ ﺗﻄﻮﻳﺮﻩ ﻭﺍﺯﺩﻫﺎﺭﻩ ‪ ،‬ﻟـﺬﺍ ﻓـﻬـﻮ ﻻ‬

‫ﻳﻨﺘﻈﺮ ﺍﳌﻘﺎﺑﻞ ‪ ،‬ﻫﺬﺍ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻠﻤﺜﻘﻒ ﺍﳊﻘﻴﻘﻲ ﻭﺍﻟﻮﺍﻋﻲ‬

‫ﲟﻬﺎﻣﻪ ‪ ،‬ﺃﻣﺎ ﺍﳌﺮﺗﺰﻗﺔ ﻭﻏﻠﻤﺎﻥ ﺍﻟﺒﻼﻁ ﻓﻤﻬﻤﺘﻬﻢ ﻭﺍﺿﺤﺔ‬

‫‪ ،‬ﻭﻗﺪ ﺻﺪﻕ" ﻓﺮﻳﺪﺭﻳﻚ ﻧﻴﺘﺸﻪ" ‪ ،‬ﺣﲔ ﻗﺎﻝ "ﻣـﻦ ﺧـﻠـﻖ‬

‫ﻟﻴﺰﺣﻒ ﻟﻦ ﻳﻄﲑ"‪.‬‬

‫اﻟﺘﻮاﻟﻲ‪ ،‬ﻓﻴﻤﺎ ﺗﻜﻤﻦ أﻫﻤﻴﺔ اﻟﻤـﻮﺳـﻴـﻘـﻰ‬ ‫ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻠﻤﺴﺮﺣﻴﺔ ؟‬

‫ﺍﳌﺴﺮﺡ ﺃﻭ ﺍﻟﻌﺮﺽ ﻛﻜﻞ ‪ ،‬ﻳﻌﺘﻤﺪ ﰲ ﳎﻤﻠﻪ ﻋﻠﻰ ﺛﻼﺛﺔ‬ ‫ﻋﻨﺎﺻﺮ ‪ ،‬ﻭﻫﻲ ‪ :‬ﺍﳌﻤﺜﻞ ﻭﺍﻟﻔﻀﺎﺀ ﺃﻱ ﺍﻟﺴﻴﻨﻮﻏﺮﺍﻓـﻴـﺎ ‪،‬‬ ‫ﲟﺎ ﻳﺸﻤﻠﻪ ﻣﻦ ﻣﺆ‪‬ﺛﺮﺍﺕ ﺑﺼﺮﻳﺔ ﻛﺎﻟﺪﻳﻜﻮﺭ ﻭﺍﻹﺿﺎﺀﺓ ‪،‬‬ ‫ﰒ ﺍﻟﻌﻨﺼﺮ ﺍﻟﺜﺎﻟﺚ ﻭﻫـﻮ ﺍﳌـﺆﺛـﺮ ﺍﻟﺼـﻮﰐ ‪ ،‬ﻭﺃﻋـﲏ‬ ‫ﺍﳌﻮﺳﻴﻘﻰ ﻭﻛﻞ ﻣﺎ ﻳﺴﺘﻌﻤﻞ ﻣﻦ ﺃﺻﻮﺍﺕ ﰲ ﻫﺬﺍ ﺍ‪‬ﺎﻝ ‪،‬‬ ‫ﻓﺎﳌﻮﺳﻴﻘﻰ ﺍﻟﺘﺼﻮﻳﺮﻳﺔ ﻣﻦ ﺃﻫﻢ ﻋﻨﺎﺻﺮ ﺍﻟﻌـﺮﺽ ‪ ،‬ﺇﺫ‬ ‫ﺗﺴﺎﻋﺪﻧﺎ ﻋﻠﻰ ﺗﺮﲨﺔ ﺍﻟﻜﺜﲑ ﻣﻦ ﺍﳊﺎﻻﺕ ﺍﻟﻨـﻔـﺴـﻴـﺔ‬ ‫ﻭﺍﻷﺟﻮﺍﺀ ﺩﺍﺧﻞ ﺍﻟﻌﺮﺽ‪ .‬ﻓﺄﻧﺎ ﻣﺪﻳﻦ ﻟﻠﻤﺴﺮﺡ ﺑﺎﻟﻜـﺜـﲑ‬ ‫ﻣﻦ ﺍﳌﻠﻜﺎﺕ ﻭﺍﳌﻮﺍﻫﺐ ﺍﻟﱵ ﺍﻣﺘﻠﻜﺘﻬﺎ‪ ،‬ﻓﻔﻦ ﺍﳌﺴﺮﺡ ﺣـﻘـﺎ‪،‬‬ ‫ﻓﻦ ﺷﺎﻣﻞ ﻭﻣﺘﻜﺎﻣﻞ‪.‬‬ ‫ﻫﻞ أﻟّﻔﺖ ﻣﻮﺳﻴﻘﻰ ﺧﺎرج ﻣﺠﺎل اﻟﻤﺴﺮح؟‬ ‫ﺑﺪﺍﻳﱵ ﻣﻊ ﺍﳌﻮﺳﻴﻘﻰ ‪ ،‬ﺗﻌﻮﺩ ﺇﱃ ﺳﻨﻮﺍﺕ ﻃـﻔـﻮﻟـﱵ ‪،‬‬ ‫ﻟﻜﻦ ﺍﻻﻧﻄﻼﻗﺔ ﺍﳊﻘﻴﻘﻴﺔ ﻭﺍﻟﻮﺍﻋﻴـﺔ ﻛـﺎﻧـﺖ ‪‬ـﺎﻳـﺔ‬

‫ﺍﻟﺴﺒﻌﻴﻨﻴﺎﺕ ‪ /‬ﺑﺪﺍﻳﺔ ﺍﻟﺜﻤﺎﻧﻴﻨﻴﺎﺕ ‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﺃﻧﺘﺠﺖ ﻋـﺪﺓ‬ ‫ﺃﺷﺮﻃﺔ ﻏﻨﺎﺋﻴﺔ ﻭﻣﻮﺳﻴﻘﻴﺔ ‪ ،‬ﻭﻣﻊ ﻣﻄﻠﻊ ﺍﻟﺘﺴﻌﻴـﻨـﻴـﺎﺕ‬ ‫ﻗﺮﺭﺕ ﺍﻟﺘﺨﻠﻲ ﻋﻦ ﺍﻟﻐﻨﺎﺀ ‪ ،‬ﻷﻥ ﺍﻟﺴﺎﺣﺔ ﺃﺻﺒﺤﺖ ﺗﻌـ ‪‬ﺞ‬ ‫ﺑﺄﺷﻜﺎﻝ ﻏﲑ ﻣﺸﺮ‪‬ﻓﺔ ‪ ،‬ﻭﺍﲡﻬﺖ ﺇﱃ ﺍﻟﺘﺄﻟﻴﻒ ﺍﳌﻮﺳﻴﻘـﻰ‬

‫‪ ،‬ﺃﻱ ﲟﻌﲎ ﺃﻭﺿﺢ ﺍﳌﻮﺳﻴﻘـﻰ ﺍﻟـﺘـﺼـﻮﻳـﺮﻳـﺔ ‪ ،‬ﻭﻗـﺪ‬ ‫ﺳﺎﳘﺖ ﰲ ﻋﺪﺓ ﺃﻋﻤﺎﻝ ﺗﻠﻴﻔﺰﻳﻮﻧﻴﺔ ‪ ،‬ﻣﺜﻞ ﻣﺴـﻠـﺴـﻞ "‬ ‫ﺃﺷﻮﺍﻙ ﺍﳌﺪﻳﻨﺔ " ﺭﻓﻘﺔ ﺣﻜﻴﻢ ﺩﻛـﺎﺭ ﻭﺍﳌـﺨـﺮﺝ ﻋـﻠـﻰ‬ ‫ﻋﻴﺴﺎﻭﻱ ‪ ،‬ﻛﺬﻟﻚ ﻣﺴﻠﺴﻞ" ﻣﻐﺎﻣﺮﺍﺕ ﻧﻌﻤﺎﻥ " ﻟﺼﺎﺣـﺒـﻪ‬ ‫ﺍﳌﺨﺮﺝ ﺍﻟﺸﺎﺏ ﻣﺼﻄﻔﻰ ﺣـﺠـﺎﺝ ‪ ،‬ﻭﻫـﻮ ﻣـﻦ ﺇﻧـﺘـﺎﺝ‬ ‫ﻣﺆﺳﺴﺔ ﺍﻟﺘﻠﻴﻔﺰﻳﻮﻥ ‪ ،‬ﻭﻗﺪ ﰎ ﺗﺼﻮﻳﺮﻩ ﺑﻌﲔ ﺯﻋﻄـﻮﻁ‬ ‫)ﺑﺴﻜﺮﺓ( ‪.‬‬ ‫ﻓــﻲ اﻟﺴــﻨــﻮات اﻷﺧــﻴــﺮة ‪ ،‬ﻇــﻬــﺮت ﻋــﺪة‬ ‫ﺗﻈﺎﻫﺮات ﻣﺴﺮﺣﻴﺔ ‪ ،‬ﻣـﻨـﻬـﺎ ‪ :‬ﻣـﻬـﺮﺟـﺎن‬ ‫اﻟﻤﺴﺮح اﻟﻤﺤﺘـﺮف ‪ ،‬ﻣـﻬـﺮﺟـﺎن اﻟـﻤـﺴـﺮح‬ ‫اﻟــﻬــﺎوي ‪ ،‬ﻣــﻬــﺮﺟــﺎن ﻣﺴــﺮح اﻟــﻄــﻔــﻞ ‪،‬‬ ‫ﻣﻬﺮﺟﺎن اﻟﻤﺴﺮح اﻷﻣﺎزﻳﻐـﻲ ‪ ،‬ﻣـﻬـﺮﺟـﺎن‬ ‫اﻟﻤﺴﺮح اﻟﺠﺎﻣـﻌـﻲ ‪ ..‬ﻫـﻞ ﺧـﺪﻣـﺖ ﻫـﺬه‬ ‫اﻟﻤﻬﺮﺟﺎﻧﺎت اﻟﻔﻦ اﻟﺮاﺑﻊ ‪ ،‬أم ﻫـﻲ ﻣـﺠـﺮد‬ ‫ﻛﺮﻧﻔﺎﻻت ‪ ،‬ﻳﻬﺪر ﻓﻴﻬﺎ اﻟﻤﺎل اﻟﻌﺎم ؟‬

‫ﺍﳌﻬﺮﺟﺎﻧﺎﺕ ﰲ ﺍﻟﺒﻠﺪﺍﻥ ﺍﳌﺘﻘﺪﻣﺔ ‪ ،‬ﻇـﺎﻫـﺮﺓ ﺻـﺤـﻴـﺔ‬ ‫ﻭﻓﻀﺎﺀ ﺛﻘﺎﰲ ﻳﺴﺘﻐﻞ ﻟﻌﺪﺓ ﺃﻫﺪﺍﻑ ‪ ،‬ﻛﺎﻟﺘﺮﻭﻳﺞ ﻟﻠﻤﻨﺘﻮﺝ‬ ‫ﺍﻟﺴﻴﺎﺣﻲ ﻭﺍﻟﺪﻋﺎﻳﺔ ﻟﻪ ‪ ،‬ﳉﻠﺐ ﺍﻟﺴﻴﺎﺡ ﻭ ﻛﺬﻟﻚ ﺧـﻠـﻖ‬ ‫ﻓﻀﺎﺀ ﻟﻠﺘﻨﺎﻓﺲ ﻭﺗﺒﺎﺩﻝ ﺍﳋﱪﺍﺕ ﺑﲔ ﺍﳌﺒﺪﻋـﲔ ﻭﻏـﲑ‬ ‫ﺫﻟﻚ ﻣﻦ ﺍﻷﻫﺪﺍﻑ‪ ..‬ﺃﻣﺎ ﰲ ﺑﻠﺪﻧﺎ ‪ ،‬ﻓﺄﻏﻠﺐ ﺍﳌﻬﺮﺟـﺎﻧـﺎﺕ‬ ‫ﺗﻮﻟﺪ ﻛﻔﻜﺮﺓ ﺭﺍﺋﻌﺔ ﻭﺗﻨﺘﻬﻲ ﺑـﲔ ﺃﻳـﺪﻱ ﳎـﻤـﻮﻋـﺎﺕ‬ ‫ﺑﲑﻭﻗﺮﺍﻃﻴﺔ ﻻ ﺗﻌﻲ ﻣﺎ ﺗﻔﻌﻞ ‪ ،‬ﻭ ﺍﻟﺴﺒﺐ ﻳﻌﻮﺩ ﺩﺍﺋـﻤـﺎ‬ ‫ﺇﱃ ﺗﻐﻴﻴﺐ ﺃﻫﻞ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ﻭﺍﻟﻔﻜـﺮ ﻋـﻦ ﺗﺴـﻴـﲑ ﻫـﺬﻩ‬ ‫ﺍﻟﺘﻈﺎﻫﺮﺍﺕ ‪ ،‬ﳑﺎ ﻳﺆﺩﻱ ﺇﱃ ﻓﺸﻠﻬﺎ ‪ ،‬ﻓﺈﻥ ﺃﻧﺖ ﺃﻣـﻌـﻨـﺖ‬ ‫ﺍﻟﻨﻈﺮ‪ ،‬ﻓﺴﺘﺠﺪ ﺃﻥ ﺃﻏﻠﺐ ﺃﻭ ﻣـﻌـﻈـﻢ ﺍﻟـﺘـﻈـﺎﻫـﺮﺍﺕ‬ ‫ﺍﻧﻜﻤﺸﺖ ﺃﻭ ﺯﺍﻟﺖ ﻭﱂ ﺗﺘﻌﺪﻯ ﺛﻼﺙ ﻃﺒﻌﺎﺕ ‪ ،‬ﺃﻣـﺎ ﻣـﺎ‬ ‫ﺗﺒﻘﻰ ﻓﻴﺪﺧﻞ ﰲ ﺇﻃﺎﺭ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ﺍﳌﻨﺎﺳﺒـﺎﺗـﻴـﺔ ‪ ،‬ﻓـﻤـﺎ‬ ‫ﻗﻴﻤﺔ ﻣﻬﺮﺟﺎﻥ ﺗﻴﻤﻘﺎﺩ ﻭﲨﻴـﻠـﺔ ﻭ ﻭ ﻭ ﻭ‪...‬ﺇﺫﺍ ﱂ‬

‫ﻧﺴﺘﻘﺪﻡ ﺃﻓﻮﺍﺝ ﺍﻟﺴﻴﺎﺡ ﻭﻧﻌﺮ‪‬ﻑ ﺍﻟﻌﺎﱂ ﲟﺎ ﳕـﻠـﻜـﻪ ﻣـﻦ‬ ‫ﻛﻨﻮﺯ ﻭﻣﻌﺎﱂ ﺣﻀﺎﺭﻳﺔ ‪ ،‬ﻭﻳﺴـﺎﻫـﻢ ﺫﻟـﻚ ﰲ ﲢﺴـﲔ‬ ‫ﺍﻟﺪﺧﻞ ﺍﻟﻘﻮﻣﻲ ؟ ﺇﺫﺍ ﻓﺎﳌﺸﻜﻠـﺔ ﲢـﺘـﺎﺝ ﺇﱃ ﺩﺭﺍﺳـﺔ‬ ‫ﻣﻌﻤﻘﺔ ﻭﺗﻐﻴﲑﺍ ﻟﻠﺬﻫﻨﻴﺎﺕ‪.‬‬ ‫ﺳﻠﻴﻢ ﺳﻮﻫﺎﻟﻲ ‪ ،‬رﺳﺎم ﻛﺎرﻳـﻜـﺎﺗـﻮر ‪ ،‬ﻣـﺎ‬ ‫ﻫﻲ ﻗﺮاءﺗﻚ ﻟﻮاﻗﻊ اﻟﺮﺳﻢ اﻟﻜﺎرﻳﻜﺎﺗـﻮري‬ ‫ﻓﻲ اﻟﺠﺰاﺋﺮ ‪ ،‬ﺧﺎﺻﺔ ﺑﻌﺪ ﻣﺮور ﻋﺸـﺮﻳـﺘـﻴـﻦ‬ ‫ﻣــﻦ اﻻﻧــﻔــﺘــﺎح اﻟﺴــﻴــﺎﺳــﻲ ‪ ،‬اﻹﻋــﻼﻣــﻲ‬ ‫واﻟﺜﻘﺎﻓﻲ ؟‬ ‫ﺍﻟﻜﺎﺭﻳﻜﺎﺗﲑ‪ ،‬ﻓﻦ ﺭﺍﻕ ﻭﻭﺳﻴﻠﺔ ﻓﻌﺎﻟـﺔ ﻹﻳﺼـﺎﻝ ﺃﻓـﻜـﺎﺭ‬ ‫ﺍﻟﻔﻨﺎﻥ ﺇﱃ ﻋﺎﻣﺔ ﺍﻟﻨﺎﺱ‪ ،‬ﻛﻮﻧﻪ ﻟﻐﺔ ﺗﻮﺍﺻﻞ ﺳﻬﻠﺔ‪ ،‬ﻭﰲ‬ ‫ﺑﻠﺪﻧﺎ ﻇﻬﺮ ﺍﻟﻌﺪﻳﺪ ﻣﻦ ﺍﻟﻌﻤﺎﻟﻘﺔ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﺃﺑﺪﻋﻮﺍ ﰲ ﻫﺬﺍ‬ ‫ﺍﻟﻔﻦ‪ ،‬ﺃﻣﺜﺎﻝ‪ :‬ﺳﻠﻴﻢ‪ ،‬ﺃﻳﻮﺏ‪ ،‬ﻫﺎﺭﻭﻥ ﻭﻏـﲑﻫـﻢ ﻛـﺜـﲑ‪..‬‬ ‫ﻓﻔﻴﺴﻨﻮﺍﺕ ﺍﳊﺰﺏ ﺍﻟﻮﺍﺣﺪ‪ ،‬ﻛﺎﻥ ﻫﺬﺍ ﺍﻟـﻔـﻦ ﲟـﺜـﺎﺑـﺔ‬ ‫ﻓﻀﺎﺀ ﲣﻨﺪﻕ ﻓﻴﻪ ﺍﻟﻔﻨﺎﻥ ﻭﺍﺳﺘﻌﻤﻠﻪ ﻛﻮﺳﻴﻠﺔ ﳌﻘـﺎﻭﻣـﺔ‬ ‫ﺳﻠﺒﻴﺎﺕ ﺍﻟـﻨـﻈـﺎﻡ ﺁﻧـﺬﺍﻙ‪ ،‬ﻭﺍﻟـﻴـﻮﻡ ﻣـﺎﺯﺍﻝ ﺭﺳـﺎﻡ‬ ‫ﺍﻟﻜﺎﺭﻳﻜﺎﺗﲑ ﻣﻨﺎﺿﻼ ﻭﻣﻘﺎﻭﻣﺎ ﻟﻜ ﹼﻞ ﺍﳌﻈﺎﻫﺮ ﺍﻟﺴـﻠـﺒـﻴـﺔ‬ ‫ﺍﳌﺘﻔﺸﻴﺔ ﰲ ﳎﺘﻤﻌﻨﺎ ﻭﺳﻴﺒﻘﻰ ﻛﺬﻟﻚ‪.‬‬

‫‪17‬‬

‫ﺃﻣﺎ ﻣﻮﺍﺿﻴﻊ ﻧﺼﻮﺻﻲ ﻓﻜﺎﻧﺖ ﻣﺘﻨﻮﻋﺔ ﻣﻦ ﺣﻴﺚ‬

‫ﻭﺍﻟﺒﺪﺍﻭﺓ ‪ ،‬ﻭﻫﺬﺍ ﻣﺎ ﳌﺴﺘﻪ ﰲ ﺑﻌﺾ ﺍﻟﻄﻼﺏ ﺍﳌﺘﺨﺮﺟﲔ‬

‫ﺍﳌﻀﻤﻮﻥ ‪ ،‬ﰲ ﻣﺴﺮﺣﻴﺔ "ﺧﻠﻒ ﺩﻭﺭ " ﺣﺎﻭﻟﺖ ﻣﻦ ﺧﻼ‬

‫ﻣﻦ ﻣﻌﻬﺪ ﺑﺮﺝ ﺍﻟﻜﻴﻔﺎﻥ ‪ ،‬ﻓﺠﻠﹼﻬﻢ ﻻ ﻳﻌﺘﺮﻑ ﲟﺎ ﻛﺘﺒﻪ ‪:‬‬

‫ﳍﺎ ﻭﰲ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ ﻃﺮﺡ ﺇﺷﻜﺎﻟﻴﺔ ﺗﻐﻴﻴﺐ ﺍﳍﻮﻳﺔ‬

‫ﻛﺎﺗﺐ ﻳﺎﺳﲔ ﺃﻭ ﺷﺒﺎﺡ ﺍﳌﻜﻲ ﺃﻭ ﺑﻦ ﻫﺪﻭﻗﺔ ﺃﻭ ﺍﻟﻄﺎﻫـﺮ‬

‫ﺍﻷﻣﺎﺯﻳﻐﻴﺔ ﻣﻦ ﺍﻟﺘﺎﺭﻳﺦ ﺍﻟﻮﻃﲏ ‪ ،‬ﻓﻔﻲ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ ﺇﻥ‬

‫ﻭﻃــﺎﺭ ‪ ..‬ﻓــﺎﳌﺴــﺮﺡ ﺑــﺎﻟــﻨــﺴــﺒــﺔ ﳍــﻢ ﺷــﻜــﺴــﺒــﲑ‬

‫ﺃﻧﺖ ﺗﻜﻠﻤﺖ ﻋﻦ ﺍﻷﻣﺎﺯﻳﻐﻴﺔ ‪ ،‬ﻓﺴﺘﺘﻌﺮﺽ ﳌﻀﺎﻳﻘﺎﺕ‬

‫ﻭﺳﺘﺎﻧﺴﻼﻓﺴﻜﻲ ﻭﻓﻘﻂ ؟ ﻭﻫﺬﺍ ﰲ ﺭﺃﻳﻲ ﻏﲑ ﻣﺸـﺠ‪‬ـﻊ ‪،‬‬

‫ﻭﺿﻐﻮﻁ ‪ ،‬ﻭﻓﻌﻼ ﻓﻘﺪ ﻋﺎﻧﻴﺖ ﺍﻟﻜﺜﲑ‪ ،‬ﺃﻣﺎ ﰲ ﻣﺴﺮﺣﻴﺔ‬

‫ﻷﻧﻪ ﰲ ﺣﻘﻴﻘﺔ ﺍﻷﻣﺮ ﺍﺣﺘﻘﺎﺭ ﻟﻠﺬﺍﺕ ﺃﻭﻻ ‪ ،‬ﻭﺛﺎﻧﻴﺎ ﻫـﻮ‬

‫"ﻣﻮﺣﻨﺪ ﺍﻓﺤﻠﻮﻝ" ‪ ،‬ﻓﻘﺪ ﻗﻤﺖ ﺑﻨﻘﺪ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﺴﻠﻮﻛﺎﺕ ﻭ‬

‫ﺍﻧﺴﻼﺥ ﻋﻦ ﺍﻟﺒﻴﻨﺔ ﻭﺍﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ‪ ،‬ﻓﻘﻂ ﺃﺭﻳﺪ ﺃﻥ‬

‫ﺍﳌﻈﺎﻫﺮ ﺍﻟﺒﲑﻭﻗﺮﺍﻃﻴﺔ ﺍﻟﱵ ﻛﺎﻧﺖ ﺳﺎﺋﺪﺓ ‪ ،‬ﻛﻤﺎ ﻗﻤﺖ‬

‫ﺃﺫﻛﹼﺮ ﺃﻥ ﺃﻭﻝ ﻣﻦ ﻛﺘﺐ ﺍﻟﻘﺼﺔ ﺍﻟﻘﺼﲑﺓ ﰲ ﺍﻟﻌﺎﱂ ‪ ،‬ﻭﻟﺪ‬

‫ﺑﺘﺸﺮﻳﺢ ﻧﺘﺎﺋﺞ ﺍﻟﻔﺸﻞ ﺍﻟﺴﻴﺎﺳﻲ ﰲ ﺗﻠﻚ ﺍﳌﺮﺣﻠﺔ ﺍﻟﱵ‬

‫ﲟﺪﻳﻨﺔ ﻣﺪﺍﻭﺭﻭﺵ ) ﺳﻮﻕ ﺃﻫﺮﺍﺱ ( ﻭ ﻫﻮ ﺍﺑﻮﻟﻴـﻮﺱ ‪،‬‬

‫ﺍﺗﺴﻤﺖ ﺑﺘﺪﺧﻞ ﺍﻟﺪﻭﻟﺔ ﺣﱴ ﰲ ﺃﺑﺴﻂ ﺍﻷﺷﻴﺎﺀ ‪،‬‬

‫ﺃﻻ ﻳﻜﻔﻲ ﻫﺬﺍ ﻛﺪﻟﻴﻞ ﻋﻠﻰ ﺃﻥ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻮﻃﻦ ﺃﳒﺐ ﺍﻟﻜﺜﲑ‬

‫ﻭﺑﻄﻞ ﺍﳌﺴﺮﺣﻴﺔ ﳚﺪ ﻧﻔﺴﻪ ﰲ ﺍﻟﻨﻬﺎﻳﺔ ﺃﻣﺎﻡ ﺣﻘﻴﻘﺔ‬

‫ﻣﻦ ﺍﳌﺒﺪﻋﲔ‪.‬‬ ‫وﻇّـــﻔـــﺖ اﻟـــﺘـــﺎرﻳـــﺦ ﻓـــﻲ ﻧﺼـــﻮﺻـــﻚ‬ ‫اﻟﻤﺴﺮﺣﻴﺔ‪ ،‬ﻛﻴﻒ اﺳﺘـﻘـﺒـﻞ اﻟـﺠـﻤـﻬـﻮر‬ ‫ﻫﺬه اﻟﻔﻜﺮة ؟‬ ‫ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﺘﻮﻇﻴﻒ ﺍﻟﺘﺎﺭﻳﺦ ﰲ ﺍﳌﺴﺮﺡ ‪ ،‬ﱂ ﺃﻛﻦ ﺍﻷﻭﻝ ‪،‬‬

‫ﻗﺎﺗﻠﺔ ‪ ،‬ﺣﲔ ﻳﻜﺘﺸﻒ ﺃﻥ ﻛﻞ ﺍﻟﺸﻌﺎﺭﺍﺕ ﺍﻟﱵ ﺭﻓﻌﺖ‬

‫ﻭﺗﺮﻓﻊ ﻭﺁﻣﻦ ‪‬ﺎ ‪ ،‬ﺇﳕﺎ ﻛﺎﻧﺖ ﻟﻼﺳﺘﻬﻼﻙ ﻓﻘﻂ ‪.‬‬

‫ﺃﻣﺎ " ﻓﻦ ﻭﻋﻔﻦ" ﻓﻬﻲ ﻣﺴﺮﺣﻴﺔ ﺳﺎﺧﺮﺓ‪ ،‬ﺍﻧﺘﻘﺪﺕ ﻓﻴﻬﺎ‬ ‫ﺍﻟﻮﺿﻊ ﺍﻟﺜﻘﺎﰲ ﰲ ﺍﻟﺒﻠﺪ‪ ،‬ﻭﺭﻛﹼﺰﺕ ﻋﻠﻰ ﻛﻞ ﺍﻷﺷﻜﺎﻝ‬ ‫ﺍﻟﺴﻠﺒﻴﺔ ﺍﻟﱵ ﻣﺎﺯﻟﻨﺎ ﻧﻌﺎﱐ ﻭﺳﻨﻌﺎﱐ ﻣﻨﻬﺎ ﻣﺎﺩﺍﻡ ﺍﳌﺒﺪﻉ‬ ‫ﻭﺍﻟﻔﻨﺎﻥ ﺍﳊﻘﻴﻘﻲ ﻣﻐﻴ‪‬ﺐ ﻋﻦ ﺍﻟﺴﺎﺣﺔ‪ ،‬ﻓﺎﻷﻣﺔ ﺍﻟﱵ‬ ‫ﺗﻐ‪‬ﻴﺐ ﳔﺒﻬﺎ ﻣﺂﳍﺎ ﺍﻟﻔﺸﻞ ﻻ ﳏﺎﻟﺔ‪.‬‬ ‫ﻣﺎ رأﻳﻚ ﻓﻲ اﻗﺘﺒﺎس ﻧﺺ ﻣﺴﺮﺣﻲ‬ ‫ﺑﻌﻴﺪ ﻋﻦ ﺑﻴﺌﺔ اﻟﺸﻌﺐ ؟‬ ‫ﻭﺍﷲ ﺍﻻﻗﺘﺒﺎﺱ ﺃﺻﺒﺢ ﻇﺎﻫﺮﺓ ﺳﻠﺒﻴﺔ ﰲ ﺑﻠﺪﻧﺎ ‪ ،‬ﻭﻟﻴﺲ‬ ‫ﺍﻟﻌﻴﺐ ﰲ ﺍﻻﻗﺘﺒﺎﺱ ﺑﻘﺪﺭ ﻣﺎ ﻫﻮ ﰲ ﻣﻦ ﻳﺪ‪‬ﻋﻮﻥ‬ ‫ﺍﻻﻗﺘﺒﺎﺱ ‪ ،‬ﻓﻘﺪ ﺷﺎﻫﺪﺕ ﺑﻌﺾ ﺍﻷﻋﻤﺎﻝ ﺍﳌﻘﺘﺒﺴﺔ ﻭﱂ‬ ‫ﺃﺟﺪ ﻓﻴﻬﺎ ﺃﺛﺮﺍ ﻟﺼﺎﺣﺐ ﺍﻟﻨﺺ ﺍﻷﺻﻠﻲ ‪ ،‬ﻭﻫﺬﺍ ﰲ ﺭﺃﻳﻲ‬ ‫ﻻ ﳜﺪﻡ ﺍﻟﻔﻜﺮ ﻭﻻ ﻳﺆﺳﺲ ﳊﺮﻛﺔ ﻣﺴﺮﺣﻴﺔ ﻭﺍﻋﻴﺔ ‪،‬‬ ‫ﻣﺒﻨﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﺃﺳﺲ ﻋﻠﻤﻴﺔ ﻓﻠﻼﻗﺘﺒﺎﺱ ﺷﺮﻭﻁ ﻻ ﳚﺐ‬ ‫ﲡﺎﻭﺯﻫﺎ ‪ .‬ﺃﻣﺎ ﺑﻴﺌﺔ ﺍﻟﺸﻌﺐ ﻓﻼ ﺃﺭﻯ ﻣﺎ ﻳﺆﺛﺮ ﻓﻴﻬﺎ‬ ‫ﻣﺎﺩﺍﻡ ﺃﻥ ﻛﻞ ﺍﻷﻋﻤﺎﻝ ﻣﺼﺪﺭﻫﺎ ﺍﻹﻧﺴﺎﻥ ‪ ،‬ﻓﺴﺘﺒﻘﻰ ﰲ‬ ‫ﺍﻟﻨﻬﺎﻳﺔ ﻗﺮﻳﺒﺔ ﻣﻨﻪ ‪ ،‬ﺭﲟﺎ ﺍﻻﺧﺘﻼﻑ ﻳﻜﻤﻦ ﰲ ﺍﻟﺮﺅﻯ‬ ‫ﻭﺍﻹﻳﺪﻳﻮﻟﻮﺟﻴﺎﺕ ‪ ،‬ﻓﺄﻧﺎ ﻻ ﺃﻃﺎﻟﺐ ﻣﻦ ﺇﻧﺴﺎﻥ ﺑﺴﻴﻂ‬ ‫ﺗﺬﻭﻕ ﺃﻋﻤﺎﻝ ﺷﻜﺴﺒﲑ ‪ ،‬ﻭﺇﻻ ﺳﺄﺗ‪‬ـﻬﻤﻪ ﺑﺎﻟﺘﺨﻠﻒ‬

‫‪16‬‬

‫ﺭﲟﺎ ﻣﻴﻠﻲ ﺇﱃ ﺍﻟﺘﺎﺭﻳﺦ ﺃﺛﹼﺮ ﰲ ﺃﻋـﻤـﺎﱄ ‪ ،‬ﻓـﻜـﺘـﺒـﺖ‬ ‫ﻣﺴﺮﺣﻴﺔ "ﺧﻠﻒ ﺩﻭﺭ" ﻭ"ﻣﻠﺤﻤﺔ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ " ﻓﻘﻂ ‪ ،‬ﺃﻣـﺎ‬ ‫ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﳌﺴﺮﺣﻴﺔ "ﻋﺮﻭﺱ ﺍﳌﻄﺮ" ‪ ،‬ﻓﻬـﻲ ﻣﺴـﺮﺣـﻴـﺔ‬ ‫ﳝﻜﻦ ﺗﺼﻨﻴﻔﻬﺎ ﺿﻤﻦ ﻣﺎ ﻳﻌﺮﻑ ﺑﺎﳌﺴﺮﺡ ﺍﻟﻐﻨﺎﺋﻲ ‪ ،‬ﻭﻗـﺪ‬ ‫ﻭﻇﻔﺖ ﻓﻴﻬﺎ ﺃﺳﻄﻮﺭﺓ ﺃﻣﺎﺯﻳﻐﻴﺔ ﻗﺪﳝﺔ ﺟﺪﺍ ‪ ،‬ﺗﺴـﻤـﻰ‬ ‫"ﺗﺎﺳـﻠـﻴـﺖ ﺍﻣـﱰﺍﺭ" ﺃﻱ" ﺍﻟـﻪ ﺍﳌـﻄـﺮ "ﺍﳌـﻌـﺮﻭﻑ ﰲ‬ ‫ﺍﳌﻴﺘﻮﻟﻮﺟﻴﺎ ﺍﻷﻣﺎﺯﻳﻐﻴﺔ ‪ ،‬ﻭﺃﺭﺩﺕ ﻣﻦ ﺧﻼﻝ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻌﻤـﻞ‬ ‫ﺍﳌﺴﺎﳘﺔ ﰲ ﺇﺭﺳﺎﺀ ﻓﻜﺮﺓ ﺍﻻﻋﺘﻤﺎﺩ ﻋـﻠـﻰ ﻣـﻮﺭﻭﺛـﻨـﺎ‬

‫ﺍﻟﺜﻘﺎﰲ ﺍﳌﻐﺎﺭﰊ ‪ ،‬ﺑﺪﻝ ﺗﻮﻇﻴﻒ ﻣﻴﺘﻮﻟﻮﺟﻴﺎ ﺍﻹﻏﺮﻳﻖ ﺃﻭ‬ ‫ﺑﻼﺩ ﺍﻟﺮﺍﻓﺪﻳﻦ ‪ ،‬ﻭﻫﺬﺍ ﻻ ﻳﻌﲏ ﺍﻟﺘﻘﻮﻗﻊ ﻭﺭﻓﺾ ﺍﻷﺧﺮ‬ ‫ﺐ ﰲ‬ ‫‪ ،‬ﻟﻜﻦ ﳚﺐ ﺇﺑﺮﺍﺯ ﻣﺎ ﻟﺪﻳﻨﺎ ﻷﻧﻪ ﰲ ﺍﻟﻨﻬﺎﻳﺔ ﻳﺼـ ‪‬‬ ‫ﺧﺎﻧﺔ ﺍﻟﺘﺮﺍﺙ ﺍﻹﻧﺴﺎﱐ ﺍﳌﺸﺘﺮﻙ ‪.‬‬ ‫إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ اﻟﻜﺘﺎﺑﺔ اﻟﻤﺴﺮﺣﻴﺔ‪ ،‬ﺗﺨﺘﺺ ﻓﻲ‬ ‫وﺿﻊ اﻟﻤﻮﺳﻴﻘﻰ اﻟﻤﺴﺮﺣﻴﺔ‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﻓـﺰت‪،‬‬ ‫ﻣﺆﺧﺮا‪ ،‬ﻓﻲ اﻟﻤﻬﺮﺟﺎن اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟـﻠـﻤـﺴـﺮح‬ ‫اﻟﻤﺤﺘﺮف ﺑﺎﻟـﺠـﺰاﺋـﺮ اﻟـﻌـﺎﺻـﻤـﺔ‪ ،‬ﺑـﺠـﺎﺋـﺰة‬ ‫أﺣﺴﻦ ﻣﻮﺳﻴﻘﻰ ﻟﻠﻤﺮة اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ﻋﻠﻰ‬

‫ﺣﻮار‪ :‬ﻧﻮراﻟﺪﻳﻦ ﺑﺮﻗﺎدي‬

‫ﺛﻘﺎﻓﺔ‬

‫اﻟﻔﻨﺎن ﺳﻠﻴﻢ ﺳﻮﻫﺎﻟﻲ‬ ‫"ﻣﺎ ﺗﻌﺎﻧﻴﻪ اﻟﺴﺎﺣﺔ اﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ و اﻟﻔﻨﻴﺔ ﻫﻮ ﻧﺘﻴﺠﺔ ﻏﻴﺎب ﻣﺸﺮوع ﻣﺠﺘﻤﻊ‪" ..‬‬ ‫" اﻟﻜﺜﻴﺮ ﻣﻦ اﻟﻤﻨﺘﺴﺒﻴﻦ إﻟﻰ ﻋﺎﻟﻢ اﻟﻔﻦ ﻻ ﻳﻤﻠﻜﻮن ﺛﻘﺎﻓﺔ و ﻻ ﻳﻌﺮﻓﻮن ﺣﺘﻰ‬ ‫ﻣﺎ ﻳﻘﻮﻟﻮن‪" ..‬‬

‫ﺳﻠﻴﻢ ﺳﻮﻫﺎﱄ ‪ ،‬ﻣﺒﺪﻉ ﻣﺘﻌﺪﺩ‬ ‫ﺍﳌﻮﺍﻫﺐ ‪ ،‬ﻳﻌ ‪‬ﺪ ﻣﻮﺳﻮﻋﺔ ﻓﻨﻴﺔ ﰲ‬ ‫ﺯﻣﻦ ﺍﻟﺘﺨﺼﺺ ‪ ،‬ﻓﻔﻲ ﻣﻴﺪﺍﻥ‬ ‫ﺍﻷﻏﻨﻴﺔ ‪ :‬ﻛﺎﺗﺐ ﻛﻠﻤﺎﺕ ‪ ،‬ﻣﻐﲏ ‪،‬‬ ‫ﻣﻠﺤ‪‬ﻦ ﻭ ﺑﺎﺣﺚ ﰲ ﺍﳌﻮﺳﻴﻘﻰ‬ ‫ﺍﻷﻣﺎﺯﻳﻐﻴﺔ‪ ..‬ﻭ ﰲ ﳎﺎﻝ ﺍﻟﺮﺳﻢ ‪:‬‬ ‫ﻓﻨﺎﻥ ﺗﺸﻜﻴﻠﻲ ‪ ،‬ﳓﺎﺕ ‪ ،‬ﺭﺳﺎﻡ‬ ‫ﻛﺎﺭﻳﻜﺎﺗﲑ ﻭ ﻣﺼﻤﻢ ﺇﻋﻼﻧﺎﺕ ‪ ..‬ﺃﻣﺎ ﰲ ﻋﺎﱂ ﺍﳌﺴﺮﺡ ‪،‬‬ ‫ﻓﻬﻮ ‪ :‬ﺳﻴﻨﺎﺭﻳﺴﺖ ‪ ،‬ﻭ ﳐﺘﺺ ﰲ ﻭﺿﻊ ﺍﳌﻮﺳﻴﻘﻰ‬ ‫ﺍﻟﺘﺼﻮﻳﺮﻳﺔ ‪ .‬ﺍﻟﺘﻘﻴﻨﺎﻩ ﲟﺪﻳﻨﺔ ﺑﺎﺗﻨﺔ ‪ ،‬ﻭ ﻛﺎﻥ ﻣﻌﻪ‬ ‫ﻫﺬﺍ ﺍﳊﻮﺍﺭ ‪:‬‬ ‫اﻟﻨﺼﻮص‬ ‫ﻣﻦ‬ ‫ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ‬ ‫أﻟّﻔﺖ‬ ‫اﻟﻤﺴﺮﺣﻴﺔ ‪ ":‬ﻣﻮﺣﻨﺪ أﻓﺤﻠﻮل" ‪ "،‬أﺣﻨﺎ‬ ‫ﻫﻤﺎ ﺣﻨﺎ" ‪ "،‬ﻓﻦ وﻋﻔﻦ" ‪" ،‬ﺧﻠﻒ دور" ‪،‬‬ ‫"ﻗﺎﻓﻠﺔ ﺗﺴﻴﺮ" ‪" ،‬ﻋﺮوس اﻟﻤﻄﺮ"‪ ..‬ﺣﺪّﺛﻨﺎ‬ ‫ﻋﻦ ﻣﻮاﺿﻴﻊ ﻧﺼﻮﺻﻚ اﻟﻤﺴﺮﺣﻴﺔ ؟‬ ‫ﺍﳌﺴﺮﺡ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﱄ ‪ ،‬ﻫﻮ ﻓﻀﺎﺀ ﻟﻠﺘﻌﺒﲑ ﻋﻦ ﺃﻓﻜﺎﺭﻱ‬

‫ﻭﻭﺳﻴﻠﺔ ﺗﻮﺍﺻﻞ ﲪﻴﻤﺔ ﺑﲔ ﺍﳌﺒﺪﻉ ﻭﺍﳌﺘﻠﻘﻲ‪ ،‬ﻓﺎﳌﺴﺮﺡ‬

‫ﻇ ﹼﻞ ﻋﱪ ﺃﻫﻢ ﻣﺮﺍﺣﻞ ﺍﻟﺘﺎﺭﻳﺦ ﺳﻼﺡ ﺫﻭ ﺣﺪﻳﻦ ‪،‬‬ ‫ﻓﺘﺎﺭﺓ ﻳﺴﺘﻌﻤﻞ ﻛﺄﺩﺍﺓ ﻟﻠﺴﺎﺳﺔ ﻭﺍﳊﻜﺎﻡ ﻭﺗﺎﺭﺓ ﺃﺧﺮﻯ‬ ‫ﻳﺘﺤﻮﻝ ﺇﱃ ﺷﻮﻛﺔ ﺣﺎﺩﺓ ﰲ ﻋﻨﻖ ﺃﻭﻻﺋﻚ ﺍﻟﺴﺎﺳﺔ‬ ‫ﺃﻧﻔﺴﻬﻢ ‪ ،‬ﻓﻠﻮ ﺗﺘﺒﻌﺖ ﻣﺮﺍﺣﻞ ﻧﺸﻮﺀ ﺍﳌﺴﺮﺡ ‪ ،‬ﻓﺴﺘﻌﺮﻑ‬ ‫ﺃﻧﻪ ﻛﺎﻥ ﻭﻣﺎ ﺯﺍﻝ ﻣﻦ ﺃﻫﻢ ﺍﻟﻮﺳﺎﺋﻞ ﺍﻟﺮﺍﻗﻴﺔ ﻟﻠﺘﻌﺒﲑ‬ ‫ﺍﻟﻔﻜﺮﻱ ﺍﳌﺘﻤﻴﺰ ‪ .‬ﻟﺬﺍ ﻛﻨﺖ ﻣﻨﺬ ﺯﻣﻦ ﻃﻮﻳﻞ ﺃﻣﻴﻞ ﺇﱃ‬ ‫ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻔﻦ ﻭﻣﺎﺯﻟﺖ ﻣﺘﺸﺒﺜﺎ ﺑﻪ ‪ ،‬ﺭﻏﻢ ﺃﻥ ﻭﺿﻌﻴﺔ‬

‫ﺍﳌﺴﺮﺡ ﰲ ﺑﻠﺪﻧﺎ ﻣﺎ ﺗﺰﺍﻝ ﺗﻌﺎﱐ ﻣﻦ‬ ‫ﺑﻌﺾ ﺭﻭﺍﺳﺐ ﺍﳌﺎﺿﻲ ‪ ،‬ﻭﺃﻋﲏ ﻣﻦ‬ ‫ﺧﻼﻝ ﺫﻟﻚ ‪ ،‬ﺗﻠﻚ ﺍﻟﺬﻫﻨﻴﺎﺕ‬ ‫ﺍﳌﺘﺤﺠ‪‬ﺮﺓ ‪ ،‬ﺇﱃ ﺟﺎﻧﺐ ﻏﻴﺎﺏ ﺳﻴﺎﺳﺔ‬ ‫ﻭﺍﺿﺤﺔ ﻟﺘﻮﺯﻳﻊ ﺍﳌﻨﺘﻮﺝ ‪ ،‬ﻓﺎﳌﺴﺮﺡ‬ ‫ﳚﺐ ﺃﻥ ﳜﻮﺻﺺ ﺑﺪﻝ ﺍﻻﻋﺘﻤﺎﺩ‬ ‫ﻋﻠﻰ ﻣﻴﺰﺍﻧﻴﺔ ﺍﻟﺪﻭﻟﺔ ‪ ،‬ﻷﻥ‬ ‫ﺧﻮﺻﺼﺔ ﺍﳌﺴﺮﺡ ﺳﺘﻘﻀﻲ ﻋﻠﻰ‬ ‫ﺍﻟﻔﻨﺎﻥ ﺍﳌﻮﻇﻒ ﻭﺗﻔﺴﺢ ﺍ‪‬ﺎﻝ ﺃﻣﺎﻡ ﺍﳌﺒﺪﻉ ﺍﳊﻘﻴﻘﻲ ‪،‬‬ ‫ﻭﻫﺬﺍ ﰲ ﺭﺃﻳﻲ ﳚﺐ ﺃﻥ ﻳﻄﺒ‪‬ﻖ ﻛﺬﻟﻚ ﻋﻠﻰ ﻗﻄﺎﻉ‬ ‫ﺍﻟﺴﻤﻌﻲ ﺍﻟﺒﺼﺮﻱ ‪ ،‬ﺑﺈﻧﺸﺎﺀ ﳏﻄﺎﺕ ﺗﻠﻴﻔﺰﻳﻮﻧﻴﺔ‬ ‫ﻭﺇﺫﺍﻋﻴﺔ ‪ ،‬ﻭﻟﻮ ﰲ ﺍ‪‬ﺎﻝ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ﺩﻭﻥ ﺍﻟﺴﻴﺎﺳﺔ‪.‬‬

‫ﺃﻣﺎ ﲞﺼﻮﺹ ﻣﺎ ﻛﺘﺒﺖ ﰲ ﳎﺎﻝ ﺍﳌﺴﺮﺡ ‪ ،‬ﻓﻬﻨﺎﻙ‬

‫ﻋﺪﺓ ﻣﺴﺮﺣﻴﺎﺕ ‪ ،‬ﻭﻗﺪ ﺫﻛﺮﰎ ﺍﻟﻌﺪﻳﺪ ﻣﻨﻬﺎ ‪ ،‬ﻫﻲ‬ ‫ﳏﺎﻭﻻﺕ ﻗﻤﺖ ‪‬ﺎ ﺿﻤﻦ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﻨﻮﺍﺓ ﻣﻦ ﺍﻟﻔﻨﺎﻧﲔ ‪،‬‬ ‫ﺍﻟﺬﻳﻦ ﺳﺎﳘﻮﺍ ﰲ ﺗﺄﺳﻴﺲ ﺍﳊﺮﻛﺔ ﺍﳌﺴﺮﺣﻴﺔ‬ ‫ﺑﺎﻷﻭﺭﺍﺱ ﰲ ‪‬ﺎﻳﺔ ﺍﻟﺴﺒﻌﻴﻨﻴﺎﺕ ‪ ،‬ﺃﺫﻛﺮ ﻣﻨﻬﻢ ‪:‬‬ ‫ﺑﻮﺯﻳﺪ ﺷﻌﻴﺐ ‪ ،‬ﻣﻌﺎﻣﺮﻳﺔ ﺭﺷﻴﺪ ‪ ،‬ﻟﻄﻔﻲ ﺑﻦ ﺳﺒﻊ ‪،‬‬ ‫ﺻﺎﱀ ﳌﺒﺎﺭﻛﻴﺔ ﻭﻏﲑﻫﻢ‪ ..‬ﻭﳑﺎ ﲡﺪﺭ ﺍﻹﺷﺎﺭﺓ ﺇﻟﻴﻪ‬ ‫ﻫﻮ ﺃﻧﻨﺎ ﺣﻴﻨﻬﺎ ﻛﻨ‪‬ﺎ ﺟﺪ ﻣﺘﺄﺛﺮﻳﻦ ﺑﺎﻟﻔﻜﺮ ﺍﻟﻴﺴﺎﺭﻱ ‪،‬‬ ‫ﻭﺍﻟﺬﻱ ﻛﺎﻥ ﻣﻬﻴﻤﻨﺎ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺴﺎﺣﺔ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ ‪ ،‬ﳑﺎ‬ ‫ﺳﺎﻋﺪﻧﺎ ﻋﻠﻰ ﺗﻨﻤﻴﺔ ﻣﻮﺍﻫﺒﻨﺎ ﰲ ﺟﻮ ﻣﺸﺠ‪‬ﻊ ﻟﻠﻐﺎﻳﺔ‬ ‫‪،‬ﺃﺿﻒ ﺇﱃ ﺫﻟﻚ ﺗﺄﺛﲑ ﳎﻤﻮﻋﺎﺕ ﻭﻓﺮﻕ ﺍﳌﺴﺮﺡ‬ ‫ﺍﻟﻘﺴﻨﻄﻴﲏ ﺍﻟﱵ ﻛﺎﻧﺖ ﺗﻨﺸﻂ ﰲ ﺍﻟﺴﺎﺣﺔ ‪ ،‬ﻣﺜﻞ‬ ‫ﻓﺮﻗﺔ ﺍﻟﻜﺎﻙ ﻭﻏﲑﻫﺎ ‪.‬‬

‫‪15‬‬

‫اﻧﺘﻘﺎء ﻃﺎﻫﺮ ﺣﻠﻴﺴﻲ‬

‫اﻟﺤﺎج ﻟﺨﻀﺮ‪ ..‬ﻛﻠﻤﺎت ﻣﻦ اﻟﻘﻠﺐ و اﻟﻌﻘﻞ‬ ‫‪1-‬ﺣﻠﻢ ﺍﻟﺸﺒﺎﺏ‪:‬‬

‫‪5-‬ﺍﻟﺼﱪ ﻋﻠﻰ ﺍﳌﻜﺎﺭﻩ‪.‬‬

‫"ﺃﺭﺑﻊ ﺳﻨﻮﺍﺕ ﻗﻀﻴﺘﻬﺎ ﲟﺪﻳﻨﺔ)ﺗﺮﻭﺍﻥ(ﺑﺸﺮﻛﺔ ﺻﻨﺎﻋﺔ‬

‫"ﺍﻧﺘﺸﺮﻧﺎ ﰲ ﺍﳌﻨﺎﻃﻖ ﺍ‪‬ﺎﻭﺭﺓ‪ ,‬ﺳﻄﻴﻒ‪ ,‬ﺳـﻄـﺎﺭﻧـﻮ‪ ,‬ﻋـﲔ‬

‫ﺳﺒﻴﻞ ﺍﻟﺪﻳﻦ ﻭ ﺍﻟﻮﻃﻦ‪".‬‬

‫ﺿﺤﻜﻮﺍ ﻛﺜﲑﺍ ﻭ ﻗﺎﻟﻮﺍ"ﺃﻫﻼ ﺑﻜﻢ ﻳﺎ ﺃﻫﻞ ﺍﻟﻜﺴـﻜـﺴـﻰ" ﻭ‬

‫ﺍﻷﺳﻼﻙ ﺍﻟﻜﻬﺮﺑﺎﺋﻴﺔ ﻭﳘﻲ ﺍﻟﻮﺣﻴﺪ ﻫﻮ ﺍﻻﺳﺘﺸﻬﺎﺩ ﰲ‬

‫‪-2‬ﺍﳊﺮﻛﺔ ﺍﻟﺴﺮﻳﺔ‪:‬‬

‫ﻣﻠﻴﻠﺔ‪ ,‬ﺳﻮﻕ ﺃﻫﺮﺍﺱ‪ ,‬ﻭ ﻛﻠﻤﺎ ﺍﻟﺘﻘﻴﻨﺎ ﺑﺒﻌﺾ ﺍﳌـﻐـﺮﺿـﲔ‬

‫ﻛﻢ ﻛﺎﻥ ﻳﺆﳌﻨﺎ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻜﻼﻡ ﻭ ﻟﻜﻦ ﻧﺘﻘﺒﻠﻪ ﻋﻠﻰ ﻣﻀـﺾ ﻭ‬

‫"ﺭﺟﻌﺖ ﺇﱃ ﺍﺭﺽ ﺍﻟﻮﻃﻦ ﻭ ﺃﻧﺎ ﺃﻛﺜﺮ ﺣﻴﻮﻳﺔ ﻭ ﻧﺸﺎﻃﺎ ﻭ‬

‫ﻧﻘﻮﻝ‪:‬ﺳﺘﺮﻭﻥ‪ ,‬ﺳﺘﺮﻭﻥ !!"‬

‫ﺍﳌﺴﺘﻌﻤﺮ ﻭ ﻓﻀﺢ ﺃﻋﻤﺎﻟﻪ ﺍﻹﺟﺮﺍﻣﻴﺔ ﰲ ﺣﻖ ﺍﻟﻮﻃﻦ ﻭ‬

‫" ﻷﻭﻝ ﻣﺮﺓ ﺍﻋﺮﻑ ﺑﺎﻥ ﻟﻠﺠﺰﺍﺋﺮ ﻃﻼﺋﻊ ﺟﺎﺀﺕ ﻟـﺘـﻘـﻮﻝ‬

‫ﺃﻧﺎ ﺷﻌﻠﺔ ﰲ ﺑﺚ ﺍﻟﺮﻭﺡ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻭ ﺇﻇﻬﺎﺭ ﻣﺴﺎﻭﻯﺀ‬

‫ﺍﳌﻮﺍﻃﻦ‪,‬ﻭ ﺃﻭﻝ ﻋﻤﻞ ﻗﻤﺖ ﺑﻪ ﻛﻮﻧﺖ ﺧﻠﻴﺔ ﺳﺮﻳﺔ‬

‫ﲟﺪﻳﻨﺔ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﺳﻨﺔ ‪ 1939‬ﻋﺪﺩ ﺃﻓﺮﺍﺩﻫﺎ ﻣﻦ ﻋﺸﺮﺓ‬ ‫ﺇﱃ ﲬﺴﺔ ﻋﺸﺮ ﺷﺨﺼﺎ ﻭ ﻗﺪ ﻳﺮﺗﻔﻊ ﺍﻟﻌﺪﺩ ﻟﻴﺼﻞ‬

‫ﺃﺭﺑﻌﲔ ﺷﺨﺼﺎ"‪.‬‬

‫‪-6‬ﰲ ﻣﱰﻝ ﺑﻮﻟﻘﻮﺍﺱ‪.‬‬

‫ﻛﻠﻤﺘﻬﺎ ﻋﻦ ﻃﺮﻳﻖ ﻓﻮﻫﺎﺕ ﺍﻟﺒﻨﺎﺩﻕ ﻭ ﻃﻠﻘـﺎﺕ ﺍﻟـﺒـﺎﺭﻭﺩ‪,‬‬ ‫ﻷﻭﻝ ﻣﺮﺓ ﺍﻋﺮﻑ ﺑﺎﻥ ﳐﺎﺽ ﻣﺌﺔ ﻭ ﺛﻼﺛﲔ ﺳﻨـﺔ ﳍـﺎ‬

‫ﳊﻈﺔ ﺍﻟﻮﻻﺩﺓ ﻓﻜﺎﻧﺖ ﺍﻟﻠﺤﻈﺔ ﻫﻲ ﺃﻭﻝ ﻧﻮﻓﻤﱪ ‪1954‬‬

‫ﻛﻞ ﻫﺬﺍ ﲞﻨﻘﺔ ﳊﺪﺍﺩﺓ"‪.‬‬

‫"ﻛﻠﻔﲏ ﰲ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ ﻣﻦ ﺳﻨﺔ ‪ 1944‬ﺍﻟﺴﻴﺪ ﻣﺼﻄﻔﻰ‬

‫‪-7‬ﻋﻦ ﺍﻟﺜﻮﺭﺓ‪.‬‬

‫ﻣﻦ ﴰﺎﻝ ﻗﺴﻨﻄﻴﻨﺔ ﲟﺪﻳﻨﺔ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﺃﺛﻨﺎﺀ ﻋﺒﻮﺭﻫﻢ‪,‬‬

‫ﺗﻌﺒﲑ ﺃﻛﻴﺪ ﻭ ﻗﻮﻱ ﻋﻦ ﻗﻴﺎﻡ ﺍﻟﺜﻮﺭﺓ ﺍﳌﺴﻠﺤﺔ‪ ,‬ﻓﺎﳍـﺠـﻮﻡ‬

‫ﺑﻦ ﺑﻮﻟﻌﻴﺪ ﻟﺘﻮﱄ ﻣﻬﻤﺔ ﺍﺳﺘﻘﺒﺎﻝ ﺍﳌﻨﺎﺿﻠﲔ ﺍﻟﻘﺎﺩﻣﲔ‬

‫ﺣﻴﺚ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﰲ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ ﻛﺎﻧﺖ ﻣﻨﻄﻘﺔ ﺍﻻﺗﺼﺎﻻﺕ‬ ‫ﺍﻟﺪﺍﺋﻤﺔ ﻓﻜﻨﺖ ﺍﺳﺘﻘﺒﻠﻬﻢ ﻋﻨﺪ ﻣﺪﺧﻠﻬﺎ"‬

‫‪-3‬ﺛﻼﺛﻴﺔ ﺍﻟﻮﻃﻦ‪.‬‬

‫"ﺇﻥ ﺍﻻﺳﺘﺸﻬﺎﺩ ﻭ ﺍﳉﻬﺎﺩ ﻭ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻋﻨﺎﺻﺮ ﺛﻼﺛﺔ ﻭ‬

‫"ﺇﻥ ﺍﻟﻌﻤﻠﻴﺎﺕ ﺍﻟﱵ ﻗﻤﻨﺎ ‪‬ﺎ ﰲ ﺍﻟﺒﺪﺍﻳـﺔ ﻣـﺎ ﻫـﻲ ﺇﻻ‬

‫ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺜﻜﻨﺔ ﰲ ﺍﻟﺒﺪﺍﻳﺔ ﻟﻪ ﺃﻛﺜﺮ ﻣﻦ ﺩﻻﻟﺔ ﻓﻬﻮ ﻳﻌﲏ ﰲ‬

‫ﻧﻈﺮﻧﺎ ﺃﻥ ﺍﻟﺜﻮﺭﺓ ﺳﺘﻜﻮﻥ ﻋﻨﻴﻔﺔ ﻭ ﻻ ﺗـﻘـﺘـﺼـﺮ ﻋـﻠـﻰ‬

‫ﺍﻷﻋﻤﺎﻝ ﺍﳍﻴﻨﺔ‪...‬ﺍﻟﺜﻮﺭﺓ ﻭﻟﺪﺕ ﻟﺘﺤﻴﺎ ﻭ ﻟﺘﺴﺘﻤﺮ ﺣـﱴ‬ ‫ﺗﺄﺳﻴﺲ ﺩﻭﻟﺔ ﻗﻮﻳﺔ ﻗﺎﺩﺭﺓ ﻋﻠﻰ ﻣﺰﺍﲪﺔ ﺍﳌﺴﺘﻌﻤـﺮ ﰲ‬

‫ﻛﻠﻤﺎﺕ ﻣﺘﺮﺍ ﺩﻓﺔ ﰲ ﻗﺎﻣﻮﺱ ﺍﳊﺮﻛﺔ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ‬

‫ﺑﻠﺪﻩ"‪.‬‬

‫ﻭ ﻣﻨﺎﻗﺸﺎﺗﻨﺎ ﻭ ﻛﻞ ﻣﺎ ﳚﻮﻝ ﰲ ﺧﻮﺍﻃﺮﻧﺎ"‪.‬‬

‫"ﻛﺜﲑﺍ ﻣﺎ ﻧﻠﺠﺄ ﺇﱃ ﺣﻴﻠﺔ ﺫﻛﻴﺔ ﻭ ﻫﻲ ﺿﺮﺏ ﺍﻟﻌﺪﻭ ﻋﻨﺪ‬

‫ﻳﻮﻣﺬﺍﻙ‪ ,‬ﻓﻬﻲ ﺍﻟﻜﻠﻤﺎﺕ ﺍﻟﱵ ﻧﺘﺪﺍﻭﳍﺎ ﻛﺜﲑﺍ ﰲ ﺣﻴﺎﺗﻨﺎ‬

‫‪-4‬ﺧﻠﻔﻴﺔ ﺣﻀﺎﺭﻳﺔ‪" .‬ﺛﻮﺭﺓ ‪ 1954‬ﻗﺒﻞ ﺃﻥ ﺗﻜﻮﻥ‬

‫‪-8‬ﰲ ﺍﻹﺳﺘﺮﺍﲡﻴﺔ ﺍﻟﻌﺴﻜﺮﻳﺔ‪.‬‬

‫ﻏﺮﻭﺏ ﺍﻟﺸﻤﺲ‪ ,‬ﻻﻥ ﺍﳌﻌﺎﺭﻙ ﺍﻟﻠﻴﻠﻴﺔ ﰲ ﺻﺎﳊﻨﺎ ﺣـﻴـﺚ‬

‫ﺭﺻﺎﺻﺎ ﻳﻘﺬﻑ ﰲ ﺍﻟﻌﺪﻭ ﻛﺎﻧﺖ ﺃﻓﻜﺎﺭ ﻳﻘﺬﻑ ‪‬ﺎ ﺃﺑﻨﺎﺀ‬

‫ﻧﻀﻤﻦ ﻋﺪﻡ ﺗﺪﺧﻞ ﺍﻟﻄﲑﺍﻥ ﻭ ﺍﳌـﺪﻓـﻌـﻴـﺔ ﺍﻟـﺒـﻌـﻴـﺪﺓ‬

‫ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻮﻃﻦ ﺍﻟﻐﺎﱄ ﻓﻜﻮﻧﺖ ﳎﺎﻻ ﻟﻠﺼﺮﺍﻉ ﻭ ﺍﻻﺣﺘﺪﺍﻡ‬

‫ﻋﻦ ﺍﳌﻘﺪﻣﺔ ﻭ ﺍﻟﻮﺳﻂ‪,‬ﻭ ﻛﺜﲑﺍ ﻣﺎ ﻧﻮﻫﻢ ﺍﻟﻌﺪﻭ ﺑﻜﺜﺮﺗـﻨـﺎ‬

‫ﺍﻟﻮﻃﻦ‪ ,‬ﺗﻔﺠﺮﺕ ﻫﺬﻩ ﺍﻷﻓﻜﺎﺭ ﰲ ﻋﻘﻞ ﻭ ﳐﻴﻠﺔ ﺃﺑﻨﺎﺀ‬

‫ﺑﲔ ﺣﻀﺎﺭﺗﲔ‪ ,‬ﺣﻀﺎﺭﺓ ﻣﺎﺩﻳﺔ ﻏﺮﺑﻴﺔ ﻭﺣﻀﺎﺭﺓ‬

‫ﲰﺎﻭﻳﺔ ﺳﺎﻣﻴﺔ ﻣﺸﺮﻗﺔ ﺑﻔﻜﺮﻫﺎ ﻭ ﺗﺴﺎﳏﻬﺎ ﻭ ﻋﻠﻮ‬ ‫ﻣﺒﺎﺩﺋﻬﺎ ﻭ ﻧﺒﻞ ﻫﺪﻓﻬﺎ ﻭ ﺷﺮﻑ ﻣﻄﻠﺒﻬﺎ"‪.‬‬

‫‪14‬‬

‫ﺍﳌﺪﻯ‪,‬ﻛﺜﲑﺍ ﻣﺎ ﻧﻨﻘﺾ ﻋﻠﻰ ﻣﺆﺧﺮﺓ ﻗﺎﻓﻠﺔ ﺍﻟﻌﺪﻭ ﻓﻨﻌﺰﳍﺎ‬

‫ﻭ ﺫﻟﻚ ﺑﻨﺸﺮ ﳎﻤﻮﻋﺔ ﻣﻦ ﺍ‪‬ﺎﻫﺪﻳﻦ ﻫﻨﺎ ﻭ ﻫﻨﺎﻙ ﻋﻠﻰ‬ ‫ﺍﻣﺘﺪﺍﺩ ﺭﻗﻌﺔ ﺷﺎﺳﻌﺔ ﻭ ﻳﻘﻮﻣﻮﻥ ﺑﺈﻃﻼﻕ ﻃﻠﻘﺎﺕ ﻧـﺎﺭﻳـﺔ‬

‫ﻭﺍﺣﺪﺓ‪,‬ﻓﻴﻌﺘﻘﺪ ﺍﻟﻌﺪﻭ ﺑﺎﻥ ﻋﺪﺩﻧﺎ ﻛﺜـﲑﺍ ‪,‬ﻓـﻨـﻘـﺬﻑ ﰲ‬ ‫ﻗﻠﻮ‪‬ﻢ ﺍﻟﺮﻋﺐ ﻭ ﺍﻟﻔﺰﻉ ﻓﻴﻀﻄﺮﻭﻥ ﺇﱃ ﺍﻟﻔـﺮﺍﺭ ﺍﻷﻣـﺮ‬

‫ﺑﻘﻠﻢ ‪ /‬ﺑﻮﻫﺮاوة ﻋﺒﺪ اﻟﺤﻜﻴﻢ‬

‫ﻫﻮاﺟﺲ رﺟﻞ أوراﺳﻲ‬

‫ﻫﺎﺟﺲ اﻟﻌﻮدة‬ ‫ﻋﻮﺩﺓ ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﻟﻜـﺮﺓ ﺍﻟـﻘـﺪﻡ ﺇﱃ ﺍﻟﺴـﺎﺣـﺔ‬

‫ﺍﻟﻔﻮﺯ ﻭ ﳌﺎ ﻻ ‪...‬‬

‫ﺍﻟﺮﻳﺎﺿﻴﺔ ﻭ ﺑﺮﻭﺯﻩ ﰲ ﻣﺒﺎﺭﻳﺎﺕ ﺗﺼﻔﻴﺎﺕ ﻛﺄﺱ ﺍﻟـﻌـﺎﱂ‬

‫ﺍﳌﺼﺮﻳﻮﻥ ﻣﻌﺮﻭﻓﻮﻥ ﺑﺘﻼﻋﺒﺎ‪‬ﻢ ﰲ ﺍﻟﻜﻮﺍﻟﻴﺲ ﻭ ﻟﺬﻟـﻚ‬

‫‪ 2010‬ﲜﻨﻮﺏ ﺇﻓﺮﻳﻘﻴﺎ‪ ،‬ﺃﻣﺮ ﱂ ﻳﻬﻀﻤﻪ ﺍﻟـﻜـﺜـﲑ ﻣـﻦ‬

‫ﻃﺎﻟﺐ ﺭﺋﻴﺲ ﺍﻻﲢﺎﺩﻳﺔ ﺍﳉﺰﺍﺋـﺮﻳـﺔ ﻟـﻜـﺮﺓ ﺍﻟـﻘـﺪﻡ‬

‫ﺍﻷﺷﻘﺎﺀ ﺍﻟﻌﺮﺏ ﺧﺎﺻﺔ ﺍﳌﺼﺮﻳﲔ ﺑﻌﺪ ﻓﻮﺯﻧﺎ ﻋـﻠـﻴـﻬـﻢ‬

‫ﺍﻟﺴﻴﺪ ﺭﻭﺭﺍﻭﺓ ﺑﺘﻌﻴﲔ ﺣـﻜـﻢ ﺃﻭﺭﰊ ﺣـﱴ ﻻ ﻳـﻌـﺪ‬

‫ﺑﻨﺘﻴﺠﺔ ) ‪ (1-3‬ﺣﻴﺚ ﻓﺘﺤﻮﺍ ﺍﻟﻨﺎﺭ ﻋﻠﻰ ﺍﻟـﻔـﺮﻳـﻖ ﰲ‬

‫ﺳﻴﻨﺎﺭﻳﻮ ﺍﻟﺘﺤﻜﻴﻢ ﺍﳌﻨﺤﺎﺯ ﻧﻔـﺴـﻪ ﻭ ﻳﺴـﺪ ﺍﻟـﻄـﺮﻳـﻖ‬

‫ﻛﺎﻓﺔ ﻭﺳﺎﺋﻞ ﺍﻹﻋﻼﻡ‪ ،‬ﻛﻤﺎ ﻗﺎﻡ ﺑﻌﻀﻬﻢ ﺑﺘﺨﺮﻳﺐ ﻣﻮﻗﻊ‬

‫ﺃﻣﺎﻣﻬﻢ‪.‬‬

‫ﺟﺮﻳﺪﺓ "ﺍﻟﺸﺮﻭﻕ ﺍﻟﻴﻮﻣﻲ" ﻷ‪‬ﺎ ﻛﺎﻧﺖ ﺗﺸﺠﻊ ﺍﻟﻔـﺮﻳـﻖ‬

‫ﺇﻥ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﺘﻘﺪﻡ ﺍﻟﺬﻱ ﺃﺣﺮﺯﻩ ﻭ ﺍﻟﻮﺟﻪ ﺍﳌﺸـﺮﻑ ﺍﻟـﺬﻱ‬

‫ﺍﻟﻮﻃﲏ ‪ ...‬ﺑﻌﺪ ﺃﻥ ﺃﺛﺒﺖ ﻗﻮﺗﻪ ﺑﻔﻮﺯﻩ ﻋﻠـﻰ ﺯﺍﻣـﺒـﻴـﺎ‬

‫ﻇﻬﺮ ﺑﻪ ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﻛﺸـﻒ ﺗـﻠـﻚ ﺍﻷﺣـﻘـﺎﺩ ﻭ‬

‫ﺗﻀﺎﺀﻟﺖ ﺣﻈﻮﻅ ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ ﺍﳌﺼﺮﻱ ﰲ ﺍﻟﺘﺄﻫﻞ ﻋﻤﺪ ﺇﱃ‬

‫ﺍﻟﻜﺮﺍﻫﻴﺔ ﺍﳌﺪﻓﻮﻧﺔ ﻟﻠﺠﺰﺍﺋﺮ ﺭﻏﻢ ﺃ‪‬ﺎ ﱂ ﺗﺘﻮﺍﻥ ﰲ ﻣﺪ‬

‫ﺍﻟﻠﻌﺐ ﰲ ﺍﻟﻜﻮﺍﻟﻴﺲ ﺣﻴﺚ ﺃﻥ ﺍﳌﺘﺘﺒﻊ ﳌﺒﺎﺭﺍﺗﻪ ﻣﻊ ﺯﺍﻣﺒﻴﺎ‬

‫ﻳﺪ ﺍﳌﺴﺎﻋﺪﺓ ﻭ ﻇﻬﺮ ﺫﻟﻚ ﺟﻠﻴﺎ ﰲ ﺗﺼﺮﳛـﺎﺕ ﺑـﻌـﺾ‬

‫ﻻﺣﻆ ﺃﻥ ﻓﻮﺯﻩ ﻛﺎﻥ ﻣﻔﱪﻛﺎ‪ ،‬ﻭ ﺁﺧﺮ ﻣﺎ ﺣﺪﺙ ﻫﻮ ﺗﻠـﻚ‬

‫ﺍﻹﻋﻼﻣﻴﲔ ﺍﻟﻌﺮﺏ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﻳﻔﺘـﺮﺽ ﺃ‪‬ـﻢ ﺃﺷـﻘـﺎﺀ‪ ،‬ﻭ‬

‫ﺍﳌﻬﺰﻟﺔ ﺍﻟﱵ ﻗﺎﻡ ‪‬ﺎ ﺍﳊﻜﻢ ﺍﻟﻐﺎﱐ ﺑـﺘـﻐـﺎﺿـﻴـﻪ ﻋـﻦ‬

‫ﺷﺮﻑ ﺍﳌﻬﻨﺔ ﳛﺘﻢ ﻋﻠﻴﻬﻢ ﺍﳊﻴﺎﺩ ﻭ ﻋﺪﻡ ﺍﳋـﻮﺽ ﰲ‬

‫ﺍﳍﺪﻑ ﺍﻟﺬﻱ ﺳﺠﻠﻪ ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﰒ ﺍﳋﺸﻮﻧﺔ ﺍﻟﱵ‬

‫ﺍﻻﺳﺘﻔﺰﺍﺯﺍﺕ ﻭ ﺍﳌﺸﺎﺣﻨﺎﺕ ﻭ ﺍﳌﺰﺍﻳﺪﺍﺕ ﻭ ﺍﻟﺘﻌﺎﻟﻴﻖ ﻏﲑ‬

‫ﻛﺎﻥ ﺍﻟﺮﻭﺍﻧﺪﻳﻮﻥ ﻳﻨﺘﻬﺠﻮ‪‬ﺎ ﺿـﺪ ﺍﻟـﻔـﺮﻳـﻖ ﻭ ﻛـﺬﺍ‬

‫ﺃﺧﻼﻗﻴﺔ‪ ،‬ﻛﻤﺎ ﻻ ﻧﻨﺴﻰ ﺃﻥ ﺍﻷﺷﻘﺎﺀ ﺍﳌﺼﺮﻳﲔ ﺫﻛـﺮﻭﻧـﺎ‬

‫ﺍﳌﺴﺮﺣﻴﺎﺕ ﺍﻟﱵ ﻛﺎﻧﻮﺍ ﳝﺜﻠﻮ‪‬ﺎ ﻋﻠﻰ ﺃﺭﺿﻴﺔ ﺍﳌﻠﻌـﺐ ﻭ‬

‫ﺑﺄ‪‬ﻢ ﻫﻢ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﺣﺮﺭﻭﻧﺎ ﻣﻦ ﻓﺮﻧﺴﺎ ﻭ ﻋﻠﻤﻮﻧﺎ ﻗـﻮﺍﻋـﺪ‬

‫ﺑﺬﻟﻚ ﺗﻌﻮﺩ ﺇﱃ ﺍﻷﺫﻫﺎﻥ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﺘﺼﺮﻓـﺎﺕ ﺍﻟﺴـﻠـﺒـﻴـﺔ‬

‫ﺍﻟﻠﻐﺔ ﺍﻟﻌﺮﺑﻴﺔ‪ ،‬ﻭ ﻧﺴﻮﺍ ﺃﻧﻨﺎ ﺩﻓﻌﻨﺎ ﻣـﻠـﻴـﻮﻥ ﻭ ﻧﺼـﻒ‬

‫ﻟﻠﺤﻜﺎﻡ ﺍﻷﻓﺎﺭﻗﺔ ﺑﻌﺪ ﻏﻴﺎ‪‬ﺎ ﻋﻦ ﺍﳌـﻼﻋـﺐ ﳌـﺪﺓ ﻣـﻦ‬

‫ﺍﳌﻠﻴﻮﻥ ﻣﻦ ﺍﻟﺸﻬﺪﺍﺀ ﺃﻭﻻ ﻭ ﺃﺧﲑﺍ‪ ،‬ﻛﻤﺎ ﻗﺪﻣﻨﺎ ﺷـﻬـﺪﺍﺀ‬

‫ﺍﻟﺰﻣﻦ‪.‬‬

‫ﰲ ﺣﺮﺏ ﺃﻛﺘﻮﺑﺮ ﻻ ﻳﻌﻠـﻢ ﻋـﺪﺩﻫـﻢ ﺇﻻ ﺍﷲ ﻭ ﻫـﻢ‬

‫ﺇﻥ ﺍﻟﻨﺘﻴﺠﺔ ﺍﻟﱵ ﺳﺠﻠﻬﺎ ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ ﺍﻟـﻮﻃـﲏ ﺗـﺮﺷـﺤـﻪ‬

‫ﻣﺪﻓﻮﻧﲔ ﰲ ﺃﺭﺽ ﺍﻟﻜﻨﺎﻧﺔ ﻭ ﱂ ﻧﺰﺍﻳﺪ ‪‬ـﻢ ﻛـﻞ ﻫـﺬﺍ‬

‫ﻟﻠﺘﺄﻫﻞ ﺧﺎﺻﺔ ﻭ ﺃﻥ ﺍﳌﺼﺮﻳﲔ ﻣﻄﺎﻟﺒﲔ ﺑﺎﻟﻔﻮﺯ ) ‪(0-2‬‬

‫ﺣﺪﺙ ﻟﻠﺠﺰﺍﺋﺮ ‪‬ﺮﺩ ﻣﺒﺎﺭﺍﺓ ﻻ ﻳﺘـﻌـﺪﻯ ﻭﻗـﺘـﻬـﺎ ‪90‬‬

‫ﻭ ﻫﺬﺍ ﻣﺴﺘﺒﻌﺪ ﻟﻜﻦ ﺍﳌﺼﺮﻳﲔ ﻳﺮﺍﻫﻨﻮﻥ ﻋﻠﻰ ﺫﻟﻚ ﻓﻬـﻢ‬

‫ﺩﻗﻴﻘﺔ‪ ،‬ﻭ ﻟﻜﻦ ﻻ ﻳﺴﻌﲏ ﺳﻮﻯ ﺍﻟﻘـﻮﻝ ﺍﻟـﺬﻱ ﺗـﺮﻛـﻪ‬

‫ﺫﻛﺮﻭﻧﺎ ﲟﻘﺎﺑﻠﱵ ‪ – 86‬ﻭ ‪ 89‬ﺃﻳﻦ ﻓـﺎﺯ ﻓـﻴـﻬـﺎ ﻋـﻠـﻰ‬

‫ﺍﻷﻭﻟﻮﻥ‪" :‬ﺍﻟﻘﺎﻓﻠﺔ ﺗﺴﲑ ﻭ ﺍﻟﻜﻼﺏ ﺗﻌﻮﻱ" ﻭ "ﺍﳊﺴـﻮﺩ‬

‫ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﰲ ﺍﻟﻘﺎﻫﺮﺓ ﻭ ﻟﻜﻨﻬﻢ ﻧﺴﻮﺍ ﺃﻥ ﻋﻘﻠـﻴـﺔ‬

‫ﻻ ﻳﺴﻮﺩ" ﺣﱴ ﻭ ﺇﻥ ﱂ ﻧﺘﺄﻫﻞ ﻓﻴﻜﻔﻨﺎ ﺃﻧﻨﺎ ﺗﺄﻫﻠـﻨـﺎ ﰲ‬

‫ﺍﻟﻼﻋﺒﲔ ﻟﻴﺴﺖ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﱵ ﻋﺮﻓﻮﻫﺎ ﻣﻦ ﻗﺒﻞ ﺑـﻞ ﺍﻵﻥ‬

‫ﻭﻗﺖ ﻛﺎﻥ ﻓﻴﻪ ﺍﻟﺘﺄﻫﻞ ﻟﻸﻗﻮﻳﺎﺀ‪ ،‬ﻭ ﺻﻨﻌـﻨـﺎ ﻣـﻠـﺤـﻤـﺔ‬

‫ﳍﻢ ﻋﻘﻠﻴﺔ ﻻﻋﺒﲔ ﳏﺘﺮﻓﲔ ﻟﻦ ﻳﺆﺛﺮ ﻓﻴﻬﻢ ﺍﻟﻀـﻐـﻂ‬

‫"ﺧﻴﺨﻮﻥ" ﻭ ﱂ ﻧﻜﺜﺮ ﺍﳊﺪﻳﺚ ﻭ ﻳﺒﻘﻰ ﻳﻮﻡ ‪ 14‬ﻧﻮﻓﻤﱪ‬

‫ﺍﻟﻨﻔﺴﻲ ﺍﻟﺬﻱ ﻫﻢ ﺑﺼﺪﺩ ‪‬ﻴﺌﺘﻪ ﻭ ﺫﻟﻚ ﻛﻤﺎ ﺻﺮﺡ ﺟﻞ‬

‫ﺍﻟﻔﺎﺻﻞ ﰲ ﻫﺬﻩ ﺍﳊﺮﺏ )ﺍﳌﺒﺎﺭﺍﺓ( ﺍﻟﱵ ﻻ ﻣﻌﲎ ﳍـﺎ ﻭ‬

‫ﺍﻟﻼﻋﺒﲔ‪ ،‬ﺃﻥ ﻫﺬﻩ ﺍﳌﺒﺎﺭﺍﺓ ﺳﺘـﻜـﻮﻥ ﻛـﺮﺩ ﻋـﻦ ﺗـﻠـﻚ‬

‫ﻏﺪﺍ ﻟﻨﺎﻇﺮﻩ ﻗﺮﻳﺐ ‪...‬‬

‫ﺍﻻﺳﺘﻔﺰﺍﺯﺍﺕ ﻭ ﺳﻴﺒﺬﻟﻮﻥ ﻛﻞ ﻣﺎ ﰲ ﻭﺳﻌﻬﻢ ﻣﻦ ﺃﺟﻞ‬

‫‪13‬‬

‫ﺍﻟﺘﺎﺭﳜﻴﲔ ﱂ ﺗﻜﻦ ﺗﺘﻴﺢ ﻷﻓﺮﺍﺩ ﺍﻟﺸﻌﺐ ﺃﻥ ﻳﺴﺘﻘﺮﺉ‬ ‫ﺍﻷﻭﺿﺎﻉ ﻭﻛﻤﺎ ﺫﻛﺮﺕ ﻓﺤﱴ ﺿﺒﺎﻁ ﻓﺮﻧﺴﺎ ﻫـﻨـﺎ ﰲ‬ ‫ﺑﺎﺗﻨﺔ ﱂ ﻳﺘﻤﻜﻨﻮﺍ ﻣﻦ ﻛﺸﻒ ﲢﺮﻛﺎﺕ ﺍ‪‬ـﺎﻫـﺪﻳـﻦ‬

‫ﻭﻫﻮ ﻣﺎ ﳚﻌﺎﱐ ﺍﻗـﻮﻝ ﺃﻥ ﳒـﺎﺡ ﺍﻟـﺜـﻮﺭﺓ ﻋـﻨـﺪ‬

‫ﺍﻧﺪﻻﻋﻬﺎ ﻛﺎﻥ ﺑﺴﺒﺐ ﺍﻹﻧﻀﺒﺎﻁ ﺍﻟﻜـﺒـﲑ ﻭﺍﻟﺴـﺮﻳـﺔ‬ ‫ﻭﺍﻟﺘﻨﻈﻴﻢ ﻋﻠﻰ ﺃﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮﻯ ﻭﺍﻹﺧـﻼﺹ ﻭﺍﻹﳝـﺎﻥ‬ ‫ﺑﺎﻟﻘﻀﻴﺔ ﻭﺍﻟﺘﻮﻛﻞ ﻋﻠﻰ ﺍﷲ ﺣﱴ ﺃﻥ ﻓﺮﻧﺴـﺎ ﺑـﻌـﺪ‬ ‫ﺍﻧﺪﻻﻉ ﺍﻟﺜـﻮﺭﺓ ﻗـﺎﻣـﺖ ﺑـﻌـﻤـﻠـﻴـﺔ ﺇﻧـﺰﺍﻝ ﻛـﺒـﲑ‬ ‫ﻟﻠﻌﺴﻜﺮﻭﻛﺎﻧﻮﺍ ﻳﻘﻮﻟﻮﻥ ) ﺃﲬﺪﻭﺍ ﺍﻟﺜﻮﺭﺓ ﰲ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ‬ ‫ﲣﻤﺪ ﰲ ﺑﺎﻗﻲ ﻣﻨﺎﻃﻖ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ‪.‬‬

‫ـ ﺑﺮأﻳﻜﻢ ﻫﻞ إﺧﺘﻴﺎر ﻟـﻴـﻠـﺔ أول ﻧـﻮﻓـﻤـﺒـﺮ‬ ‫ﻹﻧﺪﻻع اﻟﺜﻮرة ﻛﺎن ﻣﺪروﺳﺎ ﺧﺎﺻﺔ أن ﻫﺬا‬ ‫اﻟــﺘــﺎرﻳــﺦ ﻳﺼــﺎدف ﻋــﻴــﺪ اﻟــﻘــﺪﻳــﺲ ﻋــﻨــﺪ‬ ‫اﻷورﺑﻴﻴﻦ؟‬

‫ـ ﻃﺒﻌﺎ ﺍﺧﺘﻴﺎﺭ ﻫﺪﺍ ﺍﻟﺘﺎﺭﻳﺦ ﱂ ﻳﻜﻦ ﺇﻋﺘﺒﺎﻃـﻴـﺎ ﺑـﻞ‬

‫ﲤﺖ ﺩﺭﺍﺳﺘﻪ ﺑﺪﻗﺔ ﻋﺎﻟﻴﺔ ﻭﻫﻮ ﻣـﻮﻋـﺪ ﺍﳊـﻔـﻼﺕ‬ ‫ﻭﺍﻟﺴﻬﺮﺍﺕ ﻋﻨﺪ ﺍﻷﻭﺭﺑﻴﲔ ‪ ,‬ﻣﺎ ﻳـﻌـﲏ ﺗـﺮﺍﺧـﻲ ﰲ‬ ‫ﻋﻤﻠﻴﺎﺕ ﺍﳌﺮﺍﻗﺒﺔ ﻭﺍﳊﺮﺍﺳﺔ ﻭﻫﺬﻩ ﺍﳌﻌﻄﻴﺎﺕ ﺳﺎﻋﺪﺕ‬

‫ﻧﺒﺬة ﻋﻦ ﺣﻴﺎة اﻟﺮاﺋﺪ‬ ‫ﻋﻤﺎرﻣﻼح‬ ‫ﻭﻟﺪ ﺍ‪‬ﺎﻫﺪ ﺍﻟﺮﺍﺋﺪ ﻋﻤﺎﺭ ﻣـﻼﺡ ﻳـﻮﻡ ‪/ 02 / 15‬‬ ‫‪ 1938‬ﺑﺪﻭﺍﺭ ﺍﳊﺮﺍﻛﺘﺔ ﺑﺘﺤﻤﺎﻣﺖ ﺣﺎﻟﻴﺎ ﺑـﺪﻋـﻰ‬ ‫ﺍﳌﻌﺬﺭ ﻭﺯﺍﻭﻝ ﺗﻌﻠﻴﻤﻪ ﺍﻹﺑﺘﺪﺍﺋﻲ ﲟﺴﻘﻂ ﺭﺍﺳﻪ ﰒ‬ ‫ﺍﻟﺘﻌﻠﻴﻢ ﺍﻟﺜﺎﻧﻮﻱ ﺑﻘﺴﻨﻄﻴﻨﺔ ﻭﺍﻟـﺘـﺤـﻖ ﺑﺼـﻔـﻮﻑ‬ ‫ﺍﻟﺜﻮﺭﺓ ﻭﲜﻴﺶ ﺍﻟﺘﺤﺮﻳﺮ ﻭﻋﻤﺮﻩ ﻻ ﻳـﺘـﺠـﺎﻭﺯ ‪18‬‬ ‫ﺳﻨﺔ ﺳﻨﺔ ‪ 1956‬ﺑﻌﺪ ﺇﺿﺮﺍﺏ ﺍﻟﻄﻠﺒـﺔ ﻳـﻮﻡ ‪19‬‬ ‫ﻣﺎﻱ ﻣﻦ ﺫﺍﺕ ﺍﻟﺴﻨﺔ ﻭﺗﻘﻠﺪ ﺑﻌﺪﻫﺎ ﻋﺪﺓ ﻣﺴﺆﻭﻟﻴـﺎﺕ‬

‫ﰲ ﺟﻴﺶ ﺍﻟﺘﺤﺮﻳﺮ ﻣﻨﻬﺎ ﻋﻀﻮ ﺑـﻘـﻴـﺎﺩﺓ ﳎـﻠـﺲ‬ ‫ﺍﻟﻮﻻﻳﺔ ﺍﻷﻭﱃ ﻭﻋﻀﻮ ﺑﺎ‪‬ﻠﺲ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﻟـﻠـﺜـﻮﺭﺓ‬ ‫ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﺔ ﺑـﺮﺗـﺒـﺔ ﺭﺍﺋـﺪ ﻭﺑـﻌـﺪ ﺍﻹﺳـﺘـﻘـﻼﻝ‬ ‫ﻭﺍﺳﺘﺮﺟﺎﻉ ﺍﻟﺴﻴﺎﺩﺓ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻋﲔ ﻗﺎﺋﺪﺍ ﻟﻠﻨﺎﺣﻴـﺔ‬ ‫ﺍﻟﻌﺴﻜﺮﻳﺔ ﺍﳋﺎﻣﺴﺔ ﺑﺒﺎﺗﻨﺔ ﺑـﲔ ﺳـﻨـﱵ ‪1962‬‬ ‫ﻭ‪ 1964‬ﰒ ﻗﺎﺋﺪﺍ ﻟﻠﻨﺎﺣﻴﺔ ﺍﻟﻌﺴﻜﺮﻳﺔ ﺍﻟـﺮﺍﺑـﻌـﺔ‬

‫ﺍ‪‬ﺎﻫﺪﻳﻦ ﻋﻠﻰ ﺗﻨﻔﻴﺬ ﺍﳍﺠـﻮﻣـﺎﺕ ﻋـﻠـﻰ ﺍﳌـﺮﺍﻛـﺰ‬

‫ﺑﻮﺭﻗﻠﺔ ﻣﻦ ﺳﻨﺔ ‪ 1964‬ﺇﱃ ﺳـﻨـﺔ ‪ 1965‬ﰒ‬

‫ـ اﻟﺮاﺋﺪ ﻋﻤﺎر ﻣﻼح إﻧـﻄـﻠـﻖ ﻗـﻄـﺎر اﻟـﺜـﻮرة‬ ‫ﻓــﻜــﻴــﻒ ﻛــﺎن وﻗــﻌــﻬــﺎ ﻋــﻠــﻰ اﻟﺸــﻌــﺐ‬ ‫اﻟﺠﺰاﺋﺮي ﺧﻼل اﻻﻳﺎم اﻷوﻟﻰ ؟‬

‫)ﻓﺮﻭﻧﺰﻱ( ﺑﺎﻹﲢﺎﺩ ﺍﻟﺴﻮﻓﻴﺎﰐ ﻣـﻦ ‪ 1965‬ﺇﱃ‬

‫ﺍﳌﺴﺘﻬﺪﻓﺔ ﻭﺿﻤﺎﻥ ﳒﺎﺣﻬﺎ‪.‬‬

‫ـ ﺍﳌﻮﺍﻗﻒ ﺍﺧﺘﻠﻔﺖ ﺑﲔ ﺍﻟﻨﺎﺱ ﰲ ﺍﻟﺒﺪﺍﻳﺔ ﻓـﻬـﻨـﺎﻙ‬ ‫ﻣﻦ ﻛﺎﻥ ﺧﺎﺋﻔﺎ ﻭﺁﺧﺮ ﻓﺮﺣﺎﻥ ﻭﻛﺄﻧﻪ ﻛﺎﻥ ﻳﻨﺘﻈﺮ ﻫﺬﺍ‬

‫ﺍﻟﻴﻮﻡ ﺍﻟﻌﻈﻴﻢ ﻭﺍﻟﺒﻌﺾ ﱂ ﻳﻔﻬﻢ ﺷﻴﺌﺎ ﳑﺎ ﺣﺪﺙ‪.‬‬

‫ـ اﻟﻤﺠﺎﻫﺪ ﻋﻤﺎر ﻣـﻼح ﺷـﻜـﺮاﻟـﻜـﻢ ﻋـﻠـﻰ‬ ‫ﻫﺬا اﻟﺤﻮار اﻟﻘﻴﻢ وﻋﻠﻰ ﺳﻌﺔ ﺻﺪرﻛﻢ‬

‫ﻟﻠﺪﺭﺍﺳﺎﺕ ﺍﻟﻌﻠﻴﺎ ﻟﻸﺭﻛﺎﻥ ﻟـﻠـﺠـﻴـﺶ ﺑـﺄﻛـﺎﺩﻣـﻴـﺔ‬ ‫‪ 1967‬ﻟﻴﻌﲔ ﺑﻌﺪﻫﺎ ﻋﻀﻮﺍ ﺑﻘﻴﺎﺩﺓ ﺍﻷﺭﻛﺎﻥ ﺍﻟﻌﺎﻣﺔ‬

‫ﻟﻠﺠﻴﺶ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻟﺸﻌﱯ ﻣﻜﻠﻔﺎ ﺑـﺎﻟـﺘـﻨـﻈـﻴـﻢ ﰲ‬ ‫ﺍﻟﻨﺼﻒ ﺍﻟﺜﺎﱐ ﻣﻦ ﺳﻨﺔ ‪ 1967‬ﻭﻫﻮﺣﺎﻟﻴﺎ ﻋﻀـﻮﺍ‬ ‫ﺑﺎﳎﻠﺲ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﻟﻠﻤﺠﺎﻫﺪﻳﻦ ﻣﻨﺬ ﺳـﻨـﺔ ‪1990‬‬ ‫ﻭﻣﺴﺆﻭﻝ ﲜﻤﻌﻴﺔ ﺃﻭﻝ ﻧﻮﻓﻤﱪ ﺑﺒﺎﺗﻨـﺔ ﻭﺍﻗـﺘـﺤـﻢ‬ ‫ﳎﺎﻝ ﺍﻟﺘﺄﻟﻴﻒ ﰲ ﺍﻟﺴﻨﻮﺍﺕ ﺍﻷﺧﲑﺓ ﺣﻴﺚ ﺻـﺪﺭﺕ‬

‫ﻟﻪ ﺍﻟﻌﺪﻳﺪ ﻣﻦ ﺍﳌﺆﻟﻔﺎﺕ ﺗﺆﺭﺥ ﳌﺮﺍﺣﻞ ﺍﻟﻜﻔﺎﺡ ﺍﳌﺴﻠﺢ‬ ‫ﲟﻨﻄﻘﺔ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ﻛﻤﺎ ﺗﻨﺎﻭﻝ ﺣﻴﺎﺓ ﺃﺑـﺮﺯ ﺍﻟـﻘـﺎﺩﺓ‬ ‫ﺍﻟﺘﺎﺭﳜﻴﲔ‪.‬‬

‫‪12‬‬

‫ـ ﻣﻠﻒ اﻹرﺷﻴﻒ اﻟﻤﺘﻮاﺟﺪ ﺑﺤﻮزة ﻓﺮﻧﺴـﺎ‬ ‫ﻣﺎﻳﺰال ﻳﺜﻴﺮ ﺟﺪﻻ ﻛﺒﻴﺮا ﺑﺮأﻳـﻜـﻢ إﻟـﻰ أي‬ ‫ﻣﺪى ﻳﻤﻜﻦ أن ﻳﺴﺘﻤﺮ اﻟﺨﻼف ﺣﻮل ﻫﺪا‬ ‫اﻟﻤﻠﻒ اﻟﺸﺎﺋﻚ؟‬

‫ـ ﺃﺗﻮﻗﻊ ﺃﻥ ﻫﺬﺍ ﺍﳋﻼﻑ ﺳﻴﺴﺘﻤﺮ ﺳﻨـﻮﺍﺕ ﺃﺧـﺮﻯ‬ ‫ﻷﻥ ﻓﺮﻧﺴﺎ ﻏﲑ ﻣﺴﺘﻌﺪﺓ ﻷﻥ ﲤـﻨـﺤـﻨـﺎ ﺇﺭﺷـﻴـﻔـﺎ‬ ‫ﻳﻔﻀﺢ ﺟﺮﺍﺋﻤﻬﺎ ﺍﻟﺒﺸﻌﺔ ﻛﻤﺎ ﺳﻴﻜـﺸـﻒ ﺗـﻮﺭﻃـﻬـﺎ‬

‫ﺭﻓﻘﺔ ﺑﻌﺾ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﲔ ﺍﳌﻮﺟﻮﺩﻳﻦ ﰲ ﺍﻟﻘـﻤـﺔ ﰲ‬ ‫ﺃﻣﻮﺭ ﺧﻄﲑﺓ ﺟﺪﺍ ﻭﺃﻋﺘﻘﺪ ﺃﻳﻀﺎ ﺃﻧﻨﺎ ﱂ ﺗﻜﻦ ﻟـﻨـﺎ‬

‫ﺍﻹﺭﺍﺩﺓ ﺍﻟــﻼﺯﻣــﺔ ﻟــﻠــﻤــﻄــﺎﻟــﺒــﺔ ‪‬ــﺬﺍ ﺍﳌــﻠــﻒ‬ ‫ﺍﳋﻄﲑﻭﺍﳊﻘﻴﻘﺔ ﺃﻥ ﻓﺮﻧﺴﺎ ﱂ ﲤـﻨـﺤـﻨـﺎ ﺳـﻮﻯ‬ ‫ﺇﺭﺷﻴﻔﺎ ﺑﺴﻴﻄﺎ ﻻ ﻳﺴﻤﻦ ﻭﻻ ﻳﻐﲏ ﻣﻦ ﺟﻮﻉ ﳜـﺺ‬ ‫ﺧﻄﻲ ﺷﺎﻝ ﻭﻣﻮﺭﻳﺲ ﺑﻌﺪ ‪ 46‬ﺳﻨﺔ ﻣﺎﺫﺍ ﻧﻔﻌﻞ ﺑـﻪ‬ ‫ﺍﻵﻥ ﻟﻮ ﻣﻨﺤﺘﻨﺎ ﺇﻳﺎﻩ ﻗﺒﻞ ﺳﻨﻮﺍﺕ ﻷﺳﺘﻌﻨﺎ ﺑﺮﻭﺳﻴـﺎ‬ ‫ﺍﻟﱵ ﳍﺎ ﺧﱪﺓ ﰲ ﻫﺬﺍ ﺍ‪‬ﺎﻝ ﻟﻜﻦ ﺍﻵ ﻥ ﺍﻷﺭﺽ‬ ‫ﺗﻐﲑﺕ ﻭﺍﻟﻌﻤﺮﺍﻥ ﻏﺰﺍ ﻫﺎ ﻓـﻼ ﻓـﺎﺋـﺪﺓ ﻣـﻦ ﻫـﺬﺍ‬

‫ﺍﻹﺭﺷﻴﻒ ﺍﻟﺬﻱ ﲢﺼﻠﻨﺎ ﻋﻠﻴﻪ‪.‬‬

‫ـ ﻧـﺎدى ﻣـﺠـﺎﻫـﺪون وﻗـﺎدة ﺗـﺎرﻳـﺨـﻴـﻮن‬ ‫وأﻋﻀــﺎء ﻓــﻲ اﻟــﺤــﻜــﻮﻣــﺔ اﻟــﺠــﺰاﺋــﺮﻳــﺔ‬ ‫ﺑﻀــﺮورة اﻋــﺘــﺮاف ﻓــﺮﻧﺴــﺎ ﺑــﺠــﺮاﺋــﻤــﻬــﺎ‬ ‫وﺗﻌﻮﻳﺾ اﻟﺸﻌـﺐ اﻟـﺠـﺰاﺋـﺮي ﻋـﻦ ﻛـﻞ‬ ‫اﻟــﻤــﺂﺳــﻲ اﻟــﺘــﻲ ﻟــﺤــﻘــﺘــﻪ ﻫــﻞ ﻓــﻲ‬ ‫اﻋﺘﻘﺎدﻛﻢ أن ﻓﺮﻧﺴـﺎ ﺳـﺘـﺮﺿـﺦ ﻟـﻬـﺬه‬ ‫اﻟﻤﻄﺎﻟﺐ أم أﻧﻬـﺎ ﺳـﺘـﻮاﺻـﻞ ﺳـﻴـﺎﺳـﺔ‬ ‫اﻟﻤﻤﺎﻃﻠﺔ؟‬

‫ـ ﺍﻟﻌﺎﱂ ﻛﻠﻪ ﻳﻌﺮﻑ ﺣﺠﻢ ﺍﳉﺮﺍﺋﻢ ﺍﻟﱵ ﺍﺭﺗﻜﺒﺘﻬـﺎ‬ ‫ﺿﺪ ﺍﻟﺸﻌﺐ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﻻ ﺃﻋﺘﻘﺪ ﺃ‪‬ﺎ ﺳﺘﻌﺘﺮﻑ ﲟﺎ‬ ‫ﺍﻗﺘﺮﻓﺘﻪ ﺃﻳﺎﺩﻳﻬﺎ ﺍﳌﻠﻮﺛﺔ ﺑﺪﻣـﺎﺀ ﺍﻟﺸـﻬـﺪﺍﺀ ﻟـﻜـﻦ‬ ‫ﻋﻠﻴﻨﺎ ﲟﻮﺍﺻﻠﺔ ﺍﳌﻄﺎﻟﺒﺔ ﻭﺍﻟﻀﻐﻂ ﺃﻛﺜﺮ ﺣﱴ ﻧﻌﻴﺪ‬ ‫ﺍﻹﻋﺘﺒﺎﺭ ﻟﺘﺎﺭﳜﻨﺎ ﻭﺗﻀﺤﻴﺎﺕ ﺷﻌﺒﻨـﺎ ﺣـﱴ ﻭﻟـﻮ‬

‫ﺑﻌﺪ ﺳﻨﻮﺍﺕ ﺃﺧﺮﻯ ـ ﻗﻀﻴﺔ ﺍ‪‬ﺎﻫﺪﻳﻦ ﺍﳌـﺰﻳـﻔـﲔ‬

‫ﺍﻟﱵ ﺃﺛﲑﺕ ﰲ ﺍﻟﺴﻨﻮﺍﺕ ﺍﻷﺧﲑﺓ ﻭﺃﺣﺪﺛﺖ ﺿﺠﺔ‬

‫ﺇﻋﻼﻣﻴﺔ ﻛﺒﲑﺓ ‪,‬ﻫﻞ ﺗﻌﺘﻘﺪﻭﻥ ﺃ‪‬ﺎ ﻭﺭﻗﺔ ﺿﻐﻂ ﺃﻱ‬ ‫ﻛﺎﻥ ﻧﻮﻋﻬﺎ ﻣﻦ ﻃﺮﻑ ﺑﻌﺾ ﺍﳉﻬﺎﺕ ﻷﻏﺮﺍﺽ ﻣﺎ ﺃﻡ‬ ‫ﺃﻥ ﻋﺎﺋﻠﺔ ﺍ‪‬ﺎﻫﺪﻳﻦ ﺍﻟﻜـﺒـﲑﺓ ﺍﺧـﺘـﺮﻗـﺖ ﻓـﻌـﻼ‬ ‫ﻭﺃﺻﺒﺢ ﰲ ﺻﻔﻮﻓﻬﺎ ﺃﺷﺨﺎﺹ ﻣﺰﻳﻔـﻮﻥ ﳛـﻤـﻠـﻮﻥ‬ ‫ﺻﻔﺔ ﳎﺎﻫﺪ؟‬ ‫ﻧﻌﻢ ﺑﻜﻞ ﺻﺮﺍﺣﺔ ﻫﻨﺎﻙ ﳎـﺎﻫـﺪﻳـﻦ ﻣـﺰﻳـﻔـﲔ‬ ‫ﺃﻏﻠﺒﻬﻢ ﺍﺳﺘﻌﺎﻥ ﺑﺄﻗﺎﺭﺑﻪ ﻟﻴﺜﺒﺖ ﻣﺸﺎﺭﻛﺘﻪ ﰲ ﺍﻟﺜﻮﺭﺓ‬ ‫ﺍﻟﺘﺤﺮﻳﺮﻳﺔ ﻋﻨﺪﻣﺎ ﻧﻘﻀﻲ ﻋﻠﻰ ﻣﺼﻄﻠـﺢ ﺍﻟـﺮﺷـﻮﺓ‬ ‫ﺳﻨﺤﻞ ﺣﻴﻨﻬﺎ ﻣﺸﻜﻠﺔ ﺍ‪‬ﺎﻫﺪﻳﻦ ﺍﳌﺰﻳﻔﲔ ﻓـﺨـﻼﻝ‬ ‫ﻣﺆﲤﺮ ﺍ‪‬ـﺎﻫـﺪﻳـﻦ ﺳـﻨـﺔ‪ 1996‬ﺳـﺄﻟـﺖ ﻭﺯﻳـﺮ‬

‫ﺍ‪‬ﺎﻫﺪﻳﻦ ﺣﻴﻨﻬﺎ ﻋﻦ ﺍﻟﻌﺪﺩ ﺍﻟﺮﲰﻲ ﻟﻠﻤﺠﺎﻫـﺪﻳـﻦ‬

‫ﻓﺬﻛﺮ ﺍﻟﺮﻗﻢ ‪ 85000‬ﳎﺎﻫﺪ ﻓﻘﻠﺖ ﻟﻪ ﺃﻥ ﺍﻟـﺮﻗـﻢ‬ ‫ﺍﳊﻘﻴﻘﻲ ﻻ ﻳﺘﻌﺪﻯ ‪ 45000‬ﳎﺎﻫﺪ ﻣﻦ ﺣـﺎﻣـﻠـﻲ‬ ‫ﺍﻟﺴﻼﺡ ﺑﻌﺪ ﺗﻮﻗﻴﻒ ﺍﻟﻘﺘﺎﻝ ﻟﻜﻦ ﺑﻌﻴﺪﺍ ﻋﻦ ﺍﻷﺭﻗﺎﻡ‬ ‫ﻭﺃﺣﻘﻴﺔ ﻛﻞ ﺷﺨﺺ ﰲ ﲪﻞ ﺑﻄﺎﻗﺔ ﳎﺎﻫﺪ ﺃﻗﻮﻝ‬ ‫ﺃﻥ ﺍﻟﺸﻌﺐ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﻫـﻮ ﺃﺳـﺎﺱ ﻫـﺬﻩ ﺍﻟـﺜـﻮﺭﺓ‬ ‫ﻭﻫﻮﺍﻟﺬﻱ ﲢﻤﻞ ﺍﳌﻌﺎﻧﺎﺓ ﻭﺍﻟـﻘـﺴـﻮﺓ ﻭﺍﻟـﺘـﻌـﺬﻳـﺐ‬ ‫ﻭﺍﻟﻘﺘﻞ ﻭﺍﻟﺬﺑﺢ ﻭﺍﻟﺘﺠﻮﻳـﻊ ﻭﺍﻟـﻌـﺮﻱ ﻣـﻦ ﻃـﺮﻑ‬

‫ﺍﳊﺮﻛﻰ ﻭﺍﳉﻴﺶ ﺍﻟﻔﺮﻧﺴـﻲ ﻫـﻮ ﻣـﻦ ﻳﺴـﺘـﺤـﻖ‬ ‫ﺍﻹﺣﺘﺮﺍﻡ ﻭﺍﻟﺘﺒﺠﻴﻞ ﻭﺍﻟﺘﺨﻠﻴﺪ‪.‬‬ ‫ـ اﻟﺴﻴﺪ ﻣﻼح أﻋﻮد ﺑﻜﻢ إﻟﻰ ﺑﺪاﻳﺔ اﻟﺜﻮرة‬ ‫ﻣﺎ ﻫﻮ اﻹﻧﻄﺒﺎع اﻟـﺬي ﻛـﺎن ﺳـﺎﺋـﺪا ﻓـﻲ‬ ‫ﺗﻠﻚ اﻟﻔﺘﺮة ﺑﻴﻦ أﻓﺮاد اﻟﺸﻌﺐ اﻟﺠـﺰاﺋـﺮي‬ ‫وﻫﻞ ﻛﺎن ﻫﻨﺎك إﺣﺴﺎس ﺑﺄن ﺷﻴـﺊ ﻣـﺎ‬ ‫ﻳﻄﺒـﺦ ﻓـﻲ اﻟـﺨـﻔـﺎء رﻏـﻦ أن اﻟـﺘـﻘـﺎرﻳـﺮ‬ ‫اﻟﻔﺮﻧﺴﻴﺔ أﻛﺪت أن ﻛﻞ ﺷﻴﺊ ﻋـﻠـﻰ ﻣـﺎ‬ ‫ﻳﺮام ﻓﻲ ﻣﻨﻄﻘﺔ اﻷوراس ؟‬

‫ـ ﻻ ﺃﺗﺬﻛﺮ ﺟﻴﺪﺍ ﻷﻧﲏ ﻛﻨﺖ ﻻ ﺃﺯﺍﻝ ﻃﺎﻟﺒﺎ ﺣﻴـﺚ‬ ‫ﺍﻟﺘﺤﻘﺖ ﺑﺎﻟﺜﻮﺭﺓ ﺳـﻨـﺔ ‪ 1956‬ﻟـﻜـﻦ ﺃﻗـﻮﻝ ﺃﻥ‬ ‫ﺍﻟﺴﺮﻳﺔ ﺍﻟﻜﺎﻣﻠﺔ ﺍﻟﱵ ﺗﻄﺒﻊ ﻧﺸﺎﻁ ﺍﻟﻘﺎﺩﺓ‬

‫‪11‬‬

‫ـ ﺑﻌﺪ ﺗﻀﺤﻴﺎت ﻛﺒﻴﺮة ﺟﺪا دﻓـﻊ ﺛـﻤـﻨـﻬـﺎ‬ ‫اﻟﺸﻌﺐ اﻟﺠﺰاﺋﺮي ﻧﺎﻟﺖ اﻟﺒﻼد اﺳﺘﻘﻼﻟـﻬـﺎ‬ ‫وﻋﺮﻓﺖ ﻓﺘﺮات اﻟﺴﺒﻌﻴﻨﺎت واﻟﺜﻤﺎﻧـﻴـﻨـﺎت‬ ‫ﺻﺪى ﻛﺒﻴﺮا ﻟﻠﺜﻮرة ﻓﻲ اﻟﻌﺎﻟـﻢ أﺟـﻤـﻊ و‬ ‫اﻟﺠﺰاﺋﺮ إﺳﺘﺜـﻤـﺮت ﻫـﺬا اﻟـﻨـﺠـﺎح اﻟـﺒـﺎﻫـﺮ‬ ‫وﺗﺴﻴﺪت اﻟﺤﺮﻛﺎت اﻟﺘﺤﺮرﻳﺔ ﻓﻲ اﻟﻌـﺎﻟـﻢ‬ ‫ﻣﺪاﻓﻌﺔ ﻋﻨﻬﻢ ﻓﻲ ﻣﺨﺘﻠـﻒ اﻟـﻤـﺤـﺎﻓـﻞ‬ ‫اﻟﺪوﻟﻴﺔ ﻫﻞ ﻓـﻲ اﻋـﺘـﻘـﺎدﻛـﻢ ان ﻧـﺘـﺎﺋـﺞ‬ ‫اﻟﺜﻮرة وﺻﺪاﻫﺎ ﻣﺎﻳﺰال ﻣﺆﺛﺮا اﻟـﻴـﻮم ﻓـﻲ‬ ‫ﻇﻞ اﻟﺘﻐﻴﺮات اﻟﺘﻲ ﻳﻌﺮﻓﻬﺎ اﻟﻌﺎﻟﻢ ؟‬

‫ـ ﺃﻭﻻ ﺃﻗﻮﻝ ﺃﻥ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﻣﺮﺕ ﲟﺮﺍﺣﻞ ﻗﺎﺳﻴﺔ ﺇﺑـﺎﻥ‬ ‫ﺍﻹﺣﺘﻼﻝ ﻗﺎﺑﻠﺘﻬﺎ ﻣﺮﺣﻠﺔ ﺗﻀـﺎﻣـﻦ ﻭﻭﺣـﺪﺓ ﺑـﲔ‬ ‫ﺍﻟﺸﻌﺐ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﻛﻤﺎ ﻣﺮﺕ ﺍﻟﺒﻼﺩ ﺑﻌﺪ ﺍﻹﺳﺘـﻘـﻼﻝ‬ ‫ﲟﺸﺎﻛﻞ ﻭﺧﻼﻓﺎﺕ ﺑﲔ ﺍﻟﻘﺎﺩﺓ ﻟﻜﻦ ﺭﻏﻢ ﺫﻟﻚ ﻧـﺎﻟـﺖ‬

‫ــ ﺷــﻜــﻜــﺖ ﺑــﻌــﺾ اﻷﺻــﻮات ﻓــﻲ ﻋــﺪد‬ ‫ﺷﻬﺪاء اﻟﺜﻮرة آﺧﺮﻫﻢ ﻧﺎﺋﺐ ﺑﺮﻟﻤﺎﻧﻲ ﻣـﺎ‬ ‫ﺗﻌﻠﻴﻘﻜﻢ ؟‬

‫ـ ﻫﺬ ﺷﻜﻚ ﰲ ﻋﺪﺩ ﺍﻟﺸﻬﺪﺍﺀ ﻭﺁﺧﺮﻭﻥ ﻗﺎﻟﻮﺍ ﺍﻟﺘﺎﺭﻳـﺦ‬ ‫ﰲ ﺍﳌﺰﺑﻠﺔ ﻫﺬﻩ ﺗﺼﺮﳛﺎﺕ ﻏـﲑ ﻣﺴـﺆﻭﻟـﺔ ﻭﻋـﻤـﻞ‬ ‫ﻳﻨﺪﻯ ﻟﻪ ﺍﳉﺒﲔ ﺃﻧﺎ ﻟﺴﻴﺖ ﻟﺪﻱ ﺃﺣﺼﺎﺋﻴﺎﺕ ﺭﲰﻴـﺔ‬

‫ﻟﻜﻨﲏ ﺃﺭﺩ ﻋﻠﻰ ﻫﺆﻻﺀ ﺑـﺄﻥ ﻳـﻌـﻄـﻮﻧـﺎ ﺃﺭﻗـﺎﻣـﻬـﻢ‬ ‫ﻭﻣﻌﺎﺭﻓﻬﻢ ﻭﺇﺣﺼﺎﺋﻴﺎ‪‬ﻢ ﻭﻳﻔﻴﺪﻭﻧﻨﺎ ﻟﻜﻦ ﺃﻥ ﻳﻄﻠـﻘـﻮﺍ‬ ‫ﻫﻜﺬﺍ ﺗﺼﺮﳛﺎﺕ ﺃﲰﻴﻬﺎ ﺍﺳﺘﻔﺰﺍﺯﻳﺔ ﻓﻬـﻲ ﻣـﺮﺩﻭﺩﺓ‬ ‫ﻋﻠﻴﻬﻢ ﻭﻟﻦ ﲤﺲ ﻣﻦ ﻗﻴﻤﺔ ﻭﻋﻈﻤﺔ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺜﻮﺭﺓ ‪.‬‬

‫ـ أﻻ ﻳﺠﺮﻧﺎ ﻫﺬا اﻟﺤﺪﻳﺚ إﻟﻰ ﺿﺮورة ﻛﺘـﺎﺑـﺔ‬ ‫ﺗــﺎرﻳــﺦ اﻟــﺜــﻮرة ﻟــﻘــﻄــﻊ اﻟــﻄــﺮﻳــﻖ أﻣــﺎم‬ ‫اﻟﻤﺰاﻳﺪﻳﻦ ﺣﻮل ﻫﺬا اﻟﻤﻮﺿﻮع ؟‬

‫ﺍﻟﺜﻮﺭﺓ ﺑﻌﺪ ﺍﻹﺳﺘﻘﻼﻝ ﺷﺄﻧﺎ ﻛـﺒـﲑﺍ ﺃﺗـﺬﻛـﺮ ﺃﻧـﻨـﺎ ـ ﻫﻲ ﻣﺴﺆﻭﻟﻴﺔ ﺍﻟﺪﻭﻟﺔ ﺍﳌﺸﻜﻠﺔ ﺃ‪‬ﺎ ﱂ ﺗﻄﻠﺐ ﻣـﻨـﺎ‬ ‫ﺳﺎﻓﺮﻧﺎ ﺇﱃ ﻣﺼﺮﺳﻨﺔ ‪ 1963‬ﰲ ﻭﻓﺪ ﺿﻢ ﺍﻟﺮﺋـﻴـﺲ ﻛﺘﺎﺑﺔ ﺍﻟﺘﺎﺭﻳﺦ ﻗﺎﺩﺓ ﻭﳎﺎﻫﺪﻳﻦ ﳓﻦ ﻟﺴﻨﺎ ﻣﺆﺭﺧﲔ‬

‫ﺑﻦ ﺑﻠﺔ ﻭﻧﺎﺋﺒﻪ ﺑﻮﻣﺪﻳﻦ ﻭ‪ 30‬ﺇﻃـﺎﺭﺍ ﻣـﻦ ﻋـﻘـﺪﺍﺀ ﺃﺻﺎﺭﺣﻜﻢ ﺃﻧﻨﺎ ﻛﻨﺎ ﳑﻨﻮﻋﲔ ﻣﻦ ﺍﳋـﻮﺽ ﰲ ﻫـﺬﺍ‬ ‫ﺍﳉﻴﺶ ﺣﻴﺚ ﺣﻈﻴﻨﺎ ﺑﺎﺳﺘﻘﺒﺎﻝ ﻻﻳـﻨـﺴـﻰ ﻭﻛـﺎﻧـﻮﺍ ﺍﳌﻮﺿﻮﻉ ﺑﻌﺪ ﺍﻹﺳﺘﻘﻼﻝ ﺃﺗﺬﻛـﺮ ﰲ ﺳـﻨـﺔ ‪1967‬‬ ‫ﻳﻨﻈﺮﻭﻥ ﺇﻟﻴﻨﺎ ﻭﻛﺄﻧﻨﺎ ﺟﺌﻨﺎ ﻣﻦ ﻓﻠـﻚ ﺁﺧـﺮ ﻭﻟﺴـﻨـﺎ ﻋﻘﺪﻧﺎ ﺍﺟﺘﻤﺎﻋﺎ ﰲ ﻗﻴﺎﺩﺓ ﺍﻷﺭﻛﺎﻥ ﺣﻀﺮﻩ ﻛﻞ ﻗـﺎﺩﺓ‬

‫ﳎﺮﺩ ﺑﺸﺮ ﻟﻘﺪ ﺍﻧﺒﻬﺮﻭﺍ ﻛﻴﻒ ﻫﺰﻣﻨﺎ ﺇﺣـﺪﻯ ﺃﻋـﱴ ﺍﻟﻨﻮﺍﺣﻲ ﻭﺗﺮﺃﺳﻪ ﺍﻟﺮﺍﺣﻞ ﻫﻮﺍﺭﻱ ﺑﻮﻣﺪﻳﻦ ﻭﻃﺮﺣـﺖ‬ ‫ﺍﻟﻘﻮﺍﺕ ﺍﻟﻌﺴﻜﺮﻳﺔ ﰲ ﺍﻟـﻌـﺎﱂ ﰲ ﺗـﻠـﻚ ﺍﻟـﻔـﺘـﺮﺓ ﺧﻼﻝ ﻫﺬﺍ ﺍﻹﺟﺘﻤﺎﻉ ﻓﻜﺮﺓ ﻛﺘﺎﺑﺔ ﺃﺣـﺪﺍﺙ ﺍﻟـﺜـﻮﺭﺓ‬

‫ﺃﻋﻄﻴﺘﻚ ﻫﺬﺍ ﺍﳌﺜﺎﻝ ﻷﺑﲔ ﻟﻚ ﻗﻴـﻤـﺔ ﺛـﻮﺭﺗـﻨـﺎ ﰲ ﻭﺍﳊﺮﻛﺔ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻓﻜﺎﻥ ﺭﺩ ﺑﻮﻣﺪﻳﻦ ﺑﺄﻥ ﺍﻟﻮﻗﺖ ﱂ‬ ‫ﻋﻴﻮﻥ ﺍﻷﻣﻢ ﺍﻷﺧﺮﻯ ﻟﻘﺪ ﻛﺎﻧﺖ ﺍﻟﺜﻮﺭﺓ ﺍﳉﺰﺍﺋـﺮﻳـﺔ ﳛﻦ ﺑﻌﺪ ﻭﻃﻮﻱ ﻫﺬﺍ ﺍﳌﻠﻒ ‪‬ﺎﺋﻴﺎ ﺇﱃ ﻏﺎﻳﺔ ﳎﻴـﺊ‬

‫ﺭﻣﺰﺍ ﻟﻠﺸﻌﻮﺏ ﺍﳌﻜﺎﻓﺤﺔ ﺣﻴﻨﻬﺎ ﻭﻣﺜﺎﻻ ﳛـﺘـﺬﻯ ﺑـﻪ ﺍﻟﺮﺋﻴﺲ ﺍﻟﺸﺎﺩﱄ ﺇﱃ ﺍﳊﻜﻢ ﺣـﻴـﺚ ﻓـﺘـﺢ ﺍ‪‬ـﺎﻝ‬ ‫ﻛﺎﻥ ﺻﻮﺕ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﻣﺴﻤﻮﻋﺎ ﻭﲰﻌـﺘـﻬـﺎ ﻛـﺎﻧـﺖ ﰲ ﻟﻠﺨﻮﺽ ﰲ ﻫﺬﺍ ﺍﳌﻮﺿﻮﻉ ﻭﺃﻧـﺎ ﻣـﺎﺯﻟـﺖ ﺃﺩﻋـﻮ ﺇﱃ‬ ‫ﺍﻟﺴﻤﺎﺀ ﻟﻜﻨﲏ ﺣﺰﻳﻦ ﺟـﺪﺍ ﻋـﻤـﺎ ﳊـﻖ ﺑـﻨـﺎ ﰲ ﺿﺮﻭﺭﺓ ﺍﻟﺘﺄﺭﻳﺦ ﻟﻸﺣﺪﺍﺙ ﺣﱴ ﻭﻟﻮ ﻛـﺎﻧـﺖ ﻫـﻨـﺎﻙ‬ ‫ﺍﻟﻌﺸﺮﻳﺔ ﺍﻷﺧﲑﺓ ﻋﻨﺪﻣﺎ ﺃﺻﺒﺢ ﺍﻟـﻌـﺎﱂ ﻳـﻨـﻌـﺘـﻨـﺎ ﺃﺧﻄﺎﺀ ﻭﻧﺘﺮﻙ ﺍﻟﺘﻘﻴﻴﻢ ﻭﺍﳊﻜﻢ ﻟﻠﻤﺆﺭﺧﲔ ﻭﺃﺭﻳﺪ ﺃﻥ‬

‫ﺑﺎﻹﺭﻫﺎﺑﻴﲔ ﻭﺗﺄﺛﺮﺕ ﺍﻟﺒﻼﺩ ﻛﺜﲑﺍ ﻭﻋﺎﻧﺖ ﻃﻮﻳﻼ ﻣﻦ ﺍﺿﻴﻒ ﺷﻴﺌﺎ ﺁﺧﺮ ﺃﻧﲏ ﺗﻔﺎﺟﺄﺕ ﻋﻨﺪ ﺯﻳﺎﺭﰐ ﳌﺪﻳﻨـﺔ‬ ‫ﺍﻟﺬﻳﻦ ﺗﻨﻜﺮﻭﺍ ﳍﺎ ﺑﲔ ﻋﺸﻴﺔ ﻭﺿﺤﺎﻫﺎ ﻓﻴﻠﺰﻣﻨﺎ ﺍﻵﻥ ﻣﺎﻧﺸﻴﺴﺘﺮ ﰲ ﺇﺣﺪﻯ ﺍﳌﺘﺎﺣﻒ ﺑﻮﺟﻮﺩ ﻣﺂﺛﺮ ﲣـﻠـﺪ‬

‫ﺍﻟﻜﺜﲑ ﻣﻦ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﻭﺍﻹﺭﺍﺩﺓ ﻭﺍﻹﺧﻼﺹ ﻹﺳـﺘـﺮﺟـﺎﻉ ﺗﺎﺭﻳﺦ ﻛﻞ ﺍﻟﺪﻭﻝ ﺍﻟﻌﺮﺑﻴﺔ ﻭﺍﻷﺭﻭﺑﻴﺔ ﺇﻻ ﺍﳉـﺰﺍﺋـﺮ‬ ‫ﻗﻴﻢ ﻧﻮﻓﻤﱪﻭﺇﻋﺎﺩﺓ ﺷﺨﺼﻴﺔ ﺍﻟﺪﻭﻟﺔ ﺍﳉـﺰﺍﺋـﺮﻳـﺔ ﺇﻧﲏ ﺃﺗﺄﺳﻒ ﺻﺮﺍﺣﺔ ﻷﻧﻨﺎ ﺃﻏـﻔـﻠـﻨـﺎ ﻫـﺬﺍ ﺍﳌـﻠـﻒ‬ ‫ﻛﻤﺎ ﻛﺎﻧﺖ ﰲ ﺍﻟﺴﺎﺑﻖ ‪.‬‬

‫‪10‬‬

‫ﺍﳊﺴﺎﺱ ﻭﺃﺻﺒﺤﻨﺎ ﻋﻠﻰ ﻫﺎﻣﺶ ﺍﻟﺘﺎﺭﻳﺦ ﺍﻟﻌﺎﳌﻲ ﺭﻏﻢ‬ ‫ﺍﻟﻀﺮﻳﺒﺔﺍﻟﱵ ﺩﻓﻌﻨﺎﻫﺎ ﻟﻨﻌﻴﺶ ﺃﺣﺮﺍﺭﺍ ﰲ ﻭﻃﻨﻨﺎ‬

‫ﺣﻮار ﺧﺎص‬

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﺑﻮزﻳﺪي ﺣﺴﺎن‬

‫اﻟﺮاﺋﺪ واﻟﻤﺠﺎﻫﺪ ﻋﻤﺎر ﻣﻼح ﺑﻘﻠﺐ ﻣﻔﺘﻮح ﻟـ‪...‬‬ ‫ﺑﺎﺗﻨﺔ آﻧﻔﻮ‬ ‫ﻧﺮﺣﺐ ﺑﻜﻢ ﰲ ﺍﻟﺒﺪﺍﻳﺔ ﻋﻠﻰ ﺻﻔﺤﺎﺕ ﳎﻠﺔ‬ ‫ﺑﺎﺗﻨﺔ ﺁﻧﻔﻮ ﻭ‪‬ﻨﺌﻜﻢ ﲟﻨﺎﺳﺒﺔ ﺍﻟﺪﻛﺮﻯ ‪55‬‬ ‫ﻹﻧﺪﻻﻉ ﺛﻮﺭﺓ ﻧﻮﻓﻤﱪ ‪ 1954‬ﻭﻛﻤﺪﺧﻞ ﳍﺪﺍ‬

‫اﻟﺤﻮار ﻛﻠﻤﺔ ﺑـﻤـﻨـﺎﺳـﺒـﺔ اﻟـﺬﻛـﺮى‬ ‫اﻟﻐﺎﻟﻴﺔ ﻋﻠـﻰ اﻟﺸـﻌـﺐ اﻟـﺠـﺰاﺋـﺮي‬ ‫ﺗﻮﺟﻬﻬﺎ ﻟﻬﺬا اﻟﺠﻴﻞ اﻟﺠـﺪﻳـﺪ ﻣـﻦ‬ ‫أﺑﻨﺎء اﻟﺠﺰاﺋﺮ؟‬

‫ـ ﺷﻜﺮﺍ ﻟﻜﻢ ﻹﺗﺎﺣﱵ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻔﺮﺻﺔ ﺣﻘﻴﻘﺔ‬ ‫ﻻﳝﻜﻦ ﺃﻥ ﺃﻧﺴﻰ ﻋﻈﻤﺔ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﺸﻌﺐ ﺍﻟـﺬﻱ‬ ‫ﻗﻬﺮ ﺍﻟﻘﻮﺓ ﺍﻟﺮﺍﺑﻌﺔ ﻋﺎﳌﻴﺎ ﰲ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ ﻟﻘﺪ ﺩﻓﻌﻨﺎ‬ ‫ﳓﻦ ﺷﺒﺎﺏ ﺍﻷﻣﺲ ﺿﺮﻳﺒﺔ ﻏـﺎﻟـﻴـﺔ ﰲ ﺍﻟـﻜـﻔـﺎﺡ‬ ‫ﻭﺍﻟﻨﻀﺎﻝ ﻣﻦ ﺃﺟﻞ ﲢﺮﻳـﺮ ﺍﳉـﺰﺍﺋـﺮ ﻭﺍﺳـﺘـﺮﺟـﺎﻉ‬ ‫ﺍﻟﺴﻴﺎﺩﺓ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻭﺿـﺤـﻰ ﺍﻟﺸـﻌـﺐ ﺍﳉـﺰﺍﺋـﺮﻱ‬ ‫ﺑﻘﻮﺍﻓﻞ ﻣﻦ ﺍﻟﺸﻬﺪﺍﺀ ﻭﺃﲤﲎ ﺃﻥ ﻳﻜﻮﻥ ﺧـﲑ ﺧـﻠـﻒ‬ ‫ﳋﲑ ﺳﻠﻒ ﳓﻦ ﺍﻟﻴﻮﻡ ﻧﻌﻴﺶ ﰲ ﻋـﺎﱂ ﺍﻷﻗـﻮﻳـﺎﺀ‬ ‫ﺑﺜﻘﺎﻓﺘﻬﻢ ﻭﻭﺣـﺪ‪‬ـﻢ ﻭﺩﻓـﺎﻋـﻬـﻢ ﻋـﻦ ﻣﺼـﲑﻫـﻢ‬

‫ﻭﺣﻀﺎﺭ‪‬ﻢ ﻋﻠﻴﻨﺎ ﺑـﺎﻟـﻌـﻠـﻢ ﳌـﻮﺍﺟـﻬـﺔ ﻛـﻞ ﻫـﺬﻩ‬ ‫ﺍﻟﺘﺤﺪﻳﺎﺕ ﻭﺍﳊﻤﺪ ﷲ ﺍﻵﻥ ﻛﻞ ﺍﻷﺑﻮﺍﺏ ﻣﻔﺘـﻮﺣـﺔ‬ ‫ﻟﻠﻌﻠﻢ ﻭﺍﻟﺘﻜﻮﻳﻦ ﻭﺍﺣﺚ ﺍﻟﺸﺒﺎﺏ ﻋﻠﻰ ﻃـﻠـﺐ ﺍﻟـﻌـﻠـﻢ‬ ‫ﻭﺍﻟﻌﻤﻞ ﻟﺒﻨﺎﺀ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻮﻃﻦ ﻟـﻸـﺳـﻒ ﳓـﻦ ﺷـﺒـﺎﺏ‬ ‫ﺍﻷﻣﺲ ﱂ ﺗﺴﻨﺢ ﻟﻨﺎ ﺍﻟﻔﺮﺻﺔ ﻟﻨﻜﻤﻞ ﺩﺭﺍﺳﺘﻨﺎ ﻷﻧـﻨـﺎ‬ ‫ﺇﻟﺘﺤﻘﻨﺎ ﺑﺈﺧﻮﺍﻧﻨﺎ ﺍ‪‬ﺎﻫﺪﻳﻦ‪.‬‬

‫ـ ﺑﺮاﻳﻜﻢ اﻟﻤﺠﺎﻫﺪ ﻋـﻤـﺎر ﻣـﻼح ﻓـﻲ ﻇـﻞ‬ ‫ﺗـــﻜـــﺎﻟـــﺐ أﻋـــﺪاء اﻟـــﺠـــﺰاﺋـــﺮ واﻷﺻـــﻮات‬ ‫اﻟــﻨــﺸــﺎزﻹﻋــﺎدة اﻹﻋــﺘــﺒــﺎر ﻟــﻠــﺤــﺮﻛــﻰ‬ ‫واﻟﺘﺸﻜﻴﻚ ﻓﻲ اﻟﺘﺎرﻳﺦ ﻛﻴﻒ ﻧﻐﺮس‬

‫اﻟﻘﻴﻢ اﻟﻨﻮﻓﻤﺒـﺮﻳـﺔ ﻓـﻲ‬ ‫ﻧﻔﻮس اﻟﺸﺒﺎب ﻟﺤﻤﺎﻳﺘﻪ‬ ‫ﻣﻦ ﺣﻤﻼت اﻟـﺘـﺸـﻜـﻴـﻚ‬ ‫ﻓﻲ ﻣﺎﺿـﻴـﻬـﻢ وﻛـﻴـﻒ‬ ‫ﻧــﺤــﻤــﻴــﻬــﻢ ﻣــﻦ ﻫــﺬه‬ ‫اﻟﻌﻮاﺻﻒ ؟‬

‫ـ ﺻﺮﺍﺣﺔ ﺃﻗﻮﻝ ﺃﻥ ﺍﻟـﺪﻭﻟـﺔ‬ ‫ﻫﻲ ﻣﻦ ﳘﺸـﺖ ﺍﻟـﺘـﺎﺭﻳـﺦ ﰲ‬ ‫ﺑﺪﺍﻳﺔ ﺍﻹﺳﺘـﻘـﻼﻝ ﻭﻣـﺎﺭﺳـﺖ‬

‫ﺳﻴﺎﺳﺔ ﺍﻟﻨﺴﻴﺎﻥ ﻓﻜﻴﻒ ﳍﺬﺍ ﺍﻟﺸﺒـﺎﺏ ﺃﻥ ﳛـﺘـﺮﻡ‬ ‫ﺑﻠﺪﻩ ﻭﺭﺟﺎﻻﺗﻪ ﰲ ﺍﻟﻮﻗﺖ ﺍﻟﺬﻱ ﻋﻤﻠﺖ ﻓﻴﻪ ﻓـﺮﻧﺴـﺎ‬ ‫ﺑﻌﺪ ‪ 1962‬ﻋﻠﻰ ﻏﺮﺱ ﺃﻋﻮﺍ‪‬ﺎ ﰲ ﺩﻭﺍﻟﻴـﺐ ﺍﻹﺩﺍﺭﺓ‬ ‫ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﺔ ﻟﻔﺮﺽ ﺳﻠﻄﺘﻬﺎ ﻭﺛﻘﺎﻓﺘﻬﺎ ﻭﺭﺩﻱ ﻋﻠﻰ ﻛـﻞ‬ ‫ﻫﺬﻩ ﺍﳊﻤﻼﺕ ﺍﳌﺸﺒﻮﻫﺔ ﻭﺍﻷﺻﻮﺍﺕ ﺍﻟﻨﺎﻋﻘـﺔ ﺍ‪‬ـﻢ‬ ‫ﳚﻬﻠﻮﻥ ﺍﳌﺎﺿﻲ ﺍﻷﺳﻮﺩ ﻟﻠﺤﺮﻛﻰ ﺧﻼﻝ ﺍﻟﺜﻮﺭﺓ ﺍﻟﺬﻳﻦ‬ ‫ﻭﺻﻞ ﻋﺪﺩﻫﻢ ﺇﱃ ‪ 200‬ﺃﻟﻒ ﺣﺮﻛﻲ ﻗﺎﻣﻮﺍ ﺑـﺄﺑﺸـﻊ‬ ‫ﺍﳉﺮﺍﺋﻢ ﻣﻦ ﺗﻘﺘﻴﻞ ﻭﺫﺑﺢ ﻭﺗﻌـﺬﻳـﺐ ﻭﺗـﻨـﻜـﻴـﻞ ﻻ‬ ‫ﳝﻜﻨﲏ ﺃﻥ ﺍﻧﺴﻰ ﻣﺎ ﻓﻌﻠﻮﻩ ﰲ ﺍﻟﺸـﻌـﺐ ﺍﳉـﺰﺍﺋـﺮﻱ‬ ‫ﺍﻟﺒﻄﻞ ﻻﺃﺣﺪ ﻣﻦ ﺃﺑﻨﺎﺀ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﺸﻌﺐ ﻳﻘﺒﻞ ﺑـﺈﻋـﺎﺩﺓ‬ ‫ﺍﻹﻋﺘﺒﺎﺭ ﳍﺆﻻﺀ ﺍﳊﺮﻛﻰ ﻭﺳﺄﺑﻘﻰ ﺍﻧﺎﺿﻞ ﺿﺪ ﻫـﺬﻩ‬ ‫ﺍﻟﻔﻜﺮﺓ ﺇﱃ ﺃﻥ ﺍﻣـﻮﺕ ﻭﺃﺻـﺎﺭﺣـﻜـﻢ ﺃﻥ ﺍﳊـﺮﻛـﻰ‬ ‫ﻳﻌﻴﺸﻮﻥ ﺑﻴﻨﻨﺎ ﺍﻟﻴﻮﻡ ﰲ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﻭﻻ ﳝـﻜـﻨـﻬـﻢ ﺃﻥ‬ ‫ﻳﻨﺴﻮﺍ ﺃﻣﻬﻢ ﻓﺮﻧﺴﺎ ﺍﻟﱵ ﻳﺘﻘﺎﺿﻮﻥ ﻣﻨﻬﺎ ﺍﳌـﻜـﺎﻓـﺌـﺎﺕ‬ ‫ﺍﳌﺎﻟﻴﺔ ﻭﺍﳌﻨﺢ ﺍﻟﺸﻬﺮﻳﺔ‪.‬‬

‫‪9‬‬

‫ﻣﻠﻒ اﻟﻌﺪد‬

‫ﺣﻮار‪ :‬ﺣﺴﺎن ﺑﻮزﻳﺪي‬

‫راﻧـــﺎ ﻣﻌـــــــﺎك ﻳﺎاﻟﺸﻴـــﺦ ﺳﻌــــــﺪان‬ ‫ﺃﺻﺒﺢ ﻳﻮﻡ‪ 14‬ﻧﻮﻓﻤﱪ ﺍﳊﺪﺙ ﺍﻟﻜﺒﲑ ﺍﻟـﺬﻱ‬

‫‘‘ﺍﻷﺷــﻘــﺎﺀ’’ ﺍﳌﺼــﺮﻳــﲔ‬

‫ﺍﻟﺴﻴﺎﺳﻴﺔ ‪،‬ﺍﻹﻗﺘﺼﺎﺩﻳﺔ ﻭﺍﻹﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ‪.‬‬

‫ﺍﳉــﺰﺍﺋــﺮﻱ ﰲ ﻣــﻄــﺎﺭ‬

‫ﻏﻄﻰ ﻋﻠﻰ ﻛﻞ ﺍﻷﺣﺪﺍﺙ ﺑﺒﻼﺩﻧﺎ ﰲ ﺍ‪‬ﺎﻻﺕ‬

‫ﻛﻤﺎ ﺃﺿﺤﻰ ﻫﺬﺍ ﺍﳊﺪﺙ ﺣﺪﻳﺚ ﻛﻞ ﺍﻟﺸـﻌـﺐ‬

‫ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﺩﻭﻥ ﺍﺳﺘﺜﻨﺎﺀ ﺣﻴﺚ ﻃﺒـﻊ ﻋـﻠـﻰ‬

‫ﺑﺪﺍﻳﺔ ﻣﻦ ﻧﺰﻭﻝ ﺍﻟـﻮﻓـﺪ‬ ‫ﺍﻟﻘـﺎﻫـﺮﺓ ﺍﻟـﺪﻭﱄ ﺇﱃ‬ ‫ﺍﻟــﻔــﻨــﺪﻕ ﺇﱃ ﻏــﺮﻑ‬

‫ﲨﻴﻊ ﺍﻫﺘﻤﺎﻣﺎ‪‬ﻢ ﻓﻠﻢ ﺗﻌﺪ ﺗﻌﻨﻴﻬﻢ‪ .‬ﺃﺳـﻌـﺎﺭ‬

‫ﺗﺒـﺪﻳـﻞ ﺍﳌـﻼﺑـﺲ ﺇﱃ‬

‫ﻭﺍﻟﺘﻤﺪﺭﺱ ﻭﻻ ﺣﱴ ﺃﻧﻔﻠﻮﻧﺰﺍ ﺍﳋـﻨـﺎﺯﻳـﺮ‪.‬‬

‫ﻳﺎﲨﺎﻋﺔ ﺍﻟﺸﻴﺦ ﺳﻌﺪﺍﻥ‬

‫ﺍﻟﺒﻄﺎﻃﺎ ﻭﺍﻟﺴﻜﺮﻭﺍﻟﺪﻭﺍﺀ ﺃﻭ ﻣﺸﺎﻛﻞ ﺍﻟـﻨـﻘـﻞ‬

‫ﺻﺮﺍﺣﺔ ﻟﻘﺪ ﺃﺻﺒﺤﻨﺎ ﻧﻨﺎﻡ ﻭﻧﺴﺘﻴﻘﻆ ﻋـﻠـﻰ‬

‫ﻣﻮﻗﻌﺔ ﺳﺘﺎﺩ ﺍﻟﻘﺎﻫﺮﺓ ﻭﺍﻹﺷـﺎﻋـﺎﺕ ﺍﻟـﱵ ﺗـﺘـﻘـﺎﺫﻓـﻬـﺎ‬

‫ﺍﳌﺒﺎﺭﺍﺓ ﰲ ﺣﺪ ﺫﺍ‪‬ﺎ‪.‬‬

‫ﻳﺪﺭﻙ ﺟـﻴـﺪﺍ ﻣـﻬـﺎﻣـﻪ‬

‫ﻭﻳﻌﺮﻑ ﺣﺪﻭﺩ ﺻﻼﺣﻴﺎﺗﻪ ﻭﻻ ﳚﺐ ﺃﻥ ﻧﻨﺴﺎﻕ ﻭﺭﺍﺀ ﻣـﺎ‬

‫ﺍﻟﻔﻀﺎﺋﻴﺎﺕ ﺍﻟﻔﺮﻋﻮﻧﻴﺔ ﻭﺑﻌﺾ ﺇﻋﻼﻣﻬـﺎ ﺍﻟـﻌـﻔـﻦ ﺍﻟـﺬﻱ‬

‫ﺗﻜﺘﺒﻪ ﻭﺳﺎﺋﻞ ﺍﻹﻋﻼﻡ ﲞﺼﻮﺹ ﺍﻧﻔﺮﺍﺩﻫﺎ ﲟﺎ ﺗﺴـﻤـﻴـﻪ‬

‫ﺍﳉﻐﺮﺍﻓﻴـﺎ ﻭﻻ ﺍﻟـﻌـﻠـﻤـﺎﺀ ﻭﻻ ﺭﻣـﻮﺯﻧـﺎ ﺍﻟـﺮﻳـﺎﺿـﻴـﺔ‬

‫ﺍﳌﺪﺭﺏ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﻭﺣﺪﻩ ﻭﻫﺬﺍ ﺍﻷﺧﲑ ﱂ ﻳﺪﻝ ﺑﺄﻱ ﺗﺼﺮﻳـﺢ‬

‫ﲡﺎﻭﺯ ﻛﻞ ﺍﳋﻄﻮﻁ ﺍﳊﻤﺮﺍﺀ ﻓﻠﻢ ﻳﺘﺮﻙ ﺍﻟـﺘـﺎﺭﻳـﺦ ﻭﻻ‬ ‫ﺍﻟﻌﺎﳌﻴﺔ ‪.‬ﻋﻠﻰ ﻛﻞ ﺩﻋﻮﻧﺎ ﻣﻦ ﻛﻞ ﻫﺬﺍ ﻷ‪‬ﺎ ﳎﺮﺩ ﻓﻘﺎﻗﻴﻊ‬

‫ﺻﺎﺑﻮﻥ ﺗﺰﻭﻝ ﻣﻦ ﺃﻭﻝ ﺍﺣﺘﻜﺎﻙ ﻭﻣﻦ ﻭﺭﺍﺋﻬﺎ ﺍﳌـﻌـﺘـﻮﻫـﻮﻥ‬

‫ﻭﺍﻟﺸﻮﺍﺫ ﻟﻨﻠﺘﻔﺖ ﻟﻠﺸﻴﺦ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﺍﻟﺬﻱ ﻳﻌﻴﺶ ﺑﻌﻴﺪﺍ ﺟـﺪﺍ‬

‫ﻋﻦ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺼﺮﺍﻋﺎﺕ ﻭﻻ ﺃﺣﺪ ﻳـﻌـﺮﻑ ﻳـﻮﻣـﻴـﺎﺗـﻪ ﺭﻏـﻢ‬ ‫ﺍﻟﺘﺄﻭﻳﻼﺕ ﺍﻟﱵ ﺗﺘﺤﻔﻨﺎ ‪‬ﺎ ﺍﻟﺪﻛﺎﻛﲔ ﺍﳌﺼﺮﻳﺔ‪.‬‬

‫ﻓﺎﻟﺮﺟﻞ ﻳﺒﺪﻭﺃﻧﻪ ﺍﻛﺘﺴﺐ ﺧﱪﺓ ﻛﺒﲑﺓ ﻣـﻦ ﲡـﺎﺭﺑـﻪ ﰲ‬

‫ﺃﺳﺮﺍﺭﺍ ﻋﻦ ﺍﳌﻨﺘﺨﺐ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﻓﺎﳊﻘﻴﻘﺔ ﺍﻟﻜﺎﻣﻠﺔ ﳝﺘﻠﻜـﻬـﺎ‬ ‫ﺣﺼﺮﻱ ﻷﻱ ﻭﺳﻴﻠﺔ ﺇﻋﻼﻣﻴﺔ ﻓﻜﻴﻒ ﺗـﺘـﺤـﺪﺙ ﻭﺳـﺎﺋـﻞ‬

‫ﺍﻹﻋﻼﻡ ﻋﻦ ﺍﻟﺘﺸﻜﻴﻠﺔ ﺍﻷﺳﺎﺳﻴﺔ ﺍﻟـﱵ ﺳـﻴـﺪﺧـﻞ ‪‬ـﺎ‬

‫ﺍﳌﻮﺍﺟﻬﺔ ﻭﺍﳋﻄﻂ ﺍﻟﱵ ﺳﻴﻮﺍﺟﻪ ‪‬ـﺎ ﻧـﻈـﲑﻩ ﺍﳌﺼـﺮﻱ‬

‫ﺣﺴﻦ ﺷﺤﺎﺗﺔ ﻓﺎﻟﺸﻴﺦ ﻳﻌﺮﻑ ﺟﻴﺪﺍ ﻗﻮﺓ ﻭﺿﻌﻒ ﺍﳌﻨﺎﻓـﺲ‬

‫ﻭﺍﻟﺘﺸﻜﻴﻞ ﺍﻟﺬﻱ ﺳﻴﺒﺪﺃ ﺑﻪ ﺍﳌﻌﻠﻢ ﺍﳌﺼﺮﻱ ﻭﺿﻐﻂ ﻣـﻠـﻌـﺐ‬ ‫ﺍﻟﻘﺎﻫﺮﺓ ﻷﻧﻪ ﻣﺮ ﺑﻨﻔﺲ ﺍﻟﻈﺮﻭﻑ ﲟﻠﻌﱯ ﺍﳌﱰﻩ ﺑـﺘـﻮﻧـﺲ‬

‫ﺍﳌﻨﺘﺨﺐ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﻭﳐﺘﻠﻒ ﺍﻷﻧﺪﻳﺔ ﺍﻟﱵ ﺩﺭ‪‬ﺎ ﻭﰲ ﻛـﻞ‬

‫ﻭﻻﻏﻮﺱ ﺑﻨﻴﺠﲑﻳﺎ ﻓﻼ ﺩﺍﻋﻲ ﻷﻥ ﻧﻌﻄﻲ ﺩﺭﻭﺳﺎ ﻟـﻴـﺴـﺖ‬

‫ﻓﻴﻬﺎ ﻭﺣﻔﻆ ﺍﻟﺪﺭﻭﺱ ﻣﻦ ﻛﻞ ﺍﳍﺰﺍﺕ ﺍﻟﱵ ﺗـﻌـﺮﺽ ﳍـﺎ‬

‫ﺍﳌﻌﻨﻮﻱ ﻭﺍﻟﻮﻗﻮﻑ ﻣﻌﻪ ﰲ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻈـﺮﻭﻑ ﻣـﻬـﻤـﺎ ﻛـﺎﻧـﺖ‬

‫ﻳﻨﺘﻈﺮﻩ ﻳﻮﻡ ‪ 14‬ﻧﻮﻓﻤﱪ ﻭﻳﻌﺮﻑ ﺃﻳﻀـﺎ ﺃﻧـﻪ ﻳـﺘـﺤـﻤـﻞ‬

‫ﺭﻣﺰﺍ ﻣﻦ ﺭﻣﻮﺯ ﺍﻟﻜﺮﺓ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳـﺔ ﻭﻗـﺎﻣـﺔ ﻣـﻦ ﻗـﺎﻣـﺎﺕ‬

‫ﺍﳌﻨﺎﻓﺴﺎﺕ ﺍﻹﻓﺮﻳﻘﻴﺔ ﻭﺍﻟﻌﺎﳌﻴﺔ ﺍﻟﱵ ﺣﻀـﺮﻫـﺎ ﻭﺷـﺎﺭﻙ‬

‫ﻃﻴﻠﺔ ﻣﺸﻮﺍﺭﻩ ﺍﻟﻜﺮﻭﻱ ﻳﺎﲨﺎﻋﺔ ﺍﻟﺸﻴﺦ ﻳﻌﺮﻑ ﺟﻴﺪﺍ ﻣـﺎ‬ ‫ﻣﺴﺆﻭﻟﻴﺔ ﻛﺒﲑﺓ ﺑﻮﺯﻥ ﺟﺒﺎﻝ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ﻭﺟﺮﺟﺮﺓ ﻭﻳﻌﻠﻢ ﺃﻥ‬

‫ﻣﻦ ﺍﺧﺘﺼﺎﺻﻨﺎ ﻓﻤﺎ ﳛﺘﺎﺟﻪ ﻣﻨﺎ ﺳـﻌـﺪﺍﻥ ﻫـﻮ ﺍﻟـﺪﻋـﻢ‬ ‫ﺍﻟﻨﺘﻴﺠﺔ ﻻ ﻗﺪﺭ ﺍﷲ ﻷﻥ ﺍﻟﺸﻴﺦ ﻳﺒﻘﻰ ﰲ ﻛـﻞ ﺍﻷﺣـﻮﺍﻝ‬

‫ﺍﻟﺘﺪﺭﻳﺐ ﰲ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﻭﺍﻓﺮﻳﻘﻴﺎ ﻭﺍﻟـﻌـﺎﱂ ﺍﻟـﻌـﺮﰊ ﻭﻣـﻦ‬

‫ﺍﻟﺸﻌﺐ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﻳﻨﺘﻈﺮ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻔﺮﺻﺔ ﻣﻨﺬ ‪ 23‬ﺳـﻨـﺔ‬

‫ﺃﻓﻀﻞ ﺍﳌﺪﺭﺑﲔ ﰲ ﺍﻟﻌﺎﱂ ﻓﻮﺍﺟﺐ ﻋﻠﻴﻨﺎ ﺍﻷﻥ ﺃﻥ ﻧـﻘـﻒ‬

‫ﻭﻳﻌﻠﻢ ﻛﺬﻟﻚ ﺣﱴ ﺍﻟﺴﻴﻨﺎﺭﻳﻮﻫﺎﺕ ﺍﻟﱵ ﳛﻀﺮﻫﺎ ﻟﻪ‬

‫ﻭﺭﺍﺀ ﻣﺪﺭﺑﻨﺎ ﻭﻣﻨﺘﺨﺒﻨﺎ ﻭﻻﻋﺒﻴﻨﺎ ﻭﺑﺼﻮﺕ ﻭﺍﺣﺪ ﻣﻌﺎﻙ ﻳﺎ‬

‫‪8‬‬

‫ﺳﻌﺪﺍﻥ ‪ ،‬ﻣﻌﺎﻙ ﻳﺎﳋﻀﺮﺍﺀ ﻭﻣﻌﺎﻙ ﻳﺎ ﺩﺯﺍﻳﺮ‪.‬‬

‫ﺑﻘﻠﻢ ‪ /‬ﺑﻮﻫﺮاوة ﻋﺒﺪ اﻟﺤﻜﻴﻢ‬

‫ﻣﻦ ﺷﺒﺎب اﻻوراس‬ ‫اﻹﻃﺎرات اﻟﺠﺎﻣﻌﻴﺔ ﻃﻤﻮح و ﺗﺤﺪي‬ ‫ﻛﻌﺎﺩ‪‬ﺎ ﰲ ﺍﻟﺒﺤﺚ ﻋﻦ ﺍﻟﻜﻔﺎﺀﺍﺕ ﺍﻟﱵ ﺗـﺰﺧـﺮ‬

‫ﻣﻦ ﻗـﻠـﻮ‪‬ـﻢ ‪ ...‬ﻛـﻞ ﺗـﻠـﻚ‬

‫ﻋﻠﻰ ﻫﺎﻣﺶ ﺍﻟﺪﻭﺭﺓ ﺍﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ﻟﻠﻤﺠﻠﺲ ﺍﻟﺸـﻌـﱯ‬

‫ﺍﻟﻜﻔﺎﺀﺍﺕ ﺍﻟﱵ ﻳـﺘـﻤـﺘـﻊ ‪‬ـﺎ‬

‫‪‬ﺎ ﻭﻻﻳﺔ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﰲ ﻛﺎﻓﺔ ﺍﳌﻴﺎﺩﻳﻦ ﺇﻟﺘﻘﺖ ﺍ‪‬ﻠﺔ‬

‫ﺍﻟﺼﻔﺎﺕ ﺍﳌـﻌـﺮﻭﻓـﺔ ﻋـﻨـﻪ ﻭ‬

‫ﺍﻟﻮﻻﺋﻲ ﺑﺄﺣﺪ ﺍﻹﻃﺎﺭﺍﺕ ﺍﻟﺸﺎﺑﺔ ﺍﻟـﺬﻱ ﻓﻀـﻞ‬

‫ﺟﻌﻠﺘﻪ ﳏﻞ ﺛﻘـﺔ ﻣﺴـﺆﻭﻟـﻴـﻪ‬

‫ﺍﻟﺘﺤﺪﻱ ﻭ ﱂ ﻳﺴﺘﺴﻠﻢ ﻟﻠﺒﻜﺎﺀ ﺃﻭ ﺍﳉـﺮﻱ ﻭﺭﺍﺀ‬

‫ﺍﻟﺬﻳﻦ ﱂ ﻳﺘﻮﺍﻧﻮﺍ ﰲ ﺗﻌﻴـﻴـﻨـﻪ‬

‫ﺍﻷﺧﺮﻯ ﺭﻏﻢ ﺍﻟﻮﺿﻌﻴﺔ ﺍﻟﺼﻌﺒﺔ ﺍﻟﱵ ﻛﺎﻧﺖ ﲤﺮ‬

‫ﺍﻟﺘﺸﺮﻳﻒ ﺟﻌﻠﻪ ﻳﺒﺬﻝ ﻗﺼـﺎﺭﻯ‬

‫ﺃﺣﻼﻡ ﺍﻟﻴﻘﻀﺔ ﺑﺎﳍﺠﺮﺓ )ﺍﳊﺮﻗﺔ( ﺇﱃ ﺍﻟﻀﻔﺔ‬

‫ﻛﻤﺴﲑ ﻟﻠﻮﻛﺎﻟﺔ ﺑﺎﻟﻨﻴﺎﺑﺔ ﻫـﺬﺍ‬

‫‪‬ﺎ ﺍﻟﺒﻼﺩ ‪...‬‬

‫ﺟــﻬــﺪﻩ ﻟــﺘــﻠــﺒــﻴــﺔ ﺍﻷﻋــﺪﺍﺩ‬

‫ﺑﻮﻟﻄﻴﻒ ﻳﺎﺳﲔ ﻣﻦ ﻣﻮﺍﻟـﻴـﺪ ‪ 1978‬ﺗـﺎﺑـﻊ ﺩﺭﺍﺳـﺘـﻪ‬

‫ﺍﳌﺘﺰﺍﻳﺪﺓ ﻣﻦ ﻃﻠﺒﺎﺕ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﻣﻦ ﺟﻬﺔ ﻭ ﻣﻦ ﺟﻬﺔ ﺃﺧـﺮﻯ‬

‫ﲣﺼﺺ ﺗﺴﻴﲑ ﺍﳌﺆﺳﺴﺎﺕ ﺣﻴﺚ ﲢﺼﻞ ﻋـﻠـﻰ ﺷـﻬـﺎﺩﺓ‬

‫ﻳﺘﻔﻬﻢ ﻣﺸﺎﻛﻞ ﺍﻟﺸﺒﺎﺏ ﻟﺬﻟﻚ ﳒﺪﻩ ﺑﺸﺨﺼﻴﺘﻪ ﺍﻟﻘﻮﻳـﺔ‬

‫ﺍﳉﺎﻣﻌﻴﺔ ﲜﺎﻣﻌﺔ ﺍﳊﺎﺝ ﳋﻀـﺮ ﻛـﻠـﻴـﺔ ﺍﻻﻗـﺘـﺼـﺎﺩ‬

‫ﻟﻴﻜﻮﻥ ﺃﻫﻼ ﻟﻠﺜﻘﺔ ﺍﻟﱵ ﻭﺿﻌﺖ ﻓﻴﻪ‪ ،‬ﻭ ﲟﺎ ﺃﻧﻪ ﺷﺎﺏ ﻛﺎﻥ‬

‫ﺍﻟﻠﺴﺎﻧﺲ ﳏﺘﻼ ﺍﳌﺮﺗﺒﺔ ﺍﻷﻭﱃ ﰲ ﺩﻓﻌﺘﻪ ﳑﺎ ﲰﺢ ﻟـﻪ‬

‫ﻭ ﺍﺑﺘﺴﺎﻣﺘﻪ ﺍﳌﻌﺘﺎﺩﺓ ﻭ ﺻﺮﺍﺣﺘﻪ ﺍﳌﻌﻬﻮﺩﺓ ﳚـﺪ ﺍﳊـﻞ‬

‫ﺩﻓﻌﻪ ﺇﱃ ﻭﻟﻮﺝ ﻋﺎﱂ ﺍﻹﺩﺍﺭﺓ ﺣﻴﺚ ﺷﻐﻞ ﻣﻨﺼﺐ ﺇﻃـﺎﺭ‬

‫ﺍﻷﻣﻮﺭ ﻭ ﺗﻌﻘﺪﺕ ‪...‬‬

‫ﺷﻐﻞ ﻣﻨﺼﺐ ﺃﺳﺘﺎﺫ ﻣﺆﻃﺮ ﺑﺬﺍﺕ ﺍﻟﻜﻠﻴﺔ ﺇﻻ ﺃﻥ ﻃﻤﻮﺣـﻪ‬

‫ﻟﻜﻞ ﺗﻠﻚ ﺍﳌﺸﺎﻛﻞ ﺍﻟﱵ ﺗﺼﺎﺩﻓﻪ ﺣﱴ ﻭ ﺇﻥ ﺗﺸـﺎﺑـﻜـﺖ‬

‫ﲞﺰﻳﻨﺔ ﻭﻻﻳﺔ ﺑﺎﺗﻨﺔ‪ ،‬ﰒ ﺍﻧﺘﻘﻞ ﺇﱃ ﺍﻟﻮﻛﺎﻟﺔ ﺍﻟﻮﻻﺋﻴﺔ‬

‫‪‬ﺬﺍ ﻳﻜﻮﻥ ﺍﻟﺸﺎﺏ ﻭ ﺍﻹﻃﺎﺭ " ﻳﺎﺳﲔ ﺑﻮﻟﻄـﻴـﻒ" ﻣـﺜـﺎﻻ‬

‫ﺍﻟﺸﻐﻞ ﺣﻴﺚ ﺗﺎﺑﻊ ﺗﻜﻮﻳﻨﻴﺎ ﺑﺎﳌﻌﻬﺪ ﺍﻟـﻮﻃـﲏ ﻟـﻠـﻌـﻤـﻞ‬

‫ﺧﻠﻒ ﳋﲑ ﺳﻠﻒ ﻭ ﻣﻦ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﺗـﺮﻛـﻮﺍ ﺑﺼـﻤـﺎ‪‬ـﻢ ﰲ‬

‫ﻟﻠﺘﺸﻐﻴﻞ ﺑﻌﺪ ﺃﻥ ﲤﻜﻦ ﻣﻦ ﺍﻟﻨﺠﺎﺡ ﰲ ﻣﺴﺎﺑﻘﺔ ﻣﺴﺘﺸﺎﺭﻱ‬

‫ﻟﻠﺸﺒﺎﺏ ﺍﻷﻭﺭﺍﺳﻲ ﺍﻟﺬﻱ ﲢﻤﻞ ﺍﳌﺴﺆﻭﻟﻴﺔ ﻭ ﻳﻜﻮﻥ ﺧـﲑ‬

‫)‪ ،(UNT‬ﻫﺬﺍ ﺍﳌﻨﺼﺐ ﻓﺘﺢ ﻟﻪ ﺍﻷﺑﻮﺍﺏ ﻟﻠـﺪﺧـﻮﻝ ﺇﱃ‬

‫ﻳﻮﻣﻴﺎﺕ ﺍﻻﻭﺭﺍﺳﻴﲔ ﻭ ﺫﻟﻚ ﻣﱴ ﺃﻋﻄﻴﺖ ﳍﻢ ﺍﻟﻔـﺮﺻـﺔ‬

‫ﻛﻔﺎﺀﺍﺕ ﻭ ﻣﺆﻫﻼﺕ ﻭ ﺍﺭﺗﺒﻂ ‪‬ﺬﺍ ﺍﳌـﻨـﺼـﺐ ﺍﺭﺗـﺒـﺎﻁ‬

‫ﺍﻹﻃﺎﺭﺍﺕ ﺍﳉﺎﻣﻌﻴﺔ ﰲ ﳐﺘﻠﻒ ﺍﳌﻴﺎﺩﻳﻦ‪.‬‬

‫ﻋﺎﱂ ﺁﺧﺮ ﳑﺎ ﺩﻓﻌﻪ ﺇﱃ ﺇﻓـﺮﺍﻍ ﻛـﻞ ﻣـﺎ ﻟـﺪﻳـﻪ ﻣـﻦ‬

‫ﻟﻴﻜﺬﺑﻮﺍ ﺗﻠﻚ ﺍﻹﺷﺎﻋﺎﺕ ﺍﳌـﻐـﺮﺿـﺔ ﻋـﻦ ﺍﻟﺸـﺒـﺎﺏ ﻭ‬

‫ﺭﻭﺣﻴﺎ ﻟﻌﻼﻗﺘﻪ ﺍﳌﺒﺎﺷﺮﺓ ﺑﺎﻟﺸﺒﺎﺏ ﺍﻟﺸﻲﺀ ﺍﻟﺬﻱ ﺟـﻌﻠـﻪ‬

‫ﰲ ﺫﻟﻚ ﺍﻟﺸﺎﺭﻉ ﺍﻟﻄﻮﻳﻞ ﺍﻟﻀﺎﺭﺏ ﻣﻦ ﻋﻤﻖ ﺍﳌـﺪﻳـﻨـﺔ ﰲ‬

‫ﺑﺴﺒﺐ ﺍﻟﺘﻬﺎﻓﺖ ﺍﻟﻜﺜﻴﻒ ﻟﻠﺸﺒﺎﺏ ﺍﻟـﺬﻳـﻦ ﻳـﺄﻣـﻠـﻮﻥ ﰲ‬

‫ﺑﺎﻟﺸﺒﺎﺏ ﺍﻟﻼﻫﺚ ﻭ ﺭﺍﺀ ﻣﻨﺼﺐ ﺷﻐﻞ ﺗﺒﺪﺃ ﺭﺣﻠﺔ ﻳﺎﺳـﲔ‬

‫ﺃﻫﻼ ﻟﺘﺤﻤﻞ ﺍﳌﺴﺆﻭﻟﻴﺔ ﻓﻜﺎﻥ ﻳﻘﻀﻲ ﺟﻞ ﻭﻗﺘﻪ ﰲ ﻋﻤﻠﻪ‬ ‫ﺍﳊﺼﻮﻝ ﻋﻠﻰ ﻣﻨﺼﺐ ﻋﻤﻞ ﻳﻘﻀﻲ ﻋﻠﻰ ﺑﻄﺎﻟﺘﻬﻢ ﻭ ﱂ‬

‫ﺯﺍﻭﻳﺔ ﻣﻦ ﺯﻭﺍﻳﺎﻩ ﺗﻘﻊ ﺗﻠـﻚ ﺍﻟـﻮﻛـﺎﻟـﺔ ﺍﻟـﱵ ﲤـﺘـﻠـﺊ‬

‫ﺑﻮﻟﻄﻴﻒ ﰲ ﺍﳌﻮﻋﺪ ﻭ ﺍﻟﺴﺎﻋﺔ ﻟﻴﺴﺎﻓﺮ ﺑﻌﻴﺪﺍ ﻣﻊ ﺗـﻠـﻚ‬

‫ﻳﻜﻦ ﻟﻪ ﺇﻻ ﺇﺳﻌﺎﺩﻫﻢ ﺣﱴ ﻭ ﻟﻮ ﻛﺎﻥ ﺫﻟﻚ ﻳﺰﺭﻉ ﺍﻷﻣـﻞ‬

‫ﺍﻷﺣﻼﻡ ﻭ ﺍﻵﻣﺎﻝ ﺍﳍﺎﺭﺑﺔ ﻣﻦ ﺍﻵﻻﻡ ﻭ ﺍﻟﻜﻮﺍﺑﻴﺲ ‪ ...‬ﻭ‬

‫ﺗﻐﺎﺩﺭﻫﺎ ﰲ ﺃﺣﻠﻚ ﺍﻷﻭﻗﺎﺕ ﻛﺎﻧﺖ ﻛﺎﻓﻴﺔ ﻟﻄﺮﺩ ﻫـﺎﺟـﺲ‬

‫ﺃﺣﻼﻡ ﻭ ﺁﻣﺎﻝ ﺟﺪﻳﺪﺓ‪.‬‬

‫ﻷﻥ ﺗﻠﻚ ﺍﻻﺑﺘﺴﺎﻣﺔ ﺍﳌﺮﺳﻮﻣﺔ ﻋﻠﻰ ﺷﻔﺘﻴـﻪ ﻭﺍﻟـﱵ ﻻ‬ ‫ﺍﻟﻴﺄﺱ‬

‫ﺍﻟﺴﻔﺮ ﻻ ﻳﺘﻮﻗﻒ ﻓﻜﻞ ﻳﻮﻡ ﻫﻨﺎﻙ ﺭﺣﻠﺔ ﺟـﺪﻳـﺪﺓ ﻣـﻊ‬

‫‪7‬‬

‫ﻣﻨﺮﻭﻓﻴﺎ ﺃﻣﺎﻡ ﺭﻓﺎﻕ ﺍﻟﻨﺠﻢ ﺟﻮﺭﺝ ﻭﻳﻪ ﻟﻴﻘﺘﻄﻊ ﺭﻓـﺎﻕ‬

‫ﺍﳌﻨﺘﺨﺐ ﺍﳌﺼﺮﻱ ﰲ ﻭﺍﻗﻌﺔ ﻛﺮﻭﻳﺔ ﺗـﺎﺭﳜـﻴـﺔ ﻟـﻦ‬

‫ﻣﺮﺍﻛﺸﻲ ﺑﻄﺎﻗﺔ ﺍﻟﺘﺄﻫﻞ ﻭﰎ ﺍﻟﺘﺨﻠﻲ ﻣﺮﺓ ﺃﺧﺮﻯ ﻋﻦ‬

‫ﻳﻨﺴﺎﻫﺎ ﺍﳉﻤﻬﻮﺭ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﺍﻟﺬﻱ ﺍﻧـﻘـﻠـﺐ ﺏ‪180‬‬

‫ﺧﺪﻣﺎﺗﻪ ﻭﻛﺄﻧﻨﺎ ﻻ ﻧﺮﻳﺪ ﺃﻥ ﳓﻔﻆ ﺍﻟﺪﺭﻭﺱ ﻟﻴﺒـﻘـﻰ‬

‫ﺩﺭﺟﺔ ﻓﺒﻌﺪ ﺍﻹﻧﺘﻘﺎﺩﺍﺕ ﺍﻟﻼﺫﻋﺔ ﺧﺮﺝ ﺇﱃ ﺍﻟﺸـﻮﺍﺭﻉ‬

‫ﲢﻔﻆ ﻣﺎﺀ ﺍﻟﻮﺟﻪ ‪ ،‬ﰲ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ ﺧـﺎﺽ ﺍﳌـﺪﺭﺏ‬

‫ﺍﻟﺮﺑﻊ ﺍﻟﻨﻬﺎﺋﻲ ﻭﻛﺎﺩ ﺃﻥ ﻳﻔﺠﺮ ﻣﻔﺎﺟﺎﺓ ﻣﻦ ﺍﻟـﻌـﻴـﺎﺭ‬

‫ﺳﻌﺪﺍﻥ ﲡﺮﺑﺔ ﺟﺪﻳﺪﺓ ﻣﻊ ﺍﻷﻧـﺪﻳـﺔ ﺍﳉـﺰﺍﺋـﺮﻳـﺔ‬

‫ﺍﻟﺜﻘﻴﻞ ﺃﻣﺎﻡ ﺍﳌﻐﺮﺏ ﻟﻮﻻ ﻗﻠـﺔ ﺍﳊـﻴـﻠـﺔ ﻭﺍﳋـﱪﺓ‬

‫ﺣﻴﺚ ﺍﺷﺮﻑ ﻋﻠﻰ ﺗﺪﺭﻳﺐ ﻓﺮﻳﻘﻲ ﺇﲢﺎﺩ ﺍﻟﻌـﺎﺻـﻤـﺔ‬

‫ﻟﺮﻓﺎﻕ ﺯﻳﺎﱐ ﰲ ﺍﻷﻧﻔﺎﺱ ﺍﻷﺧﲑﺓ ﻣﻦ ﺍﳌﺒﺎﺭﺍﺓ ﻓﻜـﺎﻥ‬

‫ﻭﺷﺒﺎﺏ ﻗﺴﻨﻄﻴﻨﺔ ﰒ ﻭﻓﺎﻕ ﺳﻄﻴﻒ ﻗـﺒـﻞ ﻋـﺎﻣـﲔ‬

‫ﺍﻹﻗﺼﺎﺀ ﻟﻜﻦ ﺍﳉﻤﻴﻊ ﻛـﺎﻥ ﺭﺍﺿـﻴـﺎ ﻋـﻦ ﺍﳌـﺮﺩﻭﺩ‬

‫ﺣﻴﺚ ﻗﺎﺩﻩ ﺇﱃ ﺍﻟﺘﺘﻮﻳﺞ ﺑﺎﻟﻠﻘﺒﲔ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﻭﺍﻟـﻌـﺮﰊ‬

‫ﻭﺍﻷﺩﺍﺀ ﻭﺍﻗﺘﻨﻊ ﺍﻟﻜﻞ ﺑﺎﻥ ﻋﻮﺩﺓ ﺍﻟﻜﺮﺓ ﺍﳉـﺰﺍﺋـﺮﻳـﺔ‬

‫ﻗﺒﻞ ﺃﻥ ﻳﺴﺘﻨﺠﺪ ﺑﻪ ﺭﺋﻴﺲ ﺍﻟﻔﺎﻑ ﺍﻟﺴـﻴـﺪ ﺭﺍﻭﺭﺍﻭﺓ‬

‫ﺇﱃ ﺍﻟﺴﺎﺣﺔ ﺍﻟﺮﻳﺎﺿﻴﺔ ﻗﺮﻳﺒﺔ ﺟﺪﺍ ﻭﻫﻮ ﻣﺎ ﲡﺴـﺪ‬

‫ﺍﳌﻨﺘﺨﺐ ﻳﺼﺎﺭﻉ ﻣﻦ ﺃﺟﻞ ﺍﻹﺳﺘﻘﺮﺍﺭ ﻭﲢﻘﻴﻖ ﻧﺘـﺎﺋـﺞ‬

‫ﻟﻺﺣﺘﻔﺎﻝ ﺑﻮﺍﻗﻌﺔ ﺳﻮﺳﺔ ﻭﻣﺮ ﺍﳌﻨﺘﺨﺐ ﺇﱃ ﺍﻟـﺪﻭﺭ‬

‫ﺷﻬﺮﻳﻦ ﻗﺒﻞ ﺍﻧﻄﻼﻕ ﻣﻨﺎﻓﺴﺎﺕ ﻛﺎﺱ ﺇﻓﺮﻳﻘﻴـﺎ ﺍﻟـﱵ‬

‫ﰲ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ ﺍﻟﱵ ﻳﺘﻮﺍﺟﺪ ﻓﻴﻬﺎ ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ ﺍﻟـﻮﻃـﲏ‬

‫ﺟﺮﺕ ﺑﺘﻮﻧﺲ ﻭﺷﻜﻞ ﻓﺮﻳﻘﺎ ﺟﺪﻳﺪﺍ ﻫﻮ ﺧﻠﻴﻄـﺎ ﺑـﲔ‬

‫ﰲ ﺃﺣﺴﻦ ﺃﺣﻮﺍﻟﻪ ﺑﻔﻀﻞ ﺍﻟﺸﻴﺦ ﺳﻌـﺪﺍﻥ ﻭﺍﺷـﺒـﺎﻟـﻪ‬

‫ﺍﶈﻠﻴﻴﲔ ﻣﻦ ﺯﺍﻓـﻮﺭ ‪،‬ﻋـﺮﻳـﱯ ‪ ،‬ﺁﺷـﻴـﻮ ﻭﻗـﺎﻭﺍﻭﻱ‬

‫ﺣﻴﺚ ﺃﺻﺒﺤﻮﺍ ﻋﻠﻰ ﻣﻘﺮﺑﺔ ﻣﻦ ﺍﻟﺘﺎﻫﻞ ﺇﱃ ﺍﳌﻮﻧﺪﻳﺎﻝ‬

‫ﻭﻣﻐﺘﺮﺑﲔ ﺷﺒﺎﺏ ﻻ ﻳﻌﺮﻓﻬﻢ ﺃﺣﺪ ﻓﺠﺎﺀ ﺑـﺰﻳـﺎﱐ ‪،‬‬

‫ﻭﺍﳌﺼﲑﺍﻵﻥ ﺑﲔ ﺍﻗﺪﺍﻡ ﺍﻟﻼﻋﺒﲔ ﻭﻧﻘﻮﳍﺎ ﺑﺼﺮﺍﺣﺔ‬

‫ﻋﻨﺘﺮﳛﻲ ‪،‬ﺑﻮﺗﺎﺑﻮﺕ ‪،‬ﺷﺮﺍﺩ‪،‬ﺑﻠﻮﻓﺔ ﻭﻏﲑﻫﻢ ﻭﱂ ﻳﻜﻦ‬

‫ﺃﻥ ﻭﻻ ﺟــﺰﺍﺋــﺮﻱ ﻭﺍﺣــﺪ ﻛــﺎﻥ ﻳــﺘــﻮﻗــﻊ ﻫــﺬﺍ‬

‫ﺍﻷﻧﺼﺎﺭ ﻳﻌﻠﻘﻮﻥ ﺁﻣﺎﻻ ﻛﺒﲑﺓ ﻋﻠﻰ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ ﺣـﱴ‬

‫ﺍﻟﺴﻴﻨﺎﺭﻳﻮﻭﻣﺮﺓ ﺃﺧﺮﻯ ﻳﻨﺠﺢ ﺭﺍﺑﺢ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﰲ ﺇﺳﻌـﺎﺩ‬

‫ﺃﻥ ﺍﳌﺒﺎﺭﺍﺓ ﺍﻟﺘﺤﻀﲑﻳﺔ ﺍﻷﺧﲑﺓ ﻟﻠﺨﻀﺮ ﲟـﻠـﻌـﺐ ‪5‬‬

‫ﺍﳌﻼﻳﲔ ﻣﻦ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﲔ ﰲ ﺍﻧﺘﻈﺎﺭ ﺍﻟﻔﺮﺣﺔ ﺍﻟﻜـﱪﻯ‬

‫ﺟﻮﻳﻠﻴﺔ ﺃﻣﺎﻡ ﻣﻨﺘﺨﺐ ﻣﺎﱄ ﺷﻬـﺪﺕ ﺣـﺎﻟـﺔ ﻏﻀـﺐ‬

‫ﰲ ﺷﻬﺮ ﻧﻮﻓﻤﱪﺍﳉﺎﺭﻱ ﻋﻨﺪ ‪‬ـﺎﻳـﺔ ﺍﻟـﺘـﺼـﻔـﻴـﺎﺕ‬

‫ﺍﻟﺘﻌﺪﺍﺩ ﺍﳉﺪﻳﺪ ﻭﻻ ﻣﺴﺘـﻮﻯ ﺍﻟـﺘـﺤـﻀـﲑﺍﺕ ﳍـﺬﺍ‬

‫ﻭﻫﻮﺳﺒﻖ ﺁﺧﺮ ﻷﺣﺴﻦ ﻣـﺪﺭﺏ ﻋـﺮﰊ ﻭ ﺇﻓـﺮﻳـﻘـﻲ‬

‫ﺍﳌﻮﻋﺪ ﺍﻹﻓﺮﻳﻘﻲ ﺧﺎﺻﺔ ﺑﻌﺪ ﺍﳍﺰﳝﺔ ﺍﳌﺴﺠﻠﺔ ﺃﻣـﺎﻡ‬

‫ﺣﺴﺐ ﺍﺳﺘﻔﺘﺎﺀ ﺍﻟﻔﻴﻔﺎ ﻓﱪﺍﻓﻮ ﻟـﻠـﺸـﻴـﺦ ﺍﻟـﺪﺍﻫـﻴـﺔ‬

‫ﺍﳌﺎﻟﻴﲔ ﺑﺎﻷﺩﺍﺀ ﻭﺍﻟﻨﺘﻴـﺠـﺔ ﻭﺳـﺎﻓـﺮﺕ ﺍﻟـﻨـﺨـﺒـﺔ‬

‫ﺍﻟﺬﻱ ﻳﺴﺘﺤﻖ ﺃﻥ ﻧﻘﻴﻢ ﻟﻪ ﲤﺜﺎﻻ ﰲ ﻛـﻞ ﻣـﺪﻳـﻨـﺔ‬

‫ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﺇﱃ ﺳﻮﺳﺔ ﲟﻌﻨﻮﻳﺎﺕ ﻣﻨـﺤـﻄـﺔ ﺇﻻ ﻣـﻦ‬

‫ﺟﺰﺍﺋﺮﻳﺔ ﻭﻫﻮ ﺍﺣﺴﻦ ﺗﻜﺮﱘ ﻭﺍﻗﻞ ﺷﻴﺊ ﳝـﻜـﻦ ﺃﻥ‬

‫ﺇﺭﺍﺩﺓ ﺍﻟﻼﻋﺒﲔ ﻭﺛﻘﺔ ﺍﳌﺪﺭﺏ ﰲ ﺇﻣﻜﺎﻧﺎ‪‬ﻢ ﲰـﺤـﺖ‬

‫ﻧﻘﺪﻣﻪ ﳍﺬﺍ ﺍﻟﻌﻤﻼﻕ ﺍﻟﻘﺎﺩﻡ ﻣﻦ ﺑﻠﺪ ﺍﻟﺜﻮﺍﺭ ﻭﺍﻷﺣﺮﺍﺭ‬

‫ﳍﻢ ﺑﺘﺠﺎﻭﺯ ﻫﺬﻩ ﺍﳌﺮﺣﻠﺔ ﺍﻟﺼﻌﺒﺔ ﻓﺠﺎﺀﺕ ﺍﳌـﺒـﺎﺭﺍﺓ‬

‫ﻭﺑﻦ ﺑﻮﻟﻌﻴـﺪ ﻭﺍﳊـﺎﺝ ﳋﻀـﺮ ﻭﺍﻟـﺮﺋـﻴـﺲ ﺯﺭﻭﺍﻝ‬

‫ﺷﺪﻳﺪ ﻟﻠﺠﻤﻬﻮﺭ ﺍﻟﺬﻱ ﺑﺪﺍ ﻏﲑ ﺭﺍﺽ ﻋﻠـﻰ ﻧـﻮﻋـﻴـﺔ‬

‫ﺍﻷﻭﱃ ﺃﻣﺎﻡ ﺍﻟﻜﺎﻣﺮﻭﻥ ﻟﺘﻘﺒﺾ ﺍﻧﻔﺎﺱ ﺍﳉﺰﺍﺋـﺮﻳـﲔ‬ ‫ﻟﻜـﻦ ﺩﻫـﺎﺀ ﺳـﻌـﺪﺍﻥ ﺍﺑـﻄـﻞ ﺑـﺮﺍﻋـﺔ ﺍﻣـﺒـﻮﻣـﺎ‬ ‫ﻭﺇﻳﺘﻮﻭﺧﻄﻒ ﻣﻦ ﺃﻓﻮﺍﻩ ﺍﻷﺳﻮﺩ ﻧﻘﻄﺔ ﲦﻴﻨـﺔ ﺟـﺪﺍ‬ ‫ﺃﻛﺪﻫﺎ ﺭﻓﺎﻕ ﻣﻨﺼﻮﺭﻱ ﰲ ﺍﻟﻘﻤﺔ ﺍﻟﻌﺮﺑﻴﺔ ﺃﻣﺎﻡ‬

‫‪6‬‬

‫ﻭﻗﻴﺎﺩﺓ ﺍﳌﻨﺘﺨﺐ ﺇﱃ ﺍﳌﻮﻧﺪﻳﺎﻝ ﻟـﻠـﻤـﺮﺓ ﺍﻟـﺜـﺎﻟـﺜـﺔ‬

‫ﻭﻣﻼﺧﺴﻮ ﻭﻛﻞ ﻗﺎﻣﺎﺕ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ﺍﻟﺸﺎﻣﺦ ‪.‬‬

‫ﻟﻘﺎﺀ ﺛﺄﺭﻱ ﻗﻮﻱ ﺟﺪﺍ ﻟﻜﻦ ﺩﻫﺎﺀ ﺍﻟﺸﻴﺦ ﺃﻗـﻠـﺐ ﻛـﻞ‬

‫ﺗﻄﺮﻗﺖ ﺍﻟﺼﺤﺎﻓﺔ ﰲ ﺗﻠـﻚ ﺍﻟـﻔـﺘـﺮﺓ ﺇﱃ ﺳـﻮﺀ‬

‫ﺍﳌﻮﺍﺯﻳﻦ ﻋﻨﺪﻣﺎ ﻫـﺰﻡ ﺍﻟـﻨـﺴـﻮﺭ ﰲ ﻻﻏـﻮﺱ ﺃﻣـﺎﻡ‬

‫ﺍﻟﺘﻔﺎﻫﻢ ﺍﻟﺬﻱ ﺣﺼﻞ ﺑﲔ ﺍﻟﻼﻋﺒﲔ ﺇﺿـﺎﻓـﺔ ﺇﱃ‬

‫ﺻﻴﺤﺎﺕ ‪ 100‬ﺃﻟﻒ ﻣﺘﻔﺮﺝ ﻭﻣﻌﻬﻢ ﺭﺋﻴﺴﻬـﻢ ﺷـﻴـﻐـﻮ‬

‫ﺇﺷﻜﺎﻟﻴﺔ ﺍﳌﻨﺢ ﺍﻟﱵ ﺃﺣﺪﺛـﺖ ﺷـﺮﺧـﺎ ﻛـﺒـﲑﺍ ﰲ‬

‫ﺧﻄﻮﺓ ﻛﺒﲑﺓ ﳓﻮ ﺍﻟﺘﺄﻫﻞ ﺇﱃ ﻛﺎﺱ ﺍﻟـﻌـﺎﱂ ﻓـﻠـﻢ‬

‫ﻹﻧﺘﻘﺎﺩﺍﺕ ﻻﺫﻋـﺔ ﻭﺻـﻠـﺖ ﺇﱃ ﺣـﺪ ﳏـﺎﻭﻟـﺔ‬

‫ﻳﺒﻘﻰ ﺇﻻ ﺍﻟﻘﻠﻴﻞ ﻭﺟﺎﺀﺕ ﻣﺒﺎﺭﺍﺓ ﺍﻟﻌﻮﺩﺓ ﲟﻠﻌـﺐ ‪17‬‬

‫ﺍﻹﻋﺘﺪﺍﺀ ﻋﻠﻰ ﺃﻓﺮﺍﺩ ﻋﺎﺋﻠﺘﻪ ﻣـﻦ ﻃـﺮﻑ ﺑـﻌـﺾ‬

‫ﺟﻮﺍﻥ ﺑﻘﺴﻨﻄﻴﻨﺔ ﻭﺃﻣﺎﻡ ‪ 70‬ﺃﻟﻒ ﻣﺘﻔﺮﺝ ﻟﻴﻘﻬﺮ ﺭﻓﺎﻕ‬

‫ﺍﻷﻧﺼﺎﺭ ﻭﱂ ﻳﻜﻦ ﺍﻟﺸﻴﺦ ﳝﻠﻚ ﺣﻼ ﺳﻮﻯ ﺑﺎﳍﺠـﺮﺓ‬

‫ﻣﻨﺼﻮﺭﻱ ﺍﻟﻨﻴﺠﲑﻳﲔ ﻟﻠﻤﺮﺓ ﺍﻟﺜﺎﻧﻴـﺔ ‪‬ـﺪﻓـﲔ ﻣـﻦ‬

‫ﻭﺍﻹﺑﺘﻌﺎﺩ ﻋﻦ ﺍﶈﻴﻂ ﺍﻟﻜﺮﻭﻱ ﻓﻜﺎﻧﺖ ﺍﳌﻐـﺮﺏ ﻫـﻲ‬

‫ﺑﻠﻮﻣﻲ ﻭﻣﺎﺟﺮﺍﻟﺬﻱ ﺳﺠﻞ ﺃﺣـﺪ ﺃﺭﻭﻉ ﺍﻷﻫـﺪﺍﻑ ﰲ‬

‫ﻣﺴﺘﻘﺮﻩ ﺣﻴﺚ ﻋﺎﺩ ﻣﻦ ﻫﻨﺎﻙ ﺇﱃ ﺍﻟـﺘـﺘـﻮﳚـﺎﺕ‬

‫ﺗﺎﺭﻳﺦ ﺍﻟﻜﺮﺓ ﺣﻴﺚ ﻗﺎﻡ ﺑﺜﻼﺙ ﻋﻤﻠﻴﺎﺕ ﺑﻘﺪﻡ ﻭﺍﺣﺪﺓ‬

‫ﻋﻨﺪﻣﺎ ﺃﺷﺮﻑ ﻋﻠـﻰ ﺣـﻈـﻮﻅ ﻓـﺮﻳـﻖ ﺍﻟـﺮﺟـﺎﺀ‬

‫ﻭﳒﺢ ﺍﳌﺪﺭﺏ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﰲ ﲢﻘـﻴـﻖ ﺳـﺒـﻖ ﺁﺧـﺮ ﱂ‬

‫ﺍﳌﺒﺎﺭﺍﺓ ﺍﻟﻨﻬﺎﺋﻴﺔ ﺃﻣﺎﻡ ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﻣﻮﻟﻮﺩﻳـﺔ‬

‫ﳛﻘﻘﻪ ﺃﻱ ﻣﺪﺭﺏ ﺁﺧﺮ ﻓﺄﻫﻞ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﺇﱃ ﺍﳌﻮﻧﺪﻳﺎﻝ‬

‫ﻭﻫﺮﺍﻥ ﺑﻨﺠﻮﻣﻪ ﺑﻠﻮﻣﻲ ‪ ،‬ﻣﺎﺭﻭﻙ‪ ،‬ﻣـﺰﻳـﺎﻥ ‪،‬ﻣﺸـﺮﻱ‬

‫ﻷﻭﻝ ﻣﺮﺓ ﰲ ﺍﻟـﺘـﺎﺭﻳـﺦ ﻭﺻـﻨـﻊ ﻓـﺮﺣـﺔ ﺍﻟﺸـﻌـﺐ‬

‫ﻭﺷﺮﻳﻒ ﺍﻟﻮﺯﺍﱐ ﻭﻏﲑﻫﻢ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﻋـﺎﺩﻭﺍ ﺑـﺄﺧـﻒ‬

‫ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﺍﻟﺬﻱ ﺧﺮﺝ ﺇﱃ ﻛﻞ ﺍﳌﺪﻥ ﰲ ﺍﺣـﺘـﻔـﺎﻻﺕ‬

‫ﺍﻷﺿﺮﺍﺭ ﻣﻦ ﺍﻟﺪﺍﺭ ﺍﻟـﺒـﻴـﻀـﺎﺀ ﺏ‪ 1/0‬ﻭﺍﻋـﺘـﻘـﺪ‬

‫ﺧﺮﺍﻓﻴﺔ ﻭﺑﻘﻲ ﺑﻌﺪﻫﺎ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﰲ ﺍﻟـﻄـﺎﻗـﻢ ﺍﻟـﻔـﲏ‬

‫ﺍﳉﻤﻴﻊ ﺃﻥ ﻛﺄﺱ ﺇﻓﺮﻳﻘﻴﺎ ﻟﻼﻧﺪﻳﺔ ﺍﻟﺒﻄﻠﺔ ﺳﺘﻜـﻮﻥ‬

‫ﺍﻟﺬﻱ ﻗﺎﺩﻩ ﺍﳌﺪﺭﺏ ﳏﻲ ﺍﻟﺪﻳﻦ ﺧﺎﻟﻒ ﺑﺮﻓﻘﺔ ﺭﺷﻴـﺪ‬

‫ﻣﻦ ﻧﺼﻴﺐ ﺍﳊﻤﺮﺍﻭﺓ ﻭﰎ ﲢﻀﲑ ﻛﻞ ﺷـﻴـﺊ ﻣـﻦ‬

‫ﳐﻠﻮﰲ ﻟﻴﺒﺘﻌﺪ ﺑﻌﺪﻫﺎ ﻋﻦ ﺍﻟﻨﺨﺒﺔ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴـﺔ ﺑـﻌـﺪ‬

‫ﺃﺟﻞ ﺍﻟﺘﺘﻮﻳﺞ ﻟﻜﻦ ﺍﳌﺪﺭﺏ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﻛﺎﻥ ﻟﻪ ﺭﺃﻱ ﺁﺧـﺮ‬

‫‪ 1984‬ﺣﻴﺚ ﰎ ﺍﻹﺳﺘﻨﺠﺎﺩ ﺑـﻪ ﳎـﺪﺩﺍ ﻓـﺘـﻮﱃ‬

‫ﺍﳊﻞ ﰲ ﺍﻟﻀﺮﺑﺎﺕ ﺍﻟﺘﺮﺟﻴﺤﻴﺔ ﺍﻟـﱵ ﺍﺑـﺘـﺴـﻤـﺖ‬

‫ﺍﳌﻬﻤﺔ ﻭﺍﻧﻄﻠﻖ ﻗﻄﺎﺭ ﺍﻟﺸﻴﺦ ﰲ ﺣﺼﺪ ﺍﻟﻨﺘﺎﺋﺞ ﻓﺪﺷﻦ‬

‫ﻷﺷﺒﺎﻟﻪ ﻭﺍﻧﺘﺰﻉ ﺍﻟﺒﻴﻀﺎﻭﻳﻮﻥ ﺍﻟﻜﺄﺱ ﻣﻦ ﺍﳌﻮﻟﻮﺩﻳـﺔ‬

‫ﺍﳌﺴﲑﺓ ﺃﻣﺎﻡ ﺍﳌﻨﺘﺨﺐ ﺍﻷﻧﻐﻮﱄ ﰲ ﺍﻟـﺪﻭﺭ ﺍﻷﻭﻝ ﰒ‬

‫ﻓﻮﻕ ﻣﻴﺪﺍ‪‬ﺎ ﻭﺃﻣﺎﻡ ﲨﺎﻫﲑﻫـﺎ ﺍﻟـﺬﻳـﻦ ﺻـﺪﻣـﻮﺍ‬

‫ﺍﳌﻨﺘﺨﺐ ﺍﻟﺰﺍﻣﱯ ﰲ ﺍﻟﺪﻭﺭ ﺍﻟﺜﺎﱐ ﻭﺃﺧﲑﺍ ﺍﺷـﻘـﺎﺀﻧـﺎ‬

‫ﻟﺘﻀﻴﻴﻌﻬﻢ ﺍﻟﻜﺎﺱ ﰲ ﻋﻘﺮ ﺩﺍﺭﻫـﻢ ﻭﻛـﺎﻧـﺖ ﻫـﺬﻩ‬

‫ﺍﻟﺘﻮﻧﺴﻴﻴﲔ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﻗﻬﺮﻫﻢ ﺍﻟﺸﻴـﺦ ﺫﻫـﺎﺑـﺎ ﺑـﺎﳌـﱰﺓ‬

‫ﺍﻟﻨﺘﻴﺠﺔ ﺭﺳﺎﻟﺔ ﻣﻦ ﺍﻟﺸﻴﺦ ﻟﻜﻞ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﺍﺗـﻨـﻘـﺪﻭﻩ‬

‫ﺏ‪ 4/1‬ﻭﺃﻳﺎﺑﺎ ﲟﻠﻌﺐ ‪ 5‬ﺟﻮﻳـﻠـﻴـﺔ ﺏ‪ 3/0‬ﻭﳛـﻘـﻖ‬

‫ﻭﺷﺘﻤﻮﻩ ﻭﺗﻌﺮﺿﻮﺍ ﻟﻪ ﺑﺴﻮﺀ ﻭﻃﺎﻝ ﻏﻴﺎﺏ ﺍﻟﺸـﻴـﺦ‬

‫ﻣﺮﺗﲔ ﻣﺘﺘﺎﻟﻴﺘﲔ ﺇﱃ ‪‬ﺎﺋﻴﺎﺕ ﻛﺄﺱ ﺍﻟﻌﺎﱂ ﻭﺟـﺎﺀ‬

‫ﺍﻹﺳﺘﻨﺠﺎﺩ ﺑﻪ ﰲ ﺇﻗﺼﺎﺋﻴﺎﺕ ﺃﻣﻢ ﺇﻓﺮﻳﻘﻴـﺎ ‪1998‬‬

‫ﻣﻮﻋﺪ ﺍﳌﻮﻧﺪﻳﺎﻝ ﺍﳌﻜﺴﻴﻜﻲ ﻭﺣﻘﻖ ﺍﳌﻨﺘـﺨـﺐ ﻧـﺘـﺎﺋـﺞ‬

‫ﻭﺑﻌﺪ ﺃﻥ ﻛﺎﻥ ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ ﻋﻠﻰ ﻣﺸﺎﺭﻑ ﺍﻹﻗﺼﺎﺀ ﲤـﻜـﻦ‬

‫ﻣﺘﻮﺍﺿﻌﺔ ﻟﻌﺪﺓ ﺃﺳﺒﺎﺏ ﺷﺮﺣﻬـﺎ ﺍﻟﺸـﻴـﺦ ﰲ ﻧـﺪﻭﺓ‬

‫ﻣﻦ ﺇﻋﺎﺩﺓ ﺍﻟﻘﺎﻃﺮﺓ ﺇﱃ ﺍﻟﺴـﻜـﺔ ﺑـﻔـﻮﺯﻳـﻦ ﺃﻣـﺎﻡ‬

‫ﺻﺤﻔﻴﺔ ﻋﻘﺪﻫﺎ ﻋﻨﺪﻣﺎ ﺫﺭﻑ ﺩﻣﻮﻋﻪ ﺍﻟﻐﺎﻟﻴﺔ ﻛﻤﺎ‬

‫ﺍﻟﺴﻴﻨﻐﺎﻝ ﻭﻟﻴﺒﲑﻳﺎ ﺑﺎﳉﺰﺍﺋﺮ ﻭﺍﻟﻌﻮﺩﺓ ﺑﺘﻌﺎﺩﻝ ﻣﻦ‬

‫ﺷﻐﺎﺭﻱ ‪‬ﺪﻓﲔ ﻣﻦ ﺯﻳﺪﺍﻥ ﻭﺑﻠﻮﻣﻲ ﻗـﺎﻃـﻌـﺎ ﺑـﺬﻟـﻚ‬

‫ﰲ ﺍﻗﻞ ﻣﻦ ‪ 10‬ﺛﻮﺍﻥ ﻣﻮﻗﻌﺎ ﺇﺻﺎﺑﺔ ﺍﻟﻔﻮﺯ ﺍﻟﺘﺎﺭﳜـﻲ‬

‫‪‬ﺎﻳﺔ ﺍﳌﻮﻧﺪﻳﺎﻝ ﺍﻹﺳﺒﺎﱐ ﺣﱴ ﻣـﻨـﺘـﺼـﻒ ﺳـﻨـﺔ‬

‫ﺳﻌﺪﺍﻥ ﺳﺒﻘﺎ ﺁﺧﺮ ﺑﺘﺄﻫﻞ ﺍﻭﻝ ﻓﺮﻳﻖ ﺇﻓﺮﻳﻘﻲ ﻭﻋﺮﰊ‬

‫ﺃﻭﺳﺎﻁ ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ‪ ،‬ﺑﻌﺪ ﺍﳌﻮﻧﺪﻳـﺎﻝ ﺗـﻌـﺮﺽ ﺍﳌـﺪﺭﺏ‬

‫ﺍﻟﺒﻴﻀﺎﻭﻱ ﺍﻟﺬﻱ ﺣﺼﺪ ﻣﻌﻪ ﻛﻞ ﺷﻴﺊ ﻭ ﻗـﺎﺩﻩ ﺇﱃ‬

‫ﻭﺍﻧﺘﻬﺖ ﺍﳌﺒﺎﺭﺍﺓ ﺑﺬﺍﺕ ﻧﺘﻴﺠﺔ ﻟﻘﺎﺀ ﺍﻟﺬﻫﺎﺏ ﻓـﻜـﺎﻥ‬

‫ﻋﻦ ﺍﻟﻨﺨﺒﺔ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﺇﱃ ﻏﺎﻳﺔ ‪ 1997‬ﻋﻨﺪﻣﺎ ﰎ‬

‫‪5‬‬

‫ﺍﺳﺎﺳﻴﺔ ﻻ ﳝﻜﻦ ﺍﻹﺳﺘﻐﻨﺎﺀ ﻋﻨﻬﺎ ﻓﻠـﻌـﺐ ﻣـﻮﲰـﲔ‬

‫ﺇﺧﻮﺍﻧﻨﺎﺍﳌﺼﺮﻳﲔ ’’‪.‬ﻭﲞﺼﻮﺹ ﺍﳌﺸﻮﺍﺭ ﺍﻟـﺘـﺪﺭﻳـﱯ‬

‫ﻛﺎﻣﻠﲔ ﻣﻊ ﺍﳌﻮﻟﻮﺩﻳﺔ ﰲ ﺍﻟﻘﺴﻢ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻷﻭﻝ ﺣﻴـﺚ‬

‫ﻟﻠﺸﻴﺦ ﺭﺍﺑﺢ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﻓﻘﺪ ﺑﺪﺍﺕ ﻣﺴﲑﺗﻪ ﻣﻦ ﺍﳌﺘـﺨـﺐ‬

‫ﻳﻘﻮﻝ ﻋﻨﻪ ﺍﻟﺴﻴﺪ ﺑﻮﻧﻘﺎﺏ ﺃﺣﺪ ﻣﺆﺳـﺴـﻲ ﺍﻟـﻔـﺮﻳـﻖ‬

‫ﺍﻟﻮﻃﲏ ﻟﺼﻨﻒ ﺍﻷﻭﺍﺳﻂ ﻭﺑﺪﺃﺕ ﺍﻟﻨﺠﺎﺣـﺎﺕ ﺗـﺪﻕ‬

‫ﻭﻣﺴﲑﻳﻪ ﺑﻌﺪ ﺍﻹﺳﺘﻘﻼﻝ ﺃﻧﻪ ﻫﻮ ﻣﻦ ﺍﲣـﺬ ﻗـﺮﺍﺭﺍ‬

‫ﺍﺑﻮﺍﺏ ﺍﻟﻜﺮﺓ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﺔ ﻓﻜﺎﻥ ﻟﻪ ﺷﺮﻑ ﻗﻴﺎﺩﺓ ﺭﻓﺎﻕ‬

‫ﺑﺈﺩﻣﺎﺟﻪ ﻣﻊ ﺍﻷﻛﺎﺑﺮ ﺑﺴﺴﺒﺐ ﻗـﻮﺗـﻪ ﻭﺇﻣـﻜـﺎﻧـﺎﺗـﻪ‬

‫ﻋﺼﻤﺎﱐ ﻭﻣﻨﺎﺩ ﺇﱃ ﻣﻮﻧﺪﻳﺎﻝ ﻃﻮﻛﻴﻮ ﻷﻭﻝ ﻣـﺮﺓ ﰲ‬

‫ﺍﳍﺎﺋﻠﺔ ﻭﺫﻛﺎﺋﻪ ﺍﳋﺎﺭﻕ ﻭﺣﺴﻦ ﲤﻮﻗﻌﻪ ﻭﺳـﺮﻋـﺘـﻪ‬

‫ﺗﺎﺭﻳﺦ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﺑﻌﺪﻣﺎ ﺃﻫﻠﻪ ﺍﻟﺸﻴﺦ ﻋﺒـﺪ ﺍﳊـﻤـﻴـﺪ‬

‫ﻭﻗﺮﺍﺀﺗﻪ ﳌﻔﺎﺗﻴﺢ ﺍﻟﻠﻘﺎﺀﺍﺕ ﻭﺣﺴﻪ ﺍﻟﺘﻬﺪﻳﻔﻲ ﺍﻟـﱵ‬

‫ﻛﺮﻣﺎﱄ ﻟﻴﺘﺤﻮﻝ ﺇﱃ ﺍﳌﺪﻳﺮﻳﺔ ﺍﻟﻔﻨﻴـﺔ ﺍﻟـﱵ ﻗـﺪﻡ‬

‫ﲰﺤﺖ ﻟﻪ ﲝﺠﺰ ﻣﻜﺎﻧﺔ ﺃﺳﺎﺳﻴﺔ ﻭﻫـﻮﻣـﺎﻳـﺰﺍﻝ ﰲ‬

‫ﻓﻴﻬﺎ ﻋﺼﺎﺭﺓ ﺍﻓﻜﺎﺭﻩ ﻟﺘﻄﻮﻳﺮ ﺍﳌﻨﻈﻮﻣﺔ ﺍﻟﻜـﺮﻭﻳـﺔ ﰲ‬

‫ﺻﻨﻒ ﺍﻷﺷﺒﺎﻝ ﻟﻜﻦ ﺑﻘﺎﺅﻩ ﰲ ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ ﱂ ﻳﺪﻡ ﻃﻮﻳﻼ‬

‫ﺍﻟﺒﻼﺩ ﻟﻜﻦ ﺫﻟﻚ ﱂ ﻳﺪﻡ ﻃﻮﻳﻼ ﺣﱴ ﰎ ﺍﺳﺘﺪﻋـﺎﺅﻩ‬

‫ﺑﺴﺒﺐ ﺍﻧﺸﻐﺎﻟﻪ ﺑﺎﻟﺪﺭﺍﺳﺔ ﺣﻴﺚ ﻏﺎﺩﺭ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑﺎﺗﻨـﺔ‬

‫ﳎﺪﺩﺍ ﻟﻠﻌﻮﺩﺓ ﺇﱃ ﺍﳌﻴﺪﺍﻥ ﻭﺍﻹﺷﺮﺍﻑ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﻨﺨﺒـﺔ‬

‫ﺍﳌﻜﻲ ﻭﺗﻌﺮﻑ ﻫﻨﺎﻙ ﻋﻠﻰ ﺑﻌﺾ ﺍﻷﺻﺪﻗﺎﺀ ﺍﺻﺒﺤـﻮﺍ‬

‫ﺍﻟﻘﺪﺭﺓ ﻋﻠﻰ ﺭﻓﺾ ﻧﺪﺍﺀ ﺍﻟﻘﻠﺐ ﺧـﺎﺻـﺔ ﺍﻥ ﻫـﺪﻑ‬

‫ﻓﻴﻤﺎ ﺑﻌﺪ ﻣﻦ ﺍﻟﺸﺨﺼﻴﺎﺕ ﺍﻟﺒﺎﺭﺯﺓ ﰲ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﻋـﻠـﻰ‬

‫ﺍﻟﺴﻠﻄﺎﺕ ﺍﻟﻌﻠﻴﺎ ﰲ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ ﻫـﻮ ﺍﻟـﺘـﺎﻫـﻞ ﺇﱃ‬

‫ﻏﺮﺍﺭ ﺍﻟﺴﻴﺪ ﺑﺮﺍﺭﺣﻲ ﻭﺯﻳﺮ ﺳﺎﺑﻖ ﻟﻠﺘﻌﻠـﻴـﻢ ﺍﻟـﻌـﺎﱄ‬

‫ﻣﻮﻧﺪﻳﺎﻝ ﺇﺳﺒﺎﻧﻴﺎ ﻭﱂ ﻳﻜﻦ ﺫﻟﻚ ﻋﺴﲑﺍ ﺑﻌﺪﻣـﺎ ﻓـﻚ‬

‫ﻭﺑﻦ ﺑﻮﺯﻳﺪ ﻭﺯﻳﺮ ﺍﻟﺘﺮﻳﺔ ﺍﳊﺎﱄ ﺇﱃ ﺟﺎﻧﺐ ﺫﻟﻚ ﱂ‬

‫ﻣﻨﺘﺨﺐ ﺍﻷﻭﺍﺳﻂ ﺍﻟﻌﻘﺪﺓ ﻣﻦ ﻗﺒﻞ ﻭﺣﻘﻖ ﺍﻟﺘﺎﻫﻞ ﻣﻊ‬

‫ﻳﻐﺎﺩﺭ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﺍﶈﻴﻂ ﺍﻟﺮﻳﺎﺿﻲ ﺑﻞ ﺍﻧﺪﻣﺞ ﰲ ﻓـﺮﻳـﻖ‬

‫ﺍﻟﺸﻴﺦ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﻛﻤﺎ ﺃﻥ ﺍﻟﻌﺠﻴﻨﺔ ﻣﺘﻮﻓـﺮﺓ ﰲ ﺻـﻮﺭﺓ‬

‫ﺍﳌﻮﻙ ﺍﻟﺬﻱ ﺃﻣﻀﻰ ﻟﻪ ﺭﲰﻴﺎ ﰲ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ ﻭﺑـﻘـﻲ‬

‫ﻣﺎﺟﺮ ‪،‬ﺑﻠﻮﻣﻲ ‪ ،‬ﻣﺮﺯﻗﺎﻥ ﻭﺍﻷﺧﺮﻭﻥ ﺇﺿﺎﻓـﺔ ﺇﱃ ﺃﻥ‬

‫ﻟﻐﺎﻳﺔ ﺍﺣﺮﺍﺯﻩ ﻋﻠﻰ ﺷﻬﺎﺩﺓ ﺍﻟﺒﻜﺎﻟﻮﺭﻳﺎ ﺑﺘﻘﺪﻳﺮ ﺟﻴـﺪ‬

‫ﺍﻟﻜﺮﺓ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﺔ ﰲ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﻔﺘـﺮﺓ ﺷـﻬـﺪﺕ ﺣـﺎﻟـﺔ‬

‫ﳓﻮ ﻗﺴﻨﻄﻴﻨﺔ ﳌﺘﺎﺑﻌﺔ ﺩﺭﻭﺳﻪ ﰲ ﺛﺎﻧﻮﻳﻪ ﺣـﻴـﺤـﻲ‬

‫ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻓﻠﱮ ﺍﻟﺪﻋﻮﺓ ﺳﺮﻳﻌـﺎ ﻷﻥ ﱂ ﺗـﻜـﻦ ﻟـﻪ‬

‫ﰲ ﺷﻌﺒﺔ ﺍﻟﺮﻳﺎﺿﻴﺎﺕ ﻭﻳﻘﻮﻝ ‪‬ﺬﺍ ﺍﳋﺼﻮﺹ ﺍﻟﺴﻴﺪ‬

‫ﺍﻧﺘﻌﺎﺵ ﻛﱪﻯ ﺑﻌﺪ ﺍﳌﻴﺪﺍﻟﻴﺔ ﺍﻟﺬﻫﺒﻴﺔ ﺃﻣﺎﻡ ﻣﻨﺘـﺨـﺐ‬

‫ﺑﻮﻧﻘﺎﺏ ﺃﻧﻪ ﺍﻟﺘﻘﻰ ﺭﺍﺑﺢ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﺑﻌـﺪ ﻋـﻮﺩﺗـﻪ ﺇﱃ‬

‫ﻓﺮﻧﺴﺎ ﺳﻨﺔ ‪ 1975‬ﰲ ﺃﻟـﻌـﺎﺏ ﺍﻟـﺒـﺤـﺮ ﺍﻷﺑـﻴـﺾ‬

‫ﺑﺎﺗﻨﺔ ﻭﺍﺣﺮﺍﺯﻩ ﻋﻠﻰ ﺷﻬﺎﺩﺓ ﺍﻟﺒﻜﺎﻟﻮﺭﻳﺎ ‘‘ﺍﻗـﺘـﺮﺣـﺖ‬

‫ﺍﳌﺘﻮﺳﻂ ﺍﻟﱵ ﺍﺣﺘﻀﻨﺘﻬﺎ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﻭﻣﻴﺪﺍﻟﻴﺔ ﺫﻫﺒﻴﺔ‬

‫ﻋﻠﻴﻪ ﺍﺧﺘﻴﺎﺭ ﺍ‪‬ﺎﻝ ﺍﻟﺮﻳﺎﺿﻲ ﰲ ﺩﺭﺍﺳﺎﺗﻪ ﺍﻟـﻌـﻠـﻴـﺎ‬

‫ﺃﺧﺮﻯ ﺍﻣﺎﻡ ﻧﻴﺠﲑﻳﺎ ﰲ ﺍﻷﻟﻌﺎﺏ ﺍﻹﻓﺮﻳﻘـﻴـﺔ ﺳـﻨـﺔ‬

‫ﻷﻧﻪ ﳝﺘﻠﻚ ﻛﻞ ﻣﻘﻮﻣﺎﺕ ﺍﻟﻨﺠـﺎﺡ ﰲ ﺍﻟـﺘـﺪﺭﻳـﺐ ’’‬

‫‪ 1978‬ﻭﻛﺎﺱ ﺇﻓﺮﻳﻘﻴﺎ ﻟﻸﻧـﺪﻳـﺔ ﺍﻟـﺒـﻄـﻠـﺔ ﺍﻟـﱵ‬

‫ﻭﺃﺧﺬ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﺑﻨﺼﻴﺤﺔ ﻋﻤﻲ ﲪﻮﺩﻱ ﻭﺗﻨـﻘـﻞ ﺇﱃ‬

‫ﺃﺣﺮﺯﻫﺎ ﻓﺮﻳﻖ ﻣﻮﻟﻮﺩﻳﺔ ﺍﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ﺃﻣﺎﻡ ﻓﺮﻳﻖ ﺣﺎﻓﻴـﺎ‬

‫ﺍﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ﻭﺳﺠﻞ ﰲ ﺍﳌﻌﻬﺪ ﺍﻟﻌﺎﱄ ﻟﺘﻜﻮﻳـﻦ ﺇﻃـﺎﺭﺍﺕ‬

‫ﻛﻮﻧﺎﻛﺮﻱ ﺳﻨﺔ ‪ ، 1976‬ﻛﻞ ﻫﺬﻩ ﺍﳌﻌﻄﻴـﺎﺕ ﺃﻋـﻄـﺖ‬

‫ﺟﺎﻧﺐ ﺫﺍﻟﻚ ﺭﻳﺎﺿﺘﻪ ﺍﳌﻔﻀﻠﺔ ﺣـﻴـﺚ ﲪـﻞ ﺃﻟـﻮﺍﻥ‬

‫ﺍﳌﻮﻧﺪﻳﺎﻝ ﺑﻘﻮﺓ ﻭﺍﻧﻄﻠﻖ ﺍﳊﺼﺎﺩ ﺍﻟـﻜـﺮﻭﻱ ﻟـﺮﻓـﺎﻕ‬

‫ﻓﺮﻳﻘﻲ ﺷﺒﻴﺒﺔ ﺍﻷﺑﻴﺎﺭ ﻭﺍﲢﺎﺩ ﺍﻟﺒﻠﻴﺪﺓ ﺇﱃ ﻏـﺎﻳـﺔ‬

‫ﺳﺮﺑﺎﺡ ﺑﺴﺒﺎﻋﻴﺔ ﺍﻣﺎﻡ ﻣﺎﱄ ﻭﺭﺑﺎﻋﻴﺔ ﺍﻣﺎﻡ ﺍﻟﺴـﻮﺩﺍﻥ‬

‫ﲣﺮﺟﻪ ﻭﻧﻴﻠﻪ ﺍﻟﺸﻬﺎﺩﺓ ﺍﻟﻜﺒﲑﺓ ﻋﻠﻰ ﺭﺍﻱ ‘‘‬

‫ﻭﺍﻟﻨﻴﺠﺮ ﰒ ﺁﺧﺮ ﺍﳌﺸﻮﺍﺭ ﺃﻣﺎﻡ ﺍﻟﻌﻤﻼﻕ ﺍﻟﻨﻴﺠﲑﻱ ﰲ‬

‫ﺍﻟﺮﻳﺎﺿﺔ ﰲ ﺍﺧﺘﺼﺎﺹ ﻛﺮﺓ ﺍﻟـﻘـﺪﻡ ﻭﻣـﺎﺭﺱ ﺇﱃ‬

‫‪4‬‬

‫ﺩﻓﻌﺎ ﻛﺒﲑﺍ ﻟﻠﺸﻴﺦ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﻟﻠﺪﺧﻮﻝ ﺇﱃ ﺗﺼـﻔـﻴـﺎﺕ‬

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﺑﻮزﻳﺪي ﺣﺴﺎن‬

‫ﻣﻠﻒ اﻟﻌﺪد‬

‫اﻟﺸﻴﺦ ﺳﻌﺪان ﺑﻄﻞ ﻗﻮﻣﻲ‬ ‫ﱂ ﺃﺭﺩ ﺃﻥ ﺍﻓﻮﺕ ﻓﺮﺻﺔ ﺇﺻﺪﺍﺭ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻌـﺪﺩ ﺩﻭﻥ ﺃﻥ‬

‫ﻓﻤﺎﺭﺱ ﺭﻳﺎﺿﺘﻪ ﺍﳌﻔﻀﻠﺔ ﻛﺮﺓ ﺍﻟـﻘـﺪﻡ ﰲ ﺃﻭﻗـﺎﺕ‬

‫ﺃﺗﻜﻠﻢ ﻋﻦ ﺃﺣﺪ ﺍﻟﺮﻣﻮﺯ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻭﻗﺎﻣﺎﺕ ﺍﻟـﺘـﺪﺭﻳـﺐ‬

‫ﺍﻟﺮﺍﺣﺔ ﻭﻋﻨﺪ ﺍﻹﻧﺼﺮﺍﻑ ﻣﻦ ﻣـﺪﺭﺳـﺔ ﺟـﻮﻟـﻴـﺲ‬

‫ﰲ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﺍﻟﱵ ﳒﺤﺖ ﰲ ﺇﻋﺎﺩﺓ ﺍﻷﻣﻞ ﻟـﻠـﺸـﺒـﺎﺏ‬

‫ﻓﲑﻱ ﺃﻭ ﺍﻷﻣﲑ ﻋﺒﺪ ﺍﻟﻘﺎﺩﺭ ﺣـﺎﻟـﻴـﺎ ﻣـﻊ ﺃﲰـﺎﺀ‬

‫ﻟﻴﺴﺖ ﺩﳝﺎﻏﻮﺟﻴﺔ ﻷﻥ ﻣﺎ ﺣﺪﺙ ﺣﱴ ﺍﻻﻥ ﻳﺆﻛﺪ ﻣﺎ‬

‫ﻭﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﺔ ﻧﺬﻛﺮ ﻣﻨﻬﺎ ﺯﻧﺪﺭ ﻋـﺒـﺪ ﺍﳊـﻔـﻴـﻆ ‪،‬‬

‫ﺍﻗﻮﻟﻪ ﻭﺗﺆﻛﺪﻩ ﺃﻳﻀﺎ ﻭﺳﺎﺋﻞ ﺍﻹﻋـﻼﻡ ﺍﳉـﺰﺍﺋـﺮﻳـﺔ‬

‫ﻣﻼﺧﺴﻮ ‪،‬ﺯﻣﻮﺭﻱ ‪ ،‬ﻗـﻄـﺎﰲ‪ ،‬ﺑﺴـﺒـﺎﺱ ﻭﺍﻹﺧـﻮﺓ‬

‫‪،‬ﺍﻟﻌﺮﺑﻴﺔ ‪ ،‬ﺍﻟﻌﺎﳌﻴﺔ ﻭﻛـﻞ ﺍﳌـﻮﺍﻗـﻊ ﺍﻹﻟـﻜـﺘـﺮﻭﻧـﻴـﺔ‬

‫ﺻﻮﺍﳊﻲ ﻭﻏﲑﻫﻢ ‪ ،‬ﻳﻘﻮﻝ ﻋﻨﻪ ﺍﳌـﺪﺍﻓـﻊ ﺍﻟـﺪﻭﱄ‬

‫ﺍﳌﺘﺨﺼﺼﺔ ﺍﻟﱵ ﺃﻧﺼﻔﺖ ﺍﻟﺮﺟﻞ ﻭﺃﻋـﻄـﺘـﻪ ﺣـﻘـﻪ‬

‫ﻣﻼﺧﺴﻮ ﰲ ﺣﻮﺍﺭﻩ ﻣﻊ ﺻﺤﻴﻔﺔ ﻛﻮﻣﺒﻴﺘﺴـﻴـﻮﻥ ﺃﻥ‬

‫ﺑﻌﺪﻣﺎ ﺍﻛﺘﻮﻯ ﺑﻨﺎﺭﻫﺎ ﰲ ﺑـﻌـﺾ ﺳـﻨـﻮﺍﺕ ﻣﺸـﻮﺍﺭﻩ‬

‫ﺭﺍﺑﺢ ﺑﺪﺃ ﳑﺎﺭﺳﺔ ﻛﺮﺓ ﺍﻟﻘﺪﻡ ﻛﺤﺎﺭﺱ ﻣـﺮﻣـﻰ ﰲ‬

‫ﺍﻟﺮﻳﺎﺿﻲ ‪ ،‬ﻫﺬﺍ ﺍﻟﺮﺟﻞ ﺇﲰﻪ ﺭﺍﺑﺢ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﺃﻭ ﻛﻤـﺎﻝ‬

‫ﻣﺒﺎﺭﻳﺎﺕ ﺑﲔ ﺍﻷﺣﻴﺎﺀ ﻭﺍﻇﻬﺮ ﻗﺪﺭﺍﺕ ﻓﺎﺋﻘﺔ ﻭﻛـﺎﻥ‬

‫ﰲ ﺑﺎﺗﻨﺔ‪ ،‬ﺳﻌﺪﺍﻥ ﺍﺭﺗﺒﻂ ﺍﲰﻪ ﻃﻮﻳﻼ ﺑـﺎﳌـﻨـﺘـﺨـﺐ‬

‫ﻟﻜﻦ ﺍﻹﺻﺎﺑﺔ ﺍﻟﱵ ﺗﻌﺮﺽ ﳍﺎ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮﻯ ﺍﳌﺮﻓﻖ‬

‫ﺍﻟﻮﻃﲏ ﻭﻋﺎﺵ ﻣﻌﻪ ﻣﺎ ﻳﻔﻮﻕ ﺍﻟﺜﻼﺛﲔ ﺳـﻨـﺔ ﻣـﻨـﺬ‬

‫ﺃﺟﱪﺗﻪ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺘﻮﻗﻒ ﺣـﱴ ﺃﻧـﻪ ﺍﻗﺴـﻢ ﺑـﻌـﺪﻡ‬

‫ﺃﻭﻝ ﺇﺷﺮﺍﻑ ﻟﻪ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﻌﺎﺭﺿﺔ ﺍﻟﻔﻨﻴﺔ ﺍﻟـﱵ ﻛـﺎﻧـﺖ‬

‫ﺍﻟﻌﻮﺩﺓ ﺇﱃ ﺍﳋﺸﺒﺎﺕ ﺍﻟﺜﻼﺛﺔ ﻟﻜﻦ ﺑﻌﺪ ﺷـﻔـﺎﺋـﻪ‬

‫ﺑﺪﺍﻳﺘﻬﺎ ﻣﻦ ﺻﻨﻒ ﺍﻷﻭﺍﺳﻂ ﻭ ﺳﻨﻌﻮﺩ ﺇﱃ ﻣﺸـﻮﺍﺭﻩ‬

‫ﻋﺎﺩ ﻣﻦ ﺟﺪﻳﺪ ﺇﱃ ﺍﳌﻴﺎﺩﻳﻦ ﻟﻜﻨﻪ ﻏﲑ ﻣﻨﺼﺒﻪ ﻣـﻦ‬

‫ﻣﻊ ﺍﻷﻓﻨﺎﻙ ﺑﻌﺪ ﺃﻥ ﻧﺴﺘﻌﺮﺽ ﻃﻔﻮﻟﺘﻪ ﺍﻟﱵ ﳚﻬﻠﻬﺎ‬

‫ﺣﺎﺭﺱ ﻣﺮﻣﻰ ﺇﱃ ﻣﻬﺎﺟﻢ ﺃﳝﻦ ﺑـﺎﺭﻉ ﺣﺴـﺐ ﺫﺍﺕ‬

‫ﺍﻟﻜﺜﲑﻭﻥ ﺧﺼﻮﺻﺎ ﺍﳉﻴﻞ ﺍﳉﺪﻳﺪ ﻣﻦ ﺍﻟﺸﺒﺎﺏ ‪.‬‬

‫ﺍﳌﺘﺤﺪﺙ ﻣﻀﻴﻔﺎ ﺃﻧﻪ ﻃﻠﺐ ﻣﻨﻪ ﻣﺮﺍﻓﻘﺘﻪ ﺇﱃ ﻣﻠﻌـﺐ‬

‫ﻭﺯﺭﻋﺖ ﺍﻟﻔﺮﺣﺔ ﰲ ﻗﻠﻮﺏ ﻛﻞ ﺍﳉـﺰﺍﺋـﺮﻳـﲔ ﻭﻫـﺬﻩ‬

‫ﺍﻹﺳﻢ ﺍﻟﺬﻱ ﻋﺮﻑ ﺑﻪ ﰲ ﻃﻔﻮﻟﺘﻪ ﻭﺑﲔ ﺍﺻـﺪﻗـﺎﺋـﻪ‬

‫ﲢﻮﻟﺖ ﰲ ﻣﺎ ﺑﻌﺪ ﺇﱃ ﳒﻮﻡ ﺍﻟﻜـﺮﺓ ﺍﻟـﺒـﺎﺗـﻨـﻴـﺔ‬

‫ﺯﻣﻼﺀﻩ ﻳﻌﺎﻧﻮﻥ ﻃﻮﻳﻼ ﺃﻣﺎﻣﻪ ﻟﻠﻮﺻﻮﻝ ﺇﱃ ﺷﺒـﺎﻛـﻪ‬

‫ﺟﺎﺀ ﺇﱃ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺪﻧﻴﺎ ﻳﻮﻡ ‪ 03‬ﻣﺎﻱ ﻣﻦ ﺳﻨـﺔ ‪1946‬‬

‫ﺳﻔﻮﺣﻲ ﺍﻟﻌﺘﻴﻖ ﻣـﻦ ﺍﺟـﻞ‬

‫ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﺣﻴﺚ ﻋﺎﺵ ﻃـﻔـﻮﻟـﺘـﻪ ﻛـﻐـﲑﻩ ﻣـﻦ‬

‫ﺭﻏﻢ ﺍﻟﺘﺸﻜﻴﻠﺔ ﺍﻟﻘﻮﻳﺔ ﺍﻟﱵ ﻛﺎﻧﺖ ﲤﺘﻠﻜﻬﺎ ﰲ ﺗﻠـﻚ‬

‫ﻓـﻜـﺎﻥ‬

‫ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ ﺣﱴ ﺃﻥ ﺍﻟﻼﻋﺐ ﻭﺍﳌﺪﺭﺏ ﰲ ﻧﻔﺲ ﺍﻟـﻮﻗـﺖ‬

‫ﻳﻘﻀﻲ ﻣﻌﻈﻢ ﺍﻟﻮﻗﺖ ﰲ ﺍﳌﻠﻌﺐ ﺍﻟﺘﺮﺍﰊ ﺍﻟﻘﺮﻳﺐ ﻣـﻦ‬

‫ﺑﻠﻴﺪﻱ ﺍﺧﺘﺎﺭﻩ ﻟﻴﻠﻌﺐ ﻣﻊ ﺻﻨﻒ ﺍﻷﻛـﺎﺑـﺮ ﻭﺳـﻨـﻪ‬

‫ﺑﻴﺘﻪ ﲢﻮﻝ ﺍﻟﻴﻮﻡ ﺇﱃ ﳑﺮﺍﺕ ﲨﻴﻠﺔ ﲢﻤـﻞ ﺇﺳـﻢ‬

‫ﻻﻳﺘﺠﺎﻭﺯ ‪ 16‬ﺳﻨﺔ ﺑﺎﻹﺗﻔﺎﻕ ﻣﻊ ﺍﳌﺴﲑﻳﻦ ﻓﺎﻧـﺪﻣـﺞ‬

‫ﺍﻟﺸﻬﻴﺪ ﻣﺼﻄﻔﻰ ﺑﻦ ﺑﻮﻟﻌﻴﺪ ﺑﻘﻠﺐ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑﺎﺗﻨﺔ‬

‫ﺑﺴﺮﻋﺔ ﻣﻊ ﺍﻻﲰﺎﺀ ﺍﻟﻜﺒﲑﺓ ﻟﻴﺼﺒﺢ ﻗﻄﻌﺔ‬

‫ﺑﺒﺎﺗﻨﺔ ﰲ ﺣﻲ ﺍﻷﻣﲑ ﻋﺒﺪ ﺍﻟـﻘـﺎﺩﺭ ﺃﺭﻗـﻰ ﺃﺣـﻴـﺎﺀ‬ ‫ﺍﻷﻃﻔﺎﻝ ﲢﺖ ﻭﻃﺄﺓ ﺍﻹﺣﺘﻼﻝ ﺍﻟﻔـﺮﻧﺴـﻲ‬

‫ﺍﻹﻣﻀـﺎﺀ ﻟـﻔـﺮﻳـﻖ‬

‫ﻣﻮﻟﻮﺩﻳﺔ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﻭﱂ ﳚﺪ ﺻﻌﻮﺑﺔ ﰲ ﻓﺮﺽ ﻧﻔﺴـﻪ‬

‫‪3‬‬

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