Batna Info Juillet 2009

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Par D. Benchenouf

LA LEÇON DE AISSA MEGUELLATI . J’habitais alors dans les “batiments” des “allées Bocca”, et Monsieur Touri, avec son imper, son chapeau mou, et l’autorité qui émanait de lui, était pour nous, les enfants du quartier, un mystère. Voici, ci après un texte où j’évoque son souvenir: Monsieur Aissa Meguellati, originaire de la petite bourgade d’El Kantara, à mi chemin entre Batna et Biskra, était l’un des hommes les plus riches d’Algérie, à l’instar des autres riches négociants algériens qui constituaient la grande bourgeoisie du pays, au lendemain de l’indépendance. Une bourgeoisie qui avait bâti sa fortune au fil des générations, à force de travail, de persévérance, d’économies, dont la moralité, l’intégrité, le sens de la réserve étaient des principes cardinaux. Ces familles fortunées auraient pu devenir le moteur et le support de l’économie naissante. Elles auraient pu lui inspirer le grand souffle moral sans lequel aucune richesse ne peut être profitable à la multitude. Elles avaient su s’imposer aux autorités coloniales sans trahir leur peuple, sans rien compromettre de leur attachement à leur pays . Elles ont toutes, plus ou moins puissamment, contribué à la révolution algérienne. Mais elles n’en seront pas moins balayées par le régime de Boumediene, parce qu’elles lui étaient foncièrement hostiles, parce qu’elles n’adhéraient pas à ses visées, à la médiocratie triomphante de ces apparatchik revanchards qui les désigneront, au nom d’un socialisme de façade, à la vindicte et à la rancune de la rue, qui les accableront de crimes qu’ils n’ont pas commis et surtout de celui, impardonnable, d’être riches

et honnêtes. Deux critères qui ne pouvaient être conciliables, pour les nouveaux maîtres. Ils seront poussés inexorablement à la ruine. Ils seront brutalement dépossédés de leurs biens ancestraux, pour être remplacés par une nouvelle caste de nouveaux riches. Des arrivistes et des parvenus sans scrupules, voraces, brutaux, corrompus jusqu’aux tréfonds de leur âme, si tant est qu’ils en aient une. De nouveaux riches qui ne s’embarrasseront de rien pour amasser d’immenses fortunes, qui en feront un étalage outrancier et qui ne transmettront à leur engeance que leurs seules turpitudes et une faim insatiable qui ne les quittera jamais. Monsieur Aissa Meguellati était l’un des plus influents et des plus riches de cet aréopage de riches algériens qui se trouveront donc, dès l’indépendance du pays, exposés à l’ire et à l’envie dévorante des nouveaux satrapes. l vivait à Batna dans une modeste, mais non moins coquette petite villa. Petit, râblé, les cheveux coupés à la brosse, âmmi Aïssa, comme nous l’appelions tous, était la bonhomie et la gentillesse personnifiée. Il pratiquait une charité très discrète, à très large échelle, venait au secours des plus démunis, et Dieu sait qu’il y en avait à l’époque.

Il vaquait à ses affaires en Algérie et à l’étranger comme s’il dirigeait un petit

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commerce, avec l’aisance du grand négociant et la modestie des hommes pudiques, prudent mais grand seigneur. Il attachait une grande importance à l’instruction de ses enfants. Ses deux fils Nadir et Djamel devinrent respectivement juriste et ingénieur. Ils furent recrutés par leur père dans l’entreprise familiale. Le premier en devint le directeur administratif et le second directeur technique. Ils firent tout ce qui était en leur pouvoir pour résister aux agressions incessantes du régime. Mais la tentative de renversement du régime de Boumediene par Tahar Zbiri les précipita dans l’enfer. Il se trouva donc, malheureusement pour eux, qu’ils étaient parents par alliance au colonel Tahar Zbiri. C’était tout ce que demandait Boumediene pour assouvir enfin la rancune mortelle qu’il nourrissait à leur endroit. Ammi Aissa fut arrêté, ainsi que son frère, ses fils et même des femmes de la famille, semble-t-il. Ils furent soumis à la question et furent détenus pendant de longues années, sans jugement, dans des conditions atroces. Je me rappelle que le frère de âmmi Aissa, un négociant de dattes dans le quartier Souk el âsser, fut arrêté et ses biens placés sous séquestre. Sa famille tomba dans l’indigence. Ses deux fils, qui étaient mes amis, Rabah et Mansour, faisaient peine à voir. Depuis, le malheur et la zizanie se sont installés dans la famille. Des années plus tard, après leur libération, les Meguellati n’étaient plus que l’ombre de leur passé. Ils tentèrent courageusement de combattre l’adversité. Mais le cœur n’y était plus. Les horreurs que le régime leur avait fait subir avaient altéré les nobles sentiments dans lesquels ils s’étaient épanouis. Ils se sont retrouvés dans une jungle où seuls les fauves et les charognards avaient table dressée. J’ai perdu leur trace et je ne sais pas ce qu’ils sont devenus. Je sais seulement que âmmi Aissa est mort, que ses fils Djamel

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et Nadir se sont installés à Alger et qu’ils ne s’entendent plus. Que mon ami Mansour est avocat à Alger, qu’il a changé, qu’il a juré de ne pas se laisser bouffer. Mais une anecdote est restée dans mon esprit. Elle y restera jusqu’à mon dernier souffle. Je voulais vous la raconter d’emblée et à ce souvenir, mes doigts sont entrés en pilotage automatique. Ils couraient de leur propre chef sur mon clavier et je me suis laissé aller à cette longue digression. Je ne le regrette pas néanmoins, parce que cela m’a permis de rendre justice, bien modestement, à cette admirable famille et à toutes celles que le régime a broyé, pour leur malheur mais aussi pour le nôtre, puisque ceux qui les ont remplacés, ces milliardaires du régime, loin d’enrichir la communauté que nous sommes, se nourrissent de sa chair et de son sang. Je me rappelle donc, que dans mon enfance, la villa des Meguelatti se trouvait à un angle des allées Ben Boulaïd. La villa faisait face à l’école où j’allais, l’école du stand, l’école indigène de garçons. C’était juste après l’indépendance. Batna était alors une coquette petite ville. Les temps étaient durs et peu de gens mangeaient à leur faim, mais il régnait pourtant sur nous comme un bonheur délicat, un souffle de douceur. Les aurores étaient si calmes et les rires des enfants fusaient du matin au soir. Le directeur de l’école, Monsieur Touri était un ancien instituteur Kabyle, si je ne me trompe. Il jouissait du respect et de la considération générale. Je me rappelle même que les gens lui cédaient tout le trottoir lorsqu’ils le croisaient. Nous avions pour habitude de jouer au « foute balle » sur un terrain qui se trouvait à proximité, sous les « batémètes ». Tout le monde savait qu’à heure régulière, Monsieur Touri quittait l’école, où il résidait

par ailleurs, pour se rendre à la librairie Djataou qui se trouvait à quelques centaines de mètres de là. Droit comme un I, habillé de façon stricte, un chapeau mou sur la tête, Monsieur Touri, conscient de l’importance qu’il inspirait aux gens, ne déviait jamais de son itinéraire. Il répondait sobrement au salut de ceux qui le croisaient, d’un avare hochement de tête. Puis les journaux sous le bras, il retournait à son école, par le même chemin. Or, curieux comme nous étions, nous avions remarqué qu’à la même heure âmmi Aissa Meguelatti s’arrangeait toujours pour rencontrer Monsieur Touri, comme par hasard, quand celui-ci était sur le chemin du retour; toujours au même endroit. Nous le voyions alors l’aborder avec forces sourires, s’incliner littéralement devant lui, lui serrer la main avec effusion. La rencontre ne dépassait pas quelques minutes, à l’issue de laquelle Monsieur Touri, froid et distant, comme à son habitude, poursuivait son chemin. Nous étions très étonnés. Nous ne comprenions pas comment et pourquoi âmmi Aïssa, si riche, si respecté, qui avait une voiture américaine qui n’en finissait pas de longueur, dont le fils Nadir avait un avion rouge,qui avait 1OO sacs d’argent et 100 autres d’or, comme disait la légende, se confondait ainsi en courbettes devant un simple directeur d’école. Ce mystère impénétrable suscitait des spéculations sans fin dans nos conversations d’enfants qui rêvaient tous d’être un jour comme âmmi Aïssa. Notre chef de bande, le plus âgé et donc le plus perspicace, nous affirmait que âmmi Aïssa faisait la « z’kala » à Monsieur Touri, parce que c’était ce dernier qui avait la clé du souterrain où étaient cachés les sacs d’or et d’argent. Le prestige du directeur d’école n’en grandissait que plus à nos yeux. Il était devenu un personnage de légende et bientôt, plutôt

que de vouloir devenir âmmi Aissa quand nous serions grands, nous voulions tous devenir des Monsieur Touri, le gardien des trésors. Il était le meilleur puisque le plus riche s’inclinait devant lui. Bien plus tard, lorsque je fus admis d’autorité au décevant statut d’adulte, un jour que je m’étais rendu au siège de la société Meguelatti pour y voir Djamel, j’eus le plaisir de rencontrer âmmi Aïssa dans le hall. Je ne pus résister à la tentation de lui poser la question sur ses rencontres d’antan avec Monsieur Touri et sur ses effusions ostensibles à l’égard du personnage. Il se fendit d’un grand sourire et après avoir failli s’étrangler de rire, il me répondit ceci, à quelque chose près: « Je suis très content que toi et tes camarades ayez remarqué avec quelle respect je m’adressais à Monsieur Touri. Je faisais tout pour qu’on me remarque parce que je voulais donner une leçon aux gens. Je voulais que tout le monde voie que la richesse n’est rien face à la connaissance et à la dignité humaine. Et Monsieur Touri était les deux à la fois. Je voyais que les valeurs de notre société s’altéraient et que l’argent prenait le pas sur tout le reste. Alors moi, le plus riche de la ville, je m’inclinais très bas devant le digne représentant des vraies valeurs. Aujourd’hui, je suis heureux de savoir que les enfants qui m’observaient et qui sont devenus les hommes d’aujourd’hui, ont compris que la vraie richesse, celle qui impose le respect, ne se trouve ni dans les poches, ni dans les coffres forts, mais dans l’homme savant. » Je ne sais pas si la leçon a porté. Mais je sais qu’elle a le mérite d’avoir été donnée. Pour ma part, grâce à elle, j’ai appris à distinguer les gardiens de trésors, ceux sur qui repose la voûte céleste. Je les reconnais toujours.

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Ils ont marqué leur passage à Batna.

Par: Tahar Djaout (1980)

MOHAMED CHERIF DJEBBARI Pourquoi les Aurès prennent-ils plaisir à (voir) castrer leurs hommes ,serions nous tentés de dire de prime abord ! Pour que nul n’oublie dans quelle atmosphère la ville de Batna pour ne pas dire la wilaya était cloitrée . Une wilaya où la peur régnait en maitresse. Même la sécurité des citoyens était un rêve que chérissaient les responsables ! Et puis n’est pas responsable qui veut ! MOHAMED CHERIF DJEBARRI en est un ,déplaise aux éternels grandes gueules ! A son arrivée ,il y avait ce que les citoyens ont fini par « baptisé » comme étant le mur de la honte. L’Algérie en ce temps là était menacée de disparition, et il fallait redorer son blason auprès du monde. Djebbari faisait partie de ce plan justement , il était une pièce maitresse qui allait s’avérer d’une lucidité politique d’une étonnante présence de vue futuriste , déconcertante ! Djebbari se lança corps et âme à redonner vie à la cité ,aux alentours et à la wilaya toute entière. Il y arriva en un laps de temps record que d’aucuns ,amis ou ennemis, ont fini par qualifier de miraculeux. Entre 1994 à 1997 il a permis la construction d’un

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nombre de logements équivalent à tout ce qui s’est fait entre 1962 à 1994.En son époque la relance avait un sens ,éradiquer et le terrorime et le chômage. Ilva sans dire que les chantiers poussaient comme les champignons ;il avait réussi à inssufler une nouvelle dynamique qui a de suite redonné espoir en une Algérie forte qui savait se relever grâce à ses fils ! Il fêta d’une manière grandiose l’Algérie à BATNA. Le développement avait une signification patriotique pour cet homme exceptionnel qui malheureusement a été sacrifié sur l’autel de l’ingratitude et des « fantasmes » de certains energumènes en mal d’exhibitionnisme politique. Ils ne pourront point ,et pour l’éternité, faire oublier en quelles circonstances avaient démaré les projets historiques tel que le barrage de koudiet lemdouar, l’aéroport, les doubles voies ;toutes les infrastructures éparpillées à travers la wilaya… Tous les aspects économico-socio-culturels étaient passés en revue. Il était un véritable meneur d’hommes qui savait avoir le mot juste pour faire démarrer la machine. Cette machine qui justement avait fait de lui à la fois un homme ministrable et aussi (malheureusement) à abattre ! Cet genait les desseins de certains clans.

Et pour l’éternité ceux qui étaient derrière son éviction ont commis un véritable parjure historique parce qu’ils ont menti au président pour détruire la carrière d’un homme exceptionnel que l’Algérie gagnerait à récupérer en ces temps de renouveau réel proné par son excemllence le président ABDELAZIZ BOUTEFLIKA qui a besoin d’hommes de la trempe de DJEBBARI pour réussir dans ses programmes lancés et qui parfois buttent pour causes d’absence de battants ! Batna se souvient de ce wali qui « vadrouillait » à travers les différents points de la wilaya où étaient lançés les différents chantiers -défis . Pour ceux qui ne connaissent pas MOHAMED CHERIF DJEBBARI cet enfants des AURES ( les mauvaises langues diront que c’est là son tort) ,fils de riches parents de MESKIANA ,étai aimé surtout par les simples gens qui voyaient ce qu’il était en train de faire pour le pays et la région. Certains cercles le jalousaient pour cette aura qui leur faisait de l’ombre « eux les notables ». Ces mêmes notables qui signaient une pétition contre la construction d’un aéroport à BATNA et qui ensuite faxaient individuellement des excuses ! Djebbari avait activement participé au dénouement de la crise des AZAWEDS aux cotés d’un certain AHMED OUYAHIA. Pour ne citer que cet exemple. Pour en revenir au festival de Timgad , DJEBBARI était des responsables qui étaient à l’écoute de la presse ( et pas des disettes de comères dans les cafés) . Il eut l’ingénieuse idée de rejoindre l’esprit visionnaire(excuser du peu !) d’un certain MADOUI ABDELAZIZ en 1997 (établissez S V P le parallèle avec 1967 !) pour re-lancer le festival de Timgad.

On s’en souvient alors de l’impact extraordinaire et tous les effets positifs qu’en furent les résultats de ce festival exceptionnel , à un moment de la vie de la nation algérienne aussi exceptionnel ,au temps aussi de quelqu’un de très exceptionnel. Il fallait oser relever le défi et DJEBBARI l’avait réussi avec les honneurs en compagnie d’hommes aussi exceptionnels les uns autant que les autres : ils avaient commis un acte d’une extreme bravoure que l’histoire a retenu,la résurection de l’état algérien. L’Algérien soufflait le bonheur pendant 15 jours durant ,et par la suite, le temps avait donné raison aux actes. Mais comme l’ironie du sort reste une vérité générale de tels hommes sont parfois voués à l’oubli pour causes de conjonctures politiciennes ce qui devrait changer : on devrait prendre en compte que personne ne peut formater la mémoire collective d’un peuple ou d’une région. Djebbari ne peut etre raconté en un article…..

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Dossier

Par NOUR- EDDINE KHENDOUDI

MOHAMED HAMOUDA BENSAI Ce dossier « vise à réhabiliter un homme et à lui rendre hommage. Il nourrit l’ambition de le soustraire à l’anonymat et à l’abandon », et, il faut le dire tout est puisé dans l’excellent travail de NOUR-EDDINE KHENDOUDI, préfacé par SADEK SELLAM (MOHAMED HAMOUDA BENSAI ou le farouche destin d’un intellectuel algérien) –à lire absolument- ; découvrons………

Ce recueil vise à rentabiliser un homme et à lui rendre hommage. Il nourrit l’ambition de le soustraire à l’anonymat et l’abandon. Intellectuel au destin singulier, totalement méconnu des Algériens, MOHAMED BENSAI dit HAMOUDA, est un nom qui ne rappel rien, même au sein des milieux culturels du pays, si l’on doit excepter quelques rares personnes. Cet homme qui nous a quittés, en 1998, broyé et proscrit, après une poignante traversée du siècle (il est né en 1902), a mené une vie où les douleurs s’enchainaient et les peines se succédaient, comme disait Lamartine. Beaucoup de téléspectateur se souviendront peut être de sa première et ultime apparition en 1998, sur la scène publique à la faveur d’une émission culturelle télévisée qui l’avait présenté, insitu, dans sa situation précaire et sur son lit de mort, à la cité de Recasement à Batna, peu de temps avant qu’il n’ait tiré sa révérence. Quelles pathétiques images ! On ne peut être

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que pris de regrets pour un si impitoyable sort et pour les conditions dans lesquelles il vivotait. C’est dire combien il fut, sa vie durant, poursuivit, rattrapé et accompagné par l’adversité et les malheurs. Outragé, BENSAI a rejoint, dans l’indifférence totale –une bien déplaisante habitude algérienne- d’autres noms d’intellectuels et militants algériens qui sombrent toujours dans l’oubli. Qui connaît, en Algérie, les regrettés émir Khaled descendant de l’émir Abdelkader, disparu dans

l’anonymat et son compagnon Sadek Denden, directeur du journal « El Ikdam », mort dans le dénouement et le besoin ? qui se souvient encore d’Ali El Hammami (1902-1949), figure de prou du nationalisme algérien, mort dans un crash d’avion au Pakistan où il était parti défendre la cause de son pays et de celle du Maghreb arabe, à l’occasion d’un congrès de pays musulmans à Karashi ? Combien d’Algériens ont entendu parler de Mohand Tazerout (18981973), grand germanophobe, traducteur d’Oswald Spengler (Le Déclin de l’Occident) et auteur de plusieurs ouvrages de haute facture sur la culture et la civilisation, mort seul à l’âge de 75 ans dans un piteux hôtel de Tanger ? Et quid du Dr Azzouz Khaldi mort en 1972 ? Pour ne citer que ces quelques noms cités de mémoire. Pourtant tout semblait prédisposer Hamouda Bensai, pour y revenir, à la réussite et à un bel avenir. Dans les années trente à Paris, il avait compté parmi ses connaissances ou s’était lié d’amitié avec des notoriétés intellectuelles comme André Gide, prix Nobel de littérature, Louis Massignon, le grand orientaliste, des personnalités religieuses comme Abdelhamid Ben Badis et Bachir Ibrahimi, les deux chefs du courant réformiste en Algérie, ou de futurs hommes politiques comme Ferhat Abbes, premier président du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne, Salah Ben Yousse, le grand militant tunisien,

Hadj Nouira, l’ancien premier ministre de Tunisie ou Ahmed Belafredj, ministres des affaires étrangères du Maroc, du temps de feu le roi Mohamed V. Pour une triste et tourmentée histoire, pour toute l’injustice qu’il a subie de son vivant, Mohamed Hamouda Bensai mérite cette évocation posthume.

Ancien élève de la medersa de Constantine, Hamouda Bensai s’est distingué tôt par une activité intellectuelle qui ne passait pas inaperçue dans ce premier fief de l’islah algérien. A Paris, où il s’est inscrit à la Sorbonne pour des études de sociologie, le jeune homme s’est révélé d’une grande culture qu’un parfait bilinguisme renforçait. Ses idées originales sur l’islam et les problèmes de la Nahda , ses considérations sur le passé et le présent des musulmans ainsi que sur le renouveau du monde musulman ne laissaient pas indifférent. Durant cette phase parisienne, au cours des années trente, Bensai était l’esprit d’une « bande à quatre » qui s’est manifestement détachée des autres étudiants arabes et magrébins, en formation dans les universités et grandes écoles françaises. Ces jeunes étudiants algériens, dont un certain Malek Bennabi, professaient dans l’insouciance et la quiétude des idées qui, conjuguées à leurs activités militantes et nationaliste, étaient perçues comme une menace qui plane sur l’ordre établi. En France, le contexte de l’entre-deux-guerres était marqué par un renforcement de la surveillance des milieux émigrés. Sous la conduite des précurseurs du combat nationaliste comme l’émir Khaled et Messali Hadj, les idées révolutionnaires, voire les revendications carrément indépendantistes, commençaient à gagner les milieux de le communauté algérienne. Soumis à la surveillance d’une police spéciale, les étudiants originaires de Maghreb évoluaient dispersés même si certains tentaient de s’organiser dans des cadres estudiantins, d’autres militaient au sein de partis politiques. Une autre catégorie, plus vulnérable, était approchée à travers toute sorte de tentatives d’enrôlement.

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Bensai et Bennabi commençaient à se faire remarquer à cette époque, ils réessaient le statut avilissant d’indigène, ce soushomme amoindri, transformé en être apathique et ankylosé, devenu inapte à la civilisation. Indépendants d’esprit, mais qu’on peut situer entre les Oulémas et Messali, dont ils se démarquaient parfois, opposés fermement aux idées du Dr Benjelloul et de son adjoint Ferhat Abbas, ils prêchaient des idées nouvelles sur la renaissance de l’Algérie. Face au drame musulman, ils raisonnaient en termes de civilisation, au moment où la politique subjuguait les autres et inspirait leurs discours et démarches. Il leur arrivait d’assister aux conférences de Massignon qui portaient généralement sur le monde musulman. Ils ne manquaient pas de lui porter la contradiction et la critique, alors qu’il intervenait devant un public acquis d’avance à ses thèses. Ils accumulaient, ainsi, les imprudences en allant défier un des éminents maitres à penser du système colonial. D’après BENSAI et BENNABI, eux-mêmes, MASSIGNON, conseiller à l’époque du gouvernement français pour « les affaires musulmanes », était à l’origine des roueries de l’administration et des services français dont ils furent victimes. Des obstacles furent dressés sur leur chemin pour les contraindre à abandonner leurs études et leur barrer l’accès au travail, dicté par le dur besoin, même pour les petits boulots de journaliers ou de simples tâches de manœuvres , payés à la commission. Ces mesures aussi dissuasives que coercitives prises contre eux ,n’étaient pas le fruit d’une simple impression ou nées de l’imaginaire. Ils avaient suffisamment de preuves , pour accabler l’ancien professeur du collège de France , continuateur du père

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CHARLES de FOUCAULT ,pour expliquer leurs mésaventures en France et en Algérie. BENNABI s’en est longuement étalé dans ses ouvrages : C’est à partir de ces infortunes que l’idée de la collusion entre le colonialisme et la colonisabilité, le coquin et la moukère, a muries dans l’esprit d’un BENNABI. A l’épreuve, BENSAI, moins battant, peu déterminé à résister, a fini par céder. Ses études en avaient ainsi pâties et l’ancien étudiant à la Sorbonne, dans les années 1930,n’a jamais pu achever sa thèse compromise par les « interférences » sournoises dans le choix du thème et les autres pressions exercées sur lui. Fin prématurée également d’un parcours culturel brillamment commencé. BENSAI qui ,au cours des années trente, faisait sensation à Constantine, Alger et Paris ,s’est trouvé réduit au silence, exclu de toute la séquence intellectuelle. « Devant les grandes douleurs, le silence est de mise », disait -il. Rentré au pays , après ces dures épreuves ,il s’est trouvé à Batna sa ville natale ; où il s’est définitivement installé. Début d’une longue et pénible vie qui l’accompagnera jusqu’à la mort. En plus d’une indigence criarde ,on ne peut que déplorer la situation de dépaysement dans laquelle il s’est trouvé acculé depuis. Tant et si bien que de passage à Batna ; en 1950 , cheikh BACHIR EL IBRAHIMI ne put que lui conseiller de quitter ce pays où le savoir seul n’assure pas le pain à son homme : « vous êtes savant, mais il vous manque l’art d’être un diable ». Idéaliste , incarnation de la droiture, comme le décrivait BENNABI, BENSAI tenait à des principes et à une morale d’où il puisait les règles de conduite et de rectitude. C’est un homme qui ne répondait qu’à sa seule conscience et ne se référait qu’à sa foi

qu’il n’a , au demeurant, jamais perdue. Dans la capitale des Aurès, le dur besoin l’a poussé jusqu’à exercer la modeste profession d’écrivain public dans un café populaire. Les modiques sommes recueillies lui permettaient l’achat de journaux afin d’assouvir sa soif de la lecture. Quelques connaissances s’offraient, parfois, à faire parvenir des journaux français, à ce lecteur friand qui suivait attentivement l’actualité d’ici et d’ailleurs. Précautionneux, réservé de nature, devenu suspicieux, un trait de caractère signalé déjà par BENNABI et qui s’est accentué avec les difficultés et les dures réalités de la lutte idéologique, endurées depuis Paris, BENSAI se réfugie généralement dans le mutisme. Cachotier, il conservait précieusement ses documents et ses archives personnels. Mais il lui arrivait de se confier à quelques rares personnes à qui il faisait confiance et de commenter devant eux, les événements nationaux et internationaux. Il exprima, ainsi, son scepticisme qui contrastait avec l’aphorisme général, né en Algérie après 1989. « Attention à la suite des événements, prévenait-il ». Son dur quotidien n’a pas entamé la lucidité de ses jugements. « Je n’ai pu me faire un nom dans les lettres car le colonialisme et ses agents m’ont réduit à la misère », se plaignait-il. Mais vaille que vaille, refusant d’abdiquer, il a réussi à se libérer de sa camisole de force dans laquelle il s’est trouvé enfermé depuis des dizaines d’années. Il a repris, ainsi, sa plume, au début des années 1980, autrement dit aux dernières années d’une vie qu’on dit fort précaire, pour rédiger des articles que lui inspiraient ses lectures ou pour coucher ses souvenirs. Certains de ses articles, tirés de ses archives et rafraichis, sont livrés au lecteur avec un ton chargé de nostalgie, d’amertume et de regrets. Outre des contributions à la presse, BENSAIéchangeait des lettres avec quelques confidents.

Marquée par un style captivant et d’une rare beauté, cette activité épistolaire, qui tirait par moment de sa longue solitude, ne renseigne pas uniquement sur son état d’âme. Le lecteur saisira leur portée informative et savourera également les croustillants post-scriptum par lesquels il bouclait généralement ses missives. Ces pièces d’archives renforcent notre conviction que BENSAI s’est bien mis à la composition de livres. Dans une de ses lettres à ABDELWAHAB HAMOUDA, on peut lire, en effet : « je profite également de cette occasion pour vous envoyer une photocopie de la deuxième note annexe du livre en voie d’achèvement, ayant pour titre « Ecrits sur les souvenirs de jeunesse ». J’espère, Incha Allah, en publier d’autres : « Au service de l’ISLAM », « Au service de l’ALGERIE »,…. Ce qui corrobore les dires des rares personnes qui le fréquentaient. Elles nous ont affirmé que BENSAI s’est mis à composer des ouvrages, après sa longue halte. Les copies de quelques bonnes feuilles dactylographiées, qui lui ont été, en fait subtilisées* et qui présument un livre de souvenirs, balaient le moindre doute. Où est donc le produit de cet intellectuel si singulier ? Quoiqu’il en soit , l’Algérie a perdu un François Mauriac. BENSAI qui ,du reste ressemble étonnamment au célèbre écrivain français, nous laisse sur notre faim. On aurait souhaité qu’il nous ait légué, lui aussi des « carnets ». En attendant l’avènement du jour où le voile sera levé sur le sort de l’ensemble des écrits de feu MOHAMED BENSAI, le lecteur ne trouvera donc, dans ce recueil (le livre sur BENSAI ndlr), que des bribes que nos recherches ont pu réunir. Il ne faut surtout pas réduire BENSAI à ces quelques fragments et lui faire tort. D’ores et déjà, il est permis, à l’instar de SADEK SELLAM, le préfacier, de parler « d’une œuvre inachevée ».

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Dossier

PAR: IMADGHASSEN. A

ALI MEROUCHE ALI MEROUCHE est écrivain et enseignant, il est natif de Batna et a écrit plusieurs livres dont La Passionnante Histoire du MSPB Batna[1]. Ali Merouche est l'un des rares auteurs algériens a se consacrer à la littérature sportive d'expression arabe. L'auteur compte actuellement plus de quarante titres publiés depuis 1990 dans une collection sportive éditée par plusieurs maisons d'éditions telles que Dar Houma, Dar El Houda, Dar Elhadith, Dar Khier Jaliss, etc.. Ancien handballeur d'une génération qui a porté l'équipe du MSP Batna du niveau de la wilaya à la nationale 2, l'écrivain a été entraîneur successivement des catégories minimes et juniors du même club puis coach des basketteurs de l'université de Batna. Diplômé de l'institut technologique d'Annaba, il est professeur de sports au lycée technique de Batna et entraineur de natation du club MSP Batna. Dans un autre domaine, il est le fondateur de la revue destinée aux enfants Le jeune sportif.

l'écrivain ALI MEROUCHE Ali merouche a réveillé"les passions"(du sport) et une capitale (des Aurés) endormies Ecrire l'histoire d'un club qui, dans ses rangs,quelques noms de haut vol, lui ont permis de créer l'événement à l'époque .Ce club qui a réussi à

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rassembler sur son "nom"tous les suffrages: MSPB, joli pari........ L'aventure de ali merouche, en tant qu'écrivain, emprunte des chemins semés de "drame".il a constaté qu'en Algérie les publications concernant le monde du sport étaient rares, voire inexistantes,quitte à même de vulgariser, faire connaitre le monde passionnant du sport à nos enfants. Et de gloire,elle se déroule à un carrefour difficile puisque le destin l'a fait embrasser la carrière de professeur d'éducation physique (pratiquant surtout le handball et la natation il a la charge d'entraîneur dans cette discipline. son image de marque est aujourd'hui celle d'un enseignant/écrivain (30 livres) capable de tous "les tours de passe- passe":il restitue au sport une espèce en voie de disparition:

éducation,vulgarisation,amour de métier...,car"l'aventure"* de merouche, dans ses jours fastes , relève d'un principe magique : faire connaître tous les sports ,les lois les régissant, L’historique.... Célébré, aujourd'hui par la ville de batna entière et par le MSPB , voici un éducateur/ écrivain de format "intellectuel". son nouveau domaine "l'écriture" avait laissé dans l'ombre un homme poussé vers un étonnant ensemble d'équilibre et de loyauté. l'état actuel de la pratique sportive au sein de nos instituteurs scolaires l'a révolté. "pourquoi l'éducation physique et sportive est-elle reléguée* au dernier plan?" il prit à charge, en se faisant un but , de réhabiliter le sport et aussi de faire connaître les différentes disciplines dans les détails.*il en résultat une série de quar a n t e l i vres ):athlétisme,basketball,natation,musculation..... la femme,aussi a eu droit à son intéressement:"la femme et le sport" , est un livre / réflexion sur la situation féminine vis- vis du sport en Algérie. il persévéra en éditant un "guide sanitaire"à l'intention des professeurs d'EPS (signes **** premiers soins,etc.).Tous ses livres , en plus d'un dictionnaire des sports,(une grande nouveauté en Algérie, qui mérite toute l'attention de la part du ministére de la jeunesse et des

sports ) . ce dictionnaire des sports , , a la particularité d'ètre bilingue (arabe/ français) la passionnante aventure de Ali Merouche est sans conteste le tome 1 concernant le MSPB club qui, à un certain moment, a marqué l'histoire football en Algérie. Cette première partie qui s'étale sur 280 pages(130photos,30 biographies des membres fondateurs...) a nécessité un travail de titan :l'absence d'archives au sein du club même, a "occasionné" un travail de recherche de plus d'une année (à raison de 6/7 heures quotidiennement),les archives d'AN-NASR(edite en français à l'époque) et la dépêche de constantine ont été d'un grand secours. Ce livre est consacré à l'historique du club, qui, avant son actuel sigle, est passé par plusieurs appellations: ASB - MCA (MOULOUDIA club des aurés) -RCPB(racing club de la préfecture de batna. sigle utilisé comme couverture permettant de collecter des fonds importants pour le FLN, puis le MSPB. Différente faits, différentes péripéties sont décrits dans les moindres détail, rien n'a été laissé au hasard par l'auteur. Un historique aussi complet que possible ou l'on décèle l'organisation , la recherche des faits (chronologiquement) concernant le football algérien ante** et post indépendance .les détails concernant la formule du championnat de 1963 sont

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(re) découverts .livre consacré aux années de gloire du MSPB , il se retrouve être aussi un pan de l'histoire du football algérien. Savions nous , par exemple , que la première coupe d'Algérie est revenue au MSPB (juniors) ?.En attendant les autre tomes , le lecteur aura le privilège de satisfaire sa curiosité à travers cette première partie .a lire absolument.

ALI MEROUCHE, LE DICTIONNAIRE. le professeur d’eps et entraîneur spécialisé en natation Mr ali merouche est de ceux qui mettent toujours Noir sur blanc leurs idées et savoir faire pour le développement du sport de 1988 a ce jour, il compte quarante ouvrages dans différentes disciplines sportive en langue arabe..une façon de servir le lectorat arabophone. .membre fondateur de l'hebdomadaire sportif elraya ..ali merouche mettra sur le marché en parralelle la première revue spécialisée en sports destinée pour les jeunes... le jeune sportif. .une revue en direction de tous les jeunes... pour concrétiser tous les efforts dans le domaine de l'écrit spécialise en sports.. ali merouche a publier récemment chez dar houma un dictionnaire français -arabe spécialise en sports ou toute les disciplines a travers le monde du sports….

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Nos jeunes sont branchés, et on peut le vérifier, nationalistes jusqu’à l’os, il s’agit seulement de savoir communiquer avec eux. Ils vous étonneront avec leur manière de voir les choses, leurs rêves, très simple. Ils ne veulent point qu’on les prenne pour ce qu’ils ne sont pas, ils aiment l’ALGÉRIE et leurs concitoyens. Ils l’ont prouvé plus d’une fois. En s’en occupant c’est l’ALGÉRIE de demain que l’on façonne et c’est à l’histoire de faire le reste. Loin des discours creux, des monologues (et encore Med Fellag pourrait à lui seul mobiliser une ville). Parlons fort,mais parlons vrai et on verra les résultats mais loin, alors très loin des ministres de l’improvisation qui……tue ! Nous aussi on est tenter aujourd’hui de dire : « YES WE CAN ! »

Dossier du mois. Par Imadghassen.A

KARIM MEZIANI,

EN COLÈRE !

Formé à l'Université de Nice, il a exposé en Allemagne, aux USA, en France, en Italie, en Algérie et en Belgique. Le travail de MEZIANI se situe en marge de la peinture traditionnelle même s'il en utilise les composantes, les poussant parfois à l'extrême. Cette marginalité se révèle à travers la sensibilité forte et contemporaine de cet artiste, lié à des traditions ancestrales et à une symbolique mystique ou la poésie succède à la purification des couleurs. En fait il n’a jamais coupé ses amarres avec son pays et surtout sa région qu’il sacralise au point où à chaque occasion il la met en évidence. C’est le cas notamment de la fameuse année de l’Algérie en France où il a senti une occultation de sa ville natale qui n’a pas été traitée convenablement, vu que Batna est une vraie école des arts plastiques. Sa volonté de marquer un point aux autorités compétentes de l’époque a fait qu’il a décidé de prendre le taureau par les cornes et de ramener, avec son propre argent et sa volonté en prime, un panel de travaux auressiens et de les présenter à Nice. Chose qu’il concrétisa fermement mais aussi …..Amèrement ! Le seul souvenir positif était le fait que seul le directeur de la culture de la wilaya de Batna en 2003 n’avait aucun calcul politicien sauf l’intérêt des artistes

de la région, sa région s’entend. Ainsi qu’il a fini pas découvrir une valeur s u r e e t vraie :l’amitié de KRIM MOHAMED un artiste complet. Le reste KARIM allait découvrir qu’il était entré sur un véritable champ de mines ; les coups bas, les racontars, les faux artistes, les coups dans le dos ont constitué le lot quotidien de cet artiste qui voulait seulement rendre service à Batna. Comme il le dit si bien « je n’ai pas eu besoin d’eux au contraire eux ont eu tous besoin de moi ; ce qui est désolant est le fait de m’accuser d’avoir détourné leurs œuvres qui soit dit en passant se trouvent depuis fin 2003 chez ma mère, Allah yarhmha,(que Dieu ait son âme ndlr) ; Il ajoutera avec une pointe d’ironie « j’ai été obligé de peindre à la place d’un pseudo artiste qui se fait passer pour sculpteur dont je n’arrive plus à retenir le nom ». Son souhait est de voir l’école des beaux arts prendre de l’envergure et de jouer un grand rôle. KARIM MEZIANI avait le cœur très lourd en abordant la composante du cercle fermé des artistes de Batna qu’il clas-

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se à sa manière « il y les ignorants qui se sont auto proclamés artistes, les ignorants tout court et les artistes autodidactes qui doivent se former davantage au contact des vrais artistes. Puis il y a ceux qui ont fait les beaux arts qui stagnent et ceux qui avancent parce qu’on ne doit pas se figer à une date ;une récompense mais jouer son rôle d’ambassadeur d’une culture… ». Pour en revenir a cet artiste chevronné nous prenons soins de « céder » la place à des appréciations relevées sur le net à son sujet ;

«Karim Meziani est né dans les Aurès (Batna) et vit à Nice Une ville où il a débarqué à l'âge de 13 ans, les mains nues mais la tête pleine d'images, de couleurs, de sensations d'une terre natale imprégnée de mysticisme. Aujourd’hui, après une longue marche dans les méandres d'un Art contemporain occidental où il a eu le mérite de ne jamais se perdre, Karim Meziani nous offre la quintessence d'un art raffiné qui emprunte aux plus profondes traditions de là-bas tout comme aux audaces modernistes. Et on ne voit pas les contours tant tout cela est admirablement fondu. Il y a d'abord ces couleurs intenses, presque voluptueuses, ce bleu qui tient à la fois de l'outremer et du bleu de Prusse, un " BLEU MEZIANI " à la fois celui du ciel et de la mer, où le regard se plonge. Il y aussi ces pigments naturels, cette

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matière, ces feuilles d'or pour exprimer l'inaltérable. Un fond sur lequel se détachent des images hautement symboliques, comme ces marabouts très stylisés, thème de prédilection de l’artiste, qui se détachent sur des fonds azur ou orangés...... »ou encore :« L'art de Meziani procède de deux cultures, celle qu'il acquise lors de ses années d'études en France et plus particulièrement à Nice, et, celle innée dont l'ouverture dans le domaine de la peinture fut plutôt architecturale ou poétique; assez rarement fondée sur l'image mais souveraine dans sa genèses mathématiciennes. Ainsi Meziani, artiste contemporain dans

l'acception du terme, sait assembler et exalter des couleurs avec largesse de la proposition, peut-être comme Rothko, en sachant doser les proportions spatiales et en observant méthodiquement leur disposition par rectangles intégrés. Il joue pour cela de la profusion de gammes colorées, un bleu passant par le turquoise à l'outre-

mer, l'indien et le bleu de prusse ou encore de la manière des terres aux ocres chauds, toute réalisation précédée de nombreuses études et d'analyses de pigmentations personnelles conçues à l'atelier. Il sait aussi détenir de sa culture l'image des créneaux de protection, visibles dans toute cité arabe et surtout celle des marabouts, symboles de sagesse, constructions fondamentales de cette philosophie. Mais si ces supports personnalisent une peinture abstraite de forte densité, le recours au langage du chiffre, élément moteur de progression intelligemment exploité, permet plastiquement le rythme la variation et une ambiance de mystère quelque peu magique. La constance, dans ces somptuosités veloutées aux tonalités intenses, d'un clin d'œil de la feuille d'or leur confère une aura exceptionnelle, la riche alliance de deux spiritualités à mettre en évidence. » KARIM MEZIANI a rendu visite à la FASAC a été ébahi par : « le travail de fond ,la propreté des lieux ;l’organisation spatiale. » En prenant soin de prendre un grand nombre de sa revue mensuelle pour la faire connaître en France (chose faite puisque BATNA INFO a été distribuée à Nice lors de la fête de la presse). KARIM n’a pas tari d’éloges envers le staff rédactionnel et les membres du bureau qui lui ont réservé une place d’hôte de marque lors d’une réunion d’évaluation du programme annuel touchant à sa fin suite au succès de l’opération « 100%BAC ». KARIM même en colère n’a pas manqué de voir « en rose » le futur proche en évoquant la possibilité de venir en ce mois de novembre 2008 et

effectuer une sorte de pèlerinage dans les Aurès en hommage à tous ceux qui se sont sacrifié pour que l’Algérie soit libre et surtout pour concrétiser un vœu de sa défunte mère, à savoir exposer à Batna, chose qu’il n’a pas faite depuis son départ en France. Il reste conscient,c’est ce qu’il a déclaré à radio Batna, que ce qu’il a essayé de faire pour Batna n’est que minime en face de ce qui l’attend, il s’est rappelé justement la somme d’efforts qu’il a consenti à transporter les œuvres, les dépliants qu’il a eu à faire, ses interventions auprès du maire de Nice qu’il ne regrette pas ,contrairement à ce qu’il a vécu ici dans son pays d’origine ….Mais KARIM reste sur cette touche d’espoir de voir un jour un jumelage culturel s’établir avec sa ville d’accueil :NICE. Il est capable de jouer son rôle de prédilection : être l’ambassadeur culturel de sa région ; les Aurès.

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Par Imadghassen.A

A PROPOS DU FESTIVAL DE TIMGAD Nous avons dit que la naissance du festival avait commencé en 1965 par la louable initiative de monsieur FASLA, alors inspecteur d'académie, qui avait institué les Journées Culturelles de TIMGAD avec le mémorable spectacle théâtral intitulé MEDEE. Dès l'arrivée de monsieur MADOUI comme Secrétaire Général de la Préfecture des Aurès, nouvellement arrivé d'Ouargla (OASIS) et avec monsieur BOULKROUN à la tête du département, on avait assisté au projet définitif de l'institution du festival. Le projet, mûrement réfléchi dans sa finalité, après le déclic dû aux manifestations théâtrales qui l'ont précédés en 1965, visait des ambitions tant culturelles que touristiques, donc éminemment économiques, nouvelles pour les Aurès. Il faut se rappeler le contexte de vétusté à l'endroit de l'infrastructure hôtelière: "Qu'à cela ne tienne, faire avec les moyens du bord" répétait sans cesse monsieur MADOUI qui avait lancé le chantier du festival. Le visiteur potentiel était supposé venir d'autres régions d'Algérie en voiture, autrement dit, capable de mobilité durant la semaine, venant voir les spectacles la nuit, allant découvrir la nature prodigue des différentes vallées qui sillonnent le département, se restaurant chez le paysan –la galette, le petit lait à la grande rigueur, sinon l'opulent couscous ou autres curiosités culinaires locales- dormant à la belle étoile sous la splendide voûte céleste. L'équipe préparant le 1er festival méditerranéen de TIMGAD travaillait jour et nuit malgré un effectif réduit mais animée d'une volonté

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d'aboutir. Composée de messieurs RUIZ, BONAL, l'un professeur d'espagnol et photographe, le second conservateur des ruines, De PESQUIDOUX jeune coopérant VSNA auréolé de deux doctorats en Sciences Economiques et en Sciences Politiques. Tous avaient à cœur un programme culturel ambitieux et d'excellente facture. Aussi ont-ils milité pour la venue de troupes de grande valeur telles 1- l'ODÉON Théâtre de France avec Maria CASARES, Gerda DAUM de Hambourg dans une pièce où chorégraphie, musique de STRAVINSKY et drame composaient à l'unisson dans "l'Histoire du Petit Soldat" 2- Diwan El Garagouz de feu Abderrahmane KAKI 3- Folklore de Calabre 4- Récital de poésie par DESSAILLY…. Le renom du Festival ne cessait de grandir puisque le 2nd, le 3ème continuaient sur la même lancée avec des spectacles dignes de la dramaturgie antique (Nuées d'ARISTOPHANE en 1972). On assiste alors à la "folklorisation", une dilapidation de la qualité d'antan au lieu qu'une tradition saine développe des spectacles originaux à pondération purement culturelle et historique, prenant en main le patrimoine pour en valoriser les méandres inconnus, encourageant la recherche dans les domaines de notre fabuleuse antiquité. Il y a lieu de reconquérir cette aura qui lui fait tant défaut de nos jours. Nos hommes de théâtre, combien créateurs, sont à l'affût de réalisations mettant en exergue notre identité et par là, notre devoir à être dans le concert des nations. Qu'on y pense d'ores et déjà pour atteindre la qualité didactique, seule à même de nous donner la vraie dimension culturelle.

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ج‪ .‬ﻋﻠﻲ‬

‫دراﺳﺎت‬

‫اﻟﻤﺠﺘﻤﻊ‬ ‫ﺍ‪‬ﺘﻤﻊ ﳎﻤﻮﻋﺔ ﺍﻟﻨﺎﺱ ﺍﻟﱵ ﺗﺸﻜﻞ ﺍﻟـﻨـﻈـﺎﻡ ﻧﺼـﻒ‬

‫ﺗﻮﻧﻴﺰ ‪Ferdinand Tönnies‬ﻳﺮﻯ ﻫﻨﺎﻟﻚ ﺍﺧـﺘـﻼﻓـﺎ‬

‫ﺍﳌﻐﻠﻖ ﻭﺍﻟﱵ ﺗﺸﻜﻞ ﺷﺒﻜﺔ ﺍﻟﻌﻼﻗﺎﺕ ﺑﲔ ﺍﻟﻨﺎﺱ‪ ،‬ﺍﳌﻌـﲎ‬

‫ﻋﻤﻴﻘﺎ ﺑﲔ ﺍﳉﻤﺎﻋﺔ ﺍﳌﺸﺘﺮﻛﺔ ﻭ ﺍ‪‬ﺘﻤﻊ ﻭ ﻳﻌﺘﱪ ﺃﻫـﻢ‬

‫ﺳﻮﻳﺔ ﰲ ﺷﻜﻞ ﻣﻨﻈﹼﻢ ﻭ ﺿﻤﻦ ﲨـﺎﻋـﺔ ﻣـﻨـﻈـﻤـﺔ ‪.‬‬

‫ﺗﺘﻀﻤﻦ ﻋﺪﺓ ﻧﻮﺍﺣﻲ ﺃﳘﻬﺎ ﺍﳊـﻜـﻢ ﻭ ﺍﻟﺴـﻴـﻄـﺮﺓ ﻭ‬

‫ﺍﻟﻌﺎﺩﻱ ﻟﻠﻤﺠﺘﻤﻊ ﻳﺸﲑ ﺇﱃ ﳎﻤﻮﻋﺔ ﻣﻦ ﺍﻟﻨﺎﺱ ﺗﻌﻴﺶ‬ ‫ﻭﺍ‪‬ﺘﻤﻌﺎﺕ ﺃﺳﺎﺱ ﺗـﺮﺗـﻜـﺰ ﻋـﻠـﻴـﻪ ﺩﺭﺍﺳـﺔ ﻋـﻠـﻮﻡ‬ ‫ﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺎﺕ ‪ .‬ﻭﻫﻮ ﳎﻤﻮﻋﺔ ﻣﻦ ﺍﻷﻓﺮﺍﺩ ﺗﻌـﻴـﺶ ﰲ‬

‫ﻣﻮﻗﻊ ﻣﻌﲔ ﺗﺘﺮﺑﻂ ﻓﻴﻤﺎ ﺑﻴﻨﻬﺎ ﺑـﻌـﻼﻗـﺎﺕ ﺛـﻘـﺎﻓـﻴـﺔ‬

‫ﻣﺎ ﳝﻴﺰ ﺍ‪‬ﺘﻤﻊ ﻫﻮ ﻭﺟﻮﺩ ﺑﻨﻴﺔ ﺍﺟـﺘـﻤـﺎﻋـﻴـﺔ ﺍﻟـﱵ‬ ‫ﺍﻟﺘﺮﺍﺗﺐ ﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ ‪Social rank .‬‬

‫ﺇ ﹼﻥ ﺍ‪‬ﺘﻤﻊ ﺍﻟﺒﺸﺮﻱ ﻋﺒﺎﺭﺓ ﻋﻦ ﻣﻨﻈﻮﻣﺔ ﻣـﻌـ ﹼﻘّـﺪﺓ ﻏـﲑ‬

‫ﻣﺘﻮﺍﺯﻧﺔ ﺗﺘﻐﻴ‪‬ﺮ ﻭﺗﺘﻄﻮ‪‬ﺭ ﺑـﺎﺳـﺘـﻤـﺮﺍﺭ‪ ،‬ﺣـﻴـﺚ ﺗـﺪﻓـﻊ‬

‫ﻭﺍﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ ‪ ،‬ﻳﺴﻌﻰ ﻛﻞ ﻭﺍﺣﺪ ﻣﻨﻬﻢ ﻟﺘﺤﻘﻴـﻖ ﺍﳌﺼـﺎﱀ‬

‫ﺗﻌﻘﻴﺪﺍﺕ ﻭﺗﻨﺎﻗﻀﺎﺕ ﺍﻟﺘﻄﻮﺭ ﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ ﺍﻟﺒﺎﺣﺜﲔ ﺇﻟ‬

‫ﻭﺍﻻﺣﺘﻴﺎﺟﺎﺕ ‪.‬‬

‫ﺍﻻﺳﺘﻨﺘﺎﺝ ﺍﳌﻨﻄﻘﻲ ﺍﻟﺘﺎﱄ‪ :‬ﺇ ﹼﻥ ﺃﻱ ﺗﺒﺴﻴﻂ ﺃﻭ ﺗﻘﻠﻴﻞ ﺃﻭ‬

‫ﺗﻘﺎﺑﻞ ﻛﻠﻤﺔ ﳎﺘﻤﻊ ﰲ ﺍﻹﻧﻜﻠﻴﺰﻳﺔ ﻛـﻠـﻤـﺔ ‪society‬‬

‫ﲡﺎﻫﻞ ﺗﻌﺪ‪‬ﺩﻳﺔ ﺍﻟﻌﻮﺍﻣﻞ ﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ ﻳﺆﺩﻱ ﺣﺘﻤ ﹰﺎ ﺇﻟـ‬

‫ﺍﻟﻔﺮﺩ ﻭﺍﻻﺧﺮﻳﻦ ‪ ..‬ﻭﺍﳌﻬـﻢ ﰲ ﺍ‪‬ـﺘـﻤـﻊ ﺍﻥ ﺃﻓـﺮﺍﺩﻩ‬

‫ﺍﺳﺘﻘ ‪‬ﺮ ﺍﻟﺮﺃﻱ ﻋﻠﻰ ﺃ ﹼﻥ ﺍﻛﺘﺸﺎﻑ ﺍﻟﻘﻮﺍﻧﲔ ﺍﻟﻌﻠﻤﻴﺔ ﺍﻟﻌﺎﻣﺔ‬

‫ﺍﻟﱵ ﲢﻤﻞ ﻣﻌﺎﱐ ﺍﻟﺘﻌﺎﻳﺶ ﺍﻟﺴﻠﻤﻲ ﺑﲔ ﺍﻷﻓﺮﺍﺩ ‪ ،‬ﺑـﲔ‬ ‫ﻳﺘﺸﺎﺭﻛﻮﻥ ﳘﻮﻣﺎ ﺃﻭ ﺍﻫﺘﻤﺎﻣﺎﺕ ﻣﺸﺘﺮﻛﺔ ﺗﻌـﻤـﻞ ﻋـﻠـﻰ‬

‫ﺗﻄﻮﻳﺮ ﺛﻘﺎﻓﺔ ﻭﻭﻋﻲ ﻣﺸﺘﺮﻙ ﻳﻄﺒﻊ ﺍ‪‬ﺘﻤـﻊ ﻭﺃﻓـﺮﺍﺩﻩ‬

‫ﺗﻜﺎﺛﺮ ﺍﻷﺧﻄﺎﺀ ﻭﻋﺪﻡ ﻓﻬﻢ ﺍﻟﻌﻤﻠﻴﺎﺕ ﺍﳌﺒﺤـﻮﺛـﺔ‪ .‬ﻭﻗـﺪ‬ ‫ﻣﺴﺘﺤﻴﻞ ﰲ ﳎﺎﻝ ﺩﺭﺍﺳـﺎﺕ ﺍﻟـﺘـﻄـﻮ‪‬ﺭ ﺍﻻﺟـﺘـﻤـﺎﻋـﻲ‬ ‫ﻣﺴﻴﻄﺮ ﹰﺍ ﺳﻴﻄﺮ ﹰﺓ ﺷﺎﻣﻠ ﹰﺔ ﻋﻠ ﺍ‪‬ﻤﻮﻋـﺔ ﺍﻷﻛـﺎﺩﳝـﻴـﺔ‬

‫ﺑﺼﻔﺎﺕ ﻣﺸﺘﺮﻛﺔ ﺗﺸﻜﻞ ﺷـﺨـﺼـﻴـﺔ ﻫـﺬﺍ ﺍ‪‬ـﺘـﻤـﻊ‬

‫ﻭﺧﺎﺻﺔ ﺑﲔ ﺍﻟﻠﺬﻳﻦ ﻳـﺘـﺨـﺼ‪‬ـﺼـﻮﻥ ﰲ ﺍﻹﻧﺴـﺎﻧـﻴ‪‬ـﺎﺕ‬

‫ﰲ ﺍﻟﻌﻠﻮﻡ ﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ ‪ ،‬ﳝﻴﻞ ﺍﻟـﻌـﻠـﻤـﻴـﺎﺀ ﻻﻋـﺘـﺒـﺎﺭ‬

‫ﻭﺗﺮﻛﻴﺒﺎﺕ ﺍﻟﻌﻤﻠﻴﺎﺕ ﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴـﺔ‪ .‬ﻓـﻄـﺮﻳـﻘـﺔ ﲝـﺚ‬

‫ﳎﻤﻮﻋﺔ ﻣﻦ ﺍﻟﻨﺎﺱ ‪ ،‬ﲝﻴﺚ ﺃﻥ ﻣﻌﻈﻢ ﺍﻟﺘـﻔـﺎﻋـﻼﺕ ﻭ‬

‫ﻧﻌﺘﺮﻑ ﲟﺴﺘﻮﻳﺎﺕ ﳐﺘﻠﻔﺔ ﻣﻦ ﺍﻟﺘﺠﺮﻳـﺪ ﻭﻣـﻘـﺎﻳـﻴـﺲ‬

‫ﻭﻫﻮﻳﺘﻪ ‪.‬‬

‫"ﺍ‪‬ﺘﻤﻊ" ﻧﻈﺎﻣﺎ ﺷﺒﻪ ﻣﻐـﻠـﻖ ‪semi-closed‬ﺗﺸـﻜﻠـﻪ‬ ‫ﺍﻟﺘﺄﺛﲑﺍﺕ ﺗﺄﰐ ﻣـﻦ ﺃﻓـﺮﺍﺩ ﻣـﻦ ﻧـﻔـﺲ ﺍ‪‬ـﻤـﻮﻋـﺔ‬

‫ﻭﻳﻮﺍﺟﻬﻮﻥ ﺑﺸﻜﻞ ﻣﺒﺎﺷﺮ ﰲ ﲝﺜﻬـﻢ ﻛـﻞ ﺗـﻌـﻘـﻴـﺪﺍﺕ‬

‫ﺍ‪‬ﺘﻤﻊ ﺍﻟﺒﺸﺮﻱ ﻛﻤﻨﻈﻮﻣﺔ ﺑﺎﻟﻐﺔ ﺍﻟـﺘـﻌـﻘـﻴـﺪ ﻫـﻲ ﺃﻥ‬

‫ﺍﻟﺰﻣﻦ‪ .‬ﻓﺎﳌﻬﻤﺔ ﺍﻷﺳﺎﺳﻴﺔ ﻟﻠﺘﺤﻠﻴﻞ ﺍﻟﻌﻠﻤﻲ ﻫـﻲ ﺇﳚـﺎﺩ‬

‫ﺍﻟﺒﺸﺮﻳﺔ ‪ .‬ﻭ ﺗﺬﻫﺐ ﺑﻌﺾ ﺍﻟﻌﻠﻮﻡ ﺃﺷـﻮﺍﻃـﺎ ﺃﺑـﻌـﺪ ﰲ‬

‫ﺍﻟﻘﻮ ﺍﻟﺮﺋﻴﺴﻴﺔ ﺍﻟﱵ ﺗﺆﺛﹼﺮ ﻋﻠـ‬

‫ﻛﻴﺎﻧﺎﺕ ﺍﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ‪ .‬ﺗﱪﺯ ﰲ ﺍﻹﻧﻜﻠﻴﺰﻳﺔ ﻛﻠـﻤـﺔ ﺍﺧـﺮﻯ‬

‫ﻣﻦ ﺍﻟﺘﻔﺎﺻﻴﻞ ﻭﺍﳓﺮﺍﻓﺎﺕ ﺍﻟﻘﻮﺍﻋﺪ‪ .‬ﻃـﺒـﻌـ ﹰﺎ ﺍ‪‬ـﺘـﻤـﻊ‬

‫ﺍﻟﺘﺠﺮﻳﺪ ﺣﲔ ﺗﻌﺘﱪ ﺍ‪‬ﺘﻤﻊ ﳎﻤﻮﻋﺔ ﻋـﻼﻗـﺎﺕ ﺑـﲔ‬

‫ﻗﺮﻳـﺒـﺔ ﰲ ﺍﳌـﻔـﻬـﻮﻡ ﻫـﻲ ﺍﳉـﻤـﺎﻋـﺔ ﺍﳌﺸـﺘـﺮﻛـﺔ‬

‫ﺃﻧـﻈـﻤـﺔ ﻣـﻌـﻴـﻨـﺔ‬

‫ﻻﻛﺘﺸﺎﻑ ﺍﻟﻘﻮﺍﻧﲔ ﺍﻟﻌﻠﻤﻴﺔ ﺍﳌﺒﺪﺋﻴﺔ ﻋﻦ ﻃﺮﻳﻖ ﺍﻟﺘﺠﺮ‪‬ﺩ‬

‫ﺍﻟﺒﺸﺮﻱ ﻋﺒﺎﺭﺓ ﻋﻦ ﻣﻨﻈﻮﻣﺔ ﺑﺎﻟﻐﺔ ﺍﻟﺘﻌﻘﻴﺪ ﺑـﺎﻟـﻔـﻌـﻞ‪.‬‬

‫‪community‬ﺍﻟﱵ ﻳﻌﺘﱪﻫﺎ ﺍﻟﺒـﻌـﺾ ﺍﻟـﺘـﺠـﻤـﻊ ﺃﻭ‬

‫ﻓﻬﻞ ﳝﻜﻨﻨﺎ ﻭﺻﻔﻬﺎ ﺑﻘﻮﺍﻧﲔ ﻋـﻠـﻤـﻴـﺔ ﺑﺴـﻴـﻄـﺔ؟ ﺇ ﹼﻥ‬

‫ﺍﳉﻤﺎﻋﺔ ‪ ،‬ﻓﻬﻮ ﻣﺼﻄﻠﺢ ﻳﻬﺘﻢ ﺑﺄﻥ ﲨﺎﻋﺔ ﻣﺎ ﺗﺸـﺘـﺮﻙ‬

‫ﲤﻜﹼﻨﻨﺎ ﺃﻥ ﳒﻴﺐ ﻋﻠ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﺴﺆﺍﻝ ﺟـﻮﺍﺑـ ﹰﺎ ﺇﳚـﺎﺑـﻴـ ﹰﺎ‬

‫ﺑﲔ ﺃﻓﺮﺍﺩ ﺍﳉﻤﺎﻋﺔ ‪ .‬ﺑﻌﺾ ﻋﻠﻤﺎﺀ ﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻉ ﻣﺜﻞ‬

‫ﺑﻮﺍﺳﻄﺔ ﻣﺎﻛﺮﻭﻗﻮﺍﻧﲔ ﺩﻗﻴﻘﺔ ﻭﺑﺴﻴﻄﺔ ﺑﺸﻜﻞ ﻣﻘﺒﻮﻝ‪.‬‬

‫ﺍﳉﻤﺎﻋﺔ ﺑﺪﻭﻥ ﺍﻟﻌـﻼﻗـﺎﺕ ﺍﳌـﺘـﺪﺍﺧـﻠـﺔ ﺑـﲔ ﺃﻓـﺮﺍﺩ‬ ‫ﰲ ﺍﳌﻮﻃﻦ ﻭ ﺍﳌﺄﻛﻞ ﺩﻭﻥ ﺍﻫﺘﻤﺎﻡ ﺑﺎﻟﻌﻼﻗﺎﺕ ﺍﻟﱵ ﺗﺮﺑـﻂ‬

‫‪18‬‬

‫ﺍﳌﻨﺠﺰﺍﺕ ﺍﳊﺪﻳﺜﺔ ﰲ ﳎﺎﻝ ﺍﻟﻨﻤـﺬﺟـﺔ ﺍﻟـﺮﻳـﺎﺿـﻴـﺔ‬

‫ﳏﺪ‪‬ﺩﺃ ‪ -‬ﻣﻦ ﺍﳌﻤﻜﻦ ﻭﺻـﻒ ﺍﻟـﺘـﻄـﻮ‪‬ﺭ ﺍﻻﺟـﺘـﻤـﺎﻋـﻲ‬

‫ﺑﻘﻠﻢ ﻣﺤﻤﺪ ﻛﺮﻳﻢ‬

‫ﻓﻨﺎن وﺣﺪث‬

‫ﻣﻮﻗﻒ اﻟﻨﺨﺐ‬ ‫) إن اﻟﻌﺮب ﻻ ﻳـﻘـﺮؤون وإذا ﻗـﺮؤوا ﻻ‬ ‫ﻳﻔـﻬـﻤـﻮن وإذا ﻓـﻬـﻤـﻮا ﺳـﺮﻋـﺎن ﻣـﺎ‬ ‫ﻳﻨﺴﻮن (‬ ‫ﻣﻘﻮﻟﺔ اﻟﺼﻬﻴﻮﻧﻲ ﻣﻮﺷﻰ دﻳﺎن ﺣﻴﻨﻤﺎ اﺣﺘﻞ‬ ‫ﻗﻨﺎة اﻟﺴﻮﻳﺲ ﺑﻤﺼﺮ ﻓﻨﺸﺮ ﺧﻄﺘﻪ ﻻﺣـﺘـﻼل‬ ‫اﻟﻘﻨﺎة ﻓﻲ آﺘﺎب ﻗﺒﻞ ﺗﻨﻔﻴﺬهﺎ ‪،‬ﻓﻠﻤـﺎ ﺳـﺄﻟـﻪ‬ ‫أﺣﺪ اﻟﺼﺤﺎﻓﻴﻴﻦ ﺑﻌﺪ اﺣﺘﻼﻟﻪ اﻟﻘﻨﺎة اﻟﺴﻮﻳﺲ‬ ‫ﻗﺎﺋﻼ ﻟﻪ أﻟﻢ ﺗﺨﺶ ﻣﻦ اآﺘﺸﺎف ﺧﻄﺘﻚ ؟‬ ‫أﺟﺎﺑﻪ ﺑﻬﺬﻩ اﻹﺟﺎﺑﺔ اﻟﺘﻲ ﻗﺪ ﻧﺴﻴﻨـﺎهـﺎ ﻣـﻊ‬ ‫ﻣﺮور اﻟﺰﻣﻦ‬ ‫اﻟﻴﻬﻮد ﻳﻌﺮﻓﻮﻧﻨﺎ ﺟﻴﺪا أﺣﺴﻦ ﻣﻦ ﻣـﻌـﺮﻓـﺘـﻨـﺎ‬ ‫ﻷﻧﻔﺴﻨﺎ و هﻢ ﻳﺮاهﻨﻮن ﻋﻠﻰ ذﻟـﻚ ‪،‬ﺣـﺘـﻰ‬ ‫اﻟﻤﺴﻴﺮات واﻟﺘﻨﺪﻳﺪ واﻻﺳﺘﻨﻜﺎر أﺻـﺒـﺢ أﻣـﺮا‬ ‫ﻣﺄﻟﻮﻓﺎ وﻣﻨﺘﻈﺮا وهﻢ ﻳﻌﻠﻤﻮن ﺑﺄﻧﻨﺎ ﺑﻌـﺪ ﻓـﺘـﺮة‬ ‫ﻣﻦ اﻟﺰﻣﻦ ﺳﻨﻨﺴﻰ ﻣﺎ ﺣﺪث وﻣـﺎ ﻗـﺎم ﺑـﻪ‬ ‫هﺬا اﻟﻌﺪو ﻣﻦ ﻣﺠﺎزر وﺗﺼﻔﻴﺔ ﻟﻸرواح اﻟﺒﺮﻳﺌـﺔ‬ ‫ﻣﻦ أﻃـﻔـﺎل وﻧﺴـﺎء وﺷـﻴـﻮخ هـﺬا اﻟـﻌـﺪو‬ ‫اﻟﻤﺨﺒﻮل اﻟﺬي ﻓﻘﺪ آﻞ اﻟﻤﻘﺎﻳﻴﺲ اﻹﻧﺴﺎﻧﻴـﺔ‬ ‫وﺗﺠﺎهﻞ آﻞ اﻷﻋﺮاف اﻟﺪوﻟﻴﺔ ﺑﻞ ﺗﺤـﺪى آـﻞ‬ ‫اﻟﺒﺸﺮﻳﺔ‬ ‫اﻟﺘﺎرﻳﺦ ﺳﺠﻞ ﻟﻠﺼـﻬـﺎﻳـﻨـﺔ أﺑﺸـﻊ اﻟـﺠـﺮاﺋـﻢ‬ ‫‪،‬ﻓﻤﺠﺰرة ﺻﺒﺮا وﺷﺘﻴﻠﺔ وﺟﻨﻴﻦ وﻗﺎﻧﺎ ﺷﺎهـﺪة‬ ‫ﻋﻠﻰ ذﻟﻚ دون أن ﻧﻨﺴﻰ ﺣﺼـﺎر اﻟـﺮﺋـﻴـﺲ‬ ‫ﻳﺎﺳﺮ ﻋﺮﻓﺎت وﺗﺼـﻔـﻴـﺘـﻪ ‪ ،‬وﺗﺼـﻔـﻴـﺔ رﻣـﻮز‬ ‫اﻟﻤﻘﺎوﻣﺔ‪ ،‬وﺧﺘﻤﻬﺎ ﺑﺎﻟﻤﺠﺰرة اﻟﺮهﻴﺒـﺔ ﻋـﻠـﻰ‬ ‫ﻏﺰة اﻟﺘﻲ ﻇﻠﺖ ﺗﺌﻦ ﺗﺤﺖ وﻃﺄة اﻟﺤﺼﺎر ﺣﻴﻨـﺎ‬ ‫ﻣﻦ اﻟﺰﻣﻦ آﻞ ذﻟﻚ ﻣﻦ أﺟﻞ أن ﻳـﺮآـﻊ هـﺬا‬ ‫اﻟﺸﻌﺐ اﻟﻤﻘﺎوم ‪،‬وﻟﻜﻦ هﻴﻬﺎت ﻟﺬﻟﻚ ‪.‬‬ ‫إن هﺬا اﻟﺸﻌﺐ ﻟﻢ ﻳﻘﺒـﻞ ﻻ اﻟـﺘـﻄـﺒـﻴـﻊ وﻻ‬ ‫اﻟﺨﻨﻮع وﻻ اﻻﺳـﺘـﺴـﻼم وﺑـﻌـﺪ آـﻞ هـﺬا‬ ‫اﻟﺘﻀﻴﻴﻖ اﻧﻘﺴﻤـﺖ اﻷﻣـﺔ إﻟـﻰ ﻗﺴـﻤـﻴـﻦ‬ ‫ﻣﻤﺎﻧﻊ ﻣﻨﺘﻔﺾ وﻣﺴﺎﻟﻢ ﻣﻌﺘﺪل‬ ‫‪،‬ﺣﺘﻰ وﻟﻮ ﺳﻠﻤﻨﺎ ﺟﺪﻻ أن أﺻﺤﺎب اﻻﻋـﺘـﺪال‬ ‫ﻗﺪ ﻳﺤﺮزون ﻋﻠـﻰ ﻣـﺎ اﺗـﻔـﻘـﻮا ﻋـﻠـﻴـﻪ ﻣـﻦ‬ ‫اﻟﺼﻬﺎﻳﻨﺔ ‪،‬اﻷرض ﻣﻘﺎﺑﻞ اﻟﺴـﻼم ﻏـﻴـﺮ أن‬ ‫اﻷﻳﺎم أﺛﺒﺘﺖ ﻧﻜﺚ اﻟﻴﻬﻮد ﻟﻌﻬﻮدهﻢ ﺑﻞ ﻟﻦ‬

‫ﻳﺮﺿﻮا ﻋﻨﺎ ﺣﺘﻰ ﻧﺘﺒﻊ ﻣﻠﺘﻬﻢ‪،‬وذهﺐ ﺑﺎﻟﺒـﻌـﺾ‬ ‫ﻣﻤﻦ اﻧﺴﻠﺦ ﻣﻦ ﺟﻠﺪﺗﻪ وﺻﺪﻗﻬﻢ ﻓـﺘـﻮاﻃـﺄ‬ ‫ﻣﻌﻬﻢ ﺿﺪ اﻟﻤﻘﺎوﻣﺔ وﺿﺪ ﺷـﻌـﺒـﻪ اﻷﻋـﺰل‬ ‫واﻟﻤﺤﺎﺻﺮ ﻟﻜﻲ ﻳﺮﻓﻊ راﻳﺔ اﻻﺳﺘﺴﻼم وﻳﺤﺬو‬ ‫ﺣﺬو اﻟﻤﻌﺘﺪﻟﻴـﻦ اﻟـﺬﻳـﻦ ﻓﻀـﻠـﻮا اﻟـﺨـﻨـﻮع‬ ‫واﻻﺳﺘﺴﻼم ‪،‬إن ﺧﻮﻓﻬﻢ ﻣـﻦ هـﺬا اﻟـﻌـﺪو‬ ‫اﻟﺬي أﺻﺒﺢ ﻳﻘﺬف اﻟﺮﻋﺐ ﻓـﻴـﻬـﻢ ﺟـﻌـﻠـﻬـﻢ‬ ‫أذﻧﺎب ﻳﺘﻠﻔﻈﻮن إﻻ ﺑﻤﺎ ﻳﻤﻠﻰ ﻋـﻠـﻴـﻬـﻢ وﻣـﺎ‬ ‫ﻳﺮﺿﻰ هﺬا اﻟﻌﺪو ‪.‬‬ ‫ﻓﻬﺬﻩ اﻟﺤﺮب اﻷﺧﻴﺮة أﺳـﻘـﻄـﺖ اﻷﻗـﻨـﻌـﺔ‬ ‫واﺗﻀﺢ آﻞ ﺷﻲء وﺑﺪا ﻟﻜﻞ اﻟﺸﻌﻮب ﺣﻘﻴﻘـﺔ‬ ‫وﻣﻮاﻗﻒ ﺣﻜﺎﻣﻬﻢ وﺧﺬﻻﻧﻬﻢ وﺗـﻤـﺴـﻜـﻨـﻬـﻢ‬ ‫ﻓﻤﻮﻗﻔﻬﻢ هﺬا ﺟﻌﻞ اﻟﻬﻮة ﺗﺘﺴﻊ وﺗﻜـﺒـﺮ ﺑـﻞ‬ ‫اﺻﺤﺐ ﻋﻨﺪ اﻟﻜﺜﻴﺮ ﻣﻨﺎ ﻗﻨﺎﻋﺔ أن اﻟﻴـﻬـﻮد ﻟـﻦ‬ ‫ﻳﺮدﻋﻬﻢ ردع وﻟﻦ ﻳﺨﻴﻔﻬﻢ ﺗـﻨـﺪﻳـﺪ اﻟـﺤـﻜـﺎم‬ ‫وﺻﺮاخ اﻟﺸﻌﻮب ‪ ،‬ﻓﻤﺮاهﻨﺔ اﻟﻌﺪو ﻋﻠﻰ هﺬﻩ‬ ‫اﻟﻘﻄﻴﻌﺔ ﺑﻴﻦ اﻟﺸﻌﻮب واﻟﺤﻜﺎم ﺗـﺪﻓـﻊ ﺑـﻪ‬ ‫إﻟﻰ اﻟﻤﺰﻳﺪ ﻣﻦ اﻟـﻌـﺪوان واﻟـﻈـﻠـﻢ ‪.‬إﻧـﻬـﺎ‬ ‫اﻟﻤﺤﻨﺔ اﻟﺸﻌﻮب ﻓﻲ واد واﻟﺤﻜـﺎم ﻓـﻲ واد‬ ‫ﺁﺧﺮ‪.‬‬ ‫أﻣﺎ ﻣﺎ ﻳﺘﻄﻠﺐ ﻣﻨﺎ هﻮ أن ﻻ ﻧﻨﺴﻰ ﺑﺄن هـﺬا‬ ‫اﻟﻌﺪو ﻻ ﻳﻘﺒﻞ اﻟﺼﻠﺢ وﻻ اﻟﺘﺴﻮﻳﺔ وﻻ اﻟﻌﻴـﺶ‬ ‫اﻟﻤﺸﺘﺮك ﻓﻬﻮاﻳﺘﻪ اﻻﺳﺘﻴﻼء واﻟﻌﺒـﻮدﻳـﺔ ﻓـﻼ‬ ‫ﻳﻀﻴﺮﻩ أن ﻳﺒﻴﺪ ﺷﻌﺒﺎ ﺑﺄآﻤﻠﻪ ‪.‬‬ ‫اﻟﺸﻌﻮب اﻧﺘﻔﻀﺖ وﻋﺒﺮت وهﻮ أﺿﻌﻒ اﻹﻳﻤﺎن‬ ‫ﻳﺒﻘﻰ أن ﻧﺘﺴﺎءل ﻋـﻦ ﻣـﻮﻗـﻒ اﻟـﻔـﻨـﺎﻧـﻴـﻦ‬ ‫ﺑﻤﺨﺘﻠﻒ ﺗﺨﺼﺼﺎﺗﻬﻢ ـ ﻓﺎﻟـﻤـﺴـﺆوﻟـﻴـﺔ ﺗـﻘـﻊ‬ ‫ﻋﻠﻰ هﺬﻩ اﻟـﻔـﺌـﺔ ﻣـﻦ ﻓـﻨـﺎﻧـﻴـﻦ وﺷـﻌـﺮاء‬ ‫وﺗﺸﻜﻴﻠﻴﻴﻦ وﻣﺴﺮﺣﻴﻴﻦ وﺳﻴـﻨـﻤـﺎﺋـﻴـﻴـﻦ ﻻ‬ ‫ﻳﻤﻜﻦ ﻟﻬﺎ أن ﺗﻨﺴﻰ أو ﺗﺘﻨﺎﺳﻰ ﺑـﻞ ﻋـﻠـﻰ‬ ‫هﺬﻩ اﻟﻨﺨﺒﺔ أن ﺗﺒﻘﻰ واﻋﻴﺔ ﺑﻤﺎ ﻳـﺤـﺎك ﺿـﺪ‬ ‫ﺑﻠﺪاﻧﻨﺎ وﻣﺎ ﻳﺮاد ﺑﻨﺎ‪ ،‬ﻻن ﻓﻲ اﻟـﻐـﺎﻟـﺐ وﻋـﺒـﺮ‬ ‫اﻟﻌﺼﻮر آﺎﻧﺖ اﻟﻨﺨﺐ وأﺻﺤﺎب اﻟﻤﻮاهﺐ هﻲ‬ ‫اﻟﺘﻲ ﺗﺒﻘﻰ ﻳﻘﻀﻪ وواﻋﻴﺔ وﻣﺴﺘﻴﻘﻈﺔ ﻓﻬـﻲ‬ ‫ﻣﻦ ﺗﺬآﺮ اﻟﺸـﻌـﻮب وﺗـﺒـﺼـﺮهـﺎ ﺑـﻞ ﺣـﺘـﻰ‬ ‫ﺗﻮﺟﻴﻬﻬﺎ ﻟﻜﻲ ﺗﺒﻘﻰ ﻳﻘﻀﻪ‪.‬‬

‫‪17‬‬

‫ﻭ ﺑﺮﺍﺀ‪‬ﺎ ‪ .‬ﻛﻤﺎ ﺃﺳﻌﻔﲏ ﺍﳋﻂ ﺍﻟﻌﺮﰊ ﺍﻟﺬﻱ‬

‫ﻭﻃﻴﺪﺓ ﺍﻟﺘﺮﺍﺙ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ﺍﻟﻌﺮﻳﻖ ﻛﻠﻮﺣﺔ ﺍﻷﻭﺍﱐ‬

‫ﻳﺸﻜﻞ ﻣﺪﺭﺳﺔ ﻓﻨﻴﺔ ﰲ ﺗﻌﺰﻳﺰ ﺑﻌﺾ ﺍﻟﺘﻌﺎﺑﲑ ﻭ‬

‫ﺍﻟﻔﺨﺎﺭﻳﺔ ‪ ،‬ﺍﳌﺮﺃﺓ ﺍﻟﱪﺑﺮﻳﺔ‪ ،‬ﺭﻗﺼﺔ ﺍﻟﺸﺎﻭﻳﺔ‪،‬‬

‫ﺍﻻﺧﺘﺮﺍﻗﺎﺕ‪ .‬ﰒ ﺗﺒﻠﻮﺭﺕ ﻣﺴﲑﰐ ﺍﻟﻔﻨﻴﺔ‬

‫ﺍﳊﻠﻲ ﺍﻟﱪﺑﺮﻳﺔ‪...‬‬

‫ﺑﺎﻟﺘﺰﺍﻭﺝ ﺍﻟﻔﲏ ﻭ ﺍﻟﻌﻠﻤﻲ ﰲ ﻟﻮﺣﺎﺕ ﻋﻠﻤﻴﺔ ﻓﻨﻴﺔ‬

‫•ﻟﻠﻔﻨﺎﻧﺔ ﻟﻴﻠﻰ ﺃﻣﺪﺍﺡ ﻋﺪﺓ ﻣﺸﺎﺭﻛﺎﺕ ﰲ ﻣﻌﺎﺭﺽ‬ ‫ﻭﻃﻨﻴﺔ ﻭﺩﻭﻟﻴﺔ ﻛﻴﻒ ﺗﻘﻴﻤﲔ ﺫﻟﻚ‪ ،‬ﻭﻣﺎ ﻫﻲ‬

‫ﻛﻴﻒ ﳝﻜﻦ ﻟﻺﺑﺪﺍﻉ ﻭﺍﳌﺒﺪﻋﺔ ﺃﻭ ﺍﳌﺒـﺪﻋـﺔ ﲢـﺪﻱ‬ ‫ﺍﻹﻗﺼﺎﺀ ﻭﺍﻟﺘﻬﻤﻴﺶ ﻭﺍﻟﺮﻛﻮﺩ ﺍﻟﺜﻘـﺎﰲ‪ ،‬ﻭﻫـﻞ ﻟـﻚ‬ ‫ﲡﺮﺑﺔ ﰲ ﺫﻟﻚ؟‬

‫ﻣﺸﺎﺭﻳﻌﻚ ﺍﳌﺴﺘﻘﺒﻠﻴﺔ؟‬ ‫ﺝ‪ :‬ﻟﻘﺪ ﻛﺎﻧﺖ ﱄ ﻣﺸﺎﺭﻛﺎﺕ ﻋﺪﻳﺪﺓ‬

‫ﺝ‪:‬ﻟﻴﺲ ﻣﻦ ﺍﻟﺴﻬﻞ ﺃﻥ ﻳﻘﻒ ﺍﳌﺒﺪﻉ‬

‫ﳏﻠﻴﺔ‪،‬ﻭﻃﻨﻴﺔ ﰲ ﻋﺪﺓ ﻭﻻﻳﺎﺕ‬

‫ﺑﺼﻔﺔ ﻋﺎﻣﺔ ﺃﻣﺎﻡ ﺍﻟﻌﻮﺍﺻﻒ ﺍﻟﻌﺎﺗﻴﺔ‬

‫‪،‬ﺟﻴﺠﻞ ‪،‬ﺍﳉﻠﻔﺔ ‪ ،‬ﺑﺴﻜﺮﺓ ‪،‬ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ‬

‫ﲤﺎﺭﺳﻬﺎ ﺑﻌﺾ ﺍﳉﻬﺎﺕ ﻋﻠﻰ ﺍﻹﺑﺪﺍﻉ‬

‫ﺍﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ‪ ،‬ﺷﺮﺷﺎﻝ‪،‬ﻭﻫﺮﺍﻥ‪...‬‬

‫ﻭ ﺃﻫﻠﻪ‪ ،‬ﻳﺒﻘﻰ ﻓﻘﻂ ﻋﻠﻰ ﺍﳌﺒﺪﻉ‬

‫ﻭﻛﺎﻧﺖ ﺍﻻﻧﻄﻼﻗﺔ ﺍﳊﻘﻴﻘﻴﺔ ﺇﺑﺎﻥ‬

‫ﺍﻟﺼﻤﻮﺩ ﻭ ﺍﻟﺘﺼﺪﻱ ﻭ ﻋﺪﻡ ﺍﻻﻧﻜﺴﺎﺭ‬

‫ﺍﻟﺪﺭﺍﺳﺔ ﺍﳉﺎﻣﻌﻴﺔ ﺇﱃ ﺃﻥ ﺗﻄﻮﺭﺕ‬

‫ﻭ ﻻ ﻳﺘﺄﺗﻰ ﻟﻪ ﺫﻟﻚ ﺇﻻ ﺑﺎﻟﻌﻤﻞ‬

‫ﺇﱃ ﻣﻌﺎﺭﺽ ﺩﻭﻟﻴﺔ ﻛﺎﳌﻌﺎﺭﺽ‬

‫ﺍﳉﺎﺩ ﺍﻟﺪﺀﻭﺏ ﺍﻟﺬﻱ ﳝﻜﻨﻪ ﻣﻦ‬

‫ﺍﳌﺸﺘﺮﻛﺔ ﺑﲔ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﻭ ﻓﺮﻧﺴﺎ‬

‫ﻓﺮﺽ ﻧﻔﺴﻪ‪ .‬ﻟﻮﻻ ﺻﻤﻮﺩﻱ ﻭ‬

‫ﻟﻼﻗﺼﺎﺀﺍﺕ ﻭ ﺍﻟﺘﻬﻤﻴﺸﺎﺕ ﺍﻟﱵ‬

‫ﻣﻨﻬﺎ= ﺑﺎﺗﻨﺔ ‪ ،‬ﺳﻄﻴﻒ ‪،‬ﻋﻨﺎﺑﺔ‬

‫‪ ،2003‬ﻭﺑﲔ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﻭ ﺍﳌﻤﻠﻜﺔ ﺍﻟﻌﺮﺑﻴﺔ‬

‫ﺃﻋﻤﺎﱄ ﺍﻟﻔﻨﻴﺔ ﺍﳉﺪﻳﺪﺓ ﲟﺎ ﻓﻴﻬﺎ ﺍﻟﻨﺤﺖ ﳌﺎ ﻛﻨﺖ‬

‫ﺃﻥ ﺃﺑﲎ ﻟﻨﻔﺴﻲ ﻋﺎﳌﺎ ﻓﻨﻴﺎ ﺧﺎﺻﺎ ﰊ ‪ ،‬ﻋﺎﳌﺎ‬

‫ﻳﺸﺮﻓﲏ ﻛﺜﲑﺍ‬

‫ﺍﻟﺴﻌﻮﺩﻳﺔ ﺳﻨﺔ ‪ .20007‬ﻭﻣﻦ ﺧﻼﳍﺎ ﺍﺳﺘﻄﻌﺖ‬ ‫ﺻﺎﻣﺘﺎﻥ ﻟﻪ ﺑﻼﻏﺘﻪ ﻭﺑﻴﺎﻧﻪ ﻭ ﺗﻌﺒﲑﻩ ﺍﳋﺎﺹ‪.‬‬

‫ﺃﻣﺎ ﻣﺸﺎﺭﻳﻌﻲ ﺍﳌﺴﺘﻘﺒﻠﻴﺔ ﻓﻬﻲ ﻃﺒﻌﺎ ﺍﳌﻮﺍﺻﻠﺔ‬ ‫ﻭﺇﻗﺎﻣﺔ ﻣﻌﺎﺭﺽ ﺃﺧﺮﻯ‪..‬‬

‫ﺿﻤﻦ ﺍﻟﻨﺨﺒﺔ ﺍﳌﺸﺎﺭﻛﺔ ﰲ ﻫﺬﺍ ﺍﳌﻠﺘﻘﻰ ‪ ،‬ﻭ ﻫﺬﺍ‬

‫•ﻫﻞ ﺯﺭﺕ ﻣﺮﺓ ﻣﻌﻠﻢ ﻋﲔ ﺍﻟﻔﻮﺍﺭﺓ ﻭﺳﻂ ﻣﺪﻳﻨﺔ‬ ‫ﺳﻄﻴﻒ؟ ﻭﻣﺎ ﻫﻮ ﺍﻻﻧﻄﺒﺎﻉ ﺍﻟﺬﻱ ﺗﺮﻛﺘﻪ ﻓﻴﻚ‬ ‫ﺻﻮﺭﺓ ﺍﻟﱵ ﺍﳌﺮﺃﺓ ﺍﻟﱵ ﲢﻤﻞ ﺟﺮﺓ ﺍﳌﺎﺀ؟‬

‫ﺃﻛﻴﺪ ﻟﻚ ﺣﻜﺎﻳﺔ ﻣﺎ ﲣﻔﻴﻨﻬﺎ ﰲ ﺣﻠﺔ ﻛﻞ ﻟﻮﺣﺔ‬

‫ﻓﻨﻴﺔ ﺃﻭ ﻣﻨﺤﻮﺗﺔ ﻣﻊ ﺟﺒﺎﻝ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ﻭﺗﺮﺍﺙ‬

‫ﺝ‪ :‬ﺑﻞ ﺯﺭ‪‬ﺎ ﻣﺮﺍﺕ ﺧﺼﻮﺻﺎ ﰲ ﺍﻟﺴﻨﺔ ﺍﻟﱵ ﺩﺭﺳﺖ‬

‫ﺍﳌﻨﻄﻘﺔ ﻣﺎﺫﺍ ﳝﻜﻦ ﺃﻥ ﺗﻘﻮﻟﲔ ﻟﻨﺎ ﺣﻮﻝ ﺫﻟﻚ؟‬

‫‪‬ﺎ ﰲ ﺟﺎﻣﻌﺔ ﺳﻄﻴﻒ‪ ،‬ﺃﻗﻮﻝ ﺑﺄﻥ ﻟﻮﻻ ﻭﺟﻮﺩ ﻓﻦ‬

‫ﺝ‪:‬ﺍﻟﻔﻨﺎﻥ ﺍﺑﻦ ﺑﻴﺌﺘﻪ‪ ،‬ﻭﺃﻧﺎ ﺍﺑﻨﺔ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ﺍﻷﺷﻢ‬

‫ﺍﻟﻨﺤﺖ ﳌﺎ ﻭﺟﺪﺕ ﻭ ﺧﻠﺪﺕ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﺘﺤﻔﺔ‪ -‬ﻋﲔ‬

‫ﻓﻤﻦ ﺍﻟﺒﺪﻳﻬﻲ ﺃﻥ ﺗﻜﻮﻥ ﺟﻞ ﺃﻋﻤﺎﱄ ﳍﺎ ﻋﻼﻗﺔ‬

‫ﺍﻟﻔﻮﺍﺭﺓ‪ -‬ﺍﻟﱵ ﲡﻤﻊ ﺑﲔ ﻣﻨﺒﻌﺎﻥ ﻟﻠﺤﻴﺎﺓ=ﺍﳌﺮﺃﺓ ﻭ‬

‫‪16‬‬

‫ﺍﳌﺎﺀ‪.‬‬

‫ﺣﺎورﻫﺎ‪ :‬اﻟﻜﺎﺗﺐ ﻧﺒﻴﻞ دﺣﻤﺎﻧﻲ‪/‬ﺳﻄﻴﻒ‬

‫ﺣﻮارات‬

‫اﻟﻔﻨﺎﻧﺔ اﻟﺘﺸﻜﻴﻠﻴﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﻳﺔ ﻟﻴﻠﻰ أﻣﺪاح‬ ‫ﻓﻲ ﻣﻠﺘﻘﻰ اﻟﻤﺮأة اﻟﻤﺒﺪﻋﺔ‬ ‫ﺍﻟﻔﻨﺎﻧﺎﺕ‬

‫ﻣﻌﺎﺭﺽ ﻣﻨﻬﺎ ﺍﻟﺼﺎﻟﻮﻥ ﺍﻟﻮﻃﲏ‬

‫ﻟﻴﻠﻰ‬

‫ﺃﻣﺪﺍﺡ‬

‫ﻣﻦ‬

‫ﺍﻟﺘﺸﻜﻴﻠﻴﺎﺕ ﺍﻟﻼﺋﻲ ﻳﺰﺍﻭﺟﻦ ﺑﲔ‬

‫ﻟﻠﻨﺤﺖ ﺍﻟﺜﺎﱐ ﳉﻤﻌﻴﺔ ﺑﺮﻳﺰﻣﺔ‬

‫ﺍﻟﻔﻦ ﺍﻟﺘﺸﻜﻴﻠﻲ ﻭﺍﻟﻨﺤﺖ‪ ،‬ﻓﻴﻤﺎ‬

‫ﺑﺒﺎﺗﻨﺔ‬

‫ﺍﻟﻨﺤﺖ‬

‫ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺘﺠﺮﺑﺔ ﻷﻋﻤﺎﻟﻚ ﺍﻟﻔﻨﻴﺔ ؟‬

‫ﻋﺪﺩ ﺍﻟﻨﺤﺎﺗﲔ ﻗﺪ ﺑﻠﻎ ﻣﺎ ﻳﻘﺎﺭﺏ‬

‫ﻭﻛﻴﻒ ﺗﻨﻈﺮﻳﻦ ﻟﻔﻦ ﺍﻟﻨﺤﺖ ﰲ‬

‫‪ 200‬ﳓﺎﺗﺎ ﻣﻨﺬ ‪. 1962‬‬

‫ﻳﺘﻤﺜﻞ ﺍﳉﺪﻳﺪ ﺍﻟﺬﻱ ﺃﺿﺎﻓﺘﻪ‬

‫ﻭ‬

‫ﺻﺎﻟﻮﻥ‬

‫ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﺑﺎﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ﺣﻴﺚ ﺃﻥ‬

‫ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ؟‬ ‫ﻛﻴﻒ ﺗﻮﻓﻘﲔ ﺑﲔ ﻟﻴﻠﻰ ﺟﺮﺍﺣﺔ‬ ‫ﺝ‪ -‬ﺃﻭﺩ ﺇﻥ ﺃﺷﲑ ﰲ ﺍﻟﺒﺪﺍﻳﺔ ﺃﱐ‬ ‫ﻣﻨﺬ ﺣﺪﺍﺛﱵ ﺷﻐﻔﺖ ﺑﺎﻟﺮﺳﻢ ﳊﺪ ﺍﳉﻨﻮﻥ ﻓﺄﳒﺰﺕ‬

‫ﺃﻭﻝ ﻟﻮﺣﺔ ﺯﻳﺘﻴﺔ ﺳﻨﺔ ‪ ،1982‬ﻭ ﻣﺎ ﺍﻛﺘﺸﻔﺖ‬

‫ﺍﻷﺳﻨﺎﻥ‬

‫ﻭﻟﻴﻠﻰ‬

‫ﺍﻟﻔﻨﺎﻧﺔ‬

‫ﺍﻟﺘﺸﻜﻴﻠﻴﺔ ؟‬

‫ﻣﻮﻫﺒﱵ ﰲ ﺍﻟﻨﺤﺖ ﺇﻻ ﺣﻴﻨﻤﺎ ﺩﺧﻠﺖ ﻣﻌﻬﺪ ﺍﻟﻄﺐ‬

‫ﺝ‪ -‬ﳝﻜﻦ ﻷﻱ ﺇﻧﺴﺎﻥ ﺃﻥ ﻳﻮﻓﻖ ﺑﲔ ﻋﻤﻠﻪ ﻭ‬

‫ﻓﺮﻉ ﺟﺮﺍﺣﺔ ﺍﻷﺳﻨﺎﻥ ﻓﻜﺎﻧﺖ ﱄ ﺍﻟﻘﺪﺭﺓ ﺍﻟﻜﺒﲑﺓ ﰲ‬

‫ﳑﺎﺭﺳﺔ ﻣﻮﺍﻫﺒﻪ‪ ،‬ﻭﺫﻟﻚ ﺑﺎﻻﺭﺍﺩﺓ ﻭ ﺗﻨﻈﻴﻢ ﺍﻟﻮﻗﺖ‬

‫ﺗﺸﻜﻴﻞ ﻫﻴﺎﻛﻞ ﺍﻷﺳﻨﺎﻥ ﺑﻄﺮﻳﻘﺔ ﺃﺛﺎﺭﺕ ﺍﻫﺘﻤﺎﻡ‬ ‫ﺃﺳﺎﺗﺬﰐ ﻭ ﻣﻦ ﰒ ﻇﻬﺮﺕ ﻋﻼﻗﺔ ﻓﻦ ﺍﻟﻨﺤﺖ ﺑﻔﻦ‬

‫ﻫﻨﺎﻙ ﺑﻌﺾ ﺍﻷﻓﻜﺎﺭ ﻭﺍﳌﻮﺍﻗﻒ ﺍﻟﱵ ﻗﺪ ﺗﺴﻌﻰ‬

‫ﺍﻟﺮﺳﻢ ﺳﻨﺔ ‪ ،1985‬ﻭ ﺍﺷﻜﺮ ﺍﷲ ﺃﻥ ﻭﻫﺒﲏ ﻫﺎﺗﲔ‬

‫ﻟﻴﻠﻰ ﺇﱃ ﺗﺮﺳﻴﺨﻬﺎ ﻋﱪ ﻟﻮﺣﺔ ﻓﻨﻴﺔ ﺃﻭ ﻣﻨﺤﻮﺗﺔ؟‬

‫ﺍﳌﻮﻫﺒﺘﲔ ﺍﻟﺘﻮﺃﻡ ﺍﻟﻠﺘﲔ ﺗﻜﻤﻼﻥ ﺑﻌﻀﻬﻤﺎ ﺍﻟﺒﻌﺾ‪ ،‬ﻓﻤﺎ‬ ‫ﻳﻌﺠﺰ ﻋﻨﻪ ﻓﻦ ﺍﻟﺘﺼﻮﻳﺮ ﻳﻘﻮﻡ ﺑﻪ ﺍﻟﻨﺤﺖ ﻭﺍﻟﻌﻜﺲ‬

‫ﺝ‪ -‬ﻗﺪ ﺗﻜﻮﻥ ﺍﻟﺼﺮﺍﻋﺎﺕ ﺍﻟﻨﻔﺴﻴﺔ ﻭ ﺍﻻﻧﻔﻌﺎﻻﺕ ﻭ‬

‫ﺍﻟﻜﱪﻯ ‪.‬‬

‫ﺍﻟﻔﻨﻴﺔ ﻭ ﺑﺎﻟﺘﺎﱄ ﻓﺎﻥ ﻛﻞ ﻣﺎ ﻳﻨﺠﺰﻩ ﻓﻬﻮ ﺗﺼﻮﻳﺮ‬

‫ﺃﻣﺎ ﻋﻦ ﺍﻟﻨﺤﺖ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﻓﻤﺴﺘﻘﺒﻠﻪ ﻭﺍﻋﺪ ﰲ‬

‫ﻟﺼﻴﻖ ﺑﺸﺨﺼﻴﺘﻪ ﻭﻫﺬﺍ ﻣﺎ ﺃﺣﺎﻭﻝ ﺃﻧﺎ ﻛﻔﻨﺎﻧﺔ‬

‫ﺑﻼﺩﻧﺎ ﻃﺎﳌﺎ ﺍﳋﺎﻣﺎﺕ ﺍﻟﺒﺸﺮﻳﺔ ﻭ ﺍﻻﻫﺘﻤﺎﻡ ‪‬ﺎ‬

‫ﺇﻳﺼﺎﻟﻪ ﻟﻐﲑﻱ‪ ،‬ﻓﺤﺎﻭﻟﺖ ﻣﻌﺎﳉﺔ ﺍﻟﻮﻗﺎﺋﻊ‬

‫ﻣﻮﺟﻮﺩ‪ ،‬ﻭﻫﺬﺍ ﻣﺎ ﻻﺣﻈﺘﻪ ﺃﺛﻨﺎﺀ ﻣﺸﺎﺭﻛﱵ ﰲ ﻋﺪﺓ‬

‫ﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ ﳎﺴﺪﺓ ﺍﻷﻣﻮﻣﺔ‪ ،‬ﺍﻟﻄﻔﻮﻟﺔ‬

‫ﺻﺤﻴﺢ ﺇﱃ ﺇﻥ ﻳﺸﺒﻌﺎ ﺭﻏﺒﱵ ﻭ ﺗﻠﻚ ﻫﻲ ﺍﻹﺿﺎﻓﺔ‬

‫ﺍﻟﺘﻤﺮﺩ ﺍﻟﱵ ﻳﻌﻴﺸﻬﺎ ﺍﻟﻔﻨﺎﻥ ﺗﻨﻌﻜﺲ ﰲ ﺃﻋﻤﺎﻟﻪ‬

‫‪15‬‬

‫ﰲ ﻛﻞ ﻣﻜﺎﻥ ‪ ،‬ﰲ ﺍﻟﺮﻓﻮﻑ ‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﺍﳌﻜﺘﺐ ‪ ،‬ﻓﻮﻕ ﺍﳌﻜـﺘـﺒـﺔ ‪،‬‬

‫ﲢﺖ ﺍﳌﻜﺘﺒﺔ ‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﺍﻷﺭﺽ ‪ ،‬ﻭﻣـﻦ ﻛـﺜـﺮﺓ ﻣـﺎ ﳝـﻠـﻚ‬ ‫ﻻﺗﺴﻄﻴﻊ ﺇﺣﺼﺎﺀ ﺍﻟﻌﺪﺩ ﻓﻬﻮ ﻳﺸﺎﺭﻑ ﺍﻟﻌﺸﺮﺓ ﺃﻻﻑ ﻛﺘـﺎﺏ‬

‫ﰲ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ ﻣﻦ ﺑﺪﺍﻳﺔ ﺍﻟﺜﻤﺎﻧﻴﺎﺕ ‪.‬‬

‫ﻛﻨﺎ ﺻﻐﺎﺭ ﻣﻦ ﺟﻴﻞ ﺍﻟﺴﺒﻌﻴﻨﺎﺕ ‪‬ﺘﻢ ﻛﺜﲑﺍ ﳌﺎ ﻳـﻘـﺎﻡ ﻣـﻦ‬

‫ﻣﻨﺎﺷﻂ ﻟﻠﺜﻘﺎﻓﺔ ﺍﻹﺳﻼﻣﻴﺔ ﺑﺮﺃﺱ ﺍﻟﻌﻴﻮﻥ ‪ ،‬ﻭﺻﺎﺩﻑ ﻭﺃﻥ‬

‫ﺃﻗﺎﻡ ﺍﻹﺧﻮﺍﻥ ﻣﻌﺮﺿﺎ ﺇﺳﻼﻣﻴﺎ ﺑﺪﻳﻌﺎ ﺣﻮﻯ ﻣﺴﺎﺑﻘﺔ ‪‬ﺘﻢ‬ ‫ﺑﺎﻟﺸﺄﻥ ﺍﻹﺳﻼﻣﻲ ‪ ،‬ﻓﺄﻋﻴﺎﻧﺎ ﻓﻬﻢ ﺳـﺆﺍﻝ ﻭﺭﺩ ﰲ ﺛـﻨـﺎﻳـﺎ‬

‫ﺍﻷﺳﺌﻠﺔ ﺍﳌﻘﺘﺮﺣﺔ ‪ ،‬ﻭﻛﻨﺖ ﺣﻴﻨﻬﺎ ﻻ ﺃﻋﺮﻑ ﺍﻟﺮﺟﻞ ‪ ،‬ﻛﻨﺖ‬

‫ﺗﻠﻤﻴﺬﺍ ﰲ ﺍﳌﺮﺣﻠﺔ ﺍﳌﺘﻮﺳﻄﺔ ‪ ،‬ﻏﲑ ﺃﻥ ﻣﻴﻮﱄ ﻭﺍﻫﺘﻤﺎﻣﺎﰐ‬

‫ﺍﻹﺳﻼﻣﻴﺔ ﻛﺎﻧﺖ ﻛﺒﲑﺓ ‪ ،‬ﻻﺗﺼـﺎﱄ ﲝـﻠـﻘـﺎﺕ ﺍﻟـﺪﺭﺱ‬

‫ﺍﻟﺪﻳﲏ ﻭﺃﻧﺎ ﺑﻌﺪ ﺻﻐﲑ ‪ ،‬ﻓﺄﺷﺎﺭ ﻋﻠﻲ ﺑﻌﺾ ﺍﳊﺎﺿﺮﻳـﻦ ‪،‬‬

‫ﺃﻥ ﺃﺳﺄﻝ ﺫﺍﻙ ﺍﻟﻮﺍﻗﻒ ﻫﻨﺎﻙ ‪ ،‬ﻭﻛﺎﻥ ﻳﺘـﺄﻣـﻞ ﺍﳌﹸـﻠـﺼـﻘـﺔ‬ ‫ﺑﻨﻈﺮﺍﺕ ﺣﺎﺩﺓ ﻏﲑ ﻣﺸﻮﺷﺔ ﺗﻌﻠﻮﻫﺎ ﻫﺎﻣﺔ ﺳﺎﻣﻘﺔ ‪ ،‬ﻭﻛـﺎﻥ‬

‫ﺑﲔ ﺍﻟﻔﻴﻨﺔ ﻭﺍﻷﺧﺮﻯ ﻳﻌـــــــــــــﻤﺪ ﺇﱃ ﲣﻠﻴﻞ ﳊﻴﺘﺔ‬

‫ﺍﻟﻜﺜﺔ ﺑﺄﺻﺎﺑﻊ ﻳﺪﻩ ﺍﻟﻴﺴﺮﻯ ‪ ،‬ﺃﺭﺟﺄﻧﺎ ﺍﻟﺮﺟﻞ ﺣـﱴ ﻓـﺮﻍ‬

‫ﻣﻦ ﻗﺮﺍﺀﺓ ﺍﳌﹸﻠﺼﻘﺔ ‪ ،‬ﰒ ﺑـﺎﺩﺭﺗـﻪ ﺑـﺎﻟﺴـﺆﺍﻝ ‪ :‬ﻫـﻞ ﰲ‬ ‫ﻣﻘﺪﻭﺭﻙ ﺃﻥ ﺗﺸﺮﺡ ﻟﻨﺎ ﺍﻟﺴﺆﺍﻝ ﺍﻟﺜﺎﻟﺚ ؟ ‪.‬‬

‫ﻫﺎﻟﲏ ﺃﻣﺮ ﺍﻟﺮﺟﻞ ‪ ،‬ﻓﺒﻤﺠﺮﺩ ﺃﻥ ﺳﺄﻟﺘﻪ ﺳ‪‬ـــــــــــــــــﺮ‬

‫ﻭﺟﻬﻪ ‪ ،‬ﻭﺑﺪﻝ ﺃﻥ ﻳﺸﺮﺡ ﺍﻟﺴﺆﺍﻝ ﺍﻟﺜﺎﻟﺚ ﺭﺍﺡ ﳚﻴـﺐ ﻋـﻦ‬ ‫ﺍﳌﺴﺎﺑﻘﺔ ﻛﻠﻬﺎ ﺑﺄﺳﻠﻮﺏ ﺭﻓﻴﻊ ﻭﺑﻌﺮﺑﻴﺔ ﺳﻠﻴﻤﺔ ﲣـﻠـﻠـﺘـﻬـﺎ‬

‫ﻟﻜﻨﺔ ﺍﻷﺩﺏ ﻭﺃﻟﻘﻪ ﺍﻟﺮﻓﻴﻊ ‪ ،‬ﻭﻛﺎﻥ ﺑﲔ ﺍﻟﻠﺤﻈﺔ ﻭﺍﻷﺧـﺮﻯ‬ ‫ﻳﺸﲑ ﺇﱃ ﻋﻨﺎ ﻭﻳﻦ ﻛﺘﺐ ﺗﻨﺎﻭﻟﺖ ﻧﻔﺲ ﺍﻟﻘﻀﻴﺔ ‪ ،‬ﻭﻳـﻌـﻠـﻖ‬

‫ﻋﻠﻴﻬﺎ ‪ ،‬ﻭﻗﺎﻝ ﺍﻧﻪ ﳝﻠﻚ ﺍﻟﻜﺜﲑ ﻣﻨﻬﺎ ‪.‬‬

‫ﻣﻦ ﻫﻨﺎ ﻛﺎﻧﺖ ﺍﻟﺒﺪﺍﻳﺎﺕ ﺍﻷﻭﱃ ﳌﻌﺮﻓﺔ ﺍﻟﺮﺟﻞ ‪ ،‬ﺍﺗﺼـﻠـﻨـﺎ‬ ‫ﺑﺪﺍﺭﻩ ﻭﺍﺳﺘﻌﺮﻧﺎ ﻣﻨﻪ ﲨﻠﺔ ﻛﺘﺐ ﰲ ﺫﻟﻚ ﺍﻟﻮﻗﺖ ‪ ،‬ﻭﻛﺎﻧـﺖ‬

‫ﺗﺘﻮﺯﻉ ﺑﲔ ﺍﻷﺩﺏ ﻭﺍﻟﻌﻠﻮﻡ ﺍﻟﺸﺮﻋـﻴـﺔ ‪ ،‬ﻓـﻮﺭ ﻗـﺮﺍﺀ‪‬ـﺎ‬

‫ﻭﺍﻹﻓﺮﺍﻍ ﻣﻨﻬﺎ ‪ ،‬ﺃﻋﺪ‪‬ﺎ ﺇﻟﻴﻪ ‪ :‬ﻓﺒﺎﺩﺭﱐ ﺑـﺎﻟﺴـﺆﺍﻝ‪ :‬ﻫـﻞ‬

‫ﻗﺮﺃ‪‬ﺎ ﺟﻴﺪﺍ ‪ ،‬ﻗﻠﺖ ﻧﻌﻢ ‪ ،‬ﻓﺴﺄﻟﲏ ﲨﻠـﺔ ﺃﺳـﺌـﻠـﺔ ﻋـﻦ‬ ‫ﻣﻀﺎﻣﻴﻨﻬﺎ ﲨﻴﻌﺎ ‪ ،‬ﻭﻛﻨﺖ ﰲ ﻛﻞ ﻣﺮﺓ ﺃﺟﻴﺒﻪ ﻋﻦ ﺳﺆﺍﻟﻪ ‪،‬‬

‫‪14‬‬

‫ﻓﺴﺮ ﻟﺬﻟﻚ ﺳﺮﻭﺭﺍ ﻛﺒﲑﺍ ‪ ,‬ﺷﻜﻠﻨﺎ ﻓﻴﻤﺎ ﺑﻌﺪ ﻓﺮﻳﻘﺎ ﻣﺘﻜﺎﻣﻼ‬

‫) ﻣﻦ ﻃﻠﺒﺔ ﻭﺃﺳﺎﺗﺬﺓ ﻭﻣﻬﺘﻤﲔ ﺑﺎﻟﺸﺄﻥ ﺍﻟﺜﻘﺎﰲ ﻭﺍﻷﺩﰊ (‪،‬‬ ‫ﻭﻛﻨﺖ ﺣﻴﻨﻬﺎ ﰲ ﺍﳌﺮﺣﻠﺔ ﺍﻟﺜﺎﻧﻮﻳﺔ ‪ ،‬ﻟﻘﺪ ﺃﻗﺎﻡ ﻟﻨﺎ ﰲ ﺩﺍﺭﻩ‬ ‫ﻣﺎ ﻳﻌﺮﻑ ﺑﺎﻟﺼﺎﻟﻮﻥ ﺍﻷﺩﰊ ‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﻏﺮﺍﺭ ﺻﺎﻟﻮﻥ ﺍﻟـﻌـﻘـﺎﺩ‬

‫ﻣﺜﻼ ‪ ،‬ﻭﻛﻨﺎ ﰲ ﻛﻞ ﻣﺮﺓ ﳓﻀﺮ ﻓـﻴـﻬـﺎ ﺇﱃ ﺍﻟﺼـﺎﻟـﻮﻥ ‪،‬‬

‫ﻳﺘﻨﺎﻭﻝ ﻛﺘﺎﺑﺎ ﻣﻦ ﺭﻑ ﺍﳌﻜﺘﺒﺔ ﻭﻧﺘﺪﺍﻭﻝ ﻋﻠـﻰ ﻗـﺮﺍﺀﺗـﻪ ‪،‬‬

‫ﻭﺑﻌﺪﻫﺎ ﻧﻨﺎﻗﺶ ﺍﻟﻜﺘﺎﺏ ﻣﻦ ﺑﺪﺍﻳﺘﻪ ﺣﱴ ‪‬ﺎﻳﺘﻪ ‪ ،‬ﻭﻛـﺎﻥ‬ ‫ﻋﻤﻼ ﻣﺴﻄﺮﺍ ﻭﺍﺿﺒﻨﺎ ﻋﻠﻴﻪ ﻟﻔﺘﺮﺓ ﻣﻦ ﺍﻟﺰﻣﻦ ‪ ،‬ﺍﺳﺘﻄﻌـﻨـﺎ‬ ‫ﰲ ﺍﻷﺧﲑ ﺃﻥ ﻧ‪‬ــــﻜﹶـــﻮﻥ ﺭﺻﻴﺪﺍ ﻣﻦ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓـﺔ ﰲ ﺍﻷﺩﺏ‬

‫ﻭﺍﻟﻔﻜﺮ ﻻ ﻳﺴﺘﻬﺎﻥ ﺑﻪ ‪ ،‬ﺑﻞ ﻛﺎﻥ ﻣﺎﲝﻮﺯﺗﻨﺎ ﻣﻦ ﻣﻌﻠـﻮﻣـﺎﺕ‬ ‫ﻭﻣﺪﺭﻛﺎﺕ ﺗﻔﻮﻕ ﺣﱴ ﻣﺎ ﻳﻘﺘﺮﺡ ﻋـﻠـﻴـﻨـﺎ ﰲ ﺍﳌـﻘـﺮﺭﺍﺕ‬

‫ﺍﳌﺪﺭﺳﻴﺔ ‪ ،‬ﻭﺧﻼﻝ ﻓﺘﺮﺓ ﺍﻟﺼﻴﻒ ﻛﻨﺎ ﻧـﺄﺧـﺬ ﻛـﺘـﺎﺑـﺎ ﺃﻭ‬

‫ﻛﺘﺎﺑﲔ ﰲ ﺍﻷﺩﺏ ‪ ،‬ﻭﻧﺒﺘﻌﺪ ﺇﱃ ﻣﺸﺎﺭﻑ ﺍﳌﺪﻳﻨﺔ ﺣﻴﺚ ﺍﳌﺎﺀ‬

‫ﻭﺍﳋﻀﺮﺓ ﺃ ﻭ ﰲ ﺍﳌﻨﻄﻘﺔ ﺍﳌﻌﺮﻭﻓﺔ ﺑــ ) ﻏﻮﻟﻔــــــــــــﻮ‬

‫ﺃﻭ ﻋﲔ ﺟﺮﺑﻮﻉ ( ﻟﻠﺬﻳﻦ ﻳﻌﺮﻓﻮﻥ ﺍﳌﻜﺎﻥ ‪ ،‬ﻧﻘﺮﺃ ﺍﻟـﻜـﺘـﺎﺏ ‪،‬‬

‫ﻭﰲ ﻛﻞ ﻣﺮﺓ ﻛﺎﻥ ﻳﻮﻗﻒ ﺍﻟﻘﺎﺭﺉ ﻟﻴﺴﺄﻟﻪ ﲨـﻠـﺔ ﺃﺳـﺌـﻠـﺔ‬ ‫ﻭﻳﻄﺎﻟﺒﻨﺎ ﺑﺎﻟﺘﻌﻠﻴﻖ ﺃﻭ ﺑﺎﻹﺟﺎﺑﺔ ﺃﻳﻀـﺎ ‪ ،‬ﻓـﻘـﺪ ﻻ ﳝـﺮ‬

‫ﺍﻟﺼﻴﻒ ﺣﱴ ﳒﺪ ﺃﻧﻔﺴﻨﺎ ﻗﺪ ﺃﺣﻄﻨـﺎ ﻗـﺮﺍﺀﺓ ﻭﻓـﻬـﻤـﺎ‬

‫ﺑﺎﻟﻜﺜﲑ ﺍﻟﻜﺜﲑ ﻣﻦ ﻣﻮﺍﺿﻊ ﺍﻷﺩﺏ ﻭﺍﻟﻔﻜﺮ ‪ ،‬ﻭﺃﺫﻛﺮ ﺃﱐ ﰲ‬ ‫ﺍﳌﺮﺣﻠﺔ ﺍﻟﺜﺎﻧﻮﻳﺔ ﻛﻨﺖ ﻣﻠﻤﺎ ﺇﳌﺎﻣﺎ ﻛﺒﲑﺍ ﺑﺎﻷﺩﺏ ﺗـﺎﺭﳜـﺎ‬

‫ﻭﻧﺼﺎ ﻭﻗﺮﺍﺀﺓ ‪ ،‬ﻓﻜﻨﺎ ﻧﻌﺮﻑ ﻣﺜﻼ ﰲ ﺫﻟﻚ ﺍﻟﻮﻗﺖ ﺍﻟـﻜـﺜـﲑ‬ ‫ﻋﻦ ﺍﻟﻨﻘﺪ ﻭﺍﳌﺪﺍﺭﺱ ﺍﻷﺩﺑﻴﺔ ﻭﺍﻻﲡـﺎﻫـﺎﺕ ﺍﻟـﻔـﻜـﺮﻳـﺔ‬

‫ﻭﺍﻷﺩﺑﻴﺔ ﻭﻣﻨﺎﺣﻲ ﺍﻟﺘﻔﻜﲑ ﻋﻨﺪ ﻫﺬﺍ ﺍﻷﺩﻳﺐ ﺃﻭ ﺫﺍﻙ ﻣـﻊ‬

‫ﺇﳌﺎﻣﻨﺎ ﲝﻴﺜﻴﺎﺕ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﺘﺪﺍﻋﻲ ﺍﳌﻌﺮﰲ ﺍﻟﻜﺒﲑ ‪ ،‬ﻭﺃﻳﻀﺎ ﻛﻨـﺎ‬

‫ﳓﻴﻂ ﻋﻨﺪ ﺍﳊﺎﺟﺔ ﲟﺼﻨﻔﺎﺕ ﺍﻟﻜﺘـﺐ ﻭﺃﺛـﺎﺭ ﺍﻟـﻜﹸـﺘـﺎﺏ‬

‫ﻭﺍﻷﺩﺑﺎﺀ ﻭﺍﳌﻔﻜﺮﻳﻦ ‪ ،‬ﻓﻨﻌـﺮﻑ ﺍﻷﲰـﺎﺀ ﻭﻣـﻮﻗـﻊ ﻫـﺬﻩ‬ ‫ﺍﻷﲰﺎﺀ ﰲ ﲰﺎﺀ ﺍﻹﺑﺪﺍﻉ ﻭﺗﺄﺛﲑﻫﺎ ﰲ ﺳﻴﺎﻕ ﺍﳌﻨـﻈـﻮﻣـﺔ‬ ‫ﺍﻟﻔﻜﺮﻳﺔ ﻭﺍﻹﺑﺪﺍﻋﻴﺔ ﺑﺸﻜﻞ ﻋﺎﻡ ‪ ،‬ﻭﻫـﺬﺍ ﻛﻠـﻪ ﻗـﺪ ﻻ‬

‫ﻳﻌﺮﻓﻪ ﻃﺎﻟﺐ ﰲ ﺍﳌﺮﺣﻠﺔ ﺍﻟﺜﺎﻧﻮﻳﺔ ﺍﻛﺘﻔـﻰ ﰲ ﲢﺼـﻴﻠـﻪ‬

‫ﲟﻨﻬﺞ ﺗﻌﻠﻴﻤﻲ ﺩﺭﺍﺳﻲ ﻓﻘﻂ ‪.‬‬

‫ﺷﺆون ﺛﻘﺎﻓﻴﺔ‬ ‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﻣﺤﻤﺪ ﺑﻦ زﻋﺒﺎر‬

‫اﻟﻌﺼﺎﻣﻴﺔ ﺗﺼﻨﻊ ﻣﻨﺎخ اﻟﺘﻔﺮد واﻟﺘﺄﻟﻖ‬ ‫ﺗﺠﻠﻴﺔ ﺷﺨﺼﻴﺔ ﻣﻮﺳﻰ ﻣﺮاﺑﻂ اﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ ‪ ،‬وإﺑﺮاز‬ ‫ﻣﻨﺎﺣﻴﻬﺎ اﻟﻔﻜﺮﻳﺔ و اﻹﺑﺪاﻋﻴﺔ‬ ‫ﻧﺸﻬﺪ ﺑﺄﻥ ﺍﻟﻌﻠﻢ ﻟﻴﺲ ﻣﻘﺼﻮﺭﺍ ﻋﻠﻰ ﻓﺌﺔ ﺩﻭﻥ ﺃﺧﺮ ﻯ ‪،‬‬

‫ﻣﻦ ﻧﻮﻋﻬﺎ ‪ ،‬ﻓﺒﻤﺠﺮﺩ ﺃﻥ ﻳﻔﺮﻍ ﻣﻦ ﻗﺮﺍﺀﺓ ﺍﻟﻜﺘﺎﺏ ‪ ،‬ﻟﻚ ﺃﻥ‬

‫ﻭﻣﻮﺍﻃﻨﻬﺎ ﻛﻞ ﺍﳊﺪﻭﺩ ﻭﻛﻞ ﺍﻟﻘﻴﻮﺩ ‪ ،‬ﻓﻬﻲ ﻟﻴﺴـﺖ ﺑـﻨـﺖ‬

‫ﺍﻟﻨﺼﻮﺹ ﻣﻊ ﺗﻌﻠﻴﻖ ﺣﺎﺭ ﺑﻠﻐﺔ ﺃﻛﺎﺩﳝﻴﺔ ﺗﺸﻌﺮﻙ ﺑﺎﳊﺲ‬

‫ﻭﻧﻘﺮ ﺑﺄﻥ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ﺃﻣﺮ ﺇﻧﺴـﺎﱐ ﺗـﻌـﺪﺕ ﻣﻀـﺎﻣـﻴـﻨـﻬـﺎ‬ ‫ﺍﻟﻜﹸﺘﺎﺏ ﺃﻭ ﺍﻟﻜ‪‬ﺘﺎﺏ ﻓﻘﻂ ‪ ،‬ﻭﻟﻴﺴﺖ ﻣﻘﺼﻮﺭﺓ ﻋﻠﻰ ﻃﺒـﻘـﺔ‬

‫ﺩﻭﻥ ﻃﺒﻘﺔ ‪ ،‬ﻓﺒﻤﻘﺪﻭﺭ ﺍﻟﺸﺨﺺ ﺃﻥ ﻳـﻐـﺮﻑ ﻣـﻦ ﻫـﺬﺍ‬ ‫ﺍﳌﻌﲔ ﺃﻭ ﺫﺍﻙ ‪ ،‬ﻭﻳﺸﺎﺭﻙ ﰲ ﺃﻋﺒﺎﺀ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ﺍﻹﻧﺴﺎﻧـﻴـﺔ‬

‫ﺗﺴﺄﻟﻪ ﻣﺎ ﺷﺌﺖ ‪ ،‬ﻓﻴﻮﺭﺩ ﻟﻚ ﺃﲰﺎﺀ ﺍﻟﺼﻔﺤﺎﺕ ﻭﻣﻀـﺎﻣـﲔ‬ ‫ﺍﻟﺮﺍﻗﻲ ﻭﺍﻷﻟــــــﻖ ﺍﻷﺩﰊ ﺍﳌﺘﻤﻴﺰ‪.‬‬

‫ﻓﻘﺪ ﺍﺳﺘﻄﺎﻋﺖ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺸﺨﺼﻴﺔ ﺃﻥ ﺗﺴﺘﻘـﻄـﺐ ﺍﻫـﺘـﻤـﺎﻡ‬

‫ﺍﻟﻜﺜﲑ ﻣﻦ ﺃﻭﱄ ﺍﻟﺮﺃﻯ ‪ ،‬ﻭﺍﻟﻜﺜﲑ ﺍﻟﻜﺜﲑ ﻣﻦ ﻃﻠﺒﺔ ﺍﻟـﻌـﻠـﻢ‬

‫ﺑﺸﻜﻞ ﺟﺪﻱ ﻭﻓﺎﻋﻞ ‪ ،‬ﺩﻭﳕﺎ ﺧﻠﻔﻴﺔ ﻓﻜﺮﻳﺔ ﺃﻛﺎﺩﳝﻴﺔ ﺃﻭ‬

‫ﻭﺍﳌﻬﺘﻤﲔ ﺑﺎﻟﺸﺄﻥ ﺍﻟﺜﻘﺎﰲ ﺍﳌﻌـﺮﰲ ‪ ،‬ﻭﺍﶈﺴـﻮﺑـﲔ ﻋـﻠـﻰ‬

‫ﲪﻠﺔ ﺍﻟﺸﻬﺎﺩﺍﺕ ﻣﻦ ﺧﺮﳚﻲ ﺍﳉﺎﻣﻌﺎﺕ ﺍﳌﺸﻬﻮﺭﺓ ‪ ،‬ﻭﺃﻥ‬

‫ﺍﻟﺬﻫﺒﻴﺔ ﺍﳌﻤﺘﺪﺓ ﺑﲔ ) ﺑﺪﺍﻳﺎﺕ ﺣﱴ ﺃﻭﺍﺧﺮ ﺍﻟﺜﻤﺎﻧﻴﻨﺎﺕ (‬

‫‪ ،‬ﻭﺍﻥ ﻳﺸﺎﺭ ﺇﻟﻴﻪ ﺑﺎﻟﺒﻨﺎﻥ ‪ ،‬ﻭﻳﻌﺘﺪ ﺑﺮﺃﻳﻪ ﺃﳝﺎ ﺍﻋﺘـﺪﺍﺩ ‪،‬‬

‫ﻣﻦ ﺃﺑﻨﺎﺀ ﺭﺃﺱ ﺍﻟﻌﻴﻮﻥ ﻭﻻﻳﺔ ﺑﺎﺗﻨﺔ‪.‬‬

‫ﺗﺮﺑﻮﻳﺔ ﻣﺜﻼ ‪ ،‬ﻭﰲ ﻣﻘﺪﻭﺭﻩ ﺃﻳﻀﺎ ﺃﻥ ﻳﻀﺎﻫﻲ ﺻـﻨـﻴـﻌـﻪ‬ ‫ﻳﻜﻮﻥ ﻟﻪ ﺣﻈﻮﺓ ﻛﱪ ﻯ ﰲ ﺇﻃﺎﺭﻩ ﺍﳋـــﺎﺹ ﺃﻭ ﺍﻟﻌــــﺎﻡ‬

‫ﺣﺮﻛﺔ ﺍﻟﺘﺠﺪﻳﺪ ﻭﺍﻹﺣﻴﺎﺀ ﺍﻹﺳﻼﻣﻲ ﺍﻟﻮﺍﻋﺪ ‪ ،‬ﰲ ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ‬

‫ﻣﻦ ﺍﻟﻘﺮﻥ ﺍﳌﺎﺿﻲ ‪ ،‬ﺗﻠﻚ ﻫﻲ ﺷﺨﺼﻴﺔ ﻣـــﻮﺳﻰ ﻣﺮﺍﺑﻂ ‪،‬‬

‫ﺑﻞ ﻗﺪ ُﻳﻠﺠﺄ ﺇﱃ ﺷﺨﺼﻪ ﺩﻭﻥ ﻏﲑ ﻩ ﻣﻦ ﺃﻫـﻞ ﺍﻟﺸـﺄﻥ‬

‫ﻓﻘﺪ ﻣﻠﻚ ﺍﻟﺮﺟﻞ ﺣﺴﺎ ﺃﺩﺑﻴﺎ ﺭﻓﻴﻌﺎ ‪ ،‬ﻓﻜﺎﻥ ﺃﺩﻳﺒﺎ ﻣﻮﺳﻮﻋﻴﺎ‬

‫ـ ﺍﺭﺗﺄﻳﺖ ـ ﻗﺎﺭﺋﻲ ﺍﻟﻌﺰﻳﺰ ــ ﺃﻥ ﺃﻗﺪﻡ ﻟـﻚ ﻫـﺬﻩ ﺍﳌـﺮﺓ‬

‫ﺍﻷﺩﺑﻴﺔ ﺣﱴ ﺑﲔ ﺍﻟﻨﺨﺒﺔ ﺍﳌﺘﺨﺼﺼﲔ ‪ ،‬ﻭﻣﻠﻚ ﻣـﻊ ﻫـﺬﺍ‬

‫ﻧﻌﻠﻢ ـ ﻭﻓﻴﻤﺎ ﻳﺮ ﻯ ﲨﻬﺮﺓ ﺍﳌﺜﻘﻔﲔ ﺍﻟـﺬﻳـﻦ ﻋـﺎﺻـﺮﻭﺍ‬

‫ﻭﺍﻹﺳﻼﻣﻴﺔ ﻭﺣﱴ ﺍﻹﻧﺴﺎﻧﻴﺔ ‪ ،‬ﻓﻜﺎﻥ ﻗـﺎﺭﺋـﺎ ﺣﺼـﻴـﻔـﺎ‬

‫ﺭﻏﻢ ﺃﻧﻪ ﱂ ﻳﺘﻘﺪﻡ ﰲ ﺻﻔﻮﻑ ﺍﻟﺪﺭﺱ ﺍﻟﺘﻌﻠﻴﻤﻲ ﻛﺜﲑﺍ ‪،‬‬

‫ﻭﺃﻳﻀﺎ ﻫﻮ ﺃﺣﺪ ﺭﺟﺎﻻﺕ ﺍﳊـﺮﻛـﺔ ﺍﻹﺳـﻼﻣـﻴـﺔ ﻭﺃﺑـﺮﺯ‬

‫ﻭﺍﻟﺮﻓﻌﺔ ﺍﻟﻌـﺎﻟﻴﺔ‪.‬‬

‫ﺷﺨﺼﻴﺔ ﻋﺼﺎﻣﻴﺔ ﻣﻦ ﺍﻟﻄﺮﺍﺯ ﺍﻟﻌﺎﱄ ﻭﺍﻟﻔﺮﻳﺪ ـ ﻓـﻴـﻤـﺎ‬

‫ﺍﻟﺮﺟﻞ ﻭﺷﻬﺪﻭﺍ ﻟﻪ ﺑﺎﻟﻨﺒﻮﻍ ﻭﺍﻟﺘﺄﻟﻖ ﺍﳌﻌﺮﰲ ﻭﺍﻹﺑﺪﺍﻋﻲ ‪،‬‬

‫ﻓﻘﺪ ﻏﺎﺩﺭ ﻫﺬﻩ ﺍﳌﻘﺎﻋﺪ ﰲ ﺑـﺪﺍﻳـﺎﺕ ﻣـﺒـﻜـﺮﺓ ﺧـﻼﻝ‬

‫ﻣﻦ ﺍﻟﻄﺮﺍﺯ ﺍﻟﻌﺎﱄ ‪ ،‬ﻗﻞ ﺃﻥ ﲡﺪ ﻟﻪ ﻧﻈﲑﺍ ﰲ ﺳﺎﺣـﺎﺗـﻨـﺎ‬ ‫ﺍﳊﺲ ﺇﳌﺎﻣﺎ ﻭﺛﺮﺍﺀ ﻧﻮﻋﻴﺎ ﻟﻜﻞ ﻣﻮﺭﻭﺙ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ﺍﻟﻌﺮﺑـﻴـﺔ‬

‫ﻭﺟﻴﺪﺍ ﻟﻜﻞ ﺟﺪﻳﺪ ﻭﻟﻜﻞ ﻓﺮﻳﺪ ﻭﺣﱴ ﻟﻜﻞ ﺗﻠﻴـــــﺪ ‪.‬‬

‫ﺃﻗﻄﺎ‪‬ﺎ ﺍﻟﻔﺎﻋﻠﲔ ﺑﺒﻠﺪﺗﻪ ﺍﻷﻡ ﺭﺃﺱ ﺍﻟﻌﻴﻮﻥ ‪ ،‬ﺃﻭ ﺑﺒـﻌـﺾ‬

‫ﺍﳌﺮﺣﻠﺔ ﺍﳌﺘﻮﺳﻄﻴﺔ ﻣﻦ ﺑﺪﺍﻳﺔ ﺍﻟﺴﺒﻌـﻴـﻨـﺎﺕ ﻟـﻈـﺮﻭﻑ‬

‫ﺍﳌﻮﺍﻃﻦ ﺍﻟﱵ ﺷﻬﺪﺕ ﻟﻪ ﻣﻮﻃﺊ ﻗﺪﻡ ‪ ،‬ﺧﺎﺽ ﺍﻟـﺘـﺠـﺮﺑـﺔ‬

‫ﺍﻟﺬﻱ ﻋﺎﻳﺸﺘﻪ ﻣﻌﻈﻢ ﺍﻟﻌﺎﺋﻼﺕ ﰲ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ ‪ ،‬ﻭﻟﻜﻨـﻪ‬

‫ﺍﻹﺳﻼﻣﻴﺔ ﻟﻺﻧﻘﺎﺫ ‪ ،‬ﻭﻛﺎﻥ ﺭﺋﻴﺲ ﻣـﻜـﺘـﺒـﻬـﺎ ﲟـﻨـﻄـﻘـﺔ‬

‫ﻭﻋﻮﺍﺋﻖ ﻳﻌﺰﻯ ﺍﻏﻠﺒﻬﺎ ﺇﱃ ﺍﳊﺎﺟﺔ ﻭﺍﻟﻈـﺮﻑ ﺍﻟﺼـﻌـﺐ‬ ‫ﻇﻞ ﺭﻓﻴﻖ ﺍﻟﻜﺘﺎﺏ ﻭﺍﻟﺼﺤﻴﻔﺔ ﻭﻛﻞ ﻣﺎ ﻳﺘﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ‪،‬‬

‫ﻭﳕﺎ ﺣﺴﻪ ﺍﻷﺩﰊ ﻭﺍﻟﺜﻘﺎﰲ ﺳﺮﻳﻌﺎ ‪ ،‬ﻭﺍﻟـﺬﻱ ﺯﺍﺩ ﻣـﻦ‬ ‫ﺗﺄﻟﻘﻪ ﻣﻮﻫﺒﺘﻪ ﺍﻟﻜﺒﲑﺓ ﻭﺫﺍﻛﺮﺗﻪ ﺍﳌﻮﺳﻮﻋﻴﺔ ﻭﺍﻟﻔﺮﻳﺪﺓ‬

‫ﺍﻟﺴﻴﺎﺳﻴﺔ ﰲ ﻓﺘﺮﺓ ﺍﻟﺘﺴﻌﻴﻨﺎﺕ ﲢﺖ ﻏـﻄـﺎﺀ ﺍﳉـﺒـﻬـﺔ‬

‫ﺍﻟﺮﺣﺒﺎﺕ ‪.‬‬

‫ﲟﺠﺮﺩ ﺃﻥ ﺗﺪﺧﻞ ﺇﱃ ﺩﺍﺭﻩ ﺍﳌﺘﻮﺍﺿﻌﺔ ـ ﰲ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ ــ‬ ‫ﻳﻐﻤﺮﻙ ﺍﻟﻜﺘﺎﺏ ﺣﻴﺜﻤﺎ ﻭﺟﻬﺖ ﻧﺎﻇﺮﻳﻚ ‪ ،‬ﻓﺎﻟﻜﺘﺎﺏ ﻣﻮﺟﻮﺩ‬

‫‪13‬‬

‫ﺛﻘﺎﻓﺔ‬

‫اﻟﻤﻌﻬﺪ اﻟﺠﻬﻮي ﻟﻠﺘﻜﻮﻳﻦ اﻟﻤﻮﺳﻴﻘﻲ‬ ‫ﺑﺒﺎﺗﻨﺔ ﻓﻲ ﺳﻄﻮر‬ ‫ﺍﻧﺸﻰﺀ ﺍﳌﻌﻬﺪ ﺍﳌﻮﺳﻴﻘﻲ ﻗﺒﻞ ﺍﻥ ﻳﻜﻮﻥ ﺟﻬـﻮﻳـﺎ ﰲ ﺷـﻬـﺮ‬

‫ﺍﳌﻌﻬﺪ ﻛﺬﻟﻚ ﻣﻦ ﺇﺩﺍﺭﻳﲔ ﻭﻋﻤﺎﻝ ﻣﻬﻨﻴﲔ ﻳﺴﻬﺮﻭﻥ ﻛـﻠـﻬـﻢ‬

‫ﺃﻛﺘﻮﺑﺮ ﻣﻦ ﻋﺎﻡ ‪ 1987‬ﻡ ﺣﻴﺚ ﻛﺎﻥ ﻣﻠﺤـﻘـﺎ ﻟـﻠـﻤـﻌـﻬـﺪ‬

‫ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺴﲑ ﺍﳊﺴﻦ ﻟﻠﻤﺆﺳﺴﺔ‪.‬‬

‫ﲟﺮﺳﻮﻡ ﺗﻨﻔﻴﺬﻱ ﺭﻗﻢ ‪ 92/188‬ﺑﺘﺎﺭﻳﺦ ‪ 12‬ﻣﺎﻱ ‪ 1992‬ﻭ‬

‫‪ 2008‬ﲣﺮﺝ ﺍﻟﺪﻓﻌﺔ ‪ 17‬ﺣﻴﺚ ﳝﻨﺢ ﺍﳌﻌﻬﺪ ﻟﻄﻠﺒﺘﻪ ﺑﻌـﺪ‬

‫ﺍﻟﻮﻃﲏ ﻟﻠﻤﻮﺳﻴﻘﻰ ﺑﺎﳉﺰﺍﺋﺮ ﺍﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ﰒ ﺃﺻﺒﺢ ﺟﻬﻮﻳـﺎ‬ ‫ﺍﳌﺘﻀﻤﻦ ﺍﻟﻘﺎﻧﻮﻥ ﺍﻷﺳﺎﺳﻲ ﻟﻠﻤﻌﺎﻫﺪ ﺍﳉﻬﻮﻳﺔ‪.‬‬

‫ﻭ ﻟﻠﻤﻌﻬﺪ ﺃﻫﺪﺍﻑ ﺗﺘﻤﺜﻞ ﰲ ﺗﻜﻮﻳﻦ ﺍﻟﻄﻠـﺒـﺔ ﰲ ﺍﳌـﻴـﺪﺍﻥ‬

‫ﺳﻴﺴﺠﻞ ﺍﳌﻌﻬﺪ ﺍﳉﻬﻮﻱ ﻟﻠﺘﻜﻮﻳﻦ ﺍﳌﻮﺳﻴﻘﻲ ﰲ ﺩﻭﺭﺓ ﺟﻮﺍﻥ‬ ‫ﺍﻟﺘﺨﺮﺝ ﺩﺑﻠﻮﻡ ﻭﻓﻖ ﻣﺮﺳﻮﻡ ﺗﻨﻔﻴﺬﻱ ﺭﻗﻢ ‪ 92/189‬ﺍﳌﺆﺭﺥ‬

‫ﰲ ‪ 5/1992 / 12‬ﺍﳌﺘﻀﻤﻦ ﺇﻧﺸـﺎﺀ ﺷـﻬـﺎﺩﺓ ﺍﻟـﺪﺭﺍﺳـﺎﺕ‬

‫ﺍﳌﻮﺳﻴﻘﻲ ﳌﺪﺓ ﺃﺭﺑﻊ ﺳﻨﻮﺍﺕ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﺍﳌﺴﺘﻮﻯ ﺍﻟﻨﻬﺎﺋـﻲ ﻭ‬

‫ﺍﳌﻮﺳﻴﻘﻴﺔ ﺍﻟﻌﺎﻣﺔ ﳛﺪﺩ ﻓﻴﻬﺎ ﺍﻻﺧﺘﺼﺎﺹ ﻭ ﻣـﻼﺣـﻈـﺔ‬

‫ﺇﺟﺮﺍﺀ ﻣﺴﺎﺑﻘﺔ ﺍﻟﺪﺧﻮﻝ ﻟﻜﻼ ﺍﳌﺴﺘﻮﻳﲔ ﻭ ﻳـﺒـﻠـﻎ ﻋـﺪﺩ‬

‫ﻳﻜﻮﻧﻮﺍ ﺃﺳﺎﺗﺬﺓ ﺍﻟﺘﺮﺑﻴﺔ ﺍﳌـﻮﺳـﻴـﻘـﻴـﺔ ﰲ ﺍﳌـﺆﺳـﺴـﺎﺕ‬

‫ﺳﺖ ﺳﻨﻮﺍﺕ ﻟﻠﺤﺎﺻﻠﲔ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮﻯ ﺍﻟﺮﺍﺑﻌﺔ ﻣﺘﻮﺳﻂ ﺑﻌﺪ‬

‫ﺍﻟﺘﻘﺪﻳﺮ ﺍﳌﻤﻨﻮﺣﺔ‪ ،‬ﻭ ﻫﻮ ﺍﳌﺆﻫﻞ ﺍﻟﺬﻱ ﻳﺴﻤـﺢ ﳍـﻢ ﺑـﺎﻥ‬

‫ﺍﻟﻄﻠﺒﺔ ﺍﻹﲨﺎﱄ ‪ 141‬ﻃﺎﻟﺐ ﰲ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻌـﺎﻡ ﺍﻟـﺪﺭﺍﺳـﻲ‬

‫ﺍﻟﺘﺮﺑﻮﻳﺔ ﺃﻭ ﻣﺘﺨﺼﺼﲔ ﰲ ﺍﻵﻟﺔ ﺍﻭ ﻣﻮﺍﺻﻠﺔ ﺍﻟـﺪﺭﺍﺳـﺎﺕ‬

‫ﺗﻠﻘﻦ ﻟﻠﻄﻠﺒﺔ ﻃﻴﻠﺔ ﺍﳌﻮﺳﻢ ﺍﻟﺪﺭﺍﺳﻲ ﻣﻮﺍﺩ ﰲ ﺍﻟـﺘـﻌـﻠـﻴـﻢ‬

‫ﺍﻹﻣﻜﺎﻧﻴﺎﺕ ﺍﳌﺎﺩﻳﺔ ﺍﳌﺘﻮﻓﺮﺓ ﻟﺪﻯ ﺍﳌﺘﺨﺮﺝ ‪.‬‬

‫ﻋﻠﻰ ﺍﻵﻻﺕ ﺍﳌﻮﺳﻴﻘﻴﺔ ﻭ ﻫﺬﺍ ﻭﻓﻖ ﻗﺮﺍﺭ ﻭﺯﺍﺭﻱ ﻣﺸـﺘـﺮﻙ‬

‫*ﺷﺎﺭﻙ ﰲ ﳐﺘﻠﻒ ﺍﳌﻬﺮﺟﺎﻧﺎﺕ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ ﻭ ﺍﳌـﻨـﺎﺳـﺒـﺎﺕ‬

‫‪.2007/2008‬‬

‫ﺍﻟﻌﺎﻡ ﻭ ﻣﻮﺍﺩ ﰲ ﺍﻟﺘﻌﻠﻴﻢ ﺍﳌﻮﺳﻴﻘﻲ ﻭ ﻛﺬﺍ ﺍﻟـﺘـﺨـﺼـﺼـﺎﺕ‬

‫ﺭﻗﻢ ‪ 155‬ﻣﺆﺭﺥ ﰲ ‪ 13‬ﺃﻭﺕ ‪ 1995‬ﳛـﺪﺩ ﺍﻟـﺘـﻨـﻈـﻴـﻢ‬

‫ﺍﻟﺒﻴﺪﺍﻏﻮﺟﻲ ﻟﻠﺘﻜﻮﻳﻦ ﺍﳌﻮﺳﻴﻘﻲ ﻭ ﺍﻟﺘﺨﺼﺼﺎﺕ ﺍﳌﺘـﻮﻓـﺮﺓ‬

‫ﻫﻲ "ﺑﻴﺎﻧﻮ‪ /‬ﻛﻮﻧﺘﺮ ﺑﺎﺹ‪/‬ﺗﺸﻴﻠﻮ‪/‬ﺍﻟﻄﻮ‪/‬ﻛﻤﺎﻥ‪/‬ﻗﻴﺜﺎﺭﺓ‪/‬ﻋـﻮﺩ‪/‬‬

‫ﺍﻟﻌﻠﻴﺎ ﺑﺎﳌﻌﻬﺪ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻟﻌﺎﱄ ﺑﺎﳉﺰﺍﺋﺮ ﺍﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ﺣﺴـﺐ‬ ‫ﻧﺸﺎﻃﺎﺕ ﺍﳌﻌﻬﺪ ﺗﺘﻤﺜﻞ ﰲ ﺍﻧﻪ‪:‬‬

‫ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻭ ﺍﻟﺪﻳﻨﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﺍﳌﺴﺘﻮﻯ ﺍﻟﻮﻻﺋﻲ ﻭ ﺍﻟـﻮﻃـﲏ ﻭ‬

‫ﻛﺬﺍ ﺍﻟﺪﻭﱄ‪.‬‬

‫*ﺷﺎﺭﻙ ﻃﻠﺒﺔ ﺍﳌﻌﻬﺪ ﺍﻟﻨﺠـﺒـﺎﺀ ﰲ ﺍﺭﻛﺴـﺘـﺮﺍ ﺍﻟـﺒـﺤـﺮ‬

‫ﺗﺮﻭﻣﻴﺎﺕ‪/‬ﻛﻼﺭﻳﻨﺎﺕ‪/‬ﻓﻠﻴﺖ‪/‬ﻭ ﺃﺧﲑﺍ ﻧﻈﺮﻳﺎﺕ ﻣﻮﺳـﻴـﻘـﻴـﺔ"‬

‫ﺍﻷﺑﻴﺾ ﺍﳌﺘﻮﺳﻂ ﰲ ﺍﻛﺲ ﺍﻭﺑﺮﻭﻓـﻨـﺲ ‪/‬ﻓـﺮﻧﺴـﺎ‪ /‬ﺑـﻌـﺪ‬

‫ﻋﻠﻰ ﺍﻵﻻﺕ ﺗﺘﻌﻠﻖ ﺑﺎﳍﻮﺍﺓ ﻣـﻦ ﳐـﺘـﻠـﻒ ﺍﻷﻋـﻤـﺎﺭ ﻭ‬

‫*ﺷﺎﺭﻙ ﻛﻞ ﻣﻦ ﺃﺳﺎﺗﺬﺓ ﻭ ﻃﻠﺒﺔ ﺍﳌﻌﻬﺪ ﰲ ﻣـﻬـﺮﺟـﺎﻥ ‪/‬‬

‫ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺔ ﺇﱃ ﻫﺬﺍ ﻫﻨﺎﻙ ﺩﺭﻭﺱ ﻧﻈﺮﻳﺔ ﻭ ﺗﻄـﺒـﻴـﻘـﻴـﺔ‬ ‫ﺍﳌﺴﺘﻮﻳﺎﺕ ﻭ ﻳﺒﻠﻎ ﻋﺪﺩ ﺍﳌﺴﺠﻠﲔ ‪ 60‬ﻫﺎﻭﻱ‪.‬‬

‫ﻳﺴﻬﺮ ﻋﻠﻰ ﺗﻜﻮﻳﻦ ﲨﻴﻊ ﺍﻟﻄﻠﺒﺔ ﺍﳌﺘﻮﺍﺟﺪﻳـﻦ ﺑـﺎﳌـﻌـﻬـﺪ‬

‫ﺃﺳﺎﺗﺬﺓ ﰲ ﺍﻟﺘﺨﺼﺺ ﻭ ﺍﻟﻨﻈﺮﻱ ﻣﺘﺨﺮﺟﲔ ﻣﻦ ﻣـﻌـﺎﻫـﺪ‬

‫ﳒﺎﺣﻬﻢ ﰲ ﺍﳌﺴﺎﺑﻘﺔ‪.‬‬

‫ﺩﺍﻛﺎﺭ‪ /‬ﺑﺎﻟﺴﻨﻐﺎﻝ ﻟﻠﻌﺰﻑ ﻋﻠﻰ ﺁﻟـﺔ ﺍﻟـﻘـﻴـﺜـﺎﺭﺓ " ﺍﺣـﺪ‬ ‫ﺍﻷﺳﺎﺗﺬﺓ ﻋﻀﻮ ﺭﲰﻲ ﰲ ﳉﻨﺔ ﺍﻟﺘﺤﻜﻴﻢ" ‪.‬‬

‫*ﺷﺎﺭﻙ ﺍﳌﻌﻬﺪ ﺛﻼﺙ ﻣﺮﺍﺕ ﰲ ﻣﻬﺮﺟﺎﻥ ﺑـﺮﻳـﻒ ﺍﻟـﺪﻭﱄ‬

‫ﻋﺎﳌﻴﺔ ﻣﺸﻬﻮﺭﺓ ﻭ ﺃﺳﺎﺗﺬﺓ ﻣﻮﺳﻴﻘﻴﲔ ﻣﺘﺨﺮﺟﲔ ﻣﻦ ﻧﻘـﺲ‬

‫ﺑﻔﺮﻧﺴﺎ‪.‬‬

‫ﺍﳌﻌﻬﺪ‪ ،‬ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺔ ﺇﱃ ﺃﺳﺎﺗﺬﺓ ﺍﻟﺘﻌﻠﻴﻢ ﺍﻟﻌﺎﻡ‪ ،‬ﻭ ﻳﺘﻜﻮﻥ‬

‫ﺛﻼﺙ ﻣﺮﺍﺕ ﺳﻌﻰ ﻣﻦ ﺧﻼﳍﺎ ﺇﱃ ﺗﺒﺎﺩﻝ ﺍﳋﱪﺍﺕ ﻣﻊ‬

‫ﺍﳌﻌﺎﻫﺪ ‪،‬ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺔ ﺇﱃ ﺃﺳﺎﺗﺬﺓ ﺍﻟﺘﻌﻠﻴﻢ ﺍﻟﻌﺎﻡ ﻭ ﻳـﺘـﻜـﻮﻥ‬

‫‪12‬‬

‫*ﻗﺎﻡ ﺑﺘﻨﻈﻴﻢ ﺃﻳﺎﻡ ﺩﻭﻟﻴﺔ ﻟﻠﻤﻮﺳﻴﻘﻰ ﺍﻟﻜﻼﺳﻴﻜﻴﺔ ﺍﻟﻌﺎﳌﻴﺔ‬

‫ﺟﻨﻮﺏ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﻋﻠﻰ ﺣﺪﻭﺩ ﺑﺴﻜﺮﺓ ﺑﻮﺍﺑﺔ‬

‫ﻭﻋﻠﻰ ﺿﻔﺘﻴﻪ ﺗﺮﺗﻔﻊ ﻫﺎﻣﺎﺕ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﻭﺃﺷﺠﺎﺭ ﺍﻟﺮﻣﺎﻥ‬

‫ﺍﻟﺼﺤﺮﺍﺀ ﻭﻛﺎﻧﺖ ﺷﺮﻓﺎ‪‬ﺎ ﻛﺎﻓﻴﺔ ﻟﺘﺘﺤﻮﻝ ﺍﻟﻘﺮﻳﺔ‬

‫ﻭﻏﲑﻫﺎ ﻣﻦ ﺃﺷﺠﺎﺭ ﺍﻟﻔﻮﺍﻛﻪ ﻭﺗﻘﺼﺪ ﺍﻟﻨﺴﺎﺀ ﻫﺬﺍ‬

‫ﺍﻟﺼﻐﲑﺓ ﺫﺍﺕ ﻃﺎﺑﻊ ﻓﻼﺣﻲ ﺇﱃ ﻗﺮﻳﺔ ﻛﺒﲑﺓ ﺗﻌﻴﺶ‬

‫ﺍﻟﻮﺍﺩﻱ ﻟﻠﻐﺴﻴﻞ ﺣﱴ ﺍﻟﻴﻮﻡ ﻭﻫﻮ ﻣﺎ ﺳﺤﺮ ﺍﻟﺮﺳﺎﻣﲔ‬

‫ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺴﻴﺎﺣﺔ ﻓﻨﺒﺘﺖ ﺍﶈﻼﺕ ﺍﻟﺘﺠﺎﺭﻳﺔ ﻋﻠﻰ ﻃﻮﻝ‬

‫ﺍﻟﻐﺮﺑﻴﲔ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﺯﺍﺭﻭﺍ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﰲ ﻓﺘﺮﺓ ﺍﻻﺳﺘﻌﻤﺎﺭ‬

‫ﺍﻟﻄﺮﻳﻖ ﻭﺑﺮﺯ ﺷﺒﺎ‪‬ﺎ ﰲ ﻓﻦ ﺍﻟﻨﺠﺎﺭﺓ ﻭﺍﻟﻨﻘﺶ ﻋﻠﻰ‬

‫ﺍﻟﻔﺮﻧﺴﻲ ﻭﺍﺳﺘﻮﺣﻮﺍ ﻣﻦ ﺫﻟﻚ ﻟﻮﺣﺎﺕ ﻓﻨﻴﺔ ﲨﻴﻠﺔ ﻻ‬

‫ﺍﳋﺸﺐ ﻭﺍﻟﻨﺤﺎﺱ ﺩﻭﻥ ﺇﳘﺎﻝ ﻟﻠﺠﺎﻧﺐ ﺍﻟﺘﺎﺭﳜﻲ ﰲ‬

‫ﺗﺰﺍﻝ ﻣﺘﺎﺣﻒ ﺃﻭﺭﻭﺑﻴﺔ ﻋﺪﻳﺪﺓ ﲢﺘﻔﻆ ﺑﺒﻌﻀﻬﺎ ﺇﱃ‬

‫ﺍﻟﻨﻘﺶ ﻭﻫﻮ ﻣﺎ ﻳﺒﺘﻐﻴﻪ ﺍﻟﺴﻮﺍﺡ ﺧﺼﻮﺻﺎ ﺍﻷﺟﺎﻧﺐ‬

‫ﺍﻟﻴﻮﻡ ﻭﲡﺘﻤﻊ ﰲ ﻣﻨﻄﻘﺔ ﻏﻮﰲ ﺃﺟﻮﺍﺀ ﺍﻟﺼﺤﺮﺍﺀ‬

‫ﻣﻨﻬﻢ ﻭﲤﺘﺪ ﺷﺮﻓﺎﺕ ﻏﻮﰲ ﻋﻠﻰ ﺷﻜﻞ ﺳﻼﺳﻞ‬

‫ﻭﺍﳉﺒﺎﻝ ﻭﺍﻟﺼﺨﻮﺭﺍﻟﱵ ﺗﺸﻜﻞ ﻟﻮﺣﺎﺕ ﺭﺍﺋﻌﺔ ﺗﺴﺤﺮ‬

‫ﺻﺨﺮﻳﺔ ﰲ ﲤﻮﺟﺎﺕ ﺑﺪﻳﻌﺔ ﺗﺮﺗﻔﻊ ﻣﻦ ﺃﺳﻔﻞ‬

‫ﺍﻟﺰﺍﺋﺮ ﰲ ﺃﻭﻗﺎﺕ ﺍﻟﺸﺮﻭﻕ ﻭﺍﻟﻐﺮﻭﺏ ﻭﻟﻦ ﻧﻐﻠﻖ ﻣﻠﻒ‬

‫ﺍﻟﻮﺍﺩﻱ ﺑﻌﻠﻮ ‪ 60‬ﻣﺘﺮﺍ ﻭﻗﺪ ﺣﻔﺮﺕ ﺍﻟﻌﻮﺍﻣﻞ‬

‫ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻜﻨﻮﺯ ﺩﻭﻥ ﺃﻥ ﻧﺸﲑ ﺇﱃ ﻣﻨﻄﻘﺔ ﺃﻣﺪﻭﻛﺎﻝ‬

‫ﺍﻟﻄﺒﻴﻌﻴﺔ ﺃﺧﺎﺩﻳﺪ ﻭﺑﻴﻮﺕ ﺣﺠﺮﻳﺔ ﰲ ﺍﻟﺼﺨﻮﺭ‬

‫ﺍﻟﻮﺍﻗﻌﺔ ﺟﻨﻮﺏ ﻏﺮﺏ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﺍﻟﱵ ﺗﺘﺮﺑﻊ ﻋﻠﻰ‬

‫ﺍﳌﺘﻨﺎﻇﺮﺓ ﻋﻠﻰ ﺿﻔﱵ ﺍﻟﻮﺍﺩﻱ ﻭﺍﺳﺘﻌﻤﻞ ﺳﻜﺎﻥ ﻏﻮﰲ‬

‫ﻣﺴﺎﺣﺔ ‪ 17326‬ﻫﺎ ﻭﺗﺸﻜﻞ ﻟﻮﺣﺔ ﻃﺒﻴﻌﻴﺔ ﺭﺍﺋﻌﺔ‬

‫ﻭﻫﻲ ﺗﺸﺒﻪ ﺍﻟﺒﻴﻮﺕ ﺍﳌﻌﻠﻘﺔ‬

‫ﺍﻟﺮﻣﺎﻝ ﻭﺍﳉﺒﺎﻝ ﻭﺍﻟﻐﺎﺑﺎﺕ ﻭﺑﺴﺎﺗﲔ ﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﻭ ﺗﻌﺪ‬

‫ﺍﳌﺘﻮﺍﺟﺪﺓ ﲟﻨﻄﻘﺔ ﺭﻣﺎﻥ ﴰﺎﻝ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﺑﺴﻜﺮﺓ‬

‫ﺑﻮﺍﺑﺔ ﺍﻟﺼﺤﺮﺍﺀ ﻛﻤﺎ ﺃﻥ ﻣﻮﻗﻌﻬﺎ ﺑﲔ ﺳﻠﺴﻠﱵ‬

‫ﻭﻳﻌﺘﻘﺪ ﺑﻌﺾ ﺍﻟﺮﻭﺍﺓ ﺃﻥ )ﺩﻳﻬﻴﺎ( ﻭﺍﻟﱵ ﺗﻠﻘﺐ‬

‫ﺍﻷﻃﻠﺴﲔ ﺍﻟﺘﻠﻲ ﻭﺍﻟﺼﺤﺮﺍﻭﻱ ﺯﺍﺩ ﻣﻦ ﺃﳘﻴﺘﻬﺎ‬

‫ﺑﺎﻟﻜﺎﻫﻨﺔ ﻭﻫﻲ ﻣﻠﻜﺔ ﺍﻟﱪﺑﺮ ﺍﻟﱵ ﻫﺰﻣﻬﺎ ﺍﳌﺴﻠﻤﻮﻥ‬

‫ﻭﺷﻬﺮ‪‬ﺎ ﻭﻳﻌﻮﺩ ﺗﺎﺭﳜﻬﺎ ﺇﱃ ‪ 17‬ﻗﺮﻧﺎ ﻭﻳﻌﲏ ﺇﲰﻬﺎ‬

‫ﺑﻘﻴﺎﺩﺓ ﺣﺴﺎﻥ ﺑﻦ ﺍﻟﻨﻌﻤﺎﻥ ﻫﻲ ﻣﻦ ﺑﻨﺖ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﺒﻴﻮﺕ‬

‫ﺑﺎﻷﻣﺎﺯﻳﻐﻴﺔ ﺍﻷﺻﺪﻗﺎﺀ ﺃﻭﺍﻷﺣﺒﺎﺏ ﻭﺑﺎﻟﺮﻭﻣﺎﻧﻴﺔ‬

‫ﻭﻫﻲ‬

‫ﺗﻌﲏ ﺍﳌﺎﺀ ﺍﳊﻲ ﺗﺸﺘﻬﺮ ﲟﺴﺎﺟﺪﻫﺎ ﺍﻟﻌﺘﻴﻘﺔ ﻭﺍﻟﺰﻭﺍﻳﺎ‬

‫ﺗﺸﺒﻪ ﻣﻐﺎﺭﺍﺕ ﰲ ﺟﺒﻞ ﺻﺨﺮﻱ ﺷﺎﻫﻖ ﻭﺗﻘﻮﻝ ﺭﻭﺍﻳﺎﺕ‬

‫ﺍﻟﺪﻳﻨﻴﺔ ﺍﻟﱵ ﻛﺎﻥ ﳍﺎ ﺩﻭﺭﺍ ﺇﺳﺘﺮﺍﺗﻴﺠﻴﺎ ﰲ ﳏﻮ‬

‫ﺃﻥ ﺍﻟﻘﺎﻃﻨﲔ ‪‬ﺎ ﻳﺼﻠﻮﻥ ﺇﻟﻴﻬﺎ ﺑﻮﺍﺳﻄﺔ ﺣﺒﺎﻝ‬

‫ﺃﻣﻴﺔ ﺳﻜﺎ‪‬ﺎ ﻭﺗﻌﻠﻴﻤﻬﻢ ﺩﻳﻨﻬﻢ ﻭﻟﻐﺘﻬﻢ ﻋﺠﺰﺕ ﻓﺮﻧﺴﺎ‬

‫ﻭﺳﻼﱂ ﺧﺸﺒﻴﺔ ﺗﺮﻓﻊ ﲟﺠﺮﺩ ﺍﻟﱰﻭﻝ ﺃﻭ ﺍﻟﺼﻌﻮﺩ‬

‫ﻣﺴﺢ ﻫﻮﻳﺘﻬﻢ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻫﺬﻩ ﺑﺎﺧﺘﺼﺎﺭ ﻟﻮﺣﺎﺕ ﺑﺎﺗﻨﺔ‬

‫ﻭﺗﺘﻨﺎﺳﻖ ﺍﻟﺒﻴﻮﺕ ﺍﳊﺠﺮﻳﺔ ﺍﻟﻘﺪﳝﺔ ﰲ ﺍﻟﺼﺨﺮ‬

‫ﻭﻛﻨﻮﺯﻫﺎ ﺗﻐﺮﻱ ﺑﺰﻳﺎﺭ‪‬ﺎ ﻛﻞ ﻣﻦ ﲰﻊ ‪‬ﺎ ﺃﻭﻗﺮﺃﻋﻨﻬﺎ‬

‫ﺍﳌﺮﺗﻔﻊ ﻋﻠﻰ ﺿﻔﱵ ﺍﻟﻮﺍﺩﻱ ﺍﻷﺑﻴﺾ ﻣﻊ ﺍﻟﺼﺨﻮﺭ‬

‫ﻭﻫﻲ ﺩﻋﻮﺓ ﻣﻨﺎ ﻟﻠﺠﻤﻴﻊ ﲝﺰﻡ ﺣﻘﺎﺋﺒﻬﻢ ﻭﺯﻳﺎﺭﺓ‬

‫ﺍﻟﱵ ﺷﻜﻠﺖ ﻣﻨﻬﺎ ﻋﻮﺍﻣﻞ ﺍﻟﻄﺒﻴﻌﺔ ﺷﺮﻓﺎﺕ ﺑﺪﻳﻌﺔ‬

‫ﺑﺎﺗﻨﺔ ﺍﻟﻔﺎﺗﻨﺔ ﺍﻟﱵ ﲤﺘﻠﺆ ﺇﺧﻀﺮﺍﺭﺍ ﰲ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻔﺼﻞ‬

‫ﻳﻄﻞ ﻣﻨﻬﺎ ﺍﻟﺴﺎﺋﺢ ﺃﺳﻔﻞ ﺍﻟﻮﺍﺩﻱ ﺣﻴﺚ ﺃﺷﺠﺎﺭ‬

‫ﺍﻟﺒﺪﻳﻊ ﻟﺘﻜﺘﺸﻔﻮﺍ ﻃﻴﺒﺔ ﺳﻜﺎ‪‬ﺎ ﻭﺷﻬﺎﻣﺘﻬﻢ ﻭﻭﻓﺎﺋﻬﻢ‬

‫ﺍﻟﺰﻳﺘﻮﻥ ﻭﺍﻟﻨﺨﻴﻞ ﻭﺍﻟﺮﻣﺎﻥ ﺃﻣﺎ ﺍﻟﻮﺍﺩﻱ ﺍﻷﺑﻴﺾ‬

‫ﻟﺒﻠﺪﻫﻢ ﻭﲤﺴﻜﻬﻢ ﺑﺘﻘﺎﻟﻴﺪﻫﻢ ﻭﻋﺎﺩﺍ‪‬ﻢ ﻭﺳﺘﻜﻮﻧﻮﻥ‬

‫ﻓﻴﺼﺐ ﻣﻦ ﺃﻋﺎﱄ ﺟﺒﻞ ﺷﻴﻠﻴﺎ ﺍﻟﺬﻱ ﺗﻌﻠﻮ ﻗﻤﻤﻪ‬

‫ﻣﻦ ﺍﳌﺮﺣﺐ ﺑﻜﻢ ﻭﺳﺘﻜﺘﺸﻔﻮﻥ ﺃﺣﻔﺎﺩ ﺑﻦ ﺑﻮﻟﻌﻴﺪ‬

‫ﻋﻤﺎﻣﺔ ﺛﻠﺠﻴﺔ ﻃﻮﺍﻝ ﺃﻳﺎﻡ ﺍﻟﺸﺘﺎﺀ ﻭﺍﻟﺮﺑﻴﻊ ﻭﻳﻘﻄﻊ‬

‫ﻭﺍﳊﺎﺝ ﳋﻀﺮ ﻭﺍﻟﺸﻴﺦ ﺩﺭﺩﻭﺭﻭﻏﲑﻫﻢ ﻣﻦ ﻗﺎﻣﺎﺕ‬

‫ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻮﺍﺩﻱ ﻣﺴﺎﻓﺔ ‪ 70‬ﻛﻢ ﻟﻴﺼﻞ ﺇﱃ ﻏﻮﰲ ‪.‬‬

‫ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ﺍﻟﺸﺎﻣﺦ‪.‬‬

‫ﺍﻟﺴﺎﺑﻘﻮﻥ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﺒﻴﻮﺕ ﻻﺩﺧﺎﺭ ﺍﳌﺌﻮﻧﺔ ﻭﺍﻻﺣﺘﻤﺎﺀ‬ ‫‪‬ﺎ ﺃﺛﻨﺎﺀ ﺍﳊﺮﻭﺏ‬

‫ﺍﳌﻌﻠﻘﺔ ﻟﻴﺤﺘﻤﻲ ‪‬ﺎ ﺟﻴﺸﻬﺎ ﻋﻨﺪ ﺍﳊﺎﺟﺔ‬

‫ﺍﳉﻤﺎﻝ ﻭﻣﻨﺎﻇﺮﻫﺎ ﺍﳋﻼﺑﺔ ﺍﳌﻨﺘﺸﺮﺓ ﺑﲔ ﻛﺜﺒﺎﻥ‬

‫‪11‬‬

‫ﺃﻭﻻﺩ ﻣﻮﺳﻰ ﻣﻘﺮ ﺍﻟﻘﻴﺎﺩﺓ ﻭﺍﻟﺬﻱ ﻣﺎ ﻳﺰﺍﻝ ﺇﱃ‬

‫ﻭﺍﶈﻜﻤﺔ ﺇﱃ ﺟﺎﻧﺐ ﺍﻟﺴﻮﻕ ﺍﻟﻌﻤﻮﻣﻲ ﻭﺍﶈﻼﺕ‬

‫ﺍﻟﻴﻮﻡ ﺷﺎﳐﺎ ﻭﺷﺎﻫﺪﺍ ﻋﻠﻰ ﻋﻈﻤﺔ ﺍﻟﺜﻮﺭﺓ ﻭﻫﺬﺍ‬

‫ﺍﻟﺘﺠﺎﺭﻳﺔ ﻭﻏﲑ ﺑﻌﻴﺪ ﻋﻨﻬﺎ ﺷﻴﺪﺍﳌﺴﺮﺡ ﻹﻗﺎﻣﺔ‬

‫ﺃﺑﻨﺎﺀ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ﻭﻣﻨﻬﺎ ﺍﻧﻄﻠﻘﺖ ﺃﻭﻝ ﺭﺻﺎﺻﺔ ﻣﻌﻠﻨﺔ‬

‫ﺍﻟﺘﻈﺎﻫﺮﺍﺕ ﺍﻹﺣﺘﻔﺎﻟﻴﺔ ﺍﳌﺨﺘﻠﻔﺔ ﻛﻤﺎ ﰎ ﺑﻨﺎﺀ ‪14‬‬

‫ﻋﻦ ‪‬ﺎﻳﺔ ﻋﻬﺪ ﺍﻻﺳﺘﺒﺪﺍﺩ ﻭﺍﻟﻈﻠﻢ ﺩﻓﻌﺖ ﻣﻦ ﻭﺭﺍﺋﻪ‬

‫ﲪﺎﻣﺎ ﻋﻤﻮﻣﻴﺎ ﻭﻋﺮﻓﺖ ﺍﳌﺪﻳﻨﺔ ﺯﻳﺎﺩﺓ ﰲ ﻋﺪﺩ‬

‫ﻗﻮﺍﻓﻞ ﻣﻦ ﺍﻟﺸﻬﺪﺍﺀ ﻭﻫﻲ ﺍﻟﱵ ﺗﺄﺳﺴﺖ ﻋﻦ ﻃﺮﻳﻖ‬

‫ﺳﻜﺎ‪‬ﺎ ﰲ ﺍﻟﻘﺮﻧﲔ ﺍﻟﺜﺎﱐ ﻭﺍﻟﺜﺎﻟﺚ ﻣﻴﻼﺩﻱ ﻭﺗﻄﻮﺭﺍ‬

‫ﻣﺮﺳﻮﻡ ﺣﻜﻮﻣﻲ ﻣﺆﺭﺥ ﰲ ‪ 12‬ﺳﺒﺘﻤﱪ ‪ 1848‬ﺃﻣﻀﺎﻩ‬

‫ﰲ ﻋﻤﺮﺍ‪‬ﺎ ﺇﱃ ﻏﺎﻳﺔ ﳎﻴﺊ ﺍﻟﻮﻧﺪﺍﻝ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﺍﺣﺘﻠﻮﺍ‬

‫ﺍﳌﻠﻚ ﻧﺎﺑﻠﻴﻮﻥ ﺍﺧﺘﺎﺭ‪‬ﺎ ﺍﳊﻜﻮﻣﺔ ﺍﻟﻔﺮﻧﺴﻴﺔ ﻭﺍﻟﻠﺠﻨﺔ‬

‫ﺍﳌﺪﻳﻨﺔ ﻭﻋﺎﺛﻮﺍ ﻓﻴﻬﺎ ﻓﺴﺎﺩﺍ ﻭﺗﺪﻣﲑﺍ ﺣﻴﺚ ﺑﻘﻮﺍ ﻓﻴﻬﺎ‬

‫ﺍﻻﺳﺘﺸﺎﺭﻳﺔ ﻹﺳﺘﺮﺍﺗﻴﺠﻴﺔ ﺍﳌﻜﺎﻥ ﻭﻳﻘﻄﻨﻬﺎ ﺍﻟﺸﺎﻭﻳﺔ‬

‫ﻣﺪﺓ ﻗﺮﻥ ﻣﻦ ﺍﻟﺰﻣﻦ ﻟﻴﺤﻞ ﺍﻟﺒﺰﻧﻄﻴﻮﻥ ﻣﻜﺎ‪‬ﻢ‬

‫ﺍﻟﺬﻳﻦ ﻳﻨﺤﺪﺭﻭﻥ ﻣﻦ ﺃﺻﻮﻝ ﺃﻣﺎﺯﻳﻐﻴﺔ ﻭﺗﺮﺗﻔﻊ ﻋﻦ‬

‫ﻓﻘﺎﻣﻮﺍ ﺑﻨﻬﺐ ﺍﻟﻜﺜﲑ ﻣﻦ ﺍﻷ ﺛﺎﺭ ﻭﺍﳌﻌﺎﱂ ﻭﺑﻌﺪ ﻗﺮﺍﺑﺔ‬

‫ﺳﻄﺢ ﺍﻟﺒﺤﺮ ﺏ‪ 980‬ﻡ ﻭﺗﻌﺮﻑ ﲟﻨﺎﺥ ﺷﺒﻪ ﺟﺎﻑ‬

‫ﻗﺮﻥ ﻣﻦ ﺫﻟﻚ ﺟﺎﺀﺕ ﺍﻟﻔﺘﻮﺣﺎﺕ ﺍﻹﺳﻼﻣﻴﺔ ﻟﻴﻨﺘﻬﻲ‬

‫ﻓﺼﻞ ﺍﻟﺸﺘﺎﺀ ﻭﺃﻛﺜﺮ ﻣﻦ ‪ 40‬ﰲ ﻓﺼﻞ ﺍﻟﺼﻴﻒ‬

‫ﺟﺪﻳﺪﺓ ﻭﺗﻐﲑ ﺍﻟﻌﻤﺮﺍﻥ ﺧﺎﺻﺔ ﺑﻌﺪ ﺃﻥ ﻏﻤﺮﺕ‬

‫ﻭﺗﺰﺧﺮ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﺑﺈﻣﻜﺎﻧﺎﺕ ﺳﻴﺎﺣﻴﺔ ﻛﺒﲑﺓ ﺗﻐﺮﻱ‬

‫ﺍﻷﺗﺮﺑﺔ ﺍﳌﺪﻳﻨﺔ ﺍﻟﺮﻭﻣﺎﻧﻴﺔ ﺑﻔﻌﻞ ﺍﻟﻌﻮﺍﻣﻞ ﺍﻟﻄﺒﻴﻌﻴﺔ‬

‫ﺍﳉﻤﻴﻊ ﺑﺰﻳﺎﺭ‪‬ﺎ ﺃﺷﻬﺮﻫﺎ ﻋﻠﻰ ﺍﻹﻃﻼﻕ ﺍﳌﺪﻳﻨﺔ‬

‫ﻭﺍﻟﺰﻻﺯﻝ ﺣﱴ ﻣﻘﺪﻡ ﺍﻟﻔﺮﻧﺴﻴﲔ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﺷﺮﻋﻮﺍ ﰲ‬

‫ﺑﺘﻴﻤﻘﺎﺩ ﻭﺍﻟﱵ ﺻﻨﻔﺖ ﺿﻤﻦ ﺍﻟﺘﺮﺍﺙ‬

‫ﺍﻟﺘﻨﻘﻴﺐ ﻋﻨﻬﺎ ﺑﺪﺍﻳﺔ ﻣﻦ ﺳﻨﺔ ‪ 1880‬ﻭﺑﻘﻴﺖ‬

‫ﺍﻟﻌﺎﳌﻲ ﻭﻫﻲ ﺍﳌﺪﻳﻨﺔ ﺍﻟﻮﺣﻴﺪﺓ ﰲ ﺍﻟﻌﺎﱂ ﺍﻟﱵ ﻻﺯﺍﻟﺖ‬

‫ﺍﻷﲝﺎﺙ ﺟﺎﺭﻳﺔ ﺇﱃ ﻏﺎﻳﺔ ﺇﺳﺘﻘﻼﻝ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﻭﻏﲑ‬

‫ﲢﺘﻔﻆ ﺑﺄﻫﻢ ﺍﳌﺮﺍﻓﻖ ﻭﺗﺄﺧﺬ ﺷﻜﻞ ﺍﳌﺮﺑﻊ ﺍﳌﻨﺘﻈﻢ‬

‫ﺑﻌﻴﺪ ﻋﻦ ﺛﺎﻣﻮﻗﺎﺩﻱ ﺗﺘﻮﺍﺟﺪ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﻻﻣﺒﺰﻳﺲ ﺃﻭ‬

‫ﻭﻋﻨﺪﻣﺎ ﻳﺘﻢ ﻣﺸﺎﻫﺪﺓ ﺍﳌﺪﻳﻨﺔ ﻣﻦ ﺍﻷﻋﻠﻰ ﻳﻼﺣﻆ‬

‫ﳌﺒﻴﺰ ﻭﺗﺎﺯﻭﻟﺖ ﺣﺎﻟﻴﺎ ﻭﺗﺘﻤﻴﺰ ﻫﻲ ﺍﻻﺧﺮﻯ ﺑﺄﺛﺎﺭﻫﺎ‬

‫ﻭﺗﺘﺮﺍﻭﺡ ﺩﺭﺟﺎﺕ ﺍﳊﺮﺍﺭﺓ ﺑﲔ ﺃﻗﻞ ﻣﻦ ﺍﻟﺼﻔﺮ ﰲ‬

‫ﺍﻷﺛﺮﻳﺔ‬

‫ﺍﻟﻌﻬﺪ ﺍﻟﺒﺰﻧﻄﻲ ﺇﱃ ﺍﻷﺑﺪ ﺣﻴﺚ ﺗﺄﺳﺴﺖ ﻣﺪﻥ‬

‫ﺑﺄ‪‬ﺎ ﺗﺄﺧﺬ ﺷﻜﻞ ﻟﻮﺣﺔ ﺍﻟﺸﻄﺮﻧﺞ ﻭﻳﻘﺴﻤﻬﺎ ﻃﺮﻳﻘﺎﻥ‬

‫ﺍﻟﺮﻭﻣﺎﻧﻴﺔ ﻭﻣﺘﺤﻔﻬﺎ ﺍﻟﻜﺒﲑ ﻭﺗﻌﺮﻑ ﺃﻛﺜﺮ ﺍﻟﻴﻮﻡ‬

‫ﺭﺋﻴﺴﻴﺎﻥ ﴰﺎﻝ‪،‬ﺟﻨﻮﺏ ﻭﺷﺮﻕ‪،‬ﻏﺮﺏ ﰒ ﻃﺮﻗﺎ‬

‫ﺑﺴﺠﻨﻬﺎ ﺍﻟﻌﺮﻳﻖ ﺍﻟﺬﻱ ﺷﻴﺪﺗﻪ ﻓﺮﻧﺴﺎ ﰒ ﻣﻌﻠﻢ ﺁﺧﺮ‬

‫ﻓﺮﻋﻴﺔ ﻣﺘﻮﺍﺯﻳﺔ ﺗﺸﻜﻞ ﻋﻨﺪ ﺗﻘﺎﻃﻌﻬﺎ ﻣﺮﺑﻌﺎﺕ ﻃﻮﻝ‬

‫ﻻﻳﻘﻞ ﺃﳘﻴﺔ ﻫﻮ ﺿﺮﻳﺢ ﺇﻣﺪﻏﺎﺳﻦ ﺍﻟﺬﻱ ﺑﲏ ﻋﻠﻰ‬

‫ﺃﺿﻼﻋﻬﺎ ‪ 20‬ﻣﺘﺮﺍ ﺧﺼﺼﺖ ﻟﺒﻨﺎﺀ ﺍﳌﻨﺎﺯﻝ ﻭﺟﺎﺀﺕ‬

‫ﺷﻜﻞ ﻫﺮﻡ ﻭﻳﺼﻞ ﺇﺭﺗﻔﺎﻋﻪ ﺇﱃ ‪ 60‬ﻡ ﻳﺒﻘﻰ ﺷﺎﻫﺪﺍ‬

‫ﻓﻜﺮﺓ ﺑﻨﺎﺀ ﺍﳌﺪﻳﻨﺔ ﰲ ﻋﻬﺪ ﺍﻹﻣﱪﺍﻃﻮﺭ ﺗﺮﺍﺟﺎﻥ‬

‫ﻋﻠﻰ ﺍﻷﺟﻮﺍﺀ ﺍﳉﻨﺎﺋﺰﻳﺔ ﻋﻨﺪ ﻣﻠﻮﻙ ﺍﻟﱪﺑﺮ ﻭ ﻗﻠﻌﺔ‬

‫ﻷﻏﺮﺍﺽ ﻋﺴﻜﺮﻳﺔ ﻭﺇﺳﺘﺮﺍﺗﻴﺠﻴﺔ ﻟﻜﻨﻬﺎ ﲢﻮﻟﺖ‬

‫ﺑﺎﻟﻮﻝ ﺫﺍﺕ ﺍﻟﺜﻼﺛﺔ ﻋﺸﺮ ﻃﺎﺑﻘﺎ ﺑﲏ ﺑﺎﳊﺠﺮﻗﺒﻞ‬

‫ﻓﻴﻤﺎ ﺑﻌﺪ ﺇﱃ ﻣﺮﻛﺰ ﺗﺮﻓﻴﻪ ﻭﺍﺳﺘﺮﺍﺣﺔ ﻟﻠﻘﻴﺎﺩﺓ‬

‫ﻗﺮﻧﲔ ﻭﺳﻘﻮﻓﻪ ﻣﻦ ﺍﳋﺸﺐ ﻭﻳﺘﻮﺳﻂ ﻏﺎﺑﺎﺕ‬

‫ﺍﻟﺮﻭﻣﺎﻧﻴﺔ ﻭﺷﻴﺪﺕ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺎﺣﺔ ‪ 11‬ﻫﻜﺘﺎﺭﺍ ﻭﻛﺎﻧﺖ‬

‫ﺍﻟﺼﻨﻮﺑﺮ ﻟﻜﻦ ﺍﻷﻫﻢ ﻣﻦ ﻛﻞ ﻫﺬﺍ ﻣﻮﻗﻊ ﺷﺮﻓﺎﺕ‬

‫ﺍﳌﺪﻳﻨﺔ ﻣﻜﺘﻤﻠﺔ ﺑﻜﻞ ﺍﳌﺮﺍﻓﻖ ﻣﺎﺯﺍﻝ ﺑﻌﻀﻬﺎ ﻗﺎﺋﻤﺎ‬

‫ﻏﻮﰲ ﺍﻟﺴﺎﺣﺮﺓ ﻭﺍﻟﱵ ﺗﺸﺒﻪ ﻣﻨﻄﻘﺔ ﻛﻮﻟﻮﺭﺍﺩﻭ‬

‫ﺇﱃ ﺍﻟﻴﻮﻡ ﻓﻬﻨﺎﻙ ﺍﻟﻔﻮﺭﻭﻡ ﺃﻭ ﺍﻟﺴﺎﺣﺔ ﺍﻟﻌﻤﻮﻣﻴﺔ‬

‫ﺍﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ ﺣﻴﺚ ﺗﺒﻘﻰ ﻣﻌﻠﻤﺎ ﺳﻴﺎﺣﻴﺎ ﻣﺘﻤﻴﺰﺍﻟﻴﺲ‬

‫ﻭﳛﻴﻂ ‪‬ﺎ ﺍ‪‬ﻠﺲ ﺍﻟﺒﻠﺪﻱ ﻭﻣﻌﺒﺪ ﺍﻹﻣﱪﺍﻃﻮﺭ‬

‫ﰲ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﻓﺤﺴﺐ ﺑﻞ ﰲ ﺍﻟﻌﺎﱂ ﻭﺗﻘﻊ ﻏﻮﰲ ﻫﺬﻩ‬

‫‪10‬‬

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﺣﺴﺎن ﺑﻮزﻳﺪي‬

‫ﻣﻠﻒ اﻟﻌﺪد‬

‫ﺑﺎﺗﻨﺔ‪.....‬اﻷﺛﺎر واﻟﺘﺎرﻳﺦ ‪ ..‬دﻋﻮة ﻟﻠﺰﻳـــﺎرة‬ ‫ﻻ ﻧﺬﻛﺮ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﺩﻭﻥ ﺃﻥ‬ ‫ﻧﺮﺑﻄﻬﺎ‬

‫ﺑﺎﻷﻭﺭﺍﺱ‬

‫ﺍﻟﻜﺒﲑ‬

‫ﻭﻏﲑ ﳑﻜﻦ ﺃﻥ ﻧﺬﻛﺮ ﻫﺬﺍ‬

‫ﺍﻷﺧﲑ ﺩﻭﻥ ﺃﻥ ﻧﻌﺮﺝ ﻋﻠﻰ‬ ‫ﺍﻟﺘﺎﺭﻳﺦ ﻣﻦ ﺯﻣﻦ ﺍﻟﻮﻧﺪﺍﻝ‬ ‫ﻭﺍﻟﺮﻭﻣﺎﻥ ﻭﺍﻟﺒﺰﻧﻄﻴﲔ ﻭﺑﺸﻜﻞ‬ ‫ﻣﺮﻛﺰ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﻔﺮﻧﺴﻴﲔ ﻟﻘﺪ‬ ‫ﺗﺮﻙ ﻛﻞ ﻫﺆﻻﺀ ﺁﺛﺎﺭﻫﻢ‬ ‫ﻭﺑﺼﻤﺎ‪‬ﻢ‬

‫ﻋﻠﻰ‬

‫ﻭﺍﻹﻧﺴﺎﻥ‬

‫ﻭﻋﻨﺪﻣﺎ‬

‫ﺍﻷﺭﺽ‬ ‫ﻧﺬﻛﺮ‬

‫ﺑﺎﺗﻨﺔ ﺃﻳﻀﺎ ﺗﺴﺘﻮﻗﻔﻨﺎ ﺗﻠﻚ‬

‫ﺍﳌﻨﺎﻃﻖ ﺍﻻﺛﺮﻳﺔ ﻭﺍﻟﺘﺎﺭﳜﻴﺔ ﺍﻟﱵ ﲤﺘﻠﻚ ﺷﻬﺮﺓ‬

‫ﻟﺒﻘﺎﻳﺎ ﺍﻟﺪﻭﻟﺔ ﺍﻹﺳﻼﻣﻴﺔ ﺁﻧﺬﺍﻙ ﻭﺍﻟﻮﺻﻮﻝ ﰲ‬

‫ﻋﺎﳌﻴﺔ ﻭﻋﻨﺪﻣﺎ ﻧﻘﻮﻝ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﻧﻘﻮﻝ ﻛﺬﻟﻚ ﺍﻟﻌﺎﺩﺍﺕ‬

‫ﺍﻟﻨﻬﺎﻳﺔ‬

‫ﻭﻗﻴﺎﻡ‬

‫ﻭﺍﻟﺘﻘﺎﻟﻴﺪ ﺍﻟﱵ ﲤﻴﺰﻫﺎ ﻋﻦ ﻏﲑﻫﺎ ﻓﺒﺎﺗﻨﺔ ﺫﺍ‪‬ﺎ‬

‫ﺍﳉﻤﻬﻮﺭﻳﺔ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﺔ ﺍﻟﺪﳝﻮﻗﺮﺍﻃﻴﺔ ﺍﻟﺸﻌﺒﻴﺔ‬

‫ﲢﺘﺎﺝ ﺇﱃ ﻛﺘﺐ ﻭﳎﻠﺪﺍﺕ ﻟﻨﻔﻴﻬﺎ ﺣﻘﻬﺎ ﰲ ﺍﻟﺘﺎﺭﻳﺦ‬

‫ﻭﻧﻴﻞ ﺍﻹﺳﺘﻘﻼﻝ ﺭﲰﻴﺎ ﻳﻮﻡ ‪ 5‬ﺟﻮﻳﻠﻴﺔ ‪1962‬‬

‫ﻭﺍﳉﻐﺮﺍﻓﻴﺎ ﻭﺍﳌﻘﺎﻭﻣﺔ ﺍﻟﺸﻌﺒﻴﺔ ﻭﺍﻟﺴﻴﺎﺳﺔ ﻭﺍﻟﻌﻠﻮﻡ‬

‫ﻭﳝﺘﺎﺯ ﻫﺬﺍ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ﺍﻟﺸﺎﻣﺦ ﺑﻘﺴﺎﻭﺓ ﺍﳊﻴﺎﺓ‬

‫ﻭﺍﻟﺪﻳﻦ ﻭﺍﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ﻭﺍﻟﻔﻨﻮﻥ ﻭﺍﻷﻋﺮﺍﻑ ﻭﺣﱴ ﰲ‬

‫ﺧﺼﻮﺻﺎ ﰲ ﺍﻷﺭﻳﺎﻑ ﻭﺍﳌﺪﺍﺷﺮ ﺑﺴﺒﺐ ﺟﻐﺮﺍﻓﻴﺔ‬

‫ﺍﻟﺮﻳﺎﺿﺔ ﺍﻳﻀﺎ‬

‫ﻣﺴﺎﻟﻜﻬﺎ ﺍﻟﻮﻋﺮﺓ ﻭﺍﻟﱪﻭﺩﺓ ﺍﻟﺸﺪﻳﺪﺓ ﻭ ﺍﻟﺜﻠﻮﺝ ﺍﻟﱵ‬

‫ﺇﱃ‬

‫ﺍﻹﺳﺘﺪﻣﺎﺭ‬

‫ﺍﻟﻔﺮﻧﺴﻲ‬

‫ﻭﻟﺘﻜﻦ ﺍﻟﺒﺪﺍﻳﺔ ﻣﻦ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ﺍﻟﻜﺒﲑ ﺍﳌﻤﺘﺪ ﻣﻦ‬

‫ﲤﻴﺰ ﺷﺘﺎﺀﻩ‪.‬‬

‫ﺑﺴﻜﺮﺓ ﺇﱃ ﺧﻨﺸﻠﺔ ﻭﺗﺒﺴﺔ ﻭﻳﺮﺗﺒﻂ ﻫﺬﺍ ﺍﻹﺳﻢ‬

‫ﺃﻣﺎ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﺍﻟﱵ ﺗﻠﻘﺐ ﺑﻌﺎﺻﻤﺔ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ﻓﻬﻲ‬

‫ﺍﻟﻴﻮﻡ ﺑﻜﻞ ﺟﺒﺎﻝ ﺍﳌﻨﻄﻘﺔ ﻭﻗﺪ ﻋﺮﻑ ﺃﺷﻬﺮ‬

‫ﺑﻨﻔﺲ ﺍﳌﻮﺍﺻﻔﺎﺕ ﻭﺗﺸﺘﻬﺮ ﺍﻟﻴﻮﻡ ﺃﻛﺜﺮ ﺑﺎﻋﺘﺒﺎﺭﻫﺎ‬

‫ﺍﻷﺣﺪﺍﺙ ﺍﻟﺘﺎﺭﳜﻴﺔ ﻣﻨﺬ ﺍﳊﻀﺎﺭﺓ ﺍﻷﻣﺎﺯﻳﻐﻴﺔ ﰲ‬

‫ﻛﺎﻧﺖ ﻣﻬﺪ ﺍﻟﺜﻮﺭﺓ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﺔ ﻭﻗﻠﻌﺔ ﺍ‪‬ﺎﻫﺪﻳﻦ‬

‫ﴰﺎﻝ ﺇﻓﺮﻳﻘﻴﺎ ﻭﺗﻌﺮﺿﻪ ﻟﻺﺣﺘﻼﻝ ﻣﻦ ﻃﺮﻑ‬

‫ﻭﺃﳒﺒﺖ ﺭﺟﺎﻻ ﻗﻬﺮﻭﺍ ﺃﻋﱴ ﻗﻮﺓ ﻋﺴﻜﺮﻳﺔ ﰲ ﺗﻠﻚ‬

‫ﺍﻟﺮﻭﻣﺎﻥ ﻭﺍﻟﻮﻧﺪﺍﻝ ﻭﺍﻟﺒﺰﻧﻄﻴﲔ ﺇﱃ ﻏﺎﻳﺔ‬

‫ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ ﻭﺗﺎﺭﳜﻬﺎ ﺃﺻﺒﺢ ﻳﺪﺭﺱ ﰲ ﻣﻘﺮﺭﺍﺕ ﺍﻟﺘﺎﺭﻳﺦ‬

‫ﺍﻟﻔﺘﻮﺣﺎﺕ ﺍﻹﺳﻼﻣﻴﺔ ﰒ ﺍﳊﻤﺎﻳﺔ ﺍﻟﻌﺜﻤﺎﻧﻴﺔ‬

‫ﺑﺪﻭﻟﺔ ﺍﳌﻜﺴﻴﻚ ﻓﻬﻞ ﳝﻜﻦ ﳝﻜﻦ ﺃﻥ ﻧﻨﺴﻰ ﺩﺷﺮﺓ‬

‫‪9‬‬

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﺛﺎﺑﺖ ﻃﺎرق‬

‫ﺗﺴﺎؤﻻت‬

‫اﻟﻤﺜﻘﻒ واﻟﺒﻌﺪ ﻋﻦ اﻟﻌﺎﺻﻤﺔ‪..‬‬ ‫ﺇﻥ ﻣﻮﺿﻮﻉ ﻭﺿﻌﻴﺔ ﺍﳌﺜﻘﻒ ﺧﺎﺭﺝ ﺍﻟﻌﺎﺻﻤﺔ‬

‫ﱄ ﺍﻟﺮﻭﺍﺋﻲ ﺍﻟﺴﻌﻴﺪ ﺑﻮﻃﺎﺟﲔ ﺍﻟﺬﻱ ﻛﺎﻥ‬

‫ﻭﺍﻻﻣﺘﺪﺍﺩ ﻧﻈﺮﺍ ﻟﻠﻌﺪﻳﺪ ﻣﻦ ﺍﳌﻌﻄﻴﺎﺕ ﺍﻟﱵ‬

‫ﺑﺎﻟﻘﻮﻝ ﺃﻧﻪ ﻋﻠﻲ ﺇﺫﺍ ﻣﺎ ﺃﺭﺩﺕ ﺍﻟﻨﺠﺎﺡ ﻓﻸﺳﺘﻘﺮ‬

‫ﺑﺎﻟﻨﺘﺎﺋﺞ‪ ،‬ﻟﻜﻦ ﰲ ﺭﺃﻱ ﻭﺃﻧﺎ ﻣﻦ ﺍﳌﺜﻘﻔﲔ ﺍﻟﺬﻳﻦ‬

‫ﺍﻟﻘﺮﻳﺒﺔ ﻣﻨﻬﺎ؛ ﻭﺷﺨﺼﻴﺎ ﺃﻋﺮﻑ ﺍﻟﻜﺜﲑ ﻣﻦ‬

‫ﻣﻮﺿﻮﻉ ﻭﺍﺳﻊ ﻭﳑﺘﺪ؛ ﻭﺗﺄﰐ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺴﻌﺔ‬ ‫ﲢﻴﻂ ﺑﺎﳌﻮﺿﻮﻉ ﺑﺪﺍﻳﺔ ﺑﺎﻷﺳﺒﺎﺏ ﻭﺍﻧﺘﻬﺎﺀ‬ ‫ﻳﺴﻜﻨﻮﻥ ﻭﻳﺰﺍﻭﻟﻮﻥ ﻋﻤﻠﻬﻢ ﰲ ﻣﻨﻄﻘﺔ ﺩﺍﺧﻠﻴﺔ‪،‬‬

‫ﺃﺳﺘﺎﺫﻱ ﰲ ﺍﳌﺎﺟﻴﺴﺘﲑ‪ -‬ﲜﺎﻣﻌﺔ ﺗﻴﺰﻱ ﻭﺯﻭ‪-‬‬ ‫ﺑﺎﻟﻌﺎﺻﻤﺔ‪،‬‬

‫ﺃﻭ ﻋﻠﻰ ﺍﻷﻗﻞ ﺑﺈﺣﺪﻯ ﺍﳌﺪﻥ‬

‫ﺍﻟﺰﻣﻼﺀ ﻭﺍﻷﺻﺪﻗﺎﺀ ﰲ ﺍﳊﻘﻠﲔ ﺍﻹﻋﻼﻣﻲ‬

‫ﺃﻥ ﺍﻟﺘﻬﻤﻴﺶ ﻭﺍﻹﻗﺼﺎﺀ ﻭ ﺍﻟﻼﻣﺒﺎﻻﺓ ﻫﻲ‬

‫ﻭﺍﻟﺜﻘﺎﰲ ﻣﻦ ﺷﺪ ﺭﺣﺎﻟﻪ ﳓﻮ ﺍﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ﻗﺎﺩﻣﺎ‬

‫ﺍﻟﺪﺍﺧﻠﻴﺔ ﺑﻌﻴﺪﺍ ﻋﻦ ﺍﻟﻌﺎﺻﻤﺔ؛ ﺍﻟﱵ ﺗﺸﻜﻞ‬

‫ﺍﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ﻫﻲ ﺍﳌﻨﻔﺬ ﺍﻟﺴﺤﺮﻱ ﺍﻟﺬﻱ ﺍﺳﺘﻄﺎﻋﻮﺍ‬

‫ﺍﻟﺴﻤﺎﺕ ﺍﻟﻐﺎﻟﺒﺔ ﻟﻮﺿﻌﻴﺔ ﺍﳌﺜﻘﻒ ﰲ ﻣﻨﺎﻃﻘﻨﺎ‬

‫ﻣﻦ ﻣﻨﺎﻃﻖ ﺩﺍﺧﻠﻴﺔ ﻻ ﺗﻌﺘﺮﻑ ﺑﺎﳌﺜﻘﻒ‪ ،‬ﻓﻜﺎﻧﺖ‬

‫ﺍﻟﻘﻄﺐ ﺍﻟﺒﺎﺭﺯ ﻭﺍﶈﻮﺭﻱ ﻟﻠﻐﺎﻟﺐ ﻣﻦ ﺍﻟﻨﺸﺎﻃﺎﺕ‬

‫ﻣﻦ ﺧﻼﻟﻪ ﻭﻟﻮﺝ ﺍﻟﻜﺜﲑ ﻭﺍﻟﻜﺜﲑ ﻣﻦ ﺍﻟﻔﻀﺎﺀﺍﺕ‬

‫ﳌﺮﻛﺰﻳﺔ ﻛﻞ ﻧﺸﺎﻁ ﺑﺎﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ﻭﻟﺘﻮﺍﺟﺪ ﻏﺎﻟﺒﻴﺔ‬

‫ﻳﺄﻛﻠﻨﺎ ﺍﻟﺘﻬﻤﻴﺶ ﻭﺍﻟﻼﻣﺒﺎﻻﺓ ﰲ ﻣﻨﺎﻃﻘﻨﺎ‬

‫ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ ﻭﺍﻹﻋﻼﻣﻴﺔ‪ ،‬ﻭﻫﺬﺍ ﻟﻸﺳﻒ ﻧﻈﺮﺍ‬ ‫ﺍﳌﺸﺘﻐﻠﲔ ﻭﺍﳌﻬﺘﻤﲔ ﺑﺎﻟﺸﺄﻥ ﺍﻹﻋﻼﻣﻲ ﻭﺍﻟﺜﻘﺎﰲ‬

‫ﺑﺎﻟﻌﺎﺻﻤﺔ‪.‬‬

‫ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ ﻭﺍﻹﻋﻼﻣﻴﺔ ؛ﻋﻜﺴﻨﺎ ﳓﻦ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﻻﺯﺍﻝ‬

‫ﺍﻟﺪﺍﺧﻠﻴﺔ ‪ ،‬ﻭﲝﺴﺐ ﻋﺒﺎﺭﺓ ﻟﺼﺪﻳﻖ ﱄ ﻓﺈﻥ‬

‫ﺳﻨﺔ ﻭﺍﺣﺪﺓ ﻣﻦ ﺍﻟﺘﺄﻟﻖ ﺑﺎﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ﺗﻌﺎﺩﻝ ﺟﻬﺪ‬

‫ﺇﻥ ﺍﻟﻜﺜﲑ ﻣﻦ ﺍﻷﲰﺎﺀ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ ﻭﺍﻹﻋﻼﻣﻴﺔ‬

‫ﻋﺸﺮﻳﻦ ﺳﻨﺔ ﻣﻦ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﺍﻟﺜﻘﺎﰲ ﰲ ﻣﻨﻄﻘﺔ‬

‫ﻟﻠﻮﻃﻦ ﻭﻟﻜﻦ ﻟﻸﺳﻒ ﺑﻌﺪﻫﺎ ﻋﻦ ﺍﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ﺟﻌﻠﻬﺎ‬

‫ﻻﳝﻜﻦ ﺑﺄﻱ ﺣﺎﻝ ﻣﻦ ﺍﻷﺣﻮﺍﻝ ﺃﻥ ﻧﻘﺎﺭﻥ ﺑﲔ‬

‫ﺍﳉﺎﺩﺓ ﻭﺍﳌﺘﻤﻴﺰﺓ ﺗﺘﻮﺍﺟﺪ ﺑﺎﳌﻨﺎﻃﻖ ﺍﻟﺪﺍﺧﻠﻴﺔ‬

‫ﺗﺼﺎﺭﻉ ﺍﻟﺮﺩﺍﺀﺓ ﻭﺍﻟﺘﻬﻤﻴﺶ ﻛﻲ ﺗﻀﻤﻦ ﺣﺪﺍ‬

‫ﺃﺩﱏ ﻣﻦ ﺍﳊﻴﺎﺓ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ ﻭﻟﻮﻻ ﺑﻌﺾ ﺍﻟﺪﻋﻮﺍﺕ‬

‫ﺍﻟﻘﻠﻴﻠﺔ ﺍﻟﱵ ﺗﻘﺪﻡ ﳍﺎ ﺑﲔ ﺍﳊﲔ ﻭﺍﻵﺧﺮ ﻟﻜﺎﻥ‬

‫ﺃﻣﺮﻫﺎ ﰲ ﺧﱪ ﻛﺎﻥ‪ ،‬ﻭﻫﻨﺎ ﺃﺷﲑ ﻟﻨﺼﻴﺤﺔ ﻗﺪﻣﻬﺎ‬

‫‪8‬‬

‫ﺩﺍﺧﻠﻴﺔ‪.‬‬

‫ﻭﺿﻌﻴﺔ ﺍﳌﺜﻘﻒ ﰲ ﺍﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ﻭﺑﲔ ﻣﻦ ﻫﻮ‬

‫ﺧﺎﺭﺟﻬﺎ؛ ﻷﻥ ﺍﳌﻘﺎﺭﻧﺔ ﺑﺒﺴﺎﻃﺔ ﻫﻲ ﺃﺷﺒﻪ ﲟﻦ‬

‫ﻳﻘﺎﺭﻥ ﺑﲔ ﺣﻲ ﻭﻣﻴﺖ ﻭﺣﺴﱯ ﺃﻧﲏ ﺃﺣﺪ ﺿﺤﺎﻳﺎ‬

‫ﺑﻌﺪﻱ ﻋﻦ ﺍﻟﻌﺎﺻﻤﺔ‪...‬‬

‫ﻫﻮاﺟﺲ رﺟﻞ أوراﺳﻲ‬ ‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﺑﻮﻫﺮاوة ﻋﺒﺪ اﻟﺤﻜﻴﻢ‬

‫وﻗﻔﺔ ﻋﻨﺪ ﺷﻮاﻫﺪ ﺧﺒﺮ اﻷوراس‬ ‫ﰲ ﺃﺣﺪ ﺍﻷﻳﺎﻡ ﻛﻨﺖ ﺃﲝﺚ ﰲ ﺃﻭﺭﺍﻗﻲ ﺍﻟﻘﺪﳝﺔ ﺍﻟـﱵ‬ ‫ﺭﻛﻨﺘﻬﺎ ﻟﺰﻣﻦ ‪ ...‬ﺑﻌﺪ ﺃﻥ ﻧﻔﻀﺖ ﻋﻨﻬﺎ ﺍﻟﻐﺒـﺎﺭ ﺍﻟـﺬﻱ‬ ‫ﻏﻄﻰ ﻋﲏ ﺣﻘﺒﺔ ﻣﻦ ﻋﻤﺮﻱ ﻣﺮﺕ ﻛﻬﺬﺍ ﻓـﺠـﺄﺓ ‪...‬‬

‫ﻛﺎﻧﺖ ﺍﻷﻭﺭﺍﻕ ﺍﻟـﻘـﺪﳝـﺔ ﲢـﻤـﻞ ﻛـﺘـﺎﺑـﺎﰐ ‪..‬‬ ‫ﺫﻛﺮﻳﺎﰐ ‪ ..‬ﺍﻟﱵ ﺩﺍﺭﺕ ﻋﲏ ﺍﳊﻨﲔ ﻭ ﺧﺒﺄﺕ ﺷﻮﻗﻬﺎ‬

‫ﺇﱄ ‪ ..‬ﻛﺎﻧﺖ ﺍﻟﺼﻔﺤﺎﺕ ﺗﺪﻓﻊ ﺻﻮﺭ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﺬﻛـﺮﻳـﺎﺕ‬ ‫ﺍﳉﻤﻴﻠﺔ ﻟﺘﺘﺮﺍﺀﻯ ﱄ ﺃﻳﺎﻡ ﻋﻴﻨـﺎﻱ ‪ ..‬ﻭﺳـﻂ ﺫﻟـﻚ‬ ‫ﶈﺖ ﺟﺮﻳﺪﺓ ﺻﻔﺮﺍﺀ ﻣﻄﻮﻳﺔ ﺑﲔ ﺗﻠﻚ ﺍﳉـﺮﺍﺋـﺪ ﻭ‬ ‫ﺍ‪‬ﻼﺕ ‪ ...‬ﺁﻩ ‪ ...‬ﺇ‪‬ﺎ "ﺃﺳﺒﻮﻋﻴـﺔ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ" ﺍﻟـﱵ‬ ‫ﻛﺎﻧﺖ ‪‬ﺘﻢ ﺑﺄﺧﺒـﺎﺭ ﻭ ﺷـﺆﻭﻥ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ‪ ...‬ﻟـﻘـﺪ‬ ‫ﺗﺬﻛﺮﺕ ﺗﻠﻚ ﺍﻷﻳﺎﻡ ﺍﳊﻠﻮﺓ ﺍﳌﻠﻴﺌـﺔ ﺑـﺎﻟـﻨـﺸـﺎﻁ ﻭ‬

‫ﺍﳊﻴﻮﻳﺔ ﻓﻌﻼ ﻟﻘﺪ ﺳﺎﳘﺖ ﺍﻷﺳﺒﻮﻋـﻴـﺔ ﰲ ﺇﺑـﺮﺍﺯ‬ ‫ﺍﻟﻜﺜﲑ ﻣﻦ ﺍﳌﻌﺎﱂ ﻭ ﺍﻷﺷﺨﺎﺹ ﻭ ﺍﻻﺣـﺪﺍﺙ ﺍﻟـﱵ‬ ‫ﻛﺎﻥ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ﳜﺘﺰ‪‬ﺎ ﰲ ﺫﺍﻛﺮﺗـﻪ‪ ،‬ﻓـﻌـﺮﻓـﺖ ‪‬ـﺎ‬ ‫ﺍﻟﻘﺮﺍﺀ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﻛﺎﻧﻮﺍ ﻳـﺘـﻬـﺎﻓـﺘـﻮﻥ ﻋـﻠـﻰ ﺍﻷﻛﺸـﺎﻙ‬ ‫ﻟﺸﺮﺍﺋﻬﺎ ‪...‬‬ ‫ﻟﻘﺪ ﺗﺬﻛﺮﺕ ﺃﻭﻻﺋﻚ ﺍﻟﺰﻣﻼﺀ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﻛﺎﻥ ﳍﻢ ﺍﻟﻔﻀﻞ‬ ‫ﰲ ﻛﻞ ﺫﻟﻚ ‪ ...‬ﺗﺬﻛﺮﺕ ﻛـﻞ ﻣـﻦ ﺍﻟﺴـﻴـﺪ ﺯﻗـﺎﺩﺓ‬

‫ﺍﻟﺸﺎﺫﱄ ﺍﻟﺬﻱ ﻛﺎﻥ ﺭﺋﻴﺲ ﺍﻟﺘﺤﺮﻳﺮ ﺁﻧﺬﺍﻙ ﻭ ﺍﻟـﺬﻱ‬ ‫ﱂ ﻳﺒﺨـﻞ ﺑـﻨـﺼـﺎﺋـﺤـﻪ ﻟـﻨـﺎ ﳓـﻦ ﺍﳌـﺮﺍﺳـﻠـﻮﻥ‬ ‫ﺍﳌﺒﺘﺪﺋﻮﻥ ‪ ...‬ﺗﺬﻛﺮﺕ ﺍﻟﺼﺤﻔﻴﲔ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﻣـﺎ ﺗـﺰﺍﻝ‬

‫ﺷﺎﺀ ﺍﻟﻘﺪﺭ ﺃﻥ ﲣﺘﻔﻲ ﺍﻷﺳﺒﻮﻋﻴﺔ ﻭ ﺗﻘﱪ ﰲ ﻣﻘﺎﺑﺮ‬ ‫ﺍﻟﻨﺴﻴﺎﻥ ﻟﺘﻌﻴﺶ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﰲ ﻇﻼﻡ ﺇﻋﻼﻣﻲ ‪ ...‬ﻭ ﺇﱐ‬ ‫ﺃﻃﺮﺡ ﻧﻔﺲ ﺍﻟﺴﺆﺍﻝ ﺍﻟﺬﻱ ﻃﺮﺣﻪ ﺯﻣﻼﺀ ﻗﺒﻠﻲ ﳌـﺎﺫﺍ‬ ‫ﻻ ﺗﻮﺟﺪ ﺻﺤﻴﻔﺔ ﺑﺒﺎﺗﻨﺔ‪...‬؟ ﻭ ﺃﺯﻳـﺪ ﺃﻟـﻴـﺲ ﰲ‬

‫ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ﻣﻦ ﻳﺴﺘﻄﻴﻊ ﺗﺒﲏ ﺇﺻﺪﺍﺭ ﺻـﺤـﻴـﻔـﺔ ‪...‬‬ ‫ﳎﻠﺔ ‪ ...‬ﺃﻭ ﺃﺳﺒﻮﻋﻴﺔ ﺧﺎﺻﺔ ﻭ ﺃﻥ ﺑﺎﺗﻨـﺔ ﻗـﻄـﺐ‬ ‫ﻓﲏ ﻭ ﻫﻲ ﺍﻟﱵ ﲢﺘﻀﻦ ﻣﻬﺮﺟﺎﻥ ﺩﻭﱄ ﻛﻤـﻬـﺮﺟـﺎﻥ‬ ‫ﺗﻴﻤﻘﺎﺩ ‪ ...‬ﻭ ﻫﻲ ﺃﻳﻀﺎ ﻗﻄـﺐ ﺍﻗـﺘـﺼـﺎﺩﻱ ﻓـﻴـﻬـﺎ‬ ‫)ﳌﺮﻓﻬﲔ( ﻭ )ﺍﻟﺒﻮﻛـﻮﺑـﺎﻱ( ﻭ )ﺍﳌـﻠـﻴـﺎﺭﺩﻳـﺮ( ﻭ ﻫـﻲ‬ ‫ﺍﳌﻌﺮﻭﻓﺔ ﺑﺘﺠﺎﺭﺓ ﺍﻟﺬﻫﺐ ‪ ...‬ﺃﻟﻴﺲ ‪ ...‬ﻭ ﺃﻟﻴﺲ ‪...‬‬

‫ﻭ ﻳﺒﻘﻰ ﺍﻟﺴﺆﺍﻝ ﻳﻄﺮﺡ ﻧﻔﺴﻪ ﰲ ﻛﻞ ﻫـﺬﺍ ﺍﻟﺼـﻤـﺖ‬ ‫ﺍﻟﺒﺎﺗﲏ ‪...‬‬ ‫ﺭﺗﺒﺖ ﺍﻷﻭﺭﺍﻕ ‪ ...‬ﺍ‪‬ﻼﺕ ‪ ...‬ﺍﳉﺮﺍﺋﺪ ﻭ ﺃﻋـﺪ‪‬ـﺎ‬

‫ﺇﱃ ﻣﻜﺎ‪‬ﺎ ﰲ ﺍﻧﺘﻈﺎﺭ ﺃﻥ ﺗﺼﺪﺭ ﺻﺤﻴـﻔـﺔ ﺑـﻮﻻﻳـﺔ‬ ‫ﺑﺎﺗﻨﺔ ﻭ ﺗﺒﻘﻰ ‪BATNA INFOS‬ﲢﻤـﻞ ﻋـﻠـﻰ‬ ‫ﻋﺎﺗﻘﻬﺎ ﺍﳊﻤﻞ ﺇﱃ ﺇﺷﻬﺎﺭ ﺁﺧﺮ ﻭ ﺫﻟـﻚ ﲟﺴـﺎﻋـﺪﺓ‬ ‫ﺑﻌﺾ ) ﺍﻟﺮﺟﺎﻝ ﻟﻔﺤﻮﻟﺔ( ﻭ ﺇﻣﻜﺎﻧﻴﺎ‪‬ﺎ ﺍﳌـﺘـﻮﺍﺿـﻌـﺔ‬ ‫ﺟﺪﺍ ‪.....‬‬

‫ﻋــﻦ ﻗــﺮﻳــﺐ‬

‫ﺃﲰﺎﺀﻫﻢ ﳏﻔﻮﺭﺓ ﰲ ﺫﺍﻛﺮﰐ ﻣﻨـﻬـﻢ ﺍﻟﺴـﻴـﺪ ﳌـﲔ‬ ‫ﺷﻌﺒﺎﻥ ﻭ ﺍﻟﺴﻴﺪﺓ ﺣﻜﻴﻤﺔ ﲪﺎﻣﺸﺔ ﻭ ﻏـﲑﻫـﻢ ﻣـﻦ‬ ‫ﺍﻟﺬﻳﻦ ﺧﺎﻧﺘﲏ ﺫﺍﻛﺮﰐ ﰲ ﺗﺬﻛﺮ ﺃﲰﺎﺅﻫﻢ ‪...‬‬

‫‪7‬‬

‫ﻓﻨﻴﺔ و ﻻ ﻳﺴﺘﻘﺮ ﻋﻠﻰ ﺣﺎل وإذا ﻣﺎ ﺳـﺄﻟـﺘـﻪ‬ ‫ﻋﻦ إﻧﺘﺎﺟﻪ ﻓﻼ ﻳﺴﺘﻄـﻴـﻊ اﻟـﺘـﻌـﺒـﻴـﺮ ﻋـﻨـﻪ وﻻ‬ ‫اﻟﻤﻨﺎﻗﺸﺔ ﻓﻴﻪ ﻓﻼ ﻳﺮﻏﺐ ﻓﻲ اﻟﺘﻜﻮﻳﻦ وﻻ ﻓـﻲ‬ ‫اﻟﺒﺤﺚ ‪،‬هﻤﻪ ﺟﻤﻊ ﻋﺪد آﺒﻴﺮ ﻣـﻦ اﻟﺸـﻬـﺎدات‬ ‫اﻟﺘﻲ ﺗﻤﻨﺢ ﻓﻲ اﻟﻤﺸﺎرآﺔ اﻟﺠﻤﺎﻋﻴـﺔ وﺧـﺎﺻـﺔ‬ ‫إذا ﺳﻨﺤﺖ ﻟﻪ اﻟﻔﺮﺻﺔ ﻟـﻼﻗـﺘـﺮاب ﺑـﻤـﻦ ﻟـﻬـﻢ‬ ‫ﻧﺼﻴﺐ آﺒﻴﺮ ﻓﻲ هﺬا اﻟﻤﺠـﺎل ﺑـﻞ ﻓـﻲ ﺑـﻌـﺾ‬ ‫اﻷﺣﻴﺎن ﻧﺠﺪﻩ ﻳﺘﺠﺮأ ﻓﻲ ﻧﻘﺪ وﺗﻘﻴﻴﻢ إﻧﺘـﺎج ﻣـﻦ‬ ‫هﻢ أآﻔﺎء وأآﺜﺮ ﺧﺒﺮة ﻣﻨﻪ ﺑﻞ ﺗﺬهﺐ ﺑﻪ اﻟـﺠـﺮأة‬ ‫إﻟﻰ ﺗﻬﻤﻴﺸﻬﻢ واﻟﻮﻗﻮف ﺣﺠﺮة ﻋـﺜـﺮة ﻓـﻲ‬ ‫وﺟﻮهﻬﻢ ﻟﻜﻲ ﻳﻔﺴﺢ ﻟﻪ اﻟﻤﺠﺎل وﻳﺴﺘﺤﻮذ هﻮ‬ ‫و أﻣﺜﺎﻟﻪ ﻋﻠﻰ اﻟﺴﺎﺣﺔ اﻟـﻔـﻨـﻴـﺔ ﻓـﺘـﺴـﺘـﺒـﺪل‬ ‫اﻟﻜﻔﺎءة ﺑﺎﻟﺮداءة ‪.‬أﻣﺎ هﺬا اﻟﻨﻮع ﻓﻼ ﻧﺴـﺘـﻄـﻴـﻊ‬ ‫اﻟﺘﺨﻠﺺ ﻣﻨﻪ إﻻ ﺑﺎﻹﻧﺘﺎج اﻟﺤﺴﻦ واﻟـﻤـﻨـﺎﻓﺴـﺔ‬ ‫اﻟﻨﺰﻳﻬﺔ ﺑﻬﺬﻩ اﻟﻄﺮﻳﻘﺔ ﻳﺠﺪ ﻧﻔﺴﻪ ﻗﺪ أﺧﺬ ﻣﻜﺎﻧـﺎ‬ ‫ﻟﻴﺲ ﻟﻪ اﻟﺤﻖ ﻓﻴﻪ وﻻ ﻳﺴﺘﻄﻴﻊ اﻻﺳﺘﻤﺮار ﻓـﻲ‬ ‫اﻻدﻋﺎء ﺑﺎﻻﻧﺘﺴﺎب ﻟﻠﻔﻦ‪ ،‬ﻓﻴﻮﺿﻊ ﻓـﻲ ﻣـﻜـﺎﻧـﻪ‬ ‫اﻟﺬي ﻳﻠﻴﻖ ﺑﻪ ‪.‬‬ ‫إﻧﺴﺎن ﻓﻨﺎن ﻳﺸﻌﺮ ﺑﺎﻟـﺤـﺐ واﻟـﺨـﻴـﺮ وﻳـﺤـﺲ‬ ‫اﻟﺠﻤﺎل وﺑﺠﺎﻧﺐ هﺬﻩ اﻟﻤﺸﺎﻋﺮ ﻋﻨﺪﻩ اﻟـﻘـﺪرة‬ ‫ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻌﺒﻴﺮ ﻋﻤﺎ ﻳﺤﺴﻪ ‪.‬‬ ‫إﻧﺴﺎن ﻧﺎﺑﻐﺔ ﻳـﻮﻟـﺪ وﺣـﺎﺳـﺔ اﻟـﺠـﻤـﺎل ﻓـﻴـﻪ‬ ‫ﻣﺴﺘﻴﻘﻈﺔ ‪ ..‬وﻟﻪ ﻣﻮاهﺐ ﻣﺤﺪودة ﻳﻌﺒـﺮ ﻋـﻨـﻬـﺎ‬ ‫ﻓﻴﻜﻮن ﻣﻮﻗﻔﻨﺎ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻪ أن ﻧﻨﻤﻲ ﻟﻪ ﻣﻮاهﺒـﻪ‬ ‫وأن ﻧﻮﺟﻬﻪ إﻟﻰ اﻟﺴﺒﻴﻞ اﻷﻣﺜﻞ ﻟﻴﺒﺘﻜﺮ وﻳﺒﺪع‪.‬‬ ‫إﻧﺴﺎن ﻋﺒﻘﺮي ﻻ ﺣﺪ ﻟﻤﻮاهﺒﻪ اﻟـﺘـﻲ ﺗـﺨـﻠـﻖ‬ ‫ﻣﻌﻪ‪..‬ﻓﻲ ﻏﻴﺮ ﺣﺎﺟﺔ إﻟﻰ ﻣﻌﻮﻧﺘﻨﺎ أو ﺗـﻮﺟـﻴـﻬـﻨـﺎ‬ ‫اﻟﻔﺮق ﺑﻴﻦ اﻟﻨﺎﺑﻐﺔ واﻟﻌﺒﻘﺮي‪..‬‬ ‫إن اﻟﻨﺎﺑﻐﺔ ﻣﺤﺪود اﻟﻤﻮاهﺐ ﻻ ﻳﺒﺘﻜﺮ وﻻ ﻳـﺠـﻮد‬ ‫وﻻ ﻳﺒﺪع أﻣﺎ اﻟﻌﺒﻘﺮي ﻓﻤﻮاهﺒﻪ ﻏـﻴـﺮ ﻣـﺤـﺪودة‬ ‫ﻣﺠﺪد داﺋﻤﺎ ﻣﺸﻐﻮل ﺑﺎﻹﺑﺪاع واﻻﺑﺘﻜﺎر‪.‬‬ ‫ﻛﻴﻒ ﻧﻨﻈﺮ إﻟﻲ اﻟﻔﻦ؟‬ ‫ﻋﻠﻴﻨﺎ أن ﻧﺄﺧﺬ ﺑﻌﻴﻦ اﻻﻋﺘﺒﺎر ﻣﻮﻗﻔﻨﺎ اﻟـﺜـﻘـﺎﻓـﻲ‬ ‫ﻣﻦ اﻟﺤﺮآﺔ اﻟﻔﻜﺮﻳﺔ اﻟﻌﺎﻟﻤﻴﺔ آﺪوﻟﺔ ﻟﻬﺎ ﺗﺎرﻳﺨﻬـﺎ‬ ‫وهﻮﻳﺘﻬﺎ وأﺻﺎﻟﺘﻬﺎ إﻻ أﻧﻨﺎ ﻣﺎ زﻟﻨﺎ ﻣﺴﺘـﻌـﻤـﺮﻳـﻦ‬ ‫ﺛﻘﺎﻓﻴﺎ وﻓﻜﺮﻳﺎ ﻣﺜﻠﻨﺎ ﻣﺜﻞ اﻟﻌﺪﻳﺪ ﻣﻦ دول اﻟﻌـﺎﻟـﻢ‬ ‫اﻟﺜﺎﻟﺚ وﻣﺎ زﻟﻨﺎ ﻧﻔﺘﻘﺮ إﻟـﻲ آـﺜـﻴـﺮ ﻣـﻦ اﻷﻃـﺮ‬ ‫اﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ اﻟﻤﺨﺘﺼﺔ )اﻟﻨﻘﺪ اﻟﻔﻨﻲ ( ‪.‬‬ ‫ﻳﺴﺘﻮﺟﺐ ﻋﻠﻴﻨﺎ أن ﻧﺮﺑﻂ ﺑﺬآﺎء اﻟﻮﻋﻲ اﻟﻔـﻜـﺮي‬ ‫ﻟﻠﻤﺠﺘﻤﻊ اﻟﺬي ﻧﺤﻦ ﻧـﻌـﻴـﺶ ﻓـﻴـﻪ وﻧـﻨـﺘـﻤـﻲ‬ ‫إﻟﻴﻪ‪ .‬وﻧﻌﻠﻢ ﻣﺪا وﻋﻲ اﻟﺠﻤﺎهﻴﺮ ﺑﺎﻟﻠﻐﺔ اﻟﺒﺼـﺮﻳـﺔ‬ ‫اﻟﻘﺎﺋﻤﺔ ﻋﻠﻰ ﺷﺮوط ﻻ ﺗﺨﻠﻮ ﻣﻦ اﻟﺘﻘﻨﻴﺔ ‪،‬‬

‫‪6‬‬

‫وﻟﻜﻨﻬﺎ ﺗﻘﻮم أﺳﺎﺳﺎ ﻋﻠﻰ وﻋﻲ وﻓﻬﻢ اﻟﻔﻨﺎن‬ ‫ﻧﻔﺴﻪ ‪،‬وﺳﺘﻜﻮن ﻧﻈﺮﺗﻨﺎ إﻟﻲ اﻟﻔﻦ ﻧﻈﺮة واﻋﻴﺔ‬ ‫واﻳﺠﺎﺑﻴﺔ ذﻟﻚ ﻷﻧﻪ ﻻ ﻳﻤﻜﻦ أن ﺗﺘﺤﻘﻖ اﻹرادة‬ ‫ﻓﻲ اﻻﻧﺠﺎز ‪،‬واﻟﻮﻋﻲ ﻟﺤﺮآﺔ اﻟﻔﻦ اﻟﺘﺸﻜﻴﻠﻲ‬ ‫دون ﺗﺤﻘﻴﻖ اﻟﻮﻋﻲ ﻟﻠﻔﻨﺎن ﻧﻔﺴﻪ ﻻﻋﺘﺒﺎرﻩ‬ ‫ﻋﺎﻣﻼ أﺳﺎﺳﻴﺎ ﻓﻲ ﺣﺮآﺔ اﻟﻔﻜﺮ ‪.‬‬ ‫اﻟﻮﻋﻲ ﻳﺒﺪأ ﻓﻲ ﻧﻈﺮي ﺑﺄن ﻳﺤﺪد اﻟﻔﻨﺎن أهﺪاﻓﻪ‬ ‫وﻣﻮﻗﻔﻪ ﻣﻦ هﺬا اﻟﺘﻐﻴﺮ ﻓﻲ اﻟﺘﻌﺒﻴﺮ واﻹﻧﺘﺎج‬ ‫اﻟﻔﻨﻲ وﻳﻔﻬﻢ ﺟﻴﺪا ﻟﻤﺎذا وآﻴﻒ ﻧﺸﺄت‬ ‫اﻻﺗﺠﺎهﺎت واﻟﻤﺪارس وﻣﻦ ﺛﻤﺔ ﻳﺤﺪد ﻣﻮﻗﻔﻪ و‬ ‫ﻧﻀﺮﺗﻪ وﻓﻠﺴﻔﺘﻪ ﻓﻲ اﻟﺤﻴﺎة ﻟﻴﻜﻮن ﺗﺮﺟﻤﺎن‬ ‫ﺣﺎﻟﻪ وزﻣﺎﻧﻪ ﺛﻢ ﻳﻔﻜﺮ ﻓﻲ ﻋﻤﻠﻴﺔ اﻹﺑﺪاع‬ ‫واﻟﺘﺠﺪﻳﺪ واﻟﺨﻠﻖ‪،‬وﻋﻨﺪﻣﺎ ﻧﺆآﺪ ﻋﻠﻲ ﺿﺮورة‬ ‫وﻋﻲ اﻟﻔﻨﺎن ﻟﺬاﺗﻪ وﻟﻤﺠﺘﻤﻌﻪ اﻟﺬي ﻳﻌﻴﺶ‬ ‫وﺗﺄآﻴﺪ اﻟﻨﺎﻗﺪ ﻋﻠﻰ ذﻟﻚ ‪،‬وﺑﻬﺬﻩ اﻟﻜﻴﻔﻴﺔ ﻳﺴﻬﻢ‬ ‫اﻟﻔﻨﺎن ﻓﻲ اﻟﺒﻨﺎء واﻻﻧﺠﺎز اﻟﺤﻀﺎري واﻟﻔﻨﻲ‬ ‫‪،‬وﻷن اﻟﻔﻨﺎن ﺑﺎﻋﺘﺒﺎرﻩ ﻃﺎﻗﺔ ﺣﻴﺔ ﻣﻨﺘﺠﺔ ‪،‬ﻳﻘﻮدﻧﺎ‬ ‫إﻟﻲ ﺑﻨﺎء ﺛﻘﺎﻓﺔ ﺗﻤﺜﻞ اﻟﻤﺠﺘﻤﻊ اﻟﺬي ﻳﻌﻴﺶ ﻓﻴﻪ‬ ‫‪ ،‬ﺑﺪوﻧﻬﺎ ﺗﺒﻘﻰ اﻟﺴﺎﺣﺔ اﻟﻔﻨﻴﺔ ﻧﺎﻗﺼﺔ وﻣﺒﺘﻮرة‬ ‫ﻳﻤﺜﻠﻬﺎ أﺷﺒﺎﻩ اﻟﻔﻨﺎﻧﻴﻦ واﻟﻤﺘﻄﻔﻠﻴﻦ ‪.‬‬ ‫إن ﺣﺮآﺘﻨﺎ اﻟﻔﻨﻴﺔ ﻻ ﺗﺨﻠﻮا ﻣﻦ اﻟﻔﻨﺎﻧﻴﻦ‬ ‫اﻟﻤﺘﻄﻠﻌﻴﻦ وﻟﻜﻨﻬﺎ ﻣﺎزاﻟﺖ ﻓﺘﻴﺔ ‪،‬وﻣﻦ اﻷآﻴﺪ أن‬ ‫هﻨﺎك ﺧﻠﻄﺎ آﺒﻴﺮا ﻓﻲ اﻻﺗﺠﺎهﺎت ﻓﻲ اﻟﻤﻔﺎهﻴﻢ‬ ‫وأن ﻣﺎ ﻳﻜﺘﺐ ﻋﻦ ﻓﻨﺎن أو ﻋﻦ ﻋﺮض ‪،‬ﻻ ﻳﻤﺖ‬ ‫ﻓﻲ اﻟﻜﺜﻴﺮ ﻣﻦ اﻷﺣﻴﺎن ﺑﺼﻠﺔ إﻟﻲ اﻟﻔﻨﺎن واﻟﻲ‬ ‫ﻣﻌﺮﺿﻪ ‪،‬واﻟﺴﺒﺐ ﻓﻲ ذﻟﻚ وﻻ ﺷﻚ ‪،‬هﻮ ﻋﺪم‬ ‫ﺗﻔﺮغ اﻟﻨﺎﺷﺮ )اﻟﻨﺎﻗﺪ( إﻟﻲ اﻟﻨﻘﺪ اﻟﻔﻨﻲ‬ ‫اﻟﺘﺸﻜﻴﻠﻲ وﻣﺎ زاﻟﻮا ﻳﻨﻈﺮون إﻟﻲ اﻟﻌﻤﻞ اﻟﻔﻨﻲ‬ ‫ﻣﻦ زاوﻳﺔ )أذواﻗﻬﻢ اﻟﺨﺎﺻﺔ( إﻧﻨﺎ ﻓﻲ ﺣﺎﺟﺔ‬ ‫إﻟﻲ ﻓﻨﺎﻧﻴﻦ واﻋﻴﻦ ﻟﻜﻲ ﻳﻌﻄﻮا إﻧﺘﺎﺟﺎ ﻓﻨﻴﺎ راﻗﻴﺎ‬ ‫واﻟﻲ ﻣﻦ ﻳﺒﺮز هﺬﻩ اﻷﻋﻤﺎل ﺑﺎﻟﻨﻘﺪ اﻟﺒﻨﺎء و‬ ‫ﻳﺸﺮح ﺧﺒﺎﻳﺎﻩ وﻳﺴﺎﻋﺪ ﻋﻠﻰ ﺗﺬوﻗﻪ واﻟﺘﺠﺎوب‬ ‫ﻣﻌﻪ ‪،‬ﺑﺎﻟﻄﺒﻊ هﺬا ﻳﺤﺘﺎج إﻟﻲ ﻧﻔﺮ ﻟﻬﻢ ﺛﻘﺎﻓﺔ‬ ‫ﻓﻨﻴﺔ واﺳﻌﺔ ﻳﻬﺘﻤﻮن ﺑﺎﻷﺻﺎﻟﺔ ﻓﻲ آﻞ ﻋﻤﻞ‬ ‫دون اﻻﺳﺘﻐﻨﺎء ﻋﻤﺎ ﻳﺤﻴﻂ ﻣﻦ ﺣﻮﻟﻨﺎ ﻣﻦ‬ ‫‪ ،‬وهﺬا ﻟﻴﺲ ﻓﻲ ﻣﺘﻨﺎول‬ ‫ﺗﻐﻴﺮات‬ ‫اﻟﺠﻤﻴﻊ ‪..‬ﻓﻐﺎﻟﺒﺎ ﻣﺎ ﺗﺄﺗﻲ اﻟﺘﺤﻠﻴﻼت ﺳﻄﺤﻴﺔ‬ ‫وآﺜﻴﺮا ﻣﺎ ﺗﺨﻀﻊ ﻟﻌﺎﻣﻞ اﻟﺘﻌﺎﻃﻒ واﻟﻮﺳﺎﻃﺔ ﻣﻊ‬ ‫اﻷﻋﻤﺎل وﻗﺒﻮﻟﻬﺎ ‪.‬ﻓﺤﻴﻨﺌﺬ ﻳﺘﺤﻮل اﻟﻜﺎﺗﺐ إﻟﻲ‬ ‫ﻧﺎﻃﻖ رﺳﻤﻲ ﻳﻜﺘﺐ ﻋﻦ ﻓﻼن وﻳﺪاﻓﻊ ﻋﻦ‬ ‫أﻋﻤﺎل ﻓﻼن ﻓﻘﻂ ﻷن أﻏﺮاﺿﺎ ﺷﺨﺼﻴﺔ‬ ‫ﺗﺪﻓﻌﻪ ﻟﻬﺬا ﻻ ﻷﻧﻪ ﻳﺤﺒﻬﺎ وﻳﺘﺠﺎوب ﻣﻌﻬﺎ أو‬ ‫ﻳﺘﺬوﻗﻬﺎ‪.‬‬

‫ﻓﻨﻮن‬

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﻣﺤﻤﺪ ﻛﺮﻳﻢ‬

‫ﻛﻞ ﻣﻨﺎ ﻟﻪ ﻣﻮﻗﻊ !‬ ‫اﻟﻔﻦ‬ ‫هﻮ ﺗﺼﻮﻳﺮ اﻷﺣﺎﺳﻴﺲ واﻟﻤﺸﺎﻋﺮ اﻹﻧﺴـﺎﻧـﻴـﺔ‬ ‫واﻻﻧﻔﻌﺎﻻت اﻟﻮﺟﺪاﻧﻴﺔ وﺗﺼﻮﻳﺮ ﻣﻈﺎهﺮ اﻟﺠﻤـﺎل‪،‬‬ ‫ﻓﺘﻌﺮض ﻟﻠﻤﺠﺘﻤﻊ ﻟﻴﻨﻔﻌﻞ ﺑﻬﺎ وﻳﺘﺬوﻗﻬﺎ وﻳﻌﻴﺶ‬ ‫ﻓﻴﻬﺎ وﺑﻬﺎ‪ ،‬ﻓﻴﺼﺒﺢ اﻟﻔﻦ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻨﺎ ﺑـﻤـﺜـﺎﺑـﺔ‬ ‫اﻟﻬﻮاء اﻟـﺬي ﻧﺴـﺘـﻨـﺸـﻘـﻪ وﻻ ﻳـﻤـﻜـﻦ ﻟـﻨـﺎ‬ ‫اﻻﺳﺘﻐﻨﺎء ﻋﻨﻪ‪.‬‬ ‫ﻫﺪف اﻟﻔﻦ‬ ‫هﻮ اﻟﺒﺤﺚ واﻟﻜﺸﻒ ﻋﻦ اﻟـﺠـﻤـﺎل ﻟـﻨـﺘـﺬوﻗـﻪ‬ ‫وﻧﻌﻴﺸﻪ وﻧﺤﻴﺎﻩ وهﻮ اﻟﺪاﻓﻊ ﻟﻠﺨﻴﺮ واﻟﺘـﻤـﺴـﻚ‬ ‫ﺑﻜﻞ ﻣﺎ هﻮ ﻧﺒﻴﻞ وﺟﻠﻴﻞ واﻻﺗﺠﺎﻩ ﻧـﺤـﻮ اﻟـﻨـﻔـﻊ‬ ‫اﻟﻌﺎم ‪،‬ﻷن اﻟﻔﻦ ﻻ ﻳﻜﻮن ﻓﻨﺎ إﻻ إذا آﺎن اﻟـﺨـﻴـﺮ‬ ‫وﺟﻬﺘﻪ واﻟﻔﻨﺎن ﻋﻠﻴﻪ أن ﻳﻜﻮن اﻟﺨـﻴـﺮ وﺣـﻲ‬ ‫ﻓﻨﻪ وإﻟﻬﺎﻣﻪ وﻏﺎﻳﺘﻪ ﻟﻨﺸﺮ اﻟـﺨـﻴـﺮ واﻟـﺤـﺚ‬ ‫ﻋﻠﻴﻪ ‪.‬‬ ‫أﻧﻮاع اﻟﻔﻦ‬ ‫ﻧﺤﺖ _ﺗﺼﻮﻳﺮ _ﺗﻤﺜﻴﻞ_ ﻣﻮﺳﻴﻘﻰ_واﻷدب وﻣـﺎ‬ ‫ﻳﻨﺪرج ﺗﺤﺘﻪ ﻣﻦ ﺷﻌﺮ وﻗﺼـﺔ ورواﻳـﺔ وﻣـﻘـﺎل‬ ‫‪،‬ﻓﻜﻞ هﺬﻩ اﻷﻟﻮان ﻣﻦ اﻟﻔﻨﻮن ﺿـﺮورﻳـﺔ ﻻزﻣـﺔ‬ ‫ﻟﻨﺎ ﻓﻲ اﻟﺤﻴﺎة‪..‬ﻟﺰوم ﻟﻘﻤﺔ اﻟﻌﻴﺶ إن ﻟﻢ أآـﻦ‬ ‫أﺑﺎﻟﻎ ‪،‬ﺣﻴﺚ أن ﺑﻌﺪﻧﺎ ﻋﻨﻪ ﺟﻌـﻞ ﻣـﻨـﺎ أﺷـﺒـﺎﻩ‬ ‫ﺑﺸﺮ ﻧﺄآﻞ وﻧﻨﺎم آﺎﻷﻧﻌﺎم ﺑﻞ رﺑﻤﺎ أﺿـﻞ وﻷن‬ ‫هﺬا اﻟﻜﻼم ﻋﻨﺪ اﻟﺒﻌﺾ آﻼم ﻣﺒﺎﻟﻎ ﻓﻴﻪ أو رﺑﻤﺎ‬ ‫ﻧﻀﺮﺗﻨﺎ ﻟﻠﻔﻦ ﺗﺨﺘﻠﻒ وﻷﻧﻬﻢ ﻳـﻨـﻈـﺮون ﻟـﻠـﻔـﻦ‬ ‫ﻧﻈﺮة ﺳﻠﺒﻴﺔ‪ ،‬وﻣﻨﻬﻢ ﻣﻦ ﻳﻘﺪم ﻟﻘﻤﺔ اﻟﻌـﻴـﺶ‬ ‫ﻋﻦ ﻟﻘﻤﺔ اﻟﻔﻦ وآﻤﺎ ﻳﻘﻮل اﻟﻤﺜـﻞ اﻟﺸـﻌـﺒـﻲ‬ ‫ﻋﻨﺪﻣﺎ ﺗﺸﺒﻊ اﻟﻜﺮش ﻳﻔﺴﺢ اﻟﻤﺠﺎل ﻟـﻠـﻐـﻨـﺎء‬ ‫‪،‬ﻓﺎﻟﺘﻌﺎﻣﻞ ﻣﻊ اﻟﻔﻦ ﺳﻠـﻮك ﺣﻀـﺎري ﻳـﺠـﻌـﻞ‬ ‫اﻟﻤﺮء ﻳﻀﻊ اﻷﻣﻮر ﻓﻲ ﻧﺼﺎﺑﻬﺎ وﻳﺼﺒﺢ ﻳﺘﻌـﺎﻃـﻰ‬ ‫ﻣﻊ اﻹﻧﺘﺎج اﻟﻔﻨﻲ ﺑﺎﻳﺠﺎﺑﻴﺔ‪ ،‬ﻻ آﻤﺎ ﻳﻀﻦ اﻟﺒﻌﺾ‬ ‫أﻣﺮا هﺎﻣﺸﻴﺎ ﺛﺎﻧﻮﻳﺎ ﻧﻠﺠﺄ إﻟﻴﻪ ﻟﻠﺘﺴﻠﻴﺔ واﻟﺘﺮﻓﻴﻪ‬ ‫ﻋﻦ اﻟﻨﻔﺲ أو اﻟﺨﺮوج ﻋﻦ اﻟﻤﺄﻟﻮف وﺻﻼﺣـﻴـﺔ‬ ‫اﻟﺘﻤﺮد ﻋﻠﻰ اﻟﻌﺮف واﻟﺪﻳﻦ أﺣﻴﺎﻧﺎ وﺣﺘﻰ ﻋﻠﻰ‬

‫اﻟﻘﺎﻧﻮن‪ .‬وﺑﺤﻜﻢ هﺬﻩ اﻟﺼﻼﺣﻴﺔ اﻟﺘـﻲ ﺧـﻮﻟـﺖ‬ ‫ﻟﻠﻔﻨﺎن دﻓﻊ اﻟﻜﺜﻴﺮ ﻣﻦ اﻟﻨـﺎس اﺗـﺨـﺎذ ﻣـﻮﻗـﻒ‬ ‫ﺳﻠﺒﻲ ﻣﻦ اﻟﻔﻦ وأﺻﺤﺎﺑﻪ ‪.‬‬ ‫اﻟﻔﻦ ﻣﻮﺟﻮد ﻓﻄﺮﻳﺎ ﻓﻲ أﻋـﻤـﺎﻗـﻨـﺎ ووﺟـﺪاﻧـﻨـﺎ‬ ‫ﺑﺪﻟﻴﻞ ﻣﻴﻮل ﺟﻤﻴﻊ أﺻﻨﺎف اﻟﻨﺎس إﻟﻰ آـﻞ ﻣـﺎ‬ ‫هﻮ ﺟﻤﻴﻞ‪ ،‬واﻟﺬي ﻳﻮﻗﻆ روح اﻟﻔﻦ اﻟﻜﺎﺋﻨﺔ ﻓـﻲ‬ ‫أﻋﻤﺎﻗﻨﺎ اﻟﻜﺎﻣﻨﺔ ﻓﻲ وﺟﺪاﻧﻨﺎ هﻮ اﻟﻔﻨـﺎن ﻓـﻬـﻮ‬ ‫ﻣﻦ ﻳﺰهﺮهﺎ وﻳﻨﻤﻴﻬﺎ‪ ،‬وﻷﻧـﻪ هـﻮ ﻣـﻦ ﻳﺸـﻌـﺮ‬ ‫ﺑﺎﻟﺤﺐ واﻟﺨﻴﺮ وإﺑﺮاز اﻟﺠﻤﺎل ﻟﻨﺎ ﺑﻞ ﻳﺮﺑﻲ ﻓﻴـﻨـﺎ‬ ‫اﻹﺣﺴﺎس ﺑﺎﻟﺠﻤﺎل اﻟﻤﺤﻴﻂ ﺑﻨـﺎ ﻓـﺒـﺄﺳـﻠـﻮﺑـﻪ‬ ‫وإﺑﺪاﻋﻪ وإﻧﺘﺎﺟﻪ ﻳﻮﻗﻆ ﻓﻴﻨﺎ ﺣـﺎﺳـﺔ اﻟـﺠـﻤـﺎل‬ ‫واﻟﺘﻔﺎﻋﻞ واﻟﺘﺠﺎوب ﻣﻊ آﻞ إﻧﺘﺎج ﻓﻨﻲ‪.‬‬ ‫ﺗﻌﺮﻳﻒ اﻟﻔﻨﺎن‬ ‫هﻮ آﻞ إﻧﺴﺎن ﻧﺴﺘﻄﻴﻊ أن ﻧﻠﻤﺲ ﻓﻲ ﻋﻤﻠـﻪ‬ ‫أﻳﺎ آﺎن ذﻟﻚ اﻟﻌﻤﻞ ‪،‬اﻟﺸﻌﻮر ﺑﺎﻟﺠﻤﺎل واﻟـﻘـﺪرة‬ ‫واﻟﻘﻮة ﻓﻲ اﻟﺘﻌﺒﻴﺮ ﻋﻦ هﺬا اﻟﺠﻤﺎل ‪.‬‬ ‫ﻣﻤﻴﺰات اﻟﻔﻨﺎن‬ ‫ﻳﻤﺘﺎز اﻟﻔﻨﺎن ﺑﺸـﻌـﻮر ﻗـﻮي ﺟـﺎﻣـﺢ ﺑـﺎﻟـﺤـﺐ‬ ‫واﻟﺠﻤﺎل‪ ،‬ودﻗﺔ اﻟﻌﺎﻃﻔﺔ ورﻓﺎهﺔ اﻟﺤﺲ‪،‬‬ ‫و اﻟﻘﺪرة ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻌﺒﻴﺮ ﻋﻤﺎ ﻳﺤﺴﻪ ﻓﻲ أﺳﻠﻮب‬ ‫ﺷﺎﺋﻖ وﻗﺎﻟﺐ ﺣﺴﻦ‪ ،‬ﻧﺠﺪ ﺑـﺬرة اﻟـﻔـﻦ ﻓـﻲ‬ ‫أﻋﻤﺎق اﻟﻔﻨﺎن ﻳﻘﻈﺔ ﻧﺎﻣﻴﺔ‪،‬وأﻣـﺎ ﻋـﻨـﺪ ﻏـﻴـﺮﻩ‬ ‫ﻓﻨﺠﺪهﺎ ﺟﺎﻣﺪة ﻣﻨﻜﻤﺸﺔ‪.‬‬ ‫اﻟﻨﺎس ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻠﻔﻦ‬ ‫إﻧﺴــﺎن ﻋــﺎدي ﺑــﻌــﻴــﺪ ﻋــﻦ ﺗــﺬوق اﻟــﻔــﻦ‬ ‫واﻹﺣﺴﺎس ﺑﺎﻟﺠﻤﺎل‪،‬وإذا ﻣﺎ أﺣﺲ ﺑـﺎﻟـﺠـﻤـﺎل‬ ‫أﺣﻴﺎﻧﺎ ﻓﻲ أﻋﻤﺎﻗﻪ أو أﻣﺎم ﻧﺎﻇﺮﻳﻪ ﻻ ﻳﺴﺘﻄﻴﻊ‬ ‫اﻟﺘﻌﺒﻴﺮ ﻋﻨﻪ ‪ ،‬وإذا أردﻧﺎ أن ﻧﺠﻌﻞ ﻣﻨـﻪ إﻧﺴـﺎن‬ ‫ﻳﺘﺠﺎوب ﻣﻊ اﻹﻧﺘﺎج اﻟﻔﻨﻲ ﻓﻌﻠﻴﻨﺎ أن ﻧﻮﻗﻆ ﻓـﻴـﻪ‬ ‫ﺣﺎﺳﺔ اﻟﺠﻤﺎل وﻧﺮﺑﻲ ﻓﻴﻪ اﻟﺸﻌﻮر ﺑـﺎﻟـﺠـﻤـﺎل‬ ‫واﻟﺤﺐ واﻟﺨﻴﺮ واﻟﻨﻔﻊ اﻟﻌﺎم وأن ﻧﺤﻴﻄـﻪ ﺑـﻜـﻞ‬ ‫ﺟﻤﻴﻞ وﻧﺠﻌﻠﻪ ﻳﻌﻴﺶ ﻓﻲ ﺑﻴﺌﺔ ﻓﻨﻴﺔ‪.‬‬ ‫إﻧﺴﺎن ﻣﺘﻄﻔﻞ ﻳﺘﻜﻠﻒ وﻳﺘﻘﻤﺺ ﺷﺨﺼﻴﺎت‬

‫‪5‬‬

‫ﺭﺳﺎﺋﻞ ﻣﺸﻔﺮﺓ ﻣﻦ ﺧﻼﻟﻪ ﺃﻥ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﲞﲑ ﻭﺳﺘﻴﻘﻰ‬

‫ﻭﻗﺒﻞ ﻏﻠﻖ ﻣﻠﻒ ﺍﳌﺆﺳﺴﺔ ﻧﻮﺩ ﺗﻘﺪﱘ ﺍﻟﺒﻄﺎﻗﺔ‬

‫ﻭﺍﻗﻔﺔ ﺭﻏﻢ ﺍﻟﺪﺍﺀ ﻭﺍﻻﻋﺪﺍﺀ ﻣﻀﻴﻔﺎ ﺃﻥ ﺍﳌﺆﺳﺴﺔ ﺃﻭﻛﻠﺖ‬

‫ﺍﻟﺸﺨﺼﻴﺔ ﻟﻠﻤﺪﻳﺮ ﺍﻟﻌﺎﻡ ﺍﻟﺴﻴﺪ ﳏﻤﺪ ﺑﻨﻴﲏ ﻓﻬﻮ ﻣﻦ‬

‫ﺃﻋﻤﺪ‪‬ﺎ ﻭﺷﺒﻜﺘﻬﺎ ﺍﻟﻜﻬﺮﺑﺎﺋﻴﺔ ﺇﱃ ﺍﻟﺘﺨﺮﻳﺐ ﺑﺴﺒﺐ‬

‫ﻭﻣﻨﺘﻮﺝ‬

‫ﳍﺎ ﻣﻬﻤﺔ ﺇﻧﺎﺭﺓ ﺍﳌﺪﻳﻨﺔ ﺍﻟﺮﻭﻣﺎﻧﻴﺔ ﺍﻟﱵ ﺁﻟﺖ ﻛﻞ‬ ‫ﺍﻹﳘﺎﻝ ﻭﺍﻟﻼﻣﺒﺎﻻﺓ ﻭﻣﺎﺯﻟﺖ ﺇﱃ ﺍﳌﺆﺳﺴﺔ ﺗﺘﻜﻔﻞ ‪‬ﺬﺍ‬

‫ﺍﳉﺎﻧﺐ ‪ ،‬ﺍﻟﺴﻴﺪ ﺑﻨﻴﲏ ﻗﺎﻝ ﺃﻥ ﻣﺆﺳﺴﺔ ﺍﻟﻜﻬﺮﺑﺎﺀ‬

‫ﻣﻮﺍﻟﻴﺪ ‪ 1959‬ﺑﺒﺎﺗﻨﺔ ﻭ‪‬ﺎ ﺗﺎﺑﻊ ﺩﺭﺍﺳﺘﻪ ﰲ ﻛﻞ‬ ‫ﺍﳌﺮﺍﺣﻞ ﺣﻴﺚ ﻳﻌﺪ ﻣﻦ ﺍﻹﻃﺎﺭﺍﺕ ﺍﻟﻜﻔﺆﺓ‬

‫ﺧﺎﻟﺺ ﻟﻠﻤﺪﺭﺳﺔ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﺔ ﰒ ﺗﻨﻘﻞ ﺇﱃ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﻋﲔ‬

‫ﺃﻡ ﺍﻟﻨﺎﺱ ﺍﻟﱵ ﻣﻜﺚ ‪‬ﺎ ‪ 5‬ﺳﻨﻮﺍﺕ ﻛﺎﻣﻠﺔ ﻟﻴﺘﺎﺑﻊ‬

‫ﺍﻟﺮﻳﻔﻴﺔ ﻭﺍﳊﻀﺮﻳﺔ ﱂ ﺗﺮﻛﻦ ﺇﱃ ﺍﳍﺎﻣﺶ ﻋﻠﻰ ﻣﺎ‬

‫ﺗﻜﻮﻳﻨﻪ ﰲ ﺍﳌﻌﻬﺪ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﻟﻠﺒﺘﺮﻭﻝ ﻭﺍﺷﺘﻐﻞ ﻫﻨﺎﻙ‬

‫ﺍﻹﺭﻫﺎﺏ ﺑﻞ ﺍﺷﺘﻐﻠﻨﺎ ﺑﺼﻮﺭﺓ ﻃﺒﻴﻌﻴﺔ ﻭﻛﺎﻥ ﻋﻤﺎﻟﻨﺎ‬

‫ﻭﺍﳋﱪﺓ ﰲ ﺍﺧﺘﺼﺎﺹ ﺍﶈﺮﻭﻗﺎﺕ ﻗﺒﻞ ﺍﻥ ﻳﺴﺘﻘﻴﻞ ﻭ‬

‫ﻓﻌﻠﺘﻪ ﺑﻌﺾ ﺍﻟﺸﺮﻛﺎﺕ ﺍﳋﺎﺻﺔ ﺧﻮﻓﺎ ﻣﻦ ﳘﺠﻴﺔ‬

‫ﺍﻳﻀﺎ ﻧﻈﺮﺍ ﻟﺘﻤﻴﺰﻩ ﻭﲝﺜﺎ ﻋﻦ ﺍﻛﺘﺴﺎﺏ ﺍﻟﺘﺠﺮﺑﺔ‬

‫ﻭﻣﻬﻨﺪﺳﻮﻥ ﻳﺘﻨﻘﻠﻮﻥ ﺇﱃ ﺍﻋﻤﺎﻕ ﺍﳉﺒﺎﻝ ﻭ ﺃﺧﻄﺮ‬

‫ﻳﻌﻮﺩ ﳎﺪﺩﺍ ﺇﱃ ﻣﺴﻘﻂ ﺭﺃﺳﻪ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﻓﺎﻧﺪﻣﺞ ﰲ‬

‫ﺗﺘﻌﺮﺽ ﻟﻠﺘﺨﺮﻳﺐ ﻣﻦ ﻃﺮﻑ ﲨﺎﻋﺎﺕ ﺍﻹﺭﻫﺎﺏ ﺣﱴ‬

‫ﺍﺧﺘﺼﺎﺹ ﺍﶈﺮﻭﻗﺎﺕ ﻭﺍﻟﻜﻬﺮﺑﺎﺀ ﻭﺍﻟﻐﺎﺯ ﻣﻦ ﺳﻨﺔ ‪1985‬‬

‫ﺍﳌﻨﺎﻃﻖ ﻣﻦ ﺍﺟﻞ ﺗﺼﻠﻴﺢ ﺍﳌﻮﻟﺪﺍﺕ ﺍﻟﻜﻬﺮﺑﺎﺋﻴﺔ ﺍﻟﱵ‬

‫ﺃﻥ ﺑﻌﺾ ﻋﻤﺎﻟﻨﺎ ﺗﻌﺮﺿﻮﺍ ﺇﱃ ﺇﻋﺎﻗﺎﺕ ﺑﺴﺒﺐ ﺇﻧﻔﺠﺎﺭ‬ ‫ﺍﻷﻟﻐﺎﻡ ﺍﳌﺰﺭﻭﻋﺔ ‪ ،‬ﻛﻞ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺘﻀﺤﻴﺎﺕ ﺍﻟﱵ ﻗﺪﻣﺘﻬﺎ‬

‫ﺍﳌﺆﺳﺴﺔ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻟﻠﻤﻨﺎﺟﻢ ﻛﺄﺣﺪ ﺇﻃﺎﺭﺍ‪‬ﺎ ﺍﳌﺴﲑﺓ ﰲ‬

‫ﺇﱃ ‪ 1993‬ﺣﻴﺚ ﰎ ﺗﺮﻗﻴﺘﻪ ﺇﱃ ﻣﻨﺼﺐ ﻣﺪﻳﺮ ﻋﺎﻡ‬

‫ﺑﺎﳌﺆﺳﺴﺔ ﺍﻟﻮﻻﺋﻴﺔ ﻟﻠﻜﻬﺮﺑﺎﺀ ﺍﳊﻀﺮﻳﺔ ﻭﺍﻟﺮﻳﻔﻴﺔ ﺇﱃ‬

‫ﻫﺬﻩ ﺍﳌﺆﺳﺴﺔ ﺃﻛﺴﺒﺘﻬﺎ ﺭﺿﺎ ﻭﺛﻘﺔ ﺍﻟﺪﻭﻟﺔ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﺔ‬

‫ﻏﺎﻳﺔ ﺍﻟﻴﻮﻡ ‪ ،‬ﺍﻟﺴﻴﺪ ﺑﻨﻴﲏ ﺧﺎﺽ ﺍﻳﻀﺎ ﺍﻟﺘﺠﺮﺑﺔ‬

‫ﺍﳉﻮﺍﺋﺰﻋﻠﻰ ﻏﺮﺍﺭ ﺟﺎﺋﺰﺓ )ﺇﻳﺰﻭﺳﻨﺔ ‪ ( 2000‬ﻭﺍﻟﻨﺠﻤﺔ‬

‫ﺍﻟﺪﳝﻮﻗﺮﺍﻃﻲ ﺑﺈﳊﺎﺡ ﻣﻦ ﺃﺻﺪﻗﺎﺋﻪ ﻭﺯﻣﻼﺋﻪ ﻭﻋﻨﺪﻣﺎ‬

‫ﻭﻣﺴﺆﻭﻟﻴﻬﺎ ﻭﺟﻌﻠﻬﺎ ﺗﻨﺠﺢ ﰲ ﻧﻴﻞ ﺍﻟﻌﺪﻳﺪ ﻣﻦ‬ ‫ﺍﻟﺴﺎﺑﻌﺔ ﻣﻦ ﻭﺯﺍﺭﺓ ﺍﻟﺴﻜﻦ ﻣﺎ ﺟﻌﻠﻬﺎ ﲢﻈﻰ ﲟﺰﻳﺪ ﻣﻦ‬

‫ﺍﳌﺸﺎﺭﻳﻊ ﺍﻟﻀﺨﻤﺔ ﻣﻨﻬﺎ ﻣﺸﺮﻭﻉ ﺟﺎﻣﻌﺔ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﺍﳉﺪﻳﺪ‬

‫ﺍﻟﺴﻴﺎﺳﻴﺔ ﻓﺎﳔﺮﻁ ﰲ ﺣﺰﺏ ﺍﻟﺘﺠﻤﻊ ﺍﻟﻮﻃﲏ‬

‫ﺃﻋﻠﻦ ﺍﻟﺮﺋﻴﺲ ﺍﻟﺴﺎﺑﻖ ﺍﻟﻴﺎﻣﲔ ﺯﺭﻭﺍﻝ ﻋﻦ ﺗﻨﻈﻴﻢ‬ ‫ﺍﻧﺘﺨﺎﺑﺎﺕ ﳏﻠﻴﺔ ﻭﺗﺸﺮﻳﻌﻴﺔ ﺳﻨﺔ ‪ 1997‬ﺪﻑ ﺍﻟﻌﻮﺩﺓ‬

‫ﺑﻄﺮﻳﻖ ﻓﺴﺪﻳﺲ ﻭﺍﳌﺪﻳﻨﺔ ﺍﳉﺪﻳﺪﺓ ﲪﻠﺔ ‪ 1‬ﻭ‪ 2‬ﺣﻴﺚ‬

‫ﺇﱃ ﺍﻟﺸﺮﻋﻴﺔ ﺍﻟﺸﻌﺒﻴﺔ ﻭﺗﻌﻮﻳﺾ ﺍﳌﻨﺪﻭﺑﻴﺎﺕ ﺍﻟﺒﻠﺪﻳﺔ‬

‫ﺑﺸﺒﻜﺎﺕ ﺍﻟﻐﺎﺯﺍﻟﱵ ﺃﺻﺒﺤﺖ ﺗﺘﺨﺼﺺ ﻓﻴﻬﺎ ﲝﻜﻢ‬

‫ﺃﺣﺪ ﻣﺮﺷﺤﻴﻪ ﰲ ﺍ‪‬ﻠﺲ ﺍﻟﺸﻌﱯ ﺍﻟﻮﻻﺋﻲ ﺍﻟﺬﻱ ﺗﻮﱃ‬

‫ﺗﺘﻜﻔﻞ ﺑﻜﻞ ﻣﺎ ﻳﺘﻌﻠﻖ ﺑﺎﻹﻧﺎﺭﺓ ﺍﳊﻀﺮﻳﺔ ﻭﺍﻟﺮﺑﻂ‬ ‫ﺇﻧﺸﺎﺋﻬﺎ ﳌﻜﺘﺐ ﺩﺭﺍﺳﺎﺕ ﻣﻌﺘﻤﺪ ﻟﺪﻯ ﺷﺮﻛﺔ ﺳﻮﻧﻠﻐﺎﺯ‬

‫ﻭﲞﺼﻮﺹ ﺍﻓﺎﻕ ﺍﳌﺆﺳﺴﺔ ﻋﻠﻰ ﺍﳌﺪﻳﲔ ﺍﳌﺘﻮﺳﻂ‬

‫ﻭﺍﻟﺒﻌﻴﺪ ﻳﻘﻮﻝ ﺍﻟﺴﻴﺪ ﺑﻨﻴﲏ ﻧﺴﻌﻰ ﺇﱃ ﻣﺰﻳﺪ ﻣﻦ‬

‫ﻭﺍ‪‬ﻠﺲ ﺍﻹﻧﺘﻘﺎﱄ ‪،‬ﻋﺮﺽ ﻋﻠﻴﻪ ﻗﺎﺩﺓ ﺍﳊﺰﺏ ﻟﻴﻜﻮﻥ‬ ‫ﺭﺋﺎﺳﺘﻪ ﺳﻨﺔ ‪ 2000‬ﺧﻠﻔﺎ ﻟﺮﺋﻴﺴﻪ ﺍﻟﺴﻴﺪ ﺭﻭﺍﺑﺢ ﺍﻟﺬﻱ‬

‫ﺍﻧﺘﻘﻞ ﺇﱃ ﳎﻠﺲ ﺍﻷﻣﺔ ﻭﻳﺼﻒ ﳏﺪﺛﻨﺎ ﲡﺮﺑﺘﻪ‬

‫ﺍﻷﻭﱃ ﻣﻦ ﻧﻮﻋﻬﺎ ﺑﺎﻟﻨﺎﺟﺤﺔ ﺧﺎﺻﺔ ﺃﻥ ﺍﻋﻀﺎﺀ ﺍ‪‬ﻠﺲ‬

‫ﺍﻹﻧﺘﺸﺎﺭ ﻋﻠﻰ ﺍﳌﺴﺘﻮﻯ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﻭﺍﻟﺬﻫﺎﺏ ﺇﱃ ﺍﳉﻨﻮﺏ‬

‫ﻣﻌﻈﻤﻬﻢ ﻣﻦ ﺍﻟﺘﻜﻨﻮ ﻗﺮﺍﻃﻴﲔ ﻭﻫﻮ ﻣﺎ ﻛﺎﻧﺖ ﺗﺒﺤﺚ ﻋﻨﻪ‬

‫ﻣﻦ ﺧﻼﻝ ﺍﻹﺳﺘﺜﻤﺎﺭ ﰲ ﺍﻟﻴﺪ ﺍﻟﻌﺎﻣﻠﺔ ﻭﺍﻟﻮﺳﺎﺋﻞ ﺍﻟﱵ‬

‫ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﰲ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﻔﺘﺮﺓ ﻟﺘﺴﻴﲑ ﺗﻠﻚ ﺍﳌﺮﺣﻠﺔ ﻭﺑﻌﺪ‬

‫ﺗﻨﻮﻓﺮ ﻋﻠﻴﻬﺎ ﺧﺎﺻﺔ ﺍﻥ ﻣﺆﺳﺴﺔ ﺍﻟﻜﻬﺮﺑﺎﺀ ﺍﳊﻀﺮﻳﺔ‬

‫‪‬ﺎﻳﺔ ﻋﻬﺪﺗﻪ ﺭﻓﺾ ﻣﻮﺍﺻﻠﺔ ﻣﺴﺎﺭﻩ ﺍﻟﺴﻴﺎﺳﻲ ﺭﻏﻢ‬

‫ﻣﻦ ﺧﻼ ﻝ ﺷﺮﺍﺋﻬﺎ ﳌﺆﺳﺴﺔ )ﺇﻳﺪﳝﻜﻮ( ﺍﳌﺨﺘﺼﺔ ﰲ ﺑﻴﻊ‬

‫ﺍﻟﻨﺎﺟﺢ ﻣﺆﻛﺪﺍ ﻥ ﺍﻟﺴﻴﺎﺳﺔ ﱂ ﺗﻜﻦ ﻳﻮﻣﺎ ﻣﻦ ﺍﻫﺘﻤﺎﻣﺎﺗﻪ‬

‫ﻭﺍﻟﺮﻳﻔﻴﺔ ﲢﻮﻟﺖ ﻣﺆﺧﺮﺍ ﺇﱃ ﺍﻹﺳﺘﺜﻤﺎﺭ ﰲ ﻣﻮﺍﺩ ﺍﻟﺒﻨﺎﺀ‬

‫ﻣﺎﺩﺓ ﺍﻹﲰﻨﺖ ﻭﳏﺠﺮﺓ ﺑﻄﺮﻳﻖ ﻋﲔ ﺍﻟﺘﻮﺗﺔ ﻛﺎﻧﺖ‬

‫ﺗﺎﺑﻌﺔ ﳌﺆﺳﺴﺔ )ﺻﻮﻛﻮﻟﺒﺎ( ﻫﺬﻩ ﺍﻹﺳﺘﺜﻤﺎﺭﺍﺕ ﺍﳉﺪﻳﺪﺓ‬

‫‪4‬‬

‫ﺇﳊﺎﺡ ﻣﺴﺆﻭﻟﻮ ﺍﻷﺭﻧﺪﻱ ﻣﻔﻀﻼ ﺍﺳﺘﻜﻤﺎﻝ ﻣﺴﺎﺭﻩ ﺍﳌﻬﲏ‬

‫ﺃﻭ ﺃﻫﺪﺍﻓﻪ‪.‬‬

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﺑﻮزﻳﺪي ﺣﺴﺎن‬

‫ﻣﻠﻒ اﻟﻌﺪد‬

‫ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻄﺎﻫﺮ ﺑﻨﻴﻨﻲ ﻣﺪﻳﺮ ﻋﺎم ﻣﺆﺳﺴﺔ‬ ‫؟؟؟؟؟؟؟‬ ‫ﻣﻨﺘﻮج اﻟﻤﺪرﺳﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﻳﺔ واﻟﺘﻜﻨﻮﻗﺮاﻃﻲ اﻟﻨﺎﺟﺢ‬ ‫ﻧﻮﺍﺻﻞ ﻣﺜﻠﻤﺎ ﻋـﻮﺩﻧـﺎ ﻗـﺮﺍﺀﻧـﺎ ﺗﺴـﻠـﻴـﻂ ﺍﻟﻀـﻮﺀ‬

‫ﺍﳌﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﻌﻤﻮﻣﻴﺔ ﻭﺍﳊﻞ ﻭﺣﺴﺐ ﺍﻟﺴﻴﺪ ﺑﻨـﻴـﲏ‬

‫ﻭﺍﻛﺘﺸﺎﻑ ﺃﻫﻢ ﺍﳌﺆﺳﺴﺎﺕ ﻭﺍﻟﺸﺨﺼﻴﺎﺕ ﺍﻟـﻨـﺎﺟـﺤـﺔ‬

‫ﻓﺈﻥ ﺳﻮﻕ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﻭﺍﳌﺸﺎﺭﻳﻊ ﻋﺮﻑ ﺣﻴـﻨـﻬـﺎ ﺭﻛـﻮﺩﺍ‬

‫ﻭﺍﳌﺘﺄﻟﻘﺔ ﰲ ﺃﻱ ﳎﺎﻝ ﻭﺧﺼﺼﻨـﺎ ﰲ ﻫـﺬﺍ ﺍﻟـﻌـﺪﺩ‬

‫ﻭﲨﻮﺩﺍ ﻛﺎﻣﻼ ﺑﺴﺴﺐ ﺍﳌﺄﺳﺎﺓ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻭﺍﻧﺸـﻐـﺎﻝ‬

‫ﺍﻟﺮﻳﻔﻴﺔ ﻭﺍﳊﻀﺮﻳﺔ ﺍﻟﱵ ﺧﺼـﻨـﺎ ﺍﳌﺴـﺆﻭﻝ ﺍﻷﻭﻝ‬

‫ﺑﺎﻟﺬﺍﺕ ﻋﺮﺽ ﻭﺍﱄ ﺍﻟﻮﻻﻳﺔ ﻭﻗﺘﻬﺎ ﺍﻟﺴﻴﺪ ﺟﺒـﺎﺭﻱ‬

‫ﻋﻠﻰ ﺇﺩﺍﺭ‪‬ﺎ ﺍﻟﺴﻴﺪ ﳏﻤﺪ ﺍﻟﻄﺎﻫﺮ ﺑـﻨـﻴـﲏ ﲝـﻮﺍﺭ‬

‫ﻋﻠﻰ ﺍﳌﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﻮﻻﺋﻴﺔ ﻣﺸﺎﺭﻳﻊ ﺟﺪﻳﺪﺓ ﺿﺨـﻤـﺔ‬

‫ﺷﺎﻣﻞ ﻭﻏﲏ ﰲ ﺍﳌﻌﻠﻮﻣﺎﺕ ﺍﻟﱵ ﻳﻜﺸﻒ ﺑﻌﻀﻬـﺎ ﻷﻭﻝ‬

‫ﺑﺎﻟﻮﻻﻳﺔ ﻋﻠﻰ ﻏﺮﺍﺭ ﺍﻟﻄﺮﻳﻖ ﺍﻟﺴﺮﻳﻊ ‪،‬ﺍﳌﻄـﺎﺭﻭﻗـﺎﻝ‬

‫ﺃﻧـﲏ‬

‫ﺑﺎﳊﺮﻑ ﺍﻟﻮﺍﺣﺪ ﺃﻥ ﺍﻟﺪﻭﻟﺔ ﻟﻴﺲ ﳍﺎ ﺃﻣﻮﺍﻝ ﻟﻜﻨﲏ‬

‫ﻛﻨﺖ ﻻ ﺍﻋﺮﻑ ﺍﻟﻜﺜﲑ ﻋﻦ ﺍﳌﺆﺳﺴﺔ ﻗـﺒـﻞ ﺍﻟـﺘـﻘـﺎﺀ‬

‫ﺃﻋﺪﻛﻢ ﺃﻧﻜﻢ ﺳﺘﺴﺘﻠﻤﻮﻥ ﻛﻞ ﻣﺴﺘﺤﻘﺎﺗﻜﻢ ﰲ ﺣﻴﻨﻬﺎ‬

‫ﺍﳌﺪﻳﺮ ﺍﻟﻌﺎﻡ ‪.‬‬

‫ﻃﺒﻌﺎ ﻛﺎﻥ ﺍﳋﻴﺎﺭ ﺻﻌﺒﺎ ﻓـﺎﻧﺴـﺤـﺒـﺖ ﻣـﺆﺳـﺴـﺎﺕ‬

‫ﻣﺴﺎﺣﺔ ﻟﻠﻤﺆﺳﺴﺔ ﺍﻻﻗﺘﺼﺎﺩﻳﺔ ﺍﻟﻌﻤﻮﻣﻴﺔ ﻟﻠﻜﻬﺮﺑـﺎﺀ‬

‫ﻣﺮﺓ ﳋﺼﻨﺎﻫﺎ ﰲ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺼﻔﺤﺎﺕ ‪،‬ﺃﻋـﺘـﺮﻑ‬

‫ﺍﻟﺪﻭﻟﺔ ﰲ ﳏﺎﺭﺑﺔ ﺍﻹﺭﻫـﺎﺏ‪ ،‬ﰲ ﻫـﺬﻩ ﺍﻟـﻔـﺘـﺮﺓ‬

‫ﺃﻋﻮﺩ ﺑﻜﻢ ﺇﱃ ﺑﻌﺾ ﺍﳋﺼﻮﺻﻴﺎﺕ ﺍﻟﺘﻘﻨـﻴـﺔ ﺍﻟـﱵ‬

‫ﻭﻗﺒﻠﺖ ﺃﺧﺮﻯ ﺍﻟﻌﺮﺽ ﻭﻣﺆﺳﺴﺘﻨﺎ ﻳﻀﻴـﻒ ﺍﻟﺴـﻴـﺪ‬

‫ﲤﻴﺰﺍﻟﱵ ﻫﺬﻩ ﺍﳌﺆﺳﺴﺔ ﺍﻟﻮﻻﺋﻴﺔ ﺍﻟﱵ ﺗﺎﺳﺴﺖ ﺳﻨﺔ‬

‫ﺍﳌﺪﻳﺮ ﺍﻟﻌﺎﻡ ﻗﺒﻠﺖ ﺍﻟﻌﺮﺽ ﻣـﻦ ﺍﺟـﻞ ﺍﳉـﺰﺍﺋـﺮ‬

‫‪ 1981‬ﻭﺩﺧﻠﺖ ﺍﳋﺪﻣﺔ ﺍﻟﻌﻤﻮﻣﻴـﺔ ﺭﲰـﻴـﺎ ﺳـﻨـﺔ‬

‫ﻭﻟﺜﻘﺘﻨﺎ ﰲ ﺍﻟﺪﻭﻟﺔ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﺔ ﻭﺍﻧﻄﻠﻘﻨﺎ ﺑﺈﻣﻜﺎﻧﺎﺗﻨﺎ‬

‫‪ 1982‬ﺑﺪﺃﺕ ﺑﺘﺸﻐﻴﻞ ‪ 200‬ﻋﺎﻣﻞ ﻭﻳﺼـﻞ ﺗـﻌـﺪﺍﺩﻩ‬

‫ﺍﳋﺎﺻﺔ ﻭﺍﳊﻤﺪﷲ ﺃﳒﺰﻧﺎ ﻛﻞ ﻣﺎ ﺗـﻌـﻬـﺪﻧـﺎ ﺑـﻪ‬

‫ﺍﻟﻴﻮﻡ ﺇﱃ ‪ 500‬ﻋﺎﻣﻞ ﺍﺧﺘﺼﺖ ﰲ ﺍﻟﺒﺪﺍﻳﺔ ﰲ ﳎﺎﻝ‬

‫ﻭﻧﻠﻨﺎ ﺃﻳﻀﺎ ﻣﺴﺘﺤﻘﺎﺗﻨﺎ ﻭﺍﻋﺘﱪﻧﺎ ﺫﻟﻚ ﲢﺪ ﻛـﺒـﲑ‬

‫ﺇﳒﺎﺯ ﺍﳌﺸﺎﺭﻳﻊ ﺍﻟـﱵ ﲣـﺺ ﳎـﺎﻝ ﺍﻟـﻜـﻬـﺮﺑـﺎﺀ‬

‫ﻟﻜﻞ ﺃﻋﺪﺍﺀ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﻛﺎﻧﻮﺍ ﻳﺮﺍﻫﻨـﻮﻥ ﻋـﻠـﻰ‬

‫ﺍﳊﻀﺮﻳﺔ ﻭﺍﻟﺮﻳﻔﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮﻯ ﻭﻻﻳﺔ ﺑـﺎﺗـﻨـﺔ ‪،‬‬

‫ﺍﻏﺘﻴﺎﻝ ﻛﻞ ﺃﻣﻞ ﻭﺗﻴﺌﻴﺲ ﺍﻟﺸﻌﺐ ﻣـﻦ ﺍﳌـﺆﺳـﺴـﺎﺕ‬

‫ﻛﺎﺩﺕ ﻫﺬﻩ ﺍﳌﺆﺳﺴﺔ ﺃﻥ ﺗﻌﺮﻑ ﻃﺮﻳﻘﻬـﺎ ﺇﱃ ﺍﳊـﻞ‬

‫ﺍﻟﺮﲰﻴﺔ ﻟﻠﺪﻭﻟﺔ ﻛﻤﺎ ﻳﻀﻴﻒ ﺍﻟﺴﻴـﺪ ﺑـﻨـﻴـﲏ ﺃﻥ‬

‫‪ 12‬ﻣﺆﺳﺴﺔ ﺑﺒﺎﺗﻨـﺔ ﰲ ﺗـﻠـﻚ ﺍﻟـﻔـﺘـﺮﺓ ﺑﺴـﺒـﺐ‬

‫ﻣﻬﺮﺟﺎﻥ ﺛﺎﻣﻮﻗﺎﺩﻱ ﺳﻨﺔ ‪ 1997‬ﺭﻏـﻢ ﺍﻟـﻈـﺮﻭﻑ‬

‫ﺍﻟﻌﺠﺰﺍﳌﺎﱄ ﻭﻋﺪﻡ ﻗﺪﺭ‪‬ﺎ ﻋﻠﻰ ﺗﻨـﻔـﻴـﺬ ﺍﳌﺸـﺎﺭﻳـﻊ‬

‫ﺍﻷﻣﻨﻴﺔ ﺍﳌﻀﻄﺮﺑﺔ ﻭﺍﳊﺎﻟﺔ ﺍﻟﻨﻔﺴﻴـﺔ ﺍﻟﺼـﻌـﺒـﺔ‬

‫ﺍﳌﻮﻛﻠﺔ ﺇﻟﻴﻬﺎ ﻟﻜﻦ ﺇﺩﺍﺭﺓ ﺍﳌﺆﺳﺴﺔ ﻋﺮﻓﺖ ﺑﻘﻠﻴـﻞ ﻣـﻦ‬

‫ﻟﻠﺠﺰﺍﺋﺮﻳﲔ ﻟﻜﻦ ﺳﻠﻄﺎﺕ ﺍﻟﻮﻻﻳﺔ ﺭﻓﻌﺖ ﺍﻟـﺘـﺤـﺪﻱ‬

‫ﺍﳊﻨﻜﺔ ﻭ ﺣﺴﻦ ﺍﻟﺘﺪﺑﲑ ﺍﻹﻓﻼﺕ ﻣﻦ ﻗﺒﻀﺔ ﺑﻴﻊ‬

‫ﻣﻦ ﺇﳒﺎﺡ ﺍﻟﻄﺒﻌﺔ ﺍﻷﻭﱃ ﺃﻣﺎﻡ ﺍﻟﻌﺎﱂ ﻭﲤﺮﻳﺮ‬

‫ﻭﻳﺴﺮﺡ ﻋﻤﺎﳍﺎ ﺧﻼﻝ ﺍﻷﺯﻣﺔ ﺍﻷﻣﻨﻴﺔ ﻣﺜﻠﻤﺎ ﻋﺮﻓﺘـﻪ‬

‫ﺍﳌﺆﺳﺴﺔ ﻛﺎﻧﺖ ﻣﻦ ﺍﻷﻭﺍﺋﻞ ﺍﻟـﱵ ﺩﻋـﻤـﺖ ﻋـﻮﺩﺓ‬

‫‪3‬‬

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