Batna Info Juin 2009

  • May 2020
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Commentaire

Par Amamra Saïd Med El Hadi

BERKANE MOHAMED OU L'OBLIGATION DE MOURIR EN BONNE SANTÉ! La journée de l'artiste ! le grand mot! Parlons en : depuis un mois un de nos anciens artistes est abandonné à son sort, sans que toutes les personnes contactées ne daignent lever le petit doigt !

Il ne manque à la parodie que de fêter l'artiste sur son lit de mort. Que Dieu préserve notre grand BERKANE MOHAMED, qui lui est un accrocheur qui ne cède pas facilement. Il me vient en tête cette image de quelqu'un sur son lit d'hôpital mais qui est resté jovial, accueillant et cela malgré la souffrance: il est vrai que les artistes souffrent en silence et ne se cachent pas pour mourir. L'année passée à la rentrée sociale nous avions perdu ABDEREZAK AGUINI, cette année doit on sacrifier sur l'autel de l'ingratitude un autre artiste ? Doit on être hypocrite juste de quoi remplir un rapport pour la tutelle avec cette satisfaction d'avoir accompli un devoir? Doit on faire semblant de connaître après s'avoir fait susurrer à l'oreille tel ou tel nom d'un artiste pour faire "in" devant une assistance dont l'estomac est braqué sur le contenu de l'assiette d'en face? Doit on continuer à faire croire aux gens que nous sommes conscients de l'existence d'une occultation historique envers cette frange de notre société qui ne vaut que par sa présence lors de la distribution des prix aux étrangers……….quant à eux ils serviront bien de décors vivants!

Doit on continuer à nous payer la tête de nos artistes en les conviant cérémoniellement le 7 juin autour de quelques grabataires en mal d'exotisme culturel? Ayant vécu ces derniers jours des moments forts de la maladie de notre artiste ,à qui nous souhaitons un rétablissement rapide , j'ai senti ce frisson de l'absurdité du système humain qui nous entoure au point de vouloir crier sans retenue:" un zeste de civilité je vous en supplie" car il n'y a pas pire que l'indifférence des gens ,qui, en d'autres situations se couperaient en dix pour plaire , et pire encore lorsque vous vous entendez dire par un "permanencier de la santé" :"pourquoi vous l'avez amené ici?"* Sans commentaire! Un conseil aux artistes surtout essayer de mourir en bonne santé, sinon vous allez souffrir. Un remarque s'impose ,cependant, nul ne pourrait leur dénier ce droit d'être un autre soleil sur notre terne quotidien et que l'on n'oublie pas ceux qui ont fait connaître leur talent,leur compétence, leur volonté….ceux envers qui nous nous devons cette halte de mémoire ,par devoir de reconnaissance même 14 ans après leur disparition:d'où cet hommage envers feu le Dr BENHAFID.

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Œuvre Inédite

Par ABDERAHMANE BENDIHA.

LE SYSTÈME ÉDUCATIF : ÉTAT DES LIEUX Le système souffre d’un mal, apparemment incurable, en attendant la découverte d’un antidote super efficace. NOUS pataugeons depuis des décennies dans une avalanche de réformes et aucune d’elles ne nous a donné, les résultats souhaités, encore faut-il que nous ayons eu, des objectifs à atteindre, depuis 1962.

Dans les pays, qui ont à cœur de prendre en charge le système éducatif, dans tous ses contours, une politique d’enseignement est à la base de toute évolution sociale. « L’avenir des nations est dans les écoles du peuple. » Disait un certain Pestalozzi (pédagogue Suisse au début du 18ème siècle), lequel, très influencé par JJ Rousseau ; est arrivé à cette vérité très simple, qui pourtant, engage l’avenir de chaque peuple sur terre : l’école c’est la vie ! C’est-à-dire l’assurance de la pérennité de tout ce qui fait un peuple : éducation, culture, valeurs, traditions, us et coutumes… etc. Aujourd’hui les parents d’élèves n’ont plus confiance dans le système qui engage l’avenir de leur progéniture, nous n’en voulons pour repère que la pléthore de « cours de soutien » qui touchent même les élèves de l’école élémentaire, (dans les caves, les parages, les pièces exigues de certains appartement…) en fait, un système, quasiment parallèle, qui nuit forcément à la bonne marche d’une institution, qui va déjà très mal. La réflexion sur le système éducatif est encore sujette de projets de réformes,

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jusqu’à la dernière en date, les enseignants n’ont pas été associés. Les compétences existent, être exploitées ! C’es un autre problème !, « et aujourd’hui je déplore que le niveau des enseignants et des formateurs ait atteint un niveau qui ne permet guère d’être optimiste et confiant en l’avenir des générations à venir si des réformes radicales et courageuses ne sont pas introduite dans le système éducatif. » . Le constat est, hélas décevant. Tout le monde se plaint de tout le monde ! Et personne ne semble s’en inquiéter. Les élèves se plaignent de la surcharge des programmes, les parents des professeurs, ces derniers de l’administration du secteur, le secteur de la wilaya de la tutelle et de tous ses télescopages dans ses directives censées ordonner le tout, et cerise sur le gâteau, l’association des parents d’élèves, qui, souvent s’incruste dans les affaires, éminemment pédagogiques, à la faveur de « la démocratisation » de l’enseignement… Et nos potaches, dans tout cet « embouteillage ?» et on nous annonce qu’à partir de 2011, nos petits génies auront, chacun dans sa classe un ordinateur,

qu’il manipulera avec dextérité,… des projets ! Encore et toujours ! L’adage universel « mettre la charrue avant les bœufs » trouve chez nous toute sa référence ! Il est notoire chez les enseignants de toute la planète que, l’éducation est une science qui résulte d’un triptyque : la formation, le formateur, le formé (l’apprenant), ce qui constitue un tout ; homogène et indissoluble, cependant, chez nous l’un des trois socles (la formation) est pratiquement inexistant. Les ITE, (Institut de Technologie de l’Education) ont été cédés parle Ministère du primaire au Ministère du supérieur, et depuis quelques années, la formation se fait par à coups en séminaires, demi-journées pédagogiques, journées de formation, conférences, cours modèles…etc. Les personnels conviés à ces retrouvailles s’en délectent, parce que cela leur permet, pour bon nombre d’entre eux, de s’offrir des jours de repos inattendus… Et ainsi va le monde, lorsque la médiocrité fait la loi. Je me souviens de l’un de nos élèves stagiaires (futures instituteurs) à l’I T E Larbi Tebessi de Batna, prémonitoirement « éclairé », qui nous a sidérés par un graffiti sur le mur d’une salle de cours, « Akl ou noum yousawi diploum », traduction : manger et boire est égal à diplôme,déjà… ! Cela se passait en 1984… ! Depuis, beaucoup d’eau a coulé dans nos oueds. Mais, de toute évidence, émettre des critiques, souvent acerbes et parfois méchantes (gratuitement) ne sert pas la

cause que nous prétendons défendre, selon le vieil adage : les conseilleurs ne sont pas toujours les meilleurs ! Encore faut-il qu’il y est des oreilles pour nous ouïr, car nous engouffrons à la hussarde sans tenir compte du fait que nous voguons à vue d’œil et que le naufrage pourrait arriver soudainement. L’école mérite beaucoup plus d’attention et de sérieux dans sa « manipulation » car cela engage l’avenir de tout un peuple.

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Journée de l’artiste

Par Imadghassen.A

ARTISTES PAR PROCURATION… Timgad sera une réussite cette année sur le plan de l’organisation et aussi sur le contenu (qui reste aussi à parfaire). Ce sera aussi une réussite d’un autre ordre : la mise à nu de certains pseudo artistes ou pour dire mieux la chose ces « artistes par procuration » qui se bousculent avec leurs préhistoriques répertoires aux portes de responsables bien placés, parfois très haut placés pour…. passer à Timgad –le festival s’entendLe public n’étant pas dupe, même s’il se permet des « danses » ne voulant pas obligatoirement dire succès du chanteur, il a appris depuis une décennie (si ce n’est pas plus ) les paroles de chansons ,de ces « artistes » par concomitance !! Sous d’autres cieux ce sont les organisateurs qui courent derrière les artistes (les vrais) pour rehausser le niveau du festival et pas le contraire. ( vous avez suivis le festival de cannes ?) Demandez à n’importe quel batnéen qui est derrière un tel et vois aurez la réponse avant même de terminer la formulation de votre question. Il y a aussi ceux qui osent s’auto proclamer « artistes » alors que ce ne sont que des commerçants douteux- et encore- qui tentent de « pénétrer » la culture comme on pénètre une prostituée. Parmi le lot ceux qui prétendent avoir participé « de leur poche » à la résurrection du festival en 1997 !!!! Honte à eux : n’ont –ils pas plutôt voulu arnaquer le festival en proposant leurs services à coup de centaines de millions !!! Pour revenir aux artistes par procuration, même leurs répertoires ne sont que reprises et autres plagiats flagrants , ils n’ont jamais voulu investir dans des albums

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artistiques ,quelque chose comme les merveilles d’IDIR, d’AZNAVOUR ,FRANCIS CABREL…KADHEM ESSAHER,MAJDA ROUMI….. C’est trop demander ? Non, il suffit de prendre à charge de respecter le métier qu’on exerce. Ces artistes par procuration ont tous, à quelques exceptions près, un autre « boulot » -à défaut de travail certains se sont investis dans la production de « générales » attribuées faussement au 4° art-. Certes il faut aussi que ces derniers vivent, mais pas avec « l’appui » de…., « l’intervention » de……. Et surtout pas s’attribuer le titre d’artiste au sens plein du terme et aussi….cesser de s’auto proclamer représentants de la région. ( qui représente qui et pourquoi au fait?) Encore faut-il comprendre une fois pour toute que ce n’est pas un droit de revendiquer un passage, un contrat et autres participations par le seul fait que l’on soit de Batna, sinon BELDIA (avec tout le respect pour cette femme) aussi peut revendiquer une participation au festival de Timgad. Ce qu’on oublie ,justement est le fait qu’un artiste ailleurs est cultivé, lettré pour ne citer que ces deux critères , et, que face à la caméra ,aux journalistes ils savent défendre leur point de vue, leur production et on passe…. Combien sont-ils parmi nos artistes –par procuration- qui peuvent s’y reconnaître et s’y identifier ? Combien de fois avons-nous assisté impuissant devant des scènes décevantes et humiliantes de leur part qui nous collent au dos pour la simple raison qu’ils sont de Batna ou au mieux de la région ? L’artiste doit faire ses preuves et c’est bien BENTORKI qui doit lui courir derrière et non l’inverse.

El Menfi

Par: Pr Chems Eddine CHITOUR

AUX ORIGINES DE LA CHANSON EL MENFI

L’AMNÉSIE DE L’ALGÉRIE ENVERS SES DÉPORTÉS «Lorsque je suis arrivée sur le territoire calédonien, pour retrouver les descendants d’Algériens, je demandais l’itinéraire aux Kanaks. La première réponse qu’ils m’ont donnée, c’est: lorsque tu vois un dattier, c’est qu’il y a un «Vieil Arabe» qui est passé par là». Mélica Ouennoughi Docteur en anthropologie L’un des dossiers les plus pertinents que l’Algérie se doit de s’approprier est celui de la mémoire. Sans vouloir verser dans la concurrence victimaire, en Algérie nous avons trop tendance à pardonner par incompétence par crainte d’être mal vu, par paresse et surtout par méconnaissance de cette mémoire en miettes suite à un tsunami qui a eu lieu un certain jour de débarquement, le 14 juin 1830, sur une plage de Sidi Fredj. Il semble et il faut le regretter que seule une histoire bâclée, revancharde, incomplète dans le temps et l’espace intéresse quelques officines qui en font, un fonds de commerce. J’ai souvenance d’avoir vu, il y a quelques années, une délégation de petits descendants-Laïfa et les autres- des déportés de 1971. Ils étaient venus de Nouvelle-Calédonie à près de 20.000 km se ressourcer dans cette Algérie mythique que leur ont chanté leurs parents, de père en fils. J’avais naïvement demandé à ce qu’on mette en place une bibliothèque virtuelle pour consolider un lien de plus en plus ténu depuis près de 140 ans. Je ne suis pas sûr d’avoir été entendu. En fait, c’est en écoutant en voiture la chanson El Menfi de Akli Yahyaten que je me suis hasardé à retracer, encore une fois et après bien d’autres plus autorisés

que moi, un pan de notre histoire. Je me suis basé sur un ouvrage magistral de Melica Ouennoughi anthropologue qui, menant un travail de bénédictin a ressuscité un pan de cette douloureuse histoire à la fois sûr le plan anthropologique et sur le plan agricole avec ce «marqueur» qu’est le palmier dattier. L’histoire commence par une révolte- une de plus contre les hordes coloniales. Ce qui est remarquable, chez les peuples qui ne veulent pas mourir, c’est la lutte contre l’acculturation en tenant à leur repères; la France, les a dépossédés, ruinés, déportés, tondus, mais elle n’a pas pu, malgré toutes les manoeuvres, les intégrer en les désintégrant. Arrachés à leur terre natale, séparés de leurs proches, déportés par convois successifs vers les bagnes du Pacifique, les déportés devaient aussi lutter contre l’acculturation, pour ne pas perdre leur âme et leurs coutumes. Jusqu’en 1936, leurs enfants étaient obligés de porter des noms chrétiens pour être scolarisés.

UN AUTRE ÉCHEC Mais chez eux, à la maison, les enfants étaient appelés par des noms venus du fin fond du pays de leurs pères, «si bien que Jean-Pierre, Michel et Joseph deviennent une fois à la maison des Taïeb, Miloud et

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Ahmed», dira Mme Ouennoughi. Encore un échec, un de plus, de la colonisation et de ses différentes méthodes d’acculturation et d’assimilation. Ceci dura jusqu’en 1930 date à laquelle on leur permit de garder leur nom arabe. Après la levée de l’interdiction sur l’utilisation des prénoms musulmans, «tous les Jean, Christian, Joseph, Robert, Michel etc. redevinrent instantanément officiellement des Taïeb, Ahmed, Mohamed, Ali, Kader, etc.», relève le Dr Pierre-Philippe Rey, professeur des Universités, dans la préface de l’ouvrage de Mme Ouennoughi. «Cette remarquable résistance à l’acculturation ne se manifeste pas que sur ce point: l’auteur nous explique comment ces déportés masculins ont appris à leurs femmes françaises ou canaques la cuisine algérienne qui s’est ensuite transmise de génération en génération; comment a été édifié un mausolée à la mémoire d’un cheikh décédé par noyade, à l’endroit de son accident et comment ce mausolée donne lieu à un pèlerinage annuel rappelant en tous points les ziaras du pays des ancêtres; comment une association de descendants d’Algériens gère ce lieu de pèlerinage et le cimetière musulman qui l’entoure; comment les dattiers sont vénérés comme témoins actuels de la présence en ces lieux du "Vieil-Arabe" qui les a plantés...», note le Dr Rey dans sa préface du livre de Melica Ouennoughi.(1) La politique d’acculturation des descendants des déportés a échoué. Mieux: elle a eu l’effet inverse. «Ce sont les femmes françaises, communardes ou d’origine pénale, qui ont adopté les coutumes algériennes et non l’inverse», ajoute le Dr Rey. Le dernier déporté, Kouider, est

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décédé en 1968. Les noms des déportés, tirés des archives poussiéreuses, rongées par l’humidité et le rance, ont permis d’ériger, à Bouraïl, en NouvelleCalédonie, une stèle à la mémoire des déportés. «C’est important, parce que les déportés n’étaient pas des orphelins», dira Mme Ouennoughi. Ils avaient des pères, des mères et des familles en Algérie. Ils étaient venus d’un village, d’une tribu, d’une région, enfin d’un pays pris dans les mâchoires d’un colonialisme meurtrier et dévastateur.(1) L’introduction du modèle et des fondements de la djemaâ «ont contribué énormément au mouvement associatif de 1886 en France», selon Mme Ouennoughi. Les codes coutumiers pratiqués par les déportés ont été utilisés par les autorités françaises de l’époque «pour solidariser les petits colons» en Nouvelle-Calédonie. Les Communards et autres anarchistes, comme Louise Michel, en avaient, eux aussi, emporté dans leurs bagages, «emprunté» à la djemaâ ce «petit trésor» d’organisation sociale en retournant en France, après la loi d’amnistie de juillet 1879. Une loi qui avait, faut-il le rappeler, «oublié» les déportés algériens qui devaient attendre 1895 pour bénéficier de ses dispositions. «D’ailleurs, la loi de 1901 est fortement imprégnée par ces codes coutumiers» des déportés algériens, nous a confié Mme Ouennoughi. (2) La djemaâ a intégré tous les déportés, qu’ils soient «politiques», ayant conduit ou participé aux révoltes et insurrections contre la France coloniale en Algérie, ou de «droit commun», parmi lesquels figureraient certainement ceux qu’on appelait les «bandits d’honneur» et qui étaient,

pour certains d’entre eux, des révoltés contre l’ordre colonial, à l’image de Ahmed Oumerri et Arezki L’bachir en Kabylie et Messaoud Benzelmat dans les Aurès tués par les forces coloniales en Algérie. La démarche visant à ôter l’étiquette dévalorisante de «droit commun» à ce type de prisonniers a abouti à l’union de tous les déportés algériens. Aujourd’hui, leur descendance est estimée à 15.000 personnes. «Moi, j’estime qu’elle est plus importante», soutient Mme Ouennoughi.(2) Les descendants ont créé, en 1969/1970, une «Association des Arabes et des amis des Arabes» pour prendre en charge l’histoire et perpétuer la mémoire collective de leurs ancêtres. Elle fonctionne selon les principes et les règles de fonctionnement de la djemaâ ancestrale. D’ailleurs, ce travail de mémoire avait déjà été assuré, avec brio peut-on dire, bien des décennies auparavant, par des filles de déportés. «Notre mère était une grande femme; elle était une fille rebelle aussi; elle voulait toujours nous éduquer avec la coutume algérienne. Elle maîtrisait bien la langue de son père. Il fallait toujours qu’on soit réunis. Elle nous parlait quelques mots d’arabe. Elle avait une grande admiration pour son père. Elle en était fière et c’est comme si elle avait ce rôle de transmettre la coutume des anciens: c’était une femme autoritaire», disait le petit-fils d’un déporté cité par Mme Mélica Ouennoughi dans son ouvrage.Elles ont mis en application le concept de «devoir de mémoire» avant que celui-ci soit utilisé. «Chacune à leur manière avait le devoir de transmettre la tradition», à travers notamment «le port

du foulard berbère, les plats traditionnels, les récits et les mots à consonance araboberbère. A chacune d’entre elles, on attribue un récit ou un conte légendaire parfois.»(2) LE CHANT DE LA RÉSISTANCE La chanson El Menfi (le Déporté) interprétée par le chanteur Akli Yahyaten était chantée en Nouvelle-Calédonie au XIXe siècle par les déportés algériens, selon Mme Ouennoughi. Le chant était accompagné d’une flûte fabriquée avec du bois de sagaie. Un bois servant aussi pour les Kanaks à fabriquer des lances. «Cette chanson était chantée en NouvelleCalédonie par des gens qui ne connaissent pas l’Algérie. Des petits descendants des déportés la chantaient dans les vallées perdues. C’est quand même incroyable», dira-t-elle. Le déporté Taïeb ben Mabrouk, réputé pour sa maîtrise de la flûte, répétait sans cesse cette chanson qu’on murmure toujours aujourd’hui. Il s’agit de El-Menfi, raconte sa petite cousine. Les mots dits dans la chanson «nous restent dans notre coeur, ils sont aussi pleins de détresse. Cette chanson, il la chantait toujours sous le dattier», confie-t-elle à Mme Ouennoughi. «Si l’Algérie n’ouvre pas le dossier des déportés, il ne s’ouvrira pas en Nouvelle-Calédonie parce qu’il n’y a pas de spécialistes qui s’intéressent à cette question», estime-t-elle.(1) L’auteur suit également l’histoire du lien entre le Maghreb ancien et la NouvelleCalédonie grâce au fil conducteur de la culture du palmier dattier. La reconstruction identitaire d’une communauté maghrébine dans les pays d’Outre-mer ne pouvait être compréhensible, qu’après

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avoir reconstitué les étapes anthropologiques de leur histoire sociale, religieuse, économique et botanique. La formation de palmeraies pour souder la communauté ainsi que les effets au niveau des techniques et de l’outillage nous révèlent l’existence d’un héritage almoravide berbère qui prend son origine en Espagne médiévale (XIe siècle), dont l’auteur analyse les modes de diffusion permettant de suivre les mouvements migratoires des groupes humains. La première personne qui m’a introduit au dattier, c’est M.Aïfa; je me souviens, il était perplexe sur mes recherches, ensuite en me voyant mener mes enquêtes jour après jour, mois après mois, il a compris que pour entreprendre un tel travail de recherche sur le terrain, il fallait un fil conducteur, un guide végétal, un marqueur culturel et agronomique que les Kanaks avaient accueilli: c’était bien le dattier de ses ancêtres qui était, selon lui, un symbole fort de résistance. Puis, il m’a amené vers son dattier d’origine, que son père Laïfa (son ancêtre en Calédonie) a planté et aujourd’hui il porte plus d’un siècle de naissance.(3) L’ouvrage de Melica Ouennoughi met en lumière pour la première fois le grand répertoire des mouvements de la déportation algérienne et maghrébine depuis les insurrections politiques des Ouled Sidi Cheikh 1864, la grande insurrection de Hadj Mokrani et de Cheikh El Haddad 1871, l’ extension insurrectionnelle de El Amri 1876, celle des Aurès de 1879, les insurrections des Ouled Sidi Cheikh de 1881-1882. Les convois collectifs de l’insurrection de Hadj Mokrani

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ont été statués de la dénomination politique avec les insurgés de Biskra fortement apparentés aux Ouled Mokrane par la présence des familles réfugiées. (...)Le dernier convoi des droits communs est très présent dans la région de Bourail. Ces droits communs font partie du convoi de 1896 et la descendance a hérité de forts marqueurs culturels issus de l’ancienne djemâa en provenance du code coutumier et juridique initié par Hadj Mokrani dans cette résistance à la contreacculturation.(2) «Pour que soit transféré un tel code coutumier, écrit Melica Ouennoughi, dans un espace kanak et calédonien, il y a eu des marqueurs précis qu’il a été nécessaire d’étudier sur le terrain, par l’observation des faits et des ritualisations coutumières mais pas seulement, la démarche d’anthropologie historique vise à étudier le contemporain de ses actes et ses représentations coutumières, par exemple ses symboles aussi, ses marqueurs et remonter à l’histoire des sources d’archives et en amont des ces sources aux sciences algériennes, berbères et arabes, pour reconstituer l’Histoire et le phénomène de causalité de tels marqueurs culturels dans cette forme de maintien d’une sauvegarde culturelle et historique de la résistance. Celle de la libération, de la liberté et de La solidarité par le système de la touiza.»(2) «Les affres de la déportation et l’exil ont été marqués par le chant célèbre El Menfi, l’exilé, et je crois que nous pouvons dire que cette chanson nous la devons à ces familles de déportés mais pas seulement à toutes ces grands-mères qui ont

chanté leur tristesse lors de leur séparation de leurs fils et je crois que cela reste gravé dans cette mémoire du chant omniprésent comme marqueur culturel qui forme cette union entre l’Algérie et la Calédonie. Ce chant est une grande tristesse mais il est aussi une grande résistance et pour l’historienne que je suis, je devais trouver d’autres marqueurs de cette résistance car en Algérie nous avons un riche patrimoine à préserver qui a été transféré en Océanie. Mon appartenance à cette résistante vient du fait que mon père m’a donné deux principes d’enseignement: l’instruction et la cellule familiale comme préservation. L’Histoire de l’Algérie amène à rompre avec toute émotion forte à toute aliénation sans oublier que les douleurs et les horreurs de la colonisation, ce qui est dit doit être écrit et dans cet écrit des affres de la déportation, je fus persuadée qu’il y avait une résistance et je l’ai trouvée dans des fondements culturels scientifiques bien précis et cette réappropriation de notre histoire doit tenir compte des fondements culturels algériens à travers les espaces et les siècles.»(2) On ne peut parler justement des déportés sans citer quelques paroles douloureuses de la chanson interprétée magistralement par Akli Yahyaten - que Dieu lui prête longue vie - pour avoir su nous faire vibrer: «Aw ki dawni le tribunal jadarmiya kbaar wisghaar aa wissensla tewzen qantar darbouni aam wa n’haar 3ala dakhla haffouli raas wa aataouni zawra ou payas goulou lommi matebkeesh yal menfi waldek rabbi mayy khalleesh.» Cette supplique revendique deux repères: la religion et la mère. Cette mère, dernier lien ombilical qui lui reste et

qu’il doit tenter de rassurer. Cette mère est en fait, notre mère, cette Algérie souffrante de voir ses meilleurs fils lui être arrachés pour l’inconnu et sans espoir de retour. Nous sommes assurément des nains juchés sur les épaules de ces géants qui ont commencé le combat libérateur- il faut s’en convaincre - dès l’arrivée de l’envahisseur. (*) Ecole nationale polytechnique 1.Mélica Ouennoughi:Les déportés maghrébins en Nouvelle-Calédonie et la culture du palmier dattier (1864 à nos jours) /; préface de Pierre-Philippe Rey. -Paris: L’Harmattan, 2006.- Casbah Editions 2008. 2.Mohamed Arezki Himeur: Devoir de mémoire envers les déportés algériens http://www.lecap-dz.info/index.php? id_rubrique=221&id_article=1469. 3.Entretien avec Me Ouennoughi réalisé par Bordj Bou Arréridj info (Algérie), 18 mars 2006.

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Par MECHIAT MESSAOUD*

Dossier

A LA MÉMOIRE DU DR

SALAH EDDINE BENHAFID PRÉSIDENT DU CRA DE 1963 À 1995 Ce n’est pas par hasard que le docteur Salah Eddine BENHAFID a été choisi par le parti FLN pour créer et diriger un comité du Croissant Rouge Algérien de la Wilaya de Batna Homme intègre, ses compétences, son intelligence et son savoir faire ont fait de l’homme digne de représenter le comité du Croissant Rouge Algérien, de la Wilaya de Batna au conseil national du Croissant Rouge Algérien, depuis membre permanent, il a fait partie de plusieurs délégations, pour représenter l’Algérie à l’étranger plus particulièrement aux réunions du CICR (comité international de la Croix Rouge à Genève(Suisse ). Grâce à lui une école de jeunes aveugles a été créée, ainsi que plusieurs ouvroirs ont été ouverts dans chaque daïra pour permettre aux jeunes filles non scolarisées d’apprendre la couture. C’est grâce à lui le Croissant Rouge Algérien de la Wilaya de Batna, en collaboration avec le parti FLN qu’une campagne de lutte anti- tabac a été menée avec succès durant trois jours, plusieurs médecins spécialistes ont participé à cette campagne. Il a toujours oeuvré pour le bien des démunis sans relâche, ses actions auprès des autorités ont été toujours bénéfiques. Homme tenace pour le bien des autres, dévoué pour la tache dont il est responsable jusqu' à sa mort, en dehors du travail j’ai été son plus proche ami de 1963 a 1995, nous traversé des moments difficiles

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surtout financièrement car le Croissant Rouge Algérien n’a pas de budget et ne vit que par les collectes. Pour ma part, je prie DIEU de lui accorder Sa Miséricorde et l’Accueillir dans Son Vaste Paradis. —* EX- Président du CRA de BATNA

Hommage à titre posthume HONNEUR ET RECONNAISSANCE À CE GRAND HOMME DE LA MÉDECINE QUI A TOUT DONNÉ À LA RÉGION DES AURÈS :

FEU DOCTEUR BENHAFID SALAHEDDINE Le docteur BENHAFID SALAHEDDINE est né le 21 Août 1927 à EL KANTARA. Parallèlement à ses études à l’école primaire dans sa ville natale, il fréquente, en même temps, l’école coranique où il a appris les 60 versets du saint Coran, et la médersa libre « El Houda »,dirigée à l’époque par ses membres fondateurs, son grand père MOHAMED M’BAREK RAMDANE, son père si MOUSSA et les 2 cheikhs, les frères SOLTANI si ABDELATIF et si LAMINE. Tous les quatre membres de l’association des oulémas musulmans d’Algérie. Après son succès à l’examen d’entrées en sixième (6°), il est inscrit successivement au collège de Batna (ex école supérieure et actuellement CEM des frères LAMRANI) et à Constantine jusqu’au brevet d’études du premier cycle (BEPC). Il continua son cursus secondaire au lycée de Skikda. Après l’épreuve du baccalauréat, il part en France à la célèbre faculté de médecine de Montpellier où il décroche en 1959 le titre de docteur en ophtalmologie (spécialité des maladies des yeux).

Il participe à la grève des étudiants algériens en France de 1956 à1957 (appel à la grève générale des bancs des établissements scolaires lancé par l’UGEMA et le FLN le 19 MAI 1956) Depuis octobre 1959, il commença l’exercice de sa médecine d’abord à BISKRA, puis simultanément 3 jours à BISKRA et 3 jours à BATNA. Et ce pendant de longues années, avant de se fixer définitivement à BATNA. A l’époque il était le seul médecin dans sa spécialité pour tout l’EST algérien. Tout au long de cette longue carrière, il a exercé parallèlement d’autres fonctions à l’image de directeur départemental de la santé (DDS) à BATNA et ainsi que président du croissant rouge algérien (CRA) depuis sa création en 1963 jusqu’en 1995. Il célébra son mariage en 1960 duquel il eut 6 enfants, dont 4 filles. Le 11 Mars 1995, il a été rappelé par son créateur.

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Par Merzouki Said

Insolite

HAMMA OUL HOCINE BENABBES, L’IMPORTATEUR DE L’ABRICOT DIT

« ROSÉ » DE MENÂA Hamma Oul Hocine Ou BELABBES est connu à Menâa pour avoir été de ces Chaouia irréductibles. Il appartient à la confrérie des BEN ABBES zaouïa sise au confluent des oueds Abdi et Lahmar, au pied de Djebel Lazreg. Il était un irréductible du fait qu’ayant acquis un savoir rationnel, il sut de suite que ce savoir était en contradiction avec l’expérience d’une société vivant au quotidien en marge du bien être colonial. Ce qui l’a radicalisé au point de le rapprocher, durant les années trente, du parti communiste algérien, chose qui l’a mis au ban de l’administration à l’instar des bandits d’honneur tel Benzelmat. Il devait militer dans un cercle d’élites mais, pour sa part, il était fiché auprès des services de la Commune Mixte d’Arris qui requerraient constamment son exil du village natal. Le caïd, un certain Ammar NADJI, l’avait, par contre, en estime. Ce jour-là, ayant eu vent qu’il rodait alentour et, accompagné de son ordonnance, Caïd Si Ammar vit venir à lui son ami Si Hamma. Ils allaient se croiser dans quelques secondes au milieu du pont surplombant Oued Lahmar reliant dechrat Ben Abbès à Menâa.

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Il lui lança alors l’avertissement oral afin de n’être entendu que par Si Hamma : « Je ne vais pas te le répéter deux fois : tu es instamment recherché ; tu dois absolument découcher ce soir; ne t’arrête pas à ma hauteur. Continue ton chemin. A bon entendeur salut ! » Etait-ce la fois où Si Hamma partit pour l’Espagne ? Auquel cas il dût ramener des plants d’abricotiers de qualité certaine. Offerts gracieusement aux villageois pour améliorer l’espèce locale, ceux-ci n’en voulurent pas du fait de l’inertie légendaire des paysans à changer leurs habitudes agrestes. Aussi a-t-il pris sur lui de défricher son propre verger, à l’entrée nord du village, pour y planter les arbustes nouveaux qui, dès les années suivantes, produisirent une abondante récolte à la qualité exceptionnelle que Si Hamma Ou L’Hocine évacue sur Batna en en remplissant un tombereau entier tiré par un mulet, lui, tantôt devant, tantôt derrière, poussant le long d’une côte, freinant dans la descente suivante et ce, sur pas moins de 90 km le séparant du chef lieu. A l’arrivée à Batna, au marché aux légumes et fruits, il fit étalage de ses abricots qui, immédiatement eurent le succès escompté, malgré le prix élevé

qu’il en demandait. La police municipale releva la différence de majoration de près du double des mercuriales du jour. Aussi a-t-elle vite fait de confisquer mulet, tombereau et abricots litigieux. Mais c’est sans compter sur l’opiniâtreté de Si Hamma qui se rendit à la Mairie pour protester de manière véhémente, arguant et la qualité et les charges subies. Le premier édile n’a d’autre alternative que de se rendre à l’évidence de la pertinence des raisons du plaignant. Si Hamma reçut l’autorisation municipale expresse de vendre son produit au prix de 25 F au lieu des 10 F qu’affichent les mercuriales. Ce fut une chaîne de clients attendant patiemment leur tour pour se voir peser le kilogramme unique d’abricots de Menâa. C’est depuis, que les congénères menâaouis, intéressés par la démonstration de Si Hamma, s’attelèrent à la tâche pour rénover l’arboriculture locale à l’endroit de l’abricot appelé « rosé » à l’arôme et au goût suaves remarqués par monsieur TAYEBI Larbi, ministre de l’agriculture, en visite dans la localité, vers 1970, avant qu’un label les rende mondialement connus quelques années plus tard à Milan. Pour ne pas déprécier le « Rosé » par des envois aléatoires et annuels jusqu’à Boufarik, une usine de traitement a vu le jour à l’entrée de Menâa sous l’impulsion de Si Zine BEN ABBES éminent instituteur, à quelques encablures du carrefour menant à Nara, lieu où est enterré le héros national Ben Boulaïd, dans les contreforts de Djebel Lazreg.

BATNA : JOURNÉE D'ÉTUDES SUR LA VIOLENCE DANS LES STADES. Une journée d'études sur la violence dans les stades a été récemment organisée par l'office national des établissements de jeunes à Batna. Des cadres de la direction de la jeunesse et des sports, des comités de supporteurs, des présidents de clubs en plus des représentants de ligues, de la sûreté nationale, de la protection civile et de corps de l'arbitrage, ont participé à cette journée d'études destinée à donner un aperçu et à fournir des explications sur le comportement négatif de jeunes qui fréquentent les stades et optent pour la violence en se cachant derrière une mauvaise prestation de leur équipe favorite ou des erreurs d'arbitrage. Des dégâts matériels et des événements tragiques sont de temps à autre vécus dans nos stades et permettent de constater que ce phénomène a des ramifications et des prolongements directement liés aux problèmes familiaux, sociaux, éducatifs et culturels. A cet effet, des études démontrent que les déceptions, les frustrations, les horizons bouchés, ajoutés aux pressions familiales entre autres aspects négatifs, font en sorte que bon nombre de jeunes, rêvant d'un train de vie inaccessible, deviennent agressifs. Ils sont à la recherche constante de prétextes, de couvertures, de couloirs et d’ issues pour vider leur malaise d’où cette violence dans les stades où les rencontres sportives à titre spécifique constituent de part leur composante en foule nombreuse un terrain de prédilection pour se décompresser en se faufilant dans les rangs. Des actions de sensibilisation sont, certes, menées afin d'essayer d'améliorer la situation et de convaincre les jeunes à ne pas verser vers la violence dans les stades. Mais le problème qui se pose est relatif au fait que les stades ne sont qu'une simple partie d'un tout et que les agressions violentes et la brutalité parfois extrême font partie du quotidien à l'image de ces individus capables de brandir un couteau au moindre malentendu et de frapper sans réfléchir auxconséquences. Tout revient en premier lieu et selon toute évidence, à l'éducation familiale et aux parents démissionnaires qui enfantent puis abandonnent leurs enfants sans leur apprendre les notions élèmentaires du civisme et du respect d'autrui.

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Architecture Auressienne

BatnaInfo

MAISONS BERBÈRES TRADITIONNELLES DE BATNA:

UN PATRIMOINE ENVAHI PAR LE BÉTON La culture du béton nuit à l’harmonie qui existait autrefois entre les maisons traditionnelles berbères et l’environnement. Un véritable épouvantail à même de repousser, par sa laideur, le visiteur, voire le touriste, est en train de s’y installer. En effet, la discordance et la laideur ont gagné même les régions les plus enclavées de la wilaya de Batna, constituant une menace contre la beauté de ces régions. Les consciences sont appelées à réagir pour stopper cette hécatombe environnementale et préserver ce havre de paix et cette idyllique région de ce dépérissement. En empruntant la RN31, l’itinéraire Markouna, Arris, Timghnimine, Taghit, Ghassira, Ghouffi, Bauine, le constat est choquant. Le décor est en train de s’enlaidir. Cette région qui était si jolie, comme elle s’est enlaidie ! Les belles maisons berbères, construites avec les matériaux pris de la région, pierres taillées et bois, sont en train de s’effacer, malheureusement, au profit des cubes uniformes de béton. Les amoureux de la nature et des maisons berbères, en visite dans la région, ne récoltent que des “bleus”. La culture du béton et du carrelage est en train de prendre le pas sur la nature. Les balafres, qui défigurent ces beaux sites naturels se commettent au vu et au su de tout le monde. Dommage ! la route n’a apporté que le déclin de l’environnement dans cette

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région, autrefois enclavée mais ensorceleuse. Elle n’a apporté que les maux de la civilisation avec, en tête, la destruction de l’environnement. Des cubes de béton se sont érigés tout au long de la RN31 agressant la vue, laissant des meurtrissures et obstruant la vue de ces beaux sites naturels. Des deux côtés de la route, les cubes de béton armé, en forme d’œillères, empêchent le visiteur de se délecter de ce oued bordé de vastes vergers et de ses vallées profondes creusées dans les falaises abruptes par des pluies saisonnières qui accueillent des cours d’eaux intermittents. Déjà dans son livre, en flânant dans les Aurès, l’écrivain, Philippe Thiriez, a annoncé en signe d’avertissement le danger du béton qui envahit la région. Malheureusement, ses alertes n’ont pas été prises au sérieux pour mettre ces maisons berbères à l’abri de la dégradation et de la destruction. La préservation de ces maisons berbères a fait couler beaucoup d’encre, mais rien n’a été entrepris pour garantir la pérennité de ces niches érigées sur les falaises tout en épousant l’environnement naturel et le relief. Tous les touristes, qui ont séjourné dans la région, se sont dits fascinés par la beauté de cet habitat à flanc de rochers. Il serait dommage que ces belles maisons traditionnelles, la fierté des chaouis, disparaissent !

Par Djamel BENCHENOUF

Actuel

LES VOYAGES NE SONT PLUS CE QU’ILS ÉTAIENT ! Je me rappelle toujours avec une certaine mélancolie, le voyage qu’avait effectué mon oncle maternel dans les années 60. J’étais alors un petit enfant. Mon oncle, qui avait largement la quarantaine, n’avait jamais quitté Batna, notre petite ville de l’Est algérien. Il devait, pour des raisons impérieuses, se rendre à Constantine, grande ville dont nous prononcions le nom avec une gravité empreinte de respect craintif et dont on croyait qu’elle n’était pas loin d’être à l’autre bout du monde. A 120 km ! Imaginez un peu ! Mon oncle avait tout fait pour éviter d’entreprendre cette grande expédition. Mais il avait dû, contraint et forcé par une convocation de l’administration, se résoudre à devoir quitter sa petite ville tranquille et dont il connaissait tous les habitants, toutes les ruelles, pour se lancer dans l’inconnu de cette monstrueuse Constantine. On en disait que beaucoup d’étrangers s’y étaient perdus à jamais. On chuchotait aussi, pour ne pas être entendus des enfants, que les femmes y étaient très belles et qu’elles ensorcelaient les étrangers à la ville pour se faire épouser. Ce qui n’était pas pour rassurer la femme de mon oncle qui laissait deviner, sous son sourire forcé, une vraie inquiétude. C’est dire l’appréhension qui régnait dans notre famille et dans

tout notre quartier. La fébrilité augmentait à l’approche du grand jour. Mon oncle avait acheté le billet de train. Il l’avait soigneusement serré dans son portefeuille et consentait, si nous insistions beaucoup, à nous l’exhiber. Il était devenu une sorte de héros et nous aussi, par contrecoup. J’étais le plus fier de mes frères et cousins et je me rengorgeais avec une fierté toute naturelle quand je racontais à mes petits camarades les dangers qu’allait affronter mon oncle. Je me rappelle que j’insistais particulièrement sur le combat qu’il allait livrer à la grande baleine. Le fait qu’il n’y avait même pas la mer à Constantine n’avait aucune importance. C’était Constantine et tout y était possible. Le jour fatidique arriva enfin. Nous nous étions tous levé aux aurores. Tout le quartier embaumait le café chaud. Les femmes étaient au pas de leurs portes avec les plus petits accrochés à leurs jupes. Attroupés devant la maison du grand voyageur, les hommes grillaient avec gravité des cigarettes en faisant de grands gestes. Et nous les enfants, essayions, en allant d’un groupe à l’autre, de saisir des bribes des chuchottements sur les périls épouvantables qui attendaient mon oncle. Tout le monde l’attendait pour l’accompagner à la gare. Il sortit enfin de sa maison. Il était vêtu

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de neuf. De pied en cap. Il rayonnait. Sa chéchia pourpre était splendide. Et ses chaussures neuves crissaient agréablement à nos oreilles : « Zzzzt, zzzzt… » Sa femme se mouchait bruyamment et retenait des deux mains mes petits cousins qui hurlaient et tentaient de s’accrocher à leur père. Mon oncle écrasa une larme. Ce fut tout un cortège d’hommes fiers et une volée de garnements surexcités et piailleurs qui l’accompagnèrent jusqu’à la gare. Des hommes qui avaient déjà accompli le voyage lui faisaient des recommandations. Nous fûmes tous soulagés d’apprendre qu’un de ses cousins allait l’attendre à Constantine et l’héberger chez lui. Lorsque le train partit, il se pencha à la fenêtre nous fit longtemps des signes d’adieu avec sa chéchia rouge. Jusqu’à ce que le train disparut derrière la colline. Lorsqu’il revint enfin, après trois longs jours d’absence, tous les parents, tous les voisins étaient là pour l’attendre. Mon oncle qui descendait du train n’avait pas que la seule valise en carton qu’il avait emporté. Ses bras étaient chargés de mystérieux paquets. Nous lui fîmes un triomphe mémorable et nous bousculions tous pour l’embrasser. Lorsque nous déboulâmes dans le quartier en criant pour annoncer l’arrivée de mon oncle et de ses nombreux accompagnateurs, les youyous fusèrent. Ce fut une fête mémorable.Des mois durant, mon oncle nous racontait, avec l’air entendu et le pli amer au coin des lèvres de celui qui avait beaucoup voyagé, des histoires extraordinaires

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sur ce qu’il avait vu à Constantine. Il nous parlait de ces bâtiments à plusieurs étages, de ces ascenseurs qui vous faisaient monter jusqu’au ciel, des dizaines de voitures rutilantes qui roulaient dans les rues en klaxonnant. Il nous décrivait dans le détail les us et coutumes des habitants de cette ville qui grouillaient sur les trottoirs et qui étaient tellement nombreux qu’ils ne se connaissaient pas tous, les uns les autres. Ce qui nous parut tout à fait incroyable. Il nous disait comment ils étaient habillés, comme si c’était la fête tous les jours. Il nous peignait dans le menu tous ces plats magnifiques qui étaient servis dans des restaurants par des serveurs galonnés comme des généraux. Où qu’il allait, mon oncle était invité à prendre un café et à raconter sa magnifique aventure. Ce qu’il faisait avec parcimonie. Mais les péripéties n’en finissaient pas de lui revenir en mémoire. L’aventure restera unique puisqu’il ne quittera plus Batna. Jusqu’à aujourd’hui. Mais il continue toujours à dire avec regret que les voyages ne sont plus ce qu’ils étaient.

FÉLICITATIONS Le directeur , l’ensemble du personnel et surtout les enseignants du CEM TAREK IBN ZIAD de BATNA félicitent ,tout en étant fiers de M.KOUDA HAMZA leur anciens élève pour sa réussite avec la mention très bien obtenue lors de sa soutenance pou le grade d’officier ingénieur pilote à l’école de TAFFRAOUI.

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﺣﺴﺎن ﺑﻮزﻳﺪي‬

‫رﻳﺎﺿﺔ‬

‫ﻣﺴﻴﺮﺗﻪ اﻣﺘﺪت ﻋﻠﻰ ﻣﺪار ‪ 77‬ﺳﻨﺔ‬

‫اﻟﻜﺎب ﻳﺤﻘﻖ راﺑﻊ ﺻﻌﻮد ﻟﻪ إﻟﻰ اﻟﻘﺴﻢ اﻷول‬ ‫ﳒﺢ ﻓﺮﻳﻖ ﺷﺒﺎﺏ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﰲ ﺍﻓﺘﻜﺎﻙ ﺗﺄﺷﲑﺓ ﺍﻟﺼﻌﻮﺩ ﺇﱃ‬

‫ﺍﻟﺮﻳﺎﺿﻴﺔ ﺣﻴﺚ ﲤﻜﻦ ﻣﻦ ﲢﻘﻴﻖ ﺍﻟﺼﻌﻮﺩ ﺇﱃ ﺍﻟﻘﺴﻢ‬

‫ﺍﻟﻘﺴﻢ ﺍﻷﻭﻝ ﻣﻦ ﻣﻨﺎﻓﺴﻪ ﺍﻟﻠﺪﻭﺩ ﻓﺮﻳﻖ ﻧﺎﺩﻱ ﺑﺎﺭﺍﺩﻭ ﰲ‬

‫ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺳﻨﺔ ‪ 1974‬ﲜﻴﻞ ﻣﻦ ﺍﻷﲰﺎﺀ ﻋﻠﻰ ﻏﺮﺍﺭ ﺍﳌﺮﺣﻮﻡ‬

‫ﻋﻨﺪﻣﺎ ﺣﻘﻖ ﺍﻟﺸﺒﺎﺏ ﺻﻌﻮﺩﻩ ﺍﻟﺜﺎﻟﺚ ﰲ ﻣﻠﻌﺐ ﺳﻔﻮﺣﻲ ﻳﻮﻡ‬

‫ﻭﻓﺎﻃﻤﻲ ﻭﻏﲑﻫﻢ ﺇﱃ ﻏﺎﻳﺔ ﺍﳌﻮﺳﻢ ‪ 81/ 80‬ﺍﻟﺬﻱ ﻋﺮﻑ‬

‫‪ 24‬ﺟﻮﺍﻥ‪ 2005‬ﺃﻣﺎﻡ ﻧﻔﺲ ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ ﻧﺎﺩﻱ ﺑﺎﺭﺍﺩﻭ ﻭﻧﻔﺲ‬

‫ﺳﻘﻮﻁ ﺍﻟﺸﺒﺎﺏ ﺇﱃ ﺍﻟﻘﺴﻢ ﺍﳉﻬﻮﻱ ﺍﻟﺸﺮﻗﻲ ﺁﻧﺬﺍﻙ ﻭﻋﺮﻑ‬

‫ﻭﺭﻏﻢ ﺃﻥ ﺍﻟﻔﺮﻳﻘﺎﻥ ﺻﻌﺪﺍ ﺳﻮﻳﺎ ﰲ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﺴﻨﺔ ﺇﻻ ﺃﻥ ﻟﻘﺎﺀ‬

‫ﻭﺍﺭﺗﻘﺎﺀ ﻻﻋﺒﲔ ﺷﺒﺎﺏ ﺟﺪﺩ ﺇﱃ ﺻﻨﻒ ﺍﻷﻛﺎﺑﺮ ﱂ‬

‫ﻣﻠﻌﺐ ‪ 20‬ﺃﻭﺕ ﻟﻴﻌﻴﺪ ﺍﻟﺘﺎﺭﻳﺦ ﻧﻔﺴﻪ ﺑﻌﺪ ﺃﺭﺑﻊ ﺳﻨﻮﺍﺕ‬

‫ﺍﻟﺮﺋﻴﺲ ﻭﺍﳌﺪﺭﺏ ﺍﻟﺴﻴﺪﺍﻥ ﺯﻃﺸﻲ ﻭﻫﻼﻝ ‪‬ﺪﻓﲔ ﺩﻭﻥ ﺭﺩ‬

‫ﻗﻠﻴﻞ‪ ،‬ﻓﺮﺣﻲ‪ ،‬ﺣﺎﻭﺯﻣﺎﱐ ‪ ،‬ﺩﺧﻴﻨﺎﺕ‪ ،‬ﻗﺮﻧﺎﻋﻮﻁ ﻭﻗﻮﺭﺩﺍﺵ‬

‫ﺣﻴﻨﻬﺎ ﻓﺘﺮﺓ ﻓﺮﺍﻍ ﻛﺒﲑﺓ ﺑﻌﺪ ﺍﻋﺘﺰﺍﻝ ﻣﻌﻈﻢ ﻻﻋﺒﻴﻪ‬

‫ﻫﺬﺍ ﺍﳌﻮﺳﻢ ﻋﺮﻑ ﺻﻌﻮﺩ ﻓﺮﻳﻖ ﻭﺍﺣﺪ ﰲ ﺍﳌﻮﺍﺟﻬﺔ ﺍﻟﱵ‬

‫ﻳﺘﻤﻜﻨﻮﺍ ﻣﻦ ﺇﻋﺎﺩﺗﻪ ﺇﱃ ﺣﻈﲑﺓ ﺍﻟﻜﺒﺎﺭ ﺣﱴ ﻣﻮﺳﻢ ‪/ 92‬‬

‫ﺻﻌﻮﺩ ﺍﻟﺸﺒﺎﺏ ﺇﱃ ﺍﻟﻘﺴﻢ ﺍﻷﻭﻝ ﺟﺎﺀ ﺑﻌﺪ ﻣﻮﺳﻢ‬

‫ﲜﻴﻞ ﻣﺸﻜﻞ ﻣﻦ ﺍﲰﺎﻋﻴﻠﻲ ﺍﳊﺎﺭﺱ ﻭﺑﻮﻋﺮﻋﺎﺭﺓ ‪،‬ﺍﳌﺮﺣﻮﻡ‬

‫ﺍﳉﻮﻟﺔ ﺍﻷﺧﲑﺓ ﻭﻟﺌﻦ ﺍﲨﻊ ﻛﻞ ﺍﳌﻼﺣﻈﲔ ﺃﻥ ﺍﻟﻜﺎﺏ‬

‫ﻭﻋﺮﻋﺎﺭﻭﺁﺧﺮﻭﻥ ﻳﻘﻮﺩﻫﻢ ﺍﻟﺮﺍﺣﻞ ﺍﳌﺪﺭﺏ ﻗﻠﻴﻞ ﻭﺍﻟﺮﺋﻴﺲ‬

‫ﻋﻠﻰ ﻧﻔﺴﻪ ﻭﻓﻮﺕ ﺍﻟﻌﺪﻳﺪ ﻣﻦ ﺍﻟﻔﺮﺹ ﺍﻟﱵ ﺃﺗﻴﺤﺖ ﻟﻪ‬

‫ﰲ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻘﺴﻢ ﻛﻤﺎ ﻟﻌﺐ ‪‬ﺎﺉ ﻳﻜﺎﺱ ﺍﳉﻤﻬﻮﺭﻳﺔ ﺍﻟﱵ‬

‫ﲨﻌﺘﻬﻤﺎ ‪.‬‬

‫ﺍﺳﺘﺜﻨﺎﺋﻲ ﻣﻠﻴﺊ ﺑﺎﻷﺣﺪﺍﺙ ﻭﺍﻟﺴﻮﺳﺒﺎﻧﺲ ﺇﱃ ﻏﺎﻳﺔ‬ ‫ﻳﺴﺘﺤﻖ ﺍﻟﺼﻌﻮﺩ ﺑﻜﻞ ﺍﳌﻘﺎﻳﻴﺲ ﺇﻻ ﺃﻧﻪ ﺻﻌﺐ ﺍﳌﺄﻣﻮﺭﻳﺔ‬ ‫ﻟﺘﺮﺳﻴﻢ ﺻﻌﻮﺩﻩ ﻣﻨﺬ ﺟﻮﻻﺕ ﺑﺴﺒﺐ ﺑﻌﺾ ﺍﳌﺸﺎﻛﻞ ﺍﻟﱵ‬

‫ﺭﺍﻓﻘﺖ ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ ﻣﻨﺬ ﺍﻧﻄﻼﻗﺔ ﺍﳌﻮﺳﻢ ﻛﺎﻷﻣﻮﺍﻝ ﺍﶈﺠﻮﺯﺓ‬

‫‪ 93‬ﺍﻟﺬﻱ ﻋﺮﻑ ﺗﺄﻟﻖ ﺃﺻﺤﺎﺏ ﺍﻟﻠﻮﻧﲔ ﺍﻷﲪﺮ ﻭﺍﻷﺯﺭﻕ‬ ‫ﺣﻠﻤﺎﻁ‪ ،‬ﺑﻦ ﺳﺎﺳﻲ ‪ ،‬ﻣﺰﻳﺎﱐ‪ ،‬ﻗﺸﲑ ‪ ،‬ﲝﺮﻱ‪ ،‬ﻛﻤﲔ‬ ‫ﺍﻷﺳﺒﻖ ﺭﺷﻴﺪ ﺑﻮﻋﺒﺪﺍﷲ ﺣﻴﺚ ﻃﺎﻟﺖ ﻣﺪﺓ ﺇﻗﺎﻣﺔ ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ‬

‫ﺧﺴﺮﻫﺎ ﺃﻣﺎﻡ ﺇﲢﺎﺩ ﺍﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ‪‬ﺪﻑ ﻳﺘﻴﻢ ﻟﻴﺘﺮﺍﺟﻊ ﺑﻌﺪﻫﺎ‬

‫ﻣﺴﺘﻮﻯ ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ ﺑﺴﺒﺐ ﺍﻷﺯﻣﺔ ﺍﳌﺎﻟﻴﺔ‪ ،‬ﰲ ﺍﳌﻮﺳﻢ ‪/ 2003‬‬

‫ﺑﺴﺒﺐ ﻏﻠﻖ ﺍﻟﺮﺻﻴﺪ ﻭﺇﺻﺎﺑﺎﺕ ﺍﻟﻼﻋﺒﲔ ﻭﺗﻌﺎﻗﺐ ﺍﳌﺪﺭﺑﲔ‬

‫‪ 2004‬ﺣﻴﺚ ﺳﻘﻂ ﺇﱃ ﺍﻟﻘﺴﻢ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻟﺜﺎﱐ ﻟﻜﻨﻪ ﻋﺎﺩ‬

‫ﺑﺪﺍﻳﺔ ﻣﻦ ﺍﻟﺜﻼﺛﻲ ﺗﺒﻴﺐ‪ ،‬ﻣﺸﻬﻮﺩ ﻭﺑﺮﻳﻚ ﺇﱃ ﺧﺰﺍﺭ‬

‫ﺑﻌﺪ ﻣﻮﺳﻢ ﻭﺍﺣﺪ ﻓﻘﻂ ‪ 2005/ 2004‬ﺭﻓﻘﺔ ﺍﻟﺜﻨﺎﺋﻲ‬

‫ﻳﻠﺲ ﺍﻟﺬﻱ ﻗﺎﺩ ﺍﻟﺴﻔﻴﻨﺔ ﺭﻓﻘﺔ ﻣﺴﺎﻋﺪﻳﻪ ﺇﱃ ﺑﺮ ﺍﻷﻣﺎﻥ‬

‫ﻋﺎﻣﺮ ﲨﻴﻞ ﻭﺍﻟﻼﻋﺒﲔ ﻣﺰﻳﺎﱐ ‪،‬ﺻﻮﺍﳊﻲ‪ ،‬ﻏﻨﺎﻳﺔ ‪ ،‬ﺑﻦ‬

‫ﻭﺑﻮﻋﺮﻋﺎﺭﺓ ‪،‬ﰒ ﺑﻮﻋﺮﻋﺎﺭﺓ ﻭﻣﻬﺮﻱ ﻟﻮﺣﺪﳘﺎ ﻭﺃﺧﲑﺍ ﺑﻦ‬

‫ﺇﺿﺎﻓﺔ ﺇﱃ ﺗﻀﻴﻴﻊ ﺍﻟﻔﺮﻳﻖ ﻟﻌﺸﺮ ﻧﻘﺎﻁ ﻛﺎﻣﻠﺔ ﻓﻮﻕ‬

‫ﺍﻵﺧﺮ ﺇﲢﺎﺩ ﺑﺴﻜﺮﺓ ﻭﻧﺎﺩﻱ ﺑﺎﺭﺍﺩﻭ ﺑﻔﻀﻞ ﺍﳌﺪﺭﺏ ﺍﻟﻌﺮﺍﻗﻲ‬ ‫ﺣﺴﺎﻥ ﺩﻭﺏ ﻓﻀﻴﻞ ﻭﺑﻮﺳﻌﺪﺓ ﻭﻏﲑﻫﻢ ﻟﻴﻠﻌﺐ ﻣﻮﲰﲔ ﰲ‬

‫ﻣﻴﺪﺍﻧﻪ ﺯﺍﺩ ﻣﻦ ﺻﻌﻮﺑﺔ ﺍﳌﻬﻤﺔ ﻣﺎ ﻳﻬﻢ ﺍﻵﻥ ﺃﻥ ﺍﻟﺸﺒﺎﺏ‬

‫ﺍﻟﻘﺴﻢ ﺍﻷﻭﻝ ﻭﻳﻌﻮﺩ ﺇﱃ ﺍﻟﺪﺭﺟﺔ ﺍﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ‪2007/ 2006‬‬

‫ﻓﺮﺣﺘﻬﻢ ﺩﺍﻣﻌﺔ ﻭﻫﺴﺘﲑﻳﺔ‪.‬‬

‫ﻟﺒﻄﺎﻗﺔ ﺍﻟﺼﻌﻮﺩ ﺃﻣﺎﻡ ﺍﻟﺒﺎﻙ ﻭﺍﳉﺪﻳﺪ ﰲ ﻛﻞ ﻫﺬﺍ ﺃﻥ ﺑﺎﺗﻨﺔ‬

‫ﺍﺳﺘﻌﺎﺩ ﻣﺮﻛﺰﻩ ﻭﺣﻘﻖ ﺃﻣﻨﻴﺎﺕ ﺃﻧﺼﺎﺭﻩ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﻛﺎﻧﺖ‬

‫ﺍﻟﱵ ﻏﺎﺩﺭﻫﺎ ﺭﲰﻴﺎ ‪‬ﺎﻳﺔ ﻫﺬﺍ ﺍﳌﻮﺳﻢ ﺑﻌﺪ ﺍﻓﺘﻜﺎﻛﻪ‬

‫ﺍﳉﻤﻴﻊ ﻳﻌﺮﻑ ﺃﻥ ﺳﻨﺔ ‪ 1932‬ﻫﻲ ﺗﺎﺭﻳﺦ ﻣﻴﻼﺩ ﺍﻟﻜﺎﺏ‬

‫ﺳﺘﺸﻬﺪ ﻷﻭﻝ ﻣﺮﺓ ﰲ ﺗﺎﺭﳜﻬﺎ ﺗﻮﺍﺟﺪ ﻓﺮﻳﻘﲔ ﰲ ﺍﻟﻘﺴﻢ‬

‫ﺍﻳﻀﺎ ﺑﻔﺮﻳﻖ ﺍﻟﺸﻬﺪﺍﺀ ﻹﺳﺘﺸﻬﺎﺩ ﺃﻏﻠﺐ ﻣﺴﲑﻳﻪ ﻭﻻﻋﺒﻴﻪ‬

‫ﺍﳌﻘﺒﻞ ﺑﲔ ﺍﻟﺸﺒﺎﺏ ﻭﺍﳌﻮﻟﻮﺩﻳﺔ ﺑﻌﺪ ﺃﻥ ﺍﻟﺘﻘﻴﺎ ‪ 26‬ﻣﺮﺓ ﰲ‬

‫ﺍﻟﺬﻱ ﺳﻴﺤﺘﻔﻞ ﺍﳋﺮﻳﻒ ﺍﻟﻘﺎﺩﻡ ﺑﻌﻴﺪ ﻣﻴﻼﺩﻩ ‪ 77‬ﻭﻳﻌﺮﻑ‬ ‫ﺧﻼﻝ ﺛﻮﺭﺓ ﺍﻟﺘﺤﺮﻳﺮ ‪ ،‬ﻟﻜﻦ ﺍﺳﺘﻌﺎﺩ ﻋﺎﻓﻴﺘﻪ ﻋﻘﺐ ﲢﻘﻴﻖ‬ ‫ﺍﻹﺳﺘﻘﻼﻝ ﻭﺍﺳﺘﺮﺟﺎﻉ ﺍﳊﺮﻳﺔ ﺑﻌﻮﺩﺗﻪ ﺇﱃ ﺍﳌﻨﺎﻓﺴﺎﺕ‬

‫‪18‬‬

‫ﺍﻷﻭﻝ ﻭﺳﻨﺤﻀﺮ ﻷﻭﻝ ﺩﺍﺭﰊ ﻋﻠﻰ ﻫﺬﺍ ﺍﳌﺴﺘﻮﻯ ﺍﳌﻮﺳﻢ‬ ‫ﺍﻟﻘﺴﻤﲔ ﺍﳉﻬﻮﻱ ﺍﻟﺸﺮﻗﻲ ﻭﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻟﺜﺎﱐ ﻓﺄﻟﻒ ﻣﻠﻴﻮﻥ‬ ‫ﻣﱪﻭﻙ ﻟﻠﺸﺒﺎﺏ ﺑﻌﻮﺩﺗﻪ ﺇﱃ ﺣﻈﲑﺓ ﺍﻟﻜﺒﺎﺭ ‪.‬‬

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﺑﺮﻗﺎدي ﻧﻮر اﻟﺪﻳﻦ‬

‫ﻛﺘﺐ‬

‫اﻟﻤﺤﺎﻓﻈﺔ اﻟﺴﺎﻣﻴﺔ ﻟﻸﻣﺎزﻳﻐﻴﺔ ﺗﺼﺪر‬ ‫ﻗﺎﻣﻮس "ﺷﺎوي ﻋﺮﺑﻲ‬ ‫ﻟﻸﺳﺘﺎذ "ﻓﺎﻛﻴﻬـﺎﻧﻲ ﺗﻴﺒﺮﻣﺎﺳﻴـﻦ"‬ ‫ﺗﺸﲑ ﺇﺣﺼﺎﺋﻴﺎﺕ ﻣﻨﻈﻤﺔ ﺍﻟﻴﻮﻧﺴﻜﻮ ﺇﱃ ﻭﺟﻮﺩ ﺳﺘـﺔ‬

‫ﻟﻠﻔﻨﻮﻥ ﺍﳌـﻄـﺒـﻌـﻴـﺔ‬

‫ﺁﻻﻑ ﺑﲔ ﻟﻐﺔ ﻭﳍﺠﺔ ﰲ ﺍﻟﻌﺎﱂ ‪ ،‬ﻭﰲ ﻛﻞ ﻋﺎﻡ ﲤﻮﺕ‬

‫ﺑﺎﳉﺰﺍﺋـﺮ ﰲ ﺇﻃـﺎﺭ‬

‫ﻋﺸﺮﺍﺕ ﺍﻟﻠﻐﺎﺕ ﻭﺍﻟﻠﻬﺠﺎﺕ ‪ ،‬ﻭﻛﻞ ﻟﻐﺔ ﻏﲑ ﻣﺴـﺠـﻠـﺔ‬

‫ﺗــﻈــﺎﻫــﺮﺓ ﺳــﻨــﺔ‬

‫ﻭﺳﺎﺋﻞ ﺍﻹﻋﻼﻡ ‪ ،‬ﻓﻬﻲ ﻣﻬﺪﺩﺓ ﺑﺎﻟﺬﻭﺑﺎﻥ‪.‬‬

‫ﻭﻗﺪ ﺟﺎﺀ ﰲ ﺧﺎﲤـﺔ‬

‫ﻭﺑﺎﻟﺘﺎﱄ ﻳﻌﺪ ﺍﻟﺘﺪﻭﻳﻦ ﺃﻓﻀﻞ ﻭﺳﻴﻠﺔ ﳊﻤﺎﻳﺔ ﺍﻟﻠـﻐـﺔ‬

‫ﺍﻟﻜـﺘـﺎﺏ ‪" :‬ﻃـﺮﻳـﻖ‬

‫ﺍﻷﻣﺎﺯﻳﻐﻴﺔ ﻣﻦ ﺍﻻﺿﻤﺤﻼﻝ ‪ ،‬ﺧﺎﺻﺔ ﺃﻥ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻠﻐـﺔ‬

‫ﺍﻷﻟﻒ ﻣـﻴـﻞ ﻳـﺒـﺪﺃ‬

‫ﻗﺎﻭﻣﺖ ﺍﳌﻮﺕ ﻣﻨﺬ ﺍﻷﺯﻝ ‪ ،‬ﺭﻏﻢ ﺃ‪‬ﺎ ﺗﺴﺘﻌﻤﻞ ﻓـﻘـﻂ‬

‫ﲞﻄﻮﺓ ‪ ،‬ﻭﻫـﺬﺍ ﻣـﺎ‬

‫ﰲ ﺍﻻﺗﺼﺎﻝ ؛ ﺃﻱ ﺃ‪‬ﺎ ﺣﺎﻣﻠﺔ ﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ﺷﻔﻮﻳﺔ ‪ .‬ﻭﰲ‬

‫ﻧﺄﻣﻞ ﺃ ﻥ ﻧﻜـﻮﻥ ﻗـﺪ‬

‫ﻫﺬﺍ ﺍﻻﲡﺎﻩ ﻳﺴﻌـﻰ ﺍﻟـﻜـﺘــّـــﺎﺏ ﺇﱃ ﺍﻟـﺘـﺪﻭﻳـﻦ‬

‫ﻭﻓﻘﻨﺎ ﻓﻴﻪ ﻣﻦ ﺧﻼﻝ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﺍﻟﺬﻱ ﺗﻨﺎﻭﻟﻨﺎ ﻓـﻴـﻪ‬

‫ﺍﻟﺜﻘﺎﰲ‪.‬‬

‫ﺍﻹﻧﺴﺎﻥ ﺑﻮﺍﺳﻄﺔ ﺍﻟﻠﻐﺔ ﺍﻷﻣﺎﺯﻳﻐﻴﺔ ‪ ،‬ﻟﱰﻳﻞ ﻏﻤﻮﺿﺎ‬

‫ﰲ ﻫــﺬﺍ ﺍﻹﻃــﺎﺭ ‪ ،‬ﻭﲢــﺖ ﻋــﻨــﻮﺍﻥ "ﺗــﺎﻧﺴــﺖ‬

‫ﻭﺍﻟﺘﺒﺎﺳﺎ ﻋﻠﻖ ‪‬ﺬﻩ ﺍﻟﻠﻐﺔ ﺍﻟﱵ ﺍ‪‬ـﻤـﺖ ﺑـﺎﻟـﻌـﺠـﺰ‬

‫ﺃﻭﻗﺠﻮﻑ" )ﻣﻔﺘﺎﺡ ﺍﻟﻜﱰ( ﻗﺎﻣﻮﺱ ﺷﺎﻭﻱ – ﻋـﺮﰊ ‪،‬‬

‫ﻭﺍﻟﻘﺼﻮﺭ‪.....‬‬

‫ﻭﻏﲑ ﻣﺴﺘﻌﻤﻠﺔ ﰲ ﺍﳊﻴﺎﺓ ﺍﻟﻴﻮﻣﻴﺔ ‪ ،‬ﰲ ﺍﳌﺪﺭﺳﺔ ﻭﰲ‬

‫ﻭﺍﻟﺘﺴﺠﻴﻞ ﻋﻮﺽ ﺍﻟﺒﻜﺎﺀ ﻭﺍ‪‬ـﺎﻡ ﺍﻟـﻐـﲑ ﺑـﺎﻟـﻐـﺰﻭ‬

‫ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﺑﻔﺮﻧﺴﺎ‪.‬‬

‫ﳐﺘﻠﻒ ﺍﳉﻮﺍﻧﺐ ﺍﳊﻴﺎﺗﻴﺔ ﺍﻟﱵ ﺗـﺘـﻌـﻠـﻖ ﲝـﻴـﺎﺓ‬

‫ﺻﺪﺭ ﺍﻟﻜﺘﺎﺏ ﺍﻷﻭﻝ ﻟﻸﺳﺘﺎﺫ ﺍﳌﻬﺘـﻢ ﺑـﺎﻟـﻠـﺴـﺎﻧـﻴـﺎﺕ‬ ‫ﺍﻷﻣﺎﺯﻳﻐﻴﺔ ‪ ،‬ﻓﺎﻛﻴﻬﺎﱐ ﺗﻴﱪﻣﺎﺳﲔ ‪ ،‬ﺍﻟﻘﺎﻣﻮﺱ ﺻﺪﺭ‬

‫ﺍﻟﻜﺎﺗﺐ ‪ :‬ﻣﻦ ﻣﻮﺍﻟﻴﺪ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ‪ ،‬ﺩﺭﺱ ﺍﳌـﺘـﻮﺳـﻂ‬

‫ﻋﻦ ﻣﻨﺸﻮﺭﺍﺕ ﺍﶈﺎﻓﻈﺔ ﺍﻟﺴﺎﻣﻴـﺔ ﻟـﻸﻣـﺎﺯﻳـﻐـﻴـﺔ ‪،‬‬

‫ﻭﺍﻟﺜﺎﻧﻮﻱ ﺑﺎﳌﻤﻠﻜﺔ ﺍﻟﻌﺮﺑﻴﺔ ﺍﻟﺴﻌﻮﺩﻳﺔ ‪ ،‬ﻣـﺘـﺤـﺼـﻞ‬

‫ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ‪ ،2009‬ﰲ ‪ 170‬ﺻﻔﺤﺔ ﻣﻦ ﺍﻟﻘﻄﻊ ﺍﻟﻜﺒﲑ‪.‬‬

‫ﻋﻠﻰ ﺷﻬﺎﺩﺓ ﻟﻴﺴﺎﻧﺲ ﺗﺎﺭﻳﺦ ﻣﻦ ﺟﺎﻣﻌﺔ ﻗﺴﻨـﻄـﻴـﻨـﺔ‬

‫ﺍﻟﻜﺘﺎﺏ ‪ /‬ﺍﻟﺒﺤﺚ ﺍﺳﺘﻐﺮﻕ ﺇﳒـﺎﺯﻩ ‪ 20‬ﺳـﻨـﺔ ﻣـﻦ‬

‫‪.1979‬‬

‫ﺍﻟﻌﻤﻞ ‪ ،‬ﻭﻳﻌﺪ ﺍﻟﺘﺠﺮﺑﺔ ﺍﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ﰲ ﻫﺬﺍ ﺍ‪‬ﺎﻝ ‪ ،‬ﺑﻌﺪ‬ ‫ﺗﻠﻚ ﺍﻟﱵ ﻗﺎﻡ ‪‬ﺎ ﺍﻷﺳﺘﺎﺫ "ﳏﻤﺪ ﺍﻟﺼﺎﱀ ﻭﻧﻴـﺴـﻲ"‬

‫ﻣﺎﺭﺱ ﻣﻬﻨﺔ ﺍﻟﺘﻌﻠﻴﻢ ﲟﻌﻬﺪ ﺍﻟﺘﻌﻠﻴﻢ ﺍﻷﺻـﻠـﻲ ‪ ،‬ﰒ‬

‫ﰲ ﻗﺎﻣﻮﺳﻪ ﺛﻼﺛﻲ ﺍﻟﻠﻐﺔ "ﺷﺎﻭﻱ – ﻋﺮﰊ – ﻓﺮﻧﺴـﻲ‬

‫ﺑﺜﺎﻧﻮﻳﺔ ﻣﺼﻄﻔﻰ ﺑﻦ ﺑﻮﻟﻌﻴﺪ ﺑﺒﺎﺗﻨﺔ‪.‬‬

‫" ‪ ،‬ﻭﺍﻟﺼﺎﺩﺭ ﺳﻨﺔ ‪ ، 2003‬ﻋﻦ ﺍﳌﺆﺳﺴﺔ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ‬

‫‪17‬‬

‫ﻭ ﺑﺮﺍﺀ‪‬ﺎ ‪ .‬ﻛﻤﺎ ﺃﺳﻌﻔﲏ ﺍﳋﻂ ﺍﻟﻌﺮﰊ ﺍﻟﺬﻱ‬

‫ﻭﻃﻴﺪﺓ ﺍﻟﺘﺮﺍﺙ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ﺍﻟﻌﺮﻳﻖ ﻛﻠﻮﺣﺔ ﺍﻷﻭﺍﱐ‬

‫ﻳﺸﻜﻞ ﻣﺪﺭﺳﺔ ﻓﻨﻴﺔ ﰲ ﺗﻌﺰﻳﺰ ﺑﻌﺾ ﺍﻟﺘﻌﺎﺑﲑ ﻭ‬

‫ﺍﻟﻔﺨﺎﺭﻳﺔ ‪ ،‬ﺍﳌﺮﺃﺓ ﺍﻟﱪﺑﺮﻳﺔ‪ ،‬ﺭﻗﺼﺔ ﺍﻟﺸﺎﻭﻳﺔ‪،‬‬

‫ﺍﻻﺧﺘﺮﺍﻗﺎﺕ‪ .‬ﰒ ﺗﺒﻠﻮﺭﺕ ﻣﺴﲑﰐ ﺍﻟﻔﻨﻴﺔ‬

‫ﺍﳊﻠﻲ ﺍﻟﱪﺑﺮﻳﺔ‪...‬‬

‫ﺑﺎﻟﺘﺰﺍﻭﺝ ﺍﻟﻔﲏ ﻭ ﺍﻟﻌﻠﻤﻲ ﰲ ﻟﻮﺣﺎﺕ ﻋﻠﻤﻴﺔ ﻓﻨﻴﺔ‬

‫•ﻟﻠﻔﻨﺎﻧﺔ ﻟﻴﻠﻰ ﺃﻣﺪﺍﺡ ﻋﺪﺓ ﻣﺸﺎﺭﻛﺎﺕ ﰲ ﻣﻌﺎﺭﺽ‬ ‫ﻭﻃﻨﻴﺔ ﻭﺩﻭﻟﻴﺔ ﻛﻴﻒ ﺗﻘﻴﻤﲔ ﺫﻟﻚ‪ ،‬ﻭﻣﺎ ﻫﻲ‬

‫ﻛﻴﻒ ﳝﻜﻦ ﻟﻺﺑﺪﺍﻉ ﻭﺍﳌﺒﺪﻋﺔ ﺃﻭ ﺍﳌﺒـﺪﻋـﺔ ﲢـﺪﻱ‬ ‫ﺍﻹﻗﺼﺎﺀ ﻭﺍﻟﺘﻬﻤﻴﺶ ﻭﺍﻟﺮﻛﻮﺩ ﺍﻟﺜﻘـﺎﰲ‪ ،‬ﻭﻫـﻞ ﻟـﻚ‬ ‫ﲡﺮﺑﺔ ﰲ ﺫﻟﻚ؟‬

‫ﻣﺸﺎﺭﻳﻌﻚ ﺍﳌﺴﺘﻘﺒﻠﻴﺔ؟‬ ‫ﺝ‪ :‬ﻟﻘﺪ ﻛﺎﻧﺖ ﱄ ﻣﺸﺎﺭﻛﺎﺕ ﻋﺪﻳﺪﺓ‬

‫ﺝ‪:‬ﻟﻴﺲ ﻣﻦ ﺍﻟﺴﻬﻞ ﺃﻥ ﻳﻘﻒ ﺍﳌﺒﺪﻉ‬

‫ﳏﻠﻴﺔ‪،‬ﻭﻃﻨﻴﺔ ﰲ ﻋﺪﺓ ﻭﻻﻳﺎﺕ‬

‫ﺑﺼﻔﺔ ﻋﺎﻣﺔ ﺃﻣﺎﻡ ﺍﻟﻌﻮﺍﺻﻒ ﺍﻟﻌﺎﺗﻴﺔ‬

‫‪،‬ﺟﻴﺠﻞ ‪،‬ﺍﳉﻠﻔﺔ ‪ ،‬ﺑﺴﻜﺮﺓ ‪،‬ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ‬

‫ﲤﺎﺭﺳﻬﺎ ﺑﻌﺾ ﺍﳉﻬﺎﺕ ﻋﻠﻰ ﺍﻹﺑﺪﺍﻉ‬

‫ﺍﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ‪ ،‬ﺷﺮﺷﺎﻝ‪،‬ﻭﻫﺮﺍﻥ‪...‬‬

‫ﻭ ﺃﻫﻠﻪ‪ ،‬ﻳﺒﻘﻰ ﻓﻘﻂ ﻋﻠﻰ ﺍﳌﺒﺪﻉ‬

‫ﻭﻛﺎﻧﺖ ﺍﻻﻧﻄﻼﻗﺔ ﺍﳊﻘﻴﻘﻴﺔ ﺇﺑﺎﻥ‬

‫ﺍﻟﺼﻤﻮﺩ ﻭ ﺍﻟﺘﺼﺪﻱ ﻭ ﻋﺪﻡ ﺍﻻﻧﻜﺴﺎﺭ‬

‫ﺍﻟﺪﺭﺍﺳﺔ ﺍﳉﺎﻣﻌﻴﺔ ﺇﱃ ﺃﻥ ﺗﻄﻮﺭﺕ‬

‫ﻭ ﻻ ﻳﺘﺄﺗﻰ ﻟﻪ ﺫﻟﻚ ﺇﻻ ﺑﺎﻟﻌﻤﻞ‬

‫ﺇﱃ ﻣﻌﺎﺭﺽ ﺩﻭﻟﻴﺔ ﻛﺎﳌﻌﺎﺭﺽ‬

‫ﺍﳉﺎﺩ ﺍﻟﺪﺀﻭﺏ ﺍﻟﺬﻱ ﳝﻜﻨﻪ ﻣﻦ‬

‫ﺍﳌﺸﺘﺮﻛﺔ ﺑﲔ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﻭ ﻓﺮﻧﺴﺎ‬

‫ﻓﺮﺽ ﻧﻔﺴﻪ‪ .‬ﻟﻮﻻ ﺻﻤﻮﺩﻱ ﻭ‬

‫ﻟﻼﻗﺼﺎﺀﺍﺕ ﻭ ﺍﻟﺘﻬﻤﻴﺸﺎﺕ ﺍﻟﱵ‬

‫ﻣﻨﻬﺎ= ﺑﺎﺗﻨﺔ ‪ ،‬ﺳﻄﻴﻒ ‪،‬ﻋﻨﺎﺑﺔ‬

‫‪ ،2003‬ﻭﺑﲔ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﻭ ﺍﳌﻤﻠﻜﺔ ﺍﻟﻌﺮﺑﻴﺔ‬

‫ﺃﻋﻤﺎﱄ ﺍﻟﻔﻨﻴﺔ ﺍﳉﺪﻳﺪﺓ ﲟﺎ ﻓﻴﻬﺎ ﺍﻟﻨﺤﺖ ﳌﺎ ﻛﻨﺖ‬

‫ﺃﻥ ﺃﺑﲎ ﻟﻨﻔﺴﻲ ﻋﺎﳌﺎ ﻓﻨﻴﺎ ﺧﺎﺻﺎ ﰊ ‪ ،‬ﻋﺎﳌﺎ‬

‫ﻳﺸﺮﻓﲏ ﻛﺜﲑﺍ‬

‫ﺍﻟﺴﻌﻮﺩﻳﺔ ﺳﻨﺔ ‪ .20007‬ﻭﻣﻦ ﺧﻼﳍﺎ ﺍﺳﺘﻄﻌﺖ‬ ‫ﺻﺎﻣﺘﺎﻥ ﻟﻪ ﺑﻼﻏﺘﻪ ﻭﺑﻴﺎﻧﻪ ﻭ ﺗﻌﺒﲑﻩ ﺍﳋﺎﺹ‪.‬‬

‫ﺃﻣﺎ ﻣﺸﺎﺭﻳﻌﻲ ﺍﳌﺴﺘﻘﺒﻠﻴﺔ ﻓﻬﻲ ﻃﺒﻌﺎ ﺍﳌﻮﺍﺻﻠﺔ‬ ‫ﻭﺇﻗﺎﻣﺔ ﻣﻌﺎﺭﺽ ﺃﺧﺮﻯ‪..‬‬

‫ﺿﻤﻦ ﺍﻟﻨﺨﺒﺔ ﺍﳌﺸﺎﺭﻛﺔ ﰲ ﻫﺬﺍ ﺍﳌﻠﺘﻘﻰ ‪ ،‬ﻭ ﻫﺬﺍ‬

‫•ﻫﻞ ﺯﺭﺕ ﻣﺮﺓ ﻣﻌﻠﻢ ﻋﲔ ﺍﻟﻔﻮﺍﺭﺓ ﻭﺳﻂ ﻣﺪﻳﻨﺔ‬ ‫ﺳﻄﻴﻒ؟ ﻭﻣﺎ ﻫﻮ ﺍﻻﻧﻄﺒﺎﻉ ﺍﻟﺬﻱ ﺗﺮﻛﺘﻪ ﻓﻴﻚ‬ ‫ﺻﻮﺭﺓ ﺍﻟﱵ ﺍﳌﺮﺃﺓ ﺍﻟﱵ ﲢﻤﻞ ﺟﺮﺓ ﺍﳌﺎﺀ؟‬

‫ﺃﻛﻴﺪ ﻟﻚ ﺣﻜﺎﻳﺔ ﻣﺎ ﲣﻔﻴﻨﻬﺎ ﰲ ﺣﻠﺔ ﻛﻞ ﻟﻮﺣﺔ‬

‫ﻓﻨﻴﺔ ﺃﻭ ﻣﻨﺤﻮﺗﺔ ﻣﻊ ﺟﺒﺎﻝ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ﻭﺗﺮﺍﺙ‬

‫ﺝ‪ :‬ﺑﻞ ﺯﺭ‪‬ﺎ ﻣﺮﺍﺕ ﺧﺼﻮﺻﺎ ﰲ ﺍﻟﺴﻨﺔ ﺍﻟﱵ ﺩﺭﺳﺖ‬

‫ﺍﳌﻨﻄﻘﺔ ﻣﺎﺫﺍ ﳝﻜﻦ ﺃﻥ ﺗﻘﻮﻟﲔ ﻟﻨﺎ ﺣﻮﻝ ﺫﻟﻚ؟‬

‫‪‬ﺎ ﰲ ﺟﺎﻣﻌﺔ ﺳﻄﻴﻒ‪ ،‬ﺃﻗﻮﻝ ﺑﺄﻥ ﻟﻮﻻ ﻭﺟﻮﺩ ﻓﻦ‬

‫ﺝ‪:‬ﺍﻟﻔﻨﺎﻥ ﺍﺑﻦ ﺑﻴﺌﺘﻪ‪ ،‬ﻭﺃﻧﺎ ﺍﺑﻨﺔ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ﺍﻷﺷﻢ‬

‫ﺍﻟﻨﺤﺖ ﳌﺎ ﻭﺟﺪﺕ ﻭ ﺧﻠﺪﺕ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﺘﺤﻔﺔ‪ -‬ﻋﲔ‬

‫ﻓﻤﻦ ﺍﻟﺒﺪﻳﻬﻲ ﺃﻥ ﺗﻜﻮﻥ ﺟﻞ ﺃﻋﻤﺎﱄ ﳍﺎ ﻋﻼﻗﺔ‬

‫ﺍﻟﻔﻮﺍﺭﺓ‪ -‬ﺍﻟﱵ ﲡﻤﻊ ﺑﲔ ﻣﻨﺒﻌﺎﻥ ﻟﻠﺤﻴﺎﺓ=ﺍﳌﺮﺃﺓ ﻭ‬

‫‪16‬‬

‫ﺍﳌﺎﺀ‪.‬‬

‫ﺣﺎورﻫﺎ‪ :‬اﻟﻜﺎﺗﺐ ﻧﺒﻴﻞ دﺣﻤﺎﻧﻲ‪/‬ﺳﻄﻴﻒ‬

‫ﺣﻮارات‬

‫اﻟﻔﻨﺎﻧﺔ اﻟﺘﺸﻜﻴﻠﻴﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﻳﺔ ﻟﻴﻠﻰ أﻣﺪاح‬ ‫ﻓﻲ ﻣﻠﺘﻘﻰ اﻟﻤﺮأة اﻟﻤﺒﺪﻋﺔ‬ ‫ﺍﻟﻔﻨﺎﻧﺎﺕ‬

‫ﻣﻌﺎﺭﺽ ﻣﻨﻬﺎ ﺍﻟﺼﺎﻟﻮﻥ ﺍﻟﻮﻃﲏ‬

‫ﻟﻴﻠﻰ‬

‫ﺃﻣﺪﺍﺡ‬

‫ﻣﻦ‬

‫ﺍﻟﺘﺸﻜﻴﻠﻴﺎﺕ ﺍﻟﻼﺋﻲ ﻳﺰﺍﻭﺟﻦ ﺑﲔ‬

‫ﻟﻠﻨﺤﺖ ﺍﻟﺜﺎﱐ ﳉﻤﻌﻴﺔ ﺑﺮﻳﺰﻣﺔ‬

‫ﺍﻟﻔﻦ ﺍﻟﺘﺸﻜﻴﻠﻲ ﻭﺍﻟﻨﺤﺖ‪ ،‬ﻓﻴﻤﺎ‬

‫ﺑﺒﺎﺗﻨﺔ‬

‫ﺍﻟﻨﺤﺖ‬

‫ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺘﺠﺮﺑﺔ ﻷﻋﻤﺎﻟﻚ ﺍﻟﻔﻨﻴﺔ ؟‬

‫ﻋﺪﺩ ﺍﻟﻨﺤﺎﺗﲔ ﻗﺪ ﺑﻠﻎ ﻣﺎ ﻳﻘﺎﺭﺏ‬

‫ﻭﻛﻴﻒ ﺗﻨﻈﺮﻳﻦ ﻟﻔﻦ ﺍﻟﻨﺤﺖ ﰲ‬

‫‪ 200‬ﳓﺎﺗﺎ ﻣﻨﺬ ‪. 1962‬‬

‫ﻳﺘﻤﺜﻞ ﺍﳉﺪﻳﺪ ﺍﻟﺬﻱ ﺃﺿﺎﻓﺘﻪ‬

‫ﻭ‬

‫ﺻﺎﻟﻮﻥ‬

‫ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﺑﺎﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ﺣﻴﺚ ﺃﻥ‬

‫ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ؟‬ ‫ﻛﻴﻒ ﺗﻮﻓﻘﲔ ﺑﲔ ﻟﻴﻠﻰ ﺟﺮﺍﺣﺔ‬ ‫ﺝ‪ -‬ﺃﻭﺩ ﺇﻥ ﺃﺷﲑ ﰲ ﺍﻟﺒﺪﺍﻳﺔ ﺃﱐ‬ ‫ﻣﻨﺬ ﺣﺪﺍﺛﱵ ﺷﻐﻔﺖ ﺑﺎﻟﺮﺳﻢ ﳊﺪ ﺍﳉﻨﻮﻥ ﻓﺄﳒﺰﺕ‬

‫ﺃﻭﻝ ﻟﻮﺣﺔ ﺯﻳﺘﻴﺔ ﺳﻨﺔ ‪ ،1982‬ﻭ ﻣﺎ ﺍﻛﺘﺸﻔﺖ‬

‫ﺍﻷﺳﻨﺎﻥ‬

‫ﻭﻟﻴﻠﻰ‬

‫ﺍﻟﻔﻨﺎﻧﺔ‬

‫ﺍﻟﺘﺸﻜﻴﻠﻴﺔ ؟‬

‫ﻣﻮﻫﺒﱵ ﰲ ﺍﻟﻨﺤﺖ ﺇﻻ ﺣﻴﻨﻤﺎ ﺩﺧﻠﺖ ﻣﻌﻬﺪ ﺍﻟﻄﺐ‬

‫ﺝ‪ -‬ﳝﻜﻦ ﻷﻱ ﺇﻧﺴﺎﻥ ﺃﻥ ﻳﻮﻓﻖ ﺑﲔ ﻋﻤﻠﻪ ﻭ‬

‫ﻓﺮﻉ ﺟﺮﺍﺣﺔ ﺍﻷﺳﻨﺎﻥ ﻓﻜﺎﻧﺖ ﱄ ﺍﻟﻘﺪﺭﺓ ﺍﻟﻜﺒﲑﺓ ﰲ‬

‫ﳑﺎﺭﺳﺔ ﻣﻮﺍﻫﺒﻪ‪ ،‬ﻭﺫﻟﻚ ﺑﺎﻻﺭﺍﺩﺓ ﻭ ﺗﻨﻈﻴﻢ ﺍﻟﻮﻗﺖ‬

‫ﺗﺸﻜﻴﻞ ﻫﻴﺎﻛﻞ ﺍﻷﺳﻨﺎﻥ ﺑﻄﺮﻳﻘﺔ ﺃﺛﺎﺭﺕ ﺍﻫﺘﻤﺎﻡ‬ ‫ﺃﺳﺎﺗﺬﰐ ﻭ ﻣﻦ ﰒ ﻇﻬﺮﺕ ﻋﻼﻗﺔ ﻓﻦ ﺍﻟﻨﺤﺖ ﺑﻔﻦ‬

‫ﻫﻨﺎﻙ ﺑﻌﺾ ﺍﻷﻓﻜﺎﺭ ﻭﺍﳌﻮﺍﻗﻒ ﺍﻟﱵ ﻗﺪ ﺗﺴﻌﻰ‬

‫ﺍﻟﺮﺳﻢ ﺳﻨﺔ ‪ ،1985‬ﻭ ﺍﺷﻜﺮ ﺍﷲ ﺃﻥ ﻭﻫﺒﲏ ﻫﺎﺗﲔ‬

‫ﻟﻴﻠﻰ ﺇﱃ ﺗﺮﺳﻴﺨﻬﺎ ﻋﱪ ﻟﻮﺣﺔ ﻓﻨﻴﺔ ﺃﻭ ﻣﻨﺤﻮﺗﺔ؟‬

‫ﺍﳌﻮﻫﺒﺘﲔ ﺍﻟﺘﻮﺃﻡ ﺍﻟﻠﺘﲔ ﺗﻜﻤﻼﻥ ﺑﻌﻀﻬﻤﺎ ﺍﻟﺒﻌﺾ‪ ،‬ﻓﻤﺎ‬ ‫ﻳﻌﺠﺰ ﻋﻨﻪ ﻓﻦ ﺍﻟﺘﺼﻮﻳﺮ ﻳﻘﻮﻡ ﺑﻪ ﺍﻟﻨﺤﺖ ﻭﺍﻟﻌﻜﺲ‬

‫ﺝ‪ -‬ﻗﺪ ﺗﻜﻮﻥ ﺍﻟﺼﺮﺍﻋﺎﺕ ﺍﻟﻨﻔﺴﻴﺔ ﻭ ﺍﻻﻧﻔﻌﺎﻻﺕ ﻭ‬

‫ﺍﻟﻜﱪﻯ ‪.‬‬

‫ﺍﻟﻔﻨﻴﺔ ﻭ ﺑﺎﻟﺘﺎﱄ ﻓﺎﻥ ﻛﻞ ﻣﺎ ﻳﻨﺠﺰﻩ ﻓﻬﻮ ﺗﺼﻮﻳﺮ‬

‫ﺃﻣﺎ ﻋﻦ ﺍﻟﻨﺤﺖ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﻓﻤﺴﺘﻘﺒﻠﻪ ﻭﺍﻋﺪ ﰲ‬

‫ﻟﺼﻴﻖ ﺑﺸﺨﺼﻴﺘﻪ ﻭﻫﺬﺍ ﻣﺎ ﺃﺣﺎﻭﻝ ﺃﻧﺎ ﻛﻔﻨﺎﻧﺔ‬

‫ﺑﻼﺩﻧﺎ ﻃﺎﳌﺎ ﺍﳋﺎﻣﺎﺕ ﺍﻟﺒﺸﺮﻳﺔ ﻭ ﺍﻻﻫﺘﻤﺎﻡ ‪‬ﺎ‬

‫ﺇﻳﺼﺎﻟﻪ ﻟﻐﲑﻱ‪ ،‬ﻓﺤﺎﻭﻟﺖ ﻣﻌﺎﳉﺔ ﺍﻟﻮﻗﺎﺋﻊ‬

‫ﻣﻮﺟﻮﺩ‪ ،‬ﻭﻫﺬﺍ ﻣﺎ ﻻﺣﻈﺘﻪ ﺃﺛﻨﺎﺀ ﻣﺸﺎﺭﻛﱵ ﰲ ﻋﺪﺓ‬

‫ﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ ﳎﺴﺪﺓ ﺍﻷﻣﻮﻣﺔ‪ ،‬ﺍﻟﻄﻔﻮﻟﺔ‬

‫ﺻﺤﻴﺢ ﺇﱃ ﺇﻥ ﻳﺸﺒﻌﺎ ﺭﻏﺒﱵ ﻭ ﺗﻠﻚ ﻫﻲ ﺍﻹﺿﺎﻓﺔ‬

‫ﺍﻟﺘﻤﺮﺩ ﺍﻟﱵ ﻳﻌﻴﺸﻬﺎ ﺍﻟﻔﻨﺎﻥ ﺗﻨﻌﻜﺲ ﰲ ﺃﻋﻤﺎﻟﻪ‬

‫‪15‬‬

‫ﻟﻠﻤﺎﺿﻲ وزﻣﻦ اﻟﻄﻔﻮﻟﺔ وذآﺮﻳﺎت اﻟﻌﺸﺮة ﻓﻠﻮ‬ ‫ﻧﺮﺟﻊ ﻗﻠﻴﻼ إﻟـﻰ اﻟـﻤـﺎﺿـﻲ اﻟـﻘـﺮﻳـﺐ أﻳـﺎم‬ ‫اﻟﻄﻔﻮﻟﺔ أﻳﺎم آﻨﺎ ﻧﻠﺘﻘﻲ ﻓﻲ ﻣﻘﺮ اﻟﺸﺒـﻴـﺒـﺔ‬ ‫اﻟﺘﻲ آﺎﻧﺖ ﻣﻘﺮ اﺣﺘـﻀـﺎن ﺟـﻤـﻴـﻊ ﻣـﻦ ﻟـﻪ‬ ‫ﻣﻮهﺒﺔ ﻓﻲ أي ﻣﺠـﺎل ﻣـﻦ ﻣـﺠـﻼت اﻟـﻔـﻦ‬ ‫آﺎﻟﻤﻮﺳﻴﻘﻰ واﻟﺮﺳﻢ واﻟﺘﻤـﺜـﻴـﻞ‪ ،‬ﻓـﺄﻏـﻠـﺐ‬ ‫ﻧﺨﺐ اﻟﻤﺪﻳﻨﺔ ﻋﺎش وﻋﺎﻳﺶ هﺬا اﻟﻮﺳﻂ ‪،‬أﻣﺎ‬ ‫اﻷﺳﺮة اﻟﺘﻲ ذآﺮت ﻓﻤﻬﺪهﺎ اﻷول آﺎن ﻣـﻘـﺮ‬ ‫اﻟﺸﺒﻴﺒﺔ ﺛﻢ اﻻﺗﺤﺎد اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻠﺸـﺒـﻴـﺒـﺔ ﺛـﻢ‬ ‫ﺑﻌﺪهﺎ دار اﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ﺣﺎﻟﻴﺎ‬ ‫ﻟـﻮﻋـﺪت وذآـﺮت‬ ‫ﺑﻌﺾ اﻷﺳﻤﺎء ﺗﺠﺪ ﻣﻦ ﻏﺎدرﻧﺎ ﺣﻴﺚ ﻻ رﺟﻌـﺔ‬ ‫وهﻨﺎك ﻣﻦ ﻳﻨﺘﻈﺮ ‪،‬أﻳﻦ ﻃـﻤـﻴـﻦ وﺣـﻔـﺎﻧـﻲ‬ ‫وﻣﺮزوﻗﻲ وﻋﺒﺪ اﻟﻌﺎﻟﻲ وﻋﺒـﺪ اﻟـﺮزاق وأﻣـﺎ‬ ‫اﻟﺬﻳﻦ ﻻ ﺗﺰال اﻟﺤﻴﺎة ﺗﺒﺘﺴﻢ ﻟﻬﻢ اﻟـﺠـﻤـﻌـﻲ‬ ‫ﺣﺪاد وﺳﺎﺣﻠﻲ اﻟﻌﺎﺋﺶ وﺣﺴـﻴـﻦ هـﻮارة و‬ ‫أﻣﻮﻓﻖ رﺷﻴﺪ وﻣﻨﻮﺑـﻲ اﻟﺸـﺮﻳـﻒ وﻣـﺤـﻤـﺪ‬ ‫ﺑﺮآﺎن وﻟﻜﺤﻞ ﻣﺼﻄﻔﻰ واﻟـﻤـﺘـﺤـﺪث آـﺮﻳـﻢ‬ ‫ﻣﺤﻤﺪ‪.‬‬ ‫ﻓــﻲ ﻋــﻠــﻤــﻲ هــﻲ اﻟــﻨــﻮاة اﻷوﻟــﻰ‬ ‫ﻓﻲ ﺑﻨﺎء اﻷﺳﺮة ﻟﻠﻔﻦ اﻟﺘﺸﻜﻴﻠﻲ ﻓﻲ ﺑﺎﺗﻨـﺔ‬ ‫أﺳﺘﻄﻴﻊ اﻟﻘﻮل ﺑﺄن ﻋﻼﻗﺘﻨﺎ آـﺎﻧـﺖ وﻻ ﺗـﺰال‬ ‫ﻋﻤﻴﻘﺔ وﻟﻦ ﺗﻨﺴـﻰ ﻣـﻊ اﻟـﺰﻣـﻦ ﻧـﺘـﻴـﺠـﺔ‬ ‫اﻟﻌﺸﺮة اﻟﻄﻮﻳﻠﺔ ﺑﺎﻟﻤﻘﺎرﻧﺔ ﻣﻊ اﻟﺠﻴﻞ اﻟﺠﺪﻳـﺪ‬ ‫اﻟﺬي أﺻﺒﺢ ﻻ ﻳﺒﺎﻟﻲ وﻻ ﻳﻌﻄﻲ أهﻤﻴﺔ ﻟﻬـﺬﻩ‬ ‫اﻟﻌﻼﻗﺔ اﻟﺘﻲ ﻧﺤﻦ ﻻ ﻧﺴﺘﻄﻴﻊ ﻣﺤـﻮهـﺎ ﻣـﻦ‬ ‫ذاآﺮﺗﻨﺎ أو ﻧﺴﻴﺎﻧﻬﺎ أو ﺗﺠﺎهﻠﻬﺎ أﺗﺬآـﺮ ﻣـﻮﻗـﻒ‬ ‫ﻣﺤﻤﺪ ﺑﺮآﺎن اﺗﺠﺎﻩ ﻋﻘﻴﻨﻲ ﻋﺒﺪ اﻟﺮزاق اﻟـﺬي‬ ‫ﺗﻮﻓﺘﻪ اﻟﻤﻨﻴﺔ ﻓﻲ هﺬﻩ اﻟﺴﻨﺔ ﺣﻴﻨﻤﺎ ﺳـﻤـﻊ‬ ‫ﺑﻤﺮﺿﻪ ﺣﺎول اﻻﺗﺼﺎل ﺑـﻪ ﻟـﻴـﺰورﻩ وﻳـﺘـﻔـﻘـﺪ‬ ‫أﺧﺒﺎرﻩ وﻳﻤﺪﻩ ﺑﺎﻟﻤـﺴـﺎﻋـﺪة ﻓـﻜـﺎن ﻣـﻮﻗـﻔـﺎ‬ ‫إﻧﺴﺎﻧﻴﺎ‪ ،‬ﻣﺜﻠﻪ ﻣﻦ ﻳﺤﺮص ﻋﻠﻰ ﺗـﺮاﺑـﻂ هـﺬﻩ‬ ‫اﻷﺳﺮة اﻟﺘﻲ ﺟﻤﻌﻬﺎ اﻟﻔﻦ ﻣﻦ دون ﺳـﺎﺑـﻖ‬ ‫إﻧﺬار أو ﻣﻮﻋـﺪ واﻵن ﻳـﺄﺗـﻲ دورﻩ ﻓـﻴـﺪﺧـﻞ‬ ‫اﻟﻤﺴﺘﺸﻔﻲ ﻓﻼ ﻧﺴﻤﻊ ﺑﻪ إﻻ ﺑﻌﺪ ﻣﺎ أﺧﺒﺮﻧﺎ‬ ‫رﺳﻴﻢ ﺑﻦ ﻋﺒﺪ اﻟﻌﺎﻟﻲ ﺑﻮأﻏﺮارة ﺑﺄن ﻣـﺤـﻤـﺪ‬ ‫ﺑﺮآﺎن ﻗﺪ دﺧﻞ اﻟﻤﺴﺘﺸـﻔـﻰ وهـﻮ ﻃـﺮﻳـﺢ‬ ‫اﻟﻔﺮاش أآﺜﺮ ﻣﻦ أﺳﺒﻮع اﺗﺼـﻠـﻨـﺎ ﺑـﺒـﻀـﻌـﻨـﺎ‬ ‫وﺳﺎرﻋﻨﺎ ﻟﺰﻳﺎرﺗﻪ ﻓﺄﺧﺬت اﻟـﻈـﻨـﻮن واﻟـﺨـﻮف‬ ‫ﺗﺮاودﻧﺎ وﺗﺤﻮم ﻣﻦ ﺣﻮﻟﻨﺎ وﻧﺤﻦ ﻣﻘﺒﻠﻮن ﻋﻠﻰ‬ ‫ﻋﻴﺪ ﻻ أدري أهﻮ ﻋﻴﺪ ﻟـﻠـﻔـﻦ أم هـﻮ ﻋـﻴـﺪ‬ ‫ﻟﻠﻔﻨﺎن إن آﺎن ﻋﻴﺪ ﻟﻠﻔﻦ ﻓﻠﻨﺎ أن ﻧـﺤـﺘـﻔـﻞ‬ ‫وآﺄن ﺷﻴﺌﺎ ﻟﻢ ﻳﻜﻦ وان آﺎن ﻋﻴﺪ ﻟﻠﻔﻨﺎن‬

‫‪14‬‬

‫ﻓﻨﻘﻮل ﻟﻪ‪:‬‬ ‫ﺑﺄي ﺣﺎل ﻋﺪت ﻳﺎ ﻋﻴﺪ‬ ‫ﺑﻤﺎ ﻣﻀﻰ أو ﻷﻣﺮ ﻓﻴﻚ ﺗﺠﺪﻳﺪ‬ ‫ﻓﺤﺎﻟﺔ ﺑﺮآﺎن ﻣﺤﻤﺪ ﻳﺎ ﻋﻴﺪ ﺗـﺘـﻄـﻠـﺐ ﻣـﻨـﻚ‬ ‫اﻟﻌﻨﺎﻳﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﻘﺘﻀﻲ ﻣﻦ اﻟﺴﻠﻄﺎت ﻣﺪﻩ ﺑﻴـﺪ‬ ‫اﻟﻤﺴﺎﻋﺪة واﻟـﺘـﻜـﻔـﻞ ﺑـﻪ وإرﺳـﺎﻟـﻪ إﻟـﻰ‬ ‫اﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ﻋﻠﻰ ﺟﻨﺎح اﻟﺴﺮﻋﺔ ﻟﻴﺘﺎﺑﻊ ﻋـﻼﺟـﻪ‬ ‫هـــﻨـــﺎك ﻓـــﺎﺗﺼـــﺎﻻﺗـــﻨـــﺎ وﺗـــﺪﺧـــﻼت‬ ‫اﻟﺠﻤﻌﻴﺔ اﻷوراﺳﻴﺔ ﻟﻠﻔﻨﻮن واﻟﻌﻠﻮم واﻟﺜﻘﺎﻓـﺔ‬ ‫ﺑﺮﺋﺎﺳﺔ اﻟﺴﻴﺪ أﻋﻤﺎﻣﺮة ﻟﻢ ﺗﺄت ﺑﻨﺘﻴﺠﺔ ﻣﻊ‬ ‫اﻟﻮﻋﻮد اﻟﺘﻲ ﺗﻠﻘﻴﻨﺎهﺎ ﻣﻦ أآـﺜـﺮ ﻣـﻦ ﻃـﺮف‬ ‫ﺗﺤﻤﺲ واﺗﺼﻞ ﺑـﻨـﺎ ووﻋـﺪﻧـﺎ ﺑـﻤـﺴـﺎﻋـﺪﺗـﻪ‬ ‫وﺗﺤﻤﻞ ﻣﺴﺆوﻟﻴﺔ إرﺳﺎﻟﻪ إﻟﻰ اﻟﻤﺴﺘﺸﻔـﻰ‬ ‫ﺑﺎﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ﻓﻜﻨﺎ ﻧﺮى أﻧﻔﺴﻨﺎ ﻓﻲ ﻣﻜﺎﻧﻪ وﻧﺤﻦ‬ ‫ﻧﺤﺎول ﺟﺎهﺪﻳﻦ وﺑﺎذﻟﻴﻦ آﻞ ﻣﺎ ﻓﻲ وﺳـﻌـﻨـﺎ‬ ‫ﻣﻦ أﺳﺒﺎب وﻋﻼﻗﺎت ﻟﻨﺘﻤﻜﻦ ﻣﻦ ﻧﻘﻠـﻪ إﻟـﻰ‬ ‫اﻟﻌﺎﺻﻤﺔ إﻻ أن هﺬﻩ اﻟﻮﻋﻮد واﻻﺗﺼﺎﻻت اﻟﺘـﻲ‬ ‫آﻨﺎ ﻧﺰﻓﻬﺎ إﻟﻰ زوﺟﺘﻪ وأﺑﻨﺎﺋﻪ آـﺎﻧـﺖ ﻣـﺠـﺮد‬ ‫وﻋﻮد واهﻴﺔ ﻣﻤﺎ ﺟﻌﻠﻨﺎ ﻧـﺪور ﻓـﻲ ﺣـﻠـﻘـﺔ‬ ‫ﻣﻐﻠﻘﺔ ﻓﺒﺎﻟﺮﻏﻢ ﻣﻦ آﺜﺮﺗﻬﺎ اﻟﺘﻲ آﻨﺎ ﻧﺄﻣﻞ أن‬ ‫ﻳﺘﺤﻘﻖ وﻟﻮ وﻋﺪ واﺣﺪ ﻣﻨﻬﺎ ‪،‬ﻓﻌﺪم اﻟﻮﻓﺎء ﺑﻬﺎ‬ ‫أﺻﺒﺤﺖ ﺷﺒﻪ آﺎذﺑﺔ ﻳﺨﻴﻢ ﻋﻠـﻴـﻬـﺎ اﻷﺳـﻒ‬ ‫واﻟﻴﺄس واﻟﻔﺸﻞ و أﺻﺒﺤﻨﺎ ﻧﺨﺠﻞ وﻧﺴﺘﺤـﻲ‬ ‫أن ﻧﺘﺼﻞ ﺑﺄﺳﺮﺗﻪ اﻟﺘﻲ ﻻ ﺗﺰال ﺗﻌـﻴـﺶ هـﺬا‬ ‫اﻟﻜﺎﺑﻮس وهﻮ ﻻ ﻳﺰال ﻃﺮﻳﺢ اﻟﻔﺮاش ﻳـﻨـﺘـﻈـﺮ‬ ‫اﻟﻔﺮج ‪.‬وﺑﻤﻨﺎﺳﺒﺔ هـﺬا اﻟـﻌـﻴـﺪ وﻋـﺒـﺮ هـﺬﻩ‬ ‫اﻟﻤﺠﻠﺔ ﺑﺎﺳﻤﻲ واﺳﻢ اﻷﺳﺮة اﻟﻔﻨﻴـﺔ ارﻓـﻊ‬ ‫ﺻﻮﺗﻲ ﻋﺎﻟﻴﺎ إﻟﻲ اﻟﺴﻠـﻄـﺎت وأهـﻞ اﻟـﺨـﻴـﺮ‬ ‫ﻟﻴﻤﺪوا ﻟﻪ ﻳﺪ اﻟﻤﺴﺎﻋﺪة وﻳﺘـﻜـﻔـﻠـﻮا ﺑـﻨـﻘﻠـﻪ‬ ‫ﻟﻠﻌﻼج ﻓﻲ اﻟﻌﺎﺻﻤﺔ ﻋﻠﻲ اﻷﻗﻞ ﻳﺠﻌﻠﻨﺎ ذﻟـﻚ‬ ‫ﻧﺤﺲ ﺑـﺄن ﻟـﻠـﻔـﻨـﺎن وزن ودور ﻓـﻲ هـﺬا‬ ‫اﻟﻤﺠﺘﻤﻊ ‪ .‬ﺧﺘﺎﻣﺎ ﻟﻢ ﻳﺒﻖ إﻻ أن ﻧﺘﻮﺳﻞ إﻟـﻲ‬ ‫اﷲ ﻟﻴﻤـﺪ‬ ‫اﻟــﻔــﻨــﺎن‬ ‫ﻣــﺤــﻤــﺪ‬ ‫ﺑــــﺮآــــﺎن‬ ‫ﺑﺎﻟﺸـﻔـﺎء‬ ‫اﻟــﻌــﺎﺟــﻞ‬ ‫وﻻ ﺣــﻮل‬ ‫وﻻ ﻗـــﻮة‬ ‫إﻻ ﺑﺎﷲ‬

‫ﺑﻘﻠﻢ ﻣﺤﻤﺪ ﻛﺮﻳﻢ‬

‫ﻓﻨﻮن‬

‫ﻟﻠــﻔــﻦ ﻋــﻴــﺪ‬ ‫ﻧﻮﻟﺪ ﻓﻲ ﻣﻜﺎن ﻟﻴﺲ ﻟﻨﺎ اﻻﺧﺘﻴﺎر ﻓﻴﻪ وﻧﻨﺴﺐ‬ ‫إﻟﻲ ﻟﻘﺐ دون اﺳﺘﺸﺎرة ﻣﻨﺎ وﺣﺘﻰ اﻻﺳﻢ‬ ‫ﻳﺨﺘﺎر ﻟﻨﺎ ‪ ،‬أﻣﺎ اﻷب واﻷم ﻓﻠﻚ أن ﺗﻘﺒﻠﻬﺎ آﻤﺎ‬ ‫هﻢ أﺣﺒﺒﺖ أم أﺑﻴﺖ‪ ،‬إﻻ أن ﺣﻜﻤﺔ اﷲ ﺗﺠﻌﻞ‬ ‫ﻣﻦ هﺬﻩ اﻟﻌﻼﻗﺔ واﻟﻌﺸﺮة أﻣﺮا ﻣﻘﺪﺳﺎ‬ ‫وﺳﺮا ﻻ ﻧﺴﺘﻄﻴﻊ وﺻﻔﻪ أو اﻟﺘﻌﺒﻴﺮ‬ ‫ﻋﻨﻪ‪،‬اﻟﻜﺜﻴﺮ ﻣﻨﺎ ﺗﺠﺪﻩ ﻳﻌﺘﺰ وراض ﻟﻤﺎ هﻮ‬ ‫ﻣﻨﺘﺴﺐ ﻟﻪ‪ ،‬ﻓﺎﺣﺘﻀﺎﻧﻨﺎ ﻣﻦ ﻃﺮف أﺳﺮﻧﺎ‬ ‫ورﻋﺎﻳﺔ واﻟﺪﻳﻨﺎ ﻟﻨﺎ ﺑﺎﻟﻤﺤﺒﺔ واﻟﻤﻮدة اﻟﺘﻲ‬ ‫ﺗﺤﻴﻂ ﺑﻜﻞ أﺳﺮة ﺗﺠﻌﻞ آﻞ هﺬﻩ اﻷﻣﻮر‬ ‫اﻟﺬي ذآﺮت أﻣﺮا ﺑﺪﻳﻬﻴﺎ ‪،‬ﻓﺎﻟﺘﻤﺴﻚ ﺑﺎﻻﺳﻢ‬ ‫واﻟﻠﻘﺐ واﻷم واﻷب واﻷرض واﻟﻮﻃﻦ أﻣﺮا‬ ‫ﻣﻘﺪﺳﺎ‪ .‬اﻷﻟﻔﺔ واﻟﻤﺤﺒﺔ اﻟﺘﻲ أودﻋﻬﺎ اﷲ‬ ‫ﻓﻴﻨﺎ ﻟﻨﻜﻮن ﺷﻌﻮﺑﺎ وﻗﺒﺎﺋﻞ ﻟﻨﺘﻌﺎﻳﺶ وﻧﻘﺘﺮب‬ ‫ﻣﻦ ﺑﻌﻀﻨﺎ اﻟﺒﻌﺾ ﻟﺘﺴﺘﻤﺮ اﻟﺤﻴﺎة ‪ .‬واﻟﺴﺮ‬ ‫اﻟﺬي ﻳﺤﺘﻀﻦ آﻞ أﺳﺮة ﻳﺠﻌﻞ اﻟﻜﺜﻴﺮ ﻣﻨﺎ‬ ‫ﻳﻌﺘﺰ وﻳﻔﺘﺨﺮ ﺑﻨﺴﺒﻪ وأﺻﻠﻪ وأرﺿﻪ وﺗﺎرﻳﺨﻪ‬ ‫‪،‬ﻓﻠﻢ أﺟﺪ ﻓﻲ ﺣﻴﺎﺗﻲ ﻣﻦ ﺗﻨﻜﺮ ﻷﺻﻠﻪ أو‬ ‫اﺳﺘﺤﻰ ﻣﻦ ﻧﺴﺒﻪ أو رﻏﺐ ﻓﻲ ﺗﻐﻴﻴﺮ اﺳﻤﻪ‬ ‫أو اﻟﺘﺒﺮؤ ﻣﻦ أهﻠﻪ ﻣﻬﻤﺎ آﺎن ﻳﺒﺪو ﻟﻠﺒﻌﺾ‬ ‫اﻵﺧﺮ أن هﺬا اﻻﺳﻢ أو هﺬا اﻟﻨﺴﺐ دون‬ ‫اﻟﻤﺴﺘﻮى ‪ .‬إذا ﻣﺎ ﻳﺠﻌﻞ اﻷﻣﻮر ﺗﺒﺪو ﻣﻦ‬ ‫اﻟﺒﺪﻳﻬﻴﺎت هﻲ اﻟﻌﺸﺮة اﻟﻄﻮﻳﻠﺔ واﻟﺴﻜﻦ‬ ‫واﻟﺴﻜﻴﻨﺔ واﻟﻤﺤﺒﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﺨﻴﻢ وﺗﺤﺘﻀﻦ‬ ‫ﻟﻀﻤﺎن اﻟﻘﺒﻮل واﻻﺳﺘﻤﺮار ﻓﻲ‬ ‫أﺳﺮﻧﺎ‬ ‫اﻟﺤﻴﺎة ‪ .‬ﻓﺎﻷﺳﺮ هﻲ اﻟﻨﻮاة اﻷوﻟﻰ ﻟﻠﻤﺠﺘﻤﻊ‬ ‫ﻓﺎن اﺳﺘﻤﺮت هﺬﻩ اﻷﻟﻔﺔ واﻟﻤﺤﺒﺔ ‪،‬وﺣﺮﺻﻨﺎ‬ ‫ﻋﻠﻰ‬ ‫ﻋﻠﻰ اﻟﺒﻨﺎء واﻟﺘﻤﺎﺳﻚ ﻳﻨﻌﻜﺲ‬ ‫اﻟﻤﺠﺘﻤﻊ آﻠﻪ وﻳﻌﻮد ﻋﻠﻴﻪ ﺑﺎﻟﺨﻴﺮ واﻟﻔﺎﺋﺪة‬ ‫إذا ﻣﺎ أرادت أي ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ‬ ‫‪،‬وﻟﺬا ﻧﺠﺪ‬ ‫اﻟﺘﻌﺎﻳﺶ واﻟﻌﻤﻞ اﻟﻤﺸﺘﺮك واﻧﺘﺴﺎﺑﻬﺎ إﻟﻰ‬ ‫أي ﻣﺠﺎل ﻣﻦ ﻣﺠﺎﻻت اﻟﺤﻴﺎة ﺗﻄﻠﻖ ﻋﻠﻰ‬ ‫ﻧﻔﺴﻬﺎ اﺳﻢ اﻷﺳﺮة ﻟﻤﺎ ﻟﻬﺎ ﻣﻦ وﺻﻒ‬ ‫ﻟﻠﻤﺤﺒﺔ و اﻟﺘﺮاﺑﻂ واﻷﻟﻔﺔ واﻟﺘﻌﺎون واﻟﻌﻤﻞ‬

‫اﻟﻤﺸﺘﺮك ‪ .‬آﺎﻷﺳﺮة اﻟﻔﻨﻴﺔ أو اﻷﺳﺮة‬ ‫اﻟﺮﻳﺎﺿﻴﺔ ﻓﺎﻟﻮﺻﻒ هﺬا ﻟﻪ دﻻﻟﺘﻪ وﻟﻪ ﻣﻌﻨﺎﻩ‬ ‫وﺑﻌﺪﻩ اﻹﻧﺴﺎﻧﻲ‬ ‫وﻟﻨﺄﺧﺬ وﺳﻄﻨﺎ اﻟﺜﻘﺎﻓﻲ اﻟﺘﺸﻜﻴﻠﻲ‬ ‫اﻟﻤﺘﻤﺜﻞ ﻓﻲ هﺬﻩ اﻷﺳﺮة اﻟﻤﺴﻤﺎة ﺑﺎﻷﺳﺮة‬ ‫اﻟﻔﻨﻴﺔ ‪،‬ﻓﺎﻧﺘﺴﺎﺑﻨﺎ إﻟﻰ هﺬا اﻟﻤﺠﺎل ﻟﻢ ﻳﺄت‬ ‫ﺑﺎﺧﺘﻴﺎر ﻣﻨﺎ ‪،‬ﻓﺎﻟﻤﻮهﻴﺔ اﻟﺘﻲ أودﻋﻬﺎ اﷲ ﻓﻲ‬ ‫آﻞ واﺣﺪ ﻣﻨﺎ هﻲ اﻟﺘﻲ ﺟﻤﻌﺘﻨﺎ آﺄﺧﻮة ﺑﺪون‬ ‫ﻗﺮاﺑﺔ دم أو ﺻﻠﺔ رﺣﻢ ﻓﺎﺟﺘﻤﺎﻋﻨﺎ ﻓﻲ ﻣﻜﺎن‬ ‫واﺣﺪ وﺗﺤﺖ ﺳﻘﻒ واﺣﺪ اﻟﻤﺘﻤﺜﻞ ﻓﻲ دور‬ ‫اﻟﺜﻘﺎﻓﺔ واﻷﻣﺎآﻦ اﻟﺘﻲ ﻧﻠﺘﻘﻲ ﻓﻴﻬﺎ ﺑﺎﺳﻢ‬ ‫ﻟﻘﺒﻬﺎ اﻟﻔﻦ‪ ،‬وﺣﺘﻰ‬ ‫واﺣﺪ و آﺄﺳﺮة‬ ‫اﻷﺷﺨﺎص اﻟﺬي ﺗﻠﺘﻘﻲ ﺑﻬﻢ ﻟﻢ ﻳﻜﻦ ﻓﻲ‬ ‫إﻣﻜﺎﻧﻚ ﻗﺒﻮﻟﻬﻢ أو رﻓﻀﻬﻢ ‪،‬ﻳﺤﺘﻢ ﻋﻠﻴﻚ‬ ‫اﻟﺘﻌﺎﻳﺶ واﻟﺘﻌﺎﻣﻞ ﻣﻌﻬﻢ ‪،‬ﻣﺜﻠﻬﻢ ﻣﺜﻞ ﻣﻦ‬ ‫وﺟﺪﺗﻬﻢ ﻓﻲ ﻣﺤﻴﻄﻚ اﻷول ﻓﺎﺣﺘﻀﻨﻮك‬ ‫وﻗﺒﻠﻮك آﻤﺎ وﺟﺪت ﻧﻔﺴﻚ ﻓﻲ هﺬا اﻟﻮﺳﻂ‬ ‫اﻟﻔﻨﻲ ‪ ،‬هﺬا إذا ﻣﺎ آﻨﺖ ﺗﺤﺮص ﻋﻠﻰ‬ ‫اﻟﻌﻴﺶ اﻟﻤﺸﺘﺮك واﻹﻧﺘﺎج واﻟﻌﻤﻞ اﻟﺠﻤﺎﻋﻲ‬ ‫ﻓﻲ ﺟﻮ ﻳﺴﻮدﻩ اﻟﻘﺒﻮل واﻻﺣﺘﺮام اﻟﻤﺘﺒﺎدل ‪،‬‬ ‫اﻧﺘﺴﺎﺑﻚ ﻟﻬﺬا اﻟﻤﺠﺎل وﻗﺒﻮﻟﻚ ﻟﻪ ﻳﺠﻌﻠﻚ‬ ‫ﺑﺤﻜﻢ اﻟﻌﺸﺮة اﻟﻄﻮﻳﻠﺔ ﺗﺘﻤﺴﻚ أآﺜﺮ ﻓﺄآﺜﺮ‬ ‫ﺑﻬﺬا اﻟﻮﺳﻂ ‪.‬‬ ‫ﻓﻬﺬﻩ‬ ‫اﻟﻌﻼﻗﺔ ﺗﺮﺑﻄﻚ وﺗﺠﺬﺑﻚ ﺟﺬﺑﺎ ﻻ‬ ‫ﺗﺴﺘﻄﻴﻊ اﻟﻬﺮوب أو اﻟﺘﺨﻠﺺ أو اﻟﺘﺒﺮؤ ﻣﻨﻬﺎ‬ ‫ﻓﻬﻲ ﺗﻜﺒﺮ ﻣﻊ اﻟﺰﻣﻦ و ﺗﺘﻤﺘﻦ ﻓﻼ ﺗﺴﺘﻄﻴﻊ‬ ‫وﺻﻔﻬﺎ ﻣﺜﻠﻬﺎ ﻣﺜﻞ اﻷﺳﺮة ﺗﻤﺎﻣﺎ ‪.‬ﻓﻨﺠﺎح‬ ‫ﺗﺮاﺑﻂ اﻷﺳﺮ وﺗﻤﺎﺳﻜﻬﺎ ﻣﻨﻮط ﺑﺎﻣﺘﺜﺎﻟﻬﺎ ﻟﺮوح‬ ‫اﻟﻤﺴﺆوﻟﻴﺔ اﻟﻤﻠﻘﺎة ﻋﻠﻴﻬﺎ ﻓﻬﻨﺎك ﻣﻦ ﻳﺤﺮص‬ ‫ﻋﻠﻰ أن ﺗﺒﻘﻲ هﺬﻩ اﻟﻌﻼﻗﺔ واﻟﻤﺤﺒﺔ ﺗﺠﻤﻊ‬ ‫وﺗﺪوم ﺣﺘﻰ ﻧﻮدع اﻟﺰﻣﻦ وﻧﻔﻘﺪ اﻟﻤﻜﺎن ﻷن‬ ‫ﺑﻌﺪ اﻟﻮداع ﻻ ﻳﻨﻔﻊ اﻟﻨﺪم وﻻ اﻟﻠﻮم ﻳﺮﺟﻊ‬ ‫اﻟﺰﻣﻦ‪.‬و هﻨﺎك ﻣﻦ ﻳﻔﺮط وﺗﻬﻮن ﻋﻠﻴﻪ اﻟﻌﺸﺮة‬ ‫و ﻳﻨﺴﻰ وﻳﻀﺤﻲ ﺑﻜﻞ ﺷﻲء و ﻳﺘﻨﻜﺮ ‪.‬‬

‫‪13‬‬

‫ﺑﺎﺗﻨﺔ أﻧﻔﻮ‬

‫ﻣﻄﺎﻟﻌﺔ‬

‫ﻟﻤﺎذا ﻳﺠﺐ أن ﻳﻘﺮأ اﻟﻨﺎس؟؟‬ ‫ﺍﳉﻮﺍﺏ ﺑﺒﺴﺎﻃﺔ ﻣﺘﻨﺎﻫﻴﺔ‪:‬‬

‫ﻷﻧﻨﺎ ﲝﺎﺟﺔ ﺇﱃ ﻣﺘﻌﺔ ﺗﻀﻔﻲ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﻨﻔﺲ ﻏﺬﺍﺀ‬

‫ﻓﻜﺜﲑ ﻣﻦ ﺍﻷﺳﺮ ﺍﻟﱵ ﻻ ﺗﻮﻓﺮ ﺃﺟﻮﺍﺀ ﺍﳌﻄﺎﻟﻌﺔ ﻭﺍﳌﻜﺘﺒﺔ‬

‫ﻟﻠﺮﻭﺡ‪ ،‬ﻭﻷﻧﻨﺎ ﰲ ﺍﻟﻘﺮﺍﺀﺓ ﻧﻜﻮﻥ ﺻﺪﺍﻗﺔ ﺫﻫﻨﻴﺔ‬

‫ﻳﻌﺎﱐ ﺃﺑﻨﺎﺅﻫﺎ ﻣﻦ ﺍﻟﻔﻘﺮ ﺍﻟﻔﻜﺮﻱ‪ ،‬ﻭﻟﺬﻟﻚ ﻓﺈﻥ ﺑﻴﻮﺕ‬

‫ﺍﳊﻤﺎﻳﺔ ﺍﻟﺬﺍﺗﻴﺔ ﻟﻮﻗﺘﻨﺎ‪ ،‬ﻭﺣﻴﺎﺗﻨﺎ‪ ،‬ﻭﻧﺘﻔﺎﺩﻯ ‪‬ﺎ‬

‫ﺑﻴﻮﺕ ﺍﻟﺼﻨﺎﻉ ﲣﺮﺝ ﺍﻟﺼﻨﺎﻉ‪ ،‬ﻓﺎﳉﻮ ﺍﻟﻌﺎﻡ ﰲ ﺍﻟﺒﻴﺖ ﻟﻪ‬

‫ﻭﺻﺪﺍﻗﺔ ﻓﻜﺮﻳﺔ ﻣﻊ ﺍﻟﻜﺘﺎﺏ‪ ،‬ﻭﻷﻧﻨﺎ ﰲ ﺍﻟﻘﺮﺍﺀﺓ ﻧﻮﻓﺮ‬

‫ﺍﻟﻌﻠﻤﺎﺀ ﻭﺍﳌﻔﻜﺮﻳﻦ ﲣﺮﺝ ﻋﻠﻤﺎﺀ ﻭﻣﻔﻜﺮﻳﻦ‪ ،‬ﰲ ﺣﲔ‬

‫ﺍﻷﺯﻣﺎﺕ ﻭﺍﻷﻣﺮﺍﺽ ﺍﻟﻨﻔﺴﻴﺔ ﻭﺍﻟﺮﻭﺣﻴﺔ ﻭﺍﻷﺧﻼﻗﻴﺔ‬

‫ﺗﺄﺛﲑﻩ ﺍﻟﻜﺒﲑ ﰲ ﺑﻨﺎﺀ ﺍﻟﻔﻜﺮ ﺍﳌﻄﻠﻮﺏ ﻟﻸﺑﻨﺎﺀ ﻭﺃﻓﺮﺍﺩ‬

‫‪ -‬ﻧﻘﺮﺃ ﻷﻥ ﺍﻟﻘﺮﺍﺓ ﻳﻨﺎﺑﻴﻊ ﺻﺎﻓﻴﺔ ﳋﱪﺓ ﻛﻞ ﳎﺮﺏ‬

‫ﻳﻨﻘﻞ ﺃﻥ ﺑﻴﻮﺕ ﺍﻟﻴﺎﺑﺎﻧﻴﲔ ﺗﺘﻜﻮﻥ ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺔ ﺇﱃ ﻟﻮﺍﺯﻡ‬

‫ﻓﻨﻌﻴﺶ ﰲ ﺃﻋﻤﺎﻕ ﺍﻟﻨﺎﺱ‪.‬‬

‫ﺍﳌﻄﺒﺦ ﻭﻏﺮﻓﺔ ﺍﻟﻨﻮﻡ ﻭﺍﻷﻛﻞ ﻣﻦ ﻣﻜﺘﺒﺔ ﺛﺎﺑﺘﺔ ﻭﻋﺪﺓ‬

‫ﻣﻌﺎ‪.‬‬

‫ﺍﻷﺳﺮﺓ ﺻﻐﺎﺭﺍ ﻭﻛﺒﺎﺭﺍ‪.‬‬

‫‪ -‬ﻧﻘﺮﺃ ﻷﻥ ﺍﻟﻘﺮﺍﺀﺓ ﺳﻴﺎﺣﺔ ﺍﻟﻔﻜﺮ ﺍﻟﺒﺸﺮﻱ ﺑﲔ ﺭﻳﺎﺽ‬

‫ﺭﻓﻮﻑ ﻣﻦ ﺍﻟﻜﺘﺐ ﺍﻟﻌﻠﻤﻴﺔ ﰲ ﺃﺭﺟﺎﺀ ﳐﺘﻠﻔﺔ ﻣﻦ ﺍﻟﺒﻴﺖ‪،‬‬

‫‪ -‬ﻧﻘﺮﺃ ﻷﻥ ﺍﻟﻘﺮﺍﺀﺓ ﺗﻨﻈﻢ ﺍﻟﺒﺤﺚ ﺍﻟﻌﻠﻤﻲ ﻭﺗﻮﺟﻪ‬

‫ﲪﺎﻡ!‪.‬‬

‫‪ -‬ﻧﻘﺮﺃ ﻷﻥ ﺍﻟﻘﺮﺍﺀﺓ ﺗﻌﺎﰿ ﻋﻴﻮﺑﻨﺎ ﺍﻟﺬﻫﻨﻴﺔ‪ ،‬ﻭﲢﻞ‬

‫ﻋﺪﻡ ﺣﺒﻬﻢ ﻟﻠﻘﺮﺍﺀﺓ ﻭﺗﺼﻔﺢ ﺍﻟﻜﺘﺐ‪ ،‬ﻓﺄﻗﻮﻝ ﳍﻢ‬

‫ﺍﳊﺎﺿﺮ‪ ،‬ﻭﺃﻃﻼﻝ ﺍﳌﺎﺿﻲ‪.‬‬

‫ﺍﻷﻧﺘﺎﺝ ﺍﻟﻨﻔﺴﻲ‪.‬‬

‫ﻳﺼﻞ ﰲ ﻛﺜﲑ ﻣﻦ ﺍﻷﺣﻴﺎﻥ ﺇﱃ ﻣﻜﺘﺒﺔ ﺛﺎﺑﺘﺔ ﰲ ﻛﻞ‬

‫ﰒ ﺇﻥ ﻛﺜﲑﺍ ﻣﻦ ﺍﻵﺑﺎﺀ ﻭﺍﻷﻣﻬﺎﺕ ﻳﺸﻜﻮﻥ ﻣﻦ ﺃﺑﻨﺎﺋﻬﻢ‬

‫ﻣﺸﻜﻼﺗﻨﺎ ﺍﻟﻨﻔﺴﻴﺔ ﻭﺍﻷﻣﺮﺍﺽ ﺍﻷﺧﻼﻗﻴﺔ ﻭﺍﻟﺴﻠﻮﻛﻴﺎﺕ‬

‫ﲨﻴﻌﺎ‪:‬‬

‫ﻭﻟﻌﻞ ﻫﺬﺍ ﻫﻮ ﺍﻟﺬﻱ ﺩﻓﻊ )ﻭﻟﻴﻢ ﺟﻴﻤﺲ( ﺍﻟﻔﻴﻠﺴﻮﻑ‬

‫ﺃﻥ ﲣﻠﻖ ﺍﻷﺟﻮﺍﺀ ﺍﻟﱵ ﺗﺪﻋﻮ ﺇﱃ ﺍﺳﺘﻠﻬﺎﻡ ﺍﻟﻔﻜﺮ‬

‫ﻣﺎﺫﺍ ﺃﻗﻮﻝ ﻟﻠﻨﺎﺱ ﻋﻨﺪﻣﺎ ﻳﺴﺄﻟﻮﻧﲏ ﻋﻦ ﻋﻤﻠﻚ ﻳﺎ ﺃﺑﺘﺎﻩ؟‬

‫ﺍﳊﻮﺍﺭ ﺍﳍﺎﺩﺉ ﺍﳍﺎﺩﻑ ﰲ ﻣﻨﺎﻗﺸﺔ ﻛﺜﲑ ﻣﻦ ﺍﻷﻣﻮﺭ‬

‫ﺇﻧﲏ ﻳﺎ ﺑﲏ ﺩﺍﺋﻢ ﺍﻟﺴﻔﺮ ﻭﺍﻟﺘﺠﻮﺍﻝ ﻷﻟﻘﻰ ﺍﻟﻔﻼﺳﻔﺔ‬

‫ﺍﳊﻮﺍﺭ ﺍﳍﺎﺩﻑ ﺑﲔ ﺍﻵﺑﺎﺀ ﻭﺍﻷﻣﻬﺎﺕ ﻭﺍﻷﺑﻨﺎﺀ‪ ،‬ﻭﻫﺬﺍ ﻣﺎ‬

‫ﺍﻷﳓﺮﺍﻓﻴﺔ‪.‬‬

‫ﺍﻷﻣﺮﻳﻜﻲ ﺍﳌﻌﺮﻭﻑ‪ ،‬ﺃﻥ ﳚﻴﺐ ﻋﻠﻰ ﺳﺆﺍﻝ ﻭﻟﺪﻩ ﺍﻟﻘﺎﺋﻞ‪:‬‬

‫ﻓﺄﺟﺎﺑﻪ‪:‬‬

‫ﻻ ﻳﻜﻔﻲ ﺃﻥ ﺗﻮﻓﺮ ﻣﻜﺘﺒﺔ ﺿﺨﻤﺔ ﰲ ﺍﳌﱰﻝ‪ ،‬ﺑﻞ ﻻﺑﺪ ﻣﻦ‬

‫ﻭﺑﻨﺎﺋﻪ‪ ،‬ﺑﻞ ﻻ ﺑﺪ ﺃﻥ ﻳﺴﻮﺩ ﻫﺬﻩ ﺍﻷﺳﺮﺓ ﺫﻟﻚ ﺍﻟﻨﻮﻉ ﻣﻦ‬

‫ﺍﻟﻔﻜﺮﻳﺔ ﺍﳊﺴﺎﺳﺔ‪ ،‬ﻭﺍﻟﱵ ﺗﺪﻋﻢ ﻭﺗﺮﺳﺦ ﻋﻦ ﻃﺮﻳﻖ‬

‫ﻭﺍﻷﺩﺑﺎﺀ ﻭﺍﳌﻔﻜﺮﻳﻦ‪ ،‬ﻣﻦ ﻛﻞ ﻋﺼﺮ ﻭﺟﻨﺲ ﻭﺩﻳﻦ‪ ،‬ﻏﲑ‬

‫ﻧﻼﺣﻈﻪ ﰲ ﻛﺜﲑ ﻣﻦ ﺍﻷﺳﺮﺍﻟﱵ ‪‬ﺘﻢ ﺑﺎﳊﻮﺍﺭ‪ ،‬ﻟﺘﺠﺪ‬

‫ﺑﻮﺍﺳﻄﺔ ﺍﻟﻜﺘﺐ ﻟﻸﻣﻮﺍﺕ ﺍﻟﻘﺪﺍﻣﻰ‪ ،‬ﻛﻤﺎ ﺃﺻﻐﻲ ﻟﻸﺣﻴﺎﺀ‬

‫ﺍﻷﺣﻴﺎﻥ‪..‬‬

‫ﻟﺬﻟﻚ ﻣﻦ ﺍﻟﻀﺮﻭﺭﻱ ﻭﺟﻮﺩ ﻣﻜﺘﺒﺔ‪ ،‬ﻭﺻﺤﻒ‪ ،‬ﻭﳎﻼﺕ‪،‬‬

‫ﻟﺘﻌﻮﺩ ﺍﻷﺑﻨﺎﺀ ﻋﻠﻰ ﻣﺮﺍﺟﻌﺘﻬﺎ ﻭﺍﻻﻟﺘﺼﺎﻕ ‪‬ﺎ ﰲ ﻭﻗﺖ‬

‫ﻭﻧﺸﺮﺍﺕ ﳐﺘﻠﻔﺔ ﰲ ﺍﻟﺒﻴﺖ‪ ،‬ﻷ‪‬ﺎ ﺗﺴﺎﻫﻢ ﺑﺸﻜﻞ ﻭﺍﺿﺢ‬

‫ﺍﻟﻔﺮﺍﻍ ﻭﺍﳊﺎﺟﺔ‪.‬‬

‫ﻋﺎﺑﺊ ﲝﺪﻭﺩ ﺟﻐﺮﺍﻓﻴﺔ‪ ،‬ﻭﻻ ﻓﺘﺮﺍﺕ ﺯﻣﻴﻨﺔ‪ ،‬ﻓﺄﻧﺎ ﺃﺻﻐﻲ‬ ‫ﺍﻟﺬﻳﻦ ﺗﻔﺼﻠﲏ ﻋﻨﻬﻢ ﻣﺴﺎﻓﺎﺕ ﺷﺎﺳﻌﺔ‪.‬‬

‫‪12‬‬

‫ﰲ ﺑﻨﺎﺀ ﺍﳌﺎﺩﺓ ﺍﻟﻔﻜﺮﻳﺔ ﻟﻸﺑﻨﺎﺀ ﻭﺃﻓﺮﺍﺩ ﺍﻷﺳﺮﺓ‪ ،‬ﻭﻟﺬﻟﻚ‬

‫ﺃﻥ ﺍﻷﺑﻨﺎﺀ ﻳﺘﻤﺘﻌﻮﻥ ﺑﻨﻀﻮﺝ ﻓﻜﺮﻱ ﰲ ﻛﺜﲑ ﻣﻦ‬

‫ﻭﻻ ﺳﻴﻤﺎ ﺇﺫﺍ ﲣﻠﻞ ﻫﺬﺍ ﺍﳊﻮﺍﺭﺍﻟﺒﺤﺚ ﰲ ﺑﻄﻮﻥ ﺍﻟﻜﺘﺐ‪،‬‬

‫ﺑﻘﻠﻢ ﺑﻮﻫﺮاوة ﻋﺒﺪ اﻟﺤﻜﻴﻢ‬

‫ﻫﻮاﺟﺲ رﺟﻞ أوراﺳﻲ‬

‫ﺑﺎﺗﻨﺔ و اﻟﻘﺎﻓﻠﺔ ﺗﺴﻴﺮ‬ ‫ﻣﺮ ﺯﻣﻦ ‪ ...‬ﺍﺣﺘﻀﻦ ﺃﺣﺪﺍﺛﺎ ‪ ...‬ﺷﻄﺐ ﺃﺧﺮﻯ ﻣﻦ‬

‫ﻣﻦ ﻋﻘﻠﻴﺎﺕ )ﻟﻌﺮﻭﺷﻴﺔ( ﻭ ﻳﻠﺘﻔﻮﺍ ﺣﻮﻝ ﺭﺃﻱ ﳋﺪﻣﺔ‬

‫ﺫﺍﻛﺮﺗﻪ ‪ ...‬ﺣﻞ ﺯﻣﻦ ﺁﺧﺮ ﻋﻨﺪﻣﺎ ﺑﺪﺃﺕ ﺍﻟﺮﻳﺢ ﺗﻌﺒﺚ‬

‫ﻭ ﻻ ﻳﺘﻬﻢ ﻭ ﻫﻲ ﺍﻟﱵ ﺗﺰﺧﺮ ﺑﺄﺻﺤﺎﺏ ﺍﳌﺎﻝ ﻭ‬

‫ﺑﺄﻭﺭﺍﻕ ﺍﻷﺷﺠﺎﺭ ﰲ ﺗﻠﻚ ﺍﻷﺯﻗﺔ ﺍﻟﱵ ﻣﺸﻰ ﻋﻠﻴﻬﺎ‬

‫ﺍﳉﺎﻩ ﻭ ﺍﻟﺴﻠﻄﺔ ﻭ ﺑﺎﻵﻻﻑ ﻃﺒﻌﺎ ‪ ...‬ﺑﻞ؟ ﻋﻜﺲ‬

‫ﻣﻮﺣﺸﺔ ﻭ ﻛﺄﻥ ﺍﻷﻗﺪﺍﻡ ﱂ ﺗﻄﺎﻫﺎ ﻳﻮﻣﺎ‪...‬‬

‫ﻳﺬﻛﺮﻫﻢ ﲞﲑ ﻭ ﺗﺸﻬﺪ ﺍﳒﺎﺯﺍ‪‬ﻢ ﻋﻠﻰ ﺫﻟﻚ ﺭﻏﻢ‬

‫ﺑﻌﺪ ﺃﻥ ﻛﺒﺸﻨﺎ ﺫﺍﻛﺮﺓ ﺍﻟﺰﻣﻦ ﻭ ﲝﺜﻨﺎ ﰲ ﺫﻛﺮﻳﺎﺗﻪ‬

‫ﺭﺣﻴﻠﻬﻢ ﺇﱃ ﺍﻟﻌﺎﱂ ﺍﻵﺧﺮ )ﺭﺏ ﻳﺮﲪﻬﻢ( ‪...‬‬

‫ﺍﳌﺘﺮﺍﻛﻤﺔ ﻓﺄﻋﺪﻧﺎ ﺑﻌﺚ ﺑﻌﺾ ﺍﻟﺸﺨﺼﻴﺎﺕ ﺍﻟﱵ ﺣﻠﺖ‬

‫ﻣﺮ ﺯﻣﻦ ﻭ ﻳﺒﻘﻰ )ﺍﻟﺒﺎﺗﻨﻴﺔ( )ﺣﻴﺚ ﺍﻟﺒﻌﺾ( ﻻ‬

‫ﻋﻨﺎ ﻭ ﺗﺮﻛﺖ ﺑﺼﻤﺎ‪‬ﺎ ﻋﻠﻰ ﺻﻔﺤﺎﺕ ﺗﺎﺭﻳﺦ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ‬

‫ﻳﻌﺮﻓﻮﻥ‬

‫ﲰﻌﺘﻬﺎ‬

‫ﺣﱴ ﺗﺸﻌﺮ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﺼﺮﺍﺻﲑ ﺍﳌﻠﺘﺼﻘﺔ ﻫﻨﺎ ﻭ ﻫﻨﺎﻙ‬

‫ﺑﺘﺼﺮﻓﺎﺕ ﻣﻬﻴﻨﺔ ‪ ...‬ﺑﻜﻞ ﺻﺮﺍﺣﺔ )ﻣﺎ ﻋﻨﺪﳘﺶ‬

‫ﺃﻳﻀﺎ ﻻ ﺗﺴﺎﻭﻱ ﺷﻴﺌﺎ ﻭ ﺃﻥ ﺍ‪‬ﺪ ﻟﻦ ﻳﻨﺎﻟﻮﻩ ﺃﺑﺪﺍ‬

‫ﻧﻴﻒ ﺍﻟﺸﺎﻭﻳﺔ( ﻭ ﺣﺮﺍﺭﺓ )ﻟﻌﺮﺏ( ﻓﺄﺻﺒﺤﻮﺍ‬

‫ﻋﺒﺎﻗﺮﺓ ﻭ ﻋﻤﺎﻟﻘﺔ ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ ‪ ...‬ﺑﺪﺕ ﺍﻷﺯﻣﺔ‬

‫ﻣﺎ ﻓﻌﻠﻪ ﺑﻌﺾ ﺍﻟﺴﻠﻒ ﺍﻟﺬﻱ ﻣﺎﺯﺍﻝ ﺍﻟﺒﺎﺗﻨﻴﻮﻥ‬

‫ﻗﻴﻤﺔ‬

‫ﻣﺪﻳﻨﺘﻬﻢ‬

‫ﻓﺸﻮﻫﻮﺍ‬

‫ﺭﻏﻢ ﻣﺎ ﻳﺒﺬﻟﻮﻧﻪ ﻣﻦ ﺟﻬﺪ )ﻟﺼﻘﻮﺍ ﺃﺭﻭﺍﺣﻬﻢ‬

‫ﻛﺎﻟﺒﻐﺎﻝ ﻻ ﺃﺻﻞ ﳍﻢ )ﺣﺸﺎﻛﻢ( ﻭ ﺳﻘﻄﻮﺍ ﰲ‬

‫ﺑﻠﺒﻄﺎﻛﺲ ﺑﺎﺵ ﻣﺎ ﻳﻄﺮﻭﺵ( ﻭ ﻟﻜﻦ ﻫﻴﻬﺎﺕ ﺃﻥ‬

‫ﻣﺴﺘﻨﻘﻊ )ﺯﻭﺍﱄ ﻭ ﺃﻓﺤﻞ ﺃﻭ ﻣﺎ ﳓﻤﻠﺶ ﺍﻟﺬﻝ( ﻭ‬

‫ﻳﻔﻴﺪﻫﻢ ﺫﻟﻚ ﻓﺎﳌﺒﻴﺪ ﺍﳉﺪﻳﺪ )ﻓﺎﻗﻮ( ﻟﻦ ﻳﺘﺮﻙ ﳍﻢ‬

‫ﺃﻱ ﺃﻛﺜﺮ ﻣﻦ ﻫﺬﺍ؟‬

‫ﻓﺮﺻﺔ ﺍﻟﺒﻘﺎﺀ‪.‬‬

‫ﻣﺮ ﺯﻣﻦ ﻭ ﺳﻴﺄﰐ ﺯﻣﻦ ﻟﺘﺸﺮﻕ ﻓﻴﻪ ﺍﻟﺸﻤﺲ ﻭ ﺗﺒﺪﺩ‬

‫ﻣﺮ ﺯﻣﻦ ﻋﻠﻰ ﺗﻠﻚ ﺍﻹﺑﺪﺍﻋﺎﺕ ﺍﳌﺮﻛﻮﻧﺔ ﻭ ﺍﳌﻬﻤﻠﺔ ﻋﻠﻰ‬

‫ﻋﻨﺎ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻈﻼﻡ ﻭ ﲣﺘﻔﻲ ﺍﻟﺼﺮﺍﺻﲑ )ﺇﺫﺍ ﻛﻨﺎ‬

‫ﺍﳌﻜﺎﺗﺐ ﻭ ﱂ ﻳﻜﺘﺐ ﳍﺎ ﺃﻥ ﺗﺮﻯ ﺍﻟﻨﻮﺭ ﺑﲔ ﺃﻳﺪﻱ‬

‫ﺚ‬ ‫ﻕ ‪‬ﻫ ﹶ‬ ‫ﺚ ﺍﻟﻄﹼﺎ ‪‬‬ ‫ﺍﻓﺤﻮﻟﺔ( ﻭ ﺍﳌﺜﻞ ﺍﻟﺸﺎﻭﻱ ﻳﻘﻮﻝ‪ ) :‬ﻫ ﹶ‬

‫ﺍﻟﻘﺎﺭﺉ ﺍﻟﺒﺎﺗﲏ ‪...‬‬

‫‪‬ﻭ ﹾﻟ ‪‬ﻐ ‪‬ﻢ( ‪ ...‬ﻃﺒﻌﺎ ﺍﻟﺒﻌﺾ ﱂ ﻳﻔﻬﻢ ﻣﻌﻨﺎﻩ ﻭ ﻟﺬﻟﻚ‬

‫ﻣﺮ ﺯﻣﻦ ﻋﻠﻰ ﳎﻠﺔ )‪(Batna info‬ﻭ ﻫﻲ ﺗﺼﺎﺭﻉ‬

‫ﺃﺭﺟﻮﺍ ﺃﻥ ﺗﺘﺎﺑﻊ ﺗﺮﲨﺘﻪ ﻋﻠﻰ ﺃﻣﻮﺍﺝ ﺇﺫﺍﻋﺔ ﺑﺎﺗﻨﺔ‬

‫ﺑﺎﳌﺪﻳﻨﺔ ‪...‬‬

‫ﻣﺮ ﺯﻣﻦ ﻭ ﻫﻮﺍﺟﺴﻲ ﱂ ﺗﻨﺘﻬﻲ ‪ ...‬ﻭ ﺣﱪ ﻗﻠﻤﻲ ﱂ‬

‫ﺟﻴﻮﺵ ﺍﻟﻨﺴﻴﺎﻥ ﺍﻟﱵ ﺣﺎﺻﺮﺕ ﺍﳊﻴﺎﺓ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ‬

‫ﻷ‪‬ﺎ ﺍﻟﺸﻲﺀ ﺍﻟﻮﺣﻴﺪ ﺍﻟﺬﻱ ﻳﺬﻛﺮﻧﺎ ﺑﺸﺎﻭﻳﺘﻨﺎ ‪...‬‬

‫ﻣﺮ ﺯﻣﻦ ﻭ ﺃﺻﺒﺢ ‪‬ﻠﺔ )‪(Batna info‬ﻗﺮﺍﺀ ﺣﱴ‬

‫ﳚﻒ ‪ ...‬ﻭ ﻛﻠﻤﺎﰐ ﺗﺘﺪﺍﻓﻊ ﻣﻦ ﺃﺟﻞ ﺃﻥ ﺃﻛﺘﺒﻬﺎ‬

‫ﻭﺭﺍﺀ ﺍﻟﻘﻀﺒﺎﻥ‪ ،‬ﻭ ﻫﺎ ﻫﻲ ﺍﻟﻴﻮﻡ ﺗﻜﺘﺴﺢ ﻋﺎﱂ‬

‫ﻋﻠﻰ ﺍﻷﻭﺭﺍﻕ ‪ ...‬ﻗﺒﻞ ﺃﻥ ﻳﻨﻔﺠﺮ ﺭﺃﺳﻲ ﻣﻦ‬

‫ﺍﻻﻧﺘﺮﻧﻴﺖ ‪...‬ﻣﺮ ﺯﻣﻦ ‪ ...‬ﻭ ﻣﺮ ﺯﻣﻦ ﺁﺧﺮ ‪ ...‬ﻭ ﺭﲟﺎ‬

‫ﻭﺷﻮﺷﺘﻬﺎ ‪....‬‬

‫ﺳﻴﻤﺮ ﺯﻣﻦ ﻭ ﳓﻦ ﻧﻨﺘﻈﺮ ﺃﻥ ﻳﻐﲑ ﺍﻟﺒﺎﺗﻨﻴﻮﻥ‬

‫‪11‬‬

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﺑﺮﻗﺎدي ﻧﻮر اﻟﺪﻳﻦ‬

‫ﻳﻤﻴﻨــــــــﺔ ﻣﺸﻘــــﺮا‬ ‫اﻟﺮواﺋﻴﺔ اﻟﻐﺎﺋﺒﺔ أو اﻟﻤﻐﻴﺒﺔ!‬ ‫ﺻﺪﺭ ﻟﻠﺮﻭﺍﺋﻴﺔ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﺔ ﻛـﺘـﺎﺑـﲔ ﺭﻭﺍﺋـﻴـﲔ‪ ،‬ﺍﻷﻭﻝ‬

‫ﺑﻌﻨﻮﺍﻥ ‪LA GROTTE ECLATEE‬ﺍﻟﻄﺒﻌﺔ ﺍﻷﻭﱃ‬

‫ﻇﻬﺮﺕ ﺳﻨﺔ ‪1979‬ﻡ‪ ،‬ﻋﻦ ﺍﻟﺸﺮﻛﺔ ﺍﻟﻮﻃﻨـﻴـﺔ ﻟـﻠـﻨـﺸـﺮ‬ ‫ﻭﺍﻟﺘﻮﺯﻳﻊ‪ ،‬ﺑﻴﻨﻤﺎ ﺍﻟﻄﺒﻌﺔ ﺍﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ﺻﺪﺭﺕ ﺳـﻨـﺔ ‪1986,‬‬

‫ﳋﻠﻮﺓ ﺇﺑﻦ ﺧﻠﺪﻭﻥ ﰲ ﻗﻠﻌﺔ ﺑﲏ ﺳﻼﻣﺔ‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﻓﺎﺟـﺄﺗـﻪ‬ ‫ﺍﻟﺴﻤﺎﺀ ﺑﺎﳌﻘﺪﻣﺔ ﻭﺃﺧﺖ ﳋﻠﻮﺓ ﺳﲑﻓﺎﻧﺘﺲ ﰲ ﻣـﻐـﺎﺭﺗـﻪ‪،‬‬ ‫ﺣﻴﺚ ﻓﺎﺟﺄﻩ ﺍﻟﺒﺤﺮ ﺑﺎﻟﺪﻭﻥ ﻛﻴﺨﻮﰐ ﺩﻱ ﻻﻣـﺎﻧـﺘـﺸـﺎ''‬ ‫ﺍﻟﺮﻭﺍﻳﺔ ﺣﻮ‪‬ﳍﺎ ﺍﻟﻜﺎﺗﺐ ﺍﳌﺴﺮﺣﻲ‪ ،‬ﺣﻴﺪﺭ ﺑﻦ ﺣﺴﲔ‪ ،‬ﺇﱃ‬

‫ﻋﻦ ﺍﳌﺆﺳﺴﺔ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻟﻠﻜﺘﺎﺏ‪ ،‬ﻭﺟﺎﺀﺕ ﰲ ‪ 175‬ﺻﻔﺤﺔ‪،‬‬

‫ﻧﺺ ﻣﺴﺮﺣﻲ ﰲ ﺻﻴﻒ ‪ 2005 ,‬ﻭﻗﺎﻡ ﺑﺈﺧﺮﺍﺝ ﺍﳌﺴﺮﺣﻴﺔ‬

‫ﻛﻤﺎ ﺗﺮﲨﺖ ﺍﻟﺮﻭﺍﻳﺔ ﺇﱃ ﺍﻟﻠﻐﺔ ﺍﻟﻌﺮﺑـﻴـﺔ ﻣـﻦ ﻃـﺮﻑ‬

‫ﺃﲪﺪ ﺑﻦ ﻋﻴﺴﻰ‪ ،‬ﻳـﻮﻡ ‪ 07‬ﻣـﺎﺭﺱ ‪ 2007‬ﺑـﺎﳌﺴـﺮﺡ‬

‫ﻋﺎﻳﺪﺓ ﺃﺩﻳﺐ ﺑﺎﻣﻴﺔ‪ ،‬ﲢﺖ ﻋﻨﻮﺍﻥ ''ﺍﳌﻐﺎﺭﺓ ﺍﳌﺘﻔﺠ‪‬ـﺮﺓ'' ﰲ‬

‫ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ‪ ،‬ﻣﺜﹼﻠﻬﺎ ﻛﻞ ﻣﻦ ﻟﻴﻨﺪﺓ ﺳﻼﻡ‪ ،‬ﻣـﻠـﻴـﻜـﺔ‬

‫‪ 167‬ﺻﻔﺤﺔ‪ ،‬ﻋﻦ ﺍﳌﺆﺳﺴﺔ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻟـﻠـﻜـﺘـﺎﺏ ﺳـﻨـﺔ‬

‫ﺑﻠﺒﺎﻱ ﻭﻋﻠﻲ ﺟﺒﺎﺭﺓ‪.‬‬

‫‪1989‬ﻡ‪.‬‬ ‫ﻗﺪﻡ ﳍﺬﺍ ﺍﻟﻌﻤﻞ‪ ،‬ﻣﺒﺪﻉ ﳒﻤﺔ‪ ،‬ﺍﻟﺮﺍﺣﻞ ﻛﺎﺗـﺐ ﻳـﺎﺳـﲔ‪،‬‬

‫ﲢﺖ ﻋﻨﻮﺍﻥ ''ﺃﺑﻨﺎﺀ ﺍﻟﻜﺎﻫﻨﺔ'' ﻭﺍﻟﺮﻭﺍﺋﻴﺔ ﻣـﻦ ﻣـﻮﺍﻟـﻴـﺪ‬ ‫ﻣﺴﻜﻴﺎﻧﺔ ﺃﻭ '' ﻣﻴﺲ ﺍﻟﻜﺎﻫﻨﺔ'' ﺑﻮﻻﻳﺔ ﺃﻡ ﺍﻟﺒﻮﺍﻗﻲ ﺳـﻨـﺔ‬ ‫‪1949‬ﻡ‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﻗﺎﻝ ﻳﺎﺳﲔ ''ﺃﻭﻝ ﻛﺘﺎﺏ ﳍﺎ ﻭﻭﺍﺣـﺪ ﻣـﻦ‬ ‫ﺃﻛﺜﺮ ﺍﻷﻋﻤﺎﻝ ﺍﻟﱵ ﺗﺒﺸﺮ ﲟﺴﺘﻘﺒـﻞ ﺑـﺎﻫـﺮ ﰲ ﺍﻷﺩﺏ‬

‫ﺃﻣﺎ ﺍﻟﺮﻭﺍﻳﺔ ﺍﻟﺜﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬ﻓﻘﺪ ﺻﺪﺭﺕ ﺑﺎﻟﻠﻐـﺔ ﺍﻟـﻔـﺮﻧﺴـﻴـﺔ‬ ‫ﲢﺖ ﻋﻨﻮﺍﻥ ‪ARRIS‬ﻋﻦ ﻣﻨـﺸـﻮﺭﺍﺕ ﺍﳌـﺮﺳـﻰ ﺳـﻨـﺔ‬ ‫‪2000‬ﻡ‪ .‬ﻓﻜﺮﺓ ﺍﻟﺮﻭﺍﻳﺔ ﺗﻌﻮﺩ ﺇﱃ ﻋـﻤـﻞ ﺍﻟـﺮﻭﺍﺋـﻴـﺔ‬ ‫ﲟﺴﺘﺸﻔﻰ ﺑﺒﲏ ﻣﺴﻮﺱ ﺑﺎﻟﻌﺎﺻﻤﺔ‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﺻﺎﺩﻓﺖ ﻓﺘـﺎﺓ‬ ‫ﻻ ﻳﺘﻌﺪﻯ ﺳﻨﻬﺎ ‪ 17‬ﺳﻨﺔ‪ ،‬ﺣﺎﻣﻞ ﺑﻄﻔﻞ ﳌـﺎ ﺃﺣﻀـﺮ‪‬ـﺎ‬ ‫ﻭﺍﻟﺪ‪‬ﺎ ﻃﻠﺐ ﻣﻨﻬﺎ ﺇﺣﻀﺎﺭ ﺍﻟﺪﻓﺘﺮ ﺍﻟﻌﺎﺋﻠﻲ ﻟﻜﻲ ﺗﻌﺎﰿ ﰲ‬

‫ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﺍﳌﻌﺎﺻﺮ‪ ..‬ﻫﻲ ﻃﺎﻟﺒﺔ ﻣﺘﺤﻤﺴﺔ‪ ،‬ﻣﺎﺭﺳﺖ ﻣﻬﻨﺔ‬

‫ﺍﳌﺴﺘﺸﻔﻰ‪ ،‬ﻣﻦ ﻫﻨﺎ ﺑﺪﺃ ﺍﻫﺘﻤﺎﻡ ﺍﻟﻄﺒﻴـﺒـﺔ ﺑـﺎﻟـﻔـﺘـﻴـﺎﺕ‬

‫ﺍﻟﻄﺐ ﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ ﻭﺍﻟﻨﻔﺴﻲ‪ ،‬ﻭﻛﺘﺒﺖ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻜﺘﺎﺏ‪ ،‬ﻭﻫـﻲ‬

‫ﺍﻷﻣﻬﺎﺕ ﻭﺍﻷﻃﻔﺎﻝ ﺍﳌـﺘـﺨـﻠـﻰ ﻋـﻨـﻬـﻢ‪ ،‬ﻭﺫﻟـﻚ ﻣـﻨـﺬ‬

‫ﺗﻌﻴﺶ ﺣﻴﺎﺓ ﻗﺎﺳﻴﺔ ﻭﻗﻠﻘﺔ‪ ،‬ﻭﻛﺘﺎ‪‬ﺎ ﻟﻴﺲ ﺑﺮﻭﺍﻳﺔ‪ ،‬ﻟﻜﻨﻪ‬

‫ﺳﻨﺔ ‪1974.‬‬

‫ﺃﻓﻀﻞ ﻣﻦ ﺫﻟﻚ ﻫﻮ ﻋﺒﺎﺭﺓ ﻋﻦ ﻗﺼﻴﺪﺓ ﻃﻮﻳﻠﺔ‪ ،‬ﻧـﺜـﺮﻳـﺔ‬

‫ﻟﻠﺘﺬﻛﲑ‪ ،‬ﺍﻟﺮﻭﺍﺋﻴﺔ ﺩﺭﺳﺖ ﺍﳌﺮﺣﻠﺔ ﺍﻟﺜﺎﻧﻮﻳﺔ ﺑﻘﺴﻨﻄﻴﻨـﺔ‪،‬‬

‫ﺗﻘﺮﺃ ﻛﺮﻭﺍﻳﺔ‪ .''...‬ﺍﻟﺮﻭﺍﻳﺔ ﻛﺘﺒﺖ ﺳﻨﺔ ‪ 1973,‬ﻭﱂ ﺗـﺮ‬

‫ﻭﺍﳉﺎﻣﻌﻴﺔ ﺑﺎﳉـﺰﺍﺋـﺮ ﺍﻟـﻌـﺎﺻـﻤـﺔ ﻭﻋـﻤـﻠـﺖ ﺑـﻌـﺪﺓ‬

‫ﺍﻟﻨﻮﺭ ﺇﻻ ﰲ ﺃﻭﺍﺧﺮ ﺳﺒﻌﻴﻨﻴﺎﺕ ﺍﻟﻘﺮﻥ ﺍﳌﺎﺿﻲ‪.‬‬

‫ﻣﺴﺘﺸﻔﻴﺎﺕ‪ ،‬ﲤﻨﺮﺍﺳﺖ‪ ،‬ﺍﻟﺒﻠﻴﺪﺓ‪ ،‬ﺍﻟﺸﻠﻒ‪ ،‬ﺍﳊﺮﺍﺵ‪ ،‬ﺩﺭﻳـﺪ‬

‫ﺩ‪ .‬ﳝﻴﻨﺔ ﻣﺸﻘﺮﺍ‪ ،‬ﻟﻴﺴﺖ ﺍﻟﻮﺣﻴﺪﺓ ﺍﻟﱵ ﺗﺮﺑﻄﻬﺎ ﻋﻼﻗـﺔ‬

‫ﺣﺴﲔ‪ ...‬ﺍﱁ ﻛﻄﺒﻴﺒﺔ ﺃﺧﺼﺎﺋﻴﺔ ﰲ ﺍﻷﻣﺮﺍﺽ ﺍﻟﻨﻔﺴﻴﺔ‬

‫‪ -‬ﺛﻘﺎﻓﻴﺔ ‪ -‬ﺑﺎﳌﻐﺎﺭﺓ‪ ،‬ﺗﻘﻮﻝ ﺍﻟﺸﺎﻋﺮﺓ ﺭﺑﻴﻌﺔ ﺟﻠﻄـﻲ ﰲ‬

‫ﻭﺍﻟﻌﺼﺒﻴﺔ‪.‬‬

‫ﻣﻘﺎﻝ ﺑﻌﻨﻮﺍﻥ ﻣﻦ ﻳﺘﺬﻛﺮ ﺍﻟﻜﺎﺗﺒﺔ ﳝﻴﻨﺔ ﻣﺸﻘﺮﺍ! )ﺍﳋـﱪ‬

‫ﺍﻟﺮﻭﺍﺋﻴﺔ ﳝﻴﻨﺔ ﻣﺸﻘﺮﺍ‪ ،‬ﻛﺎﻥ ﳝﻜﻦ ﺃﻥ ﺗـﻘـﺪﻡ ﺍﻟـﻜـﺜـﲑ‬

‫ﺍﻟﻴﻮﻣﻲ ‪ 03‬ﻓﻴـﻔـﺮﻱ ‪2005‬ﻡ( ''‪ ...‬ﻣـﺎ ﺍﻟـﺬﻱ ﺣـﺪﺙ‬

‫ﻟﻠﺮﻭﺍﻳﺔ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﺔ‪ ،‬ﻭﻟﻜﻦ ﻟﺴﺒﺐ ﺃﻭ ﻵﺧـﺮ ﱂ ﺗـﺄﺧـﺬ‬

‫ﳋﻠﻮﺓ'' ﺍﳌﻐﺎﺭﺓ ﺍﳌﺘﻔﺠﺮﺓ'' ﻏﲑ ﺍﻧﻔﺠﺎﺭ ﺍﻟﻌﻠﻦ‪ ...‬ﺃﺧﺖ‬

‫ﺣﻘﻬﺎ ﺍﻟﻜﺎﻣﻞ ﻣﻦ ﺍﻟﻨﺸﺮ‪ ،‬ﺃﻭ ﺍﻟﺪﺭﺍﺳﺔ‪ ،‬ﻭﻫﻲ ﻏﺎﺋﺒـﺔ ﻋـﻦ‬ ‫ﺍﳊﻴﺎﺓ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﺔ ﺃﻭ ﻣﻐﻴﺒﺔ‪ ،‬ﻣﻦ ﻳﺪﺭﻱ؟‪.‬‬

‫‪10‬‬

‫ﺍﳌﺘﺨﺐ ﺍﳌﺼﺮﻱ ﺣﺎﺷﺎ ﷲ ‪ ،‬ﻟﺸﺤﻦ ﺍﳉﻤﺎﻫﲑ‬

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﻗﺮﺑﻊ ﻓﻮزﻳﺔ‬

‫ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻳﺔ ﳍﺬﻩ ﺍﳌﺒﺎﺭﺓ ﺇﻃﻼﻗﺎ ‪ ،‬ﺭﻓﻊ ﻣﻌﻨﻮﻳﺎﺕ ﺭﻓﺎﻕ‬ ‫ﺑﻮﻗﺮﺓ‬

‫ﻗﺒﻞ ﻫﺬﺍ ﺍﳌﻮﻋﺪ ﺍﻟﻨﺎﺭﻱ ﺃﺑﺪﺍ ﺑﻞ ﺿﺪ‬

‫ﺍﻟﻄﺎﻗﻢ ﺍﻟﻔﲏ ﻭﺍﻟﺸﻴﺦ ﺭﺍﺑﺢ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﺑﺎﳋﺼﻮﺹ ‪،‬‬ ‫ﺻﺮﺍﺣﺔ ﻋﺠﺰﺕ ﻋﻦ ﻓﻬﻢ ﻣﺎ ﻳﺮﻳﺪﻩ ﻣﻦ ﺟﻌﻠﺘﻬﻢ‬

‫ﺍﻟﺼﺪﻓﺔ ﻳﻜﺘﺒﻮﻥ ﻟﻨﺎ ﻻ ﺍﺗﺬﻛﺮ ﺍ‪‬ﻢ ﻓﻌﻠﻮﺍ ﺫﻟﻚ ﻣﻊ‬ ‫ﺃﻱ ﻣﺪﺭﺏ ﺳﺒﻖ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﺇﱃ ﻫﺬﺍ ﺍﳌﻨﺼﺐ ﺣﱴ ﻟﻮ‬ ‫ﻛﺎﻥ ﺍﳌﺪﺭﺏ ﻟﻴﻜﺎﻧﺲ ﺃﻭ ﻭﺍﺳﺎﻳﺞ ﻭﻻ ﺃﻋﺘﻘﺪ ﺍ‪‬ﻢ‬ ‫ﺳﻴﻔﻌﻠﻮﻥ ﻣﺜﻞ ﺫﻟﻚ ﻣﻊ ﺃﻱ ﻣﺪﺭﺏ ﺳﻴﺨﻠﻒ ﺍﻟﺸﻴﺦ ﰲ‬ ‫ﺍﳌﺴﺘﻘﺒﻞ ﻭﺍﺗﺴﺎﺀﻝ ﻫﻞ ﻳﺘﺎﺑﻌﻮﻥ ﻣﺎﺗﻜﺘﺒﻪ ﺍﻟﺼﺤﺎﻓﺔ‬

‫ﺍﳌﺼﺮﻳﺔ ﻋﻦ ﻣﻨﺘﺨﺒﻬﺎ ﻭﻛﻴﻒ ﺗﺸﺤﻦ ﺍﻟﻼﻋﺒﲔ‬ ‫ﻭﺍﳌﺪﺭﺑﲔ ﻣﻦ ﺃﺟﻞ ﻣﺼﺮ ﻓﻘﻂ ﻭﻟﻴﺲ ﻹﻋﺘﺒﺎﺭﺍﺕ‬ ‫ﺍﺧﺮﻯ ﺇﻻ ﳓﻦ ﺩﺍﺋﻤﺎ ﻧﺴﲑ ﻋﻜﺲ ﺍﻟﺘﻴﺎﺭ ﺍﻭ ﻧﺼﻞ‬ ‫ﻣﺘﺄﺧﺮﻳﻦ‪ ،‬ﻋﻠﻴﻨﺎ ﺃﻥ ﻧﻘﻒ ﻣﻊ ﻣﻨﺘﺨﺒﻨﺎ ﰲ ﻫﺬﻩ‬ ‫ﺍﻟﻈﺮﻭﻑ ﻭﺃﻥ ﻧﺴﺎﻧﺪ ﻭﻧﺪﻋﻢ ﺍﳌﺪﺭﺏ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﺍﻟﺬﻱ‬ ‫ﻳﺒﻘﻰ ﰲ ﻣﺴﻴﺲ ﺍﳊﺎﺟﺔ ﺇﱃ ﺻﺤﺎﻓﺔ ﺑﻠﺪﻩ ﻭ‬

‫ﲨﺎﻫﲑﻩ ﻟﺘﺨﺮﺝ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﻣﻨﺘﺼﺮﺓ ﰲ ﻣﺒﺎﺭﺍﺓ ﻟﻦ‬ ‫ﺗﻜﻮﻥ ﺳﻬﻠﺔ ﻣﺜﻠﻤﺎ ﻳﻌﺘﻘﺪ ﺍﻟﺒﻌﺾ ﻭﺳﻴﺤﺴﻤﻬﺎ ﺍﳉﺎﻧﺐ‬

‫ﺍﻟﻨﻔﺴﻲ ﺑﻨﺴﺒﺔ ﻛﺒﲑﺓ ﰲ ﺍﳌﻘﺎﻡ ﺍﻷﻭﻝ ﻭﺑﻌﺾ‬

‫ﺍﻷﺧﻄﺎﺀ ﺍﻟﺪﻗﻴﻘﺔ ﺟﺪﺍ ﰲ ﺍﳌﻠﻌﺐ ﰲ ﺍﳌﻘﺎﻡ ﺍﻟﺜﺎﱐ‬ ‫ﻧﺘﻤﲎ ﺃﻥ ﻳﻨﺠﺢ ﺍﳌﻤﺮﻥ ﺍﻟﻮﻃﲏ ﰲ ﺗﻔﻜﻴﻚ ﺃﻫﺮﺍﻣﺎﺕ‬ ‫ﺍﳉﻴﺰﺓ ﻣﺜﻠﻤﺎ ﻓﻌﻠﻪ ﻗﺒﻞ ‪ 5‬ﺳﻨﻮﺍﺕ ﰲ ﻣﻠﻌﺐ ﺍﻟﻄﻴﺐ‬ ‫ﳌﻬﲑﻱ ﺑﺘﻮﻧﺲ ﻭﺗﻨﻄﻠﻖ ﺍﻷﻓﺮﺍﺡ ﻣﻦ ﺳﺘﺎﺩ ﺗﺸﺎﻛﺮ‬ ‫ﺑﺎﻟﺒﻠﻴﺪﺓ ﺇﱃ ﻛﻞ ﺷﱪﻣﻦ ﻫﺬﻩ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﺍﻟﻐﺎﻟﻴﺔ‬ ‫ﻭﺗﺄﻛﺪﻭﺍ ﰲ ﺣﺎﻝ ﺍﻟﺘﻌﺜﺮ ﻻﻗﺪﺭ ﺍﷲ ﻓﺈﻥ ﻧﻔﺲ‬

‫ﺍﳉﻤﺎﻋﺔ ﺳﺘﺬﺑﺢ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﻣﻦ ﺍﻟﻮﺭﻳﺪ ﺇﱃ ﺍﻟﻮﺭﻳﺪ‬ ‫ﲟﻘﺎﻻﺕ ﻧﺎﺭﻳﺔ ﻭﻟﻦ ﺗﺮﲪﻪ ﻭﻗﺪ ﺗﻘﻴﻠﻪ ﻣﻦ ﻣﻨﺼﺒﻪ‬ ‫ﻭﻫﻲ ﻗﺎﺩﺭﺓ ﻋﻠﻰ ﺫﻟﻚ ﻓﻬﻲ ﺗﻌﺰ ﻣﻦ ﺗﺸﺎﺀ ﻭﺗﺬﻝ ﻣﻦ‬ ‫ﺗﺸﺎﺀ ﻓﻴﺎﺭﺏ ﺍﻟﻨﺼﺮ ﻟﻠﺠﺰﺍﺋﺮ ﻭﺍﻟﻨﻜﺴﺔ ﻭﺍﻟﻌﺎﺭ ﳌﻦ‬

‫اﻟﺼـﻴـﻒ‪.....‬؟وإﺣـﻨـﺎ ﺧـﺎوا‬ ‫ﻛـﻴـﻒ ﻛـﻴـﻒ‬ ‫ﻣﻊ ﺩﺧﻮﻝ ﻓﺼﻞ ﺍﻟﺮﺑﻴﻊ ﻭﺣﻠﻮﻝ ﺍﻷﺟﻮﺍﺀ ﺍﳊﺎﺭﺓ‬ ‫ﺃﺻﺒﺢ ﺍﻟﻨﺎﺱ ﺃﻛﺜﺮ ﻗﻠﻘﺎ ﻭﺣﲑﺓ ﰲ ﻛﻴﻔﻴﺔ ﺍﺟﺘﻴﺎﺯ‬ ‫ﻋﻄﻠﺔ ﺍﻟﺼﻴﻒ‪,‬ﻭﻟﻜﻦ ﻟﻴﺲ ﺑﺒﻌﻴﺪ ﻧﺮﻯ ﺃﻥ ﺍﻟﺸﺒﺎﺏ ﺑﻞ‬

‫ﻭﻻ ﻧﺴﺘﺜﲏ ﺍﻷﻃﻔﺎﻝ ﻭﺍﳌﺮﺍﻫﻘﲔ ﻗﺪ ﺃﺻﻴﺒﻮﺍ‬ ‫ﺑﺄﻧﻔﻠﻮﻧﺰﺍ ﺍﻟﺼﻴﻒ ﻗﺒﻞ ﺩﺧﻮﻝ ﻓﺼﻞ ﺍﻟﺼﻴﻒ‪,‬ﻓﺄﻳﻨﻤﺎ‬ ‫ﺗﺘﺠﻮﻝ ﰲ ﻛﻞ ﻣﻜﺎﻥ ﺑﻞ ﻭﺣﱴ ﺍﻷﻣﺎﻛﻦ ﺍﳋﺎﺻﺔ ﻭ‬ ‫ﺍﻟﻌﺎﻣﺔ ﻭﺍﳊﺎﻓﻼﺕ ﺗﺴﻤﻊ ﻛﻼﻣﺎ ﺑﺬﻳﺌﺎ ﺗﺼﻢ‬

‫ﻟﻪ‪,‬ﺍﻻﲰﺎﻉ‪,‬ﻣﻦ ﲤﺮﺩ ﰲ ﺍﻷﺧﻼﻕ ﻭﺗﺪﱐ ﰲ ﺍﳌﺴﺘﻮﻯ‬ ‫ﺍﻟﺘﺮﺑﻮﻱ ﻭﺍﺿﻄﺮﺍﺏ ﰲ ﺍﻟﺴﻠﻮﻙ ﻭﻫﺬﺍ ﻛﻠﻪ ﻳﺼﻴﺐ‬ ‫ﻫﺆﻻﺀ ﺍﳌﻨﺤﺮﻓﲔ ﻓﻼ ﻳﺴﻠﻢ ﻣﻦ ﺫﻟﻚ ﻋﺠﻮﺯ ﻭﻻ‬

‫ﺍﻣﺮﺃﺓ ﻭ ﻻ ﻓﺘﺎﺓ ﺑﻞ ﻭ ﺃﺻﺒﺢ ﻫﺆﻻﺀ ﻳﺘﺒﺎﺩﻟﻮﻥ ﺍﻟﻜﻼﻡ‬ ‫ﺍﻟﻔﺎﺣﺶ ﺑﻴﻨﻬﻢ ﻭﻋﻨﺪﻣﺎ ﺗﻨﺼﺢ ﺃﺣﺪﻫﻢ ﺑﺎﻟﻌﺰﻭﻑ‬ ‫ﻋﻨﺪ ﺫﻟﻚ ﻳﻘﻮﻝ" ﻭﺇﺣﻨﺎ ﺧﺎﻭﺍ ﻛﻴﻒ ﻛﻴﻒ" ﻓﻴﻤﻦ‬ ‫ﻳﻘﺘﺪﻱ ﻫﺆﻻﺀ ﺍﳌﻀﻄﺮﺑﲔ‪,‬ﻻ ﻧﻘﻮﻝ ﺑﺎﻟﻐﺮﺑﻴﲔ‬ ‫ﺑﺎﻟﻄﺒﻊ ﻻ ﺇ‪‬ﻢ ﺃﻛﺜﺮ ﺛﻘﺎﻓﺔ ﻭﺗﺮﺑﻴﺔ ﺑﻞ ﻻ ﺑﺪ ﺃﻥ‬ ‫ﻧﻘﻮﻝ ﺃ‪‬ﻢ ﺟﺰﺍﺋﺮﻳﲔ ﻣﻨﺤﺮﻓﲔ ﻭﻫﺬﻩ ﺍﻟﻔﺌﺔ ﻫﻲ‬ ‫ﺍﻟﱵ ﲤﺜﻞ ﻣﻈﻬﺮﻧﺎ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﺃﺳﻮﺀ ﲤﺜﻴﻞ‪ ,‬ﻫﺬﺍ ﻫﻮ‬ ‫ﻭﺍﻗﻌﻨﺎ ﻭ ﻻ ﳝﻜﻦ ﺇﻧﻜﺎﺭﻩ ﺃﺑﺪﺍ ﺃﻭ ﺍﻟﺘﺨﻔﻲ ﻭﺭﺍﺀ ﺳﺘﺎﺭ‬ ‫ﺯﺍﺋﻒ ﻣﻦ ﺍﻟﺸﻌﺎﺭﺍﺕ ﻭ ﺍﻟﻜﻠﻤﺎﺕ ﻭ ﺍﻟﺴﺆﺍﻝ ﺍﻟﺬﻱ ﻳﺒﻘﻰ‬

‫ﻣﻄﺮﻭﺣﺎ ﺑﺪﻭﻥ ﺇﺟﺎﺑﺔ ﻫﻮ ﻛﻴﻒ ﻳﺘﻌﺎﻣﻞ ﻫﺆﻻﺀ‬ ‫ﺍﻟﺸﻮﺍﺫ ﻣﻊ ﻋﺎﺋﻼ‪‬ﻢ‪,‬ﻓﻬﻞ ﻳﺘﺒﺎﺩﻟﻮﻥ ﻧﻔﺲ ﺍﻟﻜﻼﻡ‬ ‫ﺍﻟﺒﺬﻱﺀ ﺍﻟﺬﻱ ﻳﺘﺪﺍﻭﻟﻮﻧﻪ ﰲ ﺍﻟﺸﺎﺭﻉ ﻣﻊ ﺃﺧﻮﺍ‪‬ﻢ ﻭ‬ ‫ﺃﻣﻬﺎ‪‬ﻢ ﺃﻡ ‪...............‬؟‬

‫ﻳﺘﻤﲎ ﻏﲑ ﺫﻟﻚ ﻭﻟﻮ ﻛﺎﻥ ﻛﺎﺗﺐ ﻫﺬﺍ ﺍﳌﻘﺎﻝ ‪.‬‬

‫‪9‬‬

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﺣﺴﺎن ﺑﻮزﻳﺪي‬

‫رﻳﺎﺿﺔ‬

‫ﻫﻞ ﻳﻔﻜﻚ ﺳﻌﺪان أﻫﺮاﻣﺎت‬ ‫ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ‬

‫ﻛﺜﲑﺍ ﻭﻳﻌﺘﺮﻓﻮﻥ ﻳﻜﻔﺎﺀﺍﺗﻪ‬

‫ﺑﻜﺎﻣﻞ ﺃﻃﻴﺎﻓﻪ ﻫﺬﻩ ﺍﻷﻳﺎﻡ‬

‫ﻭﻗﺪﺭﺍﺗﻪ ﺍﻟﺘﻜﺘﻴﻜﻴﺔ ﺧﺎﺻﺔ‬

‫ﻋﻠﻰ ﻭﻗﻊ ﻣﺒﺎﺭﺍﺓ ﺍﳌﻮﺳﻢ ﺍﻟﱵ‬

‫ﺑﻌﺪ ﺍﻟﺬﻱ ﻓﻌﻠﻪ ‪‬ﻢ ﰲ‬

‫ﺍﻟﺸﻘﻴﻘﲔ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ ﻭﺍﳌﺼﺮﻱ‬

‫ﺁﺷﻴﻮ ﺍﳊﺮﺍﻣﻲ ‪ ،‬ﻧﺪﺭﻙ‬

‫‪،‬ﺍﻟﻜﻞ ﺿﺒﻂ ﺳﺎﻋﺘﻪ ﻋﻠﻰ‬

‫ﺟﻴﺪﺍ ﺣﺠﻢ ﺍﻟﻀﻐﻂ ﺍﻟﺬﻱ‬

‫ﻣﻮﻋﺪ ﺍﻟﻠﻘﺎﺀ ﺷﺒﺎﺑﺎ ﻭﺷﻴﺎﺑﺎ ‪،‬‬

‫ﻳﻌﻴﺸﻪ ﺍﻟﺸﻴﺦ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﻣﻦ‬

‫ﻧﺴﺎﺀ ﻭﺭﺟﺎﻻ ﻭﺣﱴ ﺍﻷﻃﻔﺎﻝ‬

‫ﺍﻟﺼﺤﺎﻓﺔ‬

‫ﺍﳌﻜﺘﻮﺑﺔ‬

‫‪ ،‬ﻭﻻﻧﺮﻳﺪ ﺃﻥ ﻧﻜﺬﺏ ﻋﻠﻰ‬

‫ﻭﺍﳉﻤﺎﻫﲑ ﺍﻟﱵ ﻟﻦ ﺗﺮﺿﻰ‬

‫ﻳﻌﻴﺶ‬

‫ﺍﻟﺸﻌﺐ‬

‫ﺳﺘﺠﻤﻊ‬

‫ﺑﲔ‬

‫ﺳﻮﺳﺔ ﻋﻨﺪﻣﺎ ﻫﺰﻣﻬﻢ ﺑﻮﺭﻗﺔ‬

‫ﺍﳌﻨﺘﺨﺒﲔ‬

‫ﺃﻧﻔﺴﻨﺎ ﻋﻨﺪﻣﺎ ﻧﻘﻮﻝ ﺃﻥ ﻫﺬﻩ ﺍﳌﻮﺍﺟﻬﺔ ﺍﻟﻜﺮﻭﻳﺔ‬

‫ﻋﻦ ﺍﻟﻔﻮﺯ ﺑﺪﻳﻼ ﻟﻜﻦ ﺍﻛﺜﺮ ﻣﺎ ﻳﺆﺭﻕ ﺍﳌﺪﺭﺏ ﺍﻟﻮﻃﲏ‬

‫ﰲ ﳎﻤﻮﻋﺔ ﻭﺍﺣﺪﺓ ﻓﺎﻟﻘﻨﻮﺍﺕ ﺍﻟﻔﻀﺎﺋﻴﺔ ﺍﳌﺼﺮﻳﺔ‬

‫ﺍﳌﻮﺿﻮﻉ ﺩﺍﺋﻤﺎ ﺑﺎﻟﻨﺒﺶ ﰲ ﺍﳌﺎﺿﻲ ﻭﺗﺬﻛﲑ ﺳﻌﺪﺍﻥ‬

‫)ﻟﻸﺳﻒ ﳓﻦ ﻻ ﳕﻠﻚ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﺴﻼﺡ( ﺃﺩﻟﺖ ﺑﺪﻭﳍﺎ‬

‫ﺑﻜﻞ ﺳﻴﺌﺎﺗﻪ ﻭﻛﺄﻥ ﺍﻟﺮﺟﻞ ﻻ ﳝﻠﻚ ﺣﺴﻨﺔ ﻭﺍﺣﺪﺓ‬

‫ﰲ ﺍﳌﻮﺿﻮﻉ ﻭﺷﺤﻨﺖ ﻻﻋﱯ ﺑﻠﺪﻫﺎ ﻭﲨﺎﻫﲑﻩ‬

‫ﻭﺇﻣﻼﺀ ﻋﻠﻴﻪ ﻗﺎﺋﻤﺔ ﻣﻦ ﺍﻟﻼﻋﺒﲔ ﻣﻨﺘﻬﻲ‬

‫ﻓﺎﻭﻗﻌﺘﻬﺎ ﰲ ﺍﻟﻔﺦ ﻋﻨﺪﻣﺎ ﺭﻛﺰﻭﺍ ﻋﻠﻰ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ‬

‫ﺍﻟﺼﻼﺣﻴﺔ ﻭﻫﺬﻩ ﺍﳊﻜﺎﻳﺎﺕ ﺗﺘﻜﺮﺭ ﻗﺒﻞ ﻛﻞ ﻛﻮﻋﺪ‬

‫ﻭﺗﻨﺎﺳﻮﺍ ﺍﳌﻨﺘﺨﺐ ﺍﻟﺰﺍﻣﱯ ﻓﺠﺎﺀﺕ ﺍﻟﺒﺪﺍﻳﺔ‬

‫ﺣﺎﺳﻢ ﻭﻣﻊ ﻫﺬﺍ ﺍﳌﺪﺭﺏ ﻓﻘﻂ ﻭﻫﺬﺍ ﻣﺎﻳﺜﲑ‬

‫ﻛﺎﺭﺛﻴﺔ ﻭﻋﻠﻰ ﺫﺍﺕ ﺍﳌﻨﻮﺍﻝ ﺳﺎﺭﺕ ﺍﻟﺼﺤﺎﻓﺔ‬

‫ﺍﻟﺪﻫﺸﺔ ﻭﺍﻹﺳﺘﻐﺮﺍﺏ ﻭﺍﳉﻤﻴﻊ ﻳﺘﺬﻛﺮﻣﺎ ﻓﻌﻠﻪ‬

‫ﺍﻟﻮﺭﻗﻴﺔ ﻭﺍﻹﻟﻜﺘﺮﻭﻧﻴﺔ ﻓﺰﺍﺩﺕ ﻣﻦ ﺿﻐﻂ ﺍﻟﻠﻘﺎﺀ‬

‫ﻧﻔﺲ ﻫﺆﻻﺀ ﺍﳌﻨﺘﻤﲔ ﻟﻠﺼﺤﺎﻓﺔ ﻗﺒﻴﻞ ﺃﻧﻄﻼﻕ‬

‫ﺍﻟﺘﻨﺎﺯﻝ ﻋﻨﻬﺎ‬

‫‪ 2004‬ﻟﻜﻦ ﺍﻟﺮﺟﻞ ﺃﻓﺤﻤﻬﻢ ﻋﻨﺪﻣﺎ ﺗﻌﺎﺩﻝ ﻣﻊ‬

‫ﻭﻣﺒﺎﺭﺍﺓ ﺍﻟﻌﻤﺮ ﺍﻟﱵ ﳚﺐ ﺍﻟﻈﻔﺮ ﺑﻨﻘﺎﻃﻬﺎ ﻭﻛﺄ‪‬ﺎ‬

‫ﺍﻟﻜﺎﻣﺮﻭﻥ ﻭﻓﺎﺯ ﺃﻣﺎﻡ ﻣﺼﺮ ﻭﺍ‪‬ﺰﻡ ﺃﻣﺎﻡ ﺍﳌﻐﺮﺏ ﰲ‬

‫ﻫﻲ ﺍﻟﱵ ﺳﺘﺆﻫﻞ ﺃﺣﺪﳘﺎ ﻣﺒﺎﺷﺮﺓ ﺇﱃ ﺍﳌﻮﻧﺪﻳﺎﻝ‬

‫ﺍﻟﻮﻗﺖ ﺑﺪﻝ ﺍﻟﻀﺎﺋﻊ ﻭﻛﺎﻥ ﻗﺮﻳﺒﺎ ﺟﺪﺍ ﻣﻦ ﺍﻟﻮﺻﻮﻝ‬

‫ﺍﻹﻓﺮﻳﻘﻲ‪.‬‬

‫ﺇﱃ ﺍﳌﺮﺑﻊ ﺍﻟﺬﻫﱯ ‪.‬ﺍﻧﺘﻈﺮﻧﺎ ﻣﺜﻞ ﻛﻞ ﺍﻻﻧﺼﺎﺭ‬

‫ﰲ ﻣﻘﺎﺑﻞ ﺫﻟﻚ ﻛﻞ ﺍﻷﻧﻈﺎﺭ ﻣﻮﺟﻬﺔ ﺇﱃ ﺍﻟﻜﻮﺗﺶ‬

‫ﺍﻟﻐﻴﻮﺭﻳﻦ ﺃﻥ ﻳﺘﻌﻆ ﻫﺆﻻﺀ ﻟﻜﻦ ﻋﺎﺩﺕ ﺣﻠﻴﻤﺔ ﺇﱃ‬

‫ﺭﺍﺑﺢ ﺳﻌﺪﺍﻥ ﺍﻟﺬﻱ ﳛﺘﺮﻣﻪ ﻭﻳﻬﺎﺑﻪ ﺍﳌﺼﺮﻳﻮﻥ‬

‫ﻋﺎﺩ‪‬ﺎ ﺍﻟﻘﺪﳝﺔ ﻭﺷﺤﺬﻭﺍ ﺍﺳﻠﺤﺘﻬﻢ ﻣﻦ ﺟﺪﻳﺪ ﺿﺪ‬

‫ﺳﺒﻘﺘﻬﺎ ﻣﻮﺍﺟﻬﺎﺕ ﻣﻨﺬﺃﻥ ﺃﻭﻗﻌﺖ ﺍﻟﻘﺮﻋﺔ ﺍﻟﻔﺮﻳﻘﲔ‬

‫ﻭﻫﻴﺠﺎﻥ ﺍﳉﻤﺎﻫﲑ ﺍﻟﱵ ﺃﺿﺤﺖ ﺗﻨﻈﺮ ﻟﻪ ﲟﻨﻈﺎﺭ‬ ‫ﻣﻌﺮﻛﺔ ﺍﻟﺸﺮﻑ ﺍﻟﱵ ﻻ ﻳﻘﺒﻞ‬

‫‪8‬‬

‫ﻫﻮ ﻣﺎ ﻳﻜﺘﺒﻪ ﺑﻌﺾ ﺍﻟﺼﺤﺎﻓﻴﲔ ﺍﳋﺎﺭﺟﲔ ﻋﻦ‬

‫ﻣﻨﺎﻓﺴﺎﺕ ﻛﺄﺱ ﺇﻓﺮﻳﻘﻴﺎ ﺍﻟﱵ ﺇﺣﺘﻀﻨﺘﻬﺎ ﺗﻮﻧﺲ ﰲ‬

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﺑﺮﻗﺎدي ﻧﻮر اﻟﺪﻳﻦ‬

‫ﻛﺘﺐ‬

‫اﻟﺮواﺋﻲ ﻛﻤﺎل ﺑﺮﻛﺎﻧﻲ ورﺣﻠﺔ اﻟﺴﺮد ﻋﻠﻰ اﻟﻮرق‬ ‫ﻛﻤﺎﻝ ﺑﺮﻛﺎﱐ‪ ،‬ﺭﻭﺍﺋﻲ ﻭﻗﺎﺹ‪ ،‬ﻳـﻨـﺘـﻤـﻲ ﺇﱃ ﺍﳉـﻴـﻞ‬

‫ﻭﺍﻟﻼﺭﺍﺋﺤﺔ‪ ،‬ﺟﺰﺍﺋﺮ ﺃﺭﻳﺪ ﳍﺎ ﺃﻥ ﲣﻠﺪ ﰲ ﺍﳌﺎﺿﻲ‪ ،‬ﻭﺃﻻ‬

‫ﺍﳉﺪﻳﺪ ﰲ ﺍﻟﻜﺘﺎﺑﺔ ﺍﻟﺮﻭﺍﺋﻴﺔ ﺍﳉـﺰﺍﺋـﺮﻳـﺔ‪ ،‬ﺃﻭ ﻛـﻤـﺎ‬

‫ﺗﺼﻞ ﺇﱃ ﺍﳊﺎﺿﺮ ﺃﻭ ﺗﻌﱪ ﳓـﻮ ﺍﳌﺴـﺘـﻘـﺒـﻞ‪ ،‬ﻭﻫـﻲ‬

‫ﻭﺻﻒ ﻫﺬﺍ ﺍﳉﻴﻞ‪ ،‬ﻣﻦ ﻃﺮﻑ ﺃﺣـﺪ ﺃﻭﺻـﻴـﺎﺀ ﺍﻷﺩﺏ‬

‫ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﺍﻟﱵ ﺃﺣﺴﻨﺖ ﻟﻠﻜﻞ ﻭﺃﺳﺎﺀ ﳍﺎ ﺍﳉﻤﻴﻊ‪.‬‬

‫ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﻱ‪ ،‬ﲜﻴﻞ ﺃﺩﺏ ﺍﻻﺳﺘﻌﺠﺎﻝ!‬

‫ﻛﻤﺎﻝ ﺑﺮﻛﺎﱐ‪ ،‬ﻳﺪﺭﺱ ﻣﺎﺩﺓ ﺍﻟﻌﻠﻮﻡ ﺍﻟﻄﺒﻴﻌﻴﺔ ﰲ ﺇﺣﺪﻯ‬

‫ﺭﺃﻯ ﺍﻟﺮﻭﺍﺋﻲ ﺍﻟﻨﻮﺭ‪ ،‬ﻳﻮﻡ ‪ 02‬ﺩﻳﺴﻤﱪ ‪ 1969‬ﺑﺒـﻠـﺪﻳـﺔ‬

‫ﺇﻛﻤﺎﻟﻴﺎﺕ ﺑﻠﺪﻳﺔ ﺑﻮﲪﺎﻣﺔ ) ﺧﻨﺸﻠﺔ(‪ ،‬ﻭﺭﻏﻢ ﺗﻜـﻮﻳـﻨـﻪ‬

‫ﳌﺼﺎﺭﺓ ﺍﳋﻨﺸﻠﻴﺔ‪ ،‬ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺒﻠﺪﻳﺔ ﺍﻟﱵ ﺗﺘﻮﺳﻂ ﻏـﺎﺑـﱵ‬

‫ﺍﻟﻌﻠﻤﻲ‪ ،‬ﺇﻻ ﺃﻧﻪ ﻣﻬﻮﻭﺱ ﺑﺎﻷﺩﺏ ﺣﺪ ﺍﻟﻨﺨﺎﻉ ﻭﺍﻟـﻘـﻠـﺐ‬

‫ﺁﻳﺖ ﻣﻠﻮﻝ )ﺃﻛﱪ ﻏﺎﺑﺔ ﰲ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ( ﻭﺟﺒﻞ ﺷﻠﻴﺎ )ﺛـﺎﱐ‬

‫ﻭﺍﻟﻌﻘﻞ‪ ،‬ﻭﻫﻮ ﻳﻌﻴﺶ ﻭﺣﻴﺪﺍ ﳘﻪ ﺍﻟﺜﻘﺎﰲ‪ ،‬ﰲ ﻣـﺪﻳـﻨـﺔ‬

‫ﺃﻋﻠﻰ ﻗﻤﺔ ﰲ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ(‪ ،‬ﺻﻨﻊ ﺍﻟـﺮﻭﺍﺋـﻲ ﻗـﻠـﻤـﻪ ﻣـﻦ‬

‫ﺩﺭﺟﺔ ﺣﺮﺍﺭ‪‬ﺎ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ ﺃﻗﻞ ﻣـﻦ ﻋﺸـﺮﻳـﻦ ﺩﺭﺟـﺔ‬

‫ﺷﺠﺮﺓ ﺍﻟﺒﻠﻮﻁ‪ ،‬ﻭﺧﻂ ﺧﻠﺠﺎﺗﻪ ﻋـﻠـﻰ ﺻـﺨـﻮﺭ ﻛـﺎﻑ‬

‫ﻣﺌﻮﻳﺔ ﺻﻴﻔﺎ!!!‬

‫ﺣﻨﺒﻠﺔ‪ ،‬ﻣﻮﺍﺻﻼ ﺣﻜﺎﻳﺔ ﻣﺘﻌﺔ ﺍﻟﺴﺮﺩ‪ ،‬ﺍﻟﱵ ﺃﺧﺬﻫﺎ ﻋﻦ‬

‫ﺭﻏﻢ ﺍﻟﻌﺰﻟﺔ‪ ،‬ﻭﺍﻟﺒﻌﺪ ﻋﻦ ﺍﳊﻮﺍﺿﺮ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﻴـﺔ‪ ،‬ﺇﻻ ﺃﻥ‬

‫ﺟﺪﺗﻪ ﻓﺎﻃﻤﺔ ﺃﻭﻟﺖ ﺍﻟﺼﺎﺩﻕ‪ ،‬ﳏﻮﻻ ﺍﻷﺩﺏ ﺍﻟﺸﻔﺎﻫـﻲ‬

‫ﻛﺎﺗﺒﻨﺎ ﻳﺼﺮ ﻋﻠﻰ ﺍﳊﻀﻮﺭ ﻋﻦ ﻃﺮﻳﻖ ﻓﻌﻞ ﺍﻟﻜﺘﺎﺑﺔ‪ ،‬ﺇﺫ‬

‫ﺇﱃ ﺃﺩﺏ ﻣﻜﺘﻮﺏ‪ ،‬ﻧﺎﺳﺠﺎ ﺣﺮﻭﻓﻪ ﻣﻦ ﻗﻄـﺮﺍﻥ ﺷـﺠـﺮﺓ‬

‫ﺻﺪﺭﺕ ﺭﻭﺍﻳﺘﻪ ﺍﻟﺜﺎﻧﻴﺔ "ﺻﻼﺓ ﺍﻟـﻮﺩﺍﻉ" ﺃﻭﺍﺧـﺮ ﺳـﻨـﺔ‬

‫ﺃﺭﺯ ﺟﺒﻞ ﺷﻠﻴﺎ‪ ،‬ﻭﺣﺪﻩ ﺍﺳﺘﻄﺎﻉ ﺍﻓﺘﻜـﺎﻙ ﺃﺳـﺮﺍﺭ ﻻﻟـﺔ‬

‫‪ ،2008‬ﻋﻦ ﻣﻨﺸﻮﺭﺍﺕ ﺍﻻﺧﺘﻼﻑ ﺑـﺎﳉـﺰﺍﺋـﺮ ﻭﺍﻟـﺪﺍﺭ‬

‫ﻛﻠﺜﻮﻡ )ﺃﻋﻠﻰ ﻗﻤﺔ ﰲ ﺟﺒﻞ ﺷﻠﻴﺎ(‪.‬‬

‫ﺍﻟﻌﺮﺑﻴﺔ ﻟﻠﻌﻠﻮﻡ ﺑﻠﺒﻨﺎﻥ‪ ،‬ﻛـﻤـﺎ ﺃﻧـﻪ ﻳـﻨـﺘـﻈـﺮ ﺻـﺪﻭﺭ‬

‫ﺑﺪﺃ ﻛﻤﺎﻝ ﺑﺮﻛﺎﱐ ﺑﻮﺣﻪ ﺑﻜﺘﺎﺑـﺔ ﻗﺼـﺺ ﻭﺧـﻮﺍﻃـﺮ‬

‫ﳎﻤﻮﻋﺘﻪ ﺍﻟﻘﺼﺼﻴﺔ "ﲨﻴﻠﺔ" ﻭﺭﻏﻢ ﻃﻮﻝ ﺍﻻﻧﺘـﻈـﺎﺭ‪،‬‬

‫ﺭﲰﻬﺎ ﻋﻠﻰ ﺻـﻔـﺤـﺎﺕ ﺟـﺮﺍﺋـﺪ‪ :‬ﺍﻷﻭﺭﺍﺱ‪ ،‬ﺭﺳـﺎﻟـﺔ‬

‫ﺇﻻ ﺃﻧﻪ ﻳﺮﺩﺩ ﻣﺘﻔﺎﺋﻼ "ﻣﺎﺗﺒﻜﻴﺶ ﻳﺎ ﲨﻴﻠـﺔ ﺳـﺘـﺮﻳـﻦ‬

‫ﺍﻷﻃﻠﺲ‪ ،‬ﺍﻟﻨﻬﺎﺭ‪ ،‬ﺍﻟﻴﻮﻡ‪ ،‬ﺍﻟﻌﺎﱂ ﺍﻟﺜﻘﺎﰲ‪ ،‬ﺍﳊﻴﺎﺓ ﻭﳎﻠـﺔ‬

‫ﺍﻟﻨﻮﺭ ﻳﻮﻣﺎ ﻣﺎ"‪.‬‬

‫ﺍﻟﻮﺣﺪﺓ‪ ...‬ﲢﺖ ﺗﻮﻗﻴﻊ ﺣﺎﺩﻱ ﺍﻟﻌﻴﺲ )ﺭﺍﻋﻲ ﺍﳉﻤﺎﻝ(‬

‫ﰲ ﺍﻟﺴﻨﻮﺍﺕ ﺍﻷﺧﲑﺓ ﺍﳒﺬﺏ ﺍﻟﺮﻭﺍﺋﻲ ﻛﻤﺎﻝ ﺑـﺮﻛـﺎﱐ‬

‫‪ ،‬ﻭﺑﻌﺪ ﺻﱪ ﲨﻴﻞ ﺍﺯﺩﺍﻥ ﻓﺮﺍﺷﻪ ﺍﻷﺩﰊ ﺑﺮﻭﺍﻳﺔ ‪‬ﻴﺔ‬

‫ﳓﻮ ﺍﻟﺒﺤﺚ ﰲ ﻣﻮﺿﻮﻉ ﺍﻟﺘﺼﻮﻑ‪ ،‬ﻓﻘﺪ ﲰﻊ ﻧﺪﺍﺀ ﺍﺑـﻦ‬

‫ﺍﻟﻄﻠﻌﺔ‪ ،‬ﲰﻴﺖ ﻋﻠﻰ ﺑﺮﻛﺔ ﺍﷲ "ﺍﻣﺮﺃﺓ ﺑـﻼ ﻣـﻼﻣـﺢ"‪،‬‬

‫ﻋﺮﰊ‪ ،‬ﺍﻟﺬﻱ ﺃﻋﺎﺭﻩ ﻛﺘﺎﺑﻪ "ﻓﻮﺹ ﺍﳊﻜﻢ"‪ ،‬ﻋﻞ ﻭﻋﺴـﻰ‬

‫ﺻﺪﺭﺕ ﻋﻦ ﻣﻨﺸﻮﺭﺍﺕ ﺍﻻﺧﺘـﻼﻑ ﺑـﺎﳉـﺰﺍﺋـﺮ ﺳـﻨـﺔ‬

‫ﺃﻥ ﻳﻜﺘﺐ ﻳﻮﻣﺎ ﻣﺎ ﻋﻤﻼ ﺃﺩﺑﻴﺎ ﺻﻮﻓﻴﺎ!‬

‫‪ ،2001‬ﻛﻤﺎ ﺻﺪﺭﺕ ﻋﻦ ﺍﻟﺪﺍﺭ ﺍﻟﻌﺮﺑﻴﺔ ﺍﻟﻌﻠﻮﻡ ﺑﻠﺒـﻨـﺎﻥ‬

‫ﻛﻤﺎﻝ ﺑﺮﻛﺎﱐ‪ ،‬ﻭﻛﻐﲑﻩ ﻣﻦ ﺃﺩﺑﺎﺀ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮ ﺍﻟـﻌـﻤـﻴـﻘـﺔ‪،‬‬

‫ﺳﻨﺔ ‪.2007‬‬

‫ﻳﺒﺪﻉ ﺑﻌﻴﺪﺍ ﻋﻦ ﺃﺿﻮﺍﺀ ﻭﺣﺮﺍﺭﺓ ﺍﻹﻋﻼﻡ‪ ،‬ﺇﺫ ﻳﺮﻯ ﺑـﺄﻥ‬

‫ﻫﺬﻩ ﺍﳌﺮﺃﺓ ﺍﻟﱵ ﲢﺪﺙ ﻋﻨﻬﺎ ﺍﻟﺮﻭﺍﺋﻲ‪ ،‬ﻗﺪ ﺗﻜﻮﻥ ﳒﻤﺔ‬

‫ﺃﺩﺑﺎﺀ ﺍﳌﺪﻥ ﺍﻟﻜﱪﻯ ﺃﻛﺜﺮ ﺣﻈﺎ ﰲ ﺍﻟـﱪﻭﺯ ﻣـﻦ ﺃﺩﺑـﺎﺀ‬

‫ﺍﻟﻘﺮﻥ ﺍﳊﺎﺩﻱ ﻭﺍﻟﻌﺸﺮﻳـــﻦ‪ ،‬ﺃﻭ ﺟــﺰﺍﺋــﺮ ﺍﻟﻼﻟـــــﻮﻥ‬

‫"ﺑﺎﻗﻲ ﺍﻟﻮﻃﻦ" ﺑﺘﻌﺒﲑ ﻣﻘﺪﻣﺔ ﺍﻟﻨﺸﺮﺓ ﺍﳉﻮﻳﺔ‪.‬‬

‫‪7‬‬

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﻃﺎرق ﺛﺎﺑﺖ‬

‫وﻣﺎذا ﺑﻌﺪ‬

‫ﻋﻦ أدب اﻷﻃﻔﺎل‪(1) ...‬‬ ‫ﺗﺆﻛﺪ ﺍﻟﺪﺭﺍﺳﺎﺕ ﺍﻟﻌﻤﻠﻴﺔ ﺃﻥ‬

‫ﺍﻷﻣﺮ ﺍﻟﺬﻱ ﳚﻌﻞ ﺍﻟﻔﺮﻕ‬

‫ﺣﺎﺟﺔ‬

‫ﺍﻟﻄﻔﻞ‬

‫ﺍﳌﻌﺮﻓﻴﺔ‬

‫ﺑﻴﻨﻪ ﻭﺑﲔ ﺃﺩﺏ ﺍﻟﻜﺒﺎﺭ ﻳﻘﻮﻡ‬

‫ﺃﺣﺪ‬

‫ﺃﻫﻢ‬

‫ﺍﳊﺎﺟﺎﺕ‬

‫ﻋﻠﻰ‬

‫ﺧﺼﻮﺻﻴﺔ‬

‫ﺍﳌﺘﻠﻘﻲ‬

‫ﻓﻬﻲ‬

‫ﻭﻋﻠﻰ ﻣﺮﺍﻋﺎﺓ ﺍﻫﺘﻤﺎﻣﺎﺕ‬

‫ﺍﻷﺳﺎﺱ ﺍﻟﺬﻱ ﺗﺒﲎ ﻋﻠﻴﻪ‬

‫ﻭﻗﺪﺭﺍﺕ ﺍﻟﻄﻔﻞ ﺍﻟﻌﻘﻠﻴﺔ‬

‫ﺣﺎﺟﺎﺗﻪ ﺍﻷﺧﺮﻯ ﻭﺑﺪﻭﻥ‬

‫ﻭﺍﻟﻠﻐﻮﻳﺔ ﻭﺍﻟﻔﻨﻴﺔ ﻓﺄﺩﻳﺐ‬

‫ﺍﳊﺎﺟﺔ ﺍﳌﻌﺮﻓﻴﺔ ﻳﺼﻌﺐ‬

‫ﺍﻟﻜﺒﺎﺭ ﻟﻴﺲ ﻧﻔﺴﻪ ﺃﺩﻳﺐ‬

‫ﺣﺎﺟﺎﺗﻪ‬

‫ﺍﻷﺧﲑ‬

‫ﺍﳋﺎﺻﺔ‬

‫ﻋﻠﻴﻪ‬

‫ﺑﺎﻟﻄﻔﻞ‬

‫ﲢﻘﻴﻖ‬

‫ﺍﻷﻃﻔﺎﻝ‬

‫ﻫﺬﺍ‬

‫ﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ ﻭﺍﻟﻨﻔﺴﻴﺔ ﻭﻣﻦ ﻫﻨﺎ ﻳﻨﻄﻠﻖ ﺃﺩﺏ‬

‫ﻳﺘﻮﺟﺐ ﻋﻠﻴﻪ ﻣﻌﺮﻓﺔ ﻗﺎﺭﺋﻪ ﺍﻟﻄﻔﻞ ﺑﺪﻗﺔ ﻭﻣﺎﺩﺍﻡ‬

‫ﺍﻷﻃﻔﺎﻝ ﻣﻦ ﺍﻟﻌﻨﺎﺻﺮ ﺍﳌﺨﺘﻠﻔﺔ ﺍﻟﱵ ﺗﺸﻜﻞ ﺑﻴﺌﺔ‬

‫ﺍﻟﻘﺎﺭﺉ ﻃﻔﻼ ﻟﻪ ﻋﺎﳌﻪ ﻭﻣﻌﺠﻤﻪ ﺍﻟﻠﻐﻮﻱ ﻓﺎﻷﺩﻳﺐ‬

‫ﺍﻟﻄﻔﻞ ﺍﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ ﻣﺼﺎﻏﺎ ﺻﻴﺎﻏﺔ ﻓﻨﻴﺔ ﺗﺘﻼﺀﻡ‬

‫ﻣﻄﺎﻟﺐ ﺑﺘﻌﺮﻑ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻌﺎﱂ ﻭﻫﺬﺍ ﻟﻴﺲ ﺑﺎﻷﻣﺮ ﺍﳍﲔ‬

‫ﻭﻃﺒﻴﻌﺔ ﺍﻟﻄﻔﻞ ﺍﳉﺴﻤﻴﺔ ﻭﺍﻟﻨﻔﺴﻴﺔ ﻭﺍﻟﻠﻐﻮﻳﺔ‪،‬‬

‫ﺇﻥ ﺗﺮﻛﻴﺒﻨﺎ ﺍﻟﻨﻔﺴﻲ ﻭﺍﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻲ ﻭﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ ﻳﻨﺸﺄ‬

‫ﺑﺘﻨﺸﺌﺘﻪ‬

‫ﺍﻷﺳﺮﻳﺔ‬

‫ﻣﻦ ﻣﺮﺣﻠﺔ ﺍﻟﻄﻔﻮﻟﺔ ﻓﻬﻲ ﲤﺜﻞ ﺃﻫﻢ ﺍﳌﺮﺍﺣﻞ ﺍﻟﱵ‬

‫ﺗﺘﺄﺛﺮ‬

‫ﺷﺨﺼﻴﺔ‬

‫ﻭﳍﺬﺍ‬

‫ﻓﺎﳊﺪﻭﺩ‬

‫ﳝﺮ ‪‬ﺎ ﺍﻹﻧﺴﺎﻥ ﰲ ﺣﻴﺎﺗﻪ ﺣﻴﺚ ﻳﻜﻮﻥ ﻓﻴﻬﺎ ﺍﻟﻄﻔﻞ‬

‫ﺗﻜﻴﻒ‬

‫ﺃﻛﺜﺮ ﺍﺳﺘﻌﺪﺍﺩﺍ ﻭﻣﻴﻼ ﻟﻠﺘﻘﺒﻞ ﻭﺍﻟﺘﻌﻠﻢ ﻭﺍﻻﺑﺘﻜﺎﺭ‪ ،‬ﻭ ﻻ‬

‫ﺍﳋﺼﺎﺋﺺ ﺍﳌﺸﺘﺮﻛﺔ ﻭﺗﺬﻛﻲ ﺍﻟﺘﻔﺎﻭﺕ ﺑﲔ ﺍﻷﻃﻔﺎﻝ‬

‫ﳜﺘﻠﻒ ﺃﺩﺏ ﺍﻷﻃﻔﺎﻝ ﻋﻦ ﺃﺩﺏ ﺍﻟﻜﺒﺎﺭ‪ ،‬ﻓﻬﻮ ﻓﻦ ﻣﺎﺩﺗﻪ‬

‫ﻓﺎﻟﺪﻳﺎﻧﺎﺕ ﻭﺍﻟﻌﻘﺎﺋﺪ ﺍﳌﻮﺭﻭﺛﺔ ﻭﺍﻟﺘﻘﺎﻟﻴﺪ ﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ‬

‫ﺍﻟﻠﻐﺔ ﻭﻃﺒﻴﻌﺘﻪ ﺍﻟﺘﺨﻴﻴﻞ‪ ،‬ﻳﺘﺠﺴﺪ ﰲ ﺃﻧﺴﺎﻕ ﻓﻨﻴﺔ‬

‫ﺗﺮﺳﻲ ﻗﻴﻤﺎ ﻳﻨﺒﺖ ﻋﻠﻰ ﺗﺮﺑﺘﻬﺎ ﺍﻟﻄﻔﻞ ﻓﺘﺴﺎﻋﺪﻩ ﻋﻠﻰ‬

‫ﻣﻨﺴﻮﺧﺔ ﻣﻦ ﺍﻷﺟﻨﺎﺱ ﺍﻷﺩﺑﻴﺔ ﺍﳌﺄﻟﻮﻓﺔ ﻭﺑﺎﻟﺘﺎﱄ‬

‫ﺃﻥ ﻳﻮﻓﻖ ﺑﲔ ﺭﻏﺒﺎﺗﻪ ﻭﺑﲔ ﺗﻘﻠﻴﺪ ﳎﺘﻤﻌﻪ‪،‬‬

‫ﻓﻬﻮ ﻳﻨﺪﺭﺝ ﺿﻤﻦ ﻣﻔﻬﻮﻡ ﺍﻷﺩﺏ ﻋﻤﻮﻣﺎ ﻣﻦ ﺣﻴﺚ‬

‫ﻭﺍﻟﺘﺴﺎﺅﻻﺕ ﺣﻮﻝ ﻣﻔﻬﻮﻡ ﺃﺩﺏ ﺍﻷﻃﻔﺎﻝ ﺇﺷﻜﺎﻟﻴﺔ‬

‫ﺍﳌﺎﺩﺓ ﻭﺍﻟﻄﺒﻴﻌﺔ ﺍﻟﻔﻨﻴﺔ ﻏﲑ ﺃﻧﻪ ﻳﺘﻤﻴﺰ ﻋﻦ ﺃﺩﺏ‬

‫ﻣﺎﺯﺍﻟﺖ ﻣﻄﺮﻭﺣﺔ ‪ ،‬ﻫﻞ ﺍﳌﻘﺼﻮﺩ ﻣﻨﻪ ﺍﻷﺩﺏ ﺍﻟﺬﻱ‬

‫ﺍﻟﺮﺍﺷﺪﻳﻦ ﰲ ﻣﺮﺍﻋﺎﺗﻪ ﺣﺎﺟﺎﺕ ﺍﻟﻄﻔﻞ ﻭﻗﺪﺭﺍﺗﻪ‬

‫ﻳﻜﺘﺒﻪ ﺍﻷﻃﻔﺎﻝ ﺃﻡ ﺍﻟﺬﻱ ﻳﻜﺘﺐ ﻟﻸﻃﻔﺎﻝ ﻭﻫﻞ ﻫﻮ‬

‫ﺍﻟﻌﻘﻠﻴﺔ ﻭﺍﻟﻠﻐﻮﻳﺔ ﻭﺍﻟﺬﻭﻗﻴﺔ ﻓﻬﻮ ﺧﱪﺓ ﻟﻐﻮﻳﺔ‬

‫ﺟﺰﺀ ﻣﻦ ﺃﺩﺏ ﺍﻟﻜﺒﺎﺭ ﻟﻪ ﺧﺼﺎﺋﺼﻪ ﺍﻟﻔﻨﻴﺔ ﺍﻟﱵ‬

‫ﳑﺘﻌﺔ ﻭﺳﺎﺭﺓ ﳍﺎ ﺷﻜﻞ ﻓﲏ ﲟﺮ ‪‬ﺎ ﺍﻟﻄﻔﻞ ﻭﻳﺘﻔﺎﻋﻞ‬

‫ﲣﺘﻠﻒ ﻋﻦ ﺧﺼﺎﺋﺺ ﺃﺩﺏ ﺍﻟﻜﺒﺎﺭ‪ ،‬ﺃﻡ ﻫﻮ ﺃﺩﺏ‬

‫ﻣﻌﻬﺎ ﻓﺘﺴﺎﻋﺪ ﻋﻠﻰ ﺇﺭﻫﺎﻑ ﺣﺴﻪ ﺍﻟﻔﲏ ﻭﻳﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ‬

‫ﺗﻌﻠﻴﻤﻲ ﻏﺎﻳﺘﻪ ﺗﺮﺑﻮﻳﺔ ﻟﻺﺟﺎﺑﺔ ﻧﻘﻮﻝ ﺑﺄﻥ ﺃﺩﺏ‬

‫ﺍﻟﺴﻤﻮ ﺑﺬﻭﻗﻪ ﺍﻷﺩﰊ ﻭﳕﻮﻩ ﺍﳌﺘﻜﺎﻣﻞ ﻭﺗﺴﺎﻫﻢ ﰲ‬

‫ﺍﻷﻃﻔﺎﻝ ﻳﺘﻤﻴﺰ ﺑﻨﻮﻋﻴﺔ ﲨﻬﻮﺭﻩ ﻭﻃﺒﻴﻌﺘﻪ ‪.‬‬

‫ﺑﻨﺎﺀ ﺷﺨﺼﻴﺘﻪ ﻭﲢﺪﻳﺪ ﻫﻮﻳﺘﻪ ﻭﺗﻌﻠﻴﻤﻪ ﻓﻦ ﺍﳊﻴﺎﺓ‪.‬‬

‫ﻭﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ‬ ‫ﺍﳉﻐﺮﺍﻓﻴﺔ‬

‫‪6‬‬

‫ﺍﻟﻄﻔﻞ‬

‫ﻭﺍﳊﻀﺎﺭﻳﺔ‬ ‫ﻭﺍﻟﻌﻘﺎﺋﺪﻳﺔ‬

‫ﻭﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ‬

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬اﻟﻌﺮﺑﻲ ﺑﻮﻟﺒﻴﻨﺔ‬

‫ﺧﻮاﻃﺮ ﺗﺰﻋﺞ اﻟﺨﺎﻃﺮ‬

‫ﻛـﺎزا‪ ...‬ﻣـﺘﻌـﺔ أوﻟﻴـﻘﻴـﺮي وﻫـﺎﺟـﺲ اﻟﺰاﺑـﻮق‪-1-‬‬ ‫ﺍﻟﺪﺍﺭ ﺍﻟﺒﻴﻀﺎﺀ‪ ..‬ﺍﳌﻤﻠﻜﺔ ﺍﳌﻐﺮﺑﻴﺔ‪:‬ﺍﻟﺴﺎﻋﺔ‪10:35‬‬

‫ﻭ ﺍﻟﺰﺍﺑﻮﻕ‪...‬ﻟﻘﺪ ﻛﺎﻥ ﻃـﺠـﲔ ﺍﻟـﱪﻗـﻮﻕ ﺑـﻠـﺤـﻢ‬

‫ﺷﻌﻮﺭ ﻏﺮﻳﺐ ﻳﺮﺍﻭﺩﻙ‪...‬ﻭ ﺃﻧﺖ ﲢـﺎﻭﻝ ﺃﻥ ﺗـﻨـﻬـﻲ‬

‫ﺍﳋــﺮﻭﻑ‪..‬ﺍﳌــﻼﺫ ﺍﳌــﻔــﺮ ﻣــﻦ ﺑــﻌــﺾ ﺍﻷﺳــﺌــﻠــﺔ‬

‫ﺍﻟﺮﺣﻠﺔ ﰲ ﺩﻗﺎﺋﻖ ﺃﻭ ﺳﺎﻋﺎﺕ‪ ..‬ﻭﺃﻧـﺖ ﲢـﻤـﻞ ﻛـﻞ‬

‫ﺍﳌﺰﻋﺠﺔ‪ ..‬ﻭﻣﺎﺭﺳﻨﺎ ﺍﻟﻨﻔﺎﻕ ﺍﻟﺴﻴـﺎﺣـﻲ‪ ..‬ﻋـﻨـﺪ ﻛـﻞ‬

‫ﺃﻳﻦ ﺗﺒﺪﺃ ﻭ ﺃﻳﻦ ﺗﻨﺘﻬﻲ‪.....‬؟ﻭﺗﺒﻘﻰ ﺍﻟﺼﻮﺭ ﺍﻟﻌﺎﻟـﻘـﺔ‬

‫ﺃﻥ ﻧﻔﻜﺮ ﻣﻦ ﺍﻵﻥ"ﺩﺃﺑـﻪ ﻻﺯﻡ ﻧـﻔـﺘـﺤـﻮ ﺍﳊـﺪﻭﺩ‬

‫ﰲ ﺍﻟــﺬﺍﻛــﺮﺓ‪...‬ﻋــﻨــﺪ ﻛــﻞ ﺭﺣــﻠــﺔ‪ ...‬ﻣــﺒــﻌــﺜــﺮﺓ‬

‫ﺃﺳــﻴــﺪﻱ"‪....‬؟؟ ﻭﰲ ﺍﳌﺴــﺎﺀ ﻛــﺎﻧــﺖ ﺟــﺎﻣــﻌــﺔ‬

‫ﻭﲨﻴﻠﺔ‪..‬ﺃﻧﺖ ﺗﻌﺸـﻖ ﺑـﻼﺩ ﻣـﺮﺓ‪..‬ﺍﻧـﻄـﻼﻗـﺎ ﻣـﻦ‬

‫ﺍﻟــﻨــﺎﻇــﻮﺭ‪...‬ﰲ ﺍﳌــﻮﻋــﺪ ﲟﺴــﺮﺣــﻴــﺘــﻬــﺎ‪-‬ﻧﺴــﺎﺀ‬

‫ﺍﻟﺒﻮﺭﻗﻮﻥ‪...‬ﺇﱃ ﺳﺎﺣﺔ ﺍﳊﻤﺎﻡ ﰲ ﺯﻧـﻘـﺔ ﻣـﻮﻻﻱ‬

‫ﺍﻟﺰﺍﺑﻮﻕ‪..‬ﻭﺍﻟﻜﻠﻤﺔ ﺗﻌﲏ ﺍﳊﺪﻭﺩ ﻭ ﺍﻟـﱵ ﺣـﺎﻭﻟـﺖ‬

‫ﺍﺩﺭﻳﺲ‪..‬ﻣﺮﻭﺭﺍ‪..‬ﺑﺄﻗﺪﻡ ﳏﻞ ﻟﻠﻤﺜﻠـﺠـﺎﺕ ﰲ ﺍﻟـﺪﺍﺭ‬

‫ﺧﻼﳍﺎ ﺍﻷﺳﺘﺎﺫﺓ‪.‬ﻣﺎﺟﺪﺓ‪...‬ﺃﻥ ﺗـﻄـﺮﺡ ﺇﺷـﻜـﺎﻟـﻴـﺔ‬

‫ﺍﻟﺒﻴﻀﺎﺀ‪..‬ﺃﻭﻟﻴﻔﲑﻱ‪...‬ﻭﺣﺪﻳـﺚ ﺍﳌـﺮﺍﻓـﻘـﺔ‪..‬ﻋـﻨـﺪ‬

‫ﺍﻻﺳﺘﻌﻤﺎﺭ ﺍﻻﺳﺒﺎﱐ ﻟﺴﺒﺘﻪ ﻭ ﻣﻠﻴﻠﺔ ﻭﻋﻦ ﺍﻣـﺘـﻬـﺎﻥ‬

‫ﺍﻟﻘﺼﻮﺭ ﺍﳌﻠﻜﻴﺔ‪..‬ﰲ ﺩﺭﺏ ﺍﻟﺴﻠﻄﺎﻥ ﻭ ﺍﳊـﺒـﻮﺱ‪...‬ﺃﻭ‬

‫ﻋﻠﻰ ﺃﺳﻮﺍﺭ ﺍﳊﺪﻭﺩ ﺍﳉﻤﻴﻞ ﰲ ﺍﻟﻌﺮﺽ ﺇﻧﻨﺎ ﲤـﻜـﻨـﺎ‬

‫ﺃﻛﻠﺔ ﺍﳉﻤﻞ)ﺍﻟﺒﻌﲑ( ﰲ ﻟﻴﻞ ﺃﺑﻴﺾ‪ ..‬ﺗﻀﻤـﻪ ﺍﻟـﺪﺍﺭ‬

‫ﻣـــﻦ ﻣـــﻨـــﺎﻗﺸـــﺔ ﻭ ﺍﻟـــﻐـــﻮﺹ ﰲ ﻫـــﺬﻩ‬

‫ﺇﱃ ﺣﻀﻨﻬﺎ‪..‬ﺑﺮﻓﻖ‪....‬‬

‫ﺍﻹﺷﻜﺎﻟﻴﺔ‪...‬ﻣﺪﻳﻨﺘﺎ‪ ..‬ﰲ ﺍﻷﺳـﺮ‪..‬ﺳـﻨـﺔ ‪2009‬‬

‫ﰲ ﻫـــﺬﻩ ﺍﻷﻧـــﺪﻟﺴـــﻴـــﺔ‪).‬ﺑـــﻨـــﺖ ﻋـــﻤـــﻨـــﺎ(‬

‫ﻭﳓﻦ ﻧﺘﺤﺪﺙ ﻋﻦ ﺣـﺮﺷـﻴـﺔ ﺑـﺎﻟـﻌـﺴـﻞ ﻭﺍﳉـﱭ‬

‫‪ANA.ISABEL.FERNANDEZ‬ﻣﻦ ﺍﳌﻌـﻬـﺪ‬

‫ﺍﻟﻌﺮﺍﻗﻲ‪...‬ﻋﻠﻰ ﺑﻌﺪ‪ 800‬ﻛﻠﻢ ﻓـﻘـﻂ ﻭﺭﲟـﺎ ﻛـﺎﻥ‬

‫ﺍﳌﻠﻜﻲ ﺍﻟﻌﺎﱄ ﻟﻠﻔﻨﻮﻥ ﺍﻟﺪﺭﺍﺳﻴﺔ‪ ...‬ﲟﺪﺭﻳﺪ ﻭ ﺍﻟـﱵ‬

‫ﺍﻷﺟﺪﺭ ﺃﻥ ﺗﺬﻫﺐ ﺍﳊﺪﻭﺩ ﺃﺩﺭﺍﺝ ﺍﻟﺮﻳـﺎﺡ‪ ...‬ﻭﳓـﻦ‬

‫ﺍﺷﺘﻜﺖ ﻣﻦ ﺍﻟﻠﺤﻢ ﺍﻟﺬﻱ ﻳﻨﺒﺖ ﰲ ﻛﻞ ﻣـﻜـﺎﻥ‪...‬ﺭﻏـﻢ‬

‫ﻋﻠﻰ ﻋﻠﻮ ﺁﻻﻑ ﺍﻷﻣﺘﺎﺭ‪ ..‬ﻋﻠﻰ ﻣﱳ ﺍﳋﻄﻮﻁ ﺍﳌﻠﻜﻴـﺔ‬

‫ﻧﺘﺒﺎﺩﻝ ﺍﻟﻐﺪﺍﺀ ﰲ ﻣﻄﻌﻢ ﺍﻟﺮﻳﺎﺽ‪..‬ﺍﻟﻐﲑ ﺑﻌﻴﺪ ﻋـﻦ‬

‫ﲣﺠﻞ ‪ANA‬ﻣﻦ ﺣﺎﺿﺮﻫﺎ ﺍﻻﺳﺘﻌﻤﺎﺭﻱ ﰲ ﺍﳊﻠﻘﺔ‬

‫ﻣﻘﻬﻰ ﻓﺮﻧﺴﺎ ﺍﳉﻤﻴﻞ‪.‬ﻋﻦ ﺍﳌﺮﺡ ﻭ ﺍﳌﺮﺃﺓ ﺍﳉﺰﺍﺋـﺮﻳـﺔ‬

‫ﺍﻟﻘﺎﺩﻣـﺔ‪ -:‬ﻛـﺎﺯﺍ‪...‬ﺍﳌﺴـﺮﺡ ﻭ ﺍﻟﺴـﲑﺍﺝ‪...‬ﺍﻹﻃـﺎﺭ‬

‫ﻭﺣﻀﺎﺭﺓ ﺍﻷﻧﺪﻟﺲ‪ ..‬ﻭ ﺧـﻄـﺒـﺔ ﻃـﺎﺭﻕ ﺑـﻦ ﺯﻳـﺎﺩ‬

‫ﺍﻷﲪﺮ‪....‬؟‬

‫ﺍﻟــﱪﺑــﺮﻱ ﺍﻟﺸــﻬــﲑﺓ‪...‬ﻭﺳــﻜــﺘــﻨــﺎ ﻋــﻦ ﺍﻟــﻜــﻼﻡ‬

‫ﻣﻼﺣﻈﺔ‪-:‬ﻛﻠﻤﺔ‪ :‬ﺍﻟﺰﺍﺑﻮﻕ‪..‬ﺗﻌﲏ ﺍﳊﺪﻭﺩ ﺷـﻠـﻮﺡ‬

‫ﺍﳌﺒﺎﺡ‪...‬ﻋﻨﺪﻣﺎ ﻭﺻﻠﻨﺎ ﺳﺒﺘﻪ ﻭ ﻣﻠﻴﻠﺔ‪...‬‬

‫ﺍﻟﻨﺎﻇﻮﺭ ﺑﺎﳌﻐﺮﺏ‪.‬‬

‫ﺍﳍﻮﺍﺟﺲ ﺍﳌﻤﺘﻠﺌﺔ ﺑﺎﳊﲑﺓ ﻭ ﺍﻟﺴﺆﺍﻝ ﺍﻟﻐﺮﻳـﺐ‪..‬ﻣـﻦ‬

‫ﺃﺣﻴﺎﺀ ﻣﺜﻞ ﻛﺎﻟﻴﻔﻮﺭﻧﻴـﺎ‪...‬ﺩﻭﻥ ﺃﻥ ﺗـﻨـﺴـﻰ ﻋـﺒـﻖ‬

‫ﺃ‪‬ﺎ ﻟﻴﺴﺖ ﻧﺒﺎﺗﻴﺔ‪ ...‬ﻭﺍﳊـﺪﻳـﺚ ﺍﳉـﺎﻧـﱯ ﻭﳓـﻦ‬

‫ﻣﻨﻌﺮﺝ ﺳﻴﺎﺳﻲ‪...‬ﻣﻦ ﲪﻴﺪ ﻣﻦ ﺍﻟﺸﻠﻮﺡ ﺃﺻﺮ ﻋـﻠـﻰ‬

‫ﺍﻟﻨﺴﺎﺀ ﻟﺘﺮﺑﺎﻥ ﺩﻭ ﻋﱪ ﺍﳊﺪﻭﺩ‪...‬ﻭﻣﻮﺕ ﺑـﻌـﻀـﻬـﻦ‬

‫ﺍﳌﻐﺮﺑﻴﺔ‪..‬ﻭ ﺃﻧﺎ ﺃﻃـﺮﺡ ﻫـﺬﺍ ﺍﻟﺴـﺆﺍﻝ‪....‬ﳌـﺎﺫﺍ ﱂ‬

‫‪5‬‬

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﺣﺴﺎن ﺑﻮزﻳﺪي‬

‫دﻳﻮان ﻣﺆﺳﺴﺎت اﻟﺸﺒﺎب ﻳﺨﻄﻒ اﻷﻧﻈﺎر وﻳﺤﻘﻖ اﻟﺴﺒﻖ‬

‫ﻣﺎرد اﻟﻌﻨﻒ ﻋﻠﻰ ﻃﺎوﻟﺔ اﻟﺘﺸﺮﻳﺢ‬ ‫ﻧﺎﻗﺶ ﺃﺳﺎﺗﺬﺓ ﻭﳐﺘﺼـﻮﻥ ﻭﳑـﺜـﻠـﻲ ﻭﺳـﺎﺋـﻞ‬

‫ﺍﳉﺎﻣﻌﺔ ﻓﺄﺩﱃ ﻛﻞ ﻃﺮﻑ ﺑﺪﻟﻮﻩ ﰲ ﺍﳌﻮﺿﻮﻉ ﻣﻦ‬

‫ﻇﺎﻫﺮﺓ ﺍﻟﻌﻨﻒ ﻷﻭﻝ ﻣﺮﺓ ﺑﺒﺎﺗﻨﺔ ﻣﻦ ﺗـﻨـﻈـﻴـﻢ‬

‫ﺧﻄﻮﺭﺓ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻈﺎﻫﺮﺓ ﻭﻭﺍﺟﺐ ﺍﻟﺘﺠﻨﺪ ﳍﺎ ﺑﻜـﻞ‬

‫ﺍﻹﻋﻼﻡ ﺑﻘﺎﻋﺔ ﺍﶈﺎﺿﺮﺍﺕ ﲟـﻌـﻬـﺪ ﺍﻟـﻮﻗـﺎﻳـﺔ‬

‫ﺩﻳﻮﺍﻥ ﻣﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﺸﺒﺎﺏ ‪،‬ﺍﻟﺬﻱ ﺣـﻘـﻖ ﺍﻟﺴـﺒـﻖ‬

‫ﻭﺍﺧﺘﺎﺭ ﺍﻟﻮﻗﺖ ﺍﳌﻨﺎﺳـﺐ ﻟـﻴـﱰﻝ ﺇﱃ ﺍﳌـﻴـﺪﺍﻥ‬

‫ﻭﺟﻬﺔ ﺭﺃﻱ ﺍﳉﻬﺔ ﺍﻟﱵ ﳝﺜﻠﻬﺎ ﻛﻤﺎ ﺍﺗﻔﻘﻮﺍ ﻋـﻠـﻰ‬

‫ﺍﻟﻮﺳﺎﺋﻞ ﻭﺍﻹﻣﻜﺎﻧﺎﺕ ﺍﳌﺘﺎﺣﺔ ﺣﱴ ﺗﺒﻘﻰ ﻭﻻﻳـﺔ‬

‫ﺑﺎﺗﻨﺔ ﲟﻨﺄﻯ ﻋﻦ ﺃﺣﺪﺍﺙ ﻋـﻨـﻒ ﺃﻭﺷـﻐـﺐ ﻗـﺪ‬

‫ﻭﳜﺘﺎﺭ ﺃﺧﻄﺮ ﻣـﻮﺿـﻮﻉ ﺷـﻐـﻞ ﺍﻟـﺮﺃﻱ ﺍﻟـﻌـﺎﻡ‬

‫ﺗﻔﺎﺟﺊ ﺍﳉﻤﻴﻊ ﺧﺎﺻﺔ ﻭﺃ‪‬ﺎ ﺗﻌـﺪ ﻣـﻦ ﻛـﱪﻯ‬

‫ﺃﺣﺪﺍﺙ ﺧﻄﲑﺓ ﻭﺻﻠﺖ ﺣﺪ ﻗﺘﻞ ﺍﻷﺭﻭﺍﺡ ﻭﺣـﺮﻕ‬

‫ﰲ ﺍﳉﺰﺍﺋﺮﺑﺎﻣﺘﻼﻛﻬﺎ ﻝ ﻗﺎﻋﺪﺓ ﺷﻌﺒﻴﺔ ﻋﺮﻳﻀـﺔ‬

‫ﻭﺷﺨﺼﻴﺎﺕ ﻣﻦ ﺍﻟﻮﺯﻥ ﺍﻟﺜﻘﻴﻞ ﻭﳐﺘﻠﻒ ﺍﳍﻴﺌـﺎﺕ‬

‫ﻣﻮﺳﻢ ﻭﻓﺮﻳﻖ ﺛﺎﻟﺚ ﰲ ﻃﺮﻳـﻘـﻪ ﺇﱃ ﺍﻟـﻘـﺴـﻢ‬

‫ﺍﻟﻮﻃﲏ ﰲ ﺍﻟﺴﻨﻮﺍﺕ ﺍﻷﺧﲑﺓ ﲟـﺎ ﺃﻓـﺮﺯﻩ ﻣـﻦ‬ ‫ﺍﳌﻤﺘﻠﻜﺎﺕ ﻣﺎ ﺩﻓﻊ ﺑـﺎﺃﻋـﻠـﻰ ﺳـﻠـﻄـﺎﺕ ﺍﻟـﺒـﻼﺩ‬

‫ﺍﻟﺮﻳﺎﺿﻴﺔ ﺇﱃ ﺩﻕ ﻧﺎﻗﻮﺱ ﺍﳋﻄـﺮ‪ ،‬ﻭﺭﻏـﻢ ﺃﻥ‬ ‫ﺑﺎﺗﻨﺔ ﻣﺎﺯﻟﺖ ﺑﻌﻴﺪﺓ ﻋﻦ ﺷﻈﺎﻳﺎ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﺒﻌﺒـﻊ ﺇﻻ‬

‫ﺃﻗﻄﺎﺏ ﺍﻟﺮﻳﺎﺿﺔ ﻭﻛﺮﺓ ﺍﻟﻘﺪﻡ ﺍﻟﻘﺪﻡ ﺧﺼـﻮﺻـﺎ‬ ‫ﻭﻓﺮﻳﻘﲔ ﻛﺒﲑﻳﻦ ﻳﻠﻌﺒﺎﻥ ﺍﻷﺩﻭﺍﺭ ﺍﻷﺳﺎﺳﻴﺔ ﻛـﻞ‬ ‫ﺍﻟﺜﺎﱐ ﺍﳌﻮﺳﻢ ﺍﻟﻘﺎﺩﻡ ﻭﻧﺄﻣﻞ ﺃﻥ ﺗﺒـﻘـﻰ ﺑـﺎﺗـﻨـﺔ‬ ‫ﺑﻌﻴﺪﺓ ﻋﻦ ﻛﻞ ﻫﺬﻩ ﺍﳌﺸﺎﻛﻞ ﻭﻫﻲ ﺍﻟﱵ ﺗﻨـﺘـﻈـﺮ‬

‫ﺃﻥ ﺳﻠﻄﺎ‪‬ﺎ ﻭﺍﻧﺪﻳﺘﻬﺎ ﻭﳐﺘﺼﻴﻬﺎ ﻛﺎﻧـﻮﺍ ﺩﺍﺋـﻤـﺎ‬

‫ﺗﻜﺮﳝﺎ ﻋﻠﻰ ﺃﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮﻯ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺮﻭﺡ ﺍﻟﺮﻳﺎﺿﻴﺔ‬

‫ﻋﻠﻰ ﺍﻷﺧﻀﺮ ﻭﺍﻟﻴﺎﺑـﺲ ﰲ ﺣـﺎﻝ ﺍﻟـﺘـﺴـﺎﻫـﻞ‬

‫ﻣﺜﻞ ﻣﺎ ﻧﺎﳍﺎ ﺃﻳﻀﺎ ﺃﻧﺼﺎﺭ ﺍﻟﺸﺒﺎﺏ ﰲ ﻣـﻨـﺘـﺼـﻒ‬

‫ﻫﺬﻩ ﺍﻷﺳﺒﺎﺏ ﺃﻗﺪﻡ ﺩﻳﻮﺍﻥ ﻣﺆﺳـﺴـﺎﺕ ﺍﻟﺸـﺒـﺎﺏ‬

‫ﺍﻟﺒﺎﺗﻨﻴﺔ ﻭﻟﻠﻮﻻﻳﺔ ﻋﻤﻮﻣـﺎ ‪ ،‬ﺑـﺮﺍﻓـﻮ ﻟـﺪﻳـﻮﺍﻥ‬

‫ﻭﲢﺴﻴﺴﻲ ﺣﻮﻝ ﺃﺳﺒﺎﺏ ﺍﻟـﻈـﺎﻫـﺮﺓ ﺩﻋـﻲ ﳍـﺎ‬

‫ﺩﻋﻢ ﻭﺳﺎﻋﺪ ﻋﻠﻰ ﺇﻗﺎﻣﺔ ﻣﺜﻞ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺘﻈـﺎﻫـﺮﺍﺕ‬

‫ﳎﻨﺪﻳﻦ ﻟﻠﺘﺼﺪﻱ ﳍﺬﺍ ﺍﳌﺎﺭﺩ ﺍﻟـﺬﻱ ﻗـﺪ ﻳـﺄﰐ‬ ‫ﻭﺍﻟﺴﻜﻮﺕ ﻋﻨﻪ ﻭﻋﺪﻡ ﻣﻮﺍﺟﻬﺘﻪ ﺑﺸﺠﺎﻋﺔ ‪،‬ﻟـﻜـﻞ‬

‫ﺑﻮﻻﻳﺔ ﺑﺎﺗﻨﺔ ﻋـﻠـﻰ ﺗـﻨـﻈـﻴـﻢ ﻳـﻮﻡ ﺩﺭﺍﺳـﻲ‬ ‫ﺇﻃﺎﺭﺍﺕ ﺍﻟﺸﺒﺎﺏ ﻭﺍﻟﺮﻳﺎﺿﺔ‪،‬ﻣﺪﺭﺑﻮﻥ‪،‬‬

‫ﺭﺅﺳﺎﺀ ﺃﻧﺪﻳﺔ ﻭﺇﻋﻼﻡ ﻣﻘﺮﻭﺀ ﻭﻣﺴﻤﻮﻉ ﻭﳑـﺜـﻠـﻲ‬ ‫ﺍﻷﻣﻦ ﻭﺍﳊﻤﺎﻳﺔ ﺍﳌﺪﻧﻴﺔ ﻭﻋﺪﺩ ﻣﻦ ﻃﻠﺒﺔ ‪.‬‬

‫‪4‬‬

‫ﺍﻟﱵ ﲤﻴﺰ ‪‬ﺎ ﺍﻧﺼﺎﺭ ﺍﳌﻮﻟﻮﺩﻳﺔ ﻣـﻨـﺬ ﻣـﻮﲰـﲔ‬

‫ﺍﻟﺘﺴﻌﻴﻨﻴﺎﺕ ﻭﻫﻲ ﻛﻠﻬﺎ ﺗـﻜـﺮﳝـﺎﺕ ﻟـﻠـﺮﻳـﺎﺿـﺔ‬

‫ﻣﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﺸﺒﺎﺏ ﻋﻠﻰ ﻫﺬﺍ ﺍ‪‬ﻬﻮﺩ ﻭﺍﻟﺸﻜﺮ ﳌـﻦ‬ ‫ﻭﻧﻨﺘﻈﺮ ﺃﻳﺎﻣـﺎ ﺩﺭﺍﺳـﻴـﺔ ﺍﺧـﺮﻯ ﺣـﻮﻝ ﺁﻓـﺎﺕ‬

‫ﻭﻣﺸﺎﻛﻞ ﻭﻇﻮﺍﻫﺮ ﺗﻨﺨﺮ ﺍﻷﺳﺮﺓ ﻭﺍ‪‬ﺘﻤﻊ ‪.‬‬

‫ﺑﻘﻠﻢ‪ :‬ﺑﻮﻫﺮاوة ﻋﺒﺪ اﻟﺤﻜﻴﻢ‬

‫اﻻﻓﺘﺘﺎﺣﻴﺔ‬

‫اﻟﻔﺮق ﺑﻴﻨﻨﺎ و ﺑﻴﻨﻬﻢ‬ ‫ﰲ ﳑﺮﺍﺕ ﺑﻦ ﺑﻮﻟﻌﻴﺪ ‪ ...‬ﻋﻠﻰ ﻛﺮﺍﺳﻲ ﺍﳌﻘـﻬـﻰ‬

‫ﻭ ﺍﻟﺒﻌﺾ ﺍﻵﺧﺮ ﻟﻴﺠﺪ ﺳﻮﻯ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻜﻠﻤﺔ ﺍﻟﱵ‬

‫ﺍﻟﻔﺮﻧﺴﻴﲔ ﻳﺸﺮﺑﻮﻥ ﺍﻟـﻘـﻬـﻮﺓ ﻭ ﺍﻟﺸـﺎﻱ ‪...‬‬

‫ﺃﻭ )ﺃﻧﺎ ﻣﻨﺎﻣﻨﺶ ﺃ‪‬ﺎﺫﻭﺍ( ﺭﻏﻢ ﺃ‪‬ﻢ ﻣﺜﻘﻔﻮﻥ ﻭ‬

‫ﺩﺧﻠﺖ ﺍﳌﻘﻬﻰ ﻷﻛﻞ ) ﺍﳍﺮﻳﺴﺔ( ﻭ ﻛﻨﺖ ﺃﲪـﻞ‬

‫ﻣﺘﻌﻠﻤﻮﻥ ﻭ ﻟﻜﻦ ﻻ ﳛـﻤـﻠـﻮﻥ ﺳـﻮﻯ ﺍﻹﺳـﻢ‬

‫ﺍﻟﻨﻈﺮﺍﺕ ﺍﻟﺜﺎﻗﺒﺔ ﺗﺘﻔﺤﺺ ﻣﺎ ﺑـﻴـﺪﻱ ‪ ...‬ﱂ‬

‫ﻓﻬﻢ ﻋﻨﺪﻫﻢ ﺛﻘﺎﻓﺔ ﺣﺐ ﺍﻟﻌﻠﻢ ‪ ...‬ﺍﻟﺒﺤﺚ ‪...‬‬

‫ﺃﻛﺘﺮﺙ ﻟﻸﻣﺮ ﻷﱐ ﻛـﻨـﺖ ﻣـﻨـﺸـﻐـﻞ ﺑـﺄﻛـﻞ‬

‫ﺍﻟﺘﺤﺮﻱ ‪ ...‬ﻭ ﳓﻦ ﻻ ﳕـﻠـﻚ ﺇﻻ ﺛـﻘـﺎﻓـﺔ‬

‫ﻓﻄﻠﺐ ﻣﲏ ﳎﻠﺔ ﻛﻮﱐ ﺍﺑﻦ ﺍﳌﻨﻄﻘﺔ ﻭ ﺩﺍﺭﺕ‬

‫ﰲ ﻫﺬﺍ ﺍ‪‬ﺘﻤﻊ ﺍﻟﺬﻱ ﻻ ﻳﻌﺮﻑ ﺳـﻮﻯ ﺍﻷﻛـﻞ‬

‫ﺑﻴﲏ ﻭ ﺑﻴﻨـﻪ ﺩﺭﺩﺷـﺔ ﺣـﻮﻝ ﺍﻟـﺜـﻘـﺎﻓـﺔ ﻭ‬

‫ﻓﻬﻮ ﻳﻌﻴﺶ ﻟﻴﺄﻛﻞ‪ ،‬ﻭ ﻳﺄﻛﻞ ﻟـ ‪.......‬؟! ﻭ ﻟﻴﺲ‬

‫ﺍﳌﻘﺎﺑﻞ ﳍﺎ ‪ ...‬ﺟﻠﺲ ﻋﺪﺩ ﻛﺒﲑ ﻣﻦ ﺍﻟﺴـﻮﺍﺡ‬

‫ﻣﻌﻲ ﺭﺯﻣﺔ ﻣﻦ ﳎﻠﺔ )‪(Batna info‬ﻛـﺎﻧـﺖ‬

‫)ﺍﳍﺮﻳﺴﺔ( ‪ ...‬ﺗﻘﺪﻡ ﻣﲏ ﺍﻟﺪﻟﻴﻞ ﺍﳌﺮﺍﻓﻖ ﳍـﻢ‬

‫ﱂ ﳝﻠﻮﺍ ﻣﻦ ﺗﺮﺩﻳﺪﻫﺎ ) ﻫﺎﺫﻱ ﺳﻠﻌﺔ ﺑـﲑﳝـﻲ(‬

‫ﻓﻘﻂ ‪ ...‬ﺃﺩﺭﻛﺖ ﺃﻥ ﺍﻟﻔﺮﻕ ﻛﺒﲑ ﺑﻴﻨﻨﺎ ﻭ ﺑﻴﻨﻬﻢ‬

‫)ﺍﻟﺘﻤﻨﺸﲑ( ﰲ ﻛﻞ ﻣﻦ ﺣﺎﻭﻝ ﺃﻥ ﻳﺒﺪﻉ ﺃﻭ ﻳﻐـﲑ‬

‫ﺍﻟﺴﻴﺎﺣﺔ ﰲ ﻣﻨﻄﻘﺔ ﺍﻻﻭﺭﺍﺱ ﻭ ﱂ ﺃﻓﺮﻁ ﰲ‬

‫ﻏﺮﻳﺒﺎ ﺃﻥ ﻳﻘﻮﻡ )‪...‬؟‪ (...‬ﺑﻠﻒ ﺍﻟـﻜـﺎﻭﻛـﺎﻭ ﰲ‬

‫)ﻫﺮﻳﺴﱵ ﺍﳊﻠﻮﺓ( ﻓﺄﻧﺎ ﺃﻋﻤﻞ ﺑﺎﳌﺜﻞ )ﺍﳍﺪﺭﺓ ﻭ‬

‫ﺃﻭﺭﺍﻕ ﳎﻠﺔ‪ ،‬ﺃﻭ ﳝﺴﺢ ‪‬ﺎ )ﺑﺎﺭﺑﺮﻳﺰ( ﺳﻴﺎﺭﺗﻪ‪.‬‬

‫ﺍﳌﻐﺰﻝ( ‪ ...‬ﺧﺮﺟﻨﺎ ﻣﻦ ﺍﳌﻘـﻬـﻰ ﻣـﻮﺩﻋـﺎ ﻛـﻞ‬

‫ﲪﻠﺖ ﻣﺎ ﺑﻘﻲ ﱄ ﻣﻦ ﳎﻼﺕ ﻷﻋﻄﻴﻬﺎ ﻟﺒﻌﺾ‬

‫ﻳﻨﺘﻈﺮﻩ ﰲ ﺍﳋﺎﺭﺝ ﻃﻠﺒﻮﺍ ﻣﻨﻪ ﺃﻥ ﻳﺴﺘﺴﻤﺤﲏ‬

‫ﳍﺎ ﻓﻬﻢ ﺍﻟﺼﺎﻣﺪﻭﻥ ﰲ ﻭﺟـﻪ ﺍﻟـﺮﻳـﺎﺡ ﺍﻟـﱵ‬

‫ﻷﻋﻄﻴﻬﻢ ﻧﺴﺨﺎ ﻣـﻦ ﺍ‪‬ـﻠـﺔ ﺧـﺎﺻـﺔ ﻭ ﺃﻥ‬

‫ﲢﻤﻞ ﺃﻧﻔﻠﻮﻧﺰﺍ ﺍﳋﻨﺎﺯﻳـﺮ ﻷﻧـﻪ ﻣـﻨـﺎﻋـﺘـﻬـﻢ‬

‫ﺃﺭﺿﻲ ﺍﳉﻤﻴﻊ ﻭﺯﻋﺖ ﻣﺎ ﺍﺳﺘﻄﻌﺖ ﻣﻦ ﳎـﻼﺕ‬

‫ﺍﻟﺪﻓﺎﻋﻴﺔ ‪....‬‬

‫ﻭﺍﺣﺪ ﻣﻨﺎ ﺍﻵﺧﺮ ﺇﻻ ﺃﻥ ﺍﳉـﻤـﻊ ﺍﻟـﺬﻱ ﻛـﺎﻥ‬

‫ﻏﻼﻓﻬﺎ ﻛﺎﻥ ﻣﺰﻳﻦ ﺑﺂﺛﺎﺭ ﺍﳌﺪﻳﻨﺔ ﺣـﺎﻭﻟـﺖ ﺃﻥ‬ ‫ﺣﻴﺚ ﺭﺍﺣﻮﺍ ﻳﻘﻠﺒﻮﻥ ﺻﻔﺤﺎ‪‬ﺎ ﺑﺸﻐﻒ ‪...‬‬

‫ﻏﺎﺩﺭ‪‬ﻢ ﺑﻌﺪ ﺃﻥ ﺷﻜﺮﻭﱐ ﲝـﺮﺍﺭﺓ ﻓـﻘـﻔـﺰﺕ‬

‫ﺇﱃ ﳐﻴﻠﱵ ﺗﻠﻚ ﺍﻟﺼـﻮﺭ ﺍﻟﺴـﻠـﺒـﻴـﺔ ﻭ ﺃﻧـﺎ‬ ‫ﺃﻋﺮﺽ ﺍ‪‬ﻠﺔ ﺣﻴﺚ ﻳﺸﻴﺤﻮﻥ ﺑﻮﺟﻮﻫﻬﻢ ﻋﲏ‬

‫ﺍﳌﺪﻣﻨﲔ ﻋﻠﻰ ﻗﺮﺍﺀ‪‬ﺎ ﻻ ﺷﻲﺀ ﺳﻮﻯ ﺗﺸﺠﻴﻌـﺎ‬

‫ﺍﳌﻜﺘﺒﺔ ﻻ ﻳﻘﻮﻯ ﻓﲑﻭﺱ ﻋﻠﻰ ﻫﺰﳝﺔ ﺣﻴﻮﻳﺘﻬﺎ‬

‫ﻃﺎﻟﻌﻮا ﺑﺎﺗﻨﺔ أﻧﻔﻮ‬ ‫ﻋﻠﻰ ﺷﺒﻜﺔ اﻹﻧﺘﺮﻧﺖ‬ ‫‪WWW.BATNAINFO.COM‬‬ ‫‪WWW.FASAC.ORG‬‬

‫‪3‬‬

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