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CE
NUMERO
Images de la conférence de presse du 15 décembre p. 09
Palestinian Victory
Adel Abderrazek : « Il y a une désintellectualisation de la Société » Edition du 27 décembre 2008. N° 03. Toute contribution signée est la bienvenue. L’une des résolutions de l’AG fut d’écrire au Ministère et à la Présidence. LE CNES D’ICI OU
D’AILLEURS Nominations interrogations
et
Une note ministérielle datée du 24 novembre demande aux établissements de l’enseignement supérieur d’entamer la phase de désignation des différents responsables des formations LMD, à savoir les chefs de domaines, les chefs de filières et les chefs de spécialités. Les dossiers devraient atterrir au ministère le 10 décembre 2008 délai de rigueur...Suite P. 08
MONSIEUR LE PRESIDENT Texte intégral de la lettre adressée au Président de la République Suite à la demande de l’assemblée générale tenue le 26 du mois de novembre, une lettre émanant de notre section vient d’être envoyée au Président de la République. Aussi, tel que stipulé par ladite assemblée, une troisième correspondance a été adressée au Ministre (P. 03). Dans ce numéro, nous republions intégralement les textes des deux missives.
«… En effet, on ne peut admettre que de telles pratiques abjectes puissent se déployer devant tout un chacun et appeler en même temps à une élévation de la qualité de l’enseignement et de la recherche au sein de l’université Algérienne… » Suite P. 02
Même pas deux numéros, et voici l'engouement pour la nouvelle publication du CNES-USTO. En effet, la publication des deux premiers numéros du "CANARD" a eu un effet positif chez tous ceux qui ont eu à consulter ce journal d'un nouveau genre. D'un nouveau type, parce qu'il n'est disponible qu'à travers le courrier électronique (du moins lorsqu'il est "frais"), ce qui est, a priori, un handicap pour sa diffusion. C'est pour cette raison qu'on a décidé du côté de la section CNES de lui consacrer un site à lui tout seul. Comme ça, tous ceux qui en ont entendu parler sans pouvoir le recevoir par mail peuvent le retrouver via les moteurs de recherche. Vous pouvez donc, d'ores et déjà, retrouver toutes les archives du "CANARD du CNES", sur l'URL indiqué en bas de ce papier. Grâce à ce nouveau lien vous n'aurez plus à encombrer vôtre boîte e-mail par des fichiers PDF, avouons-le, assez grands et qui peuvent dans certains cas "remplir" la mémoire de votre compte e-mail. Ceci dit, de nos jours, il existe pleins d’opérateurs qui offrent des boîtes dont la mémoire est pratiquement illimitée, un peu comme notre grève de mai 2006...
A propos du rapport de la commission d’éthique remis au P. 05 ministre Message à nos étudiantes et étudiants.
P. 06 EDITORIAL
Sans faire trop de littérature voici donc l'adresse électronique du CANARD
P.05
http://lecanard.freehyperspace5 .com
Du «Papier Transfert » pour sauver l’honneur ! P. 11
Le Site du CANARD h httttpp::////lleeccaannaarrdd..ffrreeeehhyyppeerrssppaaccee55..ccoom m//
Université des Sciences et de la Technologie d’Oran. Mohamed BOUDIAF. B.P 1505 El M’naouer. Oran. Algérie
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MONSIEUR LE PRESIDENT Texte intégral de la lettre adressée au Président de la République Voici dans son intégralité le texte de la correspondance adressée au Président de la République. La lettre est signée par le coordonnateur de la section et datée du 14 décembre 2008.
Monsieur le Président de la République
Bien que l’on sache qu’il n’est pas possible, même du point de vue physique, pour la Présidence de la République, de prendre en charge tous les Monsieur le Président, problèmes surgissant au sein du pays, nous pensons que nous ne faisons pas fausse route puisqu’il s’agit de la renommée de l’université est après avoir tenté d’alerter à Algérienne et de personnels responsables nommés maintes reprises, sans succès il faut le dire, et par votre institution. En effet le Doyen de la Monsieur le Recteur de l’U.S.T.Oran et Faculté d’Architecture et de Génie Civil qui est au Monsieur le Ministre de l’enseignement centre de cette affaire traîne déjà un lourd passif en supérieur et de la recherche scientifique que nous matière de scandale au sein de la même université. Nous pensons que c’est une « Bien que l’on sache qu’il n’est pas possible, même du point de des raisons pour laquelle il vue physique, pour la Présidence de la République, de prendre en n’a pu recevoir son décret présidentiel à l’instar des charge tous les problèmes surgissant au sein du pays, nous autres collègues choisis avec pensons que nous ne faisons pas fausse route puisqu’il s’agit de lui. Ce qui implique que la renommée de l’université Algérienne et de personnels malgré le nombre important responsables nommés par votre institution.» des dossiers au niveau de la Présidence de la République nous adressons à vous afin qu’une affaire de l’un des administrateurs «a senti » scandale ne soit pas étouffée. Il s’agit en l’incompatibilité de la personne citée avec la l’occurrence du concours (annulé du fait de fonction de Doyen au vu de l’enquête exigée pour l’énormité de l’esclandre) de Magister au sein du « En effet, le Doyen de la Faculté d’Architecture et de Génie Civil département d’architecture qui est au centre de cette affaire traîne déjà un lourd passif en de la Faculté d’Architecture matière de scandale au sein de la même université. » et de Génie Civil en Octobre 2008. ce type de nomination, incompatibilité qui prend
C’
Vous trouverez ci-joint les différents courriers envoyés sans aucune réponse concrète à ce jour et surtout sans que l’on sente la moindre envie de prise en charge sérieuse de ce type de scandales qui sont devenus légion aujourd’hui (la presse en fait quotidiennement, faut-il le signaler, le décompte). En effet, on ne peut admettre que de telles pratiques abjectes puissent se déployer devant tout un chacun et appeler en même temps à une élévation de la qualité de l’enseignement et de la recherche au sein de l’université Algérienne.
une autre ampleur devant le scandale cité.
Nous vous demandons par voie de conséquence de bien vouloir intervenir pour qu’une enquête transparente et impartiale soit menée afin de mettre à jour tous les tenants et aboutissants de cette affaire.
Veuillez agréez, Monsieur le Président, nos chaleureuses salutations.
MONSIEUR LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Texte intégral de la lettre adressée au Ministre. Voici le texte intégral de la lettre adressée au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. La lettre est signée par le coordonnateur de la section et datée du 14 décembre 2008.
Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Cela est le troisième courrier qui vous est
Faut-il répéter que malgré ce que veulent bien colporter ceux qui essaient d’étouffer cette affaire que le comité d’évaluation a pris la décision d’annuler le concours ou de proposer son annulation au vu de la liste des lauréats (après la correction et le décodage pour être plus précis) sachant qu’une coïncidence de ce type relèverait plutôt du miracle sur terre et à l’USTO précisément. Cela sans qu’ils aient eu vent de l’octroi du sujet au chef de département car dans ce cas nous pensons qu’une partie d’entre eux auraient refusé de faire partie du comité «« FFaauutt iill rrééppéétteerr qquuee cc’’eesstt bbiieenn llee RReecctteeuurr qquuii aavvaaiitt pprriiss llaa d’évaluation. Les membres de la dite ddéécciissiioonn ddee ffaaiirree llaa lluum miièèrree ssuurr cceettttee aaffffaaiirree eett ddee pprreennddrree lleess commission sont ssaannccttiioonnss qquuii ss’’iim mppoosseenntt ((pprrooppooss tteennuuss aauu jjoouurrnnaalliissttee dd’’EEll toujours présents et le procès verbal KKhhaabbaarr)) … …»» existe toujours à moins qu’il n’ait Permettez nous de revenir sur les faits pour été trituré, mais peut on triturer tous les membres effacer toute la mauvaise foi qui traverse de part en du comité d’évaluation ? part l’administration de l’USTO (a-t-elle atteint l’administration ministérielle ?) qui s’acharne à Faut il répéter que c’est bien le Recteur qui parler de présomption seulement alors qu’il est avait pris la décision de faire la lumière sur cette urgent d’orienter toute la lumière possible sur ce affaire et de prendre les sanctions qui s’imposent concours. Cette opacité administrative qui perdure, (propos tenus au journaliste d’El Khabar) et cela arrange indéniablement les auteurs de cette fraude avant de laisser les choses se tasser…ce qui qui croient que le temps effacera leurs remettrai en question le choix même des personnes malversations. qu’il avait proposé, notamment le doyen de la faculté d’architecture et de génie civil qui traînait Faut-il répéter que l’actuel chef de déjà de graves antécédents qui devaient département d’architecture avait déjà anticipé normalement lui interdire ce type de fonction. l’esclandre puisqu’il avait tenté à maintes reprises de se faire remettre le sujet du concours d’un Faut-il répéter que c’est bien la responsable deuxième magister et ce n’est que parce que la responsable du dit concours avait senti « Le CNES maintiendra l’exigence de vérité car il suffit d’ «un fruit « l’odeur pourri pour que soient infectés les autres ». L’université en général et nauséabonde du l’USTO en particulier mérite un meilleur sort….» trafic » qu’elle avait refusé forte de sa du concours qui avait alerté le CNES conviction, de la règlementation et de son refus du (heureusement qu’il y a des témoins) sur ce silence ayant porté cette affaire devant scandale en demandant son aide et son soutien car l’administration ministérielle. La responsable du l’administration faisait pression sur elle. Depuis, il concours scandaleux avait elle, pour on ne sait semble que les pressions, de quelque nature que ce quelle raison, accepté que soit remis le sujet au dit soit, aient eu raison de sa volonté surtout qu’elle chef de département. doit se dire que l’important c’est que le concours ait adressé pour que soit envoyée une commission d’enquête et pas seulement une inspection au sein de l’université des sciences et de la technologie d’Oran pour que soient clairement identifiés ceux par qui le scandale est arrivé, en l’occurrence, trois proches de responsables au sein de l’USTO classés parmi les six premiers lors du concours du magister au sein du département d’architecture… et ce n’est que l’arbre qui cache la forêt.
LE CANARD DU CNES ____________________________________________________________ été annulé. Le CNES maintiendra l’exigence de vérité car il suffit d’ «un fruit pourri pour que soient infectés les autres ». L’université en général et l’USTO en particulier mérite un meilleur sort. Faut-il ajouter que même le responsable du concours du magister en génie civil (transport et environnement) chez qui la même fille du Doyen se trouve aussi parmi les lauréats n’a pas trouvé d’autre réponse, lorsqu’il a été interpellé sur cette question par le coordonnateur du CNES, que : « peut être que les questions qui ont été posées par les candidats avant le concours portaient , par coïncidence, sur le sujet du concours et que de toute façon les questions relevaient de la culture générale » et c’est comme cela que l’on explique pourquoi parmi les lauréats la majorité n’ont rien à voir avec le génie civil.
mécanismes de reproduction de l’université ne sont jamais neutres du point de vue social nous refusons de laisser cette reproduction permettre aux seuls héritiers, au sens étymologique et atavique du terme, en être les bénéficiaires. Nous maintenons l’exigence d’une enquête transparente et impartiale et enverrons un courrier à la présidence de la république car si il semble qu’au ministère, ou quelque part ailleurs, on refuse de toucher au Doyen de la faculté d’architecture et de génie civil c’est à la présidence de la république de prendre l’affaire en main car, comme il a été déjà souligné, le décret présidentiel ne lui a pas été signé vu son lourd passif au sein de l’université.
De plus, pour exprimer publiquement leur refus du trafic et de la malversation, les enseignantes et enseignants porteront un brassard pour dénoncer ce «« … …ppoouurr eexxpprriim meerr ppuubblliiqquueem meenntt lleeuurr rreeffuuss dduu ttrraaffiicc eett ddee llaa scandale lors des m maallvveerrssaattiioonn,, lleess eennsseeiiggnnaanntteess eett eennsseeiiggnnaannttss ppoorrtteerroonntt uunn bbrraassssaarrdd cours et autres ppoouurr ddéénnoonncceerr ccee ssccaannddaallee lloorrss ddeess ccoouurrss eett aauuttrreess aaccttiivviittééss activités pédagogiques ppééddaaggooggiiqquueess jjuussqquu''àà ccee qquuee uunnee eennqquuêêttee ooffffiicciieelllee ssooiitt ddiilliiggeennttééee....»» jusqu'à ce que une enquête officielle Les enseignants refusent d’être complices, soit diligentée. même de façon passive, surtout que la liste des coïncidences et autres miracles lors des concours de Nous terminerons par exprimer notre magister au niveau national deviennent la normalité étonnement devant le silence assourdissant du et la presse s’en est fait largement écho. Comment comité d’éthique, est-ce réellement un étonnement accepter que le Ministre déclare « ce n’est qu’une car dans le site du ministère si l’on peut trouver les tempête dans un verre d’eau » alors que l’enquête numéros de téléphone/ fax et adresse mail des commandée par ces soins auprès du CRASC différentes directions, aucune donnée ne permet de annonce entre autres qu’une fille sur quatre déclare contacter le comité d’éthique. avoir été victime de harcèlement sexuel, c'est-à-dire Si pour certains cette affaire n’est rien plus de cent trente mille étudiantes parmi celles qui devant les autres scandales qui traversent fréquentent les bancs de « …Nous terminerons par exprimer notre étonnement devant le l’université silence assourdissant du comité d’éthique, est-ce réellement un auxquelles il faut étonnement car dans le site du ministère si l’on peut trouver les ajouter celles qui en sont sorties. S’agitnuméros de téléphone/ fax et adresse mail des différentes directions, il toujours de la aucune donnée ne permet de contacter le comité d’éthique…» même tempête l’université en particulier et le pays en général, dans le même verre d’eau? nous répondons que si tout un chacun peut critiquer, il est autrement plus difficile de lutter Nous refusons que l’opinion publique en pour corriger et nettoyer surtout quand il s’agit de général et surtout nos étudiants voient en nous des sa propre cour. trafiquants ou au mieux des enseignants qui font avec le trafic. Nous restons fidèles à notre perception de ce qu’est l’université et si nous savons que les
Cordiales salutations.
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A propos du rapport de la commission d’éthique remis au ministre A Monsieur le Rédacteur en chef du Quotidien El Khabar Objet : A propos du rapport de commission d’éthique remis au ministre
la
Suite à l’information rapportée par votre quotidien El khabar dans son édition du jeudi 18 /12 /08 dans laquelle votre journaliste mentionne que le rapport de la commission d’éthique a été remis au ministre de l’ESRS, nous vous prions de bien vouloir publier cette réflexion concernant le contenu du rapport. La section CNES-USTO se réjouit de voir la commission d’éthique se préoccuper de la situation scandaleuse qui prévaut au niveau de l’université algérienne (fraudes aux examens et concours,
corruption…etc.). Toutefois si la section se félicite que cette commission ait rejoint son constat concernant l’impunité et l’absence de sanctions (phénomènes faisant des ravages au sein de la société algérienne en général et de l’université en particulier) en revanche nous ne partageons pas l’idée que les bas salaires justifient l’existence et la généralisation de la corruption. Serait-il raisonnable -en suivant une telle logique- de penser qu’un bas salaire implique systématiquement l’usage de la corruption ? Par contre, il est indéniable que le manque de liberté d’expression, la gestion non démocratique et l’absence de régulation des conflits alimentent l’autoritarisme et tous les abus de pouvoirs qui en découlent. C’est pourquoi la section CNES-USTO, qui s’est toujours battue pour la revalorisation du salaire de l’enseignant, refuse avec la même radicalité que cet amalgame soit entretenu. Oran, le 21/12/2008 P/LE BUREAU CNES-USTO, Kaddour CHOUICHA
Message à nos étudiantes et étudiants Malgré notre demande d’une enquête Nous vous informons que la section CNES (organisation transparente et impartiale au Recteur et au ministre syndicale des enseignants de l’enseignement supérieur) de l’impunité semble être leur seule réponse. l’USTO a décidé de demander aux enseignants et aux Etant donné que le Doyen traîne déjà avec lui un enseignantes de l’USTO (en premier lieu ceux de la faculté d’architecture et de génie civil) « Malgré notre demande d’une enquête transparente et de porter un brassard pendant les cours et autres activités pédagogiques impartiale au Recteur et au Ministre l’impunité semble être leur pour dénoncer le trafic et l’impunité. seule réponse..» Nous vous informons que suite scandale qui avait poussé à le faire démissionner de son à des pressions du chef de département de l’architecture précédent poste de directeur d’institut de génie civil, nous le sujet de l’examen du concours du Magister lui a été ne pouvons accepter qu’il n’y ait jamais de sanctions. remis alors que cela est interdit. Suite à cela la Aussi, nous vous demandons de comprendre commission d’évaluation du dit concours a constaté après notre geste et cette action qui n’ont pas pour but de correction et décodage que la fille du doyen de la faculté vous faire douter de la majorité des enseignants de d’architecture et de génie civil, celle du secrétaire l’université mais comme un geste voulant maintenir général de l’université et le neveu du chef de l’éthique au sein de l’université sinon notre silence et département d’architecture figuraient parmi les celui de toute la communauté universitaire lauréats. impliquera l’acceptation de ce type de scandales. Refusant de croire en une simple coïncidence, le Nous porterons ces brassards jusqu'à ce qu’une jury d’évaluation a annulé le concours et fût suivi par le enquête soit diligentée et que soient sanctionnés les Recteur de l’université .Cette décision a été prise par les responsables pour affirmer devant l’opinion publique que membres du jury sans qu’ils aient eu vent que le sujet de l’université Algérienne est celle de tous les enfants de ce concours avait déjà été remis au chef de département ce peuple et non pas la chasse gardée de ceux qui sont d’architecture. temporairement au sein des différentes directions. Bien que le Recteur ait décidé dans un premier temps de faire une enquête et de sanctionner POUR UNE UNIVERSITE PROPRE les responsables, rien n’a été fait. NON A L’IMPUNITE POUR UNE GESTION DEMOCRATIQUE DE L’UNIVERSITE
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ADEL ABDERRAZEK. ENSEIGNANT AU CENTRE UNIVERSITAIRE DE KHENCHELA, ANCIEN MEMBRE DE LA COMMISSION NATIONALE DE REFORMEDE L’EDUCATION ET EX-COORDONNATEUR NATIONALADJOINTDU CNES, CHARGE DE L’EST.
Adel Abderrazak : « Il y a une désintellectualisation de la Société » Dans ce numéro, et à travers les colonnes suivantes, c’est une autre figure de proue du CNES historique qui vous est présentée. Ce n’est pas un portrait qu’on dresse ici de celui qui a été le seul à observer la grève dans son établissement en mai 2006 (il faut le faire !!) mais une interview qui a été publiée le 19 octobre 2008 in El Watan. C’est un constat amer mais sincère que nous fournit ici notre collègue M. Adel Abderrazek de Khenchela. Il évoque ni plus ni moins que la "désintellectualisation" de ce qui est censé être un centre de rayonnement… Lien : http://www.elwatan.com/Il-y-a-une-desintellectualisation
Dévalorisation des sciences humaines, désintellectualisation de l’université et de la société et absence de visibilité et de coordination des réformes dans l’éducation et l’enseignement supérieur. C’est un constat alarmant qu’établit, dans cet entretien, l’enseignant et ex-membre de la Commission nationale de réforme de l’éducation, Adel Abderrazak. En connaisseur des réalités des deux secteurs névralgiques que sont l’éducation et l’enseignement, notre interlocuteur souligne toutes les incohérences des stratégies adoptées par les pouvoirs publics pour conclure que le système éducatif subira, pour des années encore, les aléas de ces incohérences.
Madjid Makedhi : Dans son discours à l’université de Tlemcen, le président de la République a affirmé qu’il faut désormais accorder plus d’importance aux filières scientifiques qui, selon lui, répondent aux besoins de développement du pays au détriment des sciences humaines. Qu’en pensezvous ? Adel Abderrazek : J’ai immédiatement l’impression de me retrouver dans la période des années 1980. A l’époque où M. Brerhi était ministre de l’Enseignement supérieur, le cap a été mis sur les filières technologiques et les sciences. Bien que la réalité universitaire montre un réajustement en faveur des sciences humaines et plus particulièrement droit, économie, langues… Bref, à l’époque (les années 1970-80) cela a participé à la désidéologisation d’une université travaillée par la pensée marxiste et l’engagement politique des étudiants comme objectif inavoué. Cela a permis aussi de former des cohortes d’étudiants très technologiques dans leur formation, mais très en deçà d’une conception critique des sciences, de la société et du
politique au sens le plus large du terme. L’Algérie, Etat et société, a besoin de s’incruster dans le savoir technologique non seulement pour améliorer le niveau général des connaissances, mais aussi pour atténuer les rapports internationaux de dominance concentrés particulièrement sur le terrain technologique où le civil se dilue trop vite dans le militaire et où l’économique cède facilement aux enjeux de la géostratégie. En général, on peut considérer que nous sommes dans une phase où les économies sont de plus en plus technologiques et que les systèmes technologiques dominants sont à la base des régulations économiques et agissent comme forces motrices sur le développement des économies et des sociétés. Les pays émergents, qui ont misé sur leur savoir accumulé, sur des générations de scientifiques valorisés et sur une histoire sociale et culturelle dense, ont essayé et réussi à concurrencer partiellement les pays développés. En Algérie, on a préféré le pétrole et l’économie rentière ; la dévalorisation des élites scientifiques et la « technologisation » basique des formations universitaires. C’est ce débat qu’il ne faut pas occulter et non se pourfendre dans des questions biaisées et non sans arrière-pensées idéologiques et politiques. Le président de la République semble très mal informé de la carte de formation universitaire et de la réalité des cursus. En dehors des filières « protégées » (médecine, pharmacie ou chirurgie dentaire), les filières d’économie, de droit, de français captent autant d’étudiants que les celles d’architecture, de biologie ou de chimie pharmaceutique. La physique, la sociologie ou la géographie accrochent moins
alors qu’ils font partie des cursus fondamentaux. La raison réside dans le fait que ces filières permettent d’entrer dans les professions libérales, seules bifurcations possibles dans la vie active aux yeux des étudiants et de leurs parents. Quel est, selon vous, le véritable enjeu ? Sciences technologiques ou sciences sociales et humaines, le véritable enjeu n’est pas là. Il est dans le fait qu’il faut penser un autre développement pour notre pays, une place plus valorisante pour les élites scientifiques et une université de savoir, de liberté et d’inventivité et non un lieu de transit de flux étudiants, réduit aujourd’hui avec le LMD à 3 ans. Quand le président veut prioriser les filières technologiques pour l’avenir, il faudrait une véritable
ou des étudiants de manière à ce qu’ils aient une aptitude à réfléchir, à acquérir la méthodologie et à penser leurs propres sociétés. Sur ce plan-là, plus que jamais en Algérie, que l’on pense aux pathologies sociales, que l’on pense aux problèmes historiques du développement qu’on a, au retard technologique accumulé par notre pays comparé aux pays voisins, aux multiples crises vécues par notre pays, le savoir est nécessaire, il est obligatoirement multidisciplinaire et inévitablement critique. L’option pour les sciences technologiques ne doit pas être le biais pour occulter les sciences critiques, surtout dans une société comme la nôtre qui subit un déficit démocratique de plus en plus exacerbé à tous les niveaux. Le droit et la société juridiques sont aussi premières que les biotechnologies ; les problématiques de
J’ai immédiatement l’impression de me retrouver dans la période des années 1980… expertise de la formation universitaire (tous profils confondus), un débat libre et contradictoire au sein de la communauté universitaire et quel type de développement pour promouvoir le développement technologique, le développement économique, les libertés scientifiques et les statuts sociaux valorisants. Il faut savoir, en plus, que dans les pays développés, qui sont le plus en avance sur ce plan et qui ont besoin de réseaux de spécialistes et de profils technologiques hyper qualifiés, sont en train de redéployer les filières-sciences humaines et revenir à ce que l’on appelle les fondamentaux de la connaissance : c’est-à-dire former des élèves, des lycéens
développement sont aussi politiques que les questions de pouvoir ou le choix du nucléaire. Donc je ne vois pas de compétition entre les filières technologiques et les filières des sciences humaines et sociales. Les deux sont indispensables. Ce sont des sciences fondamentales et elles sont indispensables pour une société qui veut se construire pour ellemême et par rapport aux autres. Puisque les deux sciences sont indispensables, que faut-il pour réaliser une passerelle et une synergie entre les deux ? D’abord, je voudrais dire que rétablir la valeur des sciences
humaines et sociales, c’est aussi participer à rétablir l’intellectualité ; c’est-à-dire l’acte de réfléchir et de penser dans une société qui ne veut plus penser et qui ne veut plus réfléchir. On a pris beaucoup de retard. Il y a une « désintellectualisation » de la société qui renvoie également au déficit démocratique qu’il y a dans ce pays. Maintenant, comment faire une passerelle entre les deux ? Il y a d’abord une vision pluridisciplinaire du développement des sciences du collège à l’université. Il y a une configuration des cursus de formation universitaire à refaire pour pouvoir intégrer cette pluridisciplinarité (revoir les matières, leurs intitulés, leurs coefficients, etc.). Il faut développer une animation culturelle et scientifique plus vivante, plus libre qui permet aux étudiants et enseignants de débattre de questions scientifiques d’actualité ou autres qui participent à former un intellect de base, à forger des traditions démocratiques de débats et à incruster l’esprit critique au sein des élites lycéennes et étudiantes. Le profil technologique doit être inévitablement accompagné d’une capacité de lire et de décoder les rapports sociaux. Dans la vie active et professionnelle, l’acte technologique est indissociable du penser-concret. Justement, c’est ce rapport entre la formation et la vie professionnelle qui est souvent mis en avant. Dans sa logique, le gouvernement affirme, à chaque fois, qu’il faut que l’université forme selon les besoins du développement économique et du marché du travail. Qu’en pensez-vous ?
LE CANARD DU CNES ____________________________________________________________ Je suis d’accord avec cette approche qui dit que l’université ne doit pas être déconnectée des besoins et des exigences du marché du travail et du développement de l’économie. Mais à condition qu’il y ait développement dans le pays et qu’il y ait un véritable marché du travail. On est dans une économie ouverte, caractérisée par des filières externalisées comme les hydrocarbures, le secteur pharmaceutique ou l’industrie chimique et sidérurgique. Il y a surtout beaucoup de flux commerciaux avec des marchés mondialisés et dans un seul sens, l’importation ! Globalement, il n’y a pas d’économie en développement mais des secteurs connectés aux besoins de la mondialisation et déconnectés des besoins du marché intérieur. Il y a donc peu d’emplois, peu d’IDE, peu d’investissements productifs privés ou publics et donc il n’y a pas vraiment de marché de travail. Tant d’entreprises privatisées ou liquidées, la recherche-développement
sacrifiée au moment où elle démarrait (même la recherchedéveloppement de Sonatrach est « sous-traitée » par les firmes mondiales), un engineering national lâché par l’Etat, tout cela ne participe pas à promouvoir une université algérienne reliée au monde de l’économie et du travail. Bien sûr qu’il y a un certain nombre de choses qu’il faudra faire, mais il faut que le politique sache qu’on ne peut reconfigurer les profils et les formations des universités en fonction du marché du travail que s’il y a une économie en développement. Et malheureusement, le LMD qui devait permettre une sorte de professionnalisation de l’enseignement supérieur pour les besoins de l’économie – le LMD a un sens en France et dans certains pays développés – a très peu de sens en Algérie, tenant compte de cette déconnection entre le développement qui n’est pas réel et l’université qui n’arrive pas à trouver ses marques.
Est-ce que l’engouement des nouveaux bacheliers pour les filières leur permettant, comme vous l’avez souligné, d’accéder à l’emploi n’a pas une relation avec les réformes et la suppression, par exemple, des lycées techniques en Algérie ? Il n’y a pas que les lycées techniques, mais aussi la formation professionnelle et la notion de bac professionnel qui ne sont pas encore très claires. Sur ce plan-là, il faut dire que les décisions des pouvoirs publics montrent clairement qu’il n’y a aucune visibilité, y compris dans la relation entre l’enseignement professionnel (les lycées techniques) et l’université. Quand les lycées techniques existaient, les profils technologiques à l’université avaient encore plus de sens ; cela permettrait d’avoir la passerelle entre l’enseignement existant dans les lycées techniques et ceux qu’on pouvait capter et former au niveau des universités. A vrai
dire, il y a des contradictions dans le système éducatif que nous payerons pendant plusieurs années encore. Dans ce sens, ne faut-il pas qu’il y ait coordination entre la réforme de l’éducation et celle de l’enseignement ? Il faut réformer la réforme. C’est ça la réalité. Il y a une réforme du système éducatif qui a été faite, pas forcément dans l’esprit premier de la commission de réforme de l’éducation dont j’étais membre. Elle n’a pas pris en compte la substance et la philosophie de cette commission et elle s’est faite en déconnection avec ce qui ce passait dans l’enseignement supérieur (réforme LMD). Chaque secteur a eu sa réforme de façon drôlement autonome. Après, on se retrouve dans les situations classiques d’agencer, de coordonner, de réajuster, etc. On peut appeler cela un bricolage au coût structurel insoupçonnable. On se
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Cette caricature est libre de tout droit. A reproduire à l’infini, même à usage commercial.
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coordonne en amont et non pas en aval. On continue, dans ce pays, à faire des bilans, mais le quotidien pédagogique et scientifique que nous vivons à l’université parle d’une autre réalité qui est très inquiétante et qui peut porter préjudice à plusieurs générations dans l’enseignement supérieur. On ne peut pas configurer, reconfigurer ou construire une visibilité pour le système éducatif et l’enseignement supérieur sans être réceptif aux acteurs réels, dont les enseignants, les universitaires, les étudiants, et prendre en charge leurs préoccupations, les écouter, intégrer leur angoisse et le type de difficultés qu’ils vivent dans l’espace éducatif et l’espace universitaire. Cela me paraît très important.
Entretien réalisé par Madjid Makedhi, in El Watan (19 octobre 2008).
LE CANARD DU CNES ____________________________________________________________ LE CNES D’ICI OU D’AILLEURS Une note ministérielle datée du 24 novembre demande aux établissements de l’enseignement supérieur d’entamer la phase de désignation des différents responsables des formations LMD, à savoir les chefs de domaines, les chefs de filières et les chefs de spécialités. Les dossiers devraient atterrir au ministère le 10 décembre 2008 délai de rigueur. Le choix des différents responsables a été réglementé dans un décret qui précise textuellement que les chefs de domaines c’est après avis du conseil scientifique de l’établissement et les autres postes après avis des conseils scientifiques pour ce qui concerne les universités. Avant de continuer cette analyse, on rappelle que le conseil scientifique de l’université de Sidi Bel Abbès ne s’est jamais réuni depuis son installation, donc toute nomination de chefs de domaines au sein de notre université est impossible. Par ailleurs, les meilleurs choix sont logiquement ceux qui se font par consensus sur les capacités et les compétences des prétendants, donc plus la consultation est large plus le choix est meilleur. A l’université de Sidi Bel Abbès, faute de réunion du conseil scientifique de l’université, les facultés sont laissées à elles même et les démarches suivies dans le choix de ces responsables pédagogiques ont reflété les visions des chefs des facultés correspondantes. A titre illustratif, on citera
NOUVEAU
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source deux cas : La faculté des sciences et la faculté des sciences de l’ingénieur. A la faculté des sciences, durant une cession du conseil scientifique, réglementairement réuni, l’administration de la faculté, représentée par son doyen a commencé à présenter les dossiers de trois (03) candidats pour chaque poste pour que les membres de cet honorable conseil puissent donner leur avis sur le choix des candidats à présenter à la tutelle. Même les candidats aux postes de chefs de domaines étaient posés sur la table. Les responsables en place (chefs de départements, vices doyens, …) n’y auraient pas été de la partie. Par contre ; Au niveau de la faculté des sciences de l’ingénieur la démarche a été toute autre et certainement les intentions aussi. 1. Le conseil scientifique a été réuni en catastrophe en moins de 4 jours, certains membres ont été avisés la veille de la réunion alors que réglementairement la convocation d’une de ces réunions, même extraordinaire, ne peut se tenir qu’après huitaine (08). Initialement, la réunion prévue à Midi ! ne devrait pas durer plus qu’une demi-heure.
2. Le doyen s’est arrogé le droit de laisser à sa seule discrétion le choix des chefs de domaines qui seraient les vices doyens ! Pas moins ! 3. Après concertation des chefs de départements et du doyen, ils ont décidé que les chefs de filières seraient les chefs de départements en place, en contradiction flagrante avec le texte fondamental qui régit les tâches des chefs de filières et dont la plus importante est de seconder le chef de département dans la gestion pédagogique de la filière. 4. Pour les chefs de spécialités, leur choix est porté sur les responsables de parcours. 5. Il est vrai que jusqu’à présent les chefs de départements de notre université et les vices doyens ne sont pas régulièrement nommés, mais leur travail administratif est pris en lieu et place de leurs charges statutaires, à savoir 09 heures hebdomadaires donc ??? DA. En regardant les deux démarches, il est clair que si dans la première on voit plus une responsabilité partagée, dans la deuxième des questions se posent sur les buts recherchés par les présents responsables de la faculté et sur le sérieux et la validité des propositions qui seront faites à la tutelle. Affaire à suivre.
LE CANARD DU CNES ____________________________________________________________
Images de la conférence de presse du 15 décembre
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Aux Collègues Enseignants (Faculté d’Architecture et de Génie Civil) Nous vous rappelons que nous entamerons le deuxième trimestre de l’année 2008/2009 par le port de brassards qui dénoncent le trafic et la fraude au sein de l’USTO-MB à la suite du concours de Magister qui a eu lieu au Département d’Architecture (octobre). Et ce, jusqu’à ce qu’une enquête ministérielle fasse la lumière sur cette affaire. Aussi, nous vous informons qu’à cet effet des brassards sont mis à votre disposition au niveau du bureau CNES de l’USTO.
Du « papier transfert » pour sauver l’honneur ! CE
PAPIER SPECIAL PERMET DE TRANSFERER LES IMAGES IMPRIMEES EN JET D’ENCRE SUR DES TEXTILES BLANCS OU DE COULEUR CLAIRE
Si vous disposez d’une imprimante jet d’encre classique, il vous est désormais possible d’imprimer toutes sortes d’images sur vos vêtements en coton. Pour ce qui de notre cas, vous pouvez même inscrire des textes ou des slogans (pour être exact) sur ces habits, par exemple « Mon université mérite mieux », ou alors «non à la fraude ».On trouve le papier qui permet cette prouesse dans toutes les boutiques qui vendent de l’informatique. Une feuille coûte environ 95 DA. En effet, avec Papier Transfert pour Textile, vous personnalisez absolument tous vos vêtements et autres accessoires en coton clair. Le procédé est très simple. Vous numérisez le motif de votre choix à l’aide de votre logiciel graphique. Ensuite, vous l’imprimez directement sur la feuille de Papier Transfert. Il ne vous reste plus qu’à repasser cette feuille sur votre T-shirt. Le Papier Transfert pour Textile vous permet de créer et d’offrir des cadeaux vraiment originaux à tous vos amis et à votre famille, mais aussi de faire une campagne anti-fraude sensationnelle ! Si le résultat n’est pas satisfaisant, consulter la rubrique “ Problèmes Impression (Important !) d’impression ci-dessous. Imprimer l’image en effet miroir (à l’envers) sur la face blanche du papier transfert. Observer un temps de séchage de quelques minutes avant de poursuivre les Réglage de l’imprimante :Support d’impression : papier qualité photo, Qualité d’impression : opérations. la plus haute possible
Préparation et Transfert :
Régler la température du fer sur la température maximum. Attention! Ne pas utiliser la vapeur!
Les étapes à suivre 1
Découper l’image en conservant un contour de 5 à 10 mm et la positionner côté tissu sur le T-shirt préalablement repassé.
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Utiliser un tissu lisse comme protection, par exemple une serviette ou un torchon que vous placerez sur une surface rigide sous le T-shirt.
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Replier un coin d’environ 5 mm sur La zone non imprimée pour faciliter le décollage de la feuille de protection après repassage.
Appliquer fortement le fer à repasser en lui impliquant des mouvement circulaires. 4 L’opération durera 60 à 90 secondes pour des images de petite taille et de 90 à 120 secondes pour de plus grandes images. Bien insister sur les bords de limage. Laisser refroidir la surface repassée. Après refroidissement, enlever 5 soigneusement le papier transfert en tirant doucement. Une presse à chaud peut également être utilisée. Régler la température sur 1600 et laisser refroidir pendant 40 secondes environ. Laver à 40°C sans Javel, en retournant le vêtement à l’envers. Ne pas utiliser de séchoir. Utiliser si possible un papier sulfurisé ou similaire pour protéger l’image lors du repassage.
Problèmes d’impression: Image de mauvaise qualité, migration de l’encre: Réduire d’environ 10% le taux d’encrage ou essayer un autre réglage, par exemple en choisissant « papier ordinaire » , qualité maximum. Pour votre sécurité !
Pour l’utilisation du fer à repasser, respectez les recommandations fournies par le fabricant. Pour l’utilisation de l’imprimante1 respectez les recommandations fournies dans la documentation utilisateur qui l’accompagne. En cas d’utilisation par des enfants, un adulte doit toujours âtre présent.