A propos de la plainte du recteur de l’USTO, la LADDH déclare et dénonce
« UNE TENTATIVE SUPPLÉMENTAIRE POUR FAIRE TAIRE CEUX QUI DÉRANGENT »
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Édition du 31 janvier 2009. N° 04. Toute contribution signée est la bienvenue.
DÉCLARATION DE LA COORDINATION DES SECTIONS CNES « Ce refus d’enquête... restera telle une tâche noire aux fronts de ceux qui refusent de sanctionner les Fraudeurs...». Page 2.
LA CLASSE MOYENNE ALGÉRIENNE
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L’ANGOISSE ET LA DÉPRIME I WISH I WAS IN EGYPT
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LES IMAGES QUI ACCOMPAGNENT L’ACTION
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Soutien total à Ghaza
CNES-USTO. Université des Sciences et de la Technologie d’Oran. Mohamed BOUDIAF. B.P 1505 El M’naouer. Oran. Algérie
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Déclaration de la coordination des sections CNES Le Jeudi 29 janvier 2009 s’est tenue la réunion de la coordination nationale des sections CNES pour débattre de l’ordre du jour suivant : • Réunification de notre syndicat CNES suite à la réunion qui s’est tenue à Oran entre les sections CNES de l’Ouest • Plaintes du recteur de I’USTO contre la section CNES auprès du tribunal administratif pour demander le gel de la section et l’annulation des élections des instances. • Divers Les membres présents à la réunion qui s’est tenue à Oran ont informé les membres de la coordination du déroulement de la rencontre, des débats qui ont eu lieu et des propositions des uns et des autres. Après débat, il ressort que la majorité des adhérents ainsi que les membres de la coordination sont pour une réunification qui redonne au CNES la place qui est la sienne au sein de l’université et du monde syndical. Les membres présents sont unanimes pour dire que cette réunification exige d’abord que soient annulées toutes les sanctions prises à l’encontre des membres des trois sections CNES (USTHB, Blida et USTO) puisque même les actions en justice intentées par l’administration contre ces mêmes sections s’appuient sur le P-V du conseil de discipline qui date de 17 mai 2006. L’annulation du P-V du conseil de discipline traduira la volonté qu’ont les membres du Conseil Natio-
nal d’installer un climat favorable à la réunification des rangs. Les membres des sections présents réitèrent le principe de la prise de position collective et unitaire, en ce sens qu’aucune différence ne peut être faite entre les sections dont les membres sont cités dans le P-V du conseil de discipline et les autres sections. Concernant le deuxième point la coordination dénonce l’attitude du Recteur de l’USTO qui espère neutraliser la section CNES en actionnant la justice alors que le Conseil d’Etat s’est déjà prononcé incompétent sur une affaire similaire opposant le Recteur de l’Université de Blida à la section CNES du même établissement et ce en 2006. La Coordination nationale des sections CNES exprime son soutien indéfectible aux membres de la section CNES de l’USTO. Cette affaire vient après le refus du Recteur et du ministère de mener une enquête impartiale et transparente sur des cas de fraude lors de concours de magister.
« Ce refus d’enquête qui a pour corollaire la persistance de l’impunité restera telle une tâche noire aux fronts de ceux qui refusent de sanctionner les Fraudeurs. ».
Ce refus d’enquête qui a pour corollaire la persistance de l’impunité restera telle une tâche noire aux fronts de ceux qui refusent de sanctionner les Fraudeurs. A cet égard, la coordination ne peut que se révolter contre la perte totale de l’éthique au sein de l’Université Algérienne (falsification de notes, absence et disparition des jury, pré-
pondérance de l’administratif sur le pédagogique, recrutement contraire à la réglementation, concours non conforme à la réglementation, etc...) autant d’indices qui montrent que la dérive s’est installée à moins d’un sursaut salvateur des enseignants et de ceux qui parmi l’administration se sentent préoccupés par l’avenir de l’Université algérienne. Concernant la question des libertés syndicales, la coordination constate la régression en matière du respect du libre exercice de l’activité syndicale. L’ingérence de l’administration dans l’activité interne des organisations syndicales ou encore plus grave l’instrumentation de l’appareil judiciaire pour remettre en cause ce droit à l’exemple de la condamnation des syndicalistes du CNAPEST de Constantine pour un sit-in pacifique devant l’académie pour défendre leurs revendications socioprofessionnelles. La coordination appelle à une réunion urgente de l’intersyndicale de la fonction publique pour décider des actions à mener pour défendre le droit syndical et pour prendre en charge de façon permanente la défense des libertés syndicales. Elle demande à ce que soit adoptée la même initiative au niveau des villes où existe des sections CNES. Alger le 30 janvier 2008. Pour la Coordination Nationale des Sections CNES. Le Coordonnateur de la section CNES-USTO Le Coordonnateur de la section CNESUSTHB. Le Coordonnateur de la section CNES-JIJEL.
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Le recteur de l'USTO este le CNES en justice Par H. Barti, Le bureau de la wilaya d'Oran de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH) a qualifié de tentative de « faire taire les voix qui dérangent » l'action en justice à laquelle fait l'objet la section CNES de l'USTO. «Cette action judiciaire visant MM. Mekaoui Mohamed et Chouicha Kaddour, également membres du bureau de wilaya de la LADDH, ne peut que traduire une volonté de faire taire les voix qui dérangent », a indiqué le bureau d'Oran de la LADDH, dans un communiqué qui vient d'être rendu public. La section CNES de l'Université des sciences et de la technoloUne du Quotidien d’Oran du 27 jan- gie d'Oran vier 2009. (USTO) vient, en effet, de faire l'objet d'une action en référé intentée auprès du Tribunal administratif d'Oran par le rectorat de ladite université. Le recteur de l'université de l'USTO a justifié sa plainte contre le CNESUSTO par le fait que cette section syndicale « exerce depuis deux années toutes sortes d'activités syndicales et a tenu des élections sans qu'elle n'ait aucune légitimité de la part de ses instances nationales (Conseil national du CNES). Le recteur de l'USTO conteste à la
section CNES de l'USTO « son caché son étonnement face à caractère légal en s'appuyant cette action en justice, une sur le P-V du conseil de discidémarche qui, a-t-il dit, « interpline tenu en 2006 sur appel vient deux années après les du Conseil nafaits ». « Quelle tional du CNES « Cette action judiciaire est la raison dans lequel il a qui a fait que visant MM. Mekaoui le recteur de été décidé du gel de trois sec- Mohamed et Chouicha l'université de tions CNES, l'USTO se rapKaddour, également pelle subitedont celle de l'USTO », a-t-il membres du bureau de ment que la dit. Mais, pour section CNESwilaya de la LADDH, USTO a fait le Bureau de la LADDH, « cet ne peut que traduire l'objet d'une argument avandécision de gel une volonté de faire de la part d'un cé par le rectorat de l'USTO, de taire les voix qui conseil pour motiver discipline du cette action en dérangent ». CNES qui s'est justice contre la tenue il y a section CNES, deux annous pousse plutôt à nous nées ?», s'est-il demandé. interroger sur les véritables Le même étonnement a été motivations de cette démarexprimé par le bureau de la che», lit-on dans le même comwilaya d'Oran de la LADDH qui muniqué. n'a pas manLa Ligue algé« M.Chouicha Kaddour, qué pour sa rienne des part de faire coordinateur de la un lien direct droits de l'Homme ne section CNES de entre cette manque pas de «attaque» l'USTO, n'a pas caché contre la secrappeler, dans ce même ordre son étonnement face à tion CNES et d'idées, qu'en son combat cette action en justice, contre «la 2006 déjà, « une action idenà l'uniune démarche qui, a-t-il fraude tique a été inversité» et dit, « intervient deux «l'impunité des tentée par le recteur de l'uniet années après les auteurs», versité de Saâd ses demandes Dahlab de Blida faits ». répétées à contre la secl'adresse du tion CNES lorectorat, mais cale à l'issue de laquelle, le aussi au ministère, pour l'ouConseil d'Etat avait tranché en verture d'une enquête transpafaveur de la coordinatrice de la rente sur un présumé cas de section CNES en rejetant la fraude dans les examens de requête du rectorat de geler la magister survenue à la faculté section, et en se déclarant « d'architecture de l'USTO, l'auincompétent » vu que le protomne dernier. blème est «syndico-syndical». Le Quotidien d’Oran, 27 janPour sa part, M.Chouicha Kad- vier 2009. dour, coordinateur de la section CNES de l'USTO, n'a pas
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CLASSES MOYENNES ALGERIENNES
L’angoisse et la déprime Par Nordine Grim Pas assez riches pour s’extraire des difficultés matérielles mais pas assez pauvres pour bénéficier des allocations et autres soutiens de l’Etat dévolus aux faibles revenus, les classes moyennes algériennes souffrent au quotidien et désespèrent pour leur avenir. Les appréhensions principales des classes moyennes sont le chômage, l’avenir de leurs enfants, la retraite et le logement. L’angoisse et la déprime sont également des sentiments partagés dès qu’on évoque l’érosion du pouvoir d’achat et la formation de haute qualité qu’elles souhaitent assurer à leur progéniture. La difficulté de maintenir le standing de vie dans une est « Le sentiment de révolte est société aussi souvent d’autant plus exacerbé que évoquée, notamment les classes moyennes par les cadres entrepriconstatent que depuis des ses et admil’ouverture économique de nistrations qui entrent, pour 1988, les aides multiformes une grande dans la de l’Etat (filet social, aide part, composition frontale au logement, accès des classes moyennes au logement social locatif, algériennes.
etc.) ne ciblent plus que les classes défavorisées, les classes moyennes étant invitées à se débrouiller, à prix coûtant, sur les marchés des biens et des services.»
Le rang social d’un cadre se mesurant souvent à l’acquisition d’équipements électroménagers, électroniques, multimédias et autres qui se renouvellent à grande vitesse, il n’est à l’évidence pas facile de maintenir le standing acquis avec les salaires pour le moins ridicules octroyés aux cadres algériens. Il est, à ce titre, bon de savoir qu’un ingénieur algérien débute sa carrière dans une
entreprise publique, quand il a la chance d’y trouver un emploi, avec un salaire net d’à peine 16 000 DA qu’il ne doublera qu’au terme d’une vingtaine d’années de travail. Le désespoir est tel que les cris de révolte se font de plus en plus audibles, notamment ceux émanant des cadres qui affirment en avoir marre de subir sans pour autant avoir la certitude d’être payés en retour par une amélioration de leurs revenus et de leur qualité de vie. Le sentiment d’une nécessaire bataille collective pour attirer l’attention de la société sur la dégradation des conditions de vie est aujourd’hui partagé par une large frange des classes moyennes, réputées pourtant pour leur pacifisme, voire leur docilité. Face à la dégradation des conditions de vie à laquelle les pouvoirs publics sont restés sourds, les classes moyennes ont effectivement le sentiment que si elles menaient une action collective, elles auraient davantage de chances d’imposer les mesures qu’elles attendent, notamment en matière de sécurité de l’emploi, de pouvoir d’achat et d’avenir éducatif pour leurs enfants. La dégradation du système éducatif algérien a érigé l’avenir des enfants au premier rang des préoccupations des classes moyennes, qui souhaitent donner à leur progéniture une éducation et une formation de qualité qui les feraient accéder à des emplois supérieurs bien rémunérés. Ils ne lésineront pas sur les moyens financiers en consacrant à l’éducation, souvent effectuée en dehors du système de formation étatique, une partie importante de leurs revenus. L’angoisse que leurs enfants finissent malgré tout au chômage les taraudera jusqu’au jour où ils les verront effectivement accéder à leur premier emploi. Même si elles ne le font pas en défilant dans les rues (l’état de siège l’interdit), les classes moyennes expriment leur révolte de diverses manières, parmi lesquelles on peut citer leur abstention de plus en plus massive aux divers scrutins, leur perte d’estime envers les autorités politiques et la tendance ouvertement déclarée par bon nombre de cadres à chercher à construire leur avenir et celui de leurs enfants à l’étranger.
plus exacerbé que les classes moyennes constatent que depuis l’ouverture économique de 1988, les aides multiformes de l’Etat (filet social, aide frontale au logement, accès au logement social locatif, etc.) ne ciblent plus que les classes défavorisées, les classes moyennes étant invitées à se débrouiller, à prix coûtant, sur les marchés des biens et des services. Les populations ayant des revenus jugés faibles sont en effet éligibles au filet social et autres aides de l’Etat, tandis que celles qui disposent d’un salaire jugé élevé, selon des critères jamais rendus publics, en sont exclues. Ces dernières sont également exclues du bénéfice du logement social locatif, étant désormais contraintes d’y contribuer financièrement. C’est pourquoi les classes moyennes se plaignent d’être les grandes perdantes de cette ouverture qui n’a, en définitive, profité qu’aux plus riches et, dans une certaine mesure, aux couches pauvres qui ont pu bénéficier des diverses aides sociales. Les classes moyennes constituent pourtant la colonne vertébrale de la société. Ce sont elles qui encadrent l’économie, diffusent le savoir, le progrès technologique et la modernité en général, méritant, ne serait-ce qu’à ce titre, toute l’attention des dirigeants du pays. C’est ce que semble avoir bien compris le président américain nouvellement élu Barack Obama, qui a promis de faire de la restauration des classes moyennes fragilisées par la crise des subprimes un de ses premiers objectifs.
« L’angoisse et la déprime sont également des sentiments partagés dès qu’on évoque l’érosion du pouvoir d’achat et la formation de haute qualité qu’elles souhaitent assurer à leur progéniture. »
Le sentiment de révolte est d’autant
Nos gouvernants auront-ils la même clairvoyance ? Rien n’est moins sûr et à voir la manière brutale avec laquelle sont traités les syndicats autonomes qui portent leurs revendications légitimes (fonctionnaires, enseignants, médecins, hospitalouniversitaires, etc.), le renforcement des classes moyennes ne constitue pas, à l’évidence, une préoccupation pour les autorités en place qui donnent l’impression de n’avoir pas encore pris la mesure de l’ampleur des dégâts.
El Watan, 18 janvier 2009.
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Les images qui accompagnent l’action Oran. Place Premier Novembre. Le mardi 06 janvier 2009, les Algériens à l’appel des syndicats autonomes n’ont pu s’empêcher de sortir à la rue pour exprimer leur solidarité aux frères Palestiniens. Au premier plan, à gauche, Chouicha portant une pancarte qui dénonce le « silence » des décideurs arabes. Source: site du SNAPAP
Oran. Place Premier Novembre. Malgré les apparences (photo en noir et blanc), ce document photographique est récent (6 janvier 2009). A cet instant précis, trois délégués du CNES étaient déjà dans le fourgon de la police. Chouicha devait les rejoindre dans le commissariat quelques trente minutes après. Il aura effectué un tour et demi. Source: © Le Carrefour d’Algérie. (www.lecarrefour-algerie.com)
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Contre la loi antigrève
Sous Franco, Franco, la loi espagnole ne reconnaissait pas le droit de grève. Dans une usine, en mai 1968, des ouvriers manifestent en passant la pose du déjeuner debout, face contre le mur de l’usine. © Hulton Getty Picture collection
I wish I was in Egypt
« I wish I was in Egypt », est l’intitulé d’un spot publicitaire qu’on a souvent fait passer dans les chaînes satellitaires occidentales pour vanter les mérites touristiques du pays frère. Littéralement: « J’aurais souhaité être en Égypte », cette formule mérite largement d’être évoquée ici. En effet et bien que personne ne voudrait être en face de ces hommes en uniforme, on aurait quand même souhaité être au Caire pour savoir : 1. Si cette image a été une pure «mise en scène ». 2. Si les photographes de presse en Égypte disposent d’un statut tellement particulier qu’il leur permet d’être au milieu d’un pareil tohu-bohu sans s’exposer au risque d’être bastonnés.
Source: http://www.tortureinegypt.net/node/1524
3. Si les manifestants égyptiens et autres activistes de la société civile cairote sont tellement bien équipés qu’ils emportent avec eux des caméras embarquées «dernier cri» pour filmer ce genre d’action.
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Photomontage effectué à partir d’un dessin de Mazari. El Watan.
Photomontages du CANARD
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