00002 Canard Du Cnes 2

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DES

PROBLEMES, ENCORE ET TOUJOURS…

L’USTO n’arrête plus de faire parler d’elle p. 02

YEZZY…Barakat

Nul n’est prophète en son pays: Cherbal vu par un média étranger Edition du 07 décembre 2008. N° 02. Toute contribution signée est la bienvenue . Le ministre avait promis une commission. Nous, la pression nous la Plume Libre maintiendrons jusqu’à ce que sanctions s’en suivent.

Existez Vous ? Ces derniers temps, l’administration de l’université de Sidi Bel Abbès s’est rendue compte de la nécessité de veiller au respect de la réglementation. Pour se donner bonne conscience, le recteur de la principauté de Sidi Bel Abbès s’est rendu à la faculté des lettres…

Le bouc émissaire !! Quoi qu’il arrive, Joyeuse Fête de l’Aïd Lorsque l’on recourt à une commission, qu’elle soit parlementaire, sénatoriale ou ministérielle on invoque souvent la fameuse thématique du bouc émissaire… Qu’il pleuve ou qu’il neige, gardez le sourire. Et bonne fête de l’Aïd

Suite P. 02

PHOTOMONTAGES

P. 05 EDITORIAL

Sans nous rendre compte nous nous sommes mis à préparer la seconde édition du CANARD. Scandale oblige et, pire encore, une intention d’étouffer, la volonté d’accompagner la mobilisation contre la fraude par un cadre médiatique s’est manifestée tout naturellement. Le fait qu’il y eut deux numéros en l’espace d’une semaine ne signifie en aucun cas que cette publication est hebdomadaire. Espérons simplement que dans le futur nous y arrivions, grâce à vos contributions notamment..

Le nouveau conseil syndical pris en photo par un paparazzo hors pair!

Vivement donc le numéro 2 du CANARD du CNES…

LE CNES D’ICI OU D’AILLEURS

Sidi Bel Abbès : Habilitation !!

Lors de la grève de mai 2006, on avait lancé un site dont la popularité a dépassé les frontières. Sans doute, les photomontages habiles y ont été pour beaucoup dans l’engouement constaté pour l’emplacement électronique de la section d’or. Dans ce numéro, une photo en relation avec l’élection du tout nouveau conseil syndical. Dans la page 6, en plus du photomontage nous avons publié une caricature en relation avec le scandale No comment !

P. 06

A l’université de Sidi Bel Abbès, on sème à outrance, à tous les niveaux, la culture de l’oubli. Après les scandales qui ont éclaboussé plus d’un responsable aussi bien sur la gestion que sur l’utilisation des deniers de l’état, aucun d’eux n’a été inquiété ni démis, bien au contraire ils ont été conforté dans leurs postes pour une gestion despotique et complètement opaque.

P. 04

Photomontages : Les images qui accompagnent l’action et l’actualité P. 03

Le Site de la section CNES-USTO existe depuis Juin 2006

http://cnes-usto.awardspace.com/

LE CANARD DU CNES___________________________________________________________________ 2

Des problèmes, encore et toujours…

L’USTO n’arrête plus de faire parler d’elle « Mais

Existez Vous ? Ces derniers temps, l’administration de l’université de Sidi Bel Abbès s’est rendue compte de la nécessité de veiller au respect de la réglementation. Pour se donner bonne conscience, le recteur de la principauté de Sidi Bel Abbès s’est rendu à la faculté des lettres et des sciences humaines pour se rendre compte de visu de la réalité du bâti de cette structure qui menace ruine alors qu’il y a moins de dix (10 !) ans qu’elle a été construite. Nous rappelons, malgré les dangers encourus par les étudiants et autres personnels, qu’il a été érigé au dessus de ces bâtiments des antennes géantes d’un opérateur de téléphonie. (En plus de certains services (???), ce dernier devrait verser des sommes d’argent Combien ??? A qui ??? Comment ??? La transparence à Sidi Bel Abbès n’étant pas vraiment bien venue). Passons ! Durant cette visite, le recteur se serait rendu compte que réglementairement cette faculté ne compte que trois (3) départements et aurait ordonné de trouver d’autres appellations à ces structures (filières, …). Questions pendantes : Quelles seront les prérogatives des responsables de ces nouvelles structures. Y aura-t-il des répercussions sur le personnel de ces ex-départements et leurs classements ? Avec le nouveau statut particulier, les responsables pédagogiques vont percevoir des indemnités au lieu d’heures supplémentaires. Question : Ce revirement n’est-il pas lié à la gestion pécuniaire de ce personnel ? Alors, comment cette administration a-t-elle pu payer les dus de ce personnel ? Les interrogations sont nombreuses et les réponses ne sont pas pour demain. Il se dit que le même problème a été soulevé dans d’autres facultés, alors conseil à tous : Assurez-vous que vos facultés et départements existent réellement. TOUT EST POSSIBLE. CNES-SBA

qu’est ce qui se passe vraiment Monsieur le recteur ?? »

Indubitablement, rien ne va plus à l’USTO. Chaque jour ramène avec lui son lot de chroniques en relation avec l’université algérienne. L’USTO n’est pas en reste. En plus du « Scandale de l’Année », chaque semaine voit la vie interne de notre université étalée sur les colonnes des journaux. La dernière en date concerne le département de Métallurgie. El Khabar du lundi 01 décembre nous informe que des étudiants de ce département se sont plaints dans un courrier adressé au ministre. L’objet de la plainte est en relation avec l’annulation pure et simple d’une licence. Le nombre insuffisant des étudiants a été la raison invoquée par notre administration, toujours à court d’arguments, puisque selon l’écrit émanant des étudiants il y a d’autres formations qui sont maintenues avec des chiffres moindres. Alors une question monsieur le recteur : êtes vous sûr que vous faites de la bonne gestion ? . http://elkhabar.com/dossiersp/?ida=134138&idc=87&date_insert=20081130

Lorsque les médias parlent du petit dernier... L e Qu o ti die n na t io na l ar ab oph one " E l K ha ba r " a c o mme n té d ans s o n éd i t ion d u me r c r ed i 0 3 déc emb r e 200 8 l a n aiss ance du "Ca nard du CN ES". Il l' a mê me n o m m é " A l B a t ta " , s oi t l a t r a duc t io n li t t ér al e en a r ab e du te r me "C ana r d " . Q uan t à notre réac tion , nous diro ns tou t s imp le men t q ue l' on a adoré l'expressi on:"en couleurs et en images "...

LE CANARD DU CNES___________________________________________________________________ 3 Photomontages : Les images qui accompagnent l’action et l’actualité

LE SCANDALE DE L’USTO ET LA POLITIQUE !!! Que penserait l’alliance présidentielle au pouvoir ???

- On est tous d’accord : Pour un scandale c’en est vraiment un !!!. D ’ a p r è s

Ainsi que l’ex-Président ???

D’après une photo © Elkhabar.com

une photo © echoroukonline.com

LE CANARD DU CNES___________________________________________________________________ 4 LE CNES D’ICI OU D’AILLEURS

Sidi Bel Abbès : Habilitation A l’université de Sidi Bel Abbès, on sème à outrance, à tous les niveaux, la culture de l’oubli. Après les scandales qui ont éclaboussé plus d’un responsable aussi bien sur la gestion que sur l’utilisation des deniers de l’état, aucun d’eux n’a été inquiété ni démis, bien au contraire ils ont été conforté dans leurs postes pour une gestion despotique et complètement opaque. Comme dit l’adage, « les paroles s’en vont mais les écrits restent », c’est ce qui donne à nos responsables une peur bleue. A l’université de Sidi Bel Abbès, peu de responsables sont capables de répondre par écrit à certaines doléances. Pour les archives, on peut rêver. continuent à se comporter comme spectateurs. La dernière bévue de l’administration rectorale, représentée par la personne du vice recteur chargé de la post-graduation …. ,

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est sa décision que seuls cinq ou six départements au niveau de l’université sont habilités à assurer des formations doctorales (inscriptions), ceci conformément à un arrêté daté de 2004. Malgré les assurances d’anciens responsables quant à l’existence d’une autre liste comportant d’autres départements habilités, le recteur et ses proches collaborateurs sont restés de marbre face à la détresse de dizaines de personnes (enseignants et autres étudiants) qui se retrouvent privés d’une inscription à un doctorat ou d’une présentation d’une habilitation universitaire qui sont un passage obligé pour le passage au grade de maître de conférences (classe A) et bien entendu aussi pour le grade de professeur. Il est intrigant et dramatique qu’une institution comme l’université ne puisse pas retrouver un document sur la

base duquel des dizaines, pourquoi pas des centaines, de diplômes ont été délivrés et bien sûr paraphés par le premier responsable ?le recteur. Comment des responsables, vraiment responsables, pourront-ils continuer à occuper leurs postes (plutôt fauteuils) s’il s’avérait que l’université a délivré tant de diplômes sans qu’elle ne soit habilitée. Cette faute n’est pas seulement d’ordre administratif, mais elle peut mener à d’autres questions d’ordre éthique et pourquoi pas pénales ? Ces diplômes seraientils de vrais ou de faux aux yeux de la loi ? Ceux qui les auraient émis ne se seraient-ils pas rendus coupables de faux et usage de faux ? La liste de questions et de questionnements peut être infinie, mais à ce jour la situation est encore bloquée et l’administration et ses chefs. CNES-SBA

LE CANARD DU CNES___________________________________________________________________ 5

Nul n’est prophète en son pays: Cherbal vu par un média étranger Lesafriques.com, un site Internet dont la rédaction est basée à Genève, vient de consacrer un papier à Farid Cherbal. En effet, le 14 octobre passé, cet emplacement électronique a dressé un portrait, certes court mais très éloquent à propos du combat que mène depuis plus de deux décennies celui dont l’arrestation fin mai 2006 par les forces de l’ordre suscita un émoi et une émotion inoubliables. Dédiée essentiellement à la finance africaine, cette publication dispose d’une rubrique intitulée «L’Africain de la semaine » où il s’agit de présenter en quelques lignes les africains les plus remarquables. A titre d’exemple, cette semaine la rubrique en question a été consacrée à la diva africaine Miriam Makeba (4 déc. 2008), actualités oblige. Bien que l’on accorde souvent au syndicaliste de marque des interviews, où il s’agit de lui demander ses opinions éclairées sur la situation des universités algériennes, rares ont été les fois où l’on a dressé un portrait aussi disert. A notre connaissance et sauf erreur, mis à part le journal Djazaïr News, aucun autre journal n’a évoqué aussi éloquemment sa biographie personnelle (http://cnes-usto.ifrance.com/actualites/article00147.htm). Décidément, nul n’est prophète en son pays. Lien : http://www.lesafriques.com/100-africains/farid-cherbal-dirigeant-du-conseil-national-des-enseignants-du-superieur-en-al.html?Itemid=195?articleid=9625

Farid Cherbal: Dirigeant du Conseil national des enseignants du supérieur en Algérie avril 2008. Né en 1955 à Hammam Guergour, dans la wilaya de Sétif (est), Farid Cherbal est titulaire d’un doctorat en neurobiologie, soutenu en 1997.

S

on image se confond si

bien avec le syndicalisme algérien des deux dernières décennies qu’on a du mal à parler du Conseil national des enseignants du supérieur

(CNES) sans évoquer son nom. Farid Cherbal a été de toutes les batailles des professeurs d’universités, depuis leur marche historique du 26 novembre 1991 jusqu’à leur participation active à la grève des fonctionnaires les 13 et 14

Il enseigne la génétique dans l’une des plus grandes universités algériennes, l’Université Houari Boumediène d’Alger, et est membre d’une unité de recherche sur le « cancer héréditaire du sein ». Importante figure des « syndicats autonomes » (indépendants de la principale centrale du pays, l’Union générale des travailleurs algériens), il est également l’un des principaux animateurs du Comité pour la défense des libertés syndicales, né dans le feu de violentes répressions contre les syndicats autonomes : « Notre cause ne peut être

séparée de celle des libertés démocratiques. » Rétif au vent de corporatisme qui a soufflé sur les universitaires à un moment où le « sauve-qui-peut libéral » était à la mode, Farid Cherbal estime que beaucoup de ses pairs sont revenus de leurs illusions corporatistes : leurs revendications ne peuvent être satisfaites que dans l’unité avec les autres salariés, notamment ceux de la fonction publique, et même avec les « sections combatives » d’une UGTA de plus en plus inféodée au gouvernement. Farid Cherbal n’est pas pour autant un « agitateur professionnel », pour employer la langue policière. La cause syndicale est pour lui intimement liée à celle de la recherche scientifique : une augmentation du salaire de

l’enseignant ou de ses indemnités lui permet tout simplement de mieux se consacrer à son laboratoire, au lieu de rechercher des sources de revenus complémentaires. « Nous avons un important potentiel scientifique : des dizaines d’universités et des centaines de milliers d’étudiants. Le budget consacré à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique a augmenté de 30% en 15 ans. Mais le gouvernement ne fait rien d’autre que la gestion bureaucratique des flux étudiants », regrette Farid Cherbal. Pour lui, la finalité de l’enseignement supérieur n’est pas, comme dans la vulgate libérale, de « servir les entreprises », mais de « servir la société et la cité

Pouvoir et Algérie : L’unique aventure de tous...

U

ne vieille découverte : la seule aventure possible en Algérie, c’est celle de la prise du pouvoir et sa conservation. Chaque Algérien en fait l’expérience rude chez lui, dans son foyer, dans son travail, dans un parking de stationnement, dans n’importe quelle discussion

banale et dès qu’il se réveille. Le couple dominant/dominé est une grille nationale. Ceux qui ne sont

pas intéressés par la conquête du pouvoir vivent de regarder et de manger. Ceux qui le veulent, vivent de surveiller les parages et de manger. Ceux qui regardent et n’arrivent pas à manger ne sont pas intéressants et n’existent pas. D’ailleurs, lorsqu’un Algérien ne vise plus la prise de pouvoir (par lassitude, intellectualisme esthétique, âge ou aigreur), il s’ennuie, s’affaisse, se vide et devient inintéressant même à ses propres yeux. A cause de ce darwinisme politique qui fait que certains n’hésitent même pas à remonter vers le singe pourvu qu’ils arrivent aux commandes, le reste des aventures deviennent futiles, ridicules. Vous ne verrez

jamais un aventurier algérien partir sur les stades d’Eberhardt par exemple. Ni viser la lune sauf la nuit du doute. Ni chercher un papillon rare dans le Tassili, ni tenter la traversée du pays à bicyclette pour dénoncer le réchauffement climatique ou le stress industriel des singes de la Chiffa. Dans les journaux, ces rares Algériens tentés par des records de Guinness Book, inventeurs de système d’arrosage inédit ou créateurs de calendriers bizarres, ont toujours l’air ridicule. Tout le monde se demande pourquoi ils font à§a, qu’est-ce qu’ils visent et pourquoi perdent-ils leur temps alors qu’un Algérien ne doit venir au monde que pour prendre le pouvoir ou le perdre et le

reprendre jusqu’à sa mort et la transmission de sa quête à sa descendance ? Qu’est-ce qu’il y a de plus intéressant que le pouvoir dans une vie ? Le matin calme ? Une collection de roses de sable dociles ? Le spectacle des dunes à polir avec les yeux ? Le bonheur de l’introspection et de la médiation ? Non. Si vous ne visez pas le pouvoir, vous êtes né myope et vous finirez sur un banc public à attendre la retraite. Et encore. Même là vous ne pouvez discuter entre vous que du pouvoir et ses péripéties entre perdants et nouveaux gagnants. On ne peut pas fabriquer le sens d’une vie locale hors ce cadre de compétition et tout le reste n’est que décors. Pourquoi ? Parce que cela

remonte à trop loin. L’histoire de l’Algérie est une histoire de lutte pour le pouvoir. Son présent aussi, ainsi que son avenir. Le bonheur, la révélation de soi, la grandeur altruiste, l’héroïsme ou le défi face aux éléments, une traversée à la voile de l’Océan ou la paix intime sont toujours secondaires face au but unique de chaque Algérien : la propriété. Sobre et maléfique jouissance que permet le pouvoir. Une jouissance ressentie par tous les présidents algériens et par tous les gardiens de parking sous la forme d’un trottoir conquis par un bâton. Kamel Daoud, Quotidien d’Oran.

LE CANARD DU CNES___________________________________________________________________ 6

Le nouveau conseil syndical pris en photo par un paparazzo hors pair!

Lors de la grève de mai 2006, on avait lancé un site dont la popularité a dépassé toutes les frontières. Sans doute, les photomontages habiles ont été pour beaucoup dans l’engouement constaté pour l’emplacement électronique de la section d’or. Dans ce numéro, une photo en relation avec l’élection du tout nouveau conseil syndical. No comment !

On maintiendra la pression sur l’administration jusqu’à ce que sanctions s’en suivent !!!

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