Tub La Suite3

TUB, lasuite Comme prévu, je propose d’autres versions du tub, tirées du modèle de base reproduit par Atlas au 1/87e. La première idée était de faire une version simple avec les ouvrants... ouverts, puisque nous avons abordé la question dans l’ article précédent.

La coupe à la scie circulaire d’un des modèles que j’ai moulés. Travail dangereux et délicat à ce stade ! Il faut user de prudence pour ses doigts, la finition doit être terminée au cutter pour plus de sécurité. Le panneau complet ainsi dégagé (c’est-à-dire l’ensemble des 3 portes) va tout d’abord être diminué en épaisseur sur sa face intérieure, à l’aide de papiers abrasifs ce qui permettra la coupe facile des trois ouvrants. Le hublot de forme ovale pourra aussi être dégagé, en perçant avec une mèche à main et fignolé à la queue de rat. Il sera possible de refaire le vitrage par la suite, après peinture.

La diminution de l’épaisseur du panneau faite, l’arrière de notre tub est lui aussi ébarbé pour être prêt à recevoir ses ouvrants (en position ouverte).

Même opération pour la porte latérale, et nous verrons aussi à soigner la reproduction du châssis qui sera maintenant visible, puisque les portes seront ouvertes.

On voit sur cette photo d’autres modèles en cours de montage, qui feront suite à de futurs articles. Une autre version du tub, la bétaillière, ou plus exactement le van pour les chevaux . Le dessus de cabine étant surmonté d’un dôme, pour que les chevaux soient à l’aise, sans compromettre l’esthétique et l’aérodynamisme du véhicule, a été créé en pâte à modeler, scupltée et façonnée à la main, enduite au syntofer, et poncé après séchage.

On voit ici la caisse presque au complet, le dôme s’appuyant au dossier de la bétaillière .

Dans les 2 cas il ne faudra pas oublier de peindre les intérieurs de plusieurs couches.

La caisse est réalisée en carte plastique que j’ai gravé pour représenter les planchettes de la caisse, barder de montants judicieusement placés en evergreen N°103 et 131, le tout réalisé à plat et assemblé ensuite, derrière le dossier. La toîture de la caisse est réalisé d’une plaque de plastique poncée dans les coins avant collage, pour former l’arrondi adéquat final. Un mastiquage au synthofer comblera les imperfections si nécessaire. Une peinture d’appret pour dévoiler les défauts et donner du corps à l’ensemble, ici le dôme est presque prêt à peindre. Pour ces modèles j’aurais préferé faire la version plus récente au pare-brise unique et la suspension hydrolique de la DS 19, ce qui expliquerait la forme des ailes arrières sur la bétaillière. Malgré ces quelques lacunes: les phares carrés au lieu de ronds, le sens d’ouverture des portes avant devraient être à l’opposé, je passe sur la conformité du millésime. La porte arrière s’ouvre du haut vers le sol, qui sert de rampe d’accès pour faire monter ou descendre les animaux. Les charnières sont donc placées au bas de cette rampe.

Les feux de stop et clignotants sont figurés par des touches de peinture rouge et orange.

Les phares restent à placer sur la bétaillière tandis que les finitions des marchepieds et des essuieglaces sont fignolés sur le tub simple (à chacun son tour!).

Il a fallu embaucher un chauffeur, après une lettre de motivation convainquante et des essais de conduite, mon choix s’est porté sur celui-ci . Après avoir été ébarbé et débarassé de ses ustensiles, Il a été peint à l’acrylique pour ne pas avoir des habits qui brillent anormalement, et replacé à son volant une fois sec .

N’avons-nous pas là des modèles uniques sur nos routes au 1/87ème ! (ici sur le réseau du club CORAIL76 ) et dieu sait si ça roule! . Affublé d’une pancarte « chevaux », et muni de son pare-chocs .

A suivre ……..