Table Ronde Du Figaro Immobilier : Le Parc Monceau

  • October 2019
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LE FIGARO : Comment se présente le marché de l’immobilier autour du parc Monceau ? Olivia STACKLER (Obsi Immobilier) : Les alentours du parc Monceau sont vraiment un micromarché. Ils constituent une enclave de verdure recherchée. Il y a donc très peu d’appartements à vendre, surtout lorsqu’ils donnent directement sur le parc. Côté XVIIème, le quartier est très résidentiel et compte beaucoup de familles.

Denys COMAR (Inter Urbis) : Les grandes surfaces sont beaucoup plus nombreuses. Ceci tient à la nature des immeubles. Ce sont souvent d’anciens hôtels particuliers qui ne comptent pas plus de trois à quatre étages. Il existe toutefois quelques constructions plus récentes qui disposent d’appartements d’une taille comprise entre 70 m2 et 100 m2.

Denys COMAR : Les clients apprécient la taille des appartements avec de très grandes pièces. Un 2-3 pièces peut ainsi compter 150 m2, et un 5-pièces atteindre environ 300 m2. Dans les immeubles les plus récents, la présence d’une terrasse de 30 m2 sans vis-à-vis constitue un plus incontestable. Mais ce type de biens est rarissime.

Quelles sont les principales attentes des acquéreurs ?

Olivia STACKLER : Les familles recherchent aujourd’hui des appartements de 150 m2 avec un double séjour et trois chambres. Mais trouver ce type de bien est difficile car les surfaces comprises entre 300 m2 et 400 m2 sont plus fréquentes. Une solution peut être de couper l’appartement originel en deux, mais ceci n’est pas toujours possible.

Richard TIBERGHIEN (Etude Wagram) : Le quartier est à cheval entre les VIIIème et XVIIème arrondissements. Dans le VIIIème, un client sur deux est étranger ou de province et recherche un pied-à-terre de luxe. Quant aux familles, elles apprécient notamment la proximité de l’école internationale et le côté “poumon” du parc Monceau.

Richard TIBERGHIEN : Les clients sont attachés à la qualité des immeubles qui est souvent exceptionnelle : pierre de taille, moulures, cheminées... Ils apprécient également le fait que l’on peut rejoindre rapidement tous les quartiers de Paris depuis le parc Monceau. Le marché se resserrant, la finesse de l’estimation devient de plus en plus importante.

Frantz AMBROSELLI (Groupe David Immobilier) : L’environnement du parc Monceau constitue un des plus beaux quartiers de Paris, et un excellent cadre de vie pour les enfants. La superficie des appartements est étendue, mais il est possible d’en trouver de taille intermédiaire sans trop s’éloigner du parc. L’âge moyen de la clientèle est en baisse.

Frantz AMBROSELLI : Nous sommes sollicités pour deux principaux types de recherche. Tout d’abord les appartements familiaux haussmanniens, sur lesquels le marché enregistre une pénurie. Puis les 2-pièces et les studios qui doivent être, pratiques et fonctionnels. Enfin, l’intérêt des acquéreurs est d’autant plus fort que le bien est proche du parc.

Quels sont les prix pratiqués ? Frantz AMBROSELLI : Il est difficile de trouver un bien à moins de 7 500 euros du m2. La moyenne des prix se situe plutôt entre 8 000 et 9 000 euros du m2. Avec une belle vue sur le parc, le niveau monte au-delà de 10 000 euros. Il dépasse même 15 000 euros pour les biens qui donnent directement sur le parc Monceau.

Denys COMAR : En matière de location, les loyers hors charges atteignent en moyenne 1 200 euros pour un grand studio, et 2 500 euros pour un 3-pièces de 80 m2. Ceci concerne des biens récents, avec d’excellents plans, qui se négocient entre 10 000 et 15 000 euros du m2 à l’achat. Un appartement situé au dernier étage avec terrasse peut, quant à lui, atteindre 20 000 euros du m2. Olivia STACKLER : Les prix continuent à monter doucement, à cause de la persistance de la demande et de la pénurie de biens. Il est aujourd’hui quasiment impossible d’acheter pour 7 500 euros du m2. Un appartement en deuxième étage, à rénover, peut se vendre à 8 500 euros du m2. Richard TIBERGHIEN : Chaque adresse a une valeur différente. Mais beaucoup de propriétaires ont aujourd’hui des attentes supérieures au niveau réel du marché. Pour la majorité des biens, réduire l’écart entre leurs prétentions et les capacités des acquéreurs est donc plus difficile. Les biens d’exception, en revanche, ne connaissent pas de limite de prix. PHILIPPE MICHENTEF

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Olivia Stackler (Obsi Immobilier)

Richard Tiberghien (Etude Wagram)

Frantz Ambroselli (Groupe David Immobilier)

Denys Comar (Inter Urbis)

Photos Richard Vialeron/Le Figaro

Le parc Monceau : un îlot de verdure familial et de prestige

EXEMPLES DE TRANSACTIONS RÉCENTES – rue de Courcelles, studio, imm.1900, 1er étage sur cour, 21m2, bon état. 175 000 euros. – rue de Courcelles, 2-pièces, moderne, 6ème étage, balcon, vue sur le parc, 45 m2. 470 000 euros. – rue Daru, 2-pièces, 3ème étage, bon état, 58m2. 560 000 euros. – rue Théodule Ribot, 4-pièces, 1er étage, travaux, 95 m2. 740 000 euros. – rue Treilhard, 5-pièces, PDT, 2ème étage, balcon, bon état, 130 m2. 1,17 million d’euros.

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