Philosophie 1) Dichotomie sujet – objet Dichotomie importante : -Moi (sujet) -Monde du sujet (subjectivité) -Monde de l’appriori (avant expérience) -Monde de la raison
- non-moi (objet - monde de l’objet (objectivité - monde du postériori (après l’expérience) - monde de la sensibilité
2 sortes de philosophie : -
Idéaliste : se méfie de l’expérience, cherche la vérité à partir des idées (Platon, Descartes, Sartres, …) Réaliste : base de réflexion est l’expérience ( Aristote, les empiristes, …)
2) Les trois voie de la philosophie Le philosophe cherche la vérité, c’est une personne qui s’étonne (philosophie commence avec étonnement). L’étonnement peut se faire en trois voies : -
voie cosmologiste (pôle objectif) : s’interroge à partir de la réalité extérieur. On peut partir de la nature ou de la société. voie anthropologique (pôle subjectif) : s’inscrit plutôt dans la lignée idéaliste (point de départ = sujet). voie métaphysique (pôle absolu : essaye de dépasser distinction sujet - objet) : comprendre la réalité c’est unifié (comprendre = unifié). S’il y a compréhension, on ne peut se diviser sur sujet – objet, il faut un point commun.
3) Trois points de vues différents Ce ne sont pas domaines mais 3 points de vue différents. Toute question peut être posée à partir de ces 3 voies.
4) Projet
I) Voie cosmologique Cette voie dit de réfléchir à partir de la nature ou de la société
1) Nature 3 parties : - La matière produit la pensée : matérialisme (Monod) - La pensée a engendré la matière (Pierre de Chardin) - L’évolution est quelque chose de mystérieux (Bergson)
A) Contexte philosophique 1) Les questions des présocratiques VI siècle PCN : début de la philosophie. On passe du monde du mythos (Mythe) au monde du logos (science, savoir, …). Les présocratiques sont des physiologues, ils s’intéressent donc à la physis (nature). Ils s’intéressent au problème du changement : changer, c’est faire l’expérience de l’unité et de la multiplicité.
2) Thalès Pour Thalès, la réalité, c’est de l’eau : elle peut prendre toute les formes, mais c’est toujours la même eau. Donc, même si les apparences montrent la variété, tout est toujours la même chose (multiplicité n’est qu’apparence, l’unité est principale).
3) Héraclite Pour Héraclite, la réalité, c’est du feu : c’est un changement continuel. Sa devise : tout coule, tout est multiplicité pure (vérité= multiplicité, par opposition à Thalès). On ne se baigne jamais 2 fois dans la même eau. Cratile (disciple de Héraclite) : on se baigne pas dans la même eau. Thiry : où est la Sambre ?
4) Parménide Disciple d’Aminias (pythagoricien : convaincu que la réalité était profondément mathématique.
Il dit, comme Thalès, que tout est unité (multiplicité est secondaire). Il a écrit un poème en 200 vers : « de la nature » qui dit qu’il y a 2 voie, celle de la vérité (raison) et celle de l’illusion (cens).
A) La vérité L’être est, et il n’est pas possible que le non-être soit : - C’est le 1er principe de non-contradiction (A n’est pas égal à non-A).On quitte les mythes et on entre dans l’air de la logique. - Qu’est-ce que l’être ? Peu importe (pour lui), mais, si l’être est matière, il n’y a pas de nonmatière. S’il est esprit, il n’y a pas de non-esprit, … L’explication finale de toute chose est un principe unique : c’est le monisme de parménide. Sur le plan logique, il a raison (matière pensée, qui fut le 1er). - Si l’être est unique, il est aussi éternel : il est exclu que le non-être ait enfanté l’être, donc le principe unique doit être éternel. - L’être est, qu’elle que soit son principe, immuable (Lavoisier).
B) L’illusion Zenon illustre le principe de Parménide : il cherche des exemples pour confirmer la théorie de son maître. Le mouvement et la vérité font mauvais ménage (Parménide, Zenon, …). La vérité est immobile. Exemples : Achille et la tortue, chef scout, flèche, … Monisme de Parménide : Tout est parfaitement unifié.
5) Monisme matérialiste et monisme panthéiste Idée clé du monisme : le principe de toute chose est unique, or, il y a évolution (matière – vie – pensée) de la matière à la pensée. De A vers B (A= matière et B= pensée) : - soit la pensée est matière, cette dernière est première, unique : monisme matérialiste. - Soit la pensée préexiste au sein de la matière. Dans la matière, il y a la pensée, donc, ce n’est pas un changement de passé de A à B. Dieu est en tout, la pensée préexiste dans la matière : monisme panthéiste.
A) Le matérialisme pur. La pensée est matérielle 1) Démocrite d’Abdère
La réalité est faite de vide et de plein (mini corpuscule appelé atome (insécable)). La réalité est donc formée d’un agrégat d’atomes qui se sont rassemblé par hasard. Donc la réalité est le produit du hasard. 2) Quelques autres noms Empédocle : le monde est le résultat de l’entrechoquement du hasard qui a donné les quatre éléments : aire, terre, eau, feu. Epicure : même idée que Démocrite et Empédocle, mais avec un but religieux : il n’y a pas de Dieux, n’ayez pas peur. Lucrèce : De verum natura, même idée qu’Epicure, mais avec des nuances. IL a inventé l’idée de microbes. Les grandes maladies sont due à des corpuscule, et non à des punitions divines. 3) Les sciences modernes Le Moyen-Age a occulté le hasard, les sciences modernes l’ont remis au goût du jour.
B) Le panthéisme. La pensée préexiste au sein de la matière 1) Les stoïciens Zenon de Kition (pas l’autre), est considéré comme le fondateur. Ces philosophes se réunissaient à la Stoa. Ils dirent que la pensée est en toute chose, même les plus infimes. Ils prônent un déterminisme totale (opposition au hasard du matérialisme) : tout est parfaitement programmé. Ils pratiquent l’apathia : l’indifférence (c’est bien, mais ça peut mener vers la loi du plus fort). 2) Cicéron C) Quelques autres noms Laplace : si, à un moment de l’histoire, arrive un cerveau capable de connaître tout, il saurait expliquer tout ce qui s’est passé et tout ce qui va arriver. Diderot : fondateur de l’encyclopédie : « Avec cet œuf, je détruis les Eglises et les Temples ». (Diderot est un panthéiste : il rejette donc l’existence de Dieu). Bruno : (dominicain) il défendit l’Hylozoïsme : « La terre est un être vivant » (il y a de la vie dans la matière. Spinoza : Dieu= l’être= la substance. Donc Dieu= la nature
B) Le point de vue mécanistique (J. Monod) : « Le hasard et la nécessité » (1970)
Biochimiste français ayant obtenu le prix Nobel de biochimie. Il résuma sa pensée en un livre : « Le hasard et la nécessité ».
1) Les thèses principales du livre. La biologie est la sciences des êtres vivants. La science repose sur un postulat d’objectivité (postulat= quelque chose que l’on impose ; objectivité : refus d’expliquer les choses en terme de cause final). Aristote : « A toute réalité, il y a toujours 4 causes : la causes efficiente (ce qui fait l’action), la cause matériel (condition qui entoure l’objet ou l’événement), la cause formelle (cause qui inspire l’action) et la cause finale (but, intention, projet) ». Cette 4ème cause, Monod ne l’accepte pas : comment= les premières, la 4ème= pourquoi ? Critère d’un être vivant : - doué de mouvement spontané dont l’origine est interne - se nourrit - ont une taille spécifique - se reproduisent - on une structure chimique et morphologique caractéristique Monod s’inspire de ces 5 caractéristiques et les ramènent en 3 : - La morphogenèse : l’être vivant se construit par lui-même (1, 2 et 3). - L’invariance : un être vivant, e, principe, se reproduit toujours identique à lui-même. - La télénomie : un être vivant se comporte toujours comme si il avait un but, donc, se qui le caractérise est la cause finale, alors que la science l’exclu. Les réponses classiques : - Henri Bergson : Philosophe et biologiste (mort en 1941). Pour expliquer l’évolution, il faut supposer une force vitale, qui n’est pas une réalité physico-chimique. - Pierre Teilhard de Chardin : (mort en 1955) pas apprécier par Monod. Pour lui, il y a de la pensée dans la matière. - Karl Marx : D’après le Marxisme, il y a une certaine logique dans l’Histoire, un but : le Grand Soir (société parfaite). Monod n’accepte pas ces explications car elle ne sont pas scientifique (postulat d’objectivité). Avec les découvertes de la biologie moderne, on peut rejeter la finalité (selon Monod). La cellule est composée de 3 éléments : - La membrane - Le noyau - Le cytoplasme On retrouve dans une cellule les fonction d’un être vivant. Nous possédons 46 chromosomes (comme écureuil). Les chromosomes sont composés d’ADN. L’ARN se trouve près du noyau. Caractéristique de l’ADN : - C’est notre code génétique
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La transcription (transcrit des informations à l’ARN qui peut ainsi construire la cellule). La réplication (se reproduit comme une cellule en se divisant parfaitement en 2).
Selon Monod, la variété par de l’ADN, qui, subit par hasard des altérations, des modification, … Exemple : - Par l’usure - Par accrochage lors de la division cellulaire - … Ces cassures se maintiennent et entre dans le monde de la nécessité par le plus grand des hasards. Il y a ensuite un tris par la sélection naturelle : les adaptée restent, les autres partent (explication du titre du livre). Il reprend Démocrite. Selon lui, le fondement de la morale doit être scientifique : il veut une morale technicienne, scientifique (point de vue difficile à comprendre). Au niveau religieux (il est athée), selon lui, la science cherche des solutions horizontales, et la religion des solutions transcendantes, verticales. Donc il y a schizophrénie, mal être de l’homme qui cherche de choses à la fois. Au niveau politique, il conseil le socialisme (car pose des règles : nécessité) modéré (car laisse une grande marge de liberté : hasard).
2) Réflexion : le concept de hasard. Le hasard a une place importante dans la pensée de Monod, mais il en parle peu.
A) Point de vue philosophique La philosophie définit le hasard de 2 façons : - Subjective : relève de l’Etat d’esprit de l’individu (ex : Laplace, Boutroux, …). - Objective : quelque chose existe objectivement dans la réalité (Ex : Cournot) Ex : Cournot : hasard = croisement de 2 chaînes causale indépendante (Ex : médecin et ardoisier). Cournot dit que le hasard existe partout, même dans les mathématiques. Critique de cette définition : Darbon dit que c’est une synthèse de sophisme (erreur logique). 3 erreurs : - C’est une extrapolation (exagération logique) : tirer beaucoup trop de conclusions à partir d’affirmation : ce n’est pas parce que le système est indépendant que c’est accidentel. - C’est une contradiction : pour savoir si 2 système sont indépendant, il faut les comparer, donc, ils ne sont plus indépendant. - C’est une pétition de principe : consiste à supposer dans les domaines ce qui devrait être démontrer.
B) Le point de vue des mathématiques C) Le point de vue psychologique
Le mot qu’on utilise n’est jamais neutre : chacun est chargé de sens. Les mots cachent toujours une idéologie, donc, le hasard n’a pas un sens positif : remplacer le par chance, le livre sera plus joyeux, remplacer le par Dieu, ce sera un livre religieux.
C) Le point de vue finaliste : Pierre Teilhard de Chardin. Il défend l’inverse des idées de Monod. Pour lui, l’esprit est supérieur à la matière. On lui reprocha d’être panthéiste. Il a écrit « Le phénomène humain ».
A) Biographie Jésuite né à Clermont-Ferrand en 1881. Amateur en géologie et paléontologie. Il a enseigné au Caire. Il a commencé en 1925 à publier des articles traitant de l’évolution. L’Eglise lui conseil d’être discret, il part faire des fouilles et participe à la découverte du sinanthrope, il confirme ainsi son article. On l’a appelé injustement : - Marxiste - Nietzschéen - Concordiste : Bible = ouvrage scientifique
B) Pensée : le phénomène humain Il ne s’agit pas d’un ouvrage de théologie, mais d’un « mémoire pour amener mais paires aux portes du Temple ». Il veut proposer une vision du monde qui pousserait à croire à l’existence de Dieu (aux portes du Temple, pas dedans). L’ouvrage se présente en 3 étapes : - La cosmogénèse : évolution de la matière - La biogenèse : évolution de la vie - La noogénèse ou anthropogenèse : évolution de la pensée Il y a une 4ème partie, qui ne fait vraiment pas partie de l’ouvrage : la christogenèse : l’aventure du christianisme (relève du témoignage personnel). 1) Cosmogénèse Ne fait pas de distinction fondamentale entre matière et vie. 3 grands thèmes : 1) L’univers est un tout cohérent : Au début, il y avait un nuage de poussières infinitésimales. Ces poussières se sont condensées pour former des atomes, qui se sont condensés pour former des molécules, qui se sont condensées pour former des cellules, qui se sont condensées pour former les êtres vivants.
Rem : il y a actuellement 3 explications : - Celle de Teilhard de Chardin (moins prisées) - Celle de l’Univers en expansion (Big Bang) : un atome primitif a explosé et gonfle. C’est du à une découverte de Hubble : les galaxies s’éloignent les unes des autres (inverse de Teilhard de Chardin) - Celle de l’Univers pulsant : l’Univers s’expanse puis se recondence Teilhard a été fort critiqué pour sa théorie de l’évolution. 2) 3 principes régissent l’Univers : - Le principe de pluralité : La matière est multiple - Le principe d’unité : Il y a une certaine organisation dans la matière : la complexification (Univers devient de plus en plus complexe). Pour Teilhard de Chardin, il y a dans une molécule, plus qu’une somme d’atomes. - Le principe d’énergie : (cf syllabus) Teilhard dit qu’il y a une énergie au départ de la complexification. Cette énergie est : - Tangentielle : responsable de la simple addition des éléments - Radiale : responsable de la complexification 3) Dehors et dedans des choses Il distingue le dehors et le dedans des choses. La science ne sait s’occuper que du dehors. Personne ne sait rentrer à l’intérieur des choses. Le dedans des choses est le psychisme. Il dit qu’il y a de la vie en tout. 2) Biogenèse Partie technique de l’ouvrage Rem : - Il y a toujours classiquement 3 étapes : matière (prévie) - vie – pensée (on pourrait croire que la vie est déjà dans la matière ?) - Seuil critique : l’augmentation quantitative va amener un changement qualitatif (apparition de quelque chose de neuf). (cf syllabus) Passage de la vie à la pensée : augmentation quantitatif entraîne un changement qualitatif. 3) La noogénèse 1) C’est l’apparition du système nerveux central qui amène la pensée Pascal (« Les pensées de Pascal ») était pessimiste : « L’être humain est coincé entre l’infiniment grand et l’infiniment petit », mais Teilhard ajoute : « L’homme est l’infiniment complexe et il finira par comprendre l’infiniment grand et l’infiniment petit ». 2) Teilhard dit que l’évolution est terminée et que c’est à l’homme de l’achever en faisant preuve de :
- Personnalisation : chaque individu est respecté pour lui-même, comme individu). - Socialisation : créer un monde où chaque personne aura de vrais rapports humains avec les autres hommes. 3) Tout cela est possible grâce à la nature amorisante (aimante) : il n’y a aucune différence entre l’amour humain, l’instinct animal, l’affinité chimique et la cohésion des atomes (panthéisme). 4) Toute cette évolution va nous conduire au point oméga : le but de l’évolution, le dernier point, mais qui dépasse tout les autres points. 4) La christogenèse Cette partie donne son point de vue 3 points : - Le point oméga est Dieu - Dieu a envoyé son fils pour accélérer l’évolution - La personnalisation et la socialisation doivent être le premier souci de l’Eglise
C) Réflexion 1) Critiques par les philosophes Reproche d’avoir mélangé les genres (paléontologie, philosophie, …) Il a 4 excuses : - L’ouvrage a été publié en 1956 (un an après sa mort), il n’a donc pus relire. - Il a créé de nouveau termes, ça fait un peu poète. - Il n’est pas foncièrement philosophe, sa spécialité, s’était la paléontologie. - Le systémisme (nouvelle philosophie) : si tu veux réfléchir sur la réalité, tu dois la voir comme un système. Selon eux, des théories scientifiques dépendent parfois du régime politique. Les genres s’influencent très fort (excuse). 2) Critiques par les hommes de sciences Les moins sévères. Ils lui reprochent d’avoir fait des extrapolations (exagération). 3) Critiques par les théologiens Les plus sévères. On lui avait demandé de s’arrêter pour 2 raisons : - On l’accusait de panthéisme - Le Christ n’est pas venu pour accélérer l’évolution, mais pour sauver l’homme de sa faute originelle.
Henri Bergson : Le mystère de l’évolution (1907 : L’évolution créatriste). Né a Paris en 1859 (Biologiste), essaye de trouver une philosophie entre 2 systèmes :
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Positivisme : pas sortir des sciences positives Idéalisme
Il veut faire de la philosophie à partir de donnée positive (Œuvres : « Matière et mémoire », « Rire », …).
A) Que signifie exister ? Exister, c’est faire l’expérience du changement. Exister, c’est faire l’expérience d’une stabilité dans le temps B) Rejet du mécanisme et du finalisme. Rejette les explications intellectualistes (Monod, De Chardin). Il rejette donc le mécanisme : explications qui reposent sur les causes motrices. C est une explication scientifique, or, qui dit sciences dit vérification dit répétition, qui dit répétition dit refus de la nouveauté. Donc théorie scientifique exclura nécessairement la nouveauté, l’imprévu, l’inattendu. Ils rejettent le finalisme (style Teilhard de Chardin), finalement tout est programmé,donc, pas de place pour la nouveauté , pour la création. C) La notion de force vitale. Il introduis la notion de force vitale : le vitalisme de Bergson. a)Définition : impulsion originelle qui n’est pas d’ordre physico-chimique(un peu finaliste).Cette force vitale est contrarié par la matière, le temps(grande place pour le hasard)(donc un peu Monod). Assez énigmatique et essaye de combiner finalisme et mécanisme. L’évolution est donc plaine de raté (ex : le champignon) B) arguments : arbre de l’évolution : points commun entre l’homme et le peigne (cf œil) : pour Bergson, soit l’évolution c’est faite par hasard, soit il y a une énergie à la base de tout ça, la force vitale, ce qui est plus logique. D) Le mouvement évolutif Exemple de la grenade :les petits morceaux dus à l’explosion sont les animaux et les végétaux, donc, en étudiant, on pourrait recomposer la grenade(force vitale). E) Le végétal et l’animal. a)le monde végétal est capable de photosynthèse ( les végétaux ont la capacité de transformer les minéraux en sucre, ce que ne font pas les animaux). b) le monde végétal est sédentaire tandis que le monde animal dois se déplacer pour trouver sa nourriture.
c) (le monde animal a développé une activité locomotrice : « Ceux qui vont réussir, ce sont ceux et celle qui doivent se battre ». F) Le monde de l’animalité. Le monde animal se divise en quatre catégories : - Les échinodermes : ce sont les invertébrés qui ont une carapace hérissée de piquants (oursin, étoile de mer,…).Extrêmement primitif et statique. - Les mollusques : invertébrés à corps mou. Ils sont aussi très statiques. Ils se sont réfugiés dans une coquille. Ils ont donc des points communs avec les échinodermes (statiques).Ils n’ont pas pris beaucoup de risques. - Les anthropodes : plus que la moitié du règne animal (fourmis, crabes, …). Ce sont les articulés. Ils sont fait essentiellement pour le mouvement. - Les vertébrés : ils ont un système nerveux dorsal. C’est le mouvement poussé à son sommet ( chez Bergson, clé du système = mouvement ). Les échinodermes et les mollusques sont caractérisés par la torpeur végétative, presque comme les végétaux. Les arthropodes sont caractérisés par l’instinct. Les vertébrés (surtout l’homme) sont caractérisés par l’intelligence. G) L’instinct et l’intelligence. a) L’intelligence est la faculté de fabriquer des objets artificiels. Cela suppose deux propriétés : - L’abstraction (savoir s’abstraire de la réalité) - L’action (l’intelligence est faite pour agir, pour obtenir des résultats) b) L’instinct colle aux choses, sent les choses, adhère aux choses, c’est la débrouillardise. c) L’instinct est très efficace à court terme, l’intelligence n’est efficace qu’à long terme (ex : naissance de l’aviation). d) L’intelligence se débrouille très bien dans l’espace mais pas dans le temps. Elle découpe, classifie, travaille dans le discontinu, mais le temps lui échappe complètement (ex : A et B ; le jeu de nuit surprise). a) Elle produit des pseudo réalités. b) L’intelligence ne comprend pas le mouvement (ex : Achille et la tortue). Pour Bergson, l’intelligence est donc limitée (opposition aux Grecs). c) L’intelligence sera toujours incapable de comprendre l’évolution (grande thèse de Bergson) (ex : on maîtrise le temps en le spatialisant). Remarque : ça a été un grand sujet de discussion entre Einstein et Bergson. Pour Einstein, l’espace c’est du temps, donc, l’intelligence peut comprendre le temps puisqu’elle peut comprendre l’espace (ex : l’année lumière).