Phi Lo Sophie 2008 2009

  • November 2019
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  • Words: 925
  • Pages: 3
1. On peut toujours discuter une véritéA. Qu'est-ce qu'une vérité ?Les choses en elles-mêmes ne sont ni vraies ni fausses : elles sont ou ne sont pas. La vérité réside dans la manière dont on les pense. Ce que j'affirme est vrai si ma proposition est en accord avec l'objet de ma proposition. Dire qu'il fait telle température, à tel endroit et à tel moment est vrai si à cet endroit, à ce moment, le degré de température est bien celui affirmé. Sinon il y a erreur, non conformité entre ce qui est dit et la réalité.B. Nos vérités sont toujours incertaines. Mais comment prouver qu'une connaissance est vraie ?

Une vérité est-elle discutable ? : Résumé : Il est d'usage de considérer qu'une vérité, ayant pour principe d'être vraie, ne peut donner sujet à discussion. En effet : la vérité, si l'homme la connaissait serait indiscutable : comment mettre en question ce qui est pleinement justifié ? Le fait qu'une vérité soit discutable impliquerait qu'il est possible d'en douter. Cette question revient à se demander si une vérité peut- être absolue ou si elle n'est que relative. Elle touche à la valeur de la vérité. Dès l'instant où nous portons un jugement, nous reconnaissons savoir ce qu'est la vérité. Ainsi lorsque nous disons qu'il fait beau, nous prétendons que ce que nous disons a un sens et que cela veut dire qu'il est vrai qu'il fait beau. Socrate déjà disait : « comment sais-tu que ce sont des vérités si tu ne sais ce qu'est la vérité ? ». 1. 2.

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3. La valeur que l'on doit accorder à une vérité Extrait du document : Tout d'abord partons de la vérité dans sa définition la plus générale : la vérité est une propriété qui s'applique sur un objet. Sans objet auquel l'attribuer il n'y aurait pas de vérité. Prenons l'exemple de la couleur jaune qui est elle aussi une propriété, on ne peut imaginer le jaune sans objet sur lequel la visualiser. D'autre part la vérité concerne un fragment de langage à valeur descriptive, c'est-à-dire un jugement. Il n'y a vérité que s'il y a jugement. C'est ce fragment de langage qui est vrai et non l'objet en lui même. Si je dis : "Il ne pleut pas" alors qu'en réalité il pleut mon énoncé sera faux mais la pluie continuera à tomber.

Y-a-t-il des vérités indiscutables ? :

des vérités: des discours vrais. Vrai désigne ici une connaissance qui serait ajustée à son objet, qui l'exprimerait, ce qui suppose l'expérience ou l'expérimentation.

Indiscutables: que l'on ne peut mettre en doute dans une discussion, qui ne relèverait plus de l'expérimentation, d'un fait polémique, d'une falsification. Distinguez la vérité formelle et la vérité matérielle. La vérité formelle n'est que rigueur, cohérence d'un raisonnement. Elle a pour point de départ des postulats, une axiomatique que l'on demande d'admettre. Il est toujours possible de contredire ces points de départ (voir les géométries non euclidiennes). Pour ce qui est de la vérité matérielle, elle exige l'expérience ou l'expérimentation, la science est par essence théorie et expérimentation à l'infini affirme Husserl.

Y a-t-il de l'indiscutable ? Thème : Vérité Extrait de la réponse : Discuter, c'est examiner par un débat le pour et le contre. La discussion suppose donc l'examen d'une pensée ou d'un savoir, elle est une procédure essentiellement théorique visant à fonder la valeur ou la vérité d'une affirmation. Dire qu'il y a de l'indiscutable, c'est donc dire que cet examen est inutile ou alors accessoire. On peut cons ...



Sujet : Comment peut-on définir la vérité ?



Extrait du corrigé : Recherche des idées A. Rappel : ? La vérité est adéquation de l'esprit et de la réalité. Cette définition formulée par les scolastiques est reprise en général par la conscience commune, qui confond très spontanément le vrai et l'être : dire la vérité c'est dire ce qui est, le menteur est celui qui falsifie la réalité. La vérité serait en ce sens une copie dans l'esprit de la réalité extérieure. C'est comprendre l'esprit comme une sorte de réceptacle qui s'ouvrirait en toute objectivité et impartialité à l'objet ; l'esprit connaissant s'effaçant devant l'objet connu. Cette position a l'avantage de rappeler que c'est en éliminant tout préjugé, toute opinion, toute connaissance non fondée que l'esprit peut parvenir à la vérité ; on retrouverait à ce niveau la démarche cartésienne cherchant à atteindre une vérité indubitable. Affirmer cependant que le vrai se confond avec l'être, c'est présupposer que le vrai existe indépendamment de l'homme : je peux dire que cette table devant moi est, mais il n'y a pas de sens à dire qu'eue est vraie ou fausse ; c'est seulement dans la mesure où je mets en relation la représentation que je me fais de l'objet avec l'objet lui-même que je me trompe ou non. Le lieu de la vérité est donc le jugement. ? L'idée de vérité, miroir ou décalque de la réalité, est difficile à accepter si Ton songe au domaine des sciences : l'objet mathématique, par exemple, est abstrait, construit par sa définition, il ne peut alors y avoir de copie entre l'esprit et la réalité ; de même dans son travail de synthèse, l'historien «construit» en quelque sorte les événements qu'il étudie. Le physicien de

son côté, ne se contente pas d'enregistrer le fait brut tel qu'il se présente à la perception, mais le construit aussi par le calcul et le raisonnement.

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