Middenheim, le 15 juin 1510, Chère Sœur, Grande nouvelle. Malgré ses réticences, Margritte a accepté de partager avec nous ses connaissances fraîchement acquises ! Elle ne saisit rien à ce qu’a de profond notre Grand Dessein, mais j’ai su lui faire comprendre un intérêt commun. Quelles sorcières vous faites, gente féminine ! Que n’ai-je pas dû céder : argent, servantes, aile personnelle du château pour avoir la paix ! Notre petit pacte, en substance : elle partagera la Pierre avec nous, et le savoir accumulé de chaque côté, mais refuse énergiquement d’être initiée… je pense que la Main, ici, doit en référer plus haut, mais vu l’état d’avancement de ma chère sœur, je ne vois pas trop comment nous pourrions refuser ; il y va de notre intérêt commun. De toutes façons je n’abaisserais ni ma famille, ni mon nom. Par ailleurs, j’essaie désormais de passer le moins de temps possible au château, depuis la tempête. Nous avons fait de très mauvaises récoltes, et nombre de mes gens sont malades ou mourants. De sorte que l’ambiance est encore plus sinistre, et que j’ai de toutes façons mieux à faire dans le Middenland.
Je passerai vous voir très certainement d’ici la fin de l’hiver, et peut être pourront nous - en souvenir du bon vieux temps -, aller fêter hexenstag à Nuln ? Votre Frère dévoué,
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