Igamagazine-03-juin-juillet

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  • Words: 19,842
  • Pages: 52
JUIN / JUILLET 2009 – NUMÉRO 3 – www.igamagazine.com

20 raisons de voir l’avenir de l’affiliation en rose Comment choisir dans la jungle des casinos

Entretien: Gigi Levy CEO de 888

Bruel et Le Lay passent à l’attaque

14 pages de conseils pour les affiliés

sommaire ÉDITORIAL Le marché français est déjà ouvert par David Goodwin, directeur de la rédaction Marc Simoncini,“ nouvel ” associé de Winamax, a mille fois raison de l’affirmer : le marché français est “ déjà ouvert puisqu’il existe 25 000 sites dans le monde dont 20 % en français ! Le problème n’est plus d’ouvrir le marché mais de le réguler le plus rapidement possible ” (lire en page 8). Que le projet de loi français promu par Eric Woerth soit “ en retard ” (comme cela est probable – lire en page 6) ou non, cela ne changera donc pas grand-chose… Dans ce numéro résolument optimiste, nous insistons sur les 20 raisons de voir l’avenir de l’affiliation en rose – et il en existe bien plus ! Destiné à la fois aux acteurs du secteur et à tous ceux qui s’y intéressent, IGA Magazine vous présente ce mois-ci sa nouvelle formule, plus riche en informations et dotée d’une maquette plus claire et plus haut de gamme, à l’image d’un secteur qui se professionnalise et gagne en maturité… tout en conservant cet “ esprit pionnier ” sans lequel rien ne reste bien longtemps exaltant. Plus que jamais, nos journalistes s’attachent à rapporter toute l’actualité avec passion – au jour le jour sur Internet et tous les deux mois dans ce magazine. Rendez-vous fin août pour notre n°4. Excellent été à tous ! Ecrivez-nous à l’adresse suivante : [email protected] 4 – IGA MAGAZINE N°3

6 8

INFOS : La nouvelle loi française sera-t-elle en retard ? Winamax : “ coming-out ” de Bruel et Simoncini

10

SPS : Patrick Le Lay au service de Bouygues et de Pinault

12

Le moratoire sur la publicité

13

La stratégie de BetClic en France

14

La fin de la prohibition aux Etats-Unis

16

Expekt et la “ superstar ” du poker

18

L’affiliation gagne encore du terrain

20

Un colloque historique dans l’enceinte du Sénat

22 28

32

EN COUVERTURE: 20 raisons de voir l’avenir de l’affiliation en rose Entretien avec Gigi Levy, CEO de 888 Holdings CAHIER WEBMASTER : Affiliés, comment choisir dans la jungle des casinos

34

Le référencement n’est pas qu’un métier de technicien

36

Les affiliés ont la parole

38

Face au rakeback, quels sont les choix des affiliés ?

42

“Poker Sit & Go”

44

Google ne cesse d’évoluer

46

FAQ

48

REPÈRES

IGA Magazine est publié par IGA Publishing Ltd (C 46595), 30 / 9, Cresta Flats, Imradd Street,Ta’Xbiex XBX 1150 Malta – Directeur de la publication et de la rédaction : David Goodwin – Rédacteur en chef: Julien Saint-Guillaume – Adresse email: [email protected] – Direction artistique: Amaury Metzger – Ont collaboré à ce numéro : Geoffrey de la Trémoille, James Van Burtow, François Brust, Christophe de Lacharrière, John Samson, Sam Lebowski, Pierre-Henri Baron, Damian Pittle – Photos : D.R. – Publicité: [email protected] – Un magazine conçu et réalisé par Metamedia International – Printed in the Czech Republic by EUROprintCZ – www.igamagazine.com – © IGA Magazine 2009

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Infos PokerStars sponsor majeur du WPT PokerStars sera le sponsor de la saison 7 du célèbre WPT, World Poker Tour, au Canada, en Amérique latine, en Allemagne et aux Pays-Bas. World Poker Tour Enterprises Inc. (WPTE), a annoncé un déficit moindre que prévu sur le premier trimestre 2009. Les espoirs de redressement sont confortés par cet accord avec PokerStars.

Le World Poker Tour n’a rien perdu de son panache

Free s’allie avec Chiligaming pour le marché français Avec plus 4,2 millions d’abonnés à l’ADSL (dont 836 000 abonnés à sa filiale Alice), Free est le numéro 2 du marché français, derrière Orange qui compte plus de 8 millions d’abonnés. En attendant de se lancer dans la téléphonie mobile, Free s’intéresse aux jeux d'argent en ligne. L’opérateur travaille en partenariat avec Chiligaming (groupe Gaminvest, basé à Malte). Sur le portail de Free, on peut d’ores et déjà accéder à une multitude de services concernant le poker: infos, reportages, vidéos, photos, forums… “ Mais ”, constate le site Webdo Poker,“ quand on s’y attarde un peu plus, on constate qu’il s’agit d’un copié collé du site Made In Poker ”, qui fait partie du groupe Chiligaming, tout comme Chilipoker… 6 – IGA MAGAZINE N°3

La nouvelle loi française en retard ? ’est Jean-François Lamour, ancien ministre et rapporteur du projet de loi encadrant le marché des jeux d’argent en ligne, qui l’a dit, début mai 2009 : les délais sont “ tendus ” pour procéder à son ouverture au 1er janvier 2010. Depuis, tous les acteurs du marché s’attendent à un retard de plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Même si le ministre du Budget, Eric Woerth, se veut rassurant, expliquant que les délais sont encore “ tenables ” (ce qui ne veut pas dire qu’ils seront nécessairement tenus).

C

PAS À L’ORDRE DU JOUR Selon la formule consacrée, au moment où nous bouclons ce numéro, le 20 mai 2009, le projet de loi n’est toujours pas inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, notamment à cause d’une surcharge de l’agenda parlementaire. Malgré cela, Jean-François Lamour, qui est pourtant considéré comme un député UMP influent, ne se dit pas favorable à ce que l’urgence soit déclarée sur ce texte, ce qui permettrait un examen plus rapide. Des déclarations

Eric Woerth, ministre du Budget

intervenant alors que les différents acteurs du futur “ marché légal ” trépignent d'impatience pour communiquer (lire en pages suivantes). Julien Saint-Guillaume L’info au jour le jour, c’est sur notre site : www.igamagazine.com

Beaucoup misent gros sur l’ “iPhoneGaming” t si l’avenir de l’iGaming passait par… l’iPhone ? Moult médias spécialisés rapportent que des sociétés américaines,

E

qui misent sur une ouverture à court terme du marché aux États-Unis (lire en page 14) ne travaillent plus que sur de nouveaux jeux de casino destinés au plus célèbre des téléphones cellulaires… EN ATTENDANT 2030 Pour Charles Stross, écrivain de sciencefiction et spécialiste du gaming, il est clair qu’ en 2030 , la plupart des joueurs utiliseront des “ versions améliorées ” de ce qu’est aujourd’hui le génial téléphone d’Apple. Et en attendant ? Eh bien, on peut miser sur une prochaine présence massive des actuels piliers du secteur sur l’iPhone et… ses concurrents. Geoffrey de la Trémoille

Un marché encore peu exploité…

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Infos Unibet hésite à demander une licence française Petter Nylander, le PDG d’Unibet, a récemment déclaré : “ L’ouverture du marché français est positive, mais nous nous interrogeons encore sur la nécessité d’une licence pour offrir nos services aux Français. ” Pour lui, ce “sésame” n’est donc pas forcément indispensable. Il a en tout cas choisi d’attendre de voir le vrai texte de loi, qui sera probablement assez éloigné du projet initial…

Petter Nylander

La Française des jeux prête pour le poker en France La Française des jeux a signé avec Cyberarts, qui lui fournira la technologie nécessaire pour sa plateforme de poker. Cette technologie est utilisée en Italie par Gioco Digitale, le premier opérateur a avoir lancé une offre de poker dans ce pays, dès l’ouverture du marché.Tout sera donc prêt bien avant l’ouverture du marché français, puisque La Française des jeux devrait lancer son offre en play money plus tôt… Par ailleurs, La Française des jeux s’attaque au passionnant (et fort lucratif ) marché du bingo en ligne. Pour l’ancien monopole d’Etat, il est urgent de… ne pas attendre ! 8 – IGA MAGAZINE N°3

Winamax : Bruel et Simoncini font leur “coming out” ’est au Journal du Net que nous avons emprunté ce titre, facétieux mais reflet d’une réalité, suite à l’annonce du “ rachat ” de Winamax par Patrick Bruel, Marc Simoncini et deux des co-fondateurs de Caramail : Alexandre Roos et Christophe Schaming. “ Nous sommes quatre actionnaires, à peu près à parts égales, à avoir repris Winamax, qui va se porter candidat à l’obtention d’une licence de poker en France ”, expliquait Marc Simoncini le 13 mai 2009 dans un entretien au quotidien Les Echos.

C

UNE “ OFFICIALISATION ” Pour Le Journal du Net,“ si cette annonce a le mérite d'officialiser la présence de ces quatre Français dans le capital de Winamax , elle n’est pas tout à fait exacte. En effet, Alexandre Roos et Christophe Schaming sont parmi les principaux actionnaires de Winamax depuis 2005 selon une source proche du dossier ”, affirme le média en ligne. Qui rappelle au passage que “ la Direction centrale des renseignements généraux ” a “ suspecté Patrick Bruel et Marc Simoncini d’être déjà à l'époque présents au capital de Winamax et d’en faire peu discrètement la promotion au travers de Wam-Poker. ” Un peu plus diplomate, le site Poker News écrit que “ les trajectoires du chanteur-comédien-présentateur-joueur de poker et de Winamax sont liées depuis de nombreuses années déjà. Cela fait longtemps qu’il porte les couleurs de cette room fondée par d’autres Français exilés à Londres (des anciens de Havas Interactive). Patrick Bruel avait déjà été entendu par les Renseignements Généraux à la fin 2006 sur ses liens avec Winamax. Pour éviter les poursuites, Bruel avait ouvert Wam-Poker l’été précédent, un forum et une room de poker dont le nom est proche de celui de la room britannique, mais qui ne propose que des parties gratuites. Or, on retrouvait déjà au nombre des dirigeants de WAM-Poker Marc Simoncini et

Alexandre Roos, tous deux aujourd’hui actionnaires déclarés de Winamax. Alors ? Prise de participation récente ou médiatisation d'un tour de table déjà ancien mais qui peut désormais être officialisé, alors que l’ouverture des jeux d’argent en ligne en France n’est plus qu’une question de temps et que tous les futurs acteurs du marché affichent ouvertement leurs ambitions ? ” RIEN QUE DU POKER Pour Les Echos, en revanche, il existait un véritable suspense : “ A la veille de la libéralisation des jeux en ligne, on se demandait quel site parviendrait à attirer le très convoité Patrick Bruel, icône des tables de jeux. Le suspense a pris fin : la star, premier Français à être devenu champion du monde de poker, ne ralliera pas les projets de sites de TF1, de M6, de Stéphane Courbit ou encore d’un groupe de casinos comme Partouche. Il préfère s’allier avec le fondateur et dirigeant du site de rencontres Meetic, Marc Simoncini, pour devenir actionnaire d’un site de poker en ligne anglais existant,Winamax ”. Le quotidien précise que Winamax “ aura l’exclusivité de l’image de Patrick Bruel, qui ne devrait pas participer à d’autres projets, et ne demandera pas

Quand Wam parle de Winamax…

éventuel retard de la loi :“ Le retard législatif n’empêche pas l’ouverture du marché, en réalité il est déjà ouvert puisqu’il existe 25 000 sites dans le monde dont 20 % en français ! Le problème n’est plus d’ouvrir le marché mais de le réguler le plus rapidement possible. ”

La présence de Bruel et de Simoncini à la tête de Winamax n’est pas une surprise

d’autre licence que celle du poker. ” En effet, Marc Simoncini a expliqué : “ Nous ne souhaitons pas opérer de paris sportifs, ces derniers vont constituer un des secteurs les plus concurrentiels et les plus complexes, notamment du fait des risques de fraude, nous préférons nous concentrer sur un domaine que nous connaissons bien. Nous pourrons en revanche signer des accords avec des acteurs de paris sportifs pour proposer des offres croisées sur notre site et ceux de nos partenaires. ” Par ailleurs, bien que le poker n’ait au premier abord pas grand-chose à voir avec les rencontres en lignes, des synergies existeront avec Meetic. Simoncini :“ Meetic possède une très importante base de données de clients qui, par leur tranche d’âge et leur statut de célibataires, constituent le cœur de la clientèle des paris en ligne et surtout des joueurs de poker, Meetic pourra donc vendre des espaces publicitaires aux sites opérant dans ces secteurs, dont bien sûr Winamax. ”

de France de poker en ligne par équipe) et, bien sûr, le forum Wam-Poker, animé par les deux compères Patrick Bruel et Michel Abécassis, rappelle Poker News. Winamax est certes installé à Londres mais “ la room compte depuis belle lurette une majorité de joueurs français dans ses rangs ” et Marc Simoncini explique même aux Echos qu’ “ après l’obtention de la licence, transférer le siège en France ferait du sens. Les effectifs devraient également croître pour passer à une centaine de personnes fin 2010 ” (contre une trentaine actuellement). Et Simoncini ne semble pas inquiet d’un

UN CERTAIN ESPRIT Terminons sur une note plus légère, avec cet extrait d’un édito publié à la “ une ” du site Wam-Poker le 14 mai 2009 : “ A l’approche de l’ouverture du marché des jeux en France, Patrick Bruel a annoncé cette semaine qu’il était devenu l’un des actionnaires de Winamax. (…) Ce sera donc pour tous les Français l’occasion de découvrir et de partager un certain esprit du poker, de la compétition et de la convivialité… que nous connaissons bien sur WAM puisque c'est ici même que Patrick l’a d’abord développé ! Interrogé à la suite de cette annonce, P14B (pseudo de Bruel) a d’ailleurs tenu à déclarer : ‘ Je ne laisserai jamais tomber WAM-poker et les Wameurs. Quoi que l’avenir nous réserve, on restera toujours ensemble, et évidemment… debout sur la table ! ’ Merci, Patrick et, en ce 14 mai, bon anniversaire ! ” 50 ans et à la tête d’un nouveau géant du gaming… Sam Lebowski Retrouvez les articles cités ( dans leur intégralité ) sur les sites des médias concernés : www.journaldunet.com ; www.lesechos.fr ; fr.pokernews.com

DÉJÀ 150 000 JOUEURS Winamax, qui compte 150 000 joueurs pour plus de 600 000 inscrits, a depuis longtemps déjà jeté son dévolu sur le marché français, avec la création de la plus grosse équipe de joueurs professionnels francophones, le célèbre Team Winamax, ses accords multiples avec des clubs de poker locaux, l’organisation du King V (championnats IGA MAGAZINE N°3 – 9

Infos Vivendi lance le Canal+ Poker Tour Avant tout le monde, la chaîne privée Canal+ a misé sur le poker, diffusant le World Poker Tour en France.Voilà qu’elle lance le Canal+ Poker Tour, une série de tournois enregistrés avec des personnalités, des champions de poker et des joueurs anonymes. Diffusion à partir de septembre 2009 sur la chaîne cryptée de Vivendi.

Canal+ a été la première chaîne à miser sur le poker

Les WSOP Europe 2009 en septembre à Londres Harrah’s Entertainement a rendu publiques les dates des World Series of Poker Europe 2009, dont Betfair est cette année encore le sponsor officiel. Les WSOP-E se tiendront au Casino at the Empire de Londres entre le 17 septembre et le 1er octobre prochain. Ils offriront, comme en 2008, quatre tournois récompensés d’un bracelet. Il est bien entendu possible de se qualifier en jouant sur Betfair Poker. www.betfair.com

Betfair, partenaire des WSOP-E 10 – IGA MAGAZINE N°3

Bouygues et Pinault alliés dans SPS, un futur mastodonte n ne change pas une équipe qui gagne. C’est ce que devait se dire Martin Bouygues, patron du groupe éponyme, en confiant à Patrick Le Lay la tête de Serendipity Investment (un fonds dans lequel on retrouve Artemis, la holding de François Pinault – lire notre encadré en page de droite). Longtemps PDG de TF1, Patrick Le Lay était parvenu à imposer la chaîne comme premier média européen. Bouygues et ses associés souhaitent manifestement qu’il en soit de même dans le secteur des jeux en ligne. Pour eux, les enjeux sont considérables. On le comprend en lisant l’entretien accordé par Patrick Le Lay au Figaro, le 14 mai 2009. En voici quelques extraits.

O

UN MARCHÉ PLUS IMPORTANT QUE LA TÉLÉVISION Le patron de Serendipity commence par expliquer aux journalistes que “ tout compris, le marché des jeux en France dépasse les 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires, c’est un marché plus important que la télévision. Aujourd’hui, il n’y a plus beaucoup de domaines économiques en croissance. Nous avons d’abord voulu racheter un site Internet de jeux. Mais nous nous sommes aperçus que tous travaillent peu ou prou dans l’illégalité. Ils expliquent qu’ils respectent le droit européen. Mais pas les législations nationales. Nous avons donc décidé de partir de zéro en créant une société, SPS. C’est elle qui est associée à la chaîne Eurosport. Notre site Eurosportbet.co.uk est opérationnel depuis un mois. Il est accessible uniquement aux résidents britanniques. Nous avons choisi la Grande-Bretagne, car c’est le seul pays – avec l’Italie – qui a libéralisé le secteur des jeux. C’est aussi le pays le plus difficile, où la concurrence est féroce. Nous sommes encore en phase de démarrage. ” Car, selon Patrick Le Lay, le secteur va “ énormément évoluer. Aujourd’hui, on parie avant les matches. À l’avenir, le vrai marché sera celui des paris en direct, en live, pendant la compétition. C’est une

nouvelle forme de convivialité qui se développe autour de l’écran de télévision ou d’ordinateur. Notre objectif est simple : proposer des jeux et des paris sur Internet dans tous les pays européens où la loi l’autorise.” UNE CLIENTÈLE FAMILIALE Il évoque ensuite son “ modèle économique ” : “ Nous n’irons pas chercher les gros joueurs. Nous visons une clientèle familiale. Le modèle économique d’Eurosportbet reposera sur une sorte de revenu d’abonnement, ce que l’on appelle l’ARPU (revenu moyen par abonné). Nous espérons qu’une famille dépensera par mois dans les jeux en ligne autant que pour un abonnement à la télévision payante, soit entre 30 et 40 euros par mois. En fait, cela est très proche du modèle économique de TPS. Pour l’instant, nous sommes titulaires d’une licence délivrée par l’île anglonormande d’Alderney. Elle nous permet, contrairement à Malte ou Gibraltar, d’exercer depuis la France.Toute l’équipe – soit une quarantaine de personnes – est donc basée à Paris. ” Lorsqu’on lui demande qui a le plus de chance de réussir en France, Le Lay ne donne pas dans la langue de bois : “ En France, il n’y a de la place que pour quatre

Martin Bouygues

SPS, une Société de paris sportifs qui entend devenir leader

A la tête de Serendipity, Patrick Le Lay entend devenir un géant du secteur

ou cinq gros acteurs et nous espérons en faire partie. Ce qui compte, c’est d’être paneuropéen et de proposer toutes les catégories de jeux.” LA PUB POUR LE SECTEUR, UN FACTEUR DE CROISSANCE Le Lay insiste aussi sur le fait que les opérateurs “ vont dépenser beaucoup d’argent en publicité pour se faire connaître du grand public. Pour les télévisions et les radios, ces investissements publicitaires devraient être supérieurs sur la durée à ceux effectués par les 118 lors de l’ouverture du marché des renseignements téléphoniques, il y a trois ans. Ce devrait être un facteur de croissance en 2010. ” En ce qui concerne le projet de loi, il explique qu’il espère “ que les parlementaires adopteront un cadre fiscal dans la norme européenne afin que quelques champions français puissent émerger et prendre une dimension européenne. ” Enfin, il insiste sur le fait que “ les règles d’une concurrence saine doivent être établies : nous ne voulons pas être défavorisés parce que nous respectons la loi. Deux conditions sont nécessaires. D’une part, les sites actuellement illégaux, mais qui auront obtenu une licence devront annuler les inscriptions des joueurs français qui devront se réinscrire. Il ne serait d’ailleurs pas illogique que ces sites fassent l’objet d’un rappel fiscal pour la période pendant laquelle ils ont exercé

en France en infraction au monopole. D’autre part, ces sites, qui sont encore hors la loi, ne devraient pas pouvoir se lancer dès le 1er janvier mais respecter un délai de latence. ” LE LAY INITIÉ PAR TAPIE ? Plus anecdotique, l’un des rédacteurs en chef de L’Express Renaud Revel, raconte sur son site : “ L’intérêt que manifeste Patrick Le Lay pour cette activité remonte (…) à la fin des années 80. Époque à laquelle le tout nouveau PDG de TF1 avait rencontré Bernard Tapie. L’industriel, qui n’était pas encore à la tête de l’Olympique de Marseille, avait accompagné le groupe Bouygues dans sa conquête de TF1. Si bien qu’une fois la chaîne attribuée par la CNCL à Francis Bouygues, Bernard Tapie s’était vu récompenser de ses efforts en décrochant, notamment, une émission sur cette chaîne. Et c’est à cette époque que le très flambeur Tapie avait initié Patrick Le Lay au jeu du poker, dont il est devenu assidu. Une addiction sympathique dont il ne s’est apparemment jamais guéri. Et qui l’amène aujourd’hui à se lancer dans le grand bain des paris sportifs en ligne. ” Pierre-Henri Baron

Lisez le texte intégral de cette interview sur le site du Figaro : www.lefigaro.fr

Eurosport (filiale de TF1) et le fonds Serendipity Investment (détenu par Artemis, holding de Pinault, et Bouygues et dirigé par l’ex-PDG de TF1 Patrick Le Lay) ont créé l’an dernier une filiale à 50 / 50 baptisée SPS, pour Société de paris sportifs. SPS entend rapidement devenir l’un des principaux acteurs du marché, annonçant aussi sa présence dans les courses de chevaux, le poker et les jeux d’adresse. SPS annonçait il y a peu, dans le quotidien La Tribune, qu’elle utilisera la marque EurosportBet et qu’elle “ respectera les législations nationales ”. En janvier 2009, SPS a obtenu une licence dans l’île anglonormande d’Aurigny, ce qui lui permet de se lancer en Grande-Bretagne, où un service test a récemment été créé. Les prochaines étapes ont été annoncées : l’Italie dès l’automne 2009, puis la France début 2010, dès que la législation le permettra. Sont ensuite prévus l’Espagne, la Belgique, le Danemark et la Pologne. SPS proposera bien entendu, le moment venu, des programmes d’affiliation. On le voit, c’est avec pragmatisme et rigueur que l’un des géants européens avance ses pions sur le marché. Avec e-TF1, le groupe TF1 poursuit parallèlement le développement de ses jeux en ligne… IGA MAGAZINE N°3 – 11

Infos Unibet partenaire de la tournée de Johnny Hallyday Le groupe Unibet mise sur l’une des plus grandes stars françaises. Il sera partenaire de la prochaine tournée de Johnny Hallyday. Les plus grandes stars au service du gaming, c’est excellent pour tout le monde…

Johnny Hallyday roule désormais pour Unibet. Une excellente opération…

Des partenariats sportifs toujours payants Unibet va “ apparaître bientôt sur les maillots de joueurs du Paris-Saint-Germain ”, indique Le Monde. De son côté, BetClic devrait s’afficher sur ceux de l’Olympique de Marseille, de l’Olympique lyonnais et de Saint-Etienne. Quant à La Française des jeux, elle va prolonger pour trois ans son contrat avec le Comité national olympique et sportif français, croit savoir le quotidien.

Marcel Dessailly pour BetClic 12 – IGA MAGAZINE N°3

Le moratoire sur la publicité durera-t-il ? uelle place pour la publicité pour les sites de jeux en ligne dans l’attente du 1er janvier 2010 ? “ L’offensive publicitaire des sites de paris en ligne fait des vagues ”, constatait Le Monde fin avril. En effet, le CSA venait de décider d’épingler, coup sur coup, Europe1 et RMC, deux radios qui avaient ouvert leurs ondes à “ la promotion de sites dont les activités sont encore jugées illégales en France ”.

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WOERTH INTERVIENT Europe 1 a reçu une mise en garde du CSA après la diffusion de publicités de BetClic. RMC a été mise à l’index pour avoir annoncé le lancement d’une nouvelle émission en partenariat avec Unibet. Pour Le Monde, “ c’est l’accord signé entre RTL et La Française des jeux qui a servi de déclencheur ”. Le ministre du budget, Eric Woerth, a donc obtenu de La Française des jeux et du PMU qu’ils s’abstiennent de faire de la publicité sur les paris sportifs, hippiques et le poker en ligne jusqu’à l’an prochain. Dans un communiqué, BetClic a indiqué suspendre son partenariat avec Europe1

Page de publicité BetClic publiée dans le journal DirectMatin du 23 avril 2009

dès lors que tout était reporté ou annulé côté Française des jeux… Ce moratoire durera-t-il vraiment ? Damian Pittle L’info sur l’iGaming au jour le jour, c’est sur notre site : www.igamagazine.com

De grandes alliances scellées avec les médias our Le Monde, il était clair, à la fin avril 2009, que “ la campagne médiatique des sites de jeux en ligne (était) lancée ”. Les preuves abondaient : “ On joue le match sur RTL avec La Française des jeux, Les paris RMC avec Unibet, premier spot publicitaire de BetClic sur les ondes d’Europe1… ” Le quotidien annonçait alors que “ les hostilités ” avaient “ déjà commencé ”. Le contrat signé par Unibet avec RMC pour 2009 était “ estimé à près d’1 million d’euros ”. Le montant de l’accord de RTL avec la Française des jeux était estimé entre 2 et 3 millions d'euros. Alors ? Tout cela est-il “ tombé à l’eau ” à cause du moratoire ? Certainement pas… Des opérations sont reportées, d’autres “ modifiées ” ( la Française des

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jeux est bien sur RTL mais avec des “ produits ” déjà existants… et, de fait, déjà “ légaux ”. PARTENARIATS INDUSTRIELS D’ailleurs, RTL et La Française des jeux “ sont prêts à passer au stade du partenariat industriel, même si le détail de leur projet n'est pas encore connu ”, indiquait, dès la fin avril, Le Monde. De même, BetClic “ négocie une alliance avec Europe1 ” et le groupe Amaury, éditeur de L’Equipe et du Parisien, “ avait ouvert la voie avec son projet de société commune avec Bwin ”. Les grandes manœuvres ne font donc que commencer… D.P. Parmi nos sources : www.lemonde.fr

La stratégie très offensive de la patronne de BetClic ès la fin du mois d’avril 2009, BetClic passait à l’offensive, lançant une campagne de publicité d’envergure dans les médias français… et s’attirant par là même les foudres de Bercy (lire en page précédente). Dans un entretien au Figaro, Isabelle Parize, directrice générale de Mangas Gaming, holding détenu à parité par Stéphane Courbit et la Société des Bains de Mer de Monaco, expliquait assez clairement ses positions. Quand la journaliste lui demandait pourquoi BetClic n’attendait pas l’ouverture du marché des jeux d’argent en ligne, prévue début 2010 par le gouvernement, elle répondait, manifestement excédée : “ Nous attendons depuis des mois ! Le projet de loi est passé en conseil des ministres en mars. Nous sommes maintenant dans une période de pré-ouverture du marché. Nous ne pouvons pas nous permettre de regarder les bras croisés La Française des jeux multiplier les initiatives en lançant de nouveaux jeux et nouant des partenariats avec les plus grands médias sans réagir. ”

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“ LES PRATIQUES DE LA FRANÇAISE DES JEUX SONT DISCRIMINATOIRES ” Face à Bercy, Isabelle Parize baissait pourtant le ton (mais en apparence seulement) : “ Nous ne sommes ni des va-t-en-guerre ni dans une approche revendicatrice. Nous demandons simplement une égalité de traitement avec les monopoles, le PMU et La Française des jeux surtout, qui a déjà signé des accords avec RTL, la première radio française, 20 Minutes, le premier journal gratuit , Canal +, la première chaîne à péage, et France 2. Nous sommes légaux au regard du droit européen, BetClic est une entreprise responsable qui offre les mêmes garanties à ses joueurs que les monopoles. Nous ne voulons pas être mort-nés en France avant même l’ouverture du marché ! ” Quand la journaliste lui lançait : “ Mais La Française des jeux est de facto en situation de monopole jusqu’à la fin de l'année…”, elle n’hésitait pas à rétorquer : “ Les pratiques de La Française des jeux sont discriminatoires. Nous sommes prêts à accepter les conditions fixées par le projet de loi, mais on ne peut pas nous priver de la moindre chance d’exister. Nous souhaitons que le gouvernement prenne des mesures de protection provisoires. La meilleure solution serait de tout geler jusqu’à l’ouverture du marché, c’est-à-dire d’annuler les partenariats commerciaux déjà signés par La Française des jeux et les nouveaux entrants comme nous, pour partir de zéro quand la loi sera votée. Dans ce contexte, il est essentiel que la date du 1er janvier 2010 soit respectée. ” Est-ce vraiment ce qu’il s’est passé depuis ? On peut en douter, étant donné que les émissions de La Française des jeux sont bel et bien diffusées sur les ondes de RTL… même si elles ne font la promotion que de produits déjà existants. “ LA TAXATION EST TROP FORTE ” ET “ NOUS SERONS DÉFICITAIRES EN FRANCE ” Interrogée sur le projet de loi, elle expliquait ensuite : “ C’est un premier pas essentiel. Mais la taxation est trop forte et le champ d’ouverture, qui exclut tous les jeux de casinos à l’exception du

poker, trop limité. En Italie où la fiscalité est 2,5 moins élevée, nous sommes tout juste à l’équilibre. Dans les conditions fixées par le gouvernement français, nous serons donc déficitaires. Mais il est prévu que le projet de loi puisse évoluer au bout de deux ans. Avec le temps, la taxation devra s’assouplir et le champ d’ouverture s’élargir. C’est pourquoi nous croyons au marché français. ” “ EN FRANCE, IL N’Y A DE LA PLACE QUE POUR 3 À 5 ACTEURS QUI COMPTENT ” Isabelle Parize précisait enfin : “ BetClic demandera bien sûr une licence. À l’ouverture du marché, nous pensons que 20 à 25 nouveaux entrants devraient en faire autant. Mais, à terme, il n’y a de la place que pour 3 à 5 acteurs qui comptent (…). BetClic est déjà le premier acteur privé de jeux en ligne en France, encore très loin derrière La Française des jeux. Nos ambitions sont européennes. Avec un million de joueurs, nous sommes déjà numéro trois en Europe, derrière Bwin et Sportingbet. Cette année, Mangas Gaming va réaliser 200 millions d'euros de produit brut des jeux. ” Une stratégie très offensive. Et on ne peut plus pragmatique… Geoffrey de la Trémoille Retrouvez le texte intégral de cette interview sur le site du Figaro : www.lefigaro.fr

Isabelle Parize, directrice générale de Mangas Gaming , dans Le Figaro du 24 avril 2009 IGA MAGAZINE N°3 – 13

infos

La fin de la “prohibition” annoncée aux Etats-Unis ans le monde entier, les choses évoluent très rapidement en ce qui concerne les législations s’appliquant aux jeux d’argent en ligne. C’est ce que constatait récemment le New York Times (éditions imprimées et en ligne du 26 avril 2009). Trois ans après le début de la “ prohibition ” aux États-Unis, c’est-à-dire de la mise en application de la loi dite UIGEA (Unlawful Internet Gambling Enforcement Act), interdisant les transactions financières pour les sites de jeux d’argent, le quotidien annonçait une nouvelle ère. Et c’était avant que Barney Frank, le président du comité des finances de la Chambre des Représentants présente son Internet Gambling Regulation Consumer Protection & Enforcement Act, un projet de loi de 48 pages, le 6 mai 2009.

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CELA PRENDRA DU TEMPS… C’est sur le compte du pragmatisme de l’administration de Barack Obama qu’il faut mettre l’abolition de la loi de prohibition voulue par les républicains. En effet, comme l’explique au New York Times l’analyste Gavin Kelleher, de la firme irlandaise H2 Gambling Capital, “ on joue toujours énormément ” sur le Web (aux États-Unis)… mais “ le gouvernement n’en tire plus aucun revenu ”. Et la nouvelle administration a compris que cet argent “ pourrait lui servir ”. Concrètement, selon une étude de PricewaterhouseCoopers l’État américain pourrait engranger “ plus de 50 milliards de dollars en 10 ans ” en légalisant ne serait-ce qu’une infime partie des jeux d’argent en ligne. Nick Batram, un analyste de KBC Peel Hunt, à Londres, précise que cela prendra néanmoins un peu de temps : “ La mise en place de la législation anti-jeu ayant été plus longue que prévu, il

Le président américain Barack Obama et le président français Nicolas Sarkozy affichent leur proximité, en avril 2009 14 – IGA MAGAZINE N°3

Pour le New York Times, le gouvernement est pragmatique

sera probablement également assez long d’y mettre un terme. ” Selon les études de H2 Gambling Capital, l’industrie du jeu en ligne a généré un chiffre d’affaires de 22,6 milliards de dollars en 2008 (contre 17,6 milliards en 2006), dont plus du quart en Amérique du Nord (États-Unis et Canada), avec environ 6 milliards de dollars. PAS DE LOGIQUE EUROPÉENNE Les casinotiers américains pourraient être “ favorisés ” par la nouvelle législation. Pour le New York Times, le fait que le groupe Harrah’s Entertainment, propriétaire du Caesars Palace et de moult autres casinos, ait récemment engagé Mitch Garber, un ancien dirigeant de PartyGaming, est un signe. Le quotidien américain souligne que “ c’est sous la pression de Bruxelles ” que “ plusieurs membres de l’Union européenne, dont la France, l’Italie, l’Espagne et le Danemark ” ont choisi de légaliser une partie du secteur. Mais que d’autres pays, comme l’Allemagne, la Grèce et les Pays-Bas “ tiennent bon ”. Ce qui tendrait à prouver qu’il n’y a pas de “ ligne européenne ”… Et Nick Batram de railler Bruxelles : “ Il est intéressant de voir que la Commission Européenne dit aux États-Unis qu’ils persécutent des entreprises européennes alors qu’elle n’est même pas capable de mettre de l’ordre chez elle. ” C’est bien évidemment un Anglais qui s’exprime… Pour conclure sur les États-Unis, même si le projet de Barney Frank est globalement jugé médiocre, l’abolition de l’ UIGEA est désormais jugée inéluctable… James Van Burtow L’article du New York Times mentionné ci-dessus est disponible sur le site de ce quotidien : nytimes.com

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L’avenir appartient-il aux dominos ? ourquoi pas, après tout ? En lançant le site DominoesStars, le groupe P4SMedia, basé en Floride, vient de prouver qu’il restait des tas de choses à inventer dans l’iGaming. D’origine chinoise, le jeu des dominos est très ancien et… parfaitement légal,

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même aux Etats-Unis. Dès son lancement, le site proposait aux affilier de rejoindre son programme. Bientôt des grands tournois internationaux de dominos en direct à la télévision ? www.dominoesstars.com

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Ouverture des marchés suisse et danois La Suisse a annoncé son intention de libéraliser le marché du jeu en ligne sur son territoire en offrant un nombre limité de licences pour les opérateurs de jeux d’argent en ligne. Entre cinq et dix licences seront accordées à des sites qui n’accepteront que des joueurs suisses… Le gouvernement danois a par ailleurs annoncé son intention de procéder à la dérégulation du marché des jeux d’argent. Le Copenhagen Post relève que cette annonce marque la fin d’un monopole d’Etat vieux de 60 ans, accordé à Danske Spil, qui reversait 30 % de ses revenus à l’Etat. 16 – IGA MAGAZINE N°3

Pourquoi Expekt recrute une “ superstar ” du poker xpekt n’est pas un nouveau venu dans le secteur du gaming. C’est même l’un des plus grands bookmakers en Europe. Pourquoi avoir recruté Scotty Nguyen, l’une des dernières légendes vivantes du poker ? Pour “ dynamiser son offre de poker ”, bien entendu ! Le célèbre Américain, que les amateurs de poker à la télévision, ont déjà admiré à moult reprises, est désormais omniprésent sur le site d’Expekt en tant qu’ambassadeur de sa salle de poker. Scotty Nguyen est une “ superstar ” du poker. Il est le seul à posséder un titre de champion du monde WSOP (en 1998) et un titre de HORSE 50 000 $ (en 2008), la “ discipline reine ” des grands champions. Scotty Nguyen a, en outre, promis de mettre fin à sa carrière s’il

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gagnait moins de 4 millions de dollars aux World Series Of Poker de 2009 ! Reste une question : suffit-il de recruter une “star” pour s’imposer rapidement sur un marché à ce point concurrentiel ? Les avis divergent… S.L. www.expekt.com

Scotty Nguyen, nouvelle star d’Expekt

Infos Mansion Affiliates conquiert de nouveaux marchés Après la France, l’Allemagne et l’Espagne, Mansion Affiliates (Casino.com, Mansion.com et MansionPoker.com) s’attaque aux marchés suédois, russe et néerlandais. Des programmes d’affiliation spécifiques ont été créés pour ces marchés en plein essor, annonce le groupe, dont le siège est au Royaume-Uni.

L’affiliation gagne encore du terrain euls 12,6 % des marchands en ligne (tous secteurs confondus) ne prévoient pas d’avoir recours à l’affiliation en 2009 , contre 19 % en 2008, selon une étude du Journal du Net.

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Près de 12 % des répondants vont utiliser l’affiliation pour la première fois en 2009… contre 16 % qui s’étaient lancés en 2008. Source : www.journaldunet.com

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Call of Duty 4 et d’autres jeux vidéo arrivent dans les casinos en ligne Le groupe CryptoLogic a annoncé le lancement de jeux vidéo à succès, parmi lesquels Call of Duty 4, qui s’est vendu à 12 millions d’exemplaires dans le monde, dans des versions spécialement conçues pour les casinos en ligne. Millionaires Club III, Samba Nights, Reel in the Cash et Penguins in Paradise sont également annoncés. Ces jeux seront chez Intercasino.com, Casinojoy.com ainsi que dtdcasinos.com. www.cryptologic.com

18 – IGA MAGAZINE N°3

En ligne, le risque d’addiction est plus faible ’est une très sérieuse étude, financée par Bwin mais réalisée en toute indépendance par la Harvard Medical School Division on Addictions, qui vient de le prouver : le “ risque d’addiction ” est “ bien plus faible ” pour ceux qui jouent “ en ligne ” que pour les joueurs qui fréquentent les casinos et/ou cercles de jeu “ traditionnels ” (en dur). L’étude, d’envergure, a duré deux ans et ce sont les comportements de 3 445 joueurs de poker (sur Bwin) qui ont été analysés en profondeur. “ La toute première chose que nous avons comprise et que nous ne nous attendions pas à découvrir, c’est que l’immense majorité des parieurs en ligne jouent avec une extrême modération ”, explique Howard Shaffer, Associate Professor of Psychology à la Harvard Medical School.

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En outre, le nombre de joueurs “ ayant un problème d’addiction ” n’aurait pas changé depuis les années 1970 aux Etats-Unis : 0,6 % de la population. “ GÉRER DES RISQUES ” Andrew M. Woods, le directeur de la Harvard Law School’s Global Poker Strategic Thinking Society, a quant à lui expliqué qu’il n’était pas surpris le moins du monde par les résultats de cette étude. Pour lui, lorsqu’on joue au poker, il s’agit plus de “ gérer des risques ” que de “ paris inconsidérés ”. C’est le quotidien de Harvard, The Harvard Crimson, qui rapporte les résultats de cette étude. Sam Lebowski En savoir plus : www.thecrimson.com

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legislation

Un colloque historique dans l’enceinte du Sénat Le colloque du 11 mai 2009 a permis à chacun de s’exprimer sur la future législation e prestigieux orateurs, venus de tous les horizons et représentant la plupart des “ acteurs ” de la profession, un ministre du Budget à la tribune, de nombreux législateurs à l’écoute… Le colloque du 11 mai 2009 au Sénat, organisé à l’initiative de Nicolas About, sénateur des Yvelines, a été un véritable succès. Jacques Marceau (photo cicontre), le président de l’agence Aromates, organisatrice de l’événement, revient pour nous sur les temps forts de cette journée.

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Qu’avez-vous retenu du colloque du 11 mai 2009 au Sénat, dont vous étiez l’organisateur ? J’ai été très impressionné, et très fier, d’avoir réuni au Sénat des représentants de toutes les parties prenantes concernées par l’ouverture du marché des jeux de hasard et d’argent, qu’il s’agisse de politiques, de représentants d’associations, d’universitaires ou des acteurs économiques actuels et futurs. Chacun a pu s’exprimer librement, et sans retenue, ce qui a donné lieu à de vifs débats et à quelques échanges musclés. Je souligne que certains candidats à une licence qui ont pris la parole, comme Everest Poker ou Full Tilt poker, venaient pour la première fois en France. Ils ont pu à la fois présenter leurs projets et rencontrer les pouvoirs publics et la presse française. Sans être arrêtés par la police ! J’ai également retenu que la question des addictions et de la protection des consommateurs / joueurs était au centre des préoccupations des parlementaires et sera sans doute au cœur des débats qui se dérouleront dorénavant dans les hémicycles, préalablement au vote de la loi. Quelles sont, selon vous, les interventions qui ont marqué ce colloque ? Sans aucun doute celle du ministre Eric Woerth, qui a clairement, et sans langue de bois, exposé la vision du gouvernement du cadre et de l’esprit dans lequel devra s’opérer l’ouverture du marché au 1er janvier 2010. C’était tonique ! Avez-vous été surpris par le succès remporté par ce colloque ? Cela fait maintenant presque 5 ans que nous travaillons à ce projet. À vrai dire, nous n’avons pas été surpris, mais heureux de voir que ce colloque, mûri depuis de si longues années, 20 – IGA MAGAZINE N°3

prenait toute sa dimension et remplissait parfaitement le rôle que nous en attendions : un débat public, réunissant devant les parlementaires concernés, toutes les parties prenantes. Songez-vous à organiser d’autres événements de ce type ? Nous en organisons assez régulièrement, sur d'autres sujets. Nous travaillons déjà l'organisation de nouvelles Assises du Jeu de Hasard et d'argent, toujours au Sénat, dans un an. Les problèmes d’addiction étaient au centre de bien des débats. Qu’avez-vous retenu des discussions sur ce sujet ? C’est effectivement un grave sujet. Je pense que les propositions du Sénateur About dans ce domaine ont obtenu l’assentiment de l’ensemble des parties prenantes qui se sont exprimées à l’occasion de ce colloque. Le rôle de l’Etat est central dans ce domaine et la protection des joueurs sera de toute évidence au cœur des exigences du cahier des charges relatif aux conditions d'attribution des futures licences. Comment, désormais, aider les autorités françaises à améliorer le projet de loi ? Ce genre de débat est, en soi, une aide précieuse pour ceux qui travaillent à l’élaboration du nouveau cadre législatif des jeux de hasard et d’argent dans notre pays. La meilleure preuve est que ce colloque a été porté par le sénateur Nicolas About, président de la Commission des Affaires Sociales du Sénat et auteur de la proposition de loi relative aux dispositifs d’assistance aux joueurs dans le cadre des jeux de hasard. Je sais que ce colloque a également été l’occasion de nouvelles rencontres et de nombreuses prises de rendez-

vous entre les auteurs du projet de loi et les parties prenantes. Le débat va donc continuer. Avez-vous eu l’impression que le fossé était réel entre les futurs opérateurs ( y compris les casinotiers actuels ) et l’État en matière de fiscalité ? Le fossé est réel mais chacun, je pense, est conscient des impératifs de l’État en matière de fiscalité. Je ne connais d’ailleurs pas un seul contribuable qui considère qu’il ne paye pas assez d’impôt ou de taxes. L’impôt, c’est toujours trop cher ! Je pense qu’il est de l’intérêt de l’État, comme des futurs opérateurs, de trouver le juste équilibre qui permettra à la fois de garantir le niveau de revenus suffisant pour que des opérateurs “ sérieux ”, et je pense notamment à ceux cotés en Bourse, puissent opérer sur le marché français et un niveau de pression fiscale qui, non seulement assurera des revenus à l’État, mais encore aura un effet régulateur sur le marché. C’est compliqué, mais je crois que nous arriverons à un modèle français qui pourrait bien avoir un caractère exemplaire. Propos recueillis par David Goodwin

Partenaire de l’événement, notre magazine avait réalisé une édition spéciale pour l’occasion IGA MAGAZINE N°3 – 21

Immeubles du centre-ville de Tucson, dans l’Arizona

en couverture

20 raisons de de l’affiliation

voir l’avenir en rose

La crise ? Pas pour tout le monde ! Les affiliés ont bien des raisons de voir l’avenir en rose. Nous en avons recensé 20 – une liste loin d’être exhaustive ! Alors que l’ouverture du marché français est déjà presque une réalité, les affiliés ont raison d’être sur leur petit nuage. Mais attention ! Cela ne veut pas dire qu’il faille se reposer sur ses lauriers ! La concurrence va être rude, le secteur attirant chaque jour des dizaines de nouveaux arrivants. Et il n’y aura pas de place pour tout le monde… Mais sus au stress. Découvrons ensemble les raisons d’être immodérément optimistes.

en couverture

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5. LES JOUEURS SONT MEILLEURS QU’AVANT ET C’EST BON POUR TOUS

1. L’ÂGE D’OR DU SECTEUR DE L’IGAMING COMMENCE

Les joueurs, même débutants, sont d’un niveau qui ne cesse de s’améliorer – nous évoquons ici le poker, les jeux de hasard n’étant bien évidemment pas concernés. C’est grâce aux sites de formation, à la télévision et à la presse spécialisée qu’ils sont moins médiocres. Pourquoi est-ce une bonne nouvelle ? Parce qu’un “ fish ” (ou “ donkey ” ou “ pigeon ”… ) n’est pas un “ bon client ”. Il va perdre un peu d’argent une ou deux fois ( plus s’il n’a vraiment pas compris qu’il était nul ) mais ne rapportera rien sur la durée… À personne, les bons joueurs n’aimant pas affronter des joueurs médiocres, qui misent tout sur la chance.

ui a dit que nous étions au cœur d’une crise économique et financière sans précédent ? Certainement pas un affilié de l’iGaming ! Voici 20 raisons de voir l’avenir du secteur en rose. Et notre liste est loin d’être exhaustive…

Tandis que les casinos “ en dur ” souffrent, les casinos virtuels ne se sont jamais aussi bien portés. Leur croissance est insolente et tous les (bons) affiliés vont en profiter dans les mois et les années qui viennent. En outre, aux opérateurs que nous connaissons (et apprécions) déjà vont bientôt s’ajouter de nouveaux opérateurs. L’ouverture du secteur a, de fait, déjà eu lieu, comme le dit en substance Marc Simoncini, l’un des “ nouveaux ” associés de Winamax (lire en page 8). Un âge d’or commence. Nous pouvons tous en profiter…

2.TOUT LE MONDE SEMBLE SE METTRE À L’AFFILIATION Même ceux, peu nombreux, qui étaient rétifs à l’idée semblent se mettre à l’affiliation. Seulement 12,6 % des marchands en ligne (tous secteurs confondus) ne prévoient pas d’avoir recours à l’affiliation en 2009 , contre 19 % en 2008, selon une étude du Journal du Net (lire également en page 18).

3. L’IMAGE SULFUREUSE DU SECTEUR S’ESTOMPE DURABLEMENT Il n’y a encore pas si longtemps, les jeux d’argent souffraient d’une image passablement déplorable. C’est tout juste si certains ne pensaient pas que l’ensemble du secteur était sous le contrôle d’une sorte de mafia impitoyable, comme le Las Vegas des années 1970 dans les films de Martin Scorcese. Une image folklorique, qui ne correspondait évidemment à aucune réalité, mais nuisait malgré tout au secteur. On ne peut que s’en réjouir : le “ grand public ” a compris que l’iGaming était un secteur économique comme les autres (ou presque), loin des clichés.

4. BEAUCOUP DE NOUVEAUX VENUS ? IL Y A DE LA PLACE POUR EUX ! C’est logique : nombreux sont ceux qui se mettent à l’affiliation, attirés par ce secteur en expansion. Des centaines de nouveaux affiliés qui “ débarquent ”, est-ce forcément mauvais pour ceux qui sont déjà là depuis des mois ou des années ? Non. D’abord parce que cela prouve que c’est un secteur vivant, en mouvement – rien n’est pire que ce qui est figé. Ensuite parce qu’ils ne “ réussiront ” pas tous. Il y aura de la place pour tous les plus “ sérieux ”… 24 – IGA MAGAZINE N°3

6. LES AFFILIÉS SONT ENFIN RECONNUS À LEUR JUSTE VALEUR Les affiliés ont pu souffrir, jusqu’à ces derniers temps, d’images parfois mitigées. À cause de certains sites peu fiables, qui ne tenaient pas forcément leurs promesses, l’ensemble des affiliés a un peu souffert. Mais les sites professionnels et “ sérieux ” étant beaucoup plus nombreux que ceux qui sont fantaisistes, la tendance s’est renversée…

7. LE POKER EST DE PLUS EN PLUS (OMNI)PRÉSENT À LA TÉLÉVISION À l’instar de Canal +, qui lance le Canal + Poker Tour, la télévision diffuse de plus en plus de programmes consacrés au poker d’excellente qualité – il existe certes aussi des émissions médiocres, mais ce n’est pas le sujet. Le poker n’est pas une “ mode ” : il est là pour durer… et il s’installe durablement.

8. LES PROBLÈMES D’ADDICTION SONT MOINS GRAVES QUE CE QUE L’ON DIT Quand on veut nuire à l’iGaming, on évoque immanquablement les histoires de “ mafia ” (lire notre raison de voir l’avenir en rose numéro 3) et les problèmes d’addiction. C’est comme ça depuis que le jeu existe – ou presque. Comme le révèle une passionnante étude (lire en page 18), le nombre de joueurs “ ayant un problème d’addiction ” n’aurait pas changé depuis les années 1970 (aux États-Unis) : 0,6 % de la population. Sans aller jusqu’à dire qu’il n’y a pas de problème, n’hésitons pas à affirmer qu’il est souvent largement exagéré…

9. LES PLUS SÉRIEUX ET LES PLUS “ PROS ” FINIRONT PAR L’EMPORTER On a dit qu’il y avait de la place pour beaucoup d’affiliés (lire notre raison de voir l’avenir en rose numéro 4)… mais pas pour tous, heureusement ! Il y aura une “ justice ” : ce sont les plus “ pros ” et les plus sérieux qui l’emporteront.

10. ENCORE DE NOUVEAUX MOYENS DE GAGNER PLUS

15. SI LA LOI FRANÇAISE EST EN RETARD,TANT MIEUX !

Multiplication des jeux et concurrence obligent : il va y avoir de plus en plus de moyens de gagner plus… pour les affiliés (et pour les joueurs). Nous évoquons, par exemple, le rakeback dans ce numéro (en pages 38 à 40). Les rois du marketing vont, n’en doutons pas, inventer des tas de choses (plus ou moins) nouvelles et fort lucratives dans les mois qui viennent. Les affiliés devront choisir dans la jungle des nouveaux produits qui leur seront proposés…

On dit que la loi française sera peut-être en retard (lire en page 6). Et alors ? Si tel est vraiment le cas, ce ne sera pas grave du tout pour les affiliés. Au contraire ! Les opérateurs déjà sur le marché investissent toujours autant (voire plus)… Les autres mettent en place leurs stratégies. On peut attendre.

11. PLUS IL Y A DE CHOIX POUR LES JOUEURS, PLUS IL Y EN A POUR LES AFFILIÉS…

Gagnant gagnant ! Si la nouvelle loi entre effectivement en vigueur le 1er janvier 2010, c’est également excellent. Bien plus d’opérateurs, plus de clients, plus de possibilités. N’écoutez pas ceux qui parlent de “ répression ” des sites “ illégaux ” !

La concurrence, ça n’a que du bon ! Comme nous le disions dans le paragraphe précédent, le plus dur sera bientôt de choisir entre les opérateurs sur le marché et les produits qu’ils proposeront (lire, sur ce sujet, le papier édifiant de François Brust en pages 32 et 33). C’est là que se fera la différence entre les sites “ malins ” et les autres…

12. DES AFFILIATE MANAGERS DE PLUS EN PLUS UTILES Un affiliate manager, ce n’est pas un “ parasite ”. C’est un vrai partenaire, qui vous aide à croître… surtout dans cette “ jungle ”. Peu d’acteurs travaillent sans agent – même s’il en existe et qu’ils se débrouillent très bien. La plupart des affiliés qui ont choisi de travailler avec un affiliate manager sont ravis de leur choix. Il faut juste peser le pour et le contre avant de se déterminer. Et ne plus changer d’avis…

13. UN SECTEUR GLOBALEMENT BIEN PLUS TRANSPARENT QU’AUPARAVANT On le disait : elle est loin l’image “ mafieuse ” du monde du jeu – et personne ne s’en plaindra ! Si le secteur semble plus sain que jadis, c’est en grande partie… parce qu’il l’est ! Les entreprises sont bien plus transparentes que jadis. On sait presque toujours qui est propriétaire de quoi et dans quel pays ça se passe. Tant mieux. Le sérieux paye toujours.

16. SI LA LOI FRANÇAISE N’EST PAS EN RETARD, C’EST TRÈS BIEN AUSSI…

17. UNE GUERRE SANS MERCI ENTRE LES NOUVEAUX OPÉRATEURS Pour se faire une place au soleil, les nouveaux entrants vont dépenser énormément d’argent. Dans la presse, à la télévision, à la radio, sur le Web. Cela ne se fera pas aux dépens des affiliés, contrairement à ce qu’on entend parfois. Car, une fois devant sa page vierge de moteur de recherche, il faudra bien que le nouveau joueur sache où aller…

18. DES CENTAINES DE MILLIERS DE NOUVEAUX JOUEURS ARRIVENT ! Patrick Le Lay évoque une nouvelle “ clientèle familiale ” (lire en page 10), qui n’a pour l’instant jamais joué en ligne. Cette clientèle existe. Comment les affiliés vont-ils la séduire ? En s’adaptant à ses attentes et à ses besoins, bien sûr !

19. CE PAS UN MÉTIER GÉNÉRATEUR DE STRESS INUTILE Même s’il travaille énormément, l’affilié a la chance de faire un métier passionnant et pas trop éprouvant physiquement…

20.TOUS LES INDICATEURS SONT AU VERT ET VONT LE RESTER 14. DES ENJEUX COLOSSAUX POUR TOUS LES ACTEURS DU MARCHÉ Tous les acteurs de l’iGaming le savent : les enjeux économiques sont colossaux. C’est parce qu’il y a énormément d’argent à gagner qu’il faut miser sur le long terme et, donc, avoir la rigueur qui s’impose pour durer. Ceux qui disparaîtront en premier seront ceux qui ne prennent pas leur métier au sérieux…

Rien (à part une comète entrant en collision avec la Terre ou une véritable pandémie) ne semble pouvoir arrêter la croissance insolente de l’iGaming en France. Rose, vous dit-on ! Julien Saint-Guillaume & James Van Burtow Vous pensez à d’autres raisons de voir l’avenir en rose ? Ça nous intéresse. Écrivez-nous à [email protected] IGA MAGAZINE N°3 – 25

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Entretien Gigi Levy CEO de 888 Holdings

“ Nous nous concentrons sur la recherche de ‘super affiliés’ partenaires dans les mois à venir…”

Entretien

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igi Levy, le CEO du groupe 888 Holdings, répond à nos questions, en exclusivité.

Vous avez effectué quelques changements sur votre plateforme d’affiliation. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ? Nous avons en effet rafraîchi notre plateforme d’affiliation au quatrième trimestre 2008 dans le but de faire apparaître plus d’opérateurs, c'est-à-dire de partenaires B2B. Il était nécessaire de relooker un peu notre site pour qu’il soit en adéquation avec notre nouvelle stratégie B2B. En plus de permettre aux opérateurs de profiter de notre software, leader du marché, nous leur offrons nos conseils en matière de marketing et d’exploitation. Nous proposons donc à nos affiliés un large éventail de produits et services qui les aident à assurer leur promotion. Nous pensons que ces changements apportent une valeur ajoutée aux sites de nos affiliés, qui peuvent désormais être affiliés de plusieurs marques en utilisant le même programme. Quel est le rôle de l’affiliation dans votre stratégie ? L’affiliation est l’un de nos principaux outils marketing. Nous investissons beaucoup de temps, d’efforts et d’argent pour trouver de nouveaux affiliés. Nous voulons aussi entretenir la relation que nous avons construite avec nos anciens affiliés. C’est aussi pour cela que nous offrons de nombreux outils à ces partenaires. L’affiliation nous permet d’infiltrer de nouveaux marchés instantanément, de prospérer dans de nouveaux domaines en pleine expansion et d’avoir une place certaine sur des marchés plus anciens. Pensez-vous que l’affiliation va évoluer avec l’ouverture du marché français ? Le rôle de l’affiliation ne sera pas nécessairement différent. Il s’agit juste pour nous d’adapter notre stratégie de B2B à ce nouveau – et bien meilleur – cadre légal. Nous allons nous activer pour prendre des parts de marché en matière de paris

sportifs et de poker en 2010, en nous concentrant particulièrement sur la recherche de “ super affiliés ” partenaires. Ces affiliés génèrent du trafic, en échange de quoi, nous leur offrons la possibilité d’organiser des opérations de co-branding et de les aider à améliorer leurs modèles commerciaux. Nous sommes en mesure de proposer des solutions sur mesure à nos partenaires premium français désireux de promouvoir notre marque. Nous avons l’opportunité de développer notre activité de B2B en France en proposant notre savoir-faire à des opérateurs “ offline ”, des médias, et autres structures souhaitant renforcer leur croissance dans l’industrie du jeu en ligne. Aujourd’hui, nous sommes le seul fournisseur de software qui propose une expertise marketing aux nouveaux opérateurs. Nos résultats et notre expérience du marché de l’affiliation B2C nous rendent tout à fait uniques. En effet, aucun de nos confrères ne propose de partager sa connaissance et son expérience du métier avec les “ nouveaux arrivants ”. En somme, nous misons beaucoup sur le développement du jeu en France et sommes bien conscients des opportunités que cela va créer. Avez-vous l’intention d’acquérir une licence française ? Nous sommes bien évidemment ravis que le gouvernement français se soit enfin décidé à libéraliser l’industrie du jeu et distribue des licences. Il ne reste plus qu’à connaître les détails et modalités de cette nouvelle législation avant de nous décider ou non à acquérir une licence française. Vous êtes très jeune par rapport à vos partenaires. Est-ce un avantage ? À vrai dire, être jeune n’est pas nécessairement un avantage. On écoute plus volontiers ceux qui ont le plus d’expérience. Mais sur un marché aussi jeune et dynamique que le gaming, être plus jeune vous rend de fait plus “ connecté ”, plus au courant des nouvelles technologies et des nouvelles stratégies en matière de marketing.

Un site leader qui possède tous les atouts pour le rester encore longtemps 30 – IGA MAGAZINE N°3

Pensez-vous que la crise économique mondiale aura un impact sur le marché du jeu en ligne ? Comment les joueurs réagissent-ils à cette crise ? Nous avons pu observer les premiers changements dans le comportement des joueurs au dernier trimestre 2008. C’est à ce moment qu’ils se sont mis à jouer moins gros, mais plus souvent. Il fallait donc adapter notre stratégie marketing à ce nouveau contexte économique. C’est d’ailleurs en réagissant le plus rapidement possible que l’on peut faire face à une telle situation de récession. Face à cette crise, nous avons pris plusieurs décisions stratégiques qui vont nous permettre d’être plus performants en ces temps pourtant difficiles. Premièrement, nous avons de nouveaux partenariats depuis le début

image. Le parrainage d’équipe, de joueurs seront donc prochainement à l’ordre du jour. Cependant, nous devons continuer à construire notre marque en faisant les investissements les plus rentables possible, et l’évolution du marché aura à coup sûr un impact sur nos futures décisions.

Pour Gigi Levy, l’affiliation est vraiment essentielle…

2009, dont un très important avec le Racing Post – la plus importante publication de paris au Royaume-Uni, avec plus de 750 000 visiteurs uniques par mois sur son site. Deuxièmement, nous avons assuré le lancement du “ Live Dealer Casino ” (parties virtuelles où les cartes sont distribuées par de vrais croupiers filmés) en Europe, service qui s’adresse à nos joueurs VIP. Troisièmement, nous avons lancé le bingo en Europe, en commençant par l’Espagne. En somme, malgré un climat économique morose, je suis certain que nous allons avoir de nombreux succès cette année, grâce à nos innovations et investissements, que ce soit en B2C ou en B2B.

Comment protégez-vous vos joueurs d’eux-mêmes ? Nous sommes une entreprise de gaming responsable. Nous respectons les directives publiées par eCOGRA, une association britannique indépendante à but non lucratif. Cette organisation s’assure que les casinos en ligne qu’elle cautionne protègent leurs joueurs efficacement et de façon totalement transparente. 888.com est certifié par le GamCare, qui est l’autorité en matière de conseils légaux et d’aide aux accros au Royaume-Uni. Cette certification est la garantie que 888.com est socialement responsable et possède une réelle politique en matière de protection de ses joueurs. 888 accompagne ses joueurs. Nous soutenons ceux qui semblent développer une dépendance au jeu et les aidons à trouver des solutions adaptées à leurs cas particuliers. Nous proposons à nos joueurs divers outils pour éviter que le jeu devienne un problème pour eux. Cela va de l’établissement de “ limites ” personnelles par les joueurs à la mise à disposition d’un bouton “ thérapie ” – qui conduit le joueur vers des pages d’information et de soutien – en passant par la possibilité pour le joueur qui se sent en danger de s’auto-exclure pour une durée définie pendant laquelle il ne recevra aucun email promotionnel de notre part. En 2008, nous avons lancé l’“ Observer ”. Il s’agit d’un enchaînement d'algorithmes capable d’identifier des comportements de jeu pouvant révéler des problèmes d’addiction. Nous avons développé cela en partenariat avec le professeur Mark Griffiths à la Nottingham Trent University, spécialiste en psychologie comportementale. Grâce à la mise en place de l’“ Observer ”, nous pouvons repérer les comportements à risque, les analyser et prendre contact avec les joueurs concernés afin de les mettre face à leur problème et de leur proposer des solutions. En somme, il s’agit d’identifier les gens susceptibles de développer un problème avant qu’ils n’aient réellement ce problème.

Des nouveautés et de nombreux beaux succès…

Êtes-vous tenté par le marché du téléphone mobile ? Pour le moment, nous n’avons pas prévu d’investir de ce côtélà. Nous avons trois sympathiques jeux d’argent disponibles sur mobile au Royaume-Uni : la roulette, le blackjack et les machines à sous. C’est bien entendu un média très prometteur, mais beaucoup moins pour l’instant que peut l’être le jeu en ligne sur Internet. Malgré le fait qu’il est un peu tôt pour miser gros sur ce marché, nous continuerons à l’explorer et à penser à de nouveaux concepts en profitant par exemple des innovations technologiques qui rendront la maniabilité et la connectivité de l’iPhone plus intéressantes. Vous n’avez pas envie de sponsoriser une équipe de football, une équipe de poker pour promouvoir votre marque ? Les nouvelles législations vont nous accorder une plus grande liberté de mouvement en matière de marketing et de promo. Nos partenariats avec des équipes comme le FC Séville ont eu beaucoup de retombées et nous ont servi à bâtir une bonne

Qu’est-ce qui fait la force de 888 par rapport à d’autres groupes comme Betfair ou Bwin ? Tout comme Betfair et Bwin, 888.com est une véritable marque, une entreprise qui compte aujourd’hui plusieurs millions de membres dans le monde entier. Notre force réside certainement dans le fait que nous sommes une entreprise qui a une expérience du casino et du poker inégalée, plutôt que de se disperser sur les sports et de proposer d’autres “ produits ” en marge de cette activité. Propos recueillis par David Goodwin Des infos sur le groupe 888, dirigé par Gigi Levy, sur le site du magazine : www.igamagazine.com IGA MAGAZINE N°3 – 31

cahier webmaster

Affiliés, comment choisir dans la jungle des casinos François Brust passe au crible les critères essentiels pour sélectionner ses partenaires omme tout webmaster qui se respecte, vous vous devez de faire une évaluation des sites que vous allez promouvoir ou non.

C

Bien entendu, je parle d’une analyse économique, de rentabilité, et bien souvent nous nous apercevrons que les sites dégageant la plus forte rentabilité sont aussi les plus sérieux vis-à-vis des joueurs. Coup de chance, pas de souci côté éthique, tout le monde est content ! En fait, il y a deux types de facteurs que nous allons analyser point par point : dans un premier temps, les conditions dans lesquelles évolue la relation casino / webmaster, et dans un deuxième temps, les points faibles et les avantages offerts aux joueurs.

LA RELATION AFFILIÉ / CASINO La présence d’un affiliate manager au sein du casino est un facteur important, garantissant un contact direct pour régler tous les petits détails au quotidien. C’est aussi une aide et un soutien logistique non négligeable, à condition qu’il fasse bien son travail.Vous savez le travail que représente la gestion de votre site et de son contenu, plus votre relation avec le casino est facile, plus vous gagnez de temps, que vous pouvez utiliser autrement.

Les conditions de rémunération sont importantes. Le revenu share est la pratique générale, mais c’est aussi la plus intéressante pour vous, surtout avec les casinos bien établis. Le CPA est une option à retenir uniquement dans les collaborations avec de nouveaux casinos, ou de sites dont la réputation est moyenne, attirant le joueur à grands coups de bonus. Le matériel mis à votre disposition est fondamental. Bien sûr, bannières, descriptifs sont un minimum, mais ensuite, opérations personnalisées, trailers, contenu renouvelé à votre disposition… sont autant d’éléments qui vont faciliter votre travail et augmenter vos résultats.

LA TRANSFORMATION À lui seul, ce mot ne veut pas dire grand-chose… Un grand nombre de nouveaux joueurs ne veut pas dire au final un gros chèque ! Vous devez corréler le nombre de nouveaux déposants avec leur rentabilité effective (base de calcul du revenue share), et la fidélité (durée de vie moyenne d’un joueur). Le feeling ! Ce mot ne devrait pas avoir sa place dans le business, pourtant, chacun sait que travailler dans de bonnes conditions avec des gens que l’on apprécie et en qui l’on a confiance est important, c’est pourquoi malgré tout, le facteur sympathie reste un élément important de vos critères de sélection.

LA RELATION JOUEURS / CASINO Les jeux : ce que vient chercher un joueur (eh oui, avant un bonus !).Veillez à ce que l’offre soit de qualité, variée, originale, et accessible. Les bonus doivent être attractifs, mais pas au détriment de vos revenus. Certains sites transforment beaucoup grâce à de gros bonus, mais gagnent moins au final, et ont donc moins à partager avec vous…. Faites bien attention à la présentation des programmes de fidélité. Ils permettent d’augmenter la durée de vie d’un joueur, mais aussi les dépôts moyens et leurs fréquences.

On ne choisit pas ses partenaires au hasard… 32 – IGA MAGAZINE N°3

Les programmes VIP. Attention, cela ne veut rien dire ! S’il n’y a pas derrière le programme VIP de véritables plus pour ceux qui sont effectivement des “ High Rollers ”, alors, il n’y aura que le

programme, mais pas les VIP ! Cette catégorie de joueurs est la plus intéressante, pour le casino comme pour vous. Mais c’est aussi la plus exigeante. Comme c’est là que vous ferez le plus gros de vos revenus, veillez bien aux mesures prises par le casino pour chouchouter ces joueurs hors normes. Le support doit être dans la langue qui vous intéresse, cela va de soi ! 24/7, par mail ou chat, et aujourd’hui, s’il n’y a pas de numéro de téléphone, oubliez-les. Certains casinos ont un service client proactif, qui contribue à l’amélioration des résultats par une meilleure stimulation des joueurs. D’autres ont un support plus pointu sur les problèmes techniques, et sauvent des joueurs perdus dans les miasmes de l’informatique.

LES MOYENS DE PAIEMENT

Quelques critères majeurs à prendre en compte Voici résumés les critères majeurs qui vous permettront de sélectionner les sites qui constituent ou non des valeurs sûres : LES JEUX LE SUPPORT LES MOYENS DE PAIEMENT LES BONUS LES PROGRAMMES VIP LES PROGRAMMES DE FIDÉLITÉ

Un site sur lequel les joueurs ont du mal à effectuer leurs dépôts est un site sur lequel vous aurez du mal à générer des revenus… Préférez un site qui n’utilise pas qu’un seul money-processor, mais plusieurs fournisseurs différents, ainsi une carte visa rejetée chez l’un passera peut-être chez l’autre. Le facteur le plus important aujourd’hui sera sans doute la licence. Le fort battage médiatique réalisé par les autorités pour dénigrer les casinos en ligne se voit contré efficacement par les sites arborant une licence. Bien sûr, pas une licence exotique. Européenne, et offrant des contrôles et garanties correctes. On retiendra dans un premier choix les licences du Royaume-Uni et de Malte, ensuite (attention, ce n’est pas l’Europe, mais le Commonwealth) Isle de man, Alderney et Gibraltar. La réputation montrera si un casino est fiable.Y a-t-il des plaintes de joueurs concernant les payements, le logiciel est-il reconnu, y-a-t-il eu des contrôles sérieux ? Toutes ces questions permettent rapidement d’éliminer les sites sulfureux. Voici résumés les principaux critères qui font la valeur d’un casino. Ce sont eux qui vous permettront de valoriser votre site en optimisant vos revenus, mais n’oubliez pas que ce sont aussi eux qui permettront de garantir la confiance que les joueurs ont dans votre portail. Évidemment, des facteurs ponctuels, comme une offre spéciale, ou un fixe accordé pour une période donnée, peuvent redonner de l’intérêt à un casino que vous ne valorisiez pas trop, mais attention à ce type d’opération, envoyer les joueurs vers un casino qui plaît peu pourra aussi nuire à votre réputation. Enfin, n’oubliez pas que chaque logiciel à son site leader, et que les grands sites ajoutent de la crédibilité à votre portail, ainsi, ne pas afficher le numéro un de Microgaming, Playtech ou B3W sur votre site dessert les outsiders que vous souhaitez mettre en avant, autant que votre crédibilité. François Brust Retrouvez les articles de François Brust dans chaque numéro, ainsi que sur notre site : www.igamagazine.com

LES LANGUES LA LICENCE LA RÉPUTATION L’AFFILIATE MANAGER LES CONDITIONS DE RÉMUNÉRATIONS LA RICHESSE DU MATÉRIEL PUBLICITAIRE LA TRANSFORMATION LA NOTORIÉTÉ LA SYMPATHIE

N’hésitez pas à vous poser les deux questions essentielles : CE SITE EST-IL BON POUR MON SITE ? CE SITE EST-IL BON POUR MES REVENUS ?

François Brust, l’un des acteurs majeurs du secteur François Brust est associé-fondateur de B3W. Issu de la finance internationale, il a enseigné le management et partage avec nous l’expérience acquise au sein du groupe qu’il a fondé en 1998. B3W offre des solutions complètes de casino en ligne incluant tous les services de la chaîne : structure juridique et licence européenne, software et hébergement, service client dédié, plateforme d’affiliation, money processing. Il opère 8 casinos, dont le célèbre Yachting Casino. La nouvelle ouverture du groupe au betting et au poker en ligne en fait l’un des acteurs majeurs du secteur en Europe. IGA MAGAZINE N°3 – 33

cahier webmaster

Le référencement n’est pas qu’un métier de technicien Christophe de Lacharrière, spécialiste du référencement, nous donne des (mots) clés… ptimiser les réglages d’apache et charger la “ night build ” de son logiciel CRM préféré, optimisé pour le SEO, ne sont pas les uniques clefs du succès. Un bon contenu rédactionnel actualisé et structuré est la base d’un site, donc de son référencement.

O

les connaisseurs). La richesse du contenu, la fréquence d’actualisation et les capacités rédactionnelles de l’équipe seront donc primordiales.

LES MOTS CLEFS Pour rappel, le SEO se base sur le contenant, le contenu et la popularité, cela nous le savons tous. Le contenant, c’est la partie technique. C’est la maîtrise des technologies de présentation de l’information par le bon usage du Flash, du javascript et de l’AJAX.Vous l’aurez compris, laissons la place aux techniciens, aux “ experts en ergonomiques appliqués ”, aux artistes et autres incompris toujours en avance d’une décennie technologique cherchant dans chaque projet l’exercice de style permettant à leur créativité de s’exprimer. La popularité est l’analyse quantitative et qualitative des liens pointant vers ce contenu, donc directement proportionnel à l’intérêt des pages visées. Paradoxalement, cet indicateur est autant subjectif que pertinent. Le contenu, c’est l’alpha et l’oméga des internautes, ce qui nous fait chercher un site, ce qui nous fait trouver une page, ce qui nous fait rester sur un site ; et ce malgré une esthétique parfois proche de la première version de Yahoo vu par Mosaic, (pour

Le bon usage des mots-clefs dans la recherche est une partie fondamentale du marketing. Les blogs sont passés maîtres dans ce domaine. Pour chaque thème, vous en verrez toujours un dans les premiers résultats, grâce à leur structure et leur contenu mis à jour fréquemment, mais surtout par leur réactivité. Ils sont les pépinières des futurs mots clefs. Sur votre site, observez les mots utilisés pour vous trouver depuis les moteurs de recherche. Les logs de votre serveur web vous les révéleront en passant par les moulinettes du premier analyseur venu. Il faut se tourner vers les termes effectivement utilisés par les internautes, cela vous permet de regarder directement dans l’esprit des gens. Être capable de jeter un œil sur les mots et les phrases réellement utilisés est inestimable. Plutôt que d'écouter certains dire ce qu'ils pensent qu’ils pourraient faire, vous pouvez observer ce que tous ont réellement fait.Vous parlerez la langue de l’audience et répondrez à leurs besoins.

Les mots clefs étant souvent ultraconcurrentiels, les synonymes sont fort utiles… 34 – IGA MAGAZINE N°3

Passé toutes les étapes de paramétrage technique que tout le monde peut faire ou faire faire, avec un bon sens de l’observation et une bonne réactivité sur ces termes, vous aurez automatiquement un bon classement dans les moteurs de recherche. Cela peut paraître étrange de ne pas d’abord chercher le trafic des moteurs sur les mots “ classiques ”, mais ce nouveau trafic viendra comme un bonus dans un monde axé sur Google. La popularité sur ces termes moins demandés contribuera à globalement améliorer le “ ranking ” de votre site.Vous serez ainsi estimé comme pertinent en étant parmi les avant-gardistes, les pionniers, tout comme le sont généralement les blogs. En complément de vos logs, certains vous diront que les outils de recherche automatique de mots

clefs de Google ou Yahoo sont tout ce dont vous avez besoin pour un bon usage des moteurs. Les outils payants étant souvent un meilleur choix, car les éditeurs ne sont pas motivés à vous vendre de la publicité, même s’ils sont souvent bien meilleurs dans leur langue d’origine. Les termes qui vous seront proposés sont toujours à confronter à la réalité de votre site, de vos logs.

ÊTRE SPÉCIFIQUE Particulièrement dans notre secteur, les mots clefs sont souvent ultraconcurrentiels. Il devient donc nécessaire et souvent plus productif d’utiliser des synonymes ou une phrase clef pertinente. Préférez “ poker Texas Hold’em ” au simple “ poker ”. Dans le cas présent, les blogs tiennent la tête. Ce n’est pas tout de trouver cette “ phrase de recherche ”, charge à vous de satisfaire les besoins des visiteurs ayant mordu à l’hameçon. Il faut que cela vaille la peine de venir vous voir. Le bon référencement pour juste voir un nuage de mots clefs ou une animation flash est extrêmement frustrant et cela n’aidera pas votre popularité, bien au contraire. À toujours vouloir faire du SEO, on en oublie sa finalité. Le contenu doit justifier les moyens mis en place. Christophe de Lacharrière

Christophe de Lacharrière est consultant Internet et sécurité depuis 15 ans. Il intervient entre autres pour l'un des pionniers du jeu en ligne en France. N.B. : tous les logos de Google reproduits ci-contre sont authentiques… IGA MAGAZINE N°3 – 35

cahier webmaster

Les affiliés ont la parole : Pierre Fleutôt, parier-enligne Un acteur “ récemment entré sur le marché ” s’exprime en toute liberté…

D

ans chaque numéro, nous donnons la parole aux affiliés. Si vous souhaitez nous faire part de votre expérience d’affilié, envoyez-nous un email à l’adresse suivante : [email protected]. Ce mois-ci, Pierre Fleutôt nous raconte l’aventure de parier-enligne.com…

marché français. Ayant déjà, par le passé, travaillé sur un site comparatif d’offres ADSL pour aider les internautes dans leur choix, j’ai pensé que ce type d’outil serait utile aussi pour les paris en ligne. J’ai ensuite élargi mes comparatifs aux sites de turf, de poker et de casino. Et bientôt le bingo et le backgammon…

Quand et pourquoi avoir monté parier-enligne ?

Combien de personnes travaillent sur ce site ?

L’idée de ce site et son ébauche remontent à mi-2007, mais je n’ai eu le temps de le finir que cette année, avec un lancement au mois de mars, à la date très symbolique du vendredi 13 ! Le site est donc tout récent. Cela faisait quelque temps que j’entendais parler des paris sportifs en ligne, je m’y suis intéressé et j’ai remarqué qu’il y avait déjà un grand nombre d’opérateurs s’adressant au

Une seule pour l’instant : moi-même ! Mais une amie développeuse m’a donné un bon coup de main pour pas mal de petites choses et a entièrement créé le comparateur de cotes. Quelle est la ligne éditoriale du site ? Être le plus honnête, clair et transparent possible, car il faut bien dire que tous les sites de ce type ne le sont pas. Par exemple, je ne présente pas de pseudo-martingale magique pour gagner aux casinos et j’explique bien qu’il ne faut pas s’inscrire sur ces sites dans le seul espoir de devenir riche. Il faut jouer avant tout pour le plaisir. Je laisse aussi une grande place aux avis des internautes qui peuvent donner une note aux sites et laisser leurs commentaires. Un autre point me paraît important pour favoriser la transparence : malgré l'insistance de certains Affiliate Managers, je n’ai pas placé de bannières publicitaires pour certains sites en particulier car ce genre de parti-pris risquerait de déstabiliser les visiteurs. Pourquoi êtes-vous toujours installé en France ? Pourquoi partir ? Les décisions de justice montrent que nous sommes couverts par les lois européennes, du moins je l’espère ! On a pu remarquer que même de grands sites français d’actualité, de sport, ou de commerce ont profité du flou artistique actuel et n’ont pas attendu 2010 pour promouvoir des sites de paris en ligne et de poker. Attendez-vous l’ouverture du marché ?

Pierre Fleutôt consacre beaucoup de temps à son site 36 – IGA MAGAZINE N°3

D’un côté oui, car il n’y aura alors plus de doute sur la légalité ou non de nos annonces. D’un autre côté, les opérateurs déploieront certainement de tels moyens publicitaires qu’une grande partie du public se dirigera directement vers leurs sites, sans passer par les nôtres.

Mais ce sera sans doute très intéressant de voir comment cela va se passer. Parier-enligne.com développera aussi quelques annonces publicitaires, à son échelle. Pour ce qui est du contenu, je n’aurai qu’à faire le tri entre les opérateurs ayant obtenu une licence et ceux restés sur la touche. Comment décidez-vous de collaborer avec un opérateur ? Je me suis donné deux conditions de base : le site doit proposer une interface en français et la société doit avoir une licence européenne. Ensuite, grâce à un certain nombre de critères, je sélectionne les meilleurs d'entre eux. Une fois la sélection faite, le classement s’établit et évolue tout seul, grâce aux notes que je donne et à celles proposées par les internautes. Je mets aussi régulièrement des sites en avant suivant les promotions ou concours qu’ils proposent pour le mois en cours. Pour ce qui est de l’affiliation, je préfère en général traiter directement avec le programme proposé par l’opérateur, quand il y en a un, plutôt qu’avec des plateformes d’affiliation. Mais j’avoue ne pas avoir d’avis tranché sur la question et aimerais savoir ce qu’en pensent d’autres affiliés. Êtes-vous en contact avec d’autres affiliés ou est-ce la compétition féroce ? Étant un acteur tout récent sur ce marché, je ne suis pas encore entré en contact avec mes “concurrents”

Le site de Pierre Fleutôt

Surtout pas de pseudo-martingale magique…

mais je le ferai volontiers, notamment pour créer des liens de partenariat, ou simplement pour échanger nos impressions. Comment met-on au point un comparateur de cotes ?

D'abord, il faut demander les flux XML de cotes aux opérateurs, puis c’est beaucoup de travail pour tout organiser, car chaque bookmaker utilise des codes et nomenclatures différents pour les noms d'équipes, de compétitions, de pays… Certains flux sont très logiquement présentés et ordonnés (tel que William Hill) mais d’autres sont assez confus et compliqués. C’est un vrai casse-tête à créer, et à entretenir, car il arrive sans cesse de nouvelles équipes, de nouveaux joueurs, de nouveaux tournois… Il y a donc un gros travail d’administration, au jour le jour. Êtes-vous satisfait de votre activité ? C'est une activité secondaire qui me prend de plus en plus de temps, mais qui me plaît beaucoup. Je vais continuer à créer d’autres sites, mais parier-enligne.com sera sans doute ma priorité pour les 2-3 prochaines années. Propos recueillis par Sam Lebowski Vous êtes affilié ? Vous souhaitez le devenir ? Votre témoignage nous intéresse. N’hésitez pas à nous contacter en écrivant à : [email protected] IGA MAGAZINE N°3 – 37

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Face au rakeback, quels sont les choix des affiliés ? John Samson se penche sur les véritables enjeux du rakeback… et son avenir n novice se décide à jouer au poker en ligne. Il se connecte le soir même, tape “ poker en ligne ” sur Google, puis, voyant qu’il n’y connaît rien,“ règles du poker ”. Les affiliés à contenu se démènent pour le guider et pour qu’ils passent par leurs liens d’affilié : comparatif des salles, explications des bonus, guide du poker Texas Hold’em, vidéos, conseils pour débuter … Il décide finalement de jouer sur Full Tilt Poker, il a d’ailleurs reconnu Phil Ivey, l’un de ses porte-drapeaux.

U

L’affilié qui l’a envoyé touche un partage de revenus sur le rake généré par ce novice qui deviendra plus tard un joueur régulier. Le joueur découvre alors que le rakeback peut lui faire gagner plus – ou perdre moins. Il trouve un site de rakeback. Pas de chance, il faut un nouveau compte joueur pour bénéficier du rakeback. Le jeu en vaut la chandelle, il ouvre un 2ème compte en utilisant les coordonnées et la CB d’un proche. La suite est simple : il devient un gros joueur de cash-game et génère beaucoup de rake. L’affilié rakeback, qui le pousse même à jouer plus avec des “ rake race ” ou des “ reload bonus ”, voit les commissions rentrer chaque semaine.

Ceci est le scénario catastrophe pour les affiliés classiques travaillant en partage de revenus : certains de leurs plus gros joueurs se tournent vers des solutions de rakeback et les privent de commission importantes. De ce fait, le rakeback est ce que le cash-back est dans le secteur du e-commerce, l’une des principales sources de chiffres d’affaires de certains annonceurs, mais aussi l’une des plus controversées. On pourrait aussi mentionner les codes promotionnels de premier dépôt, qui peuvent aussi détourner les joueurs de leur affilié d’origine.

OUTILS DE FIDÉLISATION RakeTheRake, Rakeback.com, RakeBrain, RakeMeBack, ces noms font partie des tops affiliés mondiaux de salles de poker connues telles que Virgin Poker, Full Tilt Poker ou encore Betfair Poker. Leur point commun : le rakeback. Leur succès est incontestable, certains d’entre eux génèrent plusieurs milliers de nouveaux joueurs déposant chaque mois. Sur le site RakeTheRake, dont nous avons interrogé les responsables pour cet article, ont découvre un compteur affichant une somme de plus de 46 millions de dollars reversée aux membres ! Beaucoup d’acteurs du marché les considèrent comme des affiliés détournant les joueurs d’autres canaux de recrutement, mais les sites de rakeback s’en défendent. Ils expliqueront que leurs sites sont des outils de fidélisation avant tout, au même titre que les programmes de fidélité internes aux opérateurs (bonus, freerolls, programmes VIP, etc.) également alimentés par le rake. Quelle est la différence entre récompenser un joueur directement via son programme de fidélité ou via un site affilié proposant du rakeback ? La commission de l’affilié rakeback, répondront les opérateurs. Le détournement de (gros) joueurs, ajouteront les affiliés classiques.

Un marché extrêmement intéressant… pour tout le monde 38 – IGA MAGAZINE N°3

Heureusement pour ces derniers, les plus grosses salles de poker françaises n’acceptent pas le rakeback. Que ce soit les opérateurs de jeu généralistes (BetClic, Bwin, Unibet) ou les spécialistes du poker (Everest Poker,Winamax, PokerStars, Poker770,TitanPoker), les acteurs majeurs sur le marché français refusent que leurs affiliés proposent du rakeback à leurs joueurs (voir notre encadré). Et la tendance montre que le secteur limite le phénomène du rakeback. Pacific Poker refuse désormais le rakeback… après l’avoir accepté par le passé. Des réseaux majeurs comme OnGame et iPoker affichent clairement une politique anti-rakeback. Le premier a d’ailleurs expulsé NextPoker de son réseau fin 2008 pour violation de la politique de rakeback, iPoker a fait de même

avec NoiqPoker et CarlosPoker, tout comme Boss Media l’avait fait avec PokerTrillion peu avant. Ces salles de poker bannies font partie des opérateurs à faible notoriété qui se résolvent à utiliser le rakeback comme un moyen de recrutement. Les nouveaux entrants sur le marché du poker font en quelque sorte de la surenchère pour attirer les gros joueurs de poker. Mais les réseaux souhaitent légitimement protéger leurs adhérents à plus forte notoriété et éviter de cannibaliser leur propre base de joueurs. D’autres réseaux ont choisi de plafonner le rakeback pour éviter les surenchères entre salles de poker. Le réseau Boss Media plafonne par exemple son rakeback à 30 %. Les opérateurs ont aussi leur mot à dire, Paradise Poker autorise le rakeback jusqu’à 30 % alors que BetClic, utilisant aussi le réseau Boss Media, semble refuser le rakeback à ses affiliés. Le rakeback n’est pas mort pour autant. Il existe encore de nombreux opérateurs majeurs autorisant sa pratique (voir encadré), Full Tilt Poker en tête. Et, comme nous l’avons vu, de nombreux affiliés internationaux en profitent. En France, y-a-t-il la place pour des acteurs locaux ? Faut-il rajouter une section rakeback sur son site ? Karim Wilkins, fondateur de RaketheRake, est catégorique : “ Il est trop tard pour se lancer en pure player ”. D’après lui, les places sont prises, excepté peut-être sur quelques marchés de niche. La France étant un marché important, les mammouths actuels s’y attaqueront. À moins d’avoir un investissement de départ énorme, un nouvel entrant ne pourra rivaliser avec eux. Il explique que les offres des nouveaux entrants seront moins Salles de poker

Réseau

Politique rakeback

Betclic Poker

Boss Media

Interdit

Bwin

OnGame

Interdit

CD Poker

iPoker

Interdit

Chili Poker

iPoker

Interdit

Everest Poker

Grand Virtual

Interdit

Full Tilt Poker

Full Tilt Poker

Plafonné à 27%

Pacific Poker (888)

Random Logic

Interdit

Paradise Poker (Sportingbet)

Boss Media

Plafonné à 30%

Party Poker

Party Poker

Interdit

PKR

PKR

Plafonné à 30%

Poker770

iPoker

Interdit

Poker Stars

Poker Stars

Interdit

Titan Poker

iPoker

Interdit

Unibet Poker

MircroGaming

Interdit

William Hill

Cryptologic (bientôt iPoker)

(Bientôt) Interdit

Winamax

OnGame

Interdit

Qu’est-ce que le rakeback ? DÉFINITION DU RAKE Lorsque vos joueurs jouent au poker en ligne, en cash-game ou en tournoi, la salle de poker effectue un prélèvement sur les frais d’entrée ou les mises du joueur. Ce prélèvement est appelé “ rake ”. En tournoi, le rake est clairement identifiable : un tournoi $ 50 + $ 5 prélève $ 5 de rake. Les $ 50 eux sont ajoutés au prizepool qui sera redistribué aux joueurs finissant dans les places payées du tournoi. En cash game, c’est moins visible et plus compliqué : la salle de poker prélève environ 5 % de la taille de chaque pot avec un plafond maximum dépendant de la hauteur des blinds. Si le joueur ne contribue pas au pot, il ne paye pas de rake. DÉFINITION DU RAKEBACK Lorsqu’un affilié envoie un joueur de poker dans une salle de poker, celle-ci lui verse une commission en pourcentage du rake généré par le joueur, généralement à vie, sans limite de temps. L’affilié à son tour peut choisir de reverser une partie du rake à ses joueurs, si la salle de poker l’autorise. Ce reversement est appelé “ rakeback ”.

intéressantes que celles des acteurs en place, protégés par leur poids existant et leurs solides accords commerciaux avec les salles de poker. Au-delà du simple rakeback, le nouvel entrant devra investir autant, sinon plus que les acteurs en place, dans des avantages exclusifs, des rake race, de la publicité, du référencement naturel, etc. Cela dit, se lancer en pure player du rakeback peut être opportun pour certains. En effet, le marché français a de telles particularités, notamment avec la future nouvelle législation, que les affiliés locaux auront sûrement une part du gâteau à prendre. La question est plutôt de savoir quelle taille aura le gâteau. Hors, pour le moment Full Tilt Poker, Paradise Poker et PKR sont les seuls acteurs significatifs du marché français à autoriser le rakeback.

EN AFFILIÉ OU EN MARQUE BLANCHE Se lancer un site de rakeback peut-être un investissement lourd et risqué. L’alternative pour l’affilié est de parler de rakeback sur son site et de simplement renvoyer les joueurs vers des sites spécialisés. Il touchera alors une commission de 2 % à 5 %, ce que proposent par exemple Rakeupdate et IGA MAGAZINE N°3 – 39

cahier webmaster À propos de John Samson John Samson est le fondateur de Snoopy Agency Ltd, agence accompagnant les marchands B-to-C dans leur marketing et leurs achats d’espaces en Europe.Très présente dans le secteur du jeu, son agence conseille des opérateurs tels que Greentube, Neogames, ou encore Sportingbet.

ThisIsNuts, ce dernier disposant d’une version en français. Ajouter une section rakeback à son site actuel est une autre solution. Des fournisseurs de marques blanches existent. Poker Affiliate Solutions propose par exemple une section rakeback sur son site clé en main. Rakeback Engine et RakeBack Manager fournissent eux des logiciels de rakeback que l’on peut intégrer sur son propre site de façon plus flexible. Karim Wilkins nous a annoncé lancer Rakeback Partners et parlait de taux de reversement de 4 % à 6 % à ses partenaires. Il faudra traduire le contenu en français cela dit, et surtout partager les commissions avec le fournisseur de la marque blanche. Attention, une fois engagé avec une marque blanche, il devient difficile d’en changer, car votre base de joueurs ne changera pas aussi facilement que vous. Que ce soit en affilié référant ou en marque blanche, on reste assez loin des 30 % à 60 % que l’ont peut toucher en partage de revenus sans proposer de rakeback.

D’un côté, le service de rakeback permet d’augmenter la conversion et surtout la rétention des joueurs les plus actifs, soit plus de joueurs et plus de “ player value ”. De l’autre, l’affilié doit partager les trois quarts de ses commissions avec les joueurs.

DEMANDEZ À LA SALLE DE REVERSER LE RAKE ! C’est une option peu connue, mais très pratique pour les affiliés. Vous pouvez contacter votre affiliate manager en lui expliquant que vous voulez proposer du rakeback. Si sa politique de rakeback le permet, il vous créera un compte avec un système de commission modifié et tous les joueurs venant de votre “ tracker ” recevront automatiquement leur rakeback.Vous toucherez ainsi de 5 % à 20 % de partage de revenu et vos joueurs auront environ 30 % de rakeback.

DU RAKEBACK SANS SITE ? Certains affiliés, sans aucun site, approchent des joueurs de poker, dans leur entourage personnel ou de manière professionnelle, et leur proposent du rakeback en passant par leur lien d’affilié. L’approche peut-être mal perçue lorsqu’ils essaient de recruter de nouveaux joueurs sur les forums. Mais certains affiliés le font de manière très professionnelle et déontologique, notamment les coachs de poker qui aident les joueurs en améliorer leur jeu et la rentabilité de leur poker en ligne. S’il est très utilisé des joueurs scandinaves, le rakeback est un concept encore mal connu des joueurs de poker, même au Royaume-Uni. En France, les plus gros joueurs se tourneront certainement vers cet argent de poche non négligeable. Les joueurs parlent sur les tables de poker, ils échangent également sur les forums et lisent des articles comme celui-ci. Inévitablement les gros joueurs se tourneront vers le rakeback et les affiliés en partage de revenu n’auront plus qu’à se consoler avec les moins profitables. Un virage à prendre, donc.

Un concept qui est encore mal connu des joueurs

LE SERPENT SE MORD LA QUEUE ? Ajouter une section rakeback sur son site affilié de poker permet à ce dernier : – de faire bénéficier à sa communauté d’un nouveau service à valeur significative pour le (gros) joueur – de s’assurer que “ ses ” joueurs joueront, à long terme, via ses liens d’affilié, même lorsqu’ils changent de salle de poker. – d’éviter que certains des gros joueurs aillent chez d’autres affiliés rakeback.

John Samson

– d’augmenter son taux de conversion sur visiteur grâce à cette nouvelle fonctionnalité. Mais la contrepartie est coûteuse. L’affilié doit partager la majorité de ses commissions avec le joueur, généralement plus des 3/4. 40 – IGA MAGAZINE N°3

Ci-contre, une publicité publiée en ligne par le groupe Full Tilt pour le rakeback

GameRep propose ses conseils (avisés) aux affiliés Entretien avec Cyril Frieh, cofondateur d’une structure d’un genre nouveau amRep, spécialisé dans la monétisation des sites affiliés générant de gros volumes de joueurs de poker ou de paris sportifs, se présente comme un nouvel acteur du paysage publicitaire de l’iGaming. De la commercialisation des espaces publicitaires et du positionnement de leur activité, Cyril Frieh, associé, répond à nos questions.

G

Que propose GamRep ? GamRep propose un ensemble de conseils et de services aux affiliés afin de leur permettre d’optimiser la monétisation de leurs espaces publicitaires. La promesse est de générer plus de revenus à trafic égal. L’idée de ce service, jusqu’à alors inexistant sur le marché publicitaire de liGaming, nous est venu il y 6 mois et est issue de deux constats simples : – les affiliés du gaming ont une grosse marge de progression en termes de monétisation de leurs espaces ; – ils passent aussi beaucoup de temps à “ dealer ” avec les opérateurs, suivre leur statistiques sur différentes interfaces, comparer les offres, gérer leurs espaces publicitaires etc., au dépend d’autres tâches comme le référencement naturel et le contenu de leurs sites. Ce service s’adresse aux affiliés générant plus de 100 nouveaux joueurs / mois sur l’ensemble de leur annonceurs poker et paris sportifs. Nous considérons aussi les affiliés à plus faible volume mais ayant un potentiel de croissance important. Vous êtes très proche du modèle des régies ou des plateformes d’affiliation ? L'amalgame est tentant mais nos métiers sont bien distincts : nous sommes des experts de la monétisation d'espaces publicitaires de (gros) sites affiliés spécialisés en poker et paris sportifs. Nous agissons plus en amont, en partant de l’organisation des espaces publicitaires et de l’exploitation des statistiques sur le site de l’affilié. D’ailleurs, les affiliés de GamRep gardent leurs comptes “ affilié ” chez les plateformes d'affiliation et les affiliations internes des opérateurs. Il existe des agences conseil qui aident les annonceurs dans leurs achats d’espaces publicitaires, nous proposons la même chose mais pour les affiliés. Que faites-vous concrètement pour les affiliés ? Nous intervenons sur : – l’organisation et l’optimisation des espaces publicitaires ; – la définition et les mis à jour régulière de l’offre publicitaire ; – sa présentation et sa diffusion auprès d’un maximum d’opérateurs et intermédiaires ; – la négociation et la clôture d’accords commerciaux ; – la formalisation des accords (contrat, bon de commande) et

le suivi des paiements ; – l’étude statistique de la rentabilité de chaque espace et de chaque annonceur. Nous répondons à des problématiques cruciales : quel nombre d’opérateurs dois-je lister ? Quel format de bannière sera le plus efficace et où ? Comment faire ressortir mon espace publicitaire tout en respectant ma ligne éditoriale et l’image de mon site ? Une publicité cannibalise-t-elle les performances des autres ? Qui est le plus rentable sur cet espace publicitaire ? Quel modèle (CPA, partage de revenu, CPC, minimum mensuel) et niveau de commission puis-je négocier ? D’une certaine manière vous augmentez les tarifs ? Non. C’est vrai que notre poids volumétrique nous donne accès à des relations privilégiées, mais cela reste négligeable dans la valeur que nous apportons. C’est surtout l’organisation des espaces, l’étude des statistiques, notre connaissance du marché publicitaire et notre relation avec les opérateurs qui font la différence. Qu’apportez-vous aux annonceurs ? Les intermédiaires (plateformes d’affiliation, agence) ou les acheteurs internes des opérateurs y trouvent leur compte également. Il bénéficie d’un interlocuteur commercial unique pour un ensemble de sites affiliés à fort volume de trafic. Nous mettons en place des partenariats solides et formalisés, aboutissant sur des accords long terme, parfois jusqu’à 12 mois. Avec GamRep, les acheteurs ont aussi une offre lisible et visibilité claire de ce qu’ils achètent et où ils apparaissent sur les sites. Les affiliés n’ont pas toujours le temps de répondre aux requêtes des annonceurs, ces derniers apprécient notre disponibilité. Où en êtes-vous dans votre développement ? Quels sont vos projets ? Deux affiliés d’envergure nous ont déjà rejoint : NeoPoker.fr (1er sur “ poker en ligne ”) et le réseau de sites de Cmedia, leader du marché espagnol et en fort développement sur le marché francophone. Nous sommes en recherche active de nouveaux affiliés à fort potentiel dans toute l’Europe, et nous espérons annoncer de nouveaux partenariats très bientôt. Propos recueillis par Damian Pittle

Le site web de GameRep : www.gamrep.com L’adresse email de Cyril Frieh : [email protected] IGA MAGAZINE N°3 – 41

cahier webmaster

“Poker Sit & Go”, un livre qui rend service aux affiliés Entretien avec Jean-Paul Renoux, alias “ Jupiter ”, l’auteur de cet ouvrage de référence… rofesseur de l’École Française de Poker, Jean-Paul “ Jupiter ” Renoux publie l’ouvrage Poker Sit & Go. Le Sit & Go est le style de tournoi le plus populaire sur Internet. D’après les statistiques, il y aurait seulement 25 % des joueurs de Sit & Go qui seraient gagnants et seulement 5 % s’accapareraient 85 % des gains. L’auteur a accumulé plusieurs dizaines de milliers de dollars après avoir juste déposer quelques dollars en 2005 dans une salle online et n’a jamais recavé. Par la suite, il est devenu un adepte et même un professionnel des Sit & Go. François Montmirel, célèbre auteur d’ouvrages de référence sur le poker ( ainsi que traducteur et éditeur ) l’a recruté pour devenir professeur de poker pour l’École Française de Poker. Il assure des formations et il est coach de moult joueurs. Jean-Paul

P

“ Jupiter ” Renoux répond à nos questions, à l’occasion de la sortie de son ouvrage. Vous publiez Poker Sit & Go aux éditions Fantaisium. En quoi les Sit & Go ont-ils été et restent-ils l’un des principaux moteurs de la croissance du poker en ligne ? L’histoire des Sit&Go est étroitement liée à l’avènement, et à la formidable croissance du poker en ligne sur Internet. Ils offrent une grande variété de choix stratégiques et tactiques, décrits dans mon livre. Ils répondent parfaitement aux souhaits de la grande majorité des joueurs, en particulier des professionnels actifs et des jeunes, car ils concentrent l’adrénaline du poker de compétition en tournoi, dans un temps limité à une heure en moyenne. Ils sont et resteront le principal moteur de croissance du poker en ligne, ne serait-ce que parce qu’ils sont la seule forme de poker que l’on peut pratiquer pour un prix fixé à l’avance, souvent modique, et même gratuitement. La preuve en est l’émergence quasi ininterrompue de nouvelles variantes de Sit & Go proposés par les sites qui cherchent à attirer à eux les joueurs dans le cadre d’une concurrence effrénée. On a vu fleurir par exemple les short-handed ( tables réduites à 6 ou 5 joueurs, ce qui rend le jeu plus agressif mais pas plus simple ), heads-up (tête à tête), multi-tables ( jusqu’à 180 joueurs ), turbo (structure raccourcie à jeu plus violent et aléatoire), double or nothing ( jeu de survie, 5 joueurs sur 10 doublent leur mise), winner takes all ( l’inverse, seul le vainqueur empoche toute la cagnotte), Matrix ( 4 Sit & Go simultanés entre les mêmes joueurs), satellites (combat pour un ou plusieurs tickets d’entrée à un tournoi plus cher), et dans diverses variantes de poker : Hold’Em limit, Omaha Pot Limit… Vous expliquez que le Sit & Go est une discipline à part entière. C'est donc quasiment un autre jeu ? Comme dans mon livre, je vais ici parler uniquement des “ vrais ” Sit&Go, qu’on appelait initialement STT, Single Table Tournament, ou tournoi à table unique, à table pleine de 10 ( parfois 9 ) joueurs comme dans les grands

42 – IGA MAGAZINE N°3

tournois. Ce n’est pas à proprement parler un autre jeu, dans la mesure où il s’agit de Texas Hold’Em No-Limit, la variante de loin la plus pratiquée depuis des années. Les règles techniques y sont les mêmes. Ce sont également des tournois, avec là aussi les mêmes règles que les grands tournois, stocks de jetons identiques au départ, montées progressives des blinds et antes, élimination des joueurs jusqu’à désigner les gagnants et le vainqueur in fine. La vraie différence, qui en fait un jeu à part, c’est la logique de répartition des gains entre 3 joueurs sur 10, et non environ 1 sur 10 comme en grand tournoi. Et cette différence crée une nécessité financière d’ajustement stratégique radical, ce qui était très souvent sous-estimé par la plupart des auteurs et commentateurs. Cet ajustement stratégique est la raison d’être et le fil directeur du livre. Pourquoi le fait que le niveau des joueurs s’améliore, grâce à vos conseils, entre autres, est-il bénéfique à tous ? C’est tout d’abord la preuve que le poker est un jeu de compétition, et non un jeu de hasard comme la loi française le stipule encore au mépris de l’évidence. Comme dans tout sport, l’émulation tire vers le haut, entraîne les joueurs à s’améliorer par la lecture de livres, d’articles, de sites internet, de cours, voire de coaching pour les plus motivés. Enfin, même si cela peut paraître plus difficile, il est quand même bien plus agréable de se mesurer à des adversaires qui maîtrisent le jeu, et vous poussent à jouer votre meilleur poker, plutôt que faire face à la chance ! Vous jouez énormément en ligne. Quelle est votre vision prospective du marché ? Qu’est-ce qui va changer. En bien et en mal ?

Jean-Paul “ Jupiter ” Renoux est un expert reconnu du Sit & Go

La première chose est que, si l’on veut miser sur le poker, il faut y être compétent. C’est-à-dire s’entourer de joueurs et rédacteurs professionnels et reconnus. Copier et recopier les nouvelles issues des sites US, comme cela s’est beaucoup fait, attirera de moins en moins d’audience de la part de joueurs dont les connaissances, et partant les exigences, montent. Aujourd’hui l’affiliation s’exerce de façon pratiquement exclusive entre sites et forums d’information sur poker d’une part, et sites de jeu en ligne d’autre part. Cela restera valable quelques années certainement, mais je recommanderais aujourd’hui à un webmaster de suivre de près l’évolution de la législation afin de ne pas se retrouver hors-la-loi en promouvant des sites illégaux. La croissance du marché, et l’arrivée de poids lourds médiatiques sur ce marché à l’occasion de la légalisation par l’attribution de licences va rebattre les cartes, et nécessiter une approche de plus en plus professionnelle.

Les affiliés doivent se professionnaliser et faire référence

Comme pour de nombreuses autres activités, ludiques ou autres, Internet est désormais incontournable dans le monde du poker, ce qui n’a rien d’incompatible avec la progression du jeu live, en cercles ou en casino. La preuve en est l’insistance des casinotiers à offrir du jeu en ligne en complément de leurs établissements, y compris en provocation frontale face au gouvernement. La légalisation, à mon sens inéluctable, du poker en ligne, dans le monde, et en France en 2010, va amplifier encore le phénomène poker, en ouvrant la voie à des compétitions officielles, ce qui élargira de façon considérable la base d’affiliations potentielles. Cela ouvrira aussi vraisemblablement la voie à un sponsoring par des sociétés extérieures au poker, dont le côté “ sulfureux ” aura vécu. Peut-on aujourd’hui considérer qu’il est plus “ propre ” de sponsoriser une équipe cycliste plutôt qu’une team de poker ? Quel conseil donneriez-vous à un webmaster, qui mise sur le poker à travers l'affiliation ?

Propos recueillis par Julien Saint-Guillaume Poker Sit & Go , par Jean-Paul “ Jupiter ” Renoux, sous la direction de François Montmirel, Editions Fantaisium, 352 pages, 25€ IGA MAGAZINE N°3 – 43

cahier webmaster

Google a tué les “ Google Killers ”… et va évoluer Comment imaginer un monde sans Google ? On ne va même pas essayer…

C

ombien sont-ils, les moteurs de recherche qui ont essayé de “ tuer ” Google ? Des centaines ! Ils se voulaient plus puissants, plus rapides ou plus malins… Ils sont morts ou moribonds.Voici quelques “ Google Killers ” célèbres.

TWITTER. Et si le “ Google killer ” était là où on ne l’attendait pas ? Le moteur de recherche intégré au site de micro-blogging est régulièrement présenté comme une menace pour le géant de Mountain View.

WISENUT. En 2001,Wisenut appartient à la première génération des rivaux de Google. Apprécié pour la qualité de ses résultats et la taille de son index, il n’est pourtant jamais parvenu à percer.Wisenut a été définitivement arrêté fin 2007.

WOLFRAM ALPHA. Le dernier en date. Il annonce la nouvelle génération des moteurs de recherche sémantiques. Davantage un complément qu’un concurrent de Google… Geoffrey de la Trémoille

WIKIA SEARCH. En 2007, Jimmy Wales, cofondateur de Wikipedia, lance Wikia Search. Aux algorithmes perfectibles, il comptait opposer le savoir des internautes prêts, comme sur Wikipedia, à enrichir une base de données. Ces internautes n’ont pas suivi. Arrêté début avril 2009.

YAHOO! SEARCH. L’éternel rival de Google. Après lui avoir externalisé durant plusieurs années son moteur de recherche pour se concentrer sur l’éditorial et les services, Yahoo a fait volte-face, et choisi de revenir dans le jeu avec son propre moteur. MSN SEARCH. Dans la guerre contre Google, Microsoft n’a pas eu plus de succès que Yahoo. Malgré plusieurs repositionnements (MSN Search est devenu Live Search, qui pourrait être encore renommé sous peu), une politique commerciale agressive et la duplication du style et des principales fonctions de Google, sa part de marché stagne autour des 10 %. Inacceptable pour le puissant groupe qui s’obstine…

EXALEAD. Très apprécié des connaisseurs, notamment grâce à des options puissantes de tri des résultats, Exalead n’a pas réussi à percer et n’apparaît même plus dans la liste des dix moteurs les plus visités de France…

QUAERO. Abondamment présenté comme un “ Google Killer ”, Quaero s’est mué en un “ programme collaboratif de recherche et développement centré sur l’extraction automatique, l’analyse, la classification et l’exploitation de contenus multimédias et multilingues ” (on ne rit pas !).

CUIL. Imaginé par des anciens de Google, Cuil a bénéficié d’une couverture médiatique totalement disproportionnée lors de son lancement. Depuis, cet énième “ Google Killer ” est largement retombé dans l'oubli, faute d'avoir convaincu ses utilisateurs d’abandonner Google.

POWERSET. Depuis que Microsoft l’a englouti, Powerset n’a plus guère donné de nouvelles… Dommage. 44 – IGA MAGAZINE N°3

Nous nous sommes largement inspirés, pour cet article, d’un excellent article récemment publié sur le site du magazine L’Expansion : www.lexpansion.com

Google annonce des évolutions… En attendant les grands changements ? Google ne cesse d’évoluer, de changer, de se réinventer. Pourquoi ? Parce qu’un leader de cette envergure ne saurait se contenter d’attendre. Le 14 mai 2009, le Wall Street Journal consacrait ainsi un article (voir coupure ci-dessous) aux nouveaux menus proposés dans les pages de recherche. Alors, est-ce que des grands changements sont à prévoir, chez Google ? C’est l’une des questions que nous posent souvent les affiliés inquiets quant à leur référencement (c’est-à-dire tous les affiliés, ou presque). Eh bien, oui… et non ! Google ne va pas “ tout changer ” du jour au lendemain. Mais ne peut se permettre de cesser d’évoluer. Un bon référencement, c’est un travail permanent. En la matière, rien n’est définitivement acquis…

FAQ

La rédaction répond à toutes vos questions… ON ME DIT QU’EN TANT QU’AFFILIÉ IL FAUT QUE JE CESSE DE FAIRE LA PROMOTION DE SITES QUI SERONT SANS DOUTE “ ILLÉGAUX ”, ÉTANT DONNÉ QU’ILS NE DEMANDENT PAS DE LICENCE EN FRANCE, ET QUE JE METTE EN SOMMEIL MES SITES EN ATTENDANT LE 1ER JANVIER 2010. QU’EN EST-IL EXACTEMENT ? N’écoutez pas tout ce qu’ “ on ” vous dit ! Les sites dont vous assurez la promotion, en tant qu’affilié, ne sont pas “ illégaux ”… puisque nous sommes dans une période de transition. La prochaine loi, qui entrera peutêtre en vigueur le 1er janvier 2010 (lire nos infos en page 6), permettra à de nouveaux sites de faire leur apparition sur le marché et à d’autres d’évoluer en fonction de cette loi. Tant mieux ! Mais les sites déjà en place ne seront pas pour autant prohibés du jour en lendemain. Vous avez le temps d’observer l’évolution des choses. Nous vous tiendrons au courant, dans ces colonnes et sur notre site, de la “ réalité ” des choses. Il n’appartient en aucun cas aux affiliés (ni à quiconque) d’anticiper la loi. Il faut la respecter, ainsi que les jurisprudences… Mais il serait bien inutile – et ridicule – de faire du zèle.

JE NE SUIS PAS ENCORE AFFILIÉ MAIS J’AI ENTENDU DIRE QUE JE POUVAIS GAGNER DES DIZAINES DE MILLIERS D’EUROS SANS VRAIMENT TRAVAILLER EN CRÉANT UN SITE TOUT SIMPLE. EST-CE EXACT ? Non ! L’affiliation n’est, fort heureusement, ni une “ arnaque ” ni un moyen de gagner de l’argent en dormant. C’est un vrai métier et 46 – IGA MAGAZINE N°3

seuls les sites créés et régulièrement mis à jour et “ enrichis ” par des professionnels avisés sont lucratifs, à long terme. Pour “ durer ”, il faut proposer un véritable contenu… et savoir de quoi on parle.Alors, si vous avez envie d’apprendre et de consacrer le temps nécessaire à votre site, vous pouvez espérer gagner de l’argent, quand votre site sera “ installé ” et “ reconnu ”…

ÉTANT DONNÉ QUE LE MARCHÉ VA SE DÉVELOPPER TRÈS VITE, JE PENSE ENGAGER DES COLLABORATEURS EN PRÉVISION DE JANVIER 2010. QU’EN PENSEZ-VOUS ? Le marché se développe très vite, en effet. Et cela va continuer. Mais il importe de rester pragmatique. On ne va pas certes pas vous dire de ne pas engager de nouveaux collaborateurs. Mais attendez d’en avoir véritablement besoin. Ne dépensez pas l’argent que vous n’avez pas encore gagné…

OÙ PUIS-JE RETROUVER L’AGENDA DES ÉVÉNEMENTS SPORTIFS, L’AGENDA DU GAMING AINSI QUE LA LISTE DES CONTACTS QUI FIGURAIENT JUSQU’ALORS À LA FIN DE CE MAGAZINE ? Sur notre nouveau site web, qui est sur le point d’être lancé. Des rubriques de ce type, dont le contenu ne cesse d’évoluer, n’ont pas vraiment leur place dans un “ magazine papier ”. Rendez-vous sur www.igamagazine.com

Posez toutes vos questions à : [email protected]

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PROFITS

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reperes

Quels programmes d’affiliation choisir ? Vous êtes à la recherche de programmes d’affiliation qui génèrent du revenu ? Voici donc un tour d’horizon non exhaustif des programmes que les opérateurs proposent à leurs affiliés. De quoi vous aider à choisir…

operateur

AffiliateClub.com

Bet24.com

cpa

rs

Remuneration hybride

Paiement

oui

25-45 %

oui

chèque, virement, autres

possible

30-50 %

possible

NT*, MB**, C&B***, virement

oui

30-50 %

oui

chèque, virement, autres

non

25-40 %

non

chèque, virement, autres

non

30 %

non

chèque, virement

non

30 %

non

chèque, virement, autres

non

50 %

non

chèque, virement, autres

possible

25-35 %

possible

virement

non

20-40 %

non

virement, autres

oui

jusqu’à 45 %

oui

chèque, virement, autres

oui

oui

non

virement

de 75 à 250 $

10-40 %

possible

virement

oui

25-40 %

oui

chèque, virement, autres

Bet365Affiliates.com

48 – IGA MAGAZINE N°3

operateur

cpa

rs

Remuneration hybride

Paiement

oui

négociable

oui

virement, autres

de 60 à 105 €

non

non

virement

possible

15-35 %

non

virement, autres

62 €

non

non

virement

oui

25-50 %

oui

chèque, virement, autres

non

20-30 %

non

virement, autres

non

50 %

non

virement, autres

de 75 à 150 $

non

non

chèque, virement, autres

oui

20-25 %

oui

virement

non

jusqu’à 50 %

non

chèque, virement, autres

non

25-40 %

non

virement, autres

non

25-35 %

non

chèque, virement, autres

oui

25 %

oui

chèque, virement, autres

non

25 %

non

virement, autre

non

30 %

non

chèque, virement, autres

possible

25-40 %

possible

chèque, virement, NT*, MB**

oui

30-40 %

possible

virement, autres

oui

25-30 %

oui

chèque, virement, autres

non

30 %

non

virement, NT*

*NT : neteller – **MB : money booker – ***C&B : click&buy IGA MAGAZINE N°3 – 49

carrieres avec Vous avez envie de travailler dans l’univers de l’iGaming ? Voici pour vous une sélection d’offres d’emploi qui pourraient vous intéresser. Pour y répondre ou en consulter des centaines d’autres, rendez-vous sur le site de notre partenaire pentasia.com

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French Security Specialist – Online Poker (Référence 4860) Europe, Grande-Bretagne, Londres Salaire flexible pour attirer le meilleur Responsable des enquêtes sur fraudes et prévention ciblée sur les joueurs francophones d’un site de poker connu

French Payment & Fraud Analyst (Référence 4731) Europe, Malte Salaire négociable en fonction de l’expérience du candidat Chargé d’analyser les systèmes de paiements pour le marché français tout en identifiant les fraudes possibles

Affiliate Account Manager (Référence 4924) Europe, , Royaume-Uni, Isle of Man Salaire : entre £40,000 et £45,000 Responsable des relations client et du portefeuille d’affiliés français et italiens

French Customer Support – Online Poker (Référence 4825) Europe, Royaume-Uni, Londres Salaire négociable en fonction de l’expérience du candidat Chargé d’aider les clients francophones rencontrant des difficultés sur la poker room leader du marché 50 – IGA MAGAZINE N°3

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