Il fait froid. L'endroit est sombre, lugubre. Il n'y a rien qui bouge. Silence obscure. L'absence demeure. Rien. Absolument que dalle. Casse dalle? Casse croute? Rien. Rien. Absolument. Nulle. J'attends. J'attends dans le silence qui s'étend, jusqu'au levé du jour. J' attendrais un tour. De l'horloge. D'un cycle revenu. J'attends beaucoup des choses de nous. Nous? Oui, toi et moi. Ici dans le silence, je n'entend que toi! Moi? Damne oui, damne, tais toi. T' entend Ça? Ça alors, j'entends. Toi. T'arrête pas jacter, marmonner, murmurer, ronger. Ronger? Tes ongles avec cette lime. Lime? Limace. Ne faites pas cette grimace. Nous sommes ici, derrière les barreaux! C'est de l'enfer! D'attendre Que ça? Quoi D'attendre dans le noir. Le silence. Le désespoir? J'attends. J'attends que ça se passe. J'attends, tout seule, dans cette impasse. Passage à vie? Quoi? Passage Quoi? À vie. La vie est courte. Passage à vie, qui dure. Pour endure ceux qui passent. Dans cette impasse. Il n'y a rien. Rien se passe. Il ne se passe pas. Quoi. Rien. C'est l'impasse. Absolue! Absolument. Rien Se passe-t-il quelque chose? Si infime? Rien. Se passe. J'attends J'attends l'impasse.
C'est ici. Déjà Dans cet débarras? C'est là! Là bas. Où çà? Il n y a rien. Rien se passe. Ni bouge. T' entend. Quoi? Rien. Alors toi! Quoi? T'entend des choses! Non. Rien. Moi non plus. Il n y a rien qui bouge, ni passe. Pas un arbre? Même pas. D'âme non plus? Non plus. Alors çà. C'est étrange. Dans cet impasse. Ça circule pas! De tout. Quel cul-de-sac! Le vide. Totale. Obscure. Néant. Non plus. L' absolue! Le noir. La tristesse. Quelle malhuere. Heure? Il n' y a même pas Une minute? Une seconde. Un instant? Rien. C'est l'absolu. Sauf nous. Qui? Toi et moi. Je m'en vais. Où? Nul part. Alors ça! Quoi? Tu t'en vas? Nul part. Non plus.
Il n' y en pas. Pas un pas? Vers la porte? La quelle? Il n y 'en a pas. Comment? Comment on est venu? Si bas? Sans porte? T'a frappé? Qui? Là bas Je sais pas. Quoi? Je sais pas. T' a frappé ou pas? Oui. Qui? Je sais pas. T' a frappé quelqu'un. Que tu sais pas. Un inconnu. Qui passait. Par là? Oui, c'est ça. Pourquoi? Je sais pas. C'est ça! Quoi? Tu ne sait même pas. Pourquoi? Je ne sais pas. De tout. Non plus. Je n'en sais rien. Rien? Absolu..ment. Tu mens. Je le sais. Je vois. Tu vois? Rien. T'entends? Quoi? Ce que je viens te dire? Quoi? Ça. Je ne l'entend pas. Quoi? Ton mensonge? Songe? Oui. J'en ai eu. Quoi?
Des rêves. Où? Là bas! Quoi? J' ai rêvé comme tout Le monde Tu rêves. De là bas! Tout le temps. C'est mon rêve D'y aller? Un jour? Quand? Je ne sais pas. Comment? Je ne sais pas. Non plus? Non plus. Songe tu? Toujours. C'est l'enfer. Qui dure. Faut l'endurer. C'est tout. C'est ça! Où? Là bas! Je ne le vois pas. Moi non plus. C'est flou. Ton rêve? Mon songe. T'y habite? Tout le temps? Dans les songes? Des rêves? Depuis la nuit? Des temps. Révolu. C'est foutu. C'est tout? C'est tout. T'entends? Quoi? C'est foutu? Quoi? Ça! Alors. Quoi? C'est foutu. Ça. Alors, c'est foutu. Tout fou. T'es fou? Devenu?
Dans cet silence? Absolu? Ment Tu mens Tout le temps. T'entends? Quoi? Le silence …. est revenu. C'est... Tout. Le temps Comme ça avec toi. Le silence Depuis la nuit des temps Quand j'ai pleuré. T'as pleuré? Mon Dieu! Quelle supplice. T'as supplié? Plié. Bagages? T'as su? Sûrement! Comme nous? Parle pour toi! Tu parles! Il n y a que nous. Où? Ici. Il n y a rien. Non plus. Donc, t'as frappé. Un inconnu. Pour? Avoir ces sou. C'est tout. Juste çà? T'aurais pu? Quoi? Demander? De l'aide? Une pièce? De théâtre? T'es malade! C'est dans la tête. Quoi? Que ça se passe. Quoi? Cet scène là. Non. Je te jure. Juré?
Promis! Je te crois. Tu crois? Quoi? Qu'il y a quelque chose. D'autre? Où çà? Un horizon? Une silhouette? Un arbre?Des racines? C'est chouette. Quoi? Tu rêves. De là bas. Tu parles! Ne parle pas! Dort. Quoi? Dehors? Il n' y en a pas. Et en plus... Il fait froid. Très, très froid. Dort. Je m'en dort. Où çà? Dans la peur. D'être? Agresser? Quand? Une fois? Là bas. Tu parles. Qui aurais pu? Faire quoi? Agresser? Un inconnu? Là bas. Sur cette colline Si belle avec des racines? De la mémoire? Une armoire? À glace? Une machine? Pour fabriquer Des histoires? Sur demande? Sur mesure? Démesuré? Quoi? Ton attaque.
C'était une crise. Cardiaque? Économique. Pas de travail Tu parles Pas d'espoir. Des gosses à nourrir Dans la peur d'une histoire d'une agression pour boire s'évader s'échapper Le temps qu'il faisait Froid. Il fait froid Où çà? Hiver comme l'été. Tu te tais. Je te hais! Tais toi? Quoi. Je m'en vais. Où çà? Dans le silence Il n yen a m^me pas Une haie Non plus Il n' y a rien. C'est l'enfer D'être enfermé Tout les deux dans cet endroit si étroite Il n' y en a même pas la place pour deux. Qui çà. Eux. Les inconnus Qui passent Dans la rue Il n y en pas Même pas un impasse Pas de vue sur les toits? Certainement pas! Pas de toits! Non plus Tais toi; veux tu? On a le choix? Je ne sais même pas
Choix de quoi? Salle? Avec vue Dégagé Sur la mer La quelle? La méditerrané? Où? la terre du milieu? Mille lieux? Au milieu ? De la mer La source De tout qui flotte? Dans l'univers Tout nu? C'est ambigu. Pas claire, ton histoire, de tout T'as frappé un inconnu juste pour ses sou tu l'as abattu il a tombé par terre et t'as continué a lui donné des coups à boire? Pour boire ces sou t'es devenu fou tu parles T'a gueule T'es devenu Un animal Un chien fou de rage tu t'es jeté sur l'autre qui est devenu aveugle inconscient de ses actes il n'en as pas Même pas il dort Dans un coma profond Profond? Comme abîme
de la mort Il fait froid dans cette pièce C'est une anti-chambre Sans annexe ni suite on y es çà y est c'est çà ici bas dans cette pièce Je n'ai pas choisi Quoi! Mon masque. T'en plein. Là bas! Dans cette boite En bois Bois. J'aboie Comme un chien Qui a soif Pour la violence gratuite Tu faisais tombé des coups à boire gratuite sur un inconnu un étranger dans la rue comme çà. Juste comme çà Tu faisais tomber ta haine ta vengeance pour tout ce qu'on t'avais fait toute nu la violence sorte dans la rue à la vue de tout le monde qui est en nous c'est fou tout çà, comme nous tous d'ailleurs.... D'ailleurs qu'ici bas là, où il fait froid dans le pénombre de l'obscurité de l'ombre qui passe
dans cette impasse y a t il une clé pour nous ouvrir, nous faire sortir pour qu'on puisse respire? Tu délire Rire? Lire ? Écrire? La beauté du monde perdu de nos yeux aveugle dans ce trou noir où il y a rien incongru rien dans l'état absolu, nu jusque' aux os le crâne sans cuire-chevelure quelle allure la chaire qui se décompose le nez qui tombe les oreilles ouvertes aux liquides verte, des verres de terre des microbes qui mangent des asticots étrange qui rampent à l'intérieur de nous dévore le silence dont nous ignore c'est affreux dy être sans chaire le crâne vidé de son sang, savoir, mémoire les organes décomposés mangé sans façon absorbé dans le marre des tréfonds où il y a que l'eau qui dort dans cet silence dont on s'ignore l'existence même de nous même nous restons dans cet trou noir du temps révolu torturé
par la mémoire la froidure du lieu l'humidité qui suante puante de cet endroit glauque des cloaques glacé gelée sans serrure on erre comme un chien sans savoir faire l' amour le paix dans nos cœurs dévoré par le mensonge le cauchemar commence a pesé dans notre conscience l' âme rendu muet dans le silence de l'absolu enchainé aux désespoir le désire de sortir de ce trou noir range les tiroirs rempli des mémoires enfui depuis la nuit du temps révolu on reste dans ce lieu sans histoire ni vu aveugle, sourd et muet dépourvu des cinq sens pré-conçu dans ce trou de cul dérisoire sans issu ni voie on ne parle pas non plus car il t plu de te faire plaisir à satisfaire
tes désires noir des coups à boire tu t'es abandonné sans pardonné l'inconnu l'étranger qui se trouvé là au coin de la rue ou impasse car l'emprise de la drogue a mit sa main salle sur nous on n'avaient plus le choix, ni la vu aveuglé par le désire d'échapper ce lieu de mémoire pourri où tout étaient déjà joué d'avance le dé est tombé depuis notre enfance dans l'errance d'un chien aveugle, sourd et muet à l'affut de tout comme une bête mais pire, sans lien, ni chaines d'amour maillons des mots c'était notre lot et il fallait s'en sortir fuir dans l'alcool et la drogue, la violence, les rackets le pouvoir de faire trembler le monde de peur pour peu si peu un pour-boire on se trouve mort dans ce lieu si noir sans yeux, veux tu lire écrire sans mots qui lie toi-même à l'histoire du temps dérisoire
sans raison t'as donné des coups de poing pour emprisonné ta victime avec nous dans ce trou c'était vous? Nous? Tous! Culpable Condamné a resté enfermé dans ce huit clos sans serrure ni liure de lumière pour éclairer tes jours sur cette terre ni voix pour exprimer la peine que t'as fait à d'autrui dans le délire de courir la nuit sans raison d'autre que pour voir dans le noir et boire et ainsi détruire la vie de l'autre l'ombre au coin qui nous regarde silencieux dans l'histoire qu'on viens de voir et revoir ad infinitum depuis le début de l'histoire qu'on viens d'entendre dans les tréfonds de la terre ou les verres rampent et mangent buvant le sang dans le mare glacé du temps gelé et noir
LE SILENCE ABSOLU Une Attente Comme dans une salle.... d'attente veuillez veillez Toujours prêt à ouvrir ta porte Toujours prêt à sourire à un inconnu Toujours prêt à s'ouvrir à Dieu Toujours prêt à l'accueillir Toujours prêt à devenir deux Toujours prêt à lui remercier Toujours prêt à lui rendre hommages Toujours prêt à chanter ses louanges Toujours prêt à recevoir sa grâce Toujours prêt à accueillir l'étranger qui passe Toujours prêt à écouter sa voix Toujours prêt à suivre sa voie Toujours prêt à vivre dans la joie
Toujours prêt à écouter le glas Toujours prêt à accepter sa peine Toujours prêt a suivre son chemin Toujours prêt à prêter forte main Toujours prêt à voir en lui un compas Toujours prêt à lui emboiter le pas Toujours prêt à suivre sa trace Toujours prêt à veiller la nuit Toujours prêt à allumer une bougie Toujours prêt à soulever sa croix Toujours prêt à recevoir son parfum Toujours prêt dans la prière Toujours prêt à chercher son paix Toujours prêt à scruter le ciel Toujours prêt à gouter son miel Toujours prêt
à boire son lait Toujours prêt à lui remercier Toujours prêt à être digne de son don Toujours prêt à écouter les sons Toujours prêt à suivre le vent Toujours prêt à chanter sa gloire Toujours prêt d'aimer son mystère Toujours prêt à vivre ailleurs Toujours prêt à tout raconter Toujours prêt à vivre sa bonté Toujours prêt à suivre l'exemple des fleurs Toujours prêt à s'envoler avec les oiseaux Toujours prêt à aimer son voisin Toujours prêt à voir en lui son prochain Toujours prêt à donner sans compter Toujours prêt à tout écouter Toujours prêt
à partager son pain Toujours prêt à chercher des poissons Toujours prêt dans le fleuve du temps Toujours prêt tu peux pas savoir Toujours prêt Quelqu'un va devenir demi-dieu, demi-homme
Toujours prêt, toujours prêt d'aller avec le Père, le Fils et le Saint Esprit l'amour et le paix dans le paume de ta main jusqu'à demain Toujours prêt, toujours prêt sur ses gardes S'il ne viens pas ce n'est jamais trop tard de l'embrasser de lui dire de venir dans le temple de ton corps lui retenir Toujours prêt, toujours prêt S'il ne viens pas ce n'est pas grave peux-être il viendra plus tard dans la nuit veillez donc ami pour lui pour que quand il t' attend il te trouve prêt à lui recevoir comme hôte de ton âme dans le souffle de son amour pure lui embrasser sur le front et lui dire Adieu!
Ça caille Il fait noire Le coq n'as pas chanter? Pas encore Quoi? Ici bas? Le coq ne chante jamais Détrompe toi! Ça chante, danse, ici comme ailleurs, le temps est un fleuve, noire et profond. Nous, mon ami, nous baignons dedans. C'est glacial. Exact. Seulement moi, je ne me rendre pas compte! Que moi? C'est l'enfer. Non, seulement le purgatoire. Il faut croire! Sans lumière? Impossible à voir! J'y suis? Tous les jours. Y a moyen d' échapper? Trop tard Je suis tombé En poussière En ruine Tu n'existe même plus En mémoire Perdu! Où? Dans les metaphors? Qui se trouve? En nous. Çà alors! T'es sure? T'us vois pas? Sans issu, ce voie a du e^tre emprunter, qu'une fois, il ya quelques mois. Déjà! Ca tourne, tu sais. Chaque chien doit bouffé son blé! Every dog has it's day! Nom d'un chien, je suis! Aveugle, Dans la traduction, perdu, sans échaptoire, sauf l'aide de nous? Nous? En est combien ici, dans ce trou? Noir? Aucun. Iln'y est personne. Au moins ils ont des noms? Même pas. Des gens sans noms ,qui n'existent pas! Tu vois! Pas de tout!J'hallucine! Comme nous tous d'ailleurs.
Masse! Exactement!Noir comme le chien qui nous accompagne. Il attend? Là-bas, sur l'autre versant du rive. Côté est? Peu imporrte. Le fait qu' yest nous emporte! S'il nous voit? Il abboie. Ensuite? Prendre de la terre, jette ce bou entre ses dents. Il ne bougeras plus! Qu'il la bouffe. Comme des verres. Comme nous tous! On y vas. Doucement. Suivre mes pas. Va s y, Lance la! C'est fait. Il nous mangera pas, cette nuit au moins. Et encore? On doit traverser. Ce fleuve? Sans verser une goute de temps. Qui se trouve? Dedans! Eh bien. Pas si facile, cette fois. Il faut de la foie. Ma foie, je vois! C'est gagné, bravo! Maintenant? Au repos! O.K. T'es sure? Regarde! Tu vois le jour! A l'est se lève! T'entends? Le coq l'annonce. Trois fois; C'est démence! Clémence. Miséricorde! On a trouvé un sacré corde pour nous conduire jusqu'à ici! Des perles! Ne les jets pas! Où cela? Tu sais. Sauve toi! C'est fait. Je vois, au moins, je crois. Hallucinant. Je sais! Perdu dans les métaphores qui symbolise la division cérébral où coule le sang rempli des globules rouge et l'oxygène! Et quoi d'autre? Mystère. Un stupéfiant peux être produit en extrémis pour agir. Quelle délire!
Je vois qu'il faut le croire. Pour le voir! Le toucher. Touche toi même. T' existe? Je pense. Donc! Tu parles! Comme toi, d'ailleurs! Quel chanson! Qui brûle nos cœurs! Des cendres! Descendre? Pas moi! Je monte. Qui. Mon âne! Comme Donquichotte! Vers ces moulins lointain. Qui tournent? En forme de croix? Dans le vent. Je ne les vois pas. Peu importe. Là bas! D'ailleurs, ne retombe pas dans cet fleuve dans lequel on ne se baigne qu'une fois! Pas moi. Je vois. Bon vent! A toi!