DU DIVIN AMOUR ET
DE LA DIVINE SAGESSE (OUVl\AGE POSTHUME)
PAR
EMMANUELS~EDENBORG TAADU1T PAR
.J.-F.-E. LlO; BOYS DES GUAYS
SECONDE ÉDITIO~ V}\1-:J~
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LONDRES SWEDENBORG SOCIETY, 3G,
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Sireel, Oxford Streel.
NE"W-YORK !'iJï:\\" CIIL-nCH BOOK-ROOM , 3'6, Broodway .
1860
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A~IOUR
1. Dalls ü lU nl/d,., Oll s{(i~it peu ce 'Iut! c' est '1"1' /' ll1110'"', lorsque Ct>TH'lIdont c' est ln rie ?nl'me de l' 1I01lnllt!. On cn trouve une preuve évideule dans cette question qui SOI·t communément de la bouche: « Qu'est-cc que l'amour? " Si on ne le sait pas, c'est parce que l'amour ne se montre point devant l'enlendemer,l, ct parce que l'entendement est le récepUicle de hl lumi'ère du Ciel, et que ce qui vient dans cette lumi~re se monlre inlérieurement, car l'homme sait quelle chose if pense; c'est même pour cela que l'homme dit que telle on telle chose est pour lui dans la lumière de l'entendement; pUis aussi, qu'if ,-oit qu'elle est. ainsi; et ènnn, qu'if prie Dieu de l'iUustrel' et de l'éclairer; c'est même de la lumière Sllil-ituelle, il laquelle correspond la lumière lloturelle, qu'au suJct de son enteudement il dit qu'il voit, et que le sage demamIe il Dieu d'etl'e illustré et édairé, c'est-à-dire, de comprendre; puis donc que c'est l'entendeillent qui se fait voir pal' la pensée; el non l'amour, il en résulte que l'homme ne peul avoir aucune irlée de l'amour, lorsque cependalll l'amour est l'Ame même ou la "ie de la pen~;la pensée, si on lui enl~ve l'oruour, languil el périt, comme la fleur, ' si on lui enlève la chaleur; car J'amour échauffe, ,'Iville el anime la peDsée. RéRéchis attentivement et médile en loi-merne, s'il est posslblc que lu -penses sans quelque aft"cclion 0llparteoallt a l'amour, el tu découvriras en loi que tu ne le peux pas. De lil il est évident que l'amoul' cst la vie de "entendemeut et de la pensée qui en procède; et ce qui est la ,oie de l'entendemenl et tic la pensée qui Cil prOCède est aussi la vie de l'homme tout enliea', car c'esl la vic de tous les sellS et la vic de lous les mouvements; aiusi, c'est la vie des organes pal' lesquels les seDS et les mou\-emenls ex islent: 'lue (:e soit aussi la vie dc lous Ics aulreS visci:res, on le \'CITa dans
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DIVIN AMOUR.
ce qui suit, Si l'on ne sait pas ce que c'est que l'amour, c'est encore parce que l'amoUl' de l'homme est une vie universelle; pal' vie univel'selle, il est entendu la vie dans les très-singuliers; cal' c'est d'après eux qu'il est dit l'univel'scl, comme c'est d'apl'ès les parties qu'il est dit le commun; ce qui est ainsi universel n'est pas perçu autrement que comme un; el sans une perception singulière des singuliers, le un est obscur; il peut être comparé à une lumière très-blanche qui aveugle; lei est aussi l'Universel Divin dans les très-singuliers du Monde; c'est même pour cela que l'universel des hommes est tellement ohscul', qu'il se montre, non devant l'œil ouvert, mais seulement ùevant l'œil fermé; car le tout du Monde est une œuvre du Divin Amour et dc la Divine Sagesse, et la sagesse dans ses très-singuliers est une lumière Divine très-blanche qui aveugle, ainsi qu'il a été dit, 11_ Le Seigneur Seul est ['amow' m~me> parce qu'il est la vie memc; l'homme et ['Ange sont seulement des récipients. Cela a été précMemment illustré par plusieurs considérations auxquelles il sera seulement ajouté que le Seigneur, parce qu'il est le Dieu de l'Univers, est incréé et infini; mais ,'homme et l'Ange sont créés et finis; l'incréé et l'infini, c'est le Divin même en soi; l'homme ne peut pas en être formé, car il serait ainsi le Divin en soi; mais il peut être formé de choses créées et finies dans lesqnelles le Divin peut être et peut communiquer sa vie, et cela pal' la chaleur et la lumière qui procèdent de Lui comme soleil, par conséquent de son Divin Amour; comparativement comme les germinations de la terre, qui ne peuvent être formées de l'essence même du soleil du Monde, mais qui le sont de choses Cl'ééeS dont se compose l'humus, dans lesquelles le soleil pent être par sa chaleur et sa lumière et peut communiquer une sOl'te de vie. D'apl'ès cela, il est évident que l'homme et l'Ange ne sont point en eux-mémes la vie, ~Jais sont seulement des récipients de la vie. Il s'ensuit aussi qUè'\ la conception de l'homme par le père n'est pas une conception de la vie, mais est seulement la conception de la première et de la l'lus pure forme pouvant recevoir la vie, forme à laquelle comme à une tmme ou premier élément se joignent successivement dans /' l'utérus, jusqu'à la del'nière chose adéquate au Monde, les substances et les matières adaptées, il la réccpt ion de la \'ic dans leur (-'l'lIre
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IClll' dcgl'r.,
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Dl VIN AMOUR,
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Ill, Ln 'I)ie, qui e,;t tt, Divin AUlOlll', est dans u1Ie forl1lt". I,e Divin Amour, qui est III ,'ie même, n'est pas simplement l'amOlli', mais il est le Divin procédant, et le Di\'in procédant est le Seigneur Lui-Même. Le Seignenr, à la vérité, est dans le soleil qui apparatt aux Anges dans les Cieux, et d'où procèdent l'amour comme chaleur et la sagesse comme lumière; mais toujours est-il que l'amour avee la sagesse est aussi le SeigneUl' Lui-Même hOl's ùu soleil; la distance est seulement une apparence, car le Divin n'est pas dans l'espace, mais il esl non-distant, comme il a été dit ci-dessus; s'il appal'aH à distance, c'est parce que le Divin Amour', tel qu'il est dans le SeigneUl', ne peut être reçu par aucun Ange. car il les consumerait; en elfel, il est en soi plus ardent que le rëu du soleil ùu Monde; ç'est pourquoi il est successivement diminué --------~ar des circonvolutions infinies, jus.!lu'à _ce qu'il par,vienn~empé~ et accommodé pour les Anges, et ces circonvolutions son~en,~ull:e voilées d'~uée légère. popr qu'ils ne soient pas blessés par son al'deur. C'est là la cause de l'apparence de distance entreTe S~Effieu~'I:Onîme so'leil et. le Ciel oÙsontles Anges; 'néanmoilîs, le Seigneul'esl Lui-Même'-presèm dans--te---Clël,fuîilsJJ:,une il1.~:. nière adéquale à la réception. La présence do Seigneur Il'est pas non plus comme la présence de l'homme, qui remplit un espace, mais c'est une présence sans espace, consistant en ce qu'elle est dans les maxima (les plus grandes choses) et dans les minima (les plus petites choses); ainsi, c'est Lui-Même dans les maxima, el Lui-Même dans les minima. Je sais que cela peut difficilement êlre saisi pal' l'homme, parce qu'il peut difficilement des idées de sa pensée éloigner les espaces; mais cela peut être saisi par les Anges, dans les idées desquels les espaces sont nuls; la pensée spirituelle diffère en cela de la pensée naturelle. Puis donc que l'amour procédanL du Seignem' comme soleil est le Seigneur LuiMême, et que cet amour est la vie même, il s'ensuit que l'Amour !\tême, qui est la \'ie, est Homme, et que pal' conséquent il contient ainsi dans la forme de l'infini IOUles eL chacune des choses qui sont dlez l'homme. Ce sont là aussi des conséquences de ce qui !l été précédemment dit sur la vie de LOUS par le Seigneur, et SUl' sa Pro\'idence, ~a Tnute-Puissance, sa Toule-Présence eL sa TouteS".i'·llce, -~
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DU DIVIN AMOUR.
IV. Celte (orme e,~t la (orme de l'usage dan •• loul le com· 7Jle;t:e, C'est parce que la forme de l'amour est la forme de l'usage; en effet, les sujets de l'amour sont les usages, car l'amour. veut fnÎl'e les biens, ~t les bien!;;J1!)sQnt autre ch.ose que les .us~g~~; et comme le Diyin Amour est infiniment transcendant, c'est pour cela clueSaforme ~t}a rQrllle de l'Us_age dll.l1s~out_le comI!lç",~ -Que ce soit en actualité le SeigneUl' Lui-Même qui est chez les Ailges dans les Cieux et che ... les hommes- ôalls -Testerres. ctli"n ~llX, etnussi conjoÎl~t h- eu~, par a[iiou.,~ et q~'i!solL en ~lï~-,'::()!1~core bien qu'il soit LUI~lênle illcréé-ctilînni et ~. l'Ange ct l'homme soienLCl'éés eL finis, c'est ce qui ne~!lt- êlreSilit Qal' Ithomm-e naturel, Lanl. {Ille celui:"cinepeUt: pal' illustration vena~L du Seigneul', êlre l'cUré dc l'idée natilt~lIc~sujet (je 1'e.<;I;llëet-ct être par cela même dans la lumièl'c au sujet de l'essence spÎl'iluclleé!!li, cOllsidérée en soi, est Ic DivinprocédaiiT même- accoOliUodé poU;:-chaque Ange, _!JInTpoui' l'-Ange du C~l slll'!a~~~q,uç .iloul'.I'Âllge danS-les-CieUx inlillles-:-e-t aussi po-ui; chaque homme, tant pour le sage quc pOUl' l<0illllfllc; cal' Ic-iYivTnqüi In1;;;~de\Ju Seig!leUr csl Tt:Ui.\'in depUIS les -prêi~'iïCrS}usqu'au~_dm~':liet,Sj les derniel's sont les choses qulSon! aussi appelées osseuses, c'esL-adil'e. la chair cl l'os, Que ces choses menl mèrÎle clé lalÎes-nivfnes Jiu le· Seigneur, c'c-st ce qll'II a enseigné aux disciples, en disant qu'il,a.,ail la chail' ct l'os, qu'un esprit n'a pas,.- Luc, XXIV. 39; - et néanmoins il esl enlré, lesllQl'tes élanl fm'mécs, et il est devenu invisihle, ce qui prou\'e manifestement que les derniel's de l'homme out mC:me été fails DivUlS en Lui, et que par suite il y il correspondance avec les demiers dc l'homme • .Mais cplllmetit le Divin proctillant, qui est la vic lllûllJe ct unique, pcut-il aIl'!, tlnns les choses créées cl Onie,;, <;'est eC:'lui mainleo:tnl sera ..lil : CCIlt' vic :ne s'allt,lifJuc l'as il l'homme, si ce Il'csl seulement aux usages qui sont dans ces dlOses; les lisages, c,onsidérés cn eux-mémes, sOIlLspirilUel,., cl les formes de l'Il>;nge, qui sont les memhrcs, le~ orgaues cl les \'isciJr('~, SOllt natUl','lIcs ;.mais toujours est-il que re,s rOrIlies sont des sé."ie$ d'usages,
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senl mClllhl'e, dan,; un seul organ2..nl,ja,n.!i.J!I1_~e~ul \'iscère,. uue .--. particule 0\1 la !IloindreIwl'lie d'I1I~_~_J.'-~~e_~tlli Ilc soi!_u'!_llsafl.e la-"ie Divine ~':lJ1Pliquc aux \lsagcs'eux-m~mcs,
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dansJoulc~J~s(lI'ies.
et donne par ce. moyen la' vic il chaque fOl'me: .... - - - - - - dil là vien.!. àJ~homme la~ie qu'on nomllJ.e son âme, Celte'vérité parait être, iI.esL l'rai, transcendante pour les hommes. mais elle ne l'est.pas pour les Anges; néanmoins elle n'est pas au-dessus de l'entendemen~ humain, parce qu'elle peut être vue comme au travors d'ltIlLreillis par ceux qui "eulellt ~'oir : elle n'ull pas au-dessus de mon entendement, qui est un entendement rationnel iIIusU'é. V. L'homme, dans (e particulier, e,~l dans 1/lle telle {ormr, Cela peul êlre \'u par ceux-là seuls qui examincnt toutes les choses qui sont dans l'homme. lion-seulement avec un œil anatomique, mais aussi avec un œil rationnel; celui qui les exnmine en m~ml' temps avec un œil raLionnel doit l'Oir que Lous les singuliers ct trèssinguliers yont éLé formés d'uprês l'usagc ct pour l'usage; que chaque partie ct chaque particule a une fonction dans le commun; que l'usage commun, qui est le oien commun, regarde le très-singulier comme soi-même en lui, et que réciproquement le très-singuliel' se regarde dans le commun: pal' ce moyen, toutes les cbose:o; qui sont dans le corps depuis la tete jusqu'aux plantes des pieds sont un, 3U point même que l'homme ignore absolument qu'il consiste en lallt de myriaue..'i de parlies frune fonolion variée cL diverse, POUl' iIIustrel' ce sujet, jevnis seulemcuL examiner avec 1111 œil rationnel la strncture des poumons et de la tracllée : Les POIlmon.~ .- Leur lisage le plus commun est la l'espil'atioll, qui se folil en admettant l'air pal' le larynx, la trachée, Ie..~ I.Ironcbes et les rameaux dans les vésicules des lobules; par là ils s'étendent ct se resser/'ent alternativement. Par là allssi ils produisent dans tout le corps organique et dans Lous ses memllres des mou"ements réciproques; car le cœUl' et le poumon sonl, dans le COl'pS tout entier. les deux sOUl'ces de tOIlS les mou\'cmenL~ communs, d'a[lrès lesquels toulcs et chaeulle des choses sont conduites dam: leurs activités ct lilurs fonctions ülales. Les poumons nussi consocient ln vie molrÎr,e volontaire, qui est dil'igée par le cerveau, avec la vic monice oaLul'clle, qui est sous le goU\'cI'nemenl du cel'\'eleL Lelll' usage consisle même à disposer Lous les viscères (] Il COI'pS, surlout ses 11Iotoria qui sont nppelt!s museles, pour que la \'olonlé exénute ses mouvements d'une manière concordaule, cL sans ruplurn nulle pari, Leur usage con~isl<: aussi, non-selllempnl il cnncolI_.~---------_
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DU DIVIN AMOUR, l'i.' avec lous les sons du- langage et avee tous les lions du chant, mais meme /lIes pJ"oduire comme d'après uDutér'us, Leur usage consiste encore Il recevoir en enx de la partie dtoite'du cœur tout le sang du corps, Il le purifier de ses parties visqneuseset poucll'euses ,et ILles rejeter, et Il Itli fournir des éléments nouveaux, aomme aliments, pat l'air'qu'i1s'lirent, et par conséquent Il le renvoyel' comme:nouveau dans -la cavité gaucbe du cœur, cbangeant ainsi le, sang veineux en sang artériel, ainsi, quant au sang, les ponmonsle OItrent, en expulsent.)es humeurs, le réparent," le préparent, et de plus ils purifient l'air. Outre ces usages des poumons, il y en a phlsieurs allires, tanl communs que, particuliers, el là chaque pore et chaque 101JUIe est consocié il toutes ses fonctions, c'est-Il-dire, Il tous ses usages, l'un de plus près et l'autre de plus loin, La Trac/lée: Voici ses usages: l' Donner un chemin, pour :llIer el venir, Il J'air (allris) el au souffle (Olll~mis) des poumons, el se lH'éter Il chacun de leurs divel's modes
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DV 'ntVIN ~MOUI\,
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ses fl'tmissements sonores et ceux dl,dilrynx âux par'tîes vÔlsin~, et pnr celles-cI BuXparFlèli' les plus 'élèvéeS et \es phi!i basSes, et exciter leSàDI! artérièt! s'élever na 'tèle 'et :ili cef\'ean~ 'é t'lé sang veineux 'il renner de la tète'ill do 'ceryeali. et" par unt modification eolnmune réjouir et ' 'animer et par conséquent renouveler' III' vie sensuelle dl} corps, Oolrè celil; :mimla'f ' d6ud d'entimdëide'nt el exercé dans les : seience$ -peut; sous la direction Mt's:natoiiile et avec' un œil 'observateot';'S"instru!i'e- et connâttre 'par la traébéè el en meme 'temps 'par lé' f:II'yli'X et les ;05 'de l'éjilglôtle~ qui ne sont pas'mentiollnél ici; oomment hi Ilatore'modôle les 'sons modéré leurs nombres :d'une mani'ère arliéuléè i:' il n"y u rien dans ~e qui coneel'ne l'aeonsliqrre; Til. nillsiqtie ell'harmonie; 'quÏ!lque profoi:l(lé~ ment ~a'e~ 'q8e c6 soit, ni ' rien dansl'éSverhétations eL' '11iS' frémissement!i d'nneorps contina; Di nanS'teScnOOiOeatitlns 'd 'url voium« contigu ' ~u de l'lIlmOSpbèrei , qôelq\lii 'pr~oriâérliëlit secret que ce soit,, ' qUI! - te :sy>\..iluefll!après la ' mst Îu"ë ,: lM 'véitatil des 'Intimes, 116 rassemble,el\':un'; et ' nIf pol't-e ' tians tés déult" btgànes et cil même lemps dlinlH'Oréille: " " . lIya de ~e[i1bliiblesIiÎ'càiles d'ailS 'lous les autres viscères. lanL de la' tete illJe do 'COl'pS; etëneOi'e rihiS :dans CeI.IlCquison'! plus intérieurenuirit ellcn~el'qu'111ir.ûn ' œil ne pculnnulyscq car (Ilus une chose 'e:\iioléricul'è; 11'1I1s elle:t de pel'feëtion, En un mol, la vic éminente de ,toUt -membte, chl tOltt'ol'gane 'et detout viscèl'e, ou l'cxcellencede III vie;
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DIVIN! AHO\ll\. Par les l.ommes, da,ns le sens le plus commun, il e&~ enlendu, lout le g~~re humaill; dilQS 'un' sens commU:ll. tons les,hOQlmes. (}.'un même royaume; dans un sens moins- commUD. les homme", d'une mêm.e province du ro)'aume; daDS un Kens encore moin, CQIDmun, les hommes d'\l.no ml:me ville; da,\lSu;n sens particulier, les horol'qe.s Il'une mê~e. ~DisQn; eL dans un sells singulier, abaque homme; devant le Seigneur tout le genre humain est comme un seul homme; eL to.qs ceux Il'un même royallme !;Ont aussi oomme \In seul homme; pareillement tous cellX d'une province; puis, tous ceux d'une Yille, et a.ussi ceux d'une maison; ce ne SOllt plll! les I!ommes eux-mêmes qui apparaissent ain.~.L ensemble. mais c~ont I.ès usages chez eux t ils IIpparajs",ml ensemble comme un bomme parfait et beau ceux~ui sODtde_~ns u~ges,_à savoir. ceux qui fonl par le Se!8neu,t; ce sont ceux qui font les .usages pour les ,;,sages, c'est-à-dire, ceux gui aiment les usages.paree que ce sont les usages de la maison, de la ville. Il~ !IU!!QvincC L ge'A royaume. ou (le tout le globe: CE}ux, ail contl'aire, gui fonl le~ usagtll!•.JlQD pou'r 1!lB usages, mais pour eux-mêmes seulement ou pour__ ~_~~ seulement, apparaissent aussi devant le Seigneur, nOD comme un homme beau, mais comme un homme imparraiL et-,I1/forme:-De là, on pe\l"~'oir que le Seigneur regarde les hommes du Monde un li lin d'après l'usage, et en masse d'après les usages conjoints dans la forme de l'homme. Par usages sont ooteudos les usages de chaque ronction, qui appartiennent au devoir, à l'él.udc et IIU travail tic celte ronct ion; ces usages sont les bonnes œuvres elles-mêmes cn présence du Seigneur. Puisque tous ceUl' d'un mème royaume apparai,ssent devnnl le Seigneur comme un seul homme selon l'amour des usages, il est évident que tous les Anglais 8pparaisseot ,levant le Seigneur comme no seul bomme; de même lous les Hollandais, tOIlS les Allemands, tous les Suédois el Danois, et. aussi tes Français, les Esp;lgnols, les Polonais, les Russes, mais cbaquenation selon ses usages; dans les royaum~, ceux qui aimelll 10$' usnges de leu,rs omces, parce que ce sont des usages. apparaissent ensemble comme un Homme-Ange; et ceux quiaiœeat les usages rie leurs offices pour les seulO$ voluptés séparées d'avee les usages • comme nn homme-diable: les négociants, "pparaissent ensemble ùan~ "Homme-Ange, sont cenx qui .aimenlle commerce el aimem 12
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DU DIViN AMOUl\. les riebéSSeS poùr te wàlmetoe, -et qui etImêlDe temps tournent
leurs regards vers 00.;- mâts, dans l"bonune-diabte, -l~ negoclants sonLœux qui aiment les i'lehesses 'et ato1en\ le- tloiDmerce pour le commerce seul; 'chez ceux-ci, il y araw.rieè,qut est la rdcine de 'Gas ·les IDaux, mais elle 'n"est pas tbez ceuxMlà; tilt 'aimer les richesses seules, et non quelque osa~ au moyen des richesses, ou mt.ure les ricbeSSèS au premier mug et le commerce au seoond, c'est le fait ~ l'avare; ceux-el, il -est vrai, sont utiles au royaume, mais 10raqn'IIs meurent, qoand leurs richesses se répandem dans l'usage pulJlic des négociants, l'utililé du royaume par ces l'ichesses est alol'5 une utilité pour le royaume, mals non pOlir leur ame, Kn un mot, l'acquisition des richesses plIr le commerœ pour les l'ichesses seules est un commerce de Juifs, mais l'acquisition des richesses par le commerce pour le commerce est un commerce de Hollandais; l'opul~Dce n'est pas dangereuse pour ceux-ci, mais elle l'est pour ceux-Iii. On pourvoit, il est vl'8i, IIU bien de la république en y accumulant des richesses et en l'enrichissant, mais on ne pourvoit pas au bien de son ame, VII. Le CI'ei est dans une telle forme. Dans les AIIOAI.'fES CJ!LESTES, il a été montré que tout le Ciel a été comme divisé en provinces, selon les usages de tOllllles membl'cs, de tous les organes et de tous lIB viscères du corps humain, el que daus les Cieux les Anges savent dans queUe province sont telles ou telles sOt.iétés; par exemple, quelles sociétés dans la province des yeux, quelles dans la province des oreilles, des narines, de la bouche el tle la langue, et quelles dans la provillce des organes de la génération; toutes les sociétés qlli sont dans ee:J provinces correspondent absolument aUII: usages de ces membres, de ces organes et. de (leS viscères dans l'homme; c'est d'apl'fls celle eorrespondanc!b que tout le Ciel apparall devant le Seigneur comme un seul homme, pareillement chaque province du Ciel el chaque société d'une province; c'est aussi d'après cette correspondonce que tous les Anges et lous les Esprits sont hommes, absolument semblahles aux hommes dans le Monde; et cela, parce que le Divin procédant du Seigneur, qui est la vie et la forme, est homme dans les tnllJXima et dans les minima, comme il a élé clit quelquefeis. Il a"ilé question de cette correapondance tians le commun elle particulier, nans les ARCANt:S Slaite
14 C:t~STEl\.~,I,I~ a~tiel!!S ,slJiY!fflt~,: ,N~q~O,~~h ;J.62;6.i! 36iQi,.~36
il 3643!37A:l, "3?AA,j3,863.Ja3~dl~iP à,A066. 4218 il A228" 4318 ~J4,;~~ .M03 i/., M~l,; A~~7 il 4533, AtS22 il 6633,
4652 3.,4660", A?~ àA~~~~ja~:U Il.4953,5090 à,w61, 517i il 518j), ,53:77 à,ii~~(j,pif>2àP5Z3,{l7H,à,5727:"i003(). -.Pour qu~ l:enfer soi.t a~si dans ~~t,eJorm,e, chacun.y e.>t contraint àdes!ravaux i m~is' COrn[I!e PIl~l'qU~,s,Qn~ Jà.fontces usages. non Ilar amour, mais:~rn~sité de nourriltWre,et de vi!telllCQ!s. i~ en ré&ulle qll'ils -appal'aissenl. il es\Y\ïli. comme un l1omme, mais IIOmIDe un homme-diable,. ainsi -'lu'iI .\ient d'ell'e, di~; 'Voir CÎdessus, " VIl". Toutes les choses du JJlonde"Iendellt, au6si à une .embluble (orme, Pal' toules les choses du Monde. il est ~utendu les dlo~ animées, tant celles qui, mal'a,ge : pareillemenl les auu'es choses qui .sout au-dessus de la Lene jusqu'au soleil: en un mot •. chaque point d'une chosec~e e.L .de cell&\< qui créent est un usage,.et lIIême est dans ulle"sél'Ïe ascendante pal' un usage dans les prc-
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15 DU DIVIN AMOUR. miers vers uu 8S8g4: dans les derniers. :ainSi .conliDueIJemen~ pal' un usage vers lun usage, indice manifesté que ·leCréaleurèt It F{Jrmateur. qui:est le Seigneur, est Je oomplexeinDDÎ de tous les usages. dan.s . SOD essence . l'amour. et daussa .·forme l'homme. en "ai est ce complexe. Qui peUL jamllis éu'e assez insenSé. s'il :veut examiner ,ces cboses. quoique dans le éOmmon· senll, -f\OOI' penser qu'eU.8S.apparlienoent à no soleil mort, el à la nature morte''qui provient de ce soleil 7 IX. 11 Y a autant d'affections qut d'tlsages. Que, le Di.vin -Amour soit la vie même, et que pal' suile l'amour chez l'homme soiL la vie. i1y a plusieurs chose:;. qui l'aUeslent; mais parmi 1"-5 enseignements qui l'atlestenl, le plus c1ail' , c'est que l'esprit,-de l'homme o'est absolument qu'affection, ct que par suite l'homme, après la mort, devient affection, affèCtion de l'usage bon, s'il t'.st Auge du Ciel, et affecLiou de l'usage mauvais, s'il est espl'it de J'enCer; c'est de là que le Ciel a été distingué eo sociétés suivant les genres et les espèces d'affections, et pareillemeut l'eofet' daos l'opposé; de là vient que, soit que l'on dise affections ou que 1'00 dise sociétés dans le Monde spirituel, c'est la même cbose; parles affections î1est eutendu les continuations et les dérivations de l'amoul'; l'amour peut être comparé à ulfe fontaine. el les affections aux ruisseaux qui en proviennent; il peut aussi être comparé au cœUl', et les affections ,aux vaisseaux qui en dérivent. et qui en sont la continuation, et l'ou saiL que les vaisseaux qui transportent le SIIug du cœur représentent en tout point leur cœur, de sorte qu'ils eu sont comme les extensions; de là les circulations du sang à parlir du cœur par les artères, et des artères dans les veines, pour :l'evenir de nouveau au cœur; telles sout aussi les afl'ectious, cal' elles sont des dél'ivations et des continuations de l'amour, et produisent des usages dans des formes, et dans celles-ci elles s'avancent des premiers des usages à leurs derniers, et reviennent pal' ceux-ci à l'amour d'oO elles procèdent: d'apl'M cela, il est évident que l'affection est l'amour, dans son essence. et que l'usage est l'amour daus sa Corme. 1\ résulte de là. que les objets ou fins des aH'e,ctiouli sont des usages, et que par suite leurs sujets sont des usages. eL que les formes memes, dans lesquelles elles existent, sont des effets qui sont leurs effigies dans lesquelles elles s~,'ancent dll III fin 1'1'41-
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DU'D1VIN AlI0UR. miere à la derniere, 8\.de la..fin dernière à la première, -et par lus{IUelles elles elI:ooulent leurs;lZavau.t., leurs fonctions ,et leurs exercices. Qui ne peuL. ,oir, d'après cela, que la lI6ule !1ll'eclioa. n'est pas en elle-m6me quelque chose l '1u'elle devient quelque chose en ce qu'elle est dans un usage; que l'affection de l'usage c'est encore qu'une id~, t moins qu'elle ne soiL dans une forme; et que l'affection de "usage dans une forme n'est encore IWlre chose qu'une puissance; mais que l'affection devient [lour la première fois quelque !:hose. quand elle est dans l'acte; celui-ci est ce qu'on enleud pal' l'usage m6me, qui, danssoo essence, est l'uffecl.ion. Maintenant, comme les affections sont les essences des usages, el que les usages sont leurs sujets, il en résulte qu'il y a aulant d'uffecliOlis que d'us~ges. X. 11 y a des gCllrt'S ct €ks espè<:es d'affections et des dit'/ërence/S d'espèces à l'infini; Pllreiilemer.t pour les usages, On peut le voir par le COl'pS humain, pal' le genre humain, var le Ciel Angélique, et pal' le règne animal el le règne végétal; dans chacUil d'eux il y a des gelll'Cs d'uffections ou ù'USllges, ùes especes el des diff.!J"cnces, eu nombre qu'on ne saul'ait exprimer, car il n'est pas une seule chose qui soiL la mêlUe qu'uue aulre, mais il y Il variété, et celle Vill'iélé est partout distiuguée en genres et 6n es_ pèces, el les genres el les eSllèees sont disliugués en diOë,'eoC6&, et les différcnces sont cn elles· mêmes i nli nies, parce qu'elles procèdent ùe l'ililloi; qU'JI en soit ainsi, chacun (Jt:ut le voir ù'après tes raocs humaines, dont aucuue, depuis le jour ùe la créalioll, n'est absolu/Ilellt semblable il aucune aulre, ni Ile peut tl/'e ~blablll.il aUQUnll de celles qui SCI'oot créées pendant l'éternité; il o'y a pas lI(Hj plus dans le corps bUmain la moinùre chose qui y soi~ 6emblablo il une aulre : il en est de même des alfections et de 16UI'II usages, Qu'û eu sail de même des affections el dc leurs usages, l'homme l'ignore si profondémel/t, qu'il Ilenluude ce que c'est que l'alfcctiou, t:1 CH
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DU 1 DIVIN ,:4.1I0U1\.
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(qui ~DenLœla source),et l"amour'l'l'....4,du,procbain·enveloppe les usa~ aaqllem (qui reteurDelltâ 'la ~rce); :le Divin Amour, qui 68t la vie seme. est en outre disliDgu6 en, de'plUS petits royaumes qui peuvent être appelés p1'Ovinees, ~ 'CMill~i le sont ù(; nouveau en sociétés, et les sociétés en familles et enmaiSGIlS; telles 500t dens les Cieux les distinctions du Divin Amour en geares et en espèces, tll celles-ci de nouveau en leurs èsp60es qui B«* en. tendues par l'expression diffbrence.; si les affections soot ainsi distinguées, et pareillement les usages, c'est parce que chaque Ange est affection et aussi est usage. Comme dans l'enter toutes les choses sont en oppositioo avec celles qui sont dans le Ciel, de meme aussi l'amour: L'amour diabolique, qui est la mort meute, est aussi distingué en deux royaumes, l'uo danslcquel règne l'amour de soi~ l'aulre daDS lequel règne l'amour du monde; l'amour de soi envelolJ(le les mauvais usages a quo (qui viennent de là source), c'est-à-dire, de soi, et l'amour du monde enveloppe I~ mouvais ""sages ad quem (qui retournent à leur source), usages qui, parce qu'ils ,sont raits par soi, sont faits aUS8i pour $OÎ ; èar t,')ut amour retourne comme par un cercle .' celui ~.!.L v!!mt_ Cet amour diabolique est en outre distiïJgué en provinces, etcet~ ci de nouveau en sociétés qui se subdivisent encore. Il y a, dans le corps bumain, ùe semblables distinctions des affectioDS, et pueillement des usages, pa"rœ que tOlites les choses de l'homme, ûnlli qu'il a été dit ci-dessus, correspondent à toutes.lesehoses du Ciel; le cœur el les poumons y cOl'respondent aux denx royaumes du Ciel; les membres, les organes et les viscères y correspondent alll' provinces du Ciel, et les contexles de chaque membre, de chaquo organe et de chaque viscère correspondent aux sociétés du Ciel; comme ces cboses, dallS le commun el dans le particulier, sonL des usages, eL que les usages vivent de la vie, qui est l'amour, leur vie ne peut etre appelée autrement que affection de j'usage. De même qu'il en est du corps humain, et du Ciel. de même il eo est aussi de tout le gelll'e humain, puisque celui-ci est, aiosi que Ml Giel, comme uo seul Homme devant le Seigneur, selou ce qui a déjà été dit, Que les elres animés de la terre et aussi ses végétaux soient semblablement dislingués en genres et en espèces, el en difrérences de genres el d'espèces, cela esl notoire.
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DU DIViN AMOUR,
11 Y a dans le règne animal, deux universaux, dans l'un sont les Mtes de la terre, eL dans l'autre les oiseaux du ciel; il Y a aussi dans le règne végétal deux uDiversaux, da.ns l'un sont les arbl'esà fruits; dans. l'antre les plantes à gl'aines; 'd'après ceux-ci el ceu=
ne
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DU DI'VIN IA:MOUR!
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fcr~Lîl8
sout aussi entre; :euxcomroe la force plœuc.lriee,esl aU,x orcespl'oduiles, qui deviennent à leur tour produetricesjusqu'à,la dernière ob~se pr.oduile;:en uu mot, ce sonL desdegr~ ,de formation de l'uupar. l'aUlre'; ainsi;'Ùepuis le"pl'emier'otl,ile,sllpllème jusqu'au dernier ou l'infime; dans lequel la ,formalwn .subsiste; allSsi sonlr-ils.des 811tél'ieurs eL ,des ,iosléllieul's. œr les supél'Ïeùffs el les inférieurs sont Ces degrés. 'Toutecréalionaété faill~(Jar ces degrés, el toute pl'oduction est pal: eux, et pareiHement toute composition dans la llature du Monde,: car si tu développes ul1compos~ quelconque. tu verras que là l'un vient d'uu lIutre, jusqu'à- l,'extrême. qui est le commun de tous; les ll'oiseieux Angéliques ont été distingués. entl'C eux par de lOis degrés, c'est pOUl'quoi J'un est au-dessus de 1'8ull'e ;.Jes intérieurs ùe l'homme, qui aPllal'tiennent il son mental, ont aussi étédistiogués entre eux par de lels utlgrés; pareillement dans' les Cieux des Anges et dans les intél'ieul'
XII. Chaque usage lire sa vie du commun, et du c.()mmlIIt influent les choses lléCeSHlil'es, utiLes et agréable(/. !i, la vie, se/Oit III qualité de "usage et la qUlIlité de SOli {llTe('~ion. C'est un arcane qui n'a pas enooreété'découvel't; il s'en manifeste, il est vrai, quelque cbose dans le Monde, mais non dans une telle clarté. qu'on puisse voi'l' que c'csl ainsi; en effet, dans le Monde, chaque homme l'eçoit du COUlUlun les choses nécessail'es, utiles et agl'éaSlaite
20 bles II. la vie, selM l'eJroellenceet l'étendue de sonadminisll'alion, Quelques-uns sont récompensés d'apFes les .communs, quelques lIulressontenrichis d'après le commun; le commun est comme un lac d'où coutent les l'écompenses, et d'où coulent les richasses; lès usages et les exercices, qui appartiennent à l'aJfeclion. les ,détet'mlnent'et les produise!!!.; mais cependant on ne peut :pas en conclure qu'en eux-mêmes les usages soient ,tels, paroo que, dans le Monde, tes méehauls sont quelquefois récompensés et ~nrichis de même 'Que les bons, ceux qui ne remplissent point d'usagesj ou même qui en fonL de mauvais, de même que ceux. qui en font de bons; il en est autrement dans-le Monde spirituel, oilles usa.ges sont mis à nu, et où il est découvert de quelle origine ils sont, et dalls quel lieu ils sont dans l'homme spit'iluel, qui est le Seigneut' dans le Ciel; Ill, chacun est ['écompensé selon l'e1Ilcacilé de l'usage. et en même temps selon l'affection de l'usage; on n'y tolère aucun oisif, point de rainéants qui coUl'ent çà et là. point de paresseulI: qui se vantent des éllldes et des travaux des autres; mais chacun doit être actif, courageux, empressé, et diligent dans sa fOllction et dans son commerce, el chacun place l'honDeur et la 'récompense, Don au pl'emier, mais au second ou au troisième l'ang, C'est d'apl'es oela qu'lotluent chez en,,; les choses nécessail'es, utiles et agréables à la vie; si elles influent du commun, c'est parce qu'Hsne les aoquiè~ rent pas comme dans le Monde, mais elles existent il l'inslant même et sont données gratuitement par le Seigneur; tlcomme il y a dans la Monde spiriLool une communioation et UDe extension de toutes les pensées et de :toutes les affections, el que daos le Ciel III communication al l'extension des affections de l'usage sont en l'aison de leur qualité, et comme tous ceux qui sont dans les Cieux sont affectés et l'éjouis par les usages. voilà pourquoi les choses nécessnil'es, uliles et agréables à la vie renueDt et l'evlennent ,en abondance dans le centre des usages de la vie, et comme fruils de l'usage dans eelui qui fait l'usage. Les choses nécessaires Il la vie, qui sont dOllnées gratuitement parle Seigneur, el qui el{isLent en un instunt. sont la nourriture, le vêlement et l'habitation, lesquelles correspondent absolument à l'usage dans lequel est l' AneA~ les choses utiles sont celles qui servent à ce.'lII'ois el qui Illi procurent de la satisfaclion; ct;) sont en outre di/fer'ents objets sUI'la lable, SUI' les vêtemellts
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et dans la maiSOlt, objets douU., beauté est; en. ,raison. de, L'osll@le". et la, splendeur mraison, de·sesaftèetions; les eboses,ag
tant il est dans {'amour dll Seigneur. autant il l'aime et aime le prochain. et est /tomme. D'après l'amour des usages nous apprenons ce qui est entendu par aimer le Seigneur et aimer le'prochain, et aussi ce qui esl entendu par être dans le Seigneur et'être bomme; plU' aimer le Seigneur, il est enteudu faire des usages d'a'prè.'I Lui et pour Lui.; par aimer le prodtain. il est entendu. faire des usages pOUl' l'Église, pour la pull'ie, pour une société humaine et pour le concitoyen; par être dans le Seigneur. il est entendu être à l'usage; et par être homme, il est entendu faire d'après le ScigneUl' des usages au prochain pour le Seigneor. Que pltr aimer le Seigneur il saiL entendu faire des usages, d~après Lui et pour Lui, c'est parce que tous les bons w;,ages ql:l6 l'homme fait· viennent du Seigneur; les, bous·usages sont. :les. biens. el l'on sait que les biens viennent du Seignenr; et aimer. c'e..;t faire, car
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DU DtVIlNi AMOUR,
ce que \'bQmme'«ime, ,il le fail;: pél'80Due ne' peuL IIi mer le Sei... g.neur aulremcnt,'clIr les usages;' qui sonl deshiens, v ieou8fl 1du Seigneur, et pMI'snite'sont1des"Divins,: et bien plus sont, le 86igneurLùi.;.l\Iéme chez l'bomme;'cc'sont là les choses que le Sei~ gneU1"i>eoi'aln~er;.:ii:
nel'entêrreconjoiot 'l1ar amonr,lIancnn dBjl hommes si éain'est par,ses,D!yilJls, pal'iconséq,lIeut il ne peu~donnel' autrement·à l'bdml\.)e III faculté ,de L'airileq ca\11'bomme'oe;peut de soi"tilémeaÎl'Rer le Seignenr; e'ùSt le'Seignenr ,Lui-Mêmeq,ui l'attire, el Se te: I('olljoinl ;c'estpoLlrqnoi.aimer le Seigneur comme une personne,el non· les usages;· c'est L'aimer de soi-même,ce qui n'est pliS aimer, Celui qui fait Jesusages .ou les biens: par le Seigneur, faiL3ussi les :usages 'el les bieus poUI1 Je Seigneur :. cela peut éll'e ilItlstl'é pa'rl~amour'cêtesle' daris lequel sont les Anges.dll troisIème 'Ciel; ces Anges sont dans' l'amour eDvers le .Seigneur pl os que les, An'gel'des 'autres Cieux; les uns et les antres savent qu'aimer le Seigneor o'estpas aulre chose que faire les biens qui sont des usuges·; ils ,disent que les usages.sool le Seigneurche1; eux; par ùsages· ils entendent les: usages et 'Ies hiens du ministère, de 'l'adminislr.at'iGn, de la fonction,: tant chez les pl'èlrell eUes ma", gistralsqueeher.les commerçants ct cheZ les on",rier.;;, les bieosqui ne déeoulènt pas de leurs enlplol'\; ils lesno.mment anmônes, bieu.;, failS el gl'atuHés, et non pas usages; Que par aimer leprochaiJJ.~ ihoit etiteildtl faire des nsage.~ ,po III' l'I~gl ise;pbur la' fiall'iè; 'pbur une sociéléel pour' le concitoyen, c'est parce que -ceux~là sonl le pl'ochliin duns le senl: 11II'ge et dans le sens st riel ; eux non plus ne peuvent èU-e aimés autrement que par des l1sages qui !!ppar... tiennent à l'emploi de ebaclII1; le prêtre aime l'Église, .la 'patrict' une société el le' concitoyen , ainsi le pl'Oebain, 51il enseigne etlGonl-' duit se~ auditeùrspar zèle'pour leUl' sitlul. L'adrninisll!~lClilr·pl'Îp.,. ciral el MUX qui, sout ~ous ses ordfe.~ 'llÎmenl l'f~glise .. ,la rwie. Ulle 'sOlliétéel le coneitoyp.lI, ainsi"le IIroèhain" s'ils, remllli!';Sent lelll"s foUClions pal' zèIe'poilr"le bien comrnllr; Le~ juges.'si c'est par zèle ,pour la justice ;:Ie.q négociants, si c'e!;(pnr un zèle de: sin;" ('érité;, les ouV'riers: si'i:l'èstpar droilure i les domestiquBS; si',c'esll pal' Ihhlliléfel aiRsi des,i:lufres::lorsque chez Ie.<; un!; el tJlez ,les autres il· ya fidéliléj"dl'oil urel's!ncérité; justiee,etzèle, il y a amaùi tle ces uSligesd'lIprè.'I' Ir SeigneUl;~ f':i (j'aprè.<: Lui il y ft 'l'tl elix
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DU DIVIN' 'AMOUR.
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amour dll prochain, dans Je sens large et dans le seD$ MI'iet, ur qUi cst-œ qui, étanlde cœlirfidèle.. droit, sincère, jUste;'o'a_ pas l'Église, la 'palrie el le c:oncitoyeli1Maiotenant,"d'après"cesconsidéra lions, onvoil,que' par aimer le SeiS'DWr :il al entendu. ftlirè des usages a quo (qui vieonent de la source) ,; qu.eparalmer -lé 'prochain-.il est entendu fairedes ,gsages ad queWJ (qui retourrreot-li la soorce}; ,et que propter quem (pour qui),Il'esl pour leprodlain, pour l'usage el pour le Seigoeur; eJ. qu'aiosi l'amour retourne Il .Celuimême de qui il procède, ~t gue lout amour a qtLQ,[etonro8 1!DL-!:amour ad quem à l'amour a quo; ce, I·elour coustilue sou l'éciproque; el, l'amour va el reviellt continiJel1e~ont par des faiL... qui sOn.t 'desusagcs; car ,aimer, c'est faire; en 'effet, si l'amour oe de\;ient un [ail;1I ceSse d'êlre amour; car le fait, est l'effet cae sa 00, et c'est ce enJluoi - . il existe. Autant l'homme elSt ,dans {'amour de (usage, Qlltant il est dalu le Seigneur: c'est paree qu'il esl aulaot dans l'Église etuulaol dans le Ciel, et que l'ÉgliSe et' le Ciel sont Tlar le Seigneur comme un, seul, homme, :dont les formes, qil'Oll nomme org~niques surill'iellres el inrérieures, et aussi 'intérieures et extérieures, soot :constituées par tous Ceux qui aiment les lisages en les faisant; el les lisages eux-nièmes composent cet homme, parce que c'est un homme spirituel qui est c:ouslÏlué non par les personnes, mais par les ,usages qu'elles font; toujours est.il que la sont tous ceux qui l't'ÇOiveot du Seigneur l'amour des usages, et ce sont ceux ,qui :Ies font. pour le prochaio, roUI' les lI'sages et pour le Seigncur; 'e,t comme cet homme est le Divin procédant du Seigneur, et que le Di\'in :procédant est le Seigneur.<Jans j'Église el dans le Ciel, il s'cnsuit qu'eux tous sont dans le Seigneur. Si cellx-l" sont homme, c',e st parce que toul ·usage qui ~rt dequelfjllemaniëre' ao 'hieu commun ou puhlic est. un homme beau et:parfait selon la qualité de l'usage et en même temps selon la 'qllalité de son affection '; cela vient de ce que, dllos ebaeoDe t1eschO>oes qui sont dans le corps humain, il y a d'arrès$OO-usage l'idée lout; car chaque chose y regarde le tout comme soo ex quo (ce dont elle pl'Ocède), el le tout la regarde en soi comme son per quod (ee par quoi il s'agit) ; d'après' cette idée du tOutdaus chacuue des choses, il ya que cbaque;nsage y est homme, tant -dans les petites parlies que dans les grandes, el que la forme organique
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OU DiVIN- :A'MOUR,
est dans la pal1.ie cornille dans la totalité; bien plus. les pari ie.'1 de parties, qW sont int6rjeures. sont hommes pltls que les composées, parce que Ioule perfection devient plus grande "crs les inlérieurs: car toutes les formes organiques, dans l'homme, ont été composo'es d'après des formes intérieures, et celles-ci d'après des formes encore plus intérienfes, jusqu'aux intimes, par lesquelles existe la commonication avec toote affection et toule pensée- du menlal de l'homme; an elfel, le menlal de l'homme dans cbacune de ses choses s'étend dons tout ce qui aPllol"tient à son COrJIS; son excursion ost dans toules les choses du corps, car il esl la forme même de la ,'ie : s'it n'y avait pas un corp!' pour la menlal, l'homme ne serait ni Dn mental, Di un homme; c'est de là que la décision ct l'assentimenl de la volonté de l'homme sont déterminé,; à ,'instant, el produisent el déterminent les ar:.l().~, absolumenl comme si la pensée elle-même et la volonté elaiént 011 eux et non :1U-de,;sIL<; d'eux, Que par son usage chacun des plus pelits degrés dans l'homme soit homme, C'C1't ce qui ne lomhe pa,; dans l"idt'e naturelle, comme celn Iambe dans l'idée t;pirituelle; dans l'idée spirituelle, l'homme n'est pas une personne, mais il egt un u!l."lge; car l'idée spirituelle c.~l sans l'idée cie la personne, cornille elle est sans l'idée de la matière, de l'egpace el du temps; c'est pourquoi, lorsqu'un Ange en voit on aulre dans le Ciel, il le ,"oit, il la vét'ilé, comme homme, mais il pense il lui comme U!'nge; el même l'Ange pu,r la face apparalL selon l'usage dans lequel il est, et son affection fail la vie de sa face; d'après ces explir~'tions, on penL voir que chaque usago bon est en forme \ln homme, XIV. Ceux qui s'aiment pal',dessus toutes "hoses, rt qui aimeut le 1nonde "ommo eux-1nl'mes. ne .•ont homme.•, ni Mil.' le Seigneur. Cenx qlli s'aiment eL aiment le monde peuvent .oome faire de bons usages, et il>; en font lIussi; mais. chez enx, Ie.~ affections de l'usage ne sont \las honnp_~, car elles "iennent d'eux-mèlPc.~ el non du Seigneur. et ellM SOlll pour eux-mêmes et non pOUl' le prochain; ils clisenl. il .'st vrai, eL ils per;:.uatlenl qu'clics sont flOur le prochain, l'nlendu dans le sens large et dmls le sens sll"Ïel, c'est-il,dire, pour l'Église, pOli l' la pall'ie. poor uue sociét.é el ponr les concitoyens; quelques-uns même osenl diro qu'ell('g sont flOUI' Dieu, p~rce ql1'iI~ onl agi d'après ses rom-
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OU DIVIN AMOUR.
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malldemenLs dans la Parole, el aussi qu'elles viennenl de Dillu, parce que ce sont des biens, et que loul bien est de Dieu, lorsqce cependanl les usages qu'ils foot soot pour eux-mêmes parce qu'ils viennent d'eux-mêmes, et pour le procbain afio qu'ils rC\';ennent sur eux-mêmes; ils saut connus et distingoés de ceux llui rOll! les US jusqu'aux plantes, el eux-mernes ·sont es plDutes des pieds convenablement chaussées; par là nn voit que les UliS soot absolument il l'invcrse des autres, et qlI'il Il'y li rien de l'homme en' ceux qui font des usages d'après eUX-Oléines ou d'u\.rès l'amour de soi, 11 ya deux origines de tous les amours et de loures les affections; l'une "ieOldo·Soleil du'Ciel, qui est· le pur amour; l'autre, du soleil du Moude, qui est pur feu. Ceux qui Lirent du Soleil du Ciel l'amour sont spirituels et "ivaats. et le Setlweul' les élève au-dessus de leur propre; mais ceux qui tirent dll soleil du Monde l'amour sont nuturelset morLs, et se plongent d'eu~-méllles dans leur propl'e, d'où Il résulte qu'ils yoient la nature senle dans Lous les objets de la vue; et, s'ils reconnaissent Dieu. c'est de bouchc et non de cœur; ce sont eux qui sont entendns dans la Parole par les adorateul's du soleil, de la lune et de toute l'armée ùes cieux; il" opparllissem, il est \'l'ai, comme des hommes dans le Monde spirituel. mais comme des monstres I!. la lumière du Ciel: et leul' vie leur p:lrult il eu~ comme la vie, mais aux i\lIges commp. la mort; parmi eus, il en est plu:>ieurs qui ont "te consÎrlérés com me érudits dans le Monde; et, ce qui DI'O t.,ès3.
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DU DIVIN AMOUR,
souvent élonné, ils se cl'oienL sages. parce qu'ils aUl'ilJOenl tout il la nalure et il la prudence, et ils regardent les autres comme des silDples, XV. L'homme n'est pas d'un mentai saill. si ['Iuage n'est pas son affection ou son occupation, II y a en l'homme une pensée externe,-el il y a en lui une pensée, interne; l'homme est dans la pensée externe lorsqu'il est en société, soit qu'alors il écoute, soit qu'il parle, soit qu'il enseigne, soit qu'il agisse, el aussi lorsqu'il écrit; mais le men:al est dans la pensée interne lorsqu'il est à la maison et qu'il replace dans son affection intérieul'e les questions trailées; celle pensoo de son espril est la pensée propre en soi, tandis que la précédente est la pensée propre de son esprit dans le corps; elles restent l'nne et l'autre chez l'homme après la mort, et alors on ne sait lIas quel esl l'homme, avant que sa pensée extel"De lui SOil enle\"ée; car alors la pensée parle et agit d'Il près son affection, L'homme qui est d'un menlal sain verra et entendra alors des choses merveilleuses; il entendra et verra que beaucoup .le ceux qui, dans le Monde, ont pal'Ié avec sagesse, préché avec capacité, cnseigné avec érudition, écrit avec savoÏl', et agi même avec prudence, dès que l'externe de lenr mental est enlevé, pensent, parlent et agissent a\'ec extravagance comme les maniaques:dans le Monde; et, ce qui est étonnant, i1s,se croient alors plus sages que les autres. Mais pour qu'ils ne restent pas longtemps dans l'extravagance, ils sont remis de \.emps à autre daus les externes, et par ce moyen dans la vie civile et morale dans laqnelle ils ont étt! dans le Moode: quand, dans les sociétés où ils sont et dans le Ciel, le souvenir de leurs folies leur est donné, ils voient aussi euxmêmes Ilt a\'ouent qu'ils ont parlé avec extravagance et agi avec folie; mais toujours est-il qu'aussitôt. qu'ils sont remis dans leurs intérieurs ou dans les propl'es de leur esprit, ils déraisonnent comme précédemment; ils ont plusieurs folies qui reviennent il ceci: Ils veulent dominer, voler, commellre adultère, hlasphémer, faire du mal, mépriser l'ilonnête, le juste, le- sincère, et tout \Tai et tout bien de l'Église el du Ciel, les rejeter et s'en moquer; et, ce qui est encore plus étonnant, ils aiment cet état de leur esprit; en elfet, on en a éprouvé plusieurs JlOur savoir s'ils I}référaient penser sainement ou follement, el l'on a découvert qu'ils préféraif'nl pf'n-
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follelllenl; on a aussi dé,'oilé la cause d'lin lei étal, c'est qu'ils aimés et avaienl aimé le monde par-dessus toutes chosl'_~, c'cst qu'ils ne s'étaient a/lpliqués aux usages que pour l'honneur et le lucre, el qu'ils avaient prCCéré les plaisirs du corps aux plaisirs de l'âme; ils avaient été dans I.e Monde d'un tel carsGtère, que jamais ils n'avaient pensé~aiDemenl, si ce n'est ·pemJaDI qu'ils se trouvaient en société avec des hommes; le !'lul soulagement qui IIUisse étre donné à leur folie, c'est de les envoyel' en enfer pour y faire des Iravau" sous la direction d'un juge; taDt qu'ils sont occupé.~ il travailler, ils ne dél'aisonnent pas, car les travaux dotit ils s'occupent les tiennent comme en prison et dans des liens polir qu'ils ne se jettent pas dans les délires de leurs cupidités; là, il~ travaillent pOlir la nourriture. le vélement el le lit. ainsi malgré cux p"r nécessité, et non librement par affection, Au contraire, tous ceux qui. ùans le Monde, ont aimé les uSRges, et les ont fRits par amotlr des usages, pensent sainement dans leur esprit, et leur e811ril pense sainement dans le corps, CAr celle pensétl Int4!rienre est aussi la pensoo extérieure, · etl~ langage est par cef.le-ei d'tl('lr~ celle-la, ct aussi leur IIction; 1'3m~cl ion de l'usR!,'ll a retenu en plie leur mental, et Ile pel'mN pas l'Ju'ils s'ahandonnent il des frivolilé.~, à dllS choses lascives et d~sbonlletf'.s, à ' des exlrdvagances el à dcs l'USes. ni qu'Ils soient ItlS jouets de diverses cr.om'oitises; eCale-la oprès la 1110rt deviennent semblables; letlr~ mentais sont en euxIDernes ang;;liques. et lorsque la pensée extérieure est 6nle\'ée; il~ deviennent spirituels et Aages, el sonl ainsi des récipient!! de la sagjlSSQ céleste qui pl'oeMe do &ligneUl', Maintenant, d'apl'ès. "-es considérations, il est évident ql\c l'bonrme n'cst pas d'un melllni sain, si l'us.'lgc n'cst pas sun afrection ou son occupation, X VI. TOllt IWl1ulIe t'lit lUI(' affection, t't il!1 " nl/tl/nl d 'nffectiolls dir'er,<es qu'il y a d'hom,neM qlli .'Ollt 1>",' l'l "u'il .'I en a '1l1i 1Iailron{ ,i r!tc""ÎI,' , On peUL pl'iocipalemcnt le nlir par les Anges du Ciel et l'al' les J'~~prils de l'enfer, qui t<:lUS sont dtc~ affections; les Espl'its de l'enfer. 11('$ affections 0I""\'
toul honunc est Ull(: alfcc:liou, c·c.st parce Que sa \'le est
:tn),HUO,
el
Que ce sont les ClIlllill.lIations et les dél·i\'ations dt: 1'1I11l0Ur qui sont appelées alrections; c'est {.otlrquoi le.." affections en t>l!es-
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mtmes sontnussides amours. mais des &meUrS subordonnés à l'amour commun. comme il: leur maUre ou il: leor chef; aiosi, pui'sque la vie elle-meJDe est amour. il s'ensuit que toutes et chacune des choses da la vie sout des affections, et qua par conséquent l'homme . lui-méme est une affeotion. Qu'il en soit ainsi, la plupart des hommes dans le Monde-s'en étonneront; qu'ils s'eD étonneront, il m'a élé dOQué ùole savoir de k boucbe de tous ceux qui viennent du Monde naturel dans le Monde spirituel; je c'en ai pas encore trouvé ;·u n seul qu.i sm qu'il erail 8ne affection; bien plas, il yen avait peu.qlli susseot ce que c'était qu'une affeclioo; et qnand je digais que l'a/fection était l'amoordans sa cominuité el daDS sa dérivation. ili. demandaient ce qlJt o'était que l'amour, disant que 1'1.mOllE est dans la nature des choses, parcef[1J'i1s perçoivent ca que o'est qll& la pensoo, niais noa te qwe «fast que l'affection, par la taisouque cello-ci, persoune ne la perçoit Binsi; ils disaient en avoir eOllllai~BCb pu famout d'on fiam Bvanl le mariage, par ~'amour d'une.mère eovel;:! son eorant, ct un peu aùssl par l'amour Q'un·père, IoJ'SQDe oc.u.-eÎ embrassent leur· Daneée 00 leur euflult 1 quelquasuns même au.lielld'Ufie·fiauoée parlèrent c1'unn·COurtiMlle l alors le leUl' di.s que la penséa n.'esLabsolumeot l'i8l1 par elle-même,- mais qu'die esl ·quelque chose par l'all'ec:tioB qui appurlient à l'amour de. la vic de. l'nomme, puce que la pensée existe d'après \'atreeti~, 00111010 111 nnose formée, eJr.lstc d'!tprès cell& qui l'a formée, et que si l'on pOrçoilla pensée ct oool'atfeclfl)O, c'est parce que 1'00 perçoilla dlOS8 f&rm4e. et noa eelle' qm, forme, de meme que' l'on perçoit Ilr IlOrps: pal' ses sens el mm l'ème; am tomme ils a ,aleot été étoonés de ee que je leur avais dit. ils en furent inslrnits de' nouveau par plu~ieors eXpél'iences:; pal' elleœple, que toules les cbose!\ de la· pensée vieonen[.de l'alfectiolt,et sout solon l'alJ6clioll'; qu'ils ne pouvaient pensa' sans elie, ni en 'upposiUou Me
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crite consommé, l'alfection elle-même esl enlendu~ car le langage des mots appartient il la pensée, el le son du langage appartient à l'alfeclioo; c'est pourquoi il leur fut dit que, de même qu'il n'y a pas de langage sans un 500, de même il Ile peut pas y avolr,4e pensée ~ans une atfee1ion, et qu'il est éllident, d'apl'ès ce~a, que rûfeelion est le tout de la pensée, comme le son est le 10ut du langage, car le langage est seulement l'arliculatiOl" du son. Pal" là ils furem instrnits que l'homIDe n'est absolumeot qu'une affection, et ensuite par cela même ils apprirent que tout le Ciel et toul t'enfer ont été distingués comme cm l'oyaurnes. en proyinceset en 50ciéles. selon les dilférenees génériques et spéeifiques des alfections, el nullement selon quelques dilfâ'enees des peus4es. et /fus le Seigneur Seul connalt les affections. Il suit de là que les vl!'riétes &t les différences des affections sout in{jaies, eL qu'il 1- f t a amant qœ d'bommes qui sont nés et qui aatarant à ~mité. XVII. La viII éternelle 68t à.l' Mil/mie ulOIt _ affection dd l'tUage. Puisque l'alfeetion est .'bl)JDms lui-même, et que l'usage est l'elfet et Yœuvre de Talfection, et est comme le dI.mp ou le lieu de SOD exercice, et puisqa'i1 n'est pas donné d'alfecti_salJ$soQ sujet. el que même elle périt, il f t résulte qu'il D'y a plIS d'aft'ec:lion de la vie de l'bomme sans rosage; et puisque l'affection et l'usage fOM un, il en ,ésuHe que l'homme, qui est one alfec.lion. est reconou tet qa!.' est par l'osage. ditIlcilement et peu daM le MORde naturel, mais clairemenl el oomplètelDeel.daœ le Monde spirituel; c'est nue conséquence de la. ebakor el de la lumière .ôuCiel, car le spirituel le mel à déeo&verlloi el: chacune tles choses qtIi lui appal'lienneat. puce que dans, son essence le sprnuet eflL diviaamOllr et divine sasesse. et dans 50_ apparence. ebalclD' do Cieh et hilmière du Ciel; cette chelew eL cette lumière déyoiicot lesaffecLions des usages, comme la chaleur du soleil da Monde. dévoile _ eOjels de la terre paF les odeurs et par les sav~urs .. e, COrD1D6 la Pamitre dg, seleil dn Mollde les dévoile, par les couleurs et par les ùiverses distillctions de. kltRière et d'ombre. Si la vie éterAeMe est; à, chaque homme selon son ai"eelion de .~~e·, d'est parce que l'affection est l'homme lu~mme, et qne de là lielle est 1'.lfeeliH, tel est l'bemme; ma:is l'affection de l'llSIIgt! est en gén4ra1 de deu:t genres; il Y a l'affection spil'ituelle de l'usa<<e, et ir y It l'affection na-
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turelle de l'usage; elles sont semblables l'une et l'autre dans la fOl'me ex terne, mais elles sont lout à fa il dissemblables dans la forme Interne; c'est pour cela qu'elles ne sont pas distinguées par le;; hommes dans le Monde, mais elles le sont très-bien par les Anges dans le Giel; elles sont, en elfel, entièrement opposées l'une li l'oull'e; car l'aD'ection spirituelle de l'usage donne li l'bomme le Ciel, umdis que l'alrection naturelle de l'usage, sans l'affecliunspi~ rituelle" donne l'enfer; en effet, 1"lIfeetion naturelle de l'usage est seulement pour les honneurs elies prollts,ainsi pour soi-même et pour le monde comme fios, tandis quel'alfection spirituelle de l'lisage esl poor la gloire de Dieu et' poor ses usages, ainsi pour le Seigneur et pour le prochain comme lins. Il y a, en effet, dans le Monde des bommes qui remplissenlleurs fonclions el leurs emplois avec application, travail el ardeur; ùes magistnls, des gouverueurs, des officiers, en les exerçant avec diligence et habileté; des prêtres. des ministres, en prechant avec al'deur comme si c'était JlaI" zèle; des hommes de lettres. en écrivant des livres remplis de piété, de doctrine eL d'érudilion 1 el d'autres en agissant d'une manière semblable; el par là aussi, ils rendent de signalés usages à l'Église. à la paIrie, à la société et au concitoyen; et cependant plusieurs d'enll'e eù~ fonl cela d'après la seule affection naturelle, c'est-a-dire, pour eux..memes afin d'et.'e honorés et d'elre élevés en dignités, ou pour le monde afin d'en tirer "du profit et de s'enrichir; ces fins, chez quelques-uns d'eux, enflamment tellement leur alfection à faire des usages, qu'ils en font parfois de plus éminents que ceux qui sont dans l'affection spirituelle de l'usage; j'ai parlé, après leur mort, lorsqu'ils étaient devenus des Esprits, avec plusieurs de ceux qui avaient été dans ce genre d'alreclion de l'usage; ils réclamaient alors le Ciel ell l'Bison deleut' inérite;mais comme ils avaient fait des usages d'après la seule affection naturelle. ainsi pour eux-memes el pour le monde, et non poUl' Dieu ni pour le prochain, ils reçurent une réponse semblable à celle qu'on trouve dans Matthien': " Plusittùrs' me diront Cil ce jour/,} : Seigneur! S l'z'gneltr! par ton Non. n' llVon8-ttoU$ pas propltétisé? et par tOll Nom pt'avons-nous pas cJuusé des démons? et 1'11 ton Nom beaucoup d'actes dl' puissallce n'avons-nous ptl,' (aits? 11,1 aù' a/or,. je lelll' dirai: JI' Ill' ,.ais d' où ~'Oll,' Il,",s li
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"etirez-volU de Moi, vous tous, ouvriers a'iniquiU. IJ - VII. 22, 23. - Et dans Luc: u A.lors vous commencerez à dirtl : Noult OV07l8 m4ngé devant toi, et nOll8 avons bll, el da.ru n~ places tr,t QIf enseigné; mais il dira: Je vous dis, je ne mi. d'ou vouS 'ete., retirez-volts de Moi, vous tous, ouvriers d'iniquitfl. " - XllI. 26, 27. - On les examlria aussI pour savoir quels hommes ils avaient été dans le Monde, et l'on découvrit que leurs intérieurs étaient pleins de convoitises et de maux condensés, lesquels, chez quelques-uns, apparurent couleUi' de feu d'oprès l'amoùr de soi; chez d'autres, livides d'après l'amour du monde; chez d'autres, sombres d'après le rejet des spirituels; eL toulefois les ex térieurs apparaissaient d'une couleur de neige et de pourpre d'après les usages dans la rorme externe. On vit par là que, hlen qu'ils eussent fait des usages, cependant ils n'avalent pensé en eux-mêmes qu'à la réputation pour obtenir des honneurs et des proOts, et que de la vellait la forme qu'avall prise leur esprit, 000seulement en sol mais enCore par sa vie; et que les bonnes actions avaient été seulement, ou des apparences, pour Ile pas se montrer tels qu'ils étaient, ou seulement des moyens pour arrÏ\'er aux honneurs et aux richesses qui étalent leurs nns; ces choses concel'nent l'affection naturelle des usages, Mais l'all'ection spirituelle de l'usage est Interne et en même temps ellterne, et autant elle est exteme ou naturelle, autaut aussi elle est spirituelle, car [e spirituel InRue daos [e naturel el le dispose à [a correspondance, pal'conséquent à l'iustal' de soi; touterols, comme on ignoreahsolumenl dans le Monde ce que c'est que l'alrection spirituelle de l'usage, el en quoi elle est distinguée de l'affection naturelle, parce qu'elles paraissent semblables dall~ la forme externe, il sera dit comment 011 acquierll'atrectioll spirituelle; elle De s'acquiert pas par la foi seule, qui est la foi séparée d'avec la charlUS, car celle foi est seulement une foi cogitative sans l'actuel en elle; el coinme elle a élé séparée d'avec la charilé, elle a aussi été séparée d'avec l'affection, qui est l'homme même; c'est pourquoi, apres la mort, elle se dissipe même comme quelque chose d'aérien; mais on acquiert l'affection spirituelle en fuyant les maux parce qu'ils sonl des péchés, ce qui se Calt pal' un combat confl'e eux; les maux que ,'homme doit fuil' sont tous écrits dans le Décalogue; autant l'bomme comhat conlre
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qui sont les péch~, autanL il d~vient affection spirituelle, etainsid~apr~ la vie spirituelle il rait des usages; par le combat cOIl~re lesmaux sout 4i~sip~e~ ces chostl\ll qQi ob:>ède.pl,~es inlérieur~. I~uel,\~ •. çomroe ila été dit cÎ"!lcssuS,.l/PPllra!SSellt chez J~s uns <:oul~ur ~e, feu, /lIIez. d'atHees sQmhl'cs, e~ cl1~ d';I1,1tres, livides; !!t ainsi e$~ oU\'\lrt lion mental SP!l'jLu,el, par lçquellr:l Seigneur ,entre PilllS l\l,~enll\l I1nlurel de l'ho,mnle., et le pispoS!l 11 f"ire~es USA~es spÏl'itu~l~ qui l)~r"issellt LQutl;lroi.s commllnut.u_ reis; c'es.t à cel1x-ci, clnoo aux, '1utl'es. qUe,le Seigoeur pellt.accorder de :L'aimer par.,-qessus \9ullls choses. et d'\li~er Li!' rrpc,haio r1:;omme eux-même~. Si l'hoIl1Pl.~, PAr Je COmlwl conlrllies llJa.!lll comme péchés, s'est ;lcquis qU,elgue spir!~uel d,lOS le ~onde. qllelque faible que soit c~ ~(liriluel, il est s,a~vé, et ses usages croi:>sent dans la suite comwe le grllin de sénel'é qui d~vieql un arbre, selon les paroies du Seigt;teur. dans M~t\\Iijl.u, -. .. . XIU. ~2, Mill'C, IV. . 0.3:1,32. Luc, Xlll.18, 19. XVIII. Lu volonté de l'hom1~lC est son affection. C'est parce que la volonté de l'h9.mme esLle réceptacle d~ S90 IIPlour, et l'entendetpent là réceptacle de Sa sagesse, et qUe ce qui est le réceptacle de l'amour est aussi le réceptacle de toutes I~affections, parce que les affections sont seulement les eontinua,tions el les d,t,Sl'ivations de l'amour, comme il a été 'lit ci,dessus; il est diL le réceptacle de l'amour, pill'ce que l'amour ne peut êtl'e dO"l\éc~ez l'homme que dans une rorme récipiente, qu~ ~oit I\l,lhstanlie!le; Sal1S elle, l'amoul' n'affecterait PlIS, il ret(lUl"llerai~, el sel'ait par cela même comrpe ne qemeurallL pa!;; la forme . même qui . le l'ec.Qi,Lpeu' aussi être décrite, mais ce n'~,t' pas ici le Iieu,;. de là vien.1 que la volonté est dite le réceptacle de' l'amour •. Que la vol\)Dté \ll?)l le tout cie l'homme et dans toutes les choses qui le co.~ti.tueqt., et qu'elle sail ainsi l'homme lui-mêrpc, de même que l'ulDOUl' <,IlIlIs son complexe est homme 1 c'est ce qui va deveni.r évident: AI,l sujet de tout ce qui app,lrtient à son i1mour ou à son affecli\)n., e~ même de ce qui appartient à s.a vie, l'qomme dit qu'il l'cul i Par exemple, qu'il yeut agir, qu'il veut parler, qu'il ",eDlpenser, qu'il veut percevoir ; dans touLes ~s choses il y a la volonté, et si elle n'yétait pas, il n'agirait pas, ne parlel'3il pas, n~ pensel'a,iL pas, ne perce\Tait pas; hien plufi, si elfe n'était pas dans le!' singuliers ' ,
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et les très-si!lguUe~ de ces clloses. elles. ~raieu~ ~ \',ll$talll; car la volonté es~ en elles comme la vie ou l'âme est4\\ns'e' corps et d\lns chacqne de Ses parties: 011 peut dire aussi aÎlJler au lieu de vouloir; par el(elJlple, qQ:'on aime faire, parler, pel)!;!\l':. perce~ voir; pareillement •• a.ll sujet des sens e)tlern<;5 du cprps, ;pn "it qu'oll.lIe!:!t roir,. qll'.oll.veut entendre, q,,'OIl veut manger. ~Jre et savo.urel'; qq'.ou veu,twQrer, q~'pn veu~ mareber, çonve~ser. jouer, e.~ ainsi liu reste; d3t)S cbaculle Ile. J:eS choses la volollt~.est en~'1re l:jlgeDt, ~r si eUe élaitretir~, il y liu.rait il. l'installt lirrêt, et (\'est aussi Par la ~()Iql!té qu'elles ce5Sel1t, .Quilla volonté liqi~ l'amo~ de l'homme dans !,Ine for.:qe, on le voit çlllirem,ellt en ce qJle tout plaisir, tout agrément, tout charme, tout bonheur, toute bé.atillllle. cl10ses qui ,appartiennent aussi à l'amour, sont' de même s~ndes et perçues; qu'elles appartiennent aussi à la \'olonté. cela 6$1 évident, car tout ce qlli es. plaisir, ;lgrément, cl;!a,me, honheuret hé;ltitude, l'h0o:Jme le veut al,lssi, et même en en {larlant U dit qu'il veut; l'hD.mme parle de même du pien eL du vrl/oi, car ce qu'il ain:\e, il l'appelle bien et le fait par conséquen\ chose de sa volonté; et ce qui conlirme le bien de SDn amoul' DU, de sa V01DIIlé, il l'appelle vrai, et il l'aime aussi el veut le penser et en parler. Au sujet même de tuut ce qu'il sDuhaite, ambitionne, désire, appète, cherche, et de tDU~ ce à quoi il tend, l'hDmllle dit qu'il veut, parce que tQut cela appartient à SDn: amoul'; ea . . il veut ce ql.\'i1 sQuhl\lte, parce qu'il l'aime; il veut ce qu'i~ amhilioQJle et d$i~e,p;lrC(! q\l'i! l'aime; il veut ce qu'il appète et cberche, parce qu'il r~me .. eL li veut çe à quoi il. tend, el il y t.end, I?arce qu'il J'lIime. D'après CIlla, Dn p611L v.oir que la volonté et !';lllIour, DU la volonté et. l'alfection chez l'homlt!e SORt un, et que· la volonté, puisqu'elle est l'aqJQur, est seulement la vie de l'amDyr, et qu'elle est j'bDmme 1Il.e,~e.; que la volonté soit I\ussi la vie de.. l'entendement ùe'l'homme, et pal' suite . la vie de sa pen.sée, cela sem connrm.~ dan!> ce.qui suit. s.~ l'nDmme ignore que la vDIDnté est l'hDmme même, c'est par la même .c ause d'après laqllClIe il ignore que l'amour DU J'affection est J'nomme même; chacun aussi fait l1,ltention aux cbos.es qu'i~ vo~t ou sent, mais non à la vie, âme Ou essence, d'aprè!jl!lquelle il voit el scnt ; et l'homll)e celle-ci est cachée intérieurement da us les se~si~il$, . . naturel ne porte pas sa pensée jusque là; il en est autrement de '
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l'bomm.e spirituel, parce/lue ce u'est pas le sensitif qui est l'objet de sa sagesse, mais c'est i'esseUliel qui est dans le sensitif, et qui en soi est spirituel aussi: de là vient que plusieurs disent que la pensée est le tout de 'l'homme, et qu'elle est l'homme meme, ou que l'hOmme est homme parce qu'il peuse, lorsque cependant le tout de sa pemétl est l'affection; retire de la pensée' l'affection, et tu seras une soûche, L'bomme qui est ratioDnel d'apr~ le spirituel, qui saitCifque c'est que le bien et le vrai, et par suite ce que c'est que lèinal et le faux, peut connattre, d'apr~ ce quia été dil; quelles sont ses affections, et quelle est son afl"eclioD dominsnlè; car en a aulant d'indices qu'if y a de plaisirs de la pensée, du langage, de l'action, de la vue, de l'oule, et' qu'il y a d'ambitions, de désirs et d'intentions; mais qu'if y mette une attention sérieuse, et,qn'iI rélléchisse, XIX, Aimer, dans la Parole, c'est faire des usages, C'est parce qu'aimer, c'est vouloir, et que vouloir,c'est faire; qu'aimer, ce soit vouloir, cela vient d'èu'e confirmé; mais que vouloir, ce soit faire, cela va être confirmé ici: La volonté, considérée eu ellemême, n'est pas l'amour, mais elle en est le réceptacle, et un tel réceptacle, que non-seulement elle reçOit l'amour, mais qu'elle s'imbibe aussi de ses états, et revêt des formes en rapport avec eux; ca," tout ce qui appartient à la vie de l'homme innue, parce que l'homme est, non la vie, mais uo récipient de la vie, par conséquent il appartient réciproquemeotà l'amour, puisque l'amour est la vie; celli peut elre 'illustré par les sensoriade l'hamme; en elfet, l'œil est le récipient de la lumière, mais il n'est pas la lomière, ayaot dès lors été fo,"mé pour recevoir Ioules les variétés de la lumière; l'oreille est le récipient du son, de sa modulation el de son articulatiou, mais elle n'est pas le son; pareillement les autres sens externes de l'bomme; il en est de mc'.me des senson'a internes, qui sont modifiéset mis en aclion par la lumière et/a cbaleur spirituelles; par conséquent, il en est de même de la volonté, en ce qu'elle est le réceptoire de la chaleur spirituelle qui, dans son essence, est ramour; ce réceploire èst partout daus l'homme, mais dans ses premiers il est dans les cerveaux; ces premiers, ou principes ou chefs, sont ces substances qui y SOllt appelées cortieales el cendrées; c'est de ces substances que la volonlé descend de tous côtés par les
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fibres, comme par des rayons, dans toutes les parties de la face et dans toules celles du corps, et qu'elle'y tournoie el eireule 'selon sa forme, qui est la forme spirituelle-animale. dont il aêlé queslion ailleurs: ainsi toilles et cbacune des' choses y sont mises en action, depuis les premiers jusqu'aux derniers, et dans les, derniers elles s'établissent effets, On sait que tout est mis en 'moùvement par un etfort;el que "effort cesSant, le mouvement 'cesse. ainsi la volonté del'bom'me est ,'elfort vif dans l'bom'me, et elle agit dans les derniers 'par l'intermédiaire de fibres et de nerfs,qui en eux~inémes nè sont que de perpétiÎels tlrOl'ts continués depuis les' principes dans les cerveaux jusqu'aux derniers dans les corporels,où les efforLs deviennent des actes. Ces cboses 'ont été raI>'portées, afin qu'on sacbe ce que c'est que la volonté, et qu'elle'est le réceptacle de l'amoul', dans un perpétuel effort d'agir', lequel effort est excité el déterminé en actes par l'amour qui influe et qui est reçn. De là mainlenont il suit qu'aimer c'est Caire, parce que c'est vouloir; car tout ce que l'homme aime, Ille veut; et ce qu'il veut, il le Cail s'il est possible; et s'il ne le fait pas, parce que ce n'est pas possible, néanmoins cela est dans un acte intérieur qui n'est pas manifesté; cal' il ne peut y avoir chez l'bomme aucun effort ou aucune volonté, à moins qu'elle ne soit aussi dans les derniers; et lorsqu'elle est dans tes demiers, elle est dans uo acte luté/'ieur; mais cet acte o'est pas perçu par lin autre, ni par l'homme lulmême, parce qu'il existe dans' 50n esprit, et c'est de 'là qne la volonté et l'aete sont un, et que la volonté est réputée pour le fait ; cela n'eSt pas ainsi dans le Monde nalurel, parce que l'acte intérieur de la volonté oes'y manifeste pas; mais cela eSI 'ainsi dans le Monde spirituel, où il se manifeste; ear là lousagiss6nt selon leurs amours; ceux qui sont dans l'amour céleste agissent sainement; ceux qui sont dans l'amour infernal, follement; el si par quelque crair.te ils n'agissent pas, leur yolonté est intérieurement active; ils la contiennent pour qu'elle n'éclate point, et cette action ne cesse qu'en même temps que la volonté; puis donc que la volonté et l'acle sont un, et que la volonté est l'effort de l'amour, il s'ensuit que, dans la Parole, par aimer il n'est pas entendu autre chose que Caire; qu'ainsi (lar aimer le Seigneur et aimer le IlroSlaite
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chain il est enlelHl1I faire des usages pour le prochain d'après l'amour qui \'ien~ du Seigneur ; qu'il en soit ainsi, le Seigneur l'enseigne Lui-Mêm\\ dans JeI!n : « Ce(ui quia rJl
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37 SOleil du Monde n'a rien de oommlln avoc ,cette obaleor; selon que son amour augmente, il bouillonD6,i1 broie et s"enllammo; et S6- ' 100 que son amour diminue, Il lauguit, devienl froid el meurt; aiilsi; absolument selon lesaclivités de l'amour de la vie., It en' est ausJ'i de même chez les animaux de la terre et chez les oiSèauxdù eiel ; les uns et les autres 'onl parfois plus chaud dao!! le DIMiea de l'hiver qu'au milieu de l'été; car leur cmur' al'll's il'essaille, leur sang hou ilion ne, leufs fibres sont tièdes, et toul ce qu'il y a de plus petit en eux. a\'CC eequ'il y a de pins gl'and rempm ses fooCitions Vitales, 'et là ohaleul' oc Illi vient pas dà soleil, inais elle vieot de la vie de leut' âme, qui est l'alfectioD. Si l'amour produit la ébaleul', c'est plu'ce qu'il est la vÎt! de toutes les ' forces dans l'ùoivers, et œllevie ne peut enlrer dalls les ,SubstliiJ.œs récipièntes, qui, onL été créées, si ce n'est au moyen d'un actif qui cst, ,1a cbaleur, Le Seigneur, dall8 la créalioo, de l'univers; s'est prépllnl de-puis tes premiers jusqu'aux derniers ' toos·les milieux, par lesquels en tont degré Il : produit des IlsagllS, et le miliea universel et le plos prè5 de là conjonctioo est la ebaléur{ dans 'laquelle peul exis.ter l'essenea de l'acti.. ité de l'amour. Comme la cbaleur existe par l'amoW' du prochain, c'est poul'cél. qU'il '! a correspondance entre l'amour et la chaleur, ,cal' il y a cOl'l'&Bpoodance entre loute cause et, son effet; c'est d'après la ool'respondanoc que le Soleil du Giel. qui est le Seigneurj apparalt comme du feu, et que l'amour qui en procède est perçu par 'les Anges oolll me' cbBlentl; flue" parèillement, la Divine Sagesse ciu' Seigneur dans, IlisCieulii 8.pparatt' comme lumiere; et que lai (uoc du Seignéurj quand li is'cst tt'ànsllguré. a resplendi eemme le s(lleil,~ Malth. xvn. 2.~ C'est d'ap;ès cette oorrespondaliCle, que le ' saiut de l'amour du Seigneur li ~té rept6senttl par le: reu de l'autel, et par lef6t1 daM les lampes 'du cbaude-Ile; dans le ,tabernaele ; que le 5etgueor est appa-rli dàDS le feu SlIt la montagne du Sina!:, e~dans; une Oamme; _ fen, peridânt la ouit sllr le /.abel'oNCle; et que par sUlle ,plusiemis,nations oia eUUD fell !latré, ' e~ ont établi pour le garder des vierges qui ont é[é'appelées Vestales. e'est d'apl'ès cette cotrespOodaaee. (j'Ile dans la Parole; en J'fÎUSiel1fS pa'~ages, pal' le feu et pal' Ja Damme il est entendu l'aarour, C'est Irussi d'oprè5 till8'petceptlOill. int'érieol'C de cette correspond'.mèe, que nous !wions que le fea saëré embrase hos cœUl'S,
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DU DIVIN AMOUR,
et pal' ce feu nous entendons. uu saint amour, C'est d'après cette même correspondance, que l'amour céleste, dans le. Ciel, apparatl de loin comme un feu; aussi le Seigneur a-t.,.i1 dit que les justes brilleront comme le soleil daos le Royaume du Père; - l\'lalLh, xm, lia, - C'est de même d'après elle, que, dans l'enfer, l'amour iofel'nalapparatt de loin comnae un feu. Voir, dans le Traité DU CIEL ET DE L'ENFER, les N°' 566, 575. XXI. Le Divin Amour, qui est la vie mlJme, pr{}duit, au moyen de la chaleul'. [es formes spirituelles animales avec toutes et chacune des choses qui sont en elles, Il y a dans le commun deux formes que le Seigneur Créateur de l'.uni\'ersa produites, dans les derniers et dans les intimes du Monde, par ~Qn soleil qui est le Divin Amour et la vie même: La forme animale el la forme végéLale,Pa~ les formes animales sont entendus les animaux de ..toul genre, .Ieshommes et les :Anges ;·et pal'les formes végétales sont entendus les végétaux de lout genre, comme atb~es, plan les et lieurs; ila déjà été question de ces dtlux ·formes; mais comme il. s'.:jgil ici du Divin Amoul' d'aprè.'; .IequeUoutes chQses ont été créées. et d'après lequeLaussi toutes. choses·depuis la création sont perpétuellement formées,. il m'est .permis derappol'ter encore ici. quelque chose sur la première forme, qui es~ la forme IlIÙJD;tle. Le Divin Amour, qui est la vie. même, d'après son Auleur, qui est.le S~ignellr,.n'a pas dans,son,!\ein d'aulre·hul que de cr6er e~ dé [ormel' des .images, et des J'ess6lllblanc~, d!lluHnéme. q.ui sont les bpmmes,eL d'après lesbommesles Anges, puis' aussi /,le.l;eYétir .d'un corps Cor!'JlllPondant les affections de. tout genre. qui son~ les. animaux ;to.lJtes ces formes, tant les pal~failes que les imparfaites, sonl des formes del~amour, et sont semblab.les qnant à la vie dans les extero.es, qui .consiste.en. ce qu'elles veulent se lQouvoir, mDnUes /lommes et les Anges, mais les autres sont des êtres. ;l.Di.més de plusieurs genres, 'POUl' que ces facultés existent dans.l'effet eL dans l'usage, elles ont été faites et admirablement organisées de sub-
Slait
DIJ DIVIN AMOUR,
,
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slauce5 eL de matières créées. Que le Seigneur, qui est homme, ainsi que son Divin Amour, qui est la vie même, les ait formées de SOD spil'ituel procédant de Lui comme Soleil, c'est ce qui est manifeste en ce qu'elles sont;d~ Ames vivantes et des'allilèlions. et que ~outes, tant les imparfaites que les parfaites, son t semblables dans les exte..n~, A moins d'ètrIÎ myope, ou nyctalope, ou d'avoir ' une amaurose su'- les yeux. qui est-ce qui ne &leut voir que de telles choses ne viennent pas d'autre part? Élève ta raison un peu au-dessus du fond de la nature, et lu le golltel'as. Que la chaleul' soit le moyen de formalion, c'est ce qui est connu par le bain dans lequel est l'embryon pau$.Tut,é ros eUe p()ussin dans l'œuf. Si l,'on croit que c'est la.chaleul' 4u soleil du ?tionde qui .,p roduit, c'est d'après un menlalaveuglé pal'Ies illusions des sens du cOrps; la chaleul" de ce soleil ne fail rien plus Qu',o uvrir les extrêm,e s des corps"Qu les parties:O!ltanées, pour que ,I.a ch~leur interne p~i~ m6Jpe ,1 inlluer; car ,ainsi la l'ie vient dans un,plejn elfet delluisles premiers jusqu'aux de~uiers, et c'est. de ,là que chaque année, dans la saison dupl'intemps et , ~e l'été, les animaux ~e 'a terre ePilS oiseaulC. du ,ciel entl'ent, dans les fonctions,. les devoirs et les plai-. sirs de leur prolificalion, et ,les renouvelJe!lt; il ,en est aUlr6l!lBllt de l'homme, chez lequel la chaleul' provenant de l'amour intérieur est excitée par les charmes des pens~. et qui Il 'des vêtements pour chasser le froid répaDdu dans les parties eUlaDéeS. qui sont les extrêmes du corps. ,
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DE LA
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DIVINE SAGESSE
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l J. La Divine Sagclllè, dans les Cieux, apparatt l'ommelumi~re devant les yeux des Angel. DallS le Seigoeur, Il Y ft j'amour et Il y a la sagesse; l'amour eo Lui- est l'êlre, et la sagesse en Loi est l'exister; eependant ces choses en Lui sonl, noo pas deux, OIâis uo; car II!. sagesse appartient li l'ao'1011I', et J'amonr apparliehlll. la sagesse; c'est par celte unioo, qui est l'éciproque, qu'ils deviennent un, et cet un est le Divin Ariloor qui dans les Cieux apparul! devant les Anges comme Soleil; l'union réèlproque de ta Divine Sagesse et du Divin Amoul' est entendue par ces paroles du SelgMur : (, Né crois-lu pas, Pllilipp~, que Moi Oe suis) dlln$ le P~re, et que le Père (eSt) en Moi? Croyez-Moz' qile JfoiOe suis) dans/ePère, et qué/e Père (est) en Moi. 1) - Jean, XIV. 10, 11. - Et par cenes~ci : (, Moi et [e Père 1101/$ somm~s un. 1) Jean, X. 30. - Mois tes deux, qùi datts le Seigneur sont un, procèdent de Lui comme Soleil comme deux choses distinctes, la sagesse comme lumière et l'amour comme chaleur; mais elles procèdent distinctes quant il l'apparence, en elles-mêmes cepeodant elles ne sont pas distinctes, car la lumière appartient 1\ la cbaleur et la chaleur appartient il la lumière; en effet, elles sont un dans le plus petit point ainsi qu'clles le sont dans le soleil, car ce qui procède du soleil est aussi le soleil dans les choses les plus petites, et par suite universellement en tout; il est diltoul point el le plus petit, mais il n'est entendu oi un poiot ni le plus (Ictit de l'es\laee; en effet, dans ce qui est Divin il n'y a pas d'espace, cal- ce qui est Di\'in est spirituel et noo pas naturel. Puisque du Seigneur comme Solei 1pl'ocèdenl la sagesse el l'amour comme deux choses distinctes quant il l'apparence, la sagesse sous
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DE LA Dl VINE SAGESSE.
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41 une forme de lumière. el l'amour sous une perceptl01l de chaleur, c'esl IJour cela qu'elles sonlreçues pu les Anges comme étant distinctemenl deuJ.:; les uns reçoh'ellll\n 111115 grllllde abondance la chaleui' qui est ramour, el les autres la lumièl'e qui CIiI. la sagessG; c'est lJleme pour ~la que Illl! ~pges de tous les- Cieux sont distingues en deux,Uoyaumes ; ceux qui ont reçu plus dl' chaleur qui CSt "amour, que de lumière qui esl la sagesse, constiluontl'un de ces rOyllullles, el sonl nommés Auges céleste,;; cc sool eux qui compOStUlles Cieux supremes; ceux qlli onL reçu )Ilus de lumière qui est la sagesse. que de chaleur qui est l'IImoul', consliluenl l'oulre royaume. el sont nommés·Anges spiriluel:;,; ce .SOIlI eux qui constituenL. les Cieux infél'ieurs. li est diL que ceux-cl ont plus reçu de lumière, qui est . la sagesse, que 'lie chaleur qui est l'amoul'; mais ce 1,1115 est Ull plus :cn apparence. car .ils ne sonl pas sages plus que selon que l'amour c:h~ eux faillin a\'cc la sagesse; c'est lIus:li 1I.o ur ceI.a que les Angesspiriluols 8001 appelés intelligeuls, et non pas sages. Ceci concerne La lumière dailS le Seigneur, el d'après le Seigneur, el dans les. Anges. La Divine; Sagesse qui, dans les Cieux. apP81'all comme luwi~e, dRUS son essence n'cst pas lumièl'e, mais elle se TcveL de lumièrc, afin qu'elle apparaisse aussi de"anL ln vue des Anses. Dans son cssenr.e, la sagesse e~tle Divin Vrai, et la lumière est son appareuce CI sa correspondance; il en est de la lumière de la sagesse comme de la chaleur de l'nmoul', dont il a. été queslion ci-dessus. Puisquo la lumière correspond li Iii sagesse, ct que le Seigneut' est la Divine Sogesse, c'cst aussi pour cela que le Seigneur, dans la Parole. es.Ll.I,pelé Lumière dans beau.coup de JlIIssages; par exeml,lc, 4ans les, suÎl'anlS : a Il était la lumiére J>éritab.lequi éclaire tout homme 2)cnallt don. le l1iOnde. u - Jean, 1. 9. - a J~nu dit: Moi. je suu la lumic!re l/.u monde; celui qui tlI e suit ne marchera point dans lu Unèbrcs, mais il aura la lllmière de la vie. D - Jean, VIII. 12. _ " J~SI.lS dit: E,/core un perl de temps la Illl'1li~re est avec l'OU,< ; milrrhe; tandis que la lumière rails at'ez, de peur que les !éll/'b/'es Ile vous surprennent. Tandis lJue lillumih'e VOIlS avez. cro!!e; l'ilia [ul1Iih'e, afin qlle fils de 11l7l1ièrc t'ous soyez. !lloi, LUlIli"re, dan,. le 1/1 onde je ,'UÙI veml, afin qlle quiconque croit e/l Aloi dans les 1.'IIl\bres 7Ie demeure poil/t, Il - Jenn, !,.
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HE LA DIVINE SAGESSE,
X Il, 35, 36, 116; - et dans plusieurs endl'oils ailleurs, Sa Di,"iDe Sage.';se a été aussi représentée par ses vêlements, lorsqu'il ,'l'st u'ansfigul'é; " ses vllem/mls apparurent ('om71le la lumit\rr, ret;plrndis,.ants
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blancs connue de la lleigc, tels qU'il1t loulon sur 1o terre 1Ie peut blanchir. " - Marc, IX. 3. Mallb. X VII, 2; - d81ls la Parole, les vêlements signifient les vrais de
la sagesse; aussi tous les Anges dans les Cieux apparaissent-ils ,'ètas selon les vrais de leur science, de leur intelligence el de leur ~agesse. Que la lumière soit l'apparence de la sagesse, et qu'eHe en soit la correspondance, cela esl é,'ident dans le Ciel el non dans le Monde; car dans le Ciel il n'y a d'autre lumière que la lumièr('. spil'Huelle, qnl est la lumièl'e de la sagesse, éclairant Ioules les choses qui d'après le Divin Amour y exislent; par la sagesse les Anges peuvenl les comprendre dans leur essence, et par la lumière les voir dans lem' forme; aussi dans les Cieux ra lumière est-elle chez les Anges dans un même degré qne la sagesse; dans les Cieux supréme... , il y a une lumière de flamme qui brille comme si elle émanait de l'or le plus resplendissant; et cela, parce qne les Anges Ront ùans la sltge.-.se; dans les Cieux inférieurs, il ya une lumière hlanche qui brille com me si elle émanait de l'argent le mieux poli; ct cela, pnce que les Anges sont dans l'intelligence; et dans les Cieux InOmes, il ya une lumière comme la lumière du Monde en plein midi; ct cela, puce que les Anges sonl dans la science. La lumière de.~ Cieux supérieurs est éclatante absolument comme se montre une éloile qui brille et resplendit en elle-même pendant 10 nuit; et il y a continuellement lumière, J'laree que le soleil ne s'y eouchepoinl. C'est celte même lumiére qui, dans le Monde, illustre l'enlendement de c~ hommes qni aiment à êfre sages, mais elle ne leu!' appal'a11 [loinl, parce qu'ils fionl naturels et non spirituels; elle peul ap[lal'III1I'e, car clle m'est aPl1arufl, mais devant les yeulI: de mon es[lrit ; il m'a aussi été donné de percevoir que, dans la lumièl'e du Ciel suprême. j'élais dans la sagefiRe; dans 1(\ lumière du "cconn Giel, dans l'inlelligence; el dans la ILmière du derniel' Ciel, dans ln ~cience; el que quand je me IrOu\'ais seulement dans la lumil:rc Il:tlllrclle, j'élais dans ('ignorHnce des l 'h 'lses spil'Î1uelles. l'mil' qlJ~ je slisse dans quelle lumière sont aujourd'hui les él'udils flalJ~ if- M!lnde, il me fui pré.o;eDlé 11 13 l'tIC deux chemins; l'un
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DE LA DIVINE SAGESSE, étail appelé le chemin de la sagesse, CI l'aulre le chemin de la rolie; au llOut du chemin de III sagesse élaiL un palais daDs la lumière, mais au bout du chemin de la Mie il y al'ail quclque cbosc qoi ressemblait à uo palais, mais dans l'ombre; des él'udits for~nl rassemblés au nombre de Irois cenIs, clan lenr accorda de ·choisir le chemin par lequel ils \'oudraient allel'; el 1'00 l'il que deux ceol soixanle eulraient dans le cbemin de la folie, el se l lemem quarante dans le chemin de la sagebSC; ceux qui prirenl le chemin rie la ~a gesse entl'aicllt da03 le palais dé lomière où élni~lIl des choses mllgniOque.<, ct on leul' donna des \'èlements de fin lin, el ils del'inrent des Anges; ceux, au cOlllrail'e, qui prirent le chemin de la folie l'oulalenl entrer dans ce qui ressemblait li uu ilalai> dans l'ombre, mais ,'oiei, c'élatl un Ihéâlre d'bistrions, où ils se l'élil'enl d'habits de comédiens, el ils déclamaient COUI'(!I'ts de masqucs, et ils de\'inrcDt insensés, 11 me fut dil ensuite qu'il y a"ail aujourd'hui autant et de semblables érudils losensés olonté, el il y tldjoint lm réceptacle de la sage"se, lequel l'si 6011 entendement, Puisque dans le Seigneur il yu deu,. choses, et que ces deux cboses,l'amoor el la sagesse, procèdent de Lui, et :>uisque "hommc u été créé pour qu'il eo soïtla reSseinhlancc el l'image, re.semhlanctl pu l'amour, et image l'al' la sagesse, c'est ponr celn que chez l'homme il a été créé deux réceptacles, l'ull pOUl' l'amour ct l'" '1Ife pour la sagesse; le l'éceplacle de l'amour est ce qu'oll llppclle la ,'olanlé, el le réceptacle de la sagesse ce qu'on appeBe l'cnleudement; 1'!toll1me soit que ces deux chose.~ sonl chez lui, mais il ne sail pas qu'clles ont élé conjointes de la meme manière qu'elh~ le SO[lt dans le Seigneur, avec celle différence que dans le Seigneur clles SOIlI la "ie, landis que dans ]'!tomme elles sont tes l'éceplaclt',s de la vie, On ne peul développel' quelle;! sont leurs fOl'llIes, (J3rce que ce sonl des formes Sllil'iluclles, et que les choses spirituelles
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DE LA. DIVINE SAGESSE, sont transcendantes; 00 sont des formes au dedans de formes, s'éle\'ant jusqu'au troisième degré, innombrables, discrètes, mais toutefois unanimes; toutes ces formes, réceptacles de l'amour et de la sagesse, ont leur origine dans les cerveaux; là sout les commencements eL les lêtes des libres, par lesquelles leurs efforls el leurs forces déœulent vers toutes les choses du corps, taut les sullérieures que ies iofél'ieures, et s'établissent sens dans les ol'gaues des Beos, mou\'cments dans les organes du mouvement, et fOllctions de nutrition, de cbylillcation, de sanguiniücalioo, de séparation, de répurgation et de proliRcation, dans les autres organes ; ainsi, usages spéciaux dans chacun de ces organes, Ces choses étant douuées comme préliminaires, on vel'r. que ces formes. qui soot les réceptacles de l'amour et -de la sagesse. existent eu premier lieu chez l'homme conçu et naissant dans l'utérus; que d'elles par le conlinu sont tÏl'ées et produites toutes les choses du corps, depuis la téte jusqu'aux planles des pieds; que leurs productions se fonL selon les lois de la correspondance, et que c'est Il0Ul' cela que toules les cboses du corp9, les ilJtel'oeset les externes, sont des correspoudances, Ces formes. qui sont les réceptacle, de l'amour et de la IUlgc"e. existent en premier lieu ,.,/tez l" /tomme COI/fil et naissant dun, l'ut~rull : 00 peut le voir par l'expél'ience, elle contll'mel' par la raison; par i'e:r:p~rience. d'après les premiers rudiments des embryons dans les utérus après la cooœpÜon, et aussi d'après les rudinlents des poussins dalls les œufs après l'incubation; ~ premières formes ne se montrent pas elles-m~mes à l'œil, mais on aperçoit leurs pl'emières productions qui constituent la tete; que la lêle soit plus grosse dans le commencement, on le sait; et l'on sait aussi que de la têle est projetée une toile pour toutes les choses dans le corps: d'upl'ès cela, il est évident que ces formes sont les commencemenlS. Par la raison. en ce que toute cl'éaLion vienl du Seigneur comme Soleil, qui est le Di· ,-in Amour et la Divine Sagesse, d'après lesquels il ya cl'éation de l'homme; la formation de l'embryon el de l'homme-enfant dans l'utérus est à l'inslar de la création, el se nomme Géuération, parce qu'eUe se rait per tl"aducem; il suit de là que les premières formes, ~urtout ehez l'homme, sont des réceptacles de l'amOUl' et de la sagesse, el que la r.I'éalion des 1IOII'cs parties qui constituent
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DE LA DIVINE SAG~SE. l'homme se fait par ees formes; en outre, aucun effet n'existe pllr soi-même, mais tout effet existe par une cause antérieure qui est appelée efficiente; et celle-ci existe, non par soi-même, mais par une cause qui est appelée fin, dans laquelle tout ce qui SUil est en elfo. t et en idée, en elfol't dans 10 Divin Amour et en idée dans la Divine Sagesss, lesquels sont III On des fins. Celle vérité sera vue plus pleinement dans ce qui va suivre. - De ces rOI'ni~8 par le continu sont tirées el. produites toutes les choses du corps, depuis la télejusqu'au:r planfes des pieds: on peut aussi le \"oir par l'expérience, et le conftrmer par la raison; par l'e:rpérÏtmce, en œ que de ces formes primitives sont lirées des fibres vers les organes des sens (organa seluoriiz) de la faee, qui sont appelés yeux, oreilles, na-rines el langue; puis, vers les organes mOleurs (organa motoria) de tout le corps, qui sont appelés muscles; pareillement vers tous les viscères organisés qui servent aux dift'érents usages dans le corps; toutes ces choses, tant les viscères que les organes, sont de pures contell.tures de Hbres et de nerfs qui eIIluent de l'un et de l'autre cerveau et de la moelle épinière; les vaisseaux sanguins eUll.-mêmes, par lesquels se font en même temps les contextures, sont aussi composés de Obres qui out là leur origine. Quiconque Il des connaissances en anatomie peut voir que tout autour du cerveau, pois au dedans du cerveau, ainsi que dans le cer\'elel, et dans la moelle épinière, il Y a de petites sphères, comme des molécules, appelées substances et glandes corticales et cendrées, et que toutes les fibres, en quelque nombre qu'elles soient dans les cerveaux, el tons les nerfs qui en sont formés, en quelque nombre qu'ils soient dans le corps, sortent et procèdent de ces petites !lphères ou substances; ce sont là les formes initiales dont sont tirées el produites loutes les choses do corps, depuis la tête jusqu'aux plantes des pieds. - Par la raison, eo ce qu'il ne peul pas y avoir de fibres sans origines, et que les parties organiques du corps produites par des fibres diversement compliquées sonl des effets qui ne peuvent par eux-mêmes vivre, sentir, ni se mouvoir, mais qui vÎ\'ent, sentent et se meuvent par le continu d'après leurs origines; SOil une iIIusll'alion par des exemples: L'œil voit, Don par lui-meme, mais par le continu d'après l'entendement; l'entendement voit par l'mil et meut nUllsi l'œil, il le flle vers les ohjets et y étend sa pé-
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46 nétralÏou (intel/dit adcm), L'ol'eille aussi entend. non par ellemême, mais par 10 continu d'apl'ès l'entendement; l'entendement enlenu pal' les OI'eilles. et les fixe aussi, il les dresse et les tcnd vers les sons, La langue aussi parle, non par elle-même, mais d'après la pensée de l'entendement; la pensée parle pal' la langue, et elle varie les sons et élève leurs modes à volonté. Il en est dc méme des muscles, ils Ile se meuvent pas par eux-mêmes; mais la volonté, d'accord avec l'entendement. les meut elles fail agir comme il lui plaIL, D'après cela, on voit qu'il n'y a l'iell dans le corps qui senle el se meuve par soi, mais que toutes ses puties sentent et se mem'ent d'après leurs origines, dans lesquelles résident l'entendement. et la volonté, et qni sont pal' consts.quent dans l'homme les réceptacles de l'amour et dc la sagesse; puis aussi. que ces origines sont les premières formes, et qne les organes, lant ceux des sens que ('.eux des mou\'emeots, sont
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47 DE LA DIVINE SAGESSE. sée, et les aeLions de tous les membres avec la volon Lé; il eu esl de même du ,rf'.sle. La lai universelle des correspondances, c'est que le spirituel s'adapLe il l'usage qui est sa lin, qu'II fasse agir eL modiHe l'usage par la chaleur eL la lumière, eL que par des moyens auxqaels il lA éL!! pourvu il s'en l'evetll jusqu'II ce qu'II devienne forme servanlll la fin, dans laquelle farme le spirituel fait la Un, l'usage la cause, f"I le naturel l'effet; mais, dans le Monde spirituel, il yale substantiel au lieu du naLu/'el; touLes les eboses qui sonL dans l'bomme sont de Lelles formes, Vo,'r plusieurs détails sur la correspondance dans le Traité DU CIEL ET DI! L'ENfER, ND' 87 il 102, 103 il 115; et sur les différentes correspondances dans les AaCA NES Cf:LESTES, où il est quesLion de la correspondance de la face eL des ail'S du visage avec les aO'ecHous du meuLai, N" i 568,2988,2989, MU, h796,lt797, 4880, 5160, IIIli8, 5695, 9306; de la correspondance du corps, quant Il ses gesles el Il ses actions, avec les IntellecLuels eL les volonLaires, ND' 2988, 3632, 42111; de la correspondante des sens dans le commun, N°' 4318 Il 4330; de la correspondance des yeux eL de la vue, ND' 4403 Il 4420; de la correspondance des narines et de l'odoral, ND' hU2h Il 463lt ; de la correspondance des oreilles el de rouIe, N" 4602 li 4660 ; de la correspondance de la langue el du goOt, N°' !t791 IIlt805; de III correspondance des mains, des bras, des épaules et des pieds, N°' 49Si Il 4903; de la correspondance de~ lombes el des membres de la génératioD, N" 1lO60 il 0062; de la correspondance des viscères intérieurs du corps, spécialement dll l'estomac, du vagin, de la citerlle CL des conduils du chyle, No' 0171 à 6i89; de la correspondance de la rate, N° 9698; d~ la correspondance du péritoine, des reins et de la vessie, N°' 6377 Il 6396; de la correspondance de la peaa et des os, ND' 5052 a 6573; de la col'respondance du cartilage xipboIde, ND 9236; de' la correspondance de la mémoire des choses ahstraltes, N° 6808 ; de la correspondance des cboses malérielles, N° 7233 ; de la correspondance du Ciel avec l'bomme, N" 91:1, HIOO, i932, 2996, 2998, St>24 Il 3629, 363A, 3636 à 3M3, 31,u à 3740, 3S81t. 'hOU. 4279, 41123, ltl>2h. 4625, 6013, 60117, 9279, 9632; que la science des correspondances a été cbez les Anciens la science des sciences, suri out cbez les ûl'ienlaux, mais qu'eile est aujoul'-
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DE LA DIVINE SAGESSE. d'hui entièrement oblitérée, N"":3021, 3la19,6280, 4769, 4Sla6, 48
h966, 690b, 6702, 600la,.6692, 7097, ·7729, 7779; 9301, i0262, 10407; que sanll la seience des corre.~pondances on ne comprend pas la Parole, N" 2890 il 2893, 2987 il 8003, 8218 il 3227, 3la72 il 3486,8615, 10687; que toutes les choses qui apparaissent dans les Cieux SOllt des correspondances, N°' 1621, Hi32, 1619 à 1626, 1.807, 1.808, t971, 1976, i977, i980, 1981, 2299, 2601, 3213 il 3226, aala8, 3350, 3!ao7, 8485, 87la8, 9laSt, 91)74, 9676, 9577; que toules les choses qui sollt dans le Monde nalurel el dans ses trois règnes correspondent à loutes les cboses qui sont dans le Monde spirituel; N°' 1632, 1881, 2708, 2890 à 2893, 29B7 à 8003, 3213 à 8227, Sla83, 3626 36l19, 40Ala, 605S, 4BO, la366, 6939, 51.16, 5377, 5428, b477, 8211, 9280. En outre, dans les ARCANES CÉLESTES il a élé lrailé de la correspondance du sens oalurel de la Parole, qui esl le sens de sa leUre, avec les spirituels, qui sont l'amour et la sagesse dans le culte par le Seigneur, lesquels constituent son sens ililerne; ou voit aussi cette correspondance confirmée dans la DocTRINE DI,: LA NOUVELLE JÉRUSALEM SUR L'ÉcruTURE SAINTE, NOl 6 il 20, et en oulre, N°' 27 à 09. Pour avoir une idée de la correspondance de la volonlé el de l'entendemeut, il faut consulter les Articles ci-de.'lSus indiqués. - III, De la formation de l'homme dans l'utérus par le Seigneur~ au 'moyen d'un influ:c dans ces deu:c réceptacles. Puisque dans la formatiou de l'homme dans l'utérus les spirituels se conjoignenl aux naturels, il y a plusieurs choses qui ne peuvent elJ'e décrites, car les spirituels sont des choses qui sont abstraites des naturels, d'où il résulte qu'il n'y a pas de mots pour les expl'imer' dans le langage oaturel, siDon quelques expressions générales que certains hommes comprennent avec plus d'intelligenCe que d'antre.~ hommes; par elles néanmoins el par des comparatifs qui soot aussi des correspondances, les points suivants seront expliqués : 1. Le Seigneur se conjoint ill'hol!lme dans l'ntérus de la mère dès la première conception, et il le forme. 2. 11 se conjoinl daos ces deux réceptacles, dans l'un par l'ame':', dans l'autre par la sagesse. 3. L'amour et la sagesse forment ensemble et a,-cc unanimité loutl's el chacone (\.JS choses, mnis IOlljou,'s esl-il qu'cn elle..
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DE· LA DIVINE SAGESSE. ils sont distiocts. 4, Les réceptacles chez l'homme ODt été dIstingués en trois degrés, l'un au dedans de l'antre. et les deux degrés supérieurs sont les habitacles du Seigneur, mais DOU le degré iofime. L'UD des réceptacles est pour la "olooté de l'homme fut'u, et l'autre pour son entendement, et cependant il n'y a absoJument rien de sa volonté ni de son entendement dans la formation. 6. Dans l'embryon avaut l'enrantement il y a la ~ie, mais l'embt'YOn n'en a pas· conscience. -- '1.. Le Seigntlur se conjoint à "/zomtnll dans l'utérus de la mère dh la premiere com:eplion. el il le [orme. -Par le Sei'gneur il est entendu ici, comme ailleurs, le Divin qui procède do Lui comme Soleil du Ciel où sonl les Anges, Divin d'après lequel et [lar lequel toutes choses ont été créées dans le Monde entier; que ce Divin soit la vie même, cela a déjà été confirmé; qoe cene vie même soit présente dès la première conception et qu'elle forme, cela résulte de ce que l'homme doit étre Cormé par la vie même, alln qu'il soit une forme de la vie, forme qui est homme; ann qu'il soit l'image et la ressemblance de Dieu, laquelle aussi est homme; afin qu'il soit un récipient de l'amour et de la sagesse, qui sont la vie par le Seigneur, ainsi un récipient du Seigneor Lui-Même: que l'homme soit dans le Seigneur, elle Seigneur en lui, et que le Seigneurailsa demeure chez l'homme, si l'homme L'aime, c'est ce qu'il enseigne Lui-Même; le Seigneur se prépare cela dans I"utérus, comme on le verra dans la suite; c'est pourquoi, dans la Parole, Jéhovah ou le Seigneur est appelé Créll.leur, Formateur et Facteur dès l'utérus,- Ésale, XLII. 1. XLIV, 2,26. XLIX. D; - et dans David, il est dit que sur Lui il a été jeté et appuyé dès I"ut~rus, - Ps. XXII. 2. LXXI. 6. - Tant que l'homme est dans l'ulérus, Il est dans l'innocence, de là soo premier état après l'enfantement est un état d'innocence, et le Seigneur n"habile chez l'homme que dans son innocence, c'est pourquoi alors principalement quand il est dans l'innocence; pareillement l'homme est alors dans l'état de paix; si l'homme est al0l'5 dans l'élat d'innocence el dans l'élal de paix, c'est parce que le Divin Amour et la Divine Sagesse sont l'innocence même et la paix même, comme on peut le voir dans le Tl'aité DU CIEL ET DE L'ENPER, ND' 216 à 283, 286 à 290, Je prévois que, lorsque tu liras ces cboses, quelques doutes se pl'é..'lCn-
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teront il l'esprit; mais lis eulièreooent jusqu'a, la lin, et ensuite l'Ccueille- toi, el les doutes dis(lIlI1l11l'ont, 2. JI se COT/joillt dalls ces dellx réceptacles, datls l'un par l'amollr, da liS "autre par la sage••se. - C'est unc conséquence de l'Al'ticle précédent, où il a été confirmé que d'après ces deux réceptacles ont été fOl'mées ct produittls toutes les cboses du corps, lant les intel'fles que les externes, depuis la tête jusqu'au); pieds; eL comme les auspiccs ct les commencements de toules les parUes viennent de ces réceptacles, il s'ensuit qu'il ya en eux le Divin qui rorme, et qne par eux il est dans celles qui en sont les continuations; mais lorsqu'il est dans celles-ci ct dans celles-Iii, c'est spirituellement qu'il y est et non matériellement; car il est dans leurs usages, et les usages considérés en eux-mêmes sont immatériels, mais les choses indispensables par lesquelles les usages deviennent elfets sont malérielles. Ces pl'emim's réceptacles qui sont les com~. mencements de l'homme sont du père, mais la rOl'malioll au complet est de la mèm; en effet. la sem en cc vient de l'homme; en lui,1 sont les vaisseaux spermatiques et les testicules, dans lesquels la 1 semence est cobobée et décantée; sa réception est raile par la femme, c'cs! dans son utérus qu'il y a la chaleul' par laquelle elle est romentée, ct de petites boocbes (osrula) par lesquelles elle est nourrie; dans la nature, rien n'eKiste que d'après une semence, et ne croll que (,ar la chaleu!'; dans la suile il sera dit aussi quelle rorme ont ces commencements qui appartiennent à ('bomme, Comme le pl'emiel' rudiment de l'homme est la semence. et qu'elle est un double réceptaclt> de la vie, il est é\'ident que l'âme bumaine n'est pas la vie par la \'ie, ou la vie eo soi, car il n'y a qu'une ,'ie unique, ct celte ,'ie est Dieu; il a élé dit ailleurs d'où vicnt li l'homme le (lcrceptir de la ,ie; et comme il y a continuité des réceptacles il partir des cerveaux par les filJres dans toutes les choses du corps, il est même évident qu'il y a continuité de réception de la vie en elles, et qu'ainsi l'tune n'cst pas ici ou la, mais qu'elle est d'après ces réceptacles dans toute rornll~, non autremeut que , comme la cause est dans les choses causées, et le principe dans les ./ princi piés. 3. L'amollr el la sagesse (orment ensC?llble et tlVt'C IIllallimil,' loute,. t'l dwnlllf: de.< ('hose,<, ,nais loujollrs 1J,
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DE LA DIVINE SAGESSE, elles ils sont dislùlcts, - L'amou,' el la sagesse sont deux choses distinctes, absolument comme la chaleur el la lumière; la cbalel!r P$t sentie. pareillement l'amour; eL la lumière est vue, pareillement la sagesse; la sagesse esl vue quand l'homme pense, el l'amour est senli quand l'homme est affecté; mais toujours est-il que dacs les formations ils opèrent, non comme deux, mais comme un, Il en est de cela comme de la chaleur et de la lumière du ~oleil du Monde; la chaleur. dans la saison du I)('inlemps et, de l'été. coopère avec la lumière et la lumière avec la chaleUl', et il y a \'égétalion et germination; pareillement l'amour, dans l'état de paix el de tranquillité, coopèl'e 8\'eC III sagesse el la sagesse avec l'amour. et il y a prodOclion et formation, «-lt cela dans l'embryon et dans l'homme, Que la coopération de l'amour et de la sagesse soit comme la coopération de la chaleur el de la lumière, c'est ce qui devient manifeste l'ar les apparence." dans le Monde spiriluel; Iii, l'amour est cbaleur et la sagesse cst lumière, et là tOUl vit dans les Anges el Oeurit autour d'eux, absolument selon l'union de l'amour et de la sagesse chez eux, L'union de l'Ilmour el de la sagesse est l'écip,'oque; l'amour s'unit il la sagesse et la sagesse se ré-unit il l'amour; de là l'amour agit et la sagesse réagit; par ce réci~)roque existe loul elfet, TeUe eSl l'union réciproque. et par suite la réciprocation de la yolonté et de l'entendement, du bien et du vrai. puis de la charité et de la foi chez l'homme dans lequel esl le Seigneur; el mème teUe est l'union du Seigneur Lui-Même avec l'Église, ce qui est enlenelu par les pal'oles du Seigneur aux disciples, dans Jean, "qu'il,. étaient en Lui, el Lui Cil eux, Il - XIV, 20; - et ailleurs: la m~me 1I0ion est aUS3i entendue par l'union de l'homme avec la femme, dans Mure: " Il,. seront deu;z: dans !tIW seule clwir; ain,.i ils Ile .'Ollt plll8 deux, muis ulle seule chair, u - X, 8 : - car l'homme est né pour être entendement et par suite sagesse, et la femme pOlir ~t ..e volonlé el par suite affection pro\'enaut de l'amoUl'; SUI' ce sujet, vo"" dans le Traité DU CIEL ET DE L'ENFER, les No' 366 il 386. Comme il y a deux chose.~, l'amour et la sagesse, qui fm'ment l'embr~'on dans l'utérus, c'est pour cela qu'il y a deux réceptacles, l'UII pour l'amour et ('autre pour la sage.'se; c'cst aussi pour cela que partout dans le corps il ~' a deux parties qui snnt pareillement distincle!> et sont unies; il Y
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a demi: hémi!:Jlhères du c.erveau, deux yeux, deUil oreilles, deux narine..~, deux cavités dn cœur. deux mains, deux pieds, deux reins, denx tesltt-.IIIPR; les autres viscères sout aussi doubles, et partout ce qui est à lp.ur partie droite se réfère au bieu de l'amoul'. el ce qui est à la gauche nu vrai de la sage..~~e; que ces parties douhles soient tellement conjointes, qu'elles rassent mutuellement ct réciproquement un, c'est ce que peut voir llll observateur babile, s'il Teut s'en donner la peiu,,; l'union elle-même se montre à la vue dans les libres étendues en avant et en arrière ct entrelacées dans le milieu; c'est de là aussi que, dans la Parole, la droite et la gauche ont ulle telle signi6cation. D'après cela, on voit clairement celte vérité, que l'amour et la sagesse formeut ensemble et avec unanimité, dans l'embryon, toutes et cbacune des choses; mais toujours est-il qu'en elles ils sont disllnets, /J. Les rtuptaclcs chez l'homme ont t1é d,',tingubr en Iroi, degrt's, {'Iln au dedans de ['autre, et les deux degrés supérieurs sont les habitacles dIt Seiglleur. mais lion le degré infime, - Prévoyaot le cas où quelqu'un se formerait une ra usse idée des eommencements de la forme humaine, qui appartIennent II. la semence de l'bomme, en ce qu'ils sont nommé!! réceptacles, car le mot mème de réceptacle préseo te facilemeoll'idée d'uu petit vase ou d'uo petit tube, je vais. autaot que les mots da langage naturel me le permetlront, désigner et décrire celte rorme initiale, telle qu'elle a été vue et m'II été montrée dans les Cieux: Ces réceptacles ne sont pas tubulés ou insinués comme de petils vaisseaux, mais ils sont comme est un cen'eau doot le Iype est le plus pelit et imperceptihle, et en meme temps comme une ébauche de la partie antérieUl'e de la face, !OBns qu'on y voie aucun appendice. Ce cervean pfimilif dans la pal,tie c,onvexe supérieure était un assemblage de glnbules ou de petites sphères contiguês; chacune de ces sphères était composée de sphèl'es sernblablC3, mais plus petites; et de nouveau chacune de celles-ci était composée de ~\lhèrcs encore plus petites: pnr de\'an t, dans la partie conca ve, IlU lien de ln face on voyait une SOl'te d'ébauche; mais daus l'enfoncement, cotre la convexité et celle conca\'ité, Il n'y avait pas de fibre; la partie con\'e~e était en"eloppée d'une méninge très-ténue, qui était transparetftc. Tel j'ai vu et tel m'a été montré 16 l'rimilir
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de l'homme, dODt le premier degré ou le degr.é.inlime était l'assemblage décr.it en premier lieu; le second degré ,ou ~ degré d~ milieu, l'assemblage décrit eD seconù lieu; et le troisième degré ou le degré sllprême, l'assemblage décrit en u'oisième lieu. ces assemblages étant ainsi l'uo au dedans de l'outre: il m'a été dit que daos ehaq.ue .petite sphèl'e il y avail des Lissul'as inexprimables, plus mer\'eilleoses. el eocore plus meneilleuses, selon les degrés, et que daos chocupe d'elles la partie droite est le lit ou le réceptaele de l'amour, et la parlie gauche le lit ou le récelltacle de la sage. ~se, et que cependanl par des entrelacements admir;olllc:; ils sont comma étant associés el lIabitnlll la meme tente, de 1:\· même U1allière que .sonl les deux hémisphères du cen'ellu. De pllL~, il m'a été montré, lÙIllS une lumièl'e qui llrillail. qUIII'asserul>llIge Iles deux degl'ég intérieur", quant à la Ilosition et à la Ouxion, étail dans l'ordre et daDS la forme du Ciel, mais que l'assemblage du degré infime, quant à la 1l0siLion et à. lanuxion, était dllllll l'ordrç et dans 10 'ronne de "enfer; de là ,"ient qu'il a été dH que les rllceplacles chez l'bomme sont distingués en Irois degl"és, l'un OIU dedans de l'aull'e, el que les deux supérieur's sonl 1Cl' hahitacles du Seigneur, mais nOIl l'infime, Si l'inOme était tel. c'était pal'ce que l'bomme par la tacbe héréditaire DaU contre l'ordre et conlre la forme du Ciel. ct por suite dans les maux de tout genre. et parce que celle tache esl dans le naturel, qui est l'infime de la vie .de l'bomme,et qu'elle n'esl pas lavée, si chez lui ne sont pas ouverts l~ degrés supérieurs qui ont été formés pour la réception de l'amour et de la sagesse procédant du Seigneur, Mais comment ·ces degrés intérleurs sont ouverts. c'estoe que le Seigneur enseigne dans la Parole. et ce qui sera enseigné duns la suite, Cependant pour obtenir de la lumière sur ce sujet, qu'on voie ce qui a élé précédemment dit sur les degl'és, pag, tB, 19, ct sur le eerveau, pag, ltlt, lt5, CCIl degrés sont appelé..'1 supérieurs, quoiqu'ils soient intérieurs, ct cela, pnrce qu'il y a pour le." de.grés un ordre successif et un ordre simultané; dans l'ol'dl'e successif sont les supérieurs el les inférieurs, mais ùans l'ol'(II'e simultané sonl les inlcriellrs Cl les eXlérieuI's. et les même.-; choses qui sont inlél'ieures dans l'ordre simultané sont supérieures dans l'ordre successif;
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DH LA. DJVINE SAGESSE. cessif; et, comme il y a trois degrés dans l'homme, il ya pal' con~équent trois degrés de Cieux; ell clfet, les Cieux consistent en hommes qui sont del-en us Auges; ces Cieux, selon les degrés dans l'OI'dre successif, apparaissent l'un au-dessus de l'autre, et selon les degl'és dans l'ordre simultané, l'un au dedans de l'autre, C'est de là que, dans la Parole, le haut signille l'interne, et que lc Seigneur esl allpelé le Très-Haul, parcc qu'il est dans les intimes, En elfet, comme l'homme, à sa (ll'emièl'c origine, est un tel habitacle du Seigntlul', ainsi que cela a été décl'it, et qu'alors ces trois degrés sont ouverts, et que tout cc qui (lI'oeMe du Seigneur comme Soleil dans les mZ'llima et dans les ma,'t'itnll est bom me, ainsi qUtl cela a déjà été confirmé en son lieu, voilà poul'quoi il nc peul se faire d'extension dans une autre fOl'me que dans la forme humaine. et qu'il oe peut elre donné d'extension que par les rayons de la lumière pl'océdanl de la sagesse au moyen de la chaleur procédanl de l'amour. par conséquent que pal' des tibl'es vi vi liées; ce sont des rayons en forme, Qu'il y Ilil une semblable détermination, c'cst ce qui se manifeste à l'œil, 11 y a chez l'homme aulant de degrt'.s de la ,oie, mais cbez les bêtes les deux degrés supél'leurs n'existent point, il y a seulement le degré inllme; aussi les commencements de leur ,oie sont-ils, non des l'éceptacles de l'amoUl' et de la sagesse du Seigneur, mais des réceptacles de l'affection el de la scieucc natul'elles dans lesquelles même elles naissent; ces réceptacles, chez les !Jetes qui ne sonl pas immondes, ne sout pas retournés contre l'ordre du cours universel, mais ils y sont cOllfol'mes; c'esl pourquoi aussitôt après leur naissance elles sonl portées dans leurs fonctions el les connaissent; car elles n'ont IlU perl'ertir leul's alfections, parce qu'elles n'ont pas un intellectuel qui ait pu, d'après la lumière spil'ituelle, pensel' etl'aisonner, el fuire violence aux lois de l'ordre Divin, 0, L'ul! etes réceptacles cst pour la vO/Qllté de l' homme fUlur, et l'autre pour son entelldemelll. et cependant il 11 'y li absolument riell de sa t'ololl/" IIi de ,'on rntendement dal/s la formation, - J:.,!I l'olonlé el l'tlnlendclIlftnl "~ commencent J1a!i~ c~ l'hommc ayant que les poumons aient été ~ver~_:~ ~qui Il:21'r)\'e Qu'apl'ès l'enfantemen!.;.. ~_I'oIQl~ ue )'hommj1:J!êXiew. :c..:,lc.:.0;.c:rs,-,-,IÇ.,~p_tacle de l'amour. et l'enteu.?cmcnt del'ieut leJ'écep,..
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DE LA DIVINE SAGESSE.
tRclc d.e, la sagesse ; ~,eela n'a d'aoo"cUieu gue quand les jlou~~ 'ont été ouvcr~s. c'est parce que les poumons con'espondeoL à la vie ge l'entendement; ~t que le cœur COIT!(Spond à la ,·ie de la vofôiii~ eL !larce que sans là coopération de l'entendemenL et de la voluoté. IL Il'y a ponr J'homme auculle \'ie propre, comme il n'yen a aucune ~ans la coopération de l'amour el de la sagesse par laquelle coo~ péralion l'embry0J.l, comme il Il été dit ci-dessus, est formé e~ villé; dans l'emhryon le cœur seul hat ct le fuie bondit, le cœur pour la circulation du sang, et le fuie pOUl' la réception de la nourriture; le mouvement des autres viscères eu procède; c'est ce monvement qui, après le milieu de la geslation, est senti comme pulsatif. Toutefois ce mouvement ne vient pas de quelque vie propre du fœlus; la vie propre est la vie de la volonté et la vie de l'entendement; mais la vie de J'enfant est la vie d'une volonté qui commence et d'un entendement qui commeuce, d'apl'ès lesquels seuls exIste dans Je corps une \'ie sensiti"e et motrice; cette \'ie ne peut être donnée par le seul battemenL du cœur, mais elle est donnée par sa conjonction avec la l'espiration des poumons; qu'il en soit ainsi, on le "oit clai,'ement par les hommes qui ont et la volonté el l'entendement, el qui lomuent en défaillance ou qui sonl suffoqués; lem' respiration étant fermée, ils sont comme maris, ne sentent pas, ne remuenl pas les membres, ne pensenl pas, n'ont pas de volonté, et cependant le cœur exécute ses systoles et le sang' circule; mais dès que les poumons rel>rcnnent leurs respirations. l'homme rentre dans ses acles et dans ses sens, dans sa volonté et dans son entendement: d'sl>rès ces considérations, on peut conclore quelle es~a vie du fœtus dans l'utérus, où le cœur seulement exécute ses mouvements, sans que les poumons puissent encore agil', c'est-à-dire qu'il n'y a en lui rien de la vie de la ,'olonlé ni rieu de la vie de l'entendement, mais que la vie seule, qui vient du Seigneur, et donl J'homme doit jouir plus lard, dirige la formation, Mais, SUI' ce sujet, on "erra plusiem's aulres détails dans l'Article suivant. 6, Dan,. l'embryon al'flllt l'enfantement il y rlla l,il', mais l'embryon Il'ell a pas conscience, - C'est une conséquence de c,e qui précéde, CL aussi de ce qlle la vie, donll'embryon ,'il' dans l'utérus, n'cst pas à lui, nHlis appllrlienl IIU Seigneu,' Seul, qui Seul est la vie, 1
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IV, li Y a Ilimilitude et analogie entre la {ol'tllfltion de l' homme dans l'utérus et sa l'é{ormatio1t~ el sa régéllél'ation, La réformation de l'homm~ est absolument semblable. à sa fOl'mation dans l'ulél'US, avec la seule différence que l'homme peudant la réformation a -la volon lé et l'enlendemenl, et que dans l'ulérus il n'a ni ."olonlé ni entendement; mais, toujoUl's eSl-iI que celle <1ilférence n'empêche. pas qu'il n'y ail similitude et analogie; car lorsque le Seigueur réforme et r~génère l'homme, il conduit l>al'eillemimtsa volonté el son entendement; touterois pal" la voJoulé donnée à J'homme et par J'entendement qui lui esL donné, il semble que J'homme lui-même se conduit, c'est-à-dire qu'U ,veut et fait par lui-même; et qu'il pense et parJe par lui-même; mais toujours est-il qu'il sait par la Parole et par la docll'iJle d'après la Parole, que c'est, non pas lui-même, mais le Seigneul', et qu'ainsi c'est .seulement une appat'enee; il peut même savoil' que celte apparence est pour la réception et l'appropriation; oar sans elle il n'y a pas le réclpmque Jlour qu'il aime le Seigneur comme le Seigneur l'aime, ni (IOUl' qu'il ailDe le prochnin comme par soi-même,. ni pour qu'il croie IlU Seigneur comme lIarsoimême; sans ce réciproque, l'homme serait comme uu automate, dans lequel le Seigneur ne pourrait êll'e, cur le Seigneur veut être aimé·, aussi donne-t-il à l'holDme ce vouloir: d'après cela, il est évident que la volonté n'appol'lient pas à l'homme, ni l'entendement non plus, et que celui,ci et celle-là sont en lui comme ils y étaient dans l'utérus, c'est-à-dire qu'ils ne lui appartenaient point. mais que ces deux facllltés ont été données il l'homme, afin qu'il veuille et pense, el qu'il fasse et pa l'le comme par (ji-même, mais que néanmoins il sache, comprenne et croie qu'elles ne sont pas par lui;' par là l'homme est réformé etl'égénéi'é, el il reçoit dans la volonlé l'amoul' et dans l'entendement la. sagesse. par lesquels il a aussi été formé dans l'utél·us. Pal' là aussi sont OU\'el'ts chez l'homme les deux degrés supél'ieUl's de sa vie, degl'és qui ont été, comme il a élé dit ci-dessus, les habilacles du Seigneur dans sa formation; et le degré infime qui êtait, comme il Il encore été dit ci-dessus, im'el'se el relourué, eMallssi réformé. Pm' celle analogie et cette similitude on voit clairement que l'homme qui est régénéré est comme de nouveau conçu. formé, enfanlé el élevé. el cela,
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dans le hut qu'il devienne ressemblance du Seigneur quant a l'amour et image du St!igneur quant à la sagesse; et si ou le veut croire, l'homme p3" cela même devient nouveau, non-seulement en ce qu'il lui esl donné une nouvelle volonté el on nouyel enteAdement, m,a is aussi en ce qu'il ,'eçoiL un nouyeau corps pour SaD esprit; I~ précédents, il est vrai, ne. sonl pas détruits, mais ils sont écartê:l. de SOl'le ,q u'ils ne paraissenL pas, et les nouveaux sont formés daos le régénél'é, comme dans l'utérus, pal' l'amoul' el la sagesse, qui sont le SeigneUl'; en effet, lels sont la voiooté el l'entendement de l'homme, lei est aussi l'homnle dans toutes choses et dans (',haque cho.~e; car toutes el chacune des choses de l'ho,m me, delluis la téte jusqu'aux pieds, sonl des productions, c'omme il a aussi été con Iirmé ci-desslls, V, Clle~ l'homme. après l'en(rmtemcllt. la volont~ devient le r~ceplacle de J'amour, et "entendement le l'~ceptnde de la ,~ogt'.<se, - Que Gbez l'homme il y ail deux facultés de la ,'le, la volollté el l'entendement, on le sait; en elfet, l'homme peul VOuloir cL il peut comprendre; bien plus, il peut comJlrendl'(J ce qu'il ne veuL pas; de là il est évident que la volonLé et l'entendement sont deux choses distinCles chez l'homme, el que la "oloolé est le réceptacle de l'amour. et l'eulendemelll le "éceptacle de la sagesse; pal'Ia il esl é,'ident que l'amour appartient à la volonlé, car.ce que l'homme aime. il le veUL aussi, et que Ja sagesse appartient à l'enlemlemllnt, car ce que l'homme gonle (sapil) ou sait, il le voit pal' l'entendement; la \'ue rte l'entendement esL la pensée i tauL que l'homme demeure dans l'olérus, il n'a pas ces deux facullés; qUfl dans sa formation le fœtus n'ail eu ahsolumenL rien lie la volonlé ni de l'entendement. cela a été confirmé ci-dessus, Il suit de li, que le Seigneur a préparé deux l'éceptacles, l'un pour la vololllé de l'homme futur, ell'aulre pour ,SaD entendement, le l'éceptacle qui est appelé ,'olonté pour la réceplion de l'aruour, et le réceplacle qui ~ appelé entendement pour la l'éception de la sagesse, el qu'il Jes a p .. fpal'~s pal' son amour el par sa sagesse; mnis la volonté et J'entendemer:l ne passent point cn l'homme ,,\'ant que celui-ci ail élé complètement fOl'mé (lOUI' étl'e enfanlé : le Seigneur avail aussi pourvu il des moyeus, afin qu'en eux ['amollI' el la sagesse procédant de Lui,Même soient ,'eçus de plus en plus pleinement il mesure que
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l'homme devient adultc et vieillit, Si la volonté et l'entendement sont dits réceptacles, c'est plll-ce que la \,olonlé n'est pas quelquc spirituel abstrait, mais elle cst un sujet' suhstancié et formé pour la réception de !'amoUl' qui pr'ocède du Seigneur', et parce que l'elltendemellL"I,'est pas non plus quelque spirituel abstrait, mais li est un sujet substancié et formé pout la réception de la sagesse pro-cédant du Seigneur; en clrel, la volonté et l'entendement existent en actualité; quoiqu'ils ne paraissent point devant la vue, toujours t'_"l-il qu'ils sont intérieurement dans les substances qui font la parlic corticale du cerveau, et aussi çà et III dans la substance médulluire dn ce,rveau, sUI'loutlà dans les corps stl'iés, et intérieurement dans la suhstance médullaire du cen'elet, el aussi daull la moelle épiuière, dont ils font le noyau; il Y a donc, non pas deux réceptacles, mais des réceptacles innombrables, et chacun d'eux est double et a aussi les trois degrés, comme il a été dit ci-dessus, Que la \'olonté et l'entendement soient des réceptacles et soientlh, on le voit clairement en ce qu'ils sonL les principes el les têtes de toutes les libres dont toul le COl"(1S est tissu, et que pOl' les libres qui s'étendent de là ont été fOl'mlls tous les or'ganes des sens et du mou\'ement, car ils en ~ont le_'\ c,ommencemellts et les Hns; et les orgalles Sl'/lSOrÙ' sentent, ct les organes 11/oto/';(( sont mus, uniquement pal'ce qu'ils sortent des habitacles de la volonté et de l'entendement, cl qu'ils en sont des continuations; ces réceptacles chez Ie.<; enfants sont petits ct tendres; ensuite ils prennent de l'accroissement et sont pel'feclionnés selon les sciences et ,l'affection des sciences, sont établis dans leur intégrité' selou l'intelligence et l'a1Il0ur des usages, s'umolliscnt selon l'innocence cl l'amour envers le Seigneur, et deviennent fermes et sc durcissent Imr les opposés, Le.~ chollgements de leur état sont les affeclion~, les variations dc leur fOl'me sont les pensées, l'existence ct la permanence Iles llffections et des pensées constituent la mémoire, et leut' reproJu',lion la réminiscence; les unes et le,; autres l,ri$CS ensemble sont le mental humain, VI. Il Y a IIne correspondallce du cœu" al'CC III "01011 lé, el clu poumon ill'ec r elltendemellt, C'est une chose inconnue .lans le Monde, [HU'Ce qu'oll ignore ce que c'est" qu'une COITèspondallr .. , "1 qn'il y il ~orl" .. spondance Ile IOllle~ les dlOses fini ~Oltl
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r DE LA· DI VINB SAGESSK dans le Monùe avec toutes celles qui sont dans le Ciel; Oll ignore pareillemeut que dans l'bomme il y a correspondance de lootes les cboses ùu. corps al'cc toules celles du menlal, car c'cst la corl'espoudance des nalurels avec les spirituels; mais ce que c'cst q~e la correspondance, llnis en quoi elle consiste, et ma me avec quelles cboses .elle a lieu dans le corps bumain, cela 'l été dit ci-dessus, pag. h.7, la8. Comme il y a dan" l'homme correspondance de Ioules les choses du corps avec IouLes celles du meuLaI, il y a surloul correspondance avec le cœur el le poumon; celle cor.'espondance est universelle, parce que le cœur règne dans tout le corps, et aussi le poumon; le cœur et le poumon sont les deull sou l'ceS de t01lS les mouvements naturels dans le corps, et la vololité et l'entendement sonl les deux sources de loutes les aeliviLés spirîloellcs dans le même COl'pS, et les mouvements naturels du corps doivent col'I'espondre aUll activités de son espl'iL, car s'ils ne correspondaienl pas, la vie du corps cesserail, et aussi la vie du menlal (animus) : la correspondance fail que l'nnc el l'autre existènl el subsistent. Que le cœur correspomle à la volonté, ou, ce qui es~ la même chose, à l'amour, cela est ~videlll d'après la variation de son pouls SIllon les affections; ses variations consistent en ce qu'il bal avec leuteur ou avec célérité, fortement 011 faiblemeul, avec mollesse ou avec dureté, t'.galemenl ou inégalement, elilinsi du reste; par conséquent, daus la joie autrement que dans la tristesse, dans la Iranquillité d'esprit aulrement quo dans la colère., dans I1mrépillilé aUll'emenL que dans la cl'ainLe, Quand le corps~t.chaudau trement que quand il est rl'Oid, el di"el'senJent dans les maladies, el ainsi du reste; Ioules les affections a!l)lartlenoenl à l'amoUfo·et liaI' suite li. la volonté. l'uisque le cœur correspond aux aJfecLions qui appartiennent il I"amonr et pal' sui}e à la volonté, voilà pourquoi les sages nnciens ont attribué les aJfectionsau.eœur, ct que quelques-uns y ont placé leur domicilc.;fle là, dansle lang-Jge 01'dinaire, sont W:llues ces locutions: Cœur magnanime, cœur timide, cœllr joyeux, cœul' triste, cœur lendl'e, cœur dur, cœur grlllld, cœur pusillanime, cœur illlègre, cœur hrisé, cœor de chair, cœur de pierre; lourd, mou; ,·il de cœur, sans cœur, douuer du eœnr pour agir, donnel' UII meme cœUf', donner un cœur lIom'ClIlI, ganler dans 10 cœul', ,'ccevoil' duns le cœUl', ne lIas ~,l
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monlel' le cami', se l'alrel'mir le cœur, s'enorgueillil' le cœur,- ami de cœul'; de là viennent aussi les e"pressioDs, concorde, disoorde. lacbelé de cœul' (recordla).et plusieurs aulres semblables, Dans la PUI'ole aussi, la volonté ou l'aOlou\' est PUl'lout slgnillé par le cœur, ct cela, puce que toule la Parole uélé écl'ile par des correspondan('.c.<:, 11 eu est de même du poumOD, dont l'Ame ou l'esprit signille l'entendemenl; car de mllme que le cœur correspond à l'amour ou à la \'OIOllté, de même l'Ame ou l'espl'il des poumons,' c'est-à-dire, la respiralion, corre!'pond à l'enlendemeut; c'est de là qu'il est dit daD5 la ()ul'ole que l'homme doit aimer Dieu de lout cœur el de Ioule Ame, ce qui signilie qu'il doit l'aimer de toole sa volonté el de lout son enteudemeot; pal'eillement il est dit que Dieu doit créer duns l'bomme un nouveau cœnr ,et UII lIouvel esprit; là par le cœur il est signiJlé la volouté, el pur l'esprit l'entendement, llarce qne l'homme est créé de nunveau quand il est l'égénéré; c'est d~ là aussi qu'au sujet d'Adam il est dit que Jébonh Dieu souma dans ses narines âme de vies. et le lit (lme vh'ullte, ce qui signifie qot: Dieu lui in!\pim la sagesse; les nal'ines oussi, d'après la col'respolldance de. la respiration qu'elles procurent. signi!lenL la perception; c'est de là qu'on dit d'un bomme intelligenl, qu'il a le nez lin. et d'un homme d~llolirvu d'intelligence, qu'il a la narine épaisse (/lama narÎ$. obesœ); c'est aussi à cause de cela que le Seigneur souma sur ses disciples, et leur dit: " Recevez- E~-prit Saillt. " - Jean, XX, 22; - le soume sur eux signifiait l'illlelIigence qu'ils de,'aienll'ecevoir, el par ~priL Saiut, il est .cnlendu la Divine Sagesse qui enseigne et Illuslre l'homme; le Seignenr a agi ainsi (lour manifester que la Divine Sagesse, qui est entendue par Esprit Saint, procedc de Lui. Que l'Ame et l'espl'i! soient employés pOOl' la respiralion, c'cst aussi ce qui est connu par le langage ol'dinaire; en elrel, ('ou dit qu'uu homme rend l't'lme et revd l'esprit quand il meurt, car alors il cesse de soumer (mrimare) et de respirer (spirarIJ);an "Oolre, l'espl'II (spiritu,ç), ùans lu plupart des langoes, signille l'un et l'aotre, tant l'esprit dans le Ciel que le soume de l'homme, el aussi le vent. ùe là chez plusieurs cette idée dominante que les esprits dans les Cieux sont comme des yents, et que les Ames des bommes après la mort sont comme des "ouRles; el, 'lui pins est, 'I"e Dieu Lui-Meme est COlUllle un 501lf-
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Ile, parce qu'il est appelé espl'it, lorsque cependallt Dieu Lui-Même est Homme, pareillt!mcnt l'âme de l'bomme après la mort, puis aus.-;i tout esprit dans les Cieux; mais ils sont appelés ainsi, parce que j'Ame et l'es'H'il, d'après la cOITcspondance, signiliellt la SI',gesse. Que le poumon corresllOnd& à l'en tendemeu t comme le cœur correspond i la volonté, on le ,'oil encore mieux d'après la pensée elle langage de l'homme; toute pensée allpllrLlenl à l'entendement, et lout langage appartient à la pensée; l'bomme ne peut penser sans qu'il y nil concours et accol'd du iloume pulmonaire; c'est pourquoi, quand il pense tacitement, il respÏl'e taciLement. s'il pense profondément, il respil"e pl'ofondémenl; pareillement si c'est avec lenteur, a\'ec précipilation, avec alleotion. a,'ec calme, avec passion. et ainsi du reste. s'il retient tont à fait son haleine, il ne pourra pas penser. sinon en son esprit eL par la l'espiration de son esprit,. et ainsi du reste; q.ue le langage de la bouche, qnl proc:ède de la pensée de l'entendemenl de l'bomme. rasse un avec la respirallon des poumons. et lellement uo. qu'il ne puÏ$tl proférer le moindre son ni le moindre 000' sans l'assIstance secoul'able qui vienl du poumon par le larynx el l'éJ>igloue, C't!5l ce que cbacun, s'il le veut, peut reconnallre en soi-même par une vi\'e expérience. Que le cœur corresponde à la volonté et le poumon à l'entendement, on le voit aussi par le gouvel'nement universel de l'un et de l'autre dans tout le corps et dans tout ce qui. en général et en particulier, appartient au corps; que le gouvernement du cœnr y soit par les arteres et par les veines, on le sait; qu'il y ail auesi le gouvernement des poumons, tout anatomiste peul le voir; car le poumon par sa respiration agit dans les côtes el daus le diapbragme, et par le diapbragme el les cOtes. au moyen des ligaments et 8U moyen du péritoine. dalls tous les viscères du corps enlier el aussi dans tons 56.-; mUSl:les, el non-seulement ils enveloppent. mais encore ils entrent profondément, et si prorondément, qu'il n'y a pas dans un viscère ni dans un muscle. delluis la supel'ticie jusqu'à l'intime, la plus pelile partie qui ne tire quelque chose des ligaments, par eonstlquent de la l'eSpiralion ; et l'estomac en lire plos que les autres viscères, parce que son œsophage passe par le diaphragme el s'adjoinlà la traclJée qui sort du poumou ; par suile aussi le eœur lui-même Il aussi un mouvement pulmonaire outre le sien propre, car il est eoucM
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nt: LA IllVINE SAGESSE, sur le diaphragme et est étendu dans le sinus du poumon, et par It·~ ol'eillettes il y est cohérent et continué; pareillement aussi le l'cspfratoire passe ,dans les artères et les veines; c'cst pour cela que le OOllll' et le poumon sont de compagnie dans noe seule cbambre séparée du reste,du corps, laquelle chambrc est apl)Clée poitrine. Un œil scrutall!Ur peut voit' d'après cela que tous les mouvements vUs, qui soot appelés aclions et existent au moyen des m'\l8cl(>.$, se font par la coopération du mouvemem cMdiaque et du monvement pulmonaire, lequel double mouvement, tant le commun qui est externe que le singulier qui est intel'ne, se produit dans chacune des parties; et celui qui a de la flCl'Spicncité peut même voir que ccs deux sources des mouvements du corps correspondent à la volonté et à l'entendement, puisqu'elles sont produites par ces deux facultés. Cela m'a même été conlh'mé dans le Ciel; il m'a été donné d'éU'eavec des Anges qui représentaient cela d'une manière ,'ivante : Par une admirable et inexprimable fluxion en gyres ils formaient une ressemblance de cœnr et une ressemblance de poumon avec tontes les choses intérienres et extérieures de leur contexture, et alors ils suivaient le lIux' dn Ciel; car le Ciel, d'après l'inOux de l'amour et de la sage!'se pl'océdant du Seigneur, est en effort pour dc lelles formes; ils représentaient ainsi (',hacune des cboses qui sont dans le cœur et chacnne de celles qui sont dans le poumon, el aussi leur union, qu'ils appelaient mariage de j'amour et de la sagesse; et ils disaient que dans lout leccl'ps et dans cltacuu de ses membres, de ses organes et de ses viscères, il y a quelqne chose de semblable Il ce qui se passait III entre les choses 'lui sont dans le cœur et celles qui sont dans le poumon ;el que la où deux n'agissent (las et où chacun d'eux ne remplit pas distinctement ses fonclions, il ne peut y avoir aucuu mouvement de la \'ie par quelque principe volontaire, ni aUCUD sens ~ la "ie par quelque principe intellectuel. D'après cc qui a élé dit jusqu'ici, l'homme qut "eut goùtel' jllsqu'anx causes peUl êlre instruit et infOl'mé comment la volonté se conjoint à l'entendement et l'entende. ment à la volonlé, et comment ils agissent dans la conjonction; comment la volonté agit d'apr-ès le cœur, comment l'entendement agit d'après le poumon, ct comment d'après la conjon<:tion du cœur et dll poumon il y :1 r,onjonction récipl'O'lI\C de la volonlé.et de ,'en-
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telldemenl. La vérité de l'Article précédent, que chez l'homme. après l'enfantement, le récel)tacle de l'amour devient volonté cl le réceptacle de la sagesse entendement, a été conllrmée par des preuves humaines; en effet, après l'enrantement les poumons s'ouvr'!nl et commencent, de compagnie avec Je cœnr, la vie ar.UVtI qui appartient à la volonté, et la viti sensitive qui appartient à J'entendement de l'homme; cette vie active et celle vi. sensitive existent, non pas par la seule opération du cœur, ni par la seule opération des poumons, mais par leur coopération; elles n'existent pas non plus sans la correspondanoo, ni dans l'évanouissement, ni cher. ceux qui sont suffoqués. Vil, Il Y a conjonction du COI'pS et de l'esprit cllez l' !tomme par ses mouvements cardi'aqltes ct pulmonai'res. ct la stparalion se (ait qI/and ces mouvements cessent. Pour que ceci soit saisi, il est nécessaire de mettre en avant quelques Propositions qui serviront comme de nambeau; on verra qu'il en est ainsi d'après celles qui sont mises en avant; ce sont celles-ci: i. L'esprit de J'homme est également homme•. 2. 11 a égalemeut un cœUl' et pllr suite un pouls, et un poumon et par suUe une respiration, 3. Le pouls de son cœur el la respiration de son poumon innuent dans le pouls du cœur et dans la respiration des poumons chez l'homme dans le Monde. h. La ,'ie du corps, qui est nalurelle, exisle et subsiste par cet innux, el elle cesse pnr son éloignement el sa séparation. 0, L'homme alors de n.atul'cl devient spirituel. :1. L'ellprit de ['!lomme est également IlOmme : on voit dans le Tl'aité DU CIEL ET DE L'ENFER que cela a élé prouvé pal' de nombreuses expériences, No' 73 à 77, 311 à 316, h02, 1161 à 1169; el que chaque homme est esprit qoantà ses intérieurs. N°' h32 à h 411, 11 faut y ajouter que tout spirituel dans son essence est homme, ainsi lout ce qui appartient à l'amour et à la sagesse procédant du Seigneur, car cela est spirituel; si tout spirituel ou toot ce qui procède du Seigneur est homme, c'est parce que le Seigneur Lui-Même. qui est le Dieu de l'univers, est Homme, ct que de Lui il nc peut pas procéder quelque chose qui ne Lui serait pas semhlahle, car le Oh'in qui procède est immuable en soi et sans· étendu!!, Cl cc 'lui Il'a pas d'étendue est partout tel; de là vicnl Sil
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'foute-Présence, Si l'homme a conçu, au sujet de l'Ange, de ['es:prit et de soi-meme aprœ la mort, l"idée qu'on est comme de l'éthel' ou de l'air sans cnrps humain, c'est parce que des érudits sensnels ont conçu l'esprit d'après son nom, qui veut dire soume ue la bouche, !lI d's·près son invisihilité et sa non upp:lrellce devanl les yeux; cal' les hommes sensuels pensent seulement d'après le sensuel du corps et d'upl'ès le matériel, ptlis aussi d'3pl'ès quelqoes passages de lu Parole lion entendus spirituellement; ccpendant par la PUI'ole ils savaient que le Seignenr, quoiqu'il fût 1I0mme quant à la chair et quant aux os, devint néanmoins invisible de,'ant les disciples, el qu'il sortit les portes élant fermées; ils s3\'aient aussi par la Pat'ole que plusieurs personnages onl vu comme hommes des Anges qui n'avaient )las pt'is la forme humaine, mais qui se manifestaient dans leor propre forme devant les yeux de leur' esprit, lesquels alo1"s a,'aient été ouverts, Alln donc qoe l'homme ne restAt pas plus longtemps dans cette idée erronée sur les Esprits et les Anges et sur les âmes après la mort, il a plo au SeigneOl' d'ouvl'ir la "ue de mon esprit, el de me dODUet' de pal'Iel' face à filcea,'ec les Anges et avec des hommes décédés, de les con-;l/:lmpler, de les touchel', ct de leUl' dit'e plusieurs cboses sur l'incrédulité et l'illusion· des lIommes qui vil'ent maintenant; ce'commet'ce journalier avec eux dure depuis l'année i71111 jusqu'à ce moment, c'est-a-dire, depuis dix-neuf ans, D'aprœ ces considél'ations ~ on peul ,'oir que l'esprit de l'bomme est également homme. 2, L'e.~prit de l'homme a égalemerll IlIl cœur et par :.-uite un pOllls. et WI poumolt et pm'· suite u7Ie l'e,'piratiQ7I : ccla sera d'abord connrnui pal' l'expérience, et ensuite d'apl'ès la l'aison, Pal' l'Expérîellce : Le Ciel Angélique est distingué en denx Hoyaumes, l'on qui est oppelé Céleste, et l'autre qui est appelé Spirituel; le lto)'aume Céleste est dans l'amolli' e/I\'ers le Seigneur, el le Royaome spil'iluel est dans la sagesse d'après cet amool'; le Ciel a été ainsi distiogué, pal'ce que l'amoul' el la sagesse dans le Seigneur et d'après le Seigneur sont deux choses dislinctes, mais cependant OIlles; cllr elles sont distinctes comme la 'chaleur ct la lumière qui procèd~DI tlu soleil, ainsi qu'il a déjà élé - dit: les Anges du Royaume céleste, pal'cc qu'ils sont dans l'a-
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mou\' envers le Seigneur, représentent le cœur du Ciel, et les Anges spirituels, parce qu'ils sont dans la sagesse d'après cel amour, représentent le poumon du Ciel; car tout le Giel. comme lIa été précédemment dit, est en présence du Seigneur comme un seul homme; l'influx du Royaume .céleste dans le Royaume spirituel est meme semblable à l'inllux du cœur dans le poumon chez l'homme; de Iii vient la correspondance uuive,'Selle du Giel avec , ces deux mouvemenls, le cardiaque elle pulmonaire, cbElz chacun. Il m'a aussi été donné d'entendl'e dire aux Esprits et aux Anges que leurs artères reçoÎ\'ent du cœur leut's pulsations, el qu'ils respirent également comme les hommes dans le Monde; llUis aussi. que chez eux les pulsations varient selon les états de l'amour, et la respiration selon l'état de la sagesse, Ils ont eux-memes tAté la jointure de leur main et me l'onl dit, el moi-meme j'ai perçu plusieurs fois la l'espit'ation de leur bouche; Gomme tout le Ciel a élé distingué en sociétés selon les affections qui appartiennent à l'amour, et que toute sagesse et toute intelligence sout selon ces affections, il en résulte que cbaque société a une respiration parUcllIière qui est distincte de la respiration ù'une autl'e société. et pareillement un pouls du cœur pal'Uculier et distinct; aussi personne ne peul-il entrer d'une société dans une autre plus élevée, ni descendre d'un Ciel supérieur dans un inférieur, ou monter d'uu Ciel inférieur dans un supérieur, car le cœur souffre elle poumon est resserré; à plus forle raison pe,IJDuc ne peut-il se rendre de l'Enfer dans le Ciel; celui qui ose monter respire comme llD moribond à l'agonie, ou comme un poisson liré des eaux dans l'air. La distinction uuiverselle des respirations el des pulsations est selon l'idée de Dieu, cal' de celle Idée résultent les différences de l'amour et par suite celles de la sagesse; c'esL pourquoi une nation d'une religion ne peUL enlrer chez les nations ll'une auIre religion; il m'a été montré qne les Chrétiens ne pOllvaient enIrer cbez les Mahométans, à Cause de leUl' respiration, La respiration est très-facile et très-douce chez ceux qui ont de Dieu l'idée d'un homme, el dans la Chrétienté chez ceux qui ont du Seigneur l'idée qu'il est le \)jeu du Ciel; mais la respiration est difficile e~ dure chez ceux qui nient sa Divinilé, comme font les Sociniens e' les Ariens. Puisque le pouls fait un avec l'amour de la volonté, e,
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-que la respiration fait un a vec la sagesse de l'entendement, ceux qui doivent venir dans le Ciel sont par conséquent d'abord inaugurés dans la vie angélique pal' des respirations qui sont d'accord, ce qui se fait par différents moyeus; ensuite ils viennent dans des perceplions intér~eures, et daus le libre céleste, D'après la Rafson: L'esprit de l'homme n'est pas \lne substance ,!léparée des viscères, des organes et des membres de l'homme, mais il y est étroitement adhél'ent,.car le spirituel suit tout~ leur cbaine depuis les exlimes jusqu'aux i!!limes, et par suite aus3i toutc chaille el loute libre du cœur et des poumons; c'est pourquoi, lorsque le lien entre le corps et l'esprit ùe l'homme est rompu, l'esprit est dans la semblable rorme dans laquelle était l'homme précédemment; il Ya seulement stiparation de la substance spirituelle d'avec la suhstance matérielle; de là vient que l'r-:Sprita également uncœur et un poumou, comme l'llUmme eD avait dans le !\Ionde; c'est même pour cela qu'il a de semblables sens et de semblables monvements, et qu'il a aussi un langage; et les scns, les mouvements et le langage n'existent pas sans le cœur et salis les poumolls; les Espl"Ïts ont aussi des atmosphères, mais elles sont ~pirituelles; combien s'abusent . étrangement ceul' qui assignent à l'âme un lieu particulier quelque parI, soit dans le cerveau, soit dans le cœur, car l'âme de l'homme, qui doit vivre après la mOI'I, est son espl'Ît 1 3. Le pouls de son cœu/' et la respiration de ,~on poumon influent dans le pouls du cœur et dans la respiration de,~ poumons chez l'homme daTis '(lA/onde, eela aussi sera confirmé par l'expérience et ensuite par la raison: Par l'Expériena : Tant que l'homme vit dans le Monde, il a une double respiration pulmonaire et un double pouls cardiaque; il ne le sait pas, parce qu'il ne sait pas que l'homme est esprit quant à ses intérieurs, eL que l'esprit est également hOlllme; llue cependant l'un et l'autre DlOUVell'lent existe continuellement dans l'homme, el que de là ces mouvements de l'espl"Ït inOuent dans ces ùeux mouvements du corps, c'est ce qu'il m'a été donn~ de perceVOir pal'Ie sens: J'ai été réduit une fois à ces mon\"emeDlS de l'esprit lorsqu'il y avait chez moi des Esprits qui, dans un fort persuasif, avalent pu enlever il l'entendement tonte faculté de pellSel' et pareillement alors le pou,·oir de l'espil'cr; POIII' que jt! n'cn érrouva~se pas dt: préjudice, je
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fus réduit à la respiration de mon esprit, que je senlis alors manifestement en accord avec la respiration des Anges du Ciet i de là il devint évident que le Ciel dans le commnn, et là tout Ange dans le particulier, respire; puis aussi, que, 3ntant souffre "entendement, autant soulfl'e aussi la respi_ralion, car le pel'sunsif que possèdent certains mauvais Esprits dans le Monde spirituel suffoque aussi en même temps la respiration et I"entendemenl; aussi l'appelle-l-on le suft'ocalif du corps eL le nécatif de l'esprit (allimus): il a aussi été donné également aux Anges pouvoir de diriger ma respiration, et une fois aussi de diminuer et de retirer successiyement la respiration de mon corps, jusqu'à ce qu'il ne restAt que la respiration de mon esprit, laqnelle je perçus même alors par le sens: et, outre cela, j'ai été dans la ,respiration de mon esprit toutes les fois que j'ai été dans le même état que les Esprits elles Anges; et, autant de fois j'ai été élevé dans le Ciel, aulant de fois j'ai été en esprit et non en corps, étant autre tant en corps qu'en esprit. Quant au retrait de l'animation du poumon el du C01'pS et au maintien de l'animation de mon espril, vQI'r aussi dans le Traité '" DU CIEL ET DE L'ENFER, N" 1I119. D'après la Raù;on : Au moyen de ces vives expériences, on peut voir que chaque homme jouissans d'une double respiration, l'une au dedans de l'autre, peut d'après J'entendement penser rationnellement et même spirituellement, et être aussi par cela même distingué des bêtes; puis encore, qu'il pent être illustré quant à l'entendement, être élevé dans le Ciel, et respirer avec les Anges. et ainsi étre réformé et être régénéré; de plus, où est l'externe, là aussi doit être l'interne; cela doit être dans toule action el dans toute sensation; l'externe donne le commun et l'interne le singulier, et où le commuu n'est pas. le singulier n'y est pas non plus; de là vient que chez les hommes il y a un mouvement systolique et animatoire tant externe qu'interne, un mouvement externe qui est naturel, et un mouvement interne qui est spirituel; c'est même ainsi que la ,'olonté, de compagnie a,'ec l'entendement, peut produil'e les mouvements corporels, et que l'entendement peut aussi avec la volonté produire les sens corporels. Il y a aussi dans les bêtes un pouls commun et un pouls -singulier, une respiration commune et une respiration singulière; mais chez les hèles l'externe et l'interne 5Qnt naturels, tandis que
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DE LA DIVINE ~AGESSt:, 68 çbez l'homme l'externe est oalul'el et l'inlerne est spirituel. En un mot, tel est l'entendement, telle est la respiration, paree que tel est l'esprit de l'homme; c'csll'espl'it qui pense d'apl'e~ l'entendement ct qui agit ù'après la volonté; pOUl' que ces opérations spirituelles puissent inflner !laus le COl'pS, ct pOl'ler l'homme il penser et à \'ouloir nu tu rellemtlo t , il ruut que la ,'espiraLioli et le pouls de l'esprit soient conjoints à la respiration et au plluls du corlls, et qu'il y ail inllux de l'un dans l'autre, autremenL il n'y a pas de trauslalion. Il. La vie du l'orp:J, qui C.,t naturelle, existe et subsiste par cet il/flux, et ellc cesse par son "'oigllemellt et sa sépartttion. Que l'homme après la mort SOil t'galemenL homme comme il. l'avait été auparavant, mais qu'après la mort il devienne hommeesprit, c'est parce que son spirituel ou le sullslantiel de l'esprit a été adjoint à son oaturel ou BU matériel du corps avcc tanl de justesse el d'union, qu'il n'y a pas une /lhrille, une légère trame ou la plus pelite Loile où ['humain de l'esprit oe soit avec l'huOlain du corps; et comme la vie du tout et la \'ie des parties dépendent uniquement de ces deux ruou\'emenls unh'ersaux, le mouveruenl systolique dll cœur el Je mouvement respi,'atoire du poumon, il s'ensuit, lorsque ces mouvements cessent dans le corps, que les nalurels qui sont les malériels sont séparés dt'S spirituels qui sont les subSlantiels, car ils ne pem'ent plus raire enscmhle le même u'avail; c'est pour cela que ce qui est l'agent même, c'est-à-dh'e, le spirituel, se retire de chacune deS choses qui étaient mises en aclion, c'est-à-dire, des naturels, et ainsi l'homme de\'ieot un antre homme; c'est dooc là la mort de l'homme, et celte mort est sa résurrection. Voir. dans le Tl'aité DU GIEL ET DE L'ENFER, quelques particularités sur ce sojet rap(lOrt~ d'après une vive expérience, N- h45 il 452, 453 à 460, 1161 à 469.
11 para1t comme évident que l'homme est mort quand la respil'Dtion eesse, mais toujours est-il qu'il n'cst pas mort BVant que le mouvement du cœur ait en même temps ces.<>é, ce qui arrive ordinairement plus tud; que l'homme ne soit pas mort auparavant, c'est ce que prouve la vie des enfants dans l'utérus, et aussi la vie des adultes dans les évanouissements et dans les suffocaLions; dans ces élats le cœur a ses systoles et ses diastoles, le poumon étant dans l'inaction, el cependant ils "Î,'ellt, quoique pri-
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vés d~ sens el de mouvement, ainsi quoiqu'ils n'aient aucone conscience de la vie; la raison de celll, c'ut qu'alors la re.'Iplrdtion de l'espl'it continue même d'exister, mais aucune respiration du corps o'y correspnnd. par suite il o'y a pas oon plus réeiflrocation lies dellx mouvements vitault du cœur et du Jloumon; sans correspondance et sans l'écipl'ocalion. Il n'existe pas de vie dans le sens, et il n'y a pas d'action: il en est de la vie nlllurel/c du corps de l'homme comme de la vic spirituelle de son mental: si la volonté et l'enlendcment. ou l'amollr et la sages.'1e, n'agissent pas conjointement, il oc se fait aucune oJlérutioll rationnelle; si l'entendement ou la sagesse se retire, la \'olonté avec l'umour devient comme morte; mai,; toujours e.'1t-il qu'cUIl vil sans avoir con.science d'ellemême, si sculement l'entendement a été fermé, comme il arrive chez ceux qui llel'dent la mémoire; il eu est ault'emellL si la volonlé ou l'amour se retire, alors c'en est fait du melliai de l'homme, comme c'cn est rait de lui, quand le cœur cesse de ballre, Il m'a élé douné de savoir que ~Ia séparation de l'el'prit d'avec le corps se ) ~ pou~'ordiuaire le seconl! jour après la dernière agonie. en ce qne je me suis enlretenu, le troisième jOnr après celle Rsonie. avec qnllitlues défunts qui étaient alors des espl'ils, .,,) 6. L'/rommc alo,.,; de lIal"rt'l devient spirituel, L'homme naturel diffère absolument de l'homme spirituel, el l'homme spiritucl ahsolnment de l'homme nalurel; la différence est si grande, que l'homme ne peut êlre en même lemps homme spirituel el homme ualurel, Celui qui ignore ce qu'cst le spirituel dans sou essence peut cl'oire que le spÎl'i!uel est seulement le nalurel plus pur qui, dans l'homme, est appelé le rationnel; mais le :;pil'ituel est au-de.o;sus du rationnel, et il Cil diffère autant que la lumière du jour diffère de l'ombre du soir dans la saison tle l'automne; la distinction ni ln différence ne peu\'ent être connues que par quelqu'un qui est dans l'ull et dans l'aulre !\Ion de, le naturel et le spiriluel, et il qui il est donne d'nllemer tour il tonr, tanlOt d'êlre dans l'on, et lanlOI dURS l'autre, et tI'inspeclCl' l'un pat' l'uutre I1U moyen de réflexions; d'apl'ès celte faculté qui m'a été donnée. j'ai connu quel est l'!tomme nalurel, el quel est l'homme spiritoel qui cst l'csprit, Pour qu'on le suchet cela sera décrit en peu de mOIs: Dans toul ce qui appartient il l'II Ilensée et il son langage, et dans lout ce
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qui appartient il sa volonté et il son aelion. l'bomme natnrel a pour sujel la matière, l'es/lace. le temps et la quantité; ces cboses chez lui sont IIxes Cl déterminées. el sans elles il u'est dans aucune idée de la pellsée el du langage qui cn procède, ni dans aucuue affectiou de la volonté, rri par suile dans aucune aClion, L'homme spirituel ou l' Espri tn '3 pas ces cho:>es pOUl' sujets, mais il les a seulement pour objets; et cela, parce que dans le l\'londe spirituel il ya des objets tout il fail semblables il ceux qui sonl dans le Monde natul'el; il Y a des lerres, des campagnes, des champs, des jardins el des rOJ'ets; il y a des maisons dislribuées en chambrcs, et dans ces chambres loul ce qui esl utile; il Y a aussi des \'etemenls, les uus proPt'es aux femmes et les autres aux hommes, comme dans 163' ) Monde; il Y a des lables. des mels, des hOissons, comme dans 1 Monde; il y a aussi des animaux, les UliS doux. les auU'es nuisibles; il Y a par cOllséquent des espaces el des lemps, des nombres el des mesures; loutes ces choses ressemblenl lellement il celles qni sont dans le Monde, que l'œil Ile peut ubsolumenl pas en raire la distinction; mais cllilendanl elles sonl IOules des apparences, celles qui aPI,arliennent à l'enlendement des Auges ùes apparences de la sagesse, cl celle..~ qui appartienncnt à leur ,"olonté des apparellces de la perception des amours; car clles sont ct'éées en un moment par le Seigneur, el Cil un moment aussi clics sonl dissipées; elles l'estent ou ne re:;tent IIiIS selon la constance ou l'inconstunce des Esprits ou des Anges chez lesquels elles sont des apparences; cela \'ieut de ce qu'clles sont seulement les objets de leurs pensées el de leurs a/rectiODS, el que les sujets sonl les choses d'aIlrès lesquelles elles apparaissenl, c'est-à-dire, celll!S qui, comme il a été dit, apl'al'tiennenl il la sagesse et à l'ulIlour, ainsi des spit'ilUels; par exemple, quanti ils voienl des eS(lacc.~, ils n'y pensent pas d'après l'espace; quand ils ,'oieul des jardins, et dans ces jardins des arbrcs, des fruits, des arbrisseaux, des neurs et des semences, ils y pensent, non pas d'apl'ès l'apparence, nwis ù'upr(o.s les choses lm l'Dison desquelles ces objets apparaissent; il cn C$t do mOrne ùu l'este; de iii vienl que les pensees des spirit"",,, sont absolumeot aulres que les pensées des naturels, pareillement les affeclions, ellellement autres, qu'clics sonl ll'allsceudaules el Ile tomuerll pas "ans 1..,,. idt'ps naturelles, si cc n'csi quelque l'eu dans la \'ue illté-
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rie-ure rationnelle; et cela, non autrement que par des abstractions ou l'éloignement des quantités pUI' les quulités; d'après cela, il est évident que les Anges ont uue sagesse qui, pour l'homme naturel. est- i"cowllrébensible el ioex primable; comme telles sont lenrs ·pensées, ils onl anssi uri langage analogue qui diffère tellement des langages des 1I0mmes, qu'ils ne se l'e..'l.~emblei,t pll.i en un seul mol; il en est de même de leur écriture, qui, bien que semblable quant aux leures à l'écriture des hommes du Monde, ne peut cependant être comprise par aucun homme du Monde; chaque consonne y est un sens, cbaque voyelle y est une affection; et les voyelles ne sont pas écrites, mais sont ponctuées; les travaux manuels, qui sont innombrables, el les fonctions de leurs offices dUrêrent également des travaux et des fonctions des hommes naturels dans le Monde; ces idées ne pcu\'cnt êt re décl'ites par les mols .-d'nne langne bumaine. Par celte légère esquisse, on peut percevoir que le naturel et le spirituel diffèrent comme l'omln'e et la lumière, Mais néanmoins il ya plusieurs dlfl'ill'enccs, car il y a des spirituels sensuels, des spirituels ratiollnel5 et des spiriluels célestes; il 'j a aussi ries silirilneis mam'ais et des spirituels bons; les différences SOllt selon les affections et les pellsées qui en dérivent, et les apparences SOIlI selon ces différences, 011 \'oit, d'après cela, que l'bomme de naturel devient spirituel, aussitôt que le poumon et le cœur du corps cessent leurs mouvements, et que l'lIr là le corps matériel est l'CpOIlSsé par le corps spirituel. VIII. l' n'y " ri r"l ne pela y Q'l:oir mtClln Ange. ni aucu" Esp,'it, qui 7Ie sail lié homme (lans le MOllde. Que les Anges Il'aienl pas été eréés immédiatemcnt, mais que tOlL" ceux qui sont dans le Ciel soient d'abord nés hommes, et soient de"enus Allges après UIlC ,'ie Ilassée dans le Mondc, 00 le "oit démoutré dans le Traitë DU CIEL ET UE L'\!:."'FER, N" 312 il 31S; et qu'aucun Ange Il'ail IlU existel' sans être ué homme dans le Mond~. ct que cela soit conforme a l'onlre Divin, on le "oit d'opres les Propositions qui ~uÎ\'enL : Lily a dans I·hl'mme un mental angélique, 2. Ull tcl mental ne peut etrc Conné que dans l'homme. 3. Ni ne peut être l'l'ocrée, ct étl'e mulliplié par des PI'OCI'élltions. fi. Les Esprits et les Angcs tiennent de la de 1'0\1\'oir subsister et viVl'c à élerllitë, 5. El <1.' pO'J'oir l,Ire :ldjllints N conj'JÎnls :111 genre humain. 6, Et
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ainsi le Ciel, qui a été la lin (le bnt) de la cl'hUon, a Jlu exister. 1. II Y a dans ,'homme lm melllll[ angl-lique. On sait dons la Chretiente que l'homme est ne pOlll' le Ciel, cl que même, s'il ,-it bien, il doit ,-enir dans le Ciel, et y êtrc consocitl a\'ec Ie.~ Ange.> comme l'UII d'etrX ; on sait ;lussi qu'il lui a été donné une Ame ou un mental d'une semhlllhle (jualité, ct qu'il doit vi\'l'e il éternité; que ce mental, considére en soi, est la sagesse procédant du Seigneur d'apl'ès l'amOllI' ClI\'el'S Lui, et que les Anges ont aussi un semblable mentul; de là il est évitlelll qu'il y a dans l'homme un mental angélique: qu'oll IIjoute il cela que ce mental e.~l l'homme luimême, cal' tout homme d'après lui est homme, ct tel il est, tel est J'homme; le corps, dont ce mentnl dans le Monde est re\'êlu el en,'elappé, Il'esl pas en soi l'homme, car le cor(ls ne peul recevoir par soi la sagesse (lui pl'oeMe du Seigneur, ni aimer le Seigneul', mais il le Ilcut (131' son menlal; aussi est-ce pOUl' cela que le corps e.~t st'Ilaré ct rejeté, lorsque le mental doil s'en aller el devenir Ange. Si même 310l'S l'homme vient d.lDs la sagesse angelique, c'e..,1 parce qne les degrés supérieurs de la \'ie de SOIl menthl sont ouverts, cal' dans toul homme il y a les Irois degrés de la vie; le degré inOme est nalurel, dans cc degl'é est l'homme dans le Monde; le second degré esl spirituel, dans ce degré est tout Ange dans les Cieux inférieurs; le Iroisième degré est céleste, en lui est lout Ange dans les Cieux supérieurs, et l'homme est Ange, selon que chez lui ùans le Monde les deux degrés supt'I'ieUl's sonl Ou\'crls par la sagesse proeédanl du Seigneur, el (laI' l'amour en\'ers Lui; mais loujours est-il que l'homme ne sail pas dans le Monde que ces degl'és onl.. été ou\'erts, a\'ant qu'il ail élé séparé d'a\'ec le premier degré, qui est le naturel, et la sép:lration se fait par la 0101'1 du corps; il m'a été donné de voir et d'entendre qu'ililosséde alors la sagesse comme J'Ange, quoiqu'il n'en ail pas élé ainsi dans le Monde; j'ai vu dans les Cieux plusieurs (lcl'sonnes de l'un et de l'aulre sexe, que j'avais connues dans le Monde, el qui, pendant qu'~lIes y \'i\'aienl, a\'aient cru avec simillicilé ce que le Seigneur a dit dans la Parole el y a\'aienl conformé Iidelemenl leur \'ie; et, les ayant eniendLles parler dans le Ciel, leurs paroles élaient ineffahle.q, comme il est dit des Anges, 2. []n lei mental ne pl'Ill ~tre formé que dans l'homme, G'e.~t parce que lout influx Divin \'a des premiers dans les
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13, derniers. el '(l3.r connexion :allee les derniers 4ans les moyens; . et que le Seigneur lie ainsi toules les chosesde ·la création; aussi e:;1~ il IIppelé ,le Premier et le Dernier; c'est aU:isi ' pour cela qu'Uest venu Lui-Mèmedans le Monde~,s'est revetu d'un COl'pS humai.o., el s'y est aossl glorillé, afin de gou\'erner par les pl'emiers el en mèIQ6 temps 'par les derniers tout l'univërs-, ''lnnt le Giel que J.e MOQde. C'est la même choss pour toute' opération Divine; :;'il en esl uinsi; c'est que danS'les' derniers coexistent tOUtes choses ;- GIIr tOlltes les choses-qui .s ont dans un ordre successif soilt là dans un ol'drp simnlta~; c'est pourquoi, toutes les cboses.quisont dans l';()I"dl'e si .. multané' sont ,dàns une connexiou cOD.tinuelle avec tOllles celles qui SODldausl'ordre successif; d'oil il est évident que le Divin dans,le dernier est ' dans -son plein; ce que c'est que l'ol'dre sucOOlisiC et quel 11 est, et ce que c'est que l'ordre' simult.ané. et quel esl cel ordre, ou levoil ci-dessus,pag, l.B, 1.9; d'après cela, il est é\'ident que toule création a élé ràite dans les demiers, el que louleopél'alion Divine s'étend jusqll'auxderoiers, et fille là elle ,cr6e el opère. Que le menlal angélique soil ·.form6:dans l'homme, 00 le: ,'oit, par la fOl'mation de l'bomme dans l'ulérus; puis, par sa formation après l'enfantement; el par cela que c'esL uoe loi lle.1!ordre Divin, que loute chose revieune des derlliers aU premier d'où elle procède, et l'homme il son CréaLcUI', Par lu fOrm(llion. de l'homme dans l'utért18; cela est évidcutd'après ce q\lia été dit ci-dessus, ,p,ng, AS à 55, où il a été montré que dans l'utérus. jusqu'à,J'eu[aDtemenl, l'homme esl pleinement rorm,é , .Ù'l!.près la .vie ·,procéd~Qt du Seigneur. pour laréceplion de La vie qui vieJil de Lui, pQI,IT la réception de l'amour par la volonté fulure, et pour la réceptioo de la sagesse pal' l'entendement ,fulur, lesquels consliluent euStlmhle le menlal, qui peut devenir angélique. Par 4a formation aprè, l'enfantemellt, en ce que tous les. moyens EOntpoUl'Vus PO,UI',que l'homme puisse devenir lUI tel mental; en ell\:t,.cbaq\le,nation ~s sède une religion, eL la présence du Seigll,eul! est parlout" et il y a conjoDction selon l'amour-et par suite selon la sagesse, ainsi il y a dans tout homme possibilité de formation, et, pour qui le v,eUI,(ormation ',colltinnelle depuis l'cnfance jusqu'à .ta vieillesse pour le Ciel, afin qu'it devienne Auge, Par cela que, c'est u.ne wic de l'ordre Divin que toute chose ,'evienne du derniers ail premier DR' LAI1>lVllllE.: SAGESSBJ
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DI'; LA DIVINE SAGESSH. 7A d'où elle prochte; on peut le voir par lout objet créé dans le Monde: La semence est le premier de l'arbre; pnr la semence l'arbre sort de terre, JIOIISse des IJrancbes, Reul'iI, Ill'oduit des fl'uits el y re[lOse la semence; ainsi il rel'ient à ce dont il pl'ocède; il en est de même de touL arboste, de toote plaute et de loute Deur. La semence est auS::~ile premier de l'animal; celni-ci est Connéou dans une malrice 00 dans uo œof josqu'à l'enfanlemenl; ensoite il croU el devienl on animal semblable; et quand il est parvenu à,son étal mo.r, il a aussi en soi de la semence; ainsi, tout dans le règne animal, comme tout dans le l'èglle Yégétal, s'élèl'e du premiel' au'dernier, et du dernier revient au premier d'où il procède, Il en est de meme de l'homme, mais avec cette différence que le pl'emiel' de l'animal et du végétal est naturel, et que par conséquent 8flo1'ès qu'il s'est élevé il retorulle dans la natllTe; au contraire, le premier do l'homme p.st spirituel, semblable à son "me, pouv:mt recel'oir le DiI'in Amour et la Divine Sagesse; ce premier, séparé du COfJl'! qui IOmbe dans la Dature, DC peut pas ne pas ,retourncl' au Seigneur, de qui lui vient la vie: d'I'uh'es types de ce fait existent aussi dans l'un el l'autre règne, le \'égétal et l'animaI; dans le végélai, les végétaux sont denoul'eau suscités d'une cendl'e; et dans le règne animal, d'après la métamorphose des vel'misseauxen chrysalides el en papillons. 3. Le //Iimlnl aTlgéliqzu ne peut l'Ire l:Jrocréé, IIi t'ire Ullllti'plié par des procréa' iOlls que dalls "homme ': celui qui eonuall quelles sont les substances dans le Monde spiriluel, el qu'elles elles sont relativement à la matière dans le Monde naturel, pent facilement voir qu'il n'y a de procréations de mentais angéliqutls que dans ceux et d'après ceux qui ilabitent snI' la terre, œuvre dernière de la création; mais comme on ignore quelles sont les sul>stanees dans le Monde spirituel relativement aux matières dans le Monde naturel, cela l'a maintenant elre dit: Les subslances dans le Monde spirituel apparaissent comme si elles étaient matérielles, mais toujours est-il qu'elles ne le sont pas; et comme elles ne sont pas matérielles, c'esl pour cela qu'elles ne sont pas constantes; elles sonL les correspondance;; des affections des Anges, et continuent d'exister s\'ec les affeclioJls ou avec les Anges, et se dissipent avec ces affections; il en aurait été de meme des Anges, s'ils cussent été créés dans Illl\londc ~l'il"Îluel; mais en
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outre, .chez les Anges, la procréatipn et la multiplication qui. en provienl ne sont et ne peuvent être qu'une procréation et ullem~l liplicatioD spirituelles, qui appartiennent à la sagesse et à l'amour, telles que son.t aussi celles des ànles des hommes qui sont engel)dl'és denou\'eall uu l'tigéntirés.; dans le Monde nalurel, au contraire, il y a des matières par lesquelles et d'après lesquelles peuvent é1re failes des pl'ocréalious el t;usuite des formations, par cODsllqueDt LIes niulliplications d'hommes et par suite des multiplications d' Angc.~~ h, Les Esprits et les Anges tiennent de lil de ppuvoir ,mb~i.~ ter et vivre tt ~terllité: c'est parce que si l'Ange ou l'Espl'it subsiste,. il tiellt cela, de, ce qu'il est d'abord né homDle dans le Monde; eu elfet, il tiellt avec soi des intimes de la nalure Ull médium entre le spirituel elle naturel, ,médium par I"quel jlesl 6.Q.i pour qu'il s.oit subsistant e.t permaneQt; par ce médium il.~ le l'e.,. la tif· aolt choses qui sont dans la nature, el aussi le .cor.re~IIQ"\ld~nt à ces cboses. 5. Par ce mldium. aussi les Espl'l"ts et 1eR AIl!les peU11lmt tire adjoints et: ,:'onjol"tlts au ge".re hW~(Ji1t: !ln elfe., il Y a·conjonction. !lt où il y. a conjopction. il doil auslIi y:ll~'oir un médium. qu'il y jlil u." tel. m'édiu1ll, les Anges le .savent; mais comme il vieut des intimes de. la nalure, el qu~.les mots des il,an.gues .appllrtiennljnlaUl( del'niet's d!l la nature, Il ne peut et~edéc\,jl que par .des abstractions, Maintenant, d'après ces considération", il suit, 6. que le Cier an,g~lique~ qui a été lil fin (fe but) de, 1" création. n'a pas exÏJlté (l/ltrement. et qu'ainsi le. genre; hUlllaiu en est la pépini6reet le magasin (promptuarium), ,_ ,IX, T--c Dim'n Amour est le Divin Bien. et la DivÙIl' Sagesse &st le Divin Vrai, C'('st parce que tout ce que l'amonl' fait ('.st le bien, el que tout ce que la sagesse enseigne est le .\'l'ai ; de là il est é,'ident que le Divin Amour; d'après l'elfet,qui esl l'lisage, est appelé le Divin Bien, ('t que la Divine Sagesse, aussi <J';IJll'es l'elfet, qui est l'u~age, est appelée le Divin Vrai; car l'elfel consiste à Caire et aussi à enseigner, mais l'OD apparlient il l'omoor el ,'aulre à la sagesse; el tout effet est un usage, el l'usuge est ce qu'on nomme bien et vrai; mais le bien esl l'essence de l'II~ag,!, et le vrai en est la forme. 11 est inutile d'enlrel' dans de plus longues elCplicatioIlS el de les déduire, puisque chacun d'après la rai.
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l'amoUl' fait est le bien, et que ce que la sagesse enseigne est le Hai; puis aussi, que le bien que l'amour fait est l'usage, el que le vrai que la sagesse enseigne est aussi l'usage. Examine seulement en toi-ml\mc cc que c'est que l'amour sans 1<: bien dans'I'ellet, ct ce que c'est que le bien dans l'ellet sans l'usage; est-ce que l'amour est quelqne chose, et est-ce que le bien c...,t quelque chose? mais dans l'usage c'est quelque chose; l'amoul' existe donc dans l'usage: pareillement la sagesse par le moyen du \Tai, car celle-ci enseigne et l'amour fait. C'est de là que la chaleur procédant du Soleil qui est le Seigneur est appelée Divin Bien, et que la lumière procédant aussi de ce 50leil est appelée Divin Vrai; elles sont ainsi appelées d'après l'elfet, COI' celte chaleur est l'elfct de l'amour, ct cette lumière est l'elfet de la sagesse, et elles sont l'une et l'autre l'usage; car celte chaleur vi\'iUe les Anges, et celle lumière les illustre; et pareillemen t les hommes. Dans l'Article précedcnt, il a été dit ce que c'est que le Dirin ArnOUl', ici maintenant il scra dit ce que c'est que la Divine Sagesse: La Divine Sagesse est celle qui est appelt!c Dil'ine Providencc, et qui est aussi appelée Dil'in Ordre; et les Divins Vrais sont ceux qui sout appelés lois de la Dil'ine Pro\'idcncc, dc..o;qucls il a été traité ci-dc..'<sus, et qui sont aussi appelt!s lois du Divin Ordre: ces lois d'un cOtt! regardent le Seignelll', de l'antl'e l'homme. et de part et d'autre la conjonction; le Divin Amour a pour objet de conduire l'homme et de l'attire\' Ïl soi, et la Divine Sn gesse a pour objet d'enseigner à l'homme le chemin qu'il doit suil'l'e pour venir en conjonction avec le Seigneur. Le Seigneur enseigne ce chemin dans la Parole, et spécialement dans le Décalogue; c'est pourquoi du doigt du Seignelll' Lui-~lême ont élé éeriles ses deux tables, donl l'une regarde le Seigneur ct l'atllre l'homme, et l'une ct l'autre la conjonction: afin donc que ce chernill soit connu, le Décalogue sera expliqué, ce qui sem fail dans la suite (J). L'homme étant un récipient el du Dil'in Amour et de la Divine Sagesse, il lui a par conséquent été donné une volonté et il lui Il été donné un entendement, une l'olont(~ dans laquelle il doit rece(i) Il s'ngit ici du Traité ayant pour litre: IJoctri1l" il,' 'Vic "ow' la ;'-0,,,,,,1/,, J,',ol/salem d'(lp"~J leJ Pr"ceple. du D<'caloç" .. , publié eu 1 ï63.
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voil' le Divin ArnoUl", et un entendemeut dans lequpl il doit recevoir la Divine Sagesse, le Divin Amour dans la volonté par la vie, et la m,'ine Sagesse dans l'entendement par la doctrine; mais comm~t se rait la réception par la doctrine dans la vie, el par Il:. vic dans la doctrine, c'est là lout le t,'avail, qni sera enseigné aussi clairement qu'i! est possible de le raire ùans l'cxpliplIlion du Décalogue. . X, 11 y.a !lne conjonction récl;Jroque de l,'amour et de la sagesse, OP. ce qui est la même cbose, de la volonté et de l'elltendement,p\lis aussi de l'affection el de la pensée, el JlPreillement du bien et du nai. C'est là un arcane non encol'e révélé; qu'il yait conjonction, la raison peut le décounir, mais nOD de même que la conjoD/:1Ïon est récip,'oque; que la raison puisse découvrir qu'il y a con jonclion, on le ,'oit en cc qu'elle-méme ne peut existel" que pa,' la conjonc lion de l'affection et de la pensée; personne, en elfel. ne peut penser' suns affection, et qui voudra l'CcherelIer,, percevra que l'affectionesl la vie de la pensée, et que telle est l'affection. telle est la pensée; C'eJlt pourquoi si l'une s'échauffe, l'a.utre s'échauffe, et si l'une se refl'oidil, l'aulre se refroidit; c'est pourquoi. ijtlanli l'.bomme El$t dans l'allégresse, ses pensées 50nt ,gaies; quand il est MIls·la tristesse, ses,pensées sonttrisles;de même"quand il $Il l~vre ,à" la colère, ses pensées son,L véhélllQIIles. et ainsi du reste; de ta pensée supérieure pénètre dans ta penSée inféricure, et t10Ulletoule ton aUention, et lu le verras. Il y a une semhlable cQnjonctiOll de l'amour ,eL de la sagesse, parce que toute affection apparlient à l'amour, et taule pe!lsée à la sagesse; puis a'lssi, une sllmblable çonjoDction de la. volonté et, de, l'cntendement. car 1'0ruour appartient à.la volonté. el la sagesse à j'enl.endement; el une $emulable conjonction du bientIL du',,,.'.aj. paNIc que le bien appartient.à l'amour. et, le vrai il la sagesse, comme il. a été confinnl1 ùans le précédent Article; Sur celte conjonction, voir œ qui a. été rapporté dans la DOCTRINE DE LA NOUVELLI!,.JtsUSALEI'II, N°'!! à27,
,Que la conjonction soil réciproque, cela auSsi peuL être conclu de l'affection et ùe la pensée, el dalle que l'affection produit la pensée et. que la pensée reproduil l'affection; mais cela peut surlout être conclu de la conjonction réciproque; du cœur el des poumons;
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DI:SLA' Dl V1NE SAGk:SSE.
cal', aill:;i (ill~il il dilJIl été ro'onll'é~) Art. VII et VIII, 11 Y a chez l'humine ùne'Wrl'Mpoù!lanoe 'oompllllC entre lec~ur et la volonté. el cutre,le poum6u i et l'entendement; nous pouvons donc; par la coiljonction:duLeœur'etdu 'podmoniétre instruits sur laeonjonetr,()u della 'relonte'el 'de t'entelldettient.'et par conséquent 'Sur 'ta conjonction" de' ralitolÏt" et, de ta· 'sagesse. 'llupal"àlJélisme ènlte ees ùeux instituts on peut voir: 1. Que la vie de la ,'olonlé se conjoint â·la'~iè de l'enteùèlernent. '2. Que la oonjonction eslréeiprèque, et quelle'elle èst. 3. QU6,Ia vie de l'enleùdemenf purifie,la vie de la \'olontê; que ·pa;eillement elle la perfectionne et l'exalle; 'h,Que la vie Ih! 'la; 'volonté cooP'ère 'avec la'Voie Ide I;enlendemel1t ,dans toul mouvement, et qlie ,récl'proqùement 'Javie de l'entelldemant'eoopère li veil la vie de la vDlon.é·dans'tout sens, 0, Piareillemenfdilos le :;00 et dàUS 'Ie,(angage.' 6. Pareillement' chez le'sbons et' Clbez les ln!lcllanl5';avoo'ceLte:différence queellez les1méchllnts la'vie, de la vololllé n~e~1 Dipurifi~; ni perfeclionnée, ni exaltée par la vie de l'entendement', mais 'qU'élie est corrompue, dépnrvée et abrutie. y;"QlI\ftf-ilmour,quï,est'la:vie ile'la'voloDté, rait «oUte la vis de rhOP)IlJeJ
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; • ,Mais U 'fau~ .d'IlDord'·qu'on 58.cbe ....ueparla vie dé' ,ta\lolonlé,'i1 est'eolenduil'amoul" 'et 'l'àffeelioll',etîlue par Iii vie doel'entendeMent,'i): est enUlndu là·6lfgesse. la science etl~inlelligl!nce:i1fil\1t aussi Iqu'on' saèhs' 'que le; clBurl.ui....méme;ll'Yoo'rf5Us!IeS .vaisseaux :èaln;$'lou~ le:corps, correspond:1l. la ,volonlé; ISIi:qne :lsur' sang; ,cor:'" t'!lSp~ il ,11amour eflll·6Cs 'a1feetwmi q Iii 4ol1stitueri t lâ 'vie- de lal'l'o:J. ,1(lj~t4It1JUe>lie:poumoD' a-ved b. :1,acW6"~: le' la'rlyllK I -eli l !g4olfêJ 'eren:.;. -/fIl lia ''lasgUlWdOiTèspdnd''âl'I'eIiteridëmeuti{ let i q~ Ua' l'esplraiion; qui ~ fait P8lj 'lfililhd de'l~w'à traVerS;la4IO'ynbt'el'la: tl'âèbée dans les bt'l0Q(lliès >des'poumoniii'(JCJrNspond 'Il lli'vie'de·t'éiUendémeut : 'il (aut .qu 1rin rsac:h'eIl!;8S"t:lloses,. 't'OOI' iqoo Ill': vêtit*, soil '6aisiElj' au meyeri' des; ~oiIrespolK1il.l'lcè~·3 Il00' c1ar.Ui et' jlistgsse. J'arriTe 'illal n:" 1e\:i1ti(au',pIIC'BIlt1liSUie•. '''''''/ ',1 " " ' " ", _,,,'\ 1. La 1.'ie de la volonté se conjoint à ILl vie de l'e.ntentlemenr. Par lape.ràtlélisme'M':\!01t·què'lài .,.ie' "
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DE l!.A:lJlVINE SAGESSE.
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sonL les proill'es ·cboses de la volonté ou de l'amour, eL ensnite les ,patceplions, et,enfin ,les [>ens~es.a\'lle"\es idées, dans :Ia coopérajtioll. 'Qu'il en soil·niosi;-on.penUe yok d'après la conjonction du cœur avec le: JMlumon;· 1" cœnr -par son .oreilleLte· droite envoie t&uL 1'011 sang' dllns le poumon- et ensanglante ses vaisseaux, ce qui fait .que le' poumon. de blanc qu'il est, parait sanglac'; le cœur envoie son sang. pal' UO ~oi1e ou une tonique el!.time,. qui 'est nippelée· pt.... ri carde. etlcelletnnique entoure les· vaisseaux jusqù'aux iotimes du poumon; ainsi le cœur"fait la v.ie du ponmon et lui dODnela faettl~é depouyoi1' respirer~ la respiration se Cait par j'influx de l'air -dans :Ies bronches et par' leursmoavemenls réCiproques ou haleiollS'J ~ • .La conjoncticm''esl "éciproque~ ~t queUe est ~elte conjOl/ction. Par le 'parallélisme on peut voir que l'entendement renvoie la viII de 1~llmour qu'il a l'eçuedela v-Glooté'. non parle:meme chemin par lequeUU'a reçne, mais par un autre à COté ;el;qne par suile la.volontédirige 'Ia vie dailsltout ·Ie:corps. Toutefois, celte conjonctlon- ~éeiproqtie peut' être pins amplement sàisiEl' 'd'après ln conjonction réeiproque du cœur et du JMlumOD, -paree que ees deme conjonctions 'Sont semblables: Le cœu!" par son 'Oreillette droite envoie lé sang dans-le poumon, comme·j(,yjent d'êtl'edit;,et:le JMlumon ,après .l'avoir: reçu.' le reniVoia ,dans f'011lilléUe -gauehe du cœnr,ainsi pa,f"un autre ch~et .le;cœnr·a.veO Uft force ·vlgeu;... rause le. ·répand de SOIl ;veolriculegauehe 'tie -tOut :dté. pal'!' ol'-aorte dans le corps, .et- par.les:·eal'olides .daQs·le06r1f1laU 1;:811"lllOyen'de .Qes artères et de leurs'ramilJcaliOllS,le cœur' dlrlge,la"iie:aclive dansloût le eorps, càr'la fdreeactive'du cQlOl"'èi;1 dans leSarlères; ce-sang artérielco!lle ensuite de tout éOlédans les veines, par lesqueHIls'iI reOue vers le\'entricule droit:du.'cœul",. et >Ile là, il 'va de nou.veau, oomme'suparamul, duns'Ie'poumon d'une manœrerécipl'Otjue;; celle circula'ion du 'sangest Continuelle dansd'homme, parce que: le sang correspond il la via de l'amour, eL' la respiration 'il'Ia"vie de J~enleDde_t'!'ü'après ce qni' vient d'être dit, il est évident qu'il y a une conj~nction réciproque de l'amonret de le sages&e;uet que l'amour est la ,vie mtmeet la seule vie de l'homme • ,Ii•. LB vie. de r éntendemt!nt 'Purifie la vie dè la volonté. Cela est é\'ident·;.noll-'seulemeiit par la' correspondance avec le poumon et • 1 .;
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DE ·LA. 'DIVINE' 'SAGBSSE. ~e
cœur, mais.eo,:ore·en·ee.que.l'hommc'Parses pareulS est né dans les maux, el que par suite ihiÎne.les eho~cOrp()reHes et monùaifles ,plus que les cbosescélé9tes·et splriluoiles,et que par oonséquent .sa vie, qui est amour;' est'manvaise 'et'impttoo,parmatute; ohaoull. d'après sa l'aisou-J''peut'voil' que catlle vie:ne'peut ·êli·epllriliée que 'pur l'enlendetnenti.et qU".elleest'puriliée'par' les ;vrais: spirituels, -moraux:Elfi;civils. qulconslitlrentl'entendement .:' c~est D'leme pour :cela'qu!ili a été' Iionné à Phommè 'de 'pollv.oir 1purcevoir.: et penser -ai'eciaffillmàtioli des· choses qui sout·èontrairesà !'awoor de,savo'Jo1'Ité'~1 etlli\)n~eurement de .voir 'q:n'alles sont eon ll'lItres, mnis :lK&ssi -dc'poovek y r~i8ter.s'il:regarde '\Iersl Dieu ,let ains~d!éloignllr,tès pcrversilés ct les impurelés de sa volonté, ce qui est etl'c p.urifié. sailg.dans\le pou-Ceei PSU!'8 Dssiè(r&,wustr~~arla',di1féQat:ion,èIu. , , -lUen J!l Qulf· Ude:sang. eDvoyé du -cœur-soll.é)luré\ e-·è~t. ce:qui.eI!.t connu"t1esllnQto~islellv e:ll'ceqlj6'le: saDg tlue·diJ CœD\': d.àns.'le p<mm~Il:el) :plus, guude abondali.ce:qu'iI•.nereflue,dw, poo~n.dans la cŒ/-t:N IflUis 'aussi. en 'ce qu'dl flue indigeste el impll1:, 1 mals,qll' il ,l!etl1ileichàtté-et ,pur--9 ''Puis:,eneotç, ,6t.œ'qu'iL :y·'al déns11él.~Qn ..Qn·,!lissll·lle~lul&ll!t,dans .lequel 'J.e,8aag:duc~uri:DeUoiIiJSlliliim ...p:ureti!s,!àllesi jette' dans; l:es·vésidu!es ·ltt.lesJ rameaUll, des' broon" Ilhe~ I:et qlle' l!burtîèur pituileuse· dans lesnuines.-el da1l91!a bouche .vien l: engrandé partie ;de'll! .. ' ill nsi, que 1~exha laison: veB fifmse ; 1d~a... J)J1ès:eeladl ,es~ é\\l.dcnt-quele:s~.is·..du·eœul"lest lluiifJ,érdaJl8 ·lefliOomoQ_.Ges faits :pemrenUi!ustrBnle&'q1li;yietH d'étre:diti,'lluiSlque :lli!sang:d~;OOlUl'",(l()ri'espoilœ ii ,ealB01lr'_,de, ~ \!Oloo(:éj.l q12i est,[a ·~ia de J~homm~~11ti 11Il.l'espir.a~i41IIr ;Eliu jtilUDJOB!à 111 perception el Ha ;pensée.;de, l'cntlmdement~ pereeptionet,petlsée par lesquelles se fait Ju.puJ'Î~çalion: La vied6,l'emlmdermmt perfectionne f!.usai et eX{llte I«viti·de laz."1IlolltéJ:,rrusLpai'ce qne l'amour deiav()lI1nl~. qui fait la, vie de, "homme".la . 1élé.'DeUilyédes; 'maUle ,ay. moyen de l'eJltendameJlL; l'homme delil:orporel je'~ modain ,del'lent .spit'itu~1 .et,eele~te, et alors,16s,~miS·e': Ies,bicbs'dll.Ciel: af.,'de nl:glisenle.... 'Viellnent' cboseli)da' l'affêCtiOlI\ el.nOÜlTissent;son âme; 'ainsi' fa;:vie -de sa 'volonté dav,leDt!nŒq:Yellè... et.d'ilpr~'eflt: ::;3'fait Hl 'vje de.ll!enleJlùemêtlt.. :pal' 'COJls!lquènt'Fu'lle':eL:l'allfre vi-e-rest perfectioopée,et e"'laltoo,;.\cela sé ft\it-ilans lrepœn4ementehpàl',Hèntèndement, .mais p.... pr~· la ·.Tolonté, "câr la"'~oloJltél est, f\bomme- ·fIJi-méme" 'C'est
D,E L.\ ·DlVINE
SAGm~;
aussi ce qui'cstoonftrmé par la oorrespondapctl.,du.pl1umon e~ ~ cœur :Le poum0D~:qui correspond à l'eDlendemen~,. puriJle,non-" seulement de !sa·,He·le sang, comme il a é~ dit, préoéQ.e$qIent, mals encone·i1.1e nourrit d'ail"; car'l'air est plein .d'élé)llllnts ,:vola.,. tilset4'bdeurs, homogènes à la matière du sang; e~ JI. y a aussi d'iDnOOlbràbles'plexus sanguins dans les lobes des.bl'ooches, qui, selo a la eoutome;s'imbibent des fluides dans lesquels ils sont plongés.; de'lIl,le'saag, prend de la vigueul' et de)'éclal, et il devient artél'iektel !qa'il est 'quand il se rend dnpoumon dans le SiDUS .gauclie-.du, cœur. '~ue'l'atmosplière DOuflêisse par de nouveauxaU~ !ments'le'.ngpulmonai~\:ela esl.évidenlpal' beaucoup
lIendi1nent.coopl'FctllDec ,ta itli/l. deLla' ,!,oirmt.é"dtln,.s 'loltt..st:ns ..
Quo'lai 'volonté' éU'entendemènt ·CQ(lpèi!ent-.daD!I!lQlllest et dans chacone dos >choses du corps, comme lecceur fet·,le'poumon,cela. a ét6 montt; ei"deSl!U!H' mais que'. la.. volonté' tiaQI)B ).e,premi!lr rang dans la productiondes:moo1l.emenlS, et. qllO, L'llntende~nt. tie\l.1le l~ pre"7 miel' rang·dalJS. 1':eJ,ecciee :des,-sens.tcela!n:a pus·encol'Bété mou" tr.é. ·Si la- ,volonlé ti61lt le pl·emier.tang Jlans-,lElit Ill@vemço(s, r.',es\ une êoosi!qùenca'1do Diiuistèrequ1elle. r.emp,ljt.;; ,ca, ç,'.estd:après.le voulbi1r. qd!OIlI fail et -qu'OR agit; .et,sH·,enlendemenUi~ Jepremie~ nlOg dans les:sens~ c'est aussi"nDe ,conséquènœ de sOll ~iDistÈll'e; en ce qu'it-perçolt eL-paf.' suite Si!ut;mais lODjoIB'8iest-.ilqu~iLDe.peut exister 'de·monvement ni--de:senssaDS~lacooJléralio~del'UD et de t'antre, C'est wssi;ée qui-est, évideut d'a]irès" la' ;coopération . du ~œ\lr'etdu'JlOUmon ';-que le cœnr,tienne'Ù!;prremier rang etle,P6u-
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DE IJA DIVINE SAGESSE:.
Olon le second, cela est évident . d'après les museles,en 'ce que là les artères agissent, el' les petill'.stuniques ré!lgissent d'Rprèll les ligaments; les RI1l'iI'es: se O@n!1'llClelll au moyen ,de fibres mises eu aolion par le éerveau~ .et elles' se délendent:,au. moyeu de petites lunîques d'après les ligamenls illtt'oduits; les Rl'tères dépendent du cœUJ', et les ligaDlelli~, parce que par continuation ils. ,viennent Ilu diaphragme. ou du péritoine ou d~aotre part, sont .dans le mouvement alterne dès 'pOUIll0US ;de:\à il est évident-que Ilans:les mOI1~ "èmenls le sang du cœur lil'llL le premier, l'ang, et lw respÏI'aliou du"pijUmon le se~oud, Quand la , respil'3lIon. daus les muselas du poumon 'lient lesecond,I'lIng pal' les ligaments sus~indiqùétl. qui sont dans 'soo mouvement, ces lig"dmenlS foot rotmeune 'eove{oppe commune dans les muscles, et aussi lès tuniques des' fibres motrices,' cL llooètrent de là vers les minima;' ainsi, par suite il y a des réactions communes et singulières, et les siugulières peuvent être mullipliées de diverses manières sous le comnjùn. Sillon la loi de la nature cflloutesohoses. Il en' est de même,avec la volonté'et l'eotendement; Que le 'poumoo;, au contraire, tienne le premier rang dans, les sens et le cœurlesecoud, œla est évident pu un examen des :otganes des sens qui leconUrme; mais comme leurs tissus sont difficiles à démêler, et que leurs variétés ne ,p euvent êlre décrites ici; il suffit qu'on 'sache que lOlls les organes des sens correspondent à des choses 8milogues quj appartienneut à l'entendement; en eft'et. ~'orgaoo de la- vueOOl'I"6spond à .l'intelligeooe, I~or,gane de l'ouIe à l'ohéissance par déféMucej l'orgaM'de l'odorat il la ,perception, la langue à la sllgl!SSe,"eHe10llcber à la perClflption dans ,Ieoeommun. , ,'5.:PtrrèîitBmenl dml/i'le'son et dan.s 18 lallgagt'"" II allé dit pl'éeéd6tDmeilti 'qùre les';for'1l1atioDs de ,l'amour d'après la volonté dâùs !l'entendement'sont, d!abord,des alfectioDs.eDsuile,des percelJtlous,· et'ennn des, JM!iJsées~ et l'on sail qué ltlUS ,les sons exislent par' le 'lldumoD; ~ qu'il: y'a des W1.riatio8s da sODS'qui, tirenl fort pelHl6' d1oàts' (le, t'eniendem'ent ,i d 'au 1res qlri 'eu tirent· t1avantage. el d'autresqui,en tireDt bellucoufl;leso&ODS qui tir.entpeù de'ch9SeS de l!ellleriilemimtsonl'ooDx du chanl el de la musique.; ceux. qui en tirent davantage;de l'cnlendemcllL sont les sons inlérieuJ'S du Ian~ gage; ,et ceux' qui, en tirent endofa plus, de l'entendement s.ont les son~eltlél'ieUJ's dù, laugagei"le ,Ianguge IlIi~même met .ces varia-
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DBL.\. VI VINE, SAGESSEl
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lions' cn évidence par les al'tiéulations du son; qui sont les mOls. ait conespondance des SODS et du langage avec lav,le de la volMté, qui est l'amom', ,et avec ,la vic de l'entendement, quiJestla sagesse, cela aussi'peut être perçu d'après le son, quieslLel.iql1~est l'aft'eL,ion, de l'amour, et d'après le langage; qui esî, tel qq.'ostia slI'gesse' del'entondemenJ; cela eSt perçu manifestement parles Ange.q , mnisobscurémenl, par lesbommes; la COI respondance dli son lui-même est avec ('affection commune de l'amour dans l'eutendenlcnt; la ccm'espondanee 'des variàlionsdusoo"tels que sout les chants el la musique, est avec' les variations des affections 'qui sont.d'après l'amour de la volonté dans l'entendement;/ la C01'res~ pondanre desllariations Idu: son qui tirent fort pèu de cbo,ses de reilteildement est avec la perception; celle des variatious qni en til'e.nt davantage est avec la varia lion des 'perceptions; celle des variations qui en tirent heaucoup est avec la ,pensée eL les ,variations de la pensée ; el les idées de la pensée ont une col'resiJondance aveu les mOlS;:eeci est' dit en somme, Il ya deux poumons qoi sont appelés lobes, les sources de leor respiration sont appelées bronches, le caBal dans lequel elles se tel'minent est' :appelé traehée ou trachée-al'tère, la tête de ce canal est appelé larynx, et l'ouverture pour le sony est appelée gloue; de là.il y a une continuation dans les narines et 'dans la' langue, et une sortie par 'l~onverlure des lèyres'; ces cbosesappol'UenneoL,;dans uu .seol oomplèxe~la:tJ poomon; à sa'I'espiratiou et li ce qui concerné 10 son. et ,prises:ensemble elles I!;orrespondent li l'entendement d'apl1ës:,la \,Qlonlé';'~'qn~ en 'elles MIlcel'I16 le son ,correspond à l'ilutiendemilllt,et :ce:ql1i.eo elles a ràpportau mouveqlllot cGl'rll~pondlt 13o.\'olonté. ;::<;; Cf!.In, arrive- cli.ezr,w"hon,"i.>t,'clzez' JeB,mêckantiJ. avec QU'il y
ceI!IB'aifférem:s'que èlièz .. les médlimts:,{a viti'de Ja;volonté ~,'esl: :ni pUJ1l'/iée.~JJtti
perfectionnétl. ni
ë:l:a{U,,:~
la vie de
f'lén t'endement.,maii qu~èlle: est, œrrompue. cUpmwée'i et-abrur.
tie, ,C86Z!'chaqué hommé:'H J'a volontél:el, eJ,t,hIDdement. et:i1 y,. aussi eonjooctiont~pl'Oque. de la \'oloDtéet, de-l:enlendement. par collséqnent aussi bitlJl cbez,!es mécbanlll, ,qUB ,ehez. 16f; Lons; maïa. 1"anulU[,de la volonté ,diffère chez chacun. et par suite 8IJssl .la.sag6:ise ,de l'entendement, à tel point, que chez Ids bons et chez les méchants 'c'es1 l'OPIJOsé ; 'chez les bons il y .a l'amoUl' dl! bien et
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DE LA. DJ:VlNt SAGESSE; 8i1 par suite l'entendemellt. du. vr.ai; n;lais chez les méchants il y a l'amour.du mal et.par.suite:I'enteQdement du faux., Puis donc que chez les. bons.t'amour de la volonté est Don."seulemenl purifié par l'entendement,· mais ,encore. perfcetionnéiet el;a)té,· eomme il a été confirmé ei-dessus~ il·s'ensuit quecb~z'les méchants l'amour.de la volonté estcorrolupu,dépravéet abruti :par ·"entendement :dall.S les ex.ternes, il est vrai, il semble qu'il yait ressemblance, parce que'les externes simulentel:meuteut ; mais dans. les internes il y a di&Semblanee. Mais ce sujet, ,tel qu'il est en soi, peut être illustré p~r la ..eol·i1espondance. du cœul",ct ides poumons : Ghez chaque llommail: y a 'un cœur,et un poumon. il Y'a aussLune-corre:wondance,.·mêlne réciproque, entl'cjJe cœur et lepoomon ;·et cbœ:ebactm.le'~ng:ducœur.est déBegmé dans.je'poumon et.DG,ur!:i d'air au . moyen;d"~lémen!s., volatils et d'odeul's;mais cependant d'une manièi'e:tont'àl{ai[ . dilf~rentecbez les bons que chez les ,méchants: quelles·.sol'l:\, .ehez·, les· bons et :ehez les.mêchan./;s la déllegmation et }a·nulrilJoQ: du ' sa\lg: ,duns' le pOllmon, ou peut· le CQnclure d'après ces,euscil',neqJeuts ded'expérience:. Dans .Je Mondé spil'i~ueL. un EsptiL' bon ani'~Il:a vee délices par lesnariue6 Les .exhal"isons odoriférantes etspnas., et il a en .horl'eur les exbaLaisons putrides et drwieanaUivaige,odeu~; l'Esprit mauvais, au contraire.• aHÎI'e avec délieeS p31!' les 'narines ,les ·exhalaisons· putrhles et d·'une .mauvaise ()denr-l,e~ iU!lit:l~'exhaJaisous odoriférantés:et,s,uaves; de là viellt qtie dans les ,eufeJ'si,I y a des odeursinrectes, ·rances, stel'coreuses, cadavéreuses;'et;autres semblablèS; eL cela, parce que toule.odeul1 correspond. 3, la perception qui, vient de l',all'ection de L'amoRr ..de chacun; dans les CielU\ c~est .teul l'oPPusé,. D'après ces coujlidéra.., lÎCtBS, ,il'e6t'évidllm.itue.ehez..Jes hommis" rums le Monde, le sang an, moyen de,l'"liù·est.noul"ri par.des semblables oomme h01,W)gènes, et est pultgé' par' des 'dissemblableS' comme hétérog(l.nes. 'dans les intimes,' 1'$:lSang',numain est ,spiritlIel,· dàll'S,'· lès· exUmes·. il est cor... potel:; Je'eStpourqUGi, c1eux' qui sont spirituels' le nourrissien~ de chosesqili ·clans' la: natureCOl'l'espondent. aU!tspil'ituels,l,mdis-que ceux qui sont plwemenL:natnrels le noul'rissent decboscs'qui dans la'na:lure correspondent auxeol'p'Orels; -de' là :... ient que chez ,les hommes m dissèmblanceda'$3ng est aussi grande que la dissemblall~ des amoursi et qulelle est telte que celle .des amours; car le
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SI ai
86 sang' correspond à-l'amour, ainsi qu'il est évidentrl'après ce qui a ' " ' '. ,', été dit ci-dessus. 7. L'limour, "/li est la vie de la volonté, fail tOl!telll vie de l'homme~ On croit, que la pensée fait tonte 'la 'Vie de :J'homme, mais c'est l'amour; si l'on a ceUe croyance, C'l'$t parce que, la pensée se fait voir,~ l'homme; et lIon'de mQme ramoul'. Si tu enléves l'amour, ou quelque ruis~eau de l'amour, qui est .1Ippelé affection, tn ne penses plus, lu deviens froid, ct tu meurs; mais Don si tu e~ lè,'es seulement la pensée, comme il arrive lorsque la mémoire est perdue, et aussi dans le sommeil, les évanouissements, les suffocations, et dans l'utérus, états dans lesquels, quoique l'homme ne pense pas,' tonjours est-i 1 qu'il yit tant que le cœur bat;' car le cœur correspond à l'amour; semblable chose Il lieu 'avec la volonté el avec l'entendement, car l'am®rappartient il' la volonté, et, la pensée appartient à l'entendemeill. Qlle l'amour fasse toute la vie de ,l'homme, cela a été iIll1&!ré dans ce qui précède parla correspondance du cœur avec le poumon; et par elle il a été montré que, de même que le cœur dans l,utérlls forme le poumon, pOUl' que par lui il y ait respiration, et par celle-ci langage, de même aussi l'amour forme l'entendement, pour que par lôi il pense, et que d'aprèS la pensée il parlp; de meme aussi il a été montré que l'amour d'aflrès soi Ill'odult lesaffeetlons auxquelles appartiennent les intentions, et parles affections la perception à laquelle appartiennent les lumièl'es, et par la pel'ception la pensée à laquelle appe:rliennent les idées, et d'après celles-ci la mémoire; et que ces choses"prises ensemble, auxquelles corresponden'dnns une semblable:sérle tOUles celles' du poumon, appartiennent à l'amour de l'entendement, Comme l'amotir avait formé l'entendement pOlir l'usage de la pen'sée et du langage, de même aussi il avait formé toutes les autres fonctions de la vie pour léUl's usages, quelques-,unes pour 'Pusage de la nutl'ilion, d'autres pour les usages "de' la chylHlcation el de'la san,:.. guinillcation, d'autres pour [es usages de la procréation; d'a'utres pour les usages de la se'nsnlion,'
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DE LA mVINE SAGESSE.
et les viscères, les organes et les membres de tout le corps sont les cboses dans lesquelles les fonctions des usages onl élé formées par l'amour au moyen du cœur :- celui qui peut se livrer à un eXamlm approfondi doit voit' que dans les viscères, les organes et les membres il y a des pl'ogressions d'usages du l'remier ail dm 'liel' st'!Ilniables li celles qu(sont dans le poumon, D'api ès ces con~_idéI'l11 ions et celles qui précèdent, Hest évident que l'amoul' de la. volo.tlé fait loute la vie de l'homme, et que la vie de l'eotendementen plo\ient, cl qu'ainsi l'homme est son amour et son eutf'ndemenl d'npl'ès l'amour selon l'amoul', XI, L'amour em'f!l"B le Seigneur d'llprhi le Seigneur_existe dans la cltarité. el la sagesse existe dans la foi, Ce,ult qui, au sujet de l'amoul' envers le Seigneur et de la charité_ li l'égard du procbain, pensent seulemeot naturllllement, et non-en même lemps spirituellement, ne pensent aulrement, paree qu'ils nepeu\'ent penser aull'ement. sinon que le Seigneur doit éll'Il aimé quant li la personne, et aussi le pl'ochnin quant il la personne; mais ceu,," qui pensent et naturellement et spiriluellement perçoivent, et d'al.rès la perception Ilen5ent que.le méchant comme le bOIl peut aimel' le Seigneur quant à la personne, pal'eillement le procbain, et que si le méchant aime, il ne peut ètre ré-aimé, mais que si le bon aime, il )e peut; de là l'homme spirituel-natul'e) conclut qu'aimel' le Seigneur, c'est aimer ce qui vient de Lui, ce qui en soi est le Divin dans lequel est le Seigneur, et que c'est là faire du bien au procbain, et qu'ainsi il n'est pas autremenl possible d'être Rimé du Seigneur, ni d'étre conjoint à Lui par amour; mais l'homme nature) ne peut penser spirituellement sur ce sujet, si ces choses ne sont pas mises d'une manière distincle sous ses yeux, La distinclion va donc etre établie dans ces Articles sur L'AMOUR ET I.A CHARlTl':. 1. L'Bmour des usages est lB charité, 2. Le Seigneur est le a qllo (celui de qui PI'ocMe), et le procbain est le ad quem (celui à qui se rapporte), 3, L'amour envers le Seignem' existe dans_la cbarilé, parce qu'il existe dans l'usage, 4, L'usage con_siste à -s'acquitter de son devoir et à faire SOD travail dans 11'5 formes voulues, et avec fidélité, siucérité el justice, 5. 11 Y a des uSages communs, qui sont Russi des usages de la cbarité, (i. Les usages ne del'iennent usages de la charité que chez celili qui cumbat contre les maux,
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87 DE LA DIViNE SAGESSE, lesquels proviennent de l'enfel', 7, Parce que ces maux sonl oPPosés à l'amour envers le Seigneur et Il la charité à l'égard du prochain. 8. Les usages qui onl pour première et .dernière fin la bien propre Ile sont pas des usages de la charité, SUI' LA SAGESSE ET LA FOI. 1_ L;. foi D'est autre chore que la vérité. 2. La vérité ùe,'ient vérité qoand elle esl perçue et aiméé; el elle est appelée foi quand elle esl sue el pensée. 3, Les vrais de la foi rega l'e! '~n t d'une part le Seigneur e, de l'autre le prochain. A. En somme, les vrais enseignent comment le Seigneur doit être approché pOUl' qu'il y ail cOlljonction, et ensuite commeDl le Seigneur fait les. usages par l'homme, 5, L'nn et l'autre sont enseignés pal' les "l'ais spll'itnels, Jes .,'rais moraux et les vrais civils. 6. La fol COli sis te il savoir ces vrais el à les penser, la charité consisle à les vouloir et Il les fail'e, 7. C'esl pourquoi, lorsque le DÏ\'iu Amour du Seigneur exisle chez l'homme dans la charité qui consisle Il vouloir el Il raire ces vrais, la Divine Sagesse ùu Seigneur existe chez l'homme dalls.11I foi qui consiste à les savoir eL à les penser. 8. [.a conjonction de la ch8l'ilé el de la foi est réciproque. SUR L'AMOUR ET LA CHARITt, 1_ L'amour des usages est III charité. Dans tout, en général et en pal'tieulier t il y a ces trois choses; La lin, Ja cause et l'effet; la lin est le a quo (ce d'où procède), la cause esl le per quod (ce jlar quoi est fait), el J'effel est le in quo (ce dans quoi vienl la /in); et lorsque la 6n par la cause est dans l'eftilt, alors elle ex isle. Daus tout amour et dans taule affection de l'amour est la 6n, el la 110 tend à faire ou veut faire ce qu'elle aime, et l'aete est son elfet. Le Seigneur est la fin a quo (celui de qui procède), l'homme est la cause per quem (celui par qui est fnil) , el l'usage est l'elfet in quo (ce dans quoi la I1n existe) ; le Seigneur est la fin fi quo. paree que pal' son Divin Amour il tend à faire ou veut faire continuellement des usages. c',est-àdire, des biens pour le genre humain; l'homme est la cause per qllem. parce qu'il est ou peul êtm dans l'aroom' des usages, el que dans cel aD;lour il tend à faire 011 ,'eut faire des usages, el parce que les usages SOlll les eUills ùans lesquels la lin existe; ce saDI aussi les usages qui ~ont ap(lelés des biens; de là il est é\'ident que l'amour des usages est la charité que l'homme doit avoir à l'ég8l'd du prochain. Qlle duns tout, Cil général el en parlicnliCI', il yail
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DE LA. DIVINE SA6E5SE.
la fin, la cause et l'elfet, c'est'ce qu~oll peilt reconnllltJ'cpollr chaque chose, quelle qu'elle soiL ; parexcmplt, lorsqu'un "homme rail quelque chose, il dit alors, on Cil soi-mêMe.' ou à un Buh'e, ou un anll'e lui dit: POUl'quoi fais-lu cela? ainsi, qnelle est ta (ton bUl)? Par quoi le fais-tu'?ainsi,par quelle ca use 't El, qu'esl-ce que tu fais? ce qui estl'efl'et :-10 fin, la cause et l'effet sont aussi nppelés ('.t\use finale, canse moyenne et causatum; el la loi des causes, c'est que la fin soit le Loul dans la cause, et pm' suite le tout dans l'effet, car ta fin même est l'essence de la cause et de l'effet; pareillement est le Seigneur, parce qu'il est la fin, Je lout dans l'amour des usa"ges ou dans la charité chez l'homme, et pal' "suite le' (ouL dans, les usages fa ils par l'homme, c'est~à-dire, dans les usages faits au moyen de l'homme": c'est de'là:qtle dans l'Église"on doit c('oire que tout bien vient de Dieo,'et que rien de bieu ne vient ,de l'homme, et que le bien qnivient de Dieu est le bien même: il s'eosuit donc que faire la charité, c'cst faire des usages, ou des biens qui sont des usages, qu'ainsi 'l'umour des usages est la charité, 2. Le Seigneur est le A QUO (cellli de 'Illi prodde), et le prOclurlTl est le AD QUI!M ({'l'lui il qui se rapporie).' Que le Seigneur soil celni de qui procède el existe l'amour des usages ou la charité, celaesl él'iilent d'après ce qui a été dit'ci-dcssus; que- [e prochain soit le ad quem (cellli à qui se rapporte), c'est parce 'que le prochain est celui à l'égard de qui on doit avoir de la chal'ilé, et ellvel'S qui la charité dOit MI'e exercée. ,Comme \1 a été dit que le procbain est le ad quem. il sera dit Ilussi ce que c'est que le prochain el qui est le -prochliiri : Le prochain,' daos le sens large, est le commoll' ou le public; dans Ull sens moins large, c'cstl't:glise, la patrie, une société grande et une société l'etile; et dans le sens strict, c'est le concito)'efl', le compagnon et le frère; faire des usages pour les nns el pou ries auttes par amour, c'est exercer la chariLé à l'égard du prochain, cal' celui-In les aime; HIes aime, parce que l'amour des usages et l'amour dU,prochain ne peuvent êlre séparés; l'homme, il est 'nai, peUl par amour jes usages ou IJar la charité faire du bien à un ennemi et à uo méchant, mais il leur fait des usages de résipiscence on de réconciliation, lli>u6CS qui sont divers et sont faits de (Ii~erses manières, Voir - Matth, V. 25, 43, 6ft et sui\', Luc, VI, 27, 28, 3 'J,
fin
3_. L'arnQu.r 6~."arJlI8 Sc.iglilfJur,e;ciBle dam la chmri,tJ. parce qu'il e$ialedLfnit l:ruo,ge. Le:Seigneur l'ensoigflI)Loi-MélDe. dans Jeau •. e\1 ,*ln6~ Hl Qufa mes comnulIu,tcmenlli! et'ltts fail. c'est cel__là qui M~(lime. Si (pte/qu'uN M'oimc. ma paroÜJ il ga1"(:le., : (;aluif/Ni nll.1V'4ime11.t111. m8S paroletlllc g4rde paL" -.- XIV.2.t,' 23-. M. - Dans le Meme: ... Si vous gaJ1de~ mcs.
commanden,ents. VOKS demeurerez (la:ltB ,non; mnOflr• .. XV. 1.0; -.-.-gal'der mes préeepws" mes paroles,lDe5 commandements,' c'est faire les bions de la charilé,'qui soot W;s usages au pl1QCl1aiD. Et,dans le Même: a.Jé:nu dit trois fou.à Pierre: M'aimell-lIl? et troÜI fois PierNI rlJ!1ondi•. qu'il l'aimait. Jé-' sus lm' dit troia foi& : Pais mes agneau:r: et me. brebia_ Il XXI. i6, 16, 17; - . (lallre les agneaux el les brebis, ce sont les usages ou les biens de la charité ebezœux qui prêchent l'É.,811gile et aimen~ le SeignBur; de là il devient .évident que l'amour! enV81"S le Seigneur,~x,isle daos laoharité, .paooequ'i! existe dans l'usllge; puis aUl;$i. Clue hl conjonction, de l'lImOUt envers le Seigoeur aree la çhaj"ilé Id' églu'« du, ·procbain, ainsi la eJlnjonction, du, Scigneul' aveç l'bomJ8e, est ~os l'usàge. :el que tel ef aU88i grond est l'aroQur de l'usage, telle. e~ aussi grande est Iaconjone~ion; car le Seigneur est d~ns I"usage OOmme dans le bien.quiprooèdedeLuiM8me, et l'IloQ)me qui est daD5 l'amour. de l'usage.esl dallS l'usage comrpe: p,ar soi-,IQémOi. /iilais. tou,lefois il ,oooonoaU qu'il /1 ,011 par le Seigneur el non par soi-même;: en effet. l'homme ne peua de .soi-même al,mer. le Seiglleu..... el./JOpeul de lloi...même (aire des usages; !Dais le.Seigneur I~~ime, et fa iL que son amour en lui revieuoe.a sa source. et il (/lit "ussi qu'il paraisse Il l'homme qu'il aime par lui.-méme .Ie Seigllt\lIr ; cela. donc est l'amour ,du· .Seigneur d'après le Seigneur: pal' Ill. aussi ODvoiL commea& ramou~ envers le Seigneur eEiste dans. la charité. au dans l'amour de l'usa.gc. 4. L'usage conllÎste .1 s'acqlliuer de $011 devoir lit à fairtl SOIl travaii dalls let; formes vOl!.lues, et at"CC /idélit4. $inc~rit~ et Justice. On ne sail qu'obscurément. eL encore o'est-ce que peu de personnes, ce qui est proprement entendu dans la Pau'ole PlU' les biens de la charité, qui sonl aussi appelés œunes, el mênle fruits, el ici usages; d'apl!~~ le sens lillér-d.1 de la Parole, on croit 7.
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DE LA DIVINE SAGESSE, qu'ils consistent a donner aux: pauvres; à secoUl'ir les Indigents, à faire du hien aux veuves et aUx orphelins, et en d'autres choses semblables; toutefois, ces usages ne SODt pas entendus là par fruits, œuvres et biens de la charité, mais il est entendu s'acquitter de son devoir, de son emploi et de son travail dans les formes voulues, et avec IIdélité, sincérité et justice; lorsqu'on agIt ainsi, on est utile nu comn;lUn OU
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aussi celui det9isiveLé. et J'lIi sivel t es.l.!:oreiller du diable) Cbaeun peut voil' que le Seigueur ne peut pas avoir sa demeure dans l'amour de ceux-ci, mais qu'il peull'avou: dans J'amour de ceux-là. Ô. 1ly LI des usages communs, qui sont aussi des usage. de la clzmité. Les usages propres et r~ls de la charité sont les usagesde cbaquefonction el de'chaque administration, comme il a élé dit ci-dessus, usages qui deviennent alors des biens <Je la charité, dans.lesquels'existe l'amour envers le Seigneur, on dans lesquelscetamoUl'-est conjoint, lorsque l'homme les .fait d'après la fidélité et la siucérité spirituelles, lesquelles sontcbez ceux qui aiment les -usages parce qu'ils sont des usages; et qui croient que tout bien vient du Seigneur. Mais outre ces usages, il y en a aussi d'autres qui sont communs; par ellièmple : Aimer fidèlement le conjoint, élever convenablement les enfants, disposer prudemment la maison, agir justement avec les domestiques; ces œnvres devienneot des œuvres de la charité, quànd elles se ront d'après l'amour de l'usage, et envers le conjoint quand elles se ront d'après un amour muluel et chaste: ces usages sont les usages domestiques qui appartiennent il la charité. II y a encore d'autres usages cpmmons, commode faire des présents utiles et dus au ministère de l'Église; ces hiens tleviennent des usages de la clJarilé, en taot que l'Église es~ aimée commeproehain dans un degrésup6rieur _! parmi Ie.~ usages communs sont encore ceux de.,fOurnir aul. d-épenses et aux travaux de construction et deC(}nsemtiop des hospices d~orphe lins, des hOpitaux, des lieax d'exercice, eld'autres -lJeux&e_mblables. usages qui. quant à -la portion, sont indifférents; -secoul'il' les-indigents .. les veuves el les orphelins, par cela seul 'qu'ilS sont ! indigents, veùves el orphelins-, et donner à -des mendiants pal- cela ;' seul qu'ils sont mendiants, ce sont là des usages de la charité externe, laquelle charité est appelée piété; mais ce ne sontpns des usages de la charité interne, si ~e n'est Qu'aulant qu'ils tirent leur origine de l'usage même et de l'amour de l'usage, car la charité externe sans l'interne n'cst pas la charité, c'est l'interne qui foit qu'elle devient reellemelll cbatllé; en etnn, la ë6artlé externe d'a)1fèsTlntel'De agit prudemment, taudiS que la chante externe sans liinlerne agit imprudemment, et très-souvent injustement. 6. L~$ usnges ne deflien71e~t Itsilges de la duuit~ que ('lIe~ Slaite
Dl>} LA l mVINE SAGESSE.
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comM'l '10111"8 les'1n{iuiD~,lesti!lets-proviennent de , cllftm. En, effct, lell' usages- que: l''homme tait tant qu',l1 est dans l'enfel', c'esHI-dire, tant qne .•'Bmour qui faitsa vie est dans l'enfer et vient de l'ellfel\.,nc'SODt pas des usages de la chanlé; car ces ,usages n'ont !jen de commun avec /eCiel.,et le Seigneur n'est pas en·:euxi I::amo*r de la vie: de 'l'homme est en enrer et ·vient de,l'enfer, lant'que 'L'homme n'apascomballu oontre·les mautot qui y sont el qni eDviennent; ces mau)!: sout écrits dans le Décalogue et ser~t examinés dans soil ExplicaHon : ces t1Sagesqui se font, ou sous une· apparence de charité. -ou sous une appal'en«ie.·de'piété~ ont été décrits. dans laPol'ole; ceuxq12i se font sous une apparence de charité, dans MaUilieu, 'cu ces teMnes : « Phll~iellrsmul dira",l et! cejollr-h'l: SeignetJ,r!·Sei!1Reu.r!,pmr ton Nom'n'avollSnous ptts:prophétisé? et phT' tOli Nom n,'avons-nous pas chassé les démons? et en ton N_,'u'av0118-nl?US patr fiât beaucotllp d'actes de puissance? Milis.lllorsje (eur dirai ouvertement: Je lIB VOltS connais point;,retirez-vous de Moi, olwriersd'im'quit~. " - VU. 22, 23,; eL ceux ,qui se·(ont sous une apparence de piété, dans Luc: i Q, Aio/lSl.voiiis ,COl1UtlCRcer= à dire: NOIl8'ilVon8,nang8,ckllant. Xoi. etl nous tn'Ql1S bit, et dLOUI n08 places tu «IlIensea·gl~IJ . ; IlnQis' if dira: :Je vous· dis : Je ne 'sais cl'où vous Pies; reti,'cz-'lJOus,de,Moi. vOus ~OllS, ouvriers d'iniquité. 1) - XlIL 26, ,27.; ........ ils ontullssi, été représentés par les cinq ' vierg'es,folle.~ quilD'avaieut IJoial d'huile 'dans Jeurs Iam,.. peso quand l'époux vlot, iIlJJul1llil:" J<e Ile VO/~ connais poinl.,. - Mallh; XXV. li. Ii i 2.-En effel, tant que les mauxinferoaux et dialloliques n'ont pas ~té ,éloignés pal' lecombal, l'homme peut faire des usages dans, lesquels cependant il n'y ait rien de la cl\lI.I·it~, ni par. suite rien de la piélé, cal' ils sont intérieurement corrompus. , ,7. Parce. que ces usages .~ont opposts il l'amour emH!rs le Seignellr et l~ la charité à L'égard du prochain. En effet. lous les usagesl qui, dans leur essence, sont des usages de la cba/'Ïté. vieonent du Seigneul' et sonl faiLs pal' Lui au moyell! de..<; Hommes. et alors dans l'usage le Seigueùr se conjoint avec l'homme,ou l'amonr envers le Seigneur se conjoint avec la cbarité à l'égard du prochain : quit person1le ne puisse" faire quelque usage que par le
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DIVINE SAGESSE.
Seigneur. LIlÎ7Moo.e l'e~~ei>gD.e, dans Jean ~ a ,Cetu.i'of/ui demeure en Moi, e' Moi'Cll,lu.i~ uLui-là porrtedlll/hlùlbedu'Coup.;,car. sans i Moi, vous ,R.e ,pouvez, faiN: .t1im.i n, t"-' ,XlV•. ô;, >-T,la fl'1lire, .rc~es~ ,l':usage. Que ,les usages qui soo.tfai's>pal',l'hottl~le 'Qui "'!l:pa - . eomb::.ltn QU, ,quine.e9Dlba~.pas OOfItte les UllWlt. prol/coaot. deLlèn- : fel' soient-opposés là . l'amour. !!llvers!,le .Seigoeur, et à la. charité \ àd'ég••1/i d!!. pfochai.n. iie'esL:pa.r~ ,qlle 'les,ma\l:"quj .SOOL.toI6": \ rleul1emen~ carebés dans ces ,usages iIIQIlt (JPPo$ésau' Sel go~r; par oom;équcnl.oPPosés « l'~ ,envel'!! Llli"el par'SJ.\ile: .opposés. \ l'amour, del'1:Isage, .qQJi -estlaehal'ttch en.IlJM/II'eJÜer et le Ciel: ne i peuveDt être ensemble, 'Ci/.l' ils SQP1 oppns6>, ·(\n~'un.contre l~alltre;, 1 .f,\'.est pourquoÏrceU!I: ·qui foot de tels. UIill'fJ6sn'aime,tlpoint le. procbain,c'est·à-\l.ire. le 1l0mmj1n,6~ JeIPUb!ill. l'ÉS/ille, la patrie,UDe ~o,çiélé.l,e cooeitQ~eD.ljl , oompaglliI1NI":Je frère, ,qui son~ la· pro.chain dans le sens ,Iafge ,e~ dans le SfllUI $l.niet ,; qu'il ,en, soit 'ainsi, Illlla.est dev~ou ,6vidanl 'poun"moi :pap,un.,gl1lin~nomhre. !,l'expéJliQlloos. -Tels sontl us: usages au .dedan!,,,de ..I'homme.qui las: fait, JiD~is .bOl·S de l'hol)))Jle"ilssQIlL,oéaJ;lmoills.(\es ,usages,que même le l, Seigneur pX
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SUR LA: SAG~SSE E'.f LA ·FOI, j,
La loin' cal
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la 'Ilél·ité.La
ClJrélient~; aprèsqui'lla. CIHWilé 6IJ1 cessé, Qomluença ignorer que la cbat!jté et la foi seml ue,. p'ar conséquent qn'il n'y a pas de foi où il n'y.a pas de ehal'ité;, el qu'jJ n'y a pas de charilé où li Jl'Y a pas de foi; ùe cell~ iguonmr.e il esl.résullé un leI aveu-
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DE LA. DIVINE SA.GESSE. glement, qu'on ne sul p\.os caque c'était que la cbarité, ni ce quec'était que la foi.:alors 011 commença à 'les séparer, non-seulement par la pensée, mais même par. la .doctrine, et à diviser par là l'Église Chrétienne, qui en soi estuue, en plusieurs Églises, et li distinguer celles":ci selon ICI! dogmes de la foi séparée. Quand,chez l'homme, la cbarj~ et la foi ont été séparées, on ne sait pas ce que c'est que la charité, ni ce que c'est que la foi; en elfet. il doit y avoir charité pour qo'U'y,ait foi, et la foi doit enseigner cela, el aussi la charité doill'iUostrer. et la foi doit I~ voir. Si donc la charité et la foj sont séparées, il n'y a ni l'une ni l'aotre chez l'homme; c'est comme lorsque tu Otes le flambeau; .lu ôtes aussi la lumière, el il y a obscurité : c'est pour cela que par la foi on entend ce que l'homme croit et ne voit pas; aussi. dlt-{)Il' qu'il faut croire telle ou telle chose, et Il peIne est-Il quelqu'un qui dise :,«Je ne vois pas; JI mais on dit: « Je crois; b ainsi personne ne sait si la 'Chose est vraie 00 fausse; pal'conséquenL un aveugle cQllduit un aveugle. et tous deux: tombent dans la fosse,· Que la foi ne soit autre chose que la vérité, c'est même ce qu'on reconnatt, IOl'squ'on dit que le vrai appartient à la foi, eL que la foi apparlientau vrai: mais quand quelqu'un demande si telle ou telle chose esL la vérité, on ,répond: a C'est de foi ;Ii _ et ,celui-là n'en 'rachel'che pas davimtage,:Ainsi, chacun àeceptè pour vérité de foi. les yeux fermés et l'entendement bouché, fout ce qui constitue la croyance dans laquelle il est né, Un tel aveuglement u'a jamais, été appelé foi par'ies anciens. mais ils appelaient foi ce qu'ils avaierit pu, par quelque Jumière ùarisla pensée. 'reeonnaUre être vrai ;'delà' vieilt que. dans la Langue Bébraîque, la vérité et la foi: sont exprimées par le même mot; ce mot est Amen et Amuna, ,r 2, La vériU den'ent vérité quand elle est perflle el aimée; 1 et elle est appelée fOI' quand elle est sue et pemée. Les défen\seurs de la foi' sépai'ée veulétlt qû'on les 'croie, lorsqu'ils disent que les choses spil'ituelles ne peuvent être saisies par l'entendement hu~ main, parce qu'elles sont au-dessus de sa portéei maiS'l6ujours est-il qu'ils ne nient point l'illustration; l'illustration qu'ils nenient point est entendue ici par la perception, ainsi, par ce fait que la "érité devient vérité quand ellé est perçue et aiinée; mais toujours cst-il IJlle c'cst l'amour du \'rai qui fait que la vérité perçue devient
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DE LA DIVINE <SAGESSE. vérilé, car cel amour donne la "ie; que. ileuailltlStralion soit la. perception. c'est parce que toute vérité est dans la lumière. el qlle l'entendement de J'bomme pent être élevé dans celte lumière; si toute vérité est dans la lumière. c'est parce qne la lumière procédant c!a .Seigneur comme Soleil est la. vérité même; c'est de là que tout vrai brille dans le Ciel. el que' la Parole; qui'est ~e Divin Vrai. y donne aux Ange! la lumière commune; c'est ,.our cela rneme que le Seignenr esL.appelé Parole et aussi Lumière. - Jean', J, i, 2.3. -:- Il m'aiété donné de savoir par de'nombreuses expériences que l'entendement humain peut·être élevé dans cette lumière. même l'entendement de ceux qni ne sont pas dans l'amour du ;vrai. poUJ'VII qu'ils .soient dans le désir de savoir, .ou dans l'alJection de la gloire provenant dace désir"avec celle différence, qu'ecco1t qui SonL dans l'amour du vrai sont en actualité dans la .Iumière du Ciel, et par conséquent dansl'ilJustration at ~ perception du vrai quand'ils lisent la Parole,laDdis que les autrea Da sout ni dans .l'illustration ni dans la ,perception du vrai~ mais Hs sont seulement dans la· conJ1rmalion de leurs pl'incipes, sans qu'ils sachent s'Us :sdnt
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DH LA. DiVINE &\.GKSSE.
Ge 1j,"ll4tr41 14 procluzin. Tous les Vl'llis reprcleal~ tomme' leurs objel5 universaux, ees,traisiÛ lI8'Volr. au-"!lesaus :d'eux H! Seigneur eL le Ciol"prèsù'6Wlle Motllle et le proobaiD.et au-dessoos d'eux le diable ~t: i'earer;:,el.tes lirais. enseigneroavà l'boiDme' comlIIent il peut~~els6pal'd;du.·"iable tl.ibrt'eufer, et.etre'eôuj0iru.n Seigneur el &lII.ciol; el'ceIa.. par.la vie daus Itt Monde dilDs>lequel il aM. el: ,pardll.tvie8l1CC œ"procbaiq uvee hlqael'U esl'; par:I'une et ''lIIÙIfe.lVie s'opèrent, toule séparàtion eL tOlMtl i:onjooetion : pour que~1lwmme soiUépare du diable et de l'enft'Jr~ .el·80il·Wt!j
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wotJi& e»Mgneru COIII_''' , ",SrigrlflUr .t»it Itr.. ttpproché peur q,*~il y. ait conjoniCtion. ct elUtl,'r« ·conzmB7l1 ie Si'igmmr fuit le~~liIIfl!ge.pt&rrltot,_,ComOllllltJlI Seig.ollt' doil élre apPt"oobé; oeIà a été ,da .meurs. el oela aefa dit fon au IOllg od~nsJ 1~K&pllcaüoà! 118,' DlloalogÙ81; ' mais· comtDeolle &lgDt'IIl fait ensùtte leIUaaigU& cbm l' hom.el cela sera dilmatulenanl : 00 sail qUe parlul"mêtnll ol'homnnnJ8 peut faire BQanilJleD qbl ,&Oilo le Irieu co 'soi; _i8 que 'cte;t. paI'i ,lè Seigneur, Di parcooséqueot alltcun ' usageqti 1iOit t"ui&ge en,aoÏo'car 11us.gll .esl.le'-bieD.; il &'IIDl" l11itq.e,le Seigneur fail por Thomma' tou" usage 'q"I 'e8L le bien:c lIIue le -Selgoe.l' 'ftùi1Je que IltIoulIÎJe rllSS8'~1I bien cbmme. par lioi.. mémll ~ cela' il ' ~é 'monlré alilellll'I; mais ~mmlloG ,J'.bomme- d~' raire le biea tomlne ".rsoi-même, c'esl aussl :ce: q8e les l'rais de la Parole emelgnenl; III Comme Jes1wals \re_I!Jllen'~. \lest ~Idedl qU8 '1es "rttslillJlllrtlreolleut Il la acienoo et. la peu~. : el quetes biens ."panieoneDl Il la "oLont6 III an fBtt~ el qu'ainSi les Vrais de. viealH!nt du -bieus pat" fa:ire et l'OGlolr; en ' elf'el, ce ,que , l'homme veul et 'fait. il l'appelle .bien; et œque nollime sail 61 pense, il l'appelle .rai; e"!:e 'qui est dall8 :te ,fIliL,l'lar. conséquent , daWl le bien, 't 'est: et vouloir ·-eI pen&el" al savoir; ,le eomplall:fl de ' oes lrois dans .le denrlel' ~ldonele ' bieo, oe1a en soLa oae.fonoe-eJ;leme d"'pr-èt -'lès 'V~ais' dalls1la' peOsM'. ,el Cine (ormc' inlorne d'après:·I'. . mOIl1',de la 1OIorttlll ,MaiS--.aent le5eigoe~dIez,l~homme les 'UliIIges l QllI sont IdiS- bieo&;,œla'1l ét6 dit et !moDtr6 dallS ,l'esptiealioollies Lois de Y 'Divine·Provldeoçe. 'L , ,! " ·j, Lu
. &, ,,L'UR <4!t· " 'QrltTt1 liOnt e1UitJfgnh1ptr
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lu ,,","'mordMz tJt ,Iu vrai. ci"i/s~ II Ura' dit pi!emièreme8lCfl qne e'est ttÛ8 Jes~rals spii'ituels,: 1eR vnais moraux et les ",ai.H)il'îls; secondemenl, quet'aelll..-e ilpiritoel esl aussi homme moral el homme civil; (roisitillemeot. que le ~ritœl est daot le moral 'et dilns 1eG.lvll, qualrièmemmU. ques'lls~tiSéparés;iI 'n'1 a pas de CODjOObtion a.-ee le Seigneur: {'.(!e·QU8 'C'est que les na. spirituels, les vrais iÜOians III les vniS'ulYils : Les vrlis ,spiriloetl ·IODt,cealt que la Parole enseigne sur Dieu f ilu'i1 est un, le-Créateur de t'Il'" Iliyers; qu'II est iu8nl, éteroel. lOut-puisllaat. lom--5IICbant, toulprésent, pourvoyant; que le Seigneur quauNil-Humain eslsoo Ils; , 'Jue Dièn Créateur el le Seigueur -son l 'DD; qu'il est Rédempteur,
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DE LA DIVINE SAGESSE. 98 Réformateur, Régénérateur et Sauveur; qu'il est le Seigneur du Ciel et de la terre; qu'il est le Divin Amour et 11\ Divine Sagesse; qu'il est le bien même et le vrai même; qu'il esL la vie même; que tout ce qui appartient à l'amour. à la charité et au bien, et tout ce qui appartient à la sagesse. à la Coi et au vrai. vient de Lui, et que. rien de cela ne vient'de l'homme, et que par suite nul homme n'a aucun mérite d'après quelque amour, quelque charité, quelque bien. Ili d'après ,quelqne sagesse, quelque foi, quelque vrai ; que par conséquen~ Seul il doit êlre adoré; et, en outre. que la Parole est le Saint Divin; qu'il y a une vie après la mort; qu'il y a un Ciel et un enfer, un Ciel pour .ceux qui.Yivent bien, et un enfer pour ceUlt qui vivent mal'l et plusieurs autres vrais qui appartiennent à la doctrine d'après la Parole, par exemple, sur le Baptême et sur la Sainte Cène, Ces vrais et d'anlres semblables sont proprement des vrais spirituels, Les vrais mOl'8.UX sont cemt que la Parole enseigne sur la vie de l'homme a\'ec le prochain, vie qui est appelée charité, dont les biens, qlU sont les usages, se réfèrem en somme à la justice et à l'équité, à la sincérité et à la droiture, à la chasteté, à la tempérance, à la vérité, à la )ll'udence et à la bienveillance; aux vrais de la vie morale appal'tiennent même les opposés, qui détruisent la charité, el qui se réfèrent en somme a l'injustice et à l'iniquité, à la non-sincérité et à la rraude, à la lasciveté, à l'intempérance, au mensonge, à J'astuce, à ['inimitié, à ~a haine et à la vengeance' et à. la malveillance, Si ceull-ci sont dits aussi vrais de la vie morale, c'est parce que loute chose que l'bomme pense êlre ainsi, que cette chose soit un mal, ou nn bien, il la mel au nombre des vrais, car il dit qu'il est vrai que c'est un mal ,ou que c'est un bien: ce sont là les vrais morau:!:. Les vrais civils sont les lois ci \'11 es des royaumes et des cités, lois qui en somme se réfèrent à plusieurs aetes dejuslicc qui sont prescrits, el, dans l'OPIIOSé, à divers actes de violence qui existent. 2° Que l'homme spirituel e~t aussi homme moral et homme civil. Plusieurs croient,. et, d'après plusieurs, on croit que les hommes spi:iluels sont ceux qui connaissent les vrais spirituels ci-dessus énumérés. que ceux qui en discourent sont davantage hommes spiritoelE. -el que ceux qui les perçoivent par quelque entendement le sont encore plus; toujours est-il cependant que ce n'c.~l pas là être homm.B spirituel,
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99 DE LA DIVINE S~GESSS. c'est seulement savoir, c'est penser el parler d'après la science, el c'est percevoir par le don de l'entendement, qui apparlient à lout homme; et ces choses seules ue fonl pas l'homme spirituel, il leur manque t'amour qui procède du Seigneur, et l'amour procédant du Seig,,~r est l'amour des usages, amour qui est appel~ cbari~; dans la charité le Seigneur se conjoint à l'homme el le fait spirituel, car alors l'homme fait des usages d'aprè~ le Seigneur et non d'après soi; c'est ce que le Seignetlr enseigne, dans la Parole, en plusieurs endroits, et en ces termes dans Jean : Il Demeurez. en M ai. el Moi en vous; comme le lIarment ne peut de lui-même porter du (ruit s'il ne demeure daTUI le cep, de mbne non plus, vous, si en Moi vous ne demeurez.. Moi, je 814i$ le cep; vous, les sarments. Qui demeure en Moi, et Moi en lui. celui-là porte-du fruit beauc()Up; car, sans Moi, vous n8 por,ro= faire rien. » XV. 4, 6; - les fruits sout les usages ou les biens de la charité, et les biens de la charité ne sont autre chose que les biens moraux: de là il est évident que l'homme spirituel est aussi homme moral. Que l'homme moral soit aussi homme civil, c'est parce que les lois civiles sont les usages euxmêmes en aete, usages qui sont appelés exercices, œuvres et faits. Soil pour exemple le septième précepte du Décalogne : n Tu ne voleras point; " le spirituel, dans ce précepte, c'est de n'enlever IIU Seigneur aucune chose en se l'attribuant, et en disant qu'elle opparlieut en propre à l'homme; puis oussi, de ne pas-par des faux enlever à un autre les vrais de sa foi: le moral, c'est de ne pas agir avec le prochain sans sincérité, avec injustice et frauduleusement, et de ne pas lui dérober ses ricbesses: le civil, c'est de ne IllIs voler. Qui ne peUL voir que l'homme qui est conduit par le Seigneur, et qui en raison de cela .est homme spirituel, ne soil aussi homme moral et bomme civil '1 Soitenoore pour exemple le cinquième précepte: Cl Tu ne tueras point; Il le spirituel, dans œ précepte, c'est de ne pas nier Dien, par conséqnent le Seigneur; car Le nier, c'est Le tuer et Le crncifierchez soi; pois aussi, ne pas détruire eo l'homme la vie spirituelle, car c'est tuer ainsi son 9.me : Ic moral, c'est de ne pas avoir de haine pour leprocbain, .et de ne pas désil'el' se venger de lui, car la baine et la vengeance portellt ell elles-mêmes sa mort: le civil, c'est de ne paR tuer son
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DE lJA'mVINE' SAGESSE.
corps, Par là, on voiteneorequeil'bomme'spYituel, qui est'eeltll que le SeignelJll" eoadult. est'ausSi homme moral et homme oivil; mais il eoest aU'l'ement:deœhtiqui'est eond-liit parsoi-m&rtte; il va en êtreqtiesüon. a..'Qùe Ile.9pttittgefest dàns le mornl et,dloos le civil. Cela.il'éstijtede ce qat•."i60t d'~tre dJt, qll6,le·8eigneur :se"!:onjoiot. avec e&OIme dlmB"'~our des usages. olldèns la'charité: àJlégam du pt.oclUHU';' le spirÎtuel~kis&elpar, lIa . lêoot{)nCLiOIi ',du Seign'eul'. le'IlaOJ;al'par ta charIUl,"'ét le mil par l'exel'llÎce' de ,la oharillt. Le spÏ1iLoel. doit ,Gwe dans'l'honm1e pour qu'ilsml sauvé,et U-es.t par'le SeigneOi', 'DOOull'-dessus ou hors de l'bo'mme, mais,au tledalls ,dè luil ce même 'Spiritlièl 'peilt être Id8'D$ 'la' sc~enoe seule de l'b oinme" -et' de ,Ill dans lS3 'peusée et dans son' ~Q1Jga8e. mais .il';faut qu'fU soitdllills sa vie; el Sa '''ie. c'èSt voutojr èt fait'.l!..~ s'est.pGW"qlloi, .Quàlldsa.oire\ pepsel'solti _à'us!lW!iloh'e1: faiFe!\le,spi.'iLuel est'alwsdantl·l6'1.ti.o,U.et dam;,!e. oiv'H/Si 1'00 dit'! "COm,mentllllis-je vouioir etfaire' !lo'.Je réponds 1(( (lOlnllats cootl'eaes ,maux 'quii son 1 de l'enfer ,.ettlfv01Idoras et tu feras,luot1 'p'Sf mi-meme,:mais par le Seigneur;car,tes'maux étant étoigtru!8j'le:Se:go60t'faittout. D 4~Que s',ils sent sépal"és,! ill'n'y alItas de conjonction'8f\'ee leSeiglleul·.: C'est ce:qù'on -peut'voif'dfaprès la·taiSDQ, et r6ltpérienee~ 'D',après Ialraison: Si U1)'homme'possèdeunetelle m~moiree\ un lel'eDLendement. qu'il puisse savoir e~ percevoir, t-outes les: choses qui (lonoornent'1e vrai ,du Ciclet de t'Église, ct qu'il 'ne veulllelOOfaire'aucuDe' ne dit00 pas'de,lui, quee'est un'homwe,inteiligeDti mais saJJSldroiture'; et même qU'i!.estd'alltant plnspooissaole "'U suitde Iàqoo,oeIui qni séParede spil'itoaldu mor.ahltdu civil, n'>estni bolnmespir.ituel:. Di bommil: mora1; ni 'lullitme- civll, 'D'apriùi l'expérience: U'Y' a dans le Montleidesembllibles· hommes ;1111 patléà quelqUes-uns d~entre eux aprèS leur mort .. ~ j'ai 'appris qu'ils' savaienttoules les choses de la Parole .. 'fIlfiar 'snite<1)e3B'COup de ''V'tais i 'et' i1s':avaieht eru qtl~en raiSfm'l(Je 'leur sa'V
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IIaus.le MaQlle. et. firent, deJ,aelioDs.lllonleu~ selon: lesamoul'!lq~'ils,Y.;I:vaielltJel1s.. .... ,:'.'. , . ,.;, ,"" .;".""" 6. La roi cansl$tf!4 savoir ces wtois,età,lf..l, peJI8e1',· la €'ho;" l!.:fté 'ccTlBÏst.e 4; {'f!,1i vO!4Iqir. et il:. {es (uire, Qoo III vérité: SoiL ~ppelée foi, quand l'homme la s~Ï'\ et la Pe~f!, ,cela a élê;.eonijf·m.é ci-dtlS"sus. mais que la vél'ilé devienne cllarilé,quand 1',bOQll'Be la 'vept et la fait, cela mainlenant va t:tre conlirmé. = La vét·ilé. esl,oomme !Ille semence qui, bars de terre, est ,cllnsidér6e seulement comme semence, mais qui, mise eG tene..,d.evient plante ouaràr.e, en revêt la forme, eL Par Sllilf3 pre/Jddln aut'l-enoffi: la. v~ril.é esl aussi comme un h~~it ,qui, hors del'hQl\lme.,esL seuJemen~(lIne étoffe acoommodéepoW" le cOr,jlS, mais qui".élant endossé, ,devient. .1lnvfj... lement dans,leqijei est.I'bQ~me.lI en·est.de meOle de: la. voét'iLé et. de. la. charité; tanLlIue la y,él;iléi esL seulement sue et pensée, eUe est seulenien! vérité et /')lit apPfllée foi; mais IorsQye l'hommeJ,g. '!.çutet la fail. elle devienteharit6; ab!.olume~_Il-C!J!!~LIIlj1".PlD· deviel!t plante ou arbrg ... ou comllle l'ljlo1fe dev.ientun !\'étallient dans lequel est l'homm.a. La, sciCYilce et. par suile la pensée ,sont aussi deux Cacultésdistinotes de la volonté eJ, ,pal' conséq.enl,du Cail. el peuvent aussi en être séparées., car l'homme peUL savoir el peu-.o sel' beaucoup de,qhoses qu'il ne veut :pas et par sui~6 ne fait. pll$. sép;II·~tl.elles, . nerontpas la vied.el'homme; lD&is coojoinles. elles la font: c'est ,la; nlème c~ pour la foi, et da charit~ ~6i_ sera encore illusJ.l"é par des cO!llpar,aÎ$~1IS :. ~,IQmiQI'e et la chaleur dans le Monde sont deux choses disc.inctes, qui .p6Qvent ,etre et.s6parées et conjointes; .elles sont séparées dans· la saisOD: de l'hiver" el conjointes dans la .saison de l'été; séparées, elles ne fontpas..la vie végétative, c'est-à-dire, ej~ Jle pr.oduisent rien,;. mais,conjointes, elles la fant et proùui~. Autre comparaison, :. Le poumon eL le cœur dans l'nQmme .BOllot deux, choses distiDctes •. doDt les mouv.ements peuvent,l.l1ssi iltr.o et séparés el conjoinls; ils sont. séparés dans les évanouissement.& et dans les'soffocalions; séparés,. ils ne font pas la ,'ie du corps de l'homme;, mais conjoints,. ils la· font, 11 en. est de même de la science el de la pensée de I~homme auxquelles ap'parlient la foi, et de la volonté et du fait auxquels appartient la charité.; le poumon aussi correspond à In,pensée et ~I" suj~e à la roi, el pareillement la lumière.; et le cœur correspond â 1:1, VOleurs
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DE LA DIVINE SAGESSE,
10Dté ct par suite il la charité, pareillement la chaleur, Pal" ces comparaisons, on peut voir que dans la foi séparée de la charité, il n'y a pas pins de vie que dans le sa\'oir et le penser séparés du vouloir et do faire; la vie, qui est là, consiste seulement eu ce que l'homme veut pellser el faiL qu'il parle, ainsi croit, 7, C'est pourquoi, lorsque le Divill Amour d'i Seigneur existe chez l'homme dans la charitt 'Illi consiste il vOllloù' et d fm're les vrais, la Vivine Sagesse dit Seig71eur eXI:~te cnez "homme dans la foi qui consiste (1 les S(lIloir et il les l'enser, Ce que c'est que le Divin Amour du Seigneur, el ce que c'e.~t quo sa Divine Sagesso, cela a été dit ci-dessus; il a aussi été parlé de la charité et de la foi, et de la conjonction du Seigneur dans l'amour des usages, qui eslla charité chez l'homme; maintenant donc Il sera parlé de la conjonction du Seigneur avec la Foi chez l'homme, Le Seigneur se conjoiut avec l'homme dans la charilé, el d'après elle dans la foi; mais non dans la Foi ni d'après elle dans la charité; la raison de cela, c'est que ln conjonction du Seigneul' avec l'homme est dans l'amour de sa \'olonté qui fnit sa vie, ainsi dans la charité qui fail sa vie spil'iluelle; de là le Seigneur vivi De les vrais de la pensée, qui sont appelés vrais de la Foi, et il les conjoint à la vie, Chez l'homme, les premiers vrais, qui sont appelés fol, ne sont pas encore vivants, cal' ils 30flparliennenl à la mémoire seule el par suite à la pensée et au laugage; ils sont adjoints il son"amour naturel qui, d'apl'ès son désit' de S3\-oir, les acquiert, et d'apl'ès son désir de faire parade de sa science ou de son érudition, les ré\'eille, soit J'Our y penser, soit pour en parler; mais ces ,'rais sont pour la première fois vivifiés, lorsque l'homme se régénère, ce qui se fait par UDe ,oie conforme aux \'J'ais, vie qui esl la charilé; alors s'ouvre pour l'homme le mental spirituel, dans lequel se fail la conjonction du Seigneur a\'ec l'homme, et par suite sont \'ivifiés les vrais de la première et de la seconde enFance el de la première adolescence de l'homme; puis, se f:lit la coujonction du Divin Amour et de la Divine Sagesse D\'CC la chaJ'ilé chez l'homme, et de la Divine Sagesse el du Divin Amour dans la foi cbez iui; el il arrive que, de même qutl le Dh'in Amour et la DÏ\'ine Sagesse ùans le Seigneur sont uu, de meme la charité et la foi cbez l'homme sonL un, Mais, sU!' ce sujel, il en sera dit du\'antage dans l'Explication du Décalogue,
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103 DE LA DIVINE SAGI!:SSE, 8, La conjonction de la ch.arit~ ct de la (oi est rüiproque. C'est ce qui a été expliqué ci-dessus, lorsqu'il a été traité de la conjonction réciproque de l'amour et de la sagesse; el celle-ci a été illustrée par la correspondance avec la conjonclion r~ciproqne du cœur el des pou DIons. XII. Le Seigneur par SOit Divin Amour et ,fa Dir:ille Sagesse anime toUte,1 les cnoses dans le Ciel et tOllles le,~ choses dans le Monde, jusque dall8 leur6 derniers, les unes pour 'lu' elles vil'e1lt, les autres lJour 'lU' elles soient et exiÛellt, L'œil voit l'univers, et le mental pense au sujet de l'univers, d'abord qu'il a été créé. e~ ensuite par qui il a été créé; le men lai qui pense d'oprès l'œil pense qu'il a été créé par la nature; le men lai qui ue pense pas d'après l'œil pell66 qu'il a été créé par Dieu; et le mental qui lienl un juste milieu pense qu'il procède d'un Être dont il n'a pas d'idée, car il perçoit qu'aucune chose ne peul venir de rien; mais ce mental tombe dans la nature. parce qu'il a de l'infini l'idée de l'es\)ace. et de l'éternel l'idée du Lemps, eL ceUl[ci sonL naturels intérieurs; et ceux qui pensenL avec simplicité à la nature comme créatrice sont naturels extérieurs; mais ceux qui pensenl avec simplicilé que Dieu est le Créateur de l'univers sont spirituels extérieurs, et ceux qni pensent a\'ec sagesse d'aprèJL la rel~ion que Dieu esl le G-réBll!urde l'univers -sonL ~pi~ilul;It-in~ rieurs; ceux-ci- et les préeédeniSpensent d'!Près Jé_&i&new:. ~lainteDanl. pour qu'on perçoive, et qu'ainsi i'on sache que toul a été cl'éé par Dieu, qui est le Seigneur d'éternité. le Divin Amour Méme et la Divine Sagesse Méme, ainsi la Vie Méme. il faut procéder distinctement. ce qui sel'a fait dans cel ordl'c : 1. Le Seigl/eur est le Soleil dans le Ciel Angélique. 2, De ce Solt:il vient l'OI'igine de toutes choses, S. Par ce Soleil il y Il présence du Seigneur pal'lout, h. Toutes les choses qui onL été créées onL été créées pour le service de la Vie Méme, qui est le Seigneur. 6. Les âmes de vie, les ames vÏ\'antes et les âmes "égétatives. d'après la vie qui procede du Seigneur, sont animée3 par les usages et selon les usages. 1. Le Seigneur est le SoleiL dans le CieL Angélique. Cela jusqu'a présent a été ignol'é, parce qu'on Il ignoré qu'il y Il un Monde spirituel distinct du Monde naturel, que celui-là est audessus de celui'ci, eL que le commun n'existe entre eux que comme
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DE LA DWINU SAGESSE.
entre l'antérieur Ilt lepostériellr~ fIt.comma·entte la causa el l'effet; par suite on a ignoré ce quec'esL que lespjrituel, eL qu'en outre dans le Monde Rpiriluel il y a les Anges eL les ESllrits, et que les uns et les aulres sont. hommes, semblables eu tout aux hommes de notre Monde, à)a seule différence qu'cux sontspiriluels, tandis que les hommes sont naturels; puis aussi, que toules leti ·.cll.oses y sont d'Oliigine spirituelle seulement, tandis qu'ici· elles sont d'origine tanl spil'ituelle que naturelle; et comme on ignorait ces Ilhoses, on n'a .pas su non plus qu'il ya pour les Anges et pour les Esprits une aulre lumièl'e eL une auu'e chaleUl' que pour 'les, hommes, et que là la lumièœeLla chaleur til'eoL leur essence de leur Soleil, comme la lumière et la chaleur liren~ leur essence de no~re soleil; qu'ainsi t'essence de la lumière et de ,laJ chaleur de lem' Soleil est spirituelle, et qne l'essence de la lumière<et de la chalem' de notre soleil est UDe· esseime naturelle,. à laquelle .œpendantest adjoint le spirituel procédant de leur Soleil, spirituel q:ui cilez l'homme illustre son entendement, eomme"1e nalurel éclaire son œil, D'après cesconsidéralions~ci et celles.. là , il est évident que le Soleil du Monde spirituel eSl, dans son essence, ce donUout spÏl'i..: luel lire son origine, et que le soleil, du Monde naturel est, dans son essence, ce dont tout naturel lire son 01'Ï gi ne· : le spirituel ' De peut tirer son essence .d"autre part que du Divin ArnOUl', el de la Divine Sagesse, car aimer et ètresage, c'est le spirituel; et· le na.., turel ne peut. tirer son origine d'autre part que d'un pUI' feu et d'une pure lumière: il s'ensnitdone que le So.lei"didtlollde sl>il'i~ tuel oans SOli '6lrè< est Dieu,-qui esL le. Seigneur d.'literni.té; que Ja chaleur pl'océdanl de ce Seleil eSt l'amour, el que la lumière 'procédanLde ce Soleil est.\a sagesse. Si jusqu'à' présent, il nèJl.riet1' été, révélé sor ce Soleil, quoique ce soit lui qui, est.enteudu dans la Parole, dans plusieurs passages où le -soleil est nommé, c'est parce que cela ne devait pas être révélé avant que le Jugement Dernier eOt été accompli, et qu'une nouvelle Église, qui est la. Nouvelle Jérusalem, ell.t été instaurée par le Seigneur; il Y a plusieurs causes qui empêchaient que cela ne ftll révélé aupnrnvant, mais cc n'est pas ici le lieu de les présent~. Quand une fois l'on sail qile les Anges et les Esprits sont hommes ,el qu'ils \'i\"eol entre eux Comme les hommes dans le Monde, et sont ahsolument au-dessus 1
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DE LA DIVINE SAGESSE.
iOr.
de la nalure, tandis que les hommes sont audedaos de! la Dature, on peut, d'après la ra,son, conclure qu'i~ ont un autre Soleil, et que c'est de ce Soleil que le lout de l'amour et le tout de la,sagesse, e~ par,suiLe le lout de la vie vraiment humaine. tirent leur origine. Que C€. Soleil me soil apparu, et aussi en lui le Seigneur, on 'e voit dans le Traité DU CIEL ET DE L'ENFER, N" H,6 à 140; el dan,s l'Opuscule DEI! 'PLANÉTES ET DES TllllRES DAL\S L'UNIVERS, N~' 40, 4i, 42. 2. De ce Soleil vient l~origjne de tou.tes choses. Personne ne peul penser que l'uuivel's soit d'éternité, ni qu'i! vienn,e de rien; el pal' suiLe l'on ne peut nier qu'il n'ail élé créé, qu'il ne l'ait élé par quelqu'un, que ce -quelqu'un ne soil l'Être Meme en soi iollni et éternel, l'Amour Même, la Sagesse Même, 61 la Vie ,M ême; qu'il Il'y ait un centre commnn, d'où il conlemple et l5ùuverne toules choses ~mme présentes, et pourvoit à toul; qu'il n'y ait conjonction avec lui; que selon la conjonction de la vie d'amour et de sagesse il n'y ait béatilu,de elfélicilé; que ce cenLre n'apparaisse de- • vanlles Anges comme Soleil, ni que cette apP\lrence de feu et de flamme ne vienne du Divin Amour el de la Divine Sagesse qui procèdent de Dieu. et par lesquels existe touL spirituel, et pal' le spirituel, au moyen du soleil,du Monde, tout naturel: Le mental humain, d'apl'ès l'entendement qui p{lut etre élev6dans la lumièl'e de la vérité, peut voir, s'il le yeut, que l'univers ,. été créé paa' uo Dieu, qui est tel. et qui est nn. Puis do ne qu'il ya deu .. soleils. l'un du Monde spirituel eL l'aUlre du Monde nalurel, el que le Soleil du Monde spirituel regarde à parUr du premieries derniers, et le soleil du Monde lIaturel, à partir du moyen jnsqu'aux deroiers, il, est évident que le Soleil du l\tOllde spirituel, dans lequel est Dieu, el lequel procède de Dieu qui est III Vle meme~ cst ce' d'après quoi toutes choses ont été failes el ~réées; et qoe le soleil du Monde, dans lequel est un feu, el lequel est d'un feu qui. n'est pas la vie, est ce par quoi ont été créées seulement les chosés qui sont au-dessous du moyen, et qui en elles-memes sont mortes; c'est poul'quoi reconna1tre la nature, qui en soi est morle, c'est adorer le feu qui est dans le soleil du Monde, ceux qui font cela sopt mOI'ts; mais reconnaître la vie créatrice, c'est adorer Dieu qui est dans le Soleil du Ciel, ceux qui font cela sont vÏ\'ants; 8, Slaite
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sont dils hommes morts ceux qui sont dans l'.enrer, et IiOnt dits hommes vivants ceux qui sont dans le Ciel.
3. Par ce Soleil il y a prtJsence du Seigneur partout, On sail dans l'Église, d'après la Parole. que la Toule-Présence appartient au Seigneur; et il ft élé dit précédemment ce que c'est que sa 'foute-Présence, tl quelle elle e:!l; ici il sera dit comment elle peUl etre saisie: Elle ptut éu'e saisie d'après la correspondance du soleil du !\fonde avec le Soleil du Ciel, et par suite d'après celle de la natul'll avec la \'ie, correspondance qui sert aussi pour la conlparaison; chacun sa it que le soleil du Monde est. partout dans son Monde, et que sa présence existe par la lumière et pal' la chaleur, pl'ésence qui est telle que, quoiqu'il soit distant, il est cOmme en elle.~; la dilférence esl que la chaleur qu'il émet esl dans son origine un feu, et que la lumière qu'II émet aussi esl par suite dans son origine une flamme, et que IDutes les choses qui out été créées par ce soleil sonl ses l'~.cipients, plus ou moins parfaits, selon les .formes et les distances; de la vient que toutes les choses du Monde naturel croissent selon la présCilce de leur soleil, el d~croissent selon snn absence; elle.~ croissent à mesure que sa chaleur fait un avec sa lumière, et décroissent à mesure que sa cbaleuI' ne fail pas un n\'ec sa lum ière, Toutefnis, ce soleil opère ainsi dans les choses qui sont au-dessOUS de lui, lesquelles sont appelées naturelles; mais il n'opèl'e absolument rien dans celles qui sout au-dessus de lui et sont appelées spirituelles; en effet, opérer dans les choses inférieures, c'est selon l'ordre, car c'est opél'el' dans les choses qu'on a produites; mais opérer dans les choses supérieures, ou opérer dans celles dont on procède, c'est contre l'ordre; le Soleil du Ciel e;l celui d'où procède le soleil du Monde, et les choses spirituelles sont celles d'où procèdent les cboses naturelles; par celte compal'aison, la présence peul cn quelqne sorte élre \'ue d'après le soleil. Mais la présellce du Soleil du Ciel est universelle, DOn-seulement ùaftS le Monde spirituel, où sont les Anges et les Es[ll'its, mais aussi dans le Monde nalul'cl, où sont les hommes, cal' les hommes ne reçoi,'ent pas d'autre pari l'amour de leur ,'olonté ct la sagesse de leur entendement; .;lI salis ce Soleil aucun ;llIimal nc \'iVI'ail, ni allC:1O \'~g,:tal Il'existerait; SUI' ce sujet, "OÙ' cc qui a été di! el i1111slré prér.édemlllent, pal;, 103 Ù 1Di>, La présence de re So-
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leil existe aussi par la chaleur et la lumiè\'e, mais sa chaleur L1ans son essence est l'amour, et sa lumière dans son essence est III sagesse, auxquelles la lumière et la chaleur du soleil du Monde sont subordonnées, en ajoutant ce par quoi elles existent dans la nuture et y su!)sistenL Mais la pl'ésence du Soleil du Ciel par la chaleur ct la lumière spirituelles diffère de la pré3ence du soleil rlu I\lonJe pa,'la chaleur et la luruièl'e naturelles, en cela 'que ;.1 présence du Soleil du Ciel est universelle et dominante, lant dans le Monde spirituel que dans le M.onde naturel, tandis que la pl'ésence dn soleil du Monde est seulement spéciale pour le Monde naturel, et y est dans nn état de dépendance; pois lIussi, en ce que la présence du Soleil du Ciel n'est )lBS dans l'étendue de l'espace et du temps, tandis que la présence du soleil du Monde est dans celle étendue, car l'étendue de l'espace et dn temps a été créée ".'CC la nalure; c'est de là que la !Jrésence du Soleil du Ciel est une toute-présellce, La pl'ésence du Soleil du Ciel. considérée eo soi. est constante; en effet, le Soleil du Ciel est toujours dans son orient et dans sa puissance; mals chcz les récipients, qui sont pl'inclpalement!es Allges. les Esprits et 1e5 hommes, il est inconstant et non dans sa puissance, car il est varié selon la l'éception ; eo cela, à ce Soleil correspond le soleil dn !\Ionde, parce qu'il est constant aussi dans SOli lieu et dans sa force, mais que pour la terre, qui est 1'.) récipient. il devient inconstant' el non dans sa force. car il est varié selon les conversions de la terre autour de l'axe, lesquelle.o; font les jours el les nuits, et selon les progressions autour du soleil, lesquelles foot les printemps, les élés, les automnes et les hivers: par III on ,'uit la correspolldance des choses naturelles du Monde avec les choses spirituelles du Ciel, La présence du Soleil du Ciel dans le Monde naturel peut aussi être illustrée par la présence tic l'entl'ndement et de la volon lé dans le corps de l'homme: là, ce que l'entendement pense, la bouche le prononce à l'instant; et ce que la volonté se propose, le corps le 'fait à l'instant; en effet, le mental de l'homme est son Alonde spirituel, el SOIl cOr(JS est son Monde naturel; c'cst de là que tes anciens ont appelé l'homme microcosme, Lorsque ces choses SOllt comprises, l'homme sage peut ,'oir et percevoir l'opération di,'ine et l'intlux spirituel dans les objets de la nature; soit qu'il examine \In arbre s,'cc son fruit. ou une J1la1l1e
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DE LA DIVINE SAGESSE,
avcc sa semence, ou soit qu'il considère un ver avec sa chrysalide cl le papillon qui en sort, ou une abeille avcc son miel el sa cire, ou un autre animal; et il peut aussi voir la folie de ceux qui, dans ces men'eilles, voient et perç.oivcnt la nature seule, 4, Toutes les choses qui ont ~U créées ont ét~ créée. pour le .er"ice de la-Vie Meme, qui e.t le Seigneur, II sera d'aoord dit quelque chose de la vie, et plus lard, de la création de toutl:S choscs pour Je sOI'\'lce de la vie: La vie esl J'amour et la sagesse; car aUlant l'homme, par la sagesse, aime Die~l Cl le prochain. autant il \'it; mais la Vie Même, qui est la \'ie de loules choses, est le Divin Amour el la Divine Sagesse; le Divin AmoUl' est l'Ètre de la Vie, ct la Divine Sagesse en est l'Exililel'; l'un ulli réciproquement il l'aulre est le Selgnenr; l'un et l'autre, lant le Divin Èlre que le Divin Exister, sont infinis et éternels, car le Divin Amour es, infini et éterncl, et la Divine Sagesse est In6nle et éternelle; ceUe sagesse cependant el cet amour penvent avoir conjonction avec l'Ange ct al'cc l'bomme, bien qu'il n'y ait pas de rapport entre le lini et l'infini: mais.comme cela tombe di/llcilement sous l'enleudement, il sel'a par conséquenlexpllqué comment Il peut y avoir quelque conjonction, quoiqu'il n'y ail pas de rapport: Il n'y a aucun rapporlenlre le naturel et le spirituel, mais il y a conjonction par les correspondances; il n'y a pas non plus de rapport entre le Sllirituel dans lequel sont les Anges du dernier Ciel et le céleste dans lequel sont les ADges du Ciel suprtme, mais il y a conjon~ lion par les corl'CSpondaDccs; pareillement, il D'y a pas de rapport entre le céleste dans "lequel sont les ADges du Ciel suprême el le Divin du Seigneur, mais néanmoins il y a eonjonelion par les correspondances. Ailleurs il a été dit el expliqué que le Divin esl iuOni et éternel; el comme il est le tout dans toutes les choses de la vie d'amour et de sagesse chez les Anges et chez les hommes, et que les uns et les autres onl été créés récipients de la vie procédaut du Seigneur, par CDUséquent nnis, et que -le Seigneur est incréé, est la vie en soi, el par suite la vie même, c'est pour cela que, bien que les Ilommes, Cl pal' eux les Anges el les Esprits, doiveDt êlre multipliés il éternité, le Seigneur néaDmoiDs leur dODne cette ,'ie, et les conduit de soi-même dans les très-singulicrs, comme on Je voU eonfil'm~ ci-dessus, où il a eLé traité de sa Divine PtO\'idence; en cela
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100 est l'éternel, et où est l'éternel, là aussi est l'inUni, Puisqu'il n'y a pas de rapport entre l'inllni et le 6ni, tout homme doit se garder de pensel' SUI' l'InOni comme sur une chose de néant; on ne peut pas dire du néant qu'il est infini et éternel, ni qu'il a conjonction avec quelqud chose; rien non plus ne se fait de rien; mais le Divin infini et éternel est !'1?tre Même, d'après lequel le Dni a été créé, el avec lequel il y a canjonction, Mais cela pourrait etre illustré de plusieurs mauières par la comparaison des natm'els àvec les spirituels. eutre lesquels il o'y a pas de rapport, quoiqu'il y ail cepen~ dant conjonction par les correspoudances : Tels sont eutre eux. Ja cause et. l'effet, tels entre eux l'antérieur el le postérieur, tels aussi eutre eux un degré supérieur et un degré inférieur, et tels entre eux l'amour et la sagesse des hommes el des Anges; mpls toujours estil que l'amour el la sagesse des Anges, quoique ineffables el incompréhensibles ponr l'homme, sont néanmoins IInis l'un et l'autre, eC ne sont susceplibles de l'inOni que par les correspondances. Que toutes les choses aient t!té créées pour le service de la vie, qui est )e Seigueur. cela suit en ordre de ce que les hommes et d'après eux les Anges onl été 'créés pour recevoir la vie [l\"océd8nt du Seignenr, et aussi ne sont que des réceptacles, quoique d'après le libre, dans lequel ils sont tenus par le Seigneur, ils paraissent comme s'i1s n'étaient pas des réceptacles; mais cependant ils sont toujours des réceptacles, taut les bons que les méchants; car le libre dans Jequel ils sont tenus vient aussi du Seigneur. La vie des hommes et des Anges. c'est comprendre. et par suite penser ,et parler, et C'esl vouloir, et pàr suite raire; c'est pourquoi ces choses appartiennent aussi à la vic procédant dll Seigneur, parce qll'elles sont les effets de la vie. Tontes les choses qui ont été créées dans le Monde ont été créées pour l'usage, l'émolumenl, même pour la délectation des hommes, quelques-unes d'une manière prochaille, quelques autres d'une manière éloignée; maintenant, puisqu'elles ont été créées pour l'homme, il s'ensuit qu'elles sont pour le service du Seigneur, qui est ln vie chez les hommes. 1\ semble qu'eiles soient des services cbez les bons, parce que eux vivent par le Seigneur, mais nou cbez les méchants; néanmoins les cboses qui ont été créées cèdent à l'usage l'émolument et la délectation, aussi bien pour les uns que poUl' les autres; car le Seigneur dit Il qu'il failleDE LA DIVINE SAGESSE.
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DE LA DIVINE SAGESSE. ver son soleil sur les méchanls el sur les bons, et qu'il envoie la pluie sur les justes et sur les injnstes... - Maub. V. 46 : - que les méchants n'aient par eux-mêmes rien de la vie, el qu'ils soient néanmoins conduits par le Seignenr, à lenr insu el quoiqu'ils ne le veuillent pas, on pent le voir dans les endroits ot! il a été trailé de la vie de ceux -qui sont dans l'enfer. 5. Les dmes de 'fIie. les dmes vivantes et les ilmes végétatives. d'aprés /0. vie qui procède du Seigneur. sont animées par les usages et selon le$ usages. Par les âmes de vie sont entendus les hommes et les Anges; par les âmes vivantes sout entenélus les animaux qui sont aussi nommés, dans la Parole, âmes vivan les; et par les Ames végétatives sont entendus les arbres et les plantes de tout genre; que les âmes de vie, ou les hommes et les Anges, soient animés de la \'ie qui procède du Seigneur, il en a été traité dans ce qtii pt'écède; que les limes vivantes, ou les animanx, soient animés par la vie procédant du Seignenr, cela aossi a été montré (lans ce qui précède; pareillement les âmes végétatives, car ces âmes sonl les usages qui sont les derniers effets de la vie, el les Ames vivantes sont les affections de différents genres, correspondantes à la vie de ceux qui sont dans le Monde spirituel; elles peuvent, d'après celte correspondance, êlre appelées vies médiates; par animation il est entendu, non-seulement qu'elles vivent, mais aussi qu'elles sont et existent: si continnellement eUes sont animées, c'est-à-dire, vivenl, sont et existent par le Seigneur. c'est parce qu'une création, pourvu qu'elle ait été une fois accomplia. est néaDmoiDs continuée par l'inllox prOCédant du--s6téïl du CÎel; s'il n'y avait pas de là nn inftux nou.veau dll Ciel, tout périrait; car. sans cet influx, l'inllox du soleil dn Monde n'est rien; en elfet, celui-ci est seulement la cause instrumentale, tandis qUe celni-là est la cause principale: il y a correspondance de la ebalenr et de son effet avec la vie de l'amonr dn Seigneur, et il ya correspondance de la lumière et de son effet avec la vie de la sagesse du Seigneur; car le Divin Amour procédant du Soleil du Ciel est ebaleur dans le Monde spirituel, el la Divine Sagesse procédant de ce Soleil y est lumière; à ceUe chaleur et à celte lllmière correspondent la ehllleur et la lumière du soleil du Monde, car tout est correspondRnce. Mais comment le Seigneur, de son Divin Amour el de sa '. Sial
DE LA DIVINE SAGESSE.
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Divine Sagesse, qui sont la vie elle-même, inDue sur l'unil'ers créé et l'anime, cela sera dit aussi en peu de moIS: Le Divin procédant est ce qui, autour du Seigneur, appal'alL aux Anges comme Soleil; de là procède le Divin du Seigneur par des atmosphères spirituelles qu'il a~'ail créées pour la translation de la lumière et de la cbaleur jusqu'aux Anges, el qu'il avait accommodées à la vie, non-seule.ment de leur menlal, mais aussi de leur corps, aJn que par la lumière ils reçoivent l'intelligence, puis aussi afin qu'ils voient, et qne meme ils respirent selon la correspondance, car les Anges respirent comme les hommes, et afin que par la chaleur ils reçoivent l'amour, puis aussi qu'ils sentent, et que mème leur cœur balte selon la correspondance, car les Anges jouissent comme les bommes du battement du cœur; ces atmosphères spirituelles augmentent eu densité pal' les degrés discrets, dont il a éltltraité ci-dessus, jusqu'aux Anges du Ciel inflme, pour lesquels elles se trouvent ainsi accommodées; de là vient que les Anges du Ciel supreme vivent comme dans l'aure pure, les Ange!! du Ciel moyen comme dans l'étberi'et les Anges du Ciel infime comme dans l'air; sous ces atmosphères, Gans chaque Ciel, sonl les lerres sur lesquelles ils habitent; là, sont leurs palais et leurs maisons, des jardins paradisiaques, et, en outre, des cbamps cultivés, des roseraies, des lieux pleins de verdure, qui chaque matin existent nouveaux, chaque chose étant en rapport avec l'amour et la sagesse que les Anges reçoivent du Seigneur; toutes ces choses sont d'une origiue spirituelle, et il n'yen a aucune d'origine naturelle; l'ol'igine spirituelle est la vie d'après le Seignenr. A la correspondance de ces choses ont été créées toutes celles qui sont vues dans le Monde naturel, où par consbJuent elles existent semblables, avec cette différence qu'elles sont pareillement d'origiue spirituelle. mais en meme temps d'orig'lne naturelle; l'origine naturelle a été ajoulée, a1ln qu'elles soient en meme temps matérielles et fixes, dans le but de la procréation du genre humain, qui ne peut avoir lieu que dans les derniers, où est le plein; et afin que d'après le genre humain comme pépinière existent des habitanlS du Monde spirituel, qui sont les Anges; cetle 1In est la première et la dernière de la créatiou. Toutefois, J'idée complète de la création ou de l'existence de tontes les choses dans leur ordre par la vie, qui est le Seigneur,
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LA DIVINE SAGESSE.
ne peul être donnée, en raison d'arcanes, (lui dans le Ciel sont connus, et m'ollt, il est vrai, été communiqués, mais qui, élant trop proronds, ne peuvent par cela même etre décrits qu'au moyen de "olumes, et encore sernient-i1s il peine compris; en \'oici cependant le sommaire: Le Soleil du Ciel, dans lequel est le Seignenr, est le ceDtre commun de l'univers, et toutes , les choses de l'univers sont des périphéries et des périphéries jusqu'a la dernière, et par Lui Seul il les gouverne comme un tout continu, mais les moyennes d'après la dernière, et perpétuellement il les anime et les met en activité aussi facilement que l'homme pOl' son entendement et sa volonté onime et met en activité son corps; et l'innux est dans les usages, et d'après les usages dans leurs formes. Suit l'idée angélique sur la création de l'univers par le Seigneur.
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SUR LA Cllt;ATlON DE L'Ul'ilVEllS l'Ali LE SElG:\El:R,
L'idée des Anges sur l'univers créé par le Seigneul' est celleci : Que Dieu est le centre. ct qu'il est homme. et que si Dieu n'était pa;; homme. la créat ion o'aurail pas été po!;~itJle, et que le Seigneur d'éternité est ce Dieu. Sur la création, ils dirent que le Seigneur d'éternité ou Dieu, par son Divin procédant, a créé l'univers cl toutes les choses qui y sont, et que le Divin procédant étant aussi la Vie Méme, loules choses onL élé créées d'après la vie ct par la vic; que le Divin procédanl le plus près est cc qni apparalL comme Soleil devant les Anges; que rle\'ant leurs yeux ce Soleil apparalt comme de feu et de Damme. et que le Divin procédant est le Divin Amour et la Divine Sagesse, qui de loin ont une telle apparenr.e; ils alléguèrent que ce Divin procédant est cc que les Anciens onL représenlé par de simples cercles d'or ou de lumière autour de la téte de Dieu, cercles que les peintres d'aujourd'hui tI'après l'antiquité retiennent encore. Ils dirent que de ce Soleil, comme d'un grand centre, procèdent des cercles, l'un après l'autre, et l'un de l'autre, jusqu'au dernier, où est leur fin, ce dernier subsistant en repos; et que ces cercles, qui procèdent l'un cie l ~ autre et l'un oprès l'autre, et qui 31lpal'aissent cOlllme étenùus en large et en long, sont des atmosphèl'es spirituelles que la lumière et la cbaleur de leur Soleil remplissent, et par lesquelles celle lumière et celte chaleur se propagent jusqu'au dernier cercle; el que dans le dernier, au moyen de ces atmosphèloes, et ensuite au moyen des atmosphères naturelles qui procèdent du soleil du Monde, a été faite la cr4!ation de la terre, et sur elle la création de tout ce qui sert il l'usage, création qu i ensuite est continuée par des générations d'après des semences ùans des ulérus ou dans Ùes œufs. Ces Anges, qui savaient que l'univers aillsi cn~é était un ouvrage continu depuis le Cn!ateur jusIllI'aux derniers. ct 'lue, comme
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IDÉE .ANGÉLIQUE.
ouvrage continu, il élait suspendu, mis en aeth'ilé et gouverné, comme un tout tenu enchalué par le Seigneur, qui est le centre commun, dirent Que le premiel' procédant était continué jusqu'aux derniers llar des degrés discrets. absolument comme la Iln par les causes dans les effets, ou comme le prouuisaut et les produits en série continue;- et que la continuai ion était non-seolement dan.ç. mais encore autour. depuis le premier, et par sui le depuis toui antérieur dans tout postérieur, jusqu'au plu.. postérieur; et Qu'ainsi le premier et par le premier les postérieurs coexistent. selon leur QI'dre, dans le plus postérieur ou dans le dernier. D'après ce continu, comme étant un, ils eurent sur le Seigneur l'idée qu'il était tout dans tous, Qu'il était tout-puissant. lout-présent et toulsacbant, qu'il était inliui et éternel; et aussi l'iuée de ce qu'était l'QI'ure selon lequel le Seignem' par son Divin Amour et sa Divine Sagesse dispose tout, pourvoit à tout et gouverne tout. On leur demanda d'où provenait alors l'enfer; ils répondirent: Du Libre de l'homme, sans lequel l'homme ne serait pas homme; que l'homme d'après ce libre a rompu en lui le continu, lequel étant rompu, la sépara lion a été faile; et le continu, qui par la création était en lui, est devenu comme une chatne ou un ouvrage accroché qui, lorsque les crochets en dessus ont été rompus eL arrachés, tombe et ensuite pend par de. légers fils. La séparation ou la rupture a été faite par la négation de Dieu.
FIN,
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,.
OBSERVATION .
Robert BIDdmarsb, auquel DOU8 devonB la llublieation de ce Traité posthume, Imprimé" Londres, en 1790, à la Bulte de l'A,,ocalYl'.ri~ "%J'licala, 4' vol., a placé" la fin une note que nous croyons devoir reproduire: AI'II'IOTATIOI'I Dt! TYPOGIIAPII1.
Il faut qU'OD seche que le précédent Opuscule sur le DIVIN AlrO'llJl et la DIVllIB SAGESSE, depuis la pag. 2!l5 (p. !l53 du vol, vu de la Trad.) jusqu'ici,
quoique composé par EJnUI'I'III'!L SWEnEIIBOJl.G, a cepeudant été Imprimé, nOn d'après l'Autographe, mais d'après une copie dérectueuse laite par un SCribe, qui aans doute n'a pas, en beaucoup d'endroits, sulvl ·BXaclement l'Orlglual. Par ce motif, le Typographe a jugé nécessaire de corriger très-souvent, DOD-.JIeulement des mots, mais encore des sena, et d'avoir contiouellement aous les yeux, autant qu'il a pu, le dessein de j'Auteur. Toutefois, 8'1\ se renCOntrait encore quelques erreurs, il eat lai88é au Lecteur bénévole Ioule latitude de faire, comme il lui plain, de. correcliollS plua judicieuses. LOndres. ROBBIIT BIl'D."l\SB.
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TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE.
NOTA.- D. A. Indique le Traitl~ du Divin AmOlli', et D. S. cl'lui
dl~
la Dh"inc
Sa~eS$c.
I... es chiffres ronl.JiJls renvoi(>nt a U1 Articles, elles chiffres ;Ir;.lbcs ':lUE Subdi-visiol1Si
L' .. cccplion dans laquelle certaius mots doi,"enl Nre pris est présentée eu ON('n"fllÎcm.
ABDOllJ:!I (yiSC<'!res de 1"), D. A. V. ACOVSTIQCE, il. A, V. AGTE. L'afTection devient pour la
première fois quelque chose, quand elle est dans racle: celui-ci est ce qu'on entend par l'usage mème, qui, dans son essence, est rnffeclion, U. A. IX. ACTIONS (les) de tous les membres font un avec la \'olontè, Ll. ~ Il, ACTUALITÉ (en), O. A.IV. 1>.5. V, Ou. Cco.Lc r1i:(ltl'uiun • élé cmlJloyt."e IJou.r d Î!ltlnguer actllU.ililt'r de f'ltcllirw. dont l'Auteur~t:' !!Ierl. .uui; MMi. entre M'I acluollr.1 '-" t!B T'éa1i~~ il r • la mJ'me dilitinc:tion qu~rntre oc· llU'l. pris d.an.. le Rna pbilos.ophique, el r*.!l.
AIJMlNISTR.\TEUR (\') aime le prochain, s'i! remplit ses fonctions pnr zèle [lour le bien commun, n, A. XIII. Comment il peut Caire des usages au prochain, U. 5. XI, 4. AOORATEuns, vui sont ceux qui, dans la Parole, sont entendus par 1('8 adorateurs du soleil, de la lune cl de toute l'armée des cieux, D, A. XIV, ADORER. Ileconnnllre la nature, [lui en soi est mort(', c'est adorer le feu 'lui est Jans le soleil du monde: mais rcconnaltre la \'ie créatrice, e'('.sl adorer DÎen qui est dans le so1~J1
.Iu dei,
D,~,
XII. 2.
AFFECTIO!\'. Par les afTe"tions il est enlendu les conlinualions et les dédmlions de l'umour, D. A. IX. Les affoclions sont les essences des lisages, etlcs lisages sont leurs sujels, U. A. L\.; V<JÎ,' l'SAGES. L'aCfection est l'amour dans son essence, et l'usage est l'amour dans sa forme, D. A. 1 X. 11 y a des genres et des espèces d'affections et des !IifTeccnce. d'espèces il \'jnllni, D. A. X. L'affection et l'usage Cont un, D. A. XVII. L'affection de l'usage est en géneral de deux genres; il Y a l'affection spirituelle de l'usage, et il y a l 'nffection naturelle de l'usage. D, A. XVII. L'affection spirituelle de l'usage donne Il l'homme le ciel. tandis que l'affcction naturclle sans rafTeelion spirituclle donne renfer, D, A. XVIl, L'affection spirituelle de rnsage nc s'acquiert qu'en fuyant les maus parce qn'i1s sont des péelu'., ce qui se fait par un combat contre eux, D. A. :\ VII, L~s afTec-
Lions en
cllcs-m~mcs
sont aussi tles
amours, mais des amours subordonnes fi l'amour commun, comme
Il leur maître ou Il leur cheC, Il, A. XYI, L'affection ne devient qlldque cllose 'lue lorsqll'clle est dans rade,
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H7 Il. A. IX. l-'nlTection est l'homme lui-même, n. 1\. XVII. L'homme "1')"';5 la Iliort, d~vient affection, affection de rusnge bon, s' il est ange du ciel, e.t affection tIe rusage luau\'ais, s'il est esprit
est l€ S(!ignt>ul", el
(!'~'st
là
fairc du I"en au prochain, Il, :-<. XI. AJn. ror,- ATllosputnE. I\M" (l') humûille n'l'st pas
'a vie pal" la vie, ou la 'tic en soi, cn.r il n"y a (p'l'une VlC unique. el
~~elle
,oie
est Dicu, D. S. Ill, 2. L'âme n'est pas ici ou là, mais elle est dans toute forme appartenant il nlOmme, O. s. 111,2. L'âme de l'homme csL homme, Il. S. VI. Dans la Parole, l'âme signifie la sagesse, D. S. YI. Les âmes de ,'ie, les âmes ,·hantes et les âmes végétatives, d'après la vie qui procède du Sei!; leur, sont animees par les usages ct selon les· usages, D. S. Xli, 5. Par les fulles de ,'je sonL entendus les hODlmes et les anges: par les âmes vivantes sonl entendus les animaux, qui sont aussi nommés, dans la Parole, âmes "hantes; CL par les àm~s \'ègélath'es sont entendus les arhres ~t les planles de tout genre, D. 5. XII, 5. Les âmes végélatives son\ les usages qai SOllt les deroiers elTets de la vie, et les tunes vivantes sont les Olfcclions de dilTémnts g('nres, corl'cspondantes à la vie de ceux qui sont dans le monde spiriluel, D. S. XII,5. Les affections naturel1es sont les âmes des animaux, et les usages des affections sont les âmes des ,'égetaux, D. A. X. AMS", Dans la langue hébl'alque, la ,'crité et la foi sont exp1'iulées par le même mot; cc mot est Amen, Il. S. XI, ! (bis). AMOUR Mt"B (1'), qui est la vie,
est lJomme, el il contient dans la forme de l'infini toules ct chacune dllS choses qui sont cllez J'homme, D. A. III. Voir DIVIN AlIIOUR. A:UOllR (1') est la vie même de l'homme, D. A. 1. IX. L'amour produit la chaleur, U. A. XX. Il échauffe, yÏ\'ifie et anime la pens6e, il en ("st l'âme Inô-me ou la vie .. ca .. In pensee languit el peril, si on 1ui l'.nleye l'amour,. 1. L"amour d·.lIH'ès soi produit les alTections, Cl pnr les alfcclions la porception, ct pal' la perc~i'lion la pensée, eL d'apl'èS les
D._'
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U8 idées de la pensée la mémoire. D. S. X, 7. Tout amour retourne Comme par un cercle à celui de qui il vient, D. A. X.- Amour du Seigneur d'après le Seigneur; ce que c"est, D. S. XI, a. - L'amour diabolique est la morl même, O. A_X. AHOUR ET SAGESSE. L 'nmour et la sagesse lIont deux choses distinctes, absolument comme la chaleur ct la lumière, D. S. III, 3. L'amour est senti quand l'homme cst affecté, et la sagesse est vue quand l'homme pense, D. S. III, 3. Daos le m011de spirituel l'amour est chaleur, et III. sagesse ~stlulDière, Ll. SIII, 3. L'uoion de l'amour et de la sagesse est réciproque; l'nmour s'unit à la sagesse, et ln sagesse se ré-unit Il l'amoul'; l'amour agit, et la sagesse réagit, D. S. III, 3. L'amour rail, el la slI.gesse enseigne, D. S. IX. Ce que l'amour Cait est le bien, el ce que la sagesse enseigne est le ,'rai, D. S. IX. Le bien que l'amour Cail est l'usage, et le nai que III sagesse enseigne est aussi l'usage, n. s. IX. Il Y a une conjonclÎoo réciproque de l'amour el de la sagesse, D. S. X. L'/lmour a(1l>arlien t à la \'olooté, el la sagesse il l'entendement, n. s. X. A NATO" 1 JI. Détail. d'anatomiE', D. A. Y.-D. 5. Il. III, il. VI. X, t, 2, 3, 6, 5, 7. Al'IGE (1') est seulement un réci~ pient de la "ie, D. A. Il. I.c~ anges n'ont pas été créés immédiatement aoges; ils 80nt d'abord nés bommes, el sont dc".,nus Bnges après unc \'Ie passée dans le monde .• Il. 50 \'Ill. Chllql1C ange est alTeelion et aussi est usage, Il. S. X. Anges "élestes, anges spiritue1"'l en quoi ils .... iffèreut, D. S. 1. Les anges des cieux supérieurs sonl duns la sal>eS3e, ceux des cieux illreri~ur5
IIOot dans l'intelligence, et ceus des cieux Infimes sont dans la science, D. S. 1. ANI>IAL. Toul le règne animal est plcin d'usages, n. A. VIII. Il Y a dans le règlle a11imal deux universaUlt; dans l'un soot les l>ètes de la terre, et dans l'au Ire les oiseaux du ciel, D. A. X. 11 o'y a pns d'animal, depuis le yermisseau jusqu'au cerf, qui ne soil pour rusage, el qui ne soil 11lIssi la lorme de son usage,
D. A. VIII.
AI'illlllUR, D, S. XI, fi. Voir MEI'ITAL, Ons. AOR'U:,
n. s. x,
2.
de dogmes qui, dans l'église, sonl opposés entre eux; d'ou cela vien l, D. S. XI, 2 (bis). ApPARE!té, des apparèu~e8 de la perceplion des amou ..,., n. s. VII, 6. Ces choses 80nt créées en un moment par le seigneur, et en un moment aussi elles sonl dissipées, D. S. VII, 5. Elles l'eslent ou ne restent pBS selon la conslance ou l'Inconstance des esprits ou des anges chez lesquels elles sont des appaAPOLOGIES
rences, D. S. VII, 5. AI'RÈS (d·).
o.•. ,: ..u~
~ution pn;potoitiTE Nt SOO"ftl&
~ploJ"
l'Out rendre 1. pr~h.ioCl 'a,iDe rz; elle rat sunout elDploJ~ lo~que no' .... pr-ipoaitioa d. doaneuh, Hev. à v.n4!l ~qlliyoq• • rl po.ur ~1:i~1'" t. trop rrt-quanCl l'4iretil..ioa d. ces !Dota ~I pT('~.jd. d~ ou 9"Ii pr.n'e-'" ~; et au•• l p du l'è.lB, l'Qur ..., cnUroQrftlDC • brih~të
1.
411 kxte.
ARIlIlt:. Il n'y a rien dans l'arbre qui ne "oit pour l'usage, O. A. VIII. ARIENS. La respiralioll est difficile et dure chez ~~ux qui nient la
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fl9 divinilé du Seigneur, comme font les Ariens, D. S. VII, 2. ARTtRES, 0. S. VI. X, 2, 4.ARTlSA.!I. Comment l'artisan peut rnire des uanges nu prochain, D. S.
X"
4.
ATlIOSPBtRE5. Les esprits ont des atmosphères, mms elles sont ,pirlluelles, D. S. VII, 2. Le d"'iu du Seigneur procède du soleil du ciel par des almospbères ~piriluel les, créécs pour la translation de la lumière et de la chaleur jusqu'aux anges, et accommodées à leur lie, lJ. S. X Il,6. De I~ vicnt que les anges du ciel suprême \'Ï\'enl comme dans rClure,iesangcs du ciel moyen comme dans l'éther, et les anges du ciel inflme comme dans l'nir, D. S. XII, 6. Sous ces atmosphères, dans chaque ciel, son 1 les terres sur lesquelles habitent les anges, D. S. X Il, 5. AORE.
J'" oi,. ATMOSI'nl;Rgs,
0 ... Ed appelee au", (o.,..) l'.u.o.p~nt d\l \rouièllle dto8", cauL d.u 111004• • l)irh~l que'
cS. moadC'
AVA"E.
1:1 .• '11.",1.
MeUre les richeSAes au
l'l'emier rang el le commerce IIU second,c'est lera.iIde ravare, D. A. \'1. AVARICE (l') esllll racine de tous les maux, D. A. VI. BiTE. DilTérence enlre l'homme el la bête, Do S. J Il, 4. Chez les bêles les deux degrés supérieurs de la ,'le n'existent point, il r a seulement le degré inOme, D. S. III, 4. Chez les bêles l'e~lerne el l'inlerne .. onl nalurcls, tandis que chez l'homme l'externe esl naturel et l'interne est .pirituel, D, S. VII, 3. UI~N t:T VRAI. I.e hien aPl'nrlient li l'amour, et le , 'rai apl"'rlicnt à la sagesse, Ll. 50 X. Tout ce que l'amour faiL est le bien, et lout ce que la sagesse enseigne est le l'mi, D. S. Ce '1"1' l'homme nime, il "a~
l'.
pelle bien, et ce qui confirme le bien de son amour ou de Ba volonté, il l'appelle vrai, D. A. XVIJI_ Ce que l'homme veut el fail, il l'appelle bieD, el ce quo l'homme sail et pêDse, ill'appêlle nai, D. S. XI, 4 (bis). \1 ya une conjonction réciproque du bien et du vrai, D. S, X. Le bieD est l'essence de J'usage, el le vrai CD est la forme, D. S. IX . Les biens et les vrais &onl te SelgDeur el le ciel, D. S. XI, 3 (bis). BIEI'IS (les) ne aoDt autre chose que les usages, D. A. IV. BnOI'lCHlts. D, IL. V.-D. S. X, t. 3. Ce sont les sou rccs de la respirllliou de. poumons, V, S. X, 6. CACOUILL D. A. V. CAROTIDES. D. S. X,
2. Voir .""; E"Jr.~. CA VI~t gaDche du cœDr, D. A. \'. CÉLESTE. Il n'y Il pas de rapport eDtre le céleste, dans lequel sont les anges dU ciel suprême, et le divin du Seigneur, mais il y a conjonction )lér les correspondance., D. S. XII. li. Il D'y a pas Don plus de rapport entre ce célesle et le spirituel, dans lequel sont Ica Anges du dernier ciel, mais il ya conjonction par les correspondances, D. S. XII, CAUSE.
5, CJ:1'I'IRJ<. Le soleil du ciel, dans leqnel esl le Seigneur, est le centre commun de l'univers, cl loutes lea choses de l'univers sonl de. périphéries el des périphéries jusqu" la dernière, D. S. :XII, 5. CERVt':AU. Description du cerveau chez l'homme, D, S. III, 6. Voir SrninJr.s. Dans les cerveaux sont les COlllluenceru8uta et les têtes des O),res, D, 50 Il. Toutes les formea, rt'ceptacles de l'amour el de la sagesse, ont leur origiue dans les c~r veaux, D. s. Il. La l'ie motrice voIOlltaire est dirigée par le cerveau,
Slaite
120 et la .i~ moLrice naLurelle est sous le gouvernement ducervelel, n. IL. V.
.'
CERVELET. Voir CERV&A.V. CHARITÉ (la) externe sa.ns.l'interne n'est pas.la cbarité., c'est l'interne gui fait qu'allé devient réellement chariLé, D. ~ XI, 5. La charité e11~rDe . d'après l'interne agit prudemment, landis que la charité externe sans J'interne agit imprudemment, et très-souvenl injustement, D. S. Xl, 5, CHARITÉ ET For. La charité consiste à vouloir et à Caire les vrais, et la foi consiste à sn voir les vrais et à les penser, Do S. Xl, 6 (bis). La fol et la charilé sont un; il n'y a pas de Coi où il n~y a pas de charilé, et il n'y a pas de charilé où il n'ya pas de foi, D. S. XI, t (bis). La conjonclion de la foi et de la charité est réciproque, D. S. XI, 8 (bis). Quand la. charité et la loi ont été séparées, on Dt< sait pas ce que o'est qlle la char~té; ni ce que o'est· que la Coi, D. S. XI,!. ,(bis). Si donc la charité el la roi sont séparées, il n'y a ni l'une ni l'aulre ollez l'homme, D. S. X.l, !. (bis). La Coi appartient à la science el à la pensée de l'homme, el la charll~ appartienl à la m'onté et au faiL, D. S. XI,6 (bis). CHEUIH. L'es vrais enseignent le chemin POl:!f sOI,tir de l'enfer, el le chemin pour entrer dans le ciel, D. S. XI, 3 (his). Chemin de la sagesse el chemin de la folie dans le monde spiriluel, V. S. 1. CIlO$E.U n'y a pas une senle chose qui soit la même qu'une nuIre, D. Il. X. plus une chose esl inLél'icul'e, plus elle a dc perfection, 1). A.•. V. C[JYLIFrCAT~oN. Usages de la chyIiOcalioll, D. S. X, 7. CIEL (le) csl en présellr.e du Seigneur comme .u o seul homme, D. S.
VII,.:!. Hest comme un seullJomme dont les Cormes, qu'on nomme orgnniques supérieures et inférieures, et aussi intérieures el 61lél'ieurcs, sont constituées par tous ceux gui aiwenlles usages en les faisant. D. A. :'[10. Les usages euz-mêmescomposent cel Ilornme, parce que c'est un homme spirituel qui est constitué, non par les personnes, mais IInr les usages qn'elles font, D. A. XIlI. Le ciel correspond à toules les choses de l'homme, D. IL. XII. Le ciel n élé distingué en sociétés suivant les genres et les espèces d'alrections, D. A. lX. CrEllX (les) COI18ÎSlen\en hommes qui soot de,'enus Anges, D. S. 1Il, 4. Il f a trois cieux comme il y a trois degrés dans l'homme, D. S. lU, fi. Ces cieux ont élé dislingués entre eux par les degrés discrets, D. IL. XI. Ces cienx selon les d~rés dans l'ordre successif apparais.ént l'u.n au~cssus de J'antre, el selon les degrés dans l'ordre simultané l'nn au deda~ de l'autre, D. S. Uf,
4. CIIICCLATION ne SANG (la) est continuelle dans l'homme; pourquoi? D. S. X, !l. CIVIL. VOil' SPIRlrpEL. C<EeR ET 1'01l Il ON.
Ils sont les deux sources de lous les mouvements naturels dans Je .corps, e,t la volonté et l'entendementsonl les deux sources de Ioules les activités dans le même corps, D. S. VI. Le cœur 8yeC tous ses vaisseaux dans tout le corps correspond à la volonté, et le poumon avec la trachée, le larynx el la glolte, et cnUn la langue, cOl'respood à l'enlendemenl, D. S. X. La correSpondance du cœur el du pouillon est universelle, parce que le cœunègne dans loutle cl>rps, et aussi le poumon, D. S. VI. La con-
'12'1
jonction dll cœur et du poumen est réciproque, D. 5. X, 2. Il Y a une correspondance complète entre le cœur et la volonté, el entre le pouInon et l'entendement, D. 5. X. Par la conjoncüon du cœur et du poumon on' peut être instruit sur la r.onjonctlon de la volonté et de l'entendement, et par conséquent sur la conjonction de l'amour et de la sagesse, D. S. X. Dans l'utérus, le cœur forme le poumon, pollr que par lui il y ait respiration, et' par celle-ci laugage, D. S. X, 7. Le cœur et le poumon correspondent aux deux roynumes du ciel, D. A. X. Dans la Parole, le cœur signifie la volonté, et l'espril ou ln respiratk1n des poumons signifie l'entendement, D. S. VI. COllllllERCE. L'acquisitkln des richesses pour les richesses seules est uu commerce de Juifs, maIs l'acquisition des richesses par le commerce Jlour le commerce est un commerce de Hollandais, D. A. V1. MeUre les ]'Icbesses au premier rllDg et le commerce au second, c'est le fait de l'n-
"are, D. A. VL
ColllPAI\ATIP'S,(les) BOBI aussi des correspondances, D. 5. U. COMPOSlTlOk (toute) dans la Jlature du monde a lieu par les' degrés discrets, D. A. XL CONCEPTION (la) de l'homme par le père n'est pas une concepUon de la vie, mais estseult''Uent la conception de la première el de la plus pure forme pouvant reœveir la vie, D. A. II.
CoNSDCJE1I, D. A. V. 0... Cc mot es.. emplo1' po,,-rrcmdte O1ac· trunenll'espressioD latine Con.JOCiar* ; "mot A-.cwrler ne ,con'ficndroit pu ; il T • une dUréroftcc lr~.-lIen.si.bJc ent:re COlUOCiltf" et.
"'-..0-
CONSONNE. yQÏr VOYELLE, CORps. 'l'outeslescb08esducorps, les iuterneset les externes, SOllt des correspondances; pourquoi? D. S. Il. Parlout dans le corps blJ1nain il y a deult parties qui sont distinctes el' soot unies; par e~cmple, deux yeux, deux cavités du cœur, ete., D. S. III, a. Il n'y a pas dans le corps humain la moinw'e chose qui y soit semblable à une autre, D. A. X. 1)ans chacune des choses qui sont dans le corps bumain,il J a d'après - son usage l'idée du tout, D. A. XIII.
Co.nIUN. Où le commun n'est pas, le singulier n'y est pas non plus, D. S. VII, 3. Le commun est CoRPS STaIES, D. S. v. comme un lac d'où coulent les réCoI\RESPOlI'DAIICI!l. Il y a cofrescompenses, et d'où coulent les ri- pondance entre !.Oule cause et son chesses, D. A. XII. Le CQIIlmun efl'et, D. A. XX; entre l'amour et chez l'homme pourvoit aux besnins la chaleur, D. A. XX. Correspondes parUes selon l'usage, D. A. KIL dance du solen du monde avec le COJlUIUNICATION. Dans Je monde soleil du ciel, D. S. XII, 3; de la spirituel, il y a communication de nnt ure avec la vie, D. S. XIL a. Loi toutes les pensées et de toutes les un iverselle des correspondances, alTeclioDs, D. A. XII. D. S. IL La science des corresponCOMPARAISONS; au sujet des afdances a été chez les aociens la fections et de l'amour, D. A. IX: au science des sciences, D. S. n, Sans sujet de ceux qui font les usages la science des correspondances on d'après eux-mêmes, et de ceux qui ne comprend pas la Parole, D. S. les font d'après le Seigneur, D. A. Il. Il Y a daus l'homme correspoll'dance de Ioules les choses du corps XIV.
9. Slaite
122 avec celles du mental, D. S. VI. c6Tt:s. D. S. VI. CRÉATION (toute) 'l'lent du Selgneür comme soleil qui esl le divin amonr, D. S. Il. Taule création a été faite par les d"Srés discrets, D. A. XI. l'oule créalion a élé faite dans les derniers, D. S. VIII, 3. Idée sommaire de la création de J'uuivera, D. S. XII, 5. DtCALOGUE (le) enseigne le cbemin que l'homme doit suivre Jlour veuir en conjonction avec le Seigneur, D. S. IX. DtFtCATlorr du snng dans le poumon; Sil correspondnncl', D. S. X,3. otFLSGKATION. Quelle est chez les bons el cllez les méchants la délIegmntion du saog dans le poumon,
DERNIERS (dans les) coexistent taules choses, car trmtes les choses qui sonl dans un ordre successiCsont lb dans un ordre simultané, D. S. VIII, 2. Le Di,in dans le dernier est dalls soo plein, D. S. VIII, 2. Toute créalion a été faite dans les derniers, el tOlite opération divine s'élend jusqu'aux deroiers, et III elle crée et opère, D. S. VU!, 2. C'est une loi de J'ordre divin que toute chose revienne des derniers au premier, d'où elle procède; exemples,D. S.
11. 5. X, 6.
VIII, 2.
DtGLUTITIO" (fonclion de), n. A.
ou d'apparence, D. A. XI. Il Y a pour les degrés un ordre successif et un ordre simultané, D. S. lU, li. Voir ORDRE. Gomment cllez l'homme les deux degrés supérieurs de sa vic sont ou\'erls, D. Sr. IV.
DIAPBRAG&U:, D. A. V. -
D. S.
V.
VI. X,
DEGds. Il y a des degrés conUnllS, et i1ya des degrés discrets; les uns et les aull'ea Boni da liS toule forme, tanl dans le monde spirituel que daus le moude naturel, D. A. XI. Les degrés conlious, que tout le monde cannait, sool corume les degrtl.s de la lumière à l'ombre, de la cbaleur au (raid, du l'are au dense, D. A. XI. Les degrés discrets sont toulll Calt différents;. ceux-ci "ont, non paB de la surface vera les côtes aleulour, mais du plus haut au plus bas; ce sont des degrés de formation de l'un par l'nuIre; ainsi, c1epuis le premier ou le suprl!me jusqU'DU dernier ou l'in6me dllns I~quel la Cormatioo subsiste, D. A. XI. Dons tonte rorme, Innt spirituelle que nntul'elle, il y Il des degrés tanl discrets que continus; sans les degrés discrets; il n'y a pas en elle d'tn térieur qui constitue la cause ou l'âme, el sans les degrés continus, elle n'a pas d'exlension
D/ASTOLLS, D. S. VII, 4, Dn:l1'lui·mème est Homme, D. S. VL DIFFÉRENCE entre l'homme et la Mle, D. s, Il r, 4; eoll'!! le naturel et le spirituel, D. S. VU, 5. DISSErrSIONS dans l'église; d'oû elles viennent. n, S. XI, 2 (bis). DIVlrr (le) infini et éternel est l'Être mêDle d'après lequel le Iini Il été créé, et avec lequel Il 'i Il conjonction, n. S. XII, (J. Dans ce qui est divin, Il n'y a pas d'eapaee, car ce qui est divin est spiritllel, et non pas naturel, n, s. 1. DrnN AlIOUR (le) psI dans une forme, D. A. lU, Le divin amollr, qui est la \'ie méme, u'esl pas simplement l'amour, mais il est le divin pror.édalll, et le dlvÎI) procédant est le Seigneur lili-même, D. A. III. DIVIN AMOUR ET DIVINE S.\G.:SSE, Le clh'in amour est le dhin bien, et la divine sogesse est le divin vrai, D, S. IX, I.e divin "monr a pOUl'
{J.
Slaite
:123 objet de conduire l'homme et de l'attirer à soi, el la divine sagesse a pour \lbjet d'enseigner Il l'homme Je chemin qu'il d\lit suivre pour venir en conjonction Ilve.!leSeigneur, D. S. IX. L'homme doilxecevoir le dh'in amour dans sa vol\lnlé par la vie, et la divine sagesse dans son entendement par la doctrine, D. S. IX. DIVIN PRocÉoAnT (le) est le Seigneur dans l'église et danS le clef; D. A. XliI. Le divin procédant du Seigneur, qui est la vie et la forme, est homme dans les maxima et dans les minima, D. A. JI!. VII. DIVINE SAGESSE (la) esl celle qui est appelée divine providence, et qui est aussi appelée divin ordre. D. S. IX. La di\"inc sagesse dans les cieux apparall comme lumière devan t les yeux des anges, D. S. J. . DIVINS VllAIS (les) sont ceux qui sont appelés lois de la divine provi-. dence et aussi I\lis du dh-ln Ol'drc;
tout effet est un usage, et l'usage est ce qu'on nomme bien el vrai, u. S. lX. Tout effet exisle pal' une cause antérieure qui est ap}ielée efficiente; et celle-ci existe, non par ,soi-même, mais par une cause qui est appelée fin, D. S. U. ÉGLISE (l') est comme un seul homme, dont les !t.tmes, qu'on nomme· organiques supérieures el Inférieures, el aussi intérieures et extérieul'es, son t constituées par tous ceux qui aiment les usages en les faisanl, D. S. XIIl. Les usages eux-mêmes composent cel homme, puree que c'est un homme spirituel qui est coostltué, non par le8 per80noel\, mais par les usages qu'elles fonl, D. A. XIII. EIlBRYOft (l') est formé et vivifié par la coopération de l'amour et de la sagesse, D. S. III, 5. La formation de l'embryon el de l'l!omme-enfant dansl'nlens est Al'inalar de la créaD. S. IX. ' tion, D. S. II. Dans l'embryon avant DOHESTIQDE (le) aime le prochain l'enfantement il y a la vie, maisl'ems'i! llgit par fidélité, D. A.. XliI. bryon n'en a pas conscience, D. S. Quels sont les usages domestiques Ill,6. La vie dClDt l'embryon 'Vit dalla qui appartlenneut Il la charité, D. l'utérus n'esl pas Il Ini, mais elle apS. Xl, 5. partient au Seigneur seul, qui seul , DROITE. Dans le corps humain eslla vie, D. S. Ill, 6. Dana l'embryon tout ce qui esl Il la partie droite se le cœUl' aenl bat, et le toie bondit; réfère au bien de l'amour, D. S. III, le cœnr, ponr la circnlation du sang, 3, h. Dans la Parole, III droite signi- et le foie, pour la réception de la fie le bien de l'amour, D. S. III, 3, nourrilure; le mouvement des auEAllX (les) sont seulemenl des Ires viscères en procède; c'est ce moyens pour la génération et la mouvement qui, après le milieu de produclion dans le règne animal el la gestation, est senti comme pulsatif, D. s. HI, 5. dans le règne végétal, D. A.. VllI. ÉCRITURE (l') des anges, bien que EnFANTEMENT, Chez l'liomme, semblable quant aux lellres à récri- après l'enfantement, la volon lé deture des !tommes, ne peul cepen- vient le r~ceplacle de l'amour. et dant être comprise par aucun liom- l'entendement le réceptacle de la sagesse, D. S. v. me du monde, D. S. VII, 5. EFFET (1') consiste à faire et aussi ENFEa (1') a été distingué en soà enseigner, mais l'nn apparlient il ciélés suivant les genres el les esl'aruour et l'autre à la sagcsse: et pèces d'affections, D. A. IX. Dans
Slaite
rcul~r
cl,;:u; un cst contraint
il
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11'",""U~.
Ll . .-\. , ' II. E~Tt:,[)nr~~T (l') cslle r.:'.cepla-
cie dc la lumiNè du ciel, Il. A. 1. l:clIlcn,lemcnt eslla \ ' IlQ ùe la pcnsé(~ , IJ.'s. V. f.'cutentlement voit par l' œil el 'hl'ul aussi l'œil: il le the vcrs les oujets cl y étend sa !'l'neIr.lion, lJ. !'i. JI. JI elliend par Ics ol'cilles, et les Ii~e lIussi; il les dresse el les tenù vers les sons, Il. S. Il. - Voir "OI.ONTÉ ET ENTE"D&lfENT.
'::"'G',OTT}:, Il. t\. Y. - D. S. VI. ):: .. UI>ITS sages et érudits insense.;, U. S. 1. J::.'·nJT (l') de l'holllmD est égaiement hODlllle, Il. S. VU, t. Il a ~ga
lemcnl 11n cœur ~t un poumon; conllrmé par l'e,périence cl d'après la raison, Il. S. \' Il, 1. L'csprit de l'holllllle JI'csl ausolulllent qu'alr
'6
ETH.ER.
VU;"
ATwospstRt:..
~:TI\I' (1') et l'exister
ne peuvent êlre stiparés: l'être n ' esl pas quelque chose s'il n'~~istc pas, el il devient quelque chose par l'exister, Il. A, XIX,
venteuse, Il. S. X, 3. Jo:~ISTER. Voir tlTftEEXTE!'<SIOl<. [lans le monde spirituel il y a une extension de toutes EXIIAL,\150N
les pensées el de toules les alTer.lions, D. A. Xif. EXTÉRlJ:llRS. LCS mêmes choses qui sont exlérieures dans 1'00'dre simultané sont inr('rieures dans l'ordre 5ucccssir, D. S. III, fJ. ~:xrER"B. Où est l'externe, III aussi doil être l'interne, D. S. YII, 3. J,'extel'ne donne le commun. el l'interne donnc le singulier, D. Snl,3. EXTnu:, D. 5. VII, 2. 0 .... ,,,tintl'.e dit dl' cC! qui " ... I~ plu.. eu d,..... n.; ."1' "i"l'lH,iliull il ! a, oli..,flfft(', ~ q ... i e.l h' 1,Iw ('0 ddk,ln.
EXTR~ME_ lIans 1111 cOlllposé'luelcOlique l'utrl'!mp. esl le commw. de tuus les composanls, Il. h. XI. .o',\CE (la) rait un aveclesafTeclions du men lai, n. s. Il. FACllLTKS. Chez l'homme il J a deux faeu liés
o •• , Il ~It di. (o'a.S au 1,luriel, quot~u("d.n:t cNtt! al'ct"I'Liun h~ mol (a 'il" \lri. "uh8~.l1ti\· t' · mt'nt n'aU. pa" d(' l-,lu r it"'I; ma" '·.A.ut~ur II'1Ill'IO!anL I~ dt"'us f'1:['Tf'.sion .. (.sJlI' ~ fc"~i,ts tu. la pr~mièr(' a étc Iraduite }lat lu frrMz. &t·\'unt.l~ pllr h'. faburtéa. 11 raul di.Ün{'nlrr I('"~ fou 1; ('1 Ir' r.uH,rtès cumme putr(' J'lIlllérit'ur rot le 1't''IO",'·ri
('( la ~lJt'l"
Slaite
123 N'>IIU1)(' l',uKiP~r ..L le-. flMl-'-U. <:..,-.0 d;oi=tl'"lIItion."
FL'U'" (la) est née pour ètr~ volonte, el [,ar suite ~fT"clion pro,'cliant de ramour, n. R. III, 3. FEU (le) de l'autel reprt'sentait le sai"t de l'amour du :,;eigneur, D. A. XX. [1ilns la l'arole, le ren signifie !'amour, D. A. XX. F[BR>:S (origine dcs), D. S. IL Fibres mises en action par le cen'eau,
n. s. X, 4.
t'[I<. I.e dh'in amour et la divine sagesse 80nlln I1n dcs I1ns, Il. S. Il. Dans toute chose il )' a ln fin, la cause el refTc[, D. :,;. XI, t. La I1n csl ce d'où procède la chose, ln cause est ce par quoi elle est faile. PI l'elfet ce dans quoi elle e51, Il. S. XI,1. La fin lend il faire ou veul faire ce qu'elle aime, D. S. XI, i. I.a fin, la cause ct l'elfet sont aussi appelés cause flilale, cause 1II0yeuile
cl causallun .. o. S. XI. 1.. Les fins des
alTections sout des usage,;, D. A. 1 X. FLA"''''&' Dans la Parole la 0.1111me signilie l'amOllI', n. A. XX. "',.EUR. Il n'y a rien dans la fleur 'lui ne soit pour l'usage, U. A. \'111. 1"LUXION, D. S. III, 1•• ~'IUlI;iou cn gyres, D. S. VI. t'(ETUS, Quelle est la vie du fœtus dans l'ul~rus, Il. S. III, 5. 1"01 (la) n'est autre chose que la ,'t'l'lié, D. S. Xl, t (bis). Les ancieus appelaient foi ce qu'ils avai~ut pu, l'al' quelque lumière dans la pensée, recoonallre êlre. vrai, u. S. Xl, 1 (bis). Voir CIIA RITt lOT FOI. Fou:. Dans l'embryon le (oie houdit pour la réceptiou de la nourriture, 1). S, 111,5. t'O:-lCTlO". chez l'homme chaque IK1rlie et chaque particule a une fonctiOn daus le commUD. Il. :\. \,
FONCTIONNA'RE. Commentle fODCtiunnaire peut raire des usages au pt"ocbail1, n~ s. XI, l,. FORJ'-'TIONS (les) de J'amour d'apri'S la volonté tians l'entendement sonl d"abord des affeclions, ensuite des l>erceptiODS, et enl1n des pensées, D. S. X, 5. t'OR"'E (la) de l'amou. est la fOmls de I·us.~ge, D, A. 1V, I.a forme du divin amODr est la forme de J'usage d.lls tout le complexe, D. /1., IV. La rorme de l'usage est inli"ie dan. le Seigneur; si elle n'étnit pas iIlOn;e, il ne pourrait y avoir de forme Onie en nueun homme, D. A. V. Choque chose, D'importe laquelle, est ln rorme de son usage, D. A. VIII. Ilaus toute forme, lant naturelle que spirituelle, il y a des degrés tant discr"ts que continus, D, A... XI; voi,. DEGRÉs.. La Conne organique e.t dans la partie "omme dBUS la tolalité, li, /1.. X III. nans ln forme le spirituel (ait la fin, rUMge la cOllse, et le naturel l'efTel, D. S. Il. Les formes qui sont les réceptacles de l'amour et de la sagesse existent cn premier lieu chez l'homme ("ouçu et naissant dans ,'uterus; confirmé pn.' l'expérience et pnr la raison, U. S. Il. Ces rormes initiales ont leur origine dllns les cerveaux, D. S. Il. De ces formes par le continu sont lirées el produites toutes les choses du corps depuis la tête jusqu'aux l'Ioules des pieds; confirmé par l'expérience et par la raisou, n. s. Il. Form(' animale; forme végétale; comment elles ont elé créées, n. A... XXI. l'oules les choses du monde lenden t à la {orme humaine, D. S. \'111. HIUIT (Ie),-Je:ln, XV. 5,-c'est l'lisage, 'l. S. X l, 7. Les (ruits sont les biens de la chari té, et les biens de la charité lit' SOllt autre ... ho;"
Slaite
12(j que les hiens moraux, D. S. XI, 5 (lib). "AHlltoll les préepptes, les paroles, l"s commandements du Seigneur, c't'st faire les hi .. ns de la chal'ilé qui sont des usages au prochain, n. S. XI, 3. GA UCIIE. Dans le corps loul ce qui est il la partie gauche se réfère au vrai de la s.'gesse, D. 50 Il 1 • :J, r.. lInns la l'nrole la gauche signifie le vrai de la s.gesse, Il. S. 111,3. Gt~tRATIO:< de l'homme. Comment elle a lieu, Il. S. Il. «;".IE ilE L'~RUlllTIO~ (le), lequel est le raste, peut confirmer toul faux, au point qu'i1 apparall " luim~me et aux autres comme ,'ra.i, Il. 50 XI, 2 (llis). (lf:~I1RE 'HlMAtM. Devant le Sei-
gueur, tout le genre humain est comme un seul homme, D. Il. \' 1. .'1.. La procréation du genre humain
ne peul a voir lieu qu~ dans les derniers, où esL le plein, D. S. XII, 5. Le genre humain est la pépinière du ciel, D. S. YIII, 6. XIII, 5. GESTATIOl'C. n'où ,'ient le R10U\'enlenl qui, après le milieu de ln
gestation, l'st senti comme pulsatif1 LI. S. III, 5GLA"DES corticales et cendrées, U. S. Il. GLOBULES ou petiles sphères conligués dans le cene.u: leur com-
positioll, n. 5.111, ft. Voir SPlIÈRES. GL.OTTE, Il. A. \~. C'e.sL l'ouverture pour le son, D. S. X, 5. L;l
gloUe eorrespond II l'enlendement, D. S. X, 6. fjOUVE'R ".&u.E~T
poussière, m6me le plus pelit, I{ui Ile sail pour l'usage, D. A. n Il. GTnK. Fluxion en gyres, D. S. \'1. IIADITACI." du Seigneur chel. l'homme, Il. S. III, /•• IV. Il.,,~c (la) pOrle eu elle· même la mort, Il. S. XI, 6 (bis). A. ". IIAUT. nans la l'arole, le halltsignille l'interne, Il. S. III, 4. I.e SeiIIAUIO"'E, D.
gneur est appelé le Très-llaut, l'arec '1u'i1 est dans les intimes, D. S. 111, Il. IIÉ'IISPHt:nES du cerveau, 1). S. 111,3,4. IIEROl'!. Il n'ya rien dans l'herbe qui ne sail pour J'usage, H.Il. VII[. t 1,;m;sIEs dans l'église; d'oil clle3 ,'icnnenl, Il. S. Xl, :l (bis). limUlE (l') esl seulement un rcdpienl de la vie, n. A. II: mais il n'esl pru; la vie, n. A. XIX. JI .. élé créé pour qu'i1 snil la ressemblance ("ll'image du Seigneur,. ressemblaD-
ce par l'amour. el iUlage par ln sagesse, Il. S. Il. JI est né pour être en leodemenl et par suite sagesse,. Il. S. 111,3. L'homme n'est absolument qu'une affection, n. A. X VI. Il est le complexe de ta ilS les usagcs, quels qu'ils soient, tanl dans le monde purement spiriluel 'lue dans le monde Daturel, Il. A. V. chaql1e homme est esprit quant à ses intérieurs, D. 50 \~II, 1. Ilaos tout hOIllme il y rI les trois degrés LIe la vie ~ le degré infime est nalurel .. dans ce
degré ~"t l'homme dans le monde: le second dcgré est spirituel, dans ce degré est tau 1 ange dans les
u ni"ersel d u cœur
deux inferieurs; le troÎSÎème degré
ct du poumon dans le corps humain, 1>. S. n. Gou.' EaN RUr.. Comment le gou,'emeur peu 1 faire des usages au prochnin, Il. S. Xf~ :J. '~;RAI~. Il Il'ya pas uu grain de
est céleste, en lui Csl tout ange dans les cieux supérieurs: et l'homme est ange selon que ehez lui dans le monde les deux degrés sUpérieurs SOlit OU\'cl'ls par ln
{lûlll du
~i=u('ur
sn gesse
pror,é-
el par l'amuur
Slaite
127 eD\'ers lui, n. s. VUI, 1. Aulant l'homme esl ùans l'amour tle I"usage, nulant il.'st tlnns le Seigneur, D. A. X III. L'homme spiriluel est
D. S. Il. L'inDux du royaume célesle dans le royaume spirituel est semblable à l'inllux du cœur dnus le pouillon chez l'homme, D. S.
aus:si homme moral el homme ch'il;> D. S, XI, (; (his). IDÉE (1') spiriluclle es' sans l'idée tif' la personne~ comme elle est san
y Il, 2.
II:~T'O''S. Aux alTections BP(k1rliennellt les intentions, D. S. X, 7. [NTEncosTAL (grand), n. A. V. JNTinIEuIIg., Les mêmes choses qui sont iul.'ricures daosl'ordre si· lliultané sont supérieures dans rordre successif, Il. S. [JI, 4. JtUOVAIi ou le seigneur, dans la l'arole, ('st appelé Créa leur, Formaleur cl l'acleur; pourquoi? Il. S. 11[, 1. JUGE (le) aime le prochain, s'il rcm[llil ses fonclions par zèle pour la juslice, Il. A. XIII. JUGU'.AIIIE (veine), D. A, V. LACHE (le) n'est pas admis dnns le ciel, mais il est rejdé, soit dans l'ellfer, soil cI.IUS un cIésl, .. t, oÎl il "it dans le manque cIe loul el dans la misère, O. S. XI, 4, LASGAGE (le) fait un avec la pensée, Il. S. Il. Le langage tles mols appartienl il ln pensée, .. t le sun du langage apparlienl Il l'alTection, n. A. XYI. Ile l11"me qu'iln'y a pas rte langar;c sans un SOD" de mi>llle il u~y a pas de pPlls(l.e saw'l Une n1T~~~lion. n. A. X r 1. Le langage est seulemenl
l'idée de ln mati"re, de l'espace el cIu temps, Il. A. XIII. Hans l'idée spirituel"" l'homme n'cst pas une }>ersoone, oJais il esl un usage, U. A. X III. A la pensée app>rlÎenncnl les idées, Il. S. X, 7. I.es idées tic ln pensée ont une correspondanr.e 3yeC les mols:r U. S. X, 5. - Idée angélique sur la création de l'univers pa.' le Seigneur, pag. H3. ILLVSTIIATIO!'<. [1. S. XI, 2 (bis).
o ••.
'F.n&rc '·ilIaur.don el. l·il1umln.,ion. U;prilD~1. l"acLioD d'kl.in>,. il '1.
-..ot. qui
1. m"_ dirt.!orrA<'1! 'l\l'raltr lumir,... Elt lurur. Illl.IILntton ... t un ddd'Yo dl) LUX, lumi(.te; '"
,llulDia.üoD
~*'
ua
d06ri'l'~
d .. t ..c ••• ,
lu~ur.
soi& l,our c.rm,'le : 1.lIlDit-rt' du soleil: loeuf d~
III I\lDe.
[Ncnti (l'), c'est le di"in même en soi, D. A. Il. [~t·ÉIIIEIlIIS. Les m(!mes choses qui sont inférieures dans l'ordre successif sont exlérieures dans l'ortire silUullnné, Il. S. III, h. I/lFIItIE. I.e naturel est l'infime
.,. ... ", (l'), c'eslle di"in mélUe en "oi. Il. A. Il. III1'y a pns de rapp,ort enlre le lini el l'inlini, n. s. XII, II. INf'lXX. Tonl illtlllX "lhin ''il dt.~s premiers da us les derniers, cl~ pm" connexion a\"ec ics derni("r:;~ dans les 11l0~.. ells~ Il. ~ '"111,2. L'inllul: SIlÎI'Îlnei des (omlP,S pn'llIi~n's
l"arlicutulion du sou. Il. A .. XVI. Le langage <"st lei qu't'~t la sage~Sl! de l'enlendement, n. S. x, 5. Confor-
,,:t
dans les formes secondes, I~. S. Il. L'influx n;lturel,'1uiest appelt-. aus~i intlu:< pl1ysic)ue, \'a des rOl'mes Sccontlcs dans les fvrmc5 pre ru ières~
1
mile du langage ordinaire ayec cerlaincs correspondances. Il. S. VI. I.e langage des angcs ,liITcre lelle-
Slaite
fllent du langage des hoœmes,qu'ils nll se ressemblent pas en un seul mol, D. S. VII, 6. J..\"GIlF. (la) correspond à l'entendellJent, D. S. X. Elle correspond il ln ""gesse, D. S. X, 4. La langue parle, non par elle-'!)ême, ruais d'après la pensée de l'entendement, Il. S. II.
L.\RYNX, D. A. V. - D. 5. VI. Lc larynx cohespond Il l'en lendement, !J. S. X. C'est la tètc du canal appelé trachée-artère, D. S. X, 5. LIBRE (le) dans lequel sont tenus les hommes vient du Seigneur, D. S. XII, 4. Libre céleste, D. 5. VII, 2. 0 ... Il ,"-ut dt.tÎnlurr euh'c Iw Libre el. lCi bb.,.rJ cora... erJlno l'.a\ln-"k-lIlr e1. 1. po.t.é~ rÎ,,"ur; l'ULrrilf'Qr hl. I.lui uniTe ...... que-Ie postcri;:>llr; - nllr n. C. No 2t. - On (tt'UL auui coa.id~rt"r Ir 1.lbrt! eomme principe, et Liw,.,fI C'om.me dkivatio.n.
'U
I,IGA~ENTS, LoBES
D. 5. VI. X, 4.
des hronches y n. S .. X, 3.
l,obes du poumon, I~OBGLES,
n.
S.
X, 5.
D. A. V..
1.0CO>lOTlON (usages de 1.), D. S. X,7.
1.01 universelle des correspondances, D. S. JI. Une loi de I"Ordl'C di\"in, c·esl que loule chose redenne
des derniers au premier d'oil elle elle prol'ède, Il. S. VIII, 2. La loi des ea:Jses, c'est que la. lin soil le tout dans la cause" et par suite le lout dans l'erret, D. S. XI, 1. Les lois civiles sont les usages eux-mêmes en acte, usages qui sont apI}eles exercices, œun'es el fails, n. s.
XI, 5 (bis). I.U'l1tRE (la) con..,sponù à la sagesse, D. S. 1. La lumi~re spiriluclIe est pour ceux qui aimcnt à. com-
prendre si ce qU'un aulre dit pst 'Tai, tandis quc la IUllIiere naturelle est pour ceux qui aiment seulémelll confirmer CP. qui
il êl~
dit
par d'autres; D. S. r. A. In perception appartiennent les lumières .. Il. 5. X, 7. Le Seigncur est appe"; Lumière: pourquoi 1 n. 5. XI, 2 (bis). !II.'GISYR.\T. Comment le magistral peul raire des usages au prochain, D. S. XI, !J. ~IAISO"S. Dans le ciel les sociélés sont distinguees en ramilIes, et les familles en maisons, D. ,\. x. !\IARcHA"n. Comment le marchand peut raire des usages an prochain, D. s. XI, 4. MARIAGE de ramour et de la sagesse, D. S. VI. lIIATtIUEL. Le corps matériel de l'bommc est repoussé par le cnrps spirituel, aussitôt que le poumon el le cœur du corps cessenl leurs mouvements, n. S. VII, 5. :\I.\TItRES (les) de ln terre sont seulement des mo)"cns ponr la génération et la production dana le règne animal et dans le règne "égétal, Il. A. ""I. !\lAux (les) elles faux sont le diable ctl'enfcr, [1. 5. XI, 3 (bis). MÉDlUK. Enlre le si>irituel et le ma.tériel Hl' a un mt~dium qui "ient des intimes dc la natlll'C, D. S. VIH, 4. Par ce médium, range ou resprit a le relatir /lUX choses qui sont dans la natul'e-, et aussi Je correspondant il ces choses, Tl. s.. YIII. ft. Par cc nlèdilllll les esprit~ et les anges pem·enl être adjoints el con-
joints an genre humain, D. S. \'JlI.7 :.. Oû il y Il conjonction, il doit aussi y a,'oit· un médium. Il. s. VIII, 5.
MtIHJI.LAInI: (su.bstance)
corresJlundent
aux pro,'jnces du
cie 1, el les conle,les de chaque nH~'mhre
.h, ciel.
correspOntll'l1laul. soriélk
n. A. X.
Slaite
l:W lItJ\lOiRE. L'e1islencc cl la permanen!'e
v.
IIlt:"""E, D. S. Ill, 4. MENTAL. De qnoi se compos~ le menlal bumain, Il. S. Y. Les inlérieurs de l'homme, qui apparticlIlient Il son melllal,Onl élé distingulls enlre eux par les t1egres dis· crets, D. A. X t. I.e men lai de I"homme, dans cbacune de ses cboses, s'élend dans toul ce qui appartienl à son corp", D. A. XIII. Le mental de l'homme est son monde spirituel, el son corps esl son monde nalurel, D. S. XU,3. Le men lai spiriluel s'ouvre pour l'homme, quand rhomme a une 'lie conforme aux. vrais, vic qui esl la charité, J). S. X l, 7 (lli8). Il Y a dalls rhomme UD mental angélique, D. S. VIH, 1. Ce menlal l'si l'homme lui-même, le corps donl ce menlal donsle monde est revelll el enveloppé n'est p"lS en soi l'bomme, D. S. \'III, i. 0 ... Le IIInLal (.n..) te compose c1dcle:a... r.Qullt.!o. qui rllnt que l'bolDlD8 fO.... ' ho .....,... .... oir. 1. 'f'Olonlé el '·",teudt"lDl!'ot. n 1. QJI menul ua,.rel f t DD flW'atal .I.trilllirl, parce que clin l'hommll!! li J • "'oloD" u\Dr(!olle fit ToIOOlé apirÎlUlt'Ur. . .D'~l IlaIlll'eJ el. en&endetlH!1Il .p.irh_l.
[a
-.naul apirillH'l
Nt. l'hoQllnO InlerD.. ; il cnTrl0J-lpe ."hommf! inU~ ou l'Ame ("_,-a), el il lI!'al en"f'loppé pat k- aftlla1 naUl1"t'1 : OI'hai-ri •• "fIC UM lOrte de tnPDLal ,lua es.l.en~. ou eSl.érieur, appela , ...... . . u ' . I~qu.d Mot formé par des .rIcc~ions 1Il'1 d~ iDcliDlltiOlls tt'ste"","s ,.('Sultaa. prinei-
paJfOllteoL de
\"~QCfItion,
'"b.abitllde, .st
de 1.
1OCi~,4S if'1.
rbo_~e.L"~.
de
Le lad" or-
S_Ditoê r.n patfllilt" ro...r hamaiOt". e..t appel.t Esprit (Spinttul). L "uprh, dan_ notre r:ntm4e. ,":Il en.,.("loppi' d"u.n Ct)rluJ terrl!.«~, qui ,. rend ia"Uible-; . .i.,cltil:...~dr ~ C()orJlf. ~ar lalaOrc, na'ar
~IICROCOS:l1E. Les anciens onl appelé "homme microcosule; pourquoi 11). S. XIII, 3.
MINÉRAL. Tnut le n'gne minerai esl plein d'usages, D. A. YIII. MINISTRE. Gomment le ministre peul faire des usages au prochalll, fi. S. XIII, 4. MO"'I."E ÉPINIÈRE, D. S. Il. V. MOlOnE. Taules les choses d Il /Oollde leudonL à la larme humaine, fl. S. VIII. "ans le mi..lde spirituel il J a des objets toul à fait semblables Il ceux qui sonl daus le monde nalurel, D. S. VII, 5. IIIORAL. Voir SPIRITUEL. MORT.. Ce 'Jue c'est que la mort de l'bomme,et comment elle a lieu, D. s.. y Il, 6. La séparation de l'esprit d'ayec le corps se fail ordinairement le second jour après la dernière ~onle, D. S. YII, 4. L'homme cat mort quand le cœur cesse de ballre, mais non quand seulement la respiration cesse, D. S. VII, li. lIfOUVEIIIElOT. Il'ne peut pas exister de mouvement saos la coopéralion de la ,'olooté ct de l'entendelIIenl, Ll. S. x, 4. Les mouvements naturels de l'homme dolvcot correspondre aux a'ctivités de son espril, 1). S. VI. Mou"ement cardiaque el mouvement pulmonaire, D. S. VI, mouv~meDt systolique el mouvelIIent respiratoire, D. S. VII, 4. Ba liS les mouvements le sang lient le premier rang, et la respiration du pouIllon le second, D. S. X,
'1.
:\IUliC"KS, Il. A. Y.- D. S. IL VI.
X, li. - Les muscles ne se meuvenl pas par eux-ruêmes, mais la volonté d'accord ln·er. l'enlendement Ip.s meut el les fail agir comme il lui plalt, Il. S. Il. 'IUSIQUE, Il.
A. V.
(les) signifienl la perceplion, D. S. VI. X, 6. :\ATIO:'< (chaque) apparall de"anl le Seigneur comme un seul hOlllme, :'\ARI"ES
10. Slaite
'~
t30 mais scion
I~s
usages de celle na-
tion , 1). A. \' 1. NATUIlf:L. Il n'y a pas de rapport
"nlre le naturel cl le spirituel, wais il y :\ conjonction p..1.r les correspondances, U. S. XII, 4. Le naturel cl le spirituel difTerenl comme l'umbre cl la lumière, LI. S. VII, 6. Le. naturels che. l'homme 800t Ioules les choses qui apparlicnoenl Il son corps, D. S. Il. Les nalurels ont existé par les spiriluels, et ils exislent perpétuellemenl, c'esl-à-dire, .ubsistent par eux, Il. S. 11. l'Iatul'cls inlér.i eurs, naturels cxlti-ricurs: qui sont ceux·là, et qui sont ceurd, D. :-;. XII, NtcoclA!ITS, O. A. VL 1'11:1\1'$. o'oil sortenl ct pror,è,denl les nerfs, 1), S. Il. Nerr. sympathiques du grand intercoslal, O. A. V. l'\IEII I~ seigneur, c'rst le tuer et le crueïlicr ch(" .oi, \J, S. XI, 5 (lois.) r-iDTRITI0~. Quell~ esl chez les bons el chez I~s méchanls la Ilutrition du sallg dans le pouillon, D. S. X,6. OBJ1':TS (Ics) ou fin. des nlTections sont les usages, ll. A. IX. ODEUk (toute) dans le monde spi· rituel correspond il ln perception qui \' i~nt de l'affection de l'amour de c.hacun, n. s. X, 6. Onon"" (1') correspond Il ln per"cption, n, S. x, h, OF.Jl. (\') yoil, non par lui·même, mais p.\Ir le c8Dtinu d'apr c;i rt'nlen-
dement, 1), S. Il. OF.sOI'IIACE, Il. A. V. -
D. ~ VI. UEVVRES. En rJuoi r..onsislcnt les
jusqu'aux derniers, et là clic cr{:e et o~,.e , Il. S. \'111,2OlttnER dans les. t~ hoscs inrérjcu~ res:, c'rsl scion l'onJre: mais operer dOlons It.'s (' hoses surtêrieurt!s, c "esl
cool ... • l'ordre, D. S. XII, 3. UPCI.F.!{CL
Elle est dangl"reusc
pour ccrlains 11OllImes, cl elle ne l'est 1"'. pour d'aulres, D. A. VI, ORon.: successir, ordre simultané, D. S. 111,4. Daos l'ordre successir sont les supél'icurs el les inrérieur., mais dans l'ordre simultané 80nl les Inlérieurs et le. extérieur., D. S. III, II. Les mêmes choses 4ui sonl intérieures dans l'ordre .fmultoné, BonI sup<'rieurcs dans l'ordre sur.ct'ssir, et celles qui sont c:\t(!rieufl:s dans l'ordre simultané sOllt i"rédeures d80s l'ordre suceessir, Il. ~. III, h. Tou'~s les choses 'lui S01l1 Il.lls l'ordre simultané sont dans une connexion continuelle 3\' eC Ioules: celles qui sonL daDs l'ol'dre sucecssir, li. S. \' III, 2. OREILLE (1') cntend, nOn par elle· Illèwe~ mais par le conlinu d"après l'entendement, 1). S. Il. OREILLETTE, n. s. VI. Oreil1elle d roile, 1). S. X, i, 2. Oreillelle gau· che, ll. S. X, 2. OI\CA~ES (les) du corps humain correspondent 3U~ 11I'o\'inces du ciel, ct les conlext
tl' u\"rCS de la. churih\ qui sont les
L·orgoillll' ùe la \'ue CUJTespond tI
I lie ns de la chari le} D. S. XI, 4.
l'iutelligence, 1'. ,;. X. 4. ,,'org.np ùe l'odorat l"urH'spond â. la pcrcf>plion, Il, S . .:\ ~ o.
01 S 11", ;\llCÛO oisir Il"est lolcrë daus le deI, n. 11. XII. OISIHT{; (1') "st j'orl'iller clu diahIc, Il. S. XI, 4. ~)lli:UATIO:" nn' I!H: (luule) s"elend
OnIGJ~t:. H y il c.lenx orig-illes Ùf> tuus les ilmours (>1 dt, toules It·s LJrfcclioll~~ h . A . :\ 1\', L ~(,riginc spi-
Slait~
Ut rituelle est la \ ie L1'après le sei-gneur, lJ~ s. XII, 5 .. Os IUt
L~gP[GI.OTTE,
Il. A.. V.
(1') aime le prochain, si dans son travail il agit par droilure Jl UUVRIER
A. XI'I. P"lTRE les agneaux el les brebis, - Jean, XXI. :15 à 17, - ee sont les usages ou les biens.:e la "hnrité chez ceux qui pr~chent l'évangile et aiment le ~ignellr, D. S. XI, 3. PAIX. I.e divin .mour et la divine sagesse sont la paix même, U. S. III, 1. "ARALLÉI.IS»., entre le cœur et le poumon d'une part, el la votonté et l'entendemenl d'autre part, D. S. X. X, l, 2('ARES!EVX (le) n'esl pas admis dans le ciel, mais il est N'jelo!, 80il dans l'enfer, soit dans un désert, où il vit dans le manque de lout et dans la misè .... , D, S. XI, 6. Aucun paresseux n'esttol~ré dnns le ciel, D. A. XII. P"RW.E (la) enseigne le chemin 'lue l'homme doilsuivre pour venir en conjonction avcc le Seigneur, D. S. IX. Le seigneur est appelé l'arolc; pourquoi? D. S. XI, 2 (bis). PEKSÉ&. L'amour échauffe, vlviOe el anime la pensée, D. A. 1. Ln pensée exisle d'oprès l'affection, comme la chose formée exisle d'après celle qui ra formée, 0, ". X H, Si l'on pel'çoit ln pensée et non l'affeclion, c'esl parce que l'on perçoit la chose formée ct non celle 'lui forme, de même que l'on perçoit le corps par les sens el non l'âme, n. A. XVI. Toutes les choses tIe lB pensee viennenl de l'affeclion ~l sont selon l'affection, D. Il. XVI. Le lout do. In pensée est l'affection, D. A. XVI. 11 ne peul pas y avoir de pensee sans une affection, de même qn'i1 n'ya 1).
pas de langage sa os un son!, D. A.
XVI, La pensée parle par la langue. et elle varie les sons et élève leurs modes il ,"olonté, Il. S. Il. La vue de la pensée est l'entendement, O. S. V. TonIe pensée appartient à l'entendement, et tout languge appar· lient à la pensée, D, S. \" 1. Les pensées des spirituels SO'lt absolument autres que les pensées des naturels; pareillement les affections, D. 5. VII, 5. Il l" a en l'homme nne pensée externe, cl il y a en lui uoe pensée loleme, D. A. X V, En quelles circonslances l'homme est dons la pensée externe, et en quelles circonstances il est daos la pensée interne, D, A. XV. Voi,' AFFECTIO!r ET PS:o.S.fL
l'ENSEIl.
L'homme ne peut penser
sanS qu·iI·y ait concours el accord du sourne pulmonaire; exemples, D. S. VI. l'ÉPIKII:RE.. I.e
genre humain est
la pépinière du ciel, D. S. VIII, 6. XIII, 5. l'ERFECTIO!r (toute) de"ient (lI us grande vers les interlenrs, Ll, A.
Xllf. Pt1RICAIlDI:, D. S. X, l, l'ÉBll'utRIES. Voi,. CItKTRt:. PÉBITOJ Il E,
D.
s..
VI. X, 4.
l'ITUlTF.S visqueuses, D, A. V, \lu·
llIeur pituileose, D, S. X, 3. l'L •• IITY_ Il n'y a rien daos la' plante qui ne soit pour l'usage, D. A. VIIJ, PLEXUS
sanguins, D. S.
X,
3.
POITRI!rE, D. S. VI.
"ORE., (). A. V.
(le) du cœur ,'uie selon les affections; exemples, V. S. VI. 1'0""0". Vol,' CœUR. Les pouPOULS
mons correspoDdcnt à la \fie de l'entendement, U. S. III. 5. t:sages
des poumons, n. A. V. I.es poumohs consocient la ,'le motrice volontaire, qui esL dirigée par le cerveau, av""
Slaite
main ne peUl ~\'olr lieu que dans les derniers. où est le plein, H. S. X 1Il. Usages de la procréation, n. s.. X, 7. V. l'ROOUCTION (toole) a lieu par les t'UUSSI" dans l'œuf, D. A. X X1. n. S. Il. desr"s discrets, li. A. XI. Pa "O YI"CE5. Tout leciel ft élé l'RElIIER (le) de l"itniIlIal el dll , "égè.lal 6;1 oalllrei ~I retombe daos ln flomme divisé en provinces, selon les usages de IOU8 les membres, de Il.luI"e, après qu'il ~esl élevé: ail cootraire, le premier de l'homme " tous les ol'ganes et de tOU8 les via
Slaite
0133 IIÉCO>lr",.SER. nans le ciel chacun est rer:ompensé selon l'eflicacité de rusage, el en m~me lelnrs selon rafft'ctioll de rusnge, f)... A.
gncur quant il l'amour, cl image du Seigneurquant il la sagesse, D. S. 1V. IIICHESSE.S, D.. 1\. VI. Voir (;0,,tiERCE.
X Il.
IIIEN
conciliation, u.
s..
Usages de réXJ, 2.
s..
lIorAu ...... Le ciel angélique cst distingué cn deux royaumes, l'un qui est appelé célesl'-, et l'aulre qui esl appelé spirituel, 1>. S. VII, 2.. Le royaumo célcsle esl dans ra . mour envers le Seigneur, el le royaume spirituel est dans la sagesse d'aprèS ceL amour, Il. S. VII! 2. L'inDux du royaume céleste dans le royaume spirituel est semblable Il l'inOux du cœur dans le poumon chez l'homme, D. S. VII, 2,
l'homme
ne se raU de rien, D ..
Xli, a..
Rico~CtLr ATIO~.
(In) de
IV. IItClU;.. Tout dans le règne animai, comme tout dans le règne ,0ègélal, s'élève du premier au dernier, et ùu dernier revient au premier d'où il procède, U. s.. V Ill, 2..
llUDUIEKT. Le premier rudiolenl
s..
Voi,"' Al'flHÀL~ \'ÉGÉTAL. RilllNISCEl'ICL La reproduction d ...s affections .. t des pensées consti-
de J'homme est la semence, D ..
tue la réminiscence, U. S, V .. nRo,prsc"Nc>,_ USDges de résipiscence, D. 5. Xl, 2nr.5PIRATION (la) est l'usage le plus commun des poumons: comment elle se fait, D .. A. V.. La respiralion est très-Cacile el t fès-douce chez ceux qui ont de Dien l'idée d'un homme, et dans la chrétienté chez ceux qui onl du seigneur l'idée qu'il est le Dieu du ciel, n. S. VII, 2.. Mais la respiraLion est difficile et dure chez. ceux qui nient la divillité du seigneur, comme Conl les SOciniens et les Ariens, D. s.. VII, 2.. Tant que l'homme vit dans le monde, il a ulle donble respiralion pulmonaire et un double pouls cardiaque, n. s.. VII, 3 .. La respiralion qui se Cait par \"influx de l'nir Il lravers le larynx et la tra!'!hée dans lcs bronches du poumon correspond à la vie de l'esprit, D. S.. X.
sagesse' est le divin vrai, et la lu-
-
RESSEMBLA ~CE .. Comlnent .. hom-
me devicnt rc:;so,lIIbJance du SCi-
Il J, 2. SAGESSE.
naos son essence, la
Inière est son apparence et 5a cor-
respondance, D.. s.. J. La sagesse dans ses lrès-singuliers est une lumière di~ine très .. blanche qui aveugle, D. A. L - Voi,. AIIOUR ET SAGKSSE.
o
SANG. l1alls le monde, le sang, au moyen de l'air, est nourri par des semblaùles comme homogènes, et est pli rgé par des dissemblables cOmme hétérogènes, D. s.. X, 6Dans les intimes, le saDg humain est spirituel; dans les extimes, il est corporel, D. S. X,6. Che:r: les hom .. mes, la dissemblance du saDg est aussi grande que la dissemblance dee amours, el est lelle qne celle des amours, D. s.. X, 6. Le sang correspond à l'amour el le cœur au réceptacle de l'amour, D.. S. X, 7_ sang veinoux el sang artériel, D. A.. V.-D. S. X, 2. _ S"'''GDI''II'ICATIO''. Ses usagl's 0
D. 5_ X, 7.
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SEIGIIEUR (le) seul est l'amonr même, parce qu'il est la vie même, Il, A. Il. Le Seigneur est le seul qui vive en Bol, D. A. V. Le Seigneur lui-même, qui est le dlvio' amour, est Homme, D. S. VII, t, Le Seigoeur est le soleil dans le ciel angélique, D, S. XII, f, Le Seigneur regarde les hommes du mnode Un à Un d'après l'usage, et en masse d'ap~ lei usages coojoiota dans la forme de l'bomme, D. A. VI. Le Seigneur se conjuiot à l'homme dans l'otérus de la mère dès la première cooception, et il le forme, D. S. ur, t. Le Seigneur est appelé le premier et le d~rnier; pourquoi 1 D. S. VIII, 2. Ce que c'est qu'aimer le Seigneur, u. A. XIII~ ce que c'esl qu'être dans le Seigneur, D. A. XIII. O.s. Den. lOUeI lea écrits de l"Auu:!ur, (lu Je Seiflu:.r il .... , I!atendu le !l.IGHUt 4.11011do Ja.ua-c..,,,·,qul cs.... 10 Hal o,"u.wqlleSdSoeur. SEJlBlfnI<. naOS la nature, rieo n'esiste que d'après ulle semence, et ne croU que par la chaleur, D. S. III, 2. La semence eslle premier rudiment de l'homme; eUe est un double réceptacle de la vie, D. S.
HI, 2. SElfS. JI ne peUl pas exister de sens sans la coopêration de la volonlé et de l'enlendement, D, S. X. LI. Dans les sens, le poumon ti('nt le premier rang, et le cœur le second, D. S. X, La. SEliSATlon; ses usages, D. S. X, 7. SUIVLTAlit. Voir Ollnns. SINGULIER. c'est d'après les trèssinguliers qu'il est dit l"universel, comme c'est d'après les parties qu'il est dil le commun, D. A. 1. Où le commun n 'cst pas, le siogulier n'y est pas non plus, D. S. VII, 3. Les singuliers ct les très-singuliers dans
l'homme oot été fOl'més d'après l'usage et pour l'usage, O. A. V. SINUS, D. S. Vl. Sinus gauche du cœur, D. S. X, 3. SOGltTL Dans le monde spirituel chaque société a uoe respiralinn particulière, qui est dislÎncle de la. respiration d'uoc autre société, et pareillement un pouls du cœur particulier et disUnct, n. s.. VII, 2. SOGI!lI&!lSo La respiration est difficile el dllre chez ceux qui nienl la divinité du Seigneur, comnle fon t les SOeiniens, D. s.. YII, 2. SOLEIL (le) du monde spirituel dans son être est nieu, quj ('si la Seigpeur d'éternité, D. S. J;.IJ, l. La chaleur procédant de ce soleil est l'amour, et la lumière procédant de ce soleil est la sagesse, D. S. XIf, t. Le soleil du monde spirituel est ce d'après quoi loùtes choses ont élé failes el créées, D. S. XII, 2. Le 801('11 du ciel est pur amour, et le soleil du monde est pur leu, D. A. XIV. Le soleil du ciel est celui d'où procède le soleil du monde, et les choses spirituelles 8Gnl celles d'où procèdent les choses naturelles, D. S. XII, 3. Le soleil du monde est ce par qnoi ont élé créées seulement les choses qui sont audessous du moyen, et qui en ellesmêmes sont mortes, li. S. XII, 2Le soleil du mOnde est lIeull!ment la cause instrumen laie de l'influx, tandis qne le soleil dn ciel en est la cause principale, D. s.. XIl, 5_ SOlf (le) est le tout du langage. car le langage esl seulement l'articulation du SOIl, D. A. X VI. Le son est lei qu'est l'alfeeUon de l'amour, D. S. X, 5. SoOFFJ.E. L'homme ne peut penser sans qu'il y ail concours el accord du souffie pulmonaire: esemples, n. S. VI. Le souille du Seigneur sur les
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us disciples, - Jean, XX, 22, - slgni- ml par la charité. et le ~Ivll par lie l'intelligence qu'Us devaient re- l'exercice de la charité, D. S. XI, 5 cevolr, D. S. VI. (bis). Qnand savoir et penser sont SPHÈRES. Le cerveau primitif de Qussi vouloir et faire, le spiriluel est J'homme, dan. la partie convexe su- nlorl dans le moral et dans le civil, périeure, est un assemhlage de glo- D, S. Xl,/; (bis). Celui qui sél,are le bules ou de petites spbères conti- spirituel du moral el du civil; o' est 8u(o.; chacune de ces sphères esl ni homme spirituel, ni homme moc'lIIIposée de sphères semblables, ral, ni homme civil, D. LXI, 5 (bis). /nais plus pelilt'll, el de DOU\'eau SUIISTA!lCES (les) dans le moode chacune de celles-ci est cnmposée spirituel apparals8t'ntcomme si elles de sphères encore plU8 pe~lites, D. étalent matérielles, mals elles ne le S. III, A. Dans chaque pelile sphère 80n 1 pas ;el comme elles ne son 1 il y a des lissures Inexprimables, et pas matérielles, c'est pour cela dans chacune d'elles la partie droite qu'elles ne soot pas constautes, O. est le iiI ou le réceptacle de l'amour, S. Vlll, 3. Elles sont les corresponet III partie gauche le Iil ou le ré- dances des nfTretions des anges, et ceptacle de la S4sesse; D. S. IJI, h. elles conUnDent d'exister avec les SPIRITUEL (le) chez l'bomme suit a/Teclions ou avec les anges, et se Ioule la chaloe deI \'iscères, des or- dissipent avec cea aJl'eclÏons, n. s. s"nes et des memures depUis les VIII, 3. Substances corticales et exUmesjusqu'aux loUmes, D. S. VII, cendrées du cerveau, D. A, XIX. 1). 2. Tout spirit uel dans soo essence S. Il. est homme, D. S. VII, l, Les spiriSUIISTA!fTIEL. Dans le monde spit uels chez l'homme sont toules les rituel,au lieu du oaturel fi yale choses qui appartiennent li sa vo- substaotiel, D. S. JI. Le substantiel lontéet à son entendement, D, S. H. de l'esprit ft élé adjoint ail matériel Dans la fOnDaLlon de l'homme dans du corps avec tant de justesse et l'utérus les spirituels sé conjoignent d'union, qu'il n'y a pas Due fibrille, nux naturels, o. S. III. Les spirituels une lég~re trame, ou la plu. petlle dlllbrenl entre cux; il Y 1\ des spiri- toile, où l'humain de !"esprlt ne Boit tuell sensuels,des spirituels ratioD-. avec l'humain du corps; D.S. Vlr, 4. n~l. et des splrlluels célestes; Il Y li SUJETS (les) de l'amollr lont les aussi des spiritnels mauvais et des usages, D. A. IV. Les sujets des afspirituels Ixma, D, S. \'11, 5. Spiri- fections sont .des tlsases, D. A. IX. luels intérieurs, spirituels extéSUl'iRIEURS. Les mêmes choses rieurs! qui soot ceus-cl, et qui soot (Jui sont supérieures dans l'ordre ceux-III, n. s. :x Il. Il n'y a 11115 de suecessifsont inlérieurl'S daos l'urI·apporl enlre le spiriluel, dans le- dre simultané, 0. S. III, 4. quel &ont les angee du dernier ciel, SUCCESSIF. l'oil' ORDRE. el le celesl!' dons lequel sonlles anSWEDENBORG, n. s. l'JI, t. VII , se. du ciel supél"ieur, mais il y a 3. VII, 5. XI, fi (lIis). XII, t. coujonrUon par les corresflondanSTSTOLES, D. S. 111,5. VII, fi. r.es, n. s. X 1\, h. Le spiriluel est TEr.aES SrIRITtlELt.ES, Il. S. XII, dans le llIoral ct dans le ch'il, D. 50 S, TUTICUl.ES, H. g. Ill, 2. :\ t, fi (bis). Le sflil'ilnel exisle par la conjonction du Seigueur, le moTtn:. Chez les l'muryons la 1';1"
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esl plus grosse dans le commence- Il une idée de l'univers, et d'après ment, ct de la tète est projetée 11lle cela une image de l'homme, Il. Atoile pour toutel> les choses dalls le Xli. Chaque us"ge est représentatif corps, 1>. S. 11. de tous les usagC$ dans tout le carps. 'l'ISSOS celluleux du poumon, Il. D. A. XII. L'usage COllllUUD chez S. X, 3. Tissus des organes, n. s. l'homllle, c'est-n-dire, le bien COI11X, fa. mun, regarde le très-singulier TOUCUEn (le) correspond Il 13 comme soi-mèlllc cn lui, ct reciproperception dans le COUllllun, H.!i. quelllentie trè.s-singulicl' se regarde X, Il, daos le commun, D. A- V, Par llsaToun:-l'nisENcE du Seignenr; ges sonl entendus les usages de d'oil elle vienl, D. S. V Il, {. CoIII- chaque fonction, qui appartiennent ment eUe peut être saisie, D. S. XII, au devoir, à l'étude el au tl'a\'aH de 3, celle foncliou, Il. A. VI. Il Y a des TU"IQIlE exlime appelée p. oS. XI, sislc à s~~cquiLLel' de son tlc\'oir cl 8. Csnges communs qlli sonl aussi à faire son lranil dans les formes ùe. usage, de la d,"ritè: exemples. \'oulues, et a"e~ fidélité, sinct'rilé D,S. XI, 5. t:s.1ges domesliquesqui et jllslice, Il. !i. XI, ~,Chaque appartienoent à la chnl'ilé, D. S. poinld'unechoscereée~lull us..1ge, XI, 5. Us.ages de la rharité e11e~, n. A. VIII, Uans chaque osage il y I •• ,,;. Xl, 5. t:sagcs des poulllons, D.
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137 A. V. L'snges de la Iraehée, D. A. Y. 1 et celle vi" est Ili<, li , 1>. La vje est l'amou!' el la UTÉnlJs. I.e seigneur se conjoint ;', I"homme dans l'nl~l"lls de la mère' mais la vie même, qui est tirs la prernière conception, et il le lonles choses., est le divlU rot·me,. D. S. Il l, 1.. VAG OS •• 1. A. \'. YAISSE.A ex sanguins:-
D.
S. If.
2°1
\aisseaux s. pE'rmnliqlles~D.S.IIJ, YAnTi:T"~. Partoul il ya \ï\rit'-tf;, ct ("elle variété est partoul disliuguée en gf~nres el en cspèees .• e1 I(>s genres el les espèces 80nt dislingués et\ dilTêl"eoces, el les ù îfTérenr.es sont en elles-mêmes inÎlnies .. parce qu'dIes procèdent de l'infini, n. A. X. Les varié lés ,les aITer.lions sont inOnie .• , et il yen a autant que d'hommes qui sont nes et qui nattront à élel'llilé> n, A, XVI, VÉGÉTAL. Tout b règne ,'égélal pst plein d'usages, Il. A. \'III. JI ya ,Ians le règne végélal deux uni ver- ' saux, dans l'un sont les arbres à fruit, et dans l'au Ire les plantes à graines, 11. A. X, l'RINr.S, D. S. YI. '"elnc jugulaire, O. A. V. Y""GEANCE (la) l'orle en ellemème la mort, n, ~ Xl, 5 (bis). V""TllleuLE, D. A. V. Ventricule gauche, Il. S. X.. 2. Yenlricule droit, D. s. X, 2. VÉRITÉ (toule)esldans la lumière, D.~. XI, 2 (bis), La v~rité dHient vérilé 'fll.nd elle est perçue el aimée, el "Ile est appelée foi quand elle est sne et peus~e, n. S. XI .. '2 (his). La \'érité devient charité quand l'homme la veut et la rait: illustré par des comparaisons. Il. S. '\ 1, G (bis). V':SICVU:S des lobules, n. ,\. V. V,'Sicules des bronches, D. S. X. 3. VESTAUOS. Il. A. XX. V i':Tt.:lU;NTS (les), dans la i'arole, signHient les "rais de la sagesse, 1). ~.
1. \'J~.
Il n'y
Il
qu'tlne ,'ie nni'lue,
s.
III,:!.
sagesse: la vie de amour et
la divine sagesse, D. & XII .. !J. Le di\'in <11110\11" est rNre de ILl vic, et la ùh,-ine sages5e en est rexisler: run uni rer.iproqlleOl~[tl à J'aulre est le ~eigneur, D. S. ~Il:" o. La vie qui eslle divin amour esl dans une rorule, [l. A. III. La "je (lui procl~d~ ùu seigneur est le cOUlplexe de Lous les usages à rillfini, Da A~ V. La vie éternelle est Il l'homlllc selon son affecliof1 :d" l'usage, Il. A. :\ Vil. La vic de la volonlé sc "onjoint il la vic de l'entendement, o. s. :\,1. La yic de rhomme est mauvaise et impure par nature, D. S. X. 3.- Voi,. VoLONTÉ ET ENTt':NDE:\IENT.
n. A. Y.- n. JI. YI. l.cs viscères du corps hu-
,'JScÈnES ùu corps.
s.
.main cOl'I'espondenl aux pro,'inees du ciel, el les "ontexles de chaque viscère correspondent aux sod~lés du ciel, D. A. X. YOLO"'TÉ (la) est l'effort de l'amour, O. A. xrx. l.a volonté est le réceptacle de' l'amour dans un perpéluel elTort d'agir, lequel elTort est excité et déterminé en acles par l'amour qui illtlue el est reçu, n. A. XIX. La "olonté de l'homme est l'elTort vif dans l'homme, et elle aga ,lans les derniers par l'intermédieire de fibr'!s et de nerfs, 'lui en eux-mêmes ne 5001 que de perpéluels efforts continu~s depuis les principes dans les rerveaux jusqu'aux d~rniers dans les corporels. Oll les efforts deviennent des actes. [), ,\. XIX. La \'olonté de l'holllme est son alTc('lioo, D. A. XVIII. l.a volontéesl le tout de l'homlfll', et elle est dans loutes les choses 'lui le constil\l~1I1. D. 1\. X \'1 H. Ln \ 0lnnlé ('st rhommp 1I1èUlt'~ Il. "' ..
11. Slaite
138 XVIII. La volonté et l'acte sont un, D. A. XIX. VOLONTÉ ET ENTENDEMENT. L:1 ,'olonté et l'entendement 80nl deux choses distinctes chez l'homme, D. S. V. La \'olonlé eslle réceptacle de l'amour, et l'entendement le réceptacle de la sagesse, D. A. XVIII.D. S. V. La volonté el l'entendement sont dits réceptades, parce que la volonté n'est pas quelque spirituel abstrait, mais elle est un sujet substanclé et formé pour la réception de l'amour qui procède du Seigneur, et de ml!me l'entendl'ment pour la réception de la sagesse, n. S. V. La volonté el l'entendement existent en actualité; quoiqu'ils n'apparaissent pas devant la \'ue, Ils sont Intérieurement dans les substances qui font la partie cortlcnle du cerveau, et aussi çà et là dans la substance médullaire du cerveau, surtout dans les corps striés, et intérieurement dans la suhstonce médullaire du cervelet, et aussi dans la moelle épinière, dont ils font le noyau, D. S. V. La vie de l'entendement perfectionne el exalte la vic Ile la volonté, D. S. X, 3. Par ln . \'Ie de la volonté il est entendu l'amour et raffectlon, et par la vie tic l'entendemenl il est entendu la sagesse, la science et l'Intelligence, n. 50 X. Comment la ,'olonté se conjoint à l'entendement et l'entendement li la \'olonté, et comment ils agissent dans la conjonction, D. R. VI. Comment !a !onté 'l!it d',pr"s le cœur, comment l'entenc\cment agit d'après le pou)110n, cl conlmenl d·après ln conjOllclion du CŒnl' ct dn poumon il y a conjonction réciproque de la \'Olonl~ pt dc l'entendemcnt, D. S.
"0-
vr. C'.ommcnt la volonl~ de compagnie avpc l'entendement peut produire les mouvements corporels, et commentl'entendemeDt peUL aussi n"cc la volonté produire les sens corporels, D. S. VII, 3. La volonté tient le premier rang dans la production des mouvements, el l'entendement tient le premicr rang dans !'exercice des sens, n. s. X, 4. VOI'LOrn, c'cst faire, D. A. XIX. Vouloir et agir ne peuvent ètre séparés, car vouloir n'exislJl point, mais par agir il exisle, n. A. XIX. VOYf:LLE. (l.ns les écritures du ciel, chalJue consonne est un son, ct chaque vnyelle est unc affection, et Ics voyelles ne sont pas écrites, mais sont ponctuées, D. R. VII, 5. vaA 15 (les) enseignent la ,'ie 'lui conduilau Seigneur, D. S. X 1,3 (bis). Les vrais qui enseignent onl été donnés dans la T'arole, D. S. XI, 3 (bis). Lcs vrais dc\"iennenl des biens pa ..
faire et \'oul.oir, D. ~. XI, II (bis). 11 y Il I~s __ rais spirituels, les vrais moraux elles vrais civils, n. s. Xl. 5 (bis). Les vrais spirituels sont ceux que la Parole enseigne sur Dieu; exemples, D. S. XI, 5 (bis). Les vrais morllUJ; sont eeUJ; que la Parole enseigne sur la vie de l'homme avec le prochain; el:emples, n. s. XI, 5 (bis). Les vrais ch'i1s sonl les lois civiles des royaumes et des cités, n. S. XI,5 (bis). 0 ... Il est dit. rral•• u pltlri..l t quoiquedaulli
crtte acception le mOt t'rai, pria subA'anLi"rtttl!ot 1 n'.it pa'!! dCl f11DrlIl!!J; mal. l'Au~ur f"1Dr1IlJ.nr. les df"U"E ""PTH.ioas r~G II!\ rmlal~•• Ja premièrr _ été lradui,~ ~t IN I1"lIIi., e-t la II("Cllndt" pu 1,... ,-inlJ•. JI r.ut di.lingl1C!'r ('ntrc I['~ ,.rai" cl lea yl-rhéll COIDnw 1:'1IU'O 1'8DLtklrur N 1<> Jl<11'1Iéri\'ur; l'afll~ri~ur ell plu. Ilnhe>!'"S.. l que le llO.térirur,- B. C. No 9.•• _ On P("I.II. aD~i C'j.m~id'u'-i 11"'5 'Tci. ~mmt" Pl"inrill"S, el lu rJrlUJ comm(' déri\"ationl'.
Slaite
INDEX ilES PASSAGES DE LA PAROLE. XOTA. -- Les LelLres placées à 10 suite d'un NUDu!ro signifieut, S3\'oîr : \ Texte formel du passage. , Texte en Lermes Don rormels. • i
Elplic3lÎOD.
Ulustrat.ion. ,. Texte formel et explication.
ri Texte (orme) cl illustration. ,. Tes Le nOI1 (ormel el explication. li Texte noo formel el illustration. Si le Numéro n'est sulvl d-aucune Lettre, il 'Y 3 seulemenL renvoi au Passasc pour contirm:.lion. L. signe 1 (ilI ....lr.lUOll du passa!:e) iodique. Don pas seulemenl une 8zplication détaillét.·, miJis aussi el principalemelll un de ce!. traits de lumit.'!re, 'lui ne t:.oDsislenl wuvenL qu'en un seul mot, el qui cependant peuvent résuudre uo poiut coutrovcr:sé.
DIVIN AMOUR. LUC.
MATTHlEll. XJU.
Vers. • 22,23. • 32. _ •
XVII.
• 2
Chap.
VII •
Num~ros.
Ch.p.
• XVlI'O
XJJI.
• XVII-
43. ••
••
XXlO
X.XIV
Vecs.
• 18, 19. • 26, 27. • .. 39. .. ... ..
XX'
MARC. IV. • • • 30, 31, 32
••
xvn.
Num6ros. • X VU •
• XVII" IV'·
JEAN. XIV. XV •
XXI.
• 21, 2l&. • • 0,10. • • .15,16,17
XIX'
XIX'XIX'
DIVINE SAGESSE. LUC.
PSAUMES. XXII. LXXI
· li. . . . .
•5
11110 1110
VI.. • 27, 28,35 XliI • • • 26,27 ••
ÉSAIE. XLll. XLIV
XLIX
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...
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MATIIllElJ. V ••
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XVII.
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XXV.
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20.
21,23,24 •• XV
MARC. IX. X.
XI XI'·
XX XXI.
• 4,5. • .
5. • . • 10. • • • • ~2. .. • .. .15, 16, 17
XI-
l'· l'· lli l'· Xl'; 111
lU.· XII• XI" XIIe XIIe Vil; XI1·
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TABLE GÉNÉRALE . • Dl~
DIVIN AMOUR.
1. L1ans le !lrlonde, 011 saisit peu ce que c'est que l'amour, lorsque cependant c'est la ,ie même de l'homme, " . . • Il. I.e Seigneur Seul est l'amour lIl~me, parce qu'il est la vie, même; l'homme et l'Ange son! seulement des récipients. III. La vic, qui est le Divin Amour, est dans ulle forme. • • " IV. Celle forme est la forme de l'usage da us toulle complexe. V. L'homme, daus le particulier, est daus une telle forme. VI. L'lJoulirie, dans le commun, est dans une lelle formè • • • YII. Le Ciel est dans une telle forme. . . • • • • • • • • • VIII. 'l'ouLes les choses du ~Ion!lc lendenL aussi à uoe semblable forme. • • • • . • . . • . . • . • • • . . . •• 1\. Il Y a aulant d'affeclions que d'usages. • • . ; • • •• X. II Y li des genres et des espèces d'affections el des difTë:reuecs d'espèces à I"iufiui; I;arcille,mcut pour les usages., XI. Il ya des degrés d'aO'eclions et d'us8gcs. • • .' .' . . • XII. Chaque lisagc'tire 'sa ,;ie' du' commun, et"dù COri:.ulUu illiluent les choses nécessaires, utiles et agréables à la vie, selon la qualilé de l'usagé et la qualité de son afTèction. :\I11. Aulanl l'homme est dans l'amour de l'usage, aulant il est dans l'amour du Seigneur, autant il" l'aime et aime le l prochain, et est homme. . • • . • • • • . • " •• XIV. Ceux qui s'aiment par-dessus IouLes choses, e~ qui aimeul le monde comme. eux-mêmes, De sont ui hommes, .Qi dans le 'Seigneur'- . • • .". • • • .'. .'.'. . •• .'Ii. V. L'homme u'est pas d'un mental sain, si l'usage D''''S1. P,a5 son affection ou son occupaliou. . " " " . : . : "" XVI. Tout homme est une atrectiou, et il y " a autant d'affections ...·l . divel'ses qu'il y a d'hommes gui sout nés e.t qu'il y en a,. qui Dalll'ont à éternité. • .- .' • • . . . • . • • •• XVIl. La vie éternelle est à l'homme selon son ,afTeclio'u de "usa~e.... XVIII. La volonté de l'homme est son aO'ection " . . • • •• . XIX. Aimer, daus la parole, c'est Caire des' psages. . • . • • • • ' XX. L'amour ptOduit ln cball'nr. • . • . . • . • . . • " X X1. Le Divin Amour, qui est la vie même, protluit, au moyen , de la chaleur, les formes spiriluelles animales aV~Cloutes el chacuue des t'hoses qui sonl en elles. . . . • . ••
5 6 '7
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36 38
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TABLE G'&l'IÉlIAL6.·
DELA DfVINE SAGESSE; · 1. La Divine sagesse,.dans les cieux, apparalt·comme lumière de\'anlles .yeult des Auges. • . • • • • • • . . • • 40 Il. Le Seigoeur " ru-éé chez l'homme et ensuite ·forme cbez lui un rt;:eptacle de l'amour; lequel est sn volonté; et il y adjoint un réceptacle de la sagesse,. lequel est son en" teudement. • • • . • • • • • . • • • • • • • • • 43 1. Ces formes, qUi sont les réceptacles del'amout ·et de la sagesse, existent· eu premier lieu· chel: l'homme conçu eL naissant dans l'utérus. • • .' • • • • • • • 44 2. De ce8 formes par le conlinu 80nt tirées et produites loutes les choses du corps, depuis la tète jusqu'nux plantes des pieds. .• . . . • • • • • • . • • • • • 3. Ces productious se fout selon les lois de la correspondance, et c'est pour cela que toutes les choses du corps, .les internes,et les extArnes, sont des corl'èspondaDC.e8 • • • • • • . . _ • • • • • • . • . . • • 46 \JI. De la formation de l'hommp. dans.ruténls par le seigneur, au moyen d'uo influx dans ces deux récepl.1cles. • • • 48 i. Le Seigneur se conjoint ill'.homme dans l'utérus de la mère dès la prerniè,·e conception, eL il le forme. . . 49 • 2. 11 se conjoint dans ces deux ·réceptacles, dans l'un par l'alDour, dans l'au Ire par la sagesse.· • . • , • • . • 60 3. L'amour ,el la sagesse forment epsemble " ct avec unan.imit<) toules et chacune dea cbolies. ·mais toujours' cst-i1qu'en elles ils sout disLincla. . . • _ . • •.••• .,50 4. Les récepLacles chez l'homme onl élé dislinguésen '. Irais degrés, l'uo aa dedans de l'autre, et les deux degrés sopérieurs sont les habitacles du Seigneur, mais non le degré infime. . • , • • • • . • • • • • • • 52 6. L'un des réceptacles est poUt' la. volonté .de l'homme futur, et l'autre pour soo entendement, et cependant il n'y a absolume.nt rjen de sa "l/olontà ni de son entendemeot dans la formation • • • . • • . •. . . • . • . • • • 6. Dans l'embryon avant l'enfantement .iI '1 a la vip, mai. l'embryon n'en Il pas conscience • • . . • . • • • • 55 IV. Il Y a similitude et aoalogie entre la formation de l'homllll&. dans l'utérus et sa réformation et sa régénération • • • 56 v. Cbez l'homme, après l'enfantement, la volonté devien' le réceplacle de l'amour, etl'entendement.le réceptacle de la sagesse.. .. . .. . . . . ~ .. . . . . . . . • . • .. • 57 VI. Il '1 a one correspondance du cœur avec la volonté, et du poumon avec l'entendement • • • . . • • • • • • . . . 58
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TABLE GÉNÉRALE.
Y a conjonc Lion du corps el de l'esprit chez l'homme par ses mouvements cardiaques et pulmonaires. el la séparation se fljÏt quand ces mouvements cessent.. • 1. L'esprit d~ l'homme est également homme. • • • 2. L'esprit de l'holnme a également un cœur el par .~ile Un pouls, el un poumon et par suite une respiration . • .. .. "' ... • .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. 3. Le pouls de son cœur et la respiration de son poumon infiuepl dans le pouls du cœur et dans la respiration des poumons chez l'homme dans l!l !\I onde. . • • 4. La vie du corps, qui est naturelle, existe et subsiste par cet 100ux, el elle cesse par son éloignement el sa séparation. . .. '" .. . .. .. . .. . .. . .. .. .. .. .. .. .. .. 6. L'homme alors de naturel devient spirituel. • • . VIII. Il n'y a et il ne peut y avoir aucun Ange, ni aucun Esprit, qui ne soit né homme dans le Monde. • • • . . . • • 1. Il Y a dans l'homme un mental angélique. • • • . 2. Un lei mental ne pent être formé que dans !'bomme. 3. Ni ne peut être procréé, et être multiplié par des procréations.. .. .. .. .. . .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. 4. Les Esprits et les Anges tiennent de là de pouvoir subsister el vIvre à éternité. . . • . • • • • '. . . . 5. Et de pouvoir être adjoints et conjoints au genre humain.. .. .. .. .. . • . .. " .. .. • .. .. .. .. .. .. . .. 6. Et ainsi Je Ciel, qui s été la fin (le but) de la créaticm, a pu exister. • . . • • • • .'. • • • • . • • IX. Le Divin Amour est le Divin Bien, et la Divine Sagesse est le Divin Vrai. . . • .. . • . • . . .. .. .. • .. . . .. x. 11 ya une conjonction réciproque de l'amour el de la sagesse. i. La vie de la volonté se conjoint à la vie de l'entendement. • • • • • • . . . • • . • • • • • • • . 2. La conjonction est "réciproque, et quelle esl celle conjonction.. • .. . . • . • .. .. . .. .. .. . .. . . • 3. La vie de l'entendement purifie la vie de la volonté. 4. La vie de la volonté coopère avec la vie de l'enlendement dans tout mouvement. et réciproquement la vie de l'entendement coopère avec la vie de la volonté dans toat sens . • . • . . . • . • . . . . • • • . • • 5. l'areillement dans le son et dans le langage. . • . 6. Cela arrive chez les bons el chez les méchants, avec celle différence, que chez les méchants la vie de la volonté n'esL ni purifiée. ni perfectionnée, ni exalLée par la vie de l'entendement, mais qu'elle est corrompue, dépravée el abrutie. . • • . . . • • . . • • • . • • VII. JI
63 63 611
66
68 69 71-
72 72
74 75 76 75 75 77
78 79 79
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TABLE G!IŒ1\ALE.
7. L'a~our, qui est la vie de la volonté, fait toute Ja vie de l'homme. . . . . • • • . . .. _ • .. _ • .... Xl. L'amour envers Je Seigneur d'après le Seigneur existe dans la charité, et la s.agesse existe dans la foi. • • • • ••
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SUR L'ÀMoua ET LA CHARITÉ.
i. L'amour des usages est la charité. • . . • • ••
2. Le Seigneur est le a quo (celui de qui procède), et le prochain est lu ad quam .ccelui II. qui se rapporte).., 3. L'amour envers le Seigneur existe dans la charité, parce qu'il exisl1! dans l'usage. • • • • • • • • • •• A. L'usage consiste Il s'acquitter de son devoir et Il faire son travail dans les formes vO\llues, et avec fidélité, sincérité et justice ". . . , • • • • . • • • • • •• 5. Il Y a des usages communs,' qui sont aussi des 1l88ges de la charité. • • • • • • . • • . • • . . •• 6. Les usages ne deviennent usages de la charité que chez celui qui combat contre les maux, lesquels proviennen t de l'enfer. • • • • • . • • • • • • • • _ _. 7. Paree que ces usages sont opposés Il l'amour envers Je Seigneur et Il la charité Il l'égard du prochain. . •• 8. Les usages qui ont pour première et dernière fin le bien propre ne sonl pas des usages de la charité. • ••
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SUR LA SAGESSE ,ET LA 1"01.
1. La foi n'est autre chose que la vérité. • • • • •• 93 2. La vérité devient vérité quand elle esl perçue et aimée; et elle est appelée foi quand elle esl sue el pensée. 94 3. Les vrais de ln foi regardent d'une part le Seigneur, et de l'au Ire Je prochain. • __ • • • • . • . • • •• 95 4. Les vrais enseignent colllment le Seigneur doit être approché pour qu'il yait conjonction, et ensuile comment le Seigneur failles usages par J'homme.. • • • • •• 97 5. L'un et l'autre sont enseignés par les vrais spirituels, les vrais moraux elles vrais civils. • • • • •• 97 6. La foi consiste à savoir ces vrais el à les penser, la charité consiste à les vouloir et Il les faire. . • • • • . iO! 7. C'est pourquoi, lorsque le Divin Amour du Seigneur existe chez J'homme dans la charité qui consiste Il vouel à faire les vrais, ln Dh'ine Sagesse du Seigneur existe chez J'homme dans la foi qui consiste Il les savoir el il les penser. • • • • . . . . • • • _ . . • • • • •• io2 8. La conjonction de la charité et de la foi est nlciproque. 103 XIl. Le Seigneur par son Divin Amour et sa Divine Sagesse anime tOlites les choses dans Je Ciel et tout4'.8 les cboses dans le
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choses.. . .
3. Par
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4. Toutei!;.~. ehoses qui ont été créées ont été crééeS pour le ilernœ de la Vie IIlême, qui est le seigneur... IO$. .5. ·Lesïlmes de vie, les âmes vivan les el les âmes végé. tatives, d'après la vie qui proc~de du seigneur, Bonl auimées par les nsages et selon les..osages. ':'~ • , • , • HO
II5É8. ANGÉLIQug SUR LA CRUTJOl'f nE L'U1HVEJ!S PARLE SEr-
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