Tours le 11 août 2009
INTERSYNDICALE NR : LE DIRECTOIRE REFUSE DE NÉGOCIER
App el à la g rèv e jeudi 13 La réponse du directoire à la demande de rencontre de l'intersyndicale pour négocier les éléments du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) est parvenue ce midi aux délégués des différentes catégories. Le refus de négocier est malheureusement clair et sans appel. Si le directoire se dit prêt à rencontrer les délégués syndicaux vendredi 14 août à 14 h 30, « pour tout évoquer », c'est en ajoutant dans la foulée que « les négociations portant sur le PSE ne concernent que le comité d'entreprise » . Et il précise : « C'est donc avec lui que nous en discuterons. » Devant cette fin de non-recevoir, et comme nous vous l'annoncions dans notre bulletin vendredi dernier, l'intersyndicale lance donc un appel à la grève jeudi prochain 13 août, avec assemblée générale à 13 h à Tours, au siège du journal (1). Car le même jour, dès 10 h 30, une nouvelle consultation du comité d'entreprise est prévue dans le cadre de la procédure légale, et elle se prolongera l'après-midi. L' AG sera donc l'occasion, pour l'ensemble des salariés, de débattre avec leurs représentants au CE et leurs délégués du personnel, ainsi qu'avec les délégués syndicaux, de la situation sociale dans l'entreprise. Il nous faudra alors prendre les décisions nécessaires pour forcer la direction à revenir sur sa décision et engager au plus vite les négociations qui s'imposent pour que les difficultés économiques de l'entreprise soient surmontées sans en faire payer le prix fort aux salariés : à ceux qui perdront leur emploi comme à ceux qui resteront, mais dans quelles conditions (2) ? Car le fond du problème reste bien la suppression de l'édition NR du Cher. Quel éditeur, aujourd'hui, peut se permettre de jeter à la poubelle 12.000 exemplaires par jour alors que tous se battent comme des chiens pour gagner un lecteur ? (1) Prévoir thermos de café et pique-nique. (2) Baisse des salaires, augmentation du temps de travail, diminution des jours
de congés qui entraîneront inévitablement une dégradation des conditions de
la vie familiale pour chaque salarié.