Rapport Annuel Paisa Mabusen 2006

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27

JANVIER 2006 - MARS 2007

Organisations Partenaires du Sud Mali Burkina Faso Sénégal AMEPPE AMB APDJ GAAS Mali EMESA FEGPAB AMPDR AMUS FODDE ARAFD

SASO

GADEC

Partenaires Techniques et Financiers du Nord Fonds Belge de Survie – Belgique Terre Nouvelle – Belgique Défi Belgique Afrique – Belgique AGIRabcd – France WaterAid – Royaume-Uni Fonds Catalan – Espagne

Mars 2007

INTRODUCTION Le Programme d’Appui aux Initiatives pour la Sécurité Alimentaire au Mali, au Burkina Faso et au Sénégal (PAISA / MABUSEN) est une concrétisation de la volonté du Réseau SADIO (Réseau pour le Sécurité Alimentaire et le Développement Institutionnel et Organisationnel) de fonder un partenariat sousrégional en Afrique de l’Ouest autour des questions d’eau, de la sécurité alimentaire et de développement institutionnel et organisationnel. Le PAISA/MABUSEN a pour objectif global de « contribuer à la sécurité alimentaire pour un développement durable au Mali, au Burkina Faso et au Sénégal ». Dans sa mise en œuvre le programme vise 5 objectifs spécifiques : 1. Améliorer l’accès à l’eau potable et la promotion de l’hygiène et l’assainissement des populations de la zone d’intervention du programme ; 2. Augmenter les productions agro-sylvo-pastorales de manière durable ; 3. Accroître les revenus des populations défavorisées ; 4. Renforcer les capacités organisationnelles et institutionnelles des organisations partenaires (ONG, OCB, Collectivités locales) d’ici à 2009; 5. Influencer les politiques en matière de sécurité alimentaire, aux niveaux local, national, régional et international au profit des populations défavorisées. Pour réaliser ces objectifs, le Programme est mis en œuvre sur une période qui s’étend du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2009, par les organisations membres du Réseau SADIO dans les différents pays concernés, avec la facilitation du Secrétariat Exécutif Permanent du Réseau et les partenaires ONG du Nord. Ce programme, via l’ONG Terre Nouvelle de Belgique, est financé par le Fond Belge de Survie. Il bénéficie d’un cofinancement à travers l’apport de partenaires au Nord : Défi Belgique Afrique (Belgique), AGIRabcd (France), Water Aid (Royaume Uni) et Fonds Catalan (Espagne). Le programme vient de boucler sa deuxième année d’exécution qui a couvert la période de 15 mois allant du 1er janvier 2006 au 31 mars 2007. Le présent rapport qui a comme référence, la planification 2006 et le cadre logique du programme rend compte du bilan de la période concernée, des résultats obtenus et des principales conclusions et recommandations. Il est agencé en quatre (04) parties : ƒ Rapport annuel du Mali ; Rapport annuel PAISA Mali2006

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ƒ Rapport annuel du Burkina Faso ; ƒ Rapport annuel du Sénégal ; ƒ Annexes Les rapports annuels des trois pays sont structurés comme suit : 1. Résumé du niveau d’exécution du PAISA en 2006 2. Rappel des objectifs et des résultas attendus 3. Réalisations (stratégies de mise en œuvre et résultats obtenus) 4. Analyse 5. Etat des lieux (niveau de réalisation des activités) La partie des annexes du rapport se décline comme suit : - Termes de références - Rapports d’activités et de formation - Comptes rendus et procès verbaux - Etudes - Protocoles et contrats - Supports de suivi/évaluation - Illustrations

Rapport annuel PAISA Mali2006

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UNITE DE GESTION TECHNIQUE / MALI

Mars 2007

Rapport annuel PAISA Mali2006

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TABLE DES MATIERES SIGLES ET ABRÉVIATIONS : ........................................................................................................................ 7 1. RESUME DU NIVEAU D’EXECUTION DU PAISA/MALI.................................................................. 8 2. RAPPEL DES OBJECTIFS ET DES RESULTATS DU PAISA ............................................................ 13 3. REALISATIONS.................................................................................................................................... 14 1.1 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 1 : AMÉLIORER L’ACCÈS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES À L’EAU, À L’HYGIÈNE ET À L’ASSAINISSEMENT DANS LA ZONE DU PROGRAMME ............................................................... 14 1.1.1 Résultat 1.1 : l’accès à l’eau pour la consommation humaine est facilité…………………..14 A. FONCER DES PUITS À GRAND DIAMÈTRE : ............................................................................................... 14 B. RÉHABILITATION DES POMPES DES FORAGES ........................................................................................... 14 C. RÉHABILITATION DE PUITS TRADITIONNELS ........................................................................................... 15 1.1.2 Résultat.2 : Les conditions d’hygiène et d’assainissement sont améliorées…………………15 A. CONSTRUCTION ET RÉHABILITATION DE BLOCS DE LATRINES .................................................................. 15 B. CONSTRUCTION DE LATRINES FAMILIALES .............................................................................................. 16 C. ORGANISATION DES SÉANCES D’IEC SUR L’EAU HYGIÈNE ET ASSAINISSEMENT ...................................... 16 1.2 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2 : AUGMENTER DE MANIÈRE DURABLE LES PRODUCTIONS AGRO-SYLVOPASTORALES ..................................................................................................................................................... 17 1.2.1 Résultat.2.1: Les productions agricoles sont améliorées…………………………………….17 A. CONSTRUCTION D’UN MICRO BARRAGE :................................................................................................. 17 B. RÉALISATION DE PMB............................................................................................................................ 18 C. MISE EN VALEUR DES TERRES AUTOUR DES BARRAGES DE DOUROU TANGA ET YELEKEBOUGOU .......... 18 D. APPUI À LA PRODUCTION RIZICOLE DANS LE VILLAGE DE NIADOUGOU À SÉGOU .................................... 19 E. VULGARISATION DE NOUVELLES VARIÉTÉS LOCALES DE SEMENCES ADAPTÉES ...................................... 19 A. ÉQUIPEMENT DES PRODUCTEURS EN MATÉRIELS CES ............................................................................. 19 B. ORGANISATION DE CAMPAGNES DE REBOISEMENT .................................................................................. 20 C. RENFORCEMENT DE CAPACITÉS DES COLLECTIVITÉS ET COMITÉS SUR LA CONVENTION DE GESTION DES RESSOURCES NATURELLES ............................................................................................................................... 21 1.2.2 Résultat.2.3: Les productions animales sont améliorées…………………………………......21 A. APPUI À LA PRODUCTION APICOLE :......................................................................................................... 21 1.3 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3 : ACCROÎTRE LES REVENUS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES ...................... 21 1.3.1 Résultat.3.1: Un système d’épargne – crédit de proximité fonctionne………………………21 A. LA MISE EN PLACE D’UN FONDS DE GARANTIE :....................................................................................... 21 1.3.2 Résultat.3.2: Les produits locaux sont mieux valorisés………………………………………22 A. AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE CONSERVATION DE L’ÉCHALOTE SÉCHÉES EN TRANCHES ............. 22 B. APPUI À LA CRÉATION D’UNE UNITÉ DE TRANSFORMATION DES PRODUITS LOCAUX ................................ 22 1.4 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 4 : RENFORCER LES CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES DES ONG, DES OCB, ET DES COLLECTIVITÉS LOCALES D’ICI 2009 ................................................................... 23 1.4.1 Résultat.4.1:Les organisations partenaires et bénéficiaires du programme disposent d’une identité propre d’ici 2009………………………………………………………………………………….23 A. EVALUATION RAPIDE ORGANISATIONNELLE (ERO) DES OCB :.............................................................. 23 B. APPUI AU PROCESSUS DE RECONNAISSANCE JURIDIQUE DES OCB : ....................................................... 23 C. DIAGNOSTIC PARTICIPATIF ET APPUI AUX ASSOCIATIONS DE PERSONNES VULNÉRABLES :...................... 23 D. L’APPUI AUX COLLECTIVITÉS LOCALES DANS L’ÉLABORATION DES PSD ................................................ 24 1.4.2 Résultat 4.2 : Les moyens d’intervention des ONG, des OCB et des Collectivités Locales sont renforcés d’ici la fin du programme :…………………………………………………………………….24 A. LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DES ORGANISATIONS PARTENAIRES SUR LES PROCÉDURES DE GESTION COMPTABLE DU PARTENAIRE WAM. .................................................................................................. 24 B. LA FORMATION DES MEMBRES ET DU PERSONNEL DES ORGANISATIONS PARTENAIRES (COMPTABLES, SUPERVISEURS, RESE, ANIMATEURS) ............................................................................................................... 24 C. DOTATION DE MOYENS LOGISTIQUES AUX ORGANISATIONS PARTENAIRES :............................................ 25 D. LA FORMATION DES MEMBRES DES COMITÉS DE GESTION DE POINTS D’EAU :.......................................... 25 E. LA CONSTITUTION DE CLUBS SCOLAIRES ................................................................................................. 25 F. LA FORMATION ET L’ÉQUIPEMENT DES HYGIÉNISTES : ............................................................................ 26 G. L’ORGANISATION DE CAMPAGNES D’IEC SUR L’HYDRAULIQUE VILLAGEOISE, LA SANTÉ, L’HYGIÈNE ET L’ASSAINISSEMENT : ......................................................................................................................................... 26 1.4.3 Résultat 4.3 : Les relations internes et externes des organisations sont renforcées d’ici la fin du programme……………………………………………………………………………………………...27 A. RENCONTRES, ÉCHANGES, COORDINATION :............................................................................................ 27

Rapport annuel PAISA Mali2006

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1.4.4 Résultat 4.4 : Les organisations partenaires et bénéficiaires fonctionnent sur la base de règles de gestion transparentes…………………………………………………………………………27 A. LA RÉVISION DU CADRE LOGIQUE DU PAISA .......................................................................................... 27 B. ORGANISATION DE LA 4E RENCONTRE ANNUELLE DU RÉSEAU SADIO................................................... 28 C. TENUE DES RENCONTRES DU COMITÉ DE PILOTAGE ET DU COMITÉ NATIONAL DU RÉSEAU SADIO ........ 28 1.5 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 5 : INFLUENCER LES POLITIQUES EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE AUX NIVEAUX LOCAL, NATIONAL, SOUS RÉGIONAL ET INTERNATIONAL AU PROFIT DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES…………………………………………………………………………………………………29 1.5.1 Résultat.5.1.: Les ONG, les OCB et les Collectivités Locales maîtrisent les techniques du plaidoyer…………………………………………………………………………………………………..29 A. LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DES ÉLUS LOCAUX, DES OCB, DES ONG PARTENAIRES ET DES SERVICES TECHNIQUES SUR LES TECHNIQUES DE PLAIDOYER .......................................................................... 29 1.5.2 Résultat 5.2 : Le partenariat entre ONG, OCB et les collectivités locales est consolidé……29 A. L’APPUI À L’ORGANISATION DES JOURNÉES COMMUNAUTAIRES ANNUELLES DE SALUBRITÉ : ............... 29 B. LA REDYNAMISATION DES CADRES DE CONCERTATION ........................................................................... 30 4. ANALYSES ........................................................................................................................................... 30 ACTIVITÉS PLANIFIÉES NON EXÉCUTÉES ........................................................................................................... 30 DIFFICULTÉS RENCONTRÉES.............................................................................................................................. 30 CONSTATS DU PARCOURS .................................................................................................................................. 31 5. ETAT DES LIEUX ................................................................................................................................. 32

Rapport annuel PAISA Mali2006

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SIGLES ET ABRÉVIATIONS : AMPDR

Association Malienne pour la Promotion du Développement Rural

AMEPPE

Association Malienne pour l’Education Publique et la Protection de l’Environnement

ARAFD

Association Recherche Action Femme et Développement

CADB

Cellule d’Appui au Développement à la Base

CES

Techniques de Conservation des Eaux et du Sol

CL

Collectivités Locales

COM

Conseil des Organisations Membres du réseau SADIO

CPN

Comité de Pilotage National

CPSR

Comité de Pilotage Sous - Régional

EHA

Sous Programme « Eau Hygiène Assainissement »

ERO

Evaluation Rapide Organisationnelle

GAAS

Groupe d’Animation Action au Sahel

IEC

Information Education Communication

OCB

Organisation Communautaire de Base

ONG

Organisation Non Gouvernementale

PHAST

Participation à la transformation de l'hygiène et de l'assainissement

PSD

Plan Sectoriel de Développement

RODI

Renforcement Organisationnel et Développement Institutionnel

SADIO

Réseau Sécurité Alimentaire Développement Institutionnel des Organisations

SEP

Secrétariat Exécutif Permanent

UGT

Unité de Gestion Technique

Rapport annuel PAISA Mali2006

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1. RESUME DU NIVEAU D’EXECUTION DU PAISA/MALI O.S.1. L’accès des populations défavorisées à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement est amélioré dans la zone du programme est facilité Prévisions d’activités Réalisations Commentaires et suites à donner Foncer 01 forage dans la zone AMPDR Modification d’activités 0 Foncer 04 puits à grand diamètre 05 puits grand diamètre foncés à Guélékoro, 1 388 bénéficiaires directs ont accès à l’eau potable à R.1 : L’accès à l’eau potable Moribougou, Bambala, Bama, Koporo-na moins de 500m pour la consommation Réhabiliter 16 forages 19 pompes réhabilitées dont 09 dans la zone 2 645 bénéficiaires directs ont accès à l’eau potable à humaine est facilité AMPDR, 08 AMEPPE, 02 GAAS moins de 500m

R.2 : Les conditions d’hygiène et d’assainissement sont améliorées

Réhabiliter 29 puits traditionnels

18 puits traditionnels réhabilités

Réaliser au moins 230 latrines familiales en dalles SANPLAT

321 dalles SANPLAT produites dont 50 latrines construites

Réhabiliter 04 blocs de latrines scolaires

03 blocs réhabilités et 02 nouveaux autres construits 61 séances d’IEC réalisées dans les zones d’intervention du programme sur l’eau, hygiène et assainissement

Organiser 59 séances d’IEC sur EHA

Organiser 11 émissions radio

Réaliser 47 projections vidéo sur les bonnes pratiques Renforcer les capacités des bénéficiaires sur les bonnes pratiques en hygiène et assainissement

04 émissions radios réalisées sur la problématique liée à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement 53 séances de projection réalisées sur les thématiques de la chaîne de l’eau, le lavage des mains et la gestion du péril fécal 43 relais sont formés sur les techniques d’animation en PHAST

3 619 bénéficiaires directs ont un accès facile à l’eau potable. La non mise à disposition des fonds justifie en partie les écarts des réalisations Les dalles sont produites au niveau de 04 centres. Accès aux latrines facilité à au moins 600 personnes Facilitation de l’accès aux latrines pour 1 750 élèves repartis entre 04 structures scolaires L’IEC pour le changement de comportement a touché 1 403 personnes 43 relais sont formés sur les thèmes liés à l’eau, hygiène et assainissement L’inexistence de stations radios dans certaines localités n’a pas permis de mener toutes les émissions 2 226 personnes touchées

OS2 : Les productions agro-sylvo-pastorales sont augmentées de manière durable Construire 01 micro-barrage à Sokolo

R.2.1 : Les productions agricoles sont améliorées

Foncer 02 PMB dans la zone AMEPPE/ AMPDR Mettre en valeur 10ha de terre autour du barrage de Dourou Appuyer les activités de riziculture dans le village de Niadougou à Ségou Vulgariser de nouvelles variétés de semences Installer des dispositifs anti-érosifs dans trois villages

R.2.2 : Les ressources naturelles sont mieux gérées par les producteurs

Planter 1 000 plants dans les zones d’intervention du PAISA

Renforcer des collectivités et comités sur la convention de gestion des ressources naturelles

R.2.3 : Les productions animales sont améliorées

Barrage réalisé à 85% à Sokolo dans la commune rurale de Dandoli pour 8,5ha attendus 02 PMB réalisés dont 01 à Famabougou et 01 à Lena 6,23ha exploités en maraîchage autour du barrage 01motopompe installée sur le périmètre rizicole de Niadougou 03kgs de semences introduites à Dialakoroba

2 692 mètres de cordons pierreux installés dans 03 villages 4 025 plants reboisés sur 10,25ha dans les zones d’intervention Une Mise en défens sur 16ha dans le village de Yélékébougou

21 collectivités, les services déconcentrés du cercle de Bandiagara, les associations et ONG, les partis politiques et leaders information sont informés sur les conventions de gestion des ressources naturelles, sur le code forestier et les conventions de gestion de l’environnement

Former et équiper des producteurs apicoles 07 producteurs apicoles équipés et formés

Travaux en cours avec la participation des bénéficiaires Aménagement de 0,75ha pour 72 exploitantes Production de 186 900kg d’échalote pour les deux cycles de cultures pour une valeur de 23 362 500Fcfa Production de 10,200 tonnes de riz padis sur 4,5Ha Approvisionnement de 40 femmes maraîchères de Dialakoroba pour 01ha de superficie en semences de laitue, tomate, oignon, aubergine, 04 comités villageois formés sur les techniques de récupération de terre et équipés en matériel CES Un cadre de partenariat avec les services de conservation de la nature, l’Association Timbe Libe Mondu (pépiniéristes) pour l’organisation de la campagne de reboisement. Une journée de lancement de la campagne de reboisement et celle de la quinzaine de l’environnement organisées dans le cercle de Bandiagara avec 21 communes Acquisition de connaissances de base sur la gestion rationnelle des ressources naturelles de leurs localités

Mise en place d’un comité de producteurs initiés sur les techniques d’exploitation des ruches kenyanes

Rapport annuel PAISA Mali2006

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OS3

Les revenus des populations défavorisées sont accrus d’ici 2009

R.3.1 Un système d’épargne et de crédit de proximité fonctionne

R.3.2 : Les produits locaux sont mieux valorisés

Mettre en place un fonds de garantie pour les producteurs de filières Appuyer la création d’01 unité de transformation des produits locaux Renforcer les capacités de l’unité de transformation

02 fonds de garantie mis en place pour un montant total de 1 000 000Fcfa dans les zones d’intervention de AMEPPE et GAAS/Mali 01 unité de transformation de l’échalote installée à Brampièla et Baguila dans la commune de Dourou

Facilitation de l’accès aux crédits bancaires ou mutuelles pour environ 50 femmes pour un montant total de 2 000 000Fcfa Amélioration des systèmes de conservation et transformation de l’échalote pour une meilleure commercialisation

500kg d’échalotes produits et emballés dans des sachets de 100 et 300G

Amélioration de la qualité des revenus des producteurs/trices de 875 000F

O.S 4. Les capacités organisationnelles et institutionnelles des organisations partenaires (OCB, ONG, collectivités locales) sont renforcées d’ici à 2009 R.4.1 : Les organisations partenaires et bénéficiaires du programme disposent d’une identité propre d’ici 2009

R.4.2 : Les moyens d‘intervention des organisations partenaires et bénéficiaires et des collectivités locales cibles sont renforcées d’ici la fin du programme

Effectuer les Evaluations Rapides Organisationnelles (ERO) des OCB

68 OCB ont fait l’objet d’une ERO

Un état des lieux des OCB est disponible

Appuyer le processus de reconnaissance juridique des OCB

04 OCB reconnues juridiquement

Il s’agit du réseau des producteurs d’échalotes et de 03 sociétés coopératives dans les villages de Dourou, Konsagou et Bandiagara

Acquérir des moyens logistiques

03 motos, 02 ordinateurs, 02 appareils photos numériques, 02 Kit vidéo ont été acquis Non réalisé

Facilitation de l’exécution des activités du programme Retard dans la mise à disposition des fonds

Mettre en place 40 comités de gestion des infrastructures

43 comités de gestion de points d’eau mis en place

Ces comités de gestion sont essentiels pour la pérennité des infrastructures mises en place

Former 80 membres des comités de gestion des points d’eau Identifier, former et équiper des hygiénistes

86 membres de 43 comités de gestion de points d’eau formés 07 comités de gestion scolaire, 04 clubs scolaires, 03 CSCOM, 91 hygiénistes formés et équipés 23 maçons formés sur les techniques de fabrication de dalles SANPLAT

Adoption de comportements favorables sur les pratiques d’hygiène et assainissement Ces structures et les formations données à leurs membres participent à la viabilité des réalisations

Organiser 03 visites d’échanges d’expériences

Identifier, former et équiper des maçons et réparateurs de pompes

Ces formations facilitent l’accès aux dalles et à la viabilité des ouvrages mis en place Rapport annuel PAISA Mali2006

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Organiser des campagnes d’IEC sur l’eau, hygiène et l’assainissement Appuyer 02 structures communautaires dans le cadre des journées annuelles de solidarité Redynamiser 10 cadres de concertation dans les communes Partager les documents de gestion de WA, plan comptable Constituer 16 clubs scolaires Former 07 clubs scolaires

R.4.4 : Les organisations partenaires et bénéficiaires du programme fonctionnent sur la base de règles de gestion transparente

Organiser 04 sessions de formation et recyclage des enseignants en hygiène et assainissement Participer à l’animation et au renforcement des capacités d’intervention des collectivités locales Former les membres et personnel des organisations partenaires Former 60 membres des organisations à la base en gestion de micro crédit, gestion de points d’eau ; Tenir un atelier de partage des documents de référence PAISA Appuyer l’organisation et la tenue des rencontres des organes et instances des organisations partenaires et des OCB

417 visites à domicile au moins effectuées sur l’eau, hygiène et l’assainissement 02 structures communautaires ont été appuyées dans l’organisation de journées annuelles de salubrité à Yélékébougou et Dialakoroba 03 cadres de concertation redynamisés à Dialakoroba et Koporona Atelier de partage des différents documents comptables et protocoles de WA par les organisations partenaires 16 clubs constitués au niveau de 6 écoles 05 clubs scolaires regroupant 38 membres sont formés sur l’eau l’hygiène et l’assainissement 2 sessions sur la PHAST organisées avec 22 enseignants formés

Ces visites à domicile concourent à des changements de comportements Des journées communautaires annuelles de salubrité sont instituées au Mali Retard dans la mise en œuvre des fonds Facilitation du processus d’harmonisation avec le partenaire WA Mobilisation des élèves sur les questions d’eau hygiène et assainissement 02 non formés à cause du retard des fonds 02 non exécutés à cause du retard de fonds

04 cellules des collectivités formées sur le processus d’élaboration des Plans Sectoriels de Développement 04 sessions de formation en SAGE –SAARI, PROMISE, plaidoyer et PSD

Facilitation des collectes de données pour l’élaboration de 4 PSD en matière d’eau hygiène et assainissement.

02 sessions de formation organisées

25 membres sont formés

02 ateliers de relecture du cadre logique organisés

Participation du Représentant de Terre Nouvelle en Afrique de l’Ouest

- 01 réunion du CPM tenue - 01 rencontre préparatoire entre le LAM et le SEP/SADIO - Tenue de la 4e rencontre annuelle du Réseau SADIO

- Des contraintes financières empêchent la tenue régulière du CPM - Présentation et validation des rapports / pays - Systématisation des plans d’actions annuels - Présentation des bilans des réalisations des différents partenaires et perspectives pour 2006

Au total 22 membres des organisations sont formés durant l’exercice

Rapport annuel PAISA Mali2006

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Gérer et administrer le Programme à travers la synergie UGT – Organisations partenaires

Elaboration et partage du budget PAISA 2006 / 2007 Signature du Protocole d’accord spécifique de collaboration LAM / WA Signature de la lettre d’exécution technique Tenue de rencontres périodiques de coordination entre l’UGT, le LAM et les organisations partenaires La fourniture du rapport annuel à la CADB

Un budget consensuel a été élaboré Les relations avec WATER – AID sont formalisées Les conditions d’exécution du sous programme EHA sont clarifiées avec le partenaire WA Ces rencontres sont prévues dans le dispositif de gestion du projet

La tutelle administrative des ONG est informée des réalisations du PAISA au Mali Participation des organisations partenaires aux Des réunions de coordination sur le sous-programme différentes séances de travail avec Water Aid EHA permettent de le suivre de manière concertée avec Mali le partenaire Visites de suivi / supervisions de l’exécution des Ces visites permettent de se rendre compte du niveau activités 2006 réalisées d’exécution réelle des réalisations au lieu de se contenter de rapports OS.5 : Les politiques en matière de sécurité alimentaire aux niveaux local, national, régional et international sont influencées au profit des populations défavorisées R.5.1.: Les ONG partenaires, les OCB et les collectivités locales maîtrisent les techniques du plaidoyer

Former les élus locaux, les OCB, les agents des ONG partenaires et services techniques sur les techniques de plaidoyer

04 superviseurs, 01 RESE, 08 animateurs et 04 élus disposent de compétences en plaidoyer sur l’eau hygiène et assainissement, le PSD

Cette formation a été organisée par le partenaire WaterAid Mali durant la période

Rapport annuel PAISA Mali2006

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2. RAPPEL DES OBJECTIFS ET DES RESULTATS DU PAISA Les résultats attendus planifiées par les partenaires au Mali pour l’année 2006 comprennent : OBJECTIF SPÉCIFIQUE 1 : AMÉLIORER L’ACCÈS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES À L’EAU, À L’HYGIÈNE ET À L’ASSAINISSEMENT DANS LA ZONE DU PROGRAMME Résultat 1 : l’accès à l’eau pour la consommation humaine est facilité Résultat 2 : les conditions d’hygiène et d’assainissement sont améliorées OBJECTIF SPÉCIFIQUE SYLVO-PASTORALES

2 : AUGMENTER

DE MANIÈRE DURABLE LES PRODUCTIONS AGRO-

Résultat 1 : Les productions agricoles sont améliorées Résultat 2 : Les ressources naturelles sont mieux gérées par les producteurs Résultat 3 : Les productions animales sont améliorées OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3 : ACCROÎTRE LES REVENUS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES Résultat 1 : Un système d’Épargne et de crédit de proximité fonctionne Résultat 2 : Les produits locaux sont mieux valorisés OBJECTIF SPÉCIFIQUE 4 : RENFORCER LES CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES DES ORGANISATIONS BÉNÉFICIAIRES, DES COLLECTIVITES LOCALES ET DES ORGANISATIONS PARTENAIRES D’ICI À 2009 Résultat 1 : Les organisations bénéficiaires et partenaires disposent d’une identité propre d’ici à la fin du programme. Résultat 2 : Les moyens d’intervention des ONG, OCB et CL sont renforcés d’ici la fin du programme Résultat 3 : Les relations internes et externes des organisations sont renforcées d’ici à la fin du programme Résultat 4 : Les organisations partenaires et bénéficiaires fonctionnent sur la base de règles de gestion transparentes OBJECTIF SPÉCIFIQUE 5 : LES POLITIQUES EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE, D’ACCÈS À L’EAU POTABLE ET DE PROMOTION DE L’HYGIÈNE ET DE L’ASSAINISSEMENT AU NIVEAU LOCAL, NATIONAL, RÉGIONAL ET INTERNATIONAL SONT INFLUENCÉES AU PROFIT DE LA POPULATION DÉFAVORISÉE

Résultat 1 : Les OCB, les ONG, les collectivités partenaires du programme disposent de compétences en matière de plaidoyer Résultat 2 : Le partenariat entre ONG, OCB et collectivités locales est consolidé

Rapport annuel PAISA Mali2006

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3. REALISATIONS 1.1 Objectif Spécifique 1 : Améliorer l’accès des populations défavorisées à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement dans la zone du programme 1.1.1

Résultat 1.1 : l’accès à l’eau pour la consommation humaine est facilité

A. Foncer des puits à grand diamètre : Le fonçage de puits profonds a été effectué dans les zones des organisations partenaires AMPDR, AMEPPE et ARAFD. Au total 5 puits à grand diamètre ont été construits dans les villages de Guélékoro, Moribougou, Bambala, Bama, Koporona Stratégie de mise en œuvre de l’activité : Animation, identification des sites Sensibilisation pour la mobilisation de la participation communautaire des bénéficiaires aux travaux Fonçage puits à grand diamètre à Bambala Yélékebougou d’infrastructures Lancement de l’avis d’appel d’offre Contractualisation avec les prestataires de services Démarrage des travaux d’exécution avec les prestataires choisis Suivi des travaux au niveau des 5 sites Réception provisoire des ouvrages Résultats atteints : Cinq (5) puits à grand diamètre foncés ont contribué à faciliter régulièrement l’accès à l’eau potable pour 1388 bénéficiaires directs à moins de 500 mètres Pour assurer la pérennité de cette accessibilité à l’eau potable, cinq comités de gestion ont été mis en place et formés. Ils sont appuyés dans leurs activités par au moins 10 relais villageois formés. B. Réhabilitation des pompes des forages Les activités de réhabilitation des pompes ont été réalisées dans les communes de Dialakoroba, Yélékébougou, Mondoro. Stratégie de mise en œuvre de l’activité : - Rencontre communautaire d’identification des pompes en pannes - Diagnostic des pompes identifiées - Mise en place et /ou redynamisation des comités de gestion Rencontre avec les communautés pour - Animation et sensibilisation des bénéficiaires l’identification des points d’eau à pour leur participation aux travaux de réhabiliter à Mondoro réhabilitation - Préparation des dossiers techniques - Identification et choix des prestataires et contractualisation; Rapport annuel PAISA Mali2006

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-

Démarrage de l’exécution des travaux et suivi Réception des pompes réhabilitées dont : 09 dans la commune rurale de Dialakoroba,(villages de dialakoroba, Solonkoro, Diorila, et Kola), 08 dans la commune de Yélékébougou (Guily/sougalobougou, Yélékébougou, Fanciacoro) et 02 dans les communes de Mondoro Habé et Toulenwendou)

Résultats atteints : Au terme des travaux, 19 pompes sont réhabilitées contre 16 prévues, contribuant ainsi à la mise à disposition de l’eau potable pour 2 645 bénéficiaires à moins de 500 mètres. La gestion des infrastructures est assurée par 19 comités villageois de gestion formés à cet effet. C. Réhabilitation de puits traditionnels La réhabilitation de puits traditionnels est une activité qui vise à rendre plus potable les points déjà existants au niveau des villages d’intervention. Elle contribue à cet effet à faciliter l’accès des populations à l’eau potable. Stratégie de mise en œuvre des activités de réhabilitation - Rencontres communautaires - identification des puits à réhabiliter - Animation et sensibilisation des bénéficiaires pour leur participation aux travaux de réhabilitation - Préparation des dossiers d’appel d’offre - Identification et choix des prestataires et contractualisation; - Démarrage de l’exécution des travaux et suivi - Réception des puits réhabilités Résultats Les travaux de réhabilitation sont réalisés à 62,07% soit 18 puits sur 29 prévus offrant ainsi l’accès à l’eau potable pour plus 3 619 bénéficiaires. Dix huit comités de gestion d’eau sont mis en place et formés pour assurer la gestion des points d’eau. Les réalisations cumulées des activités du résultat 1 (2005-2006) contribuent de nos jours à faciliter l’accès à environ 42,5% des populations à l’eau potable à moins de 500 mètres et 12,5% des écoles cibles dans la zone d’intervention

1.1.2

Résultat.2 : Les conditions d’hygiène et d’assainissement sont améliorées

A. Construction et réhabilitation de blocs de latrines L’amélioration des conditions d’hygiène passe nécessairement par la mise en œuvre d’un paquet d’activités au nombre desquelles la construction et ou la réhabilitation de blocs de latrines Stratégie : - Animation, sensibilisation et identification des nouveaux sites et des anciennes latrines à réhabiliter - Mobilisation communautaire pour la participation des bénéficiaires aux travaux

Latrine scolaire à dalle SANPLAT Moribougou – Dialakoroba

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- Lancement des avis d’appel pour le choix des prestataires - Démarrage et suivi des activités - Réception provisoire de l’ouvrage Résultats : Au total 3 blocs de latrines scolaires ont été réhabilités et 02 nouveaux autres construits ; ce qui a contribué à améliorer les conditions d’hygiène et d’assainissement pour 1 750 élèves repartis entre 04 structures scolaires dans les zones du projet Pour mieux porter l’information, 07 clubs scolaires ont été créés et formés de même que 22 enseignants sur les bonnes pratiques en matière d’eau hygiène et assainissement. B. Construction de latrines familiales Au niveau des ménages, la pratique de l’hygiène et l’assainissement se traduit par la construction de latrines familiales et surtout leurs utilisation et entretien. Des centres de production de dalles SANPLAT ont été créés pour faciliter l’accès des utilisateurs aux matériaux sur place. Stratégie - Animation, sensibilisation - Mise en place du comité de gestion - Choix des bénéficiaires et détermination de leurs contributions en apport de matériaux et de creusement des fosses - Confection et pause da dalles - IEC sur l’entretien des latrines Pour accompagner le processus, 4 centres de production de dalles SANPLAT ont été crées. 321 dalles ont été produites et mises à disposition à un montant forfaitaire. 50 latrines ont été construites. Des actions de formation et de recyclage des maçons ont été engagées à la base pour assurer la disponibilité à moindre coût des dalles à travers : - l’identification des maçons et préparation thèmes, - l’animation, sensibilisation, - le choix du formateur, - l’organisation des séances de formation, production du rapport Résultat atteint : Formation de 23 maçons sur la production de dalle SANPLAT et les techniques de construction et d’entretien de latrines.

Séance formation club scolaire à Yyelekebou

C. Organisation des séances d’IEC sur l’eau hygiène et assainissement Les organisations partenaires et les relais ont, durant la période, exécuté des activités d’IEC sur « Eau Hygiène et Assainissement » à travers les causeries éducatives, les spots radio, Stratégie : - Identification et préparation thèmes, - Identification des cibles, animation, - Sensibilisation, et organisation des séances d’IEC en cascade

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Résultats atteints : Au total 61 séances d’IEC ont été réalisées dans les zones d’intervention du programme sur des thèmes comme la chaîne de l’eau, le lavage des mains, la gestion du péril fécal. Les séances ont touché 1403 personnes sur les bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement. Elles visent un changement de comportement Les activités d’IEC ont été renforcées par la conduite de 53 séances de projection de films vidéo sur les thèmes la chaîne de l’eau, l’hygiène et assainissement qui ont touché environ 2226 personnes. Formation des enseignants en FAST

Dans 43 villages au moins 683 femmes des ménages soit 14% des femmes touchées par les séances d’IEC disposent de connaissances sur le paquet d’hygiène 1.2 Objectif spécifique 2 : Augmenter de manière durable les productions agro-sylvopastorales 1.2.1

Résultat.2.1: Les productions agricoles sont améliorées

A. Construction d’un micro barrage : Les travaux de réalisation du micro - barrage sont exécutés à 85% et se poursuivent encore à Sokolo dans la commune rurale de Dandoli. Les multiples failles constatées ont entraîné un dépassement des délais de réalisation. Superficies attendues après la réalisation : 8,5 ha pour 2 cycles de cultures. Caractéristiques du barrage : Prévision longueur : 87,5m Réalisation 97m Prévisions fouilles : Réalisations 804,375m 3 soit un 131,25m3 dépassement de 673,125m3 Prévisions maçonnerie : Réalisation : 280,93m3 3 214,07 m Largeur à la crête 0, 5 et 1m à la base Capacité de captage :

24783,11 m3

Stratégie - Animation, sensibilisation pour la mobilisation communautaire, - Participation des bénéficiaires aux travaux d’infrastructure - Mise en place et formation comité de gestion - Appel d’offre - Approvisionnement du chantier en matériels et matériaux - Lancement d’avis d’appel d’offre pour la fourniture des matériaux importés (Ciments) - Exécution des travaux en régie - Suivi des travaux

Visite du chantier du barrage de Sokolo par le commissaire à la sécurité alimentaire

Niveau d’eau barrage de Dourou Tanaga en Août 2006

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B. Réalisation de PMB Au cours de l’année 2006, 02 PMB ont été réalisés dans les villages de Famabougou et de Léna. Ils ont permis à 72 exploitantes d’être actives sur 0,75ha de superficie maraîchère La stratégie de mise en œuvre : - Animation, - Sensibilisation pour la mobilisation communautaire, - Participation des bénéficiaires aux travaux d’infrastructure - Appel d’offre, - Établissement de contrat, exécution des travaux, - Suivi des travaux, - Réception provisoire Résultats : Les 2 périmètres maraîchers améliorent les revenus et renforcent le complément alimentaire des exploitantes. Deux comités de gestion formés assurent la gestion des activités autour du maraîchage. Augmentation des superficies maraîchères de 5,38ha soit 27,4% dans 4 villages C. Mise en valeur des terres autour des Yelekebougou

barrages de Dourou Tanga et

Les 02 micro-barrages construits dans le cadre du PAISA ont fait l’objet de test de comportement de rétention d’eau. Stratégie : - Animation, sensibilisation, - Formation des comités de gestion, - Identification des ménages bénéficiaires de parcelles d’exploitation - Implication du service local de l’agriculture dans les appui/conseils techniques Résultats : Pour cette première expérience, la mise en eau des micro-barrages a été faible. Sur les 20ha prévus, les superficies exploitées sont les suivantes au niveau du barrage de Dourou Tanga: -

Superficie maraîchère exploitée pour le premier cycle de culture 5,18ha Superficie maraîchère exploitée pour le deuxième cycle de culture 1,05ha

Résultats Au total pour les deux cycles de cultures 186,9Tonnes d’échalotes ont été produits sur une superficie de 6,23ha de terre autour du barrage de Dourou Tanga. Cette production a été commercialisée au prix unitaire moyen au producteur de 125 000 F/Tonne, soit une recette brute estimée à 23 362 500FCFA. Cette performance résulte des efforts déployés par une communauté regroupant 74 ménages. Toutefois, sur les 10ha attendus du barrage de Dourou Tanaga, 6,23ha ont fait l’objet d’exploitation. Les failles

L’entretien des parcelles d’oignon 2ème cycle de culture barrage de Dourou Rapport annuel PAISA Mali2006

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constatées et devant faire l’objet de réparation ont entraîné la fuite prématurée de l’eau pour le deuxième cycle de culture. Par ailleurs, le barrage de Sanankoro dans la commune de Yélékebougou n’a pu faire l’objet de test d’exploitation car il attend les travaux de finition. La finition totale des deux ouvrages est prévue courant 2007.

La production maraîchère est estimée à 191tonnes dans 03 villages pour la campagne 2005 -2006. D. Appui à la production rizicole dans le village de Niadougou à Ségou Cette activité a consisté à renforcer le système d’irrigation par la mise en place d’une motopompe. Ce qui a permis la production de 10,200 tonnes de riz paddys sur 4,5ha pour une population de 260 personnes réparties entre 16 ménages. Stratégie : - Animation, sensibilisation, - Installation de motopompe, - Appui / conseil technique aux exploitants maraîchers Résultats Le comité de gestion mis en place et formé a en charge la gestion de la motopompe autour du périmètre. Augmentation des superficies rizicoles de 1,5ha soit 8,33% dans le village de Niadougou E. Vulgarisation de nouvelles variétés locales de semences adaptées Les productrices maraîchères de Dialakoroba ont été approvisionnées en semences de laitue, tomate, oignon, aubergine pour un poids total de 3kg pour l’exploitation d’une superficie de 1ha. Stratégie : - Animation - Sensibilisation des producteurs/trices sur l’utilisation de nouvelles variétés de semences - Identification des variétés de semences - Mise à disposition des semences aux productrices maraîchères Résultat.2.2 : Les ressources naturelles sont mieux gérées A. Équipement des producteurs en matériels CES Cette activité s’inscrit dans les stratégies de récupération des terres exploitables. Stratégie : - Animation dans les nouveaux et anciens villages équipés - Mise en place et formation des comités dans les villages nouveaux sur les techniques de récupération des terres - Réalisation des rencontres et réunions avec les populations pour l’analyses des contraintes liées la dégradation de l’environnement en général et des sols de culture en particulier. - Formation et équipement de 4 comités villageois sur les techniques de récupération de terre

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Réalisations : Réalisation de 2 692m des cordons pierreux dans trois (3) villages Appel d’offre pour la fourniture des équipements, Elaboration de protocole tripartite mairie, comité GAAS de remise des matériels Entretien de 21km de pistes rurales Equipement de 4 villages en matériels CES

Les réalisations cumulées des activités du résultat 2.4 (2005-2006) ont permis la récupération de 18ha de terres dégradées soit 12% de réalisations prévues et 180 producteurs formés sur les techniques culturales soit 45% . B. Organisation de campagnes de reboisement Les activités de reboisement ont été menées dans les différentes zones d’intervention du PAISA au Mali. Elles ont consisté à appuyer la campagne nationale de reboisement à travers la mise à disposition des plants d’une part et le reboisement villageois d’autre part Stratégie : - Animation, sensibilisation des producteurs de plants, - Échange avec les services de la concertation de la nature pour l’organisation pratique de la campagne de reboisement 2006 - Identification des sites à reboiser - Collecte et traitement des demandes de reboisement avec le service de la conservation de la nature - Etat des lieux des campagnes de reboisement dans le cercle de Bandiagara, définition consensuelle de novelles stratégies Résultats atteints: - Renforcement des capacités des pépiniéristes locales pour la production de plants de qualité - Elaboration de protocole de partenariat tripartite GAAS Mali, Service de la conservation de la nature et l’association TIMBE LIBE MONDU- productrice des plants pour l’approvisionnement et le suivi des plants. - 10,25ha reboisés dans les zones d’intervention - Mise en défens de 16ha dans le village de Yélékébougou - Plantation de 10 000 plants dans les zones du PAISA - Organisation de la journée de lancement de la campagne de reboisement et celle de la quinzaine de l’environnement dans le cercle de Bandiagara regroupant les 21 communes, les services techniques déconcentrés de l’État, les ONG et associations, les parties politiques, l’administration et les forces de sécurité. Les campagnes de reboisement 2005-2006 ont concerné 8,21ha dans 03 communes soit 54% des prévisions.

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C. Renforcement de capacités des collectivités et comités sur la convention de gestion des ressources naturelles Les activités de renforcement ont porté sur l’orientation des élus sur les textes régissant le code forestier et certaines conventions de gestion forestières Résultats Acquisition de connaissances de base sur la gestion rationnelle des ressources naturelles pour au moins 21 collectivités , décentralisées, tous les services déconcentrés du cercle de Bandiagara, les associations et ONG, les partis politiques et leaders sont informés sur le code forestiers et certaines conventions de gestion de l’environnement

Renforcement de capacités des élus, l’administration et les ONG sur la convention de gestion de gestion des ressources à Bandiagar

Dans les zones d’intervention du programme, 33% des communes cibles sont formés sur la convention de gestion des ressources naturelles 1.2.2

Résultat.2.3: Les productions animales sont améliorées

A. Appui à la production apicole : Cette activité visait l’initiation des producteurs aux techniques de production moderne du miel dans la zone du projet. Stratégie : - Animation, sensibilisation, - Identification des apiculteurs, - Equipements des apiculteurs, - Suivi des apiculteurs Résultats atteints : Au total 07 producteurs apicoles individuels ont été équipés et suivis. Les ruches modernes sont installées et non encore colonisées. Un comité de gestion a été mis en place mais non formé sur les techniques d’exploitation des ruches. 1.3 Objectif spécifique 3 : Accroître les revenus des populations défavorisées 1.3.1

Résultat.3.1: Un système d’épargne – crédit de proximité fonctionne

A. La mise en place d’un fonds de garantie : Il s’agissait ici de mettre en place un mécanisme financier facilitant l’accès des producteurs en particulier les femmes aux crédits mutuels ou bancaires. Stratégie: - Animation, sensibilisation, - Contact avec les institutions financières, - Analyse des options de crédits, Rapport annuel PAISA Mali2006

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Ouverture de compte par les comités au niveau de l’institution financière Dépôts des fonds de garantie

Résultats : L’installation de 2 fonds de garantie dont une AMEPPE et une GAAS pour montant total de 1 000 000Fcfa a facilité l’accès de 50 femmes au crédit pour la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus. Le dépôt de ce fonds de garantie de 1 000 000FCFA a permis la mobilisation de 2 000 000FCFA de crédits pour 50 femmes remboursables au bout de 12 mois de crédit. Sur les 50 femmes bénéficiaires de crédit, 25% sont formées sur la gestion du micro crédit 1.3.2

Résultat.3.2: Les produits locaux sont mieux valorisés

A. Amélioration des conditions de conservation de l’échalote séchées en tranches Il s’agit de renforcer les capacités des producteurs d’échalote par l’amélioration des systèmes de conservation et de commercialisation Stratégie : - Définition du prototype d’emballage, - Etude de marché et de choix d’emballage - Production et mise en sachets - Commercialisation Résultat - Fourniture de 7 000 sachets de 300grs et 4 000 sachets de 100grs et une thermo soudeuse - Mise en sachet de 500kg d’échalote totalisant 875 000 FCFA B. Appui à la création d’une unité de transformation des produits locaux Elle a consisté à l’installation d’une unité de transformation et de séchage d’échalote à Brampièla et Baguila dans la commune de Dourou. Stratégie : - Animation, sensibilisation, - Prospection du marché pour le choix de matériels adaptés à Niono (CAFON) Résultats : - Installation d’une unité de transformation de l’échalote à Brampièla et Baguila dans la commune de Dourou - Amélioration des systèmes de conservation et transformation de l’échalote pour une meilleure commercialisation

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1.4 Objectif spécifique 4 : Renforcer les capacités institutionnelles et organisationnelles des ONG, des OCB, et des collectivités locales d’ici 2009 1.4.1

Résultat.4.1:Les organisations partenaires et bénéficiaires du programme disposent d’une identité propre d’ici 2009

A. Evaluation Rapide Organisationnelle (ERO) des OCB : Cette activité a consisté à l’organisation de séances de collectes des données de références dans les zones d’intervention du programme. Cette activité permet de lancer les bases pour le suivi du niveau d’atteinte des résultats. Stratégie : - Information, mobilisation communautaire - Administration des fiches ERO - Synthèse des fiches - Elaboration des rapports et plans d’action Résultats atteints : - 76 OCB diagnostiqués - Un état des lieux des OCB disponible B. Appui au processus de reconnaissance juridique des OCB : Dans le souci d’assurer la relève des actes de développement posés, qu’un processus de renforcement de capacités des OCB partenaires a été engagé. Cette logique vise rendre les OCB plus opérationnelles en disposant d’un cadre juridique adapté. Stratégie : - Animation, sensibilisation, - Appui à l’élaboration des textes réglementaires, - suivi des procédures administratives de reconnaissance juridique avec les OCB Résultats : - Reconnaissance juridique pour 03 OCB (réseau des producteurs d’échalote et de 3 sociétés coopératives (Dourou, Konsagou, Bandiagara). C. Diagnostic participatif et appui aux Associations de personnes vulnérables : Le renforcement des capacités de l’association des handicapés de Bandiagara et des groupements de femmes vulnérables à Dourou Tanga résulte de la prise en compte de la dimension handicap dans les interventions du PAISA qui avait fait l’objet d’une motion lors de la 4e Rencontre du Réseau SADIO. Stratégie de mise en œuvre : - Diagnostic participatif des associations et groupements de personnes vulnérables - Identification des groupes cibles, - Mise en place des comités de gestion - Formation des groupes cibles identifiés - Prise en charge des besoins identifiés

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Résultats atteints - Trois associations de personnes vulnérables identifiées dont une association de handicapés formée en gestion des activités génératrices de revenus - Octroi d’un fonds de crédits de 3 000 000Fcfa à 75 personnes vulnérables dont 50 de l’association des handicapés - Renforcement de l’équipement du salon de coiffure pour personnes handicapées - Organisation d’un stage de formation de 02 filles handicapées sur les techniques de tresses à Bamako. D. L’appui aux collectivités locales dans l’élaboration des PSD Stratégie : - Participation à l’animation - Formation sur le processus d’élaboration d’un PSD - Facilitation de la collecte Résultat atteint : 4 plans sectoriels de développement ont été élaborés sur l’ Hygiène et Assainissement par quatre (4) Collectivités Locales. 1.4.2

Résultat 4.2 : Les moyens d’intervention des ONG, des OCB et des Collectivités Locales sont renforcés d’ici la fin du programme :

A. Le renforcement des capacités des organisations partenaires sur les procédures de gestion comptable du partenaire WAM. Dans le souci d’une meilleure gestion des fonds, le partenaire WaterAid a organisé un atelier d’orientation sur ses procédures comptables. Il a regroupé tous les comptables des organisations partenaires et de l’UGT. Résultats - Acquisition de connaissances pour l’exploitation des outils de gestion de WA B. La formation des membres et du personnel des organisations partenaires (comptables, superviseurs, RESE, animateurs) Cette activité s’inscrit dans le cadre du renforcement de capacités des membres des organisations partenaires pour une meilleure mise en œuvre du programme au Mali. Stratégie : - Définition et sélection des besoins de formation - Choix des modules, - Recherche de consultant, - Elaboration du contrat, - Participation à la formation, - Rapport Résultats : Au total 22 membres des organisations disposent de compétences à travers les sessions de formation en comptabilité SAGE –SARI, PROMISE, Plaidoyer sur l’eau hygiène et assainissement, le PSD. Rapport annuel PAISA Mali2006

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C. Dotation de moyens logistiques aux organisations partenaires : Au cours de l’exercice 2006, les capacités d’intervention des organisations partenaires ont été renforcées. Stratégie - Définition des besoins, - Appel d’offre pour la fourniture des équipements, - Choix du fournisseur, - Commande, réception et livraison Résultats atteints : - 03 motos, - 02 ordinateurs, - 02 numériques, - 02 Kits vidéo Les différents moyens acquis dans le cadre du Programme ont facilité l’exécution des activités pour les Chargés de Programme RODI et l’UGT. D. La formation des membres des comités de gestion de points d’eau : Le renforcement de capacités des membres des organes en charge de la gestion des questions d’eau hygiène et assainissement est le socle de la pérennisation des acquis de l’intervention. Stratégie : - Animation, sensibilisation, - Définition des thèmes, - Préparation et organisation de la formation, - Production de rapport Résultats atteints : - 86 membres repartis entre 43 comités de gestion sont formés sur les bonnes pratiques d’hygiène et assainissement en vue d’un changement de comportements - 22 enseignants formés en deux sessions sur la PHAST - 38 membres de 5 clubs scolaires sont formés sur l’eau l’hygiène et assainissement, l’entretien des latrines - 38 membres de 04 cellules des collectivités formées sur le PSD en matière d’eau hygiène et Assainissement - 75 membres des sociétés coopératives formés en gestion et administration -

23 maçons formés/recyclés sur les techniques de fabrication de dalles SANPLAT et de construction de latrines

Existence de comités de gestion fonctionnels pour au moins 85% des infrastructures E. La constitution de clubs scolaires La promotion des bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement fait appel au changement de comportement. Pour y parvenir au niveau des structures scolaires, les organisations partenaires ont, en collaboration avec l’administration scolaire, mis en place et formé des clubs en charge de la diffusion des messages de qualité sur l’eau hygiène et assainissement au sein de leur établissement et de leur famille.

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Stratégie : - Animation, sensibilisation - Rencontre avec les administrations scolaires sur les questions d’eau, d’hygiène et d’assainissement - Mise en place des comités Résultats : - Existence 16 clubs constitués au niveau de 06 écoles - Formation de 5 clubs scolaires sur l’eau, l’hygiène et l’assainissement F. La Formation et l’équipement des hygiénistes : Dans le cadre des mesures favorisant la prise en charge des interventions par les bénéficiaires, les organisations partenaires ont, en plus du renforcement de capacités, équipé les hygiénistes au niveau des villages pour la poursuite des activités. Stratégie - Définition des critères de choix des hygiénistes avec les communautés - Identification des hygiénistes - Identification des besoins de formation des hygiénistes, et des équipements adaptés - Préparation des thèmes de formation, - Organisation de la formation et équipement des hygiénistes Résultats - 91 hygiénistes formés et équipés à travers 4 comités de gestion - 04 clubs scolaires et 02 CSCOM, formés et équipés G. L’organisation de campagnes d’IEC sur l’hydraulique villageoise, la santé, l’hygiène et l’assainissement : L’adoption de bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement ne s’acquiert pas par miracle mais par un changement de comportement. Fort de cette assertion, les organisations partenaires ont effectué des campagnes d’IEC visant à toucher le maximum de cibles. Stratégie : - Identification des cibles - Choix des thèmes des campagnes, - Préparation, conduite de la campagne avec les relais hygiénistes - Visites à domicile Résultats atteints: - 59 projections de cassettes vidéo réalisées sur les bonnes pratiques en matière d’eau hygiène et assainissement, l’environnement, l’entretien des latrines, la gestion des ordures ménagères - 417 VAD organisées sur l’hydraulique villageoise, la santé, l’hygiène et l’assainissement.

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1.4.3

Résultat 4.3 : Les relations internes et externes des organisations sont renforcées d’ici la fin du programme :

A. Rencontres, échanges, coordination : Plusieurs activités (rencontres, visites, séances de travail, etc.) menées au cours de l’année dans le cadre du PAISA au Mali attestent du renforcement des relations des partenaires au niveau national, sous régional et international. C’est notamment : -

La participation du SEP/SADIO à la négociation du partenariat avec Islamic Relief, TN et WAM La réception du Représentant du réseau de sécurité alimentaire du Mali au sein des ONG partenaires La visite par le Commissaire à la sécurité alimentaire du chantier de construction du barrage de Sokolo courant Décembre 2006 Visite du chantier de construction du barrage de Sokolo courant décembre 2006 par le Directeur de la CADB. Les visites de la Direction régionale du génie rural de Mopti pour la réception des fouilles du barrage de Sokolo d’une part et de l’ouvrage de Dourou Tanga La tenue de la 4e Rencontre du Réseau SADIO et du CPSR à Bamako en avril 2006 La tenue de l’atelier ATOL « Genre et connaissance » à Bandiagara en février 2006 et à Bamako Participation de l’ONG AMEPPE à la rencontre Nord- Sud de la COASAD en Belgique La participation de la Présidente du COM à la suite de l’atelier ATOL « Genre et connaissance » à Niamey au Niger en juin 2006

Résultats atteints : - La tenue à Bamako de la 4e Rencontre annuelle du Réseau SADIO, qui a vu la participation de tous les partenaires et les autorités maliennes (Secrétaire d’Etat chargé de la Sécurité Alimentaire, du 2e Vice-président de l’Assemblée Nationale, du Représentant du Fonds Belges de Survie à l’ambassade du Mali, des Elus locaux…), a été une occasion de permettre aux autorités maliennes d’exprimer leur confiance et leur appui au Réseau SADIO et à son programme de sécurité alimentaire/ eau/ hygiène/ assainissement ; - Le partenariat naissant entre Islamic Relief et les organisations partenaires du réseau SADIO est en soit une opportunité pour le renforcement du cadre d’intervention du PAISA ; - L’invitation faite par le Commissariat à la sécurité alimentaire au réseau SADIO pour sa participation aux séances de travail pour l’élaboration de stratégies adaptées de sécurité alimentaire est une illustration de la marque de confiance des autorités, une opportunité de partenariat à conserver par les partenaires du Mali. 1.4.4

Résultat 4.4 : Les organisations partenaires et bénéficiaires fonctionnent sur la base de règles de gestion transparentes.

A. La révision du cadre logique du PAISA Suite aux différentes modifications des activités avec le cofinancement, la revue du cadre logique s’imposait pour une meilleure adaptation au nouveau contexte. Stratégie: Rapport annuel PAISA Mali2006

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Photo de famille atelier revue du cadre logique à Ségou avec la participation de TN et WAM

- Organisation d’ateliers de relecture regroupant toutes les organisations et partenaires du PAISA au Mali Résultats : - Un cadre logique consensuel disponible suite à 02 ateliers de relecture dont la finalisation a été appuyée par le Représentant de TN à Dakar et de WaterAid - Ce cadre logique ainsi revu est l’outil de référence des organisations partenaires du Mali. B. Organisation de la 4e Rencontre annuelle du Réseau SADIO La 4e Rencontre annuelle du Réseau SADIO s’est tenue au Mali en avril 2006. Elle a regroupé toutes les organisations partenaires du Burkina Faso, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Belgique autour de la présentation du rapport bilan 2005 et la planification du PAISA 2006. Stratégie : - Rencontre préparatoire avec le LAM et le SEP/SADIO, - Mise en place de la commission d’organisation - Tenue de la rencontre COM/SADIO Résultats : - Participation effective des organisations partenaires et des invités de marque (Secrétaire d’Etat chargé de la Sécurité Alimentaire, 2e Vice-président de l’Assemblée Nationale, le Représentant du Fonds Belges de Survie à l’ambassade du Mali, des Elus locaux…) - Présentation des bilans de réalisations des différents partenaires et perspectives pour 2006 - Résolution finale de la 4e rencontre annuelle du COM/SADIO (voir en annexe) C. Tenue des rencontres du comité de pilotage et du Comité national du Réseau SADIO La tenue ordinaire des sessions du comité de pilotage détermine le niveau d’implication de tous les acteurs dans la mise en œuvre des activités du PAISA. La rencontre du Comité national du Réseau SADIO a été facilitée par le SEP et a consisté à faire le point sur les dysfonctionnements et à adopter un plan d’action et des recommandations pour le fonctionnement optimal dudit comité. Stratégie : - Partage de documents - Organisation de la rencontre Résultat atteint : Ces rencontres ont permis la systématisation de plans d’actions. D’autres actions menées par l’UGT en collaboration avec les partenaires participent à l’observance des règles de gestion transparente. Parmi celles – ci nous pouvons citer : - l’élaboration et le partage du budget du PAISA 2006-2007 par les organisations partenaires - la signature du protocole spécifique de collaboration LAM/WA - la signature de la lettre d’exécution technique - les rencontres périodiques d’échanges entre l’UGT, le LAM et les organisations partenaires pour une mise en œuvre concertée des activités planifiées - les rencontres de coordination de l’UGT en collaboration avec les organisations partenaires Rapport annuel PAISA Mali2006

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les visites de suivi /supervision de l’exécution des activités 2006 la participation des organisations partenaires aux différentes séances de travail et de formation avec le partenaire WA Mali. la remise du rapport annuel à la CADB la réception de la visite de supervision TN/SEP SADIO la réception de la visite du coordonnateur sous régional du programme pour la planification et la négociation avec WA Mali pour les activités 2006les visites du Représentant de Terre nouvelle en Afrique de l’Ouest sur les aspects de suivi et revue du cadre logique les visites du Coordinateur sous régional du PAISA courant novembre dans le cadre du suivi budgétaire et surtout l’harmonisation des dates de clôture de PAISA avec celles du sous programme eau hygiène et assainissement et en mars 2007 pour la clôture des activités et surtout la préparation de la rencontre des RODI, RESE et Coordinateurs des UGT au Sénégal. la participation des organisations partenaires AMPDR, ARAFD, AMEPPE et GAAS Mali à l’atelier de planification des activités 2006-2007 l’atelier de la revue du cadre logique à Ségou suivi de la supervision conjointe en juin 2006.

1.5 Objectif spécifique 5 : Influencer les politiques en matière de sécurité alimentaire aux niveaux local, national, sous régional et international au profit des populations défavorisées 1.5.1

Résultat.5.1.: Les ONG, les OCB et les Collectivités Locales maîtrisent les techniques du plaidoyer

A. Le renforcement des capacités des élus locaux, des OCB, des ONG partenaires et des services techniques sur les techniques de plaidoyer Cette activité a été organisée par le partenaire WaterAid Mali en faveur des organisations partenaires. Elle cadre avec la stratégie de renforcement de capacités partenaires de mise en œuvre les activités eau hygiène et assainissement. Résultats atteints - 04 superviseurs, le RESE, 08 animateurs et 04 élus locaux disposent de compétences en plaidoyer sur l’eau, l’hygiène et l’assainissement, le Plan Sectoriel de Développement. 1.5.2

Résultat 5.2 : Le partenariat entre ONG, OCB et les collectivités locales est consolidé

A. L’Appui à l’organisation des journées communautaires annuelles de salubrité : Les journées communautaires annuelles de salubrité sont des cadres d’échanges qui offrent l’opportunité aux acteurs de faire des réflexions partagées sur les questions d’eau, d’hygiène et d’assainissement. Stratégie - Préparation du thème de la journée avec les communes - Animation des journées, - production de rapport des 2 journées Rapport annuel PAISA Mali2006

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Résultats atteints - Deux (2) structures communautaires appuyées dans le cadre des journées annuelles de solidarité à Yélékébougou et Dialakoroba. B. La redynamisation des cadres de concertation Cette activité vise à rendre plus opérationnels les cadres de concertation sur les questions d’eau hygiène et assainissement à la base. Stratégie - Diagnostics participatifs des cadres existants - Identification des forces et faiblesses des cadres - Partage des mécanismes de fonctionnement des cadres - Redynamisation des cadres Résultats atteints - 3 cadres de concertation redynamisés sur 10 prévus à Dialakoroba et Koporona.

4. ANALYSES Activités planifiées non exécutées Toutes les activités planifiées au titre de l’année 2006 n’ont pu faire l’objet de réalisation complète pour cause de modification de budget et/ou de retard dans la mise à disposition des fonds. Les activités concernées sont les suivantes : - l’organisation de visites d’échanges des organisations et des communes - la réhabilitation 6 puits traditionnels à Mondoro, - la formation des enseignants et des clubs scolaires, Difficultés rencontrées Au nombre des difficultés dans l’exécution des activités, nous notons, entre autres : - la limitation des ressources pour les grands travaux d’infrastructures comme le barrage de Sanankoro - la limitation progressive des ressources pour les activités de sécurité alimentaire, du fonctionnement des organisations, des instances et de l’UGT - le déficit de communication entre les organisations membres et les instances d’une part et entre elles et le bureau de WaterAid Mali en particulier - le retard dans la mise à disposition tardive des fonds par rapport aux plannings des organisations partenaires reste la difficulté majeure qui entrave sérieusement le respect des calendriers d’exécution des organisations partenaires. A titre d’illustration, les fonds pour les premières requêtes de la période Avril-Mai- Juin 2006 ont été mis à disposition des organisations en juillet 2006 pour les activités eau hygiène et assainissement. Les fonds de la première tranche des fonds des activités spécifiques de sécurité alimentaire ont été reçus le 24 mai 06. - la lenteur dans les procédures de décaissement des fonds de WA par rapport à la soumission des requêtes de financement - le dépassement des prévisions au niveau du barrage de Sokolo (existence de failles) - le fort taux d’analphabétisme des relais techniques et membres des comités

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la fuite d’eau constatée au niveau du barrage de Dourou Tanga à cause de l’existence de failles entraînant la diminution des superficies du 2ème cycle de culture (1,5 ha seulement exploité sur 4 prévus)

Constats du parcours -

L’augmentation du nombre d’organisations partenaires du PAISA favorisée par le cofinancement de WaterAid L’augmentation de la manifestation d’adhésion au Réseau par d’autres organisations L’augmentation du volume du cofinancement qui est orienté de plus en plus sur les questions d’eau, d’hygiène et d’assainissement Diminution inattendue du budget alloué aux activités de sécurité alimentaire planifiées par les organisations partenaires et l’UGT Le retard du traitement des rapports financiers La non prise en compte des spécificités des zones d’intervention des organisations dans la clé de répartition budgétaire de WaterAId La non reconnaissance de l’identité de GAAS Mali par WaterAid, en dépit des efforts supplémentaires consentis (voir annexe) pour renforcer le partenariat.

La deuxième année du partenariat avec WaterAid a été marquée par : - le renforcement des capacités des organisations sur des thèmes majeurs comme le PROMISE, Plaidoyer, PSD, - la disponibilité du partenaire à appuyer les organisations partenaires dans la mise en œuvre des activités - la sollicitation des partenaires à toutes autres activités importantes liées à l’eau, l’hygiène et l’assainissement tant au niveau national que sous-régional ; en témoigne les participations des superviseurs de AMEPPE et de AMPDR sur le CLTS et le lancement des pompes ROPE au Ghana et au Nigéria Néanmoins, malgré la volonté de WaterAId de mieux entretenir ce partenariat, il est à noter quelques insuffisances liées à : - d’un déficit de communication entre WaterAid et les organisations partenaires et surtout l’UGT - la lenteur dans le traitement des rapports financiers - la lenteur et le sous financement des requêtes - la non prise en compte des calendriers des organisations partenaires dans leurs sollicitations. En définitive, au bénéfice des deux années d’expériences de cofinancement, les organisations se réjouissent en partie de la mise en œuvre du PAISA. Cependant, il est important de créer un équilibre dans la mise en œuvre du programme entre le volet Eau/HA et le volet SA pour répondre de manière plus adéquate aux besoins des populations. Par ailleurs, face à l’insuffisance de la valorisation du cadre et des mécanismes institutionnels définis pour la mise en œuvre du PAISA, et compte tenu de l’expérience diverse en matière de partenariat, lors de la rencontre tenue en janvier 2006 au siège de WA à Bamako, il a été suggéré au Réseau SADIO de prendre l’initiative d’organiser un atelier de réflexion stratégique sur la vision et l’expérience de partenariat.

Rapport annuel PAISA Mali2006

31

5. ETAT DES LIEUX LOGIQUE D’INTERVENTION

Contribution à la sécurité alimentaire pour un développement durable au Mali au Burkina Faso et au Sénégal O.S.1. l’accès à l’eau potable à la promotion de l’hygiène et l’assainissement auprès des populations de la zone du programme est facilité.

R.1.1. l’accès à l’eau pour la consommation humaine est facilité R1.2 : Les conditions d’hygiène et assainissement sont améliorées

INDICATEURS OBJECTIVEMENT VÉRIFIABLES (IOV)

I.1. 70% des bénéficiaires du programme dans les pays utilisent les techniques de production et améliorent leur statut alimentaire, d’hygiène et d’assainissement. I.1.1. Le taux de couverture en eau potable est amélioré de 50% dans 43 villages et 16 écoles ciblés par le programme d’ici 2009 I.1.2. Pour 60 % des ménages des 43 villages ciblés et 65 % des élèves des 16 écoles, les pratiques d’hygiène sont améliorées de 35 % et la couverture en matière d’assainissement est satisfaite à 80% d’ici 2009 I.1.1.1 D’ici 2009, 85 % des populations des 43 villages a accès à l’eau à moins de 500 m I.1.1.2. D’ici 2009, 100% des élèves des 16 écoles ont accès à l’eau à moins de 500 m I.1.2.1. Au moins 30 % des femmes des ménages des 43 villages appliquent le paquet hygiène / assainissement de base» d’ici 2009. I.1.2.2. Dans 100 % des villages couverts, les relais hygiénistes réalisent au moins deux séances d’IEC par mois.

Activités

Quantité globale (5 ans)

Réalisations 2005 / 2006

A. 1.1.1 : Foncer des forages

07

01

A.1.1.2 : Foncer des puits à grand diamètre

14

09

A.1.1.3 : Réhabiliter des pompes

60

39

A.1.1.4 : Réhabiliter des puits traditionnels

81

32

A.1.2.1 : Réaliser des latrines familiales en dalles SANPLAT

800

175

A.1.2.2 : Construire/Réhabiliter des blocs de latrines scolaires

12

05

A.1.2.3 : Organiser des sessions de renforcement des capacités des bénéficiaires sur les bonnes pratiques en hygiène et assainissement

36

10

Rapport annuel PAISA Mali2006

32

Logique d’intervention

Indicateurs objectivement vérifiables (IOV)

OS2 : Les productions agro-sylvopastorales sont augmentées de manière durable

I.2.1.1 D’ici 2009 les superficies exploitées pour le maraîchage augmentent de 20 ha dont 30% pour les femmes dans 16 villages. R.2.1 : Les productions agricoles sont améliorées

I.2.1.2. Pour 80% des producteurs ciblés dont 30 % de femmes, les productions maraîchères augmentent de 15% d’ici 2009. I.2.1.3. D’ici 2009 au moins 65% des producteurs maraîchers et rizicoles dans 21 villages sont formés sur 3 techniques culturales au moins. I.2.1.4. D’ici 2009 les superficies exploitées pour le riz augmentent de 18 ha dont 30% pour les femmes dans 4 villages. I.2.1.5. Pour 80% des producteurs ciblés dont 30 % de femmes, les productions rizicoles augmentent de 15% d’ici 2009.

R.2.2 : Les ressources naturelles sont mieux gérées par les producteurs

I.2.4.1 Dans les zones d’intervention du programme au moins 150 ha de surface dégradée sont récupérés d’ici 2009 I.2.4.2 Dans les zones d’intervention du programme au moins 15 ha sont reboisés d’ici 2009 I.2.4.3. D’ici 2009, 10 des 17 communes couvertes par le PAISA adoptent et appliquent une convention locale de gestion des ressources naturelles. I.2.1.3 D’ici 2009 la taille du bétail abreuvé dans 14 villages au moins augmente de 30% pendant la saison sèche I.2.3.1. Dans 12 villages, le nombre de volailles de 30% des ménages augmente de 10% d’ici 2009.

R.2.3 : Les productions animales sont améliorées

I.2.3.2. Dans 12 villages, la production annuelle de miel est améliorée de 10% d’ici 2009. I.2.3.3. D’ici 2009, au moins 65% des producteurs apicoles et avicoles dans 12 villages sont formés sur 2 techniques d’élevage au moins. Activités

Quantité globale (5 ans)

Réalisations 2005/2006

A.2. 1.1 Construire des micro- barrages

10

03

A.2.1.2. Réhabiliter des micro-barrages

02

0

A.2.1.3 Foncer des PMB

06

02

A.2. 1.4 Sur creuser une mare A.2.1.5 Mettre en valeur des périmètres autour des réalisations de micro barrages (en ha)

01 40ha

6,23

A.2.1.5 Aménager des périmètres maraîchers

02

01

A.2.1.6 Appuyer la mise en place de banques communales de céréales

4

0

A.2.1.7 Vulgariser de nouvelles variétés locales de semences adaptées A.2.1.8 Former des producteurs sur les techniques culturales A2.2.1 Installer les dispositifs anti-érosifs

5

2

400

180

150 ha

18 Rapport annuel PAISA Mali2006

33

A.2.2.2 Renforcer les capacités des producteurs sur par l’introduction de race améliorée

40

0

A.2.2.3 Former et équiper des producteurs apicoles dans 12 villages

60

7

37500

20525 plants /8,21ha

A 2.3.2 Former des communes sur la convention de GRN

10

3

A.2.3.3 : Former et équiper des vaccinateurs villageois

16

0

A2.3.1 Planter des plants sur 15ha de terre

Logique d’intervention

Indicateurs objectivement vérifiables (IOV)

OS.3. Les revenus des producteurs cibles I.3.1. : Au moins 60% des bénéficiaires des activités génératrices de revenus dont 30% des femmes augmentent leurs revenus d’au moins 15% d’ici 2009. et des OCB impliqués dans les activités du programme sont accrus d’ici 2009 I.3.1.1. Dans 20 villages, le nombre de producteurs (dont au moins 30% de femmes) développant des activités génératrices de revenus augmente au moins de 20% d’ici 2009. R.3.1 Un système d’épargne et de crédit I.3.1.2. Dans 20 villages, au moins 10 000 000 FCFA prêtés dont les 50% aux femmes sont remboursés à 90% au moins chaque année de proximité fonctionne I.3.1.3. Au moins une caisse d’épargne et de crédit par zone (4 caisses) est fonctionnelle pour les populations bénéficiant de l’appui du programme d’ici 2009 I.3.2.1. Les revenus tirés de la transformation et /ou de la conservation des produits locaux augmentent de 15% au moins d’ici 2009 R.3.2 : Les produits locaux sont mieux valorisés

I.3.2.2. Un système de commercialisation des produits des filières oignon et sésame améliore le revenu des producteurs de 10% au moins d’ici 2009 Activités

Quantité globale (5 ans)

Réalisations 2005/2006

100

25

400 dont 120 femmes

50 dont 25 femmes

A.3.1.3 : Appuyer la création de 4 caisses d’épargne et de crédit

4

0

A.3.2.1 Appuyer la création de 5 unités de transformation des produits locaux

5

2

A.3.2.2. Renforcer les capacités des membres de deux réseaux de producteurs et unités (sésame, oignon, miel, lait) en marketing et en gestion A.3.2.3: Former les producteurs en techniques de stockage, de conservation et de transformation des produits locaux

20

6

120

0

A.3.2.4: Organiser des visites d’échange pour le réseau des producteurs d’ici 2009 pour 20 membres des réseaux

4

0

A.3.2.5: Réaliser des études sur les filières oignon, sésame, miel, lait

4

0

A.3.1.1 Former les membres de comités de gestion des comités de gestion de micro crédit A.3.1.2 Octroyer le crédit à 400 bénéficiaires dont 120 femmes et 280 jeunes

Rapport annuel PAISA Mali2006

34

Logique d’intervention

Indicateurs objectivement vérifiables (IOV)

O.S 4.Les capacités organisationnelles et institutionnelles des organisations partenaires (OCB, ONG, collectivités locales) sont renforcées R.4.1 : Les organisations partenaires et bénéficiaires du programme disposent d’une identité propre d’ici 2009 R.4.2 : Les modes de fonctionnement et de gestion des organisation partenaires et des OCB sont conformes aux textes qui les régissent R.4. 3 : Les moyens et les capacités d‘intervention des organisations et des collectivités locales sont renforcées d’ici la fin du programme

I.4.1. Au moins 70% des organisations partenaires (OCB, ONG), présentent un niveau de développement organisationnel satisfaisant (indice de développement organisationnel de 4 sur 5 au moins) d’ici 2009 I.4.1.1. La vision, mission, stratégie d’intervention sont partagées au moins par 60% des membres associatifs et personnel des quatre organisations partenaires au plus tard en fin 2007. I.4.1.2. : Au moins 75 % des OCB disposent de reconnaissance juridique, de statuts, et de règlement intérieur d’ici 2009. I.4.2.1 : Les structures de coordination (COM, CPM, UGT), les organisations partenaires et 70% des OCB tiennent leurs instances tel que définies par les textes qui les régissent d’ici 2009. I.4.2.2 : Les quatre organisations partenaires et 60% des OCB appliquent les règles de gestion établies dans leur manuel de procédures, statuts et règlement intérieur d’ici 2009. I.4.3.1 : L’appui technique et organisationnel des relais villageois aux organisations communautaires de base et aux producteurs couvre l’ensemble des zones d’intervention d’ici 2009. I.4.3.2 : tous les ouvrages installés ou réhabilités avec l’appui du programme, au moins 75% des comités de gestion assurent l’entretien et la réparation dans un délai d’une semaine au plus.

Activités

Quantité globale (5 ans)

Réalisations 2005/2006

A4.1.1 Organiser des ateliers de relecture des plans stratégiques des organisations partenaires A 4.1.2. Former 60 membres des organisations du programme sur la gouvernance démocratique A 4.1.3. Former 258 membres des comités de gestion des points d’eau A4.1.4 : Appuyer le processus de reconnaissance juridique d’au moins 30 OCB sur les 43 ciblées. A4.2.1 : Participer aux rencontres, ateliers et séminaires sous- régionaux organisés sous l’égide du PAISA (CPSR, COM/SADIO), rencontres thématiques, statutaires

4 60 258 30

0 24 152 3 4

A4.2.2: Appuyer l’organisation et la tenue des rencontres des organes et instances des organisations partenaires (Assemblée générale ordinaire et extraordinaire, Conseil d’administration, réunions de bureau, comité de pilotage, Comité national du réseau SADIO, etc…) et des OCB A4.2.3: Participer à l’animation et au renforcement des capacités d’intervention de 17 collectivités locales A4.2.4 : Elaborer le manuel de procédure de gestion administrative et financière et comptable du PAISA Mali

10

5 CPM

17 1

4

A4.2.5 : Former le personnel et les membres des organisations à l’utilisation du manuel A4.2.6: Appuyer les organisations et les OCB à la tenue d’auto diagnostic de fonctionnement, de DIP et ERO

0 76

A.4.2.7 : Former les membres et personnel des organisations partenaires

35

22

A4.3.1 : Former 258 membres des ONG et organisations partenaires à la base

258

106

Rapport annuel PAISA Mali2006

35

A.4.3.2 : Achat de moyens logistiques A.4.3.3 Organiser 8 voyages d’échanges d’expériences A.4.3.4 : Entreprendre 5 activités de recherches action (Etudes, appui à l’innovation expérimentation, capitalisation des expériences autour du programme A.4.3.5 : Mise en place et formation des comités de gestion des infrastructures A.4.3.8 : Identification, formation et équipement des hygiénistes

5 motos, 4 ordinateurs, 2 véhicules, 1 imprimante 8

5 motos, 4 ordinateurs, 2 véhicules, 2 appareils numériques, 1 imprimante

5

2 75 97 37

A.4.3.9 : Identification, formation et équipement des maçons et réparateurs de pompes

58

A.4.3.10 : Effectuer des Campagnes d’IEC sur l’hydraulique villageoise, la santé, l’hygiène et l’assainissement A.4.3.12 : Alphabétiser et recycler 200 producteurs Logique d’intervention

0 Indicateurs objectivement vérifiables (IOV)

OS.5 : Les politiques en matière de sécurité alimentaire aux niveaux local, national, régional et international sont influencées au profit des populations défavorisées R.5.1. Les OCB, les ONG, les collectivités partenaires du programme disposent de compétences en matière de plaidoyer R.5.2. : Le partenariat entre ONG, OCB et communes est consolidé

I.5.1. Dans 10 des 17 communes, l’augmentation de 10% au moins des budgets alloués aux secteurs EHA favorise l’accès des pauvres et des handicapés à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement d’ici 2009 I.5.1.1. Deux campagnes de plaidoyer sont conçues et mises en œuvre par les ONG partenaires et les OCB d’ici 2009. I.5.2.1. Dans 10 des 17 communes au moins, des protocoles et plans annuels d’exécution sont signés et exécutés d’ici 2008.

Activités

Quantité globale (5 ans)

Réalisations 2005/2006

A.5.1.1 : Former les élus locaux, les OCB, les agents des ONG partenaires et services techniques et sur les techniques de plaidoyer

5

A.5.1.2 : Organiser des campagnes de plaidoyer s

0

Rapport annuel PAISA Mali2006

36

Rapport annuel UGT (Janvier 2006 – Mars 2007) __________________________________________________________________________________________

UNITE DE GESTION TECHNIQUE / BURKINA FASO

(Janvier 2006 – Mars 2007)

Mars 2007

__________________________________________________________________________________________ PAISA/MaBuSen, Burkina Faso

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Rapport annuel UGT (Janvier 2006 – Mars 2007) __________________________________________________________________________________________

TABLE DES MATIÈRES 1. RESUME DU NIVEAU D’EXECUTION DES ACTIVITES DE L’ANNEE 2006................................. 41 2. RAPPEL DES OBJECTIFS ET DES RESULTATS DU PAISA ............................................................. 47 3. LES REALISATIONS DU PROGRAMME ............................................................................................ 48 1.1 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 1 : AMÉLIORER L’ACCÈS À L’EAU, À L’HYGIÈNE ET À L’ASSAINISSEMENT DES POPULATIONS DE LA ZONE DU PROGRAMME. ..................................................................................................... 48 1.1.1 Résultat 1 : L’accès à l’eau pour la consommation humaine est facilité……………………48 A. LE FONÇAGE D’UN FORAGE ....................................................................................................................... 48 B. LA RÉHABILITATION DE FORAGES : .......................................................................................................... 49 C. LA RÉHABILITATION ET L’EXTENSION D’UN RÉSEAU D’ADDUCTION D’EAU POTABLE ........................... 50 D. FONÇAGE, RÉHABILITATION ET ÉQUIPEMENT DE PUITS À GRAND DIAMÈTRE :...................................... 50 E. L’AMÉNAGEMENT DES SUPERSTRUCTURES DE 5 FORAGES :...................................................................... 51 1.1.2 Résultat 2. : Les conditions d’hygiène et d’assainissement sont améliorées………………...51 A. LA CONSTRUCTION DE 800 LATRINES FAMILIALES :.................................................................................. 51 B. CONSTRUIRE 8 LATRINES SCOLAIRES :...................................................................................................... 52 C. RÉHABILITER DES LATRINES SCOLAIRES :............................................................................................. 53 1.2 OBJECTIF SPÉCIFIQUE N°2 : AUGMENTER DE MANIÈRE DURABLE LES PRODUCTIONS AGRO-SYLVOPASTORALES...................................................................................................................................................... 53 1.2.1 Résultat 1 : Les productions agro- sylvo - pastorales sont améliorées……………………….53 A. LA CONSTRUCTION D’UN BOULI :.............................................................................................................. 54 B. LA RÉHABILITATION D’UN MICRO BARRAGE : ........................................................................................... 54 C. LA FORMATION DES PRODUCTEURS SUR LES TECHNIQUES DE PRODUCTION MARAÎCHÈRE :.................. 54 D. LA VALORISATION DES TERRES AUTOUR DES MICRO - BARRAGES : ...................................................... 55 E. LE FONÇAGE DE PUITS MARAÎCHERS EN BÉTON DANS 5 VILLAGES : .......................................................... 55 1.2.2 Résultat 2 : Les ressources naturelles sont mieux gérées par les producteurs………………56 A. 1. LA FORMATION DES PRODUCTEURS MARAÎCHERS SUR LES TECHNIQUES DE PRODUCTION DE LA FUMURE ORGANIQUE :..................................................................................................................................................... 56 B. LA RÉALISATION DE FOSSES FUMIÈRES DANS 5 VILLAGES :....................................................................... 57 1.2.3 Résultat 3 : Les productions animales sont améliorées :……………………………………58 1.3 OBJECTIF SPÉCIFIQUE N°3 : ACCROÎTRE LES REVENUS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES.................... 58 1.3.1 Résultat 1 : Un système d’épargne – crédit de proximité fonctionne………………………..58 A. LA MISE EN PLACE D’UN FONDS DE GARANTIE : ........................................................................................ 58 1.3.2 Résultat 2 : Les produits locaux sont mieux valorisés ……………………………………….59 1.4 OBJECTIF SPÉCIFIQUE N°4 : RENFORCER LES CAPACITÉS ORGANISATIONNELLES ET INSTITUTIONNELLES DES ORGANISATIONS PARTENAIRES (ONG, OCB, COLLECTIVITÉS LOCALES)................................................... 59 1.4.1 Résultat 1 : Les organisations partenaires et bénéficiaires du programme disposent d’une identité propre d’ici 2009………………………………………………………………………………….59 A. LA PLANIFICATION STRATÉGIQUE DE AMB ET EMESA : ......................................................................... 59 B. L’EVALUATION RAPIDE ORGANISATIONNELLE DES OCB : ...................................................................... 59 1.4.2 Résultat 2. : Les moyens d’intervention des ONG, des OCB et des collectivités locales sont renforcés d’ici 2009………………………………………………………………………………………..60 A. L’ÉQUIPEMENT DES ORGANISATIONS PARTENAIRES :................................................................................ 60 B. LA FORMATION DU PERSONNEL COMPTABLE SUR LE LOGICIEL TOMPRO :.............................................. 60 C. LA RÉALISATION D’ÉTUDES DE CAPITALISATION DES EXPÉRIENCES : ................................................... 60 D. MISE EN PLACE ET FORMATION DE COMITÉS DE GESTION DES POINTS D’EAU (COGES) ..................... 60 E. LA FORMATION ET L’ÉQUIPEMENT DE MAÇONS : ...................................................................................... 62 F. LA MISE EN PLACE, LA FORMATION ET L’ÉQUIPEMENT 16 CLUBS DE SANTÉ SCOLAIRES (CSS) :.............. 63 G. LA FORMATION/RECYCLAGE ET L’ÉQUIPEMENT DES HYGIÉNISTES : .................................................... 64 H. LA FACILITATION DE L’ÉLABORATION DE PLANS SECTORIELS DE DÉVELOPPEMENT : ........................... 65 I. L’ORGANISATION DE SESSIONS DE FORMATION POUR LES ÉLUS LOCAUX : ................................................ 65 1.4.3 Résultat 3 : Les relations internes et externes des organisations sont renforcées d’ici la fin du programme……………………………………………………………………………………………..66 1.4.4 Résultat 4. : Les organisations partenaires et bénéficiaires fonctionnent sur la base de règles de gestion transparentes…………………………………………………………………………………..66 A. LA PARTICIPATION AU CPSR ET AU COM DU RÉSEAU SADIO, TENUE DES RENCONTRES DE COORDINATION DE L’UGT ET PARTENARIAT DANS LE RÉSEAU ......................................................................... 66 B. PARTENARIAT AVEC WATER AID.............................................................................................................. 67 __________________________________________________________________________________________ PAISA/MaBuSen, Burkina Faso

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Rapport annuel UGT (Janvier 2006 – Mars 2007) __________________________________________________________________________________________

1.5

OBJECTIF SPÉCIFIQUE N°5 : INFLUENCER LES POLITIQUES EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE AUX NIVEAUX LOCAL, NATIONAL, RÉGIONAL ET INTERNATIONAL AU PROFIT DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES. .... 67

1.5.1 Résultat 1 : Les ONG, les OCB et les collectivités locales partenaires disposent de compétences en matière de plaidoyer……………………………………………………………………..67 A. LA FORMATION DES PARTENAIRES ET DES COLLECTIVITÉS LOCALES : ...................................................... 67 1.5.2 Résultat 2 : Des actions de plaidoyer en faveur de l’accès des populations défavorisées à la sécurité alimentaire, à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement sont promues……………………..68 A. SUIVI ÉVALUATION DES ACTIVITÉS DU PROGRAMME ................................................................................ 68 4. ANALYSES............................................................................................................................................. 68 A. PAR RAPPORT À L’OS 1 :........................................................................................................................... 68 B. ANALYSE DU NIVEAU DES INDICATEURS DU RÉSULTAT 1 EN 2006 :.......................................................... 69 C. ANALYSE DU NIVEAU DES INDICATEURS DU RÉSULTAT 1.2. EN 2006 : ................................................. 69

__________________________________________________________________________________________ PAISA/MaBuSen, Burkina Faso

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Rapport annuel UGT (Janvier 2006 – Mars 2007) __________________________________________________________________________________________

SIGLES ET ABRÉVIATIONS AEPHA :

Accès à l’Eau Potable, à l’Hygiène et à l’Assainissement

AMB :

Action Micro Barrages

AMUS :

Association les Mains Unis du Sahel

CAR :

Conseil d’Administration du Réseau

COGES :

Comité de Gestion

COM/SADIO :

Conseil des Organisations Membres du réseau Sécurité Alimentaire et Développement Institutionnel et Organisationnel

CPBF :

Comité de Pilotage Burkina Faso

CSS :

Club de Santé Scolaire

DIP :

Diagnostic Institutionnel participatif

EMESA :

Association Environnement, Mobilisation de l’Eau et Sécurité Alimentaire

ERO :

Evaluation Rapide Organisationnelle

LAN :

Leading Agency National

OCB :

Organisation Communautaire de Base

ONG :

Organisation Non Gouvernementale

PAISA/MABUSEN:

Programme d’Appui aux Initiatives pour la Sécurité Alimentaire au Mali, au Burkina Faso et au Sénégal

PSD :

Plan Sectoriel de Développement

RODI :

Renforcement Organisationnel et Développement Institutionnel

SASO :

Sahel Solidarité

TDR :

Termes de Références

UGT :

Unité de Gestion Technique

VAD :

Visites A Domicile

__________________________________________________________________________________________ PAISA/MaBuSen, Burkina Faso

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Rapport annuel UGT (Janvier – Février 2007) ____________________________________________________________________________________________________________________

1. RESUME DU NIVEAU D’EXECUTION DES ACTIVITES DE L’ANNEE 2006 Résultats Prévisions Réalisations Commentaires Objectif spécifique n°1 : Améliorer l’accès des populations défavorisées à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement dans la zone du programme. 6 forages réalisés dans les villages de Saria et Kamédji (commune de Koudougou), Dassa (dans la commune de Dassa), Tanghin et 5 forages supplémentaires réalisés grâce au partenariat Réaliser 1 nouveau forage Koala (dans la commune de Saaba), Bagma (commune de avec Humanity First TanghinDassouri) 12 forages réhabilités dans les villages de Balkoui (1) et Yamtenga (4) (commune de Bogodogo), Manegsombo (1), Badnogo 2 (1) Activité entièrement réalisée Réhabiliter 12 forages (commune de Saaba), Koussago (2), Kirsi (2), Ribou (1) (Commune de Kirsi Résultat 1 : L’accès à l’eau pour la consommation humaine est facilité

Réhabiliter et étendre un réseau d'adduction d'eau potable

1 réseau d’adduction réhabilité et étendu dans la commune de Kindi

Aménager les superstructures de 5 forages

Superstructures aménagées de 2 forages

Foncer et équiper un puits d'une ROPE PUMP

Aucun puits foncé

Réhabiliter et équiper d'une ROPE PUMP 3 puits Construire 8 latrines scolaires Résultat 1.2. : Les conditions d’hygiène et d’assainissement sont améliorées

Réhabiliter 8 latrines scolaires Construction de 800 latrines familiales

2 puits réhabilités et équipés d’une ROPE PUMP dans les villages de Maré et Douré 9 latrines scolaires réalisées dans 8 villages : Yamtenga et secteur 29 (commune de Koudougou), Koussago (commune de Kirsi), Saaba (commune de Saaba), les secteurs 6, 7, 9 et 10 (commune de Koudougou) 6 latrines scolaires réhabilitées dans les villages et secteurs 14 (3) et Yamtenga (2) (commune de Bogodogo), secteurs 8 (1) et 9 (2) (commune de Koudougou) 802 latrines familiales réalisées

Il s’agit de la construction d’un mûr de clôture pour la protection des ouvrages et créer les conditions d’hygiènes nécessaires La réalisation du puits équipé dans la commune de Dassa a été remplacée par la réalisation d’un nouveau forage dans le cadre du partenariat avec Humanity First.

Le village de Yamtenga bénéficie de 2 latrines sinon tous tous les autres villages disposent d’une seule

___________________________________________________________________________________________________________________________________________ PAISA/MaBuSen, Burkina Faso

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Rapport annuel UGT (Janvier – Février 2007) ____________________________________________________________________________________________________________________

Résultats Prévisions Réalisations Objectif spécifique n°2 : Augmenter de manière durable les productions agro –sylvo – pastorales

Résultat 2.1. : Les productions agricoles sont améliorées

R2.2 Les ressources naturelles sont mieux gérées par les producteurs

Réaliser un bouli

Bouli réalisé au secteur 8 de la commune de Réo

Achever les travaux de réhabilitation d'un micro barrage

1 Micro barrage réhabilité dans le village de Pouni Nord

Achever les travaux d'aménagement de 7 ha de périmètres maraîchers

7 ha de superficies aménagées pour la production maraîchère dans 5 villages : Kalguin (1ha), Villy (1ha), Sam (2ha), Nidaga (1ha), et Zerkoum (2ha)

Réaliser 35 puits maraîchers en béton Réaliser 52 fosses fumières

65 puits maraîchers réalisés dans 6 villages à différentes profondeurs 77 fosses fumières réalisées

Organiser 3 sessions de formation sur les techniques de production maraîchère

3 sessions de formations sur les techniques de production maraîchère réalisées au profit de 64 producteurs des périmètres de Kalguin (26) et Villy (18) (commune de Koudougou), Pourra (20) (commune de Rambo)

Organiser 4 sessions de formation sur les techniques de production de la fumure organique

5 sessions de formations sur les techniques de production de la fumure organique tenues au profit de 95 exploitants de périmètres dans les villages de Villy (10) (commune de Koudougou), Balkoui (20) (commune de Bogodogo), Yaoghin (15) et Vipaolgho (30) (commune de Komki Ipala), Pourra (20) (commune de Rambo)

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Il reste la réception définitive

Ces villages sont localisés dans les communes de Koudougou, Kindi, Kokologo et Thiou (province de Boulkiemdé

Objectif spécifique n°3 : Accroître les revenus des populations défavorisées

Résultat 3.1. : Un système d’épargne crédit de proximité fonctionne

Formaliser le partenariat entre les 4 organisations de mise en œuvre et les institutions de financement par la signature de protocoles pour le placement d'un fonds de garantie de 6 500 000 Fcfa pour faciliter l'accès au micro crédit de campagne aux producteurs cibles du programme

Partenariat non formalisé

Les institutions de financement décentralisé approchés ont exigé des fonds de garanti largement supérieures aux prévisions budgétaires retenues pour cette activité.

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Objectif spécifique n°4 : Renforcer les capacités institutionnelles et organisationnelles des organisations partenaires et des organisations bénéficiaires d’ici 2009 Résultats

Prévisions

Réalisations

Commentaires

Résultat 4.1 : Les organisations partenaires et bénéficiaires disposent d’une identité propre d’ici la fin du programme

Elaborer 2 planifications stratégiques de 2 organisations de mise en œuvre

2 planifications stratégiques élaborées pour les organisations partenaires AMB et EMESA suite aux recommandations des Diagnostics Institutionnels Participatifs de ces organisations

Les DIP des partenaires SASO et AMUS sont prévus cette année

Résultat 4.2 : Les moyens d’intervention des ONG, OCB et des collectivités locales sont renforcées d’ici 2009

Organiser les évaluations Rapides Organisationnelles de 4 OCB Acquérir 1 imprimante, 1 appareil photo numérique, 1 vidéo projecteur, 1 moto terrain, 2 ordinateurs portables Mener 3 études de capitalisation des expériences des organisations de mise en œuvre du programme Organiser une session de formation en alphabétisation fonctionnelle pour 30 femmes

Réalisations des Evaluations Rapides Organisationnelles de 4 OCB dans les villages de Yaoghin, Vipaolgho et Ralo UGT : 1 imprimante, 1 vidéo projecteur, 1 ordinateur portable EMESA : 1 ordinateur portable AMUS : 1 moto terrain et 1 appareil photo numérique

1 étude de capitalisation des expériences de AMB réalisée

1 session d’alphabétisation (Formation Complémentaire de Base) tenue au profit de 30 femmes du village de Baripsi dans la commune de Kindi.

Mettre en place et former 17 COGES et 1 CAR

18 COGES de forages et 1 CAR mis en place 15 COGES formés

Former 15 maçons

17 maçons formés

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Résultats

Résultat 4.3 : Les relations internes et externes des

Prévisions

Réalisations

Equiper 10 maçons

12 maçons équipés

Mettre en place et former 16 CSS

15 CSS mis en place et formés

Former et recycler 44 hygiénistes

44 hygiénistes formés et recyclés

Equiper 32 hygiénistes avec des boites à images

32 hygiénistes équipés avec des boites à images

Motiver 44 hygiénistes pour la promotion de l'hygiène dans les villages

44 hygiénistes motivés pour la promotion de l'hygiène dans 14 villages

Equiper 16 CSS avec des boites à images

15 CSS équipés en boites à images

Equiper les latrines scolaires de 16 écoles en matériels d'hygiène et lave mains

Les latrines scolaires de 15 écoles sont équipées en matériels d'hygiène et lave mains

Equiper une école d'un PEP

Non réalisé

Appuyer les collectivités locales par l’organisation de 2 sessions de formations pour les élus locaux

1 session de formation tenue à l’intention des membres de la commission Environnement et Développement Local du Conseil municipal de Saaba sur la Problématique de la gestion locale de l’eau et de l’assainissement Acceptation de la demande d’adhésion de AMUS et SASO au réseau SADIO

Elargissement du réseau des partenaires

Commentaires

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Résultats

Prévisions

organisations sont renforcées d’ici la fin du programme

Réalisations

Commentaires

Intégration de AMUS et SASO dans le PAISA Intégration de AMB et EMESA dans le Sous – Programme Eau Hygiène Assainissement

Opérations facilitées par le cofinancement de WaterAid

Partenariat WaterAid et Humanity First ayant abouti au cofinancement permis le financement de 5 forages supplémentaires Résultat 4.4 Les organisations partenaires et bénéficiaires fonctionnent sur la base de règles de gestion transparentes

Participer aux rencontres annuelles du CPSR et du COM du réseau SADIO

Les 4 organisations partenaires de mise en œuvre du programme au Burkina Faso et l’UGT ont participé aux rencontres annuelles du CPSR et du COM/SADIO tenues à Bamako du 19 au 26 avril 2006

Objectif spécifique n°5 : Influencer les politiques en matière de sécurité alimentaire aux niveaux local, national, régional et international au profit des la population défavorisée. Résultat 5.1 : Les OCB, les ONG et les collectivités locales partenaires disposent de compétences en matière de plaidoyer

Organiser un atelier de formation sur les techniques de conduite du plaidoyer pour le personnel et les membres associatifs des organisations de mise en œuvre

1 atelier de formation organisé sur les techniques de conduite de plaidoyer au profit du personnel et des membres des organisations de mise en œuvre du PAISA

Formation prise intégralement en charge par Water Aid avec la participation de nombreux autres partenaires de Water Aid.

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Résultats

Prévisions

Réalisations

Résultat 5.2 : Le partenariat entre ONG, OCB et collectivités locales est consolidé

Mettre en œuvre 4 plans d'actions plaidoyer des organisations de mise en œuvre issus de l'atelier de formation de décembre 2005

Aucun plan d’action mis en œuvre

Suivi évaluation des activités du programme Organiser un atelier de partage et de validation des outils de suivi évaluation Elaborer des outils et conduire des enquêtes pour collecter les données de référence Appuyer 4 communes à l’élaboration de leur PSD en matière d’Eau d’Hygiène et d’Assainissement

Commentaires

1 atelier de partage et de validation des outils de suivi évaluation tenu à Koudougou 5 fiches ont été élaborées et des enquêtes conduites dans Y villages d’intervention du PAISA pour finaliser la situation de référence

Données en cours de traitement par l’UGT

4 PSD en matière d’Eau, Hygiène et Assainissement des communes de Koudougou, Saaba, Bogodogo et Kirsi ont été élaborés

Les PSD de 6 autres communes (Arbollé, Dassa, Kindi, Didyr ; Tanghin-Dassouri et Komki Ipala) sont en cours de réalisation. Les phases enquêtes terrain et la saisie des données sont achevées. L’étape de l’analyse des données est en cours

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2. RAPPEL DES OBJECTIFS ET DES RESULTATS DU PAISA Les résultats attendus planifiées par les partenaires au Sénégal pour l’année 2006 comprennent : OBJECTIF SPÉCIFIQUE 1 : AMÉLIORER L’ACCÈS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES À L’EAU, À L’HYGIÈNE ET À L’ASSAINISSEMENT DANS LA ZONE DU PROGRAMME Résultat 1 : l’accès à l’eau pour la consommation humaine est facilité Résultat 2 : les conditions d’hygiène et d’assainissement sont améliorées OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2 : AUGMENTER DE MANIÈRE DURABLE LES PRODUCTIONS AGROSYLVO-PASTORALES Résultat 1 : Les productions agricoles sont améliorées Résultat 2 : Les ressources naturelles sont mieux gérées par les producteurs Résultat 3 : Les productions animales sont améliorées OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3 : ACCROÎTRE LES REVENUS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES Résultat 1 : Un système d’Épargne et de crédit de proximité fonctionne Résultat 2 : Les produits locaux sont mieux valorisés OBJECTIF SPÉCIFIQUE 4 : RENFORCER LES CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES DES ORGANISATIONS BÉNÉFICIAIRES, DES COLLECTIVITES LOCALES ET DES ORGANISATIONS PARTENAIRES D’ICI À 2009 Résultat 1 : Les organisations bénéficiaires et partenaires disposent d’une identité propre d’ici à la fin du programme. Résultat 2 : Les moyens d’intervention des ONG, OCB et CL sont renforcés d’ici la fin du programme Résultat 3 : Les relations internes et externes des organisations sont renforcées d’ici à la fin du programme Résultat 4 : Les organisations partenaires et bénéficiaires fonctionnent sur la base de règles de gestion transparentes OBJECTIF SPÉCIFIQUE 5 : LES POLITIQUES EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE, D’ACCÈS À L’EAU POTABLE ET DE PROMOTION DE L’HYGIÈNE ET DE L’ASSAINISSEMENT AU NIVEAU LOCAL, NATIONAL, RÉGIONAL ET INTERNATIONAL SONT INFLUENCÉES AU PROFIT DE LA POPULATION DÉFAVORISÉE Résultat 1 : Les OCB, les ONG, les collectivités partenaires du programme disposent de compétences en matière de plaidoyer Résultat 2 : Le partenariat entre ONG, OCB et collectivités locales est consolidé

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3. LES REALISATIONS DU PROGRAMME 1.1 Objectif spécifique 1 : Améliorer l’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement des populations de la zone du programme. 1.1.1

Résultat 1 : L’accès à l’eau pour la consommation humaine est facilité

Le PAISA, dans son objectif spécifique 1 à pour ambition d’améliorer la couverture des besoins en eau potable des populations des villages d’intervention. L’objectif que s’est fixé le programme est d’atteindre d’ici 2009 au moins une couverture satisfaisante des besoins de 60% des populations en eau potable des villages d’intervention. La notion de couverture des besoins est saisie à travers la distance à parcourir par les populations pour se procurer de l’eau potable, le temps mis pour avoir l’eau et le volume d’eau collecté par personne et par jour. Pour satisfaire à ce résultat, les normes retenues dans le cadre du PAISA et qui se basent fortement sur les normes nationales sont les suivantes : - Distance à parcourir : Moins de 500 mètres - Temps mis : Moins de 30 minutes - Quantité d’eau par personne et par jour : 35 litres Pour atteindre les niveaux des indicateurs retenus, les activités suivantes étaient prévues au cours de cette année 2006. Il s’agit de : -

La réalisation d’un nouveau forage, La réhabilitation de 12 forages, La réhabilitation et l’équipement avec une ROPE POMP de 2 puits à grand diamètre, La réhabilitation et l’extension d’un réseau d’adduction d’eau potable La mise en place et la formation de comités de gestion des ouvrages réalisés ou réhabilités. A. Le fonçage d’un forage

La stratégie de mise en œuvre de cette activité avait commencé par l’élaboration de la situation de référence dans les villages d’intervention du programme qui avait permis de préciser les niveaux de satisfaction des besoins des populations en eau potable et les actions à mener pour l’améliorer en fonction des indicateurs du programme. Pour cette année 2006, un nouveau forage était prévu dans les communes de Tanghin Dassouri. Les résultats atteints : En fin d’année 6 forages ont été réalisés, réceptionnée et mis à la disposition des populations. La réalisation de 5 nouveaux forages supplémentaire est le fruit du partenariat entre Water Aid et l’ONG Humanity First. En effet, Humanity First a approché Water Aid pour proposer un partenariat dans le cadre de l’approvisionnement des populations en eau potable. Il s’est agi dans ce partenariat de réaliser des forages dont les 2/3 du coût sont supportés par Humanity First et le reste par Water Aid à travers ses programmes. Ainsi en ce qui concerne le PAISA, des échanges ont été menés entre l’UGT, Water Aid et les partenaires de mise en œuvre, ce qui a permis de retenir les localités d’intervention de AMB et de EMESA pour réaliser des forages. _________________

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Cela a nécessité une revue budgétaire pour dégager les fonds nécessaires au cofinancement des forages. Pour AMB, il a fallu que l’on procède à une augmentation du budget pour pouvoir faire face aux dépenses. Water Aid a apporté 5 millions sur les reliquats budgétaires qui étaient resté dans leur compte central en 2005. Au niveau de EMESA, la revue budgétaire a permis de dégager les ressources nécessaires pour le cofinancement des forages. Les 6 nouveaux forages ont été réalisés dans les communes de Saaba, Tanghin Dassouri, Dassa et Koudougou. Le tableau suivant présente la répartition des forages réalisés par villages et par commune. Tableau n°1 : Répartition des forages réalisés par village Saria Kamédji Dassa

Nombre de forages prévus 0 0 0

Nombre de forages réalisés 1 1 1

Tanghin

0

1

Tanghin Dassouri

Koala Bagma

0 1

1 1

4 communes

6 villages

1

6

Organisation de mise en œuvre AMB

Commune Koudougou Dassa

EMESA Total

Saaba

Village

B. La Réhabilitation de forages : Stratégie de mise en œuvre : La réhabilitation des forages tout comme la réalisation de nouveaux forages est menée dans le but d’améliorer le taux de couverture des besoins en eau des populations. Au cours de cette année, des villages ont été identifiés à partir de la situation de référence réalisée pour y réhabiliter des forages. Pour bénéficier de cette activité, le village doit d’abord avoir des forages en panne et avoir un taux de couverture des besoins en eau insatisfait. Les résultats atteints : Les travaux de réhabilitation de tous les 12 forages sont achevés à la fin de l’année dans 7 villages de 3 communes. Les forages ont été réceptionnés et les populations consomment l’eau des ouvrages. Le tableau n°2 présente la répartition des forages réhabilités par village et par commune. Tableau n°2 : Répartition des forages réhabilités par village et par commune Organisation de mise en œuvre

Commune

AMUS

Bogodogo

EMESA

Saaba

SASO Total

Kirsi 3 communes

_________________

Nombre de réhabilitation de forages prévus 1

Nombre de forages réhabilités 1

Yamtenga

4

4

Manegsombo

1

1

Badnogo 2 Koussago

1 2

1 2

Kirsi

2

2

Ribou

1

1

7 villages

12

12

Village Balkoui

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C. La réhabilitation et l’extension d’un réseau d’adduction d’eau potable La stratégie de mise en œuvre : Le réseau d’adduction d’eau potable de Kindi a favorisé l’accès à l’eau potable d’une partie de la population de la commune. Toutefois, certaines bornes fontaine sont en panne et les populations des autres secteurs de la ville de Kindi ne bénéficient pas des services du réseau. Dans le souci d’offrir les services du réseau d’eau potable à un nombre plus élevé de personnes, le Conseil d’Administration du Réseau (CAR) s’est adressé à AMB pour avoir son appui technique et financier dans cette entreprise. Après des rencontres entre AMB, le CAR, les délégués de secteur et le préfet maire de la commune de Kindi, il a été retenu que des études techniques et socioéconomiques soient menées, après lesquelles, les travaux de réhabilitation et d’extension pourraient être menées. Forage de Bagma.

Les résultats atteints : En fin d’année fiscale, la réhabilitation et l’extension du réseau sont achevées. Ainsi, 6 bornes fontaines sont de nouveau fonctionnelles (4 anciennes et 2 nouvelles) pour une population de 5774 dans la ville de Kindi. Les études sur la situation de référence des villages de la commune de Kindi ne sont pas encore achevées. Toutefois, les 6 bornes fontaines pourront fournir de l’eau à 3000 habitants soit en moyenne 500 habitants par bornes fontaines selon les normes nationales en vigueur au Burkina Faso. Des analyses approfondies viendront par la suite lorsque le rapport du Plan Sectoriel de Développement Eau, Hygiène et Assainissement de la commune de Kindi sera achevé. D. Fonçage, Réhabilitation et équipement de puits à grand diamètre : La stratégie de mise en œuvre : Les puits à grand diamètre sont habituellement réalisés sans fermeture, ce qui peut altérer la qualité de l’eau. De plus, l’utilisation des puisettes peut également favoriser la contamination de l’eau de ces puits ouverts. C’est pour remédier à ces risques de contamination de l’eau de ces types de puits qu’il a été entrepris d’expérimenter une pompe manuelle à corde appelée ROPE PUMP sur un (1) puits à foncer et trois (3) autres à réhabiliter. Cette expérience est prévue pour être réalisée dans les villages de Dassa dans la commune de Dassa (après fonçage d’un puits) avec AMB d’une part et d’autre part dans les villages de Maré et de Douré dans la commune de Kirsi avec le partenaire de mise en œuvre SASO (après réhabilitation de puits existant). Les résultats atteints : Le fonçage du puits équipé de ROPE PUMP prévu à Dassa a été remplacé par la réalisation d’un nouveau forage dans le cadre du partenariat avec Humanity First. En ce qui concerne les réhabilitations, un puits a été identifié dans le village de Maré. Avant la pose de la pompe, il fallait procéder à l’analyse de la qualité de l’eau du puits. Cela a été fait et il s’est avérer que l’eau du puits devait être traitée avant de procéder aux aménagements. Au mois de mars 2006, le puits a été aménagé et la pompe posée. _________________

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Etant donné qu’il s’agit d’une nouvelle technologie il a été entrepris de l’expérimenter en collaboration avec le partenaire Water Aid, dans une dynamique de recherche action. Il ressort du suivi du fonctionnement de la pompe de Maré certaines difficultés liées notamment à l’exhaure, à la qualité des cordes et des matériaux utilisés pour la fabrication des cylindres et pistons. L’artisan qui avait été formé au Ghana pour reproduire la technologie ici au Burkina Faso a été interpellé sur ces questions et il a été convenu de remplacer la pompe du puits de Maré déjà aménagé mais qui présentait quelques défaillances et de placer une seconde pompe sur un puits dans le village de Douré. Ainsi, il n’a pas été possible d’équiper trois puits mais seulement deux étant donnée le fait que la première pompe a été remplacée.

Le puits de Maré après la réhabilitation et l’équipement avec la ROPE PUMP

E. L’aménagement des superstructures de 5 forages : La qualité de l’eau de boisson peut être altérée si le site de collecte de l’eau n’est pas suffisamment assaini. Dans les villages de Koussago et de Douré il avait été prévu de construire des mûrs de clôture pour la protection de 5 forages et ainsi créer de bonnes conditions d’hygiènes autour de ces points d’eau. Résultats atteints : En terme de réalisations, trois superstructures ont été construites respectivement pour 1 forage dans le village de Koussago et 2 forages dans le village de Douré. Les deux autres qui avaient été prévues n’ont pas été réalisées du fait de contraintes budgétaires. 1.1.2

Résultat 2. : Les conditions d’hygiène et d’assainissement sont améliorées

Un des objectifs du programme est d’appuyer les communautés dans la promotion de l’assainissement dans leur milieu de vie. Les activités menées au cours de cette année 2006 pour atteindre ces objectifs ont été : - Réaliser 800 latrines familiales - Réaliser 8 latrines scolaires - Réhabiliter 8 latrines scolaires A. La construction de 800 latrines familiales : La stratégie de mise en œuvre : Pour réaliser les latrines familiales les équipes de mise en œuvre du programme procèdent par des animations pour mieux préciser avec les populations accompagnées les problèmes d’assainissement rencontrés. Il s’agit de séances d’animation sur le péril fécal avec des images qui montrent de bonnes et de mauvaises pratiques en matière d’assainissement. Cela conduit les ménages à s’engager à changer de comportement. Et c’est

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Rapport annuel UGT (Janvier – Février 2007) ____________________________________________________________________________________________________ ________________

ce changement de comportement que le programme accompagne à travers la subvention accordée pour la réalisation de latrines familiales. Les résultats atteints : En fin d’année, le niveau de réalisation des latrines familiales est présenté dans le tableau n°5 ci-dessous. Tableau n°5: niveau d’exécution des latrines familiales en 2006 Nombre de latrines Nombre de latrines Organisation de mise en Village familiales prévues achevées œuvre Saria 85 85 AMB Villy 80 80 Sous total AMB

2 villages

165

165

EMESA

Tanghin Seloghin Nakomstenga Peulh

43 158 7

43 158 7

Sous total EMESA

3 villages

208

208

AMUS

Balkoui Yamtenga

105 81

107 81

Sous total AMUS

2 villages

186

188

SASO

Kirsi Douré Maré Ribou Sitenga Koussago Zoétgomdé

84 39 25 19 38 15 21

84 39 25 19 38 15 21

Sous total SASO

7 villages

241

241

Total Général

14 villages

800

802

Sur un total de 800 latrines prévues 802 ont été réalisées. Nous avons 2 latrines réalisées en plus dans le village de Balkoui avec le partenaire AMUS. B. Construire 8 latrines scolaires : La stratégie de mise en œuvre : La promotion de l’assainissement dans les ménages est soutenue par le PAISA dans les écoles. Pour ce faire des ouvrages d’assainissement sont réalisés pour les écoles. Les écoles choisies pour la réalisation des latrines scolaires doivent de préférence avoir déjà un point d’eau pour faciliter l’hygiène autour de la latrine. Les animations sur le péril fécal sont également menées avec les élèves, leurs parents et les enseignants. Les résultats atteints : La planification 2006 du PAISA prévoyait la construction de 8 latrines scolaires. En fin d’année, 9 latrines scolaires ont été construites. L’explication est que le conseil municipal de Bogodogo a souhaité transformer deux réhabilitations de latrines scolaires en la construction d’une nouvelles latrine scolaire. Tableau n°8 : Latrines scolaires réalisées par village en 2006

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Organisation de mise en œuvre AMUS

Commune Bogodogo

Nombre de latrines scolaires prévues

Nombre de latrines scolaires réalisées

Yamtenga

1

2

Secteur 29

1

1

Village

SASO

Kirsi

Koussago

1

1

EMESA

Saaba

Saaba Secteur 9 de Koudougou Secteur 10 de Koudougou Secteur 7 de Koudougou Secteur 6 de Koudougou 3 villages et 5 secteurs

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

8

9

AMB

Koudougou

Total

4 communes

C. Réhabiliter des latrines scolaires : Les écoles bénéficiaires de cette activité sont situées dans les communes de Bogodogo et de Koudougou. Les résultats atteints sont consignés dans le tableau 9 ci-dessous : Tableau n°9: Latrines scolaires réhabilitées par village en 2006 Organisation de mise en œuvre AMUS

AMB

Total

Commune

Village/secteur

Réhabilitations de latrines scolaires prévues

Latrines scolaires réhabilitées

Secteur 14

3

3

Yamtenga

2

0

1

1

2

2

8

6

Bogodogo

Koudougou

2 communes

Secteur 8 de Koudougou Secteur 9 de Koudougou 1 village et 3 secteurs

6 écoles au lieu de 8 ont bénéficié de la réhabilitation de leurs latrines scolaires dans 2 secteurs de la commune de Koudougou et au secteur 14 de la commune de Bogodogo. 1.2 Objectif spécifique n°2 : augmenter de manière durable les productions agro-sylvopastorales 1.2.1

Résultat 1 : Les productions agro- sylvo - pastorales sont améliorées

L’amélioration des productions agricoles est saisie dans le cadre de la mise en œuvre du PAISA par l’augmentation des superficies exploitées, l’augmentation de la période d’exploitation maraîchère de 2 mois au moins, l’augmentation de la production elle-même, le renforcement des capacités techniques des producteurs, la protection et la restauration des terres et l’amélioration du couvert végétal. Les activités qui ont été menées au cours de cette année concourent à améliorer la disponibilité de l’eau pour la production maraîchère et rizicole, le renforcement des capacités de producteurs _________________

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A. La construction d’un bouli : Cette activité est menée dans la commune de Réo au secteur 8. Les résultats atteints : La réalisation du bouli atteint un taux de 50%. Les travaux devront être achevés d’ici fin avril 2007. B. La réhabilitation d’un micro barrage : Stratégie de mise en œuvre : Cette réhabilitation fait suite à une demande d’assistance de la population de Pouni Nord auprès de AMB pour restaurer cet ouvrage très précieux pour la riziculture dans leur localité. Une étude de faisabilité s’en est suivie et a permis de procéder à un diagnostic minutieux des dégradations de l’ouvrage qui date de cinq (5) ans. Du rapport de l’étude de faisabilité, il ressort que le micro barrage présente les dégradations suivantes : • Rupture du déversoir semi latéral sur 15 m de long à partir de la tête de la digue ; • Un ravinement assez profond et large sur 25 m en amont et 50 m en aval du déversoir ; • Un ravinement profond de 1,50 m sur une longueur de 7 m en aval du déversoir central avec un affouillement sous le plateau de dissipation ; • La présence d’arbres et d’arbustes sur la digue ; • Une dégradation de la tête de la digue à la rive droite sans mur bajoyer avec invasion d’une termitière. Une fois cette étude de faisabilité terminée, AMB a pu procéder à la réhabilitation du micro – barrage. Les résultats atteints : La réhabilitation est achevée et la capacité du micro barrage est estimée à 45 000m3. Une des retombées immédiates de cette réhabilitation est la reprise de la production du riz au cours de cette campagne agricole. 10 producteurs ont emblavé 4ha de riz en saison pluvieuse pour une production totale 5 695 Kg soit un rendement de près de 1,5 tonne à l’hectare. Les activités de production maraîchère ont également été reprises en aval du micro barrage. Autre effet immédiat observé de la réhabilitation du micro barrage de Pouni Nord, est l’abreuvement du cheptel du village et des autres villages environnants. C. La formation des producteurs sur les techniques de production maraîchère : Dans le cadre du renforcement des capacités des producteurs, 3 sessions de formation sur les techniques de production maraîchère étaient prévues dans la planification de 2006. Les résultats atteints : Effectif des producteurs formés sur les techniques de production maraîchère Organisation de mise en œuvre

Communes

AMB

Koudougou

AMUS

Bogodogo

EMESA

Komki Ipala

SASO Total

Rambo 4 communes

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Villages Villy Kalguin Balkui Yaoghin Vipaolgho Pourra 5 villages

Effectif formé

18 26 0 0 0 20 64

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Ainsi dans le cadre de l’amélioration des capacités techniques des producteurs des périmètres maraîchers, 03 sessions de formation sur les techniques de production maraîchère ont été dispensées au profit de 64 exploitants des périmètres de Kalguin, Villy, et Pourra. D. La valorisation des terres autour des micro - barrages : La stratégie de mise en œuvre : Il s’agit, à travers des aménagements de périmètres maraîchers, de valoriser des micro - barrages déjà existants. Ce sont des réalisations inachevées au 31 décembre 2005 qui se sont poursuivies dans le plan d’action 2006. Ainsi, il était prévu la réalisation de sept (07) hectares de périmètres maraîchers répartis autour des barrages des villages de Kalguin (1ha), Villy-Godin (1ha), Sam (2ha), Nidaga (1ha) et Zerkoum (2ha) dans les communes de Koudougou, Kindi , Kokologo et Thiou, province du Boulkiemdé. Pour les sites de Sam, Nidaga et Zerkoum, l’intervention a consisté en la réalisation de la clôture grillagée. Les autres aspects des aménagements notamment le fonçage et le cuvelage des puits, le labour des parcelles, la fourniture d’intrants (semences et engrais) et l’équipement pour l’irrigation ont été pris en charge par le deuxième Programme National de Gestion des Terroirs (PNGT2). Il s’agit là d’un bon exemple de complémentarité entre partenaires intervenants dans une même localité pour la prise en charge des besoins de développement des populations. Quant aux deux autres sites maraîchers (Kalguin et Villy-Godin), il s’agit d’aménagements complets, du fonçage des puits jusqu’à l’implantation de clôture grillagée. Le creusage d’un des quatre puits (04 puits par hectare) et la fixation du grillage de clôture sont toujours de l’œuvre de la contribution des exploitants. Les résultats atteints : Tous les aménagements sont achevés. Les puits sont réalisés à des profondeurs variables. Toutefois, en ce qui concerne ces réalisations de périmètres maraîchers, tous les puits ont au moins une profondeur de 6 mètres avec un niveau statique d’eau de 2,5 mètres minimum. E. Le fonçage de puits maraîchers en béton dans 5 villages : La stratégie de mise en œuvre : La mise en œuvre de cette activité vise à appuyer les producteurs maraîchers à disposer d’ouvrages qui ont le double avantage de leur procurer de l’eau plus longtemps et de ne pas s’ébouler rapidement. Cela leur évitera désormais la reprise obligatoire du fonçage des puits chaque année et leur faciliter la production maraîchère. Les résultats atteints : Tableau n°12 : Puits maraîchers réalisés en 2006 au profit des producteurs cibles Organisation de mise Nombre de puits Nombre de puits Commune Village prévus réalisés en œuvre Koudougou Villy 4 4 AMB Poa Ralo 4 4 Bogodogo Balkui 3 5 AMUS Yaoghin 7 18 Komki Ipala EMESA Vipaolgho 7 18 Rambo Pourra 10 16 SASO Total 5 communes 6 villages 35 65

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Il est aisé de constater sur le tableau ci-dessus que la plupart les réalisations sont supérieures aux prévisions et vont parfois du simple au double. Cela s’explique par les deux raisons suivantes : ƒ La première est que l’arrivée tardive des fonds n’a pas permis de réaliser les puits avant la saison pluvieuse. Ainsi, les travaux ont commencé en octobre mais la nappe phréatique était à son niveau le plus élevé ce qui a conduit à la mise en eau des puits à moins de 6 mètres de profondeur pour la plupart. Il a alors été recommandé de réaliser plus de puits à des profondeurs plus réduites et prévoir leur approfondissement au cours de l’année budgétaire suivante. Cette situation a été vécue à Pourra et à Balkoui. ƒ La seconde raison est que dans les villages de Yaoghin et Vipaolgho, il existe des puisatiers endogènes qui ont une technique locale de réalisation des puits sans utiliser le fer. Ce sont des puits qui ont un diamètre plus petit mais cuvelés avec des briquettes spéciales permettant de réduire le coût de consolidation du puits. Chacun des 65 puits réalisés permet d’irriguer en moyenne 0,25 ha. Lorsque les approfondissements seront réalisés, ces 65 puits vont permettre l’exploitation de 16,25 ha de superficies maraîchères dans les 6 villages du fait de leur fonctionnalité en saison sèche également. En fin de campagne de production maraîchère, une enquête légère sera menée pour saisir l’apport des puits réalisés dans les villages en terme d’augmentation de la superficie exploitée, la période de disponibilité de l’eau et les quantités produites. 1.2.2

Résultat 2 : Les ressources naturelles sont mieux gérées par les producteurs

A. 1. La formation des producteurs maraîchers sur les techniques de production de la fumure organique : Dans le cadre du renforcement des capacités des producteurs, 4 sessions de formation sur les techniques de production de la fumure organique étaient prévues dans la planification de 2006. Les résultats atteints sont résumés à travers le tableau ci –dessous : Effectifs de producteurs formés sur les techniquesde production de fumure organique Organisation de Commune Village Effectifs formés mise en œuvre Villy 10 Koudougou AMB Kalguin 0 Bogodogo Balkui 20 AMUS Yaoghin 15 Komki Ipala EMESA Vipaolgho 30 Rambo Pourra 20 SASO Total 4 communes 5 villages 95

_________________

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Ainsi dans le cadre de l’amélioration des capacités techniques des producteurs des périmètres maraîchers : •

5 sessions de formation sur les techniques de production de la fumure organique ont été dispensées à l’endroit de 95 exploitants des périmètres maraîchers de Villy, Balkoui, Yaoghin ; Vipaolgho et Pourra.

B. La réalisation de fosses fumières dans 5 villages : L’appui aux producteurs pour la réalisation de fosses fumières est faite dans l’optique de produire de la fumure organique pour amender les sols, une ressource naturelle vitale pour une agriculture durable. Les résultats atteints : Organisation de mise en œuvre AMB AMUS EMESA SASO Total

Tableau n°13 : Fosses fumières réalisées par villages en 2006 Nombre de fosses Commune Village fumières prévues Koudougou Villy 10 Bogodogo Balkui 10 Yaoghin 10 Komki Ipala Vipaolgho 10 Rambo Pourra 12 4 communes 5 villages 52

Nombre de fosses fumières réalisés 10 20 14 21 12 77

Le nombre de fosses réalisées est supérieur au nombre prévisionnel. Cela s’explique par le fait que au niveau du partenaire AMUS, le reliquat budgétaire sur l’achat de la moto a été utilisé pour la réalisation de fosses fumières supplémentaires. Au niveau du partenaire EMESA, les populations ont souhaité remplacer le phosphate prévu pour le remplissage des fosses par des matériaux locaux, permettant ainsi de réaliser d’autres fosses fumières en plus. Les caractéristiques des fosses réalisées : 3 m de long x 3 m de large x 1,20 m de profondeur soit 1 m de creusage et 20 cm de margelle. Cela permet d’avoir une fosse d’un volume de 10,80 m3. Une fosse fumière stabilisée Ainsi, pour une fosse fumière bien non encore remplie remplie, le producteur peut disposer de 7,5 tonnes de matière organique. Les normes d’utilisation de la fumure organique sur les sols au Burkina Faso préconisent de répandre sur 1 ha 20 tonnes de fumure organique, ce qui permet de ne pas renouveler l’amendement du sol durant au moins 3 ans. Pour les 77 fosses réalisées, il est attendu 577,5 T de matière organique qui vont permettre d’amender pour 3 à 5 ans au moins 28 ha de superficies de production agricole.

_________________

Une fosse fumière stabilisée non encore remplie

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1.2.3

Résultat 3 : Les productions animales sont améliorées :

Aucune activité n’avait été prévue pour ce résultat au cours de l’année 2006. 1.3 Objectif spécifique n°3 : Accroître les revenus des populations défavorisées 1.3.1

Résultat 1 : Un système d’épargne – crédit de proximité fonctionne

L’activité majeure prévue cette année portait sur le placement du crédit auprès des populations pour mener des AGR à travers le placement d’un fond de garanti dans le cadre général d’un partenariat qui devrait être formalisé entre les organisations de mise en œuvre, les institutions financières et les OCB. A. La mise en place d’un fonds de garantie : La stratégie de mise en œuvre : Plusieurs missions ont été effectuées auprès des Caisses Populaires (Institutions mutualistes au Burkina Faso) pour négocier un partenariat en vue de la signature d’un protocole d’accord pour la mise en place d’un fonds de garantie au profit des producteurs cibles du PAISA. Les résultats atteints : Cette approche s’est avérée infructueuse du fait que la caisse d’épargne et de crédit exigeait un fonds de garantie largement au dessus des moyens financiers prévus dans le budget. C’est suite à cet échec, qu’il a été décidé de constituer des fonds de roulement auprès des organisations communautaires engagées à placer auprès de leurs membres des montants sous forme de crédit remboursable suivant un taux d’intérêt arrêté de commun accord. La démarche consiste à mettre en place au sein du groupement un comité de gestion du crédit devant bénéficier de la formation en gestion de micro-crédit, exiger l’ouverture d’un compte pour recevoir le fonds et ensuite alimenter le compte. La formation des comités de crédit permet de partager avec les responsables de la gestion du crédit les outils de gestion du micro crédit. Le comité de gestion est chargé de placer le crédit et de le récupérer au taux d’intérêt fixé. Les activités menées ont permis de mettre en place des fonds de roulement auprès des OCB qui seront chargées de placer les crédits auprès de leurs membres. Tableau n°15 : Fonds de roulement pour de micro crédit par villages Organisation de mise en œuvre

Commune

AMB

Koudougou

AMUS

Bogodogo

EMESA

Komki Ipala

SASO Total

Rambo 4 communes

Village

Nombre d’OCB

Montant du fons de roulement

Villy Ralo Balkui

1 2 1

0 0 500 000 FCFA

Yaoghin

1

750 000 FCFA

Vipaolgho

1

750 000 FCFA

Pourra 5 villages

1 7

1.500.000 FCFA 3.500.000 FCFA

Nombre de bénéficiaires de micro crédit Activité non réalisée 30 Activité en cours de réalisation Activité en cours de réalisation 30 60

Au total 3 500 000 FCFA de fonds de roulement ont été versés dans les comptes des groupements et 2 000 000 FCFA ont pu être placés auprès de 60 producteurs de 2 villages pour mener des activités génératrices de revenus.

_________________

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Dans le village de Balkui, les 30 bénéficiaires de micro crédit mènent des AGR notamment du petit commerce (vente de produits de transformation). Ceux de Pourra ont bénéficié de crédit de campagne pour la production maraîchère. L’approche préconisée de la mise en place du crédit auprès des groupements sous forme de fonds de roulement demande à être réformée pour l’ensemble des localités d’intervention du PAISA. C’est dans ce contexte qu’il a été jugé nécessaire de mener une étude sur la micro finance dans les localités des différents partenaires. Un projet de TDR a été élaboré à cet effet (Cf. Annexe 13). Ce projet de TDR pourrait être amélioré en concertation avec Terre Nouvelle et la Coordination sous régionale pour tenir compte du contexte institutionnel sousrégional (UEMOA) qui serait amené à connaître des modifications dans un bref délai. 1.3.2

Résultat 2 : Les produits locaux sont mieux valorisés :

Aucune activité n’avait été prévue pour cet objectif au cours de l’année 2006. 1.4 Objectif spécifique n°4 : renforcer les capacités organisationnelles et institutionnelles des organisations partenaires (ONG, OCB, Collectivités Locales) Le suivi du niveau d’évolution des indicateurs de cet objectif est lié à la réalisation régulière des DIP et des ERO des organisations de mise en œuvre et des OCB. 1.4.1

Résultat 1 : Les organisations partenaires et bénéficiaires du programme disposent d’une identité propre d’ici 2009

Les activités prévues pour soutenir les organisations partenaires et bénéficiaires à disposer d’une identité propre portent sur l’élaboration de la planification stratégique, l’appui des groupements villageois pour leur reconnaissance officielle et l’accompagnement des groupements à la rédaction des textes fondamentaux (statuts et règlements intérieurs). A. La planification stratégique de AMB et EMESA : La stratégie de mise en œuvre : L’élaboration de la planification stratégique a concerné les organisations de mise en œuvre AMB et EMESA. Cette activité découle de la mise en œuvre des recommandations des DIP qui avaient été réalisés en 2004 auprès de ces organisations. Les deux autres organisations AMUS et SASO n’ont pas encore bénéficiés de ces DIP qui sont programmées à partir du mois de mai 2007. Les résultats atteints Les premiers drafts des planifications stratégiques de AMB et EMESA ont été élaborés. AMB et EMESA disposent également de leur logo, ce qui constitue une avancée dans le cadre de leur institutionnalisation. B. L’Evaluation Rapide Organisationnelle des OCB : La stratégie de mise en œuvre : En ce qui concerne l’accompagnement des groupements villageois/OCB, la stratégie de mise en œuvre est basée sur l’évaluation rapide organisationnelle du groupement. Des passages successifs permettent à chaque fois d’identifier les besoins prioritaires de formation et d’élaborer les plans de renforcement de capacités permettant d’atténuer ou de satisfaire ces besoins. Résultats atteints : Quatre ERO ont été effectuées auprès de 4 OCB dans les villages de Yaoghin, Vipaolgho et Ralo. Au regard des problèmes diagnostiqués, des plans de renforcement des capacités ont été engagés. _________________

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1.4.2

Résultat 2. : Les moyens d’intervention des ONG, des OCB et des collectivités locales sont renforcés d’ici 2009 :

A. L’équipement des organisations partenaires : La planification 2006 prévoyait le renforcement institutionnel des organisations et l’UGT à travers l’achat d’équipement. Ainsi, il était prévu l’achat d’une imprimante, de 2 ordinateurs portables, d’une vidéo projecteur, d’une moto terrain et d’un appareil photo numérique. Résultats atteints : Tous ces équipements ont été acquis. B. La formation du personnel comptable sur le logiciel TOMPRO : Cette formation a été réalisée à travers le partenariat avec Water Aid qui a permis de former les comptables des organisations sur l’utilisation du logiciel de comptabilité TOMPRO. Pour l’acquisition de ce logiciel, WaterAid a sollicité des organisations une contribution financière de 300 000 fcfa par organisation. Résultat atteint : Les compétences du personnel comptable sont améliorées. C. La réalisation d’études de capitalisation des expériences : Il était également planifié la réalisation de 3 études de capitalisation des expériences de AMB, EMESA et SASO. En fin d’année, 1 seule étude a été menée par AMB et a porté sur la contribution des micro barrages à l’approvisionnement en eau potable Résultat atteint : Le rapport d’étude sur la contribution des micro–barrages à l’approvisionnement en eau potable est disponible. D. Mise en place et formation de Comités de Gestion des Points d’Eau (COGES) La stratégie de mise en œuvre : La gestion, l’entretien et la pérennité des points d’eau réalisés et réhabilités sont de la responsabilité des populations qui les utilisent. Pour les y aider, des structures de gestion des points d’eau sont mises en place et formées pour mener à bien les tâches qui leurs sont dévolues. Il s’agit des comités de gestion des forages (COGES). Pour ce faire, le PAISA à travers les chargés de programme RODI et les animateurs mènent les activités suivantes : • Tenue de séances d’information et de sensibilisation sur le rôle du Comité de Gestion du Point d’Eau (COGES) • Tenue de séances d’information et de sensibilisation sur la composition, les critères d’éligibilité aux postes du COGES et les modalités de gestion des ressources financières ; • Préparation et tenue de la formation des membres des COGES. • Suivi des COGES mis en place. Les résultats atteints Au total 18 COGES ont été mis en place au cours de cette année soit un COGES pour tous les forages réalisés ou réhabilité. Il reste à mettre en place et former les COGES des puits réhabilités et équipés de ROPE PUIMP. Les COGES mis en place se composent ainsi qu’il suit : • Un Président _________________

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Un vice Président adjoint Un Trésorier • Un Trésorier adjoint • Un Secrétaire • Un fontainier ou vendeur de l’eau au niveau du forage • Deux Hygiénistes ou personnes chargés de l’entretient et de la propreté autour du point d’eau. Il est fortement recommandé qu’il y ait au minimum deux femmes dans le comité. Sur l’ensemble des 18 COGES mis en place, 15 ont été formés. Il reste 3 COGES à former dans les villages de Kamédji, Saria et Dassa. •

Tableau n°4 : Nombre de COGES mis en place et formés par village Organisation de mise en Nombre de Nombre de COGES Village œuvre COGES prévus mis en place

Nombre de COGES formés

Sous total SASO

Kamédji Saria Dassa 3 villages Tanghin Koala Bagma Manegsombo Badnogo 2 5 villages Balkoui Yamtenga 2 villages Koussago Kirsi Ribou Maré Douré 5 villages

0 0 1 1 0 0 1 1 1 3 1 4 5 2 2 1 1 2 8

1 1 1 3 1 1 1 1 1 5 4 1 5 2 2 1 0 0 5

0 0 0 0 1 1 1 1 1 5 4 1 5 2 2 1 0 0 5

Total Général

15 villages

17

18

15

AMB Sous total AMB

EMESA

Sous total EMESA AMUS Sous total AMUS

SASO

La formation des COGES poursuit les objectifs suivants : 1. Permettre au COGES d’assurer le fonctionnement permanent du point d’eau et éventuellement le renouvellement de la pompe à moyen et long terme 2. Permettre le renforcement des capacités d’intervention des membres du COGES pour assurer une réelle appropriation des ouvrages réalisés. Pour atteindre ces objectifs les thèmes suivants sont développés : 1. Définition et attributions du COGES 2. Rôle du COGES 3. Tâches des membres du COGES (président, vice président, trésorier, trésorier adjoint, secrétaire, fontainier, assemblée des usagers) 4. Mise en place et gestion de la caisse d’entretien du point d’eau (mode d’alimentation de la caisse, tenue de la caisse, approches et documents comptables, utilisation des fonds ou dépenses) _________________

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5. Relation eau et santé : l’hygiène de l’eau (connaissances générales sur l’eau, principales maladies liées à l’eau et modes et voies de transmission, pollution de l’eau) 6. Elaboration et mise en œuvre d’un règlement d’usage du point d’eau (notamment les interdictions et le respect des prescriptions techniques). Après la formation des COGES les changements immédiats observés portent sur la propreté autour des points d’eau, la réduction du nombre de disputes pour la collecte de l’eau, la disponibilité de fonds dans la caisse du COGES, la réparation rapide des pannes qui sont survenues, la participation de l’ensemble des utilisateurs aux prises de décisions concernant le point d’eau. Les indicateurs retenus dans le cadre du suivi évaluation du programme sur les COGES portent sur leur existence au niveau des points d’eau réalisés et leur niveau de fonctionnalité en fin de programme. En ce qui concerne la mise en place des COGES il est effectif pour l’ensemble des forages réalisés et réhabilités. Pour apprécier leur niveau de fonctionnalité il est important qu’ils puissent s’exercer au moins une année avant de procéder à leur évaluation.

Une vue des membres des COGES des forages réhabilités de Koussago, Kirsi et Ribou lors de leur formation

E. La formation et l’équipement de maçons : La stratégie de mise en œuvre : La réalisation des latrines familiales est soutenue par des relais locaux. En effet, les travaux de réalisation des dalles et de construction de la fosse et des murs sont effectués avec l’appui des maçons qui sont formés à cet effet. Ces relais locaux sont formés et équipés dans chaque village où l’on réalise des latrines familiales. Les résultats atteints : Le tableau suivant présente la situation des maçons formés par village. Situation des maçons formés par village

Organisation de mise en œuvre

Nombre de maçons prévus pour être formés

Nombre de maçons formés

AMB

Balkoui Yamtenga 02 villages Kirsi Douré Maré Ribou Sitenga Koussago Zoétgomdé O7 villages Villy

2 4 6 1 1 1 1 1 1 1 7 2

2 4 6 1 1 1 1 1 1 1 7 4

Sous total AMB

01 village

2

4

Total Général

10 villages

15

17

AMUS Sous total AMUS

SASO

Sous total SASO

_________________

Village

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Les réalisations sont supérieures aux prévisions car au niveau du village de Villy, il avait été prévu de former deux maçons mais nous en avons formé 4. Cela s’explique par le fait que les 2 maçons n’arrivaient pas à satisfaire aux demandes des populations pour la réalisation de leurs dalles et la construction des murs. Pour respecter les délais de l’année fiscale, nous avions estimé qu’il était important de former deux autres relais locaux pour accompagner les populations du village de Villy dans cette activité. Le tableau suivant présente la situation des maçons équipés par village. Situation des maçons équipés par village Organisation de mise en œuvre AMUS Sous total AMUS

SASO

Sous total SASO AMB

Village Balkoui Yamtenga 02 villages Kirsi Douré Maré Ribou Sitenga Koussago Zoétgomdé O7 villages Villy

Nombre de maçons prévus pour être équipés

Nombre de maçons identifiés, formés et équipés

2 4 6 0 0 0 1 1 0 0 2 2

2 4 6 0 0 0 1 1 0 0 2 4

Sous total AMB

01 village

2

4

Total Général

10 villages

10

12

On constate que deux maçons supplémentaires ont été équipés par rapport aux prévisions annuelles. F. La mise en place, la formation et l’équipement 16 Clubs de Santé Scolaires (CSS) : Les CSS sont des structures qui sont mises en place dans les établissements bénéficiaires de latrines scolaires. Ils sont composés d’élèves et d’un maître conseiller. Ce sont les membres de ces CSS qui sont chargés de mener les sensibilisations sur l’hygiène et l’assainissement auprès de leurs camarades. Ils accompagnent les autres élèves dans l’entretien et la propreté des latrines par la mise en place d’un système de nettoyage appropriée. Pour un bon fonctionnement des CSS, le processus de leur mise en place est suivi par l’inspection primaire à laquelle sont rattachées les écoles. Les bureaux des associations des parents d’élèves sont également associés à tout le processus. Au cours de l’année, la mise en place de 16 CSS était prévue. Etant donné les changements opérés dans les réalisations et réhabilitations des latrines scolaires, il est évident que le nombre de CSS à mettre en place sera modifié en conséquence. Au total 15 CSS ont été mis en place, formés et équipés. L’équipement comprend un lot d’images présentant les bonnes et mauvaises pratiques d’hygiène et d’utilisation des latrines scolaires, un lave mains et de petits matériels de nettoyage notamment un seau, des détergents et un balai. Les thèmes développés lors de la formation des CSS sont les suivants : • L’utilisation et l’entretien des latrines et du dispositif de lave mains, _________________

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• • • •

Le péril fécal, L’hygiène de l’eau de boisson, Les acteurs et leurs tâches : tâches des membres du CSS (rôle du président, du trésorier, du secrétaire, des hygiénistes, de l’enseignant, de l’ensemble des élèves et des parents d’élèves), La tenue des fiches d’évaluation notamment, la fiche de compte rendu, la fiche d’évaluation de l’état de propreté et du fonctionnement des latrines, la fiche d’évaluation de l’état de propreté et du fonctionnement du robinet du lave mains et la fiche d’évaluation de l’état de propreté et de fonctionnement du PEP.

Ces fiches permettront de suivre l’évolution des activités des CSS et d’évaluer le changement de comportement des élèves. Tous ces modules sont dispensés avec des jeux de rôles et des supports imagés. Résultats atteints : 1 Dans les 65 établissements cibles, 65 CSS sont mis en place et formés d’ici 2009 2 65 CSS mis en place sont fonctionnels d’ici 2009. G. La Formation/Recyclage et l’équipement des hygiénistes : La stratégie de mise en œuvre : L’amélioration des conditions d’hygiène dans les villages et dans les écoles est un élément très important dans la mise en œuvre du PAISA. Pour ce faire, le programme a initié des actions de sensibilisation et de formation de relais locaux pour mener au quotidien ces sensibilisations pour opérer des changements de comportement. Les messages forts portent sur l’hygiène de l’eau de boisson (la chaîne de collecte, de transport et de stockage de l’eau de boisson) et l’hygiène corporelle avant les repas et après les passages aux toilettes. L’identification des hygiénistes se fait par les populations sur la base d’un certain nombre de critères qui leur sont donnés lors d’animations participatives. Le nombre d’hygiénistes varie selon la taille du village (notamment le nombre de ménages/concessions et les distances entre les ménages). Les critères de choix des hygiénistes sont les suivants : • Etre de bonne moralité ; • Etre une personne respectée et écoutée dans le village ou dans le quartier ; • Avoir au moins 25 ans ; • Etre stable et résidant dans le quartier ; • Etre de préférence mariée ; • Etre de préférence alphabétisée ; • Etre de préférence membre d’une association ; • Etre une personne donnant l’exemple de propreté ; • Etre capable de communiquer facilement avec les gens ; • Accepter le bénévolat. La formation des hygiénistes est préparée et conduite par le personnel des organisations. Ce personnel a été au préalable formé sur les deux modules à dispenser aux hygiénistes. Il s’agit du module N°1 qui porte sur la démarche de l’étude du milieu et la promotion de l’hygiène de l’eau de boisson et du module N°2 portant sur la promotion des latrines familiales à faible coût. Les résultats atteints : Au cours de cette année, il était prévu la formation et le recyclage de 44 hygiénistes et l’équipement de 32 hygiénistes. En fin d’année,44 hygiénistes ont été formés ou recyclés et 32 hygiénistes équipés en boites à images. _________________

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Le tableau 11 présente le nombre d’hygiénistes formés ou recyclés par village et par module développé. Organisations

EMESA

Sous total EMESA AMUS Sous total AMUS

SASO

Sous total SASO AMB

Tableau n°11 : Hygiénistes formés en 2006 par organisation et par village Hygiénistes prévus pour Nombre d’hygiénistes Villages Modules développés être formés et recyclés formés/Recyclés Seloghin

6

6

Nakomstenga Peulh

2

2

Tanghin

12

12

20

20

Balkouy

10

10

Yamtenga 2 villages Douré Maré Zoetgomdé Koussago Kirsi Ribou Sitenga 7 villages

20 30 2 2 2 2 2 2 2 14

20 30 2 2 2 2 2 2 2 14

Saria

2

2

Villy

4

4

3 villages

Sous total AMB

2 villages

6

6

Total

12 villages

44

44

Promotion des latrines familiales

Promotion des latrines familiales Promotion de l’hygiène de l’eau de boisson

Promotion des latrines familiales

Promotion de l’hygiène de l’eau de boisson Promotion des latrines familiales Promotion de l’hygiène de l’eau de boisson

Les relais techniques ainsi formés dans les villages ont mené chacun une campagne de promotion de l’hygiène qui doit prendre fin en Avril 2007. C’est après ces campagnes que les données sur la chaîne de l’eau, le lavage des mains, l’état et le niveau d’utilisation des latrines dans les villages pourront être disponibles. H. La facilitation de l’élaboration de plans sectoriels de développement : Avec Water Aid, une opération d’élaboration de situation de référence sectorielle sur l’eau, l’hygiène et l’assainissement a été mise en œuvre. Cela a permis d’engager l’élaboration de 11 plans sectoriels de développement (PSD) en eau, hygiène assainissement de 11 communes d’intervention des organisations. I. L’organisation de sessions de formation pour les élus locaux : Il était prévu dans la planification de 2006 la tenue de 2 sessions de formation sur la décentralisation et sur la problématique de la gestion de l’eau. La session de formation sur la gestion locale de l’eau et l’assainissement s’est tenue et a concerné les membres de la commission environnement et développement local de la commune de Saaba (Cf. Rapport de formation en Annexe 14). Résultat : Les capacités des membres de la commission environnement et développement local de la Commune de Saaba en matière de gestion locale de l’eau sont renforcées _________________

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Analyse des résultats : La situation de référence des variables pour mesurer les indicateurs sur l’hygiène est présentée en détails en annexe 5. Elle comporte les informations sur la chaîne de l’eau de boisson et le lavage des mains au savon avant de manger et après utilisation des toilettes. En ce qui concerne la chaîne de l’eau de boisson, en 2005 : • 37% des ménages des villages d’intervention i transportent l’eau de boisson avec des récipients couverts, • 54% des ménages des villages d’intervention stockent l’eau de boisson à part, • 28% des ménages des villages stockent l’eau de boisson à l’intérieur des maisons, • 44% des ménages des villages d’intervention ont la jarre contenant l’eau de boisson bien couverte, • 37% des ménages des villages d’intervention ont le gobelet de puisage posé sur la jarre bien couverte. Pour le lavage des mains, l’analyse a révélé que moins de 10% des personnes dans les villages d’intervention se lavent les mains avec du savon avant les repas et après utilisation des toilettes (Cf. Annexe 6). 1.4.3

Résultat 3 : Les relations internes et externes des organisations sont renforcées d’ici la fin du programme.

L’élargissement du réseau des partenaires : Un certain nombre d’acquis peuvent être énumérés à ce niveau : 9 L’acception de la demande d’adhésion des organisations AMUS et SASO au réseau SADIO ; 9 L’intégration des organisations partenaires AMUS et SASO dans le PAISA ; 9 L’intégration des organisations partenaires AMB et EMESA dans le sous–Programme Eau Hygiène Assainissement ; 9 Le partenariat avec Humanity First qui a permis la réalisation de cinq (5) forages additionnels en plus de celui prévu pour cette année. 1.4.4

Résultat 4. : Les organisations partenaires et bénéficiaires fonctionnent sur la base de règles de gestion transparentes

L’accompagnement des organisations partenaires, des OCB et des collectivités locales a été mise en œuvre au cours de cette année à travers la participation aux rencontres statutaires prévues dans le programme (CPBF, CPSR, COM/SADIO, Coordination UGT) des quatre organisations de mise en œuvre et la formation des membres d’une collectivité locale. A. La Participation au CPSR et au COM du réseau SADIO, tenue des rencontres de coordination de l’UGT et partenariat dans le réseau Le Burkina Faso a participé au CPSR et au COM/SADIO à Bamako du 19 au 26 avril 2006 avec une délégation de 8 personnes dont 2 personnes respectivement pour AMB, EMESA et l’UGT et 1 personne pour SASO et AMUS. Lors de cette assemblée générale du réseau SADIO, deux organisations du Burkina Faso notamment AMUS et SASO ont vu leur demande d’adhésion acceptée au sein du réseau. Désormais, le Burkina Faso compte 4 organisations membres du réseau SADIO. Cette réunion qui coincide avec celui du CPSR est le cadre de présentation et de validation des rapports narratifs annuels et des rapports financiers annuels par pays. _________________

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Cette situation a facilité l’ouverture du sous programme sécurité alimentaire aux nouveaux adhérents que sont AMUS et SASO des visites d’échanges d’expériences entres les différentes organisations membres du réseau L’équipe PAISA du Burkina Faso a reçu deux missions de la coordination sous régionale du programme sous l’égide du réseau SADIO. Lors de ces différentes missions, le coordinateur des UGT a partagé avec les organisations du Burkina les expériences d’autres membres du réseau en matière de micro finances et les niveaux de réalisations atteints dans la mise en œuvre du programme. L’UGT en plus de ses missions d’appui conseil aux organisations sur le terrain a organisé 3 rencontres de coordination pour faire le point sur l’état d’avancement du plan d’action 2006. Une session du comité de pilotage du programme s’est tenue au cours de l’année. Lors de cette session, le rapport 2005 et la planification 2006 ont été présentés et adoptés B. Partenariat avec Water Aid Les organisations AMUS et SASO ont intégré le PAISA grâce au cofinancement apporté par Water Aid. L’apport de ce cofinancement a favorisé l’intégration des organisations AMB et EMESA dans le sous-programme Eau-Hygiène et Assainissement. Dans le cadre de ce partenariat, les membres des différentes organisations ont bénéficié au cours de cette année 2006 d’une formation sur les techniques de plaidoyer. Cette formation a été entièrement financée sur les fonds propres de Water Aid ce qui a d’ailleurs permis de redéployer les fonds prévus pour cet atelier dans les budgets du PAISA vers d’autres activités. Il faut signaler aussi la participation sur invitation de l’UGT aux diverses rencontres organisées par Water Aid notamment les réunions trimestrielles, les journées comptables, la retraite annuelle des partenaires de Water Aid. 1.5 Objectif spécifique n°5 : Influencer les politiques en matière de sécurité alimentaire aux niveaux local, national, régional et international au profit des populations défavorisées. 1.5.1

Résultat 1 : Les ONG, les OCB et les collectivités locales partenaires disposent de compétences en matière de plaidoyer

A. La formation des partenaires et des collectivités locales : Le plan annuel 2006 du PAISA prévoyait la tenue d’un atelier de formation sur les techniques de conduite du plaidoyer pour le personnel et les membres associatifs des organisations de mise en œuvre. Cet atelier de formation s’est tenu effectivement mais comme déjà dit plus haut dans le partenariat avec Water Aid, cette formation a été entièrement prise en charge par les fonds propres de Water Aid. Résultat atteint : Les capacités de tous les chargés de programme RODI, d’un représentant des membres associatifs de chacune des 4 organisations membres du réseau SADIO et d’un représentant de chaque Collectivité locale bénéficiaire de l’intervention du PAISA en matière de plaidoyer sont renforcées

_________________

67

Rapport annuel UGT (Janvier – Février 2007) ____________________________________________________________________________________________________ ________________

1.5.2

Résultat 2 : Des actions de plaidoyer en faveur de l’accès des populations défavorisées à la sécurité alimentaire, à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement sont promues

Les plans d’actions qui avaient été élaborés lors de la formation des membres des équipes techniques des organisations en décembre 2005 avaient été planifiés pour être mis en œuvre. Cette activité n’a pas pu être réalisée. La mise en œuvre des plans d’action plaidoyer devait se faire en collaboration avec le département de plaidoyer du partenaire Water Aid. Etant donné la surcharge de travail pour tous les départements du programme pays au cours de cette année, (notamment la réalisation intégrale de tous les plans sectoriels de développement Eau, Hygiène et Assainissement de toutes les communes dans lesquelles Water Aid intervient au Burkina Faso) il n’a pas été possible de mettre en œuvre ces plans d’actions. A. Suivi évaluation des activités du programme Au cours de cette année, il était prévu la mise en place du système de suivi évaluation du programme. Pour ce faire, il a été rendu nécessaire d’élaborer des outils de suivi évaluation et de conduire des enquêtes pour collecter les données de référence. 5 fiches ont été élaborées et des enquêtes conduites dans 12 villages d’intervention du PAISA pour finaliser la situation de référence. Les outils ont été validés lors d’un atelier national de suivi évaluation tenu à Koudougou du 08 au 12 août 2006. Les données ont été saisies et le traitement est en cours au niveau de l’UGT. 4. ANALYSES Les difficultés rencontrées dans l’exécution des activités au cours de cette année sont : •

Les difficultés à mettre en œuvre la micro finance en collaboration avec les institutions financières de la place,



Le retard accusé dans l’établissement de la situation de référence,



L’arrêt de toutes les activités du volet eau, hygiène et assainissement pour s’occuper uniquement de la réalisation des PSD. A. Par rapport à l’OS 1 :

Le PAISA, dans son objectif spécifique 1 à pour ambition d’améliorer la couverture des besoins en eau potable des populations des villages d’intervention. L’objectif que s’est fixé le programme est d’atteindre d’ici 2009 au moins une couverture satisfaisante des besoins de 60% des populations en eau potable des villages d’intervention. La notion de couverture des besoins est saisie à travers la distance à parcourir par les populations pour se procurer de l’eau potable, le temps mis pour avoir l’eau et le volume d’eau collecté par personne et par jour. Pour satisfaire à ce résultat, les normes retenues dans le cadre du PAISA et qui se basent fortement sur les normes nationales sont les suivantes : 1. Distance à parcourir : Moins de 500 mètres 2. Temps mis : Moins de 30 minutes 3. Quantité d’eau par personne et par jour : 35 litres

_________________

68

Rapport annuel UGT (Janvier – Février 2007) ____________________________________________________________________________________________________ ________________

B. Analyse du niveau des indicateurs du résultat 1 en 2006 : Les indicateurs de mesure du résultat 1.1 sont les suivants : 1. Entre 2006 et 2009, au moins 60% de la population des 15 villages cibles a accès à l’eau potable sur une distance de moins de 500 mètres, 2. Entre 2006 et 2009, au moins 60% de la population des 15 villages cibles dispose d’un volume d’eau > 35 litres par personnes et par jour, 3. Entre 2006 et 2009, au moins 60% de la population des 15 villages cibles a accès à l’eau potable en moins de 30 minutes. Les actions menées cette année ont contribué à améliorer la disponibilité de l’eau pour les populations et faciliter leur accès à l’eau. Le tableau suivant présente dans sa première partie les niveaux des variables retenues pour mesurer le niveau d’accès à l’eau des populations en 2005. La seconde partie donne les niveaux atteints en 2006 par ces mêmes variables après les réalisations des ouvrages hydrauliques. Tableau n°3 : Niveau des variables d’appréciation de l’accès à l’eau des populations par commune Organisation Nombre de Population Population ≤ Population ≥ Commune de mise en villages totale 500 m 35 litres eau œuvre Taux de satisfaction des besoins en eau en 2005 AMUS Bogodogo 2 13 497 50% 67% AMB Koudougou 5 22 329 40% 10% EMESA Saaba 9 13 132 56% 12% SASO Kirsi 7 14 590 51% 52% Global 2005 23 63 548 48% 32% Taux de satisfaction des besoins en eau en 2006 AMUS Bogodogo 2 13 497 57% 75% AMB Koudougou 5 22 329 42% 12% EMESA Saaba 9 13 132 62% 18% SASO Kirsi 7 14 590 60% 60% Global 2006 23 63 548 53% 37%

Population eau ≤ 30 minutes 23% 27% 26% 8% 22% 31% 28% 16% 16% 27%

La population située à moins de 500 mètres des points d’eau a été comptée pour chaque point d’eau des villages à l’aide d’un GPS. Pour les variables quantité d’eau collectée et le temps mis elles ont été documentées à travers des enquêtes ménages dans les villages et autour des points d’eau. Globalement, pour la variable distance elle est passée de 48% de la population de la zone d’intervention ayant l’eau à moins de 500 mètres en 2005 à 53% en 2006. Pour ce qui concerne la variable quantité d’eau collectée par personne et par jour, elle est passée de 32% en 2005 à 37% de la population totale en 2006. Enfin, pour le temps mis pour aller collecter l’eau, 22% de la population de la zone d’intervention mettaient moins de 30 minutes pour s’approvisionner contre 27% en 2006. Entre les communes et les villages des disparités existent et les actions à mener pourront lever ces disparités et permettre à chaque village d’intervention d’atteindre les niveaux escomptés de 60% de la population. Les détails par village peuvent être consultés aux annexes 1 et 2 du présent rapport. C. Analyse du niveau des indicateurs du résultat 1.2. en 2006 : Les indicateurs de mesure du résultat 1.2 sont présentés ci-dessous : _________________

69

Rapport annuel UGT (Janvier – Février 2007) ____________________________________________________________________________________________________ ________________

1. Dans 25 villages cibles, 100% des ménages disposent au moins d’une latrine d’ici 2009 2. Dans les 25 villages cibles, 100% des latrines familiales réalisées sont utilisées et bien entretenues d’ici 2009 3. 100% des latrines scolaires réalisées sont utilisées et bien entretenues d’ici 2009. Pour mesurer le niveau de l’indicateur portant sur la disponibilité de latrines pour tous les ménages des villages d’intervention, des données ont été collecté pour apprécier le niveau de couverture des ménages en latrines familiales en 2005. Les résultats présentés ci-dessous (tableau n 10) sont compilés par communes. Tableau n°10 : Proportion de ménages disposant de latrines familiales en 2005 et 2006 par commune Organisation de mise en œuvre

Commune

Nombre de villages d’intervention

Ménages ayant une latrine familiale en 2005

Total ménages de la commune

% ménages ayant une latrine familiale en 2005

% Ménages ménages ayant une ayant une latrine latrine familiale familiale en 2006 en 2006

AMUS

Bogodogo

2

1231

2614

47%

1426

55%

AMB

Koudougou

5

299

1922

16%

469

24%

EMESA

Saaba

9

499

1763

28%

653

37%

SASO

Kirsi

7

117

1468

8%

337

23%

23

2146

7767

28%

2885

37%

Total général

Dans 23 villages de 4 communes d’intervention en 2005, 28% des ménages disposaient au moins d’une latrine familiale. Avec les latrines réalisées en 2006, ce taux est passé à 37%. Si l’on effectue l’analyse selon les communes, la commune de Bogodogo a le meilleur taux de couverture des ménages en latrines familiales 55% (Cf détails à l’annexe 3). Le second aspect de l’amélioration des conditions d’assainissement est l’utilisation des latrines réalisées et leur entretien. Il s’agit de voir la proportion de latrines propres, la proportion de latrines sans émanation d’odeur et la proportion de latrines dont le trou de défécation est fermé. Ces données de référence sont disponibles et présentées à l’annexe 4. Sur un total de 1951 latrines familiales en 2005, 67% sont propres, 38% sont sans émanation d’odeur et 50% ont le trou de défécation fermé. Les données sur les latrines réalisées cette année ne sont pas encore disponibles car la campagne des hygiénistes n’est pas encore achevée. Elle se termine en fin avril. Ces données serviront à documenter le rapport semestriel de 2007. Le bilan des activités de l’année 2006 du PAISA permet de percevoir un niveau de réalisation global satisfaisant. En effet, pratiquement toutes les activités programmées ont été entièrement réalisées de manière satisfaisante Toutefois des efforts doivent être consentis par toutes les organisations et l’UGT pour prendre en compte et documenter suffisamment les OS4 et OS5. La finalisation du système de suiviévaluation et son application effective constitueront également un axe prioritaire au courant de l’année fiscale 2007-2008.

_________________

70

5. ETAT D’EXECUTION DU PAISA Logique d’intervention

Indicateurs objectivement vérifiables (IOV)

Contribution à la sécurité alimentaire pour un développement durable au Mali au Burkina Faso et au Sénégal

I.1. 70% des bénéficiaires du programme dans les pays utilisent les techniques de production et améliorent leur statut alimentaire, d’hygiène et d’assainissement. I.1.1 Le taux de couverture en eau potable est amélioré de 60% dans 110 villages et 16 écoles ciblés par le programme d’ici 2009

O.S.1. l’accès à l’eau potable à la promotion de l’hygiène et l’assainissement auprès des populations I.1.2. Pour 60 % des ménages des 90 villages ciblés et 65 % des élèves des 81 écoles, les de la zone du programme est facilité. pratiques d’hygiène sont améliorées de 35 % et la couverture en matière d’assainissement est satisfaite à 80% d’ici 2009 R.1.1. l’accès à l’eau pour la consommation humaine est facilité

I.1.1.1 D’ici 2009, 85 % des populations de 110 villages a accès à l’eau à moins de 500m I.1.1.2. D’ici 2009, 100% des élèves des 81 écoles ont accès à l’eau à moins de 500 m

R1.2 Les conditions d’hygiène et assainissement sont I.1.2.1. Au moins 30 % des femmes des ménages des 90 villages appliquent le paquet «hygiène / assainissement de base» d’ici 2009 améliorées

A.1.1.1 Foncer des forages

15

Quantités réalisées 2005 et 2006 8

A.1.1.2 Réhabiliter des forages A.1.1.3 Foncer des puits à grand diamètre et équipement avec rope pump A.1.1.7 Réaliser des Km d'adduction d'eau A.1.1.8 Réhabiliter des réseaux d'adduction d'eau potable

25

14

10

2

1

0

1

1

A.1.1.9 Mettre en place et former des COGES et CAR

52

19

A.1.1.11 Tester la qualité de l'eau des points d'eau réalisés

50

10

Activités

Quantité (2005-2009)

Rapport annuel UGT (Janvier – Février 2007) ____________________________________________________________________________________________________________________

A.1.1.12 Traiter tous les points d'eau non potable

25

0

10

3

1000

993

A.1.2.2 Construire des blocs de latrines scolaires

40

13

A.1.2.3 Réhabiliter des blocs de latrines scolaires

25

14

A.1.2.4 Mettre en place et former des CSS

65

27

A.1.2.5 Former des relais hygiénistes et les motiver

120

70

A.1.2.5 Organiser des séances d'IEC sur les bonnes pratiques en hygiène et assainissement

10

0

A.1.2.8 Former des maçons en construction de latrines

25

27

A.1.2.9 Equiper les écoles en matériels d’hygiène et d'assainissement

65

20

A.1.2.9 Equiper les hygiénistes en matériels d’hygiène

120

70

A.1.2.9 Equiper les maçons en matériel de construction de latrines

25

27

A.1.1.13 0rganiser des sessions de formations d'artisans réparateurs de pompes A.1.2.1 Réaliser des latrines familiales

OS2 : Les productions agro-sylvo-pastorales sont augmentées de manière durable.

R.2.1 Les productions agro-pastorales sont améliorées

I.2.1 Le taux de couverture des besoins céréaliers est amélioré de 3 mois pour au moins 30 % des ménages de 66 villages d’ici 2009 I.2.1.1 Pour 80% des producteurs ciblés dont 30 % de femmes, les productions horticoles augmentent de 15% d’ici 2009 I.2.1.2 Pour 80% des producteurs ciblés dont 30 % de femmes, les productions rizicoles augmentent de 15% d’ici 2009 I.2.1.3 D’ici 2009, la taille du bétail abreuvé dans 64 villages au moins augmente de 30% pendant la saison sèche

72

Rapport annuel UGT (Janvier – Février 2007) ____________________________________________________________________________________________________________________

I.2.2.1 Dans les zones d’intervention du programme au moins 325 ha de surface dégradée sont récupérés d’ici 2009

R.2.2 Les ressources naturelles sont mieux gérées

I.2.2.2 Dans les zones d’intervention du programme au moins 15 ha sont reboisés d’ici 2009 I.2.2.3 Dans 30 villages au moins, 80 % des ménages cibles ont réussi à maintenir en vie 3 plants au moins d'ici la fin du programme I.2.2.4 D’ici 2009, 10 sur 17 communes couvertes par le PAISA adoptent et appliquent une convention locale de gestion des ressources naturelles

Activités

Quantité

Quantités réalisées 2005 et 2006

A.2.1.1 Construire des micro barrages

9

1

A.2.1.2 Réhabiliter des micro barrages

5

1

200

77

Approfondissement de PMB

0

0

A.2.1.3 Réaliser des boulis

1

0

A.2.1.5 Aménager / réhabiliter des surfaces rizicultivables (ha)

50

0

A.2.1.6 Aménager / réhabiliter des périmètres maraîchers (ha)

50

Construire des abris pour l'élevage

300

0

formation et éaquipement de VVV

30

0

A.2.1.3 Foncer des PMB

A.2.1.10 former des producteurs sur des thèmes techniques liés à la production agricole

7.5

1000

159

73

Rapport annuel UGT (Janvier – Février 2007) ____________________________________________________________________________________________________________________

A.2.2.1 Installer des dispositifs anti-érosifs (ha)

125

0

A.2.2.2 Réaliser des fosses compostières

450

77

24500

0

3

0

A.2.2.3 Planter et entretenir des plants A.2.2.4 Organiser des sessions de formation en éducation environnementale pour le corps enseignant

OS.3. Les revenus des populations défavorisées sont I.3.1. Au moins 50% des bénéficiaires des activités génératrices de revenus dont 70% de femmes au moins ont augmenté leurs revenus d’au moins 15% d’ici 2009. accrus d’ici 2009 I.3.1.1. Dans 60 villages, le nombre de populations (dont au moins 70% de femmes) développant des activités génératrices de revenus augmente au moins de 15 % d’ici 2009. R.3.1 l’accès des populations au financement d’activités génératrices de revenus est facilité

I.3.1.2. Dans 60 villages, au moins 50 000 000 FCFA prêtés dont les 70% aux femmes sont remboursés à 90% au moins chaque année I.3.1.3. D'ici 2009, les procédures de gestion recommandées dans le système mutualiste sont appliquées au moins à 80 % par les caisses locales d'épargne et de crédit

R.3.2 Les produits locaux sont mieux valorisés

Activités A.3.1.1 Mettre en place des fonds de garantie nationaux A.3.1.5 Organiser des sessions de formation / recyclage sur le montage des requêtes de financement et gestion de micro crédit

I.3.2.1. Les revenus tirés de la transformation et /ou de la conservation des produits locaux augmentent de 15% au moins d’ici 2009 I.3.2.2. Un système de commercialisation des produits des filières locales améliore le revenu des producteurs de 10% au moins d’ici 2009 Quantité (2005-2009)

Quantités réalisées 2005 et 2006

4

0

10

2

74

Rapport annuel UGT (Janvier – Février 2007) ____________________________________________________________________________________________________________________

A.3.2.1 Appuyer la création d'unités de transformation des produits locaux

8

0

A.3.2.3 Organiser des sessions de formation en techniques de stockage, de conservation et de transformation des produits locaux

3

0

A.3.2.4 Organiser des visites d’échange sur la valorisation des produits locaux

2

0

A.3.2.5 Réaliser et restituer des études sur les filières ciblées

2

0

A.3.2.6 Appuyer la structuration des filières étudiées

2

0

O.S 4. Les capacités organisationnelles et institutionnelles des organisations partenaires (OCB, ONG, collectivités locales) sont renforcées

I.4.1. Au moins 70% des organisations partenaires (OCB, ONG), présentent un niveau de développement organisationnel satisfaisant (indice de développement organisationnel de 4 sur 5 au moins) d’ici 2009

I.4.1.1. La vision, mission, stratégie d’intervention sont partagées au moins par 60% des R.4.1 Les organisations partenaires et bénéficiaires membres associatifs et personnel des quatre organisations partenaires au plus tard en fin du programme disposent d’une identité propre d’ici 2007. 2009 I.4.1.2. Au moins 75 % des OCB disposent de reconnaissance juridique, de statuts, et de règlement intérieur d’ici 2009. I.4.2.1 Les structures de coordination (COM, CPM, UGT), les organisations partenaires et 70% des OCB tiennent leurs instances telles que définies par les textes qui les régissent R.4.2 Les modes de fonctionnement et de gestion des d’ici 2009. organisations partenaires et des OCB sont conformes aux textes qui les régissent I.4.2.2 Les quatre organisations partenaires et 60% des OCB appliquent les règles de gestion établies dans leur manuel de procédures, statuts et règlement intérieur d’ici 2009.

75

Rapport annuel UGT (Janvier – Février 2007) ____________________________________________________________________________________________________________________

I.4.3.1 L’appui technique et organisationnel des relais villageois aux organisations communautaires de base et aux producteurs couvre l’ensemble des zones d’intervention d’ici 2009. R.4.3 Les moyens et les capacités d‘intervention des I.4.3.2 Pour tous les ouvrages installés ou réhabilités avec l’appui du programme, au organisations et des collectivités locales sont moins 75% des comités de gestion assurent l’entretien et la réparation dans un délai d’une renforcées d’ici la fin du programme semaine au plus. I.4.3.3 Les capacités des collectivités locales sont renforcées en gestion et dans 2 domaines de compétences transférées. Activités

Quantité (2005-2009)

Quantités réalisées 2005 et 2006

A.4.1.2 Organiser des sessions d’animation sur la relecture des textes institutionnels

2

2

A.4.1.3 Organiser des sessions de formation sur la vie associative et le management associatif

20

0

A.4.2.1 Participer aux rencontres, ateliers et séminaires sous- régionaux organisés sous l’égide du PAISA (CPSR, COM/SADIO), rencontres thématiques, statutaires

5

2

A.4.2.2 Organiser des sessions de formation pour les élus locaux

4

0

A.4.2.5 Appuyer l’organisation de DIP / auto diagnostic des organisations partenaires

4

0

A.4.2.6 Appuyer l’organisation de séances d’ERO des OCB

20

6

A.4.3.1 Organiser des sessions de formation des membres et personnel des organisations

4

0

76

Rapport annuel UGT (Janvier – Février 2007) ____________________________________________________________________________________________________________________

A.4.3.7 Organiser des voyages d’échanges d’expériences

13

0

A.4.3.8 Entreprendre des activités de recherche action

6

1

950

30

A.4.3.9 Ouvrir des centres d'alphabétisation A.4.3.10 Acquérir des moyens logistiques

OS.5 : Les politiques en matière de sécurité alimentaire, d’accès à l’eau potable, et de promotion I.5.1 Dans 10 des 17 communes, l’augmentation de 10% au moins des budgets alloués aux secteurs EHA favorise l’accès des pauvres et des handicapés à l’eau potable, de l’hygiène et l’assainissement au niveau local, l’hygiène et l’assainissement d’ici 2009 national, régional et international sont influencées au profit de la population défavorisée R.5.1 Les OCB, les ONG, les collectivités partenaires du programme disposent de compétences en matière de plaidoyer

I.5.1.1 Deux campagnes de plaidoyer sont conçues et mises en œuvre par les ONG partenaires et les OCB d’ici 2009

R.5.2 Le partenariat entre ONG, OCB et communes est consolidé

I.5.2.1 Dans 10 des 17 communes au moins, des protocoles et plans annuels d’exécution sont signés et exécutés d’ici 2008

Activités

Quantité (2005-2009)

Quantités réalisées 2005 et 2006

A.5.1.1 Organiser des sessions de formation des élus locaux, les OCB, les agents des ONG partenaires et services techniques et sur les techniques de plaidoyer

2

1

A.5.1.2 Organiser des campagnes de plaidoyer

3

0

77

UNITE DE GESTION TECHNIQUE / SENEGAL

JANVIER 2006 - MARS 2007

Organisations Partenaires au Sénégal APDJ :

Diourbel

FEGPAB:

Diourbel

FODDE:

Kolda

GADEC:

Tambacounda

Organisations Partenaires du Nord

Mars 2007 Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

AGIR/ABCD : France Fonds Belge de Survie : Belgique Fonds Catalan : Espagne Terre Nouvelle : Belgique WaterAid : Royaume Uni

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SOMMAIRE Sigles et Abréviations………………………………………………………..…...82 1. RESUME DU NIVEAU D’EXECUTION DU PAISA/SEN……………………………………… 82 2. RAPPEL DES OBJECTIFS ET DES RESULTATS DU PAISA………………………………….. 87 3. REALISATIONS…………………………………………………………………………. 88 1.1 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 1 : AMÉLIORER L’ACCÈS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES À L’EAU, À L’HYGIÈNE ET À L’ASSAINISSEMENT DANS LA ZONE DU PROGRAMME……………………………………………………….88 1.1.1 Résultat 1.1 : l’accès à l’eau pour la consommation humaine est facilité…………………..88 A. FONÇAGE DE FORAGE………………………………………………………………………………...88 B. CONSTRUCTION DE CHÂTEAU D’EAU………………………………………………………………....88 C. RÉALISATION D’ADDUCTION D’EAU ………………………………………………………………… 89 D. FONÇAGE DE PUITS PROFONDS………………………………………………………………………. 90 E. RÉPARATION DE PUITS PROFONDS…………………………………………………………………… 90 1.1.2 Résultat 1.2 : Les conditions d’hygiène et d’assainissement sont améliorées………………91 A. CONSTRUCTION DE LATRINES…………………………………………………………………………91 B. ORGANISATION DE SÉANCES D’IEC SUR L’HYGIÈNE ET L’ASSAINISSEMENT………………………….93 1.2 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2 : AUGMENTER DE MANIÈRE DURABLE LES PRODUCTIONS AGRO-SYLVOPASTORALES…………………………………………………………………………………………………94 1.2.1 Résultat.2.1. Les productions agricoles sont méliorées……………………………………94 A. CONSTRUCTION D’UN MICRO BARRAGE……………………………………………………………….94 B. FONÇAGE DE PUISARDS MARAÎCHERS BÉTONNÉS (PMB)……………………………………………...94 C. AMÉNAGEMENT ET/OU RÉHABILITATION DE PÉRIMÈTRES HORTICOLES……………………………….95 D. AMÉNAGEMENT ET/OU RÉHABILITATION DE PÉRIMÈTRES RIZICOLES…………………………………96 1.2.2 Résultat 2.2 : Les ressources naturelles sont mieux gérées par les producteurs…………….96 A. CAMPAGNE DE REBOISEMENT…………………………………………………………………………96 1.3 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3 : AUGMENTER LES REVENUS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES……………..97 1.3.1 Résultat 3.1: Un système d’épargne et de crédit de proximité fonctionne………………….97 A. MISE EN PLACE D’UN FONDS DE GARANTIE……………………………………………………………97 B. CRÉATION DE CAISSES LOCALES D’ÉPARGNE ET DE CRÉDIT (CLEC)…………………………………..98 1.3.2 Résultat 3.2 : Les produits locaux sont mieux valorisés…………..…………………………99 A. FORMATION DES PRODUCTRICES SUR LES TECHNIQUES DE TRANSFORMATION, DE STOCKAGE ET DE CONSERVATION DES PRODUITS LOCAUX……………………………………………………………………..99 B. RESTITUTION DE L’ÉTUDE SUR LE MARAÎCHAGE………………………………………………………99 C. ÉTUDE SUR LA FILIÈRE LAIT……………………………………………………………………………99 1.4 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 4 : LES CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES DES ORGANISATIONS BÉNÉFICIAIRES, DES COLLECTIVITÉS LOCALES ET DES ORGANISATIONS PARTENAIRES SONT RENFORCÉES D’ICI À 2009………………………………………………………………………………………………………….100 1.4.1 Résultat .4.1 Les organisations bénéficiaires et partenaires disposent d’une identité propre d’ici à la fin du programme………………………………………………………………..………………100 A. L’ÉVALUATION RAPIDE ORGANISATIONNELLE (ERO)………………………………………………….100 B. FORMATION DES RELAIS………………………………………………………………………………..101 C. ANIMATION SUR LA VIE ASSOCIATIVE…………………………………………………………………..101 1.4.2 Résultat 4.2. Les moyens d’intervention des ONG, OCB et CL sont renforcés d’ici à la fin du programme………………………………………………………………………………………………..102 A. OUVERTURE DE CENTRES D’ALPHABÉTISATION FONCTIONNELLE……………………………………..102 B. FORMATION DES ÉLUS LOCAUX SUR LE BUDGET……………………………………………………….103 C. RENFORCEMENT DE CAPACITÉS DES ASUFOR ET DES COMITÉS DE GESTION DES BORNES FONTAINES……………………………………………………………………………………………………104 D. RENFORCEMENT DES MOYENS LOGISTIQUES……………………………………………………………104 1.4.3 Résultats 4.3 : les relations internes et externes des organisations sont renforcées d’ici à la fin du programme…………………………………………………………………….…………………………104 A. FACILITATION DE LA CRÉATION / CONSOLIDATION DE RÉSEAUX ET ALLIANCES………………………..104 1.4.4 Résultat 4.4 : les organisations partenaires et bénéficiaires fonctionnent sur la base de règles de gestion transparentes……………………………………………………………………………………108 A. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DE LA FEGPAB……………………………………………………108 1.5 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 5 : INFLUENCER LES POLITIQUES EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE AUX NIVEAUX LOCAL, NATIONAL, RÉGIONAL ET INTERNATIONAL AU PROFIT DE LA POPULATION DÉFAVORISÉE…..108 Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

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1.5.1 Résultat 5.1 Les OCB, les ONG, les collectivités locales partenaires du programme disposent de compétences en matière de plaidoyer……………………………………………………….108 A. FORMATION SUR LES OGM………………………………………………………………………………108 B. PARTICIPATION AU FORUM SOCIAL SÉNÉGALAIS À KAOLACK……………………………………………..109 C. PARTICIPATION À LA CAMPAGNE 11.11.11 EN BELGIQUE………………………………………………..109 D. FORUM SUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE EN GUINÉE CONAKRY……………………………………………109 E. SEMAINE DE L’AMITIÉ ET DE LA FRATERNITÉ (SAFRA)…………………………………………………109 1.5.2 Résultat 5.2 Le partenariat entre ONG, OCB et collectivités locales est consolidé………110 A. SIGNATURE DE PROTOCOLES……………………………………………………………………………..110 4. ANALYSE…………………………………………………………………………………………………110

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SIGLES ET ABREVIATIONS -

AGIR/ABCD :

Action Générale d’Intervention des Retraités/Action Bénévole pour la Coopération au Développement AGR : Activités Génératrices de Revenus DBA : Défi Belgique Afrique APDJ : Association pour la Promotion et le Développement de la Jeunesse ARMD II : Appui à la Région Médicale de Diourbel Phase II ASUFOR : Association des Usagers de Forage CTB : Coopération Technique Belge CLEC : Caisse Locale d’Epargne et de Crédit CL : Collectivité Locale CR : Conseil Rural CMS : Crédit Mutuel du Sénégal CPS : Comité de Pilotage Sénégal CPSR : Comité de Pilotage Sous-régional COM : Comité des Organisations Membres DLV : Double Latrine Ventilée ERO : Evaluation Rapide Organisationnelle FEGPAB : Fédération des Groupements Paysans Associés du Baol FODDE : Forum pour un Développement Durable Endogène FONGS : Fédérations des Organisations Non Gouvernementales du Sénégal GPF : Groupement de Promotion Féminine GADEC : Groupe d’Action pour le Développement Communautaire GEC : Groupement d’Epargne et de Crédit GIE : Groupement d’Intérêt Economique IEC : Information Education Communication MEC : Mutuelle d’Epargne et de Crédit MYF : Médina Yéro Foulah OCB : Organisation Communautaire de Base OGM : Organismes Génétiquement Modifiés ONG : Organisation Non Gouvernementale PMB : Puits Maraîchers Bétonnés PADELSA : Programme d’Appui au Développement Local pour la Sécurité Alimentaire PAISA/MABUSEN : Programme d’Appui aux Initiatives pour la Sécurité Alimentaire au Mali, au Burkina Faso et au Sénégal RESE : Responsable Suivi/Evaluation RGTA : Réseau Guinéen pour la Traction Animale RODI : Renforcement Organisationnel et Développement Institutionnel SADIO : Sécurité Alimentaire et Développement Institutionnel SEP : Secrétariat Exécutif Permanent UGT : Unité de Gestion Technique TN : Terre Nouvelle VAD : Volontaires d’Appui au Développement

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6. RESUME DU NIVEAU D’EXECUTION DU PAISA/SEN OS1 : L’accès des populations défavorisées à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement est amélioré dans la zone du programme Résultats attendus

R.1.1 : l’accès à l’eau pour la consommation humaine est facilité

R.1.2 : Les conditions d’hygiène et d’assainissement sont améliorées

Prévisions

Réalisations

Foncer 01 forage

01 forage foncé à Kolda

Construire 02 châteaux d’eau à Kolda et Tambacounda

01 en cours de réalisation à Vélingara

Réaliser des adductions d'eau à Diourbel et à Kolda

17,200km d'adduction d'eau réalisés à Diourbel dans 08 villages (Diéré, Diompy I, Diompy II, Ndiagne Toufa,

Kontayème, Ngokol, Thiokhème et Sarème) et 01 hameau (Nianiang)

Commentaires et suites à donner Le forage est foncé et un test de débit donne les résultats suivants : Débit = 66 m3 /heure, Profondeur= 80 mètres, PH = 6 Il est destiné à la boisson et à l’abreuvement du bétail. Saré Mamadou Egué, département de Vélingara, Région de Kolda dans la zone d’intervention du GADEC en partenariat avec World Vision La construction du 2ème château d’eau est différée pour tirer profit de l’expérience en cours dans la zone d’intervention du GADEC A Diourbel 08 villages ont bénéficié des adductions avec 08 bornes fontaines à 02 robinets. Une participation financière et en main d’œuvre des populations et du conseil rural de Gade Escale a été enregistrée. A Kolda, le matériel (tuyauterie et accessoires) rentrant dans la réalisation est réceptionné. Les populations sont en train d’ouvrir les tranchées de canalisation.

Foncer 04 puits profonds à grand diamètre

06 puits foncés dans les villages de Missirah Baboké, Saré Thiané, Kolonding, Thiorobougou, Gouloumbou à Tambacounda

La contribution financière des populations a permis d’augmenter le nombre de puits; la mise en eau du puits de Gouloumbou n’est pas encore réalisée

Equiper un puits à Diourbel

Non réalisé

Le puits est à 94m de profondeur; l’étude est en cours pour le choix technique

Réparer 02 puits profonds

06 puits réparés à Nguidiwol, Kolonding et Saré Samba Gayo à Tambacounda et 02 à Diourbel (Diéré, Guedj Aly)

Construire 50 latrines familiales

60 latrines familiales réalisées à Diourbel

Construire 05 blocs de latrines scolaires

07 blocs de latrines scolaires et 02 latrines communautaires réalisés à Diourbel et à Tambacounda

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

Le puits de Ida Koto (Tambacounda) est en cours La réparation des puits de Diourbel avait débuté en 2005 Le partenariat avec la Région médicale de Diourbel/CTB à travers le projet ARMD II a permis de réduire les coûts et d’augmenter le nombre de bénéficiaires. L’inclusion des handicapés a été prise en en compte dans le ciblage des bénéficiaires. Il s’agissait de blocs de 03 latrines scolaires répartis entre les garçons, les filles, les enseignants. La prise en compte de l’inclusion des handicapés à l’école de Ourel Diadji a été observée.

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OS2 : Les productions agro-sylvo-pastorales sont augmentées de manière durable Résultats attendus

Prévisions

Réalisations

Commentaires et suites à donner

Construire 01 micro barrage

En cours de réalisation à Madialy à Tambacounda

Les études préalables sont réalisées en partenariat avec une ONG française (AGIR/ABCD); les travaux ont déjà débuté;

Foncer 02 PMB et 02 puits profonds

02 PMB et 02 puits profonds réalisés à Sinthiou Malème, Diyabougou Sakho et dans la vallée de Mamacounda à Tambacounda

Les PMB sont foncés au profit de producteurs maraîchers

R.2.1 : Les productions agricoles sont améliorées Aménager/réhabiliter 04 périmètres horticoles

07 périmètres horticoles aménagés sur 18,8ha à Kolda, à Tambacounda et à Diourbel

Aménager/réhabiliter des périmètres rizicoles

17 périmètres de riz ont été mis en valeur sur une superficie de 18,75ha à Tambacounda

R.2.2 : Les ressources naturelles sont mieux gérées par les producteurs

Réaliser 01 campagne de reboisement

02 campagnes de reboisement réalisées à Diourbel et Tambacounda

R.2.3: les productions animales sont améliorées.

Introduire 300 coqs raceurs à Diourbel

Non réalisé

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

- Tambacounda : Sinthiourou : 12ha aménagés et 06ha emblavés avec une production de 73,06 tonnes d’aubergine africaine (Jaxatu) Diyabougou Sakho : 1ha aménagé Kokoum Doulo : 1ha; achat d’une pompe par les productrices Innallah : 1,5ha avec une production de 4,334 tonnes de jaxatu et 1,304 tonnes d’aubergine par 69 femmes en campagne hivernale Sinthiou Malème : 2ha - Diourbel : Thiéckane : 1,3ha aménagé pour 50 femmes du village - Kolda : Diakhali : 3,65ha aménagés avec une production de 13,351 tonnes par 104 producteurs dont 61% de femmes Hamdallay et Kanel n’ont pas été réhabilités

Les périmètres sont exploités à plus de 80% par les femmes - Diourbel : Le reboisement s’est fait autour du périmètre horticole de Thiéckane et dans les concessions - Tambacounda : Il s’est réalisé en partenariat avec les Scouts de Tamba et l’ONG belge Défi Belgique Afrique La stratégie de mise en œuvre n’est pas encore définie avec les bénéficiaires; il existe aussi la difficulté de trouver les coqs raceurs liés à la grippe aviaire.

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OS3 : Les revenus des populations défavorisées ont augmenté Résultats attendus

Prévisions

Réalisations A partir d’un fonds de garantie de 15 000 000Fcfa mis en place en 2005, un crédit de 14 500 000Fcfa a été octroyé à 31 groupements de femmes, de jeunes et de producteurs à Diourbel

Mettre en place un fonds de garantie

R.3.1 : Un système d’épargne et de crédit de proximité fonctionne

Mettre en place 03 caisses locales d’épargne et de crédit (CLEC) et de 03 Groupements d’épargne/crédit (GEC) Organiser 03 sessions de formation / recyclage des membres des organes des caisses locales d’épargne/crédit

Organiser des sessions de formation sur les techniques de transformation, de stockage et de conservation des produits locaux R.3.3 : Les produits locaux sont mieux valorisés Réaliser une étude sur la filière lait local Restituer les résultats de l’étude sur la filière horticole

- 03 caisses locales d’épargne et de crédit mises en place avec plus de 1 200 000Fcfa d’épargne dans 04 communautés rurales à Diourbel - GEC non mis en place

Commentaires et suites à donner Un protocole d’accord avec le Crédit Mutuel Sénégal a permis de doubler le fonds de crédit à 30 000 000Fcfa

Pour les GEC, le matériel (coffres forts et mobiliers) est déjà acheté. En lieu et place des GEC, la FEGPAB a pris l’option de créer une Mutuelle d’Epargne et de Crédit en partenariat avec la FONGS.

03 sessions de formation réalisées pour les 03 CLEC à Diourbel

La formation est en cours à Diourbel au profit des 54 membres des Conseils d’administration, des Comités de crédit et des Comités de Surveillance des 03 CLEC

01 session de formation sur l’emballage et le marketing réalisée à Kolda

Cette formation est réalisée au profit de 15 femmes productrices de la Fédération des GIE Pellital

01 session de démultiplication sur la transformation des fruits et légumes réalisée en Guinée

Il est réalisé en Guinée et fait suite à une formation organisée à Tambacounda en 2005

01 étude sur la filière lait local réalisée à Tambacounda

L’étude a été réalisée dans la zone pastorale du département de Tambacounda; Les résultats de l’étude feront l’objet d’un dossier de plaidoyer

02 restitutions sur la filière horticole organisée à Diourbel et Tambacounda

Elle a été effectuée par le partenaire AGIR qui a eu à réaliser l’étude en présence des responsables des organisations et des producteurs (rapport en annexe)

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OS4 : Les capacités institutionnelles et organisationnelles des organisations partenaires et organisations bénéficiaires sont renforcées d’ici à 2009 Résultats attendus

Prévisions Organiser l’Evaluation Rapide Organisationnelle (ERO) des OCB

R.4.1. les organisations bénéficiaires et partenaires disposent d’une identité propre d’ici à la fin du programme.

Organiser des sessions de formation des relais en vie associative

Organiser des sessions d’animation en vie associative

R.4.2. les moyens d’intervention des ONG, OCB et CL sont renforcés d’ici la fin du programme.

Réalisations 27 OCB évaluées dont 12 à Diourbel et 15 à Tambacounda

20 relais formés dans 10 villages à Diourbel

- Plus de 100 séances réalisées à Diourbel, Tambacounda - 03 GIE de femmes et 01 fédération de femmes ont obtenu leur reconnaissance juridique à Tambacounda

Ouvrir 30 centres d’alphabétisation fonctionnelle

30 centres d’alphabétisation fonctionnelle ouverts dans 20 villages à Diourbel et 10 à Kédougou

Appuyer la Fédération des riziculteurs de Gouloumbou riverains du Fleuve Gambie

Facilitation dans le fonctionnement et la gestion de l’Association régionale des riziculteurs du fleuve

Commentaires et suites à donner Les ERO avaient ciblé les OCB qui avaient bénéficié d’un 1er passage en décembre 2005 à Diourbel et à Tambacounda dans le département de Kédougou, il s’agissait de faire l’état des lieux des OCB à encadrer. Les formations étaient assurées par les volontaires d’appui au développement (VAD) à travers des séances d’apprentissage pratiques - Les séances ont porté sur le renforcement des capacités des organisations villageoises sur la structuration, le fonctionnement, la gestion et le partenariat. - Avec l’appui d’animateurs du GADEC, 03 GIE de femmes des villages de Diarra Boguel et de Sinthiou Omar Diam et 01 Fédération de 10 GPF à Diyabougou Sakho, disposent de reconnaissance officielle Les centres d’alphabétisation dispensaient des apprentissages en calcul, lecture et écriture en langues locales (sérère et wolof) à Diourbel et pulaar à Kédougou ; les centres d’alphabétisation de Kédougou ont été réalisés en partenariat avec l’UNICEF. Cet appui fait suite au départ de la Mission taïwanaise et à une demande d’appui de l’Association auprès du GADEC

Gambie

Organiser des sessions de formation des élus locaux sur la gestion du budget

05 sessions de renforcement des capacités des élus locaux à Diourbel et Kolda

Acquérir des moyens logistiques

02 véhicules achetés

Tenir les réunions des instances

- 02 CPS tenues à Diourbel et à Tambacounda - 04 réunions de coordination de l’UGT tenues à Diourbel - Participation à la 4e Rencontre du Réseau SADIO à Bamako

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

A Diourbel, les sessions ont porté sur le budget organisé au profit des élus locaux, chefs de villages et responsables associatifs de 03 collectivités locales (Gade Escale, Touré Mbonde, Patar) A Kolda, les élus locaux de MYF ont bénéficié de renforcement sur l’organisation, le fonctionnement, le foncier et le budget Ils sont destinés à assurer la coordination du PAISA et du SEP/SADIO La 4e Rencontre du Réseau SADIO a abrité le CPSR et la réunion du COM et la Réunion du Forum des partenaires

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Faire des missions de suivi

Organiser la rencontre des RODI, RESE et Coordonnateurs des UGT R.4.3 : les relations internes et externes des organisations sont renforcées d’ici à la fin du programme. Mettre en place des ASUFOR et/ou des comités de gestion de l’eau

R.4.4: les organisations partenaires et bénéficiaires fonctionnent sur la base de règles de gestion transparentes

06 missions de suivi du Coordonnateur sous-régional et du Secrétaire exécutif de SADIO au Mali, Burkina Faso, Mali, Guinée Bissao, Guinée Conakry et Gambie

Tenue de la Rencontre sous-régionale des RODI, RESE et Coordonnateurs des UGT

01 ASUFOR mise en place dans la région de Tambacounda 10 comités de gestion des bornes fontaines installés à Diourbel et à Kolda

Tenue de l’Assemblée Générale Ordinaire de la FEGPAB

Ces missions ont pour objet de faire le suivi des activités du PAISA et du fonctionnement des instances

Cette activité s’est tenue à Tambacounda avec les UGT du Mali, du Burkina Faso et du Sénégal en vue de partager sur le concept RODI, de finaliser les rapports annuels de 2006 et de procéder à la planification de 2007

Les ASUFOR et les comités sont mis en place pour responsabiliser les bénéficiaires dans la gestion des ouvrages hydrauliques

Cette Réunion statutaire a permis de renouveler le Conseil d’administration et d’élire un nouveau bureau exécutif

OS.5 : Les politiques en matière de sécurité alimentaire aux niveaux local, national, régional et international sont influencées au profit des populations défavorisées Résultats attendus R.5.1 Les OCB, les ONG, les collectivités partenaires du programme disposent de compétences en matière de plaidoyer

Prévisions

Réalisations

01 atelier de formation sur les OGM organisé à Tambacounda

Participation à la Campagne 11.11.11 en Belgique R.5.2 Le partenariat entre ONG, OCB et communes est consolidé

04 protocoles et conventions de partenariat signés entre les organisations partenaires, les collectivités locales et les services techniques Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

Commentaires et suites à donner

Cet atelier était organisé à l’intention des leaders d’association, des élus locaux et des producteurs.

Dans le cadre de la campagne initiée par 11.11.11 sur les filières lait et oignon, 02 délégués venant de Tambacounda (01 animateur du GADEC et le Président du Réseau national des acteurs de la filière lait local au Sénégal) ont séjourné en Belgique en novembre 2007 Ces protocoles et conventions sont signés avec les Conseils ruraux de Gade Escale à Diourbel, le Conseil rural de Nettéboulou et le Conseil régional de Tambacounda et l’Inspection régionale des Eaux et Forêts

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7. RAPPEL DES OBJECTIFS ET DES RESULTATS DU PAISA Les résultats attendus planifiées par les partenaires au Sénégal pour l’année 2006 comprennent : OBJECTIF SPÉCIFIQUE 1 : AMÉLIORER L’ACCÈS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES À L’EAU, À L’HYGIÈNE ET À L’ASSAINISSEMENT DANS LA ZONE DU PROGRAMME Résultat 1 : l’accès à l’eau pour la consommation humaine est facilité Résultat 2 : les conditions d’hygiène et d’assainissement sont améliorées OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2 : AUGMENTER SYLVO-PASTORALES

DE MANIÈRE DURABLE LES PRODUCTIONS AGRO-

Résultat 1 : Les productions agricoles sont améliorées Résultat 2 : Les ressources naturelles sont mieux gérées par les producteurs Résultat 3 : Les productions animales sont améliorées OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3 : ACCROÎTRE LES REVENUS DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES Résultat 1 : Un système d’Épargne et de crédit de proximité fonctionne Résultat 2 : Les produits locaux sont mieux valorisés OBJECTIF SPÉCIFIQUE 4 : RENFORCER LES CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES DES ORGANISATIONS BÉNÉFICIAIRES, DES COLLECTIVITES LOCALES ET DES ORGANISATIONS PARTENAIRES D’ICI À 2009 Résultat 1 : Les organisations bénéficiaires et partenaires disposent d’une identité propre d’ici à la fin du programme. Résultat 2 : Les moyens d’intervention des ONG, OCB et CL sont renforcés d’ici la fin du programme Résultat 3 : Les relations internes et externes des organisations sont renforcées d’ici à la fin du programme Résultat 4 : Les organisations partenaires et bénéficiaires fonctionnent sur la base de règles de gestion transparentes OBJECTIF

SPÉCIFIQUE 5 : INFLUENCER LES POLITIQUES EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE AUX NIVEAUX LOCAL, NATIONAL, RÉGIONAL ET INTERNATIONAL AU PROFIT DES POPULATIONS DÉFAVORISÉES

Résultat 1 : Les OCB, les ONG, les collectivités partenaires du programme disposent de compétences en matière de plaidoyer Résultat 2 : Le partenariat entre ONG, OCB et collectivités locales est consolidé

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8. REALISATIONS 1.1 Objectif Spécifique 1 : Améliorer l’accès des populations défavorisées à l’eau, à

l’hygiène et à l’assainissement dans la zone du programme Résultat 1.1 : l’accès à l’eau pour la consommation humaine est facilité A. Fonçage de forage Le fonçage du forage a été effectué dans le village de Kéréwane dans la région de Kolda. Stratégie de mise en oeuvre : -

Recensement de la population bénéficiaire et du cheptel

-

Etude topographique et un plan pour le réseau d’adduction d’eau potable à Kéréwane

-

Animation avec les relais

-

Contractualisation avec l’entreprise spécialisée en 2005

-

Mobilisation de la participation financière des populations en 2005

-

Exécution du contrat de fonçage du forage.

Résultats : -

Mobilisation de la participation financière des populations de Kéréwane pour un montant de 03 millions;

-

Disponibilité de données actualisées sur la démographie, le cheptel et la topographie pour l’adduction d’eau à Kéréwane et dans les villages environnants. B. Construction de château d’eau

Un château d’eau d’une capacité de 25 m3 et à une hauteur de 10 m est en cours de réalisation dans le village de Saré Mamadou Egué dans la région de Kolda. Stratégie de mise en oeuvre : -

Tenue de séances d’animation Mobilisation de la participation financière et des matériaux locaux des populations Signature du contrat d’exécution avec les prestataires Mise en place de l’équipement et des outils Conception de l’ouvrage et de la réalisation du château par l’expertise technique du GADEC Suivi des travaux par le Service régional de l’hydraulique.

Construction du château d’eau en cours à Saré Mamadou Egué

Confection de coffrage du château d’eau de Saré Mamadou Egué

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C. Réalisation d’adduction d’eau Les réseaux d’adduction d’eau ont été réalisés à Diourbel. Stratégie de mise en oeuvre : -

Identification des villages Recensement de la population et du cheptel Études topographiques Animation au niveau des villages bénéficiaires Séances d’information et de réunions avec les conseils ruraux Appel d’offre en direction des prestataires (maçons et plombiers) et des fournisseurs de matériaux - Choix des prestataires et des fournisseurs - Implication du service régional de l’hydraulique - Exécution et suivi des travaux par le responsable du génie civil et le RODI - Mise en place des comités de gestion des bornes fontaines Résultats : - Mobilisation de la participation financière et en main d’œuvre des populations et du conseil rural de Gade Escale pour une valeur de plus de 2 000 000Fcfa - Réalisation de 17,200km d’adduction d’eau desservant 08 villages (Diéré, Diompy I, Diompy II, Ndiagne Toufa, Kontayème, Ngokol, Thiokhème et Sarème) et 01 hameau (Nianiang) - Construction d’une borne fontaine à 02 robinets dans chaque village soit 08 bornes fontaines installées - Fourniture de l’eau potable à environ 3 600 personnes à une distance de moins de 500m - Réception des ouvrages en présence des autorités administratives, des élus locaux, de la presse, des organisations partenaires, des populations bénéficiaires - Abreuvement de tout le bétail estimé à plus de 5 000 têtes - Génération de nouvelles sources de revenus pour les femmes à travers les recettes issues de la vente de l’eau - Disponibilité de temps libres pour les femmes pour s’occuper de leur bien être (esthétique), de leurs progénitures, à participer aux activités du groupement, de mener des activités génératrices de revenus - Responsabilisation des femmes dans la gestion collective et l’exercice du pouvoir que leur confère la gérance des bornes fontaines et les postes occupés dans les comités de gestion Réception provisoire d’une adduction d’eau à Diourbel (Présidente, trésorière, déléguée au Comité de gestion du forage).

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D. Fonçage de puits profonds Le fonçage de puits a concerné la zone d’intervention du GADEC à Tambacounda. Stratégie de mise en œuvre -

Identification et choix des lieux de fonçage des puits; Animation des équipes du GADEC auprès des bénéficiaires ; Contractualisation avec les prestataires de services et les bénéficiaires, Exécution des contrats de fonçage de puits profonds Le suivi des travaux

Résultats : - Forte participation des populations à travers leur apport en matériaux locaux (eau, sable), en main d’œuvre non qualifiée, en prise en charge (hébergement et restauration) de l’équipe des puisatiers. - Fonçage à sec de 02 puits profonds dans les villages de Saré Thianna (36m), Gouloumbou (41,60m), - Mise en eau de 04 puits dans les villages de Saré Thianna (5m), Missira Baboké (3,5m), Kolonding (4m), Thiorobougou (4,5m) - Approvisionnement en eau des populations et l’abreuvement du bétail sur place E. Réparation de puits profonds Les travaux de réparation sont réalisés à Diourbel et Tambacounda. Stratégie de mise en œuvre : - Identification des puits à réparer - Visite technique des sites; - Sélection des demandes de réparation des puits; - Elaboration des dossiers techniques; - Choix des prestataires et contractualisation; - Exécution des travaux; - Suivi de l’état d’avancement des travaux et le contrôle du respect des prescriptions techniques par le technicien en génie civil du programme durant toutes les étapes des réparations. - Réception des ouvrages. Résultats : les réparations ont porté sur 06 puits dont : - 02 puits à Diourbel dans les villages de Diéré, Guedj Aly : Il s’agissait de travaux de surcreusement qui avaient déjà démarré en 2005. Cela a permis de faciliter l’accès à l’eau pour une population de 374 habitants et un cheptel de plus de 1000 têtes. Cependant, le puits de Guedj Aly d’une profondeur de 94m nécessite un système d’exhaure qui permet d’alimenter la population et le bétail avec moins d’efforts physiques surtout pour les femmes. - 03 puits dans la région de Tambacounda notamment respectivement Nguidiwol (mise en eau sur 2,8m et réparation margelle, confection dalle anti – bourbier, condamnation), Saré Samba Gayo (curage et mise en eau sur 1,5m, montage portique, condamnation), Ida Koto (en cours) Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

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- 01 puits équipé d’une motompe dans la région de Tambacounda notamment dans l’école de Gourel Diadji (Commune de Tambacounda) facilitera les conditions d’exhaure de l’eau pour la consommation des élèves, l’assainissement. Cette démarche participe à la prise en charge harmonieuse des besoins en eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement en milieu scolaire avec l’inclusion des handicapés. Les puits réparés permettent aux populations de ces villages de disposer d’eau pour la boisson humaine ainsi que l’abreuvement d’une partie importante du cheptel. Indicateur : Entre 2005 et 2006, toute la population de 31 villages estimée à 5 130 habitants a accès à l’eau potable sur une distance de moins de 500 m en moins d’une heure soit plus de 60% des villages cibles. Résultat 1.2 : Les conditions d’hygiène et d’assainissement sont améliorées A. Construction de latrines Les latrines ont été réalisées essentiellement à Diourbel et à Tambacounda. Pour cette année, le PAISA a pris en compte la recommandation formulée durant le COM au Mali avec l’inclusion des handicapés. Le partenariat a été mis en exergue avec le Service orthopédique de l’hôpital régional de Tambacounda et la Région médicale de Diourbel. Les types de latrines retenus sont : la double latrine ventilée (DLV) pour les concessions et les blocs de 03 latrines pour les écoles. La stratégie mise en œuvre : -

-

-

Travail de recensement dans les villages qui a permis de faire un état des lieux Séances d’information organisées par les volontaires avec les populations et avec l’implication des infirmiers chefs de postes de santé. Ce qui a favorisé un bon climat de collaboration et de solidarité entre les populations qui ont pu déterminer leurs propres critères de choix des bénéficiaires des latrines à savoir le niveau de pauvreté, la présence de personnes handicapées ou âgées dans la concession. Identification de maçons au niveau des populations bénéficiaires Collaboration avec la Région médicale et le Service d’hygiène de Diourbel et le Service orthopédique de l’hôpital régional de Tambacounda Séances d’animation dans les villages et les Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

Bloc de latrines scolaires

Intérieur d’une latrine

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-

écoles en présence des notables (chefs de villages, imams), du personnel administratif des écoles, des leaders d’opinion, ainsi que des groupements féminins. Les thèmes de ces discussions ont porté sur le péril fécal, l’hygiène, l’assainissement et l’importance des latrines dans la prévention des maladies hydriques. Négociation et la signature de contrats d’exécution tripartite (ONG - bénéficiaire prestataire) Exécution et suivi des travaux

Résultats : -

-

-

-

-

Reconduction tacite de la convention de partenariat entre APDJ et le Programme d’Appui à la Région Médicale de Diourbel (ARMD II) financé par la Coopération Technique Belge (CTB) qui s’explique par le respect des engagements des deux parties pendant la 1e phase en 2005. Participation en main d’œuvre des bénéficiaires Construction de 60 latrines familiales (DLV) réalisées dans les villages de Dara Ndiaye, Ndiogope, Maka Ndiande, Fintel Somb, Keur Amadou, Thiéckane à Diourbel Construction de 07 blocs de latrines scolaires dans 05 écoles dans les villages de Batou Diarra, Hamdalaye Tessan, Diyabougou Missira à Tambacounda et 02 dans les écoles de Ndiabaye et Ndiagne Boumy totalisant 20 classes pour une population scolaire de près de 600 élèves à Diourbel. Construction de 02 latrines communautaires pour la mosquée du village de Ndiouffène Participation de la population dans la construction des DLV Mbakhane et dans le siège de la Zone de Thiobé à Diabrou, région de Diourbel Réception des ouvrages.

Ces réalisations ont requis l’adhésion des populations à travers les fouilles, l’hébergement et la restauration des maçons A ce jour, aucun cas de péril fécal n’est enregistré dans ces villages et écoles alors qu’auparavant des cas de décès liés au choléra ont été notés (le village de Dara Ndiaye a enregistré 03 cas de décès causés par le choléra en 2005). L’esprit de solidarité a été réaffirmé par les populations dans la désignation des bénéficiaires des latrines (priorité aux familles les plus démunies et celles où vivent des handicapés).

Formation des VAD sur les techniques d’entretien des DLV avec le Service d’hygiène de Diourbel

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

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B. Organisation de séances d’IEC sur l’hygiène et l’assainissement Ces séances d’information, d‘éducation et de communication (IEC) sur l’hygiène et l’assainissement ont été développées par APDJ dans les villages ayant bénéficié de latrines. Stratégie de mise en œuvre : -

Identification des problèmes d’hygiène et d’assainissement avec les populations dans chaque village; - Elaboration d’un plan d’action avec la participation de toute la population (chef de village, chefs de ménage, notables, OCB, les femmes, les jeunes) - Information et sensibilisation sur l’hygiène individuelle et collective avec la participation des infirmiers chefs de poste. Résultats : - Mise en place de comités villageois d’hygiène et d’assainissement - Visites à domicile de suivi de l’utilisation, de l’entretien des latrines et des concessions - Instauration de règles d’hygiène individuelles à observer telles que le lavage des mains avec du savon et/ou de l’eau de javel avant les repas et à la sortie des latrines. - Opérations d’assainissement collectif toutes les semaines - Aménagement de dépôts d’ordures ménagères Taux de couverture de latrines dans les concessions dans 10 villages à Diourbel Villages

Populations

Taïba Kalome Darou Thioumpe Thieckane Gade Diéré Darou Ndiaye Dara Ndiaye Maka Diande Ndiogope Fintel Somb TOTAL

Jeunes Femmes Hommes Total 420 1 000 600 2 020 113 43 27 183 87 160 94 208 279 72 280 364 2 077

94 34 150 201 193 26 600 200 2 541

76 25 78 103 214 18 320 192 1 653

Nombre de concessions

Latrines existantes

Situation de départ en 2005

Latrines réalisées par le PAISA

Taux de couverture avec PAISA

42 16

23 3

55% 19%

10 10

79% 81%

18 21 15 12 34 14 67 71 310

0 2 2 11 0 0 24 35 100

0% 10% 13% 92% 0% 0% 36% 49% 32%

18 12 10 1 10 14 10 14 110

100% 67% 80% 100% 29% 100% 51% 69% 68%

257 219 322 512 686 116 1 200 756 6 271

Situation de départ

Taux de couverture de latrines à Diourbel

Taux de couverture

100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Taïba Kalome

Darou Thieckane Thioumpe

Gade

Diéré

Darou Ndiaye*

Dara Ndiaye

Maka Diande

Ndiogope

Fintel Somb

Indicateur : Entre 2005 et 2006, 68% des concessions de 10 villages, et tous les élèves et enseignants de 12 écoles utilisent des latrines et environ 30% au moins adoptent les règles d’hygiène et d’assainissement.

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

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1.2 Objectif spécifique 2 : Augmenter de manière durable les productions agro-sylvo-

pastorales 1.2.1

Résultat.2.1. Les productions agricoles sont améliorées

A. Construction d’un micro barrage Un micro barrage est en cours de réalisation dans le village de Madialy à Tambacounda. Le barrage a les caractéristiques suivantes : dimensions 70m/1,50m, épaisseur du mur 30cm, longueur de retenue 1 350m, volume d’eau 30 488m³. Stratégie de mise en oeuvre : -

Sensibilisation des populations Réalisation d’une étude socio-économique Réalisation d’études techniques Contractualisation avec le prestataire Démarrage des travaux

La réalisation du barrage est en cours. B. Fonçage de puisards maraîchers bétonnés (PMB) Il s’agissait de la poursuite du fonçage de 02 PMB et de deux (02) puits profonds dans la région de Tambacounda : Stratégie de mise en œuvre : -

Sélection des demandes de PMB formulées par les bénéficiaires ; Animation auprès des bénéficiaires par les équipes du GADEC Contractualisation avec les prestataires de service et les bénéficiaires ; Exécution des contrats et suivi des travaux

Résultats : -

-

-

02 PMB réalisés à Sinthiou Malème (fonçage à sec sur 14 m et mise en eau 1,80 m) 03 puits profonds foncés dans le village de Dyabougou Sakho, la Vallée de Mamacounda et l’école élémentaire Batou Diarra (amélioration de l’environnement scolaire) avec les profondeurs respectives de 20m, 19,36m et 26,5m. Mise en eau du puits profond du Dyabougou Sakho à trois reprises en avril 2006, septembre 2006 et Janvier 2007 pour les profondeurs Femmes autours du puits du périmètre maraîcher à Khossanto respectives 3m, 6m et 6,5m. Mise en eau du puits de l’école élémentaire Batou Diarra sur une profondeur de 4m. Ces puits ont pour vocation de faciliter l’irrigation des cultures et/ou d’améliorer l’environnement scolaire.

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

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C. Aménagement et/ou réhabilitation de périmètres horticoles : L’aménagement et/ou la réhabilitation de périmètres horticoles ont été effectués à Diourbel, Kolda et Tambacounda. La stratégie de mise en œuvre : -

Diagnostics de la situation des périmètres Analyse de l’eau pour le cas spécifique de Diourbel (périmètre en phase test) Recensement des investissements nécessaires ; Séances de concertation avec les producteurs/productrices pour envisager ensemble les solutions techniques les plus appropriées ; Mise à disposition de techniciens horticoles et d’animateurs dans les périmètres Mise en place du matériel et des intrants Mise à disposition de crédit de campagne pour un montant de 1 609 400Fcfa aux producteurs de 20 périmètres Exécution et suivi des campagnes

Résultats : -

Clôture en fils barbelés de périmètres à Tambacounda Poursuite des productions dans les périmètres Prise en compte de l’aspect genre avec l’affectation de parcelles à toutes des femmes du village de Diakhali (Kolda); elles sont également majoritaires dans la plupart des périmètres à Diourbel et Tambacounda. - L’exploitation du périmètre horticole de Thiéckane à Diourbel en phase test fait suite à l’étude sur le maraîchage menée par AGIR. Pour le périmètre du village de Diakhali à Kolda, les femmes exploitent 23,5 parcelles. Au démarrage du périmètre, les femmes ne disposaient que de 05 parcelles sur un total de 65 dans la distribution antérieure. Elles exploitent actuellement plus de 5ha sur une superficie globale de 15ha. Sur une superficie de 1,5ha emblavé en gombo en 2006 par 104 producteurs dont 63 femmes, la production s’élève à 13,351 tonnes avec des recettes brutes de 1 335 050Fcfa.

Exploitation d’un périmètre horticole à Tambacounda

Pour le périmètre de Khossanto à Kédougou dans la région de Tambacounda, le total des recettes de la 1e campagne de 2006 s’élève à 2 004 000Fcfa soit une marge de 12 500Fcfa par femme ou par 20m². Et si on tient compte de la production autoconsommée équivalant au tiers de la production totale, la production totale peut être chiffrée à 3 006 000Fcfa. Cette estimation ne prend pas en compte la production non pesée. Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

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Par ailleurs, la culture d’oignon occupe une place importance dans le système d’exploitation avec 58,5% des recettes, suivi de la laitue au deuxième rang avec 23,5%. Au terme de la 2e campagne couvrant la période d’octobre 2006 à Mars 2007 portant pour l’essentiel sur l’oignon produit par 75 femmes sur 1/4ha, la production est estimée à 10,125 tonnes. Dans le périmètre de Sinthiourou, 107 producteurs dont 60 femmes ont produit 73,06 tonnes de Jaxatu sur 06ha. Situation de quelques périmètres horticoles de la zone d’intervention du PAISA/SEN en 2006 Périmètres

Superficies emblavées (en ha)

Innallah

1,5

Diakhali Thiéckane Khossanto

3,65 1,3 ¼ 1,48 2,81 06

Soudouwelly Sinthiourou

Spéculations

Jaxatu Aubergine Gombo Chou Oignon Piment Gombo Jaxatu

Productions (en tonne)

4,334 1,304 13,351 En cours 10,125 0,7 07 73,06

Nbre de producteurs Hommes Femmes

0

69

41 01 00

63 50 75

10

102

47

60

Indicateur : Entre 2005 et 2006, les superficies exploitées pour le maraîchage ont augmenté cumulativement de plus de 25 ha soit près de 50% ; environ 70% de cette superficie additionnelle est exploitée par les femmes dans plus de 10 périmètres villageois avec une production horticole de plus de 118 tonnes en 2006. D. Aménagement et/ou réhabilitation de périmètres rizicoles La Fédération des Riziculteurs de Gouloumbou qui regroupe 405 producteurs de 28 villages étaient antérieurement encadrée par la Mission taïwanaise et s’est retrouvée sans encadrement au départ de cette dernière. Devant ce sevrage, elle a demandé un appui du GADEC qui, après investigation, a mis à sa disposition un fonds de garantie de 2 200 000Fcfa. Avec ce montant, elle a acheté un stock d’engrais destiné à ses membres à crédit. S’étant rendu très tôt compte de la mauvaise pluviométrie en 2006, elle a plutôt décidé de vendre ses engrais au comptant, y compris à des non membres pour éviter d’aboutir à une impasse si ses membres ne parvenaient pas à honorer leur remboursement; une perspective qui était très probable. Sur l’ensemble des 26 villages qui avaient eu à produire du riz sur une superficie de 43,1ha, la production totale était de 65,685T. A Tambacounda et dans le département de Vélingara (Kolda), 17 groupements de femmes soit plus de 600 productrices ont eu à emblaver 18,75ha de riz. Indicateur : Entre 2005 et 2006, 600 producteurs de riz de 43 villages ont aménagé et exploité 61, 85ha dont 60% de femmes. 1.2.2

Résultat 2.2 : Les ressources naturelles sont mieux gérées par les producteurs

A. Campagne de reboisement A Diourbel et à Tambacounda, 02 campagnes de reboisement ont été organisées. La stratégie de mise en œuvre a porté sur : Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

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- L’identification des sites à reboiser et le choix des espèces - Le recensement des personnes intéressées - Des démarches auprès du Service régional des eaux et forêts pour l’acquisition des plants - Une collaboration tripartite entre le GADEC, les Scouts, DBA à Tambacounda Les résultats obtenus se sont traduits par : - Une mobilisation de la population pendant le reboisement. - Le reboisement s’est mené au bord de la route pour la région de Tambacounda, tandis qu’à Diourbel, les plants ont été reboisés dans les concessions et autour d’un périmètre horticole. - Au total 777 plants de Prosopys, de Jujufis joliflora, d’Eucalyptus, d’Acacia méliféra, fruitiers (manguiers, goyaviers, citronniers, orangers…) ont été reboisés. 1.3 Objectif spécifique 3 : Augmenter les revenus des populations défavorisées 1.3.1

Résultat 3.1: Un système d’épargne et de crédit de proximité fonctionne

A. Mise en place d’un fonds de garantie Dans la région de Diourbel, le fonds de garantie de 15 000 000Fcfa logé au CMS par le Consortium APDJ/FEGPAB en 2005 a permis aux groupements de femmes, de jeunes, des producteurs des villages cibles d’avoir accès au crédit pour une enveloppe globale de 30 000 000Fcfa. Ce fonds a permis de financer les volets suivants : agriculture, élevage, commerce, artisanat. Stratégie de mise en oeuvre : - Un comité de crédit régional du Consortium APDJ/FEGPAB regroupant des responsables des deux organisations est chargé de la sélection des requêtes de financement et de l’accréditation des demandeurs de prêt - Pour une utilisation rationnelle de ce fonds, un protocole a été signé avec le CMS - Le montage des requêtes de financements avec l’appui des animateurs de APDJ et FEGPAB qui ont reçu une formation sur l’élaboration de requêtes de financement en vue d’appuyer les organisations communautaires de base OCB dans la formulation de leur projet. - L’ouverture d’un compte au CMS par les demandeurs de prêts - Le remplissage d’une fiche de caution solidaire en guise d’engagement. - La sélection des requêtes à financer par le comité régional de crédit - La transmission des bordereaux au CMS pour procéder au financement des OCB retenues. Résultats : Ce dispositif a permis à 31 groupements de femmes, de jeunes et de producteurs (soit plus de 300 bénéficiaires) de bénéficier d’une enveloppe globale de 14 250 000Fcfa pour mener des activités portant sur l’agriculture, l’élevage, le commerce avec des financements variant de 250 000Fcfa à 500 000Fcfa. Les femmes ont été les principales bénéficiaires soit plus de 55% des OCB financées. Ainsi, les bénéficiaires ont pu connaître les procédures et le circuit pour avoir accès au crédit dans les structures de financement décentralisées telles que le Crédit Mutuel du Sénégal. Les résultats des activités seront connus à la fin de la campagne (Juillet 2007) où une évaluation avec le CMS et avec les bénéficiaires permettra de mesurer les effets et les impacts. A titre illustratif, le GIE des femmes du village de Dara Ndiaye à Diourbel a bénéficié d’un crédit de 500 000Fcfa avec un taux d’intérêt de 2% par mois avec une échéance de remboursement à terme sur 9 mois. A la fin de la campagne du GIE, les résultats suivants sont enregistrés : Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

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-

Nombre de bénéficiaires : 28 personnes Montant reçu par personne : 17 200Fcfa Niveau de remboursement : 100% Montant épargné par le GIE au CMS : 45 000Fcfa Revenus tirés des AGR : ƒ 10 000 à 20 000Fcfa pour 08 personnes ƒ 5 000 et 7 000Fcfa pour 09 personnes ƒ 2 500 à 4 500Fcfa pour 10 personnes

B. Création de caisses locales d’épargne et de crédit (CLEC) Les CLEC sont implantées dans la région de Diourbel. Stratégie de mise en oeuvre : - Séances d’informations et d’animation auprès des populations - Mise en place de comités de pilotage pour l’information et la sensibilisation des populations - Tenue d’assemblées générales ordinaires - Choix des lieux d’implantation des CLEC Résultats : -

03 CLEC sont implantées au profit de 35 villages des 04 communautés rurales de Ngohé, de Gade Esacle, de Ndankh Sène et Touré Mbonde - L’épargne s’élève à 1 284 000Fcfa pour plus de 300 sociétaires - Les organes des CLEC (Conseil d’administration, Comité de crédit et Comité de surveillance) sont installés - Les locaux qui sont entièrement pris en charge par les sociétaires sont aménagés - Les équipements (coffre fort, outils de gestion, fournitures de bureau) sont en place - Les formations des membres des organes des CLEC sont en cours en vue d’une maîtrise de leur mission et leurs rôles. - Une responsabilisation des bénéficiaires/sociétaires qui sont comptables de l’administration, de la gestion du crédit et du contrôle à travers les organes (Conseil d’administration, Comité de crédit, Comité de surveillance). Indicateurs : - L’accès au financement d’activités génératrices de revenus est facilité avec une enveloppe financière de plus de 50 000 000Fcfa au profit des populations défavorisées - Entre 2005 et 2006, plus de 50 organisations à la base et de producteurs dont plus de 70% de groupements de femmes ont développé des activités et augmenté leur revenu d’au moins 20% - Sur les 14 500 000Fcfa prêtés à 31 organisations à la base et aux producteurs en 2006, le taux de recouvrement est à plus de 85% avant l’échéance de remboursement.

98

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

Réunion de la CLEC de Ndiogope/Diourbel

AGR / Embouche ovine

1.3.2

Résultat 3.2 : Les produits locaux sont mieux valorisés

A. Formation des productrices sur les techniques de transformation, de stockage et de conservation des produits locaux La formation a porté sur le renforcement des capacités des membres du GIE des femmes de Pata (Kolda) en techniques d’emballage et de marketing. La stratégie de mise en œuvre : -

Elaboration des termes de références Choix des formateurs

Résultats : L’atelier a permis de former 15 productrices sur l’analyse du marché, le marché mix, l’élaboration d’une stratégie de marketing, les techniques d’emballage. B. Restitution de l’étude sur le maraîchage L’étude sur le maraîchage commanditée par l’UGT et réalisée par AGIR/ABCD a fait l’objet en octobre 2006 de deux ateliers de restitution à Diourbel (APDJ et FEGPAB) et à Tambacounda (FODDE et GADEC). Ces ateliers ont vu la participation des responsables techniques et associatifs des organisations; des producteurs / trices, de l’UGT. Les principales conclusions de cette étude portent sur : -

-

-

La taille du périmètre qui doit être conditionnée par l’importance de la population active intéressée à proximité immédiate… Il vaut mieux envisager un projet modeste, économe en investissement et à coût de fonctionnement très réduit, orienté vers l’autoconsommation et le marché de proximité plutôt qu’un projet très important dont on ne maîtrise pas à coup sûr les données techniques et commerciales. L’autarcie bien réfléchie peut être une solution immédiate au problème de l’alimentation des populations locales, à condition qu’il n’y ait aucune charge monétaire en dehors des intrants. Les disponibilités en eau, en qualité et en quantité : La qualité de l’eau est-elle adaptée au maraîchage ? Il est indispensable d’avoir au moins une idée du débit journalier des puits, des forages…Ce n’est pas toujours facile, et en cas de doute, mieux vaut minimiser la taille du périmètre. Le pire n’est pas d’avoir vu trop petit, mais de ne pas avoir assez d’eau pour mener une culture à son terme ou de laisser la moitié du périmètre inexploité. Établir un compte prévisionnel d’exploitation pour les futurs producteurs, et comparer les charges monétaires au revenu monétaire prévisible, déduction faite de l’autoconsommation. Dans tous les cas, la réussite du projet sera conditionnée par la réussite technique et économique des exploitants. Nous sommes condamnés à les faire réussir, d’où l’impératif d’une formation et d’un appui technique et de gestion très solide. C’est d’autant plus impératif qu’il y a plus de charges (eau, entretien de la fertilisation…) et de difficultés de commercialisation. C. Étude sur la filière lait

Une étude sur la filière lait a été réalisée à Tambacounda. Elle avait pour objet d’étudier l’environnement régional et la problématique du lait en vue de mieux cerner ses conditions de production, de transformation, de conservation et de distribution dans cet espace éco géographique local. Cette étude s’était fixée comme objectifs de :

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

99

a. Faire l’état des lieux de la filière laitière dans la région : production, distribution, conservation, consommation, rôles respectifs des hommes et des femmes à ces différents niveaux, b. Procéder à une comparaison de la production et de la consommation du lait local et du lait importé dans la région de Tambacounda; c. Identifier les principaux acteurs/actrices et les publics de décideurs de la filière en vue de participer à la campagne de plaidoyer sur « l’accès aux marchés des produits » laitiers locaux; d. Esquisser les conditions et les modalités concrètes de mise en place d’un plaidoyer en faveur du lait produit localement comme levier important de promotion de la souveraineté alimentaire Convaincu que ce produit traditionnel de consommation populaire qu’est le lait peut contribuer à améliorer considérablement la sécurité alimentaire des communautés de base, le GADEC partenaire du PAISA/MABUSEN, compte mener un plaidoyer avec ses partenaires belges Atelier de restitution de l’étude sur le maraîchage (NCOS et Terre Nouvelle) dans le cadre de la Campagne 11.11.11 portant sur « l’accès aux marchés des produits des pays du Sud ». Ce plaidoyer pour la promotion du lait produit localement au Sénégal se fonde sur notre vision en faveur d’une souveraineté alimentaire. Car seule une souveraineté alimentaire véritable est à même de jeter les bases d’un développement local durable. 1.4 Objectif spécifique 4 : Les capacités institutionnelles et organisationnelles des

organisations bénéficiaires, des collectivités locales et des organisations partenaires sont renforcées d’ici à 2009 1.4.1

Résultat .4.1 Les organisations bénéficiaires et partenaires disposent d’une identité propre d’ici à la fin du programme.

A. L’évaluation rapide organisationnelle (ERO) 27 OCB ont fait l’objet d’une évaluation rapide organisationnelle à Diourbel et Tambacounda. Stratégie de mise œuvre : -

Recyclage des enquêteurs Administration des fiches ERO (1er passage pour les OCB de Kédougou et 2e passage pour les OCB de Diourbel) Restitution des résultats aux OCB Elaboration de plans de renforcement par OCB.

Résultats : L’exploitation des fiches ERO de 12 OCB à Diourbel ayant déjà bénéficié d’un renforcement en 2005 a donné les moyennes suivantes : -

Structuration : 3,6/5 Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

100

-

Fonctionnement : 3,9/5 Caisse et banque : 3,9/5 Procédures financières : 3,8/5 Capacités d’autofinancement : 3,3/5 Partenariat : 4/5 Evolution organisationnelle et institutionnelle des OCB à Diourbel / APDJ 4,5 4,0 3,5 3,0 2,5 2005 2,0 1,5 1,0 0,5 Structuration

Fonctionnement

Caisse/Banque

Procédures finances

Autofinancement

Partenariat

B. Formation des relais Cette formation s’est déroulée dans le cadre du sous-programme d’alphabétisation fonctionnelle à Diourbel. Stratégie de mise en œuvre : -

Choix des relais au sein des OCB Identification des besoins en renforcement Elaboration d’un plan de renforcement

Résultats : -

02 relais ont été formés par village, soit un total de 20 personnes les relais sont utilisés comme secrétaires dans les OCB en établissant les procès verbaux et les comptes rendus des réunions. les relais assurent la démultiplication des thèmes dans les centres d’alphabétisation et participent à la sensibilisation et à la mobilisation des populations dans les activités de développement. C. Animation sur la vie associative

Ces animations se sont déroulées à Diourbel et à Tambacounda. Stratégie de mise en œuvre : -

Exploitation des rapports des ERO Elaboration de plan d’action par OCB Tenue de séances d’animation Responsabilisation progressive des relais qui assurent une partie des séances d’animation Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

101

2006

Résultats : -

Réalisation de plus de 100 séances d’animation

Formation des femmes en gestion

-

Séance d’animation sur la vie associative

Meilleure connaissance des rôles et responsabilités des membres des bureaux Obtention de la reconnaissance juridique pour 02 GIE de femmes, 01 GPF et 01 Fédération de 10 GPF à Tambacounda. Renforcement des capacités en gestion des OCB Implication des OCB dans les activités de développement Forte adhésion des communautés dans les initiatives et actions d’intérêt communautaire menées par les OCB dans leur localité (la sensibilisation sur l’utilisation des moustiquaires imprégnées, la consultation prénatale des femmes enceintes, le respect du calendrier vaccinal des enfants, la déclaration des nouveaux-nés à l’état civil, la mobilisation de la main d’œuvre non qualifiée dans l’exécution d’ouvrages).

Indicateur : Entre 2005 et 2006, au moins 35% des organisations de base disposent de statuts, règlement intérieur et de reconnaissance légale. 1.4.2

Résultat 4.2. Les moyens d’intervention des ONG, OCB et CL sont renforcés d’ici à la fin du programme

A. Ouverture de centres d’alphabétisation fonctionnelle Des centres d’alphabétisation fonctionnelle ont été ouverts à Diourbel et à Kédougou (Tambacounda). Stratégie de mise en œuvre : -

-

Contractualisation avec les bénéficiaires qui prennent en charge l’aménagement des salles de classes, l’hébergement des moniteurs et des VAD, une partie des fournitures Recensement des auditeurs (trices)

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

102

Centres d’alphabétisation fonctionnelle à Diourbel et Tambacounda

-

Identification des niveaux d’apprentissage des apprenants (es) Elaboration d’une requête soumise à l’UGT recrutement des moniteurs / volontaires appelés à résider dans les villages pendant la durée du programme d’alphabétisation formation et/ou recyclage des moniteurs / des VAD Organisation des séances d’apprentissage

Résultats : -

30 centres d’animation et de lecture ont été ouverts en langues Sérère, Wolof et Pulaar pour une durée de 06 mois en moyenne - Plus de 983 auditeurs (trices) dont au moins 97% de femmes ont été alphabétisés - Les auditeurs ont réalisé des productions thématiques sous forme de poèmes, de recueils de proverbes en Sérère et wolof L’alphabétisation a permis aussi aux bénéficiaires de gérer leurs organisations et leurs activités dans les langues locales. Les règlements intérieurs, les comptes rendus de réunions ainsi que les supports de gestion (cahiers de caisse, comptes d’exploitation) sont rédigés en langues locales. B. Formation des élus locaux sur le budget Cette série d’activité a ciblé 04 communautés rurales partenaires du PAISA à Diourbel et à Kolda. Stratégie de mise en œuvre : -

Identification des besoins en renforcement des communautés rurales à travers des revues documentaires de leurs plans locaux de développement et à travers des séances de partage Elaboration des termes de références de l’atelier Identification et contractualisation avec le formateur consultant.

Résultats : -

-

03 collectivités rurales à Diourbel (Patar, Touré Mbonde et Gade Escale) ont bénéficié d’une formation sur le budget et 01 à Kolda (MYF) sur l’organisation, le fonctionnement, le foncier et le budget. 160 personnes (conseillers, chefs de villages, leaders d’associations, de femmes et de jeunes) ont participé aux ateliers Un plan d’action a été élaboré pour assurer le suivi de la formation. Les élus locaux, les chefs de villages et les leaders associatifs ont acquis des compétences dans l’élaboration d’un budget. Ils ont pu identifier les principales sources de revenus au niveau de leur communauté rurale et les stratégies de collecte. Les chefs de villages et les leaders associatifs ont été sensibilisés sur l’importance du paiement de la taxe rurale. Le taux de recouvrement de la taxe rurale est à plus de 75% pour l’exercice 2006 Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

Atelier de formation sur le budget des élus locaux, des chefs de village et des leaders associatifs

103

dans la communauté rurale de Gade Escale alors qu’il était à moins de 45% en 2005 (Source : Conseil rural de Gade Escale).

C. Renforcement de capacités des ASUFOR et des comités de gestion des bornes fontaines L’existence de forages et la réalisation d’adduction d’eau à Kolda et Diourbel ont justifié la mise en place d’ASUFOR et de comités de gestion de bornes fontaines. Stratégie de mise en oeuvre : -

Sensibilisation des populations sur la gestion des ouvrages hydrauliques Tenue d’assemblées générales et de réunion de mise en place des organes Formation des membres des comités et ASUFOR

Résultats : -

Mise en place de comités de gestion de bornes fontaines dans les villages bénéficiant d’ouvrages hydrauliques Mise en place des ASUFOR avec l’implication des gérantes des bornes fontaines. La gestion des bornes fontaines est assurée exclusivement par les femmes La fixation d’un prix de vente de l’eau pour assurer le paiement de la facture au niveau du forage, l’indemnité des gérantes des bornes et des gérants des forages, un fonds de caisse pour prévenir les pannes. D. Renforcement des moyens logistiques

02 véhicules 4X4 Mitsubishi ont été acquis pour le compte du coordinateur de l’UGT et du SEP SADIO pour faciliter le travail de coordination et les missions de suivi. Indicateur : Entre 2005 et 2006, le renforcement des capacités des 04 organisations partenaires au Sénégal, de plus de 35 organisations à la base, et de 07 collectivités locales ont contribué à l’accès à l’eau pour la boisson humaine et l’abreuvement du bétail, à l’amélioration des conditions d’hygiène et d’assainissement, à l’augmentation des productions agricoles et des revenus pour plus de la moitié des populations de la zone d’intervention du PAISA à Diourbel, Kolda et Tambacounda.

1.4.3

Résultats 4.3 : les relations internes et externes des organisations sont renforcées d’ici à la fin du programme.

A. Facilitation de la création / consolidation de réseaux et alliances Les organisations partenaires du PAISA au Sénégal ont été parties prenantes de différentes initiatives, entre autres : -

Partenariat GADEC/UNICEF :

Les deux institutions ont mis en œuvre un programme de renforcement des capacités des Groupements de promotion féminine (GPF) de Salémata dans le département de Kédougou. Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

104

Convaincus de la nécessité de donner une réponse à la situation des enfants et des femmes dans la Communauté rurale de Salémata, le GADEC et l’UNICEF ont eu des interactions et des échanges sur les opportunités d’action qu’il faudrait saisir pour agir en partenariat dans ladite localité. Le Projet de Renforcement des Capacités des Femmes de la Communauté Rurale de Salémata est le résultat de cette négociation compte tenu des priorités des deux parties comprenant entre autres la sécurité alimentaire, le renforcement des capacités, la prise en charge des enfants et des mères. -

Partenariat Région médicale de Diourbel et APDJ

La mise en œuvre de programmes parallèles qui prennent en charge les problèmes d’hygiène et d’assainissement par APDJ (PAISA) et la Région médicale de Diourbel (ARMD II) grâce à des financements de la Coopération belge a impulsé ce partenariat. Ce concours de circonstances a justifié le souci des 02 structures de mettre en commun leurs compétences et expériences dans la construction de latrines familiales dans les villages avec la signature d’un protocole de partenariat qui a facilité l’exécution selon le modèle DLV conçu par la Région médicale. 1. Activités de l’UGT ™ Les réunions Quatre réunions de coordination de l’UGT/Sénégal ont été tenues à Diourbel et qui ont vu la participation du Coordonnateur, de l’Assistant du coordonnateur, du RESE et des Chargés de RODI. Mars 2006 : Finalisation du rapport d’activités de 2005 et Planification annuelle 2006 Cette réunion de l’UGT, en début de campagne, a permis d’échanger sur le déroulement du programme en 1e année, de préparer le rapport annuel 2005 et de proposer la planification annuelle de 2006 à valider par le CPS. Atelier sous-régional des UGT du PAISA/MABUSEN Tambacounda, du 15 au 19 mars 2007

Juillet 2006 : Compte rendu des activités et partage sur l’évolution institutionnelle des organisations partenaires La deuxième réunion de l’UGT avait pour objet de passer en revue les réalisations du programme pour le premier semestre et en fonction du niveau d’exécution de la planification annuelle, de proposer au CPS une planification des actions à réaliser au cours du second semestre 2006. En plus, les participants ont pu échanger sur des informations sur la vie institutionnelle des organisations partenaires. Septembre 2006 : Compte rendu des activités et suivi de la planification annuelle

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

105

La troisième réunion de l’UGT a été l’occasion de renouveler l’exercice de revue du niveau de réalisation du programme au Sénégal, de rappeler l’approche de la fin de l’exercice et de planifier les actions du dernier trimestre 2006. Un constat majeur de cette réunion était la nécessité de proposer un réaménagement du dispositif permettant au Coordonnateur de l’UGT de disposer d’un Assistant. C’est ainsi qu’il a été proposé un réaménagement au sein de l’UGT en affectant à ce poste le Responsable du Suivi Evaluation jusque là, et de confier le Suivi/évaluation au chargé du RODI logé à APDJ en attendant la validation de ce réaménagement par le CPS. Novembre 2006 : Compte rendu des activités, réajustement de la planification, état des lieux de la collecte des données sur le suivi évaluation. Cette coordination a permis de s’informer sur la mission du Coordonnateur au Mali et en Guinée Bissau, de revenir sur la nécessité de faire des études pour avoir des données ménages pour pouvoir alimenter les indicateurs du cadre logique, de procéder à un réajustement de la planification compte tenu de la proposition de prolonger l’exercice 2006 jusqu’en mars 2007. ™ Le suivi évaluation Etape

Atelier d’Avril 06

Activités

Résultats

- Révision du cadre logique

- Cadre logique corrigé

- Elaboration des outils de suivi

- Matrices de S/E finalisées, Maquette élaborée

- Elaboration de la maquette de

- Fiches de collectes de données élaborées

Saisie Coordination UGT du 14 Novembre 06

Janvier 07

- Etat des lieux sur les données

- Données de base disponibles (DP, ERO, DIP)

disponibles/ organisation - Enquête auprès des ménages

- Situation de référence 2005 dans la zone

- Série de travaux avec le

d’intervention du PAISA/SEN disponible

Représentant de TN à Dakar 2. Activités du Comité Pilotage National (CPN) ™ Participation à la 4e Rencontre annuelle du Réseau SADIO et au CPSR Les 04 organisations partenaires au Sénégal (APDJ, FEGPAB, FODDE et GADEC) ont pris part en Avril 2006 à Bamako/Mali à la 4e Rencontre annuelle du Réseau SADIO et au Comité de Pilotage Sous-régionale (CPSR). La Rencontre annuelle du Réseau qui participe à la vie de l’institution était un moment solennel pour ses membres de : - passer en revue les orientations stratégiques - approuver les programmes et plans d’actions du réseau - approuver les rapports (rapport moral du Président du Conseil et rapports d’activités et financiers) Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

106

-

faire la promotion du Réseau et de son programme organiser des rencontres thématiques

Quant au CPSR, il s’est agi de valider les rapports annuels de l’exercice 2005 du PAISA/MABUSEN et la planification annuelle de 2006. ™ Les réunions Trois réunions du CPN étaient programmées pour l’exercice 2006 dont 02 réalisées; la 1e réunion convoquée à Tambacounda a été reportée à cause du décès du Président de FEGPAB à la même période. -

Réunion de Juillet 2006 à Diourbel : elle avait pour objet :

a) le compte rendu du COM/SADIO et de la réunion du Comité de Pilotage Sous Régional du PAISA tenue au Mali b) le compte rendu du rapport semestriel du PAISA par le Coordinateur de l’UGT c) la planification des activités du 2ème semestre 2006 d) le fonctionnement du CPS - Réunion de Décembre 2006 à Tambacounda : elle a porté sur : a) la validation du rapport du CPS de juillet 2006 b) la présentation suivie de discussions du rapport d’activités du 2e semestriel de 2006 c) la présentation suivie de discussions du rapport financier d) l’état des lieux sur le Suivi/évaluation e) les échanges d’informations sur les programmes des organisations partenaires et le Réseau SADIO f) le réajustement de la planification de 2006 qui est prolongée jusqu’en Mars 2007. 3. SEP/SADIO ™ Missions Trois missions ont été effectuées au Mali au Burkina Faso, en Gambie, en Guinée Bissau et en Guinée Conakry par le coordonnateur de l’UGT et le SEP/SADIO. Ce dernier a effectué aussi une mission en Belgique. Ces missions avait pour but de contribuer au renforcement des inter – relations entre les partenaires dans le cadre du réseau SADIO, de faire la promotion du SADIO et de suivre la planification des activités du PAISA et du PADELSA. Les missions en Guinée Bissau ont permis de rencontrer le Ministre de l’agriculture et d’aborder avec lui la mission du Réseau SADIO, ses actions, la question de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace frontalier. Ce qui a débouché sur l’engagement du Ministre d’appuyer l’initiative de la Caravane transfrontalière des produits agricoles (avec l’huile de palme comme produit phare). ™ Rencontre entre le SEP, le Coordonnateur sous-régional de l’UGT et le Représentant de TN au Sénégal Cette première rencontre qui s’est tenue en février 2007 à Diourbel participe à la consolidation de la volonté commune des différentes parties impliquées dans la mise en œuvre du PAISA. Les points suivants ont été abordés lors de cette réunion : - La définition du cadre de travail Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

107

-

Le compte rendu des missions Le choix de partenaires éligibles au financement de Terre Nouvelle La stratégie de cofinancement Le Programme UE pour les acteurs non étatiques sur la bonne gouvernance ™ Rencontre sous-régionale des RODI, RESE et Coordonnateurs des UGT

Cette réunion sous-régionale s’est tenue du 15 au 19 mars 2007 au Sénégal à Tambacounda et a réuni les Chargés de Programme RODI, les Responsable de Suivi/Evaluation et les coordonnateurs des UGT du Mali, du Burkina Faso et du Sénégal. Cette réunion était convoquée pour finaliser les rapports annuels par pays, de faire le point de l’état d’exécution du Programme dans les 03 pays et de proposer une planification annuelle 2007 en partant du cadre logique. 1.4.4

Résultat 4.4 : les organisations partenaires et bénéficiaires fonctionnent sur la base de règles de gestion transparentes

A. Assemblée générale ordinaire de la FEGPAB Le 20 décembre 2006, s’est tenue au siège de la FEGPAB, l’assemblée générale de renouvellement de ladite structure. L’ordre du jour tournait autour de 3 points : -

1°) Lecture des rapports (rapport d’activités et rapport financier)

-

2°) Proposition de révision de quelques points du règlement intérieur

-

3°) Renouvellement du CA et du bureau

Au terme des travaux, un Conseil d’administration et un nouveau bureau ont été élus pour un mandat de 03 ans avec l’entrée de deux femmes dans le bureau (composé de 07 membres) aux postes de Vice-présidente et de Responsable des femmes. 1.5 Objectif spécifique 5 : Influencer les politiques en matière de sécurité alimentaire,

d’accès à l’eau potable, et de promotion de l’hygiène et l’assainissement au niveau local, national, régional et international au profit de la population défavorisée 1.5.1

Résultat 5.1 Les OCB, les ONG, les collectivités locales partenaires du programme disposent de compétences en matière de plaidoyer

A. Formation sur les OGM L’atelier sur les OGM s’est tenu du 03 au 07 octobre 2006 à Tambacounda. Il a été organisé à l’intention des leaders d’association, des élus locaux et des producteurs en provenance de Diourbel, Kolda et Tambacounda. L’atelier a permis de renforcer les connaissances de base des participants sur les OGM et la biodiversité dans la perspective de mener des campagnes d’informations, de sensibilisation des partenaires du GADEC et en direction du grand public Cette formation a apporté, par ailleurs, un éclairage particulier sur les rapports antagoniques entre sécurité alimentaire et OGM. Elle a été une opportunité de développer un outil et une approche pour l’élaboration participative de dossiers de plaidoyer sur la sécurité - souveraineté alimentaire pour le GADEC et les partenaires du réseau SADIO avec comme enjeux et Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

108

défis « lutter contre les OGM, défendre la biodiversité et promouvoir la sécurité et la souveraineté alimentaire ». B. Participation au forum social sénégalais à Kaolack Cette activité qui a vu la participation de FODDE et du GADEC s’inscrit dans la logique du PAISA qui veut influencer les politiques locales, nationales et internationales en faveur d’une meilleure prise en compte des intérêts des producteurs agricoles au sens large. En effet à Kaolack, le Forum, qui a regroupé 1500 délégués, a eu à dénoncer les accords de partenariat économiques que l’Union Européenne voudrait signer avec les pays de l’Afrique de l’Ouest. Ces accords seraient, selon les participants, le plus sûr moyen de faire régresser l’agriculture de l’Afrique de l’Ouest et donc son économie. Le prolongement de la participation de FODDE et de son partenaire à la base Pellital (Fédération de GIE de Producteurs) a été la production d’un documentaire audiovisuel qui capitalise les aspects les plus significatifs de cette rencontre. C. Participation à la campagne 11.11.11 en Belgique Dans le cadre de la campagne initiée par 11.11.11 sur les filières lait et oignon, 02 délégués venant de Tambacounda (01 animateur du GADEC et le Président du Réseau national des acteurs de la filière lait local au Sénégal) ont séjourné en Belgique du 24 octobre au 14 novembre 2007. Cette campagne constituait une opportunité pour : -

un partage d’expériences avec des agriculteurs et des éleveurs en Belgique

-

une meilleure compréhension des politiques du Nord qui influent sur les économies du Sud notamment le marché du lait européen

-

Lier des contacts avec des organisations pour un partenariat. D.

Forum sur la Sécurité alimentaire en Guinée Conakry

Le Forum a été organisé par la RGTA qui a eu à fêter la 10 000e paire de bœuf dressée pour la traction animale en novembre 2006 à Kindia. Le thème du forum a porté sur « Traction animale et sécurité alimentaire ». Il a enregistré la participation du Président du Conseil d’administration du GADEC, du SEP SADIO, du Responsable du BAC du GADEC. Le forum, présidé par le Ministre de l’agriculture de la Guinée, a été une espace pour faire la promotion du Réseau SADIO. E. Semaine de l’Amitié et de la Fraternité (SAFRA) Le Symposium tenu du 23 au 25 décembre 2006 dans le cadre de la 20e édition de la SAFRA organisée à Gabou en Guinée Bissau sous la présidence effective du Président de la République Mr Joao Bernardo VIEIRA (NINO), a vu la participation du SEP SADIO (assurant la présidence de la commission scientifique). Le thème de la SAFRA « l’Empire du Gabo, quels enseignements pour l’intégration sous-régionale? » a permis aux participants de revisiter l’évolution historique, politique, socioculturel, économique et de réfléchir sur des problématiques de développement relatives à l’intégration sous-régionale : a. la sécurité et la souveraineté alimentaires b. l’existence d’un libre commerce transfrontalier c. les tracasseries de divers ordres au niveau des frontières d. la libre circulation des personnes et des biens. Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

109

1.5.2

Résultat 5.2 Le partenariat entre ONG, OCB et collectivités locales est consolidé

A. Signature de Protocoles Le partenariat s’est matérialisé avec la signature de protocoles à : - Diourbel entre APDJ et le Conseil rural de Gade Escale dans le cadre du renforcement de capacités des élus locaux et dans la lutte pour la sécurité alimentaire - Tambacounda : a. Entre le GADEC et Conseil Régional de Tambacounda dans le cadre de l’appui aux collectivités locales dans la bonne gouvernance b. Entre le GADEC et le Conseil rural de Nettéboulou dans le cadre du renforcement de capacités et dans la lutte pour la sécurité alimentaire c. Entre le GADEC, le Conseil rural de Nettéboulou et l’Inspection régionale des Eaux et Forêts de Tambacounda pour l’aménagement des forêts de Gouloumbou. Cérémonie officielle de réception des équipements de la CLEC de Gade Escale en présence de l’Adjoint du Sous-préfet, du Président du Conseil rural, du Chef de Service régional du développement communautaire et des responsables des organisations partenaires

Indicateur : Entre 2005 et 2006, 04 protocoles et conventions de partenariat sont signés entre les organisations partenaires, les collectivités locales et les services techniques pour promouvoir le développement socio-économique à la base.

9. ANALYSE Au cours de l’année 2006, un volume important d’activités a été réalisé. Il est noté, cependant, la non réalisation de quelques unes à savoir : -

La construction du château d’eau à Kolda :

Elle est retardée du fait que FODDE veut s’inspirer du modèle de château d’eau que le GADEC est entrain de concevoir avec son expertise technique en collaboration avec la Brigade des puits et forages du Service régional de l’hydraulique de Tambacounda. Le succès attendu de ce modèle de par son coût relativement moyen et en s’appuyant sur les compétences locales pourra faire l’objet d’une capitalisation et une généralisation de ce type d’ouvrage auprès des autres partenaires du Réseau SADIO. -

L’équipement du puits de Guedj Aly :

Ce puits qui a une profondeur de 94m exige du temps et des efforts physiques pour les femmes et les éleveurs dans le puisage de l’eau. C’est fort de ce constat qu’il a été proposé de l’équiper pour alléger les corvées d’eau surtout pour les femmes. Cet équipement suppose au préalable des études pour voir le système d’exhaure le plus approprié; d’où le retard noté à ce niveau. -

L’introduction de coqs raceurs à Diourbel : Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

110

Cette activité qui constitue une alternative de diversifier les activités génératrices de revenus au profit des femmes n’a pas connu un début d’exécution. Ce retard s’explique en grande partie par la difficulté de trouver des coqs raceurs et le problème récurent de la grippe aviaire qui impose de prendre toutes les dispositions préventives pour mener cette activité. -

La création des Groupements d’Epargne et de Crédit (GEC) :

En lieu et place des GEC, la FEGPAB a opté pour la création d’une Mutuelle d’Epargne et de Crédit (MEC). Ainsi, les GEC vont être des démembrements de la MEC. -

La réparation de véhicule pour la FEGPAB :

Ce véhicule acquis dans le cadre du PESA/DKT et rétrocédé à la FEGPAB à la fin du programme, devait faire l’objet d’une réparation pour renforcer le parc automobile de la Fédération qui ne dispose présentement que d’un seul véhicule. Cependant, le budget dégagé n’a pas permis de prendre en charge les frais de réparation et de dédouanement car le véhicule est en hors taxe. En outre, certaines activités (qui sont en cours) telles que la construction du micro barrage de Madialy et du château d’eau à Tambacounda ont été repoussé à cause de la réception parfois tardive des fonds et qui ont eu des incidences dans la mobilisation des populations pendant la saison des pluies en plus de l’accès difficile aux villages. Il est à souligner, en somme, qu’en bouclant la planification annuelle de 2006, il est remarquable de noter que le niveau de réalisation effective des activités planifiées est de 83%. C’est dire l’engagement, la forte mobilisation et la participation dont les populations et les collectivités locales partenaires ont fait montre dans l’exécution du PAISA dans leurs localités respectives. Ce qui traduit leur adhésion au programme qui cadre avec leurs besoins prioritaires (accès à l’eau potable, octroi de crédit pour les AGR sans contrepartie financière ou matérielle, le renforcement des capacités) et l’approche participative impulsée en amont et en aval à tous les niveaux par les organisations partenaires en rapport avec les populations bénéficiaires. Ce travail était sous-tendu par des séances d’animation et de sensibilisation auprès des bénéficiaires, des rencontres d’informations auprès des collectivités locales, des services techniques et des autorités administratives; ce qui a davantage favorisé l’appropriation du programme par ces cibles et leur disponibilité à faciliter sa mise en œuvre. Ce qui s’est traduit par les participations financières et/ou en main d’œuvre des populations bénéficiaires pour la réalisation des ouvrages, la signature de protocoles de partenariat avec les collectivités locales, le suivi des réalisations en rapport avec les services techniques de l’Etat. Dans la perspective de pérennisation des réalisations et des actions initiées avec les populations, le renforcement des capacités a été adopté comme axe central à tous les niveaux d’intervention du PAISA. - Dans la réalisation des ouvrages hydrauliques tels que les adductions d’eau, les puits, la population a toujours fourni la main d’œuvre non qualifiée qui est engagée dans les travaux. -

La mise en place de comité de gestion des ouvrages, notamment de l’eau, participe à la pérennisation des ouvrages; en outre, les femmes qui sont dévolues à la corvée de l’eau, sont responsabilisées. Ainsi, elles occupent généralement les postes de présidente, de trésorière, de gérante des bornes fontaines. En même temps elles sont proposées comme délégués auprès des associations des usagers des forages.

-

Les recettes tirées de la vente de l’eau, réparties en 03 parts, assurent l’entretien, le paiement de la facture auprès du forage, et l’indemnité mensuelle de la gérante.

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

111

-

Dans les périmètres horticoles et rizicoles, les producteurs et les productrices sont comptables de la gestion; un appui technique leur offre les capacités de mieux valoriser leurs productions.

-

La création des CLEC participe à une responsabilisation des populations en disposant en leur sein d’un système d’épargne et de crédit de proximité. Les organes (Conseil d’administration, Comité de crédit, Comité de surveillance) sont administrés par les populations bénéficiaires. Ce qui offre l’intérêt de développer l’épargne et d’avoir facilement accès à un crédit de proximité. L’appropriation de cette approche est assez encourageante, car en 05 mois seulement du démarrage des CLEC, l’épargne est estimée à plus de 1 200 000Fcfa avec plus de 300 sociétaires répartis dans 35 villages 04 communautés rurales.

-

Au delà de l’exécution des réalisations physiques, le PAISA a eu un impact certain sur le développement local par le renforcement des capacités des organisations à la base, des collectivités locales et des organisations partenaires.

-

Le renforcement organisationnel de conseils ruraux à Diourbel et Kolda a eu des effets positifs pour les populations. C’est dans cette dynamique que le Conseil rural de Gade Escale à Diourbel a pris intégralement en charge la construction d’un abreuvoir dans le village de Diéré pour répondre à la demande de la population qui a eu à bénéficier d’adduction d’eau via le PAISA.

-

Grâce aux appuis institutionnels et à la formation continue, les organisations ont gagné en efficacité et retrouvé plus de crédibilité auprès de leurs partenaires.

C’est ainsi que APDJ, FODDE et GADEC président respectivement les cellules régionales du CONGAD à Diourbel, Kolda et Tambacounda. En plus, FODDE est Leading Agency d’une coalition de 04 ONG locales sur un programme de sécurité alimentaire financé par la coopération autrichienne dans les départements de Kolda et Vélingara. Seulement, dans un souci de renforcer la crédibilité et les performances des organisations partenaires, il est nécessaire que leurs intervention soit de mieux en mieux orientées vers leurs meilleures pratiques dans un souci d’un appui efficace et efficient au profit des populations et de la communauté en général. Au niveau de l’UGT, il importe de mieux articuler les rapports de travail entre l’Assistant du Coordonnateur, le RESE, les Chargés de programme RODI et les organisations partenaires pour huiler davantage le dispositif institutionnel du programme. La production régulière et périodique des rapports d’activités (rapports mensuels et/ou bimestriels ou trimestriels) par les Chargés de RODI et la collecte régulière des données de suivi sur le terrain sauront donner plus de visibilité dans la mise en œuvre du programme avec des informations à jour et faciliter le travail de rapportage annuel et de capitalisation. Au niveau du Réseau SADIO qui regroupe 17 organisations de 06 pays en Afrique de l’ouest, les 04 organisations partenaires au Sénégal ont pu se mettre en synergie en s’intégrant dans une dynamique sous-régionale de promotion de la sécurité alimentaire.

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

112

10. ETAT DES LIEUX NIVEAU D’EXECUTION DU PAISA/SEN Logique d’intervention

Indicateurs objectivement vérifiables (IOV)

Contribution à la sécurité alimentaire pour un développement durable au Mali au Burkina Faso et au Sénégal O.S.1. l’accès à l’eau potable, à l’hygiène et l’assainissement est amélioré dans la zone du programme

I.1.1 Le taux de couverture en eau potable est amélioré de 50% dans 43 villages et 16 écoles ciblés par le programme d’ici 2009 I.1.2. Pour 60 % des ménages des 52 villages ciblés et 65 % des élèves des 10 écoles, les pratiques d’hygiène sont améliorées de 35 % et la couverture en matière d’assainissement est satisfaite à 80% d’ici 2009.

R.1.1. l’accès à l’eau pour la consommation humaine est facilité

I.1.1.1 D’ici 2009, 85 % des populations de 52 villages a accès à l’eau à moins de 500m

R 1.2 Les conditions d’hygiène et assainissement sont améliorées

I.1.2.1. Au moins 30 % des femmes des ménages des 40 villages appliquent le paquet «hygiène / assainissement de base» d’ici 2009 Quantité globale (5 ans)

Quantité planifiée 2005 / 2006

Réalisations 2005 / 2006

A.1.1.1 Foncer des forages

02

01

01

A.1.1.2 Réhabiliter des forages

04

01

01

A.1.1.3 Construire un château d'eau

01

02

01

A.1.1.4 Réaliser des adductions d'eau (en km)

05

10

24,65

A.1.1.5 Foncer des puits à grand diamètre

30

10

12

A.1.1.6 Réparer des puits profonds

30

09

10

A.1.2.1 Construire des latrines

28

100

150

-

100

100

Activités

A.1.2.4 Organiser des séances d'IEC sur les bonnes pratiques en hygiène et assainissement

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

113

Logique d’intervention OS2 : Les productions agro-sylvo-pastorales sont augmentées de manière durable

Indicateurs objectivement vérifiables (IOV) I.2.1 Le taux de couverture des besoins céréaliers est amélioré de 3 mois pour au moins 30 % des ménages de 51 villages d’ici 2009 I.2.1.1 Pour 80% des producteurs ciblés, les productions issues de l’horticulture ont augmenté de 20% au moins entre 2006 et 2009

R.2.1 Les productions agricoles sont améliorées

I.2.1.2 La production de riz par les productrices cibles a augmenté de 20% par an en moyenne entre 2006 et 2009 I.2.1.3 Progressivement, 60% des producteurs de sésame et de riz disposent de semences de qualité à raison de 20% par an à partir de 2006 I.2.2.1 : Une superficie de 70 ha de terres de culture est amendée par la production et l’épandage de compost par les producteurs ciblés entre 2005 et 2009

R.2.2 : Les ressources naturelles sont mieux gérées par les producteurs

I.2.2.2 : Dans au moins 50 villages, les superficies irriguées (riziculture, maraîchage) atteignent au total 200ha chaque an I.2.2.3: 80% des ménages /producteurs cible ont réussi à maintenir en vie au moins 3 plants d’ici à la fin du programme

R.2.3 Les productions animales sont améliorées

I.2.3.1 : Dans 50 villages, le nombre de poulets et la production d’œufs pour au moins 60% des ménages ciblés ont accru de 20% entre 2006 et 2009 I.2.3.2 : L’abreuvement de tout le bétail résident sédentaire est effectué localement pendant toute l’année dans 50 villages bénéficiaires d’infrastructures hydrauliques d’ici la fin du programme

Activités

Quantité globale (5 ans)

Quantité planifiée 2005 / 2006

Réalisations 2005 / 2006

A.2.1.1 Construire des micro-barrages

02

01

01

A.2.1.2 Réhabiliter des micro-barrages

08

00

00

A.2.1.3 Foncer des PMB

00

02

04

A.2.1.4 Aménager / réhabiliter des périmètres horticoles (en ha)

50

25

20

A.2.1.5 Aménager / réhabiliter des périmètres rizicoles (en ha)

50

125

125

A.2.1.6 Construire des magasins de stockage

08

02

02

A.2.1.7 Produire / tester des semences de riz (en ha)

10

15

15

-

00

00

A.2.2.1 Produire du compost A.2.2.2 Organiser des campagnes de reboisement

05

03

03

A.2.3.3 Mettre en place des poulaillers améliorés A.2.3.4 Aménager une mare

50 01

00 00

00 00

A.2.3.5 Construire des abreuvoirs

20

00

00

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

114

Logique d’intervention

Indicateurs objectivement vérifiables (IOV)

OS.3. Les revenus des populations défavorisées sont accrus d’ici 2009

I.3 65% des bénéficiaires directs du projet impliqués dans des activités génératrices de revenus dont au moins 50% de femmes ont augmenté leurs revenus de 20% au moins entre 2005 et 2009 I.3.1 1: Au moins 50% des femmes de 146 villages cibles développent leurs activités génératrices de revenus durant la période 2005-2009 I.3.1.2 : Les 5 caisses appliquent les procédures de gestion recommandées dans le système mutualiste

R.3.1 Un système d’épargne et de crédit de proximité fonctionne

I.3.1.3 : Le volume total des crédits atteint au moins 50 millions à partir de 2007 I.3.1.4 : Le volume d’épargne des populations est égal au moins à 65% des ressources financières des caisses au démarrage en 2007 I.3.2.1 : Les revenus tirés de la transformation et/ ou de la conservation des produits locaux augmentent de 20% d’ici 2009

R.3.2 Les produits locaux sont mieux valorisés

I.3.2.2 : Un système de filières horticole, sésame et lait améliore le revenu des producteurs de 10% au moins d’ici la fin du programme I.3.2.3 : Au moins quatre (4) documents d’études sur les filières sont produits et diffusés avant 2009

Quantité globale (5 ans)

Quantité planifiée 2005 / 2006

Réalisations 2005 / 2006

A.3.1.1 Mettre en place un fonds de garantie

01

01

01

A.3.1.2 Mettre en place des caisses locales d’épargne et de crédit

05

06

03

A.3.1.3 Organiser des sessions de formation / recyclage des membres des organes des caisses

10

03

03

A.3.1.4 Organiser des sessions de formation / recyclage des gérants des caisses d'épargne / crédit

10

00

00

Activités

A.3.2.1 Organiser des sessions de formation en techniques de stockage, de conservation et de transformation des produits locaux A.3.2.2 Organiser des visites d’échange sur la valorisation des produits locaux

06

02

03

03

00

01

A.3.2.3 Appuyer la participation des producteurs à des foires de produits locaux

02

00

00

A.3.2.5 Réaliser et restituer des études sur des filières

04

02

02

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

115

Logique d’intervention

Indicateurs objectivement vérifiables (IOV) I.4.1 : Au moins 60% des organisations communautaires de base cibles mettent en œuvre leurs activités de façon autonome à la fin du projet

O.S.4: Les capacités institutionnelles et organisationnelles des ONG, OCB et des Collectivités locales cibles sont renforcées I.4.2 : Les 04 organisations partenaires mettent en œuvre leurs planifications stratégiques d’ici à 2009

I.4.3 : 10 parmi les 17 collectivités locales ciblées par le programme mettent en œuvre de manière participative leur Plan Local de Développement à la fin du programme R.4.1. les organisations bénéficiaires et partenaires disposent d’une identité propre d’ici la fin du programme

I.4.1.1 la vision, la mission, la stratégie et la structuration sont partagées au moins par 70% des membres des organisations faîtières et partenaires I.4.1.2 Au moins 100 organisations de base disposent de statuts, règlements intérieurs et de reconnaissance légale

R.4.2. les moyens d’intervention des organisations partenaires / bénéficiaires et des collectivités locales sont renforcés d’ici la fin du programme

R.4.3 : les relations internes et externes des organisations sont renforcées d’ici à la fin du programme

I.4.2: Au moins 11 organisations à la base, 04 organisations faîtières, les 04 organisations partenaires et 10 collectivités locales ont contribué au développement communautaire dans leurs zones d’intervention par la mise en œuvre respective de leur PDV, leur plan stratégique / plan local de développement d’ici 2009 I.4.3.1 : Un cadre de concertation existe entre les organisations bénéficiaires, les organisations partenaires, les services déconcentrés de l’Etat et autres dans au moins 10 collectivités locales I.4.3.2 : Au moins trois fédérations d’associations villageoises sont constituées dans la région de Diourbel d’ici 2009 I.4.3.3 : le CPS, le COM, UGT fonctionnent conformément aux textes qui les régissent

R.4.4 : les organisations partenaires et bénéficiaires fonctionnent sur la base de règles de gestion transparentes

I.4.4.1 Un audit biennal des 04 organisations est réalisé d’ici 2009 I.4.4.2.: au moins 28 organisations bénéficiaires appliquent les procédures définies par leurs textes (statuts et règlement intérieur) I.4.4.3 : Toutes les organisations bénéficiaires et partenaires tiennent régulièrement leurs réunions statutaires d’ici à 2009

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

116

Quantité globale (5 ans)

Quantité planifiée 2005 / 2006

Réalisations 2005 / 2006

A4.1.1 Organiser des sessions de formation en ERO

10

2

1

A4.1.2 Organiser les ERO des OCB

500

27

62

A4.1.3 Organiser des sessions de formation de relais en vie associative

05

02

02

A.4.1.4 Organiser des sessions d’animation sur la vie associative

100

500

500

A4.2.1 Appuyer l’élaboration de plans stratégiques des organisations bénéficiaires et partenaires

10

03

03

A4.2.2 Organiser une session de formation en planification stratégique

01

01

01

A4.2.3 Organiser des sessions de formation en gestion de projet / MS Project

02

02

02

A4.2.4 Organiser 02 sessions de formation et de recyclage en SAGE / SAARI

02

02

02

A4.2.5 Organiser une session de formation en genre et développement

01

0

0

A4.2.6 Organiser des sessions de formation en management

04

02

01

A4.2.7 Organiser une formation sur le suivi/évaluation

01

01

0

A4.2.8 Organiser des ateliers de mise en place d’un dispositif de suivi/évaluation

05

02

02

A4.2.9 Organiser des sessions de formation en bureautique

02

02

02

A4.2.10 Ouvrir des centres d’alphabétisation fonctionnelle

100

40

40

A4.2.12 Organiser 02 ateliers de formation sur le code forestier

02

00

00

A4.2.13 Organiser 10 sessions de formation en techniques de gestion (budget CL)

10

05

05

Activités

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

117

Quantité globale (5 ans) 05

Quantité planifiée 2005 / 2006 00

Réalisations 2005 / 2006 00

A4.2.15 Organiser 05 sessions de formation de para juristes

05

00

00

A4.2.16 Organiser 100 causeries de sensibilisation sur l’importance de l’Etat civil

100

00

50

A4.2.17 Appuyer 20 communautés rurales en fournitures de bureau

20

00

00

A.4.3.1 Faciliter la création / consolidation de 10 réseaux et alliances

10

06

06

A4.3.2 Organiser 10 réunions de concertation entre OCB, collectivités locales et services techniques

10

01

01

A4.4.1 Elaborer / mettre à jour 05 manuels de procédures

05

02

02

A4.4.2 Mettre en place 10 ASUFOR et comités de gestion de bornes fontaines

05

08

15

A4.4.3 Organiser 10 sessions de formation pour les membres des ASUFOR et des comités de gestion

10

02

02

Activités A4.2.14 Organiser 05 ateliers sur l’Etat civil

Logique d’intervention

Indicateurs objectivement vérifiables (IOV)

OS.5 : Les politiques en matière de sécurité alimentaire aux niveaux local, national, régional et international sont influencées au profit des populations défavorisées R.5.1 Les OCB, les ONG, les collectivités partenaires du programme disposent de compétences en matière de plaidoyer

I.5.1.1 Deux campagnes de plaidoyer sont conçues et mises en œuvre par les ONG partenaires et les OCB d’ici 2009

R.5.2 Le partenariat entre ONG, OCB et communes est consolidé

I.5.2.1 Dans 10 des 17 collectivités locales au moins, des protocoles et plans annuels d’exécution sont signés et exécutés d’ici 2008 Quantité globale (5 ans)

Quantité planifiée 2005/2006

Réalisations 2005/2006

A.5.1.1 Former les élus locaux, les OCB, les agents des ONG partenaires et services techniques et sur les techniques de plaidoyer

1

0

0

A.5.1.2 Organiser des campagnes de plaidoyer

2

0

1

Activités

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

118

CONCLUSION Le bilan des activités de l’année 2006 du PAISA/MABUSEN permet de percevoir un niveau de réalisation globalement satisfaisant. Il est encourageant de constater et de pouvoir mesurer les progrès accomplis à ce jour dans la mise en œuvre du programme au bout de 02 ans. La faiblesse notée en 2005 dans la prise en charge de l’objectif spécifique 3 du programme relatif à l’accès au crédit est de mieux en mieux pris en charge par les organisations partenaires. La problématique de l’inclusion des handicapés a aussi fait l’objet d’une prise en charge progressive au niveau des organisations partenaires et à la base. En outre, le système de suivi/évaluation prend de plus en plus forme et son application effective devra constituer un axe prioritaire au courant de l’année 2007. Au bénéfice des deux années d’expériences de partenariat en terme d’appui technique mutuel et de cofinancement, une plus value réelle est notée par les organisations partenaires dans la mise en œuvre du PAISA. Cependant, il est important de créer un équilibre dans la mise en œuvre du programme entre le volet Eau/HA et le volet SA pour mieux prendre en charge, de manière plus adéquate, aux besoins des populations. En somme, en tenant compte des mécanismes institutionnels définis pour la mise en œuvre du PAISA, et compte tenu des expériences diverses en matière de partenariat, il semble opportun au niveau du Réseau SADIO de prendre l’initiative d’approfondir la réflexion stratégique sur la vision et l’expérience de partenariat. ---------------------------------------------

Rapport Annuel PAISA/Sen 2006

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