Plan définitif de mon roman inachevé
Antoine, cultivateur, remarque que ses récoltes pour l'année sont très maigres, il se retourne contre Dieu disant que si telle entité existait, il aurait eu pitié de lui et lui aurait fourni d'avantage de nourriture. Son idéologie fait le tour de la commune et rapidement tout le monde est au courant qu'il a renoncé à Dieu. Le bruit commence à circuler que l'inquisition en a été informée et qu'il ne reste peu de temps à Antoine avant de se faire prendre. Antoine cependant refuse de changer d'avis et continue d'affirmer que Dieu n'existe pas.
Un groupe d'hommes cognent à la porte et Antoine redoutant que ce soit l'inquisition décide de ne pas ouvrir et s'enfuit par la fenêtre de derrière. Assez rapidement cependant il se fait rattraper et est conduit jusqu'en cour où il sera jugé. Il est jugé coupable d'hérésie et donc passible de la peine de mort. Il est ensuite conduit jusqu'aux cachôts.
Antoine, enfermé dans les cachôts se lie d'amitié avec son compagnon de cellule, un vieil homme qui lui aussi est coupable d'hérésie. Il affirme cependant, au contraire d'Antoine, qu'il est complètement innocent. Le vieil homme lui raconte son histoire et lui dit qu'il doit être exécuté le 2 mai au matin, le même jour qu'Antoine.
Le vieil homme est emmené hors de la cellule et Antoine, toujours à l'intérieur peut entendre ses cris de mort. Savoir que c'est ce qui l'attend ne le rassure point. Environ une heure plus tard, un homme vient le chercher et l'emmene dans une salle de pierre et lui indique de se coucher sur une longue table de bois. Il remarque le corps mutilé du vieil homme couché sur le sol. Soudain, le bourreau tombe par terre, le vieil homme, toujours en vie, d'une façon ou d'une autre, le retient et dit à Antoine de s'enfuir. Il court mais atteint une porte barrée. Il se fait rattraper par le bourreau puis tout devient noir. Son cadavre fût brûlé sur un bucher collectif avec le reste de la canaille. Une fois réduits en cendre, hérétique, homosexuel ou violeur, aucun homme ne peut les différencier, ils sont tous les mêmes.