Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Université Saad Dahleb de Blida Faculté des sciences Post graduation : Journalisme scientifique.
1ère Promotion.
Intitulé du mémoire : Les perspectives d’évolution de la presse algérienne d’information générale vers les multimédias.
Sujet proposé par : Mr Frédéric BAILLOT. Présenté par : Mohammed Taieb SELT.
Encadré par : -Dr. Lahrach Mokhtar Boualem -Dr. Nacer-Khodja Hamid
Année Universitaire 2006-2007.
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Introduction Le formidable essor de l’informatique et des technologies de la communication, en particulier l’Internet, a conduit à instaurer une nouvelle presse appelée presse en ligne (on line). Dans le contexte de cette révolution, l’idée de la presse en ligne, objet de notre étude, vient tout naturellement trouver sa place dans une logique immuable en déplaçant le journalisme de son contexte classique vers celui impliquant l’utilisation de l’Internet comme support indispensable dont les internautes ne peuvent s’en passer. L’objectif de ce travail est donc d’établir l’état actuel de la presse algérienne d’information vers les multimédias en répondant aux interrogations suivantes : Qu’est ce que la presse en ligne ? Qui gère cette presse et pour quels enjeux ? Quelle est la nature de cette presse ? Comment fonctionne –elle ? Quelle influence a –t-elle sur le lectorat ? La place de la publicité dans cette presse ? Quelle est l’avenir de la presse en ligne avec le progrès extraordinaire du Web ? Tels sont les principaux aspects qui seront traités et analysés dans ce mémoire.
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Remerciements Je tiens à remercier les personnes qui, par leurs conseils et leurs encouragements,ont contribué à l'aboutissement de ce travail. Tout d'abord Monsieur Frederik Baillot, directeur de ce mémoire, Dr Lahrech Mokhtar Boulam et Dr Nacer-Khodja Hamid promoteurs, Mr Benhacine N, informaticien. Pour l'aide et le temps qu'ils ont bien voulu me consacrer et sans le quel, ce mémoire n'aurait jamais vu le jour. J'exprime aussi ma gratitude à toutes les personnes rencontrées (physiquement ou virtuellement), lors des recherches effectuées et qui ont accepté de répondre à mes questions avec gentillesse. J'adresse également un remerciement ,à tous les enseignants de la première promotion de journalisme scientifique à l’université de Blida,à savoir les Pr. Bernard Maitte et Pr. Ahmed Djebbar responsables de notre formation , pour leurs aides tout au long de la formation,ainsi qu’à mes collègues Js 2005. Enfin, j'adresse mes plus sincères remerciements, à tous mes proches : mes parents, ma femme, mes enfants, qui m'ont toujours soutenu et encouragé au cours de la réalisation de ce mémoire.
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Plan de travail Reportage1-Le quotidien arabophone : Djazair news. Roportage2-Le quotidien francophone : El Watan, premier quotidien en version numérique, c’était en 1997. Reportage3 Avis des lectures, étudiants et librairies sur les versions électroniques des quotidiens algériens. ………………………………………………………………………………………......... Interview1 : Archivage numérique, gérant de l’établissement Bled- Internet . Interview2 :Pr. Mohammed Lagab, Professeur à l’université d’Alger, écrivain et journaliste. Interview3 : M.Laid Zaghlami, Professeur à l’université d’Alger, journaliste à La Tribune. Interview longue : Dr Mohieddine Amimour, ex Ministre de communication. (Sénateur). ………………………………………………………………………………..................... Portrait1 : Pr. M. Lagab, universitaire. Portrait2 : Dr M.Amimour. Ex ministre de communication. Portrait3 : Tim Barnes LEE, inventeur du Web. ………………………………………………………………………………………......... Papier d’angle 1 : Avis des journalistes algériens sur le futur des journaux en papier. Papier d’angle 2 : Avis des dirigeants de l’industrie des médias concernant le futur des journaux et la publicité en ligne. Papier d’angle 3 : L’apparition numérique des quotidiens algériens .L’Internet source d’information dans les salles de rédaction et la technique de «coller copier » .Avis des journalistes algériens. Papier d’angle 4 : Une étude sur la situation actuelle des TIC en Algérie, entre réalités et défis. Papier d’angle 5 : Le phénomène de blogging. ………………………………………………………………………………………......... Enquête, sondage : Les internautes algériens et les versions électroniques des quotidiens. Nationaux. ………………………………………………………………………………………......... Les brèves Annexes Bibliographie
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Reportage 1 : Le quotidien arabophone Djazair News
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Présentation générale
Djazair News est un quotidien national d’information, édité par Eurl Express News*, dirigé par Ahmida Ayachi**qui est à la fois directeur de publication, gérant et directeur de rédaction. Le journal a été crée 03 mois avant les élections présidentielles d’avril 2004, en langue Arabe, et envisage une version française. Le journal se situe au deuxième étage, dans un immeuble construit en pré fabriqué, plutôt dans un état dégradé, à la maison de la presse Tahar Djaout, au centre ville de la capitale dans une superficie totale de 100 m2, dont dix bureaux de 10 m2 chacun, partagés par une trentaine de journalistes, tous permanents. Les bureaux sont équipés par d’ordinateurs peu puissants, connectés au réseaux Internet et intranet, avec un débit très faible. Le journal est conventionné avec l’imprimerie publique Société d’imprimerie Algérienne*** et une diffusion assurée par la société fondatrice, dans deux régions : le centre et l’ouest du pays. Diffuser dans l’Est du pays et l’un des objectifs prochains des responsables du journal.
Hmida AYACHI
.………………………………………………………………………………………………….………… *Avec un capital de 100.000 DA **Ecrivain et journaliste algérien né 1958 à Sidi-Bel-Abbès. Etude en sciences politiques, rédacteur en chef de l’hebdomadaire El-Massar El Magharibi puis du quotidien El Djazair News. Auteur de : « Mémoire de la folie et du suicide », 1984, et « Les Islamistes entre le pouvoir et les balles. »1992. ***Une société qui assure la diffusion d’une majorité des quotidiens algériens.
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Les rubriques du journal Sur les 24 pages de Djazair News, les rubriques régulières sont : 1. La rubrique nationale traite des informations locales du territoire national, et couvre les activités politiques, les événements économiques, culturelles, sociales et éducatifs. 2. La rubrique internationale, repartie en sous zones géostatiques : le Moyen Orient, le Maghreb arabe et l’International. 3. La rubrique sportive, riche d’informations sportives, et de dossiers dont 4 pages chaque jeudi. 4. La rubrique culturelle, chaque lundi traitant le cinéma, le théâtre et les romans. 5. La rubrique autos, chaque mercredi occupant entre 03 et 04 pages. 6. La rubrique immobilière, quotidienne et offre une variété de transactions. 7. La rubrique enfants, chaque jeudi touchant cette catégorie de lecteurs A cela s’ajoute des pages de publicité à l’ordre de 1/3 de la totalité du journal. Par ailleurs, il existe des dossiers constants, qui apparaissent chaque semaine comme « le dossier de Mercredi », préparé par Aek Boukhamkham, traitant sur deux pages des sujets liés principalement aux terrorisme et événements politiques, avec des analyses profondes. A cela s’ajoute « Le Samedi Politique », qui apparaît sur 16 pages sur32, et de temps à autre, des dossiers communs pouvant prendre plusieurs pages avec la participation de tous les journalistes, comme ce fut le cas du dossier « 50 ans après la bataille d’Alger » en 2007.
Une rubrique nationale riche d’informations locales La rubrique nationale, très riche d’informations locales, est gérée par un responsable dans ayant la trentaine B.Kadi, diplômé en sciences politiques, ex-chef de bureau locale et régional de l’ouest. Elle occupe actuellement 02 pages, avec la perspective de la développer sur 04 pages, quand le journal sortira en 32 pages. Au sujet de la diffusion du journal, Mr Kadi nous répond que Djazair News n’est présent actuellement que dans deux régions seulement, le centre et l’ouest et qu’il espère le diffuser à l’Est du pays très prochainement. Il ajoute que pour des raisons historiques,les lecteurs des journaux arabophones se situent beaucoup plus à l’Est du pays, et que le journal souhaite conquérir, aussi le sud du pays représentant un taux très élevé de lectorat du journal. Les journalistes se déplacent aux lieux des événements pour ramener les informations, en utilisant les 04 véhicules du journal. Il est à souligner la participation massive des correspondants permanents repartis à l’intérieur du pays, qui envoient leurs articles généralement par le fax, ainsi l’utilisation des téléphones fixes et mobiles, qui ne cessent de sonner aux bureaux du journal, est également source d’information très fréquente. Les correspondants peuvent souvent envoyer leurs sujets par la voie électronique, leurs articles sont lus par le responsable de la rubrique, corrigés et transmis aux services techniques pour le choix des illustrations.
Les pages internationales concentrées sur le Maghreb et le Proche Orient. Fréquemment, la rubrique internationale prend quotidiennement entre 03 et 04 pages, la première couvre des sujets sur le grand Maghreb (Le Maroc, la Libye, la Tunisie, la Mauritanie et le Sahara Occidentale), la deuxième page est centrée sur le Moyen Orient et la dernière englobe les informations internationales. D’habitude, la page du grand Maghreb est répartie sur trois parties essentielles : une première sous forme d’une colonne intitulée « le kiosque maghrébin », représentant des articles de la presse maghrébine en indiquant l’auteur
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de l’article et le titre du journal, la deuxième couvre les informations politiques et économiques des pays du grand Maghreb. Quand à la troisième, elle se présente sous forme d’articles d’opinion généralement édité par Mouloud,un jeune diplômé en sciences politiques ou Boubaker, un vif cultivé de nationalité erytérienne les deux journalistes responsables de la rubrique, ainsi qu’une participation hebdomadaire chaque samedi par l’écrivain tunisien Ben Brik. Et sur une question concernant le moyen du contact avec l’opposant tunisien, les responsables de la rubrique nous affirment la réception de ses articles le vendredi soir. De même forme que la précédente page, la page du Moyen Orient présente des informations politiques de la région et un article de base, quotidiennement sur un événement chaud au triangle de tension, Irak – Palestine – Liban.
Avec le responsable de la rubrique internationale Mouloud Louail.
Concernant la page internationale, c’est une collection d’informations pertinentes, faisant l’événement à l’échelle mondiale, généralement à caractère politique, ramassées des agences de presse internationales. Des journalistes à l’extérieur du pays participent régulièrement a enrichir les pages internationales du journal, en peut citer les noms suivants : Youcefi Messadek, journaliste algérien résident au Liban, Rachid Boudraai et Khalil Beneddine Ex journaliste algérien de l’ENTV résidant aux Emirates Arabes Unies, et l’écrivain tunisien opposant Ben Brik. Comme source d’information, les jeunes rédacteurs du quotidien se basent sur les sites Web ,le journal étant abonné à une connexion par l’ADSL On constate l’absence totale d’un abonnement au sein de l’APS ou autre agence d’information internationale. En cas de non connexion, pas mal de journalistes font le déplacement chez le cyber voisin pour collecter des informations. surtout les informations internationales et sportives. Les journalistes se basent aussi, sur la traduction, de l’anglais, du français vers l’arabe,
Des pages sportives quotidiennement Djazair News publie quotidiennement, entre une à deux pages sportives, qui couvrent le championnat nationale de la division une de football, ainsi que d’autres disciplines sportives, des championnats étrangers et les importants événements sportifs à travers le monde .05 journalistes permanents, plus les correspondants sont chargés de préparer régulièrement un numéro spécial chaque jeudi, étalé sur plus de 05 pages, avec des reportages sur des clubs et des entretiens.
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Avec le responsable de la rubrique sportive Selami Omar
Omar Sellami , un jeune motivé, d’une haute taille, responsable de cette rubrique ,nous a répondu que ses sources sont les sites des clubs algériens, des journaux sportifs les plus connus ,et surtout la chaîne qatari Djazeera sportive. Les contacts téléphoniques avec les joueurs et les dirigeants ne sont pas absents. À propos de l’utilisation des photos pour illustrer les articles, le chef de rubrique nous a affirmé que la grande partie des illustrations est assurée par les photographes du journal, surtout les images vives, ainsi que les archives dont dispose .Par contre, les informations internationales sont prises du net, sans prendre l’intention du copyright. Concernant la couverture des évènements sportifs importants, notre interlocuteur nous affirme l’envoi de certains journalistes au lieu des évènements par le biais d’un ordre de mission signé par le responsable de la rédaction. Il ajoute « des difficultés énormes apparaissent lors de cette tâche, et les journalistes souffrent de couvrir notamment les rencontres de football , n’auront pas l’accès aux stades, ou arrivant en retard ». Il affirme que certains correspondants rédigent leurs articles au milieu des supporters, dans les tribunes, dont les aperçus sont mêlés avec la colère et les insultes des supporters. Les rendez vous internationaux ont une importance énorme, Omar avoue que pendant la dernière coupe du monde qui s’est déroulé en Allemagne, le journal renferme 28 pages sportives sur 32.Il arrive même d’envoyer des journalistes de l’entreprise si cela s’avère nécessaire . Concernant les prochains jeux olympiques de Pékin en 2008, Omar suivra les compétitions, malgré le décalage horaire car les moyens technologiques lui permettent d’avoir les informations,et de les traiter rapidement,sans faire le moindre déplacement.
Des pages de culture chaque mardi Un groupe de rédacteurs participe à la réalisation de pages culturelles, paraissant chaque mardi comme un supplément, nommé « El Athar »*, le rédacteur en chef de ce carnet de pensées et de lettres s’appelle Bachir Mefti**. L ‘ensemble de papiers de cette équipe représenté tout les genres : la poésie, le roman algérien moderne et la critique littéraire, ainsi des portraits de personnalités célèbres dans le monde des lettres et un flash régulier des éditions arabes, préparé par Nourelhouda Ghouli, également un éditorial signé par le rédacteur en chef de cette rubrique. Il vient de noter que des noms connus sur la scène culturelle nationale, et même arabe, font partie de la contribution, et l’enrichissement de ces pages. Citons le cas de Haïfa Bitar, Said Boutajine, Mohammed Sari, Edouard Saïd et la manager du journal Ahmida Ayachi, ainsi d’autres critiques littéraires réputés Nassima Bouloufa, Belkacem Benabdaalah, Rabiaa Djalti. .………………………………………………………………………………………………….………… *l’empreinte. **Journaliste et écrivain arabophone, il a déjà publié, Cérémonies et funérailles (1998), L'archipel des mouches (2000), Le Témoin des ténèbres (2003).
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Siége du quotidien Djazair News, Place du premier Mai à Alger.
Le marché automobile chaque mercredi Le seul responsable de la rubrique automobile s’appelle Hafidh, Il publie ses articles chaque mercredi, en choisissant les sujets suivant l’actualité qui domine le marche nationale des automobiles, des sujets traités sous angle économique et publicitaire. Il les récolte des agences de vente des grandes maisons de marques étrangères les plus connues. Il les réalise par des contacts au sein des responsables de communication et de marketing, ainsi qu’en coordination avec les différents services publicitaires. D’après Hafidh, ses pages prennent chaque semaine une progression qu ‘en lectorat, et cela suivant l’opinion de ses collègues, voisins et amis et même des citoyens, qu’ils envoient quotidiennement des remarques à sa boite électronique. Concernant les illustrations qui prennent un espace important dans les 04 pages, les photographes du journal assurent la mission au niveau des locaux des maisons de vente, sans oublier l’usage indispensable du Web.
Un espace pour l’immobilier enthousiaste Préparée par une jeune vivante Hafidha, la rubrique immobilière parut quotidiennement, sauf exception, en une page proposant la vente et le loyer des : appartements – villas – locaux – lots de terrains. Des petites annonces des agences immobilières offrent les mêmes services. Cette rubrique semble très publicitaire car Toufik, le jeune rédacteur en chef, l’affirme : « l’introduction de cette page rentre dans un objectif publicitaire, en vue d’attirer les lectures. »
..Et des pages pour les enfants, le jeudi Dans le journal, une rubrique destinée pour les enfants apparaît chaque jeudi. Elle est dirigée par la contribution d’un vieux qui s’appelle Mr Hakki, de nationalité syrienne, et que tout le monde l’appelle « Djeddou »*, elle renferme des contes, poèmes, et textes à un public très juvénile .Un jeune dessinateur, est conventionné avec le journal, collabore avec des bandes dessinées, des caricatures et des représentations graphiques. .………………………………………………………………………………………………….………… * Grand père.
La téléphonie domine la publicité du journal En dépit de l’instruction de l’ex chef du gouvernement en 2004, qui monopole la publicité dans les quotidiens nationaux par un seul moyen qui est celle de ANEP,le bureau du journal reçoit quotidiennement les avis des annonceurs soit par la présence physique soit par l’envoi en fax. Les pages publicitaires sont limitées à moins de 1/3 de la totalité du numéro et visent généralement les sujets liés au marché téléphonique national regroupant les trois grands opérateurs en Algérie : Djezzy, Mobilis, Nedjma, ainsi que les marques automobiles : Hyundai, Toyota, Peugeot, Renault.
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Un service technique modeste Le service technique du journal dispose un seul bureau, là ou aucune personne n’est autorisée d’entrer. Le rédacteur en chef affirme « Les membres de ce sensible service ont toujours besoin du calme et de la concentration », ajoutant que trois brigades assurent une permanence quotidienne, une tôt le matin, une autre pendant la journée et une dernière avant le bouclage du journal. Tous les articles rédigés à la main par les journalistes et les correspondants sont saisis en format Word par des agents spécialisés, ensuite une correction automatique et même en profondeur est réalisée. Une coordination entre les sujets et les illustrations est faite. Les trois opérations sont assurées par un secrétariat de rédaction. Ä la fin des tâches, une copie sur CD est transmette à l’imprimerie avant19.00 heures, puis injectée dans le site du journal. Notons que la version électronique du journal apparaît sur le net avant les autres quotidiens nationaux, vers 21.30 heures. Concernant la photographie, Djazair -News dispose de 04 professionnels dont 02 titulaires. Ils se déplacent en compagnie des journalistes aux lieux des évènements, un déplacement assuré par les voitures de la maison qui en compte 04.
Le quotidien dispose d’un site dont l’adresse est la suivante : http://www.djazairnews.info., il a été conçu par une seule personne ,ingénieur en informatique, pas d’abonnement, archivage in complet des numéros précédents, aucun forum de discussion ou espace de commentaires rédigés par les lecteurs visant le contenu des articles, absence d’un moteur de recherche. Cependant, on peut surfer et trouver les principales informations du numéro de demain, sans aucune fenêtre publicitaire.
Entretiens avec les journalistes de Djazair News Le rédacteur en chef de Djazair News Toufik Sissani. Comment voyez-vous la contribution des TIC pour développer un quotidien comme le votre ? Premièrement, les moyens techniques modernes comme Internet et le téléphone, le portable sont importants, l’Internet est actuellement une source indispensable pour collecter les informations et traiter des dossiers et des enquêtes. Deuxièmement,les TIC facilitent le contact avec nos correspondants, que ce soit à travers le territoire nationale ou à l’étranger,surtout que notre journal possède des envoyés dans des capitales étrangères, à Paris comme à Dubaï, à Londres comme au Caire. Â cela s’ajoute, l’usage fréquent de courrier électronique, pour l’envoi rapide des articles et des illustrations. De même, le téléphone portable est aussi un moyen indispensable de rejoindre nos rédacteurs,en facilitant le commandement et l’orientation de notre trentaine de journalistes. Votre avis sur le site de quelques journaux algériens ? Pour le moment, les sites des quotidiens algériens ne sont pas à la hauteur .Ils n’ont pas de moteurs de recherches rapides, ni de commentaires sur les articles publiés .Presque tous les sites représentent la copie en papier .Il n’y a pas un journal en ligne 24h/24. Des chercheurs et des experts prévoient une réduction des lecteurs de journaux en papier dans les prochaines années. Avez-vous des commentaires là dessus ? Oui, c’est possible, mais vu l’expérience personnelle, le citoyen algérien n’a pas les moyens matériels de suivre l’actualité via le web. Il est très fidèle à la presse en papier. La presse en ligne est limitée à l’élite de la société. Via notre site Web, notre journal a des échos à
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l’étranger, dans des régions où il n’est pas diffusé. Le site du journal complète donc avec la version en papier. Votre journal n’est pas diffusé à l’Est du pays, pensez –vous que votre site Web de Djazair News est lu ou recherché par les lectorat de cette région ? Je ne pense pas … ! Pour quoi, d’après vous ? Peut être parce que notre journal n’est pas diffusé dans cette région. Nous nous concentrons sur le centre et l’ouest du pays. À Djazair News, il n’y a pas des articles sur les problèmes et les préoccupations de cette région .C’est tout à fait logique que les lecteurs ne s’intéressent pas .Le lecteur aime se retrouver dans un journal. Suivez vous les journaux via Internet la nuit, tout en se préparant au programme chargé le lendemain ? Avec un sourire calme, Toufik nous répond : Je n’ai pas Internet chez moi. J’attends le lendemain pour lire les journaux en papier ! Préférez vous le poste d’un rédacteur en chef d’un quotidien électronique ou en papier ? Malgré la possibilité de gérer les choses à distance de mon bureau, vu le progrès technologique énorme des moyens de communication, je pense que les choses concrètes sont plus importantes. Le responsable de la rubrique internationale : Mouloud Louail
Mouloud Louail, Chef de rubrique internationale
Pendant notre reportage au sein du quotidien,nous avons essayé de collecter les avis diversifiés de jeunes journalistes responsables de rubriques. Mouloud, 28 ans, et Amine 26 ans font partie des jeunes journalistes permanents, du quotidien Djazair News. Ils nous répondent Toutes les salles de rédactions sont équipées d’Internet, considéré comme une première et dernière source d’informations pour les journalistes. Comment évaluez-vous l’usage de cette technologie ? Concernant la connexion Internet, elle est de nos jours la plus importante source de collecte d’informations dans la presse algérienne, surtout s’agissant des informations internationales .Vu la rapidité d’accès aux événements, nous parlons aujourd’hui d’agences de presse internationales spécialisées de l’information, auxquels s’ajoute les sites des chaînes TV et les grands organes médiatiques sur le Web. Aujourd’hui, l’information tombe instantanément et l’Internet offre des informations diversifiées dans un temps réduit. Cela veut dire que toute information produite Internet est neutre ? Cela ne va pas dire que tout ce qui est sur l’Internet est bon, il y en a des personnes qui l’exploitent, et toute information n’est pas neutre. Nous, dans la presse écrite algérienne, nous prenons l’information originale comme matière brute. Par la suite, elle sera traitée, transformée, suivant la tendance du journal. L’usage d’Internet dans la presse écrite algérienne demeure indispensable surtout en matière de statistiques et de documentation.
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Vous utilisez Internet comme source indispensable. Cela n’est-il pas considéré comme un montage d’information, une réduction de l’effort réel du journaliste pour exposer ses idées, ses opinions avec liberté ? Cela ne reconstitue-t- il pas un blocage de ses compétences pour traiter ces informations ? Certains pensent que c’est vrai, mais l’Internet reste une source nécessaire, de traiter les événements internationaux quotidiens, plus les chaînes TV satellitaires, pour mieux connaître le monde d’aujourd’hui, nous nous ne prenons seulement que l’information tell qu’elle est,par la suite elle fera sujet d’étude . Personnellement dans la rubrique internationale j’utilise plusieurs sites internationaux, avec un double effort, physique et mental. Il existe, aussi le choix de l’information elle-même, il y a l’information utile comme il y a l’information inutile. Le journaliste doit savoir ce que est derrière cette information .L’Internet est un élément de développement, surtout dans les rubriques internationales des journaux, en terme de comparaison avec les journaux des années 90, il existe une grande différence. Votre avis sur la qualité des sites des quotidiens algériens ? Le design algérien que ce soit en papier ou à Internet coïncide avec l’offre de la technologie de l’information, quelque soit les différences apparentes entre les différentes écoles artistiques mondiales. Y a-t-il une différence entre les quotidiens arabophones et francophones ? Le design des sites est une opération artistique, il faut attirer le lecteur, mais la différence existe souvent dans les versions en papier. Internet est-il la source unique dans votre travail journalistique ? Actuellement, il y a un sorte d’antagonisme entre deux écoles : certains chercheurs voient Internet comme une fontaine principale de collecte des informations, par contre d’autres y voient le contraire, vu son manque de crédibilité. C’est un combat dialectique entre les supporteurs des deux camps, moderne et classique .Cependant, il existe des sites de crédibilité, ayant un style de large neutralité, et sont connus à l’échelle internationale. Pour nous, il reste une source préférée pour avoir l’information. Moi personnellement, je suis très lié. Le responsable de la rubrique nationale Amine Harran.
Avec Amine Harrane, Journaliste Djazair News
Comment voyez- vous la relation existante entre les quotidiens algériens et les TIC ? C’est une relation nouvelle, la majorité des quotidiens utilisent encore des manières classiques .Actuellement, les 2000 journalistes algériens sont loin de maîtriser l’outil informatique, ce qui est un grand obstacle pour traiter les informations. Avez-vous des explications ? Il n’y a pas d’occasions de recyclage pour nos journalistes, surtout au niveau des titres privés. Le journaliste, dans un quotidien public, peut bénéficier d’une formation, assister aux séminaires, de même avoir l’occasion de subir des stages à l’étranger. Les journaux privés exploitent les journalistes. L’usage de l’Internet actuellement est basé sur l’opération coller et copier, la majorité des articles publiés sont pris des différentes sources numériques, sans
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aucune considération des droits d’auteur. Plusieurs journaux ne sont pas abonnés aux agences de presse, car cela revient très cher, puisque par fois les frais d’abonnement dépassent le capital d’un journal ! Concernant le traitement des informations locales et nationales, comment les collectezvous ? Plusieurs journaux n’ont pas d’abonnement régulier au sein des agences de presse, leurs correspondants ne couvrent pas tout le territoire national, et travaillent dans des conditions très difficiles. Le messagerie électronique n’est elle pas une solution ? Ils sont rares les journalistes qui utilisent ce service, surtout que l’information est liée à la vitesse, la précision et la simplification. Votre avis sur la version électronique des journaux algériens ? En Algérie, les journaux en ligne n’existent pas. Il convient de distinguer entre les journaux qui ont une copie électronique, et ceux qui ont un site actualisé. Les sites des journaux algériens manquent de mise à jour, presque toutes les informations injectées sont périmées. La vraie presse « on ligne », c’est celle qui renouvelle ses sites chaque instant. Je pense que 15% seulement des quotidiens algériens ont des sites Web,-statistiques personnelles-. Concernant le contenu, c’est une copie conforme de la version papier, sans ajouts. Pour le montage, les couleurs et l’interactivité, je pense qu’ils concurrent les sites étrangers. Est-ce que les journaux électroniques sont lus par les lecteurs ? Il est difficile de compter le nombre de visiteurs d’un site, ainsi que la durée passée pour lire le contenu d’un journal. Mais il existe des compteurs ? Oui, je sais, mais ces compteurs comptent les clicks, qui ne sont pas un signe de bonne indication. Par contre, avec le journal papier, on peut avoir une idée grâce à son tirage. Quels sont les titres qui vous attirent le plus ? En plus de notre journal, Djazair News, il y a le quotidien El Khabar, El Chourouk, El Watan, El Moudjahid, El Bilad. Concernant le quotidien El Moudjahid, plusieurs interlocuteurs déclarent qu’il a le meilleur site algérien, S’agit-il pas de ses techniciens, et leurs façons de réaliser le site ? Le quotidien El Moudjahid est un journal public, qui a des moyens. Par contre, nous, au quotidien El Djazair News, on a un seul technicien responsable du site, dont le rôle passe du montage à la diffusion et aussi au contrôle. Votre copie numérique parait la première, aux alentours de 21.30.Est ce une exclusivité positive ou négative ? En introduisant notre matière journalistique tôt sur le net,il y’a des éléments positifs et négatifs. Le défaut demeure que nos concurrents profitent de notre matière, en prenant quelques scoops de notre journal, tout en les référant à d’autres sources. L’aspect positif est que le lecteur algérien peut en avoir notre journal bien avant que les autres titres. Avec la croissance des copies numériques, n’est- il pas un danger permanent pour les professions classiques liés à l’industrie du papier, les vendeurs de journaux, les diffuseurs , avec la tendance de voir de nouveaux métiers ,impliquant la maîtrise des langues et des nouvelles technologies ? Je vous réponds tout simplement que le livre existe depuis des milliers d’années, il est imprimé, diffusé et lu. Peut être souffre-t-il de certaines carences, mais il domine en dépit l’usage de l’Internet et les divers outils technologiques .Le livre reste malgré l’apparition des sites culturels et scientifiques, et représente la copie documentée qui restera toujours une référence. Le géant Google est en train de numériser la bibliothèque européenne, votre avis ? Je pense que ce piratage électronique va dévaloriser la valeur du livre sans l’éliminer.
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Reportage 2 : Le quotidien francophone El Watan.
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Le quotidien El Watan est considéré comme l’un des journaux francophones, les plus lus en algérie. Populaire et crédible, malgré un certain monopole de l’état sur la presse écrite, ce quotidien garde des dépendances que se soit au niveau de la rédaction ou à sa gestion.
Historique du journal : 17 ans d’existence El Watan est un journal de référence incontournable et de notoriété internationale. Ce quotidien indépendant est né le 8 octobre 1990, dans le sillage des réformes politiques, grâce à vingt journalistes, tous issus du quotidien El Moudjahid à l’exception d’un seul qui travaillait à l’hebdomadaire Révolution Africaine. Il emploie 230 personnes, dont cent travaillant au service éditorial. Il publie des éditions locales à Oran, dans l’ouest, à Constantine, dans l’Est. Selon M. A.Ancer, journaliste et membre fondateur du quotidien, « Exercer avec fierté son métier loin de toute contrainte, en se mettant au service de l’information » étaient les vraies raisons qui ont conduit à créer ce journal. Dans le premier éditorial, publié le 8 octobre 1990, on pouvait lire : « El Watan se fera un devoir de réhabiliter le lectorat algérien avec les vertus d’un travail médiatique plus proche de la réalité quotidienne ».
Dans une salle de rédaction au quotidien El Watan
“Quand nous avons lancé El Watan, l’Algérie venait d’adopter une nouvelle constitution visant à libéraliser la scène politique et à autoriser le pluralisme des médias. Nous avons donc décidé de nous embarquer sur ce que nous appelions une aventure intellectuelle”, se souvient Omar Belhouchet, l’éditeur d’El Watan. Toutefois, un an plus tard, la victoire du Front Islamique de Salut lors du premier tour des élections législatives de 1991 et le coup d’Etat militaire qui a suivi en 1992 ont tout changé. “Le pays était plongé dans la spirale de la violence. Les autorités combattaient la presse indépendante pour l’empêcher de dire ce qui se passait dans le pays. Parallèlement, les Islamistes tuaient à la fois les civils et les soldats. De nombreux journalistes ont été assassiné.”, ajoute Belhouchet.
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Le collectif des actionnaires est regroupé dans la SPA El Watan. C’est leur propriété exclusive jusqu’à ce jour. Premier journal indépendant du matin à être édité en Algérie, El Watan a ouvert ses colonnes à l’ensemble des sensibilités politiques du pays, notamment celle de l’opposition naissante. Au plan capitalistique, El Watan a connu une croissance remarquable. De SARL au capital de 300 000 DA puis de 1 000 000 DA, il s’est transformé en SPA au capital de 5 000 000 DA puis de 10 008 000 DA. Il est doté d’un conseil d’administration de sept membres présidé par le directeur de publication, M.Omar Belhouchet. El Watan a réussi à survivre à la tragédie noire des années 1990 et il est aujourd’hui un des journaux les plus importants et les plus influents d’Algérie, tirant actuellement à 160 000 exemplaires. Selon Belhouchet, un facteur clé de cette réussite a été de suivre la philosophie suivante : “Un bon produit éditorial doit être soutenu par un excellent sens commercial.”
L’impression : Un investissement de renforcement El Watan a acquis, en association avec le quotidien arabophone El Khabar, une unité d’impression pour un investissement de 320 000 000 DA (machines, terrains, construction de hangars et bâtiment administratif). Cet investissement renforce son capital patrimonial, tout en libèrent des fourches caudines des sociétés publiques d’impression, en lui permettant une amélioration substantielle de la qualité par notamment l’introduction de la couleur.
Siége du journal à la maison de la presse à Alger
“Nous avons acheté une presse allemande KBA. Lorsqu’elle est arrivée en Algérie, elle est restée bloquée au port pendant quatre mois, en raison d’une interdiction gouvernementale sur les importations. Cependant, sous la pression de l’Association Mondiale des Journaux et d’autres organisations internationales, nous avons réussi à la dédouaner”, indique M Belhouchet.
La publicité : les annonces représentent cinquante pour cent des revenus La SPA El Watan a créé une agence de publicité et a participé à la mise sur pied de coopératives de distribution de journaux. Le quotidien est distribué en Algérie, sur l’ensemble du territoire national ainsi qu’à l’extérieur du pays, comme la France, les Etats-Unis d’Amérique et le Canada.
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Selon notre interlocuteur, Belhouchet « El Watan attire beaucoup de publicité car c'est un titre qui s'adresse aux couches moyennes. C'est notre ligne éditoriale depuis le premier jour. Ce n'est pas un journal populaire, et je n'ai rien contre ce type de titres. Dans la mesure où il s'adresse aux cadres, aux politiques, aux entreprises, nous avons exclusivement de la publicité du secteur privé puisque l'Etat refuse depuis une dizaine d'années de nous confier ses annonces ». Cette agence de publicité s’est avérée être une autre étape majeure vers l’autonomie financière. « Elle n’est pas liée à une agence d’Etat et tous nos annonceurs sont des sociétés privées. Comme il y a de plus en plus d’argent qui circule en Algérie, le nombre d’annonceurs privés continue d’augmenter. On trouve parmi les plus gros annonceurs des entreprises de téléphonie mobile, des marques de voiture comme Renault, Peugeot et Toyota, et des sociétés informatiques. Une autre grosse source de revenus publicitaires est constituée par les annonces classées. Celles ci sont devenues très populaires en raison de la portée d’El Watan. Aujourd’hui, les annonces représentent cinquante pour cent des revenus”, constate M.Belhouchet. Un autre facteur ayant contribué à l’indépendance économique du journal a été la mise en place d’un réseau de distribution, là encore en partenariat avec le journal El Khabar. Son établissement a été un véritable défi. “Nous étions des journalistes. Nous n’avions pas les connaissances nécessaires pour entreprendre un tel projet quand nous l’avons lancé au début des années quatre-vingt dix. Nous n’avons aucune expérience dans ce domaine. Nous devions par exemple réaliser les études de lectorat ainsi que les études de marché. Il nous a fallu également investir dans le transport et le personnel. Le réseau de distribution a nécessité beaucoup de travail et d’énergie. Il nous a également coûté beaucoup d’argent”, souligne Belhouchet. Mais ces efforts en valaient la peine. Le réseau marche très bien, et a permis d’améliorer la qualité de distribution. Mais par-dessus tout, il a fait gagner de l’argent. Avant cela, il y avait le réseau de distribution du gouvernement, qui date des années soixante, et dont les structures ne payaient jamais pour les journaux vendus. Aujourd’hui, El Watan a échappé à ce véritable goulot d’étranglement.
Omar Belhouchet
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Ligne éditoriale ; le journal a fini par décliner une ligne de ‘’ neutralité critique’’ A l’instar de la quasi-totalité des titres de la presse privée, El Watan a affronté plus d’une décennie de défis imposés par le terrorisme et la censure : assassinats (le 17 mai 1993, le premier attentat contre un journaliste vise O. Belhouchet qui en échappe miraculeusement), poursuites pour délit d’opinions, précarités commerciales liées au monopole de l’Etat sur la publicité. La ligne originelle du journal, franchement hostile au pouvoir et aux fondamentalistes, lui a valu son cortège de représailles .On citera une suspension de 15 jours, en janvier 1993, et six de ses journalistes, dont le directeur de la publication, ont été arrêtés et mis en prison. Le journal a été également interdit de publication pour 15 jours en décembre 1994 et à deux reprises en 1996. Il a été interdit pour un mois en septembre 1998 et fait l’objet d’un harcèlement politico judiciaire constant. Le directeur de la publication a été poursuivi pour une centaine d’affaires, et plusieurs fois condamnées à des peines de prison. L’action par le pouvoir des leviers commerciaux (publicité et impression étatiques) et d’autre plus coercitifs (code de l’information) ont fini par produire un infléchissement marqué de cette ligne. Bien que sans parti pris, le journal a fini par décliner une ligne de ‘’ neutralité critique’’ qui évite de le placer en confrontation avec le pouvoir. El Watan se réserve néanmoins un espace de liberté de ton à travers des chroniques telles que ’’point zéro’’ de Chawki Amari et ‘’ Le point du samedi’’ de Mohammed Hachemaoui, dont les traits incontestablement iconoclastes plaisent parce qu’ils dérangent les pouvoirs publics. La hiérarchie du journal se défend évidemment de tout changement de ligne éditoriale .Les journalistes trouvent que leur quotidien reste le plus dénonciateur et le plus critique, ce qui n’est pas faux. Quant aux lecteurs, ils font aussi la comparaison avec les autres journaux et trouvent qu’El Watan reste le plus proche de la réalité algérienne en traitant les sujets « sensibles » que traverse la société. D’un point de vue éditorial, El Watan a toujours été très attentif aux exigences de ses lecteurs. Durant les années de guerre civile, le journal s’est attaché à couvrir les événements qui avaient lieu alors dans le pays. Avec le quotidien El Khabar, ils dominent presque toutes les informations sécuritaires portant sur le pays. A cet effet, l’ex ministre de la communication, le Dr Amimour, révèle dans un entretien récent ; " A partir des années 90, certains cercles du pouvoir commencent à avoir des titres, tout en pratiquant une censure sur des titres de crédibilité arabophone tel que El Djazair El Youm, El Salam, El Wajh El Akhar .Des journaux sont sortis avec des instructions fermes. Le plus grave,c’est que l’APS n’a aucune information sur les événements du pays, et toutes les informations sont orientées vers El Watan et El Khabar, pour qu’ils deviennent les plus diffusés et les plus lus.». Après cinq ans d’existence, les propriétaires d’El Watan change de rôles, vu les changements politiques et économiques du pays. Ainsi une édition électronique est lancée sur le net. En 1998, quand les conditions de sécurité se sont graduellement améliorées en Algérie, les demandes des lecteurs ont commencé à changer, et cela a conduit à modifier l’ensemble de la structure éditoriale. Le quotidien est passé d’un contenu hautement politique à un contenu plus diversifié. : Santé, économie, automobile, loisirs et technologies de l’information. Un article du quotidien Le Monde du 23 mars 1998 cite l'exemple d’ El Watan, Selon Redha Belkhat, rédacteur en chef du journal, cet enjeu est capital : « Pour la diaspora algérienne, trouver dans un kiosque à Londres, New York ou Ottawa, un numéro d'El Watan
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daté de moins d'une semaine relève de l'exploit. Maintenant, le journal tombe ici à 6 heures du matin, et à midi il est sur Internet »
Nature du lectorat À l’origine, le lecteur type d’El Watan provenait des classes moyennes intellectuelles et libérales. Dernièrement, le journal a cherché à renforcer son lectorat parmi les femmes et les jeunes. “Les jeunes s’intéressent de moins en moins aux journaux. Ils préfèrent Internet ou la TV comme source d’information. Nous essayons quand même de les attirer. Nous le faisons en abordant des questions qui les intéressent, comme le chômage ou l’éducation, un des problèmes majeurs de la société algérienne actuelle”, révèle Belhouchet. Quand on lui demande ce qui rend son journal différent des autres, Belhouchet répond : “Nous sommes très exigeants pour tout ce qui touche au travail journalistique que nous effectuons. Nous sommes soucieux de notre crédibilité, une chose qui nécessite un travail quotidien. Nous essayons de vérifier chaque source et toutes les données avant publication. Respecter le lecteur est un must.”
La publicité électronique au journal, des pas en avant Gaouaoui Wahiba, la trentaine, est la première responsable de la publicité dans le journal .Elle précise que la publicité électronique dans le journal est en phase de lancement, « on est un peu en retard ».En Février 2007, elle a assisté à une conférence internationale à Zurich, pour un recyclage professionnel . Elle souligne que pour se maintenir, « les Occidentaux, même les pays arabes, ont peur que dans quelque années les annonceurs ne s’intéressent plus à la publicité sur papier .La publicité sur Internet est beaucoup moins chère, mais la publicité sur papier ne va pas disparaître, elle va diminuer, et les revenus vont diminuer ».
Wahiba Gaouaoui, responsable de la publicité.
D’après Wahiba, les TIC et particulièrement l’Internet sont indispensables dans le métier du journaliste .Elle donne l’exemple suivant « Il y a 5 ans, quand un annonceur à l’étranger voulait une publicité, il fallait nous envoyer un VGS sur CD et il passait par DHL. Cela prenait 15 à 20 jours pour recevoir le CD .Aujourd’hui, grâce au réseau Internet, cette opération se fait en quelques secondes. »
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Le Site d’El Watan fut le premier en Algérie Premier site d’un journal algérien, il offre l'intégralité de la version papier. Il propose le téléchargement en PDF de tout le contenu. Ce site du quotidien est initié en octobre 1997 par l’un des providers les plus puissants d’Algérie, GECOS, hébergé aux USA.
Site Internet du quotidien El Watan
« Le site d’El Watan a connu dés sa publication un succès considérable. Il fut le premier quotidien à être sur le net. Il a répondu de manière optimale aux attentes des lecteurs en leur offrant la lecture du quotidien sur les deux formats PDF et HTML ainsi qu’un service d’archives », affirme Mme Bendris Fatima, actuellement chef de service Internet au journal. De même Slimani Salah, responsable du numéro économique du quotidien déclare, « Notre journal est l’un des premiers journaux privés. Sa force, il la prise dans la rapidité de l’information et dans sa présence sur Internet. Nous ciblons non seulement le lectorat national mais encore un lectorat du monde entier. » Durant notre visite des locaux du journal, à la maison de la presse Tahar Djaout à Alger, nous avons recensé 882.977 visiteurs uniques et 17.427.319 de clics pour le mois de mars 2007.Pour plus de détails techniques, le site offre des publicités basées sur Les formats suivantes : la bannière*, le carré et le Skyscrapper**.
Avec Mme Bendris, responsable au service Internet.
Concernant l’équipement informatique, le Journal El Watan dispose un réseau intranet qui permet une liaison permanente entre les différents bureaux au niveau national et international. El Watan est connecté à Internet ADSL. L’utilisation d’Internet est permanente. « On utilise Internet pour le mail, la recherche, le téléchargement de photos de logiciels, l’envoi du journal aux imprimeries, mise à jour du site elwatan.com. Etc.… ». Ajoute Mme Bendris. 21
Faire une comparaison avec les autres sites des quotidiens algériens, Mme Bendris avoue « Les sites de presse en Algérie n’ont pas amélioré leur contenu. C’est la copie conforme de la version papier et leurs rédactions se limitent au Web master, qui est chargé de gérer la forme du site. »
Avec le responsable du numéro économique S Slimani.
Son confrère Slimani, ajoute « On est un peu en retard par rapport aux autres journaux mondiaux, dans la façon de construire des sites, le contenu même, les forums, l’interactivité. D’une façon générale, on n’est pas vraiment à la page. C’est parce que les Web masters ne sont pas très bien équipés,quand même il existe la version de - El Moudjahid, que je considère comme la meilleur des quotidiens algériens. ». Pour connaître la raison, Salah nous confie « Les Web master sont qualifiés, en puis leurs site est faciles, et très enrichi. Du point de vue historique, ils sont toujours en évolution. L’erreur des autres quotidiens est de ne comptent que sur une seule personne, or il faut recruter des bons Web masters. ».Concernant la rédaction Web, on note qu’elle comprend un rédacteur au minimum, un rédacteur indépendant spécialisé dans un domaine particulier, un chef de projet qui est à la fois concepteur, un modérateur pour les forums et un technicien pour le téléchargement. Sur le travail du journaliste multimédia, la responsable conclut qu’il consiste à rédiger les brèves pour Internet et les accroches. En pré requis, il faut disposer d’au moins un surtitre, un titre et deux phrases.
Mme Bendris, chef de service Internet
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Projets futurs d’El Watan Le quotidien envisage le lancement d’une édition de fin de semaine, qui paraîtra le vendredi (qui correspond au deuxième jour du week-end en Algérie). A ce sujet, Belhouchet nous affirme que le lancement aura lieu dans quelques semaines. « C'est une première en Algérie, le concept d'édition du week-end n'existe pas. Normalement, nous ne paraissons pas le vendredi. Au niveau du contenu, ce numéro comprendra toute l'actualité du jeudi et beaucoup d'enquêtes sociales, d'informations magazine et culturelles. C'est un journal qui sera naturellement léger au niveau des sujets abordés. Il comportera 32 pages, tout comme les autres éditions de la semaine ». Le premier patron du journal ajoute qu’il a lancé trois suppléments ces trois dernières années : un supplément économie paraissant le dimanche, un supplément immobilier paraissant le mardi et un supplément télévision, paraissant le jeudi. Il ajoute encore « Nous projetons de lancer un quatrième supplément sportif. Nous sommes dans une phase de développement éditorial visant à nous rapprocher davantage des standards internationaux évoqués plus haut : faire moins de « politique » et investir fortement dans le journalisme. Les perspectives me paraissent assez intéressantes. » Et sur les impacts de ces suppléments sur les recettes publicitaires du journal, le directeur conclut : « Tous les matins, offrir à nos lecteurs un journal de qualité. Nous tirons actuellement à 160 000 exemplaires et plus on augmente le tirage plus notre responsabilité grandit. Il y a le souci de la crédibilité qui est à El Watan quelque chose de sacré. » ……………………………………………………………………………………………………………… *Bannière : Espace publicitaire de forme rectangulaire et rencontré dans un support de presse. **Le Skyscrapper : Format spécifique de bannière publicitaire consistant en une colonne étroite statique ou animée disposée sur la hauteur de l'écran, le plus souvent à droite.
Qui est Omar Belhouchet ? Ancien journaliste du quotidien El Moudjahid, actuellement directeur de la rédaction d'« El Watan », l'un des plus importants quotidiens francophones Algériens. Depuis le lancement du journal en Octobre 1990, Omar Belhouchet a essuyé plus d'une cinquantaine de procès. Il est condamné pour "atteinte à corps constitué" quand il dénonce les meurtres des journalistes en Algérie, 57 entre 1993 et 1996.Il est accusé de diffamation après la parution d’un article, le 11 décembre 2001, sur des nominations au département du renseignement et de la sécurité (DRS). Il a même échappé à une tentative d'attentat. Malgré les intimidations du pouvoir, son intransigeance quand il s'agit de défendre la liberté de la presse n'a jamais failli et lui a valu de nombreux prix dont en 1994 la Plume d'Or de la liberté , récompense décernée annuellement par l'Association Mondiale des Journaux. Cette récompense salue les combats pour la liberté de la presse dans des conditions difficiles
Omar Belhouchet
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Reportage 3 : Avis des lectures, étudiants et libraires. • Avis des lecteurs. • Avis des étudiants en journalisme. • Avis des libraires.
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Le journal en papier conserve toute sa saveur, malgré le progrès de l’internet. A Belcourt, l’un des plus anciens quartiers populaires d’Alger, nous avons entamé une discussion sur la valeur de la presse en papier dans notre pays et son devenir avec le progrès des moyens de communication moderne et la propagation de l’utilisation du micro ordinateur et l’Internet, ainsi que l’apparition des copies numériques du journal en papier qui a raccompagner le citoyen algérien pendant des dizaine d’années…
M Abdelkader Saghour
Le Moudjahid Abdelkader Seghour (70ans) et son ami le Moudjahid oncle Mohamed, cadre retraité (78ans), nous les avons rencontré dans un état d’irritation vis-à-vis de la réalité actuelle des journaux en Algérie. Le premier déclare que voici 40 ans qu’il lit les journaux et que, malgré l’existence de plus de 40 titres,chacun d’eux chante sa Leila, c’est-à-dire vante les prouesses de sa ligne éditoriale alignée … Oncle Aek rend hommage à l’apparition d’Internet, car quant il a était à Philadelphie aux USA, son fils lui procure quotidiennement tous les journaux algériens. Actuellement, il lit 07 titres par jour et pense jeter 70 dinars sans aucun profit, alors qu’auparavant il lisait un seul titre El Moudjahid, tout en se délectant d’importantes informations et riches commentaires. Il a la conviction que les missions des journaux indépendants sont multiples, nonobstant l’amalgame dont ils s’embourbaient, en ne distinguant guère, entre la politique et la liberté journalistique. Il considère qu’en ce moment, il n’y a absolument pas de journaux libres, les principes, la morale et la déontologie permettent l’accès à un journalisme fort et sain.
Kiosque de journaux à Belcourt, Alger.
Le second, Oncle Mohamed, nous apparaissait plus pessimiste. Il dit qu’il n y a qu’une infime partie de citoyens qui consultent Internet, dans le meilleur des cas ne dépassant pas les 03% de la population du pays. Avec la propagation du mensonge on ne peut développer le
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journalisme, affirmant qu’il n y a pas de journalisme effectif, probe et incorruptible, notre journalisme prend l’aspect contraire, dit-il, en plus de la confusion entre plusieurs titres dans nos quotidiens. Preuve à l’appui, il étale devant nos yeux trois journaux du jour même, qui se contredisent, dans l’information apportée et les titres,le premier sur les prochaines élections législatives, l’autre sur l’élimination de terroristes tandis que le troisième d’ordre sportif !
M.Abdelkader Saghour
Un amour indéfectible pour le papier Oncle Mohamed pense que si par le passé on cachant la vérité, à présent, il n’y a ni vérité ni rien du tout. A ses yeux ce désordre s’explique pour la gestion des médias, qui ne recherchent que le profit. Nous somme des militants et des responsables, et nous considérons la responsabilité à sa juste valeur, les dirigeants d’aujourd’hui endosse l’entière responsabilité de ce qu’émettent les journaux et de la détérioration de leurs niveaux.
Le citoyen Elhaj (60 ans), suppose que l’avenir du papier est en danger, du fait de l’avènement et du développement de l’Internet. Il débourse 05 DA pour lire le journal mieux que de l’acheter en versant le double de la somme. Sa demeure est nantie de ce service et il consulte avec engouement la nuit venue, plusieurs journaux nationaux.
La nostalgie du papier résiste-elle ?
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Le lecteur cherche l’information, le plus vite possible et de moindre coût. De Belcourt à la place du Premier mai, dans la maison de la presse et sur les bancs d’attente d’un quotidien national, Dahmane. a 45 ans, Professeur de philosophie à l’université d’Alger, en usant de la dialectique, nous déclare : « malgré tout le développement du Web , le journal en papier aura encore, de beaux jours devant lui, car l’homme aime palper le papier afin de ressentir cette joie intime et profonde du toucher. Quant au journal fictif, ce n’est que des images qu’on voit .Le journal en papier restera comme le livre, jamais il ne disparaîtra. Peut être que son lectorat et son impression diminueront, mais en tous les cas et circonstances, ma conviction personnelle est que, le lecteur accoutumé à lire un journal précis va cumuler avec un tas de souvenirs, quoique que l’homme est attiré par la nouveauté et aspire toujours à être au diapason du progrès. D’ailleurs, seule une minorité précise, mais très limitée en Algérie, consulte le journal en ligne. Comment conceviez-vous l’avenir des métiers liés aux journaux ? Les éditeurs industriels de l’impression rencontrent un défi majeur, il n’y a pas l’ombre d’un soupçon là-dessus !Il y a des métiers qui sont appelés à disparaître et autres qui vont naître, peut- être, dans une décennie ou deux, mais cela est laissé à l’avenir qui va en décider. Certains aspirent à la longévité de ces métiers, tandis que d’autres vouèrent un ardent désir au changement, à la diversité et d’être en filigrane avec la technologie. Si votre presse préférée n’est que copies numériques, est-ce que vous la préfèrerez à sa modeste semblable existante en papier ? Ma conviction est que la réponse se fera par un style combiné de lecture et non d’une façon préférentielle, c’est-à-dire que la personne ne restera pas cloîtrée et rigide en ne lisant que le journal en papier ou numérique, elle le fera suivant la disponibilité de l’un ou de l’autre car, en fin de compte le lecteur cherche le renseignement et l’information, le plus vite possible et au moindre coût.
2-Etudiants en journalisme La presse écrite en Algérie souffre de la faiblesse de réalisation. De nouvelles professions vont naître, et d’autres vont disparaître, mais le papier restera. Avec l’essor technologique faramineux des moyens de communication et de l’information, l’université d’Alger n’a pas bougé d’un iota en ce qui concerne les programmes de la spécialité du journalisme, cependant, les étudiants de la faculté des sciences de l’information et de la communication suivent toutes les nouveautés dans leurs domaines. En pleine période d’examens du deuxième semestre, un va et vient intense caractérise la fac, qui regorge de milliers de ses étudiants et professeurs…
Faculté de journalisme Ben Aknoun, Alger.
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Fatima Bouhani, majore de promotion de la quatrième année de licence en journalisme, inscrite à la fac d’Alger, demeurant à Sétif. Que pensez-vous du journal numérique en Algérie ? Je prédirai au journal numérique un remarquable développement, mais pas au détriment de la presse écrite qui demeurera et restera existante, et je ne crois pas que le développement du numérique va anéantir le journal en papier.
Etudiantes en journalisme, Université d’Alger
Votre commentaire sur les déclarations du n°1 de la presse écrite mondiale, M. Murdoch, et sur le plus riche homme du monde qui détient le monopole des programmes Microsoft Bille Gates en se qui concerne le changement du lectorat pendant la prochaine décennie en optant pour le journal numérique ? Cela n’est que relatif, c’est le facteur économique qui est déterminant, le coût d’acquisition d’un micro ordinateur et ses compléments pour chacun. En ce qui concerne le journal en papier, il est déjà disponible à la porté de toutes les bourses, avec un style simple et compréhensible. Vous voulez dire que le style du journal numérique est complexe ? Je veux souligner le maniement du micro, surtout au niveau de la vision et les effets sur l’appareil visuel, notre pays comme ceux du monde Arabe, n’appliqueront pas les principes rudimentaires de réalisation et d’impression confortables pour l’œil du lecteur, qui souffre actuellement pendant la lecture d’un journal, et n’en parlons pas du flux de lumières et rayons qui émanent de l’écran du micro et provoquant l’œil et la fatigue.
Quel est l’impact de la technologie moderne de la communication sur le développement de la presse écrite ? Bien sûr, la rapidité de réception des informations et la diversité de ces sources enrichissent certainement la presse écrite, ainsi que la possibilité de commenter amplement l’information.
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Dans ce contexte, quel est l’avenir des professions liées au journalisme, comme l’industrie du papier, les distributeurs de journaux et les kiosques de journaux après l’avènement de cette révolution technologique ? Peut-être, y aurait-il des effets en matière économique, qui joueront un rôle primordial et principal. Effectivement quand le journal numérique aura la prédominance sur la scène médiatique, de nouvelles professions vont naître et d’autres vont disparaître, mais le papier restera. D’un autre coté, en remarque que le journal numérique n’exige pas un grand nombre de journalistes. Comment donc expliquez vous la propagation du phénomène de cyber- journalisme ? Certes la prolifération de ce phénomène va déduire le besoin en nombre de véritables journalistes. Comment constatez vous le nombre accru des blogs journalistiques, récemment apercevables dans notre pays et l’apparition des journaux numériques qui n’existe guère sous forme de papier ? C’est un phénomène très dangereux, il n y a aucun contrôle, et ses sources d’informations sont illisibles. Tandis que sa collègue Khalida, étudiante dans la même faculté, spécialité audio-visuel qui demeure à la ville de Bouira, pense que l’avènement du numérique par rapport à la presse en papier, engendrera certainement une relation très positive, avec un flux d’informations et de renseignements rapides et diversifiés. Mais en ce qui concerne l’avenir de la presse en papier en Algérie, elle reste loin de toute influence numérique.
3-Avis des libraires : Nos ventes resteront les mêmes L Khadroun est l’un des plus anciens libraires dans la ville de Djelfa. Depuis plus de 25 ans, on le rencontre dans son local à la cité Daya au centre ville.
Mr.Khadroun, vendeur de journaux à Djelfa.
Sur une question concernant les journaux les plus vendus, il répond qu’en langue arabe El Khabar et El Chourouk sont, les plus demandés. En langue française, le quotidien El Watan arrive en tète, suivi du Quotidien d’Oran, puisque leurs invendus sont infimes. D’après-lui, cela est dû à l’engouement du lectorat, pour se procurer ces quotidiens précis,
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qu’il reçoit en une quantité insuffisante qui ne satisfait pas la demande grandissante . En plus, les abonnements des clients ne concernent que ces titres. La scène médiatique nationale, connaît un phénomène d’apparition des copies numériques des quotidiens. Craignez-vous leurs effets sur vos prochaines ventes ? Absolument pas. Je crois que mes ventes resteront les mêmes, à mon avis consulter un journal est plus attrayant que de suivre les informations par le biais du Web. De plus, mes étagères regorgent d’articles divers qui peuvent satisfaire largement notre clientèle (CD, livres, et autres produits …)
Libraire à la ville de Blida
Sincèrement, quelle est votre préférence (papier ou numérique), et pourquoi ? Je consulte fréquemment le net, mon amour pour le papier demeurera indéfectible. La cause est simple, c’est sa disponibilité et l’aisance de sa lecture. Tandis que le net me procure l’opportunité d’avoir un accès sur la presse étrangère, qui n’arrive pas régulièrement en Algérie. Dans le même contexte, nous avons formulé les mêmes questions à un grand libraire de Blida, qui vend des journaux en quantités énormes : 100 titres environ. Il nous répond : Normalement, pas de crainte, car il n y a pas une influence grande et excessive. Les lecteurs, actuellement, ne fréquentent pas l’internent intensément. Peut -être dans l’avenir cela changera
Vendeur des journaux, Bab Essabt Blida. Kiosque populaire à la ville de Djelfa
Voyez-vous un quelconque impact sur vos ventes ? Non, non absolument pas, car j’ai d’autres produits a vendre.Je ne crois pas que le développement de l’Internet aura une grande influence sur mes ventes. Les quotidiens les plus prisés ? C’est El Khabar, El Chourouk pour les arabophones. El Watan, Liberté, Le Soir, Le quotidien d’Oran pour les francophones. 30
Pour quoi ? Je ne sais pas, posez la question aux lecteurs. Mon rôle, consiste à les vendre.. Pensez vous à ouvrir un cyber ? Dieu seul le sait … D’après vous, y a-t-il une différence entre le numérique et le papier ? Je préfère le papier au numérique car le lecteur peut lire calmement. Mais s’il s’agit de recherches, c’est une autre paire de manche. Un client, présent pendant l’entretien, nous donne son impression : Je ne crois pas que la diffusion des journaux sur Internet, influe sur les journaux en papier. Personnellement, je ne suis pas un adepte des veillés, je ne suis guère un nuitard pour lire les journaux, tout simplement parce que je bosse le matin. Je suis un lève tôt, je lis mon quotidien El Khabar le matin, et calmement pendant la soirée. Pour les livres, je consulte les titres en net afin de les acquérir.
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Interview Courte 1 : Entretien avec le responsable d’une société d’archivage numérique.
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Le format numérique incite les gens à aller vers le journal
Mr Abdel daim
À la foire de l’informatique au Palais des expositions d’Alger,nous avons rencontré le premier responsable d’une société d’archivage numérique, contracté avec l’un des plus large quotidien algérien, plus de 150.000 articles ,représentant 08 années d’archivage complet y compris les brèves. Il nous en parle de cette nouvelle expérience. Présentez vous, Mr ? Je suis le directeur de Bled Internet, éditeur électronique, nous avons deux activités : d’abord la numérisation des revues universitaires en format papier, comme « Actes de la Recherche en Sciences Sociales », une revue française dont nous avons archivés 29 ans de parution. Nous avons numérisé également la revue « Les Cahiers du CREAD », une publication de recherche en économie appliquée de l’université d’Alger, la revue Naqd, aussi, une revue privée de l’histoire et le quotidien El Watan, soit un total de 150.000 articles représentant 08 années complètes d’archivage y compris les articles et les brèves. Notre deuxième activité et de développer des logiciels pour l’exploitation de ces archives numérisés, avec la réalisation d’un moteur de recherche bilingue. Concernant les journaux algériens, travaillez vous uniquement pour le quotidien El Watan ? Nous travaillons avec d’autres et nous leur proposons des solutions pour qu’ils archivent eux mêmes. Cela débouche sur un produit purement sous forme de logiciel. Pouvez-vous nous montrer la façon d’archiver des millions de données ? Scannez-vous seulement le contenu en papier, ou bien y a t’il d’autres façons ? Le scannage, la reconnaissance optique des caractères OCR est la partie de numérisation, qui permet de transformer des pages de quotidiens ou des journaux en images en texte. On peut faire de la recherche dessus, en utilisant un mot quelconque du texte. C’est plus facile quand on cherche par site ou par auteur, et on peut le faire manuellement. Par contre, chercher par article qui a évoqué un mot, un sujet particulier, là, il faut faire une recherche plein texte, comme avec des outils comme Google, Nous développons des solutions de ce type. Actuellement, tous les journaux algériens sont abrités sur Internet, on peut les consulter. Par contre, tous se qui remonte aux années 90, qui est intéressant pour les universitaires et même pour les journalistes quand ils veulent remonter aux sources de l’information, là, il y a un manque crucial de la disponibilité de documents sous format électronique . Comment évaluez-vous l’expérience du quotidien El Watan, et espérez vous travailler avec d’autres quotidiens ? Oui, bien sûr nous l’espérons, nous sensibilisons, disons le secteur de la presse, qui est une presse du jour, laquelle n’a pas d’expérience. C’est une presse jeune, qui n’est pas encore 33
habituée à avoir de gros archives, mais, qui espère en avoir et commence à ressentir des difficultés quand ils doivent répondre à des personnes qui cherchent les articles. De fait elle commence à ressentir la nécessité d’avoir des archives en format numérique. Donc, nous somme en contact permanant avec plusieurs quotidiens nationaux, et nous espérons bientôt leur offrir le même type de service. Comment évaluez vous la version électronique des quotidiens algériens, surtout qu’il y a 10 ans que la première version d’El Watan vit le jour ? Elle est très en retard, mis à part El Watan, qui a remis son portail Web, El Moudjahid, aussi El Khabar, qui ont refait leur portail Web, car avant ils n’étaient disponibles qu’en format PDF, c’est à dire la page telle qu’elle .Nous avons beaucoup de quotidiens, beaucoup de travail reste à faire dans la mise à niveau. Et comment les comparez vous par rapport à la presse internationale ? Plusieurs titres avancent non seulement avec les systèmes des logiciels qu’ils utilisent mais ils ont de l’archive maintenant, grâce a tous les programmes qu’ils ont été développé .Un utilisateur peut acheter un article à l’unité ou une bibliothèque et peut s’abonner à plusieurs quotidiens. Il y à une demande de beaucoup de personnes qui ne veulent pas simplement une information immédiate, mais pour comprendre une information il faut remonter dans l’histoire, il y a plusieurs affaires surtout dans les années 90 en Algérie.
Avec Mr Abdel daim, gérant de l'entreprise.
Comment voyez vous l’avenir de certains métiers ? Le métier change complètement, le métier de l’édition d’un journal et l’édition en générale est complètement bouleversée par l’introduction de l’outil informatique et surtout le passage à l’internet. S’agit il de menaces ? On peut le voir sous la forme d’une menace, c’est quelque chose qui va se substituer aujourd’hui au journal papier. En réalité, l’expérience de l’étranger démontre que le format numérique incite les lecteurs à aller vers le journal ; c’est une publicité gratuite pour le journal, et les personnes finissent par connaître l’intérêt du journal à travers sa version électronique. Les algériens qui sont à l’étranger s’informent sur le pays à travers les journaux électroniques, les statistiques le montrent. Il faut réorganiser le secteur de la presse pour voir d’ou il peut se rattraper en termes de vente. Vendre de l’archive est une forme de substitution du coût, en même temps, le passage numérique est une perte dans les ventes du tirage en papier, c’est un coût moindre pour la diffusion, puisque on imprime rien, on le diffuse tel
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quel. Alors les modifications dans le corps du métier, c’est aussi au niveau des condition de travail des journalistes, aujourd’hui de plus en plus surtout à l’étranger, ici l’habitude n’est pas encore venus, c’est que le journaliste travaille son article directement sur un logiciel, qui diffuse l’article en temps réel. Les logiciels de PAO comme Quark express ? Ä l’étranger, ils ne travaillent plus sur ces logiciels, ils travaillent directement sur des systèmes de publication électronique Pouvez vous les énumérer ? Ce ne sont pas des marques, ce sont des logiciels beaucoup plus gros qui tournent sur les réseaux. Nous avons développé un qui s’appelle : Archive1, cela va demander aux journalistes de changer complètement leurs manières de travailler Ce n’est pas une sorte de cyber journalisme ? On l’appelle les systèmes de publication électronique et la PAO vient à la fin, c à d, la sortie du logiciel est les pages qu’elles doivent figurer en format papier, de sorte que le Quark expresse n’est pas au début du travail mais à la fin .Il y a 20 ans de cela, j’ai visité El Moudjahid, ils étaient encore au stade des caractère en plomb, et en 20 ans le corps du métier a complètement changé. Actuellement le quotidien El Moudjahid possède la meilleure version électronique, pour quoi d’après vous ? Oui tout à fait, les responsables de ce journal sont basés sur un système de publication tel qu’on le conçoit, moderne, basé sur cette idée que l’article est un document électronique publiable, indépendamment du format original .On utilise pour cela un format universel qu’on l’appelle XML. Pour représenter ce type de documents, on ne s’intéresse pas au format à la taille de la police de caractères, mais au contenu, on représente le contenu dans un système de publication électronique, et après on ce demande qu’est ce qu’on va faire, le mettre dans l’Internet ou l’imprimer dans un journal papier, l’archiver. Etes vous limité dans l’archivage ? Ou travaillez vous pour la conception des sites ? Un système de publication électronique peut être utilisé dans plusieurs secteurs, nous avons un programme d’archivage, un autre de publicité, les photothèques accessibles par les réseaux. On peut aussi intéresser d’autres corps de métiers basé sur l’archivage :le notaire, l’avocat, l’huissier de justice, le médecin, tous ceux qui ont un document qui est sur papier, mais qui peut être vu comme un documents électronique,On peut utiliser le même logiciel que pour l’archivage des journaux.
6 ans d'archivage complet du quotidien El Watan
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Interview courte 2 : Avec M. Laid Zaghlami Professeur à l’université d’Alger, journaliste et écrivain dans les TIC.
Expériences professionnelles : - Journaliste depuis 1982 : Chaîne 3 de l’ENRS, El Watan, Horizons, La Tribune. - Professeur Associé, Université d'Alger depuis 1996. - Correspondant et Consultant International. Diplômes : - MPHIL Degree GB 1989. - Diploma IAB Suisse 1995. - Licence Sciences Sociales Université d'Alger1981. Langue(s) : Arabe, Français, Anglais
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En matière d’innovations technologiques, l'Algérie accuse un retard injustifié
Les grands titres continuent leurs progrès numériques
M.Laid Zaghlami
Comment voyez vous la situation actuelle en Algérie en matière d’incubation et innovation technologiques ? En matière d'incubation et d'innovation technologiques, l'Algérie accuse un retard injustifié eu égard aux énormes potentialités humaines et matérielles que recèle le pays. La culture de l'incubation technologique n'est pas encore ancrée et reste confinée en des «lieux limités». En revanche, l'utilisation des technologies de l'information et de la communication a pris un essor extraordinaire. A ce titre, le téléphone mobile est l'exemple illustrant ce boom. Selon les chiffres livrés par le ministère des Postes et des Technologies de l'information et de la communication, plus de 20 millions d'Algériens ont accès en 2007 aux services de l'un des 4 opérateurs en lice, Mobilis, Djezzy, Nedjma et Thuruya. Le computer personnel est de plus en plus disponible, et le parc national du PC est estimé à quelque 4 millions d'unités. En outre, le ministère en charge du secteur a lancé en octobre 2005 le programme OUSRATIC, pour doter 6 millions de foyers de PC à l'horizon 2010. Cette opération connaît à présent des résultats positifs, malgré quelques couacs du côté des banques, lit-on dans la presse. Dans le même ordre d'idées, le réseau Internet est soutenu par 60 fournisseurs de services (publics et privés), activant à travers tout le pays, pour une population d'internautes estimée à environ 2 millions. A présent, 5 500 sites algériens sont opérationnels dont les ¾ sont hébergés à l'étranger. Est-ce que l’évolution des TIC en Algérie trouve des applications dans les établissements étatiques ? La plupart des institutions étatiques et publiques ont leurs propres sites, des projets d'introduction et d'application des TIC ont été lancés dont une bonne partie est fonctionnelle. A cet égard, le ministère de la Justice a créé un certain nombre de centres et de sites pour le casier judiciaire, la nationalité, le suivi du dossier carcéral, afin de mettre un terme aux lenteurs bureaucratiques et administratives. Pour sa part, le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a révolutionné les modalités d'inscription à l'université, en introduisant l'outil informatique, et dans d'autres domaines, tels que l'enseignement à distance, l'université virtuelle et un réseau académique Intranet et Internet. Egalement, le gouvernement a lancé son projet de réseau (Réseau Intranet gouvernemental)et un portail est en voie de réalisation pour se rapprocher de ses administrés, et du public en général. Des exemples s'étendent à d'autres ministères et administrations centrales et locales, des partis politiques et associations où la création des sites est devenue une pratique louable.
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Quels sont les atouts des TIC, d’après vous ? Les atouts des TIC ne peuvent être profitables qu'à travers la mise en place d'une stratégie cohérente, pour la société d'information et du savoir, et si leur usage est élargi à tous les pans de la société. Le tout repose sur un Etat démocratique et pluraliste, une économie performante, un accès facile aux politiques du gouvernement, et à ses stratégies du savoir, une participation active de la société civile, la liberté d'expression et d'opinion, le refus de toute forme de corruption, une plus grande transparence dans la gestion des comptes publics. En fait, les TIC doivent être au coeur de cette société, permettant ainsi aux médias d'accéder aux sources d'information, d'encourager une bonne fluidité dans la circulation de l'information, de préserver les conditions de mise en place du système démocratique et pluraliste, de promouvoir la culture démocratique et d'encourager l'émergence d'une société civile active. Votre avis sur l’Internet ? L’Internet est un phénomène complexe, et sa gouvernance suscite des appréhensions et convoitises de toutes parts. A présent, deux écoles se querellent sur la question. D’un côté, les tenants d’une première vision qui estiment qu’elle relève essentiellement de la souveraineté nationale, et que les gouvernements ont un rôle de coordination à jouer, car ils disposent d’une plate-forme de dialogue. Aussi, l’existence d’un cadre multilatéral fondé sur des règles et de préférences, doté de la légitimité que lui confère le système des Nations unies, est un atout de plus. De l’autre côté, les tenants de la deuxième version mettent en exergue l’importance d’une participation pleine, et entière du secteur privé et l’ensemble des parties prenantes. En somme, c’est un dilemme de plus et il n’est pas le seul. En tout cas, le jeu est très serré entre les deux parties, et l’on s’attend à des débats houleux et controversés entre les partisans de la primauté de la souveraineté nationale, et ceux de la libre initiative et de la loi naturelle déterminée par des forces du marché. Votre avis sur la gouvernance de l’Internet ? En plus des différences stratégiques et politiques liées aux enjeux et à la nature complexe et controversée de la gouvernance de l’Internet, viennent se greffer des questions méthodologiques et pratiques. Don Mac Lean, expert en TIC et consultant installé au Canada, s’interroge sur la définition même des deux concepts clés : Internet et gouvernance. Déjà, le terme gouvernance est l’objet de débats, est-ce un travail de coordination, de management ou d’autorité ? Quelle est cette autorité, quelles sont ses attributions ? L’auteur évoque aussi la nature et la dimension des structures, le processus de gouvernance, les niveaux de compétence (au plan institutionnel, politique et de la problématique), les services et prestations, l’accessibilité, la transparence et l’équité, etc. La réflexion de Mac Lean porte également sur l’apport des TIC dans la société de l’information et du savoir où l’Internet demeure une force motrice. En somme, la gouvernance de l’Internet est devenue une affaire sérieuse. Comment évaluez vous, la relation entre la presse écrite algérienne et les nouvelles technologies de l’information et de la communication ? La majorité des quotidiens algériens est disponibles sur l’Internet, et est une copie électronique de la version en papier, sans modifications. C’est une façon d’élargir le lectorat,
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surtout celui qui se trouve à l’étranger, ayant des difficultés pour avoir la copie en papier. Les quotidiens algériens visent une présence médiatique, liée au développement technologique dans le domaine. Les services Internet en Algérie sont assurés par trois providers : GECOSCERIST-EPAD, et cela depuis 10ans .Aujourd'hui, il n’existe pas une étude sur le terrain, ni de recherches réelles pour en avoir une idée sur la situation actuelle. Le dernier mot sera aux lecteurs. Cependant, des grands titres comme El Khabar, El Watan, Liberté, Le soir, possèdent une large diffusion, et continuent leurs progrès numérique. Par contre, il y a des quotidiens sans intérêts. Votre avis sur le design des quotidiens algériens, qui apparaissent sur Internet ? Concernant le design, et les retouches techniques, il n’y a aucun complexe par apport aux titres étrangers. La presse algérienne est à la hauteur du progrès technologiques et les techniciens algériens sont de haut niveau. Le problème demeure que les titres des quotidiens algériens ne possèdent pas un site complet, riche d’informations actualisées. Je vous donne un exemple d’un site complet, celui du quotidien allemand Die Welt, dont des informations, sont mise à jour et actualisées chaque moment, différent de la version en papier. Derrière ces sites étrangers, il y a des hommes d’affaires, des établissements, des capitaux énormes d’investissement et de publicité. De même le lecteur là bas paye pour avoir le site. Hors chez nous, il existe une seule personne qui gère la copie numérique, des fois un informaticien qui travaille, loin d’être équipé en matière journalistique, dans la plupart des cas à titre volontaire. Comment voyez-vous l’avenir de la presse en papier et les métiers classiques liées à elle, au vu delà une croissance de certains titres sur le net ? Peut être est ce valable pour les pays développés, mais en Algérie les chiffres sont fantaisistes, les ordinateurs peuvent créer le déclic, mais il y’à toujours le côté nostalgique papier. Il y’aura certainement un progrès des journaux en version électronique, c’est le cas de certain quotidiens mais je doute fort que les versions en papier vont disparaître.
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Interview longue : Avec Dr Amimour Mohieddine, ex Ministre de communication, (Sénateur)
1. Je crois que j’ai concédé les efforts nécessaires pour construire une image générale de l’information en Algérie. Au Ministère de l’information, je n’ai pas pu donner beaucoup. 2. Mon rôle consiste de donner au président l’image populaire comme je le constate moi, comme je le veux moi et comme je crois que le monde doit l’apercevoir. 3. J’ai contribué pour que les journalistes se rapprochent davantage du président Houari Boumediene (1). 4. Les événements d’octobre 88 sont une dissension organisée, j’ai avisé de ses conséquences… 5. Quand on est ministre,nos rêves sont plus grands que les rêves de l’écrivain ordinaire, j’avoue que je n’ai pas pu concrétiser l’un d’eux, qui est le nouveau code de l’information appelé à régir la profession et permettre aux journalistes de jouir de leurs droits. 6. Le journalisme en Algérie, avant et après la révolution, l’information se transmet de bouche à oreille, et nous étions les premiers à publier un journal en papier. 7. Je suis parmi ceux qui refusent le terme de « Communication » et le terme adéquat qui doit être adopter est « Information ». 8. Nous avons commis notre première bavure en ce qui concerne la langue arabe, dans les années soixante dix du siècle révolu, et c’est l’arabisation des journaux El Nasser et El Joumhouria. 9. Le parti ne détient pas le pouvoir, et Moufdi Zakaria (10) avait grillé les lignes rouges dans son poème d’éloge au roi Hassan II (11) 10. Dans « Impressions » «Intibaâtes», je me suis attaqué poliment à quelques chefs d’États. 11. Des centres d’intérêts, au sein du pouvoir, commencent depuis les événements de 1991 d’acquérir des centres d’informations en français, qui parlent en leur nom, Delors commençait l’opération de rétrécissement de toute présence efficiente de l’arabe, les informations sécuritaires pointent du doigt le journal El Watan et El Khabar depuis, ces deux quotidiens reçoivent l’assentiment du public. 12. Les directives de M. Mouloud Hamrouche (13) dans le domaine de l’information étaient d’ordre populiste, et l’information privée à jouer un rôle subversif à l’époque du président Zeroual (16), d’ailleurs elles étaient derrière sa démission. 13. J’estime bien le journaliste nationaliste, mais se n’est pas pertinemment un super nationaliste.
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14. Le peuple algérien est habitué à regarder à travers la serrure de la porte, il y a des journaux que je ne sais pas qui va les lire, ou à qui ont va les distribuer ? 15. Tant que le pays vit à l’ombre d’une dualité linguistique, il n’y aurait pas de culture ou une forte information influente capable de jouer son rôle. 16. Les journaux numériques se sont développés envers l’élite. 17. Ceux qui ont arabisés les logiciels et les programmes sont des ignorants. 18. Vingt minutes d’Internet est largement suffisantes pour remplir deux journaux. Les blog sont un travail intelligent. 19. Les professions liées au journalisme ne sont pas prêtes à disparaître dans les prochaines perspectives, mais les encyclopédies sont aptes à disparaître. 20. Plusieurs personnes ont prédits l’extinction du cinéma après la parution des rubans vidéo sous le système VHS, mais cela n’est jamais arrivé. 21. L’apparition de la parabole sur nos toits, a rendu l’environnement encore plus moche, et la solution est dans le câble. 22. Il n’existe pas de vrai projet ficelé pour que L’APN puisse l’adopté et les journalistes doivent se regroupés dans un syndicat pour proposer les normes avant que celles-ci soient imposées d’office. 23. Le service d’Internet est très bas, je perds une demi-heure pour ouvrir mon Email. 24. Il y a un internaute qui correspond avec moi tout les jours tout en croyant que je n’ai d’autres boulots que de lui répondre, une lectrice marocaine croit que je suis un écrivain novice elle m’a proposé son aide.
1ére Partie
Votre culture, Excellence, à contribuer au développement du journalisme depuis que vous avez été Ministre du secteur ? Avant de devenir ministre,j’étais un journaliste de la revue de l’armée El Djaïch et du quotidien El Moudjahid ,mes écrits avaient duré plus de quarante ans, j’estime que j’ai prodigué les efforts nécessaires pour construire l’image générale de l’information en Algérie, mes décisions sont prises suivant une analyse de la réalité politique, culturelle et spirituelle algérienne pendant la période entre 1970 jusqu'à 1978, sans coordination avec n’importe quel pouvoir, j’ai joué un rôle quasi-double. Il y à eu diminution de mes écrits que je signe d’un prête-nom, et cela est due à mes obligations multiples, pendant cette période j’étais nommé conseiller du président Houari Boumediene (1), mon rôle consistait de donner une image populaire au chef de l’Etat, comme je l’imagine et je le veux moi-même et comme je crois que le monde doit l’apercevoir.
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Par exemple, Mr ? Le président était présenté comme un homme retiré de son peuple, maussade, avec un visage rigide, de mine impénétrable, des sourcils arqués, et le sourire indéchiffrable. Alors, j’ai démontré avec preuve à l’appui, l’image d’un homme cultivé, maîtrisant les deux langues, un homme ouvert à l’esprit vif… dès lors, il s’est accaparé l’estime de tous les chefs d’États qu’il rencontre, certains le nommant même patron. Quel était votre rôle ? Mon rôle consistait à présenter les discours du président au peuple, car pendant ce temps, le président joue le rôle du prédicateur politique pour un projet de société, par conséquent ses discours n’étaient pas classiques ; il les improvise, en essayant toujours de communiquer, de faire comprendre aux gens, les portées de son projet de société. Mon rôle était de transformer ces discours populaires en textes officiels en arabe littéral, parce qu’il utilise l’argot, des fois, j’interdis carrément la diffusion du discours…J’ai contribué pour que les journalistes se rapprochent davantage du président, afin de pouvoir poursuivre de près les actions politiques, de prendre connaissance des enjeux, des véritables faits, de construire une idée exacte, de ce qui se passe à l’intérieur du gouvernement, comme je supervise la couverture médiatique avant les visites présidentielles. Et avec la venue du président Chadli ? Mes tâches augmentent, avec la venue du président Chadli Ben Djedid (2), car il avait grandement besoin de plus de soutien. J’ai rompu avec l’écriture pendant deux ans, puis je suis revenu à travers le quotidien El Châab. Mes articles de « Toulaquas -Les libérés », pendant les années 1986-1987, avaient joué un rôle primordial pour mettre en garde des dangers de la discorde et autre subversion (fitna) qui à eu lieu en octobre 1988. Vous qualifiez, Excellence, les événements du 05 octobre 1988 de subversion (fitna) ? Oui, je la désigne comme tel, car c’est une subversion préfabriquée. Elle n’a rien de vraie ni de sincère, et ne reflète guère l’expression populaire. C’est une subversion, dont j’ai mis en garde auparavant. Pendant cette période (88-90), vous étiez ambassadeur au Pakistan, Est ce que vos écrits se sont interrompus ? Malgré la tâche dévolue, et les entraves de diplomate au Pakistan et la guerre de l’Irak, je n’ai pas cessé d’écrire dans le quotidien algérien du soir El Masaa, afin de faire connaître l’opinion de l’Algérie et d’expliquer sa portée, ce qui m’a procuré plusieurs problèmes. Au Ministère de l’information, je n’ai pas pu donner plus, le côté administratif avait absorbé tout mon temps. J’ai trouvé les ruines de tous ceux qui mon précéder, environ sept ministres de l’information dans un très court laps de temps, et chaque nouveau ministre avait apporté avec lui son style, et ses collaborateurs et sa manière propre et distincte de travail. Avez-vous des projets à cette période (99-01) ? Pendant cette période, j’ai installé le premier salon du livre après 16 ans de rupture, comme, j’ai ouvert le colloque sur Abou Feras El Hamadani (3) et l’Emir Abdelkader (4), avec le concours de la fondation El Babitine (5). C’était un colloque très bien réussi, les amis de Babitine jusqu'à maintenant se rappellent, et affirment que la meilleure session est celle tenue en Algérie, que j’ai eu l’honneur de superviser, comme conséquent, lors des festivités du Koweït capitale de la culture arabe, j’étais plébiscité comme l’homme de la culture arabe pour l’année 2001, cela ma honoré et je le glorifie ardemment. Quant quelqu’un est ministre, ses rêves s’élèvent plus que celles de l’écrivain ordinaire, j’affirme que je n’ai pas pu concrétiser l’un d’eux, qui est le nouveau code de l’information, devant régir la profession et donner aux journalistes leurs droits complets et en même temps rétablir les normes du pouvoir de l’information pour que la profession ne se transforme pas en abus de toute sorte.
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Nonobstant, votre efficient rôle politique dans le domaine de l’information, vous êtes un écrivain journaliste, reconnu par vos intrépides articles dissimulés sous l’effet de plusieurs circonstances. Permettez nous d’aller vers la presse écrite algérienne, comment la trouvez vous en comparaison avec la presse identique arabe et étrangère ? Comment trouvez-vous son comportement envers les technologies modernes de l’information, l’Internet, les satellites, le mobile, les logiciels programmes et autres TV satellitaires ? La presse écrite algérienne a vu le jour pendant la Révolution, de 1954-1962.Bien sûr, il y a eu des débuts fabuleux de la presse algérienne en comparaison avec celle du Tiers Monde. Nous étions les premiers à avoir édité une presse en papier avant la révolution et pendant l’ère colonial. Des titres, Excellence ? Il y a eu El Ikdam de l’Emir Khaled (6), El Chihab et El Baçair du Cheikh Abdelhamid Ibn Badis (7), El Balagh du Cheikh Ben Alioua, El Ouma supervisée par Youssef Ben Khada (8). De là, nous sommes sortis au monde, c’était une presse d’informations et une presse d’opinions. Nous devons prendre en considération, dans ce contexte, le taux d’analphabétisme en Algérie qui à atteint 92 à 96% qui influe sur la baisse du lectorat. Ça veut dire, que c’est seulement l’élite qui lit les journaux ? Oui, elle lit les journaux et diffuse l’information, car il n’y avait pas de Télévision en ce temps. La radio était restreinte jusqu'à l’avènement de Saout El Arabe -la voix des arabesen 1953, les gens se rencontrent le soir, celui qui à lu quelque chose le communique aux autres, c’est un journal que j’appelle «De bouche à oreille». Cela à donner de très bons résultats puisque Saout El Arab, avait une très grande audience, ce qui a engendré la diminution du lectorat de la presse en papier, seule El Baçair resta,
Dr Mohieddine Amimour dans son bureau au siége du SENAT.
Pendant la révolution, apparaît El Mokawama , qui s’est transformé en El Moudjahid, édité dans les deux langues en deux éditions, l’une en Tunisie et l’autre au Maroc, qui sont le porte parole de l’Algérie combattante . Pendant une période antérieure, tandis que la restriction, la diminution de la propagation, de la mouvance des journaux en papiers écrits en arabe se faisait sentir, des journaux nous parviennent de l’Orient, tel Errissala, écrit par des hommes de culture dans Ahmed El Zayate (9). Cela c’est passé pendant la révolution. Permettez-nous maintenant, de passer à la période d’après l’indépendance jusqu’à l’année 1990 où, le parti unique avait le monopole de la politique informatique du pays. Pendant cette période, vous étiez investi de grandes responsabilités dans le domaine de l’information.
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Au début de l’indépendance en 1962, l’information en Algérie s’est réglementée, j’ouvre ici une parenthèse, je suis parmi ceux qui refusent le terme «Communication » car je le conçois comme un terme étranger qui ne veut absolument rien dire, en d’autres termes, si j’ai quelque chose je la donne, et si je n’ai rien, je ne vous donnerai rien. Le terme exact est « Information », une notion qui désigne une mission bien déterminée envers le public, la blague, la chanson, l’hymne, le dessin… tout ça entre dans le cadre de l’information, la notion de communication est occidentale, que nous avons importés et qui ne désigne pas ce que nous avons besoin réellement. Donc, après l’indépendance, en avait ce qu’on appelle, les entreprises lourdes d’informations, la radio et la télévision Algérienne RTA, a remplacée la RTF Française, en plus de trois stations régionales à Constantine pour l’Est, Alger la capitale pour le centre, et Oran pour l’ouest. Puis la radio avec ses trois antennes, la première en langue arabe, la seconde en amazigh, et la troisième en langue française. Enfin l’APS, agence presse service, l’organisme qui détient le monopole de regroupement de toute l’information, et sa diffusion aux journaux et entreprises. En ce qui concerne la presse écrite, deux journaux ont vu le jour Le peuple, qui a pris le nom, après quelques mois, de El Moudjahid, l’ouest Algérien a vus la naissance du Quotidien d’Oran, qui est devenus plus tard El Djamhouria, à l’Est s’était La Dépêche de Constantine, qui est devenue El Nassr. En ce qui concerne les journaux en langue arabe, il n’y avait qu’une seule parution. Quant aux revues, il y avait El Moudjahid, Révolution Africaine, Révolution et le travail, et la revue de l’Unité de la jeunesse. Les premières gaffes commises à l’encontre de l’arabisation, dates des années soixante dix, avec l’arabisation des deux journaux, El Nassr et El Djamhouria. Beaucoup disent que leur arabisation est une fabuleuse réalisation. Moi j’affirme que c’est une erreur monumentale, car chaque nation s’appui essentiellement sur l’unité de la pensée et du travail, et non sur la dualité de la pensée. Notre conviction est d’unifier, de rassembler autour d’une table commune et de débattre ensemble les sujets, atteindre la maturité pour prendre une décision puis l’exécution unique qu’assure la démocratie centrale du FLN. Il est intéressant de souligner, ici, la prédominance du parti sur l’État, ainsi que la dominance du système socialiste, le parti avait ses journaux, comme l’hebdomadaire El Moudjahid, « Tous derrière le parti », d’après l’expression politique de Boumediene, mais réellement il n’y avait absolument aucune dominance d’un journal que ce soit, peut-être qu’il y avait des lignes rouges, je ne sais pas. À l’instar du problème survenu avec Moufdi Zakaria (10), qui est un excellent poète, le poète de la révolution, mais quand il a osé gratifié d’éloges Hassan ІІ (11) le roi du Maroc, pendant que l’Algérie avait des différents avec ce dernier. Là, il fallait qu’il se comporte en tant qu’Algérien avant tout. Donc, les journaux n’étaient guère muselés, aucun de mes articles n’était censuré. Pendant toute la période où j’écrivais dans la revue El Djaïch et El Moudjahid, 99% de mes articles sont édités, malgré le fait qu’ils recelaient un verbe virulent Mais, excellence, pendant cette période, vous signez vos articles par le pseudonyme : M. Dine ? Oui, mais tout le monde connaissait M. Dine, je signais avec un pseudonyme dans la revue El Djaïch, puis je devenais un médecin s’occupant de son office, évitant de mélanger les choses. Mon nom était connu par les services de sécurité et le commissariat politique, ainsi que Monsieur le président de la république, si vous consultez « Intibaat »-impressions- vous allez découvrir beaucoup de choses très bizarres, j’ai attaqué des chefs d’États, mais avec courtoisie, en dénonçant leurs erreurs... Moi, j’ai entendu des paroles de notre frère Tahar Ouatar (12) dans l’affaire de « La négresse et l’officier », le mécontentement de certains officiers de l’institution militaire était visible,
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après la publication de ce roman qui est une œuvre littéraire. Jamais il n’est arrivé dans les années soixante et soixante dix qu’un roman, article ou écrit, soient censurés. J’affirme cela sous ma complète responsabilité et je suis disposé à fournir mon témoignage là-dessus. Revenons à votre avis sur l’arabisation des quotidiens ? L’arabisation du quotidien El Nassr et El Djamhouria a été une catastrophe. Pourquoi ? Parce qu’on à divisé les lecteurs en trois catégories : les lecteurs d’ El Nassr à l’Est, El Djamhouria à l’Ouest, et Châab pour le lectorat du centre, c’est une catastrophe. Pourquoi considérez-vous, Excellence, une catastrophe la diffusion de journaux qui couvrent un large espace de l’Algérie ? Car tous les lecteurs francophones ne lisent qu’un seul titre El Moudjahid, ça veut dire qu’on à leur donné la chance de s’unifier autour d’une seule mode de pensée, dans un seul cadre méthodologique. Vous savez, s’il y a un différent entre le style arabe et le style français. Le francophone qui étudie en France, au Canada ou au Sénégal, prend la même méthodologie, le même style et la même école, c’est pourquoi qu’on a l’impression que la francophonie existe. Tandis que l’arabophone qui a étudié en Egypte, est différent de celui qui a étudié en Arabie Saoudite ou en Syrie, cela a contribué à une sporadicité de la pensée arabe, en plus de la dispersion de la pensée produite. C’est pourquoi, j’étais toujours contre la presse régionale, chez nous ne serait ce, que pendant la période où il fallait construire une pensée nationale unifiée. El Moudjahid est devenu donc le centre de gravité médiatique, peut- être, du fait que c’est le quotidien qui exprime l’opinion de tous les Algériens, qui est arrivé à focalisé toutes les annonces, et par la suite, tous les lecteurs. On prend en considération, dans la sphère de l’État, El Moudjahid et non les autres quotidiens, ce qui amènent les lecteurs a courir pour se le procurer. Cette période a contribué à la création d’une certaine affinité envers le verbe français. Plus tard, le français s’accapare de la scène médiatique jusqu’aux événements d’octobre 1988, où, ce qu’on a appelé le soulèvement, qui est en vérité une clownerie, c’était une « Fitna », une émeute organisée et préméditée, afin d’avorter et de bouleverser la marche naturelle du processus du projet de société, du FLN. Cela est très long à relater, surtout en ce qui concerne le remaniement avorté du parti en 1983. Bien sûr, il y avait de nouveaux politiciens comme Mouloud Hamrouche (13) et qui ont voulu conquérir l’électorat, d’ou son idée du journaliste qui veut éditer un journal bénéficiera d’un congé payé pendant 03 ans. C’est ce que dispose le code d’information de 1990, après l’installation du gouvernement Hamrouche ? Non, il ne s’agit pas d’un code, ce n’était qu’une décision prise au niveau du chef de gouvernement. Après le code d’information établi par Boualem Bessaih (14) en 1981, il n y a eu jamais de code .Les journalistes formés dans les institutions de l’État, par le quotidien El Moudjahid comme Belhouchet (15) et d’autres, ont des capacités, et ont reçu des promesses de crédit .Pour quoi ne créent t-ils pas de journaux ? Comment expliquez-vous, Excellence, l’apparition de plusieurs quotidiens pendant cette période ? Certes, beaucoup de journaux ont vu le jour, au détriment de la presse étatique,car nos confrères comme Mouloud Hamrouche désiraient une presse acquise à leur solde. Lors des événements de 1991-1992, des cercles bien précis, de l’État détenaient déjà, des centres d’information francophones à leur solde. L’opération qui consiste en la réduction de toute presse arabophone influente se fait alors sentir. Des quotidiens arabophones commencent à plier les bagages, tel que El Jazair El Youm, El Salam, le distingué El Wajh Elakhr. La main forte d’un lobby dans l’Etat devient prédominante. Dés lors, même l’APS n’avait plus aucune information sécuritaire, qui passait directement à El Watan et El Khabar. Par
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conséquent, ces quotidiens gagnent une large tranche du lectorat qui va l’adopter afin de se renseigner .Personnellement, j’ai essayé au ministère de créer un centre de diffusion des informations sécuritaires, ce qui a provoqué le mécontentement de ces journaux qui mon désigné comme le bourreau qui va les ensevelir .Plus tard, j’ai assisté à la naissance d’un nombre important de journaux, je ne sais pas qui va les consulter, ou a qui ils vont être distribué ! Excellence, est ce que la lecture matinale de ce tas de journaux qui vous a mis dans cet état tendu ? C’est irritant. Quand je lis le quotidien arabe El Qods El Arabi, ça me prend une demiheure, tandis que les quotidiens nationaux 05 minutes ! En plus, du nombre houleux d’horribles pages publicitaires, et avec la bénédiction et l’accord, bien déterminé d’un dit pouvoir. J’affirme que si la télévision à joué le rôle du commissaire politique pendant l’ère de feu Boumediene ,la presse écrite, surtout privée, a joué quant à elle, un rôle subversif pendant l’ère Zeroual (16). Elle était le catalyseur qui a engendré sa démission, puis la cessation de ses fonctions.
Vous insinuez la compagne déclenchée par quelques titres contre son conseiller le général Betchine ? Non, visé personnellement Zeroual, piétiné son image, exposé son portrait devant une fenêtre et en dessous l’empreinte d’un soulier, avec le commentaire « On a connu que le général Lamari (17) chausse du 46… », C’est une insulte caractérisée. Qui lui ont porté un grand préjudice. Cela ma touché beaucoup. Je dis que dans le monde de l’information, j’étais le plus proche des journalistes et j’ai prodigué des efforts titanesques, j’ai prouvé que j’étais avec les journalistes et j’étais contre les intérêts qui les manipulent car je préfère le journaliste nationaliste je ne demande pas un super nationaliste .Personnellement je suis pour son emprisonnement. Pour quoi ? S’il est inculpé… Il y a donc une influence grandissante de la presse sur la rue ? L’influence de la presse écrite est minime sur la rue, est insignifiante sauf dans le cas de scandale. Lors de cette dernière décennie, on a voulu habituer le citoyen algérien à devenir un voyeur en regardant à travers les serrures. Il y a des journaux spécialisés dans ce domaine, qui malheureusement, trouvent leurs adhérents parmi la tranche des jeunes. Ils se vendent bien, quoiqu’ ils ne reçoivent aucun centime de publicité. C’est la presse jaune que vous désignez ? Certainement, c’est une presse jaune, presse à scandales. On ne peut l’arrêter .j’ai essayé, et les journalistes se sont abstenus momentanément. Mais Il y a trop d’intérêts qui les poussent à agir ainsi.
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2éme Partie
Dr Amimour consulte l’outil d’enregistrement
Votre évaluation de l’expérience algérienne dans le domaine numérique ? Je crois que Saïd Saadi était le premier à ouvrir un journal sur le net, qui na pas eu la réussite escomptée. Le lancement d’un journal restreint pour les militants n’ouvre pas le champ à celui-ci d’être estimé à bon escient, et ne donne guère l’occasion d’être critiqué par les opposants. Le progrès technologique a généré les copies PDF qu’utilisent un grand nombre de journaux, surtout par nos ambassades à l’étranger, vu la lenteur d’acheminement des journaux en papier. Personnellement, je n’ai pas trouvé un texte complet du dernier sommet arabe dans la presse algérienne. Internet n’est disponible que chez certains journaux, malgré le peu de pages existantes ainsi que le niveau de présentation. Les meilleures pages numériques se trouvent chez El Chourouk et El Khabar. D’une manière générale, en ce qui concerne l’orientation des médias,tant que le pays se trouve confronté à une dualité linguistique, j’affirme qu’il n’ y aurait pas de culture, ou une information forte et influente capable de jouer un rôle prépondérant. Est-ce que vous consultez les copies numériques ? Calmement, à minuit, je lis la version électronique afin d’avoir une idée. Ce qui me touche, c’est que la presse algérienne boucle à 18 heures au lieu de une heure du matin. Elle ne doit pas se satisfaire d’une seule édition, à chaque seconde il y a une nouvelle dans le monde. Du côté de la consistance, de sa présentation, il y a du bon, et du mauvais, mais il n y a pas de la création intellectuelle homogène. Ce qui m’amène à une constatation et un avis personnel, je crois que cette presse n’a pas d’effets sur le public, qui s’en détourne et s’emprisonne dans la sphère captivante du satellitaire. Vous prenez beaucoup de temps à lire la presse arabe et étrangère, au dépend de la presse algérienne, faites nous une comparaison ? Je me suis familiarisé à lire 2 ou 3 quotidiens algériens. Et je ne vous cache pas que j’ai cessé catégoriquement de lire les titres arabes, à l’exception d’El Qods el Arabi. J’ai découvert que la presse arabe est insignifiante, dérisoires, et ne respecte pas le lecteur. Donc, je me réserve pour quelques titres; Raya qatari, ou j’ai une colonne périodique. Avant je m’intéressais à Chark el Awsat. Après le changement de son staff,il est devenu un centre de communication américain,je l’ai quitté .El Hayet ne m’intéresse que peu,le reste de la presse ne m’intéresse aucunement, car dedans il n y a que du vide. Le phénomène de la presse numérique, d’après vous, est dans la bonne voie pour se développer, ou au contraire il prend le chemin de son extinction ? Cette presse se développe pour l’élite, le citoyen ordinaire ne peut la suivre .Je ne conçois pas qu’elle aura un grand avenir, ne serait ce que dans l’immédiat. Le touché augmente la sensation et soude la relation charnelle des sens, alors la lecture visuelle de l’écran froid fatigue l’acuité visuelle.
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Excellence, Mardoch et Bill Gates, affirment que la moitié du lectorat se tourne vers le Web dans la prochaine décennie ? Ce sont de bons hommes qui font de la publicité pour leurs produits, c’est tout à fait naturel, mais Murdoch est le père de la presse écrite. Je crois qu’il a raison d’un côté, mais ses paroles recèlent des menaces aux employés de la presse en papier. C'est-à-dire, travaillez de la manière que je propose ou la presse numérique va vous anéantir. Et l’avenir des professions liées aux papiers ? Il y a des choses qui ne changent pas, et d’autres qui doivent changer, et d’autres dont est recommandé qu’ils disparaissent, le livre ne doit pas changer. S’il y aura un effet, il touchera les encyclopédies ; l’exemple frappant est l’Universalis, quatre cd vous suffisent. Actuellement, le géant Google transfère 80 millions d’ouvrages de la bibliothèque européenne en des copies numériques gratuites. En France, les personnes lisent au métro, on ne peut les obliger à trimbaler à longueur de journée des micros portables pour le besoin de lire. Les encyclopédies vont disparaître avec quelques livres euphoriques à l’instar des écrits sur les scandales El Khalifa, mais les livres éducatifs resteront .Le texte numérique arabe doit se développer à l’instar des langues étrangères , c'est-à-dire se doter de la correction instantanée et automatique. Donc il y a une insuffisance chez les programmateurs en langue arabe ? Bien qu’ils soient de bons techniciens, ceux qui ont traduit les programmes sont des ignares, ne connaissant pas profondément la langue arabe. Ils ne donnent pas l’occasion au lecteur arabophone d’être au top niveau comme à l’étranger. Cela a commencé avec Sakhr au Koweït et leur mercenaires de traducteurs. Les journalistes algériens adoptent l’Internet comme source d’informations. Que pensez-vous ? Ces gens n’ont pas de correspondants ni de bons rédacteurs, ils ont créé des titres et collectent des annonces pour un gain facile, puis se convertissent à Internet pour combler le vide, sans citer les références .20 minutes suffit pour remplir deux titres : un travail de mercenaires.
Dr Mohieddine Amimour, dans son bureau au siége du SENAT.
Cela encourage donc, Excellence, le lecteur d’aller directement au cyber, à la source sans passer par le papier ? Cela ouvre le champ libre à la presse partisane politique qui endoctrine les lecteurs, de plus grave, c’est l’endoctrinement fanatique. Votre avis sur le phénomène des blogs. Actuellement, on trouve 20.000 blogs algériens, vous pensez l’utiliser un jour ? J’ai entendu parler de ça. Haikel (18) en est l’exemple, aidé par 22 universitaires, ramassant une fortune de ses écrits et relations. Par contre ma source unique est ma location de retraite, je ne suis pas capable de travailler avec le Web qui demande un groupe de travail qui coûte beaucoup d’argent. Le phénomène des résumés est nouveau, l’intelligent est celui qui capte le
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plus grand d’informations de la presse écrite et la présente sous forme d’informations périodiques. Donc le blog à un avenir radieux devant lui ? Exactement, les gens sont pressés, ils demandent le maximum d’information dans un minimum de temps. Il y a des journaux en deux versions et d’autres dans le numérique seulement ? Oui, mais en Algérie et le monde arabe, je ne trouve pas de journaux en ligne, à l’exception d’ILAF* qui va éditer prochainement une copie en papier. À l’échelle nationale, je n’ai pas une carte sur la diffusion d’Internet en Algérie et même pas un abonnement ADSL régulier. Je trouve des difficultés à ouvrir ma boite email Yahoo (une demi-heure pour l’ouvrir). Il faut améliorer ce service. Le numérique menace les importants titres de la presse nationale ? la menace est relative. Palper et toucher le papier accentue la sensation et fait en sorte que l’inspiration éclore. Il faut signaler que le VHS et la vidéo n’ont pas fait disparaître le cinéma. Puisque vous êtes membre du Sénat, est-ce qu’il y a des futurs projets de loi qui réglemente le secteur de l’information, spécialement l’avenir de la presse écrite face au récent progrès des TIC ? A ma connaissance aucun projet n’existe. Les journalistes n’ont qu’a se regrouper en syndicat, afin d’étudier leurs progression et participer à la réguler avant que d’autre ne s’y mettent. C’est une méthode collective et non sélective. À ce moment seulement, la presse jouera son rôle. Ceux qui disent que le journaliste ne doit pas être incarcéré, ont des paroles vides de sens. Il n’est pas un citoyen privilégié, la liberté d’expression est un droit pour tous, mais la liberté d’expression n’est pas une liberté de dépassements. Celui qui me fait outrage à travers les colonnes attend à recevoir ma réplique, ma réponse, qui n’est souvent pas diffusée comme l’éthique le dispose. Mais aussi dans le Web, il y a aussi des dépassements ? L’outrage dont on connaît la source est maîtrisable, le problème dans le Web réside dans la méconnaissance de la source. Prenez-vous en considération les observations des lecteurs dans votre email, leurs problèmes, leurs pensées ? Quelques fois, quand je suis convaincu j’utilise des idées qui me parviennent dans mon email. Récemment, un irakien m’avait insulté de la tête au pied, en me prenant pour un sbire de Saddam (19). J’ai répondu que nous étions les premiers à manifester, tandis qu’en Irak vous riez, alors que le bonhomme est assassiné d’une manière scandaleuse et rancunière. Le peuple algérien n’accepte pas ce genre de honte, même si c’est un ennemi ; nous restons debout avec les faibles. Une autre anecdote : il y a un internaute qui correspond avec moi tous les jours, croyant que je n’ai d’autres boulots que de lui répondre. Une lectrice marocaine croit que je suis un écrivain novice, et m’a proposé son aide. Certains vous contredisent sur des sujets précis, j’accepte cela, et je les réponds personnellement. D’autres, par contre, je les supprime, je ne suis guère disposé à entamer un débats avec eux. Il n’y a pas une ligne rouge, mais je dis que celui qui me contacte, en prodiguant un effort, je dispense le même effort envers lui. ……………………………………………………………………………………………………………… *ILAF : journal enligne arabophone depuis 2001, édité en Royaume Unis.
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Personnalités cités dans l’entretien : (1) Houari
Boumediene, Président algérien (1965-1978),né le 23 août 1932 à Ain Hesseinia, près de Guelma, au nord est du pays., décédé le 27 décembre 1978, d’une maladie du sang, (Waldenström). (2) Chadli Bendjedid, Président de la république (1979-1992),né le 14 avril 1929 à Bouteldja, dans la région d'El-Taref, nord-est de l'Algérie, était un homme militaire (colonel) et politique. e (3) Abou Firas al-Hamadani, est un prince et un célèbre poète et chevalier arabe du X siècle. (En Irak 932Homs 968) (4) Emir Abdelkader, c’est un personnage éminent et charismatique, inscrit au panthéon de l’histoire de l’Algérie contemporaine (21-02-1808,24-05-1883). Fondateur d’un état moderne, humaniste et mystique, il ne cessa d’œuvrer au rapprochement de l’Orient et de l’Occident et au dialogue des cultures et des religions. Après dix-sept années de lutte contre l’occupation française en Algérie, emprisonné puis libéré par Napoléon 3, il s’exile en Turquie, puis en Syrie, où il se consacre à l’enseignement et à la méditation. Il est inhumé à Damas, aux côtés de son maître soufi, Ibn `Arabi. (5) Babitine, fondation koweitienne de pensée et de culture arabe (6) L’Emir Khaled, Il était le petit fils de l’Emir Abdelkader, né le 20 février 1875 à Damas, décédé en 1936. (7) Albelhamid Ben Badis,est une figure emblématique du mouvement réformiste musulman en Algérie, né le 16 avril 1889,à Constantine, ville au Nord-est de l'Algérie, et décédé le 16 avril 1940 dans la même ville. Il fonda en 1931 l'Association des Oulémas Musulmans Algériens. C'est dans le mensuel Al Chihab qu'il publia, de 1925 jusqu'à sa mort, ses idées réformistes qui concernaient tant le domaine religieux que politique. (8) Benyoucef Benkhedda, était un homme politique algérien (1920-2003). Pharmacien de formation, ancien militant du MTLD, il fut le deuxième président du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) durant la guerre d'Algérie jusqu'à l'indépendance du pays en 1962. (9) Ahmed Hassan El Zayet, célèbre écrivain arabe d’origine égyptienne (1885-1968), (10) Moufdi Zakaria est l'auteur de l'hymne algérien Kassaman, composé en prison en 1955. Il est né le12 juin 1908, à (Ghardaïa) dans la région du Mzab. Où il reçoit son enseignement primaire (Coran et langue arabe). Ses recueils publiés sont : le Feu sacré (1961), À l’ombre des oliviers' (1966), Sous l’inspiration de l’Atlas (1976), l’Iliade de l’Algérie en 1001 vers (1972).décédé en 1977. (11) Hassan II , fut le roi du Maroc, (né à Rabat le 9 juillet 1929 et décédé à Rabat le 23 juillet 1999). Son règne a duré 38 ans (1961-1999). (12)Tahar Ouettar, journaliste, et romancier algérien, vit le jour en 1936 à Sedrata dans l’Est algérien. (13) Mouloud Hamrouche, chef du gouvernement des réformateurs de septembre 1989 à juin 1991, candidat à la présidentielle de 1999 sous le slogan du changement, est l'homme qui a ouvert d'espaces de libertés dans l'Algérie indépendante,né en 1943 à l’Est algérien . (14) Boualem Bessaih, (1930- ), ancien professeur de lettres .Depui1979,Il a été successivement Ministre de l'Information, Ministre des Postes et Télécommunications, Ministre de la Culture et enfin Ministre des Affaires étrangères en 1988. Président du Conseil constitutionnel depuis septembre 2005. (15) Belhouchet Omar, voir page 22 (16) Zéroual Liamine, (1941- ) un homme d'État algérien. Militaire de formation, général des forces armées en 1988, devient Ministre de la défense en 1993. Nommé en période de crise Chef d'État en 1994, il est président de la république et exerce de novembre 1995 à avril 1999. (17)Lammari Mohamed, Chef d’Etat major de l’armée algérienne 1991-2004.Né le 7 juin 1939 à Alger, originaire de Biskra, dans le Sud-Est du pays. (18) Mohamed Hassanein Haykal né en 1923, homme des médias et penseur égyptien, rédacteur en chef de AlAhram et analyste durant plus de 50 ans. (19) Saddam Hussein, al-Tikriti était un homme d'État irakien, vice-président (1968-1979), puis président (1979-2003) de l'Irak. (né le 28 avril 1937 - exécuté par pendaison le 30 décembre 2006 à Bagdad le jour de l'id al-Adha ) . (20) Mohamed Boudiaf, était un homme d'État algérien, né à M'Sila (Est du pays)le 23 juin 1919, mort le 29 juin 1992,. Membre fondateur du FLN et un des chefs de la guerre d'indépendance , il entre en opposition contre les premiers régimes mis en place à l’indépendance, et s'exile durant près de 28 ans. Rappelé en Algérie, en 1992 en pleine crise politique, à la tête de l'État, il est assassiné six mois après ses prises de fonction.
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Interview courte 3: La presse algérienne et les multimédias Interview avec le Dr Mohammed Lagab
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• Le journal électronique est inexistant chez-nous • Il y a un conflit entre ceux qui détiennent la nouvelle puissance intellectuelle, et l’autre force classique. • La technologie de l’information menace plusieurs postes d’emplois D’après vous, de quelle manière s’est opéré le comportement de la presse écrite algérienne vis-à-vis des technologies modernes de communications, en commençant par le satellitaire, le mobile,l’ ordinateur et Internet ? Si on parle des relations de la presse algérienne avec la technologie de l’information, on ne peut écrire son histoire en prenant en considération l’internet. Elle a commencé réellement avec le microordinateur. C’est vers la moitié des années quatre-vingts que les journaux algériens se sont versés dans l’utilisation de ce moyen en le substituant à la place de la machine à écrire. Avec l’avènement du Macintosh, le Power PC permet la lecture du Word et le transfert rapide, et cela est très important pour parer aux fautes et avoir la vitesse adéquate, ainsi que pour la sauvegarde. Mais le véritable décollage s’est effectué avec la connexion dans le réseau, et le premier quotidien arabe connecté était El Chark el awsat en 1995 et par la suite El Hayet de Londres, et El Nahar du Liban.
Dr Mohamed Lagab
Cela veut dire que la presse écrite en langue arabe a eu la primauté sur celle écrite en français. Pourquoi, selon-vous ? Non, c’est que la presse en langue arabe à devancé a cause d’un ensemble de motifs, parmi lesquels la pratique et la consommation technologique des pays du Golfe, tandis qu’en Algérie, le début était en 1997 avec le quotidien El Watan , dans sa copie numérique. Les causes du retard de l’Algérie à cette date sont dues au fait de la non intelligibilité de la réglementation qui régissait l’utilisation de l’internet. CERIST avait le monopole depuis 1993, les choses étaient ambiguës du fait que l’Internet n’était pas comprise par l’Etat Algérien jusqu'à la loi de 1998, où des ministères de souveraineté commencent à contrôler la manière de desservir, comme les ministères de la défense nationale, la communication et les finances. La vérité et qu’un seul des ministères sus- citées suffirait pour proclamer l’indépendance d’un Etat ! Il y a eu ensuite la loi d’août 2000 qui régit le service de l’internet. Dé lors, il suffit simplement de saisir le ministère concerné pour ouvrir un cybercafé. En ce qui concerne la presse algérienne, dès son ralliement à l’Internet, il avait une copie PDF, puis une progression avec l’association du PDF et HTML. Quelques journaux paraissent encore en PDF, mais malgré cela, il y a des titres modèles en numérique comme El Khabar, qui est très développé en ce domaine. Vous arrive-t-il de parcourir les copies numériques ? En premier lieu, il faut distinguer ici entre deux types de modèle numérique. Le premier est la copie électronique d’un journal, qui sort ordinairement sous son aspect papier, à savoir le même contenu avec seulement quelques ajouts .Le deuxième type c’est l’existence de journaux à 100% numérique, mais qui n’ont pas d’équivalent en papier. Ce modèle est à 52
l’heur actuel inexistant dans notre pays. Il y a eu des tentatives dans ce sens, qui ont échoué en 98-99, fautes de ne pas pouvoir attirer des annonces publicitaires, et du non développement du lectorat algérien pour l’utilisation des copies numériques. Il y a des gens qui font l’amalgame quand ils prétendent que nous avons des institutions comme GicosAlgérie Info..ect, mais laissez moi vous dire que ce sont des sites électroniques .Cela n’est pas du journalisme électronique, car ce dernier implique l’existence d’un journal qui porte les mêmes qualités du journal en papier, doté d’un rédacteur en chef et d’un directeur de rédaction et des sections…etc. Enfin, les sites électroniques ne sont guères et en toute état de cause des journaux électroniques. Vous voulez laisser entendre, le phénomène du cyber journalisme ? Effectivement, mes cela est inexistant chez nous. Comment distinguez-vous son niveau de réalisation en comparaison avec la presse étrangère, du point de vue de la forme et du fond, des titres, couleurs et l’utilisation du son, de l’image et de l’animation ? Le journal électronique est inexistant chez-nous, donc la distinction ne s’opère pas de cette manière, on a seulement des copies numériques de la presse en papier. Et je refuse le PDF, car c’est une copie conforme qui ne vous laisse guère satisfait. Mais le Html est une technique du texte, qui vous donne l’occasion de créer et d’exposer le contenu d’une manière plus efficiente, et avec l’efficacité escomptée, et vous procure un sentiment satisfaisant. Des titres vous attirent, vous surfez avec une liberté déconcertante, ce qui est le contraire avec la copie PDF, qui vous astreint de parcourir la page en entier. Se trouve t-il des titres atteignant ce niveau d’attrait ? Le journal El Khabar est au top-niveau, de même Djazair News, ainsi Qu’El Watan. La plupart de la presse algérienne a un bon niveau. Justement Djazair News est le premier quotidien qui paraît avant ces semblables à peu près à 21 :30. Est- ce que c’est une chose positive ou négative ? C’est positive dans la mesure où on prend en considération l’exclusivité médiatique, car les lecteurs peuvent lire ce journal avant les autres, et par conséquent s’en passer le lendemain. Mais cela peut affecter et porter atteinte économiquement à la publication, car les lecteurs vont acheter d’autres journaux. Ce n’est la faute de l’absence d’un lecteur du numérique, mais l’absence de l’entreprise économique développée utilisant l’Internet. L’intérêt aurait été considérablement profitable et la concurrence garantie, mais, celle-ci sera incontournable dans le futur.
Un débat avec l’ambassadeur des Etats-Unis, à la BNA, Alger, Janvier 2008.
Vous prédisez donc l’effondrement des journaux en papier. On ne peut guère freiner l’exubérance technologique. Quand Johann Gensfleisch* - dit Gutenberg, a inventé l’imprimerie au 15 siècle, cela avait conduit à une grande révolution jusqu'au stade de l’écroulement de l’édifice religieux existant en Europe ; en ce temps l’église
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fut détruite, car l’imprimerie commence à édité la bible, et mit fin à la relation intrinsèque entre l’adorateur et l’adoré. Désormais l’adorateur lira la bible directement, car elle est disponible partout … Personne ne peut imaginer où la technologie va nous conduire …
Dr Lagab, lors d’une conférence arabe sur les média, Dubaï EAU 2006.
Actuellement il y a un engouement envers l’Internet, et une augmentation du nombre d’internautes. Chaque fois qu’il y a un développement et un progrès technologique,il n’est que bénéfique pour la lecture sur écran, et chaque fois que la lecture sur écran est améliorée, les lecteurs abandonnent la lecture sur papier et se mettent à la lecture des copies numériques. La nouvelle génération se comporte avec la technologie de la même manière que nous jadis avec le papier, mais les jeunes se familiarisent davantage avec les Cd, Mp3, Mp4 et les utilisent de façon banale. Le lectorat du numérique ne cesse de croître mais, de l’autre côté, le marché des journaux en papier souffre de deux phénomènes négatifs : - Le coût très cher du papier d’impression dans le marché mondial menaçant inéluctablement les journaux. - La gangrène de l’information est la publicité, car les annonces s’orientent graduellement vers l’Internet et d’une manière plus étendue vers la télévision ; selon les récentes statistiques, la part publicitaire des journaux en papier est moins de 45% du niveau mondial, et 55% c’est dans le Banner, l’Internet et la télévision…Toutes ces données prédisent que l’avenir de la presse en papier est en régression. Cela ne veut pas dire que les journaux s’éteindraient. …………………………………………………………………………………………………………………….. *Johannes Gensfleisch, dit Gutenberg né vers 1400 Allemagne et mort le 3 février 1468, était un imprimeur allemand dont l'invention a été déterminante dans la diffusion des textes et du savoir.
Mais la cherté du papier trouve en face d’elle la cherté des logiciels, et leurs copies originaux comme l’anti virus en plus de la cherté des autres équipements et les droits de connexion et d’abonnement aux services numériques, ainsi que les coûts de la confection et de la gestion des sites électroniques ? Le problème résidait dans le coût cher du micro-ordinateur, qui était de 10 mille dollars puis son prix a baissé pour atteindre actuellement 200 dollars, ce prix d’un micro performant. En ce qui concerne les programmations et autres logiciels, l’Internet est devenu un outil central et en même temps, une menace pour la souveraineté des Etats car on ne peut maîtriser l’Internet ni le dominer,et,de surcroît, le contrôler. Il définit donc une nouvelle notion de souveraineté. Dans d’autres pays, en se paye fortement des logiciels afin de rendre invisible quelques sites Internet comme Arabe Tîmes. C’est un phénomène observé dans des pays du Golf, qui achètent les programmes avec des prix exorbitants afin de voiler et masquer le site à leurs citoyens. En ce qui concerne le programme anti-virus, il n’est pas cher du tout, les sites Internet eux même possèdent des programmes performants et actualisés dans ce domaine, l’internaute trouvera toujours de quoi se prémunir des attaques de virus, et cela ne veut pas 54
dire qu’on a une protection à100% qui n’existe pas. Autre chose, les gens se mécontentent de la technologie informatique pour cause de violation de leur vie privée, mais il n’y a pas de vie personnelle des gens ni de protection dans la vie commune. Pour ce, je dis qu’il y a un conflit entre ceux qui détiennent la nouvelle puissance intellectuelle et l’autre force classique. A qui faites-vous allusion ? Jadis, les cravates bleues étaient la puissance classique car la vie tournait autour du travail de la terre .Les riches possédaient de vastes domaines agricoles, quelques agriculteurs avaient de grosses productions en têtes bovines et ovines. Ce sont ces gens qui représentent la puissance et détiennent le pouvoir. Mais après la révolution industrielle, les usiniers symbolisent à leur tours la puissance et avez les cravates bleues les devance d’un iota. Les cravates blanches issues du domaine de la connaissance du savoir, qui sont aujourd’hui les plus riches des communs des mortels, sans que leur habits ne soit entaché. Bill Gates est l’homme le plus riche du monde ,sans qu’il détienne des terres ou du pétrole, ni de têtes bovines ou ovines .Que possède t-il ? Il possède des logiciels, il possède l’économie du savoir. La société Américaine Microsoft était classée la 300ème parmi les plus fortes sociétés américaines en 1989, maintenant elle en est la première depuis 1999, et c’est grâce à l’économie du savoir et à la technologie informatique. Après avoir auguré son anéantissement, d’après vous quel sera donc l’avenir des journaux en papier, ainsi que quelques métiers liés à son existence, comme les librairies, les imprimeries, les distributeurs et l’industrie de papier en général dans notre pays? Certes, la technologie de l’information menace plusieurs postes d’emplois, créant une certaine psychose chez une vaste tranche de la société. Ainsi la peur s’installe chez la nébuleuse de chômeurs, mais, n’oublions pas, la technologie va contribuer à l’offre de millions de postes d’emplois, qui exigent la compétence et la maîtrise de l’informatique et des langues étrangères. Effectivement, la technologie de l’information a un effet négatif sur les métiers classiques, mais ouvre des horizons d’emploi, le métier manuel est menacé quotidiennement, mais le travail intelligent de la technologie de l’information lui ouvre de vastes horizons. Voilà le commerce électronique et des logiciels qui accueille un nombre important de travailleurs, et un nombre indéfini de spécialistes parmi eux. On constate qu’à chaque fermeture d’un emploi classique, une opportunité d’emploi mental intelligent s’ouvre en conséquence. Le problème qui se pose au monde arabe est la langue, car nous sommes prisonniers de la langue arabe ou française. Si on casse la barrière de la langue on s’ouvrant davantage sur les langues étrangères, comme l’espagnol, l’anglais, le coréen ou le chinoise, on va découvrir d’autres horizons. Je cite la Corée qui est un pays très développé dans l’utilisation de l’Internet. En nombre d’habitants, les USA détiennent la première place avec plus de 50 % d’internautes, tandis que la Corée a plus de 65% qui utilisent l’Internet et plus de 75% qui a plus de deux lignes par citoyen. Mais en Algérie il y a un million 500 d’internautes, dont 60% utilisant les courriers électroniques, et une forte proportion opte pour le papotage et plusieurs parmi eux ont accédé à la solution de leurs problèmes d’emploi, d’émigration et de mariage.
Avec les responsables du quotidien Sawt el Ahrar
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Comment avez-vous pu accéder à ces informations ? Suivant des études que j’ai entamé, ainsi que par l’intérêt personnel que j’ai porté à ce sujet. En Algérie, il y a environ 60 serveurs dont les plus célèbres sont Cerist-Gicos-Eepad. Mais les plus grands serveurs ont déclaré leur faillite ces dernières années ? La faillite à une seule cause, quand la PME et la PMI se développent et fait des annonces, cela contribuera à son développement, mais actuellement les annonces vont vers les journaux et la télévision. Peut être que les annonceurs ne veulent pas des annonces numériques, ou peut être cela est du à l’inexistence de lecteurs de haut niveau du numérique, mais l’avenir leur appartient. En parlant du courrier électronique, est- ce que vous vous inspirer de la participation de vos lecteurs pour introduire des idées dans vos articles ? Je ne me méfie pas de ma boîte électronique et moins encore pour écrire mes articles, Cela m’a ouvert de larges horizons, je suis adhérant dans plusieurs sites électroniques, qui me procurent des idées et des thèmes, et en toute franchise ils m’inspirent. A l’occasion de mon dernier ouvrage sorti cette année, sa conclusion était toute nouvelle. Tout le livre a été conclu en quatre lignes, et j’invite les lecteurs à participer pour enrichir ce livre, en portant leurs avis et suggestions ou observations ,et ce par courrier électronique. Jusqu'à maintenant, les lecteurs se comportent positivement avec mon œuvre, qui recèle des chiffres, des statistiques et des informations scientifiques précises. C’est la première référence en la matière en Algérie, car tout le monde utilisent actuellement les CD, parlent de DVD et de journaux numériques… mais ne sachent pas vraiment ce que c’est. Ce livre comporte les réponses à plusieurs questions ; qu’est ce que le journal numérique ? Qu’est- ce que le courrier électronique ? Qu’est-ce que la télévision numérique et quelle est la différence entre elle et la télévision de haute définition ? Qu’est- ce que c’est le téléphone numérique ? Que veut dire la radio numérique ? Plusieurs questions de ce genre se posent, et ce livre essaye de donner une réponse. Est-ce- que l’avenir appartient aux journaux numériques ? Sincèrement, je ne peux m’affirmer. Les gens, toujours, ont peur de la technologie. Dans les premiers balbutiements de cette technologie, les intéressées n’ont pas eu le temps de connaître de manière efficiente ses bienfaits et avantages pour réagir. Leurs adhésions vont les inciter à vouloir son développement encore plus, une autre génération viendra qui utilisera une technologie plus performante ! Le PC d’aujourd’hui n’est pas certainement celui de 1944, Anyak, le premier computer tomberait en panne chaque 13 minutes, et occuperait un espace de trois voitures. Nous sommes une génération qui va s’éteindre aujourd’hui ou demain, et l’avenir c’est le journal numérique. Personnellement, j’opte pour l’utilisation des deux genres, le journal en papier est dans une phase de mutation. Je conclus que c’est la technologie qui dominera l’humanité, avec derrière elle bien sûr il y a le génie de l’être humain. C’est lui qui dirige la technologie comme il l’entend, que ce soit pour le bien-être de l’humanité, ou le contraire.
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Portrait 1 : Dr Mohamed Lagab
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Portrait 1 : Dr Mohamed LAGAB Le journal en papier est dans une phase de mutation
Dr Mohamed Lagab
Après l’obtention du baccalauréat en 1986, Mohamed Lagab rejoindra La faculté des sciences de l’information à l’université d’Alger, et obtiendra sa licence en 1990 avec un mémoire intitulé : « La crise médiatique en Algérie, ses manifestations et sanctificateurs ». Il réussi le concours du magistère, pour passer deux années théoriques, et achèvera un mémoire sur l’étude du phénomène des journaux islamiques, qui profileraient au début des années quatre-vingt dix du siècle révolu. L’intéressé,à l’étude des tendances islamiques en Algérie, affirmait que les journaux avaient suivis un courant islamique distinctif (discriminant) et le journal qui est tiré à plus de un million d’exemplaire méritait d’être étudié ! Cette étude recouvrait les journaux : El Mounkidh, El Nahdha, El Akida, Lagab, qui a présenté dans la partie théorique de son mémoire une étude sur l’information islamique, est arrivé à des convictions opposées à celles des chouyoukh de l’islam d’antan, parmi eux feu Cheikh El Ghazali* .Il y a une confusion (on ne distingue pas) entre l’information et la daawa (invocation et appel à embrasser la religion islamique), révélation toujours d’actualité. Soutenu en 2001, sa thèse de doctorat a examiné la société de la communication et l’information, la partie pratique de l’étude était d’ordre opérationnel et explorait l’espace des internautes en Algérie. C’est la première en son genre dans nôtre pays, et était vraiment une étude scientifique précurseur .Auparavant, l’auteur a publié un livre en 1996 intitulé « Les musulmans dans la civilisation moderne de l’information », dans un chapitre, il évoqué le sujet de l’Internet. « Je le dit en toute âme et conscience pour Dieu et l’histoire ,que j’ai réclamé en cette date le programme appliqué dix ans après par le ministère des postes et des technologies de l’information et de télécommunication,Ousratik**.... Et j’ai dit textuellement : Il faut procurer un micro pour chaque famille et élève, mais vous savez que le politique (l’État) ne lit pas les livres et n’entend guère l’académicien, et peut être il lisait, mais n’essaye pas de comprendre. ». En 1993 ,il a enseigné à l’université , filière de l’information, pour progresser graduellement dans toutes les étapes de l’enseignement de professeur associé, assistant, chargé de cours, jusqu’à maître de conférence. Mais avant tout il a exercé le métier de journaliste depuis 1986, comme contractuel dans plusieurs titres nationaux. ……………………………………………………………………………………...……………………………..
*Savon et penseur islamique égyptien (22-09-1917,09-03-1996). **Vôtre famille ; un programme lancé par le gouvernement algérien d’équipement informatique aux foyers.
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Pour ses débuts en écriture journalistique, Dr Lagab affirme que les journaux en 1986 n’étaient pas performants, il n’y avait que des étatiques. Cependant, le chemin lui était ouvert pour s’exprimer. Son talent se manifeste davantage dans la revue Parcours Maghrébin .Après, il écrit après dans plusieurs journaux le quotidien El Masaa, et Chourouk El yawmi, puis récemment Sawt El Ahrar. Son oeuvre comprend 07 titres d’ouvrage. • Les musulmans dans la nouvelle civilisation de l’informatique, 1996. • L’Internet et l’ère de la révolution de l’information, 1999. • Jugement de la liberté, c’est une traduction de Roger Garaudy, la même année. • La société de l’information et de la communication, essence et caractéristique, 2003. • Le journaliste réussi. 1ère et 2ème édition • Les moyens de communication et de l’information, 2007. • Croisade Américaine et la guerre des civilisations
Les deux deniers ouvrages du Dr Lagab.
Concernant l’avenir des journaux numériques, il annonce que les gens depuis toujours, ont des premières balbutiements de cette technologie, les intéressées n’ont pas eu le temps de connaître de manière efficiente ces bienfaits d’avantages pour réagir, leurs adhésions vont les inciter à vouloir son développement encore plus. Il pense qu’une autre génération viendra qui utilisera une technologie plus performante ! D’après Dr Lagab, Le PC d’aujourd’hui n’est pas certainement celui de 1944 Anyak, le premier computer tomberait en panne chaque 13 minutes … et occuperait un espace de trois voitures, il ajoute que nous somme une génération qui va s’éteindre aujourd’hui ou demain, et l’avenir c’est le journal numérique. Il opte pour l’utilisation des deux genres, bien que le journal en papier soit dans une phase de mutation. Il conclu que c’est la technologie qui dominera l’humanité, derrière elle bien sûr il y a le génie de l’être humain,
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Portrait 2 : Dr. Amimour Mohieddine
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Portrait 2 : Dr. Amimour Mohieddine
Mohieddine Amimour ,écrivain et homme politique algérien ,né le 18 Mai 1935,titulaire d’un doctorat en médecine de l’université Ain Chams en Egypte , était le premier médecin algérien gradué des universités égyptiennes . Amimour a suivi des études à l’institution d’El Azhar. Il participa au mouvement estudiantin algérien avant de rejoindre l’ALN en 1957, avec le grade d’officier. Pour la situation qui concerne la presse algérienne à cette époque, Amimour affirme « C’était de bouche à oreille, on était les leaders dans le monde arabe, nous étions les premiers éditeur d’un journal en papier. ».Ses études médicales achevées en 1963, de retour en Algérie il gère les affaires médicales au sein des forces maritimes, ou il fonda le commissariat politique, appelé « Administration d’ Orientation », devenu ensuite commissaire politique au sein du même organisme. En 1971, il fut choisi par feu Houari Boumediene comme conseiller en information. Il l’accompagne à travers le territoire nationale ainsi qu’à l’étranger Son rôle consista pendant cette période de l’Algérie à’occuper des affaires médiatiques, Amimour déclare que sa mission était de faire présenter l’image du président au peuple comme il le perçoit lui-même, comme il le veut, et comme le monde doit le voir. Il affirme avoir ouvert la porte aux journalistes, devenus proches de toute activité du chef d’Etat. Concernant les erreurs commises en cette période en matière de presse, il dit « C’est l’arabisation des quotidiens Nassr et El Joumhouria »
Dr Amimour, entouré de médecins, fin des années 50
Il fut élu membre du bureau politique du FLN, au 4éme congrée (1979-1983), puis limogé peu après la fin du 2éme mandat du nouveau président Chadli Bendjedid. Il joua un rôle au sein du parti unique FLN, et déclare : « le parti n’a aucun pouvoir sur les journaux ». Il désapprouve Mofdi Zakaria, car ce dernier a gratifié d’éloges le roi du Maroc, pendant une période critique de l’histoire des relations entre les deux pays. C’est une désinvolture irréfléchie d’un grand poète de la révolution, un dépassement des lignes rouges. En octobre 1988, des émeutes troublent l’Algérie, il les qualifiées de complot organisé, de même qu’il a prodigué ces avertissement bien avant. Ces événements. En désaccord avec le gouvernement
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désigné en Septembre 1989, il précise que Mouloud Hamrouche était populaire médiatiquement parlant. De 1989-1992, de retour au pouvoir, il fut nommé ambassadeur au Pakistan jusqu’à démission de Chadli .Quand Boudiaf (20) est installé à la tète du HCE*, 06 mois seulement le drame de Annaba arriva, l’Algérie entra dans une grave crise, et Amimour fait valoir ses droit à la retraite. Tout au long des événements sanglants, le Dr déclare que la liquidation organisée de plusieurs titres, et la naissance d’autres soutenus par des cercles influents du système : « Certains clans au pouvoir commencent a se doter de journauxsurtout francophone-, afin de réduire le nombre de lectorat des journaux arabophones influents ; El Watan, et El Khabar, s’accaparent la diffusion des importantes informations sécuritaires, et par conséquent multiplient leurs tirages ». Nommé (dans le cadre du tiers présidentiel), membre du Sénat en 1998, par Liamine Zeroual, il occupe ce poste à ce jour .Il n’oublie guerre de fournir des articles aux journaux. Concernant des projets de lois au sein de la chambre haute, pour un nouveau code d’information, Amimour déclare « Des réels projets n’existent pas, il est demandé aux journalistes de s’organiser dans un organisme syndicale, qui propose des limites avant que les autres lui proposent des limites ». Il ajoute que la presse écrite a joué un rôle négatif dans le mandat du président Zeroual, elle constitue le principal élément de son départ. Entre 2000 et 2001, Amimour occupe le poste de Ministre de communication, dans le premier gouvernement de Bouteflika. Il accepte le poste en refusant le terme communication, avouant : «Je refuse le termeCommunication-, et le terme adéquat qui doit être adopter c’est - Information- ». L’ancien Ministre n’a pas pu imposer des projets, ravivant sa déception en déclarant : « Quand on est ministre, nos rêves sont plus grands que l’ordinaire, j’avoue que je n’ai pas pu concrétiser l’un d’eux, qui est le nouveau code de l’information, appelé à régir la profession et permettre aux journalistes de jouir de leurs droits. »Il quitte le ministère après un court séjour, déclarant : « je pense que j’ai fait des efforts en contribuant au paysage médiatique malgré les obstacles ». Sur le rôle joué par les nouvelles technologies de l’information et de la communication, Amimour prétend que les journaux numériques sont développés au profit des élites. Il traite ceux qui ont arabisé les logiciels comme des ignorant, et qualifie le phénomène des blogs comme un travail intelligent. Concernant le futur de la presse en papier et des métiers liés à elle, il précise : « Aucun danger pour les métiers liés au papier dans les prochaines années, par contre les encyclopédies sont en voie de disparition ». Il témoigne : « Plusieurs personnes ont prédit l’extinction du cinéma après la parution des rubans vidéo sous le système VHS, mais cela n’est jamais arrivé.», Amimour ne cache pas un désarroi en vers les assiettes de paraboles, implanté un peu partout, il déclare : « L’apparition de la parabole sur nos toits, a rendu l’environnement encore plus moche, la solution est dans le câble. ». Sur la prestation des services Internet en Algérie le docteur mentionne que la connexion internent est lente, il perd une demis heure pour ouvrir sa boite email.
………………………………………………………………………………….……………………………… *est un organe en charge provisoire de la gestion de l'État, une présidence collégiale de transition. Il est mis en place en 1992 par le Haut conseil de sécurité (HCS),
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Amimour, est membre au plus haut organisme d’écrivains algériens UEA, son oeuvre comprend plusieurs livres : • • • •
Quelques jours avec le président Boumediene. L’Algérie ; le rêve et le cauchemar. L’expérience et les racines. Pour le dieu pour la patrie.
Ses articles ont été regroupé dans 03 livres, sous le titre « Impressions », il y’a critiques des chefs d’états, des personnalités politiques connues et puissantes, en déclarent que la manière était très déontologique. Il écrit chaque dimanche à Sawt El Ahrar et Châab, le lundi au El Ahram El dawli, mensuellement El Hadath el Dawli à Paris, El Ahram el Arabi au Caire. Il était un ancien pigiste du Chark El Awsat, jusqu'à sa démission, justifiée comme suit :«J’étais intéressé par Cherk el Awsat, pour longtemps, mais après le changement du staff administratif je me suis retiré, le quotidien devient une brochure éditée par le centre américain de communication ! ». Mohieddine Amimour apparaît périodiquement dans les chaînes satellitaires arabes, consultant, analysant les événements politiques et médiatiques algériens. Il a été honoré à plusieurs occasions en tant que homme de pensée et de culture.
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Portrait 3 : Tim Berners-Lee L’inventeur du Web
Tim Berners-Lee
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Tim Berners-Lee, l’idéaliste indéfectible : « Je n’eu qu’à prendre le principe d’hypertexte … – boum ! Ce fut le World Wide Web ! ».
Tim Bernes Lee l’inventeur du Web.
Tim Berners-Lee, né le 8 juin 1955 à Londres, est l'inventeur du World Wide Web. Idéaliste indéfectible, l’inventeur britannique vaut bien plus que son poids en or. Dernièrement, il a refusé des propositions alléchantes du secteur privé pour présider un consortium international réunissant l’élite du réseau. Objectif : mettre le Web au service de l’intérêt général. Tim étudie la physique à l'Université d'Oxford de 1973 à 1976. Il profite de ces années pour fabriquer son premier ordinateur. En 1980,alors qu’il était consultant extérieur à l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) de juin à décembre 1980, il proposa un projet basé sur le concept d’hypertexte afin de faciliter le partage et la mise à jour des informations parmi les chercheurs. Avec l’aide de Robert Cailliau*, il construisit un prototype nommé ENQUIRE** .Ce premier logiciel de stockage d'informations qui utilisait des associations aléatoires, fut mis au placard, mais c'est lui qui servira de base plus tard au World Wide Web. En 1989, le CERN, disposant du réseau Internet le plus étendu en Europe, Berners-Lee vit là l’opportunité de lier le principe d’hypertexte avec Internet. Il déclara plus tard : « Je n’eu qu’à prendre le principe d’hypertexte et à la lier avec le principe du TCP et du DNS et alors – boum ! – ce fut le World Wide Web ! ». À partir de 1990, il développe les trois principales technologies du Web : les adresses Web, le protocole HTTP et le langage HTML. Il développe le premier navigateur Web et Éditeur Web et le premier serveur HTTP, Il travaille avec Robert Cailliau et quelques autres personnes du CERN. En décembre 1994, il quitte le CERN pour le Massachusetts Institute of Technology (MIT), où il occupe la chaire 3Com (Computer Communication Compatibility) au Laboratory for Computer Science (LCS). …………………………………………………………………………………………………………..……………………….. *Robert Cailliau est un pionnier du World Wide Web, belge néerlandophone né le 26 janvier 1947 à Tongres. **«Demande » en français.
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La même année Berners-Lee fonda le World Wide Web Consortium (W3C) au Massachusetts Institute of Technology. Il comprend différentes compagnies prêtes à créer des standards et à faire des recommandations afin d’améliorer la qualité du Web. En 1996, avec la collaboration de Hakon Wium Lie*, le W3C annonça un standard nommé Cascading Style Sheets (CSS). Ce n'est que vers les années 2000 que les navigateurs les plus utilisés commencèrent à prendre en charge ce standard qui montre l’intention première de Berners-Lee de garantir l'interopérabilité de la Toile. En décembre 2004, il accepta la chaire en Science de l’Informatique à la School of Electronics and Computer Science de l’Université de Southampton au RoyaumeUni. Il s’attellera bientôt en étroite collaboration avec son Université à son nouveau projet : le Web sémantique, une nouvelle forme de contenu Web révolutionnaire d'après son concepteur. Dans une intervention donnée en 2005 à la chaîne BBC, il montra qu’il était parfaitement conscient des limites de l’Internet comme source d’information : « Même le site le plus clair, le plus intelligent et le plus étendu ne peut espérer la richesse d'informations contenues dans un bon livre de référence. L'Internet, très clairement, ne peut pas remplacer une bibliothèque publique bien organisée. » . Le 16 juillet 2004, il est anobli par la reine d'Angleterre Elizabeth II à Londres où il reçoit le titre de chevalier commandeur de l'Ordre de l'empire britannique. Le 23 août 2005, il est consacré par le gouvernement allemand qui lui décerne le prix Quadriga en tant que « l'un des deux plus importants scientifiques du XXe siècle, aux côtés d'Albert Einstein ». Ce titre, classé deuxième dans le classement des décorations, lui est attribué en reconnaissance de services rendus pour « le développement global d'Internet ». Tim vit actuellement à Boston, Massachusetts, avec sa femme et ses deux enfants.
……………………………………………………………………………………………………………………………….. * Informaticien Norvégien né en 1965.
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L’inventeur du WEB nous parle… Idéaliste indéfectible, l’inventeur britannique du World Wide Web vaut bien plus que son poids en or. Tim Berners-Lee a refusé des propositions alléchantes du secteur privé pour présider un consortium international réunissant l’élite du réseau. Objectif : mettre le Web au service de l’intérêt général. Comment expliquez-vous la formidable croissance du Web au cours des 10 dernières années ?
Il faut rendre hommage aux pionniers qui ont créé ce réseau avant l’arrivée du Web. Le réseau s’est étendu très rapidement parce qu’il était décentralisé et que personne ne contrôlait sa croissance. Sur toute la planète, des passionnés ont compris que le Web allait changer la face du monde et se sont employés à le développer. Le fait que la Toile soit un espace ouvert est très attractif. Dans votre ouvrage, Weaving the Web, vous évoquez le danger de voir la Toile tomber sous le contrôle d’un petit groupe d’entreprises, ou sa croissance bloquée par des actions commerciales. Quelles en seraient les conséquences ?
Tim Bernes Lee, et son dernier ouvrage "Surfant le Web "
Il y a danger lorsque de grandes entreprises qui vendent des ordinateurs et des logiciels commencent à contrôler l’information que vous recevez par Internet, certaines sociétés peuvent empêcher les usagers d’accéder aux programmes de leurs concurrents. Les fournisseurs d’accès à Internet peuvent même passer des accords commerciaux avec certains sites pour les rendre plus accessibles que d’autres. Cela commence déjà à se faire. Je ne sais pas dans quelle mesure les gens se rendent compte que leurs chances d’accéder aux différents sites du Web sont influencées par des intérêts commerciaux. Et il est très difficile de trouver l’équilibre entre le droit des entreprises d’offrir des services gratuits ou très peu chers et le respect de la liberté d’accès des individus. Nous n’avons pas encore trouvé le meilleur compromis pour la société. Il y a un autre danger : quand une entreprise se retrouve en situation de monopole, elle commence à modifier arbitrairement les normes informatiques universellement acceptées. Ce qui force les concurrents à s’aligner sur ces nouvelles normes au lieu de produire des idées novatrices pour améliorer le produit. Le développement du Web peut s’en trouver affecté.
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Le Web a permis la circulation d’un flot d’informations que certains pays cherchent à réguler et à contrôler. Qu’en pensez-vous ?
Je sais que certains pays envisagent ou essayent en effet de contrôler le Web. Mais c’est très difficile car Internet permet à l’information de circuler de nombreuses façons. Chacun n’est qu’un point minuscule dans ce vaste système. De plus, le contrôle de l’information nuit aux relations entre le gouvernement et sa population. Des appels ont également été lancés pour instaurer une censure sur le Net. Mais, dans la plupart des pays occidentaux, la censure est mal perçue. On admet cependant de plus en plus que les parents aient le droit ou le devoir d’empêcher leurs enfants d’accéder à certains sites. Les multiples outils de filtrage disponibles sur le marché sont bien plus efficaces que la censure gouvernementale. Une loi nationale peut censurer un site à l’intérieur d’un seul pays, alors que les filtres le font d’où qu’il vienne. Fondamentalement, c’est aux citoyens de choisir les mécanismes sociaux et le type de régulation qu’ils veulent. Les internautes s’inquiètent de plus en plus des atteintes à leur vie privée. Comment résoudre ce problème ?
Le respect de la confidentialité suppose que chacun contrôle l’usage que l’on peut faire de ses données personnelles. Les usagers du Net s’inquiètent parce qu’ils pensent qu’une fois qu’ils auront commandé un certain nombre de produits à des entreprises, celles-ci auront accumulé suffisamment d’informations sur eux pour leur porter préjudice. Les internautes devraient savoir comment chaque site utilise ces données personnelles. Après tout, leurs inquiétudes sont un obstacle majeur à la croissance du commerce électronique, et je pense que les sites devraient prendre en compte le besoin des consommateurs de protéger leur vie privée. Un site responsable devrait afficher sa règle du jeu en matière de confidentialité au bas de la page d’accueil. A défaut, une loi devrait combler cette lacune en offrant la meilleure protection standard possible à chacun. Ces problèmes ont été en partie réglés en Europe : les entreprises doivent garder secrètes les informations sur leurs clients, et n’ont pas le droit de croiser certaines bases de données, ce qui est en revanche légal aux Etats-Unis. De nombreux Américains commencent d’ailleurs à réaliser le besoin d’une plus grande régulation et d’une meilleure protection de l’individu et de la société.
Il n’existe aucun moyen de juger de la fiabilité de l’information en ligne, ce qui dangereux pour les usagers. Cela peut-il changer ?
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Certaines technologies, que nous n’utilisons pas assez, sont capables de donner des indications sur la fiabilité d’un site ou d’un interlocuteur. Des outils encore plus perfectionnés verront bientôt le jour. Avec les navigateurs de nouvelle génération et la signature électronique, on sera bientôt en mesure de vérifier qu’un document ou un site est bien mis en ligne par la bonne personne. Pour le courrier électronique, les nouveaux protocoles de communication, plus sûrs, permettent d’être certain que personne ne s’y est introduit ni n’a altéré le message en cours de route. Maintenant, la question reste de savoir si telle ou telle source découverte sur le Web est fiable ou pas. C’est impossible. Rien ne permet pour l’instant de le vérifier. Comment croire quelqu’un qu’on ne connaît pas ? Il faut que les gens apprennent à qui se fier sur le réseau. Prenez un livre. Vous le lisez parce que des gens fiables vous l’ont recommandé. De même, une personne de votre connaissance peut vous conseiller un site. La confiance se tisse d’un individu à un autre. Il faut créer un «Web de la confiance». Au début, certaines personnes voyaient dans le réseau un espace anonyme, hors de la réalité et où aucune responsabilité individuelle n’était engagée. Ce n’est pas le cas. Quiconque envoie un message illégal existe en chair et en os quelque part, où il est soumis aux lois locales. Si quelqu’un falsifie une transaction, qu’elle soit électronique ne change rien à sa responsabilité devant la loi. On a récemment constaté une recrudescence des attaques de pirates informatiques. Comment renforcer les défenses des systèmes informatiques ?
Bien qu’Internet soit un système décentralisé, le principal danger qui le menace est le manque de diversité des outils utilisés pour y accéder. Si vous analysez les récentes attaques de virus [comme I love you], vous verrez que ce sont les ordinateurs utilisant les mêmes logiciels, produits par la même firme, qui sont généralement la proie des pirates. Bien sûr, voir un grand nombre de personnes utiliser le même logiciel n’est pas sans avantages. Mais il faut avoir des produits alternatifs si l’on veut être capable de mieux résister aux virus. Dans certains pays du Sud, il est encore difficile de se connecter à Internet à cause du manque de lignes téléphoniques. Existe-il des solutions ?
Dans de nombreux pays en développement, les services de télécommunications sont bureaucratiques et n’acceptent pas de renoncer à leur monopole, ce qui faciliterait l’accès à Internet. L’une des solutions est d’utiliser la technique autrement : il faudrait commencer par répandre les technologies sans fil pour les communications de base dans les zones rurales. Une fois les réseaux mis en place, ces émetteurs-récepteurs pourraient converger avec Internet en contournant les ministères concernés. Dans ce système décentralisé, on n’aurait plus besoin de demander une adresse Internet ni un nom de domaine. La recherche dans ce secteur se développe déjà et je suis persuadé que ces technologies seront bientôt commercialisées et répandront l’usage d’Internet dans le Sud. Néanmoins, l’expansion de ces technologies dans certains pays pourrait buter sur les monopoles détenus par des entreprises de télécommunication, ou sur la volonté des gouvernements de garder la mainmise sur les communications. Il faudrait aussi financer la traduction des informations qui circulent sur Internet dans différentes langues. Il est important que le réseau soutienne les cultures locales et ne serve pas seulement à répandre la culture américaine. Même dans les pays européens, le Web a eu du mal à démarrer parce que les Européens ne formaient pas un énorme public
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monolingue et monoculture. Il sera très difficile de franchir cette barrière dans les pays qui pratiquent une ou des langues peu parlées. Pouvez-vous nous parler du «Web sémantique» auquel vous travaillez actuellement ?
J’ai un double rêve pour le Web. D’une part, je le vois devenir un moyen très puissant de coopération entre les êtres humains. Et dans un second temps, j’aimerais que ce soit les ordinateurs qui coopèrent. Les machines deviennent capables d’analyser toutes les données circulant sur le réseau : contenus, liens et transactions entre les personnes et les ordinateurs. Le Web sémantique ira chercher l’information dans diverses bases de données, aussi bien dans des catalogues en ligne que sur des sites météo ou boursiers, et il permettra que toute cette information soit traitée par les ordinateurs. Ce n’est pas possible dans l’état actuel des choses parce que les données en ligne ne sont pas compatibles ni formatées de manière à être directement analysées par des machines. Les pages Web sont uniquement destinées à la lecture humaine. Le Web sémantique répondra aussi aux vœux de tous ceux qui voudraient disposer d’un moteur de recherche solide. Pour l’instant, les moteurs de recherche vous livrent des milliers de pages en réponse à une seule demande. Or, il est impossible d’étudier le contenu de toutes ces pages. Avec le Web sémantique, le moteur de recherche répondra : «Voilà un objet dont je peux mathématiquement garantir qu’il répond au critère souhaité». En bref, les moteurs de recherche deviendront plus fiables et plus efficaces. Quand mon rêve sera réalisé, le Web sera un univers où la fantaisie de l’être humain et la logique de la machine pourront coexister pour former un mélange idéal et puissant.
A propos des wikis :
Les wikis en général sont de formidables exemples de gens qui veulent être créatifs et pas seulement pomper l'information, et l'encyclopédie en ligne WikiPedia représente un développement le plus avancé en ce domaine.
A propos des blogs* :
L'idée était que tout internaute dispose d'un espace d'expression et c'est pourquoi le premier navigateur était un éditeur. Il permettait d'écrire et de lire. Il était très facile pour n'importe qui de créer une nouvelle page Web et de commenter ce que les autres utilisateurs disaient. On retrouve cette même logique avec les blogs. Pendant des années, j'ai été confronté au fait que le Web n'était pas un espace de création pour la plupart des gens; d'autres éditeurs étaient disponibles, mais l'édition de pages Web était devenue compliquée. Les blogs et les wikis ont rendu ce processus beaucoup plus simple Lorsque vous écrivez un blog, vous n'écrivez pas de l'hypertexte compliqué, vous écrivez du texte. Je suis très, très heureux de constater que le Web est en train de devenir un média plus créatif. Un bon blogueur mentionnera toujours sa source et permettra de remonter jusqu'à elle. Il y a une certaine éthique dans la blogosphère, qui exige de toujours citer sa source. Si vous consultez une information dont vous ne connaissez pas l'origine, vous pouvez l'ignorer. …………………………………………………………………………………………………………….……….. *« So I have a blog »est le premier billet de blog de Tim. C’était en 2005.Il fait partie des recordmen du monde en nombre de commentaire (plus de 450).
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Le fondateur du Web, se prononce pour la neutralité du Net.
C’est une haute importance, si je me connecte à Internet, si vous vous connectez à Internet, que nous puissions utiliser l'application que nous souhaitons, sans discrimination aucun. Un de mes collègues à Paris bénéficie d'un accès Internet à 24 Mb/s, peut effectuer des appels fixes internationaux gratuits et dispose de la télévision numérique pour 30€/mois, et ce grâce à la concurrence. Aux Etats-Unis, ce concept est menacé. Internet devient le moyen de communication dominant. Sa neutralité – qui a assuré son développement et son succès – est essentielle pour notre société. C'est la base d'une économie de marché compétitive, la base de la démocratie, à travers laquelle une communauté peut décider ce qu'elle veut faire, la base de la science, qui permet au genre humain de décider où se trouve la vérité
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Papier d’angle 1 : Avis des journalistes algériens : l’avenir de la presse en papier
*Voici ce qu'il déclare à propos des journaux et de ce qu'ils peuvent espérer d'Internet : "Les journaux peuvent-ils faire de l'argent on-line ? Bien sûr. Peuvent-ils en faire suffisamment pour remplacer ce qu'ils perdent aujourd'hui ? Aujourd'hui, il y a tellement de compétition sur Internet, une concurrence si neuve, si peu chère, que la réponse est non. Mais ne voyez pas tout ça (les news on-line) comme un journal. Voyez le comme une entreprise journalistique. Si vous faites autorité en la matière, si vous avez la foi, et si vous pouvez faire en sorte que vos infos soient intéressantes, alors vous survivrez. ". Déclaration le 10 Juillet 2006 Rubert Murdoch
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Le future des journaux, selon des journalistes algériens Une citation extraite de l'excellent dossier, du magazine Wired sur le géant de la presse, Rupert Murdoch*, affirme que les journaux papiers disparaîtront dans les prochaines années, et que l'Internet est le nouvel âge d'or des médias. Et selon une étude réalisée par l’association Britannique des éditeurs en ligne, les activités en ligne contribueront à hauteur de 40% des revenus des journaux, d'ici 2012 (17% en moyenne aujourd'hui en Grande Bretagne).cela est sur l’échelle mondiale, mais quelle est la situation actuelle en Algérie ? Et comment les journalistes algériens voient ils les choses ?
Quel avenir pour la presse en papier ?
Sissani Toufik, rédacteur en chef, Quotidien Djazair News : « À mon avis, il n’y a aucune menace de la presse électronique, peut être dans le futur lointain. Actuellement il n’y a aucun danger , et en plus 80% de nos journalistes ne disposent pas d’internet. J’ajoute que la situation financière de plusieurs journaux est très difficile. Finalement, je peux dire qu’il est loin de parler sur la fin du papier en Algérie. » Mouloud Louail, chef rubrique international, Quotidien Djazair news : « Actuellement, l’Internet est partout, si on parle des pays développés .Par exemple, aux Etats Unis d’Amérique, le quotidien Washington Post a demandé dernièrement de réduire ses pages en papier, vu une large diffusion de sa version numérique. C’est le temps de parler des journaux en ligne. Ce sont des journaux intercontinentaux, qui n’ont pas besoin de papier, ni d’encre .Au Japon, le quotidien Tokyo Times, emploie plus de 25000 de personnes, entre journalistes et fonctionnaires, par contre 10 personnes suffisent pour gérer le site électronique. Le progrès technologique facilite l’accès à une information riche en un temps réduit, et des fois il tue certaines traditions journalistiques, a mon avis le goût d’avoir le journal en papier demeure toujours présent. » Amine Harrane, journaliste, Quotidien Djazair News : « Le futur n’est pas diffèrent de la situation actuelle, les internautes algériens n’ont aucun intérêt de suivre les quotidiens nationaux surtout par Internet .Ils consultent la chaîne TV Qatari El Jazzera, ou les agences de presse internationales. Les dernières statistiques montrent que 60% de meneurs se connectent des sites non liés à la morale. » Khaled Drani, journaliste, Quotidien La Tribune : « L’avenir de la presse en papier en Algérie est liée à deux choses :la conjoncture politique et la publicité .Un journal qui ne s’oppose pas ouvertement au pouvoir politique , on vous laisse travailler Si vous vous opposez, on fera tout pour vous mettre les battons dans les roux . Par ailleurs, Il y a des journaux qui se disent indépendants, alors qu’en réalité ils servent des intérêts, si ne sont pas des intérêts politiques et économiques. La presse écrite est menacée actuellement en Algérie, parce que il y a plus de 40 quotidiens qui vivent de la publicité. Si Djezzy ou El Watania décident de résilier leurs contrats, nombre de quotidiens risque de disparaître. Mais il y a des ténors comme El Watan , El Khabar ,Liberté,qui eux sont 73
assurés du marché , le quotidien El Watan va même sortir un numéro le vendredi parce qu’il dispose un marche publicitaire incroyable »
Khaled Drani, journaliste, Quotidien La Tribune
Site Internet La Tribune
Wahiba Gawawi, chef service de publicité au quotidien El Watan : « Les Américains, les Occidentaux, les pays du Golf ont peur que l’Internet va éliminer le papier, et si c’est le cas les revenus en publicité vont baisser considérablement. L’AMJ est en train de travailler pour conserver la publicité sur papier. On a constaté la migration du lecteur vers l’Internet. Je vous donne un exemple très simple : on a remarqué ces derniers temps qu’il y’a plus d’internautes sur le site El Watan, comparé à 02 ou 03 ans auparavant »
Melle Gaouaoui Wahiba
Mme Bendris Fatima
Fatima Bendris, chef de service Internet quotidien El Watan : « La migration vers la version électronique impose aux journaux l’appropriation des normes, techniques et des règles d’écriture spécifiques. Les journalistes du site Web viennent en complément des journalistes de l’édition papier, leur travail consiste à créer un contenu complémentaire propre au site allant de l’info en continu à la couverture évènementielle » Slimani Salah, responsable du numéro économique au quotidien El Watan : « On peut pas s’en passer, l’Internet est l’oxygène de la presse, on peut être là ou on veut sans se déplacer. Le seul problème important est d’identifier les informations, ce n’est pas pour autant que l’information soit juste. Heureusement, on est un petit peu à l’abri, en Algérie, le problème se pose aux grands titres internationaux, comme Le Monde, les journaux européens, qui sont actuellement à la recherche des manières de continuer à exister. Pour notre pays, l’Algérie, la menace est lointaine, mais, le journal doit donner un plus, et il existe une prise de conscience de s’adapter. »
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Mr Slimani Salah
Mme Aida Hazzam, directrice du quotidien El Fadjer : « Nous sommes prêt pour l’ère de la presse électronique, qui dominera la scène médiatique prochainement car elle est facile et moins chère, et par laquelle on peut rejoindre tous points dans le monde. Cependant la presse en papier est monopolisée par les moyens et les éditeurs, elle sera utilisée sous formes d’archives. Le problème en Algérie réside dans le manque de moyens, ainsi que les difficultés financières. Une grande partie des journaux n’est pas équipé de moyens technologiques sophistiqués, la preuve est que les journalistes n’ont pas un PC personnel. De plus, les universités algériennes ne sont pas capables de former des journalistes capables de maîtriser les technologies de l’information et de la communication. Il faut encourager les journaux électroniques, vu leurs rapidités d’atteindre les lecteurs. Il existe un problème grave : Est-ce que tout lecteur algérien à les possibilités d’en avoir un ordinateur connecté à Internet ? Il arrivera le jour ou la presse en papier s’éteint au profit de la presse en ligne, vu le progrès technologique. Le monde est devenu un petit village. » Nassim Lakhal, rédacteur en chef de la version électronique du quotidien El : Chourouk : « Aujourd'hui, il est impossible de parler de la fin du papier car la presse en ligne est actuellement en lente progression. Aussi il y a peu d’Algériens qui naviguent sur Internet pour lire les journaux. Ils existent, mais seulement pour les grands événements, à savoir la guerre au Liban, Je conclus qu’il n y a aucun danger pour le papier. » Larbi Timzar, rédacteur en chef le quotidien El Moudjahid. « Je considère que l’apparition de la presse en ligne et son développement menace surieusement le papier, car elle réduit certainement les vente des éditions traditionnelles ».
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Papier d’angle 2 :
Avis des dirigeants de l'industrie des médias Concernant le futur des journaux en ligne
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Des dirigeants de l'industrie des médias Soupèsent ses prédictions : Rupert Murdoch a-t-il raison ? En principe, vu la densité d’informations pertinentes que procure les réseaux numériques à longueur de journée, dépassant largement les anciens moyens médiatiques qui l’ont précédée, ce qui laisse le numérique prendre le devant de la course frénétique de l’information, et le rendre partie intégrante de la vie quotidienne des jeunes générations. Il est improbable qu'un adolescent d'aujourd'hui, de la génération des digital natives, nés avec Internet, lise à 30 ans un journal quotidien imprimé. Tout s'accélère. En plus, les medias dans l’ère numérique de la 3éme génération, peuvent facilement projeter 30 séquences vidéo/seconde, et permettent de consulter des dizaines de diverses recherches sans aucun support en papier. En ce qui concerne le côté financier ,qui est le nerf catalyseur des journaux en papier, plusieurs grands quotidiens internationaux comme l’Américain Times ,et le Britanniques Guardian , déclarent solennellement ,qu’ils font l’objet de pertes considérables pendant la première moitié de la semaine, et parient sur la bonne vente du week-end. Dans ce contexte, une étude faite récemment par la société Microsoft signale que le monde va connaître l’impression de la dernière copie papier en 2018, ne serait ce que dans les pays développés.
La presse écrite est toujours capable d’accomplir ses missions d’informer Le PDG de l’AMJ, Timothy Balding, a déclaré que la presse écrite est encore capable d’accomplir ses missions, et d’exercer sa profession d’information, malgré les grandes difficultés rencontrées :
Timothy balding directeur general
de l’AMJ
«Il est probable qu’en USA, plusieurs titres vont disparaître pendant la prochaine décennie, mais les titres qui veulent résister et continuer, doivent renverser la pyramide des valeurs, et usages de fond en comble, et se pencher davantage sur les souhaits du lectorat, avec confiance et crédibilité, et leur donner une gamme distinguée de créativité que ce soit d’ordre professionnelle, culturelle ou, au niveau de la pensée. A cet effet, le défit majeur que rencontre la presse écrite, se résume dans sa capacité à développer la matière produite à la génération numérique. Les journaux restent à fournir des informations d’ordre général. Dorénavant, ils doivent se conformer aux penchants des diverses couches du lectorat, de respecter leurs goûts. Les journalistes doivent penser autrement, et éviter la pensée classique, afin de déceler à qui ils adressent par leurs écrits et pensées …La génération montante opte pour les informations courtes, et rechigne les longues recherches. D’ordinaire elle se satisfait de grands titres, il est quasiment impossible qu’elle suit la lecture d’un article de A à Z. » 77
Les journaux seront lus dans un format différent Piers Morgan, ancien rédacteur en chef du MIRROR :
Piers Morgan
« Aujourd'hui, les journaux font l'objet d'une plus grande attaque que jamais auparavant : le marché de la presse gratuite, la pénétration de plus en plus importante de l'Internet et des réseaux qui fonctionnent 24h/24. Dans 20 ans, peut-être même plus tôt, une large proportion de la population de ce pays — et d'autres — ne lira pas la presse écrite sous la forme de journaux. Ils préfèreront la lire sur des ordinateurs flexibles qu'ils transporteront dans leurs poches. Ce sera un phénomène générationnel. Cela ne veut pas dire que les journaux mourront, ils seront simplement lus dans un format différent. »
Les médias traditionnels face à un challenge Chris Ahearn, Président de Reuters Media : « Les médias traditionnels doivent faire face au fait que la technologie des médias digitaux permet à chacun d'être journaliste, rédacteur en chef et utilisateur. Ce profond challenge équilibre les compétences du journalisme professionnel avec l'augmentation énorme du contenu, créé par les utilisateurs — des blogs au journalisme citoyen en passant par les vidéos amateurs. »
Chris Ahearn, Président de Reuters Media :
Tony Watson, Directeur de la rédaction de la Press Association : Nous avons rénové progressivement l'agence a être une organisation entièrement multimédia. « Peu se querellerait avec l'affirmation de Rupert Murdoch sur les menaces et les opportunités que présente la révolution digitale. En tant qu'agence de presse nationale fournissant du contenu, à la fois aux journaux et aux plates-formes digitales, nous sommes confrontés à un grand nombre de ces défis. Nous avons réinventé progressivement l'agence
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comme une organisation entièrement multimédia, où la vidéo et l'audio sont rassemblés et présentés côte à côte avec le service traditionnel de dépêches. »
Il faut réfléchir d'une façon créative aux nouveaux modèles économiques.
Alan Rus bridger, rédacteur en chef du Guardian :
Alain Rus bridger
« The Times était très sceptique sur le fait de savoir s'il fallait prendre ou non Internet au sérieux à un moment où nous n'avions pas de telles réserves. Donc je pense que c'est la raison pour laquelle nous avons une audience [en ligne] bien plus large qu'eux. Mais à présent, ils y engagent beaucoup d'argent et prennent désormais Internet au sérieux. Il va nous falloir réfléchir d'une façon très créative aux nouveaux modèles économiques. »
Times On-line capte des lecteurs qui autrement, ne choisissent pas ce journal Peter Bale, Directeur de la rédaction de Times Online« Notre progression est entièrement conforme avec là où Murdoch espère prendre ces entreprises internet. Pour l'instant, il n'y a aucune preuve du tout qu'il y a une cannibalisation des journaux en Grande-Bretagne et Times Online touche des gens qui autrement ne choisiraient pas ce journal. Là où nous sommes à la traîne, jusqu'à un certain point, est que notre marque n'est pas perçue comme une marque d'infos de dernière heure. Le 7 juillet [les attentats à la bombe de Londres], particulièrement, le bond du trafic de la BBC et de Sky, par exemple, était beaucoup plus important que le nôtre, parce que je pense que nous sommes toujours perçus comme un quotidien et pas comme un endroit où aller chercher de l'information de dernière minute. »
Peter Bale, rédacteur en chef Times en ligne "
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Depuis 20 ans qu'Internet existe, mais et les journaux restent plus forts. Roger Alton, Rédacteur en chef de l'Observer
Roger Alton
« L'arrivée tardive de Rupert sur le créneau de la nouvelle technologie a suivi la mode. Je suis bien plus un dinosaure que beaucoup de gens dont Rupert parle. Mais notre société est pressée et est saturée d'informations, et c'est le travail des organisations de médias de digérer cette information pour vous. Cela fait 20 ans qu'Internet existe et grosso modo les journaux sont plus robustes et vendent plus qu'il y a 20 ans. Et ils sont plus variés ! »
Trois ans pour s'adapter ou disparaître ! Il n'y a pas si longtemps, Andy Grove, le patron d'INTEL, s'adressait aux journalistes américains en ces termes : "Vous êtes attaqués sur deux fronts. Sur le front publicitaire, avec les sites d'annonces présents sur Internet qui empiètent sur le créneau des petites annonces ; et sur le front éditorial, avec les services d'information en ligne." Il concluait en leur donnant trois mourir".
ans pour s'adapter ou
Andy Grove patron d'Intel.
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Guido, Blogueur parlementaire de www.guidoandthemonkey.com « Murdoch a raison de dire que "les médias deviennent comme du fast-food… les gens les consommeront sur le vif". Les blogueurs sont parfaits pour cela avec leur polémique d'octets de la taille d'une bouchée. Mais les salles de rédaction ne vont pas disparaître, parce que les rédacteurs en chef sont des filtres de valeur. Les blogs ne sont pas filtrés et ils sont donc souvent de la dupe. »
Robert Cauthorn célèbre rédacteur en ligne : Le lecteur qui achète son quotidien 7 jours/7, a quasiment disparu.
Robert Cauthorn, célèbre rédacteur en ligne
« Les journaux n'ont jamais été des précurseurs, mais le modèle économique du quotidien papier, déjà sous pression depuis une décennie, va l'être de plus en plus. Presque tous les journaux des pays développés perdent de l'argent du lundi au jeudi, et ne sont profitables que deux ou trois jours par semaine. Le lecteur qui achète son quotidien sept jours sur sept a quasiment disparu. Il y a douze ans, j'ai créé pour le San Francisco Chronicle*, un des cinq premiers sites Internet d’information. Dans douze ans, je doute que les journaux imprimés soient encore quotidiens »
…………………………………………………………………………………………..……………………….. *Version numérique d’un quotidien américain.
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Papier d’angle 3 : L’apparition numérique des quotidiens algériens
Site Internet du quotidien El Watan Site
Internet du quotidien El Khabar.
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Le numérique gagne du terrain, la presse algerienne stagne Les déclarations alarmantes de Robert Cauthorn, un des célèbres rédacteurs en ligne, tombe comme la foudre sur les éditeurs de journaux en papier : « Dés aujourd’hui, et lors des 5 ou 6 années à venir, beaucoup de quotidiens vont disparaître, au moins pour une mi-semaine, et seront remplacés par le numérique fonctionnel tout au long de la semaine. » De récentes statistiques publiées sur le site Pew Internet Project* montrent que le nombre de jeunes qui reçoivent les informations sur le Web a augmenté de 27 millions en l’an 2002 et 44 millions en l’an 2005.C’est à dire à peu prés le tiers des internautes. De leur côté, plusieurs spécialistes arabes, participant au congrès Charika (EAU), sur la presse en ligne au monde arabe, intitulé « Réalité et défi », concluent que la prochaine décennie est celle du numérique, vu l’invasion grandiose des journaux en ligne, source productrice d’informations et de renseignements denses, rapides par rapport à la presse écrite.
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La presse algerienne et l’apparition timide du numérique Plusieurs spécialistes algériens du domaine médiatique affirment que le papier en Algérie est loin d’inclure la technologie moderne de l’information et de la communication, dans les actions professionnelles de journalistes. Si cette technologie existe, elle est dans l’état embryonnaire, ce qui laisse que le quasi majorité des titres se contente de créer leurs sites Web afin de se faire connaître et dévoiler ce qu’ils contiennent. Elle est décrite comme conforme au papier avec des petites retouches sur le design, ce qui la distingue des ses semblables. Il est encore tôt de maîtriser le numérique à 100%, affirme le Dr Lagab, professeur de journalisme à l’université d’Alger : « Il faut distinguer entre deux types de journaux numérique ; l’un est la copie électronique d’un quotidien édité généralement sous format papier, avec le même contenu .l’autre, c’est le numérique à 100%, qui n’a pas de similaire en papier. Et cela n’exister pas chez nous …Il y avait des tâtonnements sans aucuns aboutissements en 1998-1999, primo pour cause d’incapacité à capter les annonces, et deusio, le lecteur algérien n’est pas encore en mesure de s’adapter avec le numérique. » ...………………………………………………………………………….…………………………………………
* Un projet américain sur les recherches de l’Internet.
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Le Dr Zaghlami, tout en soutenant son collègue, affirme que notre presse nationale ne détient absolument pas un site en ligne. Le journal en ligne typique est celui du quotidien allemand Die Welt, et son site permanent est actualisé et diffère de la copie papier. Ce site profite des ressources humaines et matérielles des grands établissements d’investissements, et de publicité. De même que le lecteur paye sa copie. Hors chez nous, il n y a qu’une seule personne qui gère la copie numérique, généralement un ingénieur contractuel méconnaissant le métier. De même, le travail professionnel est inexistant et n’est que bénévole. Dans ce contexte, la majorité de nos interlocuteurs conclu que la régression des multimédias dans la presse écrite algerienne est due à deux facteurs essentiels : Le manque de moyens matériels qui permettent l’approche directe avec les technologies modernes, puis le journaliste lui-même souffre d’une absence de formation dans ce domaine tout au long de sa carrière.
A ce propos ,A.Harran, journaliste au quotidien Djazair News ,nous déclare que les quotidiens nationaux se comportent d’une manière archaïque en utilisant les méthodes classiques pour produire l’information .Il déclare : « Il y actuellement, environ 2000 journalistes dont la quasi majorité ne maîtrisent pas l’outil informatique , ce qui se répercute sur la collecte et le traitement des informations ».Ce jeune brun de la steppe ajoute : « Les titres privés soufrent de manque de soutien matériel , afin qu’ils puissent suivre le progrès technologique . Actuellement, une quinzaine de quotidiens détiennent des sites, dont le contenu est inspiré intégralement de la copie en papier, sans réflexions et enrichissements. » Concernant le design, il est arrivé à un stade d’où ils peuvent concurrencer les sites étrangers .Pour ce qui est de sa lecture propre des journaux numériques, il dit : «Je les consulte, mais chez nous il n y à pas de journaux en ligne. Ils ne sont guère actualisés, ce qu’il y à ce sont que des informations inertes. Le journal en ligne, c’est celui qui actualise ses informations 84
sur le site ». Par contre, Zaghlami est pessimiste en déclarant qu’il n y a aucun complexe sur le design et la maîtrise technique par rapport ce qui se passe dans le monde. Il affirme : « Les webmasters algériens sont au top niveau. » Sur la différence du désign des quotidiens arabophones et francophones, Mouloud, journaliste à El Khabar, dit que la confection des sites est une opération technique, mais le cachet est unique, qu’on ne peut distinguer. « Ils coïncident avec la technologie, la seule différence réside dans le papier. », ajoute-t-il. Le jeune journaliste Toufik Drani, 22 ans du quotidien La Tribune, déclare qu’actuellement tous les journaux algériens ont leurs site Internet, «Malheureusement le design n’est pas assez excellent pour la plupart, et ils sont rares les sites Internet qui sont potables, des journaux font un effort, engageant des providers pour faire de beau site. C’est très important aujourd’hui la version numérique d’un journal. Pour moi, elle est plus importante que la version en papier, parce qu’on touche plus de lecteurs, moi je suis dans la rubrique internationale. Nos contactes à l’étranger, nos sources n’existent que sur Internet », En comparaison avec des quotidiens arabes, notre interlocuteur trouve beaucoup de différences : « Ils sont magnifiques, citant le cas d’El Qods El Arabi, ou d’ El Hayat, derrière ces sites étrangers il y a des équipes spécialisées, des webmestres, des journalistes qui ne s’occupent que de l’Internet, et lorsqu’ils ont une information, elle sera déposée directement au site avant même qu’elle ne soit imprimée, hors chez nous c’est une seule personne qui s’en occupe ». Il trouve le site du quotidien El Moudjahid comme étant le meilleur, « Pour moi El Moudjahid et le meilleur site à l’échelle national.»
Le site Web du quotidien El Moudjahid qualifié comme étant le meilleur
La technique « copier coller », envahit les salles de rédactions. Chaque seconde, une foule considérable d’informations est éjectés par internet. Comme les informations sont instantanées, la presse algérienne essaye d’élever son niveau et d’être à la hauteur de ce qui se passe ailleurs, en se ressourçant au Web. Certes les journalistes algériens ont profité de l’aubaine que procure le net, mais ils ont resté cloîtré dans (copie coller), méprisé par les spécialistes du domaine de l’information. Hélas, c’est une triste réalité, c’est du plagiat, pur et simple, sans changement ni analyse. Plusieurs journalistes interviewés donnent pour cause, la rareté de sources d’informations d’un côté, et le manque de moyens d’affectation des correspondants dans le monde, ou
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d’abonnement aux agence mondiales d’information, de l’autre côté ils poursuivent que le journaliste doit se comporter intelligemment avec le net, en ne gardant que l’essentiel. L’exemple de l’Égypte, ou le journaliste poursuit une formation sur la manière d’utiliser ces méthodes à bon escient, tandis qu’aux pays du Golf, le recyclage se poursuit jusqu’à la maîtrise des techniques modernes de communication, sous la houlette d’experts étrangers. Mouloud, le journaliste du quotidien Liberté déclare : « Le Web est devenu la plus importante source d’information pour la presse algérienne, surtout dans le rubrique internationale. Il y a densité et rapidité. Aujourd’hui, on parle d’agences de presse internationale spécialisées dans l’information, des sites, des chaînes TV, des grandes entreprises médias sur le net. C’est un changement radical. Dans le passé, on attend les informations chaque jour, maintenant, elles arrivent en même temps ou elles se déroulent. ». Son collègue, rédacteur dans la rubrique sportive du même quotidien, ajoute : « Chez nous, on collecte l’information du Web à l’état brut, puis en l’analyse suivant notre ligne éditoriale, mais le Web demeure indispensable » Razika, la collègue de Toufik. D, au quotidien La Tribune, voit dans l’Internet une source indispensable. Elle affirme :« Là ou il n y’avait pas l’Internet, l’accès à l’information était très difficile, maintenant la plupart des journalistes ne comptent que sur l’Internet pour arracher les informations, et d’une certaine manière l’Internet nous aide et nous desserve. L’Internet nous sert parce qu’il nous donne les informations importantes en plus de contacts, et nous desserve parce qu’on va pas au cœur de l’information, mais maintenant on ne peut pas penser une seule seconde qu’il puisse y avoir une presse sans Internet. » . Les deux jeunes journalistes suivent régulièrement les quotidiens en ligne étrangers Ils déclarent : «Oui, bien sûr, nous lisons tous les jours, surtout Le Monde, Libération, Le Figaro, ainsi des journaux arabophones, maghrébins et égyptiens. Pour les journaux algériens, c’est dans le journal « Briefing matinal » dont on prend une idée générale. » Et sur les deux formats digitaux qui se trouve au Web, à savoir le PDF* et le HTML**, ils répondent : «On aime cliquer et lire, et c’est le cas de notre journal La Tribune. » Plusieurs spécialistes du secteur médiatique algériens affirment un débat passionnant entre deux écoles. Certains chercheurs donnent de l’importance au net comme source d’information, d’autres refusent l’information numérique, car elle n’est pas répertoriée, un débat entre école classique et moderne. Malgré cela, certains praticiens affirment qu’il y à des sites crédibles, avec un style neutre approuvé mondialement. Ils ajoutent qu’actuellement le net est la source privilégiée pour collecter les renseignements et les informations, dont en ne peut s’en passer pour la préparation de l’édition papier. ................................................................................................................................................................................................................... *Le Portable Document Format (communément abrégé PDF) est un format de fichier informatique, sa spécificité est de préserver la mise en forme (polices d'écritures, images, objets graphiques...) Telle que définie par son auteur, et ce quelles que soient l'application et la plateforme utilisées pour lire le dit fichier PDF.
**Le Hypertext Markup Language, généralement abrégé HTML, est un langage informatique de balisage conçu pour écrire les pages Web, et notamment pour créer de l'hypertexte, d'où son nom. HTML permet aussi de structurer sémantiquement et de mettre en page le contenu de la page, d'inclure des images, du son, et autres ressources multimédias, des formulaires de saisie, et des applets. Il permet de créer des documents inter opérables.
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Papier d’angle 4 : Etude sur le secteur des nouvelles technologies d’information et de communication en Algérie, entre réalité et défi 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.
Organisation du secteur de communication par la loi 03-2003. L’instauration des services Internet en Algérie. Domination de l’Algérie Télécom et l’investissement étranger attend. Y a-t-il un contrôle de la liberté de navigation sur Internet ? La presse électronique algérienne : des débuts timides. Les cybercafés en Algérie, passé de 100 à 5000 en 05 ans. Y a-t-il un contrôle au cybercafé ? Le développement du secteur de la télécommunication est une priorité politique, et son investissement occupe la deuxième place après celui du pétrole.
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Le secteur des nouvelles technologies d’information et de communication en Algérie, entre réalité et défi L’Algérie s’étend sur la deuxième grande surface africain, un pays riche en pétrole et en gaz *.Pourtant ses habitants estimés à 33.8 millions en 2006 souffrent de pauvreté. L’Algérie est aussi 2éme producteur de gaz après les Etats Unis d’Amérique .Le PIB ne dépasse le 3500 dollars par an. Ce pays a traversé une conjoncture difficile de problèmes politiques, qui ont commencé après l’annulation des élections législatives de Décembre 1991.Pendant une dizaine d’années, les Algériens ont vécu toutes sortes de violence, la stabilité sécuritaire politique et économique du pays à été perturbée. Les victimes de cette tragédie nationale ont dépassé les 200,000, dont la majorité étaient des civils. Avec l’arrivée du président Bouteflika en Avril1999, l’ordre a commencé à se rétablir .Le président a instauré la loi de la concorde civile par referendum, suivie en 2005 de la loi de réconciliation nationale, approuvée aussi par le peuple. Le pays va à partir de ce moment revivre la stabilité. On a enregistré un taux de croissance de 5,1% ,2.5% d’inflation, et 12% de chômage. Toutefois, les réserves de devises sont en 2007 ,78 milliards de dollars, avec 22 milliards de dollars de dettes extérieures .En 2007, les exportations sont de 54 milliards de dollars avec 21 milliards d’importations. Les investissement étrangers au 4éme trimestre 2006 ont atteint le 1.7 milliards de dollars. Des indices positifs ont accéléré l’essor de plusieurs secteurs, notamment celui de la communication .Ce secteur était autrefois en dehors de la modernisation .Ces cinq dernières années , des pas géants ont été réalisés.
…………………………………………………………………………………………………………………………………… *Ses réserves sont estimées à 143 milliards de barils ,14éme au niveau mondiale. Le pays produit environ 1450 millions de barils par jour, soit le 16éme mondialement. Quant aux réserves en gaz naturel, elles sont à l’ordre de 4500 milliards de m3.
Organisation du secteur des communications par la loi 03-2000 La loi 03-2000 du 05Aout 2000, est venu mettre fin du monopole de l’Etat des activités des PTT : les activités d’organisation et celles de l’exploitation et la gestion des réseaux ont été séparés .Cette loi a permis l’instauration de ’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT), qui est une autorité autonome. La société étatique Algérie Télécom domine le marché. Elle offre les services du téléphone fixe et mobile, mais elle n’a pas été seule à offrir ses services. La société égyptienne ORASCOM fut le premier opérateur mobile DJEZZY en Algérie, avant que MOBILIS ne soit lancé. El Watania Koweitienne lance NEDJMA, 3éme opérateur à avoir une licence. Ces sociétés privées ont réussi en 04 ans
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à parvenir à avoir 13 millions abonnés. Les abonnés au téléphone fixe ne dépassent les 2.6 millions, ce qui influe clairement sur la diffusion des services de l’Internet.
Les 03 leaders du marché téléphonique en Algérie.
L’instauration des services Internet en Algérie
Principaux services Internet en Algérie
L’Internet est entré en service en 1993 par le CERIST, qui est un centre de recherches sous la tutelle du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherches scientifiques, cinq ans après, le décret exécutif 257 de 1998 du 05 Août 1998, a été établie pour mettre fin au monopole de l’état, et autoriser aux sociétés privées à offrir les services d’Internet. Une des conditions nécessaires est la nationalité algérienne. Les demandes sont directement adressées au ministre des télécommunications. L’étude se fait par une commission constituée de membres issus des ministères de souveraineté. En 1998, la première société de service est apparue, le nombre a atteint 18 en mars 2000, et est actuellement de 60. Malgré l’ouverture du secteur des TIC, l’état actuel notamment du réseau Internet demeure faible, en le comparant avec les pays voisins. Des statistiques montrent que les utilisateurs d’Internet en Algérie ont atteint 1.9 millions fin 2005.Une étude de l’an 2007 affirme que l’Algérie occupe la 10éme place en Afrique quant à la propagation de l’information et de la communication, soit la 87éme place mondiale. Le taux des habitants connectés à Internet est de 2.4. Par ailleurs, une étude des Nations Unies précis qu’en 2004, les abonnés au service Internet ne dépassaient les 5000, la raison étant l’absence d’une culture de diffusion des technologies d’information dans la société. L’Algérie est parmi les pays ou on enregistre des taux élevés d’analphabétisation ; 6.4 millions de personnes d’après les dernières statistiques, ce qui équivaut à 17% de la population. D’autre part, d’autres sources indiquent que le taux d’analphabétisme a atteint 20% chez les hommes et 38% chez les femmes de plus de 15 ans d’age. Cela en dépit des dépenses du gouvernement avoisinant les 20 % du budget consacré à améliorer l’enseignement. L’Etat suit une politique planifiée depuis des années pour l’alphabétisation. Dans un rapport récent de l’agence de presse algérienne publié en octobre 2006, le marché algérien des télécommunications a connu un saut sans précèdent en une seule année, en comparaison avec les chiffres précédents disponibles. Le nombre des utilisateurs
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Internet a atteint 03 millions en juillet 2006, les utilisateurs sur la vitesse ADSL sont de 700,000, Pendant cette période, les abonnées au téléphone mobile sont 18.6 millions personnes. Mohammed Saidi, est secrétaire générale de l’Association Algérienne des Technologies d’Information, et aussi directeur générale de l’établissement « Big Informatique ». Selon lui, le nombre des familles ayant des ordinateurs à domicile est très faible, malgré le projet OUSRATIC qui n’est pas encore achevé. Il indique « Certes l’Algérie détient une place importante dans le monde arabe de ce qui est liberté d’utilisation de ce type de technologie .Cependant, il y a plusieurs problèmes entravant le progrès des TIC. » Mohamed Saidi, a indiqué que le nombre des utilisateurs d’Internet en Afrique est de 18 millions , 2 millions en Algérie ,80% de l’utilisation Internet est consacré au courrier électronique et un taux important l’utilise pour le téléchargement gratuit . Il ajoute que le lancement de l’Internet nécessite une politique claire. L’absence de transparence et l’accaparement de l’information pose problèmes. Le nombre de sites en Algérie et au Maghreb arabe est très faible, soit 4000 sites, un taux très faible mondialement. Les prix des ordinateurs représentent aussi un obstacle selon Saidi, (10 fois plus cher qu’en Europe), bien que ces prix soient acceptables en les comparant avec quelques pays arabes.
Domination de l’Algérie Télécom et l’investissement étranger attend
La société « Algérie Télécom », monopolise l’Internet en Algérie.
Les fournisseurs d’accès Internet sont nombreux. Pourtant, ils sont soumis au monopole de l’Algérie télécom. De plus, les prix de téléphone fixe ont connus une hausse en un temps record, ce qui a nuit à la propagation des services internet. Ces prix ont atteint 200% en 2003, plus 100% en 2004. Ajouter à cela le faible débit du réseau, dont se plaignent la majorité des abonnés algériens. Ceci a amené l’Association Algérienne des Fournisseurs d’Accès Internet, à dénoncer le monopole des services Internet détenu Algérie télécom. Cette dernière domine le marché et propose des prix très élevés en l’absence d’entreprises concurrentielles. Cette situation tend à changer, la société égyptienne OURASCOM, a acquis une licence de téléphones terrestres en 2005, au prix de 65 millions de dollars, pour 15 ans renouvelable à 05 ans. Cette compagnie avait investir en 2001 ,02 milliards de dollars en téléphone mobile sur le marché algérien. Ces abonnés sont aujourd’hui au nombre de 8 millions. L’entreprise a,par ailleurs, indique qu’elle prépare des surprises agréables à ses partenaires, en améliorant les services et les prix, y compris les services Internet ADSL, en collaboration avec une société chinoise. Ceci va changer complètement le paysage du marché. Dans le cadre de la coopération internationale, le WAE américain a annoncé au début de l’an 2005 un programme pour le développement de l’Internet en Algérie. Cette initiative rentre dans le cadre du partenariat américain et le Moyen Orient (MIBI). Le programme intitulé, « l’initiative mondiale pour une politique de l’utilisation d’internent », est appliqué en Algérie pendant toute une année. Ce programme entre en association entre le site internews aux USA, et le centre américain pour les développements et la technologie, dépendant du secrétariat d’Etat américain aux affaires étrangères. L’Internet que porte l’Etat
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à la diffusion des TIC et Internet est claire par l’ouverture du marché à la concurrence libre. Une décision de privatisation de l’Algérie Télécom, a été prise fin 2007.Jusqu’à la rédaction de cet article, le ministre du secteur Boudjemaa Hichour, a annoncé que 45 géants investisseurs s’intéressent à cette enchère. Cette privatisation vient au moment ou la société est confrontée aux problèmes de la concurrence. En effet OURASCOM la devance dans les services du téléphone mobile. Son administration est aussi discréditée dans plusieurs affaires de corruption, 05 de ses directeurs ont été arrêtés et jugés.
Y a t il un contrôle de la liberté de navigation sur Internet ? D’une façon générale, le réseau Internet en Algérie jouit d’une grande liberté sans intervention de l’Etat, cette situation est excellente, surtout comparée avec les pays voisins .Toutefois, la responsabilité juridique sur le contenu publié pèse directement sur les fournisseurs d’accès. Le décret exécutif 257-1998 du 05 Août 1998, stipule la responsabilité des fournisseurs d’accès des services Internet sur la matière publiée, et les sites invités, avec la nécessité de prise de mesures le contrôle permanent sur leurs contenus. Le but est d’interdire la connexion aux contenus immoraux.
Salle Internet à Alger
Les organisations des droits de l’homme n’enregistrent aucune application de ce décret en algérie. Pourtant, le texte est toujours en vigueur, bien qu’il dépasse tous les textes qui affirment la liberté d’expression dont l’internet. Les utilisateurs d’Internet augmentent en Algérie. L’intérêt porté aux blogs personnels augmente aussi, et atteint le top en 2006, grâce à la compagne « Blogs pour tous », lancée par le mouvement technologique, un groupe d’enthousiastes pour diffuser cette culture. Ils ont produits Dz-Blog, premier site de blogging algérien gratuit, Il n’y a pas de lois spécifiques à la publication numérique .Cependant l’espace consacré est limité entre l’information traditionnelle, et les moyens non traditionnels, comme la publication sur internet. Nous avons l’exemple de la révision parlementaire sur le code pénal passé en 2001. Cette loi a suscité une vague de protestations des journalistes. L’article 114 b, stipule la prison entre 02 mois et une année, et une amende entre 750 et 3750 euros, dans le cas de diffamation, insulte ou injure à l’égard du Président de la République par la rédaction, dessin ou la prononciation par un moyen audio, électronique ou visuel, ou par l’utilisation de l’ordinateur. Le gouvernement peut prendre des poursuites sans attendre des pétitions. Si la publication se répète, la peine se doublera. Il est de même s’il y à lieu d’une atteinte publiée à l’égard du parlement, l’armée ou tout organisme gouvernemental. En 2004, lors des élections présidentielle, plusieurs quotidiens sont nés avec de nouvelles contraintes : le gouvernement avait pris des décisions interdisant les journalistes algériens de travailler pour plus d’un média étranger. Dans cette même année ,06 journaux ont été interdits de publication. Des journalistes on été emprisonnés avec sursis, d’autres accusés
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d’atteinte au président de la république. Quant à l’Internet, un seul cas a été enregistré, celui du journaliste Ahmed Fettani, directeur du quotidien L’expression. Ce journaliste a été arrêté le 13 octobre 2003, et a été accusé d’avoir publié des articles sur Internet ,alors que le journal était fermé officiellement entre les 13 août et 16 Septembre 2003. Néanmoins, l’Internet garde une liberté complète .Elle fut considérée comme étant une porte arrière pour échapper de la censure gouvernementale.
La presse électronique algérienne ; des débuts timides.
Des rapports non officiels enregistrent une faiblesse intense de la presse électronique algérienne, et une faible présence sur Internet, et ceci malgré les avantages de a presse électronique. Cette absence est due aux difficultés d’accès à cette technologie. Elle est aussi due à l’absence de formations suffisantes pour utiliser ces technologies avancées. Ainsi les sites des journaux algériens ne sont que des copies de ceux publiés en papier. Toutefois, il y a quelques expériences de journaux numériques qui essaient de profiter de l’espace de liberté disponible sur le réseau internet. Ces journaux présentent une presse capable de franchir les censures traditionnelles. Nous avons l’exemple du site www.algeria.interface.com qui est un journal électronique spécialisé de la question algérienne. Djamel Benremdane, un des responsables de ce site, souligne que le site franchit les cadres traditionnels de la presse algérienne parce qu’il travaille à l’extérieur de l’Algérie, loin de la pression intérieure. Il y a d’autres sites qui se contentent de collecter les articles des quotidiens écrits comme : www.dz.com, www.algerie-monde.com, www.fibladi.com Par ailleurs, des journalistes résident en France, en Europe et au Canada, a lancé un autre site. Ce site est considéré comme le premier journal en ligne algérien, en juin de l’année en cours 2007. Ä la page d’ouverture, on trouve que le site collecte les contributions de journalistes professionnels, exerçant dans plusieurs établissements journalistiques algériens. La porte est aussi ouverte aux journalistes amateurs et aux visiteurs du site. Selon Samir Alam, rédacteur en chef, le site est consacré aux informations algériennes, en précisant les sources (dans le cas des articles pris de la presse écrite). Sur une question concernant le choix de la publication électronique, il a répondu que cela est surtout destiné aux algériens résidant à l’étranger. Des milliers de visiteurs ont été compté dés les premières semaines. On attribue également au site un scoop, celui de la visite à Alger du président français Nicolas Sarkozy les 09 et 10 Juillet 2007.
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Les cybercafés en Algérie, passé de 100 à 5000 en 05 ans !
Cafés Internet à Alger.
Bon nombre de citoyens utilisent les cybercafés pour se connecter à internet. En 2005, le nombre de cybercafés s’est élevé et a atteint les 5000, d’après une déclaration de l’ex ministre des PTT, Ammar Tou. Ce nombre avoisinait les 100 en 2000. Ces cybercafés sont devenus les lieux privilégiés des jeunes algériens qui s’y rendent à toutes les heures. D’autres sont devenus des « Chauves-souris », se cachent le jour et y résident toute la nuit connectés aux sites Internet. Cette évasion s’explique aussi par le voyage à l’étranger devenu presque impossible depuis quelques années pour les étudiants, les chômeurs en raison des coûts très élevés. A ce s’ajoute l’obstacle du visa. Une étude du docteur Dalila Brahmi, de l’université d’Oran, affirme que les Algériens ont connu l’Internet depuis la fin des années 1980, mais il était monopolisé par les établissements publics. Les citoyens n’ont commencé à l’utilisation qu’en 1999. Selon la même étude, on a enregistré 1.5 millions d’abonnées aux services Internet en Algérie au courant de l’année. Les jeunes entre 16 et 35 ans en constituent la majorité, essentiellement des étudiants, des lycéens et des fonctionnaires. Un rapport de 2004 du conseil économique et social algérien CNES, indique que 66% de ces jeunes sont des élèves des lycées et des CEM et 14% des étudiants du supérieur. Les experts du CNES affirment que les taux d’utilisation des algériens de l’information électronique est très faible ; 2.5%. On a enregistré la disponibilité de 1.76 millions de PC. Le gouvernement espère l’élever à 45% avec le lancement du projet OUSRATIC. Redouane ,27 ans, étudiant en finances est propriétaire d’un cybercafé à Bouzeréah, Alger, nous confie « Nous avons décidé, moi et mon frère, d’investir de l’argent dans une société. Nous avons emprunté des sommes d’argent de nos proches, pour ouvrir un cybercafé. Nous avons aussitôt gagné des bénéfices grâce à l’afflux des jeunes .Cependant les conditions de travail restent difficiles à cause du manque des lignes téléphoniques, de la cherté des appareils et des services des providers ». Pour sa part, Soufiane 26 ans, propriétaire d’un cybercafé au centre ville de Laghouat, pense que la baisse des coûts sera aux fil du temps, quand l’Etat renoncera au monopole du marché Internet, comme cela s’est produit avec les prix du mobile. Soufiane n’a pas caché son angoisse sur l’avenir de son investissement quant l’Internet deviendra gratuit. Docteur Brahimi, confirme la chose et indique qu’en Algérie, il sa actuellement 6 lignes téléphoniques pour 100 personnes, dans les pays développés, ce chiffre atteint les90. Les prix des services demeurent un grand problème pour le client, malgré son amélioration grâce au système ADSL depuis 2003. Halima, étudiante en économie de l’université de Blida, déclare : « Je suis devenue obsédée par les cybers, pour lesquels je dépense toute ma bourse qui ne dépasse 2700 DA. Je suis toujours obligée d’emprunter de l’argent. En été c’est pire, à cause du temps libre ».
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L’étudiant Naceur ,18 ans fait remarquer : «Je pense que 60 DA à l’heure est un prix très élevé. Nous souhaitons que le gouvernement rende la connexion à Internet gratuit. Beaucoup de pays arabes le font. ».
Café Internet à la ville de Djelfa.
Les cybercafés attirent quotidiennement un nombre très grand de clients des deux sexes pendant les heures du jour. Les garçons préfèrent souvent se connecter toute une nuit blanche,cette chance n’est pas permise aux filles. Les différents types de boissons sont servis. Les cybers sont aussi équipés de climatiseurs en été. Une visite de plusieurs cybers à Alger, nous a permis de contacter tous les branchés dont les sites de discussion, tchat, téléchargement, forum. D’autres s’isolent pour voir des sites érotiques. Monia -20 ans – dit : « Je trouve un plaisir dans les sites de tchat, ils me permettent d’échanger les idées avec les jeunes de mon age d’autres pays. Cela me permet aussi d’avoir de nouveaux amis ».Quand on lui pose la question, si elle cherchait un projet de mariage via Internet, elle sourit et répond : « Je n’ai pas vraiment confiance en l’identité du jeune avec qui je discute. C’est pourquoi je ne donne ma vraie identité, que lorsque je m’assure de la sienne, après qu’on se sera échangé les numéros de téléphone ». Sa copine Nora nous confie : « Une fois les idées du jeune me plaisent, je lui demande de se montrer sur écran. Qui sait ? L’Internet peut nous éviter la fatigue de chercher un mari .Cela peut être aussi une aventure dans un autre pays. ».
Des tarifs de navigation protestés par les clients
De leur côté, les jeunes garçons trouvent dans les forums de discussion une occasion d’avoir des amis d’autres pays. Ils ne cachent pas leurs espoirs de chercher l’immigration, la femme ou même des postes de travail, surtout pour les jeunes universitaires chômeurs. L’étude du docteur Dalila Brahimi, présente les résultats d’un questionnaire, sur ce que cherchent les jeunes sur internet. Le courrier électronique est le service le plus utilisé par les internautes. Cependant les étudiants, les chercheurs visitent les différents sites académiques pour télécharger des informations. Cette catégorie visite aussi les bibliothèques scientifiques sur le web. En définitive, une minorité effectue la recherche pour avoir des informations culturelles, économiques, politiques, sociales et mêmes sportives. En outre, beaucoup s’intéressent la nuit à la lecture des articles de presses locales et internationales, et ceci avant leur mise en vente
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dans les kiosques. L’étude montre que 60% des internautes s’intéressent aux sites de connaissance pour s’ouvrir sur le monde extérieur. Brahimi commente ainsi : « Les coûts sont élevés ; beaucoup de jeunes ne possèdent pas de micros. Mais l’Internet est devenu de l’oxygène respiré par les jeunes des deux sexes. Elle leur permet de voyager à coûts moindres assis devant l’écran ». Un autre rapport non officiel indique que les moments du soir sont les temps privilégiés des internautes. Les sites les plus visités sont les forums de discussion en premier lieu suivis des sites érotiques, le courrier électronique , la musique , les jeux , enfin la recherche scientifique .Selon le rapport , les femmes sont très nombreuses à visiter les cybercafés .
Présence Féminine régulière aux cybers.
Y a-t-il un contrôle au cybercafé ? En Algérie, dans les premières années de l’utilisation de l’Internet, il y avait des mesures draconiennes au niveau des cybercafés. La police demandait aux gérants des cybers de saisir des renseignements complets sur les visiteurs (nom, prénom, date de naissance, numéro de la carte.).Les listes étaient quotidiennement données aux services de sûretés, tout comme cela se faisait pour les hôtels. Tout acte suspect était signalé au commissariat. Ces mesures étaient considérées par certains comme une atteinte à la liberté individuelle. En fait, il n’y a pas vraiment de lois régissant l’utilisation de l’Internet dans les cybercafés. Malgré l’encouragement des cybers par le gouvernement, l’ex chef du gouvernement Ahmed Ouyahia, a signé un décret le 05juin 2005, interdisant l’activité après minuit. Ces décisions concernaient généralement les cabarets, les boites de nuit. Ce texte a été considéré par les citoyens comme une atteinte à la liberté de l’utilisation de l’internet. Le Ministre de la famille et des affaires de la femme a demandé d’établir une législation organisant le travail des cybers pour éviter ses effets négatifs sur les enfants, demandant d’imposer un contrôle sécuritaire aux cybercafés et un âge légal pour y accéder, ainsi que des peines sévères à ceux qui ne respectent pas la lois. Le problème majeur des cybers est la mauvaise prestation de service, car le réseau connaît des coupures souvent toute une journée, fait perturbant le travail et faisant perdre beaucoup de clients. Ces cybercafés ne sont même pas remboursés par les serveurs d’accès. Le développement du secteur de la télécommunication est une priorité politique. Son investissement occupe la deuxième place après celui du pétrole. L’Etat algérien accorde un intérêt au secteur des télécommunications. En octobre 2006, lors du congrès de la francophonie en Roumanie, le président Bouteflika a envoyé un discours aux congressistes .il a appelé les pays membres à amoindrir l’écart numérique entre le sud et le nord. Il a exprimé la priorité de l’Algérie pour l’utilisation des technologies de
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communication modernes. Dans le programme de la réanimation économique. Un programme appelé OUSRATIC, est lancé par le ministère en tutelle et a pour objectif de doter chaque famille algérienne d’un PC, d’ici fin 2010. Boudjemaa Hichour Ministre des PTT, estime que son secteur est le 2éme après celui du pétrole, qui attirera le plus d’investisseurs. Ces affirmations du ministre ont été déclarées lors de la journée d’étude de partenariat, pour le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication en Algérie. Il a ajouté que l’Algérie est en train de mettre une stratégie pour passer à la gouvernance électronique, et établir la société numérique. À l’ouverture des travaux du colloque sur l’expérience Coréenne, dans le domaine de la gouvernance numérique en présence de l’ambassadeur de la république de la Corée du sud.
Les présidents ; Bouteflika et Roh Moo-Hyun.
Le Ministre a indiqué que le chef du gouvernement en personne préside la commission électronique. Les bons signes de l’ouverture de l’Algérie sur le monde technologique moderne sont visiblement là. Cela se concrétise par le mégaprojet de la nouvelle ville de Sidi Abdallah ou un parc informatique englobant 10 mégaprojets sera réalisé. Cette ville comprendra aussi un hôtel 5 étoiles ,un siége de l’agence de gestion, un centre de recherche dans les technologies de l’information et de la communication,un cybercafé , un complexe télécom équipé d’un centre de commande et une administration . Ce projet est suivi de prés par le Président de la République. La ville de Sidi Abdallah, sera d’après les observateurs, le cœur pulsatif du pays. Elle sera construite en respectant l’équilibre environnemental et constituera un pôle technologique, contenant toutes les innovations et créations technologiques modernes. Les conditions pour réussir ce projet sont assurées d’enveloppe financière octroyée dans le cadre du programme quinquennal pour la réanimation économique, au secteur des PTT 15,3 milliards de DA, le confirme. Ajouter 50 milliards de DA pour le développement des TIC, tout cela encourage à achever le projet dans les délais. Parmi les objectifs de ce mégaprojet, c’est la cessation de la fuite des cerveaux et des compétences à l’étranger. 20,000 postes de travail seront ouvertes dans les différentes spécialités. Ces projets et programmes rentrent dans le développement des communications, et la libération des initiatives et l’économie de marché, afin d’encourager la concurrence entre les sociétés privées et publiques. Le professeur Bachir Halimi de l’université de Montréal, et directeur de plusieurs entreprises, il a introduit le système de la langue arabe à l’ordinateur, il assure son engagement pour mettre son expérience au service des autorités, pour permettre à l’Algérie de se rattraper dans ce domaine. Il a salué l’idée de doter chaque famille algérienne d’un PC. De sa part, l’expert Laid Zaghlami de l’université d’Alger encourage l’utilisation par les établissements et entreprises algériennes des TIC. Le professeur appréhende un avenir meilleur tant que la volonté politique demeurera.
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Mr Boudjemaa Hichour
Mr. Bachir Halimi
Mr.Laid Zaghlami.
Quelques chiffres : Selon une étude, réalisée à l’université de Sherbrooke, au Québec Canada en 2005.l’Algérie compte : o o o o o o o
494.1/1000 abonnés au téléphone (mobile et fixe) (par 1000 personnes). 415.82/1000 abonnés téléphone mobile 350.000 ordinateurs personnels. 78.286/1000 habitants, Lignes téléphoniques. 26.38/1000 habitants, quotidiens 69.657 Téléviseurs (% des ménages en possédant) en1997 58.441/1000 utilisateurs d’Internet.
Nouvelle ville technologique de Sidi Abdallah
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Papier d’angle 5 : Le phénomène du blogging
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Le blog éliminera t il la presse en papier ? Certains, n’hésitent pas à décrire les blogs comme « Le citoyen journaliste »peut être que ce phénomène réfléchira t il finalement, l’extinction de la presse connue actuellement, par contre Larry Kilman, directeur de l’AMG avance ses réserves sur cette conviction, et considère comme prématurée. Il propose d’accepter les blogs dans le milieu journalistique, et ainsi participer au quatrième pouvoir. L’avis du public sur les blogs (non soutenu par n’importe quels établissements) est qu’ils jouissent d’une crédibilité médiatiques, peut être plus importantes que celles du journaliste renommé ! Dans tous les cas, le blog est devenu une partie prenante de la scène médiatique tout entière.
C’est quoi un blog ? Le mot Blog est un mot composé né de la contraction de Web log *. C’ est un site Web personnel composé essentiellement d'actualités, dites billets, publiées au fil de l'eau et apparaissant selon un ordre ante chronologique (les plus récentes en haut de page), susceptibles d'être commentées par les lecteurs et le plus souvent enrichies de liens externes. Historiquement, les premiers blogs se composaient de listes de liens commentées. Puis apparurent diverses sortes de journaux personnels publiés sur le Web. Créés par de simples internautes, ils se composaient d'entrées rédigées au gré des humeurs, faisant parfois état de la vie privée de leurs auteurs, ou des réactions de ceux-ci à leur environnement :Découverte de nouveaux sites, réflexions sur l'actualité internationale ou sur l'évolution d'Internet, coups de gueule...
Exemple d'une page de blog
Le concept s'est ensuite élargi et on trouve aujourd'hui des blogs de toutes natures. Certains sont très proches de la notion de journaux intimes, parfois illustrés de photos, et ne parlent que de la vie, parfois privée de leurs auteurs. D'autres sont de simples successions quotidiennes de liens externes choisis, avec peu ou prou de commentaires. D'autres encore, au contraire, racontent au fil des jours de longues histoires, avec peu de liens externes. Beaucoup permettent de réagir au contenu publié, et même à chaque billet publié, créant une sorte de forum permanent et multi thématique. Beaucoup de blogs sont thématiques, notamment aux Etats-Unis, et consacrés à des sujet précis, parfois controversés, parfois très pointus. …………………………………………………………………………………….………………………..
*C'est-à-dire carnet de bord Web. 99
Le "blogging" en tant que "phénomène de masse" Au fil des ans, les blogs ont pris une ampleur considérable, amenant les observateurs à considérer qu'il s'agit d'un phénomène de masse - et non d'une simple mode passagère. Selon les estimations, on compterait aujourd'hui plusieurs millions - ou dizaines de millions - de blogs dans le monde. Les principaux moteurs de recherche dédiés, qui parcourent le Web pour y découvrir des blogs, en recensent entre 8 et 10 millions (en mars 2005). Ce total est toutefois imprécis : on sait d'une part que certaines grosses communautés de blogs ne sont pas incluses dans cette indexation (pour des raisons techniques) et il est difficile d'autre part d'estimer dans ce total le nombre de blogs réellement actifs. Le blog est également utilisé au sein des entreprises comme outil de communication interne. Protégé par mot de passe ou accessible uniquement par l'Intranet de la société, ce type de blogs échappe aux statistiques. On peut toutefois admettre qu'il existe de nombreux blogs, partout dans le monde et que, dans une large mesure, ces sites remplacent les "pages perso" des communautés de type Geocities* ou Multi mania qui ont largement "démocratisé" le Web au début des années 1990. Mais contrairement aux pages perso, un blog est particulièrement simple et facile à créer et mettre à jour. Il peut l'être en quelques minutes, sans aucune connaissance technique. En outre, le type et la variété des blogs existants confortent l'opinion selon laquelle ils constituent une nouvelle étape dans le développement d'Internet. De l'adolescent à l'élu politique, du journaliste à la ménagère au foyer, les blogueurs ne constituent pas tant une "espèce à part" que l'ensemble des internautes ayant décidé de s'exprimer dans un espace qui leur est propre. Par ailleurs, certains blogs sont devenus extrêmement populaires, notamment aux Etats-Unis, et attirant chaque jour plusieurs centaines de milliers de visiteurs. Â ce titre, ils constituent à n'en pas douter un nouveau média d'information, libre et incisif, et incitent les observateurs à étudier les conséquences de cette nouvelle forme d'expression publique. …………………………………………………………………………………….……………………….. *Est un outil de publication qui vous permet de créer votre propre site Web.
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Enquête Les internautes algériens et la version en ligne des quotidiens nationaux
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Enquête sur un questionnaire Les internautes algériens et la version en ligne des quotidiens nationaux
La presse quotidienne algérienne, francophone comme arabophone, fait partie des acteurs les plus dynamiques de l’Internet, qui reste encore sous investi par les entreprises et les institutions du pays. Près d’une cinquantaine de sites Web de quotidiens à la fin de l’année 2005 existent – majoritairement en français – dont les premiers sont apparus dès 1997 avec le quotidien El Watan. Ils restent essentiellement conçus sous forme de version électronique de l’offre éditoriale des supports imprimés déjà connus de leur lectorat, avec une gamme restreinte d’offres complémentaires. Sans marché publicitaire en ligne, une minorité parie toutefois modestement sur les nouvelles tendances des sites d’information : information en continue, actualisée par des dossiers et des services spécialisés, ainsi qu’une interactivité à tous les niveaux. Exister sur le Web est un gage de modernité mais aussi la seule façon de toucher une diaspora algérienne cultivée dont les membres ont fui les violences de la décennie rouge.
Le quotidien arabophone El Khabar tire à plus de 500.000 exemplaires/jour.
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• Moins de 20% des internautes algériens s’intéressent aux quotidiens nationaux, et le journal El khabar se situe en 1ère place. • 11% seulement intéressés par les archives numérique, et moins de 10% communiquent avec les journaux par voie électronique. • 38% échouent d’imaginer le future de la presse électronique, et 53% déclare la progression. 16% des internautes consultation les journaux sur le net 38,79% seulement des internautes algériens consultent les journaux nationaux écrits. 49,31% de ce taux ne les consultent pas régulièrement. Cependant 11,9% parmi ces internautes ne visitent jamais les sites de la presse écrite. Et sur l’utilisation de l’Internet pour lire les journaux nationaux, 16,9% ont confirmé le fait. 43,31% lisent cette presse de temps en temps. Par contre 35,7% avouent ne jamais utiliser les moteurs de recherche pour des titres de journaux algériens.
Temps de navigation et rubriques consultées La rubrique qui intéresse les lecteurs le plus est la nationale, avec 34%. Elle est suivie des rubriques sportives et internationales partagées à de plus de 18%. 30% lisent d’autres rubriques à savoir économie, religion, culture, société, loisirs. Sur le temps consacré à la connexion sur Internet, 78% affirment l’utiliser pendant une à trois heures par jour. En revanche 13% ont exprimé que leur connexion varie entre 3 et 5 heures quotidiennes. Exclusivement, 8% se connectent plus de 5 heures par jour. Concernant le temps réservé à la lecture des journaux comparé au temps réservé à la navigation chaque jour, 19% prend environ le 1/3 du temps, 24,31% en prend la moitié et 56% utilise moins de 1/3 du temps.
Abonnement et contribution par voix électronique L’abonnement électronique à la presse nationale des internautes enregistre des taux bas. Alors que 8.5% d’eux affirment cela, 12,93% déclarent qu’ils l’utilisent quand même très souvent. 78% disent ne pas utiliser l’abonnement électronique. 11,47% s’intéressent plutôt aux archives des journaux algériens. Toutefois, 23,88% s’y intéressent occasionnellement. Enfin, un taux élevé de 64% ne sont pas du tout abonnés. Concernant la contribution de cette catégorie choisie (via Internet) dans les journaux algériens pour les améliorer ou apporter leur avis ou leurs commentaires sur les articles publiés, 6,5% seulement ont répondu par l’affirmative, 79% ont répondu par la négative. Quant à leur participation aux questionnaires électroniques proposés périodiquement sur Internet par les la presse algérienne, 10% seulement ont confirmé cela. 17% y participent quelquefois. Par contre 71% sont indifférents.
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Quel Avenir pour le numérique et le papier ? À propos de l’avenir de la presse papier en Algérie avec le progrès phénoménal de l’Internet et l’abondance des sites journalistiques, 53,71% reconnaissent le progrès de cette presse. 30% se sont abstenus de répondre. L’avenir de la presse numérique en Algérie est flou pour plusieurs internautes. En effet, plus de 38% n’ont pas pu répondre. 52,93% reconnaissent son progrès, 8% affirment sa disparition.
Personnes sondée Ce questionnaire a touché 1160 personnes, 763 hommes et 397 femmes, tous représentant des utilisateurs réguliers d’Internet, des abonnés ou des visiteurs de cybercafés. Ces personnes ont été choisies dans les établissements scolaires et universitaires, les clubs, les maisons de jeunes, les bibliothèques. Le questionnaire a été distribué dans 30 wilayas concentrée surtout au nord : Alger, Boumerdes, Tipaza, Blida, au centre : Médéa, Djelfa, Laghouat, à l’ouest : Chlef, Tiaret, Ain Defla, Mascara, Ghilizane, au sud : Ghardaïa, El-Oued, à l’Est : Sétif, Msila, Batna. Les secteurs touchés par le sondage sont 33% des fonctionnaires, 8% exerçant dans le privé, 64% des étudiants universitaires. 4% des répondants sont des chômeurs. Quant aux âges, 9% sont moins de 18 ans, 57% entre 18 et 25 ans, 34% au dessus de 25 ans. Au sujet du niveau d’instruction, 3% sont de niveau moyen, 18% de niveau secondaire, 70% des universitaires, 9% sont des post-graduant titulaires de magister et de doctorat.
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Le formidable essor des technologies de la communication, en particulier l’Internet, a conduit à instaurer une nouvelle presse appelée presse en ligne. Dans le contexte de cette formidable révolution, l’idée de la presse en ligne, objet de notre sondage, vient tout naturellement trouver sa place dans une logique immuable en déplaçant le journalisme de son contexte classique vers celui impliquant l’utilisation de l’Internet comme support indispensable dont les internautes, ne peuvent s’en passer. L’objectif de ce travail est donc d’établir l’état actuel de la presse algérienne d’information vers les multimédias en répondant aux interrogations suivantes : Renseignements Généraux Age : Moins de 18 Entre 18 et 25 Plus de 25ans Diplôme : Primaire Moyen Secondaire Universitaire Magister et plus Profession : Chômeur Etudiant Privé Fonctionnaire Résidence (Wilaya):........................................ Sexe : Féminin Masculin 1. Est ce que vous lisez les quotidiens Algériens ? Oui Souvent Non 2. Est ce que vous lisez les quotidiens Algériens en ligne (à travers l’internent) ? Oui Souvent Non 3. Quels sont les journaux que vous lisez le plus sur Internet ? Citez-les par classement : 1-…………………………….2………………………………3…………………… 4. Quelles sont les rubriques qui vous attirent le plus ? Nationale Internationale Sportive Autres :…... 5. Combien prenez-vous de temps en navigation sur Internent par jour ? Entre 01 et 03 heures Entre 03 et 05 heures Plus de 05 heures 6. Combien de temps pour lire les journaux ? La moitié Le un/tiers Moins 7. Est ce que vous vous abonnez aux journaux par votre boite électronique ? Oui Souvent Non 8. Quels sont les titres dont vous possédez un abonnement régulier ? 1-……………………….2………………………………3………………………….. 9. Est-ce que vous consultez souvent les archives des journaux ? Oui Souvent Non 10. Est ce que vous contribuez par email de développer ces journaux ? Oui Souvent Non 11. Est ce que vous participez à certains questionnaires proposés par ces journaux par voie électronique ? Oui Souvent Non 12. Que pensez-vous de l’avenir de la presse quotidienne en papier ? En chute -En progression -Sans opinion 13. Que pensez-vous de l’avenir de la presse quotidienne en ligne ? En chute -En progression -Sans opinion
..................................................................................................................... .Répondez avec précision SVP et Merci de votre Participation
[email protected]
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Des brèves
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Septembre 2006. Afrique du sud Le premier prix pour un journaliste algérien
Le professeur algérien en TIC à l’université d’Alger, Laid Zaghlami, pigiste au quotidien La Tribune, a obtenu le premier prix dans la catégorie des contenus d’application des technologies de l’information et de la communication. Le concours est organisé par l’initiative africaine pour la société de l’information et de la commission des Nations Unies pour l’Afrique et pour la contribution de l’institut international pour le développement des TIC basé en Hollande .La cérémonie de remise des prix, qui c’est déroulé le 12 septembre 2006 à Grahamstown, en Afrique du sud, lors des travaux de la conférence Highway Africa sur les medias, a été retransmise en direct par la télévision publique sud africaine.
28-09-2006. Roumanie Le président Bouteflika souligne la priorité des TIC
Le président Bouteflika a appelé la communauté internationale à concrétiser ses engagements visant à réduire la fracture numérique entre le Nord et le Sud, en matière d’utilisation des technologies de l’information dans l’éducation et à prendre en charge effectivement la problématique du développement. Le message a été lu en son nom par le chef de la diplomatie algérienne, devant le 11ème sommet de la francophonie tenu à Bucarest en Roumanie les 28 et 29 septembre 2006. Le chef d’état algérien a indiqué que «la fracture numérique qui approfondit d’autres fractures plus anciennes [...] traduit une nouvelle forme de polarisation Nord-sud dont l’aggravation met en péril les équilibres déjà précaires de notre monde».
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29-12-2006.
El Khabar est le site Internet algérien le plus visité
Selon le classement permanent établi par le puissant moteur de recherche Alexa, le quotidien national arabophone El Khabar est le site Internet algérien le plus visité depuis notre pays. En effet, elkhabar.com occupe la onzième place dans le hit-parade des sites les plus visités depuis l'Algérie. Sans surprise, ce sont les sites des moteurs de recherche américains d'Internet (Yahoo!, Google.fr, MSN et Google.com) qui occupent les quatre premières places. La place d'El Khabar dans ce classement est plus qu'honorable si on tient compte de la quinzième place de passport.net (site de courrier électronique de Microsoft) et de la dixhuitième place de msn.fr (portail appartenant aussi à Microsoft). Ce classement nous indique aussi que El Khabar est le troisième site arabophone le plus visité après celui jordanien de Maktoob.com qui se classe en huitième position de ce Hit-parade et celui de Star Times qui occupe la cinquième place. Le site d'Al Jazeera se place à la vingt et unième place derrière google.ae (19ème)
02-03-2007. Séminaire sur la presse électronique.
Jérémie Clévy, Un séminaire sur la presse électronique a été organisé du 2 au 4 mars au siège de la fondation Friedrich Ebert à Alger, animé par Jérémie Clévy, expert formateur français. La vague du numérique et du multimédia a profondément affecté le secteur du journalisme. Le journal Les Echos prévoit que d’ici 5 ans, un lecteur sur deux imprimera lui-même son journal en ayant sélectionné les thèmes qui l’intéressent. Le rôle de l’éditeur est bouleversé. 75% du contenu du Monde sur Internet est original. De nombreux médias « classiques », notamment les journaux, ont longtemps hésité avant de se lancer véritablement sur Internet. La raison première est la peur de « cannibaliser » l’édition papier par une édition gratuite sur Internet étant entendu que les internautes n’aimaient pas payer ou qu’ils se débrouillaient pour pirater le système. L’expert a fait remarquer que la majorité des sites des journaux algériens « est dans la logique de l’édition papier transposée à Internet ». On perd des internautes par paquets et on les récupère un à un. Internet est-il une vraie mine d’informations pour le journaliste ? Il faut le croire, car en 2000, 80% des journalistes utilisaient cet outil quotidiennement, selon une étude de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille (ESJ).
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25-04-07 Algérie Télécom lance le Wi-Max.
Algérie Télécom lancera, au mois de Mai prochain, l’Internet à très haut débit Wi-Max dans les wilayas d’Alger, Blida et Boumerdes, a indiqué le PDG du groupe, M. Khair-eddine Slimane dans un entretien accordé à l’APS. Il a précisé que grâce à cette nouvelle technologie à base d’ondes radio, " les internautes pourront ainsi recevoir à la fois de la téléphonie et de l’Internet à très haut débit avec des prix très compétitifs ". Cette opération s’inscrit dans un vaste programme spécial en vue de pallier "les lacunes" que connaît actuellement en Algérie la connexion Internet à haut débit (ADSL). Elle sera ensuite généralisée, a-t-il ajouté, à d’autres wilayas telles que Oran, Constantine et Ouargla, avant la fin de l’année en cours.
15-05-2007 Algérie Algérie Télécom organise un nouveau cycle de formation pour les journalistes
C’est le message délivré en direct par le PDG d’Algérie Télécom, M Slimane Khair-eddine .Il a procédé, hier, à l’inauguration du cycle de formation au siège du groupe qui a rassemblé plus d’une vingtaine de journalistes de la presse écrite et de la radio nationale. Il n’a pas manqué, en outre, de mettre l’accent sur l’importance de la formation dont ont bénéficié récemment le personnel technique et commercial d’Algérie Télécom. M. Khellafi, sous directeur de la formation, a souligné les efforts consentis par le groupe qu’il représente en permettant aux différents personnels d’actualiser leurs connaissances professionnelles et scientifiques. Pas moins de 10.000 travailleurs ont bénéficié des cours de perfectionnement en vue de maîtriser les nouvelles TIC que le groupe algérien des télécommunications vient d’acquérir. C’est ainsi que la première conférence didactique présentée par le jeune informaticien Benlaksira Ramzi a porté sur la présentation des technologies récentes utilisées par Algérie Télécom dans le cadre de la modernisation de ses différents réseaux et de l’introduction de nouvelles TIC.
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Algérie
NEDJMA honore la presse algérienne et lance l'Etoile d'Or NEDJMA, le premier opérateur multimédia de téléphonie mobile en Algérie, a lancé le premier concours médias annuel sur le secteur des Télécommunications « L'Etoile d'Or 2007», destiné aux journalistes algériens de la presse écrite et audiovisuelle. Ce concours inédit a récompensé les meilleurs article, et programmes radio diffusés entre le 03 mai 2006 et le 15 mars 2007. Ainsi, un jury composé de personnalités du monde des médias a sélectionné les meilleurs travaux.
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Coopération algéro-française : Création d’une Ecole Supérieure de Technologie.
Le président du Haut Conseil algéro-française, M. Benzaghou, a déclaré aux journalistes que ladite session du conseil tenu hier à Alger ,a eu pour ordre du jour plusieurs points , entre autres, celui de la création de l’Université Algéro-Française (UAF) et de l’Ecole Supérieur de Technologie. Concernant l’université mixte, M. Benzaghou a affirmé qu’elle est toujours à l’étape embryonnaire et de réflexion. Quant à l’Ecole Supérieure de Technologie, l’orateur a indiqué que le terrain a été dégagé et il ne reste qu’à choisir entre deux lieux, Tipasa et Réghaïa, et par la suite lancer l’étude technique afin d’entamer la construction.
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13-06-2007 ,Algérie Le premier quotidien algérien enligne
Le premier quotidien algérien en ligne tousurlagerie.com vient d’être lancé sur Internet à la mi-juin. Il est animé par une équipe de journalistes répartis en majorité entre l’Algérie et la France. Le rédacteur en chef de toutsurlagerie.com, Samir Allam affirme, dans un entretien au quotidien El Watan , que son site est consacré à l’information sur l’Algérie, « Nous voulons un site complémentaire avec ce que font les journaux algériens »,indique t-il .Pour expliquer le choix de l’Internet au lieu de l’imprimé, le responsable du site ajoute : « Nous estimons que l’offre de presse sur papier est suffisamment riche en Algérie ».D’autre part, la publicité sur Internet devrait permettre de faire fonctionner ce site. Toutsurlalgerie.com s’est permis deux « scoops » : il a annoncé la visite maghrébine du président français, Nicolas Sarkozy, attendue les 9 et 10 juillet prochain ainsi que l’installation du français Air Liquide en Algérie.
01.04.07 Publication : Ouvrage sur les TIC.
L’universitaire algérien le Docteur Mohammed Lagab a publié récemment un ouvrage intitulé « les moyens de l’information et de la communication dans l’ère du numérique ». Ce livre espère la naissance de la société de l’information, qualifiée par l’auteur par l’ère du numérique .Il décrit la relation dialectique entre la société de l’information et les nouvelles technologies de l’information et de la communication .L’auteur voit en cette évolution du progrès technologique, une prolifération de nouveaux moyens de communication. Il explique avec des analyses ces outils dont l’Internet , le courrier électronique ,les Cd ,les DVD numériques ,la presse électronique , la télévision numérique , la radio et le téléphone numérique .
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30-05-2007 Algérie
Le contenu de plusieurs journaux disponibles sur NEDJMA Net NEDJMA, l’opérateur leader du multimédia mobile en Algérie, annonce la signature de partenariats avec les quotidiens El Khabar,Compétition et El Moudjahid pour la mise en ligne des contenus des ces journaux sur le mobile. Ce nouveau service est une première en Algérie et dans la région du Maghreb. Il donne la possibilité aux clients prépayés et post payés NEDJMA de consulter les éditions du jour d’El Khabar, de Compétition et d’El Moudjahid directement sur leurs téléphones mobiles en se connectant sur le site Wap NEDJMA Net. Grâce à ce partenariat exclusif avec NEDJMA, El Khabar, Compétition et El Moudjahid marquent un pas considérable dans leur processus de modernisation en adoptant le WAP comme support de 3éme génération pour la diffusion d’informations. Ce service permettra en outre à ces journaux d’élargir davantage leur lectorat en touchant un maximum de personnes dans les endroits les plus reculés du pays grâce à la technologie GPRS qui équipe tout le réseau NEDJMA
20/06/2007 Algérie 22,8 millions de clients à la téléphonie mobile fin avril 2007
Le nombre d’abonnés du premier opérateur de téléphonie mobile algérien DJEZZY s’élève à 11,5 millions à la fin avril 2007, selon des données officielles fournies par l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT) dans son dernier bulletin trimestriel. La filiale du géant égyptien des télécommunications, ORASCOM - 50 Millions d’abonnés dans le monde- a enregistré une croissance mensuelle nette de 2.2% par rapport à mars 2007. En glissement annuel, la progression a bondi de 34%. Deuxième opérateur mobile du pays, Mobilis, filiale d’Algérie Télécom, compte 8,4 millions d’abonnés à la même période, soit une croissance mensuelle nette de 2.5% et une croissance en glissement annuel de 38%. Pour sa part, le troisième opérateur mobile, NEDJMA, filiale de Koweït Telecom, totalise 2,9 millions d’abonnés à la fin avril 2007, soit une croissance mensuelle nette de 1.03%. En glissement annuel, la croissance est en très forte hausse, à 63%. Au total, l’Algérie compte désormais 22,8 millions de clients mobiles
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08/07/2007 Le Koweitien MTC intéressé par la privatisation d’Algérie Télécom
L’opérateur de téléphonie mobile koweitien MTC serait intéressé par la privatisation d’Algérie Télécom, selon des informations publiées aujourd’hui sur le site Internet du journal Al Jareeda. Ce dernier, basé au Kuweit, ne précise par ses sources mais il affirme que le groupe koweitien étudie actuellement tous les aspects liés à ce dossier. Opérateur mobile, MTC serait intéressé à la fois par les activités de téléphonie mobile, fixe et Internet d’Algérie Télécom. Ces révélations interviennent deux jours après la confirmation de l’intérêt du groupe France Télécom pour le dossier de privatisation de l’opérateur historique algérien. En effet, Vendredi, le président du groupe français, Didier Lombard, envisage des rapprochements avec des fonds d'investissement pour mener des acquisitions à l'étranger, particulièrement en Algérie. D’autres opérateurs, arabes et européens seraient également intéressés par le dossier. Mais aucune date n’a été confirmée par le gouvernement algérien pour l’ouverture du capital d’Algérie Télécom.
07/07/2007 France Télécom confirme son intérêt pour Algérie Télécom
Algérie France Télécom se prépare pour la privatisation d’Algérie Télécom. Vendredi, le président du groupe français Didier Lombard, a indiqué envisager des rapprochements avec des fonds d'investissement pour mener des acquisitions à l'étranger, particulièrement en Algérie. Ces accords permettraient à France Télécom de maximiser sa marge de manoeuvre financière alors que le coût des acquisitions devient de plus en plus élevé. Didier Lombard, qui s’exprimait lors d’une réunion avec des analystes financiers, a indiqué que France Télécom était particulièrement intéressé par des investissements en Algérie où l'opérateur Algérie Télécom doit bientôt faire l'objet d'une privatisation au moins partielle. Il n’a toutefois donnée aucune précision sur le calendrier de cette opération.
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08/06/2007 Algérie Une quatrième licence mobile bientôt mise en vente ?
L’Algérie pourrait mettre en vente une 4ème licence de téléphonie mobile avant la fin de l’année 2007, selon des informations de presse citant des responsables de l’opérateur historique Algérie Télécom. Si elle se confirme, cette annonce pourrait intéresser de nombreux opérateurs européens et arabes : France Télécom, Vodafone, Telefonica, Itissalat. Ces derniers suivent également de près le processus de privatisation de l’opérateur historique Algérie Télécom. Avec plus de 20 millions de clients mobiles –un chiffre que se partagent les trois acteurs locaux Djezzy, Mobilis (filiale d’Algérie Télécom) et Nedjma, l’Algérie est l’un des marchés les plus convoités par les opérateurs internationaux des télécommunications.
19/07/2007 Algérie Télécom accélère son développement sur le marché entrepris
Le groupe Algérie Télécom et la société de services informatiques (SSII) saoudienne Daleelteq viennent de signer, à Alger, un accord de partenariat dans le développement de solutions de logicielles intégrées dédiées aux entreprises. Le but est de fournir aux PME/PMI, institutions et grandes entreprises algériennes, clientes de l’opérateur historique, des solutions logicielles globales permettant la modernisation de leur système d’information. Basée à Djedda, en Arabie Saoudite, la compagnie possède également une filiale en Tunisie. Récemment, elle s’est vue confier par Algérie Télécom la gestion du 9 éme jeux africains qui se déroulent actuellement à Alger. Dans le cadre de ce projet, Daleelteq a développé le système de gestion des jeux : depuis l'accréditation des délégations jusqu'à l'émission des résultats sur le portail de l'évènement.
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16-07-2007, Algérie Les résultats de l'étude annoncés au mois d'octobre
Le Ministre de la Poste et des Technologies de l'Information, M Boudjemaa Hichour, vient d'annoncer que les résultats définitifs de l'étude sur services de troisième et de quatrième générations de téléphonie mobile tomberont au mois d'octobre prochain. Il précisera aussi que les premiers résultats seront connus vers la fin de ce mois. Il est à rappeler que cette étude est attribuée à un bureau d'étude français spécialisé. (Par Nouredine Abbassen). D'autre part, M.Hichour, dans sa déclaration au quotidien El Khabar qui publie l'information atteste que, sur la question de l'ouverture du capital d'Algérie Télécom, ''il n'y a rien de nouveau''. Il a affirmé que le dossier présenté au gouvernement comporte 3 à 4 études globales et détaillées autour des parts proposées à la vente.
24-07-2007 Algérie Lancement du nouveau service 'Anis ADSL' du provider Djaweb Le Ministre des Postes et des Technologies de l'Information et de la Communication, M. Boudjemaa Hichour, a assisté dimanche à Alger au lancement du nouveau service "Anis ADSL" du fournisseur d'accès à Internet Jawab. Au niveau du bureau de postes de la commune de Kouba qui a reçu la visite du Ministre, la directrice générale du fournisseur d'accès à Internet Jawab, Mme Houria Atif, a indiqué que le nouveau service "Anis ADSL"est "une plate-forme de 129,000 accès à l'Internet de haut débit offrant des prix compétitifs à la portée de tous". Cette solution électronique, qui s'étendra aux 48 wilayas, offre trois formules d'accès à Internet : les packs 128, 256 et 512 kilobits par seconde avec un forfait illimité.
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26-07-2007, Algérie Sonatrach et Sonelgaz créent une société de télécom
Sonatrach et Sonelgaz ont signé, le 21 juillet dernier, un accord de partenariat pour la création d'une nouvelle société de télécommunications. Celle-ci, nommée Algerian Energy Telecom Company (AETC), sera dotée d'un capital de 200 millions de dinars, dont 50% appartiennent à Sonatrach et 50% à Sonelgaz. L’objectif de cette nouvelle société sera de commercialiser les excédents des capacités de télécommunications des groupes Sonatrach et Sonelgaz. Sa création s'est faite dans le cadre de la nouvelle loi sur les télécommunications et arrive à point nommé, alors que la demande du marché algérien en matière de télécommunications ne cesse de croître. AETC sera ainsi amenée à fournir des services télécom au marché national et international et ce, conformément à la législation en vigueur.
31-07-2007 ,Algérie ATHIR, accès à Internet à haut débit
ATHIR est le nouveau produit offert par l’entreprise Algérie Télécom. Permettant l’accès à Internet haut débit en toute mobilité, dans un rayon jusqu’à 1,5 Km, cette nouvelle offre utilise la technologie CDMA. Soutenue par le partenaire chinois, cette connexion se fait sans frais d’accès au réseau à haut débit de 65 heures.
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04-08-2007
Un cinquième de la population mondiale connecté au net en 2011
Cela correspondra à une hausse de 36 % par rapport à 2006, où un total de 1,1 milliard de personnes connectées avait été recensé. Quatre pays devraient particulièrement pousser cette croissance, selon l’étude : le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. Ils se dotent des infrastructures adéquates, tandis que la population voit son pouvoir d’achat augmenter, ce qui donne un coup de pouce à l’adoption à l’accès Internet, explique Vikram Sehgal, directeur de la recherche chez JupiterResearch. À l’inverse, certains marchés sont arrivés à saturité Canada, Japon, États-Unis et Europe Occidentale -, si bien que la croissance y sera relativement faible. Ainsi, en termes de connexion au Net, la population américaine va même voir sa part de marché diminuer d’ici à 2011, pour passer de 21% (en 2006) à 17%.
04-08-2007
La censure du Web prend de plus en plus d’ampleur Dans un nouveau rapport sur la gouvernance d’Internet, l’organisation OSCE présente des études de cas de censure du Web au Kazakhstan et en Géorgie et se fait l’écho d’observations faites de la Chine à l’Iran, du Soudan à la Biélorussie. “De récentes décisions, qui vont à l’encontre de la liberté d’expression sur Internet dans un certain nombre de pays, rappellent cruellement combien il est facile à certains régimes, démocraties et dictatures confondues, de réprimer les opinions qu’ils désapprouvent, réprouvent ou simplement qu’ils craignent”, dit le rapport de l’organisation, qui regroupe 56 pays dont certains sont épinglées par l’étude. “Il n’a jamais été aussi facile de s’exprimer qu’avec internet. Mais simultanément, nous sommes témoins d’une progression de la censure en ligne”, notent les auteurs de ce compte rendu de 212 pages.
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06-08-2007
Une imprimante laser sur 4 serait nocive pour la santé !
L'étude a été menée par une chercheuse australienne spécialiste de l'air, Lydia Morawska. Preuve de son authenticité, elle devrait être prochainement publiée par la très sérieuse revue American Chemical Society's Environmental Science & Technology. D'après cette étude, certains modèles d'imprimantes laser présenteraient des effets nocifs pour la santé. Une imprimante sur quatre diffuserait des particules aussi toxiques que la fumée de cigarette. Pour arriver à cette conclusion, la chercheuse australienne a scrupuleusement étudié 62 modèles d'imprimantes, dont certains modèles de marque célèbres comme Canon, HP (Hewlett Packard) ou Ricoh.
09-08-2007
Algérie Télécom : 45 sociétés étrangères intéressées par son capital
Quarante-cinq importantes sociétés de télécommunications étrangères sont sur les rangs pour l'ouverture du capital d'Algérie Télécom. C'est ce qu'a révélé Boudjemaa Hichour, Ministre de la Poste, des Technologies de l'Information et de la Communication, lors de sa visite à Jijel la semaine dernière. "Nous sommes pour un partenariat qui puisse apporter un plus à la valeur ajoutée technologique", a indiqué le ministre à ce sujet. Rappelons que Slimane Khair-eddine, président directeur général d'Algérie Télécom (AT), avait prédit l'ouverture du capital de la société pour le premier semestre 2007. Par ailleurs et toujours selon lui, le groupe AT a déjà engrangé plus de cinq milliards de dollars en matière d'investissements directs étrangers.
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13/08/2007 Algérie 03 Millions d’internautes ,5000 cybercafés et 18 millions d’abonnées
au téléphone
Le nombre des internautes algériens a atteint 3 millions de personnes à fin juin 2006 avec plus de 700.000 usagers de la connexion par ADSL, d’après un rapport publié par l’agence presse algérienne dimanche dernier, à la suite d’un réunion de travail présidé par le chef d’état algérien consacrée au secteur des technologies de l’information .Le document ajoute que les abonnés de la téléphonie portable atteignent 18.6million d’un pays qui compte 33millions d’habitants. La densité téléphonique a progressée jusqu’à 56.4%, après 0.26% enregistrée l’an 2000. D’un autre côté, l’abonnement au téléphone fixe accumule 1 million de nouveaux abonnés pour atteindre 2.8 millions, ce qui représente 7% d’Algériens connectés à une ligne téléphonique. Le rapport ajoute que la densité téléphonique totale (fixe et mobile) augmente de 5.28% de l’an 2000 pour atteindre 65% à la fin de l’an 2006. Par ailleurs, l’Algérie compte 5000 cybercafés et un investissement global dans les 06 dernières années de 5 milliards de dollars, avec 4 milliards d’investissements étrangers. Le nombre d’employés de ce secteur de communication progresse de 45.000 à 120.000.
14-08-2007
La publicité en ligne dépassera la publicité papier
« Nous sommes à la veille d'un tournant majeur dans le panorama des médias, provoqué par les changements des technologies, des habitudes des usagers et des stratégies publicitaires des entreprises », affirme James Rutherfurd, directeur de Veronis Suhler Stevenson (VSS). Il ajoute que ce changement va continuer dans les cinq prochaines années. En conséquence, VSS prévoit que la publicité en ligne aura une croissance de plus de 20 % par an jusqu'en 2011. La firme estime que, d'ici à quatre ans, la plus grande part des dépenses publicitaires se fera sur Internet, où il se dépensera 62 milliards de dollars. Davantage que ce qui est prévu pour les journaux (60 milliards de dollars).
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16/08/2007
Egypte Télécom va mettre fin à son aventure algérienne
Egypte Télécom vient de faire état pour le premier semestre 2007 de résultats financiers en baisse. L’opérateur égyptien attribue cette contre performance à des provisions liées aux problèmes rencontrées par sa filiale algérienne de téléphonie fixe, LA COM. Selon Egypte Télécom, le montant de ces provisions est de 258 millions de livres, soit environ 45,75 millions d’euros. Le groupe se plaint notamment « d’une concurrence déloyale » dans le domaine de la téléphonie fixe en Algérie. Son président accuse également l’Autorité de régulation (ARPT) de ne pas agir dans le bon sens pour favoriser l’installation des nouveaux entrants dans ce domaine. Les deux parties discuteraient actuellement en vue de trouver des solutions aux problèmes que rencontre LA COM. Mais le président d’Egypte Télécom à d’ores et déjà indiqué que son groupe entendait se retirer définitivement du marché algérien.
Aout2007. Google leader incontestable, Yahoo remonte
Le moteur de recherche de Mortain View demeure le favori des internautes. Selon une étude réalisée par le cabinet de mesure d’audience Xiti auprès d’environ 85.000 sites Web, le mois d’août porte la marque de la suprématie absolue du moteur de recherche .En effet, 89,98% des visiteurs ont choisi d’utiliser Google. Une véritable gifle pour tous ses concurrents tels que Yahoo! (3,17%) ou MSN (2,33%, -0,15 point), qui en sont réduits à partager de maigres restes. Le géant n’est pas seulement numéro un. Il connaît même une augmentation de son pourcentage de visites (+0,19 point) entre le mois de juillet et le mois d’août.
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04-11-2007
Conférence arabe sur la presse électronique
Tripoli, Libye Les travaux de la première conférence arabe sur la presse électronique ont démarré, samedi soir à Tripoli, sous le thème "Publications électroniques et presse numérique, responsabilités juridiques de la publication dans la presse électronique". Organisé par le Centre mondial des études et recherches sur le Livre Vert en collaboration avec l'Association arabe pour les législations sur l'Internet, cette conférence se poursuivra jusqu'au 7 novembre courant. Cette rencontre vise à déterminer le contenu de la publication et de la diffusion électronique, la presse électronique et numérique, la relation entre les technologies de l'information disponibles actuellement.
Ouvrage sur les enjeux de la presse en ligne
Livre "Une presse sans GUTENBERG.",edition GRASSET
Publié fin 2005, l'ouvrage de Jean-François Fogel et Bruno Patino replace dans leur histoire les enjeux de la presse en ligne. Ce nouveau régime de la presse détaille comment au grès des événements (11 septembre, attentats de Londres et de Madrid) la presse en ligne est devenue le réflexe de millions de lecteurs. Ce qui est remarquable dans cet ouvrage c'est sa capacité à interroger aussi bien la chronologie que le design, la typographie, la technique, l'organisation éditoriale ou la philosophie du réseau. Dans le chapitre "l'allure du réseau", les auteurs dressent une analyse très fine et approfondie des tendances du "design éditorial",
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An n e x e s
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Représentation par sexe 800
763
700 600 500 397
400 300 200 100 0
Fem
Mas
Représentation par langue
900
847
800 700 600 500 400 300
313
200 100 0 francais
arabe
Représentation par diplômes
900 821
800 700 600 500 400 300 207
200 100 0
99 33 m oyen
secondaireuniversitaire
plus
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Représentation par profession 800 731
700 600 500 400
288
300 200 100
96
45
0 chomeur etudiant
privé fonctionneur
Représentation par âge 700
665
600 500 392
400 300 200 103
100 0
Moin de18ans
Entre 18-25 ans
Plus de 25ans
Q1-Est-ce que vous lisez les QA? 50
47.33
40
35.78
30 20
16.9
10 0 oui
souvent
non
124
Q2-Est-ce que vous lisez les VE des QA? 50 49.31 45 40 38.79 35 30 25 20 15 11.9 10 5 0 oui souvent non
Q4.Les rubriques 35 34.14 30
29.31
25 20
18.02
18.36
15 10 5 0 nationale
internationale
sportive
autres
Q5-Temps de navigation h/j 80 78.45 70 60 50 40 30 20 10 0
13.02
8.53
jusqu'à 03 entre 3et plus de 5 h 5h
125
Q6-Temps de lecture 60
56.55
50 40 30 24.31 19.14
20 10 0
la le m oins m oitié untiers
Q7-Abonnement électronique 80
78.53
70 60 50 40 30 20 10 8.53
12.93
0 oui
souvent
non
Q9-Consultation des archives
70
64.66
60 50 40 30
23.88
20 10
11.47
0 oui
souvent
non
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Q10-Contrubition des lecteurs 79.4
80 70 60 50 40 30 20
14.05
10
6.55
0 oui
souvent
non
Q11-Participation aux questionnaires par voix électronique 80 71.38
70 60 50 40 30 17.84
20 10 10.78 0 oui
souvent
non
Q12-Avenir de la presse en papier/ligne
60 53.71 52.93
50 40
38.1 31.98
30 20 14.31
10
8.97
0 en chute
en progression
sans opinion
127
El K
1400
ha ba r,
1600
15 64
Les journaux les plus lus par les internautes
87 9
1200
El Khabar
22 24
Q uo tid ie El n d' B or il a an d, ,9 70 Le 9 So ir, Pa 49 no ra m a, 36 El M ou dj ah id Iq ,2 ra 9 ,1 5
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1000
17
28
El El Watan El Haddaf Liberte Le El Bilad Chourouk Quotidien d'oran
3
7
4
Le Soir Panoram a El Moudjahid
2
Iqra
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