Owensmith emily 1ère ESB
Fiche de lecture : Etape I : Ce livre est écrit par Guillaume Duval, rédacteur en chef adjoint du mensuel Alternatives économiques. Il est aussi l’auteur de L’entreprise efficace, la seconde vie du taylorisme, des éditions Syros, 2000. Ce livre est intitulé Le libéralisme n’a pas d’avenir, big business, marchés et démocratie. Des éditions La découverte, il a été publié pour la première fois en septembre 2003, le second tirage a eu lieu en décembre 2003. Ce livre comporte 172 pages numérotés et son ISBN est 27071-4103-8.
Etape II : Ce livre peut avoir un grand nombre de descripteurs ou mots clés, parmi les suivants j’ai souligné ceux qui me paraissent principaux et qui sont plus général (et qui pourrait figurer dans BCDI) que les autres qui ne sont pas pour autant moins importants, bien au contraire : Libéralisme, marchés financiers, marché, marchand, non-marchand, marchandisation, concentration, oligopole, monopole, « non-profit », obligations, actions, service public, internalisation, entreprise, concurrence imparfaite, concurrence, externalisation, finance, modèles économiques, capital, crédit, ménages, acteurs financiers, épargne, crise financière, spéculation, actionnaires, gouvernements d’entreprises, investisseurs institutionnels, « stakeholder », « shareholder », salariat, « capital-travail », salariés, croissance, responsabilité sociale des entreprises (RSE), société « post-marché », démocratie. Ce livre correspond parfaitement à un niveau de première, je n’ai pas fait option SES en seconde donc je ne sais pas s’ils ont les bases en économie qui leur permettrait de tout comprendre, mais c’est un livre qui peut être accessible à toute personne ayant un intérêt pour le monde qui les entoure. Beaucoup de notions sont expliquées ou rappelées (les grandes lignes de la lutte des classes par exemple) dans le livre qui est donc encore plus accessible aux novices. Chaque chapitre d’économie que nous traitons et que nous allons traiter peut être enrichis par ce livre. Le livre est un avis de l’auteur sur de nombreux constituants de l’économie mondiale actuelle et son avenir, et ses thèses peuvent donc être réutilisé en devoir ou en cours. Les chapitres que nous avons déjà étudiés ont tous plus ou moins un rapport avec ce livre, le libéralisme, les démarches économiques, la comptabilité nationale, l’histoire de l’économie mondiale, la monnaie, les acteurs actuels au sein de l’économie mondiale. La concurrence parfaite et imparfaite est mentionnée, ainsi que la finance et le marché financier, le salariat, les patrons et leur situation sont exposés. Dans ce livre tous les thèmes d’économie sont abordés car il est question de trouver une solution et de faire un état des lieus (dans tout le fonctionnement de l’économie) après la crise du début des années 2000. Tout le système libéral est donc remis en cause. Ce livre présente l’avis de cet auteur reconnu sur l’économie et ses dessous, sur son avenir et sur les transformations qui doivent selon lui avoir lieu.
Etape III : Comme l’indique le nom du mensuel duquel il est à la tête, l’auteur présente une vision alternative et différente de la vision très capitaliste et marchande du monde d’aujourd’hui en remettant en cause notre société de consommation et de marché qui devrais s’accroître et se généraliser au fil des années. Il nous prouve le contraire en révisant la situation des sociétés développées, qui en réalité tendent vers une société beaucoup plus non marchande que ne semblerait prétendre les libéralistes. L’auteur va tout au long de son livre qui est formé de cinq chapitres, poser des constats qu’il va ensuite contredire, il en prouve la fausseté. Il mettrait presque une touche d’ironie dans certains de ses titres et sous titres. Il présente donc chaque chapitre avec un grand titre qui résume le thème ou la question qu’il abordera. Ensuite après une petite introduction qui présente la vision la plus courante des différentes situations au sein de l’économie, il va, avec des sous titres et des sous parties démontrer que tout n’est pas pris en compte et avec un avis très personnel et engagé, mais qu’il fait sembler comme très rationnel et évident, démentir le constat posé au début. L’auteur nous propose de nous poser la question, sommes nous réellement dans une société aussi matérialiste, marchande et libérale que les économes le disent ? En réalité non, pas du tout, notre société est basée sur tout un système non marchand qui nous permet d’assumer que nous vivons en démocratie. Le non marchand progresse dans toutes les sociétés actuelles développées et son absence dans les pays du Sud est à l’origine de leur retard économique et de la difficulté de développement du secteur justement marchand. Peut-on encore parler d’une réelle concurrence sur le marché mondial aujourd’hui ? Non, les monopoles et oligopoles des multinationales rendent la concurrence plus imparfaite que jamais et fausse toute notion de concurrence. Mais ce pouvoir de quelques « grands » revient en réalité beaucoup moins chère à l’économie toute entière. La concurrence n’est encore perçue en réalité que dans le secteur des PME. Aujourd’hui la nouvelle forme de concurrence n’est autre que l’innovation à elle seule. Est-ce que ce climat de monopole et oligopole est propice à une bonne croissance économique ? L’externalisation et l’ouverture à l’économie pro mondiale a-t-elle eu un effet négatif ou positif sur nos sociétés développées qui ne sont pas si proches dans leurs modèles économiques ? Comment gérer l’internalisation ? Comment peut-on contrôler ces grandes entreprises ? Le gouvernement d’entreprise est une solution. La véritable question est faut-il ou non donner plus de pouvoir et de parole aux salariés au sein des entreprises et de leurs décisions économiques. En effet on sait que les chefs d’entreprises ne sont pas contre le fait de donner des actions à leurs salariés qui vont donc soutenir l’entreprise et dépendre de sa santé ; dans ce cas les chefs n’ont rien à perdre. Mais leur donner une voix et une partie du réel contrôle sur l’entreprise c’est une chose que les chefs d’entreprise ne sont pas prêts à changer et céder. Mais d’après l’auteur un réel « contrôle démocratique sur les grandes entreprises » s’impose. Dans ce livre l’auteur va également mettre un terme à tous les clichés sur la finance et le marché financier en le démythifiant. Il va accuser les responsables et nous mettre en garde des conséquences. Il nous expose la situation des ménages qui sont naïf dans cette situation et il va démontrer comment les spéculateurs ne sont pas des personnes étant forcément ceux qui ont pour but donné dans une entreprise de spéculer. Les ménages doivent être éclairé sur la situation dans laquelle ils s’engagent avec l’actionnariat. Des affaires comme l’affaire Enron sont prises comme un exemple à ne pas suivre et les conséquences sont constatées. Aujourd’hui dans nos sociétés ce n’est plus une question de lutte des classes, tous l’ensemble des salariés est en réalité l’essentiel de la société et est très complexe et doit être redéfinis et égalisé. Les déséquilibres continuent de s’accroître, la croissance semble indispensable après ces vingt ans de décroissance mais une nouvelle responsabilité sociale des entreprises s’impose. L’auteur finit
ce livre par un dilemme entre nos sociétés qui sont donc dans une optique capitaliste et libérale mais qui avec autant de crises et d’imperfections montre son irrationalité. Et la présence cachée de systèmes qui sont en réalité basé sur beaucoup de non marchand pour pouvoir continuer à soutenir sur des valeurs sures et stables que sont l’etat et ses aides, les sociétés actuelles L’auteur nous donne la réponse, il faut intégrer les notions de démocratie et donc d’égalité pour tous et entre tous dans nos sociétés et dans notre modèle économique qui a besoin d’avancer. Dans le titre l’auteur annonce déjà la couleur de son livre.
Etape IV : Le vocabulaire de ce livre est approprié pour un lycéen et un adulte, il faut tout de même avoir certaines notions de bases sur l’économie et la finance mondiale. Les quelques graphiques sont intéressants et justes suffisants comme illustrations. Il y a une grande possibilité de pouvoir réinvestir ces notions dans un devoir ou dans une simple conversation sur le sujet. Ce livre est très intéressant à lire aujourd’hui car il parle effectivement d’un sujet très actuel alors qu’il date d’il y a 6 ans. En effet les scandales économiques et la crise qui à eu lieu à cette époque n’était qu’à petite échelle se qui se passe aujourd’hui. Par exemple l’affaire Enron n’était qu’un aperçu de ce qui arrive et est mis à jour et découvert aujourd’hui. Comme le dit l’auteur dans son livre, il faut prendre des mesures plus radicales vis-à-vis des spéculateurs qui risquent tant et font exploser la bulle spéculative, car à chaque crise de ce genre grâce au rattrapage des Etats les spéculateurs voient de moins en moins de limites et sont confiants en ce filet de sécurité qu’est l’Etat. Mais ce livre et ces évènements auraient du être pis en compte, tel une mise en garde, car aujourd’hui la situation est bien plus grave mais elle n’est pas inconnue. C’est inquiétant de voir que ces erreurs déjà commises dans le passé se répètent mais à de plus en plus grande échelle. Ce livre peut être ressentis par certains comme étant une réponse à tout, un fantastique alternative. Personnellement, je trouve que les thèses de l’auteur ainsi que ses points de vus sont très intéressants mais sa vision est beaucoup trop subjectiviste comme tout le livre. Il a une idée, un constat qu’il fixe dès la première de couverture et il la démontre tout le long du livre. En tant que livre qui défend une thèse il est très enrichissant si on peut avoir nous même une critique objectiviste par rapport à ses propos. Mais je pense que le livre aurait pu être beaucoup plus intéressant en étant plus impartial. Les graphiques et tout est choisi en fonction de son constat. Pour moi un lexique aurait pu me guider sur certains termes parfois assez basiques mais qui peuvent rendre la lecture, pour des personnes qui n’ont pas une utilisation de vocabulaire économique assez régulier comme moi, plus facile. Mais ce livre donne envie de s’intéresser de beaucoup plus près à la crises actuelle et aussi a un point de vu opposé à celui du lecteur. La question qui m’inquiète est vont-ils refaire la même erreur indéfiniment ?