FLTR 1440 : Histoire de la musique Plan du cours 1. 2. 3. 4.
La musique sacrée médiévale ou la musique comme prière L’opéra baroque ou le pouvoir de la musique La musique « classique » ou la conversation musicale Le génie romantique et la musique 5. Musique et art au 20ème s. : les ruptures Objectifs 1. Faire découvrir un monde nouveau (des mondes nouveaux) 2. Montrer que la musique est toujours insérée dans une mentalité, dans une culture : comme tout art, elle manifeste et révèle « l’esprit de son temps » 3. Vous donner l’envie d’aller plus loin dans cette découverte Examen •
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Un extrait musical à situer dans son conteste -> « écoute active » : décrire ce que l’on entend, préciser les caractéristiques musicales de l’extrait entendu, reconnaître le « style » général de l’extrait (et non l’extrait en particulier) et à partir de là, le replacer logiquement dans son environnement culturel et historique Une question de connaissance et quelques petites questions annexes (dates clés…)
1. La musique comme prière • Le plain chant ou chant dit « grégorien » - Historique Dates clé : IVème et Vème siècles - 313 : Edit de Milan : l’Eglise sort de l’ombre. Les Chrétiens peuvent se réunir sans se cacher => œuvre d’évangélisation progressive qui va souvent de pair avec un changement de mythe païen en mythe chrétien (naissance de Jésus, …) => christianisation de fêtes païennes en fêtes chrétiennes. La musique va être un moyen de diffuser un message de Foi, d’Espérance et de Charité (hymnes). Une bonne façon est de prendre des chansons païennes et d’y mettre des paroles chrétiennes, fortes évangélisation. - Appropriation des musiques existantes : • •
Psalmodie juive : musique monodique : tout le monde chante la même musique Musique profane de l’Antiquité : on s’approprie des musiques existantes
- Constitution de répertoires liturgiques locaux : • •
Chant gallican en Gaule Chant vieux-romain
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Chant mozarabe (non-arabes qui vivent au milieu des arabes : invasion des arabes en 711) en Espagne • Chant ambrosien à Milan, etc. - Grégoire le Grand (pape de 590 à 604) Unification des prières liturgiques -> « antiphonaire » A Rome, il constate qu’il y a beaucoup de désorganisation. Il veut que la liturgie soit belle. Saint Grégoire va reprendre dans toutes les paroisses ce qui semblent être les meilleurs chants et il les compile dans l’antiphonaire et les impose à toutes les paroisses du diocèse de Rome => réorganisation massive du chant à Rome (il a scentonisé les différentes mélodies en cours à ce moment-là). Pépin le Brel et Charlemagne (VIIIème-IXème siècles) Pépin le Bref est maître du palais et le roi mérovingien est un roi fainéant. Les rois n’ont à cette époque plus aucune autorité, ils ne font rien. Mais Pépin le Bref met le roi dans un monastère => coup d’état. Il prend le pouvoir et devient le premier roi d’une dynastie nommée les « carolingiens ». Il va demander l’appui de la papauté, envoyer des émissaires chez le pape. Il est légitimé dans sa prise du pouvoir. Il va faire en sorte d’être sacré roi par le pape, c. à. d. qu’il a l’onction royale. Il fait allégeance au pape et alliance avec ce pape. Ce dernier va avoir une protection armée, politique pcq à ce moment-là, le pape n’a plus vraiment de pouvoir. Il est sous la protection de l’empereur qui est à Constantinople, c’est loin donc il n’est pas bien protégé => il accepte la protection de Pépin le Bref. En 752, le pape traverse les Alpes et s’installe dans le royaume de Pépin le Bref. Il vient avec sa cour, ses clercs, ses chantres, et leurs antiphonaires. On va donc découvrir ce chant romain, la beauté des liturgies, le côté organisé systématique d’une célébration. Pépin le Bref et son fils Charlemagne trouvent donc un excellent moyen d’unir les cultures de leur royaume. Cette façon de célébrer la liturgie sera imposée à leur peuple et aux peuples qu’ils vont conquérir.
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Désir d’unification politique avec les chants de l’antiphonaire Unification de la liturgie gallicane : l’antiphonaire est imposé. Pour ce faire, on construit un mythe, le mythe du chant grégorien. Les chants seraient venus directement de l’Esprit Saint (colombe de l’esprit saint qui inspire les mélodies de l’antiphonaire que Grégoire écrit) : on représente Grégoire avec la colombe, et des rideaux pour séparer le profane du sacré. Naissance du chant dit « grégorien », appelé alors « plain chant » (cantus planus) : « plain » car même étymologie que « plaine », quelque chose de plat, sans incidence, sans démesure, uni.
=> synthèse romano-franque - Caractéristiques Tout d’abord on a une psalmodie (cantillation sur une seule note) avec une inflexion vers le grave pour terminer le vers, la fin de chaque verset. On a aussi un mélisme (vocalise sur un voyelle particulière, pas de texte, juste une note). - Chant monodique (une seule mélodie) Cantillation (psalmodie) Mélismes (vocalises)
- A cappella : chant sans accompagnement musical, seulement la voix (sans instrument de musique) - Chant non mesuré *** Quand chante-t-on ? Pour saint Benoit, la devise était prier et travailler mais pas n’importe comment. - Office des heures : psaumes et antiennes (laudes, tierce, sexte, none, vêpres, complies) - Messe : • « ordinaire » de la messe : Kyrie, Gloria (joie face à la gloire de Dieu), Credo (affirmer sa foi au milieu de la messe, chanté debout), Sanctus (prière tirée de l’ancien testament) , Agnus (rappelle le sacrifice de Jésus) • « propre » de la messe : prières propres à la liturgie du jour (Noël, Saints…) au sanctoral • Requiem : messe pour les défunts Tout est fixé à partir de l’époque de Charlemagne de manière durable et partout on chante de la même manière. Mais on invente encore de nouvelles choses, un autre type de prière. - Tropes et séquences apparaissent au IXème s. et doivent être fixés, les organisés (ex: Dies irae inclus dans le requiem, propres à la messe du défunt). - Les débuts de la notation musicale Les neumes : petits accents placées au-dessus du texte, simples moyens mnémotechniques, points de repère. Mais c’est un texte appris à l’école de chant, retenu de mémoire, donc à l’origine une tradition orale qui tend à se figer au IXème siècle => notation neumatique. Progressivement, on ajoute des petites barres pour indiquer les notes. Puis, on voit l’apparition de neumes diastématiques (avant : non diastématiques). Elles reproduisent graphiquement du bas vers le haut la montée du grave vers l’aigu. On sait ainsi presque reconstituer la ligne vocale. Ajouts de lignes et de clés (Guido d’Arezzo, c. 975 – 1040) : les lignes vont permettre de visualiser plus clairement où sont les neumes, de les étager avec plus de précision. Les neumes, simples moyens mnémotechniques vont s’étager dans l’espace, puis on va y ajouter des lignes pour devenir notre portée, pour se transformer en des notes carrées, losanges, puis rondes. => notation carrée car plumes d’oies pour écrire (technique vient transformer la façon dont on écrit) La polyphonie primitive Polyphonie : plusieurs voix, tout le monde ne chante plus le même chant - Première trace d’une polyphonie consciente et maîtrisée : Traité de « Musica Enchiriadis » attribué à Hucbald de Saint Amand (+ ou – 895, IXème siècle). Il va nous indiquer différentes façons de faire la polyphonie. 1ère trace : Kyrie de la Messe du jour de Noël (Ecole de Notre Dame) : Phrase initiale (mélodie de plain chant), bourdon + phrase initiale, bourdon + phrase
initiale + diaphonie parallèle (les voix font le même parcours mais à un intervalle). Organum primitif Organum = truc, machin => ne savent pas => désigne une œuvre - Discantus : chant « différencié » : la voix organale forme un mouvement différent ou contraire de celui de la vox principalis Chant polyphonique primitif : - organum simplex : chant écrit en notes parallèles (diaphonie parallèle) - *** Limoges : Abbaye de Saint-Martial = centre de la polyphonie primitive (Limoge est sur la route du pèlerinage de st Jacques de Compostelle). Au départ, la polyphonie sert à rehausser le plus important. Le reste est toujours chanté en plein chant. A partir de Saint Martial de Limoges, on voit apparaître l’organum fleuri : - Forme plus libre et pus élaborée - La deuxième voix (voix organale) est à la partie supérieure *** - La polyphonie de Saint-Martial de Limoges (IXème-XIème s.) Organum primitif *** Organum fleuri (teneur + voix organale) => centre se déplace vers Paris Ars antiqua (1150-1320) Ecole de Notre Dame - Développement de a musique polyphonique // architecture gothique : tend à s’élever de plus en plus, on ajoute des grandes fenêtres et des vitraux (aspect lumineux non présents dans les églises romanes) 2 grands maîtres : Léonin (fl. 1180) et Pérotin (fl. 1200) - Création d’une Schola cantorum à Notre-Dame - Compositions à trois voix puis quatre : ils vont ajouter une 3ème voix (triplum), puis une quatrième (quadriplum) - Apogée au 13ème s. => importance du cantus firmus : principe unificateur de l’œuvre => Pérotin introduit le triplum puis le quadriplum => magnus ** Ars Nova (XIV siècle)
Siècle très noir, on vit la peste, la misère, les rois ne sont plus de véritables dirigeants, perte d’autorité des rois et perte d’autorité spirituelle (grand schisme d’occident, histoire des templiers, la papauté vient à Avignon). La musique essentiellement religieuse va s’infléchir, une musique profane apparaît. - Guillaume de Machaut (+ ou – 1300-1377) : => dernier poète-musicien => Œuvre immense : synthèse de l’ars antiqua et de l’ars nova => Les « dits » : poèmes narratifs écrits pour les puissants => Pièces lyriques profanes (rondeaux, ballades, motets…) => La messe de Notre-Dame : le grand-chef d’œuvre du 14ème ; Première messe unitaire polyphonique : messe composée par un seul compositeur et en plus est unitaire : la teneur est toujours la même dans les cinq pièces de l’ordinaire de la messe (autre messe importante du 14ème : Messe de Tournai [anonyme, c. 13301340] : compilation de =/= pièces polyphoniques) - Philippe de Vitry (Traité de Ars Nova, c. 1320) On introduit des noires, des blanches, des rondes (brèves, semi-brèves, maximes, minimes, semi-minimes…) la barre de mesure et une rythmique bien particulière qui va permettre de savoir où l’on est et de mesurer le temps. On introduit de la musique mesurée qui s’oppose à la musique plane. - Développement de la musique profane (ex : « prenez-y garde, s’on me regarde ») mots en vieux Français. La musique profane met sur ces pièces des paroles profanes. On ajoute des « motetus », des petits mots => motets *** - La musique polyphonique est le reflet de l’équilibre du cosmos (harmonie universelle et musique du monde). Chaque voix a son autonomie mais toutes ensemble elles forment une harmonie. L’Age d’or de la polyphonie (XVe et XVIe s.) - Dufay, Binchois, Ockeghem, Josquin des Prés, Roland de Lassus, Palestrina (romain, italien) - Importance de la cour de Bourgogne (écoles franco-flamandes : formation d’enfants de chœur, vivier très important de musiciens bien formés) - Structure solide, complexe de la polyphonie sur laquelle se déploient les lignes mélodiques aériennes qui nous élèvent vers le Très Haut (// cathédrale gothiques) Philosophie de la musique sacrée médiévale - La musique est prière - La musique est un reflet de l’harmonie du cosmos (Platon) : le monde tout entier est une espèce de musique, une harmonie : éléments divers qui forment une équilibre - La musique est une cathédrale spirituelle 2. La musique comme pouvoir ou le monde baroque et l’opéra La musique va servir le pouvoir en place ; la musique a une puissance émotionnelle que le 17ème siècle va redécouvrir. Elle va utiliser ce pouvoir pour convaincre. Changements culturels importants
1594 : mort de Palestrina - Autour comte Bardi (humaniste florentin, comparable à la famille des Medici) : intellectuels, musiciens, humanistes => camerata à l’image de l’académie platonicienne - Attrait pour l’Antiquité et sa musique (« renaissance » décalée) en Italie. Byzantins émigrent en Italie avec leurs manuscrits grecs après la chute de l’empire Byzantin. - Idéalisation des tragédies antiques - Idéalisation de la puissance émotionnelle de la musique grecque : humanistes italiens (en lisant Platon, mythologies) se rendent compte que les grecs attribuaient à la musique un pouvoir énorme. Certains modes avaient comme pouvoir de rendre courages aux guerriers. D’autres étaient féminines. Grands tragédiens (Sophocle, Euripide…) étaient aussi des musiciens. Les tragédies étaient mises en musique (cœurs, déplacements lents assimilés à la dance). Certains passages étaient chantés. On n’en conserve pas grand-chose mais les textes nous disent beaucoup de cette musique antique. Orphée : musicien poète amoureux d’Eurydice - Personnage qui focalise en lui la nouvelle philosophie de la musique du 17ème siècle - Puissance du poète et du musicien capable de faire « vibrer » les foules. - Le musicien est un artiste inspiré - La musique est un art qui doit plaire et émouvoir : changement radical par rapport à la musique sacrée médiévale. - Rejet de la polyphonie savante • Textes difficiles à comprendre (fragmentation entre les différentes voix, pas de narration) • Peu d’émotions • Ecriture complète - Volonté de créer des « tragédies chantées à l’antique » => *** Vincent Galilei ?? • Un nouveau genre : l’opéra (dramma per musica, favola in musica, tragédie lyrique) : drames mis en musique et représentés. Il y a 3 composantes importantes : le mot, le son, et le geste théâtral. • Un nouveau style : la monodie accompagnée. Nouvelle « grammaire » musicale. Va permettre de raconter une histoire. Monodie accompagnée de quelques accords. Une personne chante, et quelques accords sont fait avec le clavecin ou à l’ancêtre du violoncelle. - Autre contexte • Musique profane (>< sacrée) • Musique destinée à un public (représentations privées pour les princes et aristocrates, puis pour un public plus large). A Venise s’ouvre une salle de spectacle payante => volonté de plaire à un public. - Autre style d’écriture • Musique instrumentale et monodie accompagnée (>< musique sacrée polyphonique a cappella)
- Autre genre • Opéra (>< messe et motets) - Autre définition de la musique • La fin de la musique et de plaire et d’émouvoir ; de représenter et de susciter les émotions et les passions (anthropocentrisme >< théocentrisme) => stile rappresentativo C’est l’époque de Descartes => naissance de l’individu, du sujet pensant. Quelqu’un qui sent, espère, voit et perçoit, qui vit pour elle-même. Premier véritable opéra : 1607 : Orfeo de Monteverdi - Premier véritable opéra (1600 : Eurydice de Péri et Caccini : reçoivent une commande pour le mariage de Marie de Medici et Henri 4. Demandent un spectacle qui pourra épater les invités des Medici. Ils mettent donc en musique la légende d’Eurydice. Monodie accompagnée, assez long et ennuyeux => spectacle total conçu pour un public) - Quelqu’un à ce mariage voit le spectacle : duc de Mantoue. Commande du duc: la musique est un faire-valoir des princes et des grands de ce monde. - Monteverdi entrecoupe l’histoire de petites danses de bergers ou de passages polyphoniques => mélange différents styles musicaux. Opéra édité => rare au niveau musical. Plus question d’orgueil, pouvoir, émotion. - Types d’écriture • Monodie : une seule voix • Polyphonie : superposition de plusieurs lignes mélodiques qui ont chacune leur autonomie propre mais qui ensemble forment une belle harmonie (contrepoint : punctus contra punctus) => Palestrina, Kyrie de la Missa Papae Marcelli • Monodie accompagnée : une seule voix est accompagnée par un ou des instruments de musique (harmonie : suite logique d’accords qui soustendent une mélodie) => Monteverdi, Lamento d’Arianna Deux grandes tendances de l’époque baroque - Opéra seria (sérieux) • Se développe dans toute l’Europe (sauf en France => n’aime pas l’exubérance baroque) à partir de l’Italie • Succès de foule considérable : demandent plus d’émotions, de passions => opéra se dilate dans une forme baroque = opéra seria • Spectacle total : décors fabuleux, histoires merveilleuses, machineries complexes (=geste) • Développement du bel canto = beau chant => importance est la vocalité du chanteur, richesse vocale • Règne des castrats : apparaissent vers le 16ème siècle (dans le cadre de l’Eglise) : les femmes ne pouvaient pas chanter, on formait les enfants de cœur mais ils muaient => castrats. Voix très particulière car voix de femme et puissance vocale d’homme => quittent le milieu ecclésiastique et deviennent les « stars ». (Farinelli)
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L’opéra attire les foules qui veulent de la nouveauté => on crée à la chaîne des opéras qu’on oublie aussi vite. Quelques compositeurs o Haendel (oratorio Le Messie) o Vivaldi o Hasse, Porpora, A. Scarlatti
- Tragédie lyrique • Propre à la France : baroque français se trouve dans les détails, non pas dans l’ensemble général. • Lully (Louis 14) puis Rameau (Louis 15) • Reste un art d’aristocrates (ex : Lully à Versailles). Reste essentiellement centré sur la cour de Versailles. • Art spécifiquement français • Développé par Lully (italien qui arrive très tôt à la cour de Louis XIV et ils se lient d’amitié, ils ont la même conception du pouvoir ; Versailles est la grande salle de théâtre de Louis XIV) sous le règne de Louis XIV. Importance de la danse *** • Mise en valeur de la monarchie et du Roi-soleil. Dans beaucoup d’opéras de Lully, il y a une mise en scène de pouvoir, une propagande pour mettre en valeur cette monopole du pouvoir qu’a Louis XIV. • Sujets mythologiques et féeriques • Goût du spectacle, machinerie complexe, décors fabuleux (//art baroque) • Importance du texte (prosodie française des grands tragédiens) • Place importante réservée aux ballets Jean Sébastien Bach (1685-1750) • Un des musiciens les plus importants de l’histoire • Protestant luthérien, artiste artisan => employé chez différents princes, dans différents paroisses. • Issu d’une famille de musiciens et père de musiciens • Image de l’artiste travailleur et du pédagogue modèle, esprit de transmission important. • Œuvres pour orgue (Toccata et fugue) • Musique instrumentale (Suite pour orchestre) • Cantates : commentaire musical de l’évangile du dimanche • Passion selon Saint Jean et Passion selon Saint Matthieu : mise en musique de la passion du Christ selon les évangiles de saint Jean et de saint Matthieu (passion = mort du Christ, derniers jours de la vie terrestre du Christ) 3. La musique « classique » ou la conversation musicale 4. Le génie romantique et la musique 5. Musique et art au 20ème s. : les ruptures