LES MEDICAMENTS DE LA RUE DANS LA VILLE DE YAOUNDE RAPPORT D’ETUDE CONTEXTE Au Cameroun comme ailleurs en Afrique, la crise économique a enfoncé le pays dans la récession et ainsi a installé un désordre dans l’activité économique. Le secteur pharmaceutique n’a pas été en reste et nous avons assisté à la multiplication des pharmacies de rue dans toutes les villes et notamment Yaoundé. A nos jours, le phénomène s’est émancipé et peut constituer des opportunités pour certains acteurs économiques. Notamment "le circuit de vente de produits pharmaceutiques dans la rue représente, depuis le début des années 90, 20 à 25% du marché du médicament au Cameroun" affirme le quotidien Mutations dans son numéro du 11 Juin 2008. La distribution de produits pharmaceutiques est assurée par quatre entreprises dans la ville de Yaoundé, LABOREX, PHARCAM, PHARMACAM S.A. et UC PHARM S.A. Cette dernière est une multinationale belge engagée dans la profession depuis 1995. Le manque d’offreur dans ce secteur entraînant une forte concurrence pousse cette entreprise à comprendre le fonctionnement des pharmacies de rue -phénomène très poussé dans la ville de Yaoundé- pour évaluer la rentabilité de ce canal car le succès dans ce secteur passe par l’exploitation de ce réseau. A cet effet, après présentation de son brief, elle nous contacte pour mener une étude sur les médicaments de la rue. Ainsi avant toutes actions, nous avons mené une étude pilote auprès de quelques intervenants dans ce secteur; cela afin d’appréhender leurs avis sur le phénomène. À la sortie de cette pré-étude qui nous a permis d’anticiper sur une étude documentaire et une étude qualitative, nous sommes convenues à réaliser une enquête sur les consommateurs. Laquelle auront un intérêt général axé vers la consommation et ses déterminants; aussi plus loin la recherche s’attardera sur la nature et la qualité des produits et les caractéristiques des points de vente. Ainsi cette étude a donc pour thème principal : « les médicaments de la rue dans la ville de Yaoundé », nous aurons donc à évaluer la faisabilité de pénétration d’UC PHARM S.A. dans la distribution des produits aux pharmacies de la rue à Yaoundé.
LE PROBLEME Le problème de l’entreprise est comme nous l’avons rappelé dans le contexte, si celui-ci est de comprendre le fonctionnement de la commerciabilité des médicaments de la rue et ultérieurement après notre recherche, juger d’un possible accès dans ce canal dans cette étude nous essayerons de comprendre les comportements des consommateurs et leurs motivations par rapport aux pharmacies de la rue.
LES OBJECTIFS
1- Détermination du profil type des usagers des pharmacies de la rue. • •
Profil sociodémographique Raisons et motivations
2- Evaluation de l’impact de certains facteurs environnementaux sur la décision d’achat du consommateur. • •
Caractéristiques des points de vente intéressant le consommateur Risques liés à l’utilisation des médicaments de la rue par les consommateurs
LE BESOIN EN INFORMATION
Afin d’atteindre les objectifs suscités, il important est pour nous d’obtenir des informations auprès de nos cibles. Types d´études de marchés Objectifs Détermination du profil type des consommateurs de produits pharmaceutiques de la rue
Evaluation de l’impact certains facteurs de l’environnement sur la décision d’achat du consommateur
Sous objectifs Profil sociodémograp hique Raisons et motivations
Caractéristique s des points de vente intéressant le consommateur
Modalités d’achat
Informations Age Sexe Profession Prix Quantité Perspectives Degré de satisfaction Nature Position géographique Taille du point de vente Nature du vendeur Prix Quantité achetée Mode de paiement
Docume ntaire
Qualitat ive
Quantit ative
Effets secondaires, maladies, avaries, contrefaçons
Risques liés à l’utilisation des médicaments
LA METHODOLOGIE
1- Description de l’étude Notre travail est orienté vers les usagers des médicaments de la rue. Il est subdivisé en trois volets: Une étude documentaire qui va consiste à l’exploitation de bibliographies et webliographies existants et relatifs à notre étude. Une étude qualitative qui nous permettra de comprendre et d’identifier les comportements et motivations ou encore les risques des décisions de notre cible dans leur environnement. Une étude quantitative qui elle, permettra de collecter des données, procéder à leur analyse, afin d’obtenir les informations chiffrés sur la cible. Au bout de ce processus, nous présenterons nos résultats, dont l’analyse définitive permettra d’orienter UC PHARM S.A. à travers des recommandations, plans d’actions et stratégies. 2- Echantillonnage Dans l’incapacité de couvrir la totalité de la population, la préférence pour nous est de s’intéresser à un échantillon que nous définirons par une méthode raisonnée et ceux pour cause d’absence de base de sondage due au manque de résultats du dernier recensement de la population de la ville.
Faiblesses du coût de la recherche
Durée du délai d’étude
Nécessité d’obtenir un maximum d’informations
Nombre d’enquêteurs
Pour les raisons suscitées, nous convenons la méthode des quotas comme celle la mieux adaptée à notre objet.
Aussi grâce à l’information obtenue auprès de la communauté urbaine de Yaoundé à savoir le taux de croissance annuel estimé à 6,8%, nous avons pu actualiser les données du recensement datant de l’an 2000. La population mère de notre étude est constituée par l’ensemble des ménages de la ville de Yaoundé et le critère choisi est le niveau de standing par arrondissement ; ce critère fera référence du niveau social de la population mère. La ville de Yaoundé compte à nos jours 7 arrondissements, mais nous aurons à dérouler notre recherche dans 6 arrondissements car les résultats recueillis auprès du C.U.Y. ont été obtenues sur 6 arrondissements (référence à la date de leur étude). Nous noterons ceci comme un biais lors des limites de notre étude.
PRESENTATION DE LA POUPULATION SUIVANT L’ARRONDISSEMENT ET LE NIVEAU DE STANGING
ARRONDISSEMENTS DE YAOUNDE
NBRE DE POURCENTAGE ECHANTILLON MENAGES
NIVEAU DE STANDING
ARRONDISSEMENT 1
77 426
17.2%
69
Moyen
ARRONDISSEMENT 2
94 954
21.1%
84
Bas
ARRONDISSEMENT 3
79 023
17.6%
70
Bas
ARRONDISSEMENT 4
86 569
19.2%
77
Bas
ARRONDISSEMENT 5
51 237
11.4%
46
Moyen
ARRONDISSEMENT 6
60 969
13.5%
54
Haut
TOTAL
450 178
100%
400
Sources : Communauté urbaine de YAOUNDE ; YVO START CONSEIL
3- Unité d’échantillonnage Notre unité d’échantillonnage est constituée des ménages au niveau des arrondissements, dans laquelle nous interrogerons la personne effectuant les achats de médicaments et selon le cas les consommateurs directs. A cet effet, nous avons retenus comme lieu d’enquête:
Les marchés: ils sont significatifs car c’est le lieu d’achat et nous pourrons obtenir des informations en situation réelle. La rue: l’avis des personnes dans la rue est pertinent car ceux-ci sont la cible des vendeurs ambulants. Les habitations: ici, nous pourrions rencontrer les consommateurs directs comme les malades.
CHRONOGRAMME D’ACTIONS
Brief Rédaction du questionnaire, test validation Méthodologie, échantillonnage Répartition, équipes d’intervention Collecte de données Analyse conclusions Rédaction du rapport et recommandation Aléas
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5
Jour 6
Jour 7
Jour 8
Source : YVO START CONSEIL
Nous avons planifié notre travail sur 8 jours et nous avons prévu un jour pour les aléas, compte tenu des imprévus qui pourraient dans une certaine mesure retarder la phase d’intervention.
INFORMATIONS L’appartenance à la ville
Oui-non
MODALITES
Evaluation de la notoriété spontanée
Satisfaction, moins cher, efficacité, contrefaçon, mauvaise qualité, danger
QUESTIONS FINALES Êtes-vous de la ville de Yaoundé ? Quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit lorsque vous entendez parler des médicaments
vii. STRUCTURE DES OUTILS DE COLLECTE DE L’INFORMATION
La détermination du consommateur potentiel
Détermination des caractères physiques des médicaments
Détermination des caractéristiques des points de vente
Oui – non
1) Nature : Antibiotiques Antalgiques Antiparasitaires Anti-inflammatoires Antipaludiques Analgésiques 2) Forme : Capsules, Gélules, Ampoules, ovules, Comprimés, Sirops, Gouttes, Solutions injectables, Suppositoiresautres -Place (marché, boutique, caisse, abord de la route, kiosque, autre) -salubrité (propre, pas propre, rangé, pas rangé)
Estimation du taux de fréquentation
1 fois, 2 fois, 3 fois, 4fois, 5 fois, au besoin, autre
Détermination de la motivation
Accident-maladie-prévention-autre
de rue ? Vous-est-il déjà arrivé d’acheter les médicaments dans la rue ? Quels types de médicaments achetezvous dans la rue ? Sous quelles formes se présentent les médicaments que vous achetez dans la rue ?
Où achetez-vous les médicaments dans la rue ? Que pensez-vous de la salubrité du point de vente ? Combien de fois en moyenne achetez-vous les médicaments de la rue par mois? (semaine, jour)
Quand ressentez –vous le besoin d’acheter les médicaments de la rue ?
Sources : YVO START CONSEIL
Notre unité d’échantillonnage est constituée des ménages au niveau des arrondissements, dans laquelle nous interrogerons la personne effectuant les achats de médicaments et selon le cas les consommateurs directs. A cet effet, nous avons retenus comme lieu d’enquête: Les marchés: ils sont significatifs car c’est le lieu d’achat et nous pourrons obtenir des informations en situation réelle. La rue: l’avis des personnes dans la rue est pertinent car ceux-ci sont la cible des vendeurs ambulants. Les habitations: ici, nous pourrions rencontrer les consommateurs directs comme les malades.
RAPPORT DE L’ETUDE DOCUMENTAIRE
RAPPORT D’ETUDE DOCUMENTAIRE
INTRODUCTION
Afin d’appréhender notre milieu d’étude, important est de connaitre la documentation et surtout la réglementation du secteur pharmaceutique, dans l’objectif de se situer dans l’environnement. Pour arriver à nos fins, l’emploi de plusieurs sources ont été nécessaires : l’internet, des journaux et des cartographies.
1-Présentation des documents
Document 1: Article de Francis Ampère Simo, rédigé le 22/09/2007, Intitulé : Médicaments de rue - Quand on achète la mort pour se soigner. Source:www.camerooninfo.net
Document 2: Article du Cameroun tribune Cameroun publié le 02/06/2005 et dont l’auteur est Alain Tchakounté. Titre : Médicaments de la rue : les réseaux de la résistance. Source:www.essentialdrugs.org
Document 3: Carte présentant une répartition partielle de la ville de Yaoundé mettant en exergue les principaux arrondissements dans lesquels se situent les plus grands point de vente. Source : Plan guide Yaoundé, INC Yaoundé 1998
Document 4: Arrêté du ministère du développement industriel et commercial et du ministère de la santé publique portant les modalités pratiques de lutte contre la vente illicite de médicament et produit pharmaceutique. Il présente les articles juridiques vu sous plusieurs aspects : - Selon la constitution camerounaise - La loi no90/035 du 10 août 1990 portant réglementation de l’exercice de la profession de pharmacien au Cameroun. - La loi 90/31 du10 août 90 régissant l’activité commerciale au Cameroun - Le décret no92/245 du26 novembre 1992 - Le décret no94 /141 du 21 juillet 1990 Source : Centre Nationale d’Approvisionnement de Médicaments
2- Analyse documentaire
DOCUMENT 1 :
Le document présente les pharmacies de rue comme un phénomène prenant de l’ampleur à travers le territoire camerounais et notamment dans la ville de Yaoundé. On note le marché Mokolo, le marché central et la zone Bata-Nlongkak comme étant les principaux foyers de vente. Certains « dokta » comme dit dans le texte se déclarent impuissant face à la poussière et bien d’autres intempéries et donc, il est évident de noter que le conditionnement des produits dans ce milieu est un problème majeur. Aussi plus loin, l’inexpérience des vendeurs et l’embarras des consommateurs sont citées. Pour conclure, l’auteur affirme que l’usage des médicaments de la rue n’apporte rien aux malades et au contraire crée des résistances dans leur organisme. Il relève ici les risques liés à l’utilisation de ses médicaments, mais ajoute que malgré cela les consommateurs se livrent à l’achat de leur mort pour se soigner.
DOCUMENT 2 : Les pharmacies de rue s’approvisionnent grâce à des réseaux organisés avec des structures du milieu formel, les vendeurs citent notamment Laborex, Pharmacam et le CENAME, mais ils disent aussi être approvisionné par des laboratoires indiens et par des voyageurs qui viennent de l’occident. Ils revendiquent donc avoir les mêmes produits qu’en pharmacies classiques ce qui installe une vive concurrence entre le secteur formel et l’informel. Un vendeur affirme : « nous demandons au gouvernement de construire des hangars ou nous pourrons conserver nos médicaments, car une bonne partie de la population désœuvrée vient se ravitailler ici » ; notons ici leur volonté de s’intégrer et le souci du bienêtre de leur consommateur. En autre le document parle de l’ignorance des pharmaciens de la rue à travers leur niveau d’étude et leur manque d’information car comme le dit Alain Tchakounté, la plupart ignore la liste des médicaments interdits par l’administration. Ailleurs, il constate que les consommateurs se défendent avec comme justificatifs leur situation économique.
DOCUMENT 3 : La carte donne une représentation partielle de la ville de Yaoundé selon ses arrondissements, mais l’auteur spécifie deux arrondissements à savoir Yaoundé 1 et Yaoundé 2 ; à l’intérieur desquels, il encadre ses zones d’études notamment Mokolo et le centre commercial, communément appelé marché central. Il met aussi en évidence les routes et cours d’eau dans le souci de montrer l’accès facile à ses zones. Notons que le document 1 cite lui aussi ces deux secteurs géographiques de la ville de Yaoundé. En conséquence, avec le manque de commentaires de l’auteur de la cartographie et la citation du document 1, il serait possible de penser que ces deux zones présentent les deux points de vente les plus compétitifs.
DOCUMENT 4 : La vente des médicaments et autre produit pharmaceutique est faite par les pharmaciens et les établissements hospitaliers remplissant les conditions prévues par les textes
en vigueur ; notamment la loi n° 90/035 du 10 octobre 1990 régissant la profession de pharmacien. Toute vente clandestine de médicaments et produits pharmaceutiques dans les établissements hospitaliers est prohibée sur toute l’étendue du territoire nationale. De même l’approvisionnement des revendeurs et associations ainsi que les dépôts de médicaments par les grossistes et pharmaciens. Il est tout de même important de résumer :
Prohibition de l’activité clandestine. Interdiction dans les marchés, les rues et à la sauvette. Exclusivité de vente, d’importation aux pharmaciens. Interdictions d’approvisionnement et de dépôt pour les revendeurs et associations. Saisi et destruction des médicaments rencontrés en violation. Sanction des contrevenants à la loi. Application de la décision par administrateurs et tous acteurs du secteur formel. CONCLUSION
En définitive, il est recensé les principaux lieux d’achat, l’avis des usagers du secteur sur les risques de leur activité, et aussi la réglementation qui réprimande cette activité. Tous les acteurs défendent leur position, mais le consommateur reste au centre du problème et afin de mieux percevoir sa situation, une étude qualitative devra être produite.
RAPPORT DE L’ETUDE QUALITATIVE
RAPPORT D’ETUDE QUALITATIVE
INTRODUCTION Après l’étude précédente, les informations obtenues s’avèrent incomplètes d’où la nécessité d’approfondir la recherche par une étude qualitative. Ainsi une étude pilote a été faite et au cours de celle-ci, des avis d’experts et de vendeurs du milieu pharmaceutiques ont été collectés grâce à des entretiens semi-directifs sous forme manuelle et sous forme d’enregistrement audio. Dans le but de comprendre comment les usagers de ce secteur perçoivent le phénomène des médicaments de la rue, il a été établi comme objectifs de cette étude de : Déterminer les facteurs qui poussent à la naissance du phénomène Déterminer les facteurs d’achat des consommateurs ainsi que le nuage des prix des produits dans lequel ils se trouvent Connaitre comment les médicaments se retrouvent dans la rue et quel est leur conditionnement Evaluer les risques liés à cette activité 1-Facteurs influençant la naissance de ce fléau « La grande crise économique qui a sévit dans notre pays au milieu des années 80-90, a conduit à la dévaluation de la monnaie ceci entrainant la pauvreté. Dans le but de survivre à cette situation économique, certaines activités illicites sont nées et notamment les pharmacies de rue » Dr Louis Raoul Bias Massing, sous-directeur de la section pharmacie au MINSANTE. Ces propos disent clairement de ceux qui est de la genèse du phénomène mais la survie de la population continue de justifier la pérennité des pharmacies de rue. Après le témoignage recueilli auprès d’un vendeur anonyme, il en résulte que celui-ci exerce ce métier à cause des contraintes de la vie. « Je maitrise ce milieu avec ses rouages vu que je fais ce métier depuis 20 ans, ma spécialité c’est le matériel médical vu que je suis à proximité de l’hôpital central ». Par ailleurs nous avons pu obtenir de lui un entretien enregistré sur support audio (Annexe ?) malgré que la plupart des vendeurs sont retissant, méfiant et cachotier pensant que l’étude est faite dans le but de les exposer dans des médias. 2-Les facteurs d’achat / Nuage de prix Ayant tout d’abord comme cible les gens de classe moyenne et les pauvres (majoritaires), les prix des médicaments sont dérisoires dans la rue et c’est ce facteur qui s’avère capital car étant dans un pays sous développé tout le monde n’a pas les moyens d’aller à la pharmacie. Sans oublier que certaines zones sont dépourvues de pharmacie, la proximité des vendeurs de rue apparait donc comme un avantage pour ceux qui sont éloignés car ils économisent non seulement du temps mais aussi de l’argent. Cette cible dit aussi être recommandé par des prescripteurs, ceux-ci leur conseillent de se tourner vers la rue vu que les produits sont moins chers et qu’on peut les avoir au détail près. Chacun connaissant sa situation économique débourse une somme plus ou moins dérisoire en fonction de la maladie qu’il veut soigner, c’est un fait partagé par la majorité de la population.
Dans nos différents entretiens, nous nous sommes aussi intéressés aux intervalles de prix lors des achats ceci afin d’avoir le montant psychologique de leur dépense. Il en ressort donc que les dépenses varient en fonction du traitement de leur maux. Ainsi pour des antipaludiques, les dépenses se situent entre 500f et 1000f pour la plupart et pour des anti inflammatoires ils peuvent dépenser entre 300f et 800f. A La comparaison à une pharmacie ordinaire ou un seul antipaludique coute plus de 3000f (le paquet) et un anti inflammatoire coute plus de 2500f (le paquet), le médicament de la rue semble très avantageux mais il faut aussi prendre du recul pour constater qu’ils s’y trouvent des risques à ne pas négliger et la provenance des produits. 3-Approvisionnement en médicament C’est l’Etat qui détient le monopole en ce qui concerne la distribution des médicaments, mais comment se retrouvent ils dans la rue ? Malgré la difficile collaboration des vendeurs de rue, certains d’entre eux et surtout le Dr Louis Raoul Bias Massing donnent des pistes d’approvisionnement : Les stocks pharmaceutiques non écoulés ceci par le biais des médecins, pharmaciens ou encore des infirmier(e)s. Les frontières voisines qui s’avèrent dangereuse car les médicaments ne sont pas contrôlés et ils peuvent provenir de la contrefaçon. Le retour de médicaments inutilisés par les consommateurs. Les achats auprès des firmes de distribution par ce biais les revendeurs utilisent de faux papiers. Savoir quelle est la voie la plus fréquentée est pénible car les avis divergent dans les points de vente; mais notons tout de même encore que la loi s’oppose à ce type d’approvisionnement. A l’observation, l’utilisation de sachets plastiques ordinaires, d’étalages en bois et parfois en cartons et surtout le fait du détail influence fortement le conditionnement. Les usagers se défendent en affirmant n’avoir guère le choix car ils manquent cruellement les moyens et réclament leur intégration dans le secteur formel pour palier ce manque. 4-Risques liées à cette activité La loi 90/035 du 10/08/90 portant sur l’organisation de la profession du pharmacien explique clairement que ce secteur est assez particulier car pour en faire partie, il faut non seulement avoir fait des études en médecine ou en pharmacie mais aussi connaitre la déontologie de ce secteur. Or, après l’étude pilote, le constat suivant en ressort que les pharmaciens de rue n’ont pas de formation et pratiquent en quelque sorte de « l’automédication ». Ils prescrivent des posologies, non seulement inadaptés mais aussi ne maitrisent pas les dosages ce qui peut entrainer des effets indésirables chez le consommateur pouvant conduire à la mort. Au vue de l’actualité présente, les autorités administratives sont à la poursuite de ces vendeurs qui « prescrivent la mort », leurs marchandises sont confisquées et brulées. Ils
mettent non seulement leur sécurité civile en jeu car ils sont exposés aux arrestations, mais aussi mettent la vie des consommateurs en péril. L’ensemble des usagers reconnaissent des risques à ce phénomène; maladies, effets secondaires, mort, des mots comme ceux-ci ont été prononcés et pour se justifier la phrase l’a plus énoncée : « on va faire comment ? » comme cet homme rencontré au marché de Mvogbi. Il en ressort que la pauvreté des populations tend à faire vivre les pharmacies de rue. CONCLUSION Le gouvernement prend des initiatives de lutte contre le phénomène, les pharmaciens de rue réclament leur intégration dans le milieu formel et les consommateurs disent n’avoir pas d’autres choix au regard de leur portefeuille. Nul doute, la majorité de la population est cible de cette lutte et par conséquent ce phénomène ; mais disons le, ce serait un tord d’affirmer que ce secteur constitue pour une entreprise, une voie de succès ; d’où la nécessité d’effectuer une étude quantitative.
RAPPORT DE L’ETUDE QUANTITATIVE
RAPPORT DU DEPLOIEMENT TERRAIN
1. Objectif
Afin de pouvoir atteindre nos objectifs qui étaient de déterminer le profil type des consommateurs et d’évaluer l’impact des facteurs de l’environnement sur l’achat, nous avons mené une étude terrain qui consistait à interviewer les personnes en administration indirecte en vue d’obtenir des données exploitables dans le cadre de notre étude. 2. Déploiement terrain La population mère de notre étude est constituée par l’ensemble des ménages de la ville de Yaoundé et l’unité d’échantillonnage, les personnes établissant la liste des achats liés aux médicaments pour le compte du ménage en question. Certains facteurs ont influencé la taille de notre échantillon (200 personnes) et la méthode d’échantillonnage choisie (méthode raisonnée) notamment : • • • • •
absence de base de sondage ; faiblesse du cout de la recherche ; courtée du délai d’étude (04 jours de collecte) ; nécessité d’obtenir un maximum d’informations ; insuffisance des ressources humaines (8 enquêteurs) ;
L’équipe d’enquêteurs s’est déployée comme suit :
arrondissement I (Etoudi, Bastos): DZEGO NGASSAM Line Falonne ; arrondissement II (Mokolo, Nkomkana) : TESSE NGATCHA Ursule Laura ; arrondissement III (Mvan, Ahala, Mvolyé) : NOMO NDZANA Yves ; arrondissement IV (Ekounou ; Odza) : DONFACK Cédric ; arrondissement V (Essos, Ngousso) : AMBIANA EMBOLO Francis, MBASSI NYA’A Fabrice ; arrondissement VI (Biyem-Assi, Mendong, Obili) : NGO NYEMB Régine Vanessa, MIAMDJO Sonia ;
3. Difficultés rencontrées sur le terrain En vue d’une meilleure restitution des informations, nous avons procédé par un questionnaire s’adressant aux consommateurs dans le souci de connaître leurs avis respectifs. Les difficultés rencontrées pendant cette opération furent : la brièveté du délai imparti (04 jours consacrés à l’enquête sur le terrain) associé à l’exigence d’interroger au moins 90% de notre échantillon (180 personnes) en vue de garantir la fiabilité de nos résultats ; la désobligeance de certains prospects desservant l’exécution de notre travail ; l’indisponibilité de certains répondants due à leurs occupations professionnelles et scolaire ;
la crainte éprouvée par les consommateurs face à l’éradication de leur principale source d’approvisionnement (répression des vendeurs de médicaments de la rue par l’Etat) ; l’hostilité des conditions atmosphériques ;
PLAN D’ANALYSE 1-Les outils utilisés Tout au long de cette analyse, la base de deux outils sera utile à savoir : SPHINX : afin d’entrer nos données obtenues lors du déploiement terrain. PDF CREATOR : afin de pouvoir saisir nos différents tableaux explicatifs dans le logiciel Word. WORD : afin de saisir nos commentaires numériquement. D’autres outils d’analyses serviront à traiter les données pour obtenir des informations : Tri à plat : pour la détermination des fréquences, afin d’avoir un aperçu de la situation du marché ce qui nous donnera un total de 27 tableaux. Tri croisé : pour la détermination des corrélations qui existent entre les différentes variables considérées dans notre étude.
2- Objectifs liés à notre analyse. 1-Détermination du profil type des usagers des pharmacies de la rue • Profil sociodémographique • Raisons et motivations 2- Evaluation de l’impact de certains facteurs environnementaux sur la décision d’achat du consommateur. • Caractéristiques des points de vente intéressant le consommateur • Risques liés à l’utilisation des médicaments de la rue par les consommateurs 3- Objectifs par rapport à chaque outil. L’usage du tri à plat afin d’obtenir des effectifs sur : Les points de vente les plus prisés et les moins prisés. Les types de médicaments rentables. les quantités à conditionner. Les différents risques liés à l’utilisation des produits provenant des pharmacies de la rue.
L’usage du tri croisé afin d’en résulter : La répartition de la profession en fonction des besoins qui poussent le consommateur à l’achat qui nous permettra d’avoir le profil du consommateur par rapport au niveau de standing. La répartition du revenu mensuel en fonction de la quantité de médicaments achetés car la science commerciale nous apprend que la quantité achetée s’effectue en fonction du revenu. La répartition du sexe en fonction des raisons qui poussent le consommateur à l’achat pour obtenir les raisons d’achat des hommes par rapport à ceux des femmes. La répartition de la localisation en fonction de la salubrité ceci pour maitriser l’idée du consommateur par rapport à l’hygiène des points de vente et sa zone d’habitation. La répartition du revenu mensuel en fonction du montant d’achat des produits pour déterminer la relation qui existe entre le salaire du consommateur et la somme investie dans ce secteur d’activité.
La répartition de la tranche d’âge en fonction des attentes du consommateur pour évaluer la variation des attentes par rapport à l’âge du consommateur. La répartition de la localisation en fonction des raisons qui poussent le consommateur à l’achat afin d’appréhender dans quelle mesure le lieu d’habitation influence ou constitue les raisons et motivations d’achat du consommateur. La répartition du sexe en fonction du type de point de vente qui nous permettra d’avoir la préférence des points de vente des hommes par rapport aux femmes La répartition de la profession en fonction des risques liés à la consommation des médicaments de la rue pour déterminer la relation entre le risque perçu et la profession.
ANALYSE DES RESULTATS
SEXE ET RAISONS D’ACHAT
Analyse : Le constat est que l’achat des médicaments de la rue dépend de plusieurs raisons, notamment : - Prix bas (72,3%) - Proximité du point de vente (37,3%) - Prescripteurs (12,0%) - Liens familiaux Par ailleurs en croisant la variable raison à celle du sexe, la valeur du khi-2 est de 12,63. Avec un taux de fiabilité de 75,52%, le lien existant entre le sexe de l’acheteur et les raisons de son achat n’est pas significatif. Ainsi, les hommes autant que les femmes achètent les médicaments pour la plupart à cause du prix bas. Les raisons et les motivations de fréquentation des pharmacies de rue n’ont pas de rapport au sexe, mais essentiellement à la bassesse des prix et quelque peu pour la proximité des points de vente dans ce secteur. PROFESSION ET RISQUES Analyse : -Les données peuvent laisser penser que les commerçants (34%) sont plus exposés aux effets secondaires car ceux-ci sont proches des pharmaciens de la rue. Appuyons cette idée par la présence d’un commerçant (call-box) lors de l’entretien semi-directif à l’hôpital central avec un vendeur anonyme lors de l’étude pilote en vue de l’étude qualitative. A l’écoute de l’entretien, fort est de remarquer que ce commerçant se laisse parfois le loisir de répondre aux questions posées aux vendeurs de médicaments, d’où le forte influence du vendeur de médicaments. -Pour le cas des étudiants/élèves, l’explication du taux de risques à la suite de la consommation (13% pour la maladie et 28% pour les effets secondaires) est qu’il représente le pourcentage le plus élevé d’enquêté (27,1%) et les conditions de vie de ceux-ci sont sembles des plus précaires parmi l’ensemble de l’échantillon. La dépendance est forte entre les risques et la profession; à dire que les risques liées à la consommation des médicaments dans la rue sont influencés par la profession du consommateur qui porte des caractéristiques qui touchent à sa santé à savoir la durée du travail, la pénibilité et bien d’autre REVENU ET QUANTITES Analyse : Le tableau ci-dessus présente la liaison pouvant exister entre le revenu des répondants et la quantité de médicament procuré lors de chaque achat. sur 166 enquêtés, on constate que 55 personnes ont un revenu variant entre [25000 ; 50000]. Parmi ces 55 répondants, la majorité (31) effectue des achats dont la quantité varie entre 1 à 5 médicaments. 42 répondants quant-à eux ont un salaire inferieur à 25000. Parmi ces derniers, 28 personnes ont l’habitude d’acheter 1 à 5 produit et les autres bien que négligeable acquièrent néanmoins entre 5 à 10 médicament. D’autre part, la valeur du khi-2 (14.97) et la fiabilité (75,72%) n’étant pas significative, il en ressort que les deux critères ne sont par conséquent pas liés. Ainsi, le revenu n’a pas une influence déterminante sur les quantités
enregistrées lors de l’achat. La vente des médicaments est donc un secteur qui non seulement touchent toutes les classes sociales, attire pauvres et riche, mais leur permet aussi de ce procurer des médicaments en détails suivant diverses quantité. Cet état des choses peut se vérifier en effet grâce à l’étude qualitative, qui précisait déjà précédemment que les conditions précaires du pays et plus précisément de la ville de Yaoundé amenait la population à être friande des pharmacies de rue parce que « il n’y a pas les même contraintes qu’a la pharmacie » selon les répondants. En d’autre terme, le détail semble être un « live motive » pour les consommateurs des médicaments de la rue qui recherche cette liberté dans leur achat. PROFESSION ET BESOINS Analyse : Sous un autre aspect le croisement de la variable Profession avec la variable Besoin(Cf. tableau X ) a permis d’obtenir un Khi-2=28,33 avec un taux de fiabilité égal à 44,73% ( Cf. tableau X ) ce qui veut dire que ces deux variables ne sont pas liées et sont de ce fait indépendantes l’une par rapport à l’autre : le fait qu’un consommateur décide d’acheter ou ressente le besoin d’acheter les médicaments de la rue ne dépend pas de sa profession Ce tableau représente la répartition de la profession des consommateurs en fonction des besoins qui les poussent à réaliser les achats : la majorité des consommateurs achètent les médicaments pour des raisons de maladie (132 sur 212) ; les classes d’étudiants / élèves et commerçants sont celles qui réalisent le plus d’achat des médicaments de la rue respectivement 53 sur 212 et 55 sur 212. REVENU ET MONTANT A DEBOURSER Analyse : La plupart des consommateurs (55 sur 166) sont prêts à débourser une somme comprise entre 100 et 500 pour l’achat d’un médicament dans la rue néanmoins d’autres (38 sur 166 ) sont prêts à débourser une somme comprise entre 1000 et 2000 et le reste ( 29 sur 166 ) 2000 et 5000. En croisant la variable revenu mensuel avec et le montant que le consommateur serait prêt à débourser pour un achat on obtient un Khi-2 égal à 15,42 avec un taux de fiabilité de 24,78%, ce qui traduit une indépendance entre les deux variables. Cependant lors de l’étude qualitative il a été constaté une forte liaison entre le revenu mensuel des répondants et leur capacité à débourser une certaine somme pour un achat de médicament de la rue. De même les résultats obtenus révèlent que la quantité de médicaments achetés par les consommateurs dépend de leur revenu ; « Cela dépend de ma poche » déclare un répondant (Jean de dieu) et ainsi vu la situation économique épouvantable et la santé chère des hôpitaux, les consommateurs sont contraints de faire recours vers les médicaments de la rue.
AGE ET ATTENTES
Analyse : Pour les consommateurs de médicaments de la rue les attentes les plus fréquentes sont l’amélioration de la conservation des médicaments de la rue et le contrôle sanitaire de ces médicaments. Toutefois les répondants âgés entre 25 et 30 ans sont les plus préoccupés par cette amélioration et les répondants âgés entre 18 et 25 ans par le contrôle sanitaire. La dépendance entre ces deux variables est donc significative étant donné que le khi-2 est égal à 17,76 avec un taux de fiabilité égal à 96,19%.La tranche d’âge joue ainsi un rôle important dans les attentes des consommateurs par rapport à ce secteur informel. Ainsi les attentes des consommateurs varient en fonction de leur âge et sont plus orientées vers l’amélioration de la conservation des médicaments. SEXE ET TYPE DE POINT DE VENTE Analyse : On constate que les lieux les plus fréquentés sont les boutiques (60 répondants), les kiosques (57 répondants) et les marchés (51 répondants).Les deux sexes achètent dans tous les points de vente sans préférence à priori. Le nombre de personnes par sexe est élevé dans les différents points de vente, les hommes en étant majoritaires. Les femmes quant à elles sont plus élevées dans les boutiques (35) et les kiosques (31).Ce qui explique leur souci d’esthétique du point de vente. Au vu des résultats du tableau, on remarque que le khi-2 = 5,1 ; le sexe et le lieu d’achat ne sont donc pas liés. En d’autres termes il n’existe pas de liaison entre ces deux variables étant donné que la fiabilité de confiance est de 78 ,95% .D’après l’étude documentaire et qualitative, il en ressort qu’il y a des facteurs qui peuvent influencer le consommateur à fréquenter un point de vente précis, mais à la suite de l’étude quantitative menée et des résultats obtenus, on conclut que les hommes et les femmes achètent les médicaments dans la rue indépendamment du lieu d’achat .
RECOMMANDATIONS, PLANS D’ACTIONS ET STRATEGIES
RECOMMANDATIONS
Monsieur le directeur général, face aux problèmes qui ont été posés et les résultats obtenus tout au long de nos études documentaires, qualitatives et surtout quantitatives, il faudrait : Offrir une formation en sciences pharmaceutiques aux vendeurs, ceci permettra une meilleure confiance des consommateurs envers les médicaments de l’entreprise UC Pharm. Mettre à la disposition des vendeurs formés, du matériel adapté à une meilleure conservation des médicaments par exemple des frigos pour les solutions injectables. Aménager par la suite des hangars qui permettront la nuit une conservation des médicaments et des produits pharmaceutiques dans une atmosphère idéale. Distribuer essentiellement des médicaments génériques adaptés aux conditions de vente de rue. En d’autres termes, les prix de ces médicaments doivent être abordables mais non moins efficaces. Créer de multiples points de vente dans l’arrondissement de Yaoundé VI plus particulièrement, qui enregistre le plus grand nombre de consommateurs.
PLAN D’ACTIONS
Pour obtenir de meilleurs résultats, il serait judicieux de : Organiser des séminaires et forums de formation des vendeurs tous les deux mois, afin de s’assurer de la bonne application des consignes Faire des annonces publicitaires afin de recruter les vendeurs, ceci permettant de mener une stratégie PUSH dans la mesure où UC Pharm. S.A. pourra rendre ses produits disponibles à une majorité de vendeurs. Organiser des journées porte-ouvertes pour la présentation des produits et services à la cible concernée (consommateurs et vendeurs). Pénétrer dans le marché avec un prix psychologique pour être leader face aux distributeurs concurrents. Mettre sur pied un syndicat de consommateurs des produits de UC Pharm. S.A. qui sera à même de donner un certain nombre d’informations sur les réactions après la vente ou l’usage ses produits.
Récompenser les meilleurs vendeurs en fin d’année en leurs accordant des bons d’achat et autres cadeaux.
STRATEGIES
Pour atteindre les objectifs préalablement fixés, il faudrait : Mettre sur pied un programme de fidélisation des vendeurs à travers des services après vente, des cartes de fidélisation, des rabais sur achat. Stimuler les ventes en fournissant aux vendeurs des produits supplémentaires (des stylos, casquettes, t-shirts UC Pharm. S.A). Favoriser un circuit de distribution court pour faciliter l’accessibilité des produits. Pratiquer une distribution intensive pour couvrir une grande partie de la ville de Yaoundé. Elaborer une campagne institutionnelle de lancement pour prévenir les consommateurs pour annoncer son intégration dans le secteur informel afin de toucher toutes les couches sociales.
LIMITES
LIMITES Au cours de l’étude, les difficultés ne permettant pas d’obtenir des résultats d’une fiabilité irréprochable furent diverses ; entre autre :
Le manque de matériel informatique (ordinateurs portables) apportant des freins au travail dans la meure où l’emprunt des machines auprès des étudiants de la faculté s’avéra obligatoire. La brièveté du délai imparti à l’étude empêchant la collecte d’un maximum de données escomptées sur le terrain. La convalescence de deux des huit enquêteurs lors de la collecte des données sur le terrain. Le refus d’implication de certains enquêtés lors de l’interview. En effet, ceux-ci refusaient de répondre sous prétexte qu’après l’étude il n’existerait plus de pharmacie de rue. Les ressources financières qui ont restreints le champ d’action des enquêtes. Les limites liées à la méthodologie, l’absence de bases de sondages. Les doutes sur la fiabilité des données d’identification délivrées par les enquêtés (âge, revenu mensuel, profession). Le déploiement terrain a été effectué sur six arrondissements, hors la ville de Yaoundé compte sept arrondissements. Le justificatif en est les résultats retenus auprès de la communauté urbaine de Yaoundé, lesquels ont été obtenus sur six arrondissements pendant l’année 2000.
ANNEXES
ANNEXES DE L ETUDE DOCUMENTAIRE DOCUMENT 1 : Article de Francis Ampère Simo, rédigé le 22/09/2007, Intitulé : Médicaments de rue - Quand on achète la mort pour se soigner. Source:www.camerooninfo.net DOCUMENT 2 : Article de Cameroun tribune Cameroun publié le 02/06/2005 et dont l’auteur est Alain Tchakounté. Titre : Médicaments de la rue : les réseaux de la résistance. Source:www.essentialdrugs.org DOCUMENT 3 : Carte présentant une répartition partielle de la ville de Yaoundé mettant en exergue les principaux arrondissements dans lesquels se situent les plus grands point de vente. Source : Plan guide Yaoundé, INC Yaoundé 1998 DOCUMENT 4 : Arrêté du ministère du développement industriel et commercial et du ministère de la santé publique portant les modalités pratiques de lutte contre la vente illicite de médicament et produit pharmaceutique. Il présente les articles juridiques vu sous plusieurs aspects : - Selon la constitution camerounaise - La loi no90/035 du 10 août 1990 portant réglementation de l’exercice de la profession de pharmacien au Cameroun. - La loi 90/31 du10 août 90 régissant l’activité commerciale au Cameroun - Le décret no92/245 du26 novembre 1992 - Le décret no94 /141 du 21 juillet 1990 Source : Centre Nationale d’Approvisionnement de Médicaments ANNEXES DE L ETUDE QUALITATIVE Guide d entretien Enregistrement de l entretien sur support CD audio
ANNEXES DE L ETUDE QUATITATIVE Questionnaires Tableaux à plat Tableaux croises
RESUME MANAGERIAL
SOURCES ET REFERENCES BIBLIOGRAPHIES Cours théorique de Mr TEJE GAETAN et Mr EMMANUEL LIMA Mercator (7e édition) Kotler et Dubois (9e édition) Communauté Urbaine de Yaoundé OCEAC (Organisation pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale) CENAME (Centre National d’Approvisionnement des Médicaments) LANACOME (Laboratoire National de Contrôle des Médicaments et d’Expertise)