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L’impressionant Poynting Vector Ce fameux «Poynting Vector» que l’on trouve parfois dans la bouche de ceux qui veulent impressionner le public dans les discussions au sujet du rayonnement électromagnétique, c’est quoi en somme? En voici une définition accessible à un néenderthal moyen (je ne parle pas du reste de l’article, oh là non!) :
Poynting vector From Wikipedia, the free encyclopedia Jump to: navigation, search In physics, the Poynting vector can be thought of as representing the energy flux (in W/m2) of an electromagnetic field. It is named after its inventor John Henry Poynting. Oliver Heaviside independently co-discovered the Poynting vector. In Poynting's original paper[1] and in many textbooks[2] it is defined as where E is the electric field and H the auxiliary magnetic field. (All bold letters represent vectors.) Sometimes, an alternative definition in terms of electric field E and the magnetic field B is used, which is explained below. Donc pour concrétiser:
S (w/m2) = E x H Où S est la grandeur vectorielle que l’on nomme Poynting Vector à cause de son inventeur nommé Poynting E est l’intensité du champ électrique en Volt par mètre H l’intensité du champ magnetique en Ampère par mètre Une autre dénomination courante de ce vecteur et à mon avis plus parlante est celle de
puissance surfacique
qui mathématiquement documente exactement la même chose,
C’est à dire l’intensité du flux magnetique qui traverse la surface d`une section déterminée de la sphère de propagation
Cette expression est aussi appelée la loi d’Ohm du rayonnement *parce qu’elle est ressemble à la suivante comme un frère jumeau:
P (W)= E x I La loi d’Ohm permet de déterminer la valeur d’une résistance R en divisant E par I de même l’équation de la puissance surfacique permet en divisant E par H de trouver aussi une résistance qui s’appele la résistance intrinsique de l’espace qui s’avère être une constante égale à 120 π, soit environ 377 Ω. On peut donc imaginer l’espace comme une ligne de transmissiom de 377 Ω d’impédance caractéristique dans laquelle nous allons devoir injecter de l’énergie à l’aide d’un circuit d’adaptation que nous appelons antenne placé entre notre source d’énergie et la "ligne" de 377 Ω. Cette relation fondamentale pour une tentative d’approche des phénomènes de rayonnement électromagnetique ne necessite certainement pas de formation en mathématiques supérieures.
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On voit aussi par sa simplicité qu’il n’y a pas matière à se gargariser sur les ondes en pensant que ces expressions ésotériques vont impressionner le badaud Ceci est une parfaite illustration que bien que l’on ne sache pas exactement ce qu’est une onde électromagnétique pas plus qu’une onde gravitionelle , sans parler d’une onde tout court, il nous est possible de les utiliser de différentes manières avec succès et que nos modèles mathèmatiques sont suffisemment évolués pour nous permettre des pronostics valables sur leur comportement. On ne sait pas vraiement de quoi à l’air notre interlocuteur, mais il répond de manière sensée à nos questions et provisoirement cela nous suffit. Je renvoie ici tous ceux qui s’intéresseraient à des explications plus détaillées à mon papier: «Bréviaire des antennes» que j’ai je pense suffisemment largement distribué par E-mail par le passé.