LE MIRACLE DE LA CREATION DANS LES PLANTES
HARUN YAHYA
Introduction Le monde des plantes Et une plante naît La conception parfaite de la graine Les racines : Foreuses naturelles Les feuilles et la photosynthèse La tige : un système incomparable de transport Les particularités intéressantes des plantes Le scénario imaginaire de l'évolution des plantes Conclusion Notes
INTRODUCTION Posons-nous une question à propos de la "graine", connue par nous tous. Quelle est la différence entre une graine, sa coquille aussi dure que l'écorce, et l'écorce d'arbre ? Cette question est rarement posée, car l'écorce d'arbre et les graines sont des détails insignifiants pour les gens dans leur vie quotidienne. L'avis le plus commun est : que des occupations essentielles et beaucoup plus importantes existent et dont on devrait s’occuper dans l'environnement quotidien. Cette logique est très répandue parmi les gens qui n’ont qu’une vision superficielle sur leur environnement. Pour eux, il est suffisant de savoir assez pour répondre à leurs besoins et ce indépendamment du sujet. Selon cette pensée superficielle, tout ce qui survient autour de nous est familier et ordinaire, et il y a une explication "connue" et "familière" à toute chose. Les mouches volent parce qu'elles ont des ailes, la lune est toujours dans le ciel. La terre est protégée des menaces venant de l'espace, car elle a une atmosphère. L'équilibre en oxygène est toujours maintenu. Les gens éprouvent des sensations, voient et sentent. Mais quelqu'un, renonçant à cette vue limitée et regardant autour de lui comme s'il voyait les choses pour la première fois, et repoussant le voile de la familiarité qui restreint sa vue, verra un large horizon s'ouvrir devant lui. Il commencera à réfléchir, en se posant les questions "pourquoi", "comment", "pour quoi faire ?" plus fréquemment, et observera le monde qui l'entoure depuis cette perspective. Les explications qui le satisfaisaient auparavant ne seront plus suffisantes. Il commencera à comprendre qu'il y a quelque chose d'extraordinaire dans chaque chose, que ce soit dans son environnement ou dans les capacités que possèdent les êtres vivants. A partir du moment où il commencera à réfléchir, la familiarité des choses fera place à l'étonnement. Finalement, il réalisera que tout a été créé de façon parfaite et supérieure par un Créateur possédant un pouvoir, une connaissance et une sagesse infinis. A partir de là, il sera capable de voir la souveraineté et le pouvoir d’Allah, le Seigneur de tous les mondes, sur toutes les créatures vivantes qu'Il a créé. Certes la création des cieux et de la terre, dans l'alternance de la nuit et du jour, dans le navire qui vogue en mer chargé de choses profitables aux gens, dans l'eau qu’Allah fait descendre du ciel, par laquelle Il rend la vie à la terre une fois morte et y répand des bêtes de toute espèce, dans la variation des vents, et dans les nuages soumis entre le ciel et la terre, en tout cela il y a des signes, pour un peuple qui raisonne. (Sourate al-Baqarah, 164)
LE MONDE DES PLANTES L 'existence des plantes est essentielle à la survie des êtres vivants sur terre. Pour bien comprendre l'importance de cette phrase, nous devrions nous demander sur les éléments les plus importants pour la vie humaine. Des besoins fondamentaux comme l'oxygène, l'eau et la nourriture viennent à l'esprit en réponses à cette question, et les plantes vertes sont le facteur le plus important pour garantir l'équilibre de ces besoins primordiaux sur terre. Il y a d'autres équilibres dans le monde, qui sont aussi très importants pour tous les êtres vivants, pas uniquement les êtres humains, comme le contrôle de la température et le maintien des proportions correctes de gaz dans l'atmosphère, et ce sont aussi les plantes vertes qui maintiennent l'équilibre global. Les activités des plantes ne s'arrêtent pas là. On sait que la principale source d'énergie pour la vie sur terre est le Soleil. Mais les êtres humains et les animaux sont incapables d'utiliser l'énergie solaire directement, car leurs corps ne possèdent pas de systèmes qui le permettent. Pour cette raison, l'énergie solaire n'atteint les êtres humains et les animaux qu'à travers la nourriture produite par les plantes. Par exemple, lorsqu’on boit du thé, on boit en fait de l'énergie solaire, et quand nous mangeons du pain, nous mâchons de l'énergie solaire. La force de nos muscles n'est rien d'autre que de l'énergie solaire sous forme différente. Les plantes stockent cette forme d'énergie pour nous dans les molécules présentes dans leur corps, en accomplissant des processus compliqués. La situation des animaux n'est pas différente de celle des êtres humains. Ils se nourrissent de plantes, tirant l'énergie solaire de l'énergie des plantes, qu'ils stockent en paquets. Les plantes sont capables de produire leurs propres aliments et de s'entretenir par ellesmêmes, contrairement aux autres êtres vivants, et cela grâce à leur structure cellulaire, qui leur permet d'employer directement l'énergie solaire, au contraire des cellules humaines ou animales. Avec l'aide de cette structure, les cellules des plantes changent l'énergie venant du soleil en énergie absorbable par les gens et les animaux via la nutrition. Elles stockent cette énergie sous forme de nourriture grâce aux processus spéciaux dans leur structure connus sous le terme de photosynthèse. Le mécanisme essentiel, ou plus précisément l'usine miniature, qui permet aux plantes de mener la photosynthèse, se trouve dans leurs feuilles. Le système de transport, avec ses propres caractéristiques, apportant les matériaux nécessaires comme les minéraux et l'eau, fonctionne dans les tiges et les racines des plantes. Le système de reproduction a aussi été spécialement organisé dans chaque espèce de plante. Il y a des structures complexes dans chacun de ces mécanismes qui fonctionnent en relation avec tous les autres. Si un mécanisme est absent, les autres ne peuvent mener leurs tâches. Comme exemple, prenons une plante qui ne possède pas de système de transport. Il est impossible qu'une telle plante exécute la photosynthèse, car les vaisseaux nécessaires au transport de l'eau, essentielle pour le processus, sont absents, même si la plante arrivait à produire de la nourriture, elle serait incapable de la transporter dans d'autres endroits du corps, et mourrait en fin de compte. Comme dans cet exemple, tous les systèmes présents dans une plante doivent fonctionner parfaitement. Une imperfection ou un défaut dans la structure existante signifierait que la plante ne pourra mener ses fonctions, et mènerait à la mort de la plante et à la disparition des espèces. Quand ces structures seront étudiées en détail et en profondeur dans les chapitres qui suivent,
une organisation complexe et sans défauts apparaîtra. Lorsqu’on considère et on évalue la variété de plantes dans le monde, ces structures extraordinaires sont encore plus frappantes. Il existe plus de 500.000 types de plantes dans le monde, et chaque espèce possède son propre plan et des caractéristiques particulières. En même temps que ces parfaits systèmes fondamentaux qui se trouvent dans chacune de ces espèces, il existe également une diversité en termes de systèmes de reproduction, de mécanismes de défense, de couleurs et de conception. La seule chose invariante est le fait que toutes les parties des plantes (feuilles, racines, tiges) et beaucoup d'autres mécanismes, doivent exister en même temps et sans défauts pour que le système global, le corps, puisse fonctionner. Des scientifiques modernes attribuent à de tels systèmes une "complexité irréductible". De la même manière qu'un moteur ne fonctionnera pas s'il lui manque un piston, chez les plantes l'absence d'un seul système, ou une simple panne fonctionnelle dans la moindre partie du système, mènera à la mort de la plante. Tous les systèmes d'une plante ont cette caractéristique de complexité irréductible. Les systèmes complexes doivent tous être présents au même moment, et cette variété incroyable amènent à l'esprit la question suivante : "Comment ces systèmes parfaits sont-ils apparus ?" Une fois encore, posons-nous quelques questions pour trouver la réponse à celle-ci. Réfléchissons à l'apparition du fonctionnement du plus important et plus connu des mécanismes dans les plantes, la photosynthèse, et aux systèmes de transports associés. Est-ce que les arbres et les fleurs que nous voyons autour de nous ont pu former des systèmes si parfaits, et des phénomènes comme la photosynthèse, dont quelques parties ne sont pas encore comprises, dans leurs propres corps ? Est-ce que les plantes ont choisi d'utiliser le dioxyde de carbone (CO2), dans les gaz de l'air, afin de produire de la nourriture ? Est-ce qu'elles ont déterminé la quantité de CO2 qu'elles utiliseraient ? Est-ce que les plantes ont pu concevoir les mécanismes qui composent le système des racines et qui leur permet de prendre dans le sol les matériaux nécessaires à la photosynthèse ? Les plantes ont-elles inventé un système de transport où différents types de tubes sont utilisés pour transporter les nutriments et l'eau ? Comme toujours, les défenseurs de la théorie de l'évolution qui recherchent une réponse à la question de l'apparition des plantes ont recours au "hasard" comme seule explication. Ils affirment qu'à partir d'une espèce de plante qui serait apparue par hasard, une infinie variété de plantes a surgi, une nouvelle fois par hasard, et que des caractéristiques comme l'odeur, le goût et les couleurs propres à chaque espèce, sont aussi apparues par hasard, mais ils sont bien incapables d'apporter la moindre preuve scientifique à leurs affirmations. Les évolutionnistes expliquent que la mousse s'est transformée en fraisier, ou en peuplier, ou en rosier, en expliquant que des conditions provoquées par le hasard les ont différentiées, mais si on observe attentivement une cellule de plante, on se rendra compte qu’il y a un système si complexe qui ne pourrait avoir lieu par des changements infimes au cours du temps. Ce système complexe et d'autres mécanismes dans les plantes réfutent définitivement les scénarios des évolutionnistes basés sur des coïncidences. Dans cette situation, une seule conclusion émerge. Chaque structure végétale a été spécialement créée et planifiée. Cela nous montre qu'il existe une Intelligence Supérieure qui a dessiné ce plan. Celui qui possède cette intelligence supérieure, Allah, le Seigneur de tous les mondes, montre aux êtres humains des preuves de Sa création parfaite. Allah annonce Sa domination sur les créatures vivantes et Sa création incomparable dans ces versets:
Créateur des cieux et de la terre. Comment aurait-Il un enfant, quand Il n'a pas de compagne ? C'est Lui Qui a tout créé, et Il est omniscient. Voilà Allah, votre Seigneur ! Il n'y a de divinité que Lui, Créateur de tout. Adorez-Le donc. C'est Lui Qui est chargé de tout. (Sourate al-Anam, 101-102)
ET UNE PLANTE NAIT L es plantes, qui ont un rôle extrêmement important dans l'équilibre écologique mondial et surtout dans le prolongement de la vie, possèdent un système de reproduction plus efficace que les autres créatures vivantes. Grâce à ce système, elles se multiplient sans aucune difficulté. Quelque fois il est suffisant qu'une tige soit coupée et placée dans la terre pour que la plante se multiplie, ou qu'un insecte se pose sur une fleur, pour en donner d'autres. Le système de reproduction interne très complexe des plantes, bien qu'étant en apparence un processus très simple, laisse les scientifiques étonnés.
Une nouvelle vie commence avec l'abandon de la plante mère Certaines plantes ne possèdent pas de genres séparés (mâle et femelle), mais reproduisent l'espèce dans un seul genre par des moyens spéciaux. La nouvelle génération qui apparaît par une telle reproduction est une copie exacte de la génération qui lui a donné naissance. La méthode de reproduction asexuée la mieux connue chez les plantes est la modification des tiges et leur séparation en différentes parties. Ce moyen de reproduction (tiges modifiées ou division), réalisé avec l'assistance de plusieurs enzymes spéciales, est caractéristique d'un grand nombre de plantes. Par exemple, l'herbe et les fraises se multiplient en utilisant des tiges horizontales connues sous le nom de "stolon". La pomme de terre, une plante qui grandit sous la terre, se multiplie en formant des rhizomes (tiges horizontales), qui s'élargissent au bout en tubes. Pour certaines espèces de plantes, il est suffisant qu'une partie de leurs feuilles tombe sur le sol pour qu'une autre plante grandisse. Par exemple, le Bryophyllum daigremontianum produit de jeunes pousses spontanément sur le bord de ses feuilles. Elles tombent ensuite sur le sol et commencent une nouvelle vie indépendante.1 Chez certaines plantes, comme le bégonia, quand les feuilles qui en tombent sont placées sur du sable mouillé, de jeunes pousses grandissent rapidement autour de celles-ci. Et une nouvelle fois, en très peu de temps, ces pousses commencent à former une nouvelle plante ressemblant à la plante mère.2 Avec ces exemples, on se demande qu'est-ce qui est absolument nécessaire pour qu'une plante se reproduise en lâchant une partie d'elle-même ? Réfléchissons ! On peut répondre facilement à cette question en examinant le matériel génétique des plantes. Tout comme les autres êtres vivants, les caractéristiques structurelles des plantes sont encodées dans l'ADN de leurs cellules. En d'autres mots, la manière dont une plante se reproduira, comment elle respirera, comment elle utilisera ses nutriments, sa couleur, son odeur, son goût, la quantité de sucre qu'elle contiendra, et d'autres informations de ce genre, se retrouvent sans exception dans toutes les cellules de la plante. Les cellules des racines de la plante possèdent la connaissance de la photosynthèse qui a lieu dans les feuilles, et les cellules des feuilles savent comment les racines extraient l'eau du sol. En bref, il existe un code et un plan pour la formation d'une nouvelle et complète plante dans chaque prolongement qui quitte la plante. Toutes les caractéristiques de la plante mère, basées sur l'information génétique qu'elle contient, se retrouveront
jusqu’au moindre détail de chaque cellule, de chaque partie qui s’est détachée de la plante mère. Dans ce cas, comment et par qui l'information qui peut former une nouvelle plante complète a été installée dans chaque partie de la plante ? La probabilité que toute l'information contenue dans chaque cellule soit la même et entièrement complète ne peut être attribuée au hasard, ni à la même plante ou aux minéraux dans le sol qui exécutent ce processus et font partie du système qui constitue la plante. Un ingénieur programme les robots des chaînes de montages dans les usines, car les robots ne peuvent le faire, un être a du donner aux plantes les formules nécessaires pour grandir et se reproduire, car les plantes, comme les robots, ne peuvent les acquérir tous seules. Bien sûr c’est Allah Qui a implanté les informations nécessaires dans les cellules des plantes, comme dans tous les êtres vivants dans le monde. C'est Lui Qui sans aucun doute a créé toutes choses dans des formes complètes, et Qui a la connaissance de toute la création. Allah attire notre attention sur cette vérité dans plusieurs versets saints : C'est Lui Qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque ? Puis, retourne ton regard à deux fois : ton regard te reviendra humilié et frustré. (Sourate alMulk, 3-4) N'as-tu pas vu qu’Allah fait descendre l'eau du ciel, et la terre devient alors verte ? Allah est plein de bonté et parfaitement connaisseur. (Sourate al-Hajj, 63)
Les plantes sexuellement reproductrices La reproduction qui se fait par des organes reproducteurs mâle et femelle dans les fleurs des plantes est appelée reproduction sexuée. Les fleurs ont des différences de traits, comme la forme, la couleur, l'enveloppe des cellules reproductrices et les pétales, mais en dépit de cette variété, toutes les fleurs servent aux mêmes fonctions fondamentales. Elles doivent produire des cellules reproductrices, les préparer pour la dispersion et fertiliser d'autres cellules reproductrices qui les atteignent. Les pollens, qui émergent au moment où les fleurs commencent à s'ouvrir, sont les cellules reproductrices mâles. Leurs fonctions sont d'atteindre les organes femelles des fleurs de la même espèce et d'assurer la continuation de l'espèce. Chaque plante a sa propre méthode, ou mécanisme, qu'elle utilise pour expulser son pollen. Certaines plantes utilisent des insectes, d'autres la force du vent. Le point le plus important dans la fertilisation des plantes est que chaque plante ne peut fertiliser qu'une autre plante de la même espèce. Pour cette raison, il est absolument important que le bon pollen atteigne la bonne plante. Comment se fait-il donc qu'il n'y ait aucune confusion au cours de la fertilisation, surtout dans printemps quand il y a d'innombrables variétés de pollens dans l'air ? Comment le pollen résiste-t-il à ses longs voyages et aux conditions changeantes ? La réponse à ces questions sera donnée une fois que nous aurons examiné la structure du pollen et des systèmes de dispersion.
Les pollens :
des gènes parfaitement emballés Le pollen, une sorte de poudre fine, est d'abord produit dans les organes reproductifs mâles des fleurs, puis se déplace vers la partie externe de la fleur, dans cette étape, qui est la première dans la vie du pollen, il devient mature et prêt à fertiliser la prochaine génération. Examinons la structure du pollen, il est constitué de micro-organismes invisibles à l'œil (chaque grain de pollen du hêtre mesure 2 microns, et chaque grain de pollen de la citrouille mesure 200 microns) (1 micron = 1/1.000 mm). Un grain de pollen consiste en deux cellules reproductrices contenues dans une cellule plus grande (cellule tubulaire). Chaque grain de pollen peut être comparé à une sorte de boîte dont l'intérieur contient les cellules reproductrices de la plante. Il est primordial que ces cellules soient bien cachées pour protéger leur vie et les mettre à l'abri des dangers extérieurs. Pour cette raison, la structure de la boîte est extrêmement résistante. La boîte est entourée par un mur appelé "sporoderme". La couche la plus externe de ce mur, appelée exine, est le matériau le plus résistant connu dans le monde organique, et son matériel génétique n'a pas encore été totalement analysé. Ce matériau est généralement très résistant aux dommages causés par les acides ou les enzymes. Il n'est pas affecté par de hautes pressions et températures. Ainsi, des mesures de protections très particulières ont été prises pour protéger le pollen, qui est essentiel pour prolonger l'existence des plantes. Les grains ont reçu une enveloppe spéciale, grâce à laquelle et quelque soit la méthode par laquelle le pollen est disséminé, il peut rester en vie à des kilomètres de sa plante mère. Outre le fait que les grains de pollen soient entourés d'un matériau très résistant, ils sont également disséminés en très grande quantité, ce qui garantit la multiplication des plantes. Comme on vient de le voir avec la structure détaillée du pollen, Allah nous révèle l'art incomparable dans toutes les choses qu'Il a créé et souhaite que l'on y réfléchisse. L'attention est portée sur ce sujet dans plusieurs versets du Coran. Le verset suivant est particulièrement révélateur : Et sur la terre il y a des parcelles voisines les unes des autres, des jardins [plantés] de vignes, et des céréales et des palmiers, en touffes ou espacés, arrosés de la même eau, cependant Nous rendons supérieurs les uns aux autres quant au goût. Voilà bien là des preuves pour des gens qui raisonnent. (Sourate ar-Ra'd, 4) Généralement, il existe deux moyens différents pour que le pollen atteigne les fleurs et soit fertilisé. Dans le processus de dissémination, la première étape du processus de fertilisation, le pollen peut coller au corps d'une abeille, d'un papillon, ou d'un autre insecte, et être ainsi transporté, ou bien il peut voyager grâce aux courants d'air.
Les pollens qui ouvrent leurs voiles au vent Plusieurs plantes dans le monde utilisent le vent pour disséminer leur pollen pour la continuité de l'espèce. Les plantes comme le chêne, le saule, le peuplier, les pins, les herbes, le blé etc. sont pollinisées par le vent qui prend les particules minuscules sur les plantes, les transportent vers d'autres plantes de la même espèce, et ainsi assure la fertilisation. Il y a beaucoup de points que les scientifiques n’ont pu expliquer, et des questions sans réponses au sujet de la pollinisation par le vent. Par exemple, comment chacune des centaines de variétés de pollen portées par le vent reconnaissent les plantes de leur propre espèce ? Comment est-
ce que le pollen atteint les organes femelles de la plante sans rester collé ailleurs ? Bien que les probabilités de fertilisation sont assez faibles, comment se fait-il que des centaines de plantes soient fertilisées de cette manière, et ce, depuis des millions d'années ? Pour apporter des réponses à ces questions, Karl J. Niklas de l'Université Cornell, et son équipe, ont étudié les plantes qui utilisent la pollinisation par le vent. Leurs résultats sont extrêmement surprenants. Niklas et son équipe ont découvert que ces plantes ont des fleurs qui possèdent une structure aérodynamique leur permettant d'attraper de grandes quantités de pollen dans l'air. Quelle est cette structure aérodynamique ? Quel effet a-t-elle ? Pour fournir des réponses à ces questions, nous devons d'abord expliquer ce que signifie "structure aérodynamique". Les forces qui naissent dans les courants d'air agissent sur les corps bougeant dans l'air. Grâce à ces forces connues comme forces aérodynamiques, les corps qui réussissent à se déplacer dans l'air sont connus comme des "corps structurellement aérodynamiques". Certaines plantes qui utilisent la pollinisation par le vent utilisent cette structure aérodynamique de façon plus efficace. Le meilleur exemple sont les pommes de pin.
Des cônes aérodynamiques La question la plus importante qui mena Karl Niklas et son équipe à entreprendre des recherches sur la pollinisation par le vent était : "Comment se fait-il qu'avec le nombre impressionnant de pollens dans l'air, le pollen d'une plante n'est pas attrapé par d'autres espèces et n’atteint que d'autres plantes de sa propre espèce ?" Ce fut la question qui amena les scientifiques à étudier les plantes qui fertilisent par le vent, et en particulier les pommes de pin. Chez les arbres qui possèdent des pommes de pin, ou "cônes", connus pour leur grande longévité et grande taille, les cônes forment les structures mâles et femelles, ces derniers peuvent se trouver sur des arbres différents ou sur le même arbre. Il existe des canaux spécialement conçus sur les cônes, permettant d'attirer les courants qui transportent le pollen qui peut atteindre facilement les zones reproductrices, grâce à ces canaux. Les cônes femelles sont plus larges que les cônes mâles et grandissent individuellement, elles consistent en un axe central autour duquel se fixent nombreux sporophylles (des structures semblables à la feuille) et qui forment des sortes de caisses qui ressemblent à des écailles de poisson. A la base de ces écailles se développent deux ovules. Quand les cônes sont prêts à être pollinisées, ces caisses s'ouvrent sur deux côtés. De cette manière, ils permettent au pollen des cônes mâles d'entrer. En plus, des structures spéciales aident le pollen à entrer dans le cône avec facilité. Par exemple, les écailles du cône femelle sont recouvertes de poils collants. Grâce auxquelles le pollen peut facilement être ramené à l'intérieur pour la fertilisation. Après la fertilisation, les cônes femelles se transforment en structures en bois contenant une graine. Plus tard, ces graines produiront de nouvelles plantes sous des conditions adaptées. Les cônes femelles possèdent une autre propriété étonnante. La zone où l'œuf (l'ovule) se forme est très proche du centre du cône. Il est apparemment difficile que le pollen atteigne cette zone, car, pour atteindre la partie interne du cône, il doit suivre un chemin spécial qui mène au centre. Bien que cela semble être à première vue un inconvénient pour la fertilisation des cônes, des recherches ont révélé que ce n'est pas le cas. Pour savoir comment fonctionne ce système particulier de fertilisation, une expérience a été
menée en préparant un modèle de cône. Le mouvement des petits ballons remplis de l'hélium et lâchés dans l'air a été observé. On a trouvé que ces petits ballons suivent facilement les courants d'air et peuvent entrer aisément dans les corridors étroits du cône. Plus tard, les mouvements des ballons dans cette expérience furent filmés à l'aide d'une technique photographique spéciale. Ces images furent ensuite analysées par l'ordinateur et la direction et la vitesse du vent furent établies. Les résultats montrent que les cônes modifient le mouvement du vent selon trois manières différentes. Premièrement, la direction du vent est dirigée vers le centre grâce aux écailles, puis, le vent dans cette région est déformé et poussé vers la zone où les œufs sont formés. Dans le second mouvement, le vent, qui tourne comme un tourbillon et touche tous les petits casiers, est dirigé vers la région qui s'ouvre sur le centre du cône. Troisièmement, grâce aux protubérances qui donnent naissance à de petits courants, le cône dirige le vent vers le bas en direction des casiers. Grâce à ces mouvements, la plupart du pollen dans l'air atteint la destination voulue. Le point le plus important à noter est que ces trois opérations, qui se complètent les unes les autres, doivent exister en même temps. La structure parfaite des cônes apparaît donc à ce niveau. La théorie de l'évolution affirme qu’une phase de développement a lieu chez les plantes, comme pour tous les êtres vivants au cours du temps. Selon les évolutionnistes, la raison de la structure parfaite des plantes repose sur des coïncidences. Pour bien saisir l'absurdité de cette affirmation, il suffit d'examiner la structure parfaite du système de reproduction des cônes. Il n'est pas possible qu'une espèce vivante se perpétue sans système reproducteur. Cette vérité inévitable s'applique aussi aux pins et à leurs cônes. En d'autres mots, le système reproducteur dans les cônes a du exister en même temps que les pins lorsqu'ils sont apparus pour la première fois. Il n'est pas possible que la structure parfaite des cônes soit apparue toute seule au cours d'une longue période de temps suivant différentes étapes. Il est primordial pour la structure qui mène le vent dans les cônes, pour l'autre structure qui dirige le vent dans les canaux, et pour les canaux qui mènent à la zone où les œufs se trouvent, d’apparaître au même moment sans qu'aucun détail ne manque. Si une de ces structures était absente, il ne serait pas possible que ce système de reproduction fonctionne. L'impossibilité que l'ovule du cône et le pollen qui le fertilisera soient apparus par hasard est un autre cul-de-sac du point de vue de la théorie de l'évolution. Que toutes les parties d'un tel système soient apparues au même moment par coïncidences, quand il est impossible que même une seule de ces parties soit apparue par hasard, est inconcevable. Les découvertes scientifiques invalident les affirmations de la théorie de l'évolution à propos de l'émergence de la vie due au hasard. Pour cette raison, il est évident qu'à l'instant où les premiers cônes sont apparus, leur forme était parfaite et ils possédaient un système sans défaut, car ils ont été créés par Allah. Les pins possèdent d'autres caractéristiques qui accélèrent la prise au piège des pollens. Par exemple, les cônes femelles se forment généralement au bout des branches. Cela réduit la perte de pollen au minimum. De plus, les écailles qui recouvrent les cônes aident à ce que plus de pollen tombe sur les cônes en réduisant la vitesse des courants d'air. L'arrangement symétrique des écailles autour des cônes aide la prise au piège des pollens venant de toutes les directions. Comme tous les pollens, les pollens de pin ont des formes, tailles et densités différentes selon leur espèce. Par exemple, le pollen d'une espèce est d'une densité qui l'empêche de suivre les
courants d'air utilisés par les cônes des autres espèces. Pour cette raison, ils échappent au courant formé par le cône et tombent par terre. Toutes les variétés de cônes piègent les courants d'air les plus adaptés pour leur propre espèce de pollen. Cette caractéristique des cônes ne sert pas uniquement à piéger les pollens. Les plantes utilisent cette filtration des courants d'air pour des fonctions très variées. Par exemple, avec cette méthode, les cônes femelles sont capables de changer la direction des pollens fungus qui pourraient endommager leurs ovules. Les précautions prises par les plantes afin que leur pollen, libéré au hasard dans l'air, puisse atteindre leur propre espèce, ne sont pas limitées. Les plantes produisent beaucoup plus de pollen que celui dont elles ont besoin afin de garantir le processus de pollinisation. Grâce à cela, la plante n'est pas affectée par les pertes de pollen qui peuvent survenir pour différentes raisons. Par exemple, chaque cône mâle sur un pin produit plus de 5 millions de grains de pollen par an, ce qui représente pour l'arbre entier une production de 12,5 milliards de grains de pollen par an, un nombre extraordinaire comparé aux autres êtres vivants.3 Même ainsi, les pollens portés par le vent rencontrent des obstacles. Les feuilles en représentent un. Quand les pollens sont libérés dans l'air, certaines plantes (noisetier, noyer etc.) ouvrent leurs fleurs avant leurs feuilles, afin que la pollinisation se fasse pendant que leurs feuilles sont toujours en développement. Les fleurs se trouvent sur trois sortes de céréales et de pins pour faciliter la pollinisation. Dans ce cas, les feuilles sont organisées de façon qui les empêche à devenir un obstacle au mouvement du pollen. Grâce à ces arrangements préalables, les pollens peuvent parcourir des distances considérables. La distance varie selon les espèces. Par exemple, les pollens avec des sacs à air peuvent parcourir de plus grandes distances que les autres espèces. On a découvert que les pollens de pin portant deux de ces sacs à air peuvent être transportés sur 300 kilomètres par des courants d'air élevés.4 Un fait si important est que des centaines de variétés de pollen voyagent sur de telles distances dans l'air, portées par le même vent, mais sans aucune confusion entre elles.
Les pollens visant leur cible Pour mieux comprendre les caractéristiques surprenantes des plantes qui sont fertilisées par le vent, prenons un autre exemple : Les missiles doivent suivre une trajectoire prédéterminée pour atteindre leur cible. Pour cette raison, des calculs très précis doivent être effectués pour le programmer. Par exemple, les caractéristiques du missile, la capacité de son moteur et sa vitesse de vol, ainsi que les renseignements sur les conditions météo, comme la densité de l'air, doivent être pris en compte. Il faut aussi connaître exactement la structure de la zone cible et les conditions actuelles à cet endroit. Tous ces facteurs doivent être mesurés avec une grande précision. Autrement, le missile n'aura pas la bonne trajectoire et ratera sa cible. Pour qu'un missile parvienne à toucher sa cible, plusieurs ingénieurs doivent travailler ensemble et réfléchir au moindre détail. Il est clair que la visée et la frappe de la cible ne peuvent réussir que grâce au travail d'équipe, à des calculs précis et à une technologie supérieure. Le système de reproduction des cônes ressemble au missile visant sa cible, car tout est planifié avec précision à l'avance, avec des réglages très sensibles. Beaucoup de détails, comme la direction des courants d'air, les différentes épaisseurs des cônes, la forme de leurs écailles, ont été pris en compte et les plans de la reproduction ont été construit sur la base de ces informations.
L'existence de structures aussi complexes chez les plantes pose la question de l'apparition de ces mécanismes. Répondons à cette question avec une autre. Est-ce que la structure des cônes peut être le résultat du hasard ? Le système placé dans les missiles est le résultat de longues années de recherches et de travail difficile, par des ingénieurs intelligents, savants et experts dans leur domaine. Les structures complexes des cônes, qui ont pratiquement le même système que les missiles, ont été conçues de la même manière. Affirmer qu'un missile puisse apparaître par hasard et qu'il puisse toucher une cible en suivant une trajectoire aléatoire est aussi illogique que d'affirmer que les mouvements extraordinaires du pollen, visant des cibles de la même manière, et la structure détaillée des cônes, aient pu apparaître par le fait de coïncidences. Bien sûr, il est impossible que des pollens puissent avoir la connaissance et la capacité de trouver leur chemin au cours de leur voyage. Le pollen n'est qu'une collection de cellules. En allant encore plus loin, on trouve que ce n'est qu'un arrangement d'atomes inconscients. Il n'y aucun doute que la possession par le cône d'un système constitué d'autant d'informations sur la fertilisation est le résultat de sa création parfaite par Allah, le Sage et le Tout-Puissant. Un autre point important concernant la fertilisation des pins est le contrôle du vent. Le vent accomplit de telles tâches de transport d'une manière aussi parfaite que ceci est sans aucun doute dû à Allah, le Seigneur de tous les mondes, Qui dirige tout dans les cieux et sur la terre. Allah mentionne cela dans un verset : Et Nous envoyons les vents fécondants… (Sourate al-Hijr, 22) Toutes les plantes du monde, sans exception, accomplissent de telles opérations. Chaque espèce sait ce qu'elle doit faire depuis qu'elle est apparue. Cet événement, qui se produit avec l'assistance du vent, se reproduit depuis des millions d'années sans difficulté, même s’il est basé sur des probabilités très faibles. Comme on vient de le voir, tout arrive au bon endroit et au bon moment, car chacun de ces mécanismes travaille en union avec tous les autres. Si un de ces mécanismes est absent, cela signifierait la fin de l'espèce. Il est évident que ces systèmes, qui n'ont aucune intelligence, volonté, ou conscience de soi, ne jouent aucun rôle, en partie ou globalement, dans ces événements incroyables ordonnés et créés par Allah, le Possesseur de la connaissance et du pouvoir infinis, Qui contrôle tout à chaque seconde et a tout planifié jusqu'au moindre détail. L'apparition de chaque chose vivante et inerte, ainsi que chaque événement, résulte de la création d’Allah Qui révèle ce secret dans ce verset saint : C'est Allah Qui a créé sept cieux et autant de terres. Entre eux [Son] commandement descend, afin que vous sachiez qu’Allah est en vérité omnipotent et qu’Allah a embrassé toute chose de [Son] savoir. (Sourate at-Talaq, 12) Pour illustrer ce point, imaginons que nous apercevions un outil technologique, une usine ou une construction sans défaut, chacun de leurs détails a été planifié par avance : nous savons que toutes ces choses ont eu un concepteur, qu'ils ont été fabriqués par des savants et qu'un contrôle a eu lieu à chaque étape de leur fabrication. Personne ne peut se lever et clamer que ces choses sont apparues seules au fil du temps. Nous apprécions, respectons et faisons l'éloge de l'intelligence de
ceux qui les ont conçus et de ce que leurs compétences ont produites. Tous les êtres vivants ont été créés avec des systèmes planifiés jusqu'au moindre détail et qui dépendent d'équilibres extrêmement délicats. Nous voyons cela partout autour de nous. Il n'y a aucun doute sur le fait que c'est Allah Qui est digne de louanges, Lui Qui a créé toutes les créatures vivantes avec toutes leurs capacités. Comme tout ce qui existe dans le monde, les plantes entretiennent leur existence grâce aux systèmes créés spécialement par Allah, en d'autres mots elles sont sous Son contrôle : A Lui appartient ce qui est dans les cieux et sur la terre. Allah est le Seul Qui Se suffit à Lui-même et Qui est le Digne de louange ! (Sourate al-Hajj, 64) C'est Lui Qui détient les clefs de l'inconnaissable. Nul autre que Lui ne les connaît. Et Il connaît ce qui est dans la terre ferme, comme dans la mer. Et par une feuille ne tombe qu'Il ne le sache. Et pas une graine dans les ténèbres de la terre, rien de frais ou de sec, qui ne soit consigné dans un livre explicite. (Sourate al-An'am, 59)
Les pollinisateurs en service Comme mentionné auparavant, certaines espèces de plantes se reproduisent en ayant leur pollen transporté par des insectes, des oiseaux, des abeilles et des papillons. Le lien existant entre les plantes, qui autorisent des animaux à disperser leur pollen, et les animaux qui accomplissent cette tâche, stupéfait les observateurs. Car afin de mettre en place et de perpétuer ce système d'échanges symbiotiques, ces créatures vivantes s'attirent et s'influencent de façon extrêmement habile. On pensait généralement que dans leurs relations avec les animaux, les plantes ne jouaient qu'un petit rôle. Au contraire, des recherches ont eu des résultats contraires à cette opinion. Les plantes, qui jouent un rôle très actif, influencent directement les schémas comportementaux des animaux. Elles mettent en place des stratégies avec lesquelles elles dirigent les animaux qui transporteront leur pollen. Par exemple, la couleur des plantes indique aux oiseaux et à d'autres animaux quels fruits sont mûrs et prêts à la dissémination. La quantité de nectar présent, en relation avec la couleur des fleurs, augmente la possibilité de fertilisation en encourageant les pollinisateurs à rester plus longtemps sur la plante et des odeurs florales spécifiques attirent les bons pollinisateurs au même moment.5 Les plantes utilisent parfois des tromperies pour initier le processus de transport du pollen. L'animal qui doit transporter le pollen tombe généralement dans un piège posé par la plante, et ainsi elle atteint son but.
Les méthodes utilisées par les plantes : la couleur, la forme et l'odeur En plus d'informer les pollinisateurs de la présence de fleurs, la couleur aide également pour annoncer leur nectar. Quand un pollinisateur approche, la fleur envoie des signaux stimulants, comme l'odeur, pour montrer à l'insecte le chemin jusqu'au lieu du nectar. Les motifs colorés des fleurs dirigent le pollinisateur vers le centre où le nectar est situé, et permet ainsi la fertilisation.6 Les plantes connaissent aussi la fonction de guide des couleurs qu'elles possèdent. En fait, elles trompent les animaux en utilisant consciemment cette particularité. Certaines plantes, n'ayant
pas de nectar, utilisent les caractéristiques des couleurs des fleurs qui produisent du nectar pour attirer les insectes. Un très bon exemple est la céphalanthère rouge, une espèce d'orchidée, et la campanule bleue qui poussent dans des régions forestières sous le climat méditerranéen. Tandis que la campanule produit un nectar qui est très attirant pour les abeilles, la céphalanthère rouge ne possède pas les capacités de le faire, mais c'est la même abeille sauvage, connue localement sous le nom d"abeille coupeuse de feuilles", qui exécute la fertilisation de ces deux plantes totalement différentes. Pendant que l'abeille coupeuse de feuilles fertilise les campanules bleues, elle ressent le besoin de fertiliser également la céphalanthère rouge. Ce comportement des abeilles fertilisant des plantes sans nectar a attiré l'attention des scientifiques, et ils ont cherché la raison d'un tel comportement. La réponse à cette question a pu avoir lieu grâce au résultat de recherches menées avec un appareil appelé "spectrophotomètre" : On a compris que les abeilles coupeuses de feuilles sont incapables de distinguer les longueurs d'onde de la lumière reflétée par ces deux fleurs différentes. En d'autres mots, bien que l'être humain parvienne à distinguer les longueurs d'ondes de la lumière reflétée par la campanule bleue et la céphalanthère rouge puisqu’on voit la différence de couleur entre ces fleurs, les abeilles sauvages ne peuvent pas voir la différence. La couleur est un facteur important pour les pollinisateurs, et l'abeille, qui se pose sur la campanule bleue, qui émet du pollen, visite et fertilise également la céphalanthère rouge qui pousse à côté, qu'elle voit de la même couleur. Ainsi, cette orchidée se perpétue à travers les générations grâce à sa "ressemblance cachée" avec la campanule bleue.7 Certaines espèces de plantes annoncent en réalité le mérite de leur pollen en changeant la couleur de leurs fleurs. En voici un exemple : Dans une lettre, le naturaliste Fritz Muller discute d'une plante appelée Lantana, qui pousse dans les forêts brésiliennes : Nous avons ici une Lantana dont les fleurs durent trois jours, et qui sont jaunes le premier jour, oranges le second, et violettes le troisième. Cette plante est visitée par divers papillons. D’après ce que j’ai vu, les fleurs violettes ne sont jamais touchées. Certaines espèces insèrent leur proboscis (leur bouche) dans les fleurs jaunes et oranges, d'autres… exclusivement dans les fleurs jaunes du premier jour. C'est, je pense, un cas intéressant. Pour les fleurs qui tombent à la fin du premier jour, l'inflorescence (les fleurs au sommet des tiges) serait moins frappante, si elles ne changeaient pas aussi souvent de couleur, cela serait moins frappant, si elles ne changeaient pas de couleur, elles seraient perdus au cours du temps par les papillons qui inséreraient leur proboscis dans des fleurs déjà fertilisées.8 Comme Muller l'a observé, la couleur changeante des fleurs est à la fois dans l'intérêt de la plante et du pollinisateur. Les plantes dont les fleurs changent de couleur offrent aux agents fertilisant une grande quantité de nectar quand les fleurs sont jeunes. Au fur et à mesure que les fleurs vieillissent, elles ne changent pas uniquement de couleur, mais elles contiennent aussi moins de nectar. En interprétant correctement les changements de couleur, les pollinisateurs économisent de l'énergie et ne visitent pas les plantes qui ont peu ou n’ont pas de nectar. Une autre méthode utilisée par les plantes pour attirer les oiseaux ou les insectes est l'odeur libérée par leurs fleurs. Les odeurs, qui sont agréables pour nous, servent en fait à attirer les insectes. Le parfum libéré par les fleurs a la propriété de montrer le chemin aux insectes des alentours. Quand un insecte sent l'odeur, il réalise qu'il y a un délicieux nectar entreposé tout près de lui. Il se dirige
alors droit vers la source de cette odeur. Quand il atteint la fleur, il essaye d'atteindre le nectar et le pollen se colle à lui. Le même insecte laissera aussi derrière lui le pollen collé qui vient de la fleur sur laquelle il s'est posé, et mènera ainsi le processus de fertilisation. Il n'est même pas conscient du travail important qu'il effectue. Son seul but est d'atteindre le nectar qu'il sent.
Les méthodes de tromperie des plantes Nous avons dit que certaines plantes utilisent des méthodes de tromperie. Ces plantes n'ont pas de nectar avec lequel elles peuvent attirer les insectes, elles sont fertilisées grâce à leur utilisation de similarités avec les insectes. Une espèce d'orchidée, l'orchidée miroir, possède la forme et la couleur d'une abeille femelle afin d'attirer les abeilles, elle est même capable d'émettre un signal chimique adapté pour attirer les abeilles mâles, et produit une phéromone spéciale (un composé chimique particulier). L'orchidée abeille est une autre plante qui imite les insectes pour assurer sa fertilisation. Le nombre d'orchidées qui emploie cette technique est assez grand, et les méthodes utilisées diffèrent les unes des autres. Certaines imitent une abeille femelle avec la tête pointant vers le haut, d'autres ont la tête qui pointe vers le bas. Par exemple, l'orchidée abeille jaune utilise cette deuxième méthode. Pour cette raison, leurs modes de fertilisation diffèrent.9 Une autre espèce d'orchidée qui imite les abeilles femelles est l'orchidée dragon. La lèvre de la fleur de l'orchidée dragon imite si habilement la guêpe femelle sans ailes que seules les guêpes mâles s'y intéressent. Certains membres de la famille des orchidées réussissent à attirer des insectes jusqu'à eux, même s'ils n'ont pas de nectar à offrir. Ils attirent les guêpes mâles sur une zone de la partie basse de la fleur en imitant la guêpe femelle et en libérant une odeur attirante. La guêpe qui atterrit sur la fleur essaye de s'accoupler, et cela mènera à fixer le pollen de l'orchidée sur son corps. Grâce à cette tromperie, la guêpe dépose le pollen collé sur son corps sur une autre fleur, sur laquelle elle atterrit avec le même but.10 Une autre plante qui imite les caractéristiques des animaux femelles est l'orchidée marteau. Le mécanisme de reproduction de cette orchidée, qui pousse dans les prairies sèches d'Australie du Sud, est vraiment étonnant. L'orchidée marteau ne possède qu'une seule feuille, en forme de cœur, et affiche une ressemblance totale avec la guêpe femelle. Tandis que la guêpe mâle vole, les femelles n'ont pas d'ailes et passent la plupart de leur temps dans le sol. Quand l'heure d’accouplement arrive, les femelles sortent de terre afin que les mâles les trouvent, et grimpent en haut des tiges élevées des plantes. Une fois en haut, elles libèrent leur odeur d'accouplement et attendent l'arrivée d'un mâle. Une caractéristique spécifique des guêpes mâles est qu'elles atteignent les orchidées deux semaines avant les femelles. C'est une situation fort intéressante, car il n'y a aucune guêpe femelle aux alentours, mais seulement des orchidées qui ressemblent aux guêpes femelles et qui attendent leur fertilisation. Et quand les guêpes mâles arrivent près des orchidées, elles sentent une odeur similaire à celle émise par les guêpes femelles et qui est émise par l'orchidée. Sous l'influence de cette odeur, les guêpes mâles atterrissent sur les feuilles des orchidées. Or, la feuille des orchidées est comme un bras articulé sur une charnière élastique. Quand la guêpe mâle décolle en croyant tenir une femelle, à cause de ce bras articulé, il se met à décrire un arc de cercle, et vient cogner une sorte d'enclume qui contient des sacs de pollen. En se cognant dessus, l'insecte accroche ces sacs sur son dos. Et de cette manière, quand la guêpe va sur d'autres orchidées, le pollen collé sur elle sert à les fertiliser.11 Comme on vient de le voir, il existe un rapport harmonieux entre l'orchidée marteau et la
guêpe. Cette symbiose est très importante pour la reproduction de la plante car, si le pollen n'était pas transporté par l'insecte sur une autre plante de la même espèce, la fertilisation n'aurait pas eu lieu. Il y a bien d'autres exemples dans la nature de ce genre de relations, comme celle qui existe entre l'orchidée marteau et les guêpes. Quelque fois, des différences entre les fleurs peuvent être la raison d'une telle relation. Par exemple, il est très facile pour certains insectes d'entrer dans certaines fleurs, car la partie de la fleur où le pollen repose est ouverte, et les insectes et les abeilles peuvent facilement entrer dans ces zones et atteindre le pollen. Certaines plantes ont un accès à leur nectar qui est d'une taille spécifique qui ne laisse entrer que certains insectes. Par exemple, dans certaines situations, les abeilles se frayent un chemin à travers ces trous afin d'atteindre le nectar dans la fleur. Il est très difficile, voire impossible, aux autres êtres vivants de réaliser ce que l'abeille fait si facilement. Les abeilles et d'autres insectes, d'un autre côté, sont incapables de fertiliser les fleurs avec de longs tubes corollaires (pétales). Seuls les insectes possédant des langues allongées, comme les papillons, peuvent fertiliser ces fleurs.12 De tous ces exemples, on peut voir qu’une totale et parfaite harmonie existe entres les insectes, dont le corps est parfaitement adapté à celui des plantes, et les plantes elles-mêmes. Il est impossible que la réciprocité d'une telle relation "clé et serrure" soit apparue par hasard, comme le réclament les évolutionnistes. Car s'attendre à ce que cela survienne par le fait du hasard contredit la logique même de la théorie de l'évolution. Selon les affirmations des évolutionnistes à propos de la sélection naturelle, une forme de vie qui n'est pas adaptée à son environnement doit soit développer de nouveaux mécanismes en elle, soit disparaître lentement. Dans cette situation, selon les mécanismes de la sélection naturelle, ces plantes, incapables d'être fertilisées par des insectes en raison de la structure particulière de leurs fleurs, auraient du disparaître, ou la forme de leurs fleurs aurait du changer. Et de la même manière, les insectes qui ne peuvent fertiliser que ces fleurs à cause de la structure de leur bouche, aurait du disparaître par manque de nourriture, ou la structure de leur organe qu'ils utilisent pour se nourrir aurait du se transformer. Mais lorsqu’on observe les plantes aux longs tubes corollaires, ou d'autres plantes, on voit qu'elles n'ont développé aucune adaptation, changements ou d'autres mécanismes supplémentaires. Aucune adaptation n'a été observée chez les créatures vivantes comme les papillons. Ces fleurs, qui bénéficient d'une relation symbiotique avec les pollinisateurs qui les fertilisent, poursuivent leur vie depuis de nombreuses années, jusqu'aujourd'hui. Ce qui a été expliqué jusqu'ici est un résumé des méthodes employées par différentes espèces de plantes pour survivre à travers les générations. Vous trouverez tous ces détails dans tout livre de biologie, mais ces mêmes sources sont incapables de fournir une explication satisfaisante aux raisons qui font que des plantes emploient ces processus de dissémination du pollen, car dans chacun de ces processus, des caractéristiques telles que la pensée, le raisonnement, des prises de décision et des calculs - que nous ne pouvons pas attribuer aux plantes - sont évidentes : nous savons tous qu'une plante n'a pas la conscience d'accomplir de telles activités. Imaginez le scénario si nous disions qu'une plante exécute tous ces processus de sa propre volonté : La plante "calcule" que sa structure aérodynamique est adaptée à la dissémination du pollen par le vent, et chaque génération suivante emploie la même méthode. D'autres "comprennent" qu'elles ne pourront pas utiliser le vent efficacement et, pour cette raison, utilisent les insectes pour
transporter leur pollen. Elles "savent" qu'elles doivent attirer des insectes à elles afin de se multiplier, et essaient différentes méthodes. Elles identifient ce que les insectes aiment. Après avoir trouvé quels nectars et odeurs sont efficaces, elles produisent ces odeurs par divers procédés chimiques et les libèrent au moment approprié. Elles identifient le goût dans le nectar que les insectes trouveront agréable, ainsi que les substances qui le composent, et les produisent d'elles-mêmes. Si l'odeur et le nectar ne sont pas suffisants pour attirer l'attention des insectes à elles, elles décident d'utiliser une autre méthode et réalisent des "imitations trompeuses". De plus, elles "calculent" le volume de pollen qui atteindra une autre plante de la même espèce et aussi la distance qu'il parcourra, en se basant sur ces calculs, elles commencent la production dans les quantités les plus adaptées et au moment le plus approprié. Elles "réfléchissent" aux possibilités qui empêcheraient le pollen d'atteindre sa destination et "prennent des précautions" contre elles. Bien sûr, un tel scénario ne peut en aucun cas être la réalité : en fait, ce scénario brise toutes les règles de la logique. Aucune des stratégies mentionnées ci-dessus ne peut être inventée par une plante ordinaire, car une plante ne peut pas raisonner, ni peut calculer le temps, ni peut déterminer les tailles et les formes, ni peut calculer la force et la direction du vent, ni peut déterminer de quels types de techniques elle aura besoin pour la fertilisation, ni peut penser qu'elle doit attirer un insecte qu'elle n'a jamais vu, de plus, elle ne peut décider quelles méthodes elles devra utiliser pour réaliser la moindre de ces choses. Quelque soit le nombre de détails, la direction par laquelle le sujet est approché, et la logique employée, la conclusion qu'il y a quelque chose d'extraordinaire dans la relation entre les plantes et les animaux ne changera pas. Ces êtres vivants ont été créés en harmonie les uns avec les autres. Ce système sans défaut de bénéfice mutuel nous montre que la force qui a créée à la fois les fleurs et les insectes connaît ces deux types d'êtres vivants, et est consciente de leurs besoins, et les a créés pour être complémentaire avec l'autre. Ces êtres vivants sont l’œuvre du Seigneur de tous les mondes, Allah, Qui les connaît très bien, et Qui connaît toute chose. Elles sont chargées de représenter la grandeur d’Allah, Son suprême pouvoir et Son art parfait aux hommes. Une plante n'a pas la conscience de sa propre existence, ni des fonctions miraculeuses qu'elle accomplit, car elle est sous le contrôle d’Allah, qui planifia chaque caractéristique, qui créa tout dans l'univers, et qui continue à créer à tout instant. Cette vérité nous est annoncée par Allah dans le Coran : … et l'herbe et les arbres se prosternent (devant Lui). (Sourate ar-Rahman, 6)
La pollinisation et la reproduction des plantes sous-marines Contrairement à une croyance populaire, la reproduction au moyen de pollen n'est pas limitée aux plantes terrestres. Il existe également des plantes aquatiques qui se reproduisent par cette méthode. La première plante, vivant dans l'océan et qui se reproduit par pollinisation, appelée zostère fut découverte en 1787 par le botaniste Italien Filippo Cavolini.15 La raison de la croyance que la pollinisation est limitée aux plantes terrestres était que les grains de pollen des plantes terrestres qui entrent en contact avec l'eau se fissurent et cessent de fonctionner.
Des études menées sur les plantes qui se reproduisent par pollinisation dans l'eau ont montré qu'il existe un autre sujet qui prouve que la théorie de l'évolution est invalide. Les plantes qui dispersent leur pollen dans l'eau se retrouvent dans 31 groupes dans 11 familles différentes, et dans des lieux très différents, du nord de la Suède au sud de l'Argentine, de 40 mètres sous le niveau de la mer à 4.800 mètres de hauteur dans le lac Titicaca dans les montagnes des Andes. D'un point de vue écologique, elles vivent dans des conditions très différentes, depuis les forêts tropicales pluvieuses jusqu'aux mares saisonnières des déserts.16 Les difficultés des évolutionnistes sur ce sujet proviennent de la théorie de l'évolution ellemême, selon laquelle, la pollinisation était une méthode de reproduction qui commença à être utilisée par les plantes après qu'elles aient commencé à vivre sur terre. Cependant, on connaît des plantes aquatiques qui utilisent cette méthode. Pour cette raison, les évolutionnistes ont nommé ces plantes des "plantes à fleurs qui sont retournées dans l'eau". Encore une fois, les évolutionnistes sont incapables de donner la moindre explication logique et scientifique sur le moment où les plantes sont retournées dans l'eau, les raisons qui les ont forcés à le faire, comment elles sont retournées dans l'eau, ou quelle forme avaient les espèces intermédiaires. Un autre problème pour les évolutionnistes résulte de certaines propriétés de l'eau. Comme révélé précédemment, l'eau n'est pas du tout un environnement adapté pour la dissémination du pollen, et mène généralement à l'éclatement des graines individuelles. Il est aussi difficile de faire des prédictions sur le mouvement de l'eau. Il peut y avoir des courants assez irréguliers dans l'eau, les marées peuvent noyer soudainement les plantes, ou les emmener à des distances considérables à leur surface. En dépit de ces facteurs, les plantes aquatiques utilisent avec succès l'eau dans laquelle elles grandissent comme pollinisateur, elles ont été créées d’une façon qui leur permet de fonctionner sous la surface. Voici quelques exemples de ces plantes :
Vallisnérie Les fleurs mâles de la vallisnérie se développent dans la partie de la plante qui reste sous l'eau, puis, afin d'atteindre les plantes ayant des caractéristiques femelles, elles quittent le corps principal et flottent librement. La fleur est créée de façon qu’elle puisse facilement remonter à la surface une fois libérée. A ce point, la fleur ressemble à un bourgeon globulaire. Ses feuilles se sont refermées et elles enveloppent la fleur comme la peau d'une orange. Cette forme structurale particulière fournit une protection contre les effets négatifs de l'eau à la partie qui transporte le pollen. Quand les fleurs remontent à la surface, les pétales, qui étaient auparavant fermées, se séparent les unes des autres et se répandent à la surface de l'eau. Les organes qui portent le pollen émergent au-dessus des pétales. Elles fonctionnent alors comme des voiles miniatures, capables de bouger même avec une infime brise. Elles maintiennent aussi le pollen de la vallisnérie au-dessus de la surface de l'eau. Quant aux fleurs de la plante femelle, elles flottent sur l'eau, à l'extrémité d'une longue tige enracinée dans le fond du lac ou de l'étang. Les feuilles de la fleur femelle s'ouvrent en surface, en formant une légère dépression qui sert à créer une attraction gravitationnelle sur la plante mâle quand elle s'approche de la plante femelle. En fait, quand la fleur mâle passe près de la femelle, elle est tirée vers elle et les deux fleurs se rencontrent. De cette manière, le pollen atteint l'organe reproducteur de la fleur femelle et la pollinisation survient.17 La protection par la fleur mâle du pollen quand elle est refermée dans l'eau, sa remontée et son ouverture à la surface, et l'adoption d'une forme lui permettant de bouger confortablement sur l'eau,
sont des détails qui requièrent une attention particulière. Ces caractéristiques de la fleur ressemblent à celles des canots de sauvetages utilisés à bord des bateaux, qui s'ouvrent automatiquement lorsqu'ils sont lancés dans la mer. Ces canots sont le résultat de longues recherches collectives menées par des concepteurs de produits industriels. Les défauts des premiers canots produits apparus lors des premiers tests, ont été pris en compte et éliminés, et après de nombreux tests un système qui fonctionne correctement a abouti. Considérons ces recherches dans le contexte de la vallisnérie : contrairement aux concepteurs du canot de sauvetage, la vallisnérie n'a pas eu plus d'une opportunité. La première vallisnérie du monde n'a eu qu'un seul essai. Seule l'utilisation d'un système qui est entièrement fonctionnel au premier test peut garantir la survie des prochaines générations. Un système défectueux ne polliniserait pas la fleur femelle, et la plante disparaîtrait du monde, puisqu'elle ne serait pas capable de se multiplier. Il est donc impossible que la stratégie de pollinisation de la vallisnérie soit apparue par étapes. Cette plante a été créée dés le début avec une structure qui lui permet d'envoyer son pollen dans l'eau.
Halodule Une autre plante aquatique qui possède une stratégie de pollinisation efficace est l'halodule, qui pousse le long des côtes sableuses des Iles Fidji. Les pollens de cette plante, qui ressemblent à de longues nouilles, se balancent sous l'eau jusqu'à la surface. Cette structure permet à l'halodule de toucher encore plus de cibles que la vallisnérie. De plus, les filaments de pollen sont recouverts de protéines et de glucides qui les rendent collant. Ils adhèrent les uns aux autres à la surface de l'eau et forment de longs radeaux. Des millions de véhicules de recherche de ce type sont transportés par la marée jusqu'aux mares peu profondes où les plantes femelles flottent. La collision de ces véhicules de recherche avec les organes reproductifs de la plante femelle à la surface de l'eau permet à la pollinisation d'avoir lieu facilement et avec succès.18
Thalassia Nous avons parlé des plantes dont le pollen est transporté à la surface de l'eau. Dans ce cas, le mouvement du pollen est en deux dimensions. Certaines espèces ont des systèmes de pollinisation qui opèrent en trois dimensions, c'est-à-dire, sous la surface. Les stratégies de pollinisation sous-marine sont plus dures à mettre en œuvre que celles de surface, car dans une pollinisation en trois dimensions, les moindres changements dans le mouvement du pollen auront des effets considérables. Pour cette raison, il est plus difficile pour le pollen d'atteindre l'organe femelle sous l'eau qu'à la surface. Néanmoins, la Thalassia, une plante des Caraïbes, vit en permanence sous l'eau, car elle a été créée avec une stratégie de pollinisation qui permet de surmonter ces conditions apparemment difficiles. La Thalassia relâche son pollen circulaire sous l'eau, encastré dans des fibres allongées. Elles sont transportées par les vagues et viennent se coller aux organes reproducteurs des fleurs femelles, permettant ainsi à la plante de se multiplier.19 Les pollens de la Thalassia et de l'Halodule sont encastrés dans des fibres, ce qui accroît la distance que parcourent les véhicules de recherche. Il n'y a aucun doute que cette création est celle d’Allah, Qui créa les plantes aquatiques et leurs stratégies de pollinisation dans l'eau, et Qui a conscience de toute la création.
Il a créé les cieux sans piliers que vous puissiez voir; et Il a enfoncé des montagnes fermes dans la terre pour l'empêcher de basculer avec vous ; et Il y a propagé des animaux de toute espèce. Et du ciel, Nous avons fait descendre une eau, avec laquelle Nous avons fait pousser des plantes productives par couples de toute espèce. "Voilà la création d'Allah. Montrez-Moi donc ce qu'ont créé, ceux qui sont en dehors de Lui ?" Mais les injustes sont dans un égarement évident. (Sourate Luqman, 10-11)
LA CONCEPTION PARFAITE DE LA GRAINE C ’ e s t grâce au vent, ou peut-être grâce aux moyens d'autres transporteurs que les pollens mâles qui atteignent les organes des fleurs femelles ont atteint la fin de leur voyage. Tout est maintenant prêt pour la formation d'une graine. L'étape la plus importante dans la reproduction sexuée est la formation de la graine. Il sera utile d'examiner cette formation, en commençant par la structure générale de la fleur. Au centre de la plupart des fleurs se trouvent un ou plusieurs carpelles, les parties reproductrices "femelles". Le carpelle se termine par une protubérance, appelée stigmate, sous lequel se trouve une tige, appelée style, à la base de laquelle se trouve un ovaire, qui contient les ovules, c'est-à-dire les "moules" des graines. Le pollen qui parvient des organes mâles atterrit sur le stigmate, dont la surface est recouverte d'un liquide collant, et atteint l'ovaire à travers le style. Le liquide collant a une fonction très importante. Aussi longtemps que les grains de pollen sont incapables d'atteindre l'ovaire sous le style, ils ne seront pas capables de fertiliser les graines. Ce liquide garantit qu'en les collant ensemble, les grains de pollen ne seront pas perdus. La graine se forme seulement quand les cellules mâles et femelles s'assemblent. Après avoir atterrit sur le stigmate, chaque grain de pollen individuel, c'est-à-dire chaque cellule reproductrice, développe un fin tube vers le bas, et entre dans l'ovaire via le style. Il y a deux spermatozoïdes dans chaque tube pollinique. Le tube grandit vers le bas, et pénètre dans l'ovaire où le spermatozoïde est libéré. De cette manière, le noyau d'un des spermatozoïdes s'unit avec l'ovule de l'ovaire. Cet ovule fertilisé se développe en embryon, qui formera la graine. Le noyau du second spermatozoïde s'unit avec les deux noyaux de la cellule centrale et ils formeront un tissu spécialisé qui entourera et nourrira l'embryon. Ce développement s'appelle la fertilisation. Après cette fertilisation, l'ovule est enveloppé dans un manteau, et l'embryon entre dans période de repos, durant laquelle il grandit pour devenir une graine, avec les sources de nourriture qui l'entourent. Dans chaque graine formée par l'union de cellules sexuelles mâles et femelles, se trouve un embryon de plante et une réserve de nourriture. C'est un très important détail pour le développement de la graine, car durant les premières étapes, quand elle se trouve sous terre, elle ne possède pas de racines ou de feuilles qui lui permettent de produire des nutriments, et elle aura besoin d'une source de nourriture pour être capable de grandir durant cette période. L'embryon et la réserve de nourriture qui l’entourent sont connus comme fruit. Ces structures possèdent de hauts niveaux en protéines et en glucides, car leur fonction est de nourrir les graines. Ainsi, elles forment une source indispensable de nourriture pour les êtres humains et les autres êtres vivants. Chaque fruit possède les meilleures qualités pour protéger et nourrir les graines qu'il contient. La partie charnue, la quantité d'eau, et la structure de la peau externe ont les formes les plus efficaces pour protéger la graine. Chaque plante ne peut fertiliser qu'une autre plante de la même espèce. Si le pollen d'une plante atterrit sur le stigmate d'une autre espèce, la plante interdit au pollen de fabriquer un tube pour atteindre son ovaire ; ainsi la graine ne se développe pas car il n'y a pas de fertilisation.20
Par exemple, si le pollen des fleurs de blé est transporté sur un pommier, cet arbre ne produira pas de pommes. Il est utile de s'arrêter sur ce point et de réfléchir à la nature extraordinaire de celuici. La fleur d'une espèce de plante reconnaît le pollen venant de la fleur d'une plante de la même espèce. S'il vient de sa propre espèce, elle peut débuter le processus de fertilisation. Comment donc le stigmate d'une fleur femelle, qui peut distinguer le pollen de sa propre espèce selon certains critères, apprend-il à mener cette identification ? Comment sait-il qu'il ne doit pas commencer le processus lorsque le pollen est étranger ? Il n'y a aucun doute que l'intelligence qui contrôle chaque détail des plantes a organisé ce mécanisme dans les fleurs de la manière la plus subtile afin de garantir la pérennité de l'espèce de génération en génération. Le type d'environnement dans lequel l'embryon se développerait, ce dont il aurait besoin durant les étapes de son développement, ce qu'il trouverait quand il émergerait du sol, et le type de protection dont il aurait besoin ainsi que toutes les autres exigences ont été pensées à l'avance, et la graine a été organisée avec ces besoins. Les couches externes qui protègent les graines sont généralement très solides. Ces structures protègent les graines d'agressions externes et des modifications ayant lieu dans l'environnement dans lequel elles se trouvent. Par exemple, durant la dernière étape de développement de certaines graines, une substance résistante qui ressemble à la cire se forme sur les surfaces externes, grâce à laquelle les graines deviennent résistantes aux effets de l'eau et des gaz. Les structures parfaites qui apparaissent dans la vie des fleurs ne s'arrêtent pas là. Les manteaux des graines peuvent être couverts de différentes substances selon l'espèce de la plante ; par exemple, un haricot sera recouvert d'une fine membrane et une graine de cerise sera protégée par un manteau solide. Les manteaux des graines qui doivent être résistants à l'eau sont plus solides et plus épais que les autres. Les graines sont différentes, elles ont des formes et tailles selon leur espèce. La quantité de nourriture est différente entre les graines qui doivent attendre longtemps avant de pousser (par exemple les graines de noix de coco) et celles qui commencent à pousser rapidement après leur contact avec de l'eau (les melons, les pastèques…). On vient donc de le voir, les graines possèdent des systèmes très complexes qui leur permettent de se reproduire facilement et d'endurer les conditions externes sans problème. L'intelligence observée dans chaque étape des systèmes organisés pour la reproduction des plantes est une preuve évidente que ces systèmes ont été créés par Allah, le Possesseur du savoir supérieur.
Il est temps de se propager : la dissémination des graines Les méthodes employées par les plantes pour répandre leurs graines, toutes extrêmement efficaces, varient avec la structure des graines de chaque plante. Par exemple, les graines qui sont assez petites et légères pour voler sur une très faible brise, tombent par terre une fois que le vent les a remuées et sont fertilisées sans difficulté. Il suffit, pour la reproduction de certaines plantes, que leurs graines tombent au sol. Les autres dispersent leurs graines par une méthode naturelle de catapulte, en d'autres mots, elles "font feu" avec leurs graines. Cela survient par la libération de la tension qui se forme au fur et à mesure que la graine pousse dans son manteau. Les manteaux des graines de certaines plantes se fissurent après avoir séchés au soleil, et d'autres s'ouvrent et dispersent leur contenu quand elles sont affectées par des facteurs externes comme le vent ou les animaux.
Les plantes qui dispersent leurs graines par éclatement Le concombre méditerranéen Quand nous examinons les méthodes employées dans le processus de dissémination, qui est extrêmement important pour la reproduction des plantes, nous nous rendons compte qu'elles sont construites sur des équilibres très délicats. Par exemple, certaines plantes, comme le concombre méditerranéen, utilisent leur propre force pour répandre leurs graines. Quand les concombres méditerranéens commencent à mûrir, ils se remplissent d'un jus visqueux. Quelque temps plus tard, la pression exercée par ce liquide est telle que l'enveloppe externe du concombre ne peut y résister et tombe à terre. Quand cela arrive, le concombre expulse son liquide comme la traînée d'un missile tiré dans l'air. Une traînée de liquide apparaît derrière le concombre et avec, des graines.21 Les mécanismes sont très sensibles ; les cosses des graines se remplissent avec du liquide quand le concombre commence à être mûr, et l'explosion se déroule au moment où il est complètement mûr. Si ce système se déclenchait prématurément, l'éclatement du concombre avant que les graines ne soient formées ne servirait à rien. Une telle éventualité signifierait la fin de cette espèce de plante. Mais ce risque ne se présente pas, grâce à son minutage parfaitement calculé. L'affirmation que ces mécanismes, qui ont tous du être présents dès le début, ont évolué par changements progressifs sur des centaines, milliers ou même millions d'années, n'est pas basée sur l'intelligence, la logique ou la science. Les cosses des graines, le liquide à l'intérieur, les graines, le mûrissement des graines doivent tous apparaître au même moment. La perpétuation ininterrompue d'un tel système, qui a fonctionné parfaitement jusqu'à aujourd'hui, nous montre qu'il a émergé au commencement dans une forme complète et sans défaut. En d'autres mots, il a été créé par Allah.
Le genêt et l'arbre "Hura" La reproduction du genêt a lieu également avec la méthode de l'ouverture spontanée, mais de manière complètement opposée à celle du concombre méditerranéen. L'éclatement des graines du genêt ne survient pas avec une augmentation de liquide, mais avec son évaporation. Pendant que la cosse chauffe durant une journée ensoleillée, le côté exposé au soleil sèche plus vite que celui qui est à l'ombre. La cosse se fissure soudainement en deux à cause de la différence de pression entre les deux côtés, et de cette manière, les graines noires minuscules qui se trouvent à l'intérieur sont dispersées dans toutes les directions. Une des plantes qui arrive le mieux à disperser ses graines par éclatement est l'arbre brésilien connu sous le nom de "hura". Quand l'arbre chauffe et qu'il est l'heure de disséminer ses graines, il peut les projeter sur une distance de 12 mètres. Cela représente une distance considérable pour un arbre.22
Les graines hélicoptères Les érables européens et les sycomores possèdent une structure vraiment intéressante. Ces graines sont équipées d'une aile unique qui pousse sur un seul côté. Le poids de la graine et la longueur de l'aile sont si bien équilibrés que ces graines tournoient en tombant. Les sycomores poussent souvent dans des endroits relativement isolés, et le vent peut apporter une assistance considérable aux graines. En tournant sur elles-mêmes, ces graines hélicoptères peuvent parcourir de grandes distances avec juste une simple brise.23
Les graines à l'intérieur des cosses des arbres Bertholletia, qui poussent en Amérique du Sud, restent où elles sont pendant un moment après avoir atterrit sur le sol. La raison à cela est qu'elles ne possèdent aucune propriété qui attire l'attention des animaux. Elles n'ont pas d'odeur, par exemple, leur aspect extérieur n'est pas saisissant, et en plus elles sont difficiles à casser. Pour que cet arbre se reproduise, les noix, contenues dans les cosses, doivent en être extraites et enterrées sous terre. Mais aucune de ces propriétés négatives ne posent problème au Bertholletia, car une créature qui partage le même environnement que lui et qui surmonte tous ces problèmes existe. L'agouti, un rongeur qui vit en Amérique du Sud, sait qu'il y a de la nourriture pour lui sous cette coquille fine et sans odeur. Grâce à ses dents acérées de devant, il peut facilement découper la cosse résistante pour atteindre la graine. Il y a environ 20 noix à l'intérieur de chaque cosse, qui est plus que ce que peut manger l'agouti en une seule fois. L'agouti bourre donc les noix dans les poches de ses joues et va les enterrer dans de petits trous qu'il creuse. Bien qu'il fasse ceci pour retrouver et manger les noix plus tard, l'agouti n'a pas une mémoire parfaite et oublie la majorité des graines, ce qui produira de nouveaux arbres environ un an après. 24 Cette harmonie n'est bien sûr pas arrivée par hasard. Ces créatures vivantes ne se sont pas découvertes l'une et l'autre par hasard. Ces créatures vivantes ont été créées. Cette complémentarité, qu’on peut observer dans d'innombrables exemples dans la nature, est le produit d'une sagesse supérieure. Allah, le Possesseur de cette sagesse supérieure, a créé les êtres vivants avec toutes ces caractéristiques et leur connexion symbiotique.
Les graines qui peuvent résister à toutes les conditions En général, les cellules reproductrices des êtres vivants meurent rapidement après avoir quitté leur environnement naturel. Mais cela ne s'applique pas aux plantes. Le pollen et les graines peuvent rester en vie à des kilomètres de distance de leur plante mère. De plus, le temps écoulé après avoir quitté la plante mère n'est pas important. Certaines graines restent viables pendant des années, ou même des centaines d'années. Le lupine, qu’on trouve dans la toundra arctique, est un exemple de graines capables de survivre pendant de longues périodes. Les graines de la plante ont besoin d'un climat chaud à certaines époques de l'année afin de germer. Quand elles sentent que la chaleur est insuffisante, même si toutes les autres conditions sont réunies, les graines n'éclatent pas, mais attendent dans le sol gelé que la température augmente. Quand l'environnement adéquat est atteint, elles commencent à pousser et germent au final, sans prendre en compte le temps passé depuis qu'elles ont quitté la plante mère. Des graines ont été retrouvées dans des fissures entre des rochers, qui ont passé des centaines d'années sans pousser et sans s'abîmer. C'est une situation très intéressante. Que signifie le fait qu'une plante ait conscience de son environnement extérieur ? Puisque la plante n'est pas capable de le faire, considérons d'autres possibilités. Un mécanisme, à l'intérieur de la plante pourrait l'informer de la situation. La plante pourrait alors arrêter soudainement son développement, comme si un ordre avait été donné. Mais dans ce cas, comment un tel système s'est-il développé ? Est-ce que la plante a inventé ce système en y réfléchissant ? Comment a-t-elle produit les besoins techniques à l'intérieur d'elle-même ? Bien sûr, la plante n'a pas construit ce système. Toute cette information a toujours été dans la plante, dans le code génétique, dès l'apparition de la première plante. Le lupine possède un système qui peut arrêter son développement quand il se trouve dans un environnement froid. Il est impossible
qu'une telle structure soit apparue toute seule. Quelque soit la période imaginaire de formation que les évolutionnistes appellent "période évolutionniste", et quelques soient les coïncidences qui ont pu avoir lieu durant cette période, la formation d'un tel système qui informe les plantes sur la situation météo est complètement impossible. De la même manière, les graines de la Mimosa Glomerata, stockées au sec dans un herbier, germent quand elles sont trempées dans de l'eau. Un autre exemple de plante aux graines très résistantes est l'arbre de soie (Albizia Julibrissin). Ses graines, conservées dans l'herbier du British Museum à Londres, ont germé après pas moins de 147 ans, quand elles ont été arrosées durant l'extinction d'un incendie dans l'immeuble au cours de la Deuxième Guerre Mondiale.25 Vu que les températures sont basses dans les régions de la toundra, la décomposition n'arrive que très lentement. A tel point que des graines, retrouvées dans des glaciers âgés de 10.000 ans, peuvent retourner en vie au laboratoire avec les conditions adéquates de chaleur et d'humidité.26 Dans le cas des noix qui ressemblent à du bois, la substance de la graine contient une certaine quantité de nutriments entourés d'une coque. L'idée qu'il peut y avoir un thermomètre à l'intérieur, qui peut échanger de l'information avec le monde extérieur et qui pourrait avoir la capacité de décider seul, sur la base des informations qu'il reçoit, doit être considérée comme illogique, ou même "irrationnelle". Nous faisons face à une substance extraordinaire, qui ressemble à un petit bout de bois vu de l'extérieur, sans lien entre la partie intérieure et le monde extérieur, et qui, pourtant, arrive à mesurer la température de l'air et décide si la chaleur est suffisante pour son développement. C'est un morceau de bois qui possède des mécanismes parfaits, qui lui permettent de détecter les conditions défavorables qui endommageraient son développement après la germination, et qui peut arrêter son développement au moment où il sent de telles conditions défavorables, et qui continue son développement d’où il l'avait interrompu quand les températures atteignent le niveau requis. Ce mécanisme extraordinaire dans les graines avec cette structure résistante ne peut pas être expliqué au moyen du hasard comme le font les évolutionnistes. En fait, les graines ont été créées, de telle manière à pouvoir résister à des conditions difficiles. Allah est omnipotent. Sans aucun doute, Allah, le Seigneur de tous les mondes, nous montre des preuves de Sa création et de Sa propre existence, même dans ces petites graines : Et c'est Lui qui, du ciel, a fait descendre l'eau. Puis par elle, Nous fîmes germer toute plante, de quoi Nous fîmes sortir une verdure, d'où Nous produisîmes des grains, superposés les uns sur les autres ; et du palmier, de sa spathe, des régimes de dattes qui se tendent. Et aussi les jardins de raisins, l'olive et la grenade, semblables ou différents les uns des autres. Regardez leurs fruits au moment de leur production et de leur mûrissement. Voilà bien là des signes pour ceux qui ont la foi. (Sourate al-An'am, 99)
Des graines qui peuvent rester dans l'eau pendant 80 jours A côté des graines qui peuvent résister à des conditions climatiques froides, d'autres possèdent des structures qui leur permettent de rester dans l'eau pendant de longues périodes. Il existe même des graines qui peuvent rester 80 jours dans l’eau, sans germer ou s'abîmer. La plus célèbre d'entre elles est la noix de coco. Pour que cette dernière puisse être transportée en toute sécurité, elle est placée dans une coquille très résistante avec tout ce qui est nécessaire pour un long voyage, une
réserve de riche nourriture et une certaine quantité d'eau, est disponible à l'intérieur. A l'extérieur, elle est recouverte d'un flotteur en fibres qui la maintient à la surface de l'eau. Le haricot de mer est une autre plante qui envoie ses graines dans l'eau. Ses graines ne sont pas aussi grandes que celles des cocotiers, mais même après avoir passé un an dans la mer, elles sont toujours viables.27 La propriété la plus importante des plantes qui se reproduisent en utilisant l'eau comme moyen de transport est que les graines germent uniquement quand elles atteignent la terre ferme. C'est une situation exceptionnelle et très intéressante puisque nous savons qu'en général les graines commencent à germer dès qu'elles rentrent en contact avec l'eau. Mais cela ne s'applique pas à ces plantes particulières. A cause de la structure de leurs graines, les plantes qui dispersent leurs graines via l'eau ne respectent pas cette règle car si elles commençaient à germer au contact de l'eau, comme les autres plantes le font, elles seraient mortes depuis longtemps. Au contraire, ces plantes sont capables de survivre en raison de mécanismes adaptés aux conditions dans lesquelles elles vivent. Toutes les plantes du monde possèdent des structures qui leur sont le mieux adaptées. Ces caractéristiques exceptionnelles amènent à l'esprit la question suivante : "Comment de telles résistances sont apparues chez les espèces de plantes qui en ont besoin ?" Prenons un exemple - le cocotier est la réponse à cette question : 1. Les graines de palmier ont besoin d'une structure résistante pour pouvoir passer du temps dans l'eau, et pour cette raison, leurs coquilles sont très solides et ont également des propriétés de résistance à l'eau. Ce n'est pas une coïncidence ! 2. Elles ont besoin de plus de nourriture pour leurs longs voyages, et la quantité exacte de nourriture nécessaire est placée à l'intérieur de cet emballage (la noix de coco). Ce n'est pas non plus une coïncidence ! 3. Elles s'ouvrent au moment où elles "savent" qu'elles sont arrivées sur la terre ferme. En aucun cas ça ne peut être une coïncidence ! Ces graines, avec leur coquille résistante, leur réserve de nourriture, leur taille, et en bref, toutes leurs caractéristiques si particulières, ont été créées pour être résistantes sur de longues périodes, quand c'est nécessaire. Si cette structure calculée si finement, dont l'épaisseur de la coquille est mesurée précisément, et la réserve de nourriture requise était apparue sous le fait de coïncidences, la graine aurait germé avant qu'elle n'atteigne la terre, en d'autres mots, elle serait morte. Bien sûr rien de tout ça n'arrive, grâce aux contrôles sensibles de la germination de ces graines. Il n'y a absolument aucun doute que la quantité de nourriture et d'eau dans les graines, quand elles arrivent sur la terre ferme, ainsi que toutes les précautions prises, n'ont pu apparaître par n’importe quelle intelligence ou par les capacités des graines. Tous ces calculs et mesures précises ont été parfaitement menés par Allah, Qui créa les graines, Qui connaît tous leurs besoins et caractéristiques, et Qui possède une intelligence et un savoir infinis. …Et toute chose a auprès de Lui sa mesure. (Sourate ar-Ra'd, 8) Et quant à la terre, Nous l'avons étalée et y avons placé des montagnes (immobiles) et y
avons fait pousser toute chose harmonieusement proportionnée. (Sourate al-Hijr, 19)
La fourmi – un porteur embauché Certaines graines possèdent des caractéristiques structurellement différentes de celles qui sont les plus connues. Les faits les plus surprenants émergent quand on les examine. Par exemple, prenons une graine recouverte d'un tissu gras comestible. Ce tissu huileux, qui peut sembler ordinaire au premier coup d'œil, est en fait un détail très important pour la survie de cette espèce de plante. C'est grâce à lui que les fourmis montrent un intérêt particulier envers cette plante. La multiplication de ces plantes survient grâce aux fourmis, contrairement à la plupart des espèces de plante. La plante, qui est incapable de placer ses graines sous terre, a choisi de confier cette tâche aux fourmis. Le tissu huileux qui entoure les graines est une nourriture très appréciée des fourmis, qui s'empressent de rassembler les graines et de les transporter dans leurs nids, où elles les enterrent. On pourrait penser que le fait que les graines soient de la nourriture est la raison pour laquelle les fourmis font de tels efforts, mais c'est faux. Malgré tous les efforts entrepris par les fourmis pour transporter les graines dans leurs nids, elles ne mangent que le revêtement externe, et laissent la partie charnue interne. De cette manière, les fourmis obtiennent quelque chose à manger, et la partie de la graine qui permet la reproduction de la plante est enterrée dans le sol. 28 Il serait irréaliste d'un point de vue scientifique d'affirmer que les fourmis font cela en connaissant la cause, ou que la plante a arrangé ces graines pour qu'elles possèdent des caractéristiques attrayantes pour une espèce particulière de fourmis, ou qu'elle ait planifié de vivre dans le même environnement qu'elles. Aucun argument ne peut dire que la conscience qui a organisé cette symbiose parfaite appartient à la plante ou à la fourmi. Elle appartient au Créateur, Qui connaît toutes les propriétés de ces êtres vivants, et les a créés en harmonie totale. En d'autres mots, c'est Allah, notre Créateur, Qui leur a donné cette conscience. A Lui tous ceux qui sont dans les cieux et la terre : tous Lui sont entièrement soumis. (Sourate ar-Rum, 26)
La graine devient une plante Première étape : la germination Les graines, qui ressemblent à de petits morceaux de bois sec, sont en fait les porteurs de codes génétiques qui contiennent des centaines d'informations concernant les plantes. Toute l'information relative à la plante qui sera produite plus tard par la graine, depuis les petits poils à l'extrémité de ses racines, jusqu'aux tubes à l'intérieur de sa tige, ses fleurs et les fruits qu'elle portera, se trouve à l'intérieur de la graine, dans ses moindres détails. Après la fertilisation, la première étape pour qu'une graine devienne une fleur est la germination. La graine, attendant sous la terre, est réveillée quand les facteurs comme la chaleur, l'humidité et la lumière sont adéquats. Avant cela, elle est en état de sommeil. Quand l'heure arrive, elle se réveille et commence à pousser. Il y a plusieurs étapes dans le processus de germination. En premier lieu, la graine doit absorber de l'eau pour que la cellule à l'intérieur d'elle soit hydratée et capable de mener une activité métabolique. Une fois que l'activité métabolique commence, les racines et la pousse commencent à grandir, et à cette étape la cellule commence à se diviser. Afin que des fonctions particulières se
développent dans des tissus spécialisés, les cellules doivent se différentier. Tous ces processus nécessitent une grande quantité d'énergie. Pour que la graine grandisse, elle a besoin de nourriture. Mais la graine a besoin d'une source préliminaire de nourriture jusqu'à ce qu'elle obtienne les minéraux requis par ses racines. Où donc la graine trouve-t-elle les nutriments dont elle a besoin pour grandir ? La réponse à cette question repose dans la construction de la graine. Les réserves de nourriture stockées dans la graine, qui se sont formées en même temps qu'elle, durant le processus de fertilisation, sont utilisées par la graine jusqu'à ce qu'elle produise une pousse qui apparaisse audessus du sol. Les graines ont besoin de ces réserves de nutriments jusqu'à ce qu'elles soient capables de produire leur propre nourriture. Quand toutes les conditions sont idéales, la germination commence. La graine extrait l'eau du sol et les cellules embryonnaires commencent à se diviser. Plus tard, l'enveloppe de la graine s'ouvre. De petites racines minuscules, le début du système des racines, apparaissent et grandissent dans le sol, vers le bas. Après le développement de ces racines minuscules, les bourgeons qui produiront la tige et les feuilles se développent. La germination débute sous terre, puis la nouvelle petite plante s'étire vers le haut en direction de la lumière, et grandit plus fortement. Une fois que les premières feuilles se sont ouvertes, la plante commence à produire sa propre nourriture à travers la photosynthèse. Ce que nous avons expliqué jusqu'ici sont des connaissances communes, qu’on peut avoir par observation. Le fait que les plantes émergent de graines sous la terre est familier pour nous tous. Mais pendant que la jeune pousse grandit, un vrai miracle a lieu. Ces pousses, qui ne pèsent que quelques grammes, n'ont aucune difficulté pour percer un trou à travers ce qui peut être des kilogrammes de terre au-dessus d'elles. Le seul but de ces jeunes pousses est d'émerger du sol et d'atteindre la lumière. Les plantes qui ont commencé à germer bougent leur tronc mince comme si elles étaient dans un espace vide, et se dirigent lentement vers la lumière du jour, comme s'il n'y avait pas de poids sur elles. Elles émergent du sol en présence de la force de gravité, ignorant en d'autres mots toutes les lois physiques qui s'appliquent sur elles. La graine minuscule et ses racines d'un demi millimètre de largeur ne subissent aucun dommage du sol, qui tend normalement à pourrir les choses et à les détruire. Au contraire, elles grandissent et se développent rapidement. Des expériences ont été menées pour arrêter les jeunes pousses qui essaient d'atteindre la lumière du jour en leur barrant la route par diverses méthodes. Les résultats furent très surprenants. Les plantes tendent des pousses suffisamment longues pour contourner tout type d'obstacle audessus d'elles, ou bien créent des pressions où elles reposent et arrivent encore à atteindre la lumière du jour. Pendant que les plantes grandissent, elles peuvent créer une pression considérable où elles sont. Par exemple, une pousse qui grandit dans les fissures d'une route qui vient d’être construite peut ouvrir encore plus ces fissures. En bref, elles ne tolèrent aucun obstacle lorsqu'elles se dirigent vers la lumière. Les pousses grandissent toujours verticalement quand elles émergent du sol. En faisant cela, elles s'opposent à la force de gravité. Les racines, d'un autre côté, obéissent à la force de gravité en se dirigeant vers le bas. Cela pose la question : "Comment deux organes formés sur la même plante peuvent-ils grandir dans des directions différentes ?" Pour y répondre, Nous devons étudier quelques mécanismes des plantes.
Deux facteurs gouvernent la croissance des plantes : la lumière et la gravité. La première racine et la première pousse qui émergent de la graine possèdent des systèmes très sensibles à ces deux facteurs. Certaines cellules dans la racine d'une plante en germination sont sensibles aux signaux gravitationnels. Dans la pousse, qui grandit vers le haut, il y a d'autres cellules, sensibles à la lumière. Cette sensibilité des cellules à la lumière et à la gravité gouverne les différentes parties de la plante à se diriger dans la bonne direction. Ces deux stimuli permettent aussi la correction de la trajectoire des racines et de la pousse si elle n'est pas totalement verticale.29 Si nous examinons ce que nous avons dit jusqu'ici, nous verrons que nous sommes devant une situation extraordinaire. Les cellules qui constituent la plante commencent à grandir différemment les unes des autres, et changent de forme pour constituer les différentes parties de la plante. De plus, la pousse et les racines grandissent dans des directions opposées. Considérons maintenant l'enfoncement dans les profondeurs du sol des racines, avec la force de gravité, en même temps que la percée vers la surface de la pousse. Le mouvement de ces structures, qui donnent l’image d'être relativement faibles, lorsqu'elles percent le sol, amène plusieurs questions à l'esprit. Qui, ou quoi, établit ce moment, c'est-à-dire le moment où les cellules commencent à se diviser, et qu'est-ce qui leur montre la direction à suivre ? Comment se fait-il que chaque cellule agisse avec la connaissance de la région dans laquelle elle doit se tenir ? Comment se fait-il qu'aucune confusion ne survienne, par exemple, pourquoi des cellules des racines ne se dirigent-elles jamais vers le haut ? Il n'y a qu'une seule réponse à toutes ces questions. Il est clair que ce n'est pas la plante qui prend et applique cette décision, ou met en place les systèmes adéquats pour qu'aucune confusion ne survienne, et les forment dans son propre corps. Il n'est pas non plus possible que ces systèmes soient apparus par l'intervention d'autres êtres vivants. Et les cellules qui constituent la plante ne peuvent pas non plus le faire. Tous ces facteurs nous montrent que les plantes sont toutes dirigées et gouvernées par une autre force. En d'autres mots, il doit exister une intelligence supérieure qui a créé toutes les structures qu'elles possèdent, qui mène les cellules à prendre leurs décisions et leur montrent le chemin à suivre afin qu'elles accomplissent leurs fonctions. Il n'y a aucun doute que cette sagesse supérieure appartient à Allah, le Seigneur de tous les mondes.
Des pousses qui contournent tous les obstacles Une pousse qui émerge du sol ne trouve pas toujours un environnement adapté. Elle peut, par exemple, se retrouver sous l'ombre d'un rocher ou d'une grande plante. Dans une telle situation, si elle continue à grandir, elle aura du mal à exécuter la photosynthèse, car elle ne recevra pas directement la lumière du soleil. Si la pousse se trouve dans une telle situation quand elle émerge, elle change sa direction de croissance vers la source de lumière. Ce procédé, appelé phototropisme, montre que les pousses ont un système d'orientation sensible à la lumière. Quand on les compare aux animaux ou aux êtres humains, les plantes sont dans une position plus avantageuse concernant la perception de la lumière, car les êtres humains, par exemple, ne perçoivent la lumière qu'avec leurs yeux ; tandis que les plantes ont au moins trois mécanismes photorécepteurs distincts. Pour cette raison, elles ne se trompent jamais de direction. Grâce à leurs parfaits systèmes d'orientation, basé sur la lumière et la force de gravité, elles trouvent facilement leur chemin. A côté des systèmes sensibles à la lumière, au sein des plantes, existent également des zones
localisées de division cellulaire. Ces zones, appelées méristèmes, se trouvent généralement aux extrémités des racines et des pousses en cours de croissance. Si les cellules dans les zones de croissance se développent de la même manière durant la germination, cela amène la tige à pousser verticalement. Chaque plante prend forme selon la direction de croissance des cellules dans les méristèmes des racines et des pousses. Si la croissance de ces cellules est plus importante d'un côté que de l'autre, alors la tige de la plante sera inclinée d'un certain angle. Si les conditions sont appropriées, la croissance débute au même moment dans toutes les zones. La plante dirige sa tige droit vers la lumière dont elle a énormément besoin. D'un autre côté, les racines, qui fourniront l'eau et les minéraux nécessaires à la plante depuis le sol, grandissent dans la direction la plus appropriée grâce à leurs systèmes de direction sensibles à la gravité. A première vue, on pourrait penser que les racines se propagent sous la terre complètement au hasard. Alors qu'en fait, grâce à ce système sensible, les extensions des racines progressent comme des missiles, verrouillés sur leurs cibles d'une manière contrôlée. La croissance contrôlée par ces mécanismes est différente chez toutes les plantes, car la croissance dans chaque plante a lieu en conformité avec sa propre information génétique. Pour cette raison, les taux maximum de croissance sont différents pour chaque plante. Par exemple, la lupine atteint son taux maximal au bout d'une dizaine de jours, le blé en six semaines et le hêtre après un quart de siècle.30 La germination est la première étape pour qu'un corps minuscule devienne une plante avec plusieurs mètres de longueur et pesant des tonnes. Tandis que les racines des plantes s'enfoncent sous terre, et les branches se dirigent vers le ciel, les systèmes internes (les systèmes de transport de nourriture, les systèmes reproducteurs, les hormones qui contrôlent la croissance des côtés et des extrémités de la plante et qui l'arrêtent ensuite) apparaissent tous simultanément, et il n'y a pas de retard ou d'imperfection dans aucun d'entre eux. C'est le plus important. Par exemple, lorsque les mécanismes reproducteurs se développent d'un côté, les tubes de transport (pour l'eau et la nourriture) se développent de l'autre. Autrement, ces tubes n'auraient pas d'importance pour une plante dont les mécanismes reproducteurs ne se sont pas développés. Le développement des racines serait aussi inutile. Puisqu'une telle plante ne pourrait pas produire de générations ultérieures, ces mécanismes auxiliaires ne serviraient à rien. Il y a donc un plan dans cette création harmonieuse de l'interdépendance des plantes, qui n'a pas pu apparaître par hasard. Un développement par étapes, comme l'affirment les scientifiques évolutionnistes, est complètement hors de question. Démontrons cela avec une simple expérience que tout le monde peut réaliser. Prenons une graine et à côté de ça quelque chose qui contient une mixture de toutes les molécules présentes dans une graine, de la même taille et du même poids, et enterrons-les à la même profondeur, et patientons un moment. Après qu'une certaine période de temps soit écoulée, qui sera différente selon les espèces, nous devrions voir que la graine que nous avons plantée a fissuré le sol et est apparue à la surface. Mais quelque soit le temps que nous attendons, l'autre substance n'apparaîtra jamais en surface. Le résultat sera le même, que nous attendions une centaine ou un millier d'années. La raison de cette différence est évidemment la conception particulière de la graine. Les gènes des plantes sont encodés avec l'information nécessaire pour ce processus. Tous les systèmes des plantes révèlent l'existence d'un choix conscient. Tous les détails montrent que les plantes n'ont pu apparaître à la suite d'évènements aléatoires, au contraire, ils montrent qu'il y a eu une intervention consciente dans
l'apparition des plantes. Cette parfaite conception est une preuve de l'existence d'un Créateur Qui connaît et crée toutes choses, jusqu’au moindre détail. La première étape de la vie des plantes, l'émergence de la graine, nous révèle clairement la nature unique de la création d’Allah, le Possesseur d'un pouvoir supérieur Qui attire notre attention sur cette vérité dans le Coran : Voyez-vous donc ce que vous labourez ? Est-ce vous qui le faites germer ? Ou [en] sommes Nous le Germinateur ? Si Nous voulions, Nous le réduirions en débris. Et vous ne cesseriez pas de vous étonner et de crier… (Sourate al-Waqi'a, 63-65)
LES RACINES : FOREUSES NATURELLES Afin de survivre, les plantes doivent bien mener la photosynthèse, et pour cela elles ont besoin d'eau et de minéraux qu'elles extraient du sol. Pour satisfaire ces besoins, elles ont besoin des racines qui percent dans le sol. Le travail de ces racines est de s'étendre rapidement sous terre comme un filet et d'extraire l'eau et les minéraux. Les racines, en dépit de leur structure délicate, permettent de maintenir et de fixer dans le sol des plantes qui peuvent peser jusqu'à plusieurs tonnes. Cette nature est très importante, car elle prévient les glissements de terrain et le balayement des couches supérieures fertiles par la pluie, ainsi que d'autres événements non souhaités qui peuvent affecter défavorablement la vie humaine. Les racines ont besoin d'équipement pour tout cela. Elles n'ont pas de moteur pour fournir la puissance nécessaire au démarrage du processus d'aspiration de l'eau. Elles n'ont pas non plus d'équipement pour pomper l'eau et les minéraux jusqu'à la tige, qui se trouve à plusieurs mètres, mais elles peuvent s'étendre sur de très grandes zones et aspirer l'eau. Alors, comment font-elles ?
Comment fonctionne ce système ? Un érable rouge typique qui pousse dans un climat humide peut perdre jusqu'à 200 litres d'eau pendant un jour chaud. Cela représente une sérieuse perte pour l'arbre. Cette eau a besoin d'être remplacée immédiatement si la plante veut survivre. Grâce au système parfait des racines que les plantes possèdent, toute goutte d'eau qui s'évapore est remplacée.31 Les racines, qui s'enfoncent dans les profondeurs de la terre, envoient l'eau et les minéraux requis par la plante aux feuilles, via la tige et les branches. L'aspiration de l'eau dans la terre, par les racines, ressemble à une technique de forage. Les extrémités des racines recherchent de l'eau jusqu'à ce qu'elles en trouvent. L'eau rentre dans les racines via une membrane externe et des cellules capillaires. Elle passe ensuite à travers les cellules jusqu'au tissu de la tige, d’où elle est transportée dans chaque partie de la plante. Ce processus, réalisé parfaitement par la plante, est très compliqué. Tellement que tous les secrets de ce système ne sont pas encore connus, même à notre époque de technologie spatiale. L'existence de cette sorte de "réservoir pressurisé" a été découverte chez les arbres il y a 200 ans. Cependant, aucune loi n'a été découverte pour expliquer définitivement comment ce mouvement d'eau, allant à l'encontre de la gravité, se produit. Tout ce que les scientifiques ont été capables de faire sur ce sujet est d'avancer un certain nombre de théories sur ces mécanismes. Celles qui ont été démontrées par des expériences sont reconnues comme étant valides dans une certaine mesure. La conséquence de tous les efforts de ces scientifiques est la reconnaissance de la perfection de ce système de réservoir pressurisé. Une telle technologie, empaquetée dans un espace minuscule, est une des preuves du créateur de ce système. Le système de transport de l'eau dans les arbres, et tout ce qui existe dans l'univers, a été créé par Allah.
Le système de pression des racines des plantes Quand la pression interne des cellules des racines est plus faible que la pression externe, les plantes récupèrent l'eau de l'extérieur quand elles en ont besoin. Le facteur le plus important est le niveau de la pression produite par l'eau dans les racines. Cette pression doit être en équilibre avec celle de l'extérieur. Pour cela, la plante doit aspirer de l'eau de l'extérieur quand la pression interne chute. Quand la pression interne est supérieure à celle de l'extérieur, la plante libère de l'eau à travers ses feuilles pour rétablir l'équilibre. Si le niveau d’eau du sol était un peu plus élevé que d'ordinaire, la plante aspirerait continuellement de l'eau, car la pression externe serait plus forte, et cela l'endommagerait en fin de compte. Si le niveau était un peu plus faible, d'un autre côté, les cellules n'aspireraient jamais d'eau de l'extérieur car la pression externe serait trop faible. Elles devraient même libérer de l'eau pour maintenir l'équilibre des pressions. Dans ces cas, la plante manquerait d'eau et mourrait. Cela nous montre que les racines de la plante contiennent un mécanisme de contrôle d'équilibre qui lui permet de régler le niveau de pression nécessaire à une valeur précise.
Comment les racines récupèrent les ions du sol Les cellules dans les racines d'une plante sélectionnent des ions particuliers du sol pour les utiliser dans des réactions cellulaires. Elles peuvent facilement récupérer ces ions à l'intérieur d'ellesmêmes, malgré la concentration interne de certains ions qui est mille fois plus élevée que celle du sol. C'est donc un processus extrêmement important.32 Sous des conditions normales, un transfert de matériaux s'effectue d'une zone de forte concentration vers une zone de faible concentration, mais comme on l'a vu, l'opposé survient dans les racines qui absorbent des ions du sol. Pour cette raison, ce processus nécessite des quantités d'énergie substantielles. Deux facteurs influencent le passage des ions à travers la membrane cellulaire : la perméabilité de la membrane et la concentration en ions dans chaque partie de la membrane. Examinons ces deux facteurs en nous posant quelques questions à leur sujet. Que signifie le fait que la plante choisit les éléments requis dans le sol ? Il faut d'abord comprendre le terme "requis". Une cellule de racine doit connaître tous les éléments d'une plante, un par un, pour satisfaire leurs besoins. Elle doit établir les éléments qui manquent dans toutes les parties de la plante et les identifier comme des besoins. Posons-nous une autre question. Comment est-ce qu'un élément est connu ? Si le sol n'est pas dans un état pur, en d'autres mots s'il y a d'autres éléments mélangés avec lui, qu'est-ce qu'il faut faire pour distinguer un élément parmi tout le reste ? Est-il possible que quelqu'un puisse différencier des éléments comme du fer, du calcium, du magnésium et du phosphore si elles sont placés devant lui et mélangés ? Comment peut-il les séparer ? S'il a reçu une formation dans ce domaine, il pourra être capable d'en identifier certains d'entre eux. Il lui sera cependant impossible d'identifier le reste. Comment les plantes font-elles la distinction ? Ou plutôt, comment est-il possible qu'une plante connaisse les éléments, et puisse trouver ceux qui sont plus utiles pour elle ? Est-il possible qu'un tel processus puisse avoir eu lieu de la bonne manière depuis des millions d'années par hasard ? Afin de réfléchir à toutes ces questions – dont la réponse est "impossible !" – de manière plus détaillée et plus profondément, examinons quel type de propriété sélective possèdent les racines et ce qui arrive au moment de la sélection.
La sélectivité des racines Revoyons nos connaissances en chimie en ce qui concerne les éléments et minéraux qui apparaissent sous des formes variées dans la nature. Où se trouvent-ils ? Quelles substances rentrent dans tel ou tel groupe ? Quelles sont les différences qui se trouvent entre elles ? Quelles expériences ou observations sont requises pour comprendre les étapes ? Si nous regardons ces choses d'un point de vue physique, pouvons-nous établir une classification adéquate de ces substances si elles sont placées en face de nous sur une table ? Pouvons-nous distinguer des minéraux par leur couleur ou leur forme ? La réponse à toutes les questions ci-dessus est à peu près la même. A moins que quelqu'un soit un expert dans ce domaine, des connaissances partielles ou inadéquates apprises à l'école ou à l'université ne mèneront pas à la bonne solution. Afin de classer nos connaissances des minéraux, prenons cette fois-ci des exemples dans le corps humain. Il y a un total de trois kilogrammes de minéraux dans nos corps. Beaucoup d'entre eux sont essentiels pour notre santé, et ils sont présents dans les quantités nécessaires. Par exemple, si nous n'avions pas de calcium dans nos corps, nos dents et nos os perdraient leur solidité. S'il n'y avait pas de fer, l'oxygène ne pourrait pas atteindre nos tissus, car nous n'aurions pas d'hémoglobine. Si nous n'avions pas de sodium et de potassium, nos cellules perdraient leurs charges électriques et nous vieillirions rapidement. Les minéraux sont présents dans le sol de la même manière que dans le corps humain. Leurs quantités, fonctions et les formes sous lesquelles ils se trouvent dans le sol sont toutes différentes, et de nombreux êtres vivants utilisent ces minéraux. Chez les plantes, par exemple, les systèmes ont été réglés afin qu'ils puissent facilement extraire les éléments dont ils ont besoin dans le sol. Tous les éléments doivent aller dans différentes parties de la plante après qu'ils aient été absorbés, chacun d'eux étant utilisé différemment. Afin de vivre sainement, une plante a besoin d'éléments basiques comme l'azote, le phosphore, le potassium, le calcium, le magnésium et le soufre. Tandis que les plantes peuvent extraire la plupart de ces substances directement depuis le sol, la situation est différente pour l'azote. L'azote représente presque 80% de l'atmosphère en volume, cependant, il ne peut être récupéré ou "fixé" directement depuis l'atmosphère par les plantes. Les plantes satisfont leur besoin en azote en absorbant du sol les nitrates produits par les bactéries du sol. D'autres éléments sont également nécessaires pour un développement sain. Mais ceux-là sont requis en très petites quantités. Ce groupe inclut le fer, le chlore, le cuivre, le manganèse, le zinc, le molybdène et le bore. En plus de ces 13 minéraux, les plantes ont aussi besoin des trois blocs de base de fabrication que sont l'oxygène, l'hydrogène et le carbone, et elles les extraient du dioxyde de carbone, de l'oxygène et de l'eau présents dans l'atmosphère. Toutes les plantes ont besoin de ces 16 éléments. Si ces éléments sont extraits en trop grandes ou trop petites quantités, des troubles variés surviennent dans la plante. Par exemple, beaucoup d'azote extrait du sol mène à une croissance fragile, surtout sous des températures élevées, tandis que moins d'azote peut former des tâches jaunes, rouges et violettes, réduire les bourgeons latéraux et accélérer le vieillissement. Des déficiences en phosphore mènent à une croissance réduite, à un brunissement du feuillage chez certaines plantes, à des tiges fines, à une réduction des bourgeons et des fleurs et à une perte des feuilles les plus basses. Le phosphore est un
élément très important pour la croissance des plantes jeunes et la production de graines. En bref, l'existence de ces ions et leur extraction du sol dans les quantités adéquates sont essentielles pour la croissance saine de la plante.33 Qu'arriverait-il si les plantes ne possédaient pas ce mécanisme de sélection d’ions ? Qu'arriverait-il si les plantes extrayaient tous les types de minéraux, pas juste ceux dont elles ont besoin, ou extrayaient trop ou pas assez de minéraux ? Il n'y a aucun doute que dans ce cas il y aurait de sérieuses perturbations dans le parfait équilibre du monde. Allah a créé un système parfait sur la terre. Allah, Qui est le protecteur de toutes les créatures qu’Il a faites, est notre Créateur. N'ont-ils donc pas observé le ciel au-dessus d'eux, comment Nous l'avons bâti et embelli ; et comment il est sans fissures ? Et la terre, Nous l'avons étendue et Nous y avons enfoncé fermement des montagnes et y avons fait pousser toutes sortes de magnifiques couples de [végétaux], à titre d'appel à la clairvoyance et un rappel pour tout serviteur repentant. (Sourate Qaf, 6-8)
LES FEUILLES ET LA PHOTOSYNTHESE Le chimiste, physiologiste et médecin belge du 17ème siècle, Jan Baptist van Helmont, observa la croissance d'un jeune saule dans une caisse de bois contenant une quantité de terre bien determinée et pris diverses mesures au cours d'une de ses expériences scientifiques. Après arrosage, durant cinq ans, avec de l’eau de pluie filtrée sur tamis, il observa que le poids de l’arbre avait augmenté de 76 kg, tandis que celui de la terre n’avait diminué que de 57 g. Helmont révéla dans cette expérience que la terre dans le pot n'était pas la seule raison de la croissance de ce saule. Puisque l'arbre n'avait utilisé qu'une partie infime de la terre pour pousser, il avait du recevoir des nutriments d'ailleurs.34 Cet événement, que Van Helmont essaya de découvrir au 17ème siècle, est la photosynthèse, dont certaines étapes ne sont pas encore comprises de nos jours. En d'autres mots, les plantes produisent leurs propres aliments. Les plantes n'utilisent pas uniquement le sol pour produire leur propre nourriture. En plus des minéraux du sol, elles utilisent aussi l'eau et le CO2 (dioxyde de carbone) de l'atmosphère. Elles prennent ces matériaux élémentaires et les utilisent dans des usines miniatures dans leurs feuilles, pour réaliser de cette façon la photosynthèse. Avant d'examiner les étapes de la photosynthèse, il sera utile de jeter un coup d'œil aux feuilles, qui jouent un rôle important dans ce processus.
La structure générale des feuilles Qu'on les étudie du point de vue de leur structure générale ou de la microbiologie, on s'apercevra que les feuilles possèdent des systèmes détaillés, planifiés et très complexes pour produire autant d'énergie que possible. Afin que les feuilles produisent de l'énergie, elles doivent récupérer de la chaleur et le dioxyde de carbone de l'extérieur. Tous les systèmes des feuilles ont été conçus afin de récupérer ces deux éléments de la manière la plus facile. Examinons tout d'abord les structures externes des feuilles. Les surfaces externes des feuilles sont grandes. Cela permet l'échange des gaz (comme l'absorption de dioxyde de carbone et le rejet d'oxygène, par exemple) nécessaires à la photosynthèse. Les formes plates et larges des feuilles permettent à toutes les cellules d'être proches de la surface. Grâce à cela, l'échange de gaz est plus facile, et la lumière du soleil peut atteindre toutes les cellules qui mettent en œuvre la photosynthèse. Imaginons ce qui arriverait autrement. Si les feuilles n'étaient pas plates, larges et minces, mais avaient des formes géométriques aléatoires ou insensées, elles ne seraient capables d'exécuter la photosynthèse que dans les régions qui ont un contact direct avec le soleil. Cela signifierait que les plantes ne seraient pas capables de produire assez d'énergie et d'oxygène. Le résultat le plus important pour les êtres vivants serait certainement l'apparition d'un déficit d'énergie dans le monde. Les systèmes spécialement "planifiés" ne s'arrêtent pas là. Le tissu des feuilles possède une autre propriété importante. Grâce à elle, le phototropisme, ou mécanisme d'orientation vers la lumière, survient. C'est la raison pour laquelle les plantes orientent leurs feuilles en direction du soleil, ce qui peut être facilement observé avec des plantes en pots. Afin de comprendre les
mécanismes de ces processus qui sont d'une importance vitale, nous devrions examiner rapidement la structure physiologique des feuilles. Si on regarde une section transversale d'une feuille, on verra une structure en quatre couches. La première est la couche épidermique, qui ne comprend pas de chloroplastes. Le rôle de l'épiderme, qui recouvre le dessus et le dessous de la feuille, est de protéger la feuille des influences externes. La partie la plus extrême de l'épiderme est recouverte d'une couche cireuse protectrice et résistante à l'eau, appelée cuticule. Lorsqu'on regarde les couches internes de la feuille, on voit qu'elle est généralement constituée de deux couches de cellules. Parmi celles-ci, les cellules riches en chloroplastes sont alignées, sans intervalles entre elles, et constituent une palissade, qui forme le tissu interne. C'est la couche qui exécute la photosynthèse. La couche spongieuse sous celle-ci est la couche qui permet la respiration. Des poches d'air se trouvent entre les couches de cellules dans ce tissu. Toutes ces couches ont des tâches très importantes lors de la construction de la feuille. Ce type d'organisation est d'une extrême importance du point de vue de la photosynthèse, car il permet à la feuille de s'étendre et de mieux distribuer la lumière. De plus, la capacité à mener les processus comme la respiration et la photosynthèse augmente avec la taille de la surface de la feuille. Par exemple, dans les forêts tropicales denses et pluvieuses, il y a une tendance à ce que des plantes aux larges feuilles poussent. Il y a d'importantes raisons à cela. Il est assez difficile pour la lumière du soleil d'atteindre toutes les parties des plantes de la même manière dans les forêts tropicales, car les arbres qui les composent sont tous tassés les uns à côté des autres. C'est ce qui rend nécessaire l'augmentation des surfaces des feuilles afin de capturer la lumière. Dans les zones où la lumière pénètre avec difficulté, il est très important que les surfaces des feuilles soient larges afin que les plantes produisent de la nourriture. Grâce à cette caractéristique, les plantes tropicales sont exposées à la lumière de la manière la plus avantageuse. On trouve, d'un autre côté, des petites feuilles dans les climats rudes et secs, car sous ces conditions climatiques le problème fondamental est la perte de chaleur, et plus la surface des feuilles est grande, plus l'évaporation de l'eau, et donc la perte de chaleur, augmente. Pour cette raison, la surface des feuilles, qui capture la lumière, a été créée de la façon la plus économique pour que la plante conserve son eau. Dans les environnements désertiques, le rétrécissement des feuilles atteint des proportions exagérées. Les cactus ont des épines à la place de feuilles, par exemple. Dans ces plantes, la photosynthèse est menée dans les tiges. En plus, l'eau est aussi stockée dans les tiges. Mais ce n'est pas suffisant pour contrôler les pertes en eau. Car quelque soit la petitesse des feuilles, la présence de pores minuscules dans l'épiderme, appelés stomates, signifie que la perte en eau est continuelle. Pour cette raison, l'existence d'un mécanisme compensateur de l'évaporation est essentielle. Les plantes ont un moyen de réguler une évaporation excessive, qui se réalise en contrôlant le degré d'ouverture des stomates, en les ouvrant ou en les contractant selon le besoin. Les feuilles, à part la capture de la lumière pour la photosynthèse, doivent également prendre le dioxyde de carbone de l'air et le diriger vers les zones où la photosynthèse a lieu. Les plantes réalisent ceci au moyen de pores sur leurs feuilles.
Les stomates: une conception sans défaut Ces pores microscopiques à la surface des feuilles ont le rôle de transférer la lumière, l'eau et le CO2 nécessaire à la photosynthèse depuis l'atmosphère. Les stomates possèdent une structure qui leur permet de s'ouvrir ou de se fermer à volonté. Quand ils s'ouvrent, l'oxygène et la vapeur d’eaux
situées entre les cellules des feuilles sont échangées contre le dioxyde de carbone requis pour la photosynthèse. De cette façon, l'excédent de production est libéré, et les substances nécessaires sont absorbées. Un des aspects intéressants des stomates est qu'ils se trouvent en général en dessous des feuilles. De cette manière, les effets néfastes de la lumière du soleil sont réduits au minimum. Si les stomates, qui libèrent l’eau, étaient situés sur le dessus des feuilles en grand nombre, ils seraient exposés à la lumière sur de longues périodes. Dans une telle situation, les stomates libéreraient continuellement de l'eau du fait de l'exposition continue à la chaleur, auquel cas la plante mourrait d'une perte excessive d'eau. Grâce à cette caractéristique particulière, la plante est empêchée d'être endommagée par des pertes d'eau. Les stomates sont formés par des cellules en forme de saucisses. Leur structure concave permet l'ouverture des pores, qui permet à son tour l'échange des gaz entre les feuilles et l'atmosphère. L'ouverture des pores dépend de conditions extérieures (lumière, chaleur, humidité et niveaux de dioxyde de carbone) et de l'état interne de la plante, en particulier ses niveaux en eau. L'ouverture ou la fermeture des pores régule l'échange des gaz et de l'eau. Il y a des détails très précis dans la structure de ces pores, qui ont été conçus avec tous les facteurs externes à l'esprit. Comme on le sait, les niveaux d'humidité, de chaleur, de gaz, de pollution de l'air changent en permanence. Les pores des feuilles possèdent des structures qui peuvent s'adapter à toutes ces conditions changeantes. On peut expliquer tout cela avec un exemple. Chez des plantes comme la canne à sucre et le maïs, qui sont exposées à la chaleur et à un air sec pendant de longues périodes, les pores restent complètement ou partiellement fermés tout au long de la journée afin de conserver l'eau. Ces plantes doivent aussi absorber le dioxyde de carbone dans la journée pour la photosynthèse. Sous des conditions normales, les pores devraient rester aussi ouverts que possible. Mais c'est impossible. Car dans ce cas, les plantes perdraient continuellement de l'humidité par leurs pores et mourraient rapidement. Pour cette raison, les pores doivent rester fermés. Mais ce problème a aussi été résolu. Certaines plantes qui vivent dans des climats chauds, ont une pompe à dioxyde de carbone qui aspire le gaz de l'air plus efficacement vers la feuille. Ainsi, ces plantes utilisent des pompes chimiques pour absorber le dioxyde de carbone dans leurs feuilles, même si leurs pores sont fermés.35 Si ces pompes étaient absentes, les plantes ne seraient pas capables de produire de la nourriture, car elles ne pourraient pas absorber de dioxyde de carbone, et elles mourraient. C'est un signe que ces pompes chimiques complexes n'ont pu apparaître comme le résultat d'une série de coïncidences au cours du temps. Ce système ne peut fonctionner efficacement que lorsque tous ses composants sont réunis. C'est la raison pour laquelle il n'y a aucune chance que les stomates soient apparus et aient évolué par le biais de coïncidences. Les stomates, avec leur construction extrêmement particulière, ont été créés pour accomplir leurs tâches de la manière la plus sensible.
La vue évolutionniste du développement des feuilles Comme vu, il y a des systèmes extrêmement compliqués compressés dans un corps vert minuscule. Ces systèmes complexes dans les feuilles fonctionnent parfaitement depuis des millions d'années. Comment se fait-il que ces systèmes soient apparus dans une zone aussi minuscule ?
Comment la conception si complexe des feuilles s'est produite ? Est-ce possible qu'une conception si unique et parfaite soit apparue par elle-même ? Si nous posons ces questions aux défenseurs de la théorie de l'évolution, leur réponse sera toujours la même. Ils mettront en avant des explications et des hypothèses qui n'ont aucune logique et qui sont mutuellement contradictoires. Ils essaieront de répondre à la question suivante : Comment d'innombrables variétés de plantes, d'arbres, de fleurs, de plantes aquatiques, d'herbes et de champignons "sont apparues" ? Mais sans succès. Quand on examine les théories des évolutionnistes concernant le développement des feuilles, on se rend compte qu'elles sont pleines d'affirmations dénuées de sens, voire même ridicules. Une d'entre elles ("telome theory") suggère que les feuilles sont le résultat de fusions et de branchements répétés des tiges.36 Considérons les questions que soulève cette affirmation non fondée : - Comment ces fusions et ces branchements se sont-ils effectués ? - Sous quelles coïncidences se sont-elles transformées en feuilles, avec leur conception et construction totalement différentes ? - Comment des centaines, non, des millions de variétés de plantes, fleurs, arbres et herbes sont-elles apparues à partir de ces plantes primitives ? Les évolutionnistes n'ont aucune réponse scientifique et logique à donner à ces questions. Comme sur n'importe quel sujet, les évolutionnistes ne peuvent produire d'autre explication concernant l'apparition des plantes que des scénarios fictifs basés entièrement sur leur imagination. Selon une autre théorie sur le sujet ("enation theory"), les feuilles auraient évolué à travers de simples excroissances des tiges.37 Examinons une nouvelle fois les questions qui se posent à partir d’ici. Comment sont apparues ces excroissances à certains endroits du corps de la plante, pour se transformer en feuilles ? Comment se sont-elles transformées en feuilles avec des constructions parfaites et dans d'innombrables variétés plus tard ? Comment les tiges, sur lesquelles ces excroissances apparaissent, sont-elles venues au monde? Les évolutionnistes n’ont pas de réponse scientifique à de telles questions. Ce que les darwinistes veulent expliquer est ce qui suit : Les plantes sont apparues sous le fait d'événements qui ont eu lieu par coïncidences. Les tiges et les branches sont apparues par coïncidences, la chlorophylle est apparue dans les chloroplastes par une autre coïncidence, les différentes couches des feuilles sont une autre coïncidence, chaque coïncidence survenant à la suite de l'autre, et finalement, des feuilles sont apparues, avec leur construction particulière et sans défaut. A ce niveau, le fait que toutes ces structures dans les feuilles, apparues par coïncidences, ont du apparaître au même moment est une vérité qui ne peut et qui ne doit pas être ignorée. Selon les évolutionnistes, tous les mécanismes d'une feuille sont apparus progressivement par le biais de coïncidences au cours du temps. Et la même logique évolutionniste prédit que les organes ou les systèmes qui ne sont pas utilisés disparaîtront.. Puisque tous les mécanismes des feuilles sont liés entre eux, on ne peut dire qu'un d'entre eux est apparu par coïncidence. Car selon la deuxième étape de la logique évolutionniste, ce mécanisme aurait déjà disparu puisqu’il ne servait à rien. Pour cette raison, afin que les plantes restent en vie, tous les systèmes complexes dans leurs racines, tiges et feuilles ont du tous exister dès le début. Comme tous les êtres vivants au monde, les plantes ont été créées avec des systèmes parfaits,
et, à partir du moment de leur création jusqu'à aujourd'hui, ont existé sans changements dans leurs caractéristiques. De la chute des feuilles, jusqu'à leur orientation vers le soleil, de leur couleur verte jusqu'au bois de leurs corps, depuis l'existence de leurs racines, jusqu'à l'apparition de leurs fruits – toutes leurs structures sont parfaites. Même avec la technologie actuelle, il est impossible d'imiter ou de reproduire des systèmes similaires (le processus de la photosynthèse par exemple). Cette complexité est une des preuves que les feuilles ne sont pas apparues par hasard. Les feuilles possèdent des structures spécialement conçues, pour satisfaire les besoins des plantes dans leur production de nourriture et pour respirer. L'existence de conceptions particulières prouve l'existence d'un concepteur. Les détails et la perfection de la conception nous montre la connaissance, l'intelligence et l'art de ce concepteur. Il n'y a aucun doute que c'est Allah, Seigneur de tous les mondes, Qui a créé les feuilles avec cette conception parfaite.
Le miracle de la photosynthèse La Terre est une planète spécialement créé pour accueillir la vie, elle fournit un environnement qui peut supporter la vie, grâce aux équilibres très sensibles qui la constituent, depuis les niveaux de gaz dans l'atmosphère jusqu'à sa distance avec le soleil, depuis l'existence des montagnes jusqu'à la présence d'eau buvable, depuis la grande variété de plantes jusqu'à la température. Pour que les composants qui constituent la vie puissent survivre, les équilibres physiques et biologiques doivent être maintenus. Par exemple, si la gravité est indispensable aux êtres vivants pour vivre sur terre, les substances produites par les plantes sont autant nécessaires pour la continuité de la vie. Comme indiqué précédemment, le procédé par lequel les plantes produisent ces substances organiques est appelé photosynthèse. Ce processus de photosynthèse, qui est la production par la plante de sa propre nourriture, est ce qui différencie les plantes des autres êtres vivants. Ce qui fait cette différence est l'existence de structures dans les cellules des plantes (contrairement aux cellules humaines ou animales) qui peuvent utiliser directement la lumière du soleil. A l'aide de ces structures, les cellules des plantes transforment l'énergie venant du soleil, que les êtres humains et les animaux absorbent à travers la nourriture, en une autre énergie et la stocke, grâce à des moyens spéciaux. De cette manière, le procédé de photosynthèse est complété. Bien sûr, ce n'est pas la plante qui exécute ce processus, ni les feuilles, ni même l'ensemble des cellules de la plante. C'est un petit organite qui se trouve dans les cellules des plantes, appelé "chloroplaste", qui donne leur couleur verte aux plantes, qui exécute ces processus. Les chloroplastes mesurent un millième de millimètre, et ne peuvent donc être observés qu'à l'aide d'un microscope. La membrane du chloroplaste, qui joue un rôle primordial dans la photosynthèse, n'est large que d'un centième de millionième de mètre. Comme on peut le voir, ces dimensions sont extrêmement petites, et tous les processus se déroulent dans cet environnement microscopique. C'est une des incroyables caractéristiques de la photosynthèse.
Le chloroplaste : une usine riche en secrets Dans un chloroplaste se trouvent des structures très variées comme les thylakoïdes, les membranes internes et externes, le stroma, des enzymes, les ribosomes, l'ARN et l'ADN, pour exécuter la photosynthèse. Ces structures sont toutes liées entre elles, structurellement et fonctionnellement, et chacune d'entre elle est chargée d'importantes fonctions qu'elles mènent dans leur propre corps. Par exemple, la membrane externe du chloroplaste régule le flux de matériaux qui entre et sort. La membrane interne consiste en des sacs membraneux applatis, ou thylakoïdes, qui ressemblent à des disques. Les molécules pigmentaires (chlorophylle) et les enzymes essentielles à la photosynthèse sont incorporées dans ces thylakoïdes. Plusieurs thylakoïdes sont empilés les uns sur les autres, formant des structures appelées "granum" qui permettent une absorption maximale de la lumière du soleil. Cela signifie que la plante absorbe plus de lumière et peut-être capable d'exécuter plus de photosynthèse. Une solution de lipides entoure les thylakoïdes, le "stroma" qui contient d'autres enzymes ainsi que de l'ADN, ARN et des ribosomes. Avec l'ADN et les ribosomes qu'elles possèdent, les chloroplastes se reproduisent et fabriquent certaines protéines.49 Un autre point important dans la photosynthèse est que tous ces processus se déroulent dans une période de temps tellement courte qu'ils sont inobservables. Les centaines de molécules de chlorophylle qui se trouvent dans les chloroplastes exécutent simultanément leur réaction envers la lumière du soleil dans un intervalle de temps d'un centième de seconde. Tandis que les scientifiques décrivent les événements de la photosynthèse dans les chloroplastes comme une longue réaction chimique en chaîne, ils sont incapables d'expliquer ce qui arrive dans certaines parties de cette chaîne à cause de cette vitesse, et ils l'observent simplement avec stupéfaction. Mais on a compris que la photosynthèse implique deux étapes. Celles-ci sont connues comme : "la phase claire" et "la phase sombre".
La phase claire ou les réactions photochimiques L’unique source d’énergie qu’utilisent les plantes pour la photosynthèse consiste en diverses gammes d’ondes de radiation. Les radiations émises par le soleil forment des séries continues. La gamme des radiations que les organismes détectent avec leurs yeux – la lumière visible – est à peu près la même que celle que les plantes utilisent. Les longueurs d'onde plus courtes (lumière bleue) sont plus énergétiques que les longueurs d'ondes plus longues (lumière rouge). Les pigments sont des substances qui absorbent la lumière visible ; différents pigments absorbent des longueurs d'onde différentes. La chlorophylle, le principal pigment de la photosynthèse, absorbe la lumière principalement dans les régions bleues et rouges du spectre visible. La lumière verte n'est pas absorbée par la chlorophylle ; au lieu de cela, elle est reflétée. Les plantes apparaissent en général vertes, car leurs feuilles reflètent la plupart de la lumière verte qui les frappe.38 Le processus de photosynthèse débute avec l'absorption de lumière par ces pigments, qui rendent les plantes vertes. Mais comment les molécules de chlorophylle débutent ce processus en absorbant de la lumière ? Pour répondre à cette question, il sera utile d'examiner la structure des thylakoïdes qui se trouvent dans les chloroplastes et qui contiennent la chlorophylle. Il y a deux types de chlorophylle, la "chlorophylle-a" et la "chlorophylle-b". Les réactions qui dépendent de la lumière débutent lorsque la chlorophylle-a et les pigments accessoires absorbent de
la lumière. Comme on peut le voir sur le schéma où la structure détaillée d'un thylakoïde est expliquée, les molécules de chlorophylle, les pigments accessoires et les accepteurs d'électrons associés sont organisés en unités appelées photosystèmes. Il y a deux types de photosystèmes : le photosystème I et le photosystème II. L'énergie lumineuse est transférée à une molécule spéciale de "chlorophylle-a" appelée centre réactionnel. L'énergie obtenue de l'absorption de la lumière du soleil donne naissance à la perte d'électrons riches en énergie dans les centres réactionnels. Ces électrons riches en énergie sont utilisés dans des étapes ultérieures pour obtenir de l'oxygène à partir d'eau. A cette étape, il y a un flux d'électrons. Les électrons perdus par le "photosystème I" sont remplacés par des électrons perdus du "photosystème II". Les électrons perdus par le "photosystème II" sont remplacés par des électrons arrachés à l'eau. Cela a pour conséquence la séparation de l'eau en oxygène, protons et électrons. A la fin du flux d'électrons, les électrons, ainsi que les protons venant de l'eau, sont transportés à l'intérieur du thylakoïde et se combinent avec une molécule de transport d'hydrogène, le NADP + (nicotinamide adénine dinucléotide phosphate). La molécule NADPH en résulte. Au fur et à mesure que les électrons circulent d'un transporteur à un autre le long du système de transport d'électrons, un gradient de protons s'établit à travers la membrane du thylakoïde ; l'énergie potentielle du gradient est utilisée pour former de l'ATP (un bloc d'énergie que la cellule utilisera pour ses propres processus). A la fin de tous ces processus, l'énergie dont la plante a besoin pour créer ses propres aliments est prête à l'emploi. Ces événements, que nous avons essayé de résumer en une réaction en chaîne, ne sont que la moitié du processus de photosynthèse. De l'énergie est nécessaire pour que les plantes produisent de la nourriture. Pour cela, les autres processus doivent être entièrement complétés, grâce à un "plan de production de carburant particulier" spécialement conçu.
La phase sombre au le cycle de Calvin Les processus de cette seconde étape de la photosynthèse, connue sous le nom de phase sombre ou cycle de Calvin, se déroulent dans les régions du chloroplaste appelées "stroma". Les molécules d'ATP et de NADPH, chargées en énergie, produites par la phase claire, sont utilisées pour réduire le dioxyde de carbone en carbone organique. Le produit final de la phase sombre est utilisé comme matériel de départ pour d'autres composés organiques requis par la cellule. Les scientifiques ont passé des centaines d’années pour comprendre les grandes lignes de cette réaction en chaîne et que nous avons résumé ici. Le carbone organique, qui ne peut être produit d’autre façon, est produit par les plantes depuis des millions d'années. Cette molécule est la source d'énergie de tous les systèmes vivants. Durant les réactions de la photosynthèse, des enzymes et d'autres structures avec des caractéristiques et des tâches différentes travaillent en totale coopération. Aucun laboratoire au monde ne peut travailler avec les mêmes capacités des plantes. Tandis que chez les plantes, tous ces processus se déroulent dans un organe minuscule qui ne mesure qu'un millième de millimètre. Les processus divers sont accomplis depuis des millions d'années, sans aucune confusion quelque soit la variété de la plante, sans erreur dans l'ordre des réactions, et sans confusion dans les quantités de matériaux fondamentaux utilisés dans la photosynthèse. Le processus de photosynthèse a aussi un autre aspect. Les processus si compliqués expliqués ci-dessus mènent les plantes, à la fin de la photosynthèse, à produire le glucose et l'oxygène
essentiels aux êtres vivants. Ces produits fabriqués par les plantes sont utilisés par les humains et les animaux comme nourriture. A travers laquelle, ils stockent de l'énergie dans leurs cellules et l'utilisent. En vertu de ce système, tous les êtres vivants utilisent l'énergie du soleil.
Comme tout ce qui est nécessaire à la photosynthèse, la lumière du soleil a aussi été spécialement arrangée Pendant que ce processus se déroule dans l'usine chimique, les caractéristiques de l'énergie qui sera utilisée dans les processus ont été identifiées. Quand on observe la photosynthèse de ce point de vue, on réalise à quel point les détails de ces processus ont été conçus finement, afin que les caractéristiques de l'énergie lumineuse qui viennent du soleil correspondent aux besoins énergétiques des chloroplastes pour produire les réactions chimiques adéquates. Afin de compléter notre compréhension de cet équilibre délicat, examinons les fonctions et l'importance de la lumière du soleil dans la photosynthèse. Est-ce que la lumière du soleil a été arrangée spécialement pour la photosynthèse ? Ou est-ce que les plantes sont assez flexibles pour utiliser n'importe quelle lumière qui les touche et initier la photosynthèse avec ? Les plantes sont capables d'exécuter la photosynthèse grâce à la sensibilité des chlorophylles à l'énergie lumineuse. Le point important est que la chlorophylle utilise la lumière d'une longueur d'onde particulière. Les rayons du soleil ont juste la longueur exacte d'onde requise par la chlorophylle. En d'autres thermes, il y a une harmonie totale entre la lumière du soleil et la chlorophylle. Dans son livre, The Symbiotic Universe, l'astronome américain George Greenstein dit à propos de cette parfaite harmonie : La chlorophylle est la molécule qui accomplit la photosynthèse… Le mécanisme de la photosynthèse est initié par l'absorption de lumière par une molécule de chlorophylle. Mais pour que cela survienne, la lumière doit être de la bonne couleur. Cela ne marchera pas avec une lumière de mauvaise couleur. Une bonne analogie peut être faite avec la télévision. Afin que la télé reçoive un canal donné ! Elle doit être réglée sur ce canal ; réglez-la différemment et la réception ne se fera pas. C'est la même chose avec la photosynthèse, le Soleil fonctionne comme l'émetteur de notre analogie et la molécule de chlorophylle comme le récepteur TV. Si la molécule et le Soleil ne sont pas réglés l'un sur l'autre –au sens de la couleur – la photosynthèse n’aura pas lieu. La couleur du Soleil est exactement celle qu'il faut.39 En bref, pour que la photosynthèse ait lieu, toutes les conditions requises doivent être remplies en même temps. Il serait utile d'aborder une autre question qui se pose. Aurait-il pu y avoir des changements au cours du temps dans l'ordre des processus ou des tâches exécutées ? Une des réponses à cette question que les défenseurs de la théorie de l'évolution, qui affirment que les équilibres délicats dans la nature sont apparus via des coïncidences, est : "S'il y avait eu un environnement différent, les plantes auraient également initiées la photosynthèse dans celui-ci, car les êtres vivants s'y seraient adaptés", mais c'est complètement faux, car pour que les plantes engagent la photosynthèse, elles doivent être en harmonie avec la lumière du soleil. George Greenstein, qui est aussi évolutionniste, révèle que cette logique est défectueuse ainsi : On peut penser qu'une certaine adaptation a été à l'œuvre : l'adaptation de la vie aux propriétés
de la lumière solaire. Après tout, si le Soleil avait une température différente, est-ce qu'une autre molécule, réglée pour absorber la lumière d'une couleur différente, ne prendrait pas la place de la chlorophylle ? Assez remarquablement, la réponse est non, car toutes les molécules absorbent les lumières de couleurs similaires. L'absorption de lumière est accomplie par l'excitation des électrons des molécules vers des états d'énergie supérieurs, et la gamme d'énergie requise pour cela est la même quelque soit la molécule. De plus, la lumière est composée de photons, des grains d'énergie, et les photons de la mauvaise énergie ne peuvent tout simplement pas être absorbés… Comme on le voit dans la réalité, il y a un accord parfait entre la physique des étoiles et celle des molécules. Sans cet accord, la vie n'aurait pas été possible.40
La photosynthèse ne peut être une coïncidence En dépit de ces vérités évidentes, voyons comment ce système n'a pu apparaître par hasard en posant une fois de plus des questions à ceux qui continuent de soutenir la théorie de l'évolution. Qui a créé ce mécanisme incomparable, qui réside dans une zone microscopique ? Pouvons-nous imaginer que les cellules des plantes ont conçu un système pareil, que les plantes y ont réfléchi ? Bien sûr que non. Car il est hors de question que des cellules conçoivent et réfléchissent. Ce n'est pas la cellule qui créa son système parfait. Donc, dans ce cas, est-ce le produit d'une intelligence humaine unique ? Non, ce n'est pas possible. Ce ne sont pas des êtres humains qui ont établi l'usine la plus incroyable du monde dans un espace d'un millième de millimètre. En fait, les êtres humains ne peuvent même pas voir ce qui se passe à l'intérieur de cette usine microscopique. Lorsqu'on regarde en même temps les affirmations des évolutionnistes, on s'aperçoit pourquoi la réponse à toutes ces questions est "non", et la question de savoir comment les plantes sont apparues deviendra plus apparente. La théorie de l'évolution affirme que tous les êtres vivants ont évolué par étapes, et que le développement s'est effectué du plus simple au plus complexe. Considérons la validité de cet argument en regardant si nous pouvons limiter le nombre de parties qui existent dans le procédé de la photosynthèse. Par exemple, supposons qu'il y a 100 éléments nécessaires pour que ce procédé apparaisse (en réalité, il y en a plus). Continuons notre supposition, et imaginons que sur ces 100 éléments, un ou deux sont apparus, comme l'affirment les évolutionnistes, via des coïncidences, et supposons qu'ils se sont générés tout seuls, dans ce cas, il y aurait une période d'attente de millions d'années pour que le reste des éléments apparaisse. Même pour les éléments qui se sont développés afin qu'ils s'assemblent entre eux, ils ne serviraient à rien en l'absence des autres. Il est impossible de s'attendre à ce que le reste des éléments se forme quand le système ne peut pas fonctionner en l'absence d'un seul de ses constituants. Pour cette raison, l'affirmation qu'un système aussi compliqué que la photosynthèse ait pu apparaître par un développement graduel et par coïncidences de ses constituants – comme les évolutionnistes le proposent – est inconsistant avec la raison et la logique, comme toutes les affirmations similaires concernant les êtres vivants. On peut désapprouver cette affirmation en observant certaines étapes de la photosynthèse. Tout d'abord, afin que la photosynthèse ait lieu, tous les systèmes et toutes les enzymes doivent être présents dans les cellules des plantes au même moment. La durée de chaque processus et la quantité d'enzymes doivent être arrangées correctement à chaque fois. Car la moindre faute dans les réactions qui se déroulent – la durée du processus par exemple, ou un changement infime dans la quantité de lumière qui entre, ou dans les matériaux de base – abîmerait le produit final de la réaction et le
rendrait inutile. Même si un seul élément est absent, le système entier ne sera pas fonctionnel. A ce point survient la question de savoir comment tous ces éléments non fonctionnels ont survécu jusqu'à la mise en place du système complet. C'est également vrai que plus la taille d'une structure diminue plus l'intelligence et la qualité de construction de ses systèmes augmentent. Quand un mécanisme est réduit en taille, il affiche la puissance de la technologie utilisée. Une comparaison entre les appareils photos de nos jours et ceux de quelques années rendra cette vérité plus évidente. Cette vérité augmente l'importance de la structure parfaite des feuilles. Comment est-ce possible que les plantes soient capables de bien mener la photosynthèse dans ces usine microscopiques, quand les êtres humains n'en sont pas capables dans leurs usines énormes ? Les évolutionnistes ne sont pas capables d'apporter la moindre réponse crédible à ces questions et à d'autres. Au lieu de cela, ils inventent des scénarios imaginaires. La tactique générale mise en œuvre dans ces scénarios est d'inonder le sujet de démagogie et de termes techniques et d'explications embrouillées. Ils essaient de masquer la "Vérité de la Création", qui apparaît clairement chez les êtres vivants, en utilisant les termes les plus compliqués, puis ajoutent à la fin que c'est le résultat de l'évolution. Néanmoins, la plupart du temps, même les plus fervents supporters de l'évolution ne peuvent cacher leur stupeur face aux systèmes miraculeux chez les plantes. On peut citer un professeur évolutionniste turc, Ali Demirsoy, comme exemple. Le professeur Demirsoy souligne les processus miraculeux de la photosynthèse, et fait l'aveu suivant face à la complexité de ce système : La photosynthèse est un événement plutôt compliqué, et il paraît impossible que cela survienne dans un organite minuscule au sein d'une cellule. Car il est impossible que tous les niveaux de ce système soient apparus en même temps, et dénué de sens le fait qu'ils aient pu apparaître séparément.41 Les mécanismes sans défauts dans le procédé de la photosynthèse sont présents dans chaque cellule de plante qui n'ait jamais existé. Ce procédé survient même dans ce que nous considérons comme la plus simple des herbes. Dans n’importe quelle plante, les mêmes substances dans les mêmes quantités jouent toujours leur rôle dans la réaction, et les mêmes produits sont fabriqués. La séquence et la vitesse de réaction est la même. Cela s'applique sans exception à toutes les plantes qui exécutent la photosynthèse,. Il est bien sûr illogique d'attribuer aux plantes des capacités comme la pensée ou la prise de décision. Mais, en même temps, pour expliquer ce système, qui existe chez toutes les plantes vertes et fonctionne à la perfection, en disant "il s'est développé suite à une série de coïncidences", cela défie toute logique. Nous faisons face ici à une vérité évidente. La photosynthèse, un système extraordinairement compliqué, a été créée par Allah, le Tout-Puissant. Ces mécanismes existent depuis l'apparition des plantes. L'introduction de systèmes aussi parfaits dans des espaces si minuscules nous démontre la puissance d'Allah.
Les produits de la photosynthèse Les produits de la photosynthèse, qui ont lieu dans les chloroplastes, sont très importants pour tous les êtres vivants. Les êtres vivants sont la cause d'une augmentation continue du dioxyde de carbone dans l'air et de l'augmentation des températures aériennes. Conséquence de la respiration des êtres vivants, des
animaux et des micro-organismes du sol, chaque année quelques 92 milliards de tonnes de dioxyde de carbone sont relâchés dans l'atmosphère et 37 milliards de plus durant la respiration des plantes. De plus, la quantité de dioxyde de carbone rejetée dans l'atmosphère par le fuel utilisé dans les chaudières des usines et des maisons individuelles et par les véhicules de transport est d'au moins 18 milliards de tonnes. Cela signifie qu'environ 147 milliards de tonnes sont produits et nous montre que le niveau mondial en dioxyde de carbone augmente constamment. A moins que cette augmentation ne soit compensée, l'équilibre écologique en sera bouleversé. Par exemple, la quantité d'oxygène dans l'atmosphère peut diminuer, les températures peuvent augmenter et cela provoquerait la fonte des glaciers. Certaines zones seraient alors couvertes d'eau, et d'autres se transformeraient en déserts. Tout ceci mettrait en danger la survie de la vie sur terre. Mais rien n'arrive. Car, avec le procédé de la photosynthèse, les plantes produisent continuellement de l'oxygène et maintiennent l'équilibre. La température de la terre est constante car les plantes aident à maintenir un équilibre. Les plantes absorbent 129 milliards de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère chaque année, et c'est un chiffre très important. Nous avons dit que la quantité de dioxyde de carbone rejetée dans l'atmosphère est de 147 milliards de tonnes. La différence de 18 milliards dans le cycle dioxyde de carbone/oxygène sur terre est compensée par un cycle dioxyde de carbone/oxygène différent dans les océans.42 C'est grâce au processus de photosynthèse que les plantes absorbent le dioxyde de carbone dans l'atmosphère (pour le convertir en aliments) et relâchent de l'oxygène, et ainsi l'équilibre naturel – d'une importance vitale pour la vie sur terre – n'est jamais bouleversé. Il n'y a aucune autre source naturelle qui répare les déficiences en oxygène de l'atmosphère. Pour cette raison, les plantes sont indispensables à la survie des systèmes chez les êtres vivants.
Les substances nutritives dans les plantes sont le résultat de la photosynthèse Un autre produit essentiel de ce système est une source de nourriture pour les êtres vivants, car les produits de la photosynthèse sont extrêmement importants pour les plantes et pour les autres êtres vivants. Les hommes et les animaux obtiennent l'énergie dont ils ont besoin pour vivre en consommant la nourriture produite par les plantes. La nourriture produite à partir d'animaux ne peut exister qu'en vertu des produits obtenus à partir des plantes. Si nous imaginons que tous les événements dont nous avons parlé aient lieu ailleurs que dans les feuilles, quel type d'organisation imagineriez-vous ? Serait-ce une usine multifonctionnelle avec des outils servant à créer de la nourriture à partir du dioxyde de carbone de l'air, qui aurait aussi des machines qui fabriquent de l'oxygène et le relâchent dans l'air, et qui contiendrait des systèmes capables de maintenir les équilibres de température ? On n'imaginerait sûrement pas quelque chose de la taille de la paume de la main. Comme on l'a vu, les feuilles, possesseurs de mécanismes parfaits, maintiennent la température, autorisent l'évaporation, et en même temps produisent de la nourriture et empêchent les pertes d'eau. Elles sont une merveille de création. Tous les processus que nous avons listés n'ont pas lieu dans des structures différentes, mais juste dans une feuille (quelle que soit sa taille), même plus, dans une simple cellule d'une feuille. Les faits précédents pointent tous vers les fonctions des plantes, étant toutes des bénédictions
qui ont été créées dans le but de servir les êtres vivants. La plupart de ces bénédictions ont été créées pour l'humanité. Jetons un œil sur notre environnement et sur ce que nous mangeons. Examinons les tiges sèches de la vigne et ses racines minces. Cinquante ou soixante kilos de grains de raisin sont produits par cette structure qui peut facilement se casser d'une simple pichenette. Le raisin – dont la couleur, l'odeur et le goût ont été spécialement conçus pour plaire à l'homme. Examinons le melon, ce fruit rempli d'eau émerge du sol sec juste au moment où on en a besoin, en été. Réfléchissons à son odeur et à son goût merveilleux, qu'il conserve de façon experte à partir du moment où il émerge. Puis, pensons aux processus menés dans une usine de fabrication de parfum, depuis la création du parfum jusqu'à son entretien. Comparons la qualité du produit de l'usine et l'odeur du melon. Tandis que les parfums industriels doivent subir des contrôles de qualité tout au long de leur fabrication, il n'y a pas besoin de réaliser des contrôles pour conserver les odeurs des fruits. Les melons, les pastèques, les oranges, les citrons, les ananas, les noix de coco, tous possèdent des odeurs différentes et des saveurs uniques, quelque soit l'endroit au monde où ils se trouvent. Un melon ne sent jamais comme une pastèque, une mandarine ne sent jamais comme une fraise : bien qu'ils émergent tous du même sol, leurs goûts ne se mélangent jamais. Ils conservent tous leurs parfums originaux. Examinons plus en détail la structure de la pastèque. Les cellules de la pastèque qui ressemblent à des éponges sont capables de retenir de grandes quantités d'eau. Pour cette raison, une large part de la pastèque consiste en eau. Mais cette eau ne se trouve pas dans un seul endroit, elle est répartie uniformément dans toute la pastèque. Selon la loi de la gravité, cette eau devrait se trouver principalement dans la partie inférieure du fruit, tandis que la partie supérieure devrait être sèche. Mais rien de tel n'arrive dans la pastèque. L'eau est répartie uniformément à l'intérieur, et la même chose s'applique à son sucre, son goût et son odeur. Et il n'y a jamais aucune erreur dans la mise en place des lignes de graines. Chaque graine porte le code de cette pastèque qui sera transmis aux autres générations des centaines d'années plus tard. Chaque graine est recouverte d'un manteau protecteur spécial. C'est une conception parfaite, préparée dans l'intention de prévenir tout dommage pouvant toucher l'information qu'elle renferme. Cette enveloppe n'est ni dure ni molle, elle a juste la bonne dureté et flexibilité. Sous la couche externe se trouve une seconde couche. Les zones où les parties externes et internes se rejoignent sont nettes. Ces zones ont été spécialement conçues afin que les graines puissent y adhérer. Grâce à cette construction, les graines ne s'ouvrent que lorsque la température et l'humidité appropriées ont été atteintes. Cette partie blanche et plate de la graine germera plus tard, en se transformant en une feuille verte. Considérons aussi la structure de la peau de la pastèque. Ce qui crée cette peau lisse et l'enveloppe cireuse à sa surface est encore des cellules. Pour que cette enveloppe cireuse se forme, chacune des cellules doit libérer la même quantité de substance cireuse dans la peau. De plus, ce qui rend la peau lisse et ronde est la perfection dans l'alignement des cellules de la pastèque. Pour que cela arrive, chaque cellule doit connaître sa place. Autrement, la surface de la pastèque ne pourrait jamais être si lisse et ronde. Comme on le voit, il existe une harmonie parfaite entre les cellules qui forment la pastèque. On peut considérer toutes les plantes du monde de la même manière. A la fin d'un tel examen, nous arriverions à la conclusion que les plantes ont été spécialement conçues pour les êtres humains et les autres créatures vivantes.
Allah, le Seigneur de tous les mondes, a créé les aliments pour tous les êtres vivants, et a créé chacun d'entre eux avec des goûts, des odeurs et des utilisations différentes : Ce qu'Il a créé pour vous sur la terre a des couleurs diverses. Voilà bien là une preuve pour des gens qui se rappellent. (Sourate an-Nahl, 13) Et Nous avons fait descendre du ciel une eau bénie, avec laquelle Nous avons fait pousser des jardins et le grain qu'on moissonne, ainsi que les hauts palmiers aux régimes superposés, comme subsistance pour les serviteurs. Et par elle (l'eau) Nous avons redonné la vie à une contrée morte. Ainsi se fera la résurrection.(Sourate Qaf, 9-11)
Pourquoi les plantes sont-elles fraîches ? Une plante et une pierre disposées au même endroit ne se réchauffent pas de la même manière, même si elles reçoivent la même quantité d'énergie solaire. Toute créature vivante ressentira des effets négatifs si elle reste dehors au soleil. Qu'est-ce qui permet donc aux plantes d'être peu affectées par la chaleur ? Comment les plantes gèrent-elles cette chaleur ? Pourquoi est-ce que rien n'arrive aux plantes même par très grande chaleur, même si leurs feuilles sont brûlées par le soleil durant un été très chaud ? A côté de leur propre chaleur interne, les plantes absorbent également la chaleur de l'extérieur et maintiennent l'équilibre thermique de la planète. Et elles sont elles-mêmes exposées à cette chaleur quand elles exécutent ce processus de rétention de chaleur. Donc, au lieu d'être affectées par la température croissante, comment les plantes continuent-elles à absorber la chaleur de l'extérieur ? En considérant que les plantes sont constamment sous le soleil, il est naturel qu'elles aient besoin de plus d'eau que les autres êtres vivants. Les plantes perdent constamment de l'eau par transpiration sur leurs feuilles. Comme abordé précédemment, afin de prévenir une perte en eau, les feuilles, dont la surface est toujours tournée vers le soleil, sont généralement recouvertes d'une cire protectrice résistante à l'eau connue sous le nom de cuticule. De cette manière la perte d'eau sur les surfaces supérieures des feuilles est évitée. Mais que se passe-t-il au niveau des surfaces inférieures ? Parce que les plantes perdent de l'eau par cette partie, les pores dont la fonction est de permettre la diffusion des gaz sont généralement situés sur ces surfaces inférieures. L'ouverture et la fermeture des pores régulent l'absorption d'une quantité suffisante de dioxyde de carbone et la libération d'une quantité suffisante d'oxygène, mais ne conduit jamais à une perte d'eau. En plus, les plantes dispersent de la chaleur de manières différentes. Il y a deux mécanismes important de dispersion de chaleur chez les plantes. A travers un de ces mécanismes, si la température d'une feuille est supérieure à celle de son environnement, l'air circule de la feuille vers l'extérieur. Les changements d'air dus à la distribution de la chaleur mènent à l'élévation de l'air, car l'air chaud est moins dense que le froid. Pour cette raison, l'air chaud à la surface des feuilles s'élève, quittant la surface. Puisque l'air froid est plus dense, il descend à la surface de la feuille. De cette manière la chaleur diminue et la feuille est refroidie. Ce processus continu aussi longtemps que la température à la surface de la feuille est plus élevée que celle de l'extérieur. Dans des environnements très secs, comme les déserts, cette situation ne change jamais. Avec l'autre système de dispersion de chaleur, les feuilles peuvent transpirer en libérant de la
vapeur d'eau. Grâce à cette transpiration, l'évaporation d'eau permet à la plante de refroidir. Ces systèmes de dispersion ont été conçus pour s'adapter aux conditions dans lesquelles vivent les plantes. Chaque plante possède les systèmes dont elle a besoin. Est-ce que ces systèmes de dispersion si compliqués ont-ils pu apparaître par coïncidence ? Afin de répondre à cette question, examinons les plantes du désert. Les tissus des plantes désertiques sont souvent très épais et charnus. Ils sont conçus pour conserver l'eau, plutôt que pour l'évaporer. Il serait mortel que les systèmes de dispersion de chaleur de ces plantes travaillent au moyen d'évaporation, car dans un désert il est impossible de compenser les pertes en eau. Bien que ces plantes soient capables de disperser de la chaleur par les deux méthodes, elles n'en utilisent qu'une, qui représente aussi pour elles le seul moyen de survie. Leur conception a bien évidemment été menée avec les conditions désertiques à l'esprit. Il n'est pas possible d'expliquer cela par des coïncidences. Si les plantes ne possédaient pas ces systèmes de refroidissement, rester sous le soleil quelques heures serait mortel pour elles. Une minute d'exposition directe au soleil l'après-midi peut chauffer un centimètre de la surface d'une feuille de 37 degrés centigrade. Les cellules des plantes commencent à mourir quand la température atteint les 50 ou 60 degrés, en d'autres mots, seulement trois minutes d'exposition directe au soleil l'après-midi est suffisant pour qu'une plante meure. 43 Mais les plantes sont protégées des températures mortelles grâce à ces deux mécanismes. L'évaporation que les plantes utilisent dans la dispersion de la chaleur est aussi très importante du point de vue de la régulation du niveau de la vapeur d'eau dans l'air. Cette évaporation chez les plantes permet à de grandes quantités de vapeur d'être relâchées régulièrement dans l'atmosphère. Cette activité des plantes peut se décrire comme une sorte d'ingénierie de l'eau. Les arbres d'une forêt dans une zone d'une centaine de mètres carrés peuvent facilement libérer 7,5 tonnes d'eau dans l'atmosphère.44 Les arbres sont comme des pompes à eau gigantesques qui aspirent l'eau du sol à travers leurs corps et la rejettent dans l'atmosphère. C'est une des plus importantes tâches. S'ils ne possédaient pas cette caractéristique, le cycle de l'eau sur terre ne fonctionnerait pas comme il le fait aujourd'hui, ce qui signifierait la destruction des équilibres planétaires. Bien que leurs tiges soient recouvertes d'une substance sèche en bois, les plantes peuvent passer des tonnes d'eau à travers leur corps. Elles prennent cette eau dans le sol, et après l'avoir utilisée dans différentes parties de leurs usines de haute technologie, la redonnent à la nature en tant qu'eau purifiée. En même temps, elles séparent aussi une partie de leur consommation d'eau dans le but d'utiliser l'hydrogène dans le processus de production de nourriture.45 Ce que nous avons décrit comme la transpiration des feuilles ou l'humidité dans les zones où vivent les arbres, est la conséquence d'activités qui sont essentielles à la survie de la vie sur la planète. Ce que nous voyons dans ces processus chez les plantes est un système d'une telle perfection qu'il s'arrêterait de fonctionner si même une seule de ses parties était enlevée. Il n'y a aucun doute que c'est Allah, le Compatissant et le Miséricordieux, Qui est conscient de toute la création, Qui a créé ce système et l'a installé parfaitement dans les plantes. C'est Lui Allah, le Créateur, Celui Qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. A Lui les plus beaux noms. Tout ce qui est dans les cieux et la terre Le glorifie. Et c'est Lui le Puissant, le Sage. (Sourate al-Hasr, 24)
La feuille : le plus petit outil de nettoyage Les services que les plantes accomplissent pour les autres êtres vivants ne s'arrêtent pas à la libération d'oxygène et d'eau. Les feuilles exécutent en même temps des fonctions de nettoyage et de purification des plus hautement développées. Les outils de nettoyage que nous utilisons régulièrement dans la vie quotidienne, sont conçus et produits après que de longues recherches aient été menées par des experts, et après la dépense de beaucoup d'efforts et d'argent. Ces outils ont besoin d'un support technique et d'une maintenance considérables, à la fois pendant et après leur utilisation. Et après leur production, des problèmes ou des défauts peuvent survenir tous les jours, le personnel nécessaire, le besoin pour d'autres outils, les renouvellements quand nécessaire, signifient d'autres processus. Il y a beaucoup de détails à prendre en compte, même dans une petite pièce d'équipement de nettoyage, tandis que les plantes réalisent le même travail que ces outils, en échange de lumière et d'eau uniquement, et accomplissent le même service de nettoyage avec la garantie d'une meilleure efficacité, et elles ne causent aucun problème de déchets, car le déchet qu'elles produisent après avoir nettoyé l'air est l'oxygène que tous les êtres vivants ont en besoin ! Les feuilles des arbres possèdent des filtres minuscules, qui attrapent les polluants de l'air. Il y a des centaines de poils minuscules et de pores, invisibles à l'œil nu, à la surface des feuilles. Les pores piègent les polluants de l'air et les envoient vers d'autres parties de la plante où ils sont absorbés. Quand il pleut, ces substances sont emportées vers la terre. Ces structures à la surface des feuilles ont l'épaisseur d'un film : mais quand on considère qu'il y a des millions de feuilles dans le monde, on comprend que la quantité de polluants piégés par les feuilles ne doit pas être sous-estimée. Par exemple, un vieux hêtre de 100 ans a environ 500.000 feuilles. La quantité attrapée par ces feuilles dépasse ce qu'on peut imaginer. Un platane de cent mètres carrés peut piéger 3,5 tonnes, et des pins peuvent piéger 2,5 tonnes de polluants. Ces matériaux tombent sur le sol à la première pluie. L'air dans une forêt à deux kilomètres d'une zone habitée est 70 pourcent plus propre que dans le secteur d'installation. Même en hiver, quand les arbres perdent leurs feuilles, ils filtrent encore 60 pourcent de poussière dans l'air. Les arbres peuvent piéger de la poussière pesant 5 à 10 fois plus que leurs propres feuilles : les quantités de bactéries dans des zones d’arbres sont considérablement moins importantes que dans des zones sans arbres.46 Ce sont des chiffres très importants. Chaque détail survenant dans les feuilles peut être décrit comme un miracle individuel. Ces systèmes dans les feuilles vertes, dans les conceptions superbes comme dans une usine microscopique, sont des preuves de la création d’Allah, le Seigneur de tous les mondes, et sont parvenus jusqu'à nos jours après des centaines de milliers d'années, dans le même état parfait, sans changements ni défauts.
Les feuilles qui tombent : quelque chose que nous avons tous déjà vu La lumière du soleil est très importante pour les plantes et plus particulièrement pour les feuilles, où la nourriture est produite. Avec l'approche de l'hiver, l'air se refroidit et les jours raccourcissent, et moins de lumière atteint la terre. Cette réduction cause des changements chez les plantes, et le processus de vieillissement des feuilles, ou commence la chute des feuilles. Avant que les arbres ne perdent leurs feuilles, ils commencent à absorber toutes les substances nutritives de ces dernières. Leur but est d'empêcher que les substances comme le potassium, le phosphate et le nitrate ne disparaissent avec les feuilles qui tombent. Ces substances sont dirigées via les pipelines qui circulent dans les couches de l'écorce et au centre du tronc. La collection de ces substances dans le xylème rend plus facile leur digestion par l'arbre. Les arbres doivent perdre leurs feuilles, car dans un climat froid, l'eau du sol se solidifie de plus en plus et devient plus difficile à absorber. Mais la transpiration des feuilles continue malgré le climat froid. Une feuille qui continue à transpirer au moment où il y a moins d'eau commence à devenir un fardeau pour la plante. En tout cas, les cellules des feuilles gèleraient et se casseraient durant les jours froids de l'hiver. Pour cette raison, les arbres agissent tôt et se libèrent de leurs feuilles avant que l'hiver n'arrive, et de cette manière leurs réserves limitées en eau ne seront pas perdues.47 La chute des feuilles, qui ressemble à un processus physique, survient en fait comme le résultat d'une séquence d'événements chimiques. Dans les cellules des feuilles se trouvent des pigments, appelés phytochromes, qui sont sensibles à la lumière et donnent certaines couleurs aux plantes. Ce sont ces molécules qui permettent à l'arbre de réaliser que les nuits s'allongent et que moins de lumière atteigne les feuilles. Quand les phytochromes sentent ce changement, ils en provoquent autres dans la feuille, et déclenchent le programme de vieillissement de la feuille. Un des premiers signes du vieillissement des feuilles est que leurs cellules commencent à produire de l'éthylène. Le gaz éthylène commence à détruire la chlorophylle qui donne la couleur verte des feuilles, en d'autres thermes, l'arbre retire la chlorophylle de ses feuilles. Le gaz éthylène prévient aussi la production d'auxine, une hormone de croissance qui retarde la chute des feuilles. En même temps que la perte de chlorophylle, la feuille commence également à recevoir moins d'énergie du soleil, et produit moins de sucre. De plus, le carotènoïde qui a été jusqu'ici réprimée et qui donne à la feuille ses couleurs riches, se révèle et de cette manière la feuille commence à changer de couleur.48 Peu de temps après, l'éthylène s'est répandu dans chaque partie de la feuille, et quand il atteint la tige de la feuille, de petites cellules commencent à gonfler à cet endroit et provoquent un accroissement de tension dans la tige. Le nombre des cellules dans cette partie de la tige qui rejoint le tronc augmente, et elles commencent à produire des enzymes spéciales. D'abord les enzymes cellulases déchirent les membranes formées à partir de cellulose, puis les enzymes "pectinases" déchirent la couche de pectine qui relie les cellules les unes aux autres. La feuille ne peut supporter longtemps cette tension croissante et commence à se fissurer, à partir de la partie externe de la tige. Ces processus que nous avons expliqués peuvent être décrits comme l'arrêt de la production de nourriture et le début du décrochage de la feuille sur la tige. Des changements rapides surviennent autour de la fissure naissante, et les cellules commencent immédiatement à produire de la subérine. Cette substance s'établit lentement autour des murs de celluloses et la fortifient. Toutes ces cellules
laissent derrière elles un grand intervalle qui remplace la couche fungus, et meurent.49 Ce qui a été décrit montre qu'une succession d'événements liés entre eux est nécessaire pour qu'une seule feuille ne tombe. Les phytochromes déterminent qu'il y a une réduction de lumière, toutes les enzymes nécessaires à la chute de la feuille entrent en action au bon moment, les cellules commencent à produire la subérine juste à l'endroit où la tige devra casser : il est évident que cette chaîne d'événements qui se produisent pour qu'une feuille se détache est extraordinaire. Le "hasard" ne peut être l'explication de ces processus, tous planifiés et se suivent les uns après les autres dans un ordre parfait dont se déroule la chute d'une feuille. Avant que la feuille ne soit complètement séparée du tronc, elle ne reçoit plus d'eau des tubes de transport, ce qui fragilise progressivement son point d'attache. Pour casser la tige de la feuille, il suffira qu'un vent modéré souffle. Dans la feuille morte qui tombe par terre se trouve des substances nutritives que les champignons et les bactéries peuvent utiliser. Ces substances subissent des changements apportés par ces micro-organismes et se mélangent à la terre. Les arbres pourront ensuite récupérer ces substances une nouvelle fois par leurs racines, dans le sol. "N'invoque pas, en dehors d'Allah, ce qui ne peut te profiter ni te nuire. Et si tu le fais, tu sera alors du nombre des injustes." Et si Allah fait qu'un mal te touche, nul ne peut l'écarter en dehors de Lui. Et s'Il te veut un bien, nul ne peut repousser Sa grâce. Il en gratifie qui Il veut parmi Ses serviteurs. Et c'est Lui le Pardonneur, le Miséricordieux. (Sourate Yunus, 106107)
LA TIGE :UN SYSTEME INCOMPARABLE DE TRANSPORT De la plus petite herbe au plus grand arbre du monde, chaque plante doit distribuer l'eau et les minéraux qu'elle absorbe via ses racines à toutes ses parties, y compris l'extrémité de ses feuilles. C'est une fonction très importante pour les plantes, car l'eau et les minéraux sont ce dont la plante a besoin. Dans toutes leurs activités, photosynthèse incluse, les plantes ont toujours besoin d'eau, car beaucoup de processus essentiels sont assurés juste par l'utilisation d'eau. Ceux-ci comprennent : - le maintien de la vitalité et de la tension des cellules, - la photosynthèse, - l'absorption de substances nutritives qui sont dissoutes dans le sol, - le transport de ces substances dans les différentes parties du corps de la plante, - la production de l'effet refroidissant à la surface des feuilles dans les climats chauds, les protégeant ainsi d'être endommagées. Mais comment l'eau et les sels minéraux sont-ils extraits par les plantes d’où ils sont cachés profondément dans le sol ? De plus, comment les plantes dispersent-elles ces substances, qu'elles ont absorbées à travers leurs racines, c'est-à-dire comment les plantes les envoient-elles dans les différentes régions de leur corps ? Quelles méthodes utilisent-elles pour exécuter ces difficiles processus ? Lorsqu’on répondra à ces questions, le point le plus important, qu’on ne devra pas oublier, est que soulever de l'eau à plusieurs mètres de hauteur est un travail difficile. De nos jours, ce processus est exécuté grâce à des systèmes de réservoir pressurisé, que les plantes utilisent dans leurs systèmes de transport. L'existence de ce système de réservoir à eau chez les plantes a été découverte il y a 200 ans. Mais aucune loi scientifique n'a été encore établie pour expliquer définitivement ce système, qui permet de soulever de l'eau dans les plantes contre la force de gravité. Les scientifiques proposent seulement un certain nombre de théories sur le sujet et considèrent qu'elles sont plutôt plausibles et satisfaisantes. Toutes les plantes possèdent un réseau de distribution qui leur permet de tirer vers le haut les matériaux dont elles ont besoin à partir du sol. Ce réseau envoie ces substances et l'eau extraites du sol vers où elles sont requises, dans les quantités appropriées, et aussi vite que possible. Selon les découvertes des scientifiques, les plantes utilisent plus qu'une méthode pour venir à bout de cette tâche difficile. Le transport d'eau et de nutriments se déroule à l'intérieur des plantes grâce à des structures qui possèdent des caractéristiques complètement différentes qui sont des tubes de transport spécialement conçus pour ce procédé.
Le transport d’eau - Quelle que soit la taille de la plante dans laquelle se déroule le processus de transport, les tubes qui constituent le système de transport font entre 0,25 mm (dans le chêne) et 0,006 mm (dans le tilleul) de largeur, certains étant constitués de cellules mortes, d'autres de cellules vivantes 50, et
sont des tissus en bois avec les caractéristiques décrites. Ces structures peuvent transporter l'eau requise par les plantes jusqu'à des dizaines de mètres de hauteur grâce à leur conception. Ce système de transport commence sa tâche dès que les feuilles perdent de l'eau, il est mis en marche par les processus des stomates (pores) qui se trouvent normalement sur la face inférieure des feuilles, mais chez certaines espèces sur la face supérieure. Si le niveau extérieur d'humidité est inférieur à 100%, l'évaporation se déclenche chez la feuille et l'eau est libérée par les stomates. Même si l'humidité est de 99%, cela signifie toujours une situation dans laquelle l'eau des feuilles est exsudée, et les feuilles commencent rapidement à perdre de l'eau. Les plantes doivent donc compenser la perte d'eau qui survient avec l'évaporation à travers les feuilles par l'eau absorbée du sol. Comme on le voit, les mécanismes chez les feuilles sont assez sensibles pour identifier une différence d'un pourcent seulement dans le niveau d'humidité. C'est une propriété très importante. Quand on examine les autres choses qui se déroulent dans les feuilles, on en conclue que ce sont des processus dont les secrets ne sont pas encore totalement maîtrisés, même avec la technologie actuelle. Les processus miraculeux qui se déroulent dans des zones si minuscules lèvent plusieurs questions. Comment sont apparus des mécanismes qui peuvent initier les processus nécessaires en détectant une chute de 1% seulement de l'humidité ? Qui est l'auteur de la conception de ces mécanismes ? Comment une telle technologie, qui travaille sans fautes depuis des millions d'années jusqu'à aujourd'hui, est-elle apparue ? Ce ne sont pas les plantes qui ont conçu et fabriqué ces mécanismes. Il n'est pas non plus possible que d'autres êtres vivants aient installé de telles structures dans les feuilles. Il n’y a aucun doute qu'il existe une intelligence supérieure qui donne aux plantes toutes les propriétés qu'elles possèdent, et qui a installé ces systèmes dans des zones d'un centième, voire même d'un millième de millimètre. Le possesseur de cette intelligence est Allah, le Souverain de tous les mondes, Qui garde tout sous Son contrôle.
Comment l'eau est-elle transportée du sol jusqu'à des dizaines de mètres de hauteur ? Une des théories acceptée pour expliquer comment des liquides sont envoyés du sol vers les feuilles est la théorie de cohésion. La force de cohésion est une force produite par les tubes de transport des arbres, les xylèmes, elle augmente l'attraction entre les molécules qui constituent l'eau dans les xylèmes. Un xylème est composé de deux types de cellules, appelés trachéides et vaisseaux. Les deux forment des tuyaux à travers lesquels les liquides peuvent circuler. Une des caractéristiques de ces structures est qu'une fois que les cellules individuelles ont atteint leur taille et leur forme prédéterminées, elles meurent aussitôt. Il y a une raison très importante à cela. Le transport de l'eau dans les tubes doit s'effectuer librement sans obstacles. Pour le permettre, un tube complètement vide doit se former. C'est la raison pour laquelle le protoplasme quitte les cellules en franchissant l'épais mur de cellulose. Le système de tuyaux des xylèmes chez les plantes vivantes consiste ainsi entièrement en cellules mortes.51 La plupart des trachéides dans une tige sont connus sous le nom de "trachéides réticulées". Ce sont des cellules étirées avec des parois épaisses et solides. Elles ont aussi de petits trous, par lesquels elles sont reliées à leurs voisines. La cavité cellulaire est connectée avec les cavités intérieures des cellules voisines au-dessus,
en dessous et sur les côtés. Un ensemble de trachéides forme ainsi une série de tuyaux le long de la tige avec des resserrements au niveau des trous dans les parois où deux cellules sont en contact. Ces constructions augmentent la résistance du tuyau au passage de l'eau. Toutes les caractéristiques que nous avons énumérées jusqu'ici sont les premières briques nécessaires au transport de l'eau dans les plantes. Les tuyaux formés par ces cellules doivent être capables de résister à la pression formée quand l'eau est absorbée, cela se passe grâce aux trous qui existent entre les cellules. Il faut aussi s'assurer qu'il n'y aura aucune obstruction quand les matériaux seront transportés, car le moindre obstacle sur leur route provoquera une réaction en chaîne de fautes dans le système complet. Cette possibilité est empêchée par la mort des cellules et la formation de tubes vides. Les parois des cellules des tubes du xylème sont assez épaisses, car l'eau circulera dans ces tubes quand elle sera aspirée vers le haut sous une certaine pression. Les tubes doivent pouvoir résister à cette pression négative assez forte. Une sorte de colonne d'eau se forme dans les tubes. La force de tension de cette colonne doit être assez puissante pour porter l'eau à l'endroit le plus haut du plus grand arbre connu pour que la plante survive. Grâce à cette force, l'eau peut atteindre 120 mètres, comme dans un arbre géant.52 L'arrivée de l'eau du sol dans les tubes du xylème survient grâce aux racines, à ce point l'importance de la couche interne de la racine apparaît. Il y a des protoplasmes dans les cellules des racines qui sont des structures constituées d'eau pour la plus grande partie, et pour le reste de carbone, d'hydrogène, d'oxygène, d'azote, de soufre et quelque fois de protéines contenant du phosphore, des hydrates de carbone comme l'amidon et le sucre, et des sels variés. Et ils sont entourés par une membrane semi-perméable. Cela permet à certaines ions et composés de passer facilement à travers eux. Cette structure spéciale des racines permet d'absorber facilement l'eau.53
Le transport de nourriture Les tubes à travers lesquels les nutriments sont transportés, les phloèmes, sont constitués de deux différents types de cellules, à savoir les cellules cribles, à travers lesquelles les nutriments sont transportés, et les cellules compagnes. Ces deux cellules sont allongées, et ont une structure complètement différente des cellules des tubes du xylème. Cette différence peut être clairement appréciée quand leur structure est examinée. Les cellules du système du phloème ont des parois extrêmement fines. Ce sont aussi des cellules vivantes. Celles du xylème sont mortes. Des recherches menées sur les cellules cribles qui constituent les tubes du phloème ont révélé qu'elles n'ont pas de noyau. C'est très intéressant car le noyau cellulaire est l'endroit où toute l'information nécessaire pour le fonctionnement de la cellule est cachée. La cellule crible ne possède pas de noyau car un objet si volumineux dans chaque cellule gênerait le flux de la solution nutritive. C'est là où interviennent les cellules compagnes : celles-ci contiennent un cytoplasme très dense et un noyau proéminent, et sont les cellules sœur des cellules cribles avec lesquelles elles sont associées. Une conception très détaillée apparaît dans ces systèmes de transport. La fonction, et donc la structure, de chaque cellule sont différentes. Face à ces détails, se pose une question : comment elles ont été placées dans des endroits si petits ? Il n'est pas possible qu'un tel système soit apparu par hasard. Ce système est le résultat d'une conception spécialement préparée. Examinons comment un système si complexe et unique n'a pas pu
apparaître par hasard en posant quelques questions : Par quelle méthode le développement de ce que nous avons présenté, soit l'absence de noyau cellulaire dans un seul type de cellule, est-il apparu ? Comment des coïncidences auraient-elles pu décider de dispenser de noyau certaines cellules ? Supposons qu'elles l'on décidé : dans une telle situation, est-ce que la structure en question a pu apparaître en attendant les –bonnes- coïncidences sur des centaines ou millions d'années ? Cette question doit avoir une réponse. Ce n'est certainement pas possible. Si nous y réfléchissons, nous pouvons voir cela. Qu'arriverait-il si les cellules dans les tubes du phloème d'une plante avaient des noyaux ? Dans ce cas la plante mourrait à la première obstruction. Cela signifierait la disparition de la plante, et pour cette raison la disparition de toute l'espèce très peu de temps après. Si on considère ce système, qui est présent dans toutes les plantes du monde, il est encore plus évident que les mécanismes de transport des plantes n'ont pu apparaître par hasard. Comme on l'a vu, ces tubes devaient posséder toutes leurs caractéristiques dans leur ensemble à partir du moment où ils sont apparus, pour pouvoir exister jusqu'à aujourd'hui. Il n'est pas question d'un développement de plantes au fil du temps. D'ailleurs, il n'est pas suffisant pour l'équilibre d'un système si complexe et parfait d'être apparu d'un coup. Car chez les plantes, les tubes du xylème et ceux du phloème se développent à nouveau chaque année. Le système, ainsi que toutes ses structures, ses propres caractéristiques, les structures de ses cellules particulières, la vitesse de fonctionnement du système et d'autres détails sont renouvelés chaque année, sans aucun problème. De plus, contrairement au transport de l'eau, les cellules utilisées dans le transport de nourriture sont vivantes. Quelle est la raison de cette différence ? Cette différence entre les deux systèmes qui sont présents dans le corps de la plante est très importante, car pour que les minéraux puissent avancer dans le système de transport de nourriture, les cellules fonctionnent directement, c'est la raison pour laquelle elles doivent être vivantes. Au contraire, les cellules du système du xylème fonctionnent comme des tuyaux pour le transport d’eau, et c’est la pression interne qui conduit l'eau vers les feuilles. Pour cela, un système constitué de cellules mortes a été mis en place pour le transport des éléments nutritifs. Dans le cas du transport des nutriments, comme dans le transport d’eau, seules des théories s'appliquent. Les botanistes ont mené d'importantes recherches sur le fonctionnement de ce système. Le résultat le plus accepté est l'hypothèse de "l'écoulement de pression". Selon cette hypothèse, l'eau et les sucres dissous circulent dans les tubes criblés d'une zone de haute pression vers une zone de basse pression. Les cellules de la feuille exportent les sucres dans les cellules du phloème par un transport actif. La haute concentration de sucres qui en résultent force l'eau à diffuser dans les cellules du phloème en y augmentant sa pression. Cette zone de haute pression force la solution d'eau sucrée à bouger dans la cellule du phloème d'à côté. De cette manière, les sucres se déplacent de cellule en cellule.54 Les cellules qui constituent la plante identifient les régions où le sucre est en faible quantité, et le conduisent là où elles pensent que c'est nécessaire. Si nous y réfléchissons, on peut voir qu'il est extraordinaire que des cellules fassent cela. Comment est-ce apparu ? Est-il possible que les cellules prennent une telle décision et rétablissent les niveaux en sucre ? Ce n'est bien sûr pas possible. Des cellules non conscientes ne peuvent pas le faire. Elles ne peuvent pas savoir quelles cellules ont besoin de sucre. Ces cellules dans les plantes ont été soumises à Allah, comme tous les autres êtres vivants de l'univers, et fonctionnent conformément à Son inspiration. Allah révèle cette vérité dans
un de Ses versets : … Il n'y a pas d'être vivant qu'Il ne tienne par son toupet... (Sourate Hud, 56)
La structure de la tige La tâche de la distribution des minéraux extraits du sol par les racines incombe à la tige qui distribue les minéraux aux zones qui en ont besoin de la façon la plus appropriée. Par exemple, il doit y avoir plus de calcium dans la tige des feuilles, car la tige qui soutient les feuilles et les fleurs doit être résistante. Il y a moins de calcium dans la graine. Ce système de transport sans défaut chez les plantes, dont la conception n'a pas encore été totalement découverte, est le produit d'une conception consciente. Le concepteur est sans aucun doute Allah, le Seigneur de tous les êtres vivants au monde, Qui connaît ce dont chacun a besoin. Ne connaît-Il pas ce qu'Il a créé alors que c'est Lui le Compatissant, le Parfaitement Connaisseur. (Sourate al-Mulk, 14)
Les systèmes de transport de nourriture sont une impasse pour l'évolution Les évolutionnistes affirment que tous les systèmes des plantes ont atteint leur état parfait via des coïncidences incontrôlées sur une période de plusieurs millions d'années. Et selon les évolutionnistes, pour une raison inconnue, rien n'est arrivé aux plantes pendant qu'elles attendaient que ces processus soient mis au point. A chaque nouvelle coïncidence, la plante ne mourait pas même si elle était incapable de produire de la nourriture, elle ne s'asséchait pas à cause d'un manque d'eau, et a été capable de surmonter ces obstacles pendant des millions d'années. Dans cette section, seule la structure du système de transport, parmi tous les systèmes complexes que les plantes possèdent, a été examinée dans les grandes lignes. Ce sujet est suffisant pour démontrer combien la théorie de l'évolution est insensée. Toutes les caractéristiques que nous avons énumérées jusqu'ici sont juste les grandes lignes de l'infrastructure nécessaire pour le fonctionnement parfait des systèmes de transport d'eau et de nourriture. Ces mécanismes complexes, dont nous avons étudié les propriétés générales sans rentrer dans les détails, sont sans aucun doute le travail d'une intelligence supérieure et sans égale. Pour transporter l'eau, il existe des canaux constitués de cellules spécialement sélectionnées, et ils doivent être capables de résister à la pression de l'eau qui est aspirée vers le haut. Cette structure ne doit pas également posséder de protoplasmes pour faciliter le transfert de l'eau. Les cellules de transport de nourriture, d'un autre côté, doivent être vivantes, et aussi avoir un cytoplasme pour transférer les nutriments. Qui a donc conçu ces systèmes de transport d'eau et de nourriture, jusque dans leurs moindres détails, chez les plantes ? Les plantes elles-mêmes ? Comment les plantes, constituées de canaux de transport d'eau, de feuilles qui exécutent la photosynthèse, de branches et d'enveloppes externes, auraient-elles pu établir l'infrastructure pour le processus de transport sans connaître les propriétés physiques de l'eau, les systèmes de pression et tous les autres détails ? Encore une fois, comment les tubes de transport de nourriture auraient-ils trouvé le meilleur système pour transporter le sucre sans connaître la structure de cette substance ? Le nombre de ces questions peut être réduit, mais la réponse sera toujours la même. Il n'est
pas envisageable que des plantes "établissent", "planifient" où "trouvent" des systèmes aussi parfaits, car elles n’ont pas de volonté. Ce ne sont pas les plantes qui ont formé ces systèmes parfaits à peine "compris" par les scientifiques. Ils ne sont pas non plus le résultat de coïncidences. C'est Allah Qui installe tous ces systèmes de la manière la plus adéquate dans les cellules des plantes, et Qui crée les plantes, l'eau et les nutriments. Notre Allah, Qui crée toute chose de A à Z, Se révèle dans les créations les plus belles et les plus parfaites.
LES PARTICULARITES INTERESSANTES DES PLANTES La capacité à mesurer le temps est une capacité qu’on ne s'attend pas à trouver chez d'autres êtres vivants en dehors de l'homme. On peut penser que cela le lui est réservé, mais les plantes et les animaux possèdent un mécanisme pour mesurer le temps, ou "horloge biologique".
L'horloge biologique des plantes Dans les années 1920, quand deux scientifiques en Allemagne, Erwin Buenning et Kurt Stem, étudiaient le mouvement de feuilles, ils se sont aperçus que les plantes bougeaient leurs feuilles en direction du soleil au cours de la journée, et qu'elles les laissaient à la verticale la nuit en adoptant une position de sommeil. Environ 200 ans avant que ces deux scientifiques ne publient leurs découvertes, l'astronome et mathématicien français Jean-Jacques Dortous de Mairan avait également observé que les plantes possèdent un rythme régulier de sommeil. Des expériences menées dans un environnement obscur où la température et l'humidité étaient contrôlées ont révélé que la situation ne change pas, et que les plantes possèdent à l'intérieur d'elles des systèmes qui mesurent le temps. Dans des conditions naturelles, les plantes sélectionnent certaines heures pour certaines activités. Elles le font en accord avec certains changements dans la lumière du soleil. Puisque leurs horloges internes sont réglées sur le soleil, elles accomplissent leurs activités rythmiques en 24 heures. Dans certains cas, certains rythmes sont plus longs que 24 heures.55 Quelle que soit la durée des mouvements rythmiques, il y a un point qui ne change jamais. Ces mouvements surviennent pour assurer la vie de la plante et la survie des générations, et ont toujours lieu au moment le plus approprié. Et afin qu'ils s'accomplissent avec succès, plusieurs processus compliqués doivent être complétés de manière parfaite. Par exemple, chez la plupart des plantes les fleurs s'ouvrent à une époque particulière de l'année, c'est-à-dire au meilleur moment. Les horloges des plantes, qui règlent ce moment, calculent aussi la durée de la lumière du soleil qui tombe sur les feuilles. Chaque horloge biologique calcule cette période conformément aux caractéristiques particulières des plantes. Quelque soit le calcul, les fleurs s'ouvrent au moment le plus approprié. Les résultats de recherches sur la régulation du temps dans la graine de soja ont montré que quelque soit l'époque à laquelle ces plantes sont semées, elles ouvrent leurs fleurs au même moment de l'année. Les plantes utilisent ce chronométrage dans beaucoup de leurs fonctions, pas uniquement pour ouvrir leurs fleurs. Par exemple, il permet à ce que la fleur du pavot disperse son pollen aux jours et aux heures où les pollinisateurs sont le plus répandus. Et ces jours et ces heures varient d'une plante à autre. Même à la fin de la journée, avec ce chronométrage, chaque plante disperse son pollen d'une façon qui garantit les meilleurs résultats. Les fleurs de pavot dispersent leur pollen en juillet et août entre 5h30 et 10h00 du matin. C'est la période à laquelle les abeilles et d'autres insectes émergent à la recherche de nourriture. A ce niveau, la fleur doit inclure dans ses calculs ses propres caractéristiques, et aussi celles des autres êtres vivants, dans les moindres détails. La plante doit avoir des connaissances précises sur le moment où les créatures qui la fertiliseront émergeront, sur la longueur des trajets qu'ils parcourront, et sur les heures auxquelles ils se nourrissent. Dans une telle
situation, on peut se poser la question suivante : Où se trouve cette horloge dans les plantes, qui possède toutes ces "informations", qui accomplit tous les calculs nécessaires, analyse les caractéristiques des autres créatures, et travaille d'une façon qui ressemble à un centre informatique ? Les scientifiques croient que les horloges biologiques chez les êtres vivants autres que les plantes apparaissent généralement comme un effet de la glande pituitaire. Mais le lieu où se trouve le système parfait de mesure du temps chez les plantes est toujours un mystère pour eux. Cela prouve qu'une intelligence supérieure établit et contrôle le minutage de toutes les activités différentes des plantes. Allah nous montre partout des preuves de Sa création avec Sa puissance supérieure et Son intelligence infinie, et s'attend à ce qu’on en tire des conclusions.
Les stratégies de défense chez les plantes Les plantes doivent aussi se défendre contre leurs ennemis. Ces défenses varient avec l'espèce. Par exemple, certaines plantes libèrent diverses sécrétions contre des parasites et des insectes et combattent leurs ennemis de cette manière. Elles affichent une grande variété de stratégies en utilisant ces sécrétions chimiques toxiques, qui sont leur arme numéro un. Par exemple, les champignons vénéneux et les concombres ont des pointes toxiques qui agissent au moment de l'attaque. Un autre exemple de cette guerre bien équipée se trouve chez le platane. A l'aide d'un liquide spécial qu'il libère de ses feuilles, le platane empoisonne systématiquement le sol situé sous son tronc, à tel point que même le plus petit brin d'herbe ne peut y pousser. Bien qu'il contienne ce poison dans son propre corps, le platane ne peut en être endommagé. Les plantes, qui n'ont pas de jambes pour les transporter, si elles sont attaquées et n'ont pas d'organes pour se battre, ont plusieurs mécanismes de défense qui réagissent aux ennemis grâce à leurs sécrétions. Ces mécanismes ont même la capacité de communiquer. Certaines plantes libèrent une sécrétion à l'endroit où elles ont été mangées, endommageant le système digestif de l'insecte ou lui donnent l'impression d'un faux sentiment de satiété. Au même moment, la feuille libère une sorte d'acide, connue sous le nom d'acide jasminée, de la partie endommagée, afin de prévenir les autres feuilles qu'elles doivent se tenir sur la défensive. Pour se défendre, le blé et les haricots utilisent des guêpes parasites comme des mercenaires. Quand une chenille visite leurs feuilles, ces plantes attirent des guêpes en libérant une spéciale sécrétion. Les guêpes lâchent ensuite leurs larves sur les chenilles qui ont attaquées la plante. Les larves grandissantes causent alors la mort des chenilles et sauvent ainsi la plante. Certaines plantes contiennent des "allélochimiques", c'est-à-dire des composés chimiques toxiques, dans leurs structures. Ceux-ci ont des effets qui sont parfois attirants pour les animaux et les insectes, effrayants, qui causent des réactions allergiques et même mortels. Par exemple, les papillons évitent les plantes du groupe crucifère (les moutardes) et ne peuvent approcher les bruyères, car leurs fleurs contiennent une substance toxique appelée sinigrine dans leurs mécanismes de défense. Pour cette raison, les papillons fourragent dans les ombelliféres, car ils savent que ces plantes n'ont pas de poison. Comment les papillons ont-ils appris à distinguer entre ces différentes espèces est aussi une question qui attend une réponse. Il est impossible que le papillon ait appris cela par expérience. Car goûter à la plante signifie la mort du papillon. Dans ce cas, le papillon doit obtenir cette information d'une autre façon. Les systèmes de défense des feuilles et des pousses des érables, et plus particulièrement les érables à sucre, contre les créatures vivantes nuisibles, sont généralement plus efficaces que les
insecticides produits par les humains. Bien que l'érable à sucre possède une eau très sucrée dans son tronc, il envoie une substance appelée "tanin" dans ses feuilles. C'est une substance qui rend les insectes malades. Les insectes, ayant mangé les feuilles contenant du tanin, se déplacent vers les feuilles supérieures, qui contiennent moins de tanin, pour s'échapper. Mais les feuilles supérieures sont les plus fréquentées par les oiseaux. Les insectes qui volent jusqu'à ces feuilles seront alors chassés par les oiseaux. Grâce à cette stratégie, l'érable à sucre évite les déprédations des insectes avec très peu de dommages causés.56 La vigne d'Amérique Centrale et d'Amérique du Sud est une idéale nourriture et est très attirante pour les chenilles des papillons noirs, jaunes et rouges du genre heliconius. Les femelles adultes déposent toujours leurs œufs sur cette vigne particulière, pour qu’elles puissent se nourrir de cette délicieuse nourriture dès que leur progéniture éclot, mais ces papillons vérifient avec une grande attention les feuilles de la plante avant de déposer leurs œufs. S'ils trouvent des œufs comme les leurs déjà déposés sur la vigne, alors ils vont chercher une autre plante ailleurs, car il pourrait ne pas y avoir assez de nourriture.57 La préférence de ces insectes est un avantage, car la vigne profite de la nature de ces insectes pour se protéger contre des attaques. Certains types de vignes forment de petits nodules verts sur les parties supérieures de leurs feuilles. D'autres espèces développent de petites marques en couleur qui ressemblent aux œufs de papillon sur les parties basses de leurs feuilles, près des tiges. Les chenilles et les papillons qui voient cela pensent que d'autres insectes ont déposé leurs œufs avant eux et abandonnent la plante sans déposer d'œufs sur elle, et cherchent d'autres feuilles. La vigne, qui protège ses feuilles par cette incroyable méthode, est une plante qui émerge du sol et qui consiste en feuilles et branches sèches. Cette plante ne possède ni intelligence, mémoire ou capacité d'identification. Il est impossible pour elle de connaître les caractéristiques, les préférences et la forme des œufs d'un insecte, une créature complètement différente d'elle. Mais comme on l'a vu, cette plante sait dans quelles circonstances un insecte abandonnera ses œufs et dans quelles circonstances il ira ailleurs ; de plus, elle crée des motifs qui ressemblent à ces œufs sur ses propres feuilles. Réfléchissons à ce que doit faire une plante pour imiter les œufs d'un insecte. L'imitation est une compétence qui requiert une certaine intelligence. Donc la plante doit être intelligente, elle doit voir et comprendre ce que sont ces œufs et les stocker dans sa mémoire. Elle doit ensuite développer un mécanisme de défense en combinant diverses capacités artistiques avec ces caractéristiques, et apporter certains changements à son propre corps. Pas une de ces choses, bien entendu, ne peut être le fait de la plante elle-même, ni le résultat de coïncidences. La vérité est que cette plante grimpante a été "créée" avec toutes ces caractéristiques. C'est un système de défense qu’Allah lui a spécialement donné. Allah, qui planifie toute chose jusque dans ces moindres détails, a satisfait les besoins de toutes les plantes dans le monde où qu'elles se trouvent. Allah est le Souverain de tout. Il connaît tout ce qui arrive dans l'univers. Allah énonce cette vérité dans le verset suivant : Du ciel à la terre, Il administre l'affaire… (Sourate as-Sajda, 5)
Quelques exemples de plantes intéressantes Quand le lis "arum" est prêt pour la fertilisation, il commence à émettre du gaz ammoniac (NH3) à l'odeur piquante. La fleur a une intéressante structure. La zone où réside le pollen se trouve
à l'intérieur et au fond d'une fleur blanche, et est invisible de l'extérieur. Pour cette raison, il n'est pas suffisant de libérer une odeur pour attirer l'attention des insectes. Quand le pollen est prêt pour la fertilisation, en même temps que la libération de l'odeur, le lis réchauffe également la partie externe de la fleur. Cette odeur et ce réchauffement, qui n'arrivent qu'un seul jour, et durant les heures du jour, sont très attirants pour les insectes. Les scientifiques, essayant de découvrir comment ce réchauffement et cette odeur apparaissent, ont découvert qu'un acide émerge comme étant le résultat d'une accélération du métabolisme de la plante. Cette substance, connue sous le nom d'acide glutamique, crée le réchauffement et l'odeur libérée par la plante sous le résultat de processus chimiques qui la décomposent. Grâce à cela, les insectes viennent vers la fleur, mais leur quête n'est pas terminée, car le pollen du lis arum est au fond, dans de petits sacs fermés. La fleur est aussi préparée à cela. Du fait de sa surface externe huileuse, les insectes qui arrivent glissent vers le bas de la fleur et ne peuvent escalader les parois glissantes pour en ressortir. Là où ils ont atterrit, se trouve un liquide sucré créé par les organes femelles de la fleur. De plus, les petits sacs qui contiennent le pollen s'ouvrent la nuit et les insectes se trouvent coincés dedans, ce qui les oblige à passer la nuit dans la fleur. Le matin, les épines à la surface de la fleur se courbent vers l'intérieur, pour servir d'échelle aux insectes. Dès que les insectes escaladent ces échelles et regagnent leur liberté, ils vont vers une autre fleur de lis, en transportant leur cargaison de pollen, pour remplir leur fonction de pollinisateurs.58 La fleur de la passion, en dehors de sa beauté remarquable, peut combattre les chenilles, ses ennemis, grâce à des aiguilles minuscules à la surface de ses feuilles. Ces aiguilles pénètrent le corps des chenilles qui viennent d'éclore au moindre changement de position. De cette manière, la fleur de la passion prend des précautions contre les nuisances des chenilles, même avant qu'elles ne soient nées !59 Certaines choses merveilleuses dans notre environnement deviennent visibles de la manière la plus saisissante. Les styrax, protégés en hiver du gel par une couche de neige, ouvrent leurs fleurs au printemps quand la neige fond. Ce carnaval de beauté et de couleurs émergeant de la neige est un exemple de la perfection et de la splendeur de la création d’Allah. Les pierres vivantes que vous apercevez sur la photo sont réellement les feuilles d'une plante, cachée sous le sol. Ce "cactus-pierre" n'est pas du tout un cactus, et quand ses fleurs ne sont pas ouvertes, elles sont indiscernables parmi les rochers.60 La Mimosa pudica (ou "sensitive") a un intéressant système de défense. Quand les pointes des feuilles de la plante sont légèrement pressées, en quelques secondes elles s'affaissent le long des tiges qui s'affaissent en final dans une position relaxée. Si ce qui trouble la partie feuillue de la plante persiste, elle fait un second mouvement vers le bas, qui expose les épines acérées des tiges. C'est suffisant pour reconduire les insectes. Le mécanisme qui provoque cette réaction dans la plante est déclenché par des courants électriques minuscules, similaires à ceux qui circulent le long des nerfs dans le corps humain. La réaction de la plante n'est pas aussi rapide que la nôtre. Les signaux électriques, transmis le long des canaux qui transportent la sève, peuvent parcourir 30 centimètres en une ou deux secondes. Plus la température est élevée, plus la réaction est rapide. La base de chaque feuille, où elles rejoignent la tige, est très enflée. Les cellules à ce niveau sont remplies à l'extrême avec du liquide. Quand le signal arrive, les cellules de la moitié inférieure du renflement déchargent immédiatement leur eau qui est rapidement récupérée par celles de la moitié supérieure. Et la feuille s'affaisse vers le bas. Ainsi, au fur et à mesure que le signal parcourt la tige, les feuilles se replient
les unes après les autres comme une ligne de dominos qui tombent. Après un mouvement défensif comme celui-ci, la plante pompe l'eau dans ses cellules, il faut 20 minutes pour que les feuilles s'ouvrent de nouveau.61
LE SCENARIO IMAGINAIRE DE L'EVOLUTION DES PLANTES E n ce qui concerne l'apparition des plantes, les évolutionnistes affirment que les centaines de milliers de variétés de plantes sont toutes issues d'une même et unique plante. Il n'y a aucun doute possible que, comme sur d'autres sujets, les évolutionnistes ne puissent offrir aucune preuve scientifique pour supporter leurs affirmations dans ce domaine. Car l'impasse dans laquelle se trouvent les évolutionnistes vis-à-vis des animaux et des êtres humains est la même que celle dans laquelle ils se retrouvent avec leurs scénarios sur l'évolution des plantes. La plus grande impasse dans laquelle se trouvent les défenseurs de l'évolution aujourd'hui est, sans aucun doute, leur incapacité à expliquer comment la première cellule végétale a évolué. En fait, le plus grand obstacle rencontré par les évolutionnistes sur tout sujet, pas uniquement celui de l'évolution des plantes, est de savoir comment la première cellule est apparue. On sait que les cellules sont de minuscules structures vivantes qui possèdent des systèmes très compliqués. Cependant, il y a des points qui ne sont pas toujours compris en ce qui concerne le fonctionnement de ces systèmes. Une cellule possède des structures complexes qui la font ressembler à une immense usine. Si juste un organite est absent, où est d'une forme différente que celle attendue, la cellule ne peut accomplir ses fonctions. Car chaque organite a une fonction particulière, et des liens très compliqués avec les autres organites. Il existe des structures très compliquées dans la cellule, depuis celles qui créent de l'énergie jusqu'aux unités qui enregistrent toutes les informations concernant la cellule, depuis les systèmes de transport qui permettent aux substances d'atteindre les endroits où la cellule en a besoin, jusqu'aux endroits où ces substances sont décomposées et les systèmes qui produisent les enzymes et les hormones. En face de ces structures, le scientifique évolutionniste W. H. Thorpe révèle sa stupéfaction dans la déclaration suivante : Le plus élémentaire type de cellule constitue un "mécanisme" incroyablement plus complexe que n'importe quelle machine pensée et construite par l'homme.62 Un des scientifiques qui ne peut ignorer la structure extraordinaire de la cellule est l'évolutionniste russe Alexander Oparin. Oparin décrit la situation dans laquelle la théorie de l'évolution se trouve face à la complexité de la cellule : Malheureusement, l'origine de la cellule reste une question qui est en fait le point le plus obscur de la théorie de l'évolution.63 Il est impossible qu'une cellule vivante apparaisse par hasard. La science du 20 ème siècle, qui a révélé la complexité incroyable de la cellule, montre que l'apparition d'une telle structure via des coïncidences est impossible. De plus, même au début du 21ème siècle, beaucoup de secrets de la cellule n'ont toujours pas été découvert par la science moderne. Très loin de l'apparition d'une cellule par coïncidence, une cellule vivante, voire même une cellule artificielle, ne peut être produite dans les laboratoires équipés de la technologie la plus développée, même avec les efforts des scientifiques experts. Ainsi, chaque cellule vivante nous mène à une conclusion définitive et indiscutable : elle a du apparaître comme le résultat de la création d'Allah, Qui possède une puissance et une intelligence
infinies : tout est le travail de Sa connaissance et de Son art sans égal. Dans cette section l’étude de l’apparition des cellules vivantes, qui n'a pu apparaître par hasard ne sera pas examiné en détail. Le sujet fondamental dans ce livre est que des plantes conçues sans défauts n'ont pas pu se développer à partir d'une seule cellule de bactérie, via des coïncidences, comme l'affirme la théorie de l'évolution. Les évolutionnistes affirment qu’à l'époque où la terre s'est formée, une cellule de bactérie est apparue par hasard, et qu'après plusieurs millions d'années, toutes les autres créatures vivantes sont apparues à partir de cette cellule, les oiseaux, les insectes, les tigres, les chevaux, les papillons, les serpents, les écureuils etc. De la même manière, les évolutionnistes affirment que les variétés innombrables de plantes sont aussi apparues à partir de la même cellule de bactérie. Dans cette section, la fausseté de ces affirmations, et le fait qu'elles sont basées sur l'imagination et ne sont donc pas scientifiques, seront examinés. Dans le scénario de l'évolution des plantes, on affirme que la première cellule végétale s'est développée à partir d'une cellule "primitive" qui est une cellule de bactérie (cellule procaryote) pouvant soi-disant faire de la photosynthèse. Avant de parler de l'invalidité de cette affirmation, examinons si une cellule de bactérie est "primitive", comme l'affirment les évolutionnistes, ou non.
Est-ce que les bactéries, que la théorie de l'évolution considère comme primitives, le sont réellement ? Les bactéries sont de minuscules êtres vivants, d'une longueur d'un micromètre (un millième de millimètre), et ne contiennent pas de structures à part une membrane cellulaire et un brin d'ADN. On peut considérer qu’ils ont une structure plus simple que celle des autres êtres vivants. Cela ne veut pas dire que les bactéries sont des formes primitives de la vie. A l'intérieur de ces cellules minuscules ont lieu d'importants événements biochimiques qui permettent à la vie sur terre de continuer. Les bactéries jouent des rôles très importants dans le fonctionnement du système écologique mondial. Par exemple, certaines espèces de bactéries démantèlent le reste des plantes et des animaux morts, et les transforment en substances chimiques basiques utilisables par les organismes vivants. Certaines augmentent la fertilité du sol. Elles exécutent également des fonctions comme la transformation de lait en fromage, la production d'antibiotiques contre des bactéries nuisibles, et la synthèse de vitamines. Ce ne sont que quelques unes des innombrables tâches menées par les bactéries. Bien que les cellules des bactéries qui exécutent tout cela semblent être simples, mais au contraire elles ne le sont pas. Une bactérie a environ 2.000 gènes. Chaque gène est constitué d'environ 1.000 lettres (liens). Ainsi, l'ADN de la bactérie doit avoir une longueur d'au moins 2 millions de lettres. Qu'est-ce que cela signifie ? Selon ce calcul, l'information dans l'ADN d'une bactérie est équivalente à 20 romans moyens, chacun étant constitué de 100.000 mots.64 Le moindre changement dans l'information du code ADN d'une bactérie serait mortel car il endommagerait le système entier de la bactérie. Comme on le voit, une seule faute dans le code génétique d'une bactérie signifie que tout son système est bancal. En d'autres mots, cela signifie que la bactérie ne peut pas vivre et donner naissance à d'autres générations. Cela endommagerait un lien important dans la chaîne d'équilibres écologiques et tous les équilibres dans le monde des êtres vivants en seraient bouleversés. Quand toutes ces caractéristiques complexes sont présentes à l'esprit, il est évident que les bactéries ne sont pas des cellules primitives comme l'affirme la théorie
de l'évolution. De plus, l'évolution des bactéries en cellules animales et végétales (cellules eucaryotes), comme dans l'affirmation des évolutionnistes, contredit toutes les lois biologiques, physiques et chimiques. Bien qu'ils aient pleinement conscience de cette impossibilité, les défenseurs de la théorie de l'évolution ne renoncent pas à défendre cette théorie, qu'ils ont inventée à partir de leur propre désespoir. Même ainsi, ils ne peuvent parfois s'empêcher de parler de l'invalidité de la théorie. Par exemple, le Professeur Ali Demirsoy, admet que les cellules de bactéries, qui sont supposées être primitives, ne peuvent se transformer en cellules eucaryotes : Une des plus difficiles étapes à expliquer scientifiquement dans l'évolution est comment des organites et des cellules complexes se sont développés à partir de ces créatures primitives. Aucune forme de transition n'a été trouvée entre ces deux formes. Les êtres mono et multicellulaires portent toute cette structure compliquée, et aucun être ou groupe n'a été trouvé avec des organites d'une construction plus simple, ou qui sont plus primitifs. En d'autres thermes, les organites se sont développés tout d'un coup. Ils n'ont pas de formes simples et primitives.65 La question : "Qu'est-ce qui encourage le scientifique évolutionniste, le professeur Ali Demirsoy, à faire un tel aveu ?" peut venir à l'esprit. La réponse à cette question peut être donnée assez clairement en examinant les grandes différences structurelles qui existent entre les cellules de bactéries et de plantes : 1. Tandis que les parois des cellules bactériennes sont formées de polysaccharides et de protéines, les parois des cellules végétales sont formées de cellulose, une structure totalement différente. 2. Tandis que les cellules végétales possèdent plusieurs organites, recouverts de membranes et possédant des structures très complexes, les cellules bactériennes n'ont pas d'organites caractéristiques. Dans les cellules de bactérie se trouvent uniquement de minuscules ribosomes qui se déplacent librement. Mais les ribosomes des cellules végétales sont plus grands et sont attachés à la membrane cellulaire. De plus, la synthèse de protéines se déroule suivant des manières différentes dans les deux types de ribosomes.66 3. La structure de l'ADN dans les cellules végétales et bactériennes est différente. 4. La molécule d'ADN dans les cellules végétales est protégée par une membrane à double couche, tandis que l'ADN des bactéries reste libre dans la cellule. 5. La molécule d'ADN des bactéries ressemble à une boucle fermée ; en d'autres mots, elle est circulaire. Chez les plantes, la molécule d'ADN est linéaire. 6. Il y a relativement peu de protéines dans la molécule d'ADN des bactéries, mais chez les plantes, la molécule d'ADN est reliée d'une extrémité à l'autre par des protéines. 7. L'ADN des bactéries porte l'information qui appartient à une seule cellule, mais chez les plantes l'ADN porte l'information relative à toute la plante. Par exemple, toutes les informations concernant un arbre fruitier, à savoir les racines, la tige, les feuilles, les fleurs et les fruits, se retrouvent séparément dans l'ADN du noyau d'une seule cellule. 8. Certaines espèces de bactéries sont photosynthétiques, en d'autres mots, elles exécutent la photosynthèse. Mais contrairement aux plantes, dans ces bactéries photosynthétiques (par exemple la cyanobactérie), il n'y a pas de chloroplaste qui contient chlorophylle et de pigments photosynthétiques. Ces molécules sont plutôt cachées dans diverses membranes tout autour de la cellule.9. Les structures biochimiques des ARNm dans les cellules de bactérie et dans les cellules de plantes/d'animaux sont très différentes les unes des autres.67
L'ARNm, ou ARN messager, est peut-être le plus important des trois types d'ARN. L'ADN ne synthétise pas directement des protéines mais des molécules d'ARNm, qui contiennent l'information nécessaire pour la production de chaînes d'acides aminés. Quand cette information contenue dans les ARNm atteint les zones adéquates, des protéines sont produites à partir des blocs de fabrication que sont les acides aminés. L'ARN messager joue un rôle vital pour la cellule. Mais bien que l'ARN messager assume le même rôle vital dans les cellules procaryotes (bactéries) et dans les cellules eucaryotes (comprenant les plantes et les animaux), leur structure biochimique est différente. Un article de J. Darnell publié dans Science dit : Les différences dans la biochimie de la formation d'ARN messager chez les eucaryotes comparée aux procaryotes sont tellement grandes que cela suggère qu'une évolution séquentielle des cellules procaryotes aux cellules eucaryotes est très improbable.68 Les différences structurelles entre les cellules bactériennes et végétales, dont nous avons vu quelques exemples ci-dessus, mènent les scientifiques évolutionnistes dans une autre impasse. Bien que les cellules de plantes et de bactéries aient quelques aspects en commun, la plupart de leurs structures sont très différentes les unes des autres. En fait, puisqu'il n'y a pas d'organites entourés de membranes ou de cytosquelette (le réseau interne de protéines filaments et de microtubules) dans les bactéries, la présence de plusieurs organites et d'organisations très complexes chez les cellules végétales invalide totalement l'affirmation que les cellules végétales auraient évolué à partir de cellules de bactéries. Le biologiste Ali Demirsoy admet cela en disant "Des cellules complexes ne se sont jamais développées à partir de cellules primitives par un processus d'évolution."69
L'invalidité des affirmations des évolutionnistes sur ce sujet Bien qu'il soit définitivement impossible que les cellules de plantes aient évolué à partir d'une cellule de bactérie, les scientifiques évolutionnistes ont essayé d'ignorer ce fait et ont mis en avant un grand nombre d'hypothèses discutables. Mais des expériences ont renversé ces hypothèses. La plus populaire de ces hypothèses est l'hypothèse "endosymbiotique". Cette hypothèse a été mise en avant par Lynn Margulis en 1970 dans son livre The Origin of Eukaryotic Cells. Dans ce livre, Margulis affirme qu’à part leurs vies communautaires et parasitiques, les bactéries se sont transformées en cellules végétales et animales. Selon cette théorie, les cellules végétales sont apparues quand une bactérie photosynthétique fut avalée par une autre bactérie. La bactérie photosynthétique a évolué à l'intérieur de la cellule mère pour devenir un chloroplaste. Pour finir, les organites aux structures hautement complexes comme le noyau, l'appareil de Golgi, le réticulum endoplasmique et les ribosomes, ont évolué d'une manière ou d'une autre. Ainsi, la cellule végétale vit le jour. Comme vu, cette théorie des évolutionnistes n'est qu'une pure fantaisie. En dépit de sa nature de conte de fées, il était essentiel, d'un point de vue évolutionniste, que ce scénario soit mis en avant ; les évolutionnistes doivent être capables d'expliquer comment les réactions les plus vitales, comme la photosynthèse, sont apparus dans le monde vivant, dans une structure aussi compliquée qu'une cellule végétale. Cette théorie de Margulis apparaissait plus utile que les autres affirmations, car elle était basée sur une caractéristique que la cellule possède. Pour cette raison, beaucoup de
scientifiques évolutionnistes ont vu la thèse de Margulis comme un moyen d'échapper à l'impasse dans laquelle ils se trouvaient. Les évolutionnistes ont défendu cette théorie sur la base d'une caractéristique des cellules végétales prise en compte isolément, sans considérer la cellule entière, et qui a été très utile pour tromper les gens qui ne possèdent pas beaucoup d'informations sur le sujet. Sans surprise, cela a été critiqué par les scientifiques qui ont mené d'importantes recherches sur le sujet : nous pouvons citer D. Lloyd, M. Gray et W. Doolittle, et R. Raff et H. Mahler comme exemples.70 L'hypothèse endosymbiotique est basée sur le fait que les mitochondries des cellules animales et les chloroplastes des cellules végétales contiennent leur propre ADN, séparé de l'ADN présent dans le noyau de la cellule mère. Sur cette base, il est suggéré que les mitochondries et les chloroplastes étaient autrefois des cellules indépendantes, vivant librement. Cependant, quand on examine les chloroplastes en détail, on peut voir que cette affirmation est fausse. Les points qui invalident l'hypothèse endosymbiotique de Margulis sont les suivants : 1. Si les chloroplastes avaient été engloutis par une grosse cellule quand, dans le passé, c'était des cellules indépendantes, cela aurait eu une seule conséquence : ils auraient été digérés par la cellule mère et utilisés comme nourriture. Cela doit se passer ainsi, car même si nous supposons que la cellule mère en question a ingéré une telle cellule de l'extérieur par erreur, au lieu de l'avaler intentionnellement comme nourriture, les enzymes digestives de la cellule mère l'auraient détruites. Bien sûr, certains évolutionnistes ont contourné cet obstacle en disant que "les enzymes digestives ont disparu". Mais c'est une contradiction évidente, car si les enzymes digestives de la cellule avaient disparu, la cellule serait alors morte de faim. 2. Supposons une nouvelle fois que l'impossible soit survenu et que la cellule dont on affirme qu'elle est l'ancêtre des chloroplastes ait été avalée par la cellule mère. Dans ce cas nous sommes confrontés à un autre problème : le schéma de tous les organites à l'intérieur de la cellule sont encodés dans l'ADN. Si la cellule mère devait utiliser les autres cellules qu'elle avale en tant qu'organites, il serait alors nécessaire que toute l'information les concernant soit déjà présente et encodée dans son ADN. L'ADN des cellules avalées devrait posséder des informations concernant la cellule mère. Il n'est pas seulement impossible qu'une telle situation survienne, mais les compléments d'ADN appartenant à la cellule mère et à la cellule avalée devraient être compatibles l'un avec l'autre par la suite, ce qui est aussi impossible. 3. Il y a une grande harmonie dans la cellule, qui ne peut pas être expliquée par des mutations aléatoires. Il y a plus qu'un seul chloroplaste et une seule mitochondrie dans la cellule. Leur nombre augmente et diminue en fonction du niveau d'activité de la cellule, comme pour tous les autres organites. L'existence d'ADN dans le corps de ces organites est aussi utilisée dans la reproduction. Pendant que la cellule se divise, les nombreux chloroplastes se divisent également, et la division cellulaire se déroule en moins de temps et d'une manière plus rapide. 4. Les chloroplastes sont des générateurs d'énergie d'une importance absolument vitale pour la cellule végétale. Si ces organites ne produisaient pas d'énergie, beaucoup de fonctions de la cellule ne marcheraient pas, ce qui signifierait la mort de la cellule. Ces fonctions qui sont tellement importantes pour la cellule ont lieu avec les protéines synthétisées dans les chloroplastes. Mais l'ADN des chloroplastes n'est pas suffisant pour synthétiser ces protéines. La plus grande partie des protéines est synthétisée en utilisant l'ADN parent dans le noyau cellulaire.71 Alors que la situation prévue par l'hypothèse endosymbiotique se produit via un processus
d'essais et d'erreurs, quels effets cela aurait-il sur l'ADN de la cellule mère ? Comme on l'a vu, un changement dans l'ADN ne résulte absolument pas en un gain pour cet organisme ; au contraire, une telle mutation serait certainement nuisible. Dans son livre, The Roots of Life, Mahlon B. Hoagland explique cette situation : Vous vous rappellerez que nous avons appris qu'un changement dans l'ADN d'un organisme lui est pratiquement toujours préjudiciable ; c'est-à-dire que cela mène à une capacité réduite de survie. Par analogie, des ajouts aléatoires de phrases aux œuvres de Shakespeare ne vont sûrement pas les améliorer ! … Le principe selon lequel les changements dans l'ADN sont nuisibles en vertu des chances réduites de survie s'applique, que ce changement soit causé par une mutation ou par quelque gène étranger que nous lui ajoutons délibérément.72 Les affirmations avancées par les évolutionnistes ne sont pas basées sur des expériences scientifiques, car l'engloutissement d'une bactérie par une autre n'a jamais été observé. Le scientifique évolutionniste P. Whitfield décrit la situation de cette manière : L'endocytose des procaryotes est le mécanisme cellulaire sur lequel la totalité du S.E.T (Théorie Endosymbiotique) repose. Si un procaryote ne peut en engloutir un autre, il est difficile d'imaginer comment l'endosymbiose a pu se mettre en place. Malheureusement pour Margulis et le S.E.T., aucun exemple moderne d'endocytose ou d'endosymbiose chez les procaryotes n'existe…73
L'origine de la photosynthèse En fait, toutes les impossibilités que nous avons examinées jusqu'ici sont suffisantes pour prouver l'invalidité du scénario de l'évolution des plantes. Mais une simple question sera aussi suffisante pour que toutes les affirmations des évolutionnistes s'écroulent sans avoir besoin de toutes ces explications : Comment le procédé de la photosynthèse, dont rien ne lui ressemble dans le monde entier, estil apparu ? Selon la théorie de l'évolution, afin d'exécuter la photosynthèse, les cellules végétales ont avalé des bactéries qui pouvaient photosynthétiser et se sont ensuite transformées en chloroplastes. Donc comment ces bactéries ont-elles appris à mener un processus aussi compliqué que la photosynthèse ? Comme avec toutes les autres questions, la théorie de l'évolution n'a pas de réponse scientifique à donner. Regardez comment une publication évolutionniste répond à la question : L'hypothèse hétérotrophe suggère que les premiers organismes étaient des hétérotrophes qui se nourrissaient d'une soupe de molécules organiques dans l'océan primitif. Au fur et à mesure que les premiers hétérotrophes consommaient les acides aminés disponibles, ainsi que les protéines, les lipides et les sucres, cette soupe nutritive s'est appauvrie et n'a pas pu supporter plus longtemps la population croissante d'hétérotrophes… Les organismes qui pouvaient utiliser une autre source d'énergie auraient possédé un grand avantage. Et il faut considérer que la Terre était (et continue à être) inondée d'énergie solaire qui est constituée de différentes formes de radiations. Les radiations ultraviolettes sont destructives, mais la lumière visible est riche en énergie et non destructive. Ainsi, comme les composés organiques devenaient progressivement de plus en plus rares, une capacité déjà présente à utiliser la lumière visible comme source alternative d'énergie a pu permettre que de tels organismes et leurs descendants survivent.74 Le livre, Life on Earth, une autre source évolutionniste, essaie d'expliquer l'émergence de la photosynthèse de cette façon :
Les bactéries se nourrissaient initialement des divers composés de carbone qui avaient pris tant de millions d'années à s'accumuler dans les mers primordiales. Mais au fur et à mesure qu'elles prospéraient, cette nourriture a du se raréfier. La moindre bactérie qui pouvait exploiter une source différente de nourriture aurait été évidemment privilégiée, et finalement certaines l'ont fait. Au lieu de prendre la nourriture toute prête dans leur environnement, elles ont commencé à fabriquer la leur en leur sein, en tirant l'énergie nécessaire du soleil.75 Ces fantaisies imaginaires, pareilles aux contes de fée, dépassent complètement les limites de l'intelligence et de la science. La signification de ces phrases apparaîtra dans la lumière de l'intelligence et de la science. Tout d'abord, la fin inévitable de n'importe quel être vivant sans nourriture est la mort. Le seul variable est le temps durant lequel chaque être vivant peut survivre à la faim. Après cette dernière pendant un certain temps, toutes les fonctions de chaque être vivant commencent à cesser, car ils ne peuvent obtenir d'énergie en brûlant de la nourriture. Toute personne pour se rendre compte de cette vérité et peut la comprendre à travers de simples observations, mais les scientifiques évolutionnistes s'attendent à ce qu'un être vivant, dont chaque fonction s'est arrêtée, puisse développer une nouvelle méthode d'alimentation. Ils croient qu'ils peuvent développer un tel système et ensuite "commencer à le produire" dans leur propre corps. Si ces scientifiques évolutionnistes mènent une expérience et attendent ce résultat, la conséquence est claire : les bactéries mourront rapidement. Un autre problème auquel les scientifiques évolutionnistes, qui s'attendent à ce que des bactéries produisent leur propre nourriture, font face est la difficulté de la tâche. Dans les sections précédentes, nous avons souligné que la photosynthèse dépend de systèmes très complexes. De tous les processus connus dans le monde, c'est réellement le plus compliqué ; les grandes lignes de ce système n’ont pas encore été découvertes, et plusieurs étapes sont aujourd’hui un mystère pour l'homme. C'est ce que les scientifiques évolutionnistes attendent d'une bactérie mourante : qu'elle développe ce procédé –qui n'a pas été reproduit artificiellement même dans des réacteurs avec la technologie la plus développée. L'un des aveux les plus frappant qu'un événement aussi compliqué que la photosynthèse n'a pu évoluer au fil du temps est de nouveau fait par le professeur Ali Demirsoy : La photosynthèse est un événement plutôt compliqué, et il semble impossible qu'il soit apparu dans un organite à l'intérieur d'une cellule, car il est impossible que toutes ses étapes soient apparues toutes d'un seul coup, et leur apparition séparée n'aurait servie à rien.76 Une autre confession sur ce sujet vient de l'évolutionniste Hoimar Von Ditfurth. Dans son livre, Im Anfang War Der Wasserstoff (Au commencement était l'hydrogène), Von Ditfurth dit que la photosynthèse est un processus impossible à apprendre : Aucune cellule ne possède la faculté "d'apprendre" un procédé au sens propre du terme. Il est impossible qu'une cellule obtienne la capacité de mener des fonctions comme la respiration ou la photosynthèse, ni lors de sa première apparition, ni plus tard dans la vie.77
Les ancêtres présumés des plantes terrestres : les algues Selon les évolutionnistes, les algues, ou les mousses, sont les ancêtres des plantes terrestres, il est suggéré qu'elles aient évolué pour la première fois il y a 450 millions d'années à l'ère paléozoïque, mais les fossiles qui ont été découverts ces dernières années ont contredit les scénarios des évolutionnistes ainsi que leur arbre généalogique. Dans l'ouest de l'Australie en 1980, des récifs de fossiles âgés de 3,1 à 3,4 milliards d'années ont été trouvés.78 Ils sont constitués d'algues bleues vertes et d'organismes qui ressemblent à des bactéries. Cette découverte créa le pire chaos pour les évolutionnistes, car elle bouleverse leur arbre généalogique, selon lequel, les algues seraient apparues il y a 410 millions d'années à l'ère paléozoïque. Un autre point intéressant est que l'algue la plus ancienne et qui n’a jamais été découverte a exactement les mêmes structures complexes que les algues actuelles. Un scientifique qui mena une enquête sur le sujet a dit : Les fossiles les plus anciens découverts à ce jour sont des objets fossilisés dans des minéraux qui appartiennent à l'algue bleue verte, âgés de plus de 3 milliards d'années. Quelque soit leur degré de primitivité, elles représentent toujours une forme de vie plutôt compliquée et organisée admirablement.79 A ce point, on doit se poser cette question aux évolutionnistes : "Comment la théorie de l'évolution, qui affirme que d'innombrables formes de plantes terrestres ont évolué à partir d'algues sur une période de 100 à 150 millions d'années, explique-t-elle que les algues qui datent d'environ un milliard d'années ont exactement la même structure que les algues actuelles ?" Les défenseurs de la théorie de l'évolution ignorent cette question et d'autres comme celle-ci, et essaient d'éviter la vérité. Une autre impasse pour l'histoire de l'évolution à partir d'algues ou de mousses est de savoir si les algues procaryotes ont évolué à partir d'algues eucaryotes, ou l'inverse. Les évolutionnistes ne sont même pas d'accord entre eux sur se sujet. Ils n'arrivent pas à décider du type des algues. Il est utile d'examiner les types de cellules de manière générale. Les cellules procaryotes ressemblent aux bactéries, sans organites à l'intérieur d'elles. Tandis que les cellules eucaryotes sont des cellules animales et végétales, et ont plus de structures complexes que les cellules procaryotes. La théorie de l'évolution affirma d'abord que les cellules eucaryotes ont évolué à partir des procaryotes. Quand les évolutionnistes ont réalisé que c'était impossible, ils ont changé d'idées et ont commencé à soutenir le contraire, ces affirmations ne sont que de simples spéculations. L'embarras dans lequel se trouvent les évolutionnistes sur ce sujet est admit par Robert Shapiro, un évolutionniste. W. R. Bird qui écrivit : Le postulat d'une transition entre les algues procaryotes et les algues eucaryotes a été remis en question, car la transition était "tellement pleine de confusion et de contradiction que les biologistes les plus modernes l'ont ignoré." Et elle fut abandonnée plus tard. La confusion est tellement grande que certains chercheurs ont proposé que les eucaryotes aient évolué en procaryotes, plutôt que l'inverse. La preuve fossile n'est pas plus claire. Il est évident que des fossiles procaryotes existent dans des rochers précambriens, "mais nous ne connaissons pas le moment ou les circonstances de leur apparition", note Shapiro.80
La revendication que les algues se sont déplacées sur la terre et se sont transformées en plantes terrestres Selon les dires des évolutionnistes, sous l'action des courants marins, les algues se sont accrochées aux rivages, et ont commencé à bouger vers l'intérieur des terres en se transformant en plantes terrestres. Examinons si cette supposition est proche de la vérité ? Il y a de nombreux paramètres qui rendent impossible la vie de l'algue après qu'elle a échoué sur le rivage. Etudions ceux qui sont plus importants : 1. Le danger de l'assèchement : Pour qu'une plante qui vit dans l'eau soit capable de vivre sur terre, sa surface doit être protégée des pertes d'eau, sinon elle s'asséchera. Les plantes terrestres possèdent des systèmes spéciaux pour empêcher ce fait. Il y a des détails très importants dans ces systèmes. Par exemple, cette protection ne doit pas empêcher les gaz aussi importants que l'oxygène et le dioxyde de carbone de sortir et d'entrer librement dans la plante. En même temps, il est important que l'évaporation soit permise. Il est impossible que ce système soit formé par le hasard. Si une plante ne possède pas un tel système, elle ne peut pas attendre des millions d'années pour en développer un. Dans une telle situation, la plante s'asséchera rapidement et mourra. La très grande complexité de ces systèmes spéciaux démontre l'impossibilité que leur apparition soit le fait de coïncidences sur des millions, voire même des milliards d'années. 2. L'alimentation : Les plantes aquatiques prennent l'eau et les minéraux dont elles ont besoin directement dans l'eau. Pour cette raison, n'importe quelle algue qui essaye de vivre sur la terre ferme aura un problème de nourriture et ne pourra pas vivre. 3. La reproduction : Les algues, avec leur courte durée de vie, n'ont aucune chance de se reproduire sur terre, car, comme dans toutes leurs fonctions, elles utilisent l'eau pour disperser leurs cellules reproductrices. Donc, pour être capables de se reproduire sur terre, elles devraient posséder des cellules reproductrices multicellulaires, comme celles des plantes terrestres, qui sont recouvertes par une couche protectrice de cellules. En l'absence de ces dernières, n'importe quelle algue qui se retrouve sur terre sera incapable de protéger ses cellules reproductrices du danger. 4. Protection contre l'oxygène : N'importe quelle algue, arrivée sur la terre ferme, prenait jusqu'alors l'oxygène sous une forme décomposée. Selon les évolutionnistes, elles devraient prendre l'oxygène sous une nouvelle forme directement de l'atmosphère. Mais, sous des conditions normales, l'oxygène de l'atmosphère a un effet toxique sur les substances organiques. Les êtres vivants qui vivent sur terre possèdent des systèmes qui les empêchent d'être endommagés par cet effet, mais les algues sont des plantes aquatiques qui ne possèdent pas d'enzymes pour les protéger des effets néfastes de l'oxygène. Ainsi, en atteignant la terre ferme, il serait impossible qu'elles évitent ces effets. Elles ne peuvent pas non plus attendre le développement d'un tel système, car elles ne vivraient pas assez longtemps pour que cela arrive. En analysant ces affirmations de la théorie de l'évolution, on s'aperçoit qu'elles défient toute logique. Par exemple, considérons l'environnement dans lequel vit une algue. L'eau qu'elles auraient quittée, selon les évolutionnistes, leur offre d'innombrables possibilités de survie. Par exemple, l'eau les protège et les isole d'une chaleur excessive et leur fournit les minéraux dont elles ont besoin. En même temps, elle leur permet de fabriquer leurs propres carbohydrates (sucres et amidon) à partir du dioxyde de carbone en absorbant la lumière dans la photosynthèse. En bref, l'eau est un environnement idéal pour l'algue, à la fois pour leurs caractéristiques physiques et pour les systèmes qui exécutent leurs fonctions. En d'autres mots, il n'y a aucune raison pour qu'une algue quitte l'eau,
dans laquelle elle peut survivre confortablement, pour aller vivre sur la terre ferme étant donné que leurs structures ne sont pas adaptées à une telle vie. On peut comparer cette situation à un être humain qui vit sur terre et qui essaye d'aller vivre sur une autre planète, alors qu'il a un environnement parfait pour vivre sur terre (une atmosphère, de la nourriture, la gravité et bien d'autres conditions) parfaitement adapté aux conditions de ce monde aujourd'hui, à partir du moment où il quitterait la terre pour aller sur une autre planète, il serait incapable de survivre. Il est impossible pour lui d'aller ailleurs comme pour l'algue de quitter l'eau et de commencer à vivre sur terre. Face à ces vérités, la traditionnelle astuce des évolutionnistes est de suggérer la notion fantaisiste que les algues se sont adaptées à vivre sur terre, alors qu'il est clair pour n'importe qui que c'est une fantaisie de considérer qu'une algue puisse décider de vivre sur terre, en apportant tous les changements physiques adéquats dans ses propres structures, puis de se déplacer sur la terre. Il est impossible, même pour l'homme, l'être vivant le plus supérieur, qui possède une intelligence, une conscience et une volonté, d'apporter la moindre mutation dans son corps pour lui permettre de vivre dans un environnement différent. Par exemple, si un homme veut voler, il est inconcevable qu'il puisse développer des ailes, ou transformer ses poumons en branchies s'il veut vivre dans l'eau. Les algues, n'ont pas d'intelligence, de volonté, de pouvoir de décision, de jugement ou de pouvoir d'évaluation afin d'apporter des changements à leur propre organisme ou de diriger la moindre intervention en elles, mais il est très intéressant de voir les évolutionnistes tomber dans cet illogisme lorsqu'ils attribuent toutes ces propriétés aux algues, dans l'intérêt de rester loyal à leur théorie, et au prix de paraître ridicule. Comme vu, les algues n'ont aucune chance d'arriver sur la terre ferme et d'y vivre. Dès leur arrivée sur terre, elles ont besoin d'avoir plusieurs mécanismes qui fonctionnent parfaitement pour leur permettre d’y vivre, comme les plantes terrestres le font. Pour que ces mécanismes puissent apparaître, les plantes doivent posséder des informations sur eux, qui sont enregistrées dans leur propre ADN, dès le début. Le célèbre biologiste Georges Mendel au cours des expériences qu'il a mené sur des plantes à la fin des années 1800, a révélé les lois génétiques des êtres vivants et a découvert que les caractéristiques des plantes et d'autres êtres vivants sont transmises aux générations futures par les chromosomes. En d'autres termes, chaque espèce d'être vivant conserve ses propres caractéristiques dans son ADN, de génération en génération. Enfin, la vérité qui en résulte est : quelque soit le temps qui passe, quelque soient les conditions, il est impossible qu'une algue se transforme en plante terrestre.
L'arbre généalogique imaginaire Comme nous arrivons au dernier acte du scénario de l'évolution, nous rencontrons l'arbre généalogique imaginaire qui repose derrière toutes les impossibilités et les faits illogiques que nous avons vu jusqu'ici. Les plantes sont divisées par les évolutionnistes en 29 classes, et en groupes, et en relations ancêtres-descendants. Ils affirment que chaque groupe a évolué à partir d'un autre, et que les bactéries sont leur ancêtre commun. Les fleurs, les arbres et les fruits, dans toute leur diversité, sont les branches finales de cet arbre. Il n'y a pas une seule série de fossiles pour prouver l'authenticité de la moindre branche de cet arbre généalogique qu’on peut voir dans tous les livres de biologie. Il y a des fossiles parfaits de nombreux êtres vivants dans le monde, mais aucun d'entre eux ne possède les caractéristiques d'un
être intermédiaire entre une espèce et une autre. Ils appartiennent tous à des espèces complètement différentes, et n'ont aucun lien d'évolution entre eux. A propos des problèmes issus de ce fait, les évolutionnistes expriment leur vue comme suit : Daniel Axelrod dit, dans son livre Evolution of the Psilophyte Paleoflora : Il semble évident que notre carte phylétique ait besoin d'une révision importante.81 Chester A. Arnold était un professeur à l'Université Michigan qui mena des recherches sur les fossiles de plantes. A la page 334 de son livre Introduction to Paleobotany, il dit : Les évolutionnistes des plantes ne sont pas seulement incapables d'expliquer la survenue apparemment abrupte des plantes florales vers une position dominante, mais ils ne peuvent pas non plus expliquer leur origine.82 Ranganathan, un autre évolutionniste dit dans son livre B. G. Origins : Il n'y a pas de preuve d'animaux ou de plantes partiellement évolués dans les fossiles pour indiquer qu'une évolution a eu lieu dans le passé, et certainement aucune preuve d'animaux et de plantes partiellement évolués qui existe de nos jours pour indiquer qu'une évolution a lieu à l'heure actuelle.83 Chester A. Arnold énonce le fait suivant dans son livre mentionné ci-dessus : Jusqu'à présent nous n'avons pas été capables de tracer l'histoire phylogénétique d'un seul groupe de plantes modernes depuis ses origines jusqu'à aujourd'hui.84 Dans son livre The Evolution of Flowering Plants, in the Evolution Life, Daniel Axelrod dit : Le groupe ancestral qui a donné naissance aux angiospermes n'a pas encore été identifié dans les fossiles, et aucune angiosperme vivant ne pointe vers une telle alliance ancestrale.85 Un article intitulé "Les fossiles d'anciennes algues sont pourtant très complexes" dans le magazine Science News, révéla qu'il n'y a aucune différence entre les exemples de ce que les évolutionnistes appellent des algues modernes, et les algues qui vivaient il y a des milliards d'années. Des algues bleues vertes et des fossiles de bactéries qui datent de 3,4 milliards d'années ont été trouvés dans des roches en Afrique du Sud. Plus intrigant, l'algue pleurocapsalean apparaît pratiquement identique aux algues pleurocapsalean modernes au niveau de la famille et peut-être au niveau générique.86 Toutes les déclarations ci-dessus viennent d'experts et portent le même message : il n'y a pas un seul fossile de plante avec des organes ou des systèmes à moitié formés : il n'y a aucune preuve qu'une plante est l'ancêtre d'une autre. Pour cette raison, les arbres généalogiques évolutionnistes sont le fruit de l'imagination et n'ont aucune base scientifique. Si les fossiles que nous possédons sont analysés sans préjugés, la vérité de la création apparaît clairement. Le professeur évolutionniste Dr. Eldred Corner de l'Université de Cambridge admet ainsi cette situation : Je pense toujours que, pour une personne sans préjugés, les fossiles de plantes penchent en faveur d'une création spéciale. Si, cependant, une autre explication pouvait être trouvée pour cette hiérarchie de classification, cela sonnerait le glas de la théorie de l'évolution. Pouvez-vous imaginer comment une orchidée, un nénuphar et un palmier sont apparus à partir du même ancêtre, et avonsnous la moindre preuve pour cette hypothèse ? Les évolutionnistes doivent préparer une réponse, mais je pense que la plus grande part de celle-ci se brisera avant même d'investiguer.87 Bien qu'étant un évolutionniste, Eldred Corner ne peut se retenir de faire cet aveu. Bien sûr qu'il est impossible que d'innombrables variétés de plantes apparaissent à partir d'une seule plante. Toutes les plantes possèdent des caractéristiques particulières à leur propre espèce. Leurs couleurs,
goûts, formes et leurs méthodes de reproduction sont toutes différentes les unes des autres. En plus de ces différences, les plantes d'une même espèce possèdent les mêmes caractéristiques quelque soit leur implantation dans le monde. Des pastèques sont partout des pastèques, leur couleur, goût et odeur sont tout le temps les mêmes. Les roses, les fraises, les œillets, le tilleul, les bananes, les ananas, les orchidées, en bref toutes les plantes de la même espèce possèdent les mêmes caractéristiques n'importe où dans le monde. Partout, les feuilles possèdent les mécanismes qui permettent d'exécuter la photosynthèse. Il est impossible que ces mécanismes soient apparus par le fait de coïncidences, comme l'affirme les évolutionnistes. Dire que les mêmes coïncidences ont affecté tous les endroits du monde, comme le font les évolutionnistes, n'est pas scientifique. Tout cela nous amène à une seule conclusion. Les plantes ont été créées, tout comme tous les êtres vivants. Elles ont possédé les mêmes mécanismes complets dès leur apparition. Des termes comme "le développement au cours du temps", "des changements liés aux coïncidences" et "des adaptations survenant à cause des besoins", que les évolutionnistes emploient dans leurs affirmations, servent uniquement à souligner leur défaite et n’ont aucune signification scientifique.
Les fossiles qui prouvent la vérité de la création Les fossiles d’âge dévonien (408-306 millions d'années) Lorsqu'on regarde les fossiles de cette période, on s'aperçoit qu'ils possèdent beaucoup de caractéristiques de plantes de notre époque. Par exemple, les stomates, les cuticules, les rhizomes et les sporanges sont des structures trouvées dans leurs feuilles. 88 Une plante terrestre doit être complètement protégée du danger de l'assèchement si elle doit vivre sur la terre ferme. La cuticule est une structure cireuse qui recouvre les tiges, les branches et les feuilles pour protéger les plantes de l'assèchement. Si une plante ne possède pas de cuticule, elle ne peut attendre qu’une cuticule se développe, comme l'affirment les évolutionnistes. Si une plante possède une couche de cuticule elle vit, sinon elle s'assèche et meurt. La différence est à ce point importante. Toutes les structures qu'une plante possède sont d'une importance vitale, tout comme le cuticule. Pour qu'une plante vive et se reproduise, elle doit posséder des systèmes qui fonctionnent parfaitement, comme aujourd'hui. De ce point de vue, toutes les plantes fossilisées qui ont été retrouvées et toutes celles qu’on trouve aujourd'hui confirment qu'elles possédaient les mêmes structures qui fonctionnent parfaitement depuis leur apparition jusqu'à nos jours.
Les fossiles de période carbonifère (360-286 millions d'années) La caractéristique la plus importante de la période carbonifère est qu’il y a beaucoup de fossiles qui ont été retrouvés et qui datent de cette époque. Il n'y a aucune différence entre les espèces de plantes de cette période et les plantes qui vivent aujourd'hui. La diversité soudainement révélée dans les fossiles met les évolutionnistes dans une autre position difficile, car, tout d'un coup, des espèces de plantes sont apparues, toutes possédant des systèmes parfaits. Les évolutionnistes ont trouvé une solution pour sortir de ce dilemme en inventant un terme qui s'accorde avec l'évolution, et c'est l’"explosion évolutionniste". Bien sûr, appeler ce phénomène "l'explosion évolutionniste" ne résout aucun des problèmes des évolutionnistes. Ce phénomène laissa
même le fondateur de la théorie, Charles Darwin, abasourdi, et il admit la chose suivante : Rien n'est plus extraordinaire dans l'histoire du royaume végétal, il me semble, que le développement apparemment très soudain ou abrupte de plantes plus avancées.89 Comme on le voit dans tous ces fossiles de plantes, il n'y a aucune différence de forme ou de structure entre les plantes actuelles et celles qui vivaient des centaines de millions d'années auparavant. Les plantes exécutaient la photosynthèse il y a des milliards d'années de cela, comme elles le font aujourd'hui. Elles possédaient des systèmes hydrauliques assez puissants pour fissurer du béton, des pompes capables de transporter l'eau absorbée du sol à plusieurs mètres de hauteur, et des usines chimiques produisant de la nourriture pour les créatures vivantes. Allah, le Seigneur de tous les mondes, Qui les a créées, et le fait toujours. Même en utilisant les moyens les plus avancés offerts par la technologie moderne, il est impossible pour l'homme, qui essaye de comprendre ces miracles de la création dans les plantes, de créer la moindre espèce de plante à partir de rien. Allah attire notre attention sur cette vérité dans la sourate an-Naml : N'est-ce pas Lui Qui a créé les cieux et la terre et qui vous a fait descendre du ciel une eau avec laquelle Nous avons fait pousser des jardins pleins de beauté. Vous n'êtes nullement capables de faire pousser de tels arbres. Y a-t-il donc une autre divinité avec Allah ? Non, mais ce sont des gens qui Lui donnent des égaux. (Sourate an-Naml, 60)
CONCLUSION La théorie de l'évolution entre en conflit avec des vérités scientifiques et essaye de trouver un support à ses affirmations en construisant diverses fantaisies. C'est une réalité admise de temps en temps par les évolutionnistes. L'évolutionniste et lauréat du prix Nobel Dr. Robert Milikan admet la situation difficile dans laquelle se trouvent les évolutionnistes : Ce qui est pathétique est que nous avons des scientifiques qui essayent de prouver l'évolution, alors qu'aucun scientifique n'a jamais pu la prouver.102 Il n'y a aucun doute que ce qui pousse les évolutionnistes à faire de tels aveux sont les vérités qui apparaissent au fur et à mesure que la science se développe. Toutes les recherches scientifiques, qu'elles portent sur les êtres vivants ou sur les équilibres dans l'univers, prouvent que l'univers est apparu comme étant le résultat d'une spéciale création. Le but de ce livre est, en révélant une autre preuve de la création, de rappeler aux lecteurs de faits qu'ils rencontrent dans leur vie quotidienne, mais auxquelles ils ne prêtent pas attention et n'y pensent jamais comme étant "le miracle de la création". Cela ouvrira un nouvel horizon aux personnes qui ne se sont intéressées qu'à certains sujets au cours de leur vie, qui ne pensent qu'à subvenir à leurs propres besoins, et qui ne voient pas l'évidence de l'existence d’Allah. Cela ouvrira un chemin important qui guidera l'homme vers son Seigneur, qui l'a créé. C'est la chose la plus importante à laquelle une personne peut faire face dans sa vie. Comme Allah le révèle dans Ses versets, seules les personnes qui utilisent leur intelligence peuvent réfléchir, considérer, et trouver le chemin vers Allah : C'est Lui Qui, du ciel, a fait descendre de l'eau qui vous sert de boisson et grâce à laquelle poussent des plantes dont vous nourrissez vos troupeaux. D'elle, Il fait pousser pour vous les cultures, les oliviers, les palmiers, les vignes et aussi toutes sortes de fruits. Voilà bien là une preuve pour des gens qui réfléchissent. (Sourate an-Nahl, 10-11)
… Gloire à Toi ! Nous n'avons de savoir que ce que Tu nous as appris. Certes c'est Toi l'Omniscient, le Sage. (Sourate al-Baqarah, 32)
NOTES 1. Malcolm Wilkins, Plantwatching, New York, Facts on File Publications, 1988, p. 164 2. Malcolm Wilkins, Plantwatching, New York, Facts on File Publications, 1988, p. 164 3. Bilim ve Teknik Dergisi, Mai 1995, p. 76 4. Bilim ve Teknik Dergisi, Mai 1995, p. 77 5. John King, Reaching for The Sun, 1997, Cambridge University Press, Cambridge, p. 152 6. John King, Reaching for The Sun, 1997, Cambridge University Press, Cambridge, p. 150 7. Bilim ve Teknik Dergisi, Février 1988, p. 22 8. John King, Reaching for The Sun, Cambridge University Press, Cambridge, pp. 148-149 9. David Attenborough, The Private Life of Plants, Princeton University Press, Princeton, New Jersey, p. 128 10. David Attenborough, The Private Life of Plants, Princeton University Press, Princeton, New Jersey, p. 130 11. Malcolm Wilkins, Plantwatching, New York, Facts on File Publications, 1988, p. 143 12. The Guinness Encyclopedia of the Living World, Guinness Publishing, 1992, pp. 42-43 13. Robert, R. Halpern, Green Planet Rescue, Etats-Unis, The Zoological Society of Cincinnati Inc., p. 26 14. David Attenborough, Life on Earth, Collins British Broadcasting Corporation, 1985, p. 84 15. Scientific American, Octobre 1993, p. 68 16. Scientific American, Octobre 1993, p. 69 17. Scientific American, Octobre 1993, pp. 70-71 18. Scientific American, Octobre 1993, p. 70 19. Scientific American, Octobre 1993, p. 71 20. Temel Britannica, vol. 4, p. 299 21. David Attenborough, The Private Life of Plants, Princeton University Press, Princeton, New Jersey, p. 15 22. David Attenborough, The Private Life of Plants, Princeton University Press, Princeton, New Jersey, p. 16 23. David Attenborough, The Private Life of Plants, Princeton University Press, Princeton, New Jersey, p. 19 24. David Attenborough, The Private Life of Plants, Princeton University Press, Princeton, New Jersey, p. 35 25. Malcolm Wilkins, Plantwatching, New York, Facts on File Publications, 1988, pp. 46-47 26. John King, Reaching for The Sun, 1997, Cambridge University Press, Cambridge, p. 117 27. David Attenborough, The Private Life of Plants, Princeton University Press, Princeton, New Jersey, p. 22 28. David Attenborough, The Private Life of Plants, Princeton University Press, Princeton, New Jersey, p. 24 29. Malcolm Wilkins, Plantwatching, New York, Facts on File Publications, 1988, p. 65-66 30. Guy Murchie, The Seven Mysteries of Life, Etats-Unis, Houhton Mifflin Company, Boston, 1978, p. 57
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