Le Cheval Blanc

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  • Pages: 54
DU CHEVAL BLANC DO~T IL t;ST l'ARLIi

• DAN S L' APOCALYPSE, .C IJAP ITR E XIX ET E:>SUITE

DE LA PAROLE ET DE SON SENS SPIRITUEl.J OU INTERNE d'apnls les Arcanes Célestes

AVEC

APPENDICE pnr

..

EMMANUEL SWEDENBORG tradu it du latin

PAR J. - F. - E.

L"E BOY S DES GUA y S

Sor l'Édilioo prloups (LOOdres, 1151).

ECONDE ÉDITION.

SAINT-A fA D (CHER) A LA LIBRAII\IE DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM, Chez PORTS, libraire.

PARIS 11. MINOT, RUB MONSIEuR'LE-rnINcB,

58,

TRBUTTIlL ET WURTZ, LIBRAIRES, RUE DB LILLE,

17.

J.ONDRES SWEDENBORG SOCIETY,

36

BLOOilISBURY STREET, OXFORD STREET.

1859.

DU CHEVAL nLANC DONT Ir. EST PAI\U:

DANS L'APOCALYPSE, CH AP ITRE XIX.

1, Dans Jean, la Parole, quant au sens spil'ituel ou interne, est d écl"Ï le ainsi clans l'Apocalypse: « J e vis le Ciel ollvel't, ct vo ici.. un CflEVAL DLANC, ct Celui qui é tait monté dessus cu appelé Fidèle cl Vb'ïtable, cf en justice il juge et comba t, Ses Ycu.c.. C011HIU! fHIC flamme de ( eu; ct sur sa T ê t e, beaucoup de Diadènr.es; ayant un NO lil écrit qu ë personne ne Conllaf[ que Lui?némc; ct 1"evé tu. d'un W tcn1.l~nl teint de sang; cl s'
t es, sans exceplion, son t d es l\('présenlqlifs el des Significatifs, à savaii', le Ciel ol1\'crl, le Cheval blanc, Celui qui é tait monté d('ssus jugeant el comùallanl e n Juslice, ses ye ux comme un e flamme de feu, beaucoup de diadèmes sur sa tête, le ' 001 que nul aul.'c que Lui ne connat!, le vêteme'n t teint de sang et. dont il était l'evètu, les Armées qui sont dans les Cieux et qui Le s uivaient sur des Chevaux blancs, vêtues de fin lin blanc et net, ct le Nom écrit SUI" son vêtement cl SUi' sa cuisse, Il est dit ouvertement que c'est la Parole, et que c'est l e Seigneur qui est la parole, ca." il es t dit : u Son iV01/t s 'n plJe lie la f'AROI.E DE DIEU, Il e t eni.

li



DU

CüEVAL

DL.Ai'iC.

N· L

Bien; .!lue le Seigneur' est appelé Hoï d'après le Divin Vrai, Ne. 3009, 5068, 6t48; et qu'il est appelé Seigneur d'apl'ès le Divin Dien, N°' 6973, 9167, 9194, D'après cela on voit quelle esi la Parole dans le sens spiriluel ou intel'ne, et qu'il n'y a cn elle aucun 1Il0t qui ne signifie quelque spirituel, c'est-à-dire, quelque chose appartenant au Ciel et à l'Églisc, , 2.. Dans les l'I'ophéliques de la l'arole le Cheval est plusieurs fois nommé, mais jusqu'à pl'é'sent personne n'a su que le Cheval signine l'Entendement, ct le Cavalier' l'Intelligent; el cëla, peutli re, parce qu il paraît étl'ange et sUl'prenïmt que telle soil la signification du Cheval dans le sens spirituel et par conséquent dans la Parole; mais toujours est-il qu'on peut voir que cela est ainsi pal' plusieurs passages, dont je rappol'lerai seulement ici les suivants. Dans la l'rophi!tie d'lsraèl sur Dan: {( Dan sera ùn set'penl sllr le chemÏlI, un serpent à t!latl sm' le senlier, qui mord les talons du. Cheval, eL Lombert' son Cavalier à la 1',mVet·.!e. Il - . Gen. XLIX. 17,18; - ce que signifie ce Prophétique sur une des Trilms d'lsraèl, personne ne le oomprendra, li moins de savoir ce qui est signifié pal' le sùpent, puis cc qui est signifié plU' le Cheval et par le Cavalier; que ce soil un spil'iluel qui csl enveloppé, personne ne l'ignore; ce donc qui est signifié pal' cbacune dc ces expressions, on le voil dans les ARCANES CÉLESTES, W' 6398, 6399, 6400, 640t-, où ce prophétique est expliqué. Dans lJabakuk : a Dieu, lu chevauches SUI' tes Chevaux, tes Char.! (sonL) le salut; tu as {ait rouler ta me?" pal' tes Chevaux. »-Ill. 8, 15; - que les Chevaux ici signifien t Ull spirituel, cela esl évitient, puisque ces choses sont dites de Dieu; autrement, que pOUI'l'aient sigllifier ces paroles, que Dieu chevauche sur ses Chevaux, el qu'il fait fouler la mer pal' ses Chevaux? Dans Zacharie: "En ce jour-là, il y aura SUl' les sonnettes des Clwvaux : Saintete à Jéhovah. " - xrv. 20; - pareillement. Dans le i\lème : u En ce jour-là, parole de Jéhovah, je {,'apperai tout Cheval de stupeur, eL SOli Cavalie1' d'égarement, et SUT la maison de J eImdah j'ouVt'irai me.! yeux, et tout Cheval de.! peuple.! je (rdp1Jet'ai d 'avellglC1l1etll. » - Xli. 4, 5; - là, il s'agit de la ,'astalion de l'Église, qui a " lieu quand il n'y a plUi entendement d'aucun vrai; cela est décrit aiDsi pal' le Gbeval el par le cavalier;

.

"

nu

5

CHEVAL DLA" C,

autrement, que signifierait frapper de stupeUl' tout cheval, et d'ave:JglemenL tout cheval des peuples? Qu'esl-cc que cela aurait de comlllUn avec l'Église? D.. ns Job: CI Dieu lui a fllil oublie,- la Sagesse, et ne lui a pas dl!pal'ti l'Intelligence; pour un temps eUe s'est I!levée en haut, elle se moque du Cheval et de son Cavalier. "D - XXXIX. 17, 18, 19 et suiv.; qu'ici par le Cheval il soil signifié l'Entendement, cela est bien évident; ' il eb est de même dans Dàvid, ou il est dit : CI Chevaucher sllr la Parole de vl!ritl!, D - Ps, XLV, 5; - et dans plusieurs autres endroits. De

plus, qui pourra savoir d'ou vient qu'Élie et Élisée ont été appelés Chars d'Israel et ses Cavaliel"s, el pourquoi le serviteur d'éIisc!e vil une montagne pleine de Chevaux el de Chars de feu, à moins de savoir ce que signifient les Chars et les Cavaliers, et ce qu'ont représenté Élie et Élisée? En effet, Élisée dit à élie: «MOIl Pb"e. 711011 P ère, Citai' d'Israël el ses Cavaliel"s. J) - I l Rois, H. il, 12. - Etle roi Joas dit à Élisée : ' u MOIl Père, mOIl Pt:re, Char d'I.rraél et ses Cavaliers, Il - Il Rois, XllI. 14. - Et au sujet du serviteur d'Élisée, il est dit: CI Jéhovah ol/vl'it les yel/x du servit eur d'Élisée, et il vil, el voici, la Montagne (était) pleille de Chevaux et dl:: Chars de (eu lout autou/' d'Élisée.

li-

n nois, VI. 17. - Si Élie et Élisée out été appelés Chars d'JsraM et ses Cavaliers, c'est parce que l'uD el l'autre ont rcprc!senté le Seignew' quant à la Parole, et que les Chars signifient la Doctrine d'après la Parole, et les Cavaliers l'[ntelligence : qu'Élie et Élisée aient représenté le Seigneur quaut li. la Parole, on le voit dans les AnCAriES CÉLESTES, NOl 5247, 7643, 8029~ 0372; puis aussi, que les Chars signifient la doctrine d'aprèS la Parole, 1'1"' 5321, 8215. 3, Si le Cheval signiOe l'Entendement, cela ne vient pas d'autre part que des neprésentatiIs dans le :\Ionde spirituel; il Y apparait souvent des Chevaux et des Cavaliers et aussi des Chars; et là, tous savent qu'ils siguHientles Jntellectuels et les Doctrinaux; là, IOl'sque quelques esprits pensaient d"après leur entendement, j'ai vu très-souvent qu'ils apparaissaient comme chevauchilnt sur des chevaux; ainsi sc ,'cpréscntait leur Médilalion devant les autres, à leu r insu. Il y a aussi là un Lieu où s'assemblent en grand nombre ceux qui d'après l'Entendemen t pensent e t parlen t :lU suje t des Vrais de la doctrine; e t lorsque J'autres y viennent, ils \"oient 1*"

DU Cl1l::VAL IILANC,

'e

3.

loutll celle l'laine l'emplie de Chars et de Chevaux; et les novices, qui sont SU1'PI'iS de cela, apprennent que celle Apparence vient de la pensée intellectuelle de ceux qui y sont; ce Lieu s'appelle l'Assembléc des Intelligents et des Sages, J'y ai vu aussi des ehevaux éclatants de lumière et des Chars de feu, lorsque quelques esprits avaient été enlevés dans le Ciel; c'était un indice qu'aiors ils avaient été inslruits dans les vrais de la doclrine céleste, et étaient devenus Intelligents, et que c'était pour cela qu'ils avaient été air.si enlevés, En voyant cela, il me vint à l'esprit ce qui a été Sigllif1é pal' le Char de feu et les Chevaux de feu sur lesquels Élie rut Cil levé dan" le Ciel; et ce qui a été signif1é par les Chevaux et les Chars de feu vus par le sen'Îleur d'Élisée, quand ses yeux rurenl ou\'crls. 4. Que les Chars ct les Chevaux aient signif1é de tellcs cllOses, on le savait très-bien dans les Églises Anciennes, parce que ces Églises étaient des Églises représentatives, el que chez ceux qui en faisaient partie la Science des Correspondances et des nepré'selltations était la Science principale. La signif1cation du Cheval, en cc que c'est l'Entendement, passa de ces Églises chez les sages des contrées d'alen tour, el ml!me dans la Grèce: de là vienl que 10I'squ'i1s décrivirent le Soleil, comme ils en avaient fait le dieu de la Sagesse el de l'Intelligence, ils lui altribuèrent un Char et quall'e Chevaux de feu. Et lorsqu'ils décrivit'enlle dieu de I~ !\Jer, comme la i\ler signifie les sciences qui viennent de l'Entendement. ils lui donnèrent aussi des Chevaux. Et lorsqu'ils décrivirent 1'0rigine des Scicnces qui procèdenl de l'Entendement, ils supposèrent un Cheval ailé qui d'un coup de pied fait jaillir une fontaine près de laquelle habitaient neur Viergcs, qui sonlles Sciences; car ils avaient appris des Anciennes tglises que par le Cbeval était signif1é l'Entendement; par les Ailes, le vrai spirituel; par la Come du pied. le scienlifique procédant de l'entendcment; et pal' la Fontaine. la Doctrille d:où découlent les Sciences. Par le Cbeval de Troie, il n'a été signifié autre chose qu'un artifice suggéré pal' leur cntendement pour l'enverser des murailles. Aujourd'hui même. lorsqu'on décl'ill'Entendement d'après la coutume reçue de ces Anciens •. on le représente communément par le Cheval volant ou Pégasc' on désigne la Dcétl'inc par lIne Fonlaine. et les

7

· DU CHEVAL BLANC.

Sciences par d"!s Vierges (l es Muses); mais 11 peine est-il quelqu'un qui sache que le Cheval, dans le sens mystique, signifie l'Entend('m ~nt; on sait encore moins que ces Significatirs ont, par dérivation, passé de.s Églises An ciennes Représentatives au:\: Gentils. 5. Comme par le Cheval DIane est signifié l'Entendement dE! la Parole quant au sens spirituel ou interne, toutes les cboses qui onl été montrées sur la Parole et sur ce Sens dans les ARC'..ANES C KLESTES, \'on 1 maiutenan 1 suivre; car, dans cCl Ouvrage, loul ce qui .est contenu dans la Genèse et dans l'Exode a élé expliqué selon le Sens spirituel ou interne de .Ia Parole.

.





..

1

-

DE LA PAROLE ET DE SON SENS SPIRITUEL OU INTERNE D'A l' fi È S LES ARC A NES

ct LES TES.

, 6. De la NécessÙé el de l'Excellence de la Parole. Pal' la lumière naturelle on ne sail rien SUl' le SeigueUl', sur 10 Ciel et l'Enfer, sur la Vie de l'hommè après la mort, ni SUI' les Divins Vrais par lesquels l'homme possède la vie spirituelle et élemelle, N°' 8944, 10318, 10319, 10320. On peul s'eu convaincl'e par ce faiL que beaucoup d'hommes, el parmi eux des Érudits, ne croient pas il ces choses, quoiqu'ils soient nl!s dans des con!rées où eltiste la Parole,. et que par Elle ils en aient été instruits, N° 1.0319. Il a donc été nécessaire qu'il y eûl quelque névélalion du Ciel, car 1'L1Omme esl 'né pour le Ciel, N° 1775. C'esLtpoUl' cela que de tout temps il y a eu Révélation, N° 2895. Des divel'ses espèces de Révé!atious qui se sont succédé sur celle lerre, N'" 10355, 10632. Chez les Très-Anciens, qui vécurent avant le Déluge, dans le temps qui a été appelé Siècle d'Or, la Révélation était immédiate, et pat' suite le Divin Vrai était inscrit dans leurs cœurs, N° 2896. Dàns les Anciennes Églises qui existèrent après le Déluge, il y a eu une Parole Historique et PI'opMtique, . D' 2686, 2897. Au sujet de ces Églises, voÏ7' LA NOUVELLE JÉRUSALEIli ET SA DOCTRINE, N" 247. La Partie lJistorique était appetée les Guerres de Jéhovah, et la Partie Prophétique, les Enoncés, N° 2897. Celte Parole était semblable fi. noIre Parole quant li l'Inspiration, mais accommodée pour ces Églises, N° 2897. MoIse en Il fail mention, lN°' 2686, 2897. Mais cette Parole a été pel'due, ° 2897. Il Y Il eu aussi des l1évélatioÎls Prophétiques citez d'autres, comllle on le voit pal' les parùles Prophétiques cie niléo.m (no.)aalll),

." 2898.

i\" G.

9

OK LA P,\/lOLt; KT Dli SON SENS SI'/IlITOEL.

La Parole c-"l Divine ùans toutes el dans chacune des choses qu'elle contient, ,.. 639, 680,10321, 10637. La Parole est Divine :}t Sainte quant à chaque accent et qljant à cbaque iota. d'après l'cxpéricDce, Na 9349. ~oUlmeut aujourd'hui l'Oll expliql..oe
7. La Pm'ole n'est c071lpl'ise que pm' ceux qui sont illus(1'(!s. Le I\alionnel humain ne peut saisir les Divins, ni même les Spil'Ïtuels, s'il n'est illustré par le Seigneul', N°' 2196, 2203. 2209. 265l1. Ainsi il n'y a que les illustrés qui saisissent la Parole, N° 10323. Le Seigneur donne à ceux qui sont illustrés la facullé ùe comprendre les vrais, et de discernel' ceux qui semulent se contredire, Na. 9382, 10659. La Parole dans le sens de la lettre n'est pas semblable à elfe-même, et pal'all quelquefois se contredire, • 9025. Et c'est pour cela que ccux qui n'ont pas été iIlus- " trés peuvent l'expliquer et la tourner de manière à confirmer toute sorte d'opinion et d'hérésie, ct à protéger tout amour mondain ct corporel, N°' 4783 , 10330, 10400. Sont illustrés d'après la l'arole ceux qui la lisent d'après l'amom" du \'Tai et du bien, mais non ceux qui la lisent d'après l'amour de la réputation, du gain, de l'honneUl', et ai nsi d'après l'amour de soi, o. 9382, 10548, 10549, 10551.- Sont illustrés ceux qui sont dans le bien de la vie et par suite dans l'affection du vrai, N° 8694. Sont illustrés ceux dont l'[nleme a élé ouvert, par conséquent ceux qui peuverit être élevés dans la lumière du Ciel quant à leur homme Interne, N°' iOhOO, t0402, 10691, 10694. L'illustration est une ouverture actuelle des intérieurs qui appartiennent au mental, "et aussi ulle élévation daus la lumière du Ciel, N° t0330. Le Saint influe de L'Inleflle, c'est-tl-dire. du Seigneur par l'In,terne, chez





N" 7.

DE LA PAROLE

ceux qui~onsidOren 'tla ParoJe comme sainle; ct cela à leur insu, N° 6789. Ceux qui sonl conduits pal' Je Seigneur sont illustrés et voient les vrais dans la Parole, mais non ceux: qui sont conduits pal' eux-lJlêmes, N" 10638. Ceux qui sont conduits par le seigneur sont ceux qui aiment le nai parce que c'est le vrai, et ceux-là sont aussi ceux qui aim·enl vivr·e selon les Divins Vrais, N i0578, i0645, i0829. La Parole est vivifiée chez l'homme seJon la vie de son amour et de sa foi, N° i 776. Les choses qui viennent de la prop·re intelligence n'ont pas la vie en elles-mêmes, parce que rien de bien ne procède du pr:opre de l'homme, N°' 894:1., 8944. Ceux qui se sont beaucoup confirm~s dans une Doctrine Causse ne peuvent être illustrés, N° i0640. C'est l'Entendement qui est illustré, N- 6608, 9300. 1.'eotendement est le récipient du vrai, NU' 6222, 6608, 10659. Sur chaque Doclrinal de l'Êglise il y a des idées, qui apparliennent à l'entendement et par suite à la pensée, selon lesquelles le Doctrinal est perçu, N°' 3310, 3825. Les idées de l'homme, tant qu'il vit dans le monde, · sont naturelles, parce que 1'1lOmme pense alors dans le naturel; mais toujours est·il que des idées spidtuelles ont été renfermées dans ces idées naturelles chez ceux qui sont dans l'affection du vrai pour ~e vrai, et c'est dans ces idées spirituelles que l'homme vient après la mort, N°' 33iO, 5510, 6201, 10237, 102liO, 10551. Sans les idées de l'entendemenl et de la pensée qui cn provient, il n'y a aucune perception sur quoi que ce soit, N" 3825. Les idées sur les clloses de Coi sont ouvertes dans l'autre vie; et, là, elles sont vues par les Anges telles qu'elles sont, et alors l'homme est conjoint aux autres selon ces idées, en tant qu'clles procèdent de J'aJTection qui appartienl à l'amour, N" 1869, 3310, 55:1.0, 6200, 8885. C'est pour cela que la !Parole n'est comprise que par l'homme Rationnel; car croirë quelque chose sans J'idée du sujet et sans l' intuition de la raison, c'est seulement retenir de mémoire un mot destitué de toule vie de perception et d'affection, ce qui n'est pas croire, N° 2553. Le Sens lilléral de la Parole est celui qui est illustré, NM 3619, 982li, 9905, 10548. 8. La Parole n 'est comp1'ise que par la Doctrine cl'aprês la Parole. La Doctrine de l'Église doit être d'après la Parole, N°' 34611, 5402, 6832, 10763, 10765. La Parole sans lil Doctrine M

-

,

,

N° 8.

ET OH

SO~

SENS SPIRITUE'L.

n'est pas comprise, N"' 9025, 940'9, 9426, 9630', 10'326, tG431, 10582. La \'raie Doctrine est un Oambeau pour ceux qui lisenl la Parole, N° lGhOO. La Do::trine réelle doit êtl'e donnée par CE;UX qui sont dans rillustration venant du seigneur, o. 251O', 2516,2519, 962!t, lG105. La Parole t!st comprise au moye n d' uni! Doctrine faite par quelqu'bn qui a ét~ illustré, N° 1 O'32h. Ceux qui sont dans l'illustration se font une doctrine d ' après la Parole, N" 9382, 10'659. Différe nce entre ceux qui enseig nent et apprenne nt d'après la Doctrine de l'Éslise, ct ceu x qui enseisnent el apprenn en't d'après le seul sens de la lettre de la Parole ;. que lle est cette dilférencc, N° 9025. Ceux qui sonl dans le sens littél'al de la Parole sans une doctrine, ne vienne nt dans aucun ente ndement sur les vrais Divins, N" 9409, 9410', 1 0'582. Ils tombent dans plusieurs erreurs, N° l0431.. Ceux qui son t dans l'alTection du vrai pour le vrai, quand ils deviennent adultes ~t qu'ils peuvent vojl" par leUl' entendem ent, ne ùemeurent pas simplement dans les Doctrinaux de leur Église, mais ils examinent att entivement d'après la Parole s'ils sont vrais, N°' 5402, 5!t32, 60.67. Antrement, chacun aurait le vrai d'aJ1rès un aull'e, ou d'après le sol natal, ' qu'il soit né Juif ou Grec, N" 60'47: Néanmoins les choses qui SOllt deve nues choses de fol par le sens littéral de la Parole ne doivent pas ê lre éteintes, si ce n'est après une complète intllition, '0 90'39. La vraiè Doc trine de l'Église es l la Doctrine de la charité et de la foi, N- 2417, !t766, 10763, 1076h. Ce qui fail l'Église, ce n'est pas la Doctrine de la foi, mais c'est la vie de la foi, qui esl la charité, N- 80'9, 1.798, 1799, 1 83h, 4468, 4677, !t766, 5826, 6637. Les Doc trinaux ne sont rien, si l'on n' y conforme pas sa vi e ; et chacun peul voi r qu' ils son t pour la vie el non pour la m é,lUoire, et par conséquent qu' ils ne sonl pas de sim ples choses de pensée, N°' 1515, 2G!t9, 2'1.1.6. Aujourd 'hui, dans les Êg lises, il y a la Doctrine de la fo i, e t non celle de la c har ité ; e l la Doctrine de la charité a été reléguée da ns la SCience qu'on nom me Théologie mo- • l'ale, ° 2h 17. L'Église serait une, si l'o n é tail r econ nu pour homme de l'Église d'ap rès la vie, par conséqucnt d'après la char ité, N" 1285, 13 i 6, 298 2, 3267, 36!t5, 3h51, 81152. Combien la Doctrine de la cll3rité r emporle su r la Doctrine de la foi séparée . d'a vec la chari lé, ° 118!Jl•. Ceux qui n'ont anc lI ne no lion de la

12

DE

LA l'AnOLE

N" 8.

charité sont dans l'ignorance au sujl't des choses célestes, N° 2435. Ceux qui ont seulement la Doctrine de la foi, el Don celle de la charité, tom bent dans des erreurs, dont il est aussi parlé, N- 2383, :2417,3146,3325, 3412, 34i3, 3416,3773, [,672, 4730, 4783,4925, 5351,7623 à 7627, 7752 à 7762, 7790, 8096, 83t3, 8530, 8765, 9186, 9226, i0555. Ceux qni sont seulement dans la

doctrine de la foi, et non dans la "ie de la foi, qui est ia Charité, ont été autrefois appelés Incirconcis ou Philistins, .. 3.H 2, 3413, 3663, 8093, 83i 3, 9340. Chez les AlÎciens, il y a eu la Doctrine de l'amour envel's le Seigneur et de la Charité à l'égard du procltâin, et la Doctrine de la Coi était li son service, N" 2617,

...

3419,4844,4955•

La Doctrine falle par un homme illustré peut ensuite èlre confirmée par les rationnels et par les scientifiques, et ainsi elle est · comprise plus pleinement, et elle est corroborée, ... 2553, 271V, 2720, 3052, 33iO, 6047. 011 voit plusieurs choses sur ce sujet clans LA NOUVELLE JÉRUSAU;U ET SA DOCTRINE, N° 51. Ceux qui sont dans la foi séparée d'avec la charité veulent qu'on croie simplement les doctrinaux de l'ÉGlise, sans aucune intuilion r
N° 9.

t3

ET DE SON SENS SNRITUEL.

gui sache où l'st le Divin dans la Parole, lorsque cependant le Divin est dans son Sens inteme et spidtuel, dont on ignore aujourd'hui l'existence, N°' 2899, 4989. Le myslique dt:' la PaJ'ole n'est aulre chose que ce que contient son Sllns interne ou spirituel, dons lequel il s'agit du Seigneur, de la Glorification de son Humoin, de son Iloyaume et de l'ÉgUse, ct non des choses naturelles qui sont dans le monde, N" 4923. Les Prophéliques, dans un très-gran1t nombre de passages, ne sont pas compris, eL ne sont par conséquent d'aucun usage, sans le Sens inlerne; montré par des exemples, N°' 2608, 8020, 8398: Ainsi, ce qui, est signifié pal'le Cheval nlanc, dans l'Apoc.1lypse, N~ 2760 et 6ui,'ants. Ce qui esL signifié par les Clefs du Royaume des Cieux données 11 Pierre, l'rH, du Chap. XX\[ de la Gen" et N" 9111.0. ce qui est signifié par la ChaÎl', le Sang, le Pain, le Vin dans la Sain te Cène, N° 8682. Ce qui est signifié pal' les PI'ophétiques de Jacob sur ses fill1, Gen. Chop, XLIX, N°' 6306, 6333 à 6465. ce qu.i esL signifié par plusieul'S prophétiques sur Jehudah etlsraêl, pl'ophétiques qui n' onl point de rapport avec celte nation et qui ne pl'ésentent point de co[ncidence selon le sens de la leUre, '0 633 :-1, 636t, 641.5,G1138, 6444.0ulre plusieurs O\ltres exelllples, N" 2608, De plus, on peut voir ce que c'est que la correspondance, dans le TI'aité DU CIEL ET DE L'ENFER, N°' 87 il 102, t0311 1.15, BOa il B'\.O. Sur le Sens inl ~rne ou spirituel de , 10 Parole, en général, N"' t767 à t777, t869 il 1.879. JI ya un Sens interne dilllS toutes cl dans chacune des choses de la POI'ole, N°' 1143, 1984, 2'1.35, 2333, 2395, 2495, 26t9. Ce Sens n'oppara1t pas dans le Sens de la le Ure, mois loujours est-il qu'il y est en dedans, N° 44112. 10. Le SC:I1$ 111l"'71C cle la Pal 'ole C$l p"Î71cipalcmclic po III' lcs Anges, ct il est aussi POU?' ("s lIomTlLes. l'OUI' qu'on sache ce que c'est que le Sens Inlerne, il sera dit ici en somme quel il est, et

d'ou il vient: On pense et on parle dans le Ciel aulrement que <;lans le l\'l onde; dan le Ciel, spirituellement; dans le Monde, no- ' lurellement; c'est pourquoi, lorsque l' homme lit la Pal'Ole, les A'n ges qui sont cbez. l'homme la perçoh'ent spirituellement, tandis 'CJue les homm es l'entendenL naturellement. De là, les Anges sont (Jans le Sens Inlerne, tomlis que lt's hommes sont da ns le Sens f ~tel'Oe; mais n éon llloins ces s~n fl)llt un par co ...·cspondance. "

2.

, ,

14

DI: L

. ' 10.

PAROLI:

Que lea..Anges non-seulement pensent splriluellemenlz mais encore parlen 1 spiri tuellement; puis a Ulisi, qu'ils soient chez l'homme ; cl que leur Conjonction avec l'homme existe par la Parole, on le voi l dans le Traité DU CIEL ET OR L'ENFER, Où il s'agit de la Sagesse des Anges {lu Ciel, ' 265 Il 275; de { ur Langage, N- 23l Il 245; de lcur Conjonctioll avec {'/wmme, N- 291 li 302 ; et (le la Conjonc tion pm' la Parole, ,•• 303 Il 310. La Parole esl comprise par les Anges dans les Cieux: autrement quo pal' les hommes dans les lerl'cs; le scns ln Lerne ou spirituel" es t pour les anges, elle sens extcrne ou na turel pour les hommes, N" 1887, 2395. L s Anges perço iven t la Pal'ole dans 10 Sens interne el non dans le Se ns externe; d'après l'expérie nce de ccux: qui du Ciel ont parlé avec moi, lorsque je lisais la Parole, , J 769, 1770,1771,1772. Les idées do ln pensée des Ang s et aussi leurs paroles sonl spiri lu elles~ lnndis que les idées el les pa roll's des J.ommes sonL Datul'elles; c'est pourquoi 10 Sens inlel'oe, qui est spi rituel, esl pour les Anges; illustré par l'expérience, '. 2333. Cependant le sens Iilléral de la Parole sert de moyens pour les Id é!'s spirituelles des Anges, de la méDle maniOrc que font les mols du langage r>our le seDS de la chose chez l'homme, 21h3. I.es hoses qui appartiennent au Be ns intel'Oe de la Parole tombent dans des choses qui appartienneDt Il la lumi~re du Ciel, el ainsi dans la perccplioD angélique, •• 2618, 2619, 2629, 3086, LeB choses quo les Anges perçoi"ent de la l'arole leur sont pour cela mnme précieuses, L' 25hO, 2541,2545,2551. Les An ges ne comprennent pas mC!me un scul mo l du ' sens Iillér 1 de la Parole r\ 6!r, 65, 143 , 1929, Ils ne sa\'enl pas non plus les 'oms de l>e rsonn cs c l de li!'ux qui ~on l daDS la Parole, • tit3l!, 1 888, h4it2, li 80. Us 'oms ne pem'enl entrer dans le Ciel, ni èlre énonc~s, - 1876, 1888, Tous les 'oms dans la [>nro[e signifient des choses ct sont changés daDS le Ciel en id ées de la chose qu'ils iguifieol, - 768 1888, h310 hit42, 5225, 5287 10329, r.e s Anges pensen t même àbs tractivemenl des Personnes, ['; 6613, 83lJ3, 8 985, 9 0 07. Com bi en es t éléga nt le sen inle rne de la Pnl'oie, lors mC!m e qu'il n'cs t com posé que de simples Noms : prol1\'6 p lU' des exemples ti rés de la Paro le, '.. 22 , 1 8 88, 2 :;95, Et mê me une "éric ,le pilisi 'urs 'Olll e:oopl ime Ilan h .!ns iutcl'll'! ' 0

,

' 1\' i O.

ET DE 50:' SE:fS SPlIUTDEL.

15

une seule chose, ~ ' 5095. Tous les 'ombres d,IDS la PaI'ole signifient aussi des choses, N°' 482, 487, 6[a7, 648, 755,. 81.3, 1963, 1:J88, 2075, 2252, 3252, [· 264, 6175,9488,9659, 10217, iv253.

Les Esprits perçoivent aussi la Parole dans le Sens 1nlerne, selon que leurs intérieurs on t été ouverts pour le Ciel, " 177 J . Le sens littéral de la Parole, qui est naturel, est transrormé sur-le-champ n sens spirituel cbez les Anges, parce qu'il y a correspondance, .. 5648. Et cela, sans qu'ils entendent ct sans qu'ils connaissent ce qu'il ya dans le sens (le la letlre ou dans le sens externe, :," 1.02t5. Ainsi le sens de la Jettre ou sens externe est seulement cbez l'homme, et il ue va pas plus loin, ~ 2015. 11 ya un Sens Interne de la Parole, et aussi un Sens Intime ou Suprême; sur ces deux sens, voir .•• 9407, 10604, 106i6, 10627. Les Anges spirituels, c'est-à-dire, ceux qui sont dans le 1I0yaume spirituel du Seigneur, perçoh'ent la Parole dans le Sens interne; et les Anges célCllles, c'est-à-dia'e, ceux qui sonl dans le Doynume céleste du Seign eur, perçoivent ln Pnrole dans le Sens intime, N" 2157, 2275. La Parole est pour les hommes, et aussi pour les Anses; elle a ~lé accommod~e pour les uns et pour les autres~ N"' 7381, 8862, 10322. C'est la Parole qui unil le Ciel et la terre, .,- 2310, 2493, 921.2, 9216, 9357. Par la Parole il y a conjonction du Ciel avec l'homme, •• 9396, 9600, 9401, 1.0652. C'est pour cela que la Parole est appelée Alliance, '. 9396; parce que l'alliance signifie la conjonction, , 665, 666 1023, 1038, t86la 1996, 2003, 202t. 6804, 8767, 8778, 9396, 10632. II Y a un Sens Interne dans la Parole, parce que la Parole est descendue du Seigneur par les t rois CieuX' jusqu'à l'homme, ,.. 2310, 6397; et ainsi elle a ~té accommodée pour les Anges des trois Cieux et aussi pour les Uommes, N" 7381, 8862. C'est de là que la Parole est Divine, 2899, 4989. et qu'elle est Sainte, N° 10276; et qu'elle est piriluelle~ N' 4480; cl qu'eUe a été Inspirée par le Divin, • 9096. C'est là l'Inspiration, N° 90911. L'bomme qui a été Régénéré est même en actualité dans le Sens interne de la Parole, quoiqu il ne le sache pas; car cbe~ lui a ~té oU\' ert l'homme Interne, auquel appartient la peroeption spiriluelle, JS" 10400 i mais wez lui le Spil'iluel de la l'arole influe dans

16

D~

LA

I·.~ROLE

N° 10.

les id.6cs naturclles et se préscnte ainsi nalul'ellt!menl, parce que, quand il vit dans le Monde, il pense, quant Il la perception, dans l'homme naturel, N° 5614. De là, chez ceux qui sont illustrés, la J.umière du vrai vient de leur Interne, par conséquent du Seigneur par l'interne, N°' 1069i, 10694. C'est aussi par ce chemin que le Saint influe chez ceux qui considèrent la Parole comme sainte, N° 6789. Puisque l'homme Régénéré est en actualité dans le Sens Iulerne de la Parole, et c'est là être dans son saint, quoiqu'il l'ignol'e, voilà pourquoi après la mort il vient de lui-même dans ce ,s ens, et n'est plus dans le sens de la le Ure, N" 3226, 3342, 3343. Les idées de l'homme Interne sont spirituelles, mais l'homme, quand il vil daDs le mODde, ne les remarque pas, parce ,q u'elles SOllt dans sa peDscle Daturelle, à laquelle elles donneDt la faculLé rationnelle, N" 10237, 10240, 1055i. Mais l'homme, après la morl, vient dans ces idées, qui SODt siennt>s, parce qu'elles SODt les propres idées de son esprit, et alors Don-seulement il pense, mais encore. il parle d'après ces idées, .., 2470', 2478, 2479, i0568, 10604. C'est de là qu'il a été dit que l'homme régénéré ne sait pas qu'il est dl:!ns le Sens spirituel de la Parole, et que l'illustration lui vient de là. il. Dans le Sens Inter'ne ou Spil'Ïtuel de la Pm'ole il y a des ATcanes innombrables, La Parole, dans son sens Interne,

contient des choses innombrables qui surpassent la conception humaine, N°' 3085, 3086, li yen a même d'inefIables et d'inexplicables, N° 1965, qui ne se présenteut qu'aux Anges et ne sODt com- prises que par eux, N° 167. Le sens Interne de là Parole contient les ArcaDes du Ciel, qui concernent le Seigneur et son Royaume dans les Cieux et dans les Terres, N°' 1, 2, 3.4,937. Ces Arcanes ne se montrent pas dans le Sens de la leure, N°' 937, 1502,2161. Plusieurs choses qui, dans les Prophètes, paraissent comme décousues, se pré.sentent, dans le Sens interne, liées enll'e elles dans un ordre admirable, N°' 7i53, 9022. 11 n'est paB un seul mot, pas même nD seul iota, qui puIsse être relranché du sens littéral de la Parole dans sa Langue originale, sans qu'il y ait interruption dans le Sens interne; et c'est pour cela que, par la Divine Provid~nce du Seigneur, la Parole a été conservée si enllère quant à louL accent, N° 7933. JI Y '1 des ch~ses innombrables dans



N' H.

ET DE SON SE~S

SI'I/UTUEL.

17



chaque particularité de la Parole, N°' 6617, 6620, 8920; ct dans cha'lue mot, N" 1869. Il yen a d'innombrables dans l'Oraison Dominicale, et dans chacune de sas expressions, N" 6619; et dans les préceptes du Décalogue, dans le sens externe desquels il y a ce- pendant des choses qui ont Ilté connues de chaque Nation sans Révélation, N°' 8867, 8900. li m'a été montré du Ciel que dans chaque Trait de leUre de la Parole, dans la Langue originale, il y a le saint; voir, dans le Traité DO CIEL ET DE L'ENFER, le N° 260, où sont expliquées les paroles du Seigneur: u Un seul iota ni un seul trait de leure ne 1Jltssera pas de la Loi. n l\lallh. V. 18. Dans la Parole, surtout dans la Parole Prophétique, il y a deux expressions qui semblent désignel' une m~J11e chose, mais l'une se réfère au bien et l'autre au Vl'ai, N" 683, 707, 2516, 8339. Dans la Parole, les biens et les vrais ont été conjoints d'une ma' nière admirable, et celle conjonction est seulement manifeste pour celui qui connalL le Sens Interne, N° 10S5ft. Et ainsi dans la Pal'ole et dans chacune de ses cuoses il yale Mariage Divin et le Mariage Céleste, N" 683,793,801, 2173,2516,2712,5138, 7022; le Mariage Divin, qui est le Mariage du Divin Bien et du Oivin Vrai, ainsi dans le Ciel le Seigneur, en Qui seul existe là ce !\Jal'iage, N°' 3004, 3005, 3009, 5138, 519ft, 5502, 63ft3, 7945, 8339, 9263, 9314. Par Jésus est aussi signifié le Divin Dien, et par Cnristle Divin Vrai, et ainsi par l'un el l'aùlre le IIlarioge Divin dans le Ciel, 'o. -300l!, 3005, 3009. Dans chacune des choses de la Parole, dans son Sens Inteme, il y a ce Mariage, par conséquent le Seigneur quant au Divin Bien et au Divin Vrai, N" ft50,2 . Le Mariage du bien et du vrai d'après le Seigneur dans le Ciel et dans l'ÉglisE.', est ce qui est il ppelé 1I1ariage Céleste, N°' 2508, 261.8, 2803, 300ft, 32U, 3952, 6179. Ainsi, sous ce rapport, la Parole ' est une sorte de Ciel, .. 2173, 10126. Le Ciel est assimilé au Mariage, dans la Parole, d'après le Mariage du bien el du uai là, N°O 2758, 3132, 443LJ, 4835.

Le Sens Interne est la Doctl'ine réelle même de l'Église, seJo~l le Sens interne connaissent la vraie Doctrine même de J'Église, pal'ce que le Sens intel'Jlc la conlient, N°' 9025, OftaO, 10400. •• 9025, 9LJ30, 10400. Ceux qui comprennent la Parole

2*.

,

18

DE LA PAHOLt:

N' li.

L'(nleme de la Parole es Laussi l'Inlel'lle de l'Église, el pareilleIDenL l'lutêrne du Culte, N' 1.0460. La Paro]e est la Doctrine de _ l'amour envers le Seigneur et de la Charité à l'égard du prochain, N°' 3419, 31120.

La Parole, dans la lettre, est comme une uée; et dans le Sens Interne, elle est une Gloire, - Préf. Chap. XVIII Gen. - el N'" 5922, 63113, où il est expliqué: .. Que le Seigneur' doit ven il- dans les Nuées du Ciel avec Gloire. 1) La Nuée aussi, dans la PaJ'ole, signifie la Parole dans le sens de la leUre, et la. Gloil'e la Parole dans le Sens interne, - Pré!. Chap. XVIII Gen. - et N°' 4060, 1I391, 5022, 63113, 6752, 8106, 8781, 9f1aO, 1.0551, 1057h. Les choses qui sont dans le sens de la leUre sont, par rapport à celles que renferme le sens interne, comme ces traits grossièrement pi'ojet6s autour d'un cylindl'e optique poli, d'après lesquels cependant se présente dans le cylindre une belle image d'homme, N' J.S7:1.. Ceux qu i ne veulent et ne J'econnaissent que le Sens externe de la lettre sontl'eprésentés dans le Monde spirituel par ulle Vieille décl'épite; mais ceux qui veulent et reconnaissent en même temps le Sens interne sont représentés par une Vierge décemment v~tue, ~. 1774. La Parole dans tout le complexe est l'image du Ciel, parce que la Parole est le Divin Vrai, et le Divin Vrai fait le Ciel, et le Ciel ressemlJle à un Homme, el que sous ce l'apport la Parole est comme l'image d'un Homme, l'l0 187:1. voir', clans le Traité DU CIEL ET DE L·'EIiFER, que le Giel dans un seul complexe ressemble à un Ilomme, l'loo 59 à 67; et que le Divin Vrai procédant du Seignew- fail le GieL. N°' 126 fi. 1110, ~OO à 212, Ln Pal'ole se présente devant les Anges avec beauté el charme, N°' :1.767, 1768. I.e Sens de la lettre est comme le corps, et le Sells ln Leme est comme l'âme de cc corps, N' S9h3. De là, la Parole a la vie par le Sens interne, -N"' 11105, 1I85'. La Parole est pure dans le Sens interne, et u'apparatt pas ainsi dans le sens de la leUre, N°' 2362, 2391>. Les choses qui sont dans le Sens de la lellre sont saintes pal' les choses Internes, N'" 10:1.26,10728. Dans les Uislol'iques de la Parole, il y a aussi un Sens Interne, mais il est au dedans de ces historiques, N" !J9S9. Ainsi, les llistoriqucs de la Parole, de même que les Prophétiques, cou tiennent (Jes Arcancs (lu Ciel; 1'1"' 755, 1650, i 709, 2310, 2333 • .Les Angcl! 1

, N" H.

E'r DE SON SENS Sfll\lTUEl..

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les perçoiven~, non pas historiquement, mais' dogmatiquement, parce qu'ils les perçoivent spiriluellement, N° 6884. Les Arcanes Intédeurs qui sont dans les Historiques se présentent moins c11\Ïrement à l'homme que ceux qui sont dans les Prophétiques; et cela, parce que le Mental est en intention et en intuition au sujet des Historiques; N°' 5176, 6597. Quel est, en outre, le Sens Interne de la Parole~ montré, N°' 1756, 1984,2004, 2663,8083,7089, 10604, 10614; et illustré pa!" des comparaisons, N° 1873. t2. La Parole a été éc1'ite par des Correspondances, et"ainsi par des Représenta/ifs. La Parole, quant au Sens de la lettre, a été écrite par de pures Correspondances, ainsi par des choses qui représentent et signifient les spirituels appartenant au Ciel el à l'Église, N°' 1404, 1408, 1409, 1540, 1619, 1659, 1709,1783, 2179, 2763, 2899. Cela a été fait à cause du Sens Interne dans chacune des choses de la Parole, N° 2899. Ainsi, à cause du Ciel, pal'ce que ceux qui sont dalls le Ciel comprennenlla Parole, non pas selon le Sens de sa leUI'e, qui est naturel, mais. selon le Sens intcme, qui esl spirituel, N° 2899. Le Seigneur a parlé par des Correspondances, par des I\eprésentalifs et par des Significalifs, parce qu' il parlait d'après le Divin, N°' 9048, 9063, 9086, t0126, 10728. Ainsi le Seigneur a parlé devant le Monde et en même temps devantle Ciel, N- 2533, 4807, 9048, 9063, 9086. Les choses que le Seigneur a prononcées ont traversé tout le Ciel, N° 4637. Les His• toriques de la Parole sont des Représentatifs, les mots sont des Significatifs, 1.540, 1.659, t709, 1.783, 2686. Pour qu'il y eût par la Parole communication et conjonction avec les Cieux, elie ne pou l'ait pas être écrite dans un autre style, N" 2899, 6943, 9481. Combien se lrompen t grossièrement ceux qui méprisent la Parole 11 cause du style e n apparence simple et peu poli, el qui pensent qu'ils auraien tl'eçu la Parole, si elle eOt été écrite daus un autre sLyle, N° 8783. La manière ù'écI"il'e et le style, chez les Très-Anciens, étaient aussi par Correspond ances el pal" Représenlatifs, N- 605, 1756, 9942. Les Sages Anciens faisaient leurs délices de la Parole, parce qu'ils y \."oul'aieo.l des Hep résenlatifs et des Signi fica tifs ; prouvé pal' l'expérience, N°' 2592, 2593. Si l'homme ~e la Très- Ancienne l::glise eOI lu la Parole, il aurait vu claire-

o.

20 -

DE LA PAROLI.:

N° 12.

Illent les choses qui sont dans le sens interne, ol obscurément celles qui sont dans le Sens exLerne, N° 4!193. Les fils de Jacob ont été amenés dans la terre de Canaan, parce que dans celte Terre Lous les lieux, dès les temps très-anciens, étaienl devenus représen La tifs, N'" 1585, 3686, 4447, 5136, 6516; et par conséquent afin que là fùt écriLe unc Parole, dans laquelle ces lieux devaient être mentionnés à cause du Sens Interne, N°' 3686, ll447, 5),36,6516. Mais néanmoins la Parole a été changée quant au Sens Externe à cause de celle Nation, mais non quant au Sens lnterne, N"' 10453, 10461, 10603, :10604. Plusieurs pnssa'ges de la Parole rapporLés SUl' celle Nation, qui doivent cependant être entendus selon le Sens Interne, ainsi ault-ement que selon la lelll'e, N" 7051. Conirne cette Nation représentait j'Église, ct comme la Parole a été écrite chez elle et parle d'clle, voilà pourquoi les Divins Célestes ont été signifiés par les Noms de ses personnages; ninsi, par nuben, Schiméon, Lévi, Jehudah, Éphraïm, Joseph, et les autres; el voilà pourquài par Jehudah, dans le sens interne, il est signifié le Seigneur
-

N°' 3654, 388:1, 5583, 5782, 6362116381. Afin qi/'oTt sache ce que sont el quels sont les COJTespondances ct tes Repl"f!senlati{s clans fa Pm'ole, il en se'r a dit aussi quelque chose.

Toutes les choses qui Correspondent Représcntent aussi, ct par suitc signifient, de sorte que les Correspondances et les Iteprésenla lions sont un, NO. 2:179, 2896, 2897,2987,2989, 2990,3002, 3225. Cc que sont les COl'I'eSpOndaDces el les I~eprésenlations; montré par l'cxpél'ic nce et par des exemples, N°' 2763, 2987 à 3002,32:13 Il 3226, 3337 à 3352, 3472 à 3485, 421.8 à 4228, 9280.

La Science des C.orresp~ndances el des l1eprésenlalions a é té la principale Science chez les Anciens, N°' 3021, a.H 9, 4280, 4749, 484~, 4964,4966,6004,7729, :10252; sUl'loutchez les Orientaux, N°' 5702, 669 2, 7097, 7779, 9391, 10252, :10407; cn Égypte plus que dans les aulres contrées, N- 5702, 6692, 7097, 7779, 9391, 10407; et aussi chez Iell Genlils; pal' exemple, dans la Grèce et oiIlelll's, N°' 2762, 7729. Mais aujotJrd hui elle esl au nom1>l'e des Sciences entièrement perd ues, surtout en Europe, N" 289!1, 2895, 2996, 3630, 3632, 3767, 3748, 3749, 4581, 4966, :10252. 'éanmoins cette Science l'cmporle sur taul es les Scienc.c s, puisque •



N' 12.

ET DE SON SENS SPIRlTUKL.

21

sans elle or: ne comprend pas la Parole, on ignore ce que signifient les Rites de l'Église Juh'e dont il est parlé dans la Parl
22

,

DE LA PAROLE

N" 12.

6299, 92J.6. Les Internes sont les choses qui sont rcpr~sentées, et les Extarnes, celles qui repl'ésenlent, N° 4292. Ce que sont, en oull' e, les Correspondances et les Rep1·t!sentalions, vûir le 1'railé DU CIEL ET DE L'ENFER, Où il esl queslion de la Correspondance.de toules les c/wses du Ciel avec toutes celles de l'lLolI'l1lle, N°' 87 à 102; de la Con'esp01Îdance du Ciel avec toules les choses de la 1'e,.;e, N°' 103 à 115; cl des Représentatifs Cl des I1ppm'enccs clans le Ciel, N°' 170 à t76. Comme loutes ch
'

0

.

4

'

". N° 13.

ET DE SON SENS SPIRITUEL.

23

9349. Parmi !"s Lois, les Jugements el les statuts pOUl' l'f:glise

Israélite ou Juive, qui élail une Église neprésenlative, il y en a qui sonl encore en vigueur dans l'un el l'autre sens, l'Externe et nnterne; il yen a qui doivent Mre entièr.emcnt observés selon le Sens externe; il Y en a qui peuvent être mis en usage, si on le juge convenable; et il y en a qui sonl entièrement abrogés; voir lesquels, • 9369. La Parole est Divine, même quant aux choscs qui onl été abl'ogécs, à cause d~s célestes qui sont renfermés dans leur sens interne, ,. 10637. Quelle eslla Parole ,dans le séns de la lettre, si elle n'esl pas comprise en même temps quant au Sens intemc, ou, ce qui est la même chose, selon la \'raie doctrine tirée de la Parole, N° 10402. Des hérésies surgissent en nombre immense du Sens de la lettre sans le Sens Iotel"UE', ou sans la Doctrine réelle tirée de la Parole, N° 10600. Ceux qui soot dans les Extemes sans être dans les Internes ne supportent pas les Intérieu1'8 de la Parole, N" 10696. Les Juifs ont été tels, ct ils sonl encore tels aujourd'hui, N" 30., 302, 303, 3679, 114'29, 4433, 4680, 4844, 4867, 10.396, 10401, 10607, 10694,10701, 10707. • :14. Le Seigneur est la pal'ole, Dans le Sens intime de la Parole, il s'agit uniquement du Seigneur, et là sont décl'ils tous les

états de la Glol"ifieation de son Humain, c'est-à-dire, de l'Union avec le Diyin l\H\me, et co même temps tous les états de la subjugation des Enfers, et de l'ordination de toutes les choses qui sont dans les Enfers ct dans les Cieux., 2'249, 7014. , Ainsi dans ce Sens est décrite toute la vie du Seigneur dans le 10nde, et par là il ya présence continuelle du Seigneur chez les Anges, N° 2523. P~r conséquent le Seigneur Seul est dans l'in lime de la Parole, el c'est de là que viennent le Divin et le Saint de la Parole, N" 1873, 9357. Ces Paroles du Reigneur, que tout ce qui a été Écrit de Ll1i a été accompli, signiOent que toutes les choses qui soot dans le Sens intime ont été' accomplies, N° 7933. , La Parole sig nifie le Divin Vrai, N°' 4692, 5075, 9987. Le Seigneur est la Parole, parce qu'il est le Divin Vrai, N° 2533. Le Seigneur est la Parole, parce qu'auss i la Parole vi eut de Lui ct traite de Lui, > 2 859 ; e l qu' elle traite du Seig neur Seul dans le Sens in time, ai ns i le Seigneur I.u i ':\I ~mc es t d an s cc c: os, . ' •• 1 87 3

o.

24

DE LA PAROLE

9357; el parce que dans toutes el da'os chacune des choses de la

l?aJ'ole il y n le l\'laringe du Divin Bien et du Divin Vrai, mariage qui est daos le Seigneur seul, o . 3004,3005, 3009, 5138, 5194, 5502, 6343, 7945, 8339, 9263, 9314, Le Divin Vrai est le réel unique, et ce dans quoi il est, venant du Di\'in,' est le substantiel unique, N°' 5272,6880, 700lJ, 8200, Et comme le Divin Vrai procédant du Seigneur comme Soleil dans le Ciel y est la Lumière, et que le Divin Die n y est la Chaleur, et comme par eux toutes èhoses y exisLent, de même qu'existent dans le monde par la lumière et par la chaleur toutes choses, qui, sont aussi dans leurs substances et agissent par elles, et que le !\Ionde naLurel existe par le Ciel ou par le Monde spirituel, il est évident que toutes les choses qui ont été créées l'ont été par le Divin Vrai, par conséquent par la Parole, selon ces expressions dans Jéan ; "Au com11lC1lCtnnent était la Pal'ole, ct la Parole était chez Dieu, el Dieu elle élait, la Parole 1 et pm' Elle ont été {aites toutes les choses qui ont été (aites, Et LA PAROLE CHAIR A tTt FAITE, J ) l, 1, 2, 3, 14. - N°' 2803, 289ll, 5272, 6880, De plus, SW' la c1'dalion de tOWes choses pa1' le Divin Vrai, ainsi pa1' le Se'ignClw, voir clans le T,'ailé DU CIEL ET DE L'ENFER, '· 137; ct plus pleinemtnlt dans l'Al'ticte où il s'agit du Soleil dans le Ciel, C7l ce qu'il est le S e igneur, ct qu'il est son Divi"l Amow', N°' U6 il 125; et dans l'Article oit il est mcmt7'é que le Divin Vrai est la I.umiêl'e Cl le Divin Bien la CI/aleu", ' qui procèdent de ce Soleil dans l e Ciel, [1;0' 126 il 140,

Il Y a par la Parole, au moyen du Sens intel'Oe, conjonction du Seigneur avec l'homme, N° 10375. li Y a-conjonction pal' toules et par chacune des choses de la Parole, el c'est de là qne la Parole est admiraille plus que tout autre écrit, N°' 10632, 10633, 10634, Depuis que la Parole a été écrite, le Seigneur' palle par elle avec les hommes, N° 10290, Voi,' en olltre ce qui a é t é rapparié, dans le 'l't'ailé DU C1BL ET DE L'ENFER, SU1' la Conjonc lion du Ciel avec l'homme par la Parole, N°' 303 il 3tO, 15. De cellX qui sont COrlll'e la pa,'ole. De ceux qui méprisent,

blasphèment el profanenlla Parole, N° 1878, Quels ils sonl dans l'au tre vie, N°' 1761, 9222, Ils ûutleu!' rapport avec les viscosités du sa ng, ,. 5719, Coruhi<:n de dangers J' és ullc nt de la pl'oranation d e la. ,

N· 15.

ET'

DE SON SENS SPIRITUEL.

25

Parole, 1'11.' 5n, 582. Çombien il est nuisible de confirmel' par la Parole les principes du faux, ct surtout les prinçipes qui favorisent l'amour de soi ct l'amour du monde, l". 589. Ceux qui ne sonl dans aucune affeGtion du vrai pour le vrai J"9jeUent entièrementIes choses qui apparliennent au Sens interne de la Parole, el éproU\'ent du dégoû t pour elles; prouvé par l'expédellce sur leurs semblables dans' le Monde des espdts, NU 5702. De qllelques-uDs, dans l'aull'e vie, qui s'effor~.aieDI de rej e ter lout à CaiL les intérieurs de la Parole; ils Curent privés de la rationalité, l"" 1879.

16. Quels sont les Livres de la Parole. Les Livres de la Parole sont tous ceux qui ont le Sens interne; mais céux qui ne l'ont pas ne sont point la Parole. Les Livr.es de la Parole, 'dans l'Ancien Testament, sont: LES CINQ LIVRES DE MoIsE; LE LIVRE DE JOSUÉ; LE LIVRE DES JUGES; LES DEUX LIVRES DE SAMUEL: LES DEUX LIVRES DES ROIS; LES PSAU~IES DE DAVID; les Prophètes: ÉSAIE, JéRÉMIE, LES LAlIIENTATIONS, EzÉCDlSL, DANI EL, IJOSÉE, JOEL, AMOS, OnADIE, JONAS, MICRÉE, NAliu~r, UABAKUK, Sé['BANlf:, HAGGÉE, ZACIlARIE, MALACHIE. Dans le oU\'ea u Testament, les Qualre Évangélistes: l\IATTHIEU, MAnc, Luc, Jt:AN ; ct L'ApoCALYPSE. Les autres Livl'es n'ont point le Sens interne, N° 10325. Le Livre de Job est un Livre Ancien, dans lequel il y a, il est vl'ai, un Sens inte rne, mais ce sens n 'ns!. pas en série, N°' 3540, 942.

17. Dive/'ses aut/·cs clwoSes conccrnant la Pal'ole. Le mot PAROLE dans la Langue Ilébrafque a difTé l'enlés significations; il sic gnifie Discours, Pensée du mental, toule chose qui ex isle réellement, el aussi quelque chose, N° 9987. La Parole signifie le Oivin Vrai et le Seigneu]", G, 253~, 4692, 5075, 9987. Les Paroles signifienlles VI'ais, NU' 4692, 5075; elles sig nifi e nt les Doctrinaux, N· 1288. Les Dix paroles signifienltous les Divins "rais, N" 1.0688. Dans la Parole, surtout dans la Parole Prophétique, il y a deux expressions d ' une mOllle c hose; l'un e se réfère au bien ct j'aulre au vrai, qui ainsi apn'l conjoinls, N~'. 683, 707, 2516, 8339. Ce n'es t que par le Sens inlerne de la Paro le qu'on peu l savoir quelle expression se rapparie au bie n, et quelle <,x pression se rapporte au vrai, parce qu'il y a des mots pal·ticuliers pour exprimer les 3.



26

DE LA PARO LE ET DE SO:!C

SE~S

SPIRJTCI:L.

N' i 7.

choses qui appartiennent nu bien, et des mols parliculiers pour exprimer celles qui apparllennent au vrai, -.. 793, 801; et cela au point qu'on reconnalt par le seul emploi des mOIS, si c'esl du bien ou si c'est du vrai qu'il s'agit, '°2722. Quelquefois llussi l'une des eltpressions enveloppe le commun, et l'au Ire quelque chose de déterminé d'après le commun ° 2212. 1I. y a dans la Parole une espèce de réclprocalion; il en est parlé, N° 2240, Ln plupart des choses, dans ,l a Parole, ont aussi le sens opposé, N" 68i6. Le Sens interne suit d'une manière atlribulive son sujet, N° 1.502, Ceux qui ont mis leur plaisi r dans ln Parole reçoivent dans l'autre vie la chaleur du Ciel dans laquelle est l'amour céleste, suivant ln qualité et la quantité du plaisir d'après l'amour, N· i 773.





.-







APPENDIeE

.A

1

TRAITÉ DU CHEVAL BLA C



NOTE. Onu. l'A,'crtisscmc ll t placé en Lête de la traductiou a/lsl3 i3c de ccl. Apl'cmlice, • IIIILliée h Londres, en 182J., par M. Thom. G()yde,', se lit le Para-' graphe SUiVllUI: . • L' hist()ire de cct Opuscule peul être donnée en quelques mols: Écril originairemen t en lali n, .iI ruL adress6 par l' Auteur, sous le litre d' • Appendice tlU Trailé du Choyai blanc,. nu Ré\'. Thom. Hartley, qui en transmit une copie au Doel. Messiter, médeciu, (comme III Ré\'. HarLley, am i de Swedenborg, - t'oÎr REVUE La NOlw elle Jérusalem, Vol. V. pag. 179, 215 . Vol. VI. pag. 111 11177). Celle copie, après la mort du docteur, passa avec d'autres Ilap iers en la possession de sa nUe ai ll ée, à l'obligeance de laquelle je suis redevable de la transcription dont j'ai lirdla traduction ci-jointe. »: L 'édition or igina lo contient aussi, sur la réceplioll de cet. Append ice» par le Rév. Thom. nart l ~y, des déta ils Ilui onl été reprodui ts dans le New Jerllsaleril MagazÎne de Boston (Étals- Un is d'Amérique), No d'noO I 184 1. Le la tin n'a jamais été publié . Pour ia com modilé des renvois, les paragraphes on l été nu mérotés dans l'édition anglaise, mais il n' y a point de Jluméros dans l'origi nal.

Lc lati n de cet Appendice, suivant celte NOle, n'ayanljamais été publié, le donnons il la su ite de notre Traduction. Il nous a été communiqu6 :\ Londres, en 1851, par notre honol"dblc ami, M. le Ré\'. Hènry vVrights'on, qui me t le plus granù soin à rccueillir tout ce qui concerne nOlre Aule ur, et :\ pl'éscl'Ycr de la dcstruction les premi~res éditions, qu i saut deveuues trêsrares aujourd'h ui, et qui forment main tenant dans sun cabinet la plus riche co ll ec tion que l'on connaisse. Cnt Appelldice devrai t aussi être apppié cn second litre: • Lettre de Swedenborg 11 l'Académie ~es Sciences 'de S tockholm , » leUre qui aurait été communiquée par l'Auteur au Rév . T hom. Harll ey. La rormede lettre est ce qui motive la sigmllure 11 la Iln, L'époque est des dernières années oc la vie de l'Auteur, qui n'a mis son nom 3 ses ouvrages théologique,; qu'à partir de l'Am. COli}. (1168). Il es t cependan t à présumer que le commencement seul a été :tdressé au Dr Hat·tley, comme Appendice au Tra ité du Chovall3lanc, el que le pal'agral'ùe « Il est notoire qu'en Égypte, cIe.,. donl ulle partie se trouve aussi dans le document ~d ressé primilh'emenl à l'Acaùémie de Stockolm, a été ajouté :I\'ec substitution des mots e ~'eslrl< Soeielate aux mll ts e VOS/T'a A cadernia; - \'oir REVUE, vol. V. pag. 33 ct 295. - Quoiqu'il en sott, il est à regretter qU'Dll n'ait pas de renseigncment plus précis ct plus ce rtain sur . 1:1 rorme prilll ili\'e de la ru sion de cè dou bh! docum ent. 1I0US

-

APPENDICE DU CI-lE,TA.L BLA NC.

Puisqu'aujoUl'd'hui il ne peut que parattre étrange que le Cheval signifie l'enteudement du vrai, et dans le sens opposé les raisonnements qui, paraissant provenir de l'entendement, confirment le faux, je vais encore rappoJ1ter plusieurs passages de la Parole, où le Cheval est nommé; ce sont les -sui van Ls : a Est-ce que contre. la mer est ton emportement, Jéhovah, que lu chevauches sur les Chevaux 7 Les Chars (sont) le salut. Tu as Coulé .la mer avec les Chevaux, le limon des eaux. " - Habak. HI. 8, 15. Les sabols des Chevaux de Jéhovah comme le roc sont réputés. Il ÊsaIe, V. 28.- a Devant ta réprimande se sont endOl"nlis et le Char et le Cheval. JI - Ps. LXXVI. 7. - « Je renverserai le Irône des royaumes, et je renverserai le Char et ceux qui le montent, el descendront .les Chevaux et leurs cavaliers. D - lJagg. 1r. 22. u Je retrancheraI [e Cheval hors d.e Jérusalem; au contraire il parlera de paix aux nations. JI-Zachar. IX. 10. Dans ces passages, par le Cheval il esl signifié l'entendement du vrai de l'Église, par [e Char la. doctrine qui en provient, et par les Cavaliers ceux qui sont dans l'entendement et dans la doctrine d'après la Parole. C'est e·ncore ['lus évidenl par ces passages: u Rassemblez-vous d'alent,?ur sur mon sacrifice; vous serez rassasiés, sur ma table, de Cheval et de Char; ainsi je donnerai ma gloire parmi les nations. »-Ézéch. XXXIX. 17, 20, 21.-u Assemblez-vous pour le souper du grand Dieu, afin que 'Vous mangiez chairs de Chevaux et de ceu\: quj les monLent. » - . Apoc. XIX. i 7, 18; - là, il s'agit de la nouvelle Église à instaurer par le Seigneur, et qu'alors serait ouvertl'cntendemellL de la Parole, . et qu'on serait instruit dans la doctrine du vrai; autrement, ne serait-il pas dérisoire que sur)a t3ble du Seig neur on flit rassasié , (t





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A P PE N DICE

de cheva.J ct de cha r, et qu'on mangeât des chairs de cheviiux el de ceux qui les montent? Ou !J'e les' passages rapparIés, la signi.l1cation du char cl du cheval est bien évidenle d'après ceux-ci: cc Ceins ton épée, ô Puissant)· monte et ClIevauche sur la Parole de vérilé. " - Ps. XLV. 4, 5. - " Chan lez, exaltez celui qui Chevauche sur les nuées. Il - Ps• .LXVIl[. 6. - cc Jéhovah Chevauchant sur une nuée. JI - Ésale, XIX. 1. -.- cc Psalmodiez au Sp,igneur, il cel ui qui Chevauche sur le Ciel du Ciel d'an liquilé. " , Ps. LXVIlI. 33,34. - " Dieu Chevauchait .s ur un Chérubin. » l's. X VlIl. 11. - " Alors lu te délecteras en Jéhovah, el Chevaucher je te ferai sur les lieux élevés de la' terre. » - ÉsaIe, LVIII. 11l.-uJe ferai Chevaucher Éphralm.»- lIosée,X.l:l.- Par chevauchOl' ùans ces passages il est signifié instruil'e ct €lIre ins!J'uÎl dans les nais de la docll'Ïne, et ainsi devenir sage; el par Éphrulffi aussi esl signifié l'enlendement de la Parole. De semblables choses sont signifiées pal' les chevaux el pal' les chars; pal' les quatre chm's sOl'lant d'entre des monlagnes d'airain, et par les qualre sortes de chevaux qui y étaient aLlelés, lesquels élaient roux, noirs, blancs ct tachetés, et sonl dits espl'Ïts sortant d'où Hsse tiennent pl'ès du Seigneur de toute la lene,-Zach. VI.1 il 15.-De sembla, bics choses sont aussi signifiées par ce passage: (1 Quand l'Agnea.u cul ouvert les sceaux du LiVl'e, des Chevaux sortirent en ordre, en pre mier lieu un Cheval blanc, en second lieu un Cheval roux, e n troisi(!mé lieu un Cheval noir, et en quatrième lieu un Cheval pale. IJ - A poe. VI. 1 il S; - par le Livre dont I ~Agneau ouvl'it lès sceaux, il est entendu la Parole; qu'i! n'ail pu en sortir aut.re chose que son -enlendement, cela est évide nt; autrement qu'entendrait-on pal' dcs chevaux qui sOl'lent d'un livre ouvert? Que le Ch~eval signifie l'éntendement du vl'ai, et le Cnar la doctl'ine, on le voit lorsqu'ils son t nommés dans le seus opposé, où. , le Cheval sig nifie l'entendement falsifiant les vrais pal' des raisollnements, e t le Chal' la doctl'ine ou l'héré sie qui en pl'ovient; par exe m pie, dan s les passages suivanls : .. Mnlhenr il ce ux qui descendent e n Égyple pour du secoul's, e t SUI' d es Chevaux s'appuient, et qui ne rega rdent point \'er5 le Saint d'Ismê l; car l'Égy pte, homme e l non Dieu, et leurs Chevaux, chair et non espl'it." - Ésaie, XXX[. 1, 3, - \t Tu é tablir as sur lsraêl u n rollIu'aura

.'

31

DUCHE V AL BLANC.

choisi Jého·,ah; seulelllent qu'il ne multiplie pas pour lui les Chevaux, et qu'il ne ramène pa:! le peuple en Égypte pour multiplier les Chevaux. " - Deutér. XVII. 15, 16. - Ces choses 0(11 été dites, parce que par l'Égypte est signifié l'homme naturel qui pervertit les "rnis de la Parole par des raisonnements provenant des sens du corps; autrement, qu'entendrait-on par les chevaux d'Égypte qui sont chair et non esprit; et par le roi qui De doit pas multiplier les chevaux, c'est-à-di-re, les faux de. religion 7 (t Ascbur nc nous sauvera point; sur Cheval nous ne Chevaucherons point. ., - nosée, XIV. 4. - " Ceux-ci dans le Char, et ceux-là dans les Chevaux, mais nous dans le Nom de notre Dieu noW! lious gIOl:ifierons. Il - Pa. XX. 8. - " Mensonge le Cheval pour le saLut... - .Pa. XXXIH. 17. - « Ainsi a dit le Saint d'lsraêl : . Dans la confiance sera votre force; mais vous avez dit: Non; 8ur Cheval nous fuirons, el SUI' (cheval) léger nous Chevaucherons. » - Ésale, xxx. 15, 16. - « Jéhovah constituera Jehudah comme son Cheval d'honneur; coufus.seront ceux qlù Chevauchent sur des Chevaux." - Zach. X. 3, 5.-«J'amènêrai cODlI'e Tyr le roi de BalJel avec Cheval, et avec Char, et avec Cavaliers; à cause ùe la niullilude de ses Chevaux te couvl'ira lem' poussière; 11 cause de la voix de Cuvalier et de Chal' seront ébranlées les murailles; par les sabots de ses Chevaux il foulera toutes tes rues. 1) Ézech. xx V r. 7 11 H; - pal' Tyr, dans la Parole, il esl signifié l'Église qunnt aux connaissances du :bieo el du vrai, et par le roi . de Babel leur falsification el leur profanation; de là vient qu'ici il est dil qu'il viendra avec cheval, chal' et cavalier, et qu'à cause de 1a· multitude des chevaux leui' poussière le couvrim. cc Malheur à la ville de sangsl t,out entière de mensonge elle est pleine; et Cheval ~1Cnnissanl, et Char bondissant. " - Nahum, lU. 1 à 4;pal' la ville de sangs est signifiée la doctrine d'après les vrnis de la Pnrole fnlsifiés : et en oulre dans d'autres passages, comme Ésare, V. 26,28. Jérém. YI. 23. vnl. 16. XLVI. 4, 9. L. 37, 38, 42. Ézécb. XVll. 15. XXfH. 5, 6, 20. lIabak. 1. 6,8,9,10. Ps. I.X. n. H, 12. ['s. CX r~v Il. 10. - L'enteodement du vrai de ln Parole fnlsifié ct entièrement détruil est aussi signifié pnr le Cheval rOll~ le CIJevn} noil' ct le Cbeval"pûie dans !,Apocalypse, - VI. li , 5, 8. - Puis donc 'Ille le cbeval signifie l'entendement • •



1



APPENDICE 32 du vrai, -eL dans le sens opposé l'entendement du faux, on vOil quelle eslla Parole dans le sens'-ppiriluel. Il est noloire qu'en Égypte il y avait des lliéroglypbes, et qu'ils étaient inscrits sur les colonnes et sur les murailles des temples, etc.; et qu'aujourd'hui personne ne saiL ce qu'ils signifiaient; ils n'étaient auire chose que les correspondances des naturels el des spirituels, que dans r.e te mPsles Égyptiens étudiaien t pl us que les aulrespeuples en Asie, el selon lesquelles les Écrivains les plus anciens dans la Grèce avaient composé leurs fables, le style très-ancien n'était pas non plus aulre : à cela j'ajouterai celte nouvelle i?formaLion, que toules les cb.oses qui, dans le monde spirituel, apparaissent devant les anges et les esprits, sont uniquement des cOl'respondances, motif pour lequel toute l'Écl'iture Sainte a élé écrite par des correspondances, afin que par elle, puisqu'elle est telle, il y eOI conjonction des hommes de l'Église avec les Anges du Giel. lais corn me les Égypliens, et avec eux les autres peuples dans les royaumes de l'Asie, se mirent à lourner ces correspondances ell des idolâtries, auxquelles les fils d'lsraêl étaient enclins, c'est pour cela qu'il fut défendu à ceux-ci de les remeUre par eux-mêmes en aucun usage, ainsi qu'on le voit par le pl'emier précepte du Décalogue, où sont ces paroles: « Tu rie te feras point d'image taillée d'aucune figure de ce qui est dans les cieux en haut, ni de ce qui est en la telTe en bas, ni de ce qui esl dans les eaux aQ-dessous de la terre; lu ne le prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point, car Moi, Üe· suis) JéhovaL Lon Dieu. l l - Deulér, V. 8, 9; - outre en plusieurs endroits ailleurs. A partir de ce temps, la science des correspondances s'est oblitérée, et successivement au point qu'aujourd'hui on sait à peine qu'elle a existé, eL que c'est quelque chose. 1ainlenant~ comme il va être instauré par le Seigneur une Nouvelle tglise, qui sera fondée sur la Parole, et qui est entendue dans l'ApocalYPsE:..par la NOllvelle Jérusalem, il a plu au Seigneur de ré\'éler celle science, et aiDsi d'ouvdr la Parole telle qu'elle est iD térieurement dans son sein, c'est-à-dire, dans le sens spirituel, ce qui il été fait par moi dans les ARCANES CÉLESTES, publiés à Londl'es, ct dans l'ApOCALYPSE RÉVÉLÉE, publiée à Amsterdam. Comme celte science des correspondances a Né polir les Anciens



DU Cllt:\"AL BLANC,

33

la science des sciences, el pal' suile la sagesse, il est important que quelqu'un de votre Académie consacre ses soins il celle 'science, C\l qui peul principalemenl è lre rail au III oyen des correspondances tlévoilées dans l'ApOCALYPSE Rt:Vi:LÉE, e l démon lrées d'après la Parole. Je suis disposé, si on le désire, à développer les hiéroglyphes égypliens qui ne sonl aulre chose que des corresponllances, el il les publier, cc qui ne peul êlre fail par aucun au Ire. Eai. SWEOE nORG.

APPENDIX. Quoniam non polesl hodie apparere sieul alienum quod Equus signifieel inlelleelum veri, el, in opposilo sensu, raliocinla, sicul ex inlclleetu, confil'lnnntia falsum, velim adhue piura e Verbo Loca, ubi nominalul' Equus, adduccre, quœ sunl hœc : « Num con Ira maJ'e excandeseen lia lua, Jehovab, quod Equites super Equls luis? Currus lui salus. Calcasli mare Equia luis, lulum aquarum. 1 1 Uaùak. Ill. 8, 1.5. - " DDgulro Equorum Jebovœ sicul rupes reputarilur. Il - Esalas, V. 28. - Cf Pral inerepalione lua obdormivil el Currus el Equus. Il - l's. LXX VI. 7.-« Everlam lhronum regnorum, ne evel'lam Curl'um el Equitanles in co, ac descendent Equi ct Equites eorum . •• - Bagg. n. 22. - « Exseindam Equum ex Iliel"Osolym3; con Ira loquilur pacem gcn tibus. » - Zeehar. IX. tO. ln his locis, pel' EquUIll signiflcalur inlelleclus veri Ecclesi&; pel' Curmlll, doclrina inde; ae per Equiles, illi qui in iDtelIeelu et doclrina e Verbo sunl. Adbuc evidenlius ex hia : u Congregale "OS e circuilu super saerificio meo; saliabimini supel' mensa mea Equo et Curru; sic daùo gloriam meam inler gentes... - Ezeeb. XXXI X. t 7, 20, 21 . - Cf Congregamini ad eœnam magni Del, el comedite Carnes Equorum et scdenlium super iUis. ., - ApoC. X IX, 17, 18; - agitul' ibi de noya Ecclesia il Domino insla uranda, •

APPEI'IOIX.

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el quod lune a~rielllr intelleelus Verbi, ae 'instruentur in doclrina yeti inde; quid alioquln Corent nisi ludicra, quod satiarcntur super mensa Domini equo el curru7 et quod comederenl carnes equorum et sedentium super Ulis? Prreter allala, palet Bignificalio equi et eurrus ex bis: u Accinge gladium tuum, Polens 1 conscende, Equila soper Verbo verilaUs. D - Ps. XLV. h, 5.-« cantate, extollile Equitantem super nubibus. " - P&. LXVIH. 5. Cl, Jehovah ,F.quilans su pel' nube. Esalas, XIX. 1. - « Psallitc Domino Equitanti super cœlo Cœli anliquilatis. li - Ps. LXVI[(. 33, 36. - u Deus Equitavit super Cherubo. 1 1 - l's. XVIII. H . «Tunc deliliaberis in Jèhovam, et Equitare faciam te super excelsa terne. " - Esa. LVII[. :1.4. - « Equilnre Cnciam EphraImum. 1) Hos. X. H. - per Equitare, in his locis, signifientur iostruere et instrui in, veris doclrinre, et sic sapere; et pel' EphraImum eliaru significatur intelleclus Verbi. Similia pel' equos et currus sig nificantur; per quatuor CUITUS exeuntes ab inter montes reris, et pel' quatuor equos illis alligatos, qni erant rufi, nigli, albi et grandinali, qui eUam vocantur spiritus, et dieuntor exivisse a stando juxta Dominum omnis terrre, - Zeehar. VI. 1 ad 15. - Simllla . eliam per hrec : cc Oum aperuit Agnus sigilla libri, ordine exiverun t Equi, primo Equus albus, secundo Equus ruCus, terUo Equus ni'" ger, et quarto EqUUB pallidus. D - Apoc:. VI. i ad 8; - per Iibrum, cujus sigilla Agnus aperuil, inlelligitur Verbum; quod inde non aliud exire poluerit quam intelleelus ejus, patet; quid alioquin forel, quod e libro aperlo exirent Equi? Quod Equus significet inlellectum veri, et CurrUB doctrlnam, constat ex iisdem ln sensu opposlto nomlnalis, in quo Equus signifient intelleclum per ratiocinia falsifieanlem vera, el Currus doctrinam seu breresin inde; ut in sequentibus : « Vœ descendenLibus in JEgyptum pro nuxilio 1 el super Equis inniluntur, et non resplciuntln Sanelum Israêlis; nam JEgyptus homo et Don Deus, et Equi ejus enro et non spif'ilus. " - Esa. XXXI. 1,3. - « PoDes Bupra Israêlem regem quem elegeril Jellovah; modo non multiplicet 8ibi EqUOB, ae reducnt populum in JEgypturn ut mulliplicet Equos. » - Deuter. XVII. 15, :1.6. - Hrec dicln sunt, quia pel' iEgyplum signiflcatur naluralis homo, qui per raliocinia e sensibus eorporis pervertit vera Verbi ; qul d alioqllin,. quod Equi JE•



"

35

APPENDIX.

gypti caro et non spiritus, el quod rex n011 lllulliplicaret Equos, hoc est, falsa religiollis? .. Ascou." non servabit nos, super Equo Equitabimus. 0 - l:Ios. XLV. 4. - a Hi in Curru, et ilIi in Equis; nos vero in Nomine Dei nOSll"i gloriabimur. Il - Ps. XX. 8. Ct Mendacium Eql.luS ad salulem ... Ps. XXXIII. 17. - CI DixH sanctus lsrnêlis : In fiducia erit virtus veslrn; sed dillislis : Non • super Equo fugiemus, et super "eloce Equilabimus. Il - Esa.• XXX. t5, t6. - « Ponet Jehovah Jehudarn sicul Equum gloriœ; pudefient Equilantes Equis. Il - Zech. X. 3, 5. - u Adducam contra TyrUlll regem Babelis, cum Equo, et curn Curru, et cum Equilibu~; prœ abundnntia Equorum obtegel le pulvis eOl"Urn, pne voce Equilis et Currus commovehunlur muri lui; per ungulas Equorùm suorum conculcabit ornnes plnteas tuns. .. - Euco. XXVI. 7 ad i l ; - per Tyrum in Verbo significatur Eeclesia quond cogniUones boni et verl, et per regem DaheHs falsificatio et proranalio iIIarum; inde esl quod hic dicalur venlurus CUIn equo et curru el equilibus, el quod prœ abundanlia equOl"Um obleget pulvis eorum. .. Val urbi sangllinum 1 tota mendacio pie na ; el Equus hinniens, et Currus sallHans. » - Nahum, III. :1. ad ft;per urbem sanguinum significatur doclrina ex falsiealis veris Verbi : Pralter aliis in lor.is, u l, - EsaIas, V. 26, 28. Jerem. VI. 23. VIII. 16. XLVI. 6,9. L. 37,38, [12. Ezecb. XVII. 15. XXIU. 5, 6, 20. Uabak. I. 6, 8,9, 1.0. Ps. LX.VL 1.1, 12. Ps. CXLVIL 10.Intclleelus veri Vm"bi falsificatus et deperdilus etiam significalur per Equum rubrum, nigl'llm et pallidum in Apocnlypsi, - VI. lJ. 5, 8. - Curn itaque Equlls significat inlelleclum veri, et, in op(losilQ sensu, iolelleclum Calsi, palel quale esl Verburn in sensu spirituali. Nolum est, quod in .LEgyplO Cuerint Hieroglyphica, et hree inseripta calumnis ae parielibus templorum, elc. ; et quod non aliquis bodie sciat, qUal Tes pel' iIla significalal sunt; iIIa non Cuerunt aliud quam correspondenlire naturalium el spirilualilllll, quibus iEgyplii, plus quam alii populi in Asia, pro tempore sluduerunt, el secundum quas Velustissimi in Grœcia suas fabulas canscripserunt; stylus anliquissiIDllS nec fuit alius : rus boc nOVllrn addam. quod ornnia, quœ in Mundo spifiluali corarn Angelis el spirilibus apparent, sinl uni ce COITcspondenli œ, propler qUllm causam toi a

,

36

A PPEl\D1X.

scriptyra sacra pel' correspondentias scripla eSI, ul pelo illam, quia lolis, coujunclio homiDum Ecclesire cum Angelis c œJi essel. At quia .IEgyplii, et cum iIIis alii in regn is Asire, cœpemnl corre5pondenlias iLlas verleloe in idolalrias, ad quas filii Tsraê lis proni erant, ideo velilum his eral revocaro iIIas in aliquem usum a seipsis, ut clare palet a primo porecoplo Decalogi, ubi hree :" 'on facies libi sculptile ulHus figurre, qure in cœ1is sup~!I'ius, el qure in terra inrerius, el qure in aquis subler lenam; non incurvabis te illis, neque servies iIlis, qui,a Ego Jebovah Deus luus.»- Deuter. V. 8, 9; - prreter pluries alibi. Ab eo lempore, scienlia correspondenliarum obliterala est, et successive in tactum . ut hodio vix scialur quod fuerU, el quod oliquid sil. Nunc, quia a Domino ioslauranda. esl Nova Ecclesia, fundanda super Verbo, quœ per Novam lIierosolymam in Apocalypsi inlelligHur, plac:uit Domino iIlam scienliam revelal°e, el sic aperit°e Yerbum quale est interius in suo sinu, h'o c esl, in sensu spirituali, quod factum est per me in ARC/\N1S CœLEsTIBUS, Londini edilis, et deiude in ApOCALYPSI REVEl.AT/\, Amstelodami. Quoniam scientia iIIa eorrespondenliarum fUel°al outiquis scieutia scienliarum, el inde sapientia, interesl ut aliquis e vestra Academia isti scientire operam impendat, quod fie ri imprimis pOlest ex correspondellliis in ApOCALYPSI REVELATA detecUs, et ex Verho demonstratis : hoc, si ex optato est, volo Bieroglyphica regypUaca, quœ non aliud sunt quam C01"respondenti re, evolvere, et in publieum dare, quod nec fieJ"i potest ab nliquo aHoo

'-



NOTE SUPPLÉ.\IE 'TAIRE sun

1." A.PI'El\IIlX A



THA.ITI~ DL' Cll.E\' AL HL /\:\{'..

J;QI"igine de cct Opuscule cn double aulog"aphe est maintcnant é claircie. Le m:lJluscril de l't.uteur, portanlles mots l! IJcstrtl tlctulellliet, e xiste il "lOckholm, dans la bibliothèque de la famille Engcstrœm; il "ient d'(Hre pullli6 conjointement il un fragment suédois du Diarium de . wedenbors (années 1743-1.744), par 1\'1. KleLUming, s nus-bibliothécaire il la bibliothèque royale de Stoc.kholm; il é tait adressé sous forme de lettre au président de l'Académie l''oyale de celle ville, comte de l\udenSjœld ( voir Lettre du D' TaIel, N. J. Magaz. de Boslon, nov. 1859, pag. 287). Suivant une lettre que nous recevons de 1\1' H. Wrightson, la copie qu'il nOlis avait communiquée était faite par lui d 'après une autre, prise par le D' Kahl, de Lund, sur l"origioal même de Stockholm. Notre honorable ami DOUS transmet en mème temps, au sujet de l'orig inal en duplicata. avec les mols e 1:e lI'a socieln re, le document suivant: Ext1'ail d'une {cUre du 11!!0. Tlu:n/ws llarlley au D' ,llL"ssi{cr.

concernant la n :ccpcion du manuscrit cle

rArp!;; " DICE

A

TRAITÉ DU CUJ:lVAL lIr.ANC.

«

East /llalling près :\Iaids ton , Ke n\. 17 »epl.

t

7G9.

" Cher IIlonsieUl', - [ai été un peu inquict de Ile pas recevoir" d e vos nouvell es, vous ilFlIll lai ·sc!. Iii dcmièrc foi , 1(\1:èrc rncnt

38



NOTE SOPP LÉMEl'iTAIRF. SO R L·APPENDIX.

indisposé; j'espère cependant que cc silence n'a pas eu pour cause tine prolongation de votre indisposition , Je suppose que notre honomlile ami E. S. a mis à la voile vers l'époque qu ' il projetait, mais je n'ai pas eu de ses nouvelles depuis que je ne vous ai vu, si ce n'est que, y a environ une semaine, il a été apporté de Maidstone, à mon adresse, un pelil pani el' rembourré de foin, el au dedans une feuille de papier, de l'écriture de M' Swedenborg, Dans cette reuille de son écriture, ni vous ni moi ne sommes nommés; elle a pour litre: « Appendix ad Codicillurn de Equo Alllo, Il et conûent beaucoup d'illustrations additionnelles du mot Eqmls siguillant l'entendement, tirées des i~critures, avec quelques observations sur les Iliéroglyphes égyptiens vers la fin; cette fin, en ces lermes : Ct Nunc quia a Domino, " etc., etc. - Il An. 1769. mens aug, "

" Aux soins de qui cel Appendix a-l-i1 été confié, ou comment a-t-il été si longtemps à parvenir, je ne sais; mais je crois à propos de vous transmellre celle 'olice, et vous aurais envoyé l'Original, si j'avais pu confier quelque chose d'aussi précieux que ce qui vienl de l'Auteur aux hasards d'une leUre à la poste; je J'apporterai cependant avec moi quand je viendrai à Londres, c'està-dire, je pense, dans la première semaine de novembre. » Par te Aliquis ,e vesh'a socü:late, n il entend certainement vous, ou moi, ou tous deux. " l't'II. Wrightson ignore ce qu'esl devenu ce manl1scril (en duplicata) après la mort de Thom. "arlley.





• t

1

ERRATA. Pag. 33" lig. 10, Quo/liam PlOI& pOlut hodie, lisez: Quo/')iam lion pote,1 non hodie. 3<1. 1, en r emontanL, in saracl,.m, lisez: ad san~lum. 35 20, Fa/sicatis, lisez: FaTsificali.s. NOTA. - Dans quelques-uns des PS:Jtllnes cilt!s, le chilrre des versels dans ln copie était conrorme à la divisioll de la ,' ersion hébraïque; nous l"avons remplacé, pour l'unirorm ité, par le chilrre de la dÏ\·isioll hébraïque, que Swedenborg suU généralement. TADLE AT.PLlABÉTIQUE.

Pair. 6, .G

Clll.

1, lig. 5, Naturelle; lisez: actuelll! . 2 16, Dans le tl/onde, lisez : da1l3 l'cxterne .



;

... ,

TABLE ALPHA.BÉTIQUE ET ANALYTIQUE •

I~cs

Cbiifre :s rcn"'oicnt DUS Numéros ct non DU. PO t:CS ; .igr1. C3 l l".abr.j.iAtiun d,~ signifie OUi de si.gni.fien t ~ moul. signifie m OllLrÔ d·.pr~lI a~ s.,us agc $ du ID l''Arolo; ,. à. la $uÎ10 d',:" nombre !5ignifl c On. 'f

L 'scecl'lion dans la1:ucll0 certain. mo ts doivon t être pris est prêscntec (On Obu""aÙO""

ACCE~T. Il n·y a pas un seul accer.t 'lui ruiSSC Il~rc retranché du sens Iitléra de la Parole, s.'!IIS qUll y nit interruption dnos 10 sens interne, 11. ACTUALITÉ (en), 10.

0.3 . C elte c:I.[l rcuion • éLÔ e.mplo1.!e ponr didlinguer aChLalilerdo re-al;ur, dout J"ÂtUcur 60 lIer t ou!si; oinai, entra c" acr"alifi Cl en ré"/iI4, il 1 • la mÔme di.. • tincti,o n qu'cntre actuel, pris don.. le sen.. philosophique, et. .,.cleI .. ADULTES. Ceux 'lui sont dan~ l'ar-

fection du vrai pour le ''rai, quand ils deviennent adultes el qu'ils peu veut \'oir par leur en tendemenL, nu demeurent pas sin1pl~mc .. L dans les doctrinaux de leur Eglise, mais ils examinenl allcnli vement s'ils sont vrais d·aprês la Parole, 8. A Fr ECT &1\. o.s. Co moC. est pr.is don. l'accepLion d'Îmllrimor une affeeLÎon.

AFFECTIOI<S

(les) qui apparti en nent

nu mental SOllt reprosentt1esd'unc m;l-

nière maniresle sur ln race par ses dir· ftkellLes expressions, au poinL qu'on les y voil, 12. AILES (les) sian. le vrai spiriluel,

4,

AUL\I
(1") sign . la conjonction,

10. AlliE. Dans le corps I""me se revê t ùe choses par lesquelles toul ce qu'elle pense el VCUL peut sc présenter visiblement e t se m3Jlifc:$ter. 12 .

ANCIENS . Chez les 3)ICiens il y a cu la doctrine de I"amour enver · Ie Seigne ur et de la charilé .\ I"~gnrd du prochain. el la doctrine de 11\ roi étai t à son service, 8. La $ciellce des ' correspondances ct d.,s représCnLllhllls a élé la principale science chez les ancieus, 12. ANCES (les) qui sont chez I"llomme perco.i,.enl la Pnrolo spiriluellenu:nt, tnlldis que les hommes I"entendellt naturellemenl., 10 . ]:Js sont d:lns le seus interne, landis flue les hommes sont d~ns le sens externe, olais né.1:n. moins ces sens font un par corrcspond.,nce, 10. Les anges spi,"illlels perçoi\·enl ln Parole d3ns le sens inl erne, ellcs anges célestes la perçoi"cntd3ns le sens inlime, 10. L es idées des nllges cl aussi leurs paroles sont spirituelles, tnndis que les idées el le 1) :1roles des hommes salit IIalurellos, 10. Toules les choses qui apparaissent che. les anges SOllt des repr
0 • .5. On appelle ~pparencr. Jes coo s-c:s qui., dons le Monde epiC'Îlucl, sc I,rése nlent il la vue dps esprits cL dOl ongcs : ~ COO !lCfI SO llt no mm ées appal'encr., !p8I':'CC qu O', cor re pondan t. aus intérieur'. dcsc.s. prits et dC3 an ge. Cl les rep rése nta n t, elles var-icn\. scion l e" états d o cc... intéri e urs. Il y • detl _J . I1:lrencps rlo.{' li t"s e t de"

li .



"

2 nrrarf'nC€'s "00 ré('lIes; lC$ a('par~otc! nun rl.."...lt9 .ont celle. qui ne conespon. d.-nl pa. aUJl inlcric.urs .. - roir C. E.. Nu 175,

AI'IIÈS (d'). Oos. Celle locution préposilh"c

Olt

.sou-

Teu," l'mploJëc l}our rendre la préposÎlÎon

l.,ine C~; ellc eU surtout emplo"k loraquo notre ptépositio n d . d oo ueraiL lieu $ une équh·oque. Cl ,'our O,.iLor la trop rré· 'Iuenlc rép~Lition de cc. mOLS qui procdd. dt! ou 9'"i prot"j(!n' cJ4J,. et nu ss' , du r~tc, pour so conformer il Ja briè\'(~té du l os te.

AIICANES, Dans le sens interne ou spirituel de la Parole, Il y a des arcaneS innombraLlcs " 11, Ces arcanes nc sc montrellt l'as dans le sens de la IcUre, 11. ARMÉES (1e~) 'ign, ceux qui sont .Jans les "l'ais et dans les biens du ciel ct de l'éj;lisc, 1. BIEN, 0 • .1 . Dana les écriu de 1',Luteur, quand il CJl dit limph:ment 10. bien, e".Sl tau ..

jour. du bien Iviri.luel qu'il.·.. gi L; 8·il cd q\l("s tÎon d'un ."uo bien" il c., dit. ou le bipn nal.urcl, ou le bien moral" ou Je bien

chil.

Dusc (le) lion. le vrai qui est dans

la lumière du ciel, 1. BUSI'IIIi:aIER. Ceux qui bbspbèmenL représentent los viscosités du SIn!;, 15, CANA"'lI. Tous les lieux. dans la terre do Canaan,dès les temps très-anciens, étaient de"Cllus rcprésenlalirs, 1 '2 . • C,~\l6E, Dans toulas les.choses de la nature il y a inLérieurement cachées une cause ct une li .. venaut du munde spirituel, l'l. l'air FIN. C" VAUER (le) aign. l'int olli!;cllt, et aussi l'int elligence, '2, CIIAR (le) sian. la doctrine d'après la P:orule, '2; App, ~'2; et, dans le seus oprosé, la doetrine ou "hérésie qui Ilro,'i('nt du ,'rai fal silié, App. @3, Cil EV"I. (Ie}siall, l'enteudement,l, 2; ApI', ~ 2, D'oi,,'iclltcetle signilic.1 tiOll , a, Dalls le sens 0llposé le cheval $iO /I. l'ent end emen t 1':J I$ilianl les vrais JlJrdes rnisonnements, AI' I" ~ 3.-Lc cllc ,'al Liane sig/l , l'cnte nd e m ent.J~ la

Parole quant ~ ~es intérieurs, 1, 5, Ce. lui qui étail monté sur )e cheval blanc est le Seigneur quan t à la Parole, 1. CHEI'AL Ani:, ou P ég"se, 01., CIlEVAL DE 'l'noIE (le) n'a si!;nifié autre dlosc qu'un artifice suggéré par l'entendement pour reUl'crscr des murailles, 4. CtlEVAUCIIER sian. Instruire et /ltre iustrui Ldans les ,'rais de la doctrine, et ain si devenir sage, App. ~ '2. CHRIST rigta. le divin \'fal, 11. Voir Jtsus. C!F.UX (les) sont pleins de représentatifs, l~. Ces représentalifs sonl d"autant plus beaux, et d"autant plus parfaits, qu'ils sont plus int(!ricurc-: ment dans les cieux, 1!!. CU:f's. Ce qui est signifié par les elcfs du royaume des cieux donntles fi Pierrc, 9 , CO"-DUIRE, Le Seigneur conduit ccux qui aimont le vrai parce que c'est le vrai, et ceux-Iii sont aussi ceux qui aiment vil'fe selon les dil'ins \Tais, 7, Ceux qui sont conduits par)" Seigneur sont illu strés et ,'oient les vrais de 13 Parole, mnis lion ceux qui se conduisent par eux-mêmes, 7. CONFlRlIIATION. La lumière de la confirmation est une lumière naturelle, non ipirituelle, pouvant exister mé me chez les méchaJ\ts, 8. CO~FIR»En. L3 doctrine fnlte par un !Jamme illus tré peut ensuite /ltre c;onlirméc par les rat ionnels et par I~s scientifiques, ct ainsi e lle est comprise plus pleinement, et elle est corroborée, 8, Toutes choses, même les raux, pell\'eot être coulirmées jusqu'" parallre comme des ,'rais, 8. Ceux qui sc sont beaucoup confirmés dans une lIoctrine fausse ne peuveul etre iIlustr(!s, 8. Co,.-nlEnHlE (sc), La Parole dOlls le sens ole la lettre p3r~it quelquefois se wn trellire , 7. Le Scigllcur donn e :\ CCliX qui son t illustr<1s ln facult é de COIllIIJ'l'udre 1" na i, l'I .Je .Ji:!('cnlcr les







.

. ;3

choses Ilui, ~ans la Parole, semblent se contrediro, 7. CORNE (la) du pied de l'ég:tse sig ... Il: scientifique procédant de rc"lendement, 4.. CORRESPO:\DANCE. Toutes les choses en général el cn particulier, jusqu·aux plus pet.ites, Ilui existenl dans le monde naturel, currespond ent aux choses spirituelles, et pM suite les signifient, 9. Les spirituels, auxquels correspondenlles naturels, apparaissenl dans le naturel sous une autre rar.e. de sor te qu·on ne peut p.s les distinguer, 9. Toutes les chosesllui correspondent représe ntent aussi et par sutte si~nifient, de sorle que les currespolldances ct les représenta tions sont un, 1~. La science des correspondances et des représentations a été b prin cipale science chez les anciens, 1~; surlout chez les orientaux, cu tgypte plus que dans les autres contrées, e t aussi chez les gentils, par exemple , dans 1. Grèce el ailleurs. 1~. Mais aujourd·hui elle est au nombre des sciences enlièrement perdues, surtoul 80 Europe, 12. Néanmoins celte science l'emporte. sur toutes les sciences, parce 'lue sans elle on ne comprend pas la Parole, 12. CROlnE quelque chose sans ridée du sujet ct sans Jïnluilion de la raison, c·esl seulement r~tcoir de mémoire UII mol destitué de toute vie de perception el d·afTecliou, ce qui u'est pas croire, 7. CUISSE (la) sign. le bien de l'amonr, 1. CULTE. Les rcpré-enl.1\irs du culte ont cesié, qua nd le Seigneur esl veJlu dans le monde; pourquoi? 12. DÉCA LOCUE. Il y a des choses innombrables dans les préceptes du décalogue , 11. DIADKIllES (les) sig". los biens ct les vrais de la Coi, 1. DIFf ~; RENCE enlre ceux Ilui enseiGnent ct apprcnn~l1t d·"près la doc-



lrine de l'église, Cl CC UX (lU i enseignent fI 311prennenl d·~près le seul sens de la leltre de 13 Parole, 8. Dlvl~. Da ns la Parole, le dh in est d ans SQn sens interne ou spirituel, dont on ignore aujourd·hui I"existcncc, 9. Le divin de 13 Parole vienl de co que le Seigneur seul esl dans I1ntime de la Parole, U : DIVIN DIEN (le) procétlant du Seigneur comme Soleil dans le ciel y es t la chaleur, 1~. DlvL' Vn"l (IcI rrocédant du Seigneur comme So(ei dans le c.iel y est la lumi ère , U. Le Divill Vrai est le réel uniquo, el ce d.ns quoi il est, vo!
4 - dlé !'l:lUporto s ur la Joctrine Ile I~ foi ~é p ;\r~e d'~"cc la charité 1 8. Dans combien d'erreurs tomben t ceux qui onL se ulemen L la do<:trirle de III foi, cL 110n en même Lemps celle de la chal'i té ! 8. DOGME. II appartient li un homme sage , lion de con Ormer un dogme, llIais de \'oir s'il esl vI.,i ~\'an t de le confirmer, 8. Écmm:, Lu mal.i~rc d' écrire chez les très-anciens é tait pa r co rrespondanclls Cl pa r repré 'clI latifs, 1 2. EHf:TS. Les chosns , qui son t dans la uatu re, sont les demiers effets dans lesquels des an térieu rs son t conlenus, 12. Voir

~' IN .

ÉGLISE. Col qui fail l' église, cc n'est l'''s lu doct rine de la foi, mais c' est la vic de- la foi, qui esl la charité, 8. ' L'(lgl ise serait un e , si rOll était l'CcOllnu pour homme de l'église d'après la vie, pa l' conséq uent d'après lu charité, 8. Voir D OCTRINE , L'égli se est SI)écialernent Où il y a la Parole, el où par,cllc le S eigneul" cs t con nu , 6. EGLISES ANGIENNF.S (les) étateut ûes t'gl i,ses re présentati ves, .i., l<:G\'PTE (l') sign. l'homme naturel qui perl'ertit les vrais de la Parole pal' d es r"isonllcmcnls provenan t des sens du COqlS, Ap p, ~ 3. La science de5 .,orrespondr.n ce3 a élé cultivée en Eg)'J.lte plus 'lue dans les autres contrées, 12.

ÉLIE a représenté le S eij;'ncul' quant il la PJI'ole , 2, ÉLISÉE " rep résenté le S eigneur quant il la Parole, 2. ÉNONCÉS. D ans

\' ~nc i enne Parole,

Ou Parule an lémosaï,t uC,

I ~ partie prophéliqllc é tait appelée les EUOII Cés ,

G, ENTENDEMENT (l') est le récipient du vrai, 7, C'est l'entendement qui Ilst iIIuSlI'é, 7. I~P ll n Ah, sigll. l'enlendemen t de la P,1I'o le, App, ~2, Enn EuRS. Dans combien d'cl'reurs

tomlye nt ceu:t qui on l seulemen t la doctrine de 1:1 Coi, ct non en mêmo temps cell e de la clwrilé! 8 , Ceux qui sont dans le sens littéra l de l ~ Parole sans unc doctrine lomllen t dans plusieurs CI'reurs, 8 , ESPRITS (les) perçoivent la Parole dOlls le sens in tel'ne , scion que leurs i ntér-i eurs on t 6L6 ou vel·ts pour le ciel, 10, Toutes les choses qui appara issent chez les csprils sonl des reprt!senlalifs selon les correspondances , 12 . ESSENTIEL. Le divin vrai est l'cs..sentiel même de l' existenclI de Ioules clloes, 12. EunoPE . Aujourd'h ui, da ns l'Europe, 13 science des corrcspondances est au numbre des scienccs enlièremont perdues, 1 2 , EXCELLENCE de la Parole , 6 , ExpnESSIONS. D alls la P3role, su rLout d ans la Parole propbéti'tue, il ya dçux c3pressions qui semblent désigner ulle même chose, mais l'U IIC se réfère au bien ct l"autre au vra', 11, 1 ï. Ce n'cs t que par le sens interne de ta Pnrolr qu'on peul savoir quelle CXp,"cssioll se rapporte nu bien, eL quelle c xprèssion 50 ra pport e a u vrai, parce qu"il y a des mols particuliers pour exprimer les choses qui appa rtiennent au bien , et des mots particuliers pour exprime," celles qui apparliennent aunai, 1 7, Quel'luefoisaussi l'une des expressions enveloppe le comm un , eL l' au lre quelqu e chose de déterminé d'après le commun , i 7. ~'.. CE . Les alTccLior.s qui apparlie nnent au menLaI sont représenLées d'une manière m~r.ifcs le s ur la face par ses différentes expressions, au point qu'on les y voit, 9 . FAUX, Toutes choses , même les Cau" , peuvent ê tre cou nrmées j usqu'à parallre· comme des vrais, 8. OBS. li eiL dit fa.tl% ou pluriel, quoique dans ce LLe acception le m Ol {au ŒJ pris $u b· :stllnti"cIII CtH n'ah po s do plur ie l j mais

5 l'Aulcur <.'millol'an" lcs dnus CSllf('uiona fal.a cL (aù ;cate_ , la première e éLé LnldUlLO (lar ,~. fau.:r: . -::L la 5cconde par les (auSl t:tJ!s. 11 fauL di5linguer Qntre les rt'luS. CL lc& Cauuel..és comme entre l'a.nt6rieur eL le POSH.1ric"lr, ct l'ontérieur est. ~Iu!

universe l quo 10 postérieur; - voir R .. C. 2t.. - On (UHlt nuni cdu.1' icJér-or- l es fau:D comme prinoipes, eL les (aulSf!tts comme dd-rlvllliou.

FlDk:l.P.. Dans la Parole, fidèle se réfère au bien, el vériLable se réfère au vrai, 1. FIN (10) se revêt de choses qui lui conviennenl pour sc fixercommecause dans une sphère inférieure, et ensuIte pour sc fixer comme effet dans ulle ~phèrc ellcore plus infuricuro; et lorsque por la c:luse la fin devienl elTct, elle deyienl visible ou se manifeste dc"anlles yeux, 12. Voir CAUSE. Fl.AMDEAU. La vraie doclrine est. un flambeau pour ceux qui lisent la Parole, 8. Fl.AlUI& DE FEU (la) $ign, le bien de l'amour, 1. FONTA1NE (la) que Pégase fil jaillir sig... la doctrine d'où découlent les sciences, 4. GENTll.S. La science des correspoudances a été conoue chez les gentils, 12.

GESTES. La pensée, quand ellc coule dans le corps, est représentée par des gest.es qui correspondent, 12. GLOIRE (la) S;g1•. la Parole dans le sens in terne, 11. Gl.ORIFICATION . Tous les éL,ts de la glorification de t'humai n du Seigneur sont décrits dans le sens intime de la Parole, 14. GRÈCE (la) a cultivé la science des corresponJance, l '!. GUERRES. Dans l'ancienne Parole, ou Parole anlémosaïque, la partie historique étaiL appelée les guerres de Jéhovah,6. UÊnÉsl& (des) surgisserll en nombre immense du sens de la leUre s:!nS le sells inLerne, ou sans I~ doctrine réelle tirée de 1'1 l'arole, 13.

IIlËnOCLYI'IIES (les) en Égypte n'éLaienL aulre chose que les correspondances des naturels et des spirituels, Apl'. ~ 4. HISTORIQUES (les) de la Parole, de meme que les prophétiques, ~onlicn­ nent des arcanes du r.iel, 1\. Lc~ anges les percoi yent, non pas historiquement, mais dogmuliquement, parce qll'i1s les pcrco Î\'en l spirituellement, 11. Les arcanes intérieures qui sont dans les ltisLO"iqucs so présent"nt moins clairement à 11.omme que ceux qui sont dans les proJlIie!liques; pourquoi? 11. Les historiques de la Parole Sonl des rep"ésentalifs, les 0101$ sont des significatifs, 1~. HO"~IE (l') est ne! pour le ciel, 6 .. IDÉES (les) de J'homme, Lant qu'il ,'it dans le monde, SOllt naturelles, parce que l'hommc pcnse alors dans le naturel, mais toujours est-il que des idées spirituelles ont été renfcr·OIt'es dans ces idées naturelles citez ceux qlli sonl dans l'affection du vrai pour le vrai, et c'est tians ces idées spiriluelles que l'homme vicnt apr~s la mort, 7. Les idées de l'homme interne sont spiritu elles, mais l'homme, quand il est dans le Inonde, ne les remarque pas, parce qu'elles sont dans sa pensée naturelle, à laquelle eUes donnent la faculté rationllelle, 10. Mais l'homme, 3Jlrés la mort, vient dans ces idées, qui sonL siennes, parce qu'elles sont les propres idées de SOn esprit; et alors, non-seulement il pense, mais encore il parle d'après ces idées, 10. Sans les idées de l'entendement el de la pensée qui en provient, il n'y a aucnne perœption sur quoi que cc soit, 1. Les ide!es slIr les choses de foi sont ouvertes dans J'autre vie; et la, elles SOllt \'lIes par les anges telles qu'elles sont, 1; .Iors l'homme est conjoint aux aulres selollces idées, en Lanl qu'elles pro!:èdellt de l'anec~ liun qui appartient:\ j""l1our, ,. Les idées de la pensée des anses cl aussi

11·.

fi

lCllI'S poroltlS sont "i' irilu elles, landis que les idées et les paroles des 11001nIes sont naturelles, 10, ILLUSTRATION (r) est une uuverture nolurcllo des intérieurs qui npparliennent au menlnl, et aussi une élévation dans la lumi ère du ciel, 1, Ceux qui sont dans l'Jlluslration se font une donlri<Je d'après la Parole, 8. Oas. En\.ro l'illus t.ration el l'illumination, mot. qUI expriment l~acLioo d·éclairer, i l )" D la même dilTé rouc.c qu'cotre lumi':'· rc e~ lueur. Illustration en un déri ... é de lux. 1urnière; et illumi.nation cu. UQ dérivé de lumen. lueur; soit J'our e ,:r:emIlle 1 LumièrC'du soleil; lueur de la June.

ni ool1l1l1cnll'inllu x de 1' ~"lle aGiL dans le corps, 12, _ I NNOMURADLE. Dans le sens inte rne ou spirituel de la Parule, il y a des arcanes lunombrJ bl es, 11, Il Y :1 des choses innumbrables dans chaque particularité de ln Parole, t t; ct dans chaque mot, 11. L'iSl'lRATlO:'i DE LA PAROU; (l') consisle en ce que la Parole est descendue du Seigneur pa r les trois cieux jusqu'il l'bomme, et :J été ainsi accommodée pour les anges des L,'ois cieux, ct aussi pour les hommes, 10. INTERNE (1') se revét de choses qui lui conviennent dans le monde, et par lesquelles il sc rend Yisible ct sc manifeste, 1!!, Les internes sont les choses qui. salit représenlées, et les exterues, celles qui représenLent, i9, L'interne de la Parole est aussi l'inLerne de l'église, el pareillement l'inLerne du culte, 11. Sens InLerne de la Parole, 9 il 13, INTIME, Sens intime de 1:1 Parote,

ILLUSTRER, Ccux qui SOJtl conduits par le Seigneur sont illustrés, mais non ceux qui sont conduits pal' euxmé mes, 1, C'est l'entendement qui est illustré, 1, Le Soigneu!' dODlIC à cela qui sont illustrés la (:lcullé de comp!'endre les vrais, et de discerner ceux 'lui semblent se contredire, 7, SonL illustrés d'après la Paru le ceux qui ta lisent d'après t'amoul' du vrai et du 11, bien, mais non ceux qui la lisent d'aODS. Itll'im ~ aa diL de cc qui eit le plu. près J'amour d. la réputation, du gain, en dedans; par OPI)Q~ ilioD il, a l"E!ZIlune-, de j'honneur, ct ainsi d'après l'amour CU qui es .. le plus ea d.eburs. de soi, 7, Sont illustrés ccux qui sont IOTA, JI n'y 3 pas un seul iota, qui dans le bien de la vie, ct par suite puisse être retranché du sens liltéral d.lns r'ô..IfT~cliun du vrai, 7. Sonl illus- de la Parole dans sa langue originale, trés ceux dont l'interne a été ouverl, salis qu'il y aH interrupliou dans le par conséqucnt ceux qui peuvcut t'l tl'e sellS interne,ï t. ~Icvés dans la lumière du ciel quant à J "COD, (les [ils de) Ollt été amenés leur homme interne, 1, Cbez ceux Ilui dans la terre de Canaan, parce que sonL illustréti, la IUlllière du vrai vI ent dons celle terre tous les li eux, dès les tic leur inlt:rlle, par con séquent du temps très-anciens, étaient devenus Seigneur par lïuterne , 10, représentatifs, 12 . Oa8. Le mo t "''Cuteer. dans l e§ éerit.s Jl!llUDAFl, dans le seos interne, d o (' Aut.cur-, Cli l pris en gé nê ral don s l'ac- siflll~ le Sei,nrur quant il l'amour céc(!ptio n d' éclaire r. de g~ c urc c o lumiè re. 1",5le, et son royaume céleste, 19. Jf:s us si!!n. le dÏ\'in bien, eL Christ INCIRCONCIS (les) si!!n, ceux 'l oi sonL seulemcnt daus la doctrine de la le dh'in vrai, et l'un et l'autre sign, foi, et nOI1 dans la "ie dc la foi, qui est le mariage dil'in dans le ciel, 11, JOB . L e livre de Job est un livre la charité, S. INt' LUX, Sans t;t science des corres- ancien, dans lequel il y a, il esL vrai, un slins interne, mais ce sens n'e st pond~ nces on ne sait pas comment l'inll", spirituel agil dans le na tur el , pas CD série, 16,



7 JUGEMENTS conœrnaot l'église israélite el.juive, 13. Voir LOIs. JUIFS (le:') ne supportent pas les ln· térieurs de la Parole, 13. JUSTICE. Le S6igneur lui-rnGme est la justice, 1 . Il est appelé justiœ, parce qu'il a sauvé le genre humain pa,· s:I propre puiSSllnce, 1. La justice cst le mérite qui appartient au Seisneur, t. . LIN. Le nn lin s;(Jn. le vrai d'origine céleste, c'est-à-dire, le vrai d'après le bi ~ n, 1. LIVRE. Les livres de ln Parole sont tous ceux 'lui ont le seos ioterne; eeult qui nc l'onl pas ne sonl point la Parole, t &. Voir quels sonlles livres de la Parole, 1. 6. LOIS. Les lois portées pour les fils d'Israël, quoique abrogées, Sllot toujours la sainte Parol e, à cause du sens Interne qui est en elles, 13. Parm i les lois, lesjugemenls et les sta tuts pour l'église israëlite oujuive, qui était une église représentative, il y en a qui sont encore eo vigueur dans l'un et l'autre sens, l'externe et l' interne; il Y en a qui doivenl être entièrement ohse rvés selon le sens ex terne; il Y en a qui peuventêlre mis en usage, si On le juge convenable; et il y cn a qui son t entièrement abrogés, 1. 8. LUl1limE (la) du vrai, cllez ceux qui sont illustrés, vient de leur interne, c'est-à-dire, du Seigueur par lïnterne, 10. MARIACE. Dans 13 Parole, et dans cbaq lJc chose de la Parole, il yale mariage ùiviR et le mariage céleste, 11, Il. L e mariage divin est le mariage du divin bieR ct du divin vrai, ainsi le Scigneur, cn qui cul ex iste ce mariage , 11. Le mariage céleste eslle mariage du bicn et du vrai d'après le SeigneUl' dans le ciel et dans l'église, iL lII ENTAL,

7, 12.

011.5 . Le M ental ( Men.) se compose des '

deux r.cuhè. qui fnnt que l 'homme

~.L

homme, A 58l'oir, la 1'010016 et l'ellteodement.II J' • un ment.1 naturel et un meQ'.1 .piriLoel. parce que che. l'homme il J • Tolooté nAtur lie CL l'olooté JlpiriLuellc, .,ntondemon, neturel cc. entendement .pirhuel. Le mental spirituel est J'honlmo interne; il onyclopr.e l'homme intimo ou l'Amo ( ..(nÎu-.o), et ,1 est en"eloppé par 'lo mental naturel; celui-d, avec une sorto de Olco tal plu s C1lornc ou c1Léricur,appelé l'Â"imtu, leq uel on rorm6 par de.affcc Lion. Ot dee i.n clin.Lions csterneJ releuhaDC prinoipa temen t do l'éducaLio n, de

la .ociét6 el de l'habi tude, est , 'homme e%lerftf!. Lo to ut, orsanÎ,AQ en parfaito formo humaine , eu aVIJeté EsVril (SpiriIV6) . L-Esprit, dans noUo monde, ce \ enveloppé d'un corPI te rrru. lre, qui 10 reod iovisible; mais,dégagé d ~ ce oorpslut,r la mo rt n.turelle, il entre dons le mondo ap i ritue l, OÙ Aa n COl'l'S sr.'rituel elt l,arfaiteme nt 'Visible cl tac tile. 111ER (la) sian. les sciences qui viell.lient de 1' ~ llleo dement, ,. MONDE. Le monde naturel existe par le ciel ou par le monde spiriluel, 14.. Toules c.hoses en géroéml et cn • particulier qui sont dans le moude spl-' rituel son 1 représentées dan s le monde naturel ; pou rquoi 71.2. MOT. 11 n'est pas un seul mol qui puisse êLre retranché ùu sens JiLtéral de la Parole, ~ IIS qu'il y ait interruption dans le scns interne, 1.1. Dans chaque mot de la Parole il y a des choses innom brables, 11. Les anges ne comprennent pas même un seul mol du sens littéra l de la Parole, 10. Les mols dans la Parole sont des significatif.,;, 1 \!. Il Y a des mots particuliers pour exprimer les choses 'lui app3rtiennenl au bien, et des mots particuliers pour exprimer celles qUI appartienncntau \'rai, 1.1. Par le seul emploi des mots 011 reconnalt si C'llst du bien ou si c'est du "ra i qu'il s'agit, 11, MUSES. ,l. MYSTI QUE (le) de la Parole /l'csl 3ulre chose que ce qu e con tlcnt SO li sens int erne ou spirituel, dans lequel il s'agit du cigneur, de la glorificalion de son humain, de son royaume

8

cL de \'é~ise, eL non des cboses naturelles qUI sont dans le monde, 9. NA.TURE. Toules les choses dans la nature SOllt rer,réscnLalives des spirituels et des cé estes, 1 ~. Dans Lou t,es les choses de la nature il y a intérieurement cachées une lin et une cause venant du monde spirituel, 12. , Les choses qui sont dans la naLure snnt lèS derniers effets d:lnS lesquels des antl!rl~urs sont contenus, 1'2 , N~TUIlEL (le) est le dernier dans lequel se terminent les spirituels et les célestes, et sor lequel ils subsistent comme ulle maison sur son rondement, 13. NÉCESSITÉ dç la Parole, 6. NKPTUNE, •. NOM (le) ûgn.la qualité de la chose, 1. Les noms de personnes et de lieux, qui sont dans la Parole, ne peuvent entrer dans le ciel, ni y être énoncés, 10. Tous les noms dans la Parole sign. des choses, ct sont changés dans le ciel en idées de la chose qu'ils signllient, 10. Une série de plusieurs noms exprime daus le sens interne une seule chose, ta. NOllnnES (tous les) dans la Parole :rign. des choses, 10. NUÉE (la) aigll. la Parole dalls le sens de la IcUre, 11. OPPosÉ. La plupart des choses, dans la Parole, ont aussi le sens opposé,17. ORAISON DO~'lNICA LE (dans l'), ct dans chacune de ses expressions, il y 3 des choses innombrables, 11. ORDINATION (1') de toules les choses qui sont dans les enCers, et dans les cieux par le Seigneur, esl décrite dans le sens inl'ime de la Parole, 14. OD!. L'Ordination est 1'.aClioD de di.-

poter en oN! ro.

ORIENTAUX . La science des correspondances a été COf.nue chez les orientaux, 12. OUVRIR. Le ciel ouvert sian. que le sens interne de la Parolc C$t ... u

dans Je ciel, et par suite dans le momie, par ceux auxquels le ciel est ouvert, 1. Les Idées sur les choses de la Coi sonl ouvertes dans l'autre vie, ,. PAnOLE (la) est le divin vrai, 1. Il o'y li dans la Parole aucun mot qui ne signilie quelque spirituel, c'est-à-dire, quelque chose ap!)artenant au ciel el ft l'église, 1. De la nécessité et de l'excellence de la Parole, 6. La Parole n'est comprise que par ceux qui sonl ii1u~trés, 7, La Parole n'est comprise que par la doctrine d'après la Parole, 8_ Dans la 'Parole il ya un sens spirituel, qui est appelé sens interne, 9. Le sens interne de la Parole est principalement pour les anges. et il est aussi pour les hommes, 10. Dans le sens interne ou spirituel de la Parole il y a des arcanes innombrables, 1 t. La Parole 3 été écrite par des correspondances, et ainsi par des représentatirs, 1!. Du sens IiLtéral ou externe de la Parole, 13. Le Seigneur est la Parole, 1 ,. La Parole est pour les hommes el aussi Jlour les anges; elle a étéaccommoùée pour les uns eL puur les autres, 10. C'est la Parole qui unit le ciel et la Lerre, 10. Par la Parole il y a conjonction du ciel avec l'homme, tO. La Parole est la docLrine de l'amour envers le Seigneur et de la charité à l'égard du prochain, 1,. De ceux qui Sôllt conlre la Parole, f 5. Quels sont les livres de la Parole, 16. DIverses autres choses cOllcernant la Parole, 17. Cp.ux C1ui ont mis leur plaisir dans la Parole reçoivent dans 1'3ulre vie la chaleur du ciel dans laquelle est l'amQur célesle, sui.ant la qualité et la quantité du plaisir d'aprés l'amour, f 1. P~nOLE ANCIENNE ou 31ltémosaïque. Elle était semblable à ootre Parole, quant à l'inspiraliu'l, mais accommodée pour les ~gliscs anciennes, 6. Moïse en a fait menLion, 6; mais cette Parole a été perdue, 6, PAROLES (les) sian. les vrais, t 7 ;

9

elles sisn: ~enl les doctrinnu%, 11. laLÎt'cmcnt Asoi-même; aiD~iJ c'e!t l'amour Les dix paroles sig,.. Lous les di"ins do soi et du monde, - C. E. 283. RATroXNEL HUMAIN (le) n~ peul vrais, 17. Le mot parole, dans la langue hébraTque, a difTérer-tes signi- saisir les divins, ni même Ip.s sprrifications, il signifie discours, pensée luels, s'il n'est iUOIstré paf le Seidu melltnl, toute chose qui existe réel- glteur, 7. lement, ct aussi '1uclque chose, 17. O.s. Le RaJÎonnfll do l'homme parLicipe du spirituel CL dl, nOlurel, ou eM, un méPÉGASE, !. Vo;,· CORSE. cnUoe 10 5piriLucl eL la no,orel, P>:NSÉ>: (13), qunnd elle coulo daus dium .1.. C. No !1GB. 10 corps, est représentée par des gestes RtClPIIOCA TroN. JI y a dans la Pact des a!Tectiolls qui corresl'oDdcnt, role une espllee de réciprocalion. 1~. RÉEL. Le divin Yl'ni est le réel uniPF.RCEMION. Sans les idées de l'cntendemenl el de 13 pensée qui en pro- que; et ce dans quoi il est, yennnl vient, il n'y li aucune perception sur dudiYin, est le suùstanliel uni(IUe,1
1.0

SENS de 1;\ Parole. Sens dulaletlre; Il. De tOUltemps il y 3 eu rén!lalion, 6, Des diverses révélations qui sc sont sens interne ou Spirituel; sens intime. Voir Nos 9 à 13. - Dans la Pa~ucct:dé sur cette terre, 6. Il Y a eu ~ussi des révélations prophétiques role il y a un sens spirituel, qui esl appelé sens interne, 9. Le seus interne chez d'autres que les Israélites, G. RITES (tous les) de l'église juive des externes qui représentaient des internes appartenant au ciel et à r église, 12. S"GE. Les anciens sages (aisaient leurs délices de la Parole, parce qu'ils J trou"aicnt des représeutatirs et des !ignificatifs, 12. Il nvpartient à un homme sage, non de confirmer le dogme, mais de voir s'il est vrai avant de le confirmer, 8. S"INT (le) de la Parole vient de cc que le Seigneur seul est dans J'intime de la Parole, 1'. Le saint inDue de l'interne, c·est·n·dire, du Seigneur par l'interne, chez ceux qui considérentla Parole comme sainte, ot cela à leur insu, 7. . ~lalent

o .... Le ... in' de l'homme cst dan. Ion interne; est appelé aoin'- co qui chea

l'hommo ioDuo du ciel, c"en·"-dire, du

Sc.igneur par te ciel. -

Â.

C. No t047!1.

SANG (le) sign. la vIolence faite au vrai par le faux, 1. SCIENCE, Dans les églises anciennes la science des correspondances et des représentations élait la science principale, 4. Voir CORRESPONDANCES. SEIGNEUR (lc) est la Parole, parce lIu'l\ est le divin vrai, 1, U . Le &elgneur est appelé Roi d'après le divin vrai, et Seigneur d'après le divin bien, 1. Le Seigneur a parlé par des correspondances, par des représen13lirs et par des significatifs, parce quïl parlait d'après le divin, U; ainsi le Seigneur a parlé devant le monde et cn même tempsdev3ntle ciel,1~" Les choses que le Seigneur li prononcées ont traversé Loutle ciel, 12. Ou •• Dans tous let écriu de "~ulC1lrt

par la S. iOf1Nr il est enlendu la S.,.,'eur du Monde Ji'lIs-ConuT, qui est le seol ct unique S ~ iBncur .

de la Parole est prindpalcment pour les anges, et il est aussi pour les homo mes, 10. Dans le sens illterue ou spirituel de la Parole il y a des arc;mes innombrablr.s, 11. Les anges spirituels perçoivent la Parole dans le sens interne, et les ~ngos célesles la perçoivent d~11S le sens intime ou supréme, 10. O.s. Pnr II! am. i,tlern" ou le un • .piri. la rarole, il est. entendu l'un cC ,'autre lenl, )0 Jl?irituel cl. le céleste, ou l'interne et l'intime, quand il n'ut p.' (ai, do distinotion. .

Iu_' de

SEI\IE. Daus la P3role, une série de plusieurs noms exprime dans le sens interne une seule chose, '0, SIGNIFICATIFS. Les historiques de la Parole sont des représenta tirs, et les mots sont des significatirs, 1 ~. Le Seigneur a parlé par des correspondances, par des représenlalirs el par des sig


,

if

1 'iI!. La maniêrc .J'écrire ct le st)'18, chez les três-ancicns, étaient aussi par correspolldances et par représentatifs, '1:!. SUDJtiGATlON. Tous les états de la SUlJjll!;3tioll des eu fers par le Seigneur sont décrits dans le Sens intime de la Parole, 14. SunST,,""TIEL UNIQUE (le) est ce dans


Parole d:ms le sens de la lettre à laquelle il a été fait violence, t. Vu;. Les choses qui viennent de 14 propre inte\fi~ence n'ont pas la "ie en clles-m~mes; pourquoi? 1. VIEILl.E. Ccux qui ne ,·culent ct ne 1 rp.connaissent que le seus de 11 leUre de la Parole sunt représentés dans le monde spirituel par une "ieille d~cré­ pite, 1 t. VIEnGE, Ceux qui veulent ct rcconnaissent le sens de la lellre de la Parole, et 00 même temps le sens ~piri­ il cat diL. do.", le. ,,,!"re. (i~ U'rril)... 10 mot luel, sont rcp,,'é senlt!s ..J:lns le Jnonde terre_ut pr18da!1s1 acccpuo~de co~H~6cs, spirituel par une vierge décemment de pOyl, ot apéctalc::mcnl do houx ou .1 y • 11 L . • ·égUae; aioai. dans cene derni~re ac- vêlue, . cs \' te~es ou muses, -'. c.epLion,rCXI)reuion d-On"~.ci~U2tcommct . VILLE DE SANG (ln)t Nabum, JlI. dan.l •• 'e~e .. <"It la m~me que ~Uc-cl .• i. a-ign. ln docll'Ïne d"'ap ..ès les Da'l' le" .o .ne. comm~ dan6 le. liera; oy.l vrais de 1:'1 P4Irolp. falsiliés App. ~ 3 . !I li r4fg'ue .. Quand l'Auteur .. aut rarl or V . . C' . cl d~. Terre. ou Globe. Il emploie le. moll ISCOSJTXS DU SANG. eux qUI nt i" ToII,,,,·b v < . ' . prisent, IJlasphèmcnt et profanent la TUÉOLOCIE. Aujonrd'hui, dans les Parole ont U1l rapport .vec les viscoéglises, 13 doctrino de 13 charild a étd silés du sang, 1 s. reléguée dans 1. science qu·on nomme VIVIPIER. La Parole estviviflée chcz théologie morale, 8. l'bomme selon la vie de son amour et TnoiE. Le chev.1 de Troie n'" si- de sa roi, ,. gnifié aulre chose qu'un artifice sugVRAIS (les), 6, 7 ct ailleurs. _ çéré par l-entendement pour renverser 0.,. Il ut dit c,.oi, au plut'"iel" quo'i qu. tlcs ruurailles 4. daD. cctt. accept.ion le mot.crBi, prit.DbT'\"R 8;0'1. 'I"église quant aux coo- l'anli.V4!mcnt, n'aiL p •• do pluriel; l'!'ei., . b' . . l'Âuteur ~mpIOl'.D' le. deus es.pre.,loD. n:ussanccs du Icn cL du \ rai, .\pp. "(rrQ. el t'cerilott... 1. premièr,e 0 616 l .. e§ 3. duh.t" par lu 't:'f'o'., ct la accondo 'l 'al' 10. UX10N . La glorific.alion du Se1- ~ritJ,. 11 r.ut distinguer eD~re le~ Trai. est l·union de son Humain 3YCC et les vé.l"hé. comme.oDuo 1 antérlcur eL g ueur • • JI ·V · G Je-po.tétlcul"; raDl6ncur e.l plui unl"erJe DaYln Môme, 14. olr LONYICA- leI quo le po.tériour· _ t'Oir l\. C. ~ •• _ TION.



(le) sig". le vrai qui rcvêt 10 bien, 1. Le vêtement teint de: sang, - Apoc. X1X. 13, - $igll. In "~TEY"::NT

Siglli!$

de~

On peut Au u i cooaidél"or le. rra'. commo priocipc.,ct le. r4rj(•• commo d4!cÏ1'ation.••

YEUX (les) BiOIl . I"entendement ct le vrai de)3 toi, 1.

Ou uragi!$ de l'A "lell1· cités da1l3 li!$ Ons . de celle Taille . A. C.

C.E. R. C .



Arcanes Célestes. Ciel et Enfer. Iteligion Chréti enn e .

AVERTISSEMENT Le principal but des 11ldea: que nous plaçons il la suite des oun~gcs de Swedenborg, c"esl de préparer les moyens d'arriver pltlS lard â olllenir, en langue vulgaire, une traduction de la Bible au ssi exacte qu'il sera possible. Voir dans la n ll lJUll « L~ NO UVELLE JtnuS~U:M • deux Lellres, où cc sujet est développé, rune dans le Tome VU, pages ~'9 il ~5'; ct l'autre dans le Tome VllI, pages 369 il 3ï2. Pour remplir ce hut, deux cllOscs nous Ollt paru nécessaires: 10 Avoir des Index complnts. 2 0 Indiquer par des signes particuliers, non-seulement les ' Numéros où le passage est expliqué ou illustré, en tout ou en partie, mais aussi les Numéros 0\'1, dans J'original, le tellte biblique es t donné en latin. Lu Inde:r: doivent être complets, parce que tello cilalion qui, à la pre• mière "ue, p~ rallrJit de trop peu d'import:l\lce pour Ctre siguoléc, pounai t Cependant, après examen, offrir de précieux documents; et a u ~s i, parce que telle remartlu e, qui n'intéresserait que médiocrement certains lecteurs, pourraitetre d'u n três-grand intéret pour d'autres. Le t=le latin doit être signaU, aflD d'éviter une grande perle de temps 11 ceux qui "culcn t s'assurer du lexIe. En effe t, dans ces blde:x: un grand nombre de Versets de la .Parole sont cités sans que le texte soit donné; el souvent, lorsqu"il est donné dans certains Numéros, il ne l'est pas dans les autres . Dans le premier cas, le lecteur est avt-rli qu'il le chercherait en vaitl; Oans le second cas, il ne le chercbera que dans les Numéros signa lés. Un autre a\'aotage, c'est que, quand un Verset est donné tel: tu cllemenl dans plusieurs Numéros, 011 pourra facilement s'y reporter pour s'assurer s'il y a des variantes ou s'ilu"y ell a. pas, ces "adantes pouvant être d'un grand secours pour la traduction du passage. Enfin le passage cst cité ou textu ellement ou en termes non form els. Il impur tait encore d'indiquer ceUe différence; car si le texle exp rim é en lermes Don form els n'a pas la même valeur que le texle même, il peut du moins scr,'ir fi reconsLituer ce tex.te en donnan t les racines des mots. Désigner ces diverses indications pa f des signes l~pogr3phiqu es qui par eux-memes n'aura'ient aucune signification, ce serail cbarger la mémoire du lecteur, n~us avons préféré recourir à des Ièltres i\litiales dontl:! significatiol1 sera racilemenl retenue. L es lrois lettres., l, " initiales des mots Explication, lllU$tration et Texte, suffiscnt pour' exprimer huit indications différentes, t signifiont texte {ormù du passage, ct ce tte m~me lellre retournée, l, signifian t lexte etl termes non {orme/$.

INDEX DE.S PASSA.GES llE LA PAROLE. CIT{;.S O I\N S L'OU,' nA.GE.

.• .•







• •





NOTA.-Les LeLtres placées à la suite d'un Numéro siGnifu:UI, 11 savoir : l T elCt~ formel du pass.'ge .. l T edc en termes non formels. e Explication. • i lIIu stmlion . to Texte form el el explication. • LI T exte formel el illu LmLion. 10 Te:
.

.

GENÈSE, Ch~p.

X Ll X.

...







Numéro;;.

" ers. 17, 18.



2\1.1

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