ION BARBU
Ion Barbu est né le 19 mars 1895 à Campulung-Muscel (de son vrai nom Dan Barbilian). Très doué pour les mathématiques il est devenu poète animé de l’ambition de montrer à son ami et copain, Tudor Vianu, qu’il peut écrire aussi de la littérature. Sa création lyrique illustre, d’après sa propre confession, sa relation avec les mathématiques et la poésie. Même s’il est contemporain avec Blaga et Arghezi, la poésie de Ion Barbu est plus proche de la conception de quelques poètes modernes comme Mallarmé, Valéry Baudelaire, mais aussi des chansons du monde d’Anton Pann. Sa création exprime surtout son désir de communiquer avec l’univers, de contempler le monde dans sa totalité. Le vers de Barbu ne se soumet à aucune règle de logique entre les mots, son language étant hermétique et ésotérique. Dans la création lyrique de Barbu, Tudor Vianu trouve trois étapes essentielles, qu’il met en évidence dans son travail « Introduction dans la poésie de Ion Barbu » (1935) : 1. L’étape parnasienne comprend la création publiée entre 1919-1920 dans la revue « Sburatorul » de Eugen Lovinescu, de laquelle font partie des poésies comme « La Lava », « Montagne », « L’arbre », « Banquises », « Panthéisme », « Area », « Pytagora », etc. 2. L’étape baladesque et orientale (1921-1925) se caractérise par une poésie épique : « baladesque » qui évoque un monde pittoresque, d’inspiration balkanique ou autochtone semblable à la conception d’Anton Pann. La poésie « Nastratin Hogea à Isarlak » est une réflexion et une satire en même temps sur l’état de solitude, dans laquelle la cité blanche Isarlak est plongée. 3. L’étape hermétique (1925-1926) est marquée d’un language criptique caché, parfois par des mots inventés. La conception hermétique signifie caché, auquel l’accès se fait par la révélation et par l’initiation (provenant de « Hermes », le dieu grec qui connaissait les secrets de la magie astrologique) ELEVI : Alexandru Lavinia/Manu Oana CLASA: aIXa H
Professeur coordonnateur: Iulian Untaru