INTERSYNDICALE CFDT INTERCO CFE CGC UNSA FO DU CREDIT MUNICIPAL DE DIJON COMMUNIQUE DU 16 NOVEMBRE 2009
Nous vous faisons part des événements les plus marquants de la semaine écoulée et nous vous recommandons la lecture des articles de journaux cijoints. Nous vous conseillons aussi, pour ceux qui ne l’ont pas déjà fait, de vous rendre sur le site internet de la ville de Dijon (http://www.nettv.fr/dijon/conseilmunicipal/20091109/vod/) et de visualiser durant une heure et demie, en différé, la première partie, pour le moins instructive, du Conseil Municipal de lundi dernier. Le lundi 9 novembre, nous avions appelé à faire grève une heure ce même jour afin de montrer à la Gouvernance notre détermination. Ainsi une trentaine d’agents du CMD se sont mêlés, calmement et dignement, au public qui assistait à cette séance du Conseil Municipal. Leur présence a été remarquée et l’ordre du jour a été modifié par le Sénateur Maire de Dijon. En effet le point n°46, relatif au CMD, a été ramené en point n°2 et les échanges entre Monsieur REBSAMEN et l’opposition, menée par Monsieur DUGOURD et Madame VANDRIESSE (également élue du COS), ont été vifs. Vous qui subissez ce dossier de filialisation serez atterrés d’entendre des contre-vérités frisant la caricature. Nos collègues présents, agacés d’entendre de telles inepties et notamment, la déclaration finale du Sénateur – Maire qui n’a pas hésité à conclure : « Je n'ai pas envie d'y répondre (aux questions pertinentes posées), je ne suis pas soumis à la question … », se sont retirés dans le calme après avoir brandi des banderoles hostiles à la filialisation. En visualisant cette séance du Conseil Municipal, vous vivrez un grand moment de fausse démocratie participative ! De plus, en lisant les articles de journaux et notamment celui des Echos, vous vous apercevrez que non seulement la notion du secret bancaire est à géométrie variable mais qu’en plus, tout est fait pour discréditer l’Etablissement. Les intentions de Monsieur MAGLICA, aidé par l’ancien Viceprésident GILLOT, sont claires. Selon leurs dires, la Commission Bancaire
pourrait à tout moment retirer notre agrément en cas de détérioration du coefficient d’exploitation. Mais ils oublient de souligner, au passage, que le 19 octobre 2009, cette dernière a abandonné toute poursuite à l’encontre du CMD. En outre, ils affirment que de partenaire, la Banque Postale est devenue concurrente, entraînant une baisse de 50% de la production des prêts. Or, ce chiffre ne repose sur aucune réalité, la Banque Postale n’ayant pas encore commencé cette activité, et les statistiques internes comptables révélant que les prêts de seulement 41% de nos clients sont prélevés sur un compte de la Banque Postale (37% du montant des encours). Pour autant, ces clients ne cesseront pas forcément de demander des prêts au CMD, clients bancaires et clients prêts devant être dissociés. Enfin, la Gouvernance se retranche derrière un rapport d’un cabinet d’expertise financé par la Mairie et particulièrement orienté pour tenter d’accréditer ces assertions fallacieuses. Vous l’aurez compris : tout est mis en œuvre pour noircir le tableau et faire croire que la seule issue est la filialisation. Tout cela sans mesurer les conséquences de telles déclarations sur le personnel, les fournisseurs et surtout la clientèle. Le Vice-président reconnait que les 27 millions d’euros restants après cette opération financeront pendant un certain nombre d’années l’action sociale de la ville. Bref, les choses sont maintenant claires et, comme nous le déplorions dès le début de notre contestation, seuls les fonds propres du CMD intéressent la Mairie et rien d’autre. C’est pour cela que les collègues de Dijon ont, à nouveau, débrayé pendant une heure vendredi 13 novembre au soir et ont distribué samedi 14 novembre au matin des tracts devant le Palais des Congrès de Dijon où se tenaient les premières rencontres du rassemblement des socialistes, écologistes et démocrates. Quant aux propositions orales faites par Monsieur MAGLICA le vendredi 6 novembre, vous vous apercevrez, comme nous, qu’elles sont toujours au stade de projets. Nous avons le sentiment, une fois de plus, d’avoir été dupés. Et nous constatons, à nouveau, que ce dossier n’est pas maîtrisé et n’est pas travaillé par la Gouvernance. Pour notre part, nous pensons qu’existent d’autres solutions moins radicales que la filialisation et nous voulons être entendus.
Aussi, nous demandons au Président l’organisation d’une table ronde réunissant la Gouvernance, la Direction, l’Intersyndicale mais aussi des élus et des usagers (particuliers ou associatifs), afin de donner un nouvel avenir au Crédit Municipal de Dijon. Nous vous rappelons que nous maintenons le préavis de grève illimité. En effet, nous demandons toujours que notre message soit entendu par le Sénateur Maire de Dijon et qu’il renonce définitivement au projet de filialisation/privatisation du Crédit Municipal. Nous adressons, aujourd’hui même, au Président un courrier afin d’obtenir un rendez-vous A défaut, nous agirons, encore et autrement. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des avancées des discussions et des actions que nous vous proposerons. Nous vous remercions de faire rapidement parvenir à Jean Philippe BEAUVOIR toutes les pétitions signées. Cordialement. B. USIETO CFDT INTERCO
S. BRUAND CFE CGC
J. P. BEAUVOIR UNSA
M.ZILIANI MAITROT FO