Feuille Bio Mars09

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N° 101 mars 2009

« Alternative bio 2009 » : producteurs et consommateurs français s’associent pour défendre une bio qui porte leurs valeurs ! » Tribune libre

Dans un contexte de forte inquiétude face à l’évolution de la règlementation européenne, le projet d’une marque bio nationale privée est entré dans une nouvelle dimension avec la consti‐ tution de l’association Alternative Bio 2009.

2

Bio fliquesse, bio peti­  tesse, bio promesse, bio  tristesse…une gamme  complète

Le saviez vous ?

Une demande des producteurs… L’ambition du projet a toujours été d’identifier parmi les pratiques françaises qui n’ont plus cours depuis le 1er janvier 2009, celles qui donnent une cohérence au projet bio. En effet, les enquêtes réalisées par le réseau le montrent, les producteurs interrogés n’ont pas l’intention de changer leurs pratiques. Il s’agit aujourd’hui d’y ajouter des mesures strictes sur les OGM, et de se donner des objectifs de progrès non pris en compte par le règlement européen.

2

…et des consommateurs

Plan  écophyto 2018 : où  en est l’observatoire des  pesticides ?

Portrait 

Du point de vue des consommateurs, les attentes vont dans le sens d’une bio toujours plus soucieuse de son impact environnemental et social, garantissant un niveau constant de qualité pour leur santé et celle des générations à venir. Elle respecte la saisonnalité, limite les embal‐ lages et les transports, privilégie une bio à taille humaine, protège les ressources naturelles, et utilise les énergies renouvelables. Dans cette marque privée, ces thématiques pourront être traduites progressivement.

3

Benoît Gaudefroy : en  cours d’installation en  bio  en Corrèze 

Actu Limousin

Les missions d’Alternative Bio 2009 L’association se donne pour mission de construire collectivement les outils d’une marque bio garantissant les produits issus de l’agriculture biologique pour tous les acteurs du sec‐ teur. L’objectif est de conserver les standards de qualité qui font depuis 20 ans la bio fran‐ çaise et d’expliquer ou réexpliquer, notamment aux nouveaux entrants de la filière, les fon‐ damentaux d’une bio cohérente techniquement, socialement, et économiquement. Alternative Bio 2009 laissera ensuite sa place à l’association gestionnaire de la marque.

4 5

Une dynamique partagée

Filières

Si les producteurs bio français ont toujours préféré œuvrer pour mettre en place des rè‐ gles nationales publiques, d’autres pays européens ont depuis longtemps mis en place des marques privées pour garantir leurs spécificités, qui vont souvent bien plus loin que les demandes réglementaires européennes. Dans notre pays, Demeter, Nature et Pro‐ grès, et d’autres marques ont déjà montré la voie.

6

Un  point sur la mission DI­  VA « accompagnement des  producteurs fournisseurs de la  restauration collective » 

Règlementation

Les enjeux 6

Les attentes sont nombreuses : offrir une garantie d’un haut niveau d’exigence, retrouver les fondamentaux, initier une dynamique de progrès, être au plus pro‐ che des attentes des consommateurs, maintenir le dialogue et la confiance…

11 fiches pour comprendre  la nouvelle règlementation 

(communiqué de presse Alternative Bio 2009 du 26 février) 

Réorganisation des DGCCRF 

Échos du réseau Réorientation des aides de la PAC : plus  d’équité entre productions mais un soutien  insuffisant aux agriculture durables 

OGM La commission  européenne désavouée par 22 pays

7 7 8

Calendrier  Annonces

Bio fliquesse, bio petitesse, bio promesse, bio tris‐ tesse…une gamme complète !

Tribune Libre

La restauration collective bio a le vent en poupe. Et pour cause, elle n’a que des avantages : véritable levier pour la pro‐ duction locale, elle permet également de sensibiliser les consommateurs de demain à l’environnement, à la biodiversi‐ té, au rapport entre santé et alimentation…et tant d’autres choses encore. L’Etat a fixé des objectifs et veut montrer l’exemple : atteindre 15% de repas bio en restauration col‐ lective d’ici 2012. Les collectivités locales, elles aussi, s’en‐ gagent, notamment à travers la mise en place des Agendas 21. Mais est‐ce si simple de proposer des repas bio ? Tout dépend de la cohérence que l’on souhaite donner à sa démarche…Car quoi de plus simple pour un cuisinier que de déballer un sachet de carottes bio en provenance d’Italie et de compter jusqu’à 100 le temps que ça chauffe, ou d’inscrire à son menu du 20 décembre des fraises bio « made in Maroc » arrivées en Limousin à coups de semi‐remorques remplis de gazoil ? Ou encore pour un gestionnaire de signer au bas d’une page un devis qui lui propose des repas « équilibrés » à moins de 1€50 par élève, sans se demander comment, à ce tarif, est‐il possible de garantir des produits de qualité et un prix juste au producteur ? C’est pour veiller à cette cohérence que les GAB et les GRAB de toutes les régions de France font le choix aujourd’hui d’accompagner les plateformes de produc‐ teurs bio locaux qui souhaitent fournir la restauration collective. Et les collectivités territoriales y sont parti‐ culièrement sensibles car, pour la première depuis très longtemps, elles sont pleinement associées au dispositif et sont partie prenante dans le succès de chaque projet au même titre que les paysans, les transformateurs, les cuisi‐ niers, les enseignants…

Alors forcément, on ne peut qu’être écoeuré par cette récente condamnation à plus de 3000€ d’amende de la plateforme Resto Bio Midi‐Pyrénées et du GAB 32. Le GAB 32 accusé d’avoir, en 2004 dans le cadre d’un partenariat expérimental avec le Conseil Général du Gers, mis à disposition de la plateforme Resto Bio Midi‐Pyrénées, à hauteur de 2 jours par mois, ses animateurs fi‐ nancés par le Conseil Général pour effectuer les livraisons des repas bio dans les collèges. Une condamnation d’autant plus révol‐ tante qu’elle n’aurait jamais eu lieu sans une lettre de dénoncia‐ tion pour « concurrence déloyale », adressée à la DGCCRF par une structure nationale leader dans le domaine de la restauration collective bio, qui voyait d’un mauvais œil arriver toutes ces peti‐ tes plateformes de producteurs locaux qui, elles, s’attachaient à ne pas oublier que commerce peu rimer avec développement local et économie solidaire. Surtout qu’aujourd’hui, 5 ans après, et alors que le verdict vient seulement de tomber, cette même structure nationale démarche les collectivités en se vantant de travailler avec les producteurs locaux, voire même en partenariat avec leurs GAB et leurs GRAB. Ben voyons ! Quand on sait que cette entreprise propose des to‐ mates bio en plein mois de décembre aux collégiens corréziens, on est à la limite du dépôt de plainte pour propos mensongers, et utilisation abusive de l’image des producteurs bio, de leur savoir‐ faire, et de la notoriété de leurs groupements auprès des collecti‐ vités locales ! Mikaël Guerreiro

(GABLIM et Manger Bio Limousin ont décidé de manifester leur soutien au GAB 32 et à Resto Bio Midi­Pyrénées en ver­ sant une contribution de soutien. Si vous souhaitez vous y associer, contactez GABLIM)

Le Saviez-vous ?

Plan Ecophyto 2018 : où en est l’observatoire des pesticides ? Après l’annonce en septembre du plan Ecophyto 2018 –qui vise la réduction de 50% de l’usage des pesticides d’ici 10 ans, l’adoption du paquet Pesticides par le Parlement européen en janvier dernier signe le renforcement du contrôle de leur usage. Il était temps. Surtout en France, premier consommateur de pesticides en Europe (77.300 tonnes utilisées en 2007, soit plus de 5 kg/ha/an). C’est dans ce contexte qu’est né l’Observatoire des résidus de pesticides (ORP) en 2001, à l’initiative des 4 ministères chargés de l’écologie, de la santé, de l’agriculture et de l’économie. L’ORP a pour mission de caractériser les expositions aux pesticides de la population et des écosystèmes en exploitant les données existantes, et d’identifier les besoins de recherche complémentaires. Coordonné depuis 2005 par l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset), l’ORP rassemble 25 agences sanitaires, instituts, et organismes de recherche.

2 La Feuille bio du Limousin

Le premier plan d’actions (2006-2008), doté d’un budget de 4 millions d’euros et structuré autour de 22 actions, s’achève, et des constats et propositions ont déjà pu

être établis. En premier lieu, des listes prioritaires en fonction des milieux ont été créées, totalisant 70 substances. Ensuite, plusieurs travaux ont permis de mettre en lumière la présence de pesticides dans des milieux jusqu’alors peu investigués, comme celle du lindane, un insecticide interdit depuis 1998, dans 100% des échantillons de sols analysés dans le cadre d’une étude menée sur le grand nord de la France, ou encore celle d’importants dépôts aériens de pesticides dans la mer et sur le littoral. Parmi les autres résultats marquants figurent ceux d’une étude de l’Afssa sur l’exposition aux pesticides via des aliments réellement consommés, c'est-à-dire après préparation ou cuisson, et qui conclut que la transformation des produits ne fait pas disparaître les résidus. Le deuxième plan d’actions (2009-2011), organisé autour de 27 actions, prévoit notamment la mise en place d’un dispositif de suivi quantitatif des pesticides utilisés, ainsi que d’études permettant de caractériser l’exposition réelle des Français, par l’analyse de pesticides dans le sang, les urines ou les cheveux. L’approche régionale est également mise en avant afin de faciliter les échanges sur les bonnes pratiques et d’intégrer les spécificités agronomiques et climatiques des territoires. Enfin, un système d’information géographique regroupant les données sur les résidus de pesticides, complétant ainsi la carte interactive mise en ligne en 2007.

(source : Le Journal de l’Environnement du 13/03/2009)

N° 101 mars 2009

La Roche

Benoît Gaudefroy

19200 AYEN

En cours d’installation en bio en maraîchage fruits et volaille sur 2ha

Benoît, parles- nous de ton parcours et de ton arrivée en Corrèze

  «  éléments  »  équilibrants

des

pour le fonctionnement

biologique de ma ferme. J’ai beaucoup à apprendre sur les aspects techniques mais je suis attaché à gar-

En fait, ce sont à la fois mes parcours personnel et professionnel

der

qui m’ont conduit vers ce choix de vie. J’ai grandi dans un uni-

terme. Il faudra sans doute que j’intègre une di-

vers capitaliste avec des habitudes consuméristes qui m’on rem-

mension transformation à mon projet, cela dit je ne

pli la tête de paradoxes. Mon retour à la terre trouve sans

souhaite

doute son explication là-dedans. J’ai une formation dans le

établi à l’avance.

une

direction

pas

écologique

rentrer

dans

au

un

sens

propre

prévisionnel

du

trop

commerce, et du coup j’avoue humblement que devenir agriculteur est un défi qui s’accompagne d’incertitudes et de doutes. Avant d’arriver en Corrèze j’ai travaillé 6 ans en région

¨

économique de ton activité ?

parisienne comme cadre commercial dans l’alimentaire. Je ne vous fais pas de dessin sur la vie que je menais et sur mon quotidien ! Ce qui m’a arraché de là, c’est la mort de mon père, le début d’une remise en cause. J’ai quitté mon boulot pour venir m’installer avec ma femme en Corrèze, où nous avons ouvert un établissement de restauration rapide. J’étais devenu mon propre patron, ce qui était mon objectif de l’époque, reste que ce nouveau métier ne me comblait pas totalement. En côtoyant plus directement le consommateur, j’ai réalisé la dimension artificielle du service que je proposais : mal bouffe, beaucoup de gaspillage et peu de convivialité. La rentabilité restait encore une fois le fil conducteur… Malgré l’autonomie gagnée j’ai bien perçu que j’évoluais toujours dans un monde déconnecté de la réalité, de la nature particulièrement. Le commerce tel qu’il a pris place aujourd’hui met un voile entre notre regard et la nature, sans compter qu’il fait ressortir le mauvais côté du genre humain. Le cautionnement collectif actuel du capitalisme

Comment envisages-tu la dimension

En

vivant

à la

campagne

au quotidien,

j’ai pu

constater à quel point les agriculteurs ont subi les effets pervers de l’économie de marché. Ils ont perdu beaucoup de libre arbitre dans la conduite de leur

ferme,

c’est

pour cela

que j’ai

choisi

tiartr oP

¨

de me

concentrer sur un système de vente au panier. J’ai déjà une base de contacts pour 2009 mais il faudra l’élargir dès 2010. Je suis conscient de mon manque d’expérience,

c’est

pour cela

que je

vais limiter

le

nombre de paniers au départ et partir sur des investissements matériel légers. Je ne souhaite pas établir le principe du paiement à l’avance avec les consommateurs, tout du moins pas au début et tant que mon calendrier de production ne sera pas rodé. Occasionnellement je pense aussi déballer sur les marchés forains pour mes surplus et pour me faire connaître.

est une grave erreur, et pour moi sans doute la source de nombreuses insatisfactions. J’ai mis du temps à m’écouter et à le comprendre, maintenant il ne me reste plus qu’à travailler !

¨

Quel avenir vois-tu pour la bio en France ?

¨

Présentes-nous ton projet d’installation

C’est un projet d’installation qui s’est formalisé en 2008 grâce à l’achat de notre maison et de 2 ha de terres accolées. Le lieu a déterminé l’orientation du projet et non l’inverse. L’objectif pour 2009 est de démarrer prioritairement la production de légumes, en plein champs et sous serre. Mes terres ne sont pas des plus favorables pour une gestion en tout mécanisé mais je bénéficie d’une exposition exceptionnelle, ce qui me permettra aussi de travailler sur la production de primeurs. Parallèlement j’ai commencé la plantation de fruitiers et je démarre modestement un atelier volaille. Ces deux productions seront plutôt expérimentales, même si elles m’apporteront un plus sur le plan économique en trou-

Même si c’est naïf, j’espère que la réglementation bio officialisera un jour la dimension biodiversité ou plus généralement la cohérence écologique sur les fermes. Aujourd’hui le non usage de pesticides et des engrais de synthèse est fixé dans la tête

des

consommateurs,

mais

il

faut

aller

plus loin ! L’agriculture bio-dynamique m’interpelle particulièrement à ce propos, je la connais mal dans la pratique mais son intégration

des

grands

nous entourent

cycles

me paraît

naturels

qui

un socle

de

 

travail intéressant.

Propos recueillis par Arnaud Dutheil 

vant une place légitime dans les paniers de légumes. Avec les arbres fruitiers et les animaux, je souhaite surtout amener

N° 101 mars 2009

3 La Feuille bio du Limousin

FCO : des nouvelles des collectifs pour le libre choix de vaccination

« Coccinelles et Compagnie » 2009

Ü

Le collectif anti obligation de vaccination 19 a rencontré le préfet de Corrèze (voir compte rendu dans le n° 100 de la feuille bio).

Actu Limousin

Contact : Sibylle Peyrelongue / [email protected] Le collectif creusois a été créé le 23 janvier. Suite à cette réunion qui s'est tenue à St Christophe, une collecte d'environ 300 signatures ainsi qu'une demande d'arrêt de la vaccination obligatoire de la FCO, sans aucune entrave ni perte de droit, a été remise le lundi 9 mars au Préfet de la Creuse par une délégation du collectif creusois. Tous les signataires et les agriculteurs se sen­ tant concernés par cette volonté de libre choix se sont rassemblés devant la Préfecture de la Creuse ce même jour à 15h30. Contact : Christian ARTHUR, 05 55 64 10 24 / chris­ tian.arthur @wanadoo.fr ­ Jacky TIXIER, 06 87 37 24 66 / [email protected] Le collectif 87 a demandé une audience au préfet début février mais suite au refus de celui­ci, une délégation du collectif a rencontré M. Barron, directeur de la DSV 87. Cet entretien fut riche en informations notamment sur les sanctions en cas de refus de vacciner : restrictions des mouvements d’animaux déjà précédemment en vigueur ; pas de vente en vif si l’on est déclaré « FOYER » ; pas d’indemnisation en cas de perte (mais il n’y en a déjà plus de toute façon). Mais à ce jour : * aucune déqualification de cheptel * aucune pénalité sur les aides PAC Rappelons que l’obligation vaccinale, qui était limitée à la campagne 2008/2009 et qui pourrait ne pas être reconduite, avait pour objectifs de : * « Ralentir la progression FCO » (en dépit du bon sens et avec une majorité de troupeaux déjà touchés) * « Garantir un marché suffisant aux laboratoi­ res » (cela doit donc être rentable). Les revendications du collectif remonteront au minis­ tère via la DSV, puis le Préfet, à savoir : * des alternatives à la vaccination existent * l'immunité naturelle doit être reconnue * la FCO 1 et 8 n'étant qu'un début nous devons pouvoir sélectionner nos animaux les plus résis­ tants * les élevages non vaccinés seront utiles au suivi de la maladie Contact : Christine Pougnon 05 55 03 52 43 / [email protected]

4

La coordination nationale des collectifs FCO pour le choix de prophylaxie est lan­ cée. Elle se fera en partenariat avec la Confédération paysanne, la FNAB et le SABD (Syndicat d’Agriculture en Bio Dy­ namie). Le collectif des collectifs s'appellera: Coordination nationale des collectifs FCO.

La Feuille bio du Limousin

Ü

La première réunion des béné­ voles a permis de valider la constitution d’un comité de pilotage. Ce comité de pilo­ tage restreint (moins de 10 per­ sonnes) comprend des consom­ mateurs, des producteurs et des membres de l’équipe de GABLIM. Il sera chargé de mettre en place les animations autour du thème choisi. Le thème 2009 pourrait prendre pour titre « Et si on déve­ loppait l’agriculture bio ? ». Suite à la publication des chif­ fres de l’Agence bio insistant sur le développement de la consommation bio et «minimisant» la stagnation de la pro­ duction nationale, les bénévoles proposent de travailler sur ce paradoxe de la bio en France. Les objectifs des animations autour de ce thème seraient : * porter à la connaissance des visiteurs ce constat * identifier les freins au développement de la production * proposer des solutions locales (foncier…) D’autres animations hors du thème pourront aussi être pro­ posées : autour du thème de la laine et de sa valorisation locale (réalisation collective : fabriquer une Coccinelle géante…), Contes sur l’agriculture, Quizz exposants Si certains d’entre vous sont tentés de participer à l’évène­ ment dimanche 14 juin, rejoignez l’équipe de préparation . Nous comptons sur vous ! Contact : Jenny au 05 55 31 86 81

Les repas du mois 1  87

1000 repas complets  5134  repas partiels 

APPEL Administrateurs ITAB L’ITAB recherche des administrateurs susceptibles de repré‐ senter son Centre Technique Régional au CA de l'ITAB. La prochaine assemblée générale de l'ITAB aura lieu le 2 avril.

Volontaires FCO Les réunions sur la FCO, autant politiques que techniques, se multiplient au niveau national. Or, aujourd'hui, ce sont des agriculteurs déjà lourdement chargés en dossiers natio‐ naux qui y assistent pour la FNAB… quand ils le peuvent. La FNAB cherche donc un ou des volontaires pour devenir référents professionnels FCO pour la FNAB. C'est assez ur‐ gent, comme vous pouvez l'imaginer...

N° 101 mars 2009

Des filières viande (bio) dynamiques en Limousin Ü

Le 24 février dernier les éleveurs et acteurs de la filière viande bio de la Région étaient conviés à la commission viande organisée par GABLIM chaque année. Au pro­ gramme, 2 points sur des outils de transformation filière courte avec :

* le projet d’abattoir en Creuse porté par le collectif « Abattre et valoriser la viande en Limousin » : une étude menée par le PNR Millevaches conclut à la construction d’un abattoir fixe de petite capacité (500t) et atelier de découpe pour un investissement de 1.9 millions d’euros sans terrain ! La commune de Bourganeuf est pressen­ tie et le collectif attend désormais le positionnement des élus…

· V endredi 20 m ars : lancement de la campagne « Objectif Zéro Pesticide », Amphithéâtre du Conseil Général à Tulle (19), projection débat « Pesticide, NON merci » à 18h · L undi 23 m ars : projection du Film « Nos enfants nous accuseront », débat, entrée 5€ Cinéma Le Palace à Tulle (19) à 21h · Mardi 24 m ars : Conférence sur les Agrocarburants avec la participation d'un expert colombien à Limoges, amphi Blanqui à 20h30

* la proposition du CIBIAL (Centre d’Innovation pour les Biotechnologies et les industries Agro­ alimentaires en Limousin), situé à Verneuil/Vienne au lycée des Vaseix, de réaliser une étude de faisabilité d’un atelier de découpe attenant aux locaux existants. Les éleveurs intéressés peuvent se faire connaître auprès de GABLIM. Puis 3 points sur la structuration des filières bovines et porcines avec :

* les actualités de l’UNION BIO : l’interlocutrice des éleveurs est désormais Barbara Lopez , des finan­ cements demandés pour 2.4 ETP de techniciens bio dans les organisations de producteurs adhé­ rentes et le lancement du Baron, JB de 15 mois pour valoriser la voie mâle…

· Mercredi 25 m ars : conférence « Jardiner bio » amphithéâtre Blanqui à Limoges à 20h30 · Jeudi 26 m ars : Þ table ronde sur les impacts des pesticides au LEGTA Brive Objat (19) à 20h Þ Forum sur la gestion des espaces verts publics, démonstration de matériels à St Priest sous Aixe (87) de 9h30 à 17h

· S am edi 28 m ars : portes ouvertes au LEGTA Brive Objat (19) sur le thème « jardins sans pesticides » · Du 20 au 25 m ars : Sensibilisation des jardiniers amateurs aux techniques culturales alternatives aux pesticides à Jardiland à Guéret (23) · Du 20 au 30 m ars : repas bio au LEGTA Brive Objat (19) avec sensibilisation des élèves à « manger autrement » · Du vendredi 20 au dim anche 22 m ars : différentes animations et projection de films autour d’un jardin sans pesticides (apporter une fourchette et une chaise longue)

cialiser et promouvoir un veau rosé bio limousin, une autre voie pour valoriser les bovins mâles.

* le projet de PORLIM, interprofession porcine limou­ sine, pour répondre à un besoin de 200 porcs bio / semaine, sur l’installation de 15 à 20 ateliers de 50 truies reproductrices. Véronique Baillon

GABLIM fait le plein d’animations pendant la Semaine du Développement Durable Ü 

Pour la 2ième année consécutive, nous sommes très sollicités début avril pour intervenir dans les établisse­ ment scolaires ! Pas moins de 15 classes et un centre de loisirs vont bénéficier de notre panel d’anima­ tions (exposition, jeux, dégustations, ateliers prati­ ques…) recensées dans le Guide pédagogique de l’Agriculture Biologique en Limousin. La commune de Malemort/Corrèze, les collèges d’Isle en Haute­Vienne et de Lubersac en Cor­ rèze montent des actions d’envergure pour sensibiliser un maximum de jeunes ! Rappelons également que le développe­ ment durable, c’est toute l’année qu’il faut en parler, n’hésitez pas à nous contacter pour vos projets.

Véronique Baillon

N° 101 mars 2009

Actu Limousin

· V endredi 27 m ars : Þ Projection débat « Pesticide NON merci » à la salle de la mairie à Ayen (19) à 20h30 Þ Forum « Alternatives aux pesticides en espaces verts » de 9h30 à 16h30 au LEGTA Brive Objat (19) Þ Atelier de jardinage « Les pesticides, comment s’en passer ? » et fabrication compost de 10h à 12h à Chéniers (23)

* l’initiative de 3 éleveurs corréziens pour commer­

5 La Feuille bio du Limousin

Un point sur la mission DIVA « Accompagnement des producteurs fournisseurs de la restauration collective »

Filières

Depuis le 9 février 2009, GABLIM a confié à Alice Valenzisi, chargée de mission, et Anne Boutignon, stagiaire de l ISA de Lille, la mise en œuvre de la mission DIVA ayant pour objectif de mieux structurer la production biologique relevant de la filière RHD (Restauration Hors Domicile). Pour rappel, cette mission fait suite à la demande d un groupe de producteurs fournisseurs de la restauration collective soucieux de mieux s organiser face à l augmentation croissante de la demande des collectivités. Les enjeux de cette mission :

* Améliorer l organisation et la planification des productions locales à destination de la RHD,

* Développer en volume et en diversité les produits locaux proposés. Alice Valenzisi travaille à la structuration sur l ensemble des filières (produits laitiers, fruits et légumes, viandes,

pain, autres), tandis que la mission confiée à Anne Boutignon se porte sur la filière maraîchage dans l objectif de construire un outil de planification pour cette filière. Une première phase de rencontres avec les acteurs clés a permis une prise de connaissance du contexte et la préparation d un guide d entretien pour la phase d enquête. Présenté en comité de pilotage le 26 février, ce guide est actuellement en phase de test. La phase d enquête se déroulera sur les mois de mars-avril, et devra permettre de rencontrer de façon exhaustive les producteurs fournisseurs de la RHD. Il est aussi prévu de rencontrer les producteurs en phase de réflexion par rapport à ce nouveau débouché. Si c est votre cas, nous vous invitons à nous contacter au 05 55 31 86 82. Nous vous tiendrons informés de l avancée de cette mission dans les prochaines Feuille Bio, et une restitution des résultats aura lieu avec tous les producteurs rencontrés.

11 fiches pour comprendre la nouvelle règlementation

Avec l arrivée du nouveau dispositif règlementaire concernant l agriculture biologique, la FNAB a souhaité en proposer une explication claire et pédagogique avec un document de synthèse constitué de 11 fiches.

Règlementation

* Productions végétales * OGM * Cadre général de l élevage * Apiculture * Produits autorisés en bio. * 6 fiches spécifiques à lire en

complément : bovins destinés à la production de viande et équidés, bovins laitiers, ovins et caprins viande et lait, porcs, volailles de chair, poules pondeuses. Ce document consigne les principales dispositions européennes

régissant la production biologique, et leur application française. Il a été élaboré à partir des textes règlementaires en vigueur sur le territoire européen et/ou national à partir du 1er janvier 2009 : le règlement cadre : CE n° 834/2007 et son règlement d application « principal » : CE n°889/2008. Il s appuie également sur les précisions fournies par le « Guide de lecture » français de ces textes. Ces trois textes sont disponibles sur le site Internet du Ministère de l Agriculture : www.agriculture.fr ou sur le site de la FNAB : www.fnab.org. Permettant d apporter une information concise à quiconque souhaite avoir une première approche de la réglementation, ce document ne remplace en aucun cas les textes officiels, qui peuvent évoluer.

(Disponible à GABLIM au prix de 10€ + frais de port)

Réorganisation des DGCCRF Les services du 1er ministre ont annoncé sans préavis l intégration des unités départementales de la CCRF (Concurrence Consommation Répression Fraudes) dans une direction départementale (préfectorale) de la protection des populations (DPP). Prononcée devant les Préfets de région, réunis à Matignon le 15 décembre 2008, cette décision constitue une menace sérieuse contre la DGCCRF, administration nationale de contrôle économique, chargée de la protection des consommateurs. En effet, l exercice ne se borne pas uniquement à une fusion visant une baisse drastique des effectifs. Il donne aussi au Préfet de département l autorité hiérarchique sur les agents de la DGCCRF.

6

Quel avenir pour les réseaux nationaux de contrôles, les structures d échanges supra départementales ? C est la fin d une structure organisée nationalement, capable d intervenir sur les pratiques irrégulières ou frauduleuses tant nationales que locales mais en appliquant des textes, des procédures et une doctrine nationale.

La Feuille bio du Limousin

Ce changement de l autorité hiérarchique permet de fondre la DGCCRF, dans une direction, aux ordres du Préfet. Les unités départementales de la DGCCRF, en intégrant la nouvelle « DPP » , sont appelées à devenir un service local de contrôle, accompagnant accessoirement les consommateurs en les réorientant vers des « solutions » individuelles d arbitrage local ou la justice civile. Pour mémoire, GABLIM avait interpellé la DGCCRF du Limousin sur un défaut d'étiquetage de champignons bio importé des Pays Bas en vente dans une grande surface. Grâce à sa structuration nationale, la DGCCRF avait pu enquêter rapidement et finalement écarter l'hypothèse de faux bio. Cette réorganisation aboutira à une perte de réactivité sur les enquêtes d'envergure extra régionale, et à un risque d'influence des acteurs économiques locaux.

Laurent Bordey (pour plus d infos : http://www.consommateurendanger.org)

N° 101 mars 2009

Réorientation des aides de la PAC : plus d’équité entre productions mais un soutien in­ suffisant aux agricultures durables !

du  Grenelle  de  parvenir  à  6%  des  surfaces  en  2012.  Il  est  donc  regrettable  que  ces  enjeux  ne  soient  considérés  que  comme  la  dernière  des priorités du gouvernement sur le bilan de  santé,  au  moment  même  du  lancement  du  plan  Objectif  Terre  2020  censé  redessiner  les  contours du futur modèle agricole français. 

Les organisations du groupe PAC 2013 saluent le  rééquilibrage  des  aides  annoncées,  qui  amorce  un tournant en faveur de secteurs traditionnel­  lement  peu  pris  en  compte  par  la PAC  : soutien  aux systèmes herbagers et aux ovins/caprins, et  relance d’un plan protéagineux qui permettra de  pallier  en  partie  la  dépendance  de  la  France  envers les importations de soja. 

Si  le  gouvernement  veut  donner  une  réelle  chance  à  ce  plan  ambitieux,  il  est  essen­  tiel  que  les  organisations  de  la  société  civile continuent à être partie prenante du  débat  sur  la  PAC.  Elles  souhaitent  pour  cela  voir  leur  implication  renforcée  dans  les processus de mise en place du bilan de  santé  et  de  refondation  de  la  PAC  après  2013. 

Cependant, alors qu'il s'agissait d'une demande  forte  des  organisations  du  groupe  PAC  2013,  le  gouvernement n'a pas souhaité supprimer les ré­  férences  historiques  dès  2010.  Cela  signifie  qu'en 2013, à la veille de la prochaine réforme  de  la  PAC,  les  agriculteurs  français  recevront  toujours  leurs  aides  en  fonction  du  travail  qu’ils auront réalisé 10 ans plus tôt !  Les organisations du groupe PAC 2013 regrettent  également  que  seuls  129  millions  d’euros  sur  1,4  milliards  d’aides  –soit  moins  de  10%–,  soient  réorientés  vers  des  pratiques  et  des  systèmes  de  production  plus  durables  :  protéa­  gineux,  agriculture  biologique  et  nouveaux  dé­  fis  (changement  climatique,  énergie  renouvela­  ble,  biodiversité,  eau...).  Et  en  ce  qui  concerne  l‘agriculture  biologique,  l’enveloppe  prévue  n'est  pas  à  la  hauteur  de  l'engagement 

Communiqué de presse du groupe PAC

Le groupe PAC 2013 est une plate forme de travail française qui associe des organisations d'agriculteurs, de solidarité internationale, de développement durable, et de protection de l'environnement sur l'avenir de la Politique agricole commune. Il regroupe notamment : Les Amis de la Terre, le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD), le Comité français pour la solidarité internationale (CFSI), la Confédération paysanne, la Fédération nationale de l'agriculture biologique des régions de France (FNAB), la Fédération nationale des centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural (FNCIVAM), la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme, l'association 4D (Dossiers et débats pour le développement durable), le Réseau action climat, le Réseau agriculture durable, le WWF-France

E c h os du r ésea u

Cette  semaine,  Michel  Barnier  a  annoncé  les  choix  de  réorientation  des  aides  agricoles  françaises,  dans  le  cadre  du  bilan  de  santé  de  la  Politique  agricole  commune  (PAC).  Des  choix  qui  vont  dans  la  bonne  direction,  mais  qui  ne  permettront pas à la France de répondre aux en­  jeux d'une agriculture durable. 

Nouveau site internet : www.pouruneautrepac.eu

ogm: la commission européenne désavouée par 22 pays  L’interdiction de cultiver du maïs OGM en Autriche et Hongr ie a été confir mée lundi 2 mars par un vote à la majorité du conseil  Envir onnement, désavouant la Commission. Saluée par  les associations et le Meeddat, cette décision confor te le mor atoir e fr ançais  sur le maïs MON 810 qui devr ait êtr e bientôt réexaminé. Les ministres européens de l'environnement ont en outre réaf­  firmé  leur  volonté  d’une  évaluation  renforcée  «prenant  en  compte les particularités territoriales et les impacts potentiels  des  OGM  à  moyen  et  long  terme»,  conformément  aux  conclusions  du  conseil  Environnement  du  4  décembre  der­  nier.  Le  Conseil  a  d’ailleurs  justifié  son  vote  en  rappelant  que le  maïs  Mon  810 n’a  pas  encore été réévalué  confor­  mément  aux  nouveaux  critères  harmonisés  sur  le  risque  environnemental introduits par la directive 2001/18/EC. 

Le  conseil  Environnement  a  ainsi  confirmé  ses  votes  antérieurs  de  2006  et  2007.  Entre­temps,  les  données  sur  les  impacts  environne­  mentaux des OGM fournies par l’Autriche et la Hongrie ont été ju­  gées  non  pertinentes  par  l'Agence  européenne  pour  la  sécurité  des  aliments  (Efsa)  qui  a  conclu  à  l’absence  de  risque.  Si  la  majorité  n’avait  pas  été  atteinte,  la  Commission  aurait  donc  pu  imposer  la  levée des interdictions. 

«Ce  vote  prouve  que  le  principe  de  précaution  est  de  plus en plus reconnu au sein de l’UE», souligne Lylian  Le  Goff.  «Une  instance  indépendante,  pluridiscipli­  naire,  et  dotée  de  moyens  pour  réaliser  des  contre­  expertises doit être mise en place afin qu’une vérita­  ble  évaluation  des  risques  puisse  être  conduite»,  souligne­t­il,  arguant  que  les  évaluations  actuelles  se fondent uniquement sur les dossiers fournis par  les industriels. 

Ce vote est une bonne nouvelle pour les partisans du moratoire fran­  çais sur le Mon 810, adopté en février 2008, et qui s’inquiétaient de  sa remise  en  cause  suite à la publication  du  rapport  controversé  de  l’Afssa. «Après avoir admis celle de nos voisins, il n’y a pas de rai­  son  que  les  États  membres  s’opposent  à  la  clause  de  sauvegarde  française», souligne Lylian Le Goff de France nature environnement  (FNE).  Sur  demande  de  la  Commission,  l’arbitrage  pourrait  être  rendu dans les prochaines semaines par les ministres européens suite  à l’échec d’obtention d’un accord par les experts le 16 février.  N° 101 mars 2009

ogm

«  C'est  un  résultat  très  sévère  pour  la  Commission»,  a  déclaré  à  l’AFP  Jean­Louis  Borloo,  ministre  français  de  l’environnement.  Réunis  au sein  du  conseil Environnement, les 27  ministres de l’UE  devaient se prononcer sur la proposition de la Commission visant la  levée de trois clauses de sauvegarde (1) qui permettent une interdic­  tion de culture temporaire du maïs Mon 810 (Monsanto) en Autriche  et Hongrie, et du maïs T 25 (Bayer) en Autriche. Or cette requête a  été rejetée par 22 États membres sur 27, «à une large majorité quali­  fiée, sans précédent sur le sujet», selon le Meeddat. 

(Source : Journal de l’environnement)  (1) Selon la législation européenne, un État membre a le  droit d'appliquer une clause de sauvegarde temporaire  contre un OGM, malgré l’autorisation européenne, en  invoquant de nouvelles informations scientifiques  mettant en doute l'innocuité de ce produit.) 

7

La Feuille bio du Limousin 

»RENCONTRES ! du 20 au 30 mars : semaine sans pesti‐ cides

Calendrier

! 23 mars : Journée technique « Grandes Cultures Biologiques » à Paris i ITAB : 01 40 04 50 64 ! du 1er au 7 avril : semaine du développement durable

trick Lespagnol, sortie de terre des pré‐ parations biodynamiques. Ouvert à tous

i : ARDEAR Limousin 05 87 50 41 03

i Patrick Lespagnol 05 55 00 86 67

! 3 avril et 21 mai : « Maîtrise des adventices en bio » par Joseph Pousset, paysan bio

! 23 avril : formation sur l’identifica‐ tion et la maîtrise des risques OGM en bio

! 27, 28 et 29 avril : Colloque « Agriculture biologique et sélection varié‐ tale » à Paris i ITAB : 01 40 04 50 64

! 3 avril : concert solidaire pour le soutien d’une agriculture de proximité, avec l’ensemble à cor‐ des Enigma à l’église des St Anges à Limoges à 20h i www.amis‐garenne.org ! 6 avril : conférence de Kokopel‐ li sur la sauvegarde urgente des semences des anciennes variétés de légumes à 20h30 à Tulle

! 7 avril : conférence de Kokopelli sur la sauvegarde urgente des semences des anciennes variétés de légumes à 20h30 à la Salle des fêtes de St Just Le Martel

! 16 avril : à partir de 10h chez Pa‐

i GABLIM : 05 55 31 86 87

i FNAB : 01 43 38 38 69

»

» REUNIONS ! 17 mars : Comité de pilotage Cocci‐ nelles ! 24 mars : AG Moissons du Limousin ! 24 et 25 mars : AG FNAB

FORMATIONS

! 31 mars : CA GABLIM

! 17 et 24 mars : formation « agrotourisme : statuts, clientèle, renta‐ blilité » à St Maurice La Souterraine i Accueil Paysan : 05 55 69 33 21

! 17 et 26 mars : « production et com‐ mercialisation d’huile alimentaire de Colza fermière » ‐mardi 17 mars à 14 h à Bourganeuf : réglementation avec intervention de la DGCCRF de Creuse ‐jeudi 26 mars à 14h à Nexon : visite de ferme

AG GABLIM Changement de date !!!

Lundi 20 avril

Pour diffuser une annonce, adressez‐la par courrier avant le 25 du mois, accompagnée du règlement correspondant : 8,50 €. Nous rappelons que les annonces sont gratuites pour les adhérents de GABLIM et pour les personnes à la re‐ cherche d’un emploi

Foin et céréales

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Vous souhaitez valoriser vos bois ? ARBOLOGIQUE implantée à Chamberet, propose sur l’ensemble du limousin une prestation de sciage mobile à façon.

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Philippe Soulié (19500) ): 06 17 99 69 49 / 05 55 25 30 23 ŸcA vendre jeunes reproducteurs bovins HBL type mixte, très doux, parents quali‐

La Feuille bio du Limousin Bulletin de liaison des AgroBiologistes du Limousin GABLIM ‐ Association loi 1901, membre de la FNAB Centre Technique Régional de l’ITAB – Organisme de formation 4 rue Thomas Edison, 87220 Feytiat Tél. : 05 55 31 86 80 Fax : 05 55 30 32 75 E‐mail : [email protected] Directrice de publication : Chantale De Plasse ISSN : ‐1628‐0865 Dépôt légal en mars 2009 Imprimé sur papier recyclé et réalisé par nos soins avec le concours financier de l’Union Européenne, le MAAPAR et le Conseil Régional du Limousin

Emploi Ÿ Homme 35 ans en attente de créa‐ tion d’entreprise en maraîchage biolo‐ gique cherche un emploi/stage de fé‐ vrier à août 2009 autour de St Junien pouvant servir de stage EPI, sérieux et très motivé

Nous intervenons également sur tous projets de charpente et de construction bois ): 06 27 85 29 46 / [email protected]

Vincent Cellé ): 06 67 22 78 96 Ÿ Pour installation en Maraîchage Bio, recherche environ 5 ha de terres agri‐ coles en Creuse, avec source ou ruis‐ seau exploitable. Maximum 700 m d’al‐ titude.

Barré Carine ): 06.33.93.03.27 J’adhère à GABLIM ¨ je suis agriculteur Bio (ou en conversion). Je cotise en tant que membre actif Montant de la cotisation = 50 € + (0,7 € X ...Ha de SAU) ¨ je ne suis pas agriculteur Bio, je soutiens l’Agriculture biologique et GABLIM Je cotise en tant que membre associé Montant de la cotisation : 30 € Nom , Prénom : ……………………………………………………………………… Adresse : ………………………………………………………………………………….. tél. : ………………………………………….. Fax : …………………………………………... Mail : …………………………………………………………. Profession : ………………………………………………………….. Chèque à l’ordre de GABLIM, à envoyer à 4 rue Thomas Edison, 87220 FEYTIAT

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