Feuille Bio Avril 09

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N° 102 avril 2009 

Assemblée Générale de GABLIM : une année pleine de promesses... Carton rouge

C’est dans ses nouveaux locaux à Feytiat que GABLIM a tenu son Assemblée Générale annuelle le 20 avril dernier. L’occasion de dresser un bilan des actions réalisées en 2008 et d’arrêter les axes de travail prioritaires pour 2009.

2

Parcelle d’orge bio  passée au Round Up :  la honte

Le saviez vous ?

Des conversions qui repartent mais on est encore loin du compte Face aux 9 arrêts de certification, les 27 nouveaux certifiés en 2008 marquent le début d’une reprise des conversions qu’il faut bien sûr saluer. Malheureusement, nous sommes encore très loin des 100 nouveaux bio chaque année correspondant aux objectifs de 6% de surfaces en bio d’ici 2012. Si le réseau DIVA mis en place par le Conseil Régional et la veille foncière activée par GABLIM dans le cadre du RAD ont commencé à porter leurs fruits, d’autres leviers restent insuffisamment exploités : formation dans l’enseignement agricole, sensibilisation des agri‐ culteurs conventionnels, implication active des collectivités locales... Nous devons donc nous atteler à renforcer notre action dans ces domaines, et dans le même temps être prêts à ac‐ compagner techniquement et économiquement les prochains candidats que la nouvelle régle‐ mentation européenne et le doublement de l’aide à la conversion auront séduits.

2

Et si 2010 était  l’année  du « Power Flower » ?

Portrait 

3

Des débouchés qui se confirment et des filières à structurer La restauration collective bio n’en est plus au stade expérimental. La filière est aujourd’hui en plein développement et répondre localement à la demande des collectivités sera l’un des grands défis à relever en 2009. En effet, l’essor de ce débouché fait émerger, au‐delà des volumes produits, d’autres besoins en terme d’outils de transformation, de stockage collec‐ tif, de commercialisation. Pour pouvoir faire face, GABLIM a décidé pour 2009 de doubler ses moyens d’animation dans ce secteur.

Michel Champeaux  :  éleveur bio en Corrèze

Actu Limousin 

4 5

Technique

Communication : des outils appréciés à diffuser plus largement 6

Le pâturage porcin 

Filières

6

Outre la Feuille Bio du Limousin et les deux grandes foires bio régionales organisées par GABLIM, l’année 2008 a été marquée par la montée en puissance du site www.gablim.com (9000 visites en 2008 et déjà 8000 en 2009), et par l’arrivée de Tech Innov, véritable outil de sensibilisation à la disposition des agriculteurs conventionnels du Limousin. Pour 2009, l’Assemblée Générale de GABLIM a fixé comme objectif de diffuser cette revue à au moins 20% d’entre eux. Côté consommateurs, n’oublions pas la sortie prochaine du Guide Bio 2009‐2010, et l’essor important des animations pédagogiques auprès des scolaires, de plus en plus plébiscitées, notamment à travers le réseau des Fermes de Découverte.

Les Moissons du Limousin  creusent leur sillon

Règlementation

Cette Assemblée générale fut riche, animée et constructive. Merci à l’équipe pour son organisation, aux partenaires institutionnels pour leur présence, et aux nombreux adhérents pour leur participation active aux débats.

6

Nouvelle mouture des aides à la conversion 

Michel Deslandes 7

Échos du réseau

Président de GABLIM  7

Nouveau parcours à l’installation :  on  prend les mêmes et on recommence !

8

OGM  Les chercheurs américains  confirment : les OGM n’aug­  mentent  pas les rendements

Calendrier  Annonces

Qui est pour  100 %  des surfaces  en bio ?

Parcelle d’orge bio passée au Round up : la honte conventionnel (équivalent 240 ha), et responsable local de la FDSEA! Certes, Guy sera indemnisé, mais les parcelles

paysan bio des Pyrénées‐Atlantiques dont un champ

restituées sont en conventionnel, difficilement exploita‐

d’orge vient d’être détruit au Round Up par le bénéfi‐

bles et il faudra 3 ans pour retrouver sur ces nouvelles ter‐

caire, conventionnel, de cette parcelle pour cause de

res le statut de bio. De plus, sa production d’orge était

remembrement. Alors que tous les recours n’avaient

attendue par des éleveurs dans le cadre d’une contractua‐

pas été épuisés, et malgré notre intervention auprès

lisation locale.

Carton rouge

La Fédération nationale d’agriculture biologique des ré‐ gions de France apporte son soutien à Guy Darrivère,

du Cabinet du Ministre de l’agriculture, la rapidité de l’action montre le peu de cas que l’on fait encore, dans certains milieux syndicaux, des objectifs en matière de production biologique sur le territoire, quand les intérêts de gros producteurs convention‐ nels sont en jeu.

La FNAB, alertée très tard, avait aussitôt demandé le sou‐ tien du Cabinet de Michel Barnier qu’elle a rencontré hier. Mais le producteur conventionnel a pris les devants, et avant d’avoir l’accord préfectoral, s’est imposé au glypho‐ sate sur ces 2 hectares, désormais impropres à la culture

L’agriculture biologique n’est pas une priorité pour

bio pour longtemps. Nous allons étudier quelles suites don‐ ner à cette « prise en force », et Dominique Marion, Prési‐

tout le monde, et Guy Darrivère vient d’en faire

dent de la FNAB, ne manquera pas d’aborder le sujet avec

l’expérience. Dans le cadre des remembrements

J.M. Lemétayer, son homologue à la FNSEA, lors d’une

consécutifs au tracé de l’autoroute A 65, ce pro‐

rencontre prévue prochainement.

ducteur bio, sur 32 ha, se voit déposséder d’une partie de ses terres. Parmis elles, 2 hectares bio

Communiqué presse FNAB du 10 avril 2009

semés en orge sont attribués à un producteur

Le Saviez-vous ?

Et si 2010 était l’année du « Flower Power » ? Le Parlement européen a adopté le 2 avril dernier le projet de règlement portant sur la «fleur de l’UE», le label écologique européen. Objectif : promouvoir l’écolabel de manière plus efficace. La petite fleur bleue et verte peine en effet à trouver des produits où s’afficher, avec à peine 800 entreprises certifiées en 2008 alors que ce label existe depuis 16 ans déjà. En cause, une méconnaissance des consommateurs sur sa signification, et des charges administratives et financières trop importantes pour les entreprises qui le demandent, notamment les PME. Pour rappel, l’écolabel européen s’adresse à «des produits ayant une incidence moindre sur l’environnement pendant tout leur cycle de vie» et peut s’appliquer aujourd’hui sur une trentaine de catégories de produits ou services, allant du vêtement au savon, en passant par les téléviseurs et les services de camping. Sont par contre exclus du champ d’application les produits pharmaceutiques, agroalimentaires, et le secteur automobile. En France, il est attribué par l’Afnor, l’Association française de normalisation.

2 La Feuille bio du Limousin

Au départ, ce projet de nouveau règlement visait à étendre le champ d’application de l’écolabel, notamment aux

boissons, aux denrées alimentaires transformées et aux produits de la pêche. Mais les députés ont ajourné cette extension et soumise à la condition de démontrer avant le 31 décembre 2011, qu’il est possible «d’établir des critères fiables couvrant la performance environnementale pendant tout le cycle de vie des produits». Par contre, certaines catégories ne pourront plus l’obtenir. C’est le cas des «produits ou substances suscitant des préoccupations sérieuses » (toxiques ou carcinogènes), sauf pour certaines catégories spécifiques (lampes basse consommation par exemple). C’est une amélioration particulièrement satisfaisante car elle promeut la substitution. Autre évolution, qui pourrait amener de nouveaux clients à l’écolabellisation européenne, les coûts pour les fabricants sont revus à la baisse. Les frais de dossier restent obligatoires et à la charge des fabricants, mais les redevances annuelles deviennent facultatives et les pays qui les maintiennent (comme cela devrait être le cas en France), les calculeront désormais en fonction du chiffre d’affaires des ventes du produit labellisé, tout en respectant des plafonds majorés en fonction de la taille de l’entreprise (350 € pour les TPE, 750 € pour les PME, 1.500€ pour les autres).  (source : Le Journal de l’Environnement du 3 avril 2009) 

N° 102 avril 2009

Le saleix 19260 Affieux

Michel Champeaux Tél : 05 55 97 90 73

PHOTO

Veau rosé

Producteur Biologique Date d’entrée en Bio : 1999 SAU totale en Bio : 42.,74 ha

qu’on mangeait nous-mêmes. Un veau qui reste au

Pouvez-vous nous présenter votre par-

tiartr oP

¨

champ avec sa mère et boit aussi bien du lait qu’il

cours d’installation et vos productions ?

mange de l’herbe, d’où une couleur de viande plus

Je me suis installé dans l’agriculture par hasard, en bio par

rouge que celle du veau de lait. Le groupe a été

hasard et j’ai développé la vente directe par hasard aussi !

très dynamique au début pour lancer la commer-

En fait, j’ai toujours été en lien avec l’agriculture car mes

cialisation de ce produit, et aujourd’hui on fonc-

parents étaient agriculteurs. Après 3 années d’études en

tionne bien chacun de notre côté avec nos clien-

faculté

et une expérience en tant que pion, je me suis re-

tèles. Avec deux autres producteurs, on a au-

trouvé au chômage. A ce moment, mes parents prenaient

jourd’hui un nouveau projet sur la commercialisa-

leur retraite et mon frère n’étant pas intéressé par la re-

tion de ce produit et on travaille avec GABLIM à

prise, j’ai donc eu l’opportunité de reprendre l’exploitation

ce sujet.

familiale en 1988. Sur l’exploitation, j’élève des vaches et des veaux, et de-

¨

Quel avenir voyez-vous pour la bio

puis 2003 ma femme et moi avons planté un hectare de pommiers

qui

commence

principalement

en

tout

vente

juste

directe

à

sous

produire. forme

On

de

vend

colis

de

en France ? Du côté de la production, je pense qu’il faudrait

viande à des particuliers du canton, mais cela nous arrive

une évolution du cahier des charges bio car avec le

aussi de vendre en circuit long. Par expérience, je suis d’avis

nouveau cahier des charges européen tout le monde

qu’il faut toujours avoir plusieurs débouchés, et conserver

pourra passer en bio. Il faudrait conserver une spéci-

la vente directe est pour moi très important. Car même si à

ficité pour ne pas autoriser n’importe quoi.

un moment on vend mieux une bête en circuit long, rien ne

Du côté des consommateurs, je dois dire que peu de

dit que cela durera. Alors qu’en vente directe le prix est

mes clients en vente directe sont venus pour le label

plus stable.

bio. Il faut que cela se démocratise encore car la demande

¨

est pour

le

moment

trop orchestrée

par

en

haut, notamment suite au grenelle de l’environne-

Pourquoi vous êtes-vous orienté vers la

ment.

production biologique ?

De façon générale, je pense qu’il faut faire atten-

Pour la conversion en bio, j’y suis venu après discussion avec

tion à ne pas arriver à des paradoxes comme de

un de mes clients dans l’Aveyron qui s’était converti lui

faire consommer bio à tout prix en important à

aussi. Je me suis converti en 1998/1999. Cela a été difficile

grand coût de gazole les produits. Par exemple,

car on a essuyé les plâtres de la nouvelle mouture des CTE

pour nous éleveurs, il était jusque là autorisé de

et la conversion a pris du retard, sur le plan administratif

faire abattre une petite partie de ses bêtes

surtout.

dans un abattoir local non agréé, et de vendre

J’ai

choisi

de

passer

au

bio,

car

cela

cadrait

avec

mes

en bio cette viande. Cela ne va plus être pos-

convictions et je me retrouvais assez bien dans la démarche

sible aujourd’hui et je vais devoir faire plus de

et le cahier des charges.

kilomètres

pour

faire

abattre

ma

viande

pour la vendre en bio. Je trouve cela para-

¨

Pourriez-vous nous parler du projet de

doxal et j’aimerai que les politiques trou-

valorisation du veau rosé ?

vent une solution pour faire évoluer les choses localement.

Les premières années où je me suis certifié en bio, on vendait les bêtes moins bien en bio qu’avec un label de qualité. Avec un groupe de producteurs on a décidé de mettre en place

Propos recueillis par Alice Valenzisi

un produit pour pallier cela et on a alors proposé du veau rosé

en vente

N° 102 avril 2009

directe,

qui

n’était

rien

d’autre

que ce

3 La Feuille bio du Limousin

Découverte des légumes et de leur saison à Rochechouart et à Malemort

23 classes sensibilisées à l’agriculture biologique en 7 jours !

Actu Limousin

Ü

On pourra trouver ces « semaines à thème », comme celle du Développement Durable, superficielles et sans effet sur le long terme… Pour GABLIM, c’est toujours l’occasion, encore trop rare, de faire connaître un autre type d’agri­ culture et d’alimentation après du jeune public. Félici­ tons les établissements qui ont fait appel à nos compé­ tences pédagogiques sur des thèmes aussi divers que la saisonnalité des légumes, la vie de la haie et du sol en bio, l’équilibre alimentaire et autres jeux de découverte sur la ferme et les filières bio ! Bravo aux enfants des CP et CE1 de l’école de Roche­ chouart et du centre de loisirs de Malemort sur Cor­ rèze pour leur enthousiasme à la rencontre des topi­ nambours. Chapeau aux collégiens d’Isle pour leur perspicacité à retracer les étapes des filières de pro­ duction des aliments bio. Merci aux petits de la ma­ ternelle de Malemort de leur grand appétit pour un petit déjeuner bio et équilibré. Félicitations aux en­ fants de CE2 et CM1 de Malemort pour leur talent de maraîcher bio. Applaudissements pour les collé­ giens du Lubersac et leur interprétation très vivante des animaux du sol ! Merci aussi à Évelyne Simon, maraîchère bio à Tudeils pour sa participation active à l’atelier jardinage. Pour laisser plus de souplesse à l’équipe et ménager nos cordes vocales, espérons que l’an­ née prochaine les rendez­vous avec l’agriculture biologique limousine seront davantage répartis sur toutes les saisons !

La roue

L es f

des sais

ons

amille

s de légum

es

rte des lé

D écouve

gumes

Repi qu av ec age de s al Évely ne S ade imon

Véronique Baillon

Commande groupée Sucre

Petit déjeuner bio et équilibré à la maternelle de Malemort

De nouveau cette année, Christophe Bordey des Jardins de Cocagne se propose d’être le relais pour regrouper les commandes de sucre. Pour le contacter: 05.55.39.25.68 ( HB) ou Fax 05.55.36.60.17

Date limite 5 mai - livraison fin mai

Le guide bio 2009/2010

Les repas du mois 

est prêt et disponible

19

1000 repas complets 

à GABLIM.

87

1280 repas complets  7460 repas partiels 

4 La Feuille bio du Limousin

N° 102 avril 2009

Débat au lycée de Brive-Objat Le 26 mars dernier les étudiants BTS Commerciaux du LEGTA de Brive Objat ont réuni dans la serre horticole du lycée une table ronde agricole pour débattre des risques et des dérives liés à l’usage des pesticides. En s’appuyant sur quelques courtes séquences vidéo, les échanges se sont ensuite engagés sur les effets dramatiques des pesticides sur l’eau, les sols, l’air et, au bout de la chaîne, sur la santé humaine. Pour répondre aux questions et donner la répartie, les élèves d’Objat avaient invité M. Vigneron, médecin à la MSA, M. Versane de la Maison de l’Eau et de la Pêche, M. Dutheil du GABLIM et Bernard Lompré de la coopérative arboricole PERLIM et élu à la mairie de Brive. Les presque 3 heures d’échanges riches et parfois animés ont donné l’occasion au public, majoritairement des étudiants, de parfaire leurs connaissances sur les pesticides et le contexte général qui contribue à leur utilisation. Le consensus sur les méfaits des pesticides est largement ressorti, mais les solutions pour s’en passer, même si elles sont plutôt simples individuellement, restent difficiles à mettre en musique. Limiter drastiquement les pesticides implique évidemment des remises en cause profondes de nos habitudes de vie, ce qui n’est pas toujours simple lorsque les avis dit « scientifiques » sur le sujet sont contradictoires et que la masse d’information disponible est telle qu’il est décourageant de vouloir en faire le tour objectivement. Ce qui est évident c’est que l’approche scientifique ne suffit pas à faire taire les pesticides, tout au plus à différencier les produits « un peu mortels » de ceux qui sont « beaucoup mortels » ! Sur le fond, la chaîne des acteurs du dossier pesticide est complexe : des fabricants initiaux jusqu’aux particuliers affectés par la toxicité de ces produits, la responsabilité est morcelée entre les commerçants, les utilisateurs, le législateur, les experts scientifiques, les autorités de protection de la santé, les consommateurs de denrées… et tout cela contribue à une déresponsabilisation individuelle, base probable d’un usage collectif irresponsable. Arnaud Dutheil

L’objectif de ce forum, organisé par la FREDON Limousin en partenariat avec le CPIE des pays creusois et Limousin Nature Environnement, était de présenter aux communes la charte « Objectif zéro pesticides dans nos villes et villages » ainsi que des méthodes alternatives de désherbage. A u progra m m e, plusieurs conférences, * Pesticides et impact sur la santé humaine et l'environnement, * La charte « Objectif zéro pesticides dans nos villes et villages », * Qu'est ce qu'un plan de désherbage communal, des dém onstra tions de m a tériel de désherba g e a lterna tif et des ta bles rondes, * cultiver une autre esthétique dans votre commune * la gestion écologique des pelouses Le bilan de cette journée est plutôt positif. Vingt deux communes ont participé au forum et plusieurs sont intéressées pour s'engager dans la charte « Objectif zéro pesticides dans nos villes et villages ». Cyrill Paris, FREDON Limousin

L’association « Roulons vers… » déjà propriétaire d’une presse à huile pour un usage en carburant et tourteaux fermiers a souhaité valoriser une partie de cette huile pour l’alimentation hu­ maine. Le projet de ces agriculteurs bio et conventionnels creusois est accompagné par l’ARDEAR et GABLIM dans le cadre du dispositif DIVA. Par ailleurs, deux après­midi de forma­ tion VIVEA ont été organisés en mars dernier afin d’y voir plus clair en terme de réglemen­ tation, avec l’intervention de Mme Nadaud de la DGCCRF de Creuse, puis en terme de réalisation pratique avec la visite de l’atelier de presse de M Mazeaud à Nexon. Une prochaine réunion doit permettre aux agri­ culteurs intéressés de décider de leur mode de commercialisation (étiquette, conditionnement, prix…). Les premières bouteilles sont attendues avec impa­ tience ! Véronique Baillon

Les personnels des collèges pilotes corréziens à la découverte de la bio ! Ü

Mercredi 15 avril le Conseil Général de Cor­ rèze organisait une réunion de travail pour présenter le dispositif d’introduction de pro­ duits bio locaux dans les restaurants collectifs des 6 collèges pilotes du département pour 2009. Après un repas bio préparé par MAN­ GER BIO LIMOUSIN, GABLIM a assuré un temps de sensibilisation à l’agriculture biologique auprès des directeurs, gestionnaires et cuisi­ niers concernés. Les premiers repas bio se dé­ rouleront mi­mai et il est essentiel que les ac­ teurs principaux de ce dispositif soient infor­ més des principes et surtout des enjeux envi­ ronnementaux et sociétaux de la bio ! Cette première approche devrait être complété e ensuite par un module de formation de 2 jours. Fort de l’expérience du réseau FNAB, GA­ BLIM est de plus en plus sollicité pour or­ ganiser des formations auprès des cuisi­ niers et gestionnaires introduisant du bio local dans leurs restaurants : à ve­ nir début juin une formation de 2 jours à Cussac (87) pour les équipes de la société Cap France, réseau de villa­ ges vacances en France. En Limousin, 2009 sera l’année de la rencontre entre le monde des agriculteurs bio et celui des cuisi­ niers de collectivités : échanges de passionnés au rendez­vous !

Actu Limousin

Forum sur les alternatives au désherbage chimique dans les communes

De l’huile de Colza bio en Creuse : c’est pour bientôt ! Ü

Véronique Baillon

5 N° 102 avril 2009

La Feuille bio du Limousin

Le pâturage porcin

Technique

La production porcine biologique est très déficitaire en France face à une demande qui ne cesse de progresser. Une véritable politique de conversion d ateliers porcs à l AB est indispensable, même si la conversion ou la création d un atelier de porcs bio peut soulever des problèmes techniques. Même si l accès à un parcours enherbé n est pas indispensable dans le Cahier des Charges, le pâturage des porcs comporte des avantages et des inconvénients dont la plupart, comme pour tout système, peuvent être évités par une bonne gestion. Alimentation Du point de vue de l'alimentation, le pâturage porcin permet de réduire la quantité de concentrés et de suppléments à donner aux animaux, ce qui se traduit par une réduction des coûts d'alimentation. Cette réduction est variable selon le type d'animaux, elle est considérable dans le cas des truies en gestation et moins importante dans le cas des jeunes porcs à l'engraissement. Elle concerne la quantité d aliment distribué et le taux de matières protéiques qui peut être plus faible que les normes classiques. L ingestion de fourrages favorise la valorisation de la ration et même s'ils ne peuvent pas ruminer, les porcins satisfont ainsi une bonne partie de leurs besoins alimentaires (jusqu à 20-25%) au pâturage car une flore de type

cellulolytique se développe dans leur système digestif. Un porc adulte peut ingérer 2 kilos de Matière Sèche de fourrages par jour. L'apport de protéines est notable dans le cas des pâturages de colza et de légumineuses également riches en calcium. L herbe est riche en vitamines A et E. Le sevrage tardif et la parcelle enherbée évitent l anémie des porcelets qui n ont pas besoin d injections de Fer. Santé animale Au pâturage, les porcs font de l'exercice et il a été observé qu'il y avait moins de problèmes de comportement et de santé tels que mordillage, problèmes de jambes et de pieds, maladies respiratoires, stress et que les maladies sont plus faciles à contrôler sur pâturage. Le pâturage favorise le calme des animaux et limite les pertes de porcelets par écrasement. Il n'y a pas nécessairement peut s'avérer un problème, même endroit année après plaisir du plein air peuvent confinement pour l'hiver.

aucun inconvénient. Le parasitisme surtout si les animaux pâturent au année. Les truies qui ont goûté au également mal tolérer le retour au

En conclusion l enherbement des parcs et/ou l apport dans l alimentation des porcs de fourrages frais, secs ou ensilés sont des éléments essentiels de l équilibre de l élevage. Denis Fric

Filières

Les Moissons du limousin creusent leur sillon Le 24 mars dernier, l association des céréaliers bio du Limousin organisait sa troisième Assemblée Générale ordinaire en présence des 2 minotiers partenaires de la filière, Frans de St Junien et Delage de Peyrat de Bellac. Sur la récolte 2007, 77 tonnes de blé ont été commercialisées via la filière des Moissons du Limousin payées aux producteurs au prix fixe sur l année de 480 €/t. Pour la récolte 2008, le besoin estimé des minotiers de 100 t est largement couvert par la production stockée chez les paysans d environ 200t ! Les surplus seront commercialisés individuellement. Pour 2009, la récolte devrait rassembler 190 t. Pour améliorer la qualité du tri des blés, les producteurs creusois ont choisi de réorganiser leur fonctionnement en réali-

sant le nettoyage chez Alain Demas équipé d un épurateur performant. En effet les minotiers ont exprimé leur difficulté à utiliser une céréale encore trop « sale » à la livraison. Les minotiers fournissent de plus en plus de farine à d autres boulangers bio de la Région ou au détail (1 kg et 5 kg) dans les magasins spécialisés et s équipent en conséquence. Pour développer les volumes, des contacts sont en cours avec des distributeurs et transformateurs : à suivre ! Véronique Baillon Contact : Hervé Chandumont, Président de l association des céréaliers bio du Limousin au 05 55 65 53 38

Règlementation

Nouvelle mouture des aides à la conversion Pour inciter les conversions à l agriculture biologique et atteindre les 6 % de la SAU en bio d ici 2012, Michel Barnier avait annoncé fin 2008 un « déplafonnement » des aides à la conversion vers l agriculture biologique. Dans sa mise en pratique, les modalités de ce déplafonnement sont fixées régionalement. En Limousin, le déplafonnement total n a pas été retenu mais le montant maximum des aides a été porté à 15000 € par an pendant 5 ans, avec la volonté d élargir le principe de la transparence GAEC aux autres formules sociétaires et aux conjoints d exploitants.

6

Le cumul des aides à la conversion bio avec les aides PHAE est toujours impossible mais une révision de la PHAE devrait permettre ce cumul à partir de 2010. Quant au crédit d impôt, son cumul avec les aides à la conversion est toujours limité aux fermes où au moins 50% de la SAU est en bio, qui ne bénéficie pas d aide à la conversion, et dont au moins 40% des revenus doivent provenir

La Feuille bio du Limousin

de l activité bio. Concernant le calcul des aides à la conversion, le cloisonnement injuste et incohérent sur le plan agronomique entre les différentes catégories CAB1 à CAB4 a été assoupli. En effet, il n était pas possible jusqu à présent de faire valoir les rotations céréales/ légumes sur une même parcelle, car l aide à la conversion correspondait au couvert le moins rémunéré. Désormais, et ce à partir de la campagne 2009, l agriculteur pourra s engager globalement en conversion vers l agriculture bio en précisant la proportion de chaque type de cultures qu il souhaitera intégrer dans sa rotation. Ainsi l aide ne sera plus attribuée à la parcelle mais à la sole de chaque type de cultures. Sur la ferme, il faudra donc maintenir chaque année au moins l équivalence des surfaces engagées la première année pour chaque catégorie de couvert, et cela pendant les 5 années d attribution des aides à la conversion. Arnaud Dutheil

N° 102 avril 2009

!

Nouveau parcours à l’installation : on prend les mêmes et on recommence !

Le  Plan  de  Professionnalisation  Personnalisé  (PPP)  est  le  nouveau  dispositif  qui  se  substi­  tue  au  stage  préparatoire  à  l’installation  (SPI) et au stage « 6 mois », et qui va permet­  tre désormais d’obtenir la Capacité Profession­  nelle  Agricole  (CPA)  nécessaire  à  l’accès  aux  aides nationales à l’installation. 

Compte tenu des enjeux autour du PPP, en parti­  culier  sur  le  plan  syndical  avec  une  omnipré­  sence  des  Jeunes  Agriculteurs  tout  au  long  du  processus,  le  Ministre  de  l’Agriculture  a  rap­  pelé  dans  sa  circulaire  du  23  janvier  2009,  la  nécessaire  neutralité  du  dispositif,  et  sa  vo­  lonté  que  soient  prises  en  compte  la  pluralité  et la diversité des projets. Il a également de­  mandé que soient associés, dans le cadre du PII  et du CEPPP, les compétences de tous les parte­  naires  départementaux  impliqués  dans  l’instal­ 

Malheureusement,  force  est  de  constater  que  les  voeux  de  Michel  Barnier  demeurent  pour  l’instant  pieux.  En  effet,  l’option  retenue  aujourd’hui  par  la  Chambre  d’Agriculture  de  Haute­Vienne,  futur  Centre  d’Élaboration  du  PPP, est de constituer en interne une équipe  resserrée,  avec  des  conseillers  Point  Info  qui  seront  également  les    conseillers  Pro­  jets.  La  candidature  des  deux  techniciens  du Réseau Agriculture Durable (RAD) en tant  que conseillers projets a donc été rejetée,  tout comme la notion de pluralité, puisque  les  porteurs  de  projet  risquent  d’être  confrontés au même interlocuteur depuis le  Point  info  jusqu’à  l’élaboration  finale  de leur projet.  Le  RAD  et  GABLIM  ont  immédiatement réagi  en  adressant  une  lettre  de  contestation  au Président de la Chambre d’Agriculture  de  la  Haute­Vienne,  et  ont  décidé  d’en  informer le Ministère de l’Agriculture.  La  candidature  des  conseillers  RAD  pour  le département de la Corrèze est actuel­  lement  en  cours  d’examen  et  la  réponse  devrait  être  connue  dans  les  prochains  jours.

E c h os du r ésea u

Après  une  phase  d’accueil  et  de  définition  du  projet du candidat auprès du Point Info Instal­  lation (PII), celui­ci devra choisir, parmi les  conseillers  du  Centre  d’Élaboration  du  PPP  (CEPPP), un conseiller compétences (pour le vo­  let stages et formations) et un conseiller pro­  jet  (pour  le  volet  technico­économique).  Si  la  réalisation  du  PPP  est  conforme,  le  porteur  de  projet pourra alors bénéficier de la DJA et des  prêts bonifiés. 

lation. 

les chercheurs americains confirment : les ogm n’augmentent pas les rendements  Une  étude  rendue  publique  aux  États­unis  en  mars  2009  conclut  qu’après  treize  années  de  mise  en  culture  commerciale  de  PGM,  aucune  augmentation  de  rendement  n’a  pu  leur  être  directement  attribuée. Une conclusion qui tranche avec les promesses des entre­  prises de biotechnologie comme celle toute récente de Monsanto au  Mexique annonçant une augmentation des rendements de 15 à 35%  avec les PGM ou celles avancées pour justifier en 2008 une augmen­  tation du prix de vente du RoundUp aux États­unis. 

des  méthodes  conventionnelles,  sous­entendant  qu’un  travail  de  recherche  accentué  sur  ces  méthodes  pourraient  s’avérer  tout aussi pertinent, voire plus que celui sur la transgénèse au  regard des coûts sociétaux des PGM. Enfin, les expériences de  cultures  génétiquement  modifiées  pour  améliorer  directement  les  rendements  (résistance  aux  maladies  ou  aux  stress  abioti­  ques)  n’ont pas abouti,  malgré  3  022 autorisations  d’essais  en  champs accordées depuis 1987 pour de telles PGM. 

L’étude explique en préliminaire que les auteurs ont intégré les deux  notions du terme rendement : les rendements intrinsèques ou poten­  tiels qui sont obtenus en conditions de culture idéales, et les rende­  ments  opérationnels  observés  en  conditions  réelles  de  culture  aux  champs. 

Les chercheurs concluent cette étude en recommandant : 

Et qu’ont observé les auteurs de ce travail ? Aucune variété GM n’a  pas  permis  d’augmenter  les  rendements  intrinsèques.  Si  ces  rende­  ments  ont  augmenté  sur  les  vingt  dernières  années,  c’est  le  fait  de  l’amélioration  végétale  traditionnelle.  Pour  les  rendements  opéra­  tionnels, l’auteur constate que les sojas et les maïs tolérant des herbi­  cides  n’ont  pas  amené  d’augmentation.  Le  maïs  Bt,  résistant  à  des  insectes, a lui, du fait de son caractère transgénique, permis d’amé­  liorer  ces  rendements  opérationnels  d’environ  3,3%  sur  les  treize  dernières années, soit environ 0,25% par an.  L’auteur souligne finalement que les méthodes biologiques ou utili­  sant peu d’intrants ont des rendements généralement proches de ceux 

N° 102 avril 2009

­  de  travailler  à  augmenter  localement  la  production  ali­  mentaire dans les pays en développement ; 

ogm

Intégrant  l’hypothèse  que  la  production  alimentaire  mondiale  doit  être  augmentée  pour  faire  face  à  l’augmentation  de  la  population  (hypothèse  on  le sait  contestée  par nombre  d’économistes  qui  pen­  sent que la production est suffisante mais son accès aux démunis pas  assurée), l’étude s’est donc intéressée aux deux cultures GM majeu­  res  pour  l’alimentation  humaine  et  animale,  que  sont  le  soja  et  le  maïs. 

­ de réorienter les financements de la recherche agricole vers  des  approches  qui  ont  démontré  leur  efficacité,  comme  les  méthodes  traditionnelles  d’amélioration  végétale,  l’agri­  culture bio et les méthodes utilisant moins d’intrants ; 

­ de mettre en place des techniques efficaces d’identifi­  cation  et  d’évaluation  des  impacts  négatifs  potentiels  des cultures GM.  Monsanto  a  réagi  en  considérant  l’étude  comme  trompeuse,  en  expliquant  que  «  les  principaux  tra­  vaux  sur  les  cultures  transgéniques  sont  pour  les  rendre  résistantes  aux  insectes  et  tolérantes  aux  herbicides.  Ils n’augmentent  pas intrinsèquement  les  rendements.  Ils  protègent  les  rendements  ».  Cette  précision  confirme  donc  les  conclusions  des chercheurs.  (Source : Inf’OGM , avril 2009) 

7 La Feuille bio du Limousin

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La Feuille bio du Limousin Bulletin de liaison des AgroBiologistes du Limousin GABLIM ‐ Association loi 1901, membre de la FNAB Centre Technique Régional de l’ITAB – Organisme de formation 4 rue Thomas Edison, 87220 Feytiat Tél. : 05 55 31 86 80 Fax : 05 55 30 32 75 E‐mail : [email protected] Directrice de publication : Chantale De Plasse ISSN : ‐1628‐0865 Dépôt légal en avril 2009 Imprimé sur papier recyclé et réalisé par nos soins avec le concours financier de l’Union Européenne, le MAAPAR et le Conseil Régional du Limousin

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J’adhère à GABLIM ¨ je suis agriculteur Bio (ou en conversion). Je cotise en tant que membre actif Montant de la cotisation = 50 € + (0,7 € X ...Ha de SAU) ¨ je ne suis pas agriculteur Bio, je soutiens l’Agriculture biologique et GABLIM Je cotise en tant que membre associé Montant de la cotisation : 30 € Nom , Prénom : ……………………………………………………………………… Adresse : ………………………………………………………………………………….. tél. : ………………………………………….. Fax : …………………………………………... Mail : …………………………………………………………. Profession : ………………………………………………………….. Chèque à l’ordre de GABLIM, à envoyer à 4 rue Thomas Edison, 87220 FEYTIAT

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