Festival Beauregard 2009 - Dossier De Presse

  • May 2020
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le big band café présente

t e l l i u j 3 i d e vendr erty

doh peter winston ie charl arthur h i mogwan cocoo . c dub in

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www.festivalbeauregard.com infoline 02 31 47 96 13

programmation | en un clin d'oeil vendredi 3 juillet 09 |

samedi 4 juillet 09 |

scène 1

scène 1

ouverture 15:00 1er concert 16:00

peter doherty charlie winston arthur h cocoon dub inc. mogwai scène 2 porcelain tahiti 80 hugh coltman tremore the dodoz peter digital orchestra

ouverture 15:00 1er concert 16:00

the virgins jason mraz ayo gossip bb brunes guns of brixton

john printemps 2009



Le festival beauregard, au départ une illusion, une vision portée par le Big  Band  Café et la ville d'Hérouville Saint-Clair, puis un regard posé sur un site majestueux, un parc aux arbres centenaires, dont les ombres cisèlent un château à l'architecture raffinée. Dans cet écrin, un kaléidoscope d'artistes uniques,  aux  facettes multiples qui  aiguisent nos sens et nous transcendent. Multitudes de regards enfin, ceux du public, tendus vers la scène, acuité visuelle démultipliée pour vibrer, respirer et vivre aux rythmes de la musique et croiser d'autres regards, d'autres univers, d'autres horizons...

scène 2 où é zoé cornflakes heroes red the lanskies karkwa liléa narrative



L'alchimie est là, à la croisée de tous ces regards...

2 scènes 24 groupes

-stop de musique non

16:00 à 03:00

EDITO

par John Beauregard

Beauregard… et oreilles fines C’est le menu proposé par ce festival pas comme les autres, sis en plein cœur de la Normandie, aux portes de Caen. Vendredi et samedi 3 et 4 juillet, une vingtaine d’artistes et de groupes internationaux, parmi la fine fleur de la musique pop-rock, s’ébattront dans un parc de 23 hectares, au pied d’un magnifique château du XIXe siècle. Un cadre exceptionnel pour un festival unique. Champêtre et électrique, actuel et historique.



ache partie de cache-cr 2008 beauregard | hive

Moi, John Beauregard,

natif de Caen et grand amateur de sons d’aujourd’hui, j’attendais ça depuis des lustres  : un festival made in Normandie, qui permettrait à des milliers de spectateurs, locaux, nationaux ou internationaux, de goûter aux charmes de ma région tout en savourant la musique que j’aime. Pensez, si notre bonne agglomération caennaise dispose déjà d’un Zénith et de plusieurs salles de concerts (dont le fameux Big Band Café un des lieux de prédilection pour les musiques actuelles), c’est la première fois qu’elle pourra s’enorgueillir d’un événement de cette envergure : deux jours de musique, de paix et, pourquoi pas, d’amour (je sais, le slogan n’est pas de moi), à l’ombre des grands arbres du château de Beauregard, dans la commune d’Hérouville Saint-Clair. En plus, pas difficile à dénicher : si vous venez de Rouen, de Cherbourg ou du Havre, c’est environ à une heure de route ; de Paris ou de Rennes comptez deux heures, et pour nos amis belges ou britanniques, doublez la mise.

Le château de Beauregard, avec son style baroque mélangeant gothique et Renaissance, vaut déjà le coup d’œil. Allez, un peu d’histoire : le domaine, propriété d’un armateur du Havre, fut achevé en 1864, avant de subir d’importants dégâts pendant la seconde guerre mondiale et d’être récupéré par l’État. Il a été racheté par la commune en 1977 et est devenu depuis le théâtre de fêtes et manifestations sporadiques. Dans le parc il y a même des sculptures d’animaux, sangliers, chiens ou scènes de chasse. Pas banal comme cadre, pour un festival ! Magique, même. Les amoureux ou les familles qui adorent s’y promener le week-end, vous le confirmeront… Mais je bavarde, et j’oublie l’essentiel : la musique ! Deux soirées de rythmes et d’harmonies, de 16 heures à 3 heures du matin, réparties sur deux scènes, un grand espace couvert dédié à la détente, un village... Demandez le programme, en vrac : vendredi 3 juillet, Peter Doherty, la nouvelle icône du rock british, viendra prouver qu’il est bien un authentique songwriter (comme on dit là-bas), dans la lignée des grands ancêtres Beatles ou Kinks. Charlie Winston, clochard céleste et soul, fera résonner son blues branque et jubilatoire, notre national Arthur  H, crooner fantasque et fantasmagorique, proposera son nouveau show aussi délirant que dansant (non, désolé, y’aura pas Madonna), et Cocoon, révélation pop-folk de chez nous, vous fera sortir de votre cocon avec ses harmonies vocales à faire frissonner les nostalgiques de Simon et Garfunkel. N’oublions pas la pop limpide de Tahiti 80, le groove jazz-blues de Hugh Coltman, les vibrations ragga de Dub Inc., le « post rock » expérimental et Arty des écossais de Mogwai ou le son racé et nerveux des surprenants Dodoz. Le lendemain, samedi 4 juillet, ce sera au tour de Jason Mraz, ménestrel folk-pop aux ballades sensuelles et fruitées, et d’Ayo, diva enchanteresse au folk-soul métissé d’influences africaines, entre les prestations énergiques de B.B.  Brunes, bébés rock qui jouent désormais dans la cour des grands, et The Virgins, nouvelle sensation new yorkaise. Ajoutez à tout cela les ballades sombres au blues poignant de Red, les mélodies planantes aux harmonies quasi-symphoniques des québéquois de Karkwa, le rock endiablé de Gossip, ou la fiesta électrisante des Guns of Brixton, et vous n’aurez encore qu’une vague idée de ce qui vous attend. J’allais oublier : les groupes et artistes locaux seront eux aussi de la fête, avec Porcelain, Liléa Narrative, Peter Digital Orchestra, où é zoé, cornflakes heroes, tremore ou The Lanskies. Bon, alors rendez-vous là-bas, sur l’herbe tendre de Normandie. Vous me reconnaîtrez facilement, j’ai une bonne bouille ronde et je suis habillé tout en noir. Et, surtout, tout le monde le dit, outre de bonnes oreilles, j’ai un très beau regard…



rd a g e r u a e B John

au cœur de la normandie, dans l'agglomération de caen,

le château de beauregard

est situé sur la commune d'hérouville saint-clair

John Beauregard nous en dit plus...

La propriété, sise sur le fief de Colbert, fut acquise par un (forcément riche) armateur du Havre, Jules Nicolas Lecesne. Construit dans le style «troubadour», typique de l’architecture normande du XIXe siècle, le domaine fut achevé en 1864, avant de subir d’importants dégâts pendant la seconde guerre mondiale et d’être récupéré par l’État. Devenu colonie de vacances pour l’ORTF (sic !), il a été racheté par la commune en 1977 et est devenu depuis le théâtre de fêtes et manifestations sporadiques. Dans le parc (qui a subi quelques dommages pendant la tempête de 1999, mais pas assez pour venir à bout des magnifiques arbres centenaires) il y a même des sculptures d’animaux, sangliers, chiens ou scènes de chasse.

un parc de 23 hectares aux portes de caen à 10 minutes de ouistreham porte d'entrée de l'angleterre avec le ferry au bord du canal de caen accessible en ferry des accès routiers aisés autoroute A13 paris | rouen à 5 minutes + autoroute A84 rennes à 10 minutes une capacité d'accueil de 30 000 personnes

le site

un chapiteau de 800 m2 dédié à la détente un village partenaires / prévention

cherbourg 1h15

une programmation internationale variée et de qualité des artistes plébiscités par le public et la critique une municipalité investie dans la réussite du projet un lieu unique + une situation géographique idéale

le havre 1h00 deauville 0h45 rouen 1h00

hérouville saint-clair caen

le parc du château de beauregard

rennes 1h40

paris 2h00 le mans 1h40

nantes 3h00 château de beauregard 15, ancienne route de ouistreham 14200 hérouville saint-clair

en quelques et quelques

chiffres mots

un parc de 23 hectares 100 bénévoles 2 scènes 50 techniciens 24 groupes 20 000 spectateurs attendus

de paris, le havre, rouen > autoroute A13 de rennes > autoroute A84 gare SNCF de caen renseignements > www.voyages-sncf.com aéroport de caen | carpiquet aéroport de deauville | saint-gatien

l'accès

vendredi 3 juillet cocoon | 16:00 | scène 1

ouverture du site à 15:00 concerts de 16:00 à 03:00 www.myspace.com/listentococoon

Cocon mais coquin. Le duo qui se dissimule sous ce pseudo soyeux et rassurant est sorti de sa coquille il y a déjà deux ans, lauréats du concours CQFD organisé par le magazine Les Inrockuptibles. Depuis, Cocoon n’a cessé de tisser sa toile sur toutes les scènes de France et de Navarre, passant du statut de révélation à celui de valeur sûre d’une chanson française résolument anglophile. Originaires de Clermont-Ferrand, Morgane Imbeaud et Mark Daumail ont inventé l’americana auvergnat, un folk languide et érudit, sensuel et lumineux qui, sous ses dehors paisiblement champêtres, révèle parfois des tourments et des noirceurs insoupçonnés. Que penser de tels jouvenceaux qui ont intitulé leur premier album « My friends all died in a plane crash » ? Dans la lignée de Will Oldham et de Syd Matters, Nick Drake et Elliot Smith, un régal d'harmonies vocales et de dentelles mélodiques qui allient grâce et mélancolie, spleen et onirisme. Un cocon craquant.

tremore | 17:00 | scène 2

www.myspace.com/tremoretheband

Riffs ciselés, mélodies au cordeau, voilà un groupe qui exhibe autant de savoir faire que de culture. Puisée aux sources d’un rock à la fois cinglant et lyrique, entre Smiths, Television et Pixies, la musique de Tremore a déjà conquis les internautes de Myspace ou de SFR, comme les auditeurs du Mouv’ ou les lecteurs de 20 minutes. Le premier album, « Cursed City » en 2006, a été suivi d’un EP intitulé « We are wolfes ». Jeunes loups ? Et puisqu’ils s’expriment en anglais, les Tremore, on a très envie de leur crier « more » !

dub inc. | 17:45 | scène 1

www.dubinc.org Reggae pas triste et dub dingo. Depuis une douzaine d’années, les stéphanois de Dub Incorporation se sont forgé une solide réputation scénique avec leurs rythmes métissés mélangeant ragga dance hall et musique orientale. Huit musiciens, jouant avec la réverbération et les lentes montées orchestrales dans la tradition des maîtres du dub, tout en rénovant le genre grâce à de multiples influences. Depuis leurs débuts, marqués par le morceau culte « Rude boy », la tribu a collaboré avec d’autres artistes, notamment le Marley africain Tiken Jah Fakoly, ou David Hinds, du groupe jamaïcain Steel Pulse. Après leur bien nommé album « Diversité », en 2003, suivi d’autres disques live ou studio, leur dernier enregistrement en date s’intitule « Afrikya ». Une bonne dose de dub débonnaire et débordant. Positive vibrations…

porcelain | 18:45 | scène 2

www.myspace.com/porcelainpoprock

J’ai un truc vraiment important à faire toute de suite mais je ne peux pas car je suis endormi… C’est le titre peu banal, même en anglais (« I’ve got a really important thing to do right now but I can’t do it cause I’m asleep ») du premier album de ce groupe plus énergique qu’ensommeillé. Et pas vraiment fragile malgré son nom. Emmené par le chanteur guitariste franco-britannique François Barriet, Porcelain développe un pop-rock mélodique, dynamique et poétique qui l’a fait remarquer du Printemps de Bourges aux Transmusicales de Rennes. Le tout dernier disque s’intitule « Adios Betty », un joli bibelot aussi esthétique que décoratif. Porcelain, à tout casser…

arthur h | 19:30 | scène 1

www.arthurh.net

Homme du monde et bachi bouzouk. Poète funk et crooner absurde. Pas facile de décrire l’Arthur, rejeton d’un certain grand Jacques mais fils spirituel d’une longue tradition de bateleurs, entre music hall fantasmagorique et prestidigitation lyrique. On aurait bien vu, dans une autre époque, Arthur le baladin colporteur vendre des potions miraculeuses à des assemblées de badauds esbaudis. Il se contente d’égrener ses chansons comme autant de potions magiques, invitations au rêve et à la fantaisie déclamées d’une voix d’ogre à la soul burinée. Après « Adieu tristesse », au titre en forme de philosophie éloquente, son dernier album, « L’homme du monde », est une sorte de Luna Park disco-groovy où gambadent, en vrac, des cosmonautes déjantés dansant avec Madonna, et des ladies vêtues de noir réclamant qu’on les aime sur des rythmes techno. H, c’est de la bombe !

the dodoz | 20:30 | scène 2

www.myspace.com/thedodoz

Il ressemble à une poule obèse et son bec ne va pas du tout avec son corps. Le dodo, animal surprenant, est une sorte de pigeon rock’n’roll. Pas étonnant que ces drôles d’oiseaux toulousains l’aient choisi comme emblème. Emmenés par la bassiste chanteuse Geraldine, nos dodus Dodoz proposent une musique racée et nerveuse qui a séduit l’ex label de Suede, Nude records, puis le producteur indépendant écossais Peter Murray. A l’écoute de leur premier album, intitulé « DYLB » et dont ils joueront de larges extraits à Beauregard, on confirme : impossible de faire dodo.

programmation

vendredi 3 juillet charlie winston | 21:15 | scène 1

www.myspace.com/charliewinston

Look de vagabond baroudeur au galurin ébréché, barbe de huit jours et costar de dandy débraillé, on dirait la réincarnation de Charlie Chaplin et Tom Waits réunis. Si Charlie Winston ne nie pas l’influence des deux célestes clodos du ciné et du blues, il a su imposer son propre style, par la grâce du tube « Like a hobo ». Issu d’une famille de musiciens anglais (le chanteur Tom Baxter est son frère), protégé de Peter Gabriel, Charlie le magicien mélange avec un égal bonheur folk et vaudeville, jazz et punk, soul et cabaret, piano bar et musique de film, Bob Dylan et Jack Kerouac, Ray Charles et Randy Newman. Le tout transcendé par un performer accompli, capable de transformer n’importe quelle scène en caf conc’ bastringue et jubilatoire. Plus charmant que charlot, notre Charlie.

tahiti 80 | 22:15 | scène 2

www.myspace.com/tahiti80

Les Japonais nous l’envient. Quatuor rouennais à la pop mâtinée de soul, sans lagons ni vahinés, Tahiti 80 (nom déniché, paraît-il sur un t-shirt publicitaire) renoue avec les beaux jours des surprises parties et du rock insouciant des sixties, façon Question Mark and the Mysterians, via Kinks ou Beach Boys. Mélodies légères et sucrées, arrangements sautillants volontairement rétros, le cocktail tahitien made in normandie ne se contente pas d’honorer les glorieux aînés, en louchant aussi du côté de Weezer ou Nada Surf. Au Japon, disions nous, c’est un véritable phénomène, depuis ses débuts, en 2000. Le dernier album s’intitule « Activity Center ». Tahiti 80, un atoll tonique à deux pas de chez nous.

mogwai | 23:00 | scène 1

www.mogwai.co.uk

Gremlins ? Si ces écossais ont effectivement piqué leur nom dans le film de Joe Dante, c’est juste parce qu’ils trouvaient que ça sonnait bien. Un peu comme les titres de leurs morceaux, célèbres pour leur loufoquerie et leur totale absence de sens. Champion du « post rock » de la fin des années 90, mélange d’expérimentation arty et d’électronique noisy, Mogwai se singularise par d’impressionnantes plages instrumentales, volutes soniques en crescendo parfois tissées de larsens, à la mélancolie déchirante et majestueuse. Pas gais, les Ecossais ? Sans doute, mais non dénués d’humour, à l’image d’un de leur plus célèbre albums, « Happy songs for happy people », à côté duquel les disques des Doors ou de Joy Division font figure de joyeuses pitreries rigolotes. Alors, heureux ?

hugh coltman | 00:00 | scène 2

www.myspace.com/hughcoltman

peter doherty | 00:45 | scène 1

www.myspace.com/gracewastelands

Imaginez un artiste qui évoquerait à la fois Stevie Wonder, Bob Dylan, Leonard Cohen et Otis Redding... Le phénomène existe, il s’appelle Hugh Coltman. Ex leader du groupe anglais The Hoax avec lequel il a enregistré quatre albums, l’énergumène vit désormais en France et, en solo, renoue avec ses premières amours, folk, soul, blues et jazz. Arborant casquette inamovible et porte-harmonica, doté d’un organe vocal aussi puissant que sidérant, Coltman porte bien son nom : explosif et efficace.

Ange ou démon ? Sans doute un peu des deux. Si Peter Doherty a bâti sa célébrité entre les journaux tabloïds et les magazines de rock, frasques et décibels, geôles et hôpitaux, jusqu’à devenir une sorte d’icône déglinguée du binaire britannique, incarnation fébrile du slogan « sex and drugs and rock’n’roll », le garçon semble s’être assagi. On connaissait déjà le leader imprévisible des Libertines puis des Babyshambles, ses deux précédents groupes au punk rock fantasque et sporadique. Le premier album solo de la cible préférée des paparazzi, « Grace/Wastelands », paru au début de l’année, a révélé un auteur compositeur aussi talentueux qu’émouvant, oscillant entre folk et blues, littérature et romantisme. Rédemption ? Ce fan de Dorian Gray et des Smiths est devenu sans conteste le héraut du renouveau de la pop british. Un Doherty averti en vaudrait-il deux ?

peter digital orchestra | 01:45 | scène 2

www.myspace.com/peterdigitalorchestra

Moustache gominée, lunettes et cravate rouge, le type qui s’agite derrière ses machines ressemble à un croisement de Groucho Marx et de Ron Mael, des Sparks. S’il arbore volontiers ce look de dandy rétro, Pierre Troël, alias Peter Digital, crée une dance musique résolument contemporaine. Electro punk ou house disco, hip hop ou break beat, peu importe à ce Peter Pan des platines et des samplers qui adore mélanger les genres et les rythmes. Pour Digital, l’agité du bocal, seuls comptent la danse et la transe. C’est groove, docteur ?

programmation

samedi 4 juillet guns of brixton | 16:00 | scène 1

ouverture du site à 15:00 concerts de 16:00 à 03:00 www.gunsofbrixton.com | www.myspace.com/gunsofbrixton

Brixton à Caen… et inversement. Ce jumelage musical inédit est le fait de cinq musiciens caennais à la formation stable depuis 2004. Si le reggae dub est la base de leur musique, les Guns of Brixton en profitent pour explorer d’autres influences, punk, rock ou hardcore. Réverbération, larsen, samples, mais aussi arpèges véloces et lignes de basse puissantes sont les matériaux sur lesquels ils aiment à improviser, passant de plages calmes et lyriques à des envolées électriques rageuses. Sacrés fusils.

ou e zoe | 17:00 | scène 2

www.myspace.com/ouezoe Power trio caennais, Où é Zoé arpente les scènes normandes depuis déjà six ans, affinant sans cesse son rock fruité, mélodique et énergique. Forts de premières parties de Dionysos et de Jean-Louis Aubert (d’ailleurs, d’aucuns leur trouvent un petit côté Téléphone…), le groupe s’enorgueillit aussi de passages sur Europe 2 et TF1. Bref, tout semble rouler dans le meilleur des mondes rock pour Pierlo, Guillaume et Gaby. Et au fait, elle est où, Zoé ?

cornflakes heroes | 18:45 | scène 2

Non, désolé, on ne trouve pas leur album dans les boîtes de céréales. Ces héros là se nourrissent plutôt au bon grain rock, jadis semé par des groupes comme Pavement ou Pixies. Entre Caen et Paris, guitare et moog, cor et basse, Toma, Claire, Vincent et David concocte une musique pointue, goûteuse et revigorante, à l’image de leur premier album, « Off with your heads ». Vous reprendrez bien un bol de cornflakes ?

bb brunes | 19:30 | scène 1

www.myspace.com/thevirginsnyc

Vierges new yorkaises. Fondé en 2005 par le guitariste chanteur Donald Cumming, le trio transformé plus tard en quatuor est devenu rapidement l’une des coqueluches de la Big Apple, avec sa chanson « Rich girls », classée par le magazine Rolling Stone comme l’un des meilleurs titres de 2008. Dans la lignée de la new wave britannique (Clash, The Jam et consorts) mâtinée de funk à la George Clinton (le bassiste du groupe doit en posséder les œuvres complètes) et de pop-rock façon Strokes ou Franz Ferdinand, ces Virgins nullement angéliques se sont fait remarquer au cours de premières parties de Patti Smith et Sonic Youth. Leur premier album regorge de mini tubes fruités et bondissants, comme « One week a danger » ou « Private affair ». Sexy, gouailleurs et délurés… pas farouches, ces Virgins.

www.bbbrunes.fr

Plus des bébés. Déjà trois ans que ces Brunes là ne comptent pas pour des prunes. Fils spirituels des Stones, des Yardbirds ou des Cramps, ce quatuor d’ados frenchies millesimés rock’n’roll n’aurait pu être qu’une version revival sympathique de nos exChats Sauvages et Chaussettes Noires. Seulement voilà  : leur énergie scénique, leur enthousiasme électrique et leurs chansons à la fois juvéniles et intemporelles ont emballé aussi bien les teen-agers (et pas que les blondes) que leurs parents. Adrien, Raphaël, Félix et Karim devraient même nous donner la primeur d’un second album très attendu. Alertez les bébés.

the lanskies | 20:30 | scène 2 the virgins | 17:45 | scène 1

www.myspace.com/cornflakesheroes

www.myspace.com/thelanskies

Leur nom rime avec eighties. Normal, puisque les Lanskies, gang bas-normand, se revendiquent de groupes comme Cure, Joy Division ou Gang of Four. Remarqués l’an dernier au festival des Vieilles Charrues (ils ont terminé premiers ex aequo du tremplin), Florian, Lewis, Attila, Marc et Tonio ont un rêve : devenir d’authentiques rock stars pour « boire une bière avec Lemmy des Motorhead, et raser un ZZ Top pendant qu’il dort ». C’est bien le moins qu’on puisse leur souhaiter.

programmation

samedi 4 juillet ayo | 21:15 | scène 1

red | 00:00 | scène 2

www.ayomusic.com On pourrait s’y perdre. Née d’un père nigérian et d’une mère tzigane roumaine, la jeune fille qui répond au doux nom de Joy Olasunmibo Ogunmakin vit en Allemagne et chante en anglais… Pas simple. Mais dès qu’elle ouvre la bouche, tout s’éclaire. Ayo, ça ne veut pas dire « joie » en langue yoruba pour rien. Ses deux albums « Joyful » et « Gravity at last », jonglant entre reggae et soul, blues et world music, rires et larmes, sont empreints de la même luminosité, de la même simplicité au charme sensuel et félin. Son tube « Down on my knees » a mis tout le monde à genoux, y compris les Victoires de la musique qui la nommèrent artiste féminine de l’année 2007. Avec Ayo l’agile, y’a d’la joie.

karkwa | 22:15 | scène 2

www.karkwa.com

Bons becs du Québec. Depuis déjà onze ans, Karkwa décoche ses flèches mélodiques des deux côtés de l’Atlantique. Formé à Montréal en 1998, le quintet a depuis multiplié les concerts, chanté avec Brigitte Fontaine et remporté, entre beaucoup d’autres, le prestigieux prix Félix Leclerc, équivalent de nos Victoires de la musique. Rock atmosphérique aux harmonies quasi symphoniques, la musique de Karkwa s’inspire aussi bien du folk des années 60 que des recherches minimalistes de Steve Reich et Phil Glass. Les québécois planants viendront présenter sur la scène de Beauregard leur tout nouvel album, intitulé « Le volume du vent ». Forcément décoiffant.

jason mraz | 23:00 | scène 1

www.jasonmraz.com

Ex-vendeur de gaufres virginien et habitué des coffee shops de San Diego, ce troubadour au joli minois et à la voix douce amère est devenu une star du folk-pop international, quelque part entre James Blunt et James Morrison. Un penchant pour l’acoustique, une présence scénique indéniable (il a déjà publié cinq albums dont deux live) et des mélodies ensoleillées flirtant parfois avec la soul et le jazz lui ont fait peu à peu dépasser le cercle des initiés pour gagner les faveurs d’un grand public sans doute avide d’un zeste de fraîcheur et d’authenticité. Fils spirituel d’un Paul Simon ou d’un Michael Franks, Jason est devenu une star chez nous grâce à son dernier album, « We sing, we dance, we steal things », avec le single multidiffusé « I’m yours » . Tel le héros homonyme de la mythologie grecque, Jason a définitivement conquis la Toison d’or.

gossip | 01:00 | scène 1

www.myspace.com/redfrench Raide. Comme les cordes d’une guitare blues, le cuir d’un perfecto ou un certain état du soir, accroché au bar… Originaire de Lille, Red, le groupe, ou plutôt le musicien, puisqu’il se produit souvent seul, se distingue par une voix qui évoque tour à tour Tom Waits, Johnny Cash ou Nick Cave. Ballades sombres et blues poignant, ce rouge là vire souvent au noir, lent et majestueux. Ni Axelle ni Simply, juste Red.

www.gossipyouth.com | www.myspace.com/gossipband Attention, phénomène. Ne serait-ce que par la personnalité de la chanteuse Beth Ditto, spectaculaire matrone obèse aux déclarations aussi tonitruantes que ses vocaux, n’hésitant pas à poser nue et velue dans les magazines de charme tout en fustigeant la dictature de la minceur et en militant pour la cause lesbienne. Mais ce personnage gargantuesque et haut en couleur ne doit pas faire oublier la musique de Gossip, une sorte de punk blues aux accents soul et dansants, emmené par la guitare agile de Brace Paine et la batterie tonique d’Hannah Blilie. Gossip, ça veut dire « ragot ». Pour une fois, la rumeur est bien en dessous de la réalité. A vérifier absolument.

lilea narrative | 02:00 | scène 2

www.myspace.com/lileanarrative

Co-fondateur du label caennais Purée Noire, Lilea Narrative se décrit lui-même comme «  une jungle mélodique et organique, sur fond de hip hop et d’électro ambient  ». La musique de ce collectif aux multiples figures et influences, se caractérise surtout par des nappes de claviers et des voix samplées, et fait partie du courant « abstract hip hop » instrumental. Abstrait mais souvent émouvant, à l’image de leur album « Nouvelle chair ». A Beauregard, vont refleurir les Lilea.

programmation

Interview croisée de Paul Langeois, directeur programmateur du festival beauregard et Patrick  Simon, responsable communication du festival. Tous deux à l’initiative de cette 1ère édition… Morceaux choisis… Qui êtes-vous, d'où venez-vous, comment en êtes-vous arrivés là, bref, quel est votre parcours à l'un et à l'autre? Paul : J'ai organisé mon premier concert à 17 ans, créé ma première association organisatrice de spectacles à 19 ans, et, depuis dix ans, je suis directeur du Big Band Café, la Scène de Musiques ACtuelles à Hérouville Saint-Clair. Organiser des concerts a toujours été pour moi une évidence, une nécessité, et l’idée d’un festival me démangeait depuis plus de 20 ans. Patrick : J’ai un parcours professionnel dans la communication et la publicité, dans une agence parisienne. Depuis 1998, je suis revenu sur mes terres de Normandie et ai créé Kafé Crème, agence de communication et d’événementiel. Il y a quatre ans, j’ai commencé à travailler avec Paul sur le Big Band Café. Comment vous définiriez-vous, des amateurs passionnés ou des professionnels avisés de la musique? Paul : Je pense être un professionnel passionné et avisé. Sans la réunion de ces deux qualificatifs qui peuvent paraître antinomiques, on se fait seulement plaisir à soi. Notre travail est de faire plaisir au public, aux artistes et également aux techniciens. Patrick : Je suis un amateur passionné de musique, avide de nouveautés et à la recherche des artistes d’hier que j’aurais pu ignorer.

Comment et pourquoi est née l'idée de ce festival ? Patrick  : Un festival pop rock à Caen, c’était devenu un serpent de mer, alors nous avons tenté un coup de bluff. Avec Paul, nous avons monté un dossier pour « vendre » le festival à la Mairie d’Hérouville. L’opération séduction a fonctionné, il nous restait six mois pour tout organiser... Paul : Organiser un festival est un fantasme qui me tient depuis mon adolescence, mais il fallait attendre une certaine maturité, une expérience forgée à travers des épreuves, pour transformer ce rêve en réalité. A 35 ans, j'ai passé plus de la moitié de ma vie à organiser des spectacles, alors il était temps… Comment avez-vous choisi les artistes programmés ? Par coups de coeur personnels ou par souci de séduire le plus grand nombre? Paul : Il fallait réunir un concentré de nos coups de cœur, nos découvertes, tout en tenant compte des goûts du public. Avec la volonté de rester fidèle à une certaine éthique et d'être le miroir du paysage musical de cette saison. Patrick : La programmation c’est clairement le domaine de Paul, ce qui ne m’empêche pas de donner mon avis. Mais mes goûts musicaux ne sont jamais entrés en concurrence avec ses choix.

En quoi pensez-vous que l'esprit de ce festival est différent des autres? Patrick : Parce qu’il existe dans les têtes (et les cœurs ??) des habitants de l’agglomération depuis de nombreuses années. C’est peut-être le festival qui s’est fait le plus désirer. Cela aurait pu être son nom, Le Festival du désir … Paul : Le cadre du festival, son écrin, est magnifique et magique. Il faut imaginer les ombres et les lumières danser sur la façade du château, la musique faire vibrer les arbres centenaires qui bordent le parc… Prendre un verre à  une terrasse ombragée, le regard embrassant les scènes et la façade du château. Voilà ce qui fait, outre la programmation, l’accueil et les moyens techniques, l'originalité du festival. Le site, tout exceptionnel qu'il soit, n'était pas forcément adapté à une telle manifestation. Comment avez-vous pensé l'organisation, l'équipement, les infrastructures? Paul : Nous avons pu calquer l'implantation du festival  sur le cadre naturel du parc. Les aménagements qui ont été nécessaires, surtout en ce qui concerne les accès, ont été pris en charge par la Ville d'Hérouville. Par contre, nous avons apporté un soin tout particulier à la protection du parc et de ses arbres. Les infrastructures ont été pensées et choisies en fonction du peu de "cicatrices" qu'elles laisseront après leur passage. Leurs emplacements ont été déterminés pour mettre en relief la beauté du parc et du château. Un festival dans un parc centenaire, ça pose des problèmes d'environnement? Paul : Nous avons voulu que le respect de l'environnement et l'éco-responsabilité soient au coeur du festival : tri sélectif, gobelet unique, entretien du parc en permanence, développement des transports en commun et des navettes, co-voiturage, bus aux départs de Paris, Rouen, Nantes, Rennes, Le Mans, Alençon... Le site accueillera aussi un resto bio et un espace commerce équitable. Enfin, nous finalisons actuellement une Charte Beauregard Durable, ce qui sera une première dans notre région.

Quel nombre et quel genre de spectateurs attendezvous? Patrick : La programmation est à mon sens porteuse de la réponse. Nous nous attendons à un public très large : familles, ados, passionnés, locaux… Paul : Notre objectif pour cette 1ère édition est de réunir 7 à 8000 festivaliers par soir. Nous attendons un public nombreux, varié, de tous les âges et horizons, tous animés par l'amour de la musique. Quelles sont vos plus grandes craintes? Paul : Organiser un festival, c'est vivre sous une pression multiple et protéiforme, l'angoisse est présente chaque jour, les doutes vissés au corps à chaque instant... Le tout est de parvenir à transformer ces peurs en énergie, qu'elles soient un moteur et pas un frein. Patrick : Une 1ère édition, c’est un peu un saut dans l’inconnu. La question qui prédomine est celle du public : se déplacera-til en masse ? Répondons-nous à leurs attentes ? Les ventes billetteries sont pour l’instant plus que rassurantes mais l’angoisse est toujours un peu là… Et vos plus beaux espoirs? Paul : Trouver notre public, créer un moment magique, transformer l'essai pour que l'édition 2010 prenne encore une autre dimension et que le festival beauregard prenne son envol... Patrick : Offrir des lueurs de rêve à un public nombreux et hétéroclite, pérenniser l’événement… et avoir à répondre à ces questions l’année prochaine !

l'équipe

accueil du public | un grand chapiteau dédié à la détente - espace boissons chaudes « commerce équitable  », stand vin bio, bières brassées en Normandie... entourés d’espaces de convivialité et de repos où les festivaliers pourront se restaurer, boire un verre ou tout simplement faire une pause - merchandising des artistes

restauration | il y en aura pour tous les goûts au rendez-vous : cuisine bio, pizza, plats typiques et sandwicherie | frites et pour se restaurer ou pour un moment de farniente, des terrasses ombragées accueilleront les festivaliers

le festival a sa propre monnaie !

cette monnaie sera la seule en vigueur dans les espaces bars et restauration 4 caisses centrales seront à la disposition des festivaliers pour faire le change | C.B et espèces uniquement acceptés

village partenaires | découvrir les produits et structures de notre région - espace artistes régionaux

- centre info | prévention : risques auditifs, sid'Accueil, dangers liés à l’alcool + distribution gratuite de bouchons d’oreilles, d’éthylotests, de préservatifs… - espace institutionnels - info presse - vente et découverte de produits régionaux

espace média | dans le château installé dans le château, face à l'espace VIP, l'espace média sera réservé aux professionnels accrédités - point info - bureau de presse - espace itv, rencontres

accueil vip | un accueil privilégié

le festival beauregard proposera à ses VIP (partenaires, institutionnels, médias) un accueil privilégié - parking VIP au plus près du festival - accès et accueil spécifiques pour éviter les files d’attente et les contrôles - accès à l’espace VIP

L’espace VIP, c’est quoi ?

- une oasis de confort et de convivialité de 250m2 ainsi qu’une terrasse aménagée aux portes du château, face au canal - un lieu de rencontre entre nos partenaires, les officiels, les médias, les artistes et nos équipes - un bar à cocktail et « grignotage » régional où l’on pourra se ressourcer, partager et échanger autour d’un verre ou d’une collation

charte beauregard durable | le festival beauregard s’engage un festival qui a pour cadre un parc aussi exceptionnel que celui du château de Beauregard ne saurait faire l’impasse sur la question du développement durable et de l’éco-responsabilité. Pour cela et pour la 1ère fois dans la région nous mettons en place une Charte Beauregard Durable - navettes Twisto Caen | festival beauregard | Caen pour favoriser le transport collectif - incitation au co-voiturage - bus mis en place au départ de Nantes, Rennes, Paris, Rouen, Le Mans, Alençon - tri sélectif - gobelet unique - restauration bio - aménagement et dispositif technique de respect du parc et de ses arbres - espace commerce équitable

en résumé : bonne musique, convivialité et respect de l’environnement

tarifs |

hébergement | pas de camping sur place pour cette 1ère édition

jusqu'au 19 juin 2009 pass 1 jour 32.30€ | pass 2 jours 48.50€

renseignements hôtels, campings, chambres d’hôtes, auberge de jeunesse

à partir du 20 juin 2009 pass 1 jour 35.30€ | pass 2 jours 51.50€ gratuit pour les – de 12 ans (sur présentation d’une pièce d’identité le jour même) location points de vente habituels

accès | voiture parking gratuit sur site possibilité de co-voiturage | rendez-vous sur le site www.123envoiture.com



| bus de ville

ligne 9 bus Twisto départ toutes les 30 minutes depuis la gare SNCF et Caen Centre arrêt Jardins familiaux | Beauregard



| navettes Twisto

tram B station St-Clair | Beauregard de 15:00 à 20:00 fréquence : toutes les 11 minutes | titres de transports Twisto Beauregard | St-Clair | Caen de 00:00 à 03:00 fréquence : toutes les 15 minutes | navettes retours gratuites

forfaits bus + pass | en partenariat avec www.ontours.fr pack pass 2 jours + 1 nuit d'hôtel + trajet bus A/R pack pass 1 jour + trajet bus A/R villes de départ : Paris, Rouen, Nantes, Rennes, Le Mans et Alençon 

Office de Tourisme de Caen | www.tourisme.caen.fr hébergements Calvados | www.calvados-tourisme.info/hebergement disponibilités hôtels | www.sas-dispos.com Gîtes de France 14 | www.gites-de-france-calvados.fr auberge de jeunesse | [email protected]

renseignements | infoline | 02 31 47 96 13 fax | 02 31 95 97 75 renseignements public | [email protected]

retrouvez toutes les infos et bien d’autres encore sur www.festivalbeauregard.com www.myspace.com/festivalbeauregard www.dailymotion.com/festivalbeauregard retrouvez john beauregard sur facebook festival beauregard Château de Beauregard 15, ancienne route de Ouistreham 14200 Hérouville Saint-Clair

contacts Le festival beauregard est organisé par le Big Band Café Big Band Café | organisation 1 avenue du Haut Crépon 14200 Hérouville Saint-Clair tél. 02 31 47 96 13 | fax. 02 31 95 97 75 direction | programmation Paul Langeois

[email protected]

responsable communication Patrick Simon

[email protected] bureau de presse Marianne Launay

[email protected] 06 65 77 09 97

[email protected] presse régionale

[email protected] 02 31 47 96 13

[email protected] contact mairie d'Hérouville Saint-Clair Jean-Marc Héroult

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06 15 61 87 89

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