Edition Du 21/11/2009

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CMJN

Le héros édition du samedi 21 novembre 2009

de Gijon est l’oncle du héros de Khartoum

Chaouchi, l’héritier de Cerbah «Je suis fier de mon neveu» Le quotidien 100 % foot

S a m e d i 2 1 n o v e m b r e 2 0 0 9 N° 2324 prix 20 DA FRANCE 1.6 EURO - ISSN 1111

De Coverciano à Khartoum

CAN 2010 Poule A : >Bougherra : «On est les

ALGÉRIE Mondialistes du groupe» MALAWI ANGOLA >Manuel José : «Les MALI Algériens sont forts»

Guy Roux : «La France doit éviter l’Algérie»

édition du samedi 21 novembre 2009

2 Compétition

L’ALGÉRIE DANS LE GROUPE A

I L A M E L T E I W A L ANGOLA, MA ES DES VERTS FUTURS ADVERSAIR

● Par Kamel Hassani

Le tirage au sort de la prochaine Coupe d’Afrique des nations a eu lieu hier aprèsmidi à Luanda, la capitale angolaise. Les quatre groupes sont maintenant connus. L’ALGÉRIE a été épargnée, puisqu’elle retrouve l’Angola, pays organisateur, le Mali et le Malawi. Deux pays qualifiés pour la Coupe du monde, le Ghana et la Côte d’Ivoire, se retrouveront dans le groupe B avec le Burkina Faso et le Togo. Dans le groupe C, le Nigeria affrontera l’Egypte, le Mozambique et le Bénin. Enfin, le Cameroun, dans le groupe

D, sera opposé au Gabon, la Zambie et la Tunisie. L’Algérie est tombée dans un bon groupe où ses chances semblent très grandes pour passer le premier tour eu égard au niveau des autres sélections. Les Algériens de Saâdane possèdent les meilleurs atouts pour réaliser une très belle CAN surtout que les joueurs sont libérés psychologiquement après leur brillante qualification au Mondial 2010. Ce qu’il faut savoir également, c’est que l’EN algérienne, dans le cas où elle passerait le premier tour, serait opposée au 2e tour aux équipes qualifiées du groupe B qui comprend le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Togo. K. H.

L’ambassadeur du Mali en Angola :

«L’Algérie est un pays frère»

On a profité de la présence de l’ambassadeur du Mali en Angola aux côtés de notre représentant officiel, M. Zefzef, PROGRAMME DES MATCHES DE L’EN ALGÉRIENNE pour nous donner son avis sur le groupe. Pour Son Excellence, 11 janvier : Algérie-Malawi le match face à l’Algérie sera sûrement très disputé et 14 janvier : Algérie-Mali passionnant car il considère que les deux sélections sont d’égale valeur. «On est contents d’affronter l’Algérie, car c’est 18 janvier : Algérie-Angola un pays frère avec qui nous entretenons de bonnes relations. L’essentiel est que le match se déroule dans un bon esprit.» K. H

Zefzef (représentant officiel

de la FAF au tirage au sort) :

«On ne pouvait pas espérer mieux» «On a réussi à joindre le responsable de l’EN et représentant officiel de la FAF au tirage au sort de la CAN 2010, Djahid Zefzef, qui a bien voulu nous donner son avis. «SINCÈREMENT, on ne pouvait pas espérer mieux, c’est un tirage favorable à l’Algérie dans la mesure où on était classés dans le pot 3. Je pense qu’on a un bon rôle à jouer dans cette CAN. Personnellement, je suis très optimiste, car nous avons un groupe solidaire, jeune, qui a envie de se surpasser.»

«Je vais régler tous les détails du séjour des Verts» Par ailleurs, M. Zefzef nous a informés qu’il va

choisir l’hôtel où résidera l’EN durant la prochaine CAN dans les prochains jours. «Je suis en Angola depuis 5 jours afin d’assister au tirage au sort et finaliser les modalités relatives au séjour des Verts à Luanda. En principe, je vais régler tous les détails aujourd’hui ou demain. Je suis dans une mission bien précise que je dois accomplir convenablement», dira M. Zefzef. K. H.

LE REPRÉSENTANT DU MALAWI ABSENT ● Le représentant du Malawi a brillé par son absence lors du tirage au sort de la CAN 2010 effectué, hier, à Luanda, la capitale angolaise.

ANTAR YAHIA :

«Jouer match par match, après on verra»

● «Avant de faire n’importe quel commentaire sur le groupe, je dirai que j’ai appris que dans le football, il n y a plus d’équipes faibles. En toute franchise, on n’a pas encore la CAN en tête. On digère notre qualification au Mondial. On a vécu 15 jours intenses pleins d’émotions, donc savourons notre présence au Mondial et après on se concentrera sur la CAN. Pour revenir à cette compétition, à mon avis on ne va changer notre philosophie, on jouera match par match et après on verra.»

«Aucune équipe ne m’effraie»

A (Luanda) : Angola, Mali, Malawi, Algérie B (Cabinda) : Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Ghana, Togo C (Benguela) : Egypte, Nigeria, Mozambique, Bénin D (Lubango) : Cameroun, Gabon, Zambie, Tunisie

RABAH SAÂDANE :

«On peut se sentir contents» ● «Maintenant que les qualifications sont terminées, on va établir un programme de préparation pour les deux compétitions qui nous attendent. La préparation va commencer en janvier. On aura un stage d’une semaine avant la CAN. Le temps nous fera défaut. Dès le début, on avait dit que notre objectif serait d’atteindre la CAN. Le 21 décembre, les championnats européens vont s’arrêter. On essayera alors de faire reposer les nôtres, car c’est essentiel (…) C’est sûr que par rapport aux autres groupes, on peut se sentir contents et ambitionner de franchir ce premier tour.»

MANUEL JOSÉ (coach de

l’Angola, ex-coach du Ahly d’Egypte) :

«On a l’Algérie et ils sont forts» ● «Je suis satisfait du tirage. C’est un groupe équilibré. Ca ne sera pas facile. Tous nos adversaires sont connus pour être combatifs. On a l’Algérie avec nous, ils sont au mieux actuellement. Le Mali sera un concurrent coriace. On va essayer d’accrocher l’une des deux premières places qualificatives.»

23

édition du samedi 21 novembre 2009

CHAOUCHI :

LES GROUPES

INTERNATIONALE

Compétition

● «Je peux dire et confirmer qu’on passera au deuxième tour et faire le maximum pour que ne cessera pas cette joie et la faire durer le plus longtemps possible. Notre peuple mérite bien des égards, et lui procurer de l’allégresse n’est qu’une juste récompense. Concernant les adversaires, je n’en fais pas cas, aucune équipe ne m’effraie et le plus important, à mes yeux, reste notre sélection et son parcours, rien de plus.»

OUSSERIR :

«Rester lucides» ● «J’ai suivi le tirage au sort en direct, je peux vous affirmer que le groupe dans lequel on figure est plutôt équilibré et jouable et le fait de ne pas jouer en ouverture est une bonne chose pour nous. Les nations présentes sont à prendre au sérieux, il n’y a plus de place pour les équipes faibles, elles se valent dans la plupart des cas. L’Afrique du foot a progressé à pas de géant. Nous concernant, on possède une équipe qui force le respect, on ne doit se concentrer que sur notre travail et rester lucides et respecter nos adversaires.»

MEDANE : «L’EN

a un bon coup à«Dansjouer» ce genre de compétition, le premier match

est souvent déterminant, le fait de ne pas jouer l’Angola pays organisateur est déjà un petit avantage en soi. Jouer dans la capitale est aussi bon pour les Verts. Je pense que l’EN à un bon coup à jouer. Ses joueurs n’ont qu’à jouer comme ils ont l’habitude de le faire et je pense qu’on doit s’attendre à quelque chose de grand d’eux en Angola.»

FranceIrlande ne sera pas rejoué LANCÉE par des Irlandais, l’idée de rejouer le match contre la France est déjà enterrée. «Il n’y a aucune chance que cette rencontre soit rejouée. Si nous le faisions, ce serait le chaos total dans le football. Le règlement de la FIFA est très clair, la loi 5 indique que la décision de l’arbitre est définitive et qu’aucune réclamation ne peut être faite concernant une décision prise durant un match. On ne peut pas refaire une rencontre sur cette base», a précisé un responsable de la Fédération internationale de football à la BBC.

Beckham : «Henry n’est pas un tricheur» LE MILIEU de terrain des Los Angeles Galaxy défend bec et ongles Thierry Henry. «Je ne pense pas que Thierry l’a fait exprès. Je le connais en tant que joueur et en tant que personne. C’est une bonne personne et un très grand joueur. C’est une honte de voir l’Eire sortir parce qu’ils ont de tels fans... mais ce sont des choses qui arrivent dans le football», explique David Beckham. «Je ne pense pas qu’il soit un tricheur» répète-t-il, assurant qu’il ne sait pas ce qu’il aurait fait dans cette situation. «Vous jouez une qualification en Coupe du monde, vous ne savez pas ce que vous faites. J’ai participé à de gros matchs et réagi de certaines manières... Avec le recul, j’ai eu tort.»

t s ’e c d n a u Q « Domenech : !» r e p u s t s ’e c Diego,

Perotti sur les tablettes de Madrid

vivement la nu à prendre iques. «On ne va te s oi ef ut to des Bleus a breuses crit , en LE COACH erry Henry, cible de nom s’est trompé et cette fois a, hi e on T tr ad bi ar ar l’ M t e es qu défense de c’ ra-kiri parce e river. Quand pas se faire ha Ce type de geste peut ar inaire alors que lui marqu ?, ! es rd ur ur ao es tr m ex t ux es de notre fave c’ trouve que il deux poids ultitout le monde la main ! Pourquoi y a-t- titre avant de lancer une à e up de st ech, à ju carrément d’un seul co mond Domen a on demande demande Ray ue. Je veux bien que l’ d’ange pour dire qu’il y .» aq s me contre-att r une auréole et des aile ence avec tout le monde ig oi ex av e d’ êm ry Thier r la m faudrait avoi faute mais il

■ Le Real Madrid lorgne Diego Perotti (21 ans), le milieu de terrain du FC Séville, pour la prochaine saison. Révélation du début de saison en Liga, l’Argentin Diego Perotti est déjà sur les tablettes du Real Madrid qui aimerait le recruter pour la saison 2010/11.

Bagarre générale au Maracana ■ Le Maracana, l’antre mythique de

Rio de Janeiro, a été souillé mercredi soir par une bagarre d’une violence rare, lors de la rencontre entre les Brésiliens de Fluminense et les Paraguayens de Cerro Porteño. Le stade s’est métamorphosé en une arène de boxe en fin de rencontre, après le deuxième but concédé par les Paraguayens dans les arrêts de jeu. Frustrés par la défaite et par l’élimination, quelques pensionnaires du Cerro Porteño se sont attaqués directement à leurs adversaires. Devant la violence de ce règlement de comptes, la police brésilienne a dû intervenir pour calmer les esprits de joueurs paraguayens littéralement fous de rage et escortés dans les vestiaires.

COMPARÉ, après sa désormais fameuse passe décisive réalisée face à l’Irlande après un contrôle de la main, à Diego Maradona et sa “main de Dieu” contre l’Angleterre lors de la Coupe du monde 1986, Thierry Henry a reçu la bénédiction du “maître” en la matière. “A Thierry Henry: Je sais ce que tu ressens ! Rendez-vous en Afrique du Sud”, écrit le sélectionneur argentin sur sa page Twitter. Un soutien pour le capitaine tricolore qui détonne au milieu des nombreuses critiques venues du monde entier.

Van Nistelrooy Demichelis rêve des Merengue hésite... EN DISGRÂCE auprès de Luis Van Gaal, son entraîneur au Bayern Munich, Martin Demichelis a clamé haut et fort qu’il rêvait de rejoindre le Real Madrid. “ Je rêve de jouer un jour au Real Madrid. Nous nous respectons beaucoup avec Pellegrini. Dans le passé, il m’avait conseillé de partir au Real. Aujourd’hui, j’aimerai vraiment travailler sous ses ordres,” a déclaré le défenseur argentin dans les colonnes de Bild. Les Merengue répondront-ils favorablement à cet appel du pied non dissimulé ? Réponse en janvier prochain.

PAVLYUCHENKO À LA ROMA : «ÇA PEUT SE FAIRE» “Pavlyuchenko à la Roma ? Ça peut se faire“, selon Oliver Wendt, l’agent du joueur. Le jeune attaquant russe, actuellement chez les Spurs de Tottenham est à la recherche de temps de jeu depuis un bon bout de temps maintenant, et la Roma est à la recherche d’un avant-centre depuis peut-être encore plus longtemps. Daniele Pradè est d’ailleurs allé sonder le terrain à Londres tout récemment, et l’affaire pourrait se conclure lors du mercato hivernal, “si Tottenham dit oui, et si la Roma dit oui“, toujours d’après Wendt.

NESTA :

«Les mauvais résultats sont derrière nous» LE DÉFENSEUR milanais assure que la mauvaise passe milanaise est terminée. “J’ai dit que nos résultats n’étaient pas bons, mais maintenant Milan a récupéré” assure Alessandro Nesta sur sportmediaset.it. “Nous devons croire à tout prix que nous pouvons remporter le Scudetto et travailler pour ça. Nous sommes un peu derrière, mais si l’Inter laisse un peu filer, nous ne serons pas loin.”

MARADONA : «Henry, je sais ce que tu ressens»

Quaresma vers le Sporting D’APRÈS le site transalpin Calciomercato, l’ailier portugais Ricardo Quaresma devrait quitter l’Inter Milan lors du mercato d’hiver. L’avenir du Lusitanien pourrait se dessiner du côté du Portugal où le Sporting aimerait l’obtenir sous forme de prêt. Naples et le FC Porto auraient également pris des renseignements sur celui qui est considéré comme l’un des plus gros bides intériste.

EN JANVIER prochain, Ruud van Nistelrooy, l’attaquant du Real Madrid, quittera la Maison Blanche et l’Espagne, vraisemblablement pour retourner en Premier League, où il a déjà brillé par le passé, sous les couleurs de Manchester United. Trois clubs se sont d’ores et déjà positionnés sur le dossier du Batave, qui pourrait donc être transféré dans les semaines à venir à Tottenham, Fulham, ou même Liverpool.

IBRA

souffre des ischio LES EXAMENS pratiqués jeudi par Zlatan Ibrahimovic ont révélé une blessure aux ischio-jambiers de la jambe gauche assez conséquente. L’attaquant suédois du FC Barcelone est d’ores et déjà forfait pour le match contre l’Athletic Bilbao, samedi soir

P. BERLUSCONI : «PAPA NE VENDRA PAS LE MILAN» Le fils de Silvio Berlusconi, Pier-Silvio, a déclaré aujourd’hui que son père n’a surement pas l’intention de céder le Milan AC. Il a notamment lâché « Ce n’est pas moi qui m’occupe du Milan mais je peux vous dire que mon père ne veut pas céder le club rossonero » aux journalistes du Corriere Dello Sport aujourd’hui à Montecarlo. Puis il a ajouté un petit mot sur son idôle. « Totti ? J’adore totalement ce joueur mais c’est plus un rêve qu’autre chose ». Des déclarations qui vont rassurer (ou non) sur l’attachement du président du Conseil italien toujours intact depuis 1986.

(22h00), lors de la 11e journée de Liga. Plus inquiétant, le buteur du Barça pourrait être contraint de renoncer aussi aux rencontres face à l’Inter Milan, son ancien club, et contre le Real Madrid, respectivement les 24 et 29 novembre.

DÉTENTE

22

Compétition

Jeux proposés par Saïd BENSIHECINE

édition du samedi 21 novembre 2009

N° 907

LA BLAGUE

DU

JOUR

1 4 5 1 8 4 8 REGLE DU JEU Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination.

E E E T S I N A T O B G E S E

R T L P U R I F I E R M L L M

E R R L E T T O R G O O I A E

S E T A E I V R E N G S N T G

I A O D N N A T O A S D T S R

idoine

prééminence

grand chat sauvage

rad

obscur

L L L R F G N C N O A E E A E

A I B E R A E O F T V N R N I

N S U R G E C R T A E O E C C

A M H I M E T U B N C M I T I

C E V E Y O N T L G N B C U F

10

11

12

3

6 1 4 2 5 3 8 7 9

en laisse

10

- Je pense que c’est un groupe homogène. On connaît le Mali et l’Angola, qui sont des équipes très respectables. Le Malawi, par contre, on ne connaît pas.

administré précède le pas

sert à congédier

garçon d’écurie

réalisa

affirmer avec force

- Aviez-vous pensé, ne serait-ce qu’un instant, tomber sur l’Egypte…

2 7 8 9 4 1 3 6 5

L A S S A V U M E T O R A A E

2

6

9

petit cube presse

12

tombé dans (... à)

poisson

tranche de temps

remorqua (un navire)

assurance

titane

7 début d’ébullition

5

refus froid

9 3 5 7 6 8 1 2 4 N D O I G T E E O L A E L I N

- Oui, il y avait la possibilité de tomber encore une fois sur cette équipe. Personnellement, je n’y ai même pas pensé. L’Egypte, c’est du passé, maintenant, il y a la Coupe d’Afrique des nations qui approche, et qu’on va préparer comme il le faut.

tour symbolique

vaines imaginations aride

conteste

enzyme

cube

affluent du Danube

grande école flouée Maître des cieux

cheval sans force

8

trompent

11

élément de soutien

E R I O T S I H T T I T G R E

R O U L E M E N T T U O I E B

E T T E S S I A C I E A T F S

LES MELÉS

N° 907

Biffez les mots de la liste ci-dessous. Les lettres restantes vous serviront à composer les nom et prénom du sportif caché. ADHERNCE AUTOMNE BAVETTE BENEFICIER BOTANISTE CAISSETTE CANALISER DOIGTE ECONOME ETRANGER FACULTATIF FOSSILE GLACIERE GROTTE HISTOIRE HUBLOT

IVRE LADRERIE MANDAT MOUETTE NAVIGANT NOMBRE ONCE PURIFIER REALISME ROULEMENT SANCTUAIRE SLOGAN TOILETTE TONNELLE VASSAL

C O N S T I P A T I O N

C A A M F E P

U S U R E

N A T U R E L L E M E N T

A R A

F

O S E E S

T I R O M A R I N

O

S P A E N

P R E S S E R

L A S E

T E

R E N E G A T S E T

D I U R N E E R A T O A M I

U S I N I E Z L E U R R E R

A M E O N U R E S T I T U E

LES FLÉCHÉS 1

2

3

4

5

8

- Etant dans le troisième chapeau, vous auriez pu tomber sur la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Cameroun ou la Tunisie. Peuton dire que vous ne pouviez pas espérer mieux… - Ecoutez, on est des Mondialistes, et aucune équipe ne nous fait peur. Notre objectif est d’aller le plus loin possible dans cette compétition, et à mon avis, on a les moyens de le faire, à commencer par se qualifier au deuxième tour. Puis, on aura des matchs avec élimination directe. Les équipes de notre groupe ont du mal à s’imposer sur le plan mondial; nous, on est les Mondialistes du groupe et on doit passer. A. B.

LE CLASSEMENT FIFA A ÉTÉ PUBLIÉ HIER

ENCORE UNE VICTOIRE

POUR L’ALGÉRIE

● Par Mustapha L.

LE CLASSEMENT mensuel de la FIFA a été publié hier. Notre équipe nationale occupe la 28e place au classement général après avoir occupé la 29e place lors du classement du mois précédent. Les Verts ont gagné une place au classement du mois en cours. Après leur exploit historique mercredi dernier face aux Pharaons, nos Fennecs ont pris la place de

ces derniers qui ont rétrogradé à la 29e place. Une autre victoire de notre pays sur les Egyptiens après celle acquise face au même adversaire lors des éliminatoires jumelées CAN et Coupe du monde 2010. A signaler que c’est la meilleure position que la sélection nationale a occupée depuis que la plus grande instance footballistique mondiale a instauré ce classement. M. L.

L’Algérie 1er pays arabe et 4e en Afrique

● Après avoir assuré sa qualification au prochain Mondial qu’abritera le pays de Nelson Mandela, notre équipe nationale est classée premier pays arabe et quatrième en Afrique. En effet, en jetant un coup d’œil sur le classement de la FIFA, qui a été publié hier, on constate que l’Algérie occupe la quatrième place derrière le Cameroun, la Côte d’ivoire et le Nigeria. Une place bien méritée pour les camarades de l’excellent Antar Yahia, vu le très bon parcours qu’ils ont réalisé tout au long des éliminatoires jumelées de la CAN et de la CM qu’abriteront respectivement l’Angola et l’Afrique du Sud l’an prochain. Dans le monde arabe, les poulains de Cheikh Saâdane occupent la première place. D’ailleurs, notre équipe nationale est le seul pays arabe qui a assuré sa qualification pour le prochain Mondial et qui représentera le monde arabe en Afrique du Sud. M. L.

TIRAGE AU SORT DE LA COUPE DU MONDE

L’Algérie dans le 3e chapeau ● L’Algérie connaîtra ses adversaires au Mondial sudafricain le 4 décembre prochain, date du tirage au sort qu’effectuera la FIFA à Cap Town en Afrique du Sud. Il est important de comprendre au préalable que la division des 32 nations qualifiées pour le tirage au sort se fait tout d’abord sur la base du classement actuel de la FIFA qui sera réactualisé très prochainement (sans gros changements pouvant perturber la disposition des équipes dans les différents chapeaux). Ensuite, il faut tenir compte du critère géographique de façon à ce que les sélections d’une même confédération ne se

retrouvent pas dans un même groupe. Huit «têtes de séries» seront présentes dans le premier chapeau ; Brésil, Espagne, Italie, Allemagne, Argentine, Angleterre, France et l’Afrique du Sud en tant que pays organisateur. Dans le deuxième chapeau, composé essentiellement de nations européennes, on y retrouve la Selecção. L’Algérie se trouve dans le troisième chapeau qui comportera des nations africaines et sud-américaines et enfin le quatrième chapeau réunira les sélections du continent asiatique, de l’Amérique du Nord et centrale ainsi que la Nouvelle-Zélande.

◗ CHAPEAU A : Brésil, Espagne, Italie, Allemagne, Argentine, Angleterre, France, Afrique du Sud

◗ CHAPEAU B : Pays-Bas, Portugal, Slovénie, Suisse, Grèce, Serbie, Danemark, Slovaquie

6

N A S S I M 7

L’Algérie est tombée dans un groupe difficile ; le Mali qui compte des joueurs de très haut niveau comme Kanouté, Diarra, ou Sidou Keita ; l’Angola, le pays organisateur et enfin le Malawi qui ne s’est pas retrouvé en Angola par hasard. Dans cet entretien, le roc défensif algérien, Madjid Bougherra, nous donne son avis concernant le groupe, mais aussi les chances de l’Algérie de passer au deuxième tour. - Dites-nous Majic, que pensezvous du groupe de l’Algérie ?

rigole (qu’il)

manganèse

6 8 5 2 3 7 4 9 4 6

9

en rosse

2

4 9 1 8 2 6 7 5 3

8

perdre sa couleur

privatif

4 3 8

7 6 3 5 1 9 4 8 2

7

altière

1

SOLUTION DU NUMERO PRECEDENT

3 2 7 1 9 5 6 4 8

6

trous dans un mur

ingurgitons

9 1 8 6 4 3 2 5 9 7

5

dieu de la Guerre

ouvrages vitrés

5 4 9 6 8 7 2 3 1

4

domestication

1

1

3

entre noires et blanches

4 7 1

8 5 7

2

qui vient avant

N° 407

6 2 3 9 5 3 6 7

1

4

Le fils : - Est-ce vrai papa, j'ai entendu dire que dans certaines régions d'Afrique un homme ne connaît pas sa femme avant de l'épouser ? Le Père : - C'est vrai dans tous les pays du monde, mon fils !

SUDOKU

● Par Amirouche Boudjedou

LES FLÉCHÉS

Remplissez cette grille, puis reportez les lettres dans les cases numérotées correspondantes. Vous découvrirez les nom et prénom du personnage.

DU NUMÉRO PRÉCÉDENT

Proverbe italien

5-0 de l'AFC GOP. Levi Foster, qui a ensuite avoué avoir mangé un curry épicé la veille du match (ceci explique peut-être cela), a même été élu homme du match.

outre-manche. Levi Foster, footballeur anglais évoluant à l'AFC GOP (Portsmouth Sunday League, Angleterre), a écopé d'un carton jaune pour avoir pété devant l'arbitre. Bunny Reid, en l'occurrence. Victoire

LEVI FOSTER, footballeur anglais, a écopé d'un carton jaune pour avoir pété devant l'arbitre. L'incident a eu lieu lors de la rencontre entre l'AFC GOP et Apsley House. C'est une histoire qui fait déjà beaucoup rire

3

édition du samedi 21 novembre 2009

BOUGHERRA : «On est les mondialistes du groupe !»

arbitre l' t n a v e d té é p ir o v a r u o Sanctionné p

INSOLITE

Mieux vaut vivre un jour comme un lion que cent ans comme un mouton.

SOLUTIONS

CITATION

Compétition

9 10 11 12 13 14

O U S S E R I R

LES MELÉS AMINE DEHAR

◗ CHAPEAU C : Côte D’Ivoire, Ghana, Cameroun, Nigeria, Algérie, Paraguay, Chili, Uruguay

◗ CHAPEAU D : Japon, Corée du Sud, Corée du Nord, Australie, Nouvelle-Zélande, USA, Mexique, Honduras

12 134 supporters ont effectué le déplacement au Soudan Accosté à l’intérieur de l’hôtel Bordj Al Arab après la fin du match, monsieur le ministre de la Solidarité nationale nous dévoilera quelques chiffres relatifs au déplacement des fans algériens au Soudan, lui qui s’est occupé de cette opération. «APRÈS l’enfer vécu au Caire, ici au Soudan, on a trouvé le calme qu’il nous fallait pour battre l’Egypte. Ils ont sifflé notre hymne national, et c’est honteux de leur part, car je suis un ancien moujahid et ça m’a fait très mal. Maintenant, pour ce qui est du déplacement des fans algériens, ils venaient de partout, de Paris, des 48 wilayas, des Etats-Unis, d’Angleterre… Ils étaient 12 134 supporters pris en charge par les autorités algériennes. 7 avions ont quitté le Soudan après le match, et le président de la

République m’a demandé de rester ici jusqu’au rapatriement de toute la délégation.»

«Nos supporters sont superbes malgré tout» A la question de savoir si les dépassements de nos fans l’ont gêné, monsieur le ministre a rétorqué : «Celui qui touche à notre dignité est foutu. Nos supporters son éduqués et ne réagissent qu’aux provocations. Donc, pas la peine de les accuser à tort, je suis avec eux, qu’ils aient tort ou pas», nous dira-til. «Le président de la République a fait un geste énorme en envoyant ces supporters très loin pour le foot. Je peux vous affirmer qu’il y aura des surprises à l’avenir, vous pouvez en être certains», nous a-t-il fait la confidence. S. M. A.

UNE SOURCE TRÈS CRÉDIBLE NOUS L’A FAIT SAVOIR

Les billets Alger-AAngola offerts aux supporters désirant assister à la CAN

● Selon une source sûre, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aurait apprécié le déplacement massif des fans algériens au Soudan. Il l’a fait savoir à ses collaborateurs. Une source proche nous a informés que le président de la République compte très prochainement annoncer que les billets vers l’Angola, qui abritera la prochaine CAN à partir du le 10 janvier prochain, seront offerts par l’Etat. La même source nous précisera que la majorité des vols prévus en direction de l’Angola seront pris en charge par l’aviation militaire, après l’expérience réussie par l’ANP qui a transporté des milliers de jeunes au Soudan. Cette expérience réussie aurait incité les autorités à offrir aux Algériens une

chance d’assister à la CAN, eux qui sont plus que jamais derrière Saâdane et son équipe.

OULD ABBÈS CONFIRME

«Vous pouvez en être sûrs. D’une source officielle, l’Etat s’occupera du transport des supporters, pas seulement pour la prochaine CAN, mais aussi pour le Mondial, et je sais de quoi je parle», nous a révélé le ministre de la Solidarité nationale, mercredi soir. Cela confirme l’information qu’on a eue un peu plus tard. Une bonne nouvelle pour les férus du foot national qui, sans doute, déserteront le pays, mais cette fois, ils devront se passer de l’apport du public local, car les deux pays ont été mis dans le même groupe. S. M. A.

4 Compétition

édition du samedi 21 novembre 2009

● DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX À KHARTOUM : YOUNÈS GUESSOUM, AHMED IFTICEN, SMAÏL M. A., M. ZERROUKI ET ASMA H. A.

DE COVERCIANO À KHARTOUM

- Avant de parler du match en lui-même, je veux revenir sur le stage de l'Italie pour dire que la situation au sein de l'équipe était catastrophique. Les 8, 9, 10 et 11, on avait un effectif très réduit. Depuis que je suis à la tête de cette équipe, nous n'avons jamais eu autant de blessés. Imaginez-vous, huit blessés parmi les titulaires avec un Bougherra qui s'est entraîné à peine 15 minutes la veille de notre départ, et Antar 10 minutes seulement. C'est pour vous dire la complexité de la tâche en se posant la question qui on va bien pouvoir aligner samedi…

- Vous voulez dire donc que deux jours avant le match, vous n'aviez pas une idée sur le onze rentrant ?

- A quel moment avez-vous décidé du onze rentrant ?

- D'abord, heureusement que le staff médical a fait un travail énorme. Grâce à cela, nous avons pu récupérer tout le monde. Mais la question qu'on s'est posée : est-ce que ces éléments vont pouvoir tenir, vu qu'ils n'ont pas joué depuis plusieurs semaines. Et là s'est posée la problématique du onze rentrant et des 18.

- Que voulez-vous dire parlà ?

- Et bien, on savait pertinemment que certains éléments allaient être à court physiquement, mais on n'avait pas d'autres choix que de les aligner vu que le système de jeu fonctionnait très bien. J'avais pour habitude de donner la liste des

- Et bien, non. Je dirai même plus, le mercredi soir, on n'avait pas encore une équipe capable de jouer la rencontre, et le pire est arrivé encore par la suite...

- Et pourquoi vous vous êtes dit ça ?

X «Le secret voulez-vous dire par de ma réussite : travail -làQue ? - Cette défaite nous a peutsérieux, justesse être sauvés la vie. Vous étiez - Justement, en tant que avec nous sur place, et tout le sélectionneur, comment et honnêteté» monde, journalistes, supporters, avez-vous vécu l'incident ? - Il faut savoir que l'accueil à l'aéroport du Caire était bon. En fait, ils nous ont bien endormis, et lors des deux minutes du trajet qui nous séparaient de l'hôtel, il y a eu la catastrophe. Cette dernière a causé un traumatisme général au niveau de toute la délégation, et croyez-moi, nous étions tous choqués. Donc, ajouter à tous ces blessés, nous avions deux autres titulaires aussi, à savoir Halliche et Lemouchia. Donc, la problématique était encore plus grande, d'autant plus que nous étions à 48 heures du match.

- Qu'est-ce que vous vous êtes dit à ce moment-là ?

- Et bien, nous étions sous le choc. Nous avons essayé d'éliminer le traumatisme, mais c'était terminé, puisque de jeunes joueurs étaient touchés et nous ont complètement échappés le jour du match. Halliche, par exemple, était victime d'une diarrhée. Pendant le match, il a été déshydraté. C'est ce qui explique ses crampes puisqu'il ne pouvait plus bouger. Dans mes plans, ce n'était pas lui qui devait sortir, puisque je pensais que ça allait être plutôt

18 joueurs 48 heures avant la rencontre, mais là, je l'ai donnée juste après le déjeuner, le jour même de la rencontre. D'ailleurs, j'ai dit aux joueurs que je ne pouvais pas faire autrement, car j'étais en train d'avancer doucement, vu la situation dramatique. Et donc exceptionnellement, j'ai donné le onze et les 18 à 14h, c'est-à-dire juste avant le départ.

- Et là, début du match catastrophique ?

- Pourtant, je leur avais dit de faire très attention à la première demi-heure, et on en caisse un but à la 2'. C'était le scénario catastrophe. En plus, ça a trop duré (17'), car c'était la grande pagaille, l'équipe était traumatisée. Bien évidemment, la raison était le guet-apens dans lequel on nous a mis, car on était seuls et c'est pour cette raison que je ne leur pardonnerai jamais. Vous rendez-vous compte, ils ont tout prévu comme leur a demandé leur président de la fédération, avec notamment la sono maximale et les baffles placés derrière les bois de Gaouaoui pour le déranger, allant jusqu'à les déplacer en seconde période.

DÈS LE COUP de sifflet salvateur de M. Eddy Maillet, le ToutOran est sorti dans les rues pour fêter l’exploit des Fennecs qui ont pris une revanche historique sur les Egyptiens. La fête a commencé à la mitemps. «Cette fois, c’est la bonne. Sur un terrain neutre, les Egyptiens ne nous ont jamais battus», nous confia, au bout des premières 45 minutes, un jeune qui se précipita même à allumer un fumigène, tellement il était confiant quant à la victoire des Verts. Cependant, après le début de la seconde mitemps, tout le monde resta muet. Dans les dernières minutes, tout le monde retenait son souffle se rappelant le match du Caire lorsqu’on a encaissé un but assassin à l’ultime minute. Partout dans les quartiers, on s’organisa de fort belle manière pour célébrer cet événement histo-

joueurs, dirigeants, ne serait sorti vivant du Cairo Stadium.

- Quels ont été vos mots à la mi-temps ?

- Je leur ai tout simplement dit qu'il faut garder le ballon. Si vous ne gardez pas la balle, vous êtes morts. Je leur ai dit ça avant la rencontre et durant la mitemps, car en courant après le ballon, on va se fatiguer, déjà qu'on l'est au vu des blessés qu'on avait.

- Vous avez décidé d'incorporer Bezzaz à droite à la place de Matmour, alors qu'habituellement il joue à gauche. Pourquoi ce choix ?

- Je vais vous rappeler quelque chose, car les gens ont tendance à oublier. Devant le Sénégal, c'est Bezzaz qui avait débloqué la situation. Ce jour-là, il a joué à droite. Vous savez, Messi est un gaucher qui joue à droite, c'est comme ça que je réponds aux personnes qui étaient étonnées par ce changement.

- A la sortie de Halliche, tous les observateurs pensaient que vous alliez incorporer Zaoui, vu le gabarit de ce dernier…

- Il faut savoir que Laïfaoui est

excellent dans le jeu aérien, malgré sa taille. Si je l'ai fait rentrer, c'est qu'à mon sens, il était plus en forme. J'ai aussi estimé que Zaoui revenait d’une blessure. Voilà donc pourquoi j'ai jugé utile de faire incorporer Laïfaoui et non Zaoui.

- Vous avez dit tout à l'heure que notre système avait jusque-là toujours fonctionné, pourquoi alors avoir joué avec seulement un seul attaquant ?

- Croyez-moi que si tous nos joueurs étaient en forme, nous aurions gagné ce match car dans notre esprit et dès le départ, nous étions partis pour les battre. Bougherra, Antar et Ziani n'étaient pas à leur niveau en plus de Halliche et de Lemouchia. Donc, il fallait être fou pour dégarnir et jouer avec deux avant-centres, car je connaissais les forces de cette équipe égyptienne. Maintenant, comme je vous l'ai déjà dit, cette défaite nous a sauvés la vie car on a mis quatre heures pour sortir du stade et nos supporters ont passé pour leur majorité la nuit dans le stade et permettez-moi de vous dire une chose.

- Oui, allez-y ?

- Même si je suis tenu par le droit de réserve, je tiens à dire que théoriquement la FIFA n'au-

rique. Dans les décibels envoyé par les DJ, les chansons à la gloire de l’équipe nationale, furent souvent accompagnées des youyous des femmes qui, des balcons, participaient à cette ambiance. Sur les ondes de la radio locale El Bahia, des auditeurs sont intervenus en direct pour exprimer leur joie. On retiendra surtout celle d’un vieil Oranais qui rendra un hommage au président de la République : «C’est la victoire d’Abdelaziz

Bouteflika, il est intervenu au très bon moment pour booster la sélection nationale. Que Dieu lui donne un autre siècle de vie», priera cet Oranais, tout ému de la qualification au Mondial aux dépens des Egyptiens qui nous ont fait beaucoup de mal. Heureusement que la réalité du terrain a donné la preuve que nous sommes plus forts qu’eux en football et non pas dans les lâches coups bas et autres manœuvres pas du tout civilisées. M. S.

Des dédicaces pour Omar El Bachir

● L’ancien défenseur du MCA, de l’ASMO et du NAHD a organisé en compagnie des jeunes du quartier où il réside, à Saint- Hubert, une grande fête. Tard dans la nuit, on a dansé et chanté à la gloire des Verts dans le quartier. A signaler, que tous les matches livrés par l’EN ont été suivis sur un écran géant. C’était l’extase dans le quartier.

● Dans l’euphorie qui a suivi la belle qualification des Verts, les Oranais n’ont pas omis de rendre hommage au peuple soudanais. Dans les différentes soirées qui ont été organisées à Oran, les DJ dédiaient des chansons non pas seulement à l’EN ou au président Abdelaziz Bouteflika, mais aussi à son homologue Omar El Béchir, qui est devenu une icône à l’instar des Ziani, Antar Yahia ou autre Rabah Saâdane. Le nom du président soudanais revenait sur toutes les lèvres. Pas ingrats, les Algériens dirions-nous.

ZAOUI-HAMRAOUA : C’EST LA PAIX ● Par L. M. Azzi

PRENANT la place de son camarade Antar, blessé, Zaoui qui n’a pas mis beaucoup de temps pour entrer dans le match de Khartoum, a fait preuve d’une volonté à toute épreuve. Une volonté qui lui a permis non seulement de redonner confiance à la défense algérienne, mais aussi et surtout, de gagner l’estime des Oranais qui l’ont acclamé quelques minutes après la fin de la rencontre d’appui. Une histoire d’une cruelle animosité est née un certain 26 mai

- Personnellement, j'ai préféré laisser les joueurs se calmer, mais le président que je félicite d'ailleurs pour son discours a eu les bons mots. Il leur a tout simplement sorti l'exemple de l'Arabie Saoudite qui menait face au Bahreïn et ce jusqu'à la 90' de jeu, et le Bahreïn qui égalise et qui élimine les Saoudiens pour montrer le double choc. Et après il leur a dit c'est ça le football, on va partir à Khartoum et on va bien se préparer là-bas pour ce match barrage.

- Il faut d'abord savoir qu'au vu de l'immense déception, les joueurs n'ont presque pas dormi. Au moment de notre départ et lorsque l'avion a décollé et a quitté Le Caire, ●●●

A quelques minutes de la fin de la mitemps, des jeunes sortent déjà dans les rues béjaouies pour crier prématurément leur joie.

C’ÉTAIT grandiose ! Phénoménal ! Tout simplement Algérien ! Toute la ville d’Arzew, qui retenait son souffle durant toute la rencontre et surtout, en fin de partie, de peur d’une égalisation, a explosé au coup de sifflet final de l’arbitre maillet. C’était magnifique et émouvant à la fois de voir des hommes et des femmes, ne pouvant retenir leur émotion, pleurer et rire en même temps, chanter et danser. Arzew a passé une nuit blanche au rythme des Verts et elle en redemande.

SEDDIKI MOKHTAR, ENSEIGNANT

«Il ne faut jamais toucher à la fibre patriotique des Algériens»

«Quand il s’agit de nif, les Algériens sont toujours présents. Ils n’admettent jamais la hogra et le manque de considération à leurs valeurs nationales et leurs symboles historiques. Ils sont capables de remuer ciel et terre pour défendre leur honneur, la gloire et la mémoire de leurs chouhada. Maintenant, les Pharaons en connaissent un rayon du

SAIDA

«Samir, nous sommes fiers de toi»

- Vos premiers mots dans les vestiaires aux joueurs ?

- Et le lendemain vous partez pour le Soudan dans un tout autre contexte ?

● Par Moh Ouali

dépendance de l’Algérie a pu réaliser. Des familles entières sont sorties dans les rues pour vivre, immortaliser cet événement qui revient après celui de 82, ou ceux de 75, 86 et 90. Les Béjaouis ont oublié leurs misères pour se ranger derrière leurs héros. La fête a été longue, comme l’a été l’attente de la victoire que tout le monde a savourée à sa juste mesure, jusqu’à des heures tardives de la nuit. En voiture, en camions, en bus pleins à craquer, c’était le défilé et la liesse dans les placettes, stades, forums, quartiers... M. O.

ARZEW Les Arzéwiens ont passé une nuit blanche et ils en redemandent

Nechad met l’ambiance à St-Hubert

rait jamais dû maintenir cette rencontre car on avait deux joueurs titulaires blessés et pour moins que ça des matchs ne se sont pas joués.

BEJAIA Le jour de l’indépendance

UNE JOIE qui se poursuivra lors de la deuxième mi-temps et que l’on pouvait constater dans les placettes où étaient installés les écrans géants. Au coup de sifflet final, c’est le boom, la délivrance de tout un peuple qui a été l’otage de l’intrigue footballistique et que la FIFA a cautionné. Le but d’Antar a provoqué une explosion jamais égalée dans toute l’histoire de ce pays. Une euphorie que seule l’in-

Du cauchemar du Caire au bonheur de Khartoum, la qualification de notre EN au Mondial-2010 a créé une ambiance de folie à Oran.

Tout le monde était complice, y compris les autorités égyptiennes, puisqu'il y a eu des instructions à très haut niveau. C'était la chasse à l'Algérien et tout le peuple a suivi. Maintenant pour revenir au match, je vous dis sincèrement, en encaissant ce 1er but, je me suis dis, ça y est c'est foutu, on va nous mettre le deuxième et ça sera terminé. - Parce que tout simplement, l'équipe était tétanisée et ça ne marchait pas du tout, car on ne gardait pas la balle, on la donnait à chaque fois à l'adversaire. Mais à partir de la 18', on a commencé à développer notre jeu et l'espoir est donc revenu. Nous avons même raté des occasions où on pouvait égaliser, mais je pense que c'est la main de Dieu.

ORAN DEBUT DE LA FETE A LA MI-TEMPS

● Par M. Stitou

X«A l'annonce de l'arrivée de nos supporters, les joueurs étaient transformés» X«A Khartoum, j'étais confiant même en subissant toute la 2e mi-temps» Bougherra ou Ziani qui a d'ailleurs fait un super match et demandé à sortir. Mais ce n'était plus possible, puisque tous les changements étaient faits.

21

édition du samedi 21 novembre 2009

Ambiance de folie à El Bahia

SAÂDANE raconte tout

- Tout d'abord, parlons du premier match de l'Egypte, et dites-nous sincèrement, avezvous appréhendé, ne serait-ce que peu, l'accueil qui vous a été réservé et préparé le groupe par rapport à cela ?

Compétition

2008, date de l’historique relégation du MCO, mais depuis ce mercredi, cette animosité s’est comme transformée en amitié, voire admiration comme l’ont affirmé certains Oranais. «Sa hargne, nous a sauvés d’un but certain, il était vraiment à la hauteur et ce n’est pas pour rien si Saâdane l’a incorporé dans un match pareil», ont-ils indiqué avant de lancer cette phrase qui veut certainement dire qu’entre le public hamraoui et le futur mondialiste, c’est la paix : «Samir, nous sommes fiers de toi.» L. M. A.

ELLES ÉTAIENT EN CONFLIT DEPUIS PLUS DE 25 ANS

L’EN réconcilie 2 familles

● L’équipe nationale, en arrachant haut la

main le billet qualificatif à la Coupe du monde 2010, a conquis le cœur des Algériens. Certains, comme les femmes et les enfants, ont commencé à croire réellement en elle depuis l’entame des éliminatoires, exactement comme au temps de la phase finale de 1982 et 1986. Cette confiance et l’espoir de voir l’EN composter son billet en Afrique du Sud ont même permis à deux familles saïdies en conflit depuis plus de 25 ans de se demander pardon. C’est arrivé quelques jours seulement avant le match du Caire quand les membres de ces deux familles se sont tout simplement réconciliés. K. D.

nif et de la fibre patriotique des Algériens».

MAHBOUBI NACER, COMMERÇANT

«Nous avons prouvé que nous sommes les meilleurs»

«Nous aurions pu nous qualifier au Caire-même si les Egyptiens n’avaient pas usé de violence et de divers subterfuges antisportifs pour déstabiliser notre sélection nationale. Mais en terrain neutre, nous avons prouvé que nous sommes les meilleurs. Merci à notre équipe nationale qui nous a honorés et à d’autres de victoires incha Allah.»

BENDENIA MOHAMED, FONCTIONNAIRE

«Vous avez honoré le pays»

«Nous sommes fiers de vous. Vous avez porté haut les couleurs nationales et permis à 35 millions d’Algériens de jubiler et de prouver leur attachement au pays et à leur sélection nationale.» Chafik D.

MOHAMMADIA Les habitants des 300 Logements offrent du couscous

● La ville de Mohammadia, comme toutes les villes d’Algérie, a fêté la victoire des Fennecs dans un climat jamais connu auparavant. Les habitants du quartier 300 logements, situé au centre ville, ont eu l’initiative de vivre cette fête dans une action de solidarité en organisant une réception avec du couscous, signe de remerciement à Dieu pour cette victoire. La collation s’est déroulée dans un climat de famille et de solidarité jamais connue. R. B.

QUOTIDIEN SPORTIF ÉDITÉ PAR LA S.A.R.L «TOP SPORT» Chefs de rubrique : Directeur de la publication : Djamel GUESSOUM Directeur de la rédaction : Rafik ABIB Rédacteurs en chef : Hamouche BENSLIMANE, Asma HALIMI TAÏBI

Halim DJENDER, Noureddine BOUMALI

Rédaction : Abderrahmane MIMOUN, Maâmar ZERROUKI, Amina ZERROUKI, Mohamed Amokrane SMAÏL, Ahmed IFTICEN, Kamel HASSANI, Fouzia TITOUAH

Direction-Rédaction 17, rue Réda-Houhou Tél. : (021) 74 76 94 Fax : (021) 74 76 95 Site Internet : www.competition.dz Compte bancaire CPA agence Didouche n° 101-400-24762-3

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20 Compétition édition du samedi

21 novembre 2009

Compétition

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édition du samedi 21 novembre 2009

● DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX À KHARTOUM : YOUNÈS GUESSOUM, AHMED IFTICEN, SMAÏL M. A., M. ZERROUKI ET ASMA H. A.

BLIDA

CONSTANTINE Yahia Yahia !

Les Blidéens réclament une fête à Tchaker

● Par Mohamed Tebbal

D’une seule voix, les Constantinois ont poussé un cri de joie, venu du plus profond des entrailles, un cri de joie et de rage mélangé, après toutes les humiliations subies au Caire.

le de le vil la é jou a rôle qu’ Blida dans la qualification des Fennecs au Mondial. Cette ville a abrité toutes les rencontres des Verts durant son parcours pour la qualification. A cet effet, les habitants de cette ville réclament l’organisation d’une grande fête au stade Tchaker avec la présence des joueurs de l’EN pour qu’ils puissent exprimer leur joie et féliciter les coéquipiers de Ziani pour leur belle prestation. ■ Nul ne pourra nier

TOUS ont crié Tahia l’Algérie ! Comme l’auteur du but, le héros de tout un peuple qui a fait rentrer tout le peuple en transe avec sa reprise en pleine lucarne.

Les handicapés aussi avec les Verts

Témoignages sur l’accueil des Soudanais

qui nous a soutenus. Cela restera gravé dans nos mémoires, surtout qu’on a découvert de nouveaux frères».

Plusieurs supporters de Blida ont fait le déplacement à Khartoum. Compétition a pris attache avec certains d’entre eux pour recueillir leurs impressions sur leur séjour.

OUALID CHADI : «Le peuple soudanais est hospitalier»

SOFIANE BEREKA : «On a découvert de nouveaux frères»

■ «Je le dis haut et fort, le peuple souda-

■ «Je suis très touché par la réaction du

peuple soudanais qui nous a bien accueillis et

nais est charitable, hospitalier et surtout reconnaissant. Il nous a réservé un accueil chaleureux, surtout les gens les plus aisés de ce pays qui nous ont aidés, je n’oublierai jamais ce geste de fraternité.» A. D.

ANNABA

Les étudiants rendent hommage à El Khadra

L’Université d’Annaba n’a pas été en marge de l’événement créé par la qualification de l’EN en Coupe du monde. JEUDI MATIN, dès 7h30, les étudiants qui arrivaient par groupes au campus de Sidi Ammar, étaient tous vêtus aux couleurs nationales. Écharpes, emblèmes sur le dos, tenues spéciales en vert, banc et rouge, khimar aux mêmes couleurs les étudiants et les étudiantes n’étaient pas venus pour entrer dans les amphis, mais plutôt pour faire la fête. A 8h, les premiers youyous fusaient accompagnés d’autres venant des chambres des cités du 19-Mai et des 2 000 lits. Les premiers groupes, qui formaient déjà une grande file, commencent leur défilé en faisant un grand cortège qui va faire le tour du campus reprenant en chœur : «One, two, three, viva l’Algérie» ou «Maâk Ya El Khadra n’dirou hala». Les voitures qui arrivaient formaient elles aussi un cortège derrière, tous klaxons en marche et tous feux allumés.

Un spectacle très beau à voir et qui souleva l’admiration de tout le personnel de l’université qui admirait cela des fenêtres des bureaux. Les services de sécurité de l’université, déploient d’énormes efforts pour cadrer la situation et éviter tout dépassement, surtout de la part de certains étudiants se permettant des fantaisies et de petites cascades avec leurs voitures. A 10 heures, c’est carrément un grand rassemblement au niveau de la place centrale et là, brandissant les drapeaux, les étudiants vont

se distinguer par un spectacle extraordinaire, chantant la fierté nationale et rendant hommage à El Khadra. La fête à l’université, créée par les étudiants, a duré jusqu’aux environs de 14 heures, puis les étudiants se sont dispersés qui pour rejoindre la fête à la placette de Sidi Ammar, qui pour regagner Annaba où le cours de la Révolution est en ébullition, les hauts parleurs diffusant des chansons dédiées à l’EN. C’était tout simplement grandiose. B. R.

Les Annabis rallieront l’Afrique du Sud par voie terrestre LA MAJORITÉ des supporters annabis croient plus que jamais en cette EN qui représente désormais leur fierté. Tous rêvent déjà de la coupe d’Afrique et restent convaincus que durant la CAN, elle va éblouir davantage. Une bonne partie de ceux rencontrés se prépare déjà pour aller en Angola au mois de janvier prochain encourager les Verts et vivre l’événement. Ainsi, nous apprend-on, des tenues spéciales sont en train d’être confectionnées pour l’occasion. D’autres groupes se préparent déjà pour rallier l’Afrique du Sud par des moyens terrestres et cartes géographiques à l’appui, ils étudient le relief pour définir une feuille de route. B. R.

leur racine et leur pays. «L’EN et l’USMAn coulent dans mes veines. Je suis prêt à mourir pour elles», nous dit «Babaille», ce supporter acharné des Tuniques rouges handicapé d’un pied, mais qui ne rate aucune occasion pour se déplacer. «Je n’ai pas été au Soudan, mais je vais me rattraper et je serai en Angola en janvier et en Afrique du Sud au mois de juillet», promet-il. B. R.

on aurait gagné au Caire»

Algériens. Yahia le bien nommé a sauvé notre honneur bafoué. Yahia qui a quitté ses camarades à vingt minutes de la fin, mais qu’à cela ne tienne, son remplaçant, Zaoui, a bien tenu le coup, c’est la preuve que l’Algérien poussé à l’extrême, fait ressortir le meilleur de lui-même. M. T.

BORDJ BOU ARRÉRIDJ Les Criquets et les supporters de l’Entente unis au Soudan AU MÊME titre que les Chnaoua et les Harrachis, les publics bordjien et sétifien, s’étaient accordés à se rapprocher de Raouraoua sur la terre soudanaise pour demander de faire un pas pour les rassembler sous le signe du fair-play, rapporte une source autorisée, laquelle avait enchaîné que le président de la FAF avait apprécié l’initiative en promettant de la concrétiser dans un futur proche sous le signe : Non à la violence dans nos stades. L. B.

République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière Centre hospitalo-universitaire Mustapha Bacha

RECRUTE

ILS NE SONT PAS VENUS POUR LES COURS

● Par Bachir Redjel

Nos aïeux en ce mois sacré, peuvent être fiers de leur équipe de leur Yahia, ce fils pure souche famille révolutionnaire, ce fils de Sedrata. Ce bonhomme fier de ses origine algériennes avait promis a ses parents de mourir pour offrir la qualification. Ce fils d’Algérie va permettre au drapeau de flotter très haut dans la cour des grands. Yahia a fait pleurer de tristesse les enfants du Nil et a fait pleurer de joie les

SIDI AMMAR A LA PLACETTE principale, de part et d’autre de la voie, une banderole géante aux couleurs de l’USMAn, est accrochée entre deux grands poteaux électriques. Sur ces banderoles, sont ainsi suspendus des emblèmes nationaux, offrant à tout visiteur, un spectacle émouvant. Rares sont ceux qui retiennent leurs larmes en voyant cette image montrant l’amour de la jeunesse algérienne pour

«Sans tout ce qui s'est passé,

Par voie de concours sur titre : ■ 24 Médecins Généralistes ■ 01 Pharmacien Généraliste ■ 01 Chirurgien-Dentiste Généraliste

Par voie de concours sur épreuves ■ 02 administrateurs parmi les candidats titulaires d'une licence d'enseignement supérieur ou

d'un titre reconnu équivalent dans les spécialités suivantes : (sciences juridiques et administratives, sciences économiques, sciences financières, sciences politiques, sciences de la communication). ■ 01 attaché principal d'administration parmi les candidats justifiant d'un diplôme d'études universitaires appliquées ou d'un titre reconnu équivalent dans les spécialités suivantes : (sciences juridiques et administratives, sciences économiques, sciences financières, sciences politiques, sciences de la communication). ■ 01 documentaliste archiviste parmi les candidats titulaires d'une licence en bibliothéconomie ou d'un titre reconnu équivalent. ■ 05 techniciens supérieurs en informatique parmi les candidats ayant un diplôme de techniciens supérieurs en informatique ou d'un titre reconnu équivalent.

Conditions

■ Avoir la nationalité algérienne ■ Avoir un diplôme dans la filière ou un titre reconnu équivalent ■ Dégagé des obligations du Service national

Dossier à fournir ■ Demande manuscrite ■ Deux (02) photos d'identité ■ Une copie certifiée conforme à l'original de la carte d'identité nationale ■ Une copie certifiée conforme à l'original du titre, diplôme ou du niveau scolaire et/ou de

formation ■ Une copie de l'attestation certifiée conforme à l'original justifiant la situation vis-à-vis du

Service national ■ Un extrait du casier judiciaire (bulletin n° 03) en cours de validité.

Observations Les candidats intéressés doivent déposer leur dossier à la Direction des Ressources Humaines dans un délai de vingt (20) jours à compter de la date de parution du présent avis.

Compétition / PUB

ANEP 786 200 du 21/11/2009

●●● Matmour est venu nous voir Zoheir et moi pour nous dire que ce n'est qu'à présent que la grosse boule qu'il avait sur le cœur a disparu et qu'il est soulagé. Nous lui avons répondu que c'est la même chose pour nous. Etonné, il a dit : ah oui ? Content de savoir que je n'étais pas le seul dans cet état, nous a-t-il confié. Mais le gros déclic, c'est le chaleureux accueil que les Soudanais nous ont réservé à notre arrivée à l'aéroport. Les joueurs étaient très heureux de voir tout autre chose de ce qu'ils avaient vécu au Caire. Je tiens à préciser aussi que je remercie notre président de la fédération qui est un grand monsieur d'avoir devancé tout le monde, puisque Mecherara est parti le jour même où le Soudan avait été désigné pour la rencontre pour réserver l'hôtel et tout préparer sur place. Après notre défaite de samedi, l'objectif du stage c'était de faire un travail de récupération en demandant aux éléments qui avaient joué de bien récupérer et les autres de faire des séances normales.

- Quelques minutes après la défaite, vous nous aviez déclaré que vous alliez changer de tactique, on peut dire donc que tout était prévu à l'avance ?

- Tout à fait, nous avons tout prévu et étudié toutes les options. Donc, tactiquement on allait revenir au 3-5-2 ou plus exactement au 3-4-1-2 avec Yebda dans l'axe. Il fallait bloquer les couloirs qui étaient une de leurs forces et l'axe puisque le danger venait aussi du milieu notamment avec des tirs et c'est ce que nous avons réussi à faire. Aussi et comme je vous l'ai dit après le match, il y avait derrière des joueurs de qualité comme Yebda qui a bien récupéré de sa blessure et bien évidemment Chaouchi.

- On imagine que vous avez aussi effectué un grand travail psychologique durant ce stage de Khartoum ?

- Tout à fait. On a d'abord

commencé par leur dire que nous sommes dans un pays frère et ils avaient bien vu l'accueil des Soudanais. En plus, j'avais prévu que la première séance d'entraînement de dimanche soit à huis clos, mais quand j'ai vu tout ce monde venu nous encourager, j'ai dit au président il faut ouvrir les portes. Et ce qui nous a vraiment fait plaisir c'est l'annonce du président de la République qui a annoncé que 40 avions allaient transporter nos supporters pour Khartoum.

- Et il y a eu ce but d'anthologie d'Antar Yahia ?

- Quelle a été votre réaction à ce moment-là ?

N'avez-vous pas appréhendé la seconde mi-temps ?

- D'abord, on était très fiers de notre Président. Ensuite, on est partis dire aux joueurs qui n'ont cessé de réclamer nos supporters : C'est bon, ils seront là avec vous. Et croyez-moi que nous avons vu des hommes complètement transformés car ils ont repris confiance. Mais bon, nous avons poursuivi notre travail, puisque comme vous le savez, il y a eu la psychose des morts au Caire et celle-ci s'est répercutée sur certains éléments. Nous avons donc insisté pour dire qu'il faut rester en dehors de tout ça et que notre travail doit se faire sur le terrain et non en dehors, sinon on risque de passer à côté de la plaque. On leur a expliqué que ce sont les lois de la FIFA et non celles de l'ONU qui régissent un match et que même avec un esprit revanchard, il est impératif que ça reste dans le cadre sportif. Car dans le cas contraire, on risquait de se retrouver à 9 ou à 10, chose qui nous aurait handicapés fortement. La preuve, on a vu du cœur mais dans la limite d'une rencontre de football.

- Ce but, c'était le grand délire, car d'abord il est arrivé juste avant la mitemps et en plus on allait défendre du côté de notre public, et on savait qu'avec le soutien de nos supporters, c'était un atout pour tenir le coup lors de la seconde mi-temps.

- Franchement non, car comme je viens de vous le dire

X «Le match rester bien regroupé derrière attaquer, mais ce amical du mois de mars etquecontreje regrette c'est qu'on mettre le deuxième contre un mondialiste butpouvait notamment à deux ou trois reprises, mais malheureusement en Algérie»

- On vous a vu assez serein avant ce match ?

- Franchement, j'étais confiant car les joueurs, je les sentais bien contrairement au Caire. Et notre force à Khartoum en plus de notre très bonne défense derrière, c'est que même nos attaquants, à l'image de Ghezzal, Ghilès et Saïfi ont fait un travail époustouflant défensivement et sur le plan de la récupération.

j'étais très confiant. En plus, on a travaillé non seulement sur 90' mais sur 120', théoriquement bien sûr. En fait, j'avais tout prévu notamment lorsqu'ils ont procédé à des changements, j'ai contrecarré en faisant rentrer Ghilès pour bloquer. Même Ziani à qui on avait fait un marquage individuel a été intelligent et a permuté avec Meghni. Bon, il y a eu la sortie de ce dernier à la suite d'une blessure et celle d'Antar.

- Vos consignes à la mi-temps consistaient en quoi ?

- J'ai dit qu'il fallait gérer et

nous avons mal géré ces occasions. Dommage, on pouvait tuer le match. Après la pause, certes, nous avons beaucoup subi mais je dirai que nous n'avions pas un autre choix car physiquement, on était diminués et lorsque vous n'arrivez pas à conserver le ballon, vous subissez d'autant plus qu'il y avait du vent et que l'état du terrain n'était pas très bon. Dieu merci, on a tenu le coup et je suis content qu'Antar marque car il en voulait beaucoup et il a été bien récompensé.

- Vous aviez déclaré à chaud que c'était le plus beau jour de votre vie alors que vous aviez déjà réussi cet exploit par le passé ?

- Ça l'est pour la simple raison que je ne m'attendais pas au départ. La CAN oui, mais pas la Coupe du monde surtout avec des stages courts. Rappelez-vous ce je vous ai dit au premier tour qu'on commencera à croire en nous quand on gagnera à l'extérieur et c'est ce que nous avons fait en Zambie. A partir de là, j'ai commencé à y croire même si je vous dis sincèrement, là on est en Coupe du monde mais je n'y crois toujours pas. (Djelloul Zoheir intervient pour dire que nous sommes la seule équipe dans un groupe de 4 qualifiés au Mondial avec 16 points). Je suis donc heureux de voir cette unité extraordinaire et je ne voulais pas que les Algériens soient déçus. Vous avez vu la Kabylie comment est derrière l'EN et c'est pour cette raison que c'est le plus beau jour de ma vie. Lorsque vous donnez la joie aux gens, cela n'a pas de prix croyezmoi.

- C'est quoi le secret de la réussite de Rabah Saâdane ?

- Croyez-moi que c'est très dur de travailler en Algérie, mais là où je suis passé j'ai fait du bon boulot même dans les pays arabes. Peut- être que le secret de ma réussite c'est que je suis juste et honnête et lorsque je m'engage, je me sacrifie à fond. Lorsque Raouraoua était au comité olympique au temps de Haddadj, il m'a demandé de revenir après la coupe arabe avec Sétif, je lui ai demandé un temps de réflexion car je voulais prendre l'avis de ma femme qui était traumatisée après 1986, et après deux mois j'ai pris ma décision de revenir.

- Vous avez certainement votre programme de préparation pour la Coupe du monde ?

- Il y a d'abord la CAN qui nous permettra à coup sûr de travailler notre cohésion. Après, il y aura un seul stage au mois de mars très court. Pour la rencontre amicale, on n'a pas encore une idée sur notre adversaire. Ça sera bien évidemment un Mondialiste qui ne sera pas dans notre groupe et je rassure les Algériens, on jouera en Algérie car on a besoin de nos supporters.

- Vous avez eu les nerfs solides cette fois-ci ?

- Mais je voudrais juste dire que je ne pardonnerai jamais à une certaine presse qui m'a fait beaucoup de mal, notamment après la victoire face au Rwanda avec la main égyptienne, et que vous vous en sortez avec une victoire de trois buts à un et que vous lisez dans un journal qu'il faut changer le staff, c'est vraiment n'importe quoi. Donc, je ne pardonnerai pas à ces gens-là car c'est de la méchanceté gratuite. A. H. A.

6 Compétition

VIRÉE À BORDJ MÉNAÏEL SUR LES TRACES D’UN LION ● On est arrivés sur la terre qui l’a vu naître et où il a prononcé ses premiers mots. Une terre qui est fière de son fils, des habitants qui l’adorent et qui n’ont d’yeux que pour lui. Il est le gars simple, celui qui ne la ne joue pas, l’homme qui est là quand on a besoin de lui. Chaque femme, chaque homme, petit ou grand qu’on a rencontré chez lui ou dehors dans les rues de Bordj Menaïel vous le dira. Même en étant l’un des Verts, il n’a pas changé de. Il reste zen quand les gens sont stressés. Il peut jouer sur le moral des joueurs quand il se trouve sur le terrain. Comment ? C’est sa nature. D’ailleurs, il le dit : «Je suis comme ça.» Cette virée chez celui qui a fait la différence ce 18 novembre à Khartoum et qui n’est autre que Faouzi a été riche par les émotions, les rires et les larmes de joie. Depuis notre arrivée à Bordj Menaïel, les youyous des femmes n’ont pas arrêté de donner de la voix à cette partie du pays. Arrivés devant la porte, chez lui, on trouva plein de gens venus spécialement pour le remercier, pour lui montrer qu’ils sont fiers de lui. On a été reçus par la famille qui, comme à ses habitudes, ne ferme jamais la porte devant ses invités. On a passé le hall pour rejoindre le salon où se trouvait notre héros qui, malgré la fatigue et le fait de ne pas avoir dormir depuis une «éternité», est resté avec nous. Il a rigolé, parlé, joué au jeu des questions-réponses. Mais en aucun cas, il n’a voulu revenir avec ses souvenirs du Caire. Car pour lui, les Egyptiens, c’est de l’histoire ancienne. Aujourd’hui, c’est nous qui avons validé le billet au Mondial. Alors parlons seulement de cela et de ce qu’on pourra améliorer et faire pour être à la hauteur comme ce fameux 18 qui restera gravé dans les mémoires de chaque Algérien et Algérienne. Il nous a ouvert grands ses bras et sa maison pour nous accueillir. Sa famille, trop géniale, et cette maman qu’on n’oubliera jamais, qui prie pour chaque Algérien afin qu’il réussisse, ont insisté pour partager les gâteaux avec elles. Une grande tarte offerte par les habitants sous forme de drapeau. Cette famille a ouvert son cœur aussi pour décrire la joie qui ne peut s’exprimer par les mots, mais qu’on tentera de décrire avec les moyens du bord.

Mecherara va lever sa suspension

● Le président de la Ligue nationale, Mecherara, aurait certifié à Chaouchi qu’il lèvera la suspension de 4 matches à notre héros. Une façon de le remercier pour le match de mercredi dernier.

édition du samedi 21 novembre 2009

CHAOUCHI REÇU COMME UN HÉROS ● Par Amina Z.

Il était midi trente quand la voiture de Chaouchi arrive à l’entrée de Bordj Ménaïel. Les gens étaient là pour l’accueil. DÈS QU’ON L’A APERÇU, des youyous et des chants de gloire, qui vous donnent la chair de poule, fusaient de partout. Tout le monde était là pour vivre l’événement, car le héros de Bordj Ménaïel et de toute l’Algérie est arrivé. Certains ont préféré immortaliser le moment par des prises de photos et de vidéos. Un pâtissier a préféré exprimer sa joie par une grande tarte en forme de drapeau algérien qu’il a offert à Chaouchi. On se bouscule pour faire une accolade à l’héros. Difficilement, il rentre enfin chez lui pour se reposer. Mais rien à faire, on ne vous laissera pas seul Faouzi, on a hâte de te parler, d’avoir des nouvelles. La maman,

pleine d’hospitalité, va à la cuisine pour préparer aux présents du café et des limonades, sans oublier les gâteaux qui accompagnent le tout. Tout le monde ne veut pas quitter celui qui a fait que les Egyptiens n’inscrivent pas de but aux Algériens au Soudan. Le fait d’être du même patelin a fait que les présents se louent ce mérite d’être l’ami ou le voisin, ou encore le camarade de classe. Chacun exprime ses sentiments à sa façon. Il y aura une soirée pour ce géant au siège de la mairie. Le président de l’APC lui préparera une fête spéciale pour le remercier. Ainsi, on laissera reposer notre héros avec sa famille pour revenir le lendemain, car ce n’est que le début de la joie, puisque un autre festin et une autre surprise sont attendus dans les heures qui viennent, nous ont affirmé les habitants de Bordj Ménaïel. A. Z.

«Merci Algérie»

COMPÉTITION a rendu visite à la famille du magnifique Madjid Bougherra, qui a fait honneur aux Algériens et aussi aux gens de la ville de Hadjout, qui sont fiers de lui plus que jamais. Lorsqu’on a fait le déplacement chez la famille Maroc,

- Je me donne à fond pour aider mes camarades pour assurer le billet qualificatif pour l’Afrique du Sud. En tous les cas, on l’a mérité amplement. On a montré qui était les meilleurs.

- Les Egyptiens étaient très heureux de voir Chaouchi. Ils se sont dit qu’ils vont valider la qualif…

- Mais, Dieu n’a pas concrétisé leur vœu. Car, c’est nous qui méritons cette victoire. Je savais qu’ils allaient croire que notre point faible serait le gardien.

- C’était les premières minutes de Faouzi dans un match officiel de l’EN…

- Mais, ça ne m’a pas empêché d’être concentré. Je n’ai pas été impressionné. Je voulais que mes camarades marquent un but, une façon de leur rendre la monnaie de leur pièce.

number one ?

- Je n’ai pas envie de me rappeler notre passage au Caire, car c’est un calvaire. Néanmoins, je tiens à dire, que quand j’ai su que j’allais jouer le match d’après, j’étais aux anges. Je me suis dit, ta chance est venue, montre que tu mérites ta place en EN. Dieu merci, le plus important c’est que l’Algérie a gagné.

- On était là à prier pour que vous ne la ratez pas …

- J’étais dans le match à 1000%. Tous mes camarades étaient gonflés à bloc. Même le banc était déchaîné. On voulait tous montrer aux Egyptiens qu’on est supérieurs.

- Avant la fin de la mi-temps, Antar Yahia exauce votre souhait

- J’étais aux anges. A un certain moment, on s’est dit que nous n’étions pas au Soudan, mais à Blida.

- Après la victoire au Soudan qui a permis aux Algériens de renouer avec la coupe du monde, qu’avez-vous fait ?

- Après le match, j’ai pris place audessus de ma cage. J’ai crié - On imagine que c’était et j’ai chanté comme une grosse pression sur tous les Algériens qui ◗ «J’avais vos épaules… étaient en extase. Ce - Pas du tout. Bien cette rage de fut un moment très au contraire, j’avais vaincre comme fort dans notre hiscette rage de vaincre toire. chaque Algérien. comme chaque - Que ce soit Car, c’est devenu Algérien. Car, c’est l’Etat ou le devenu une question une question de peuple, tout le de nif pour nous.

nif pour nous.» monde était pré- Au fil du temps, les sent pour vous… Egyptiens ont compris - Absolument. Je n’ouque ce Chaouchi n’était pas blierai pas la lettre que nous a une tâche facile… envoyée le président Bouteflika. Il - Effectivement, et c’est l’un des éléments qui a fait douter les Egyptiens. On a tenu jusqu’à la fin et voilà, on est en train de savourer ce succès chez nous.

- On se demande comment vous faites pour rester zen dans n’importe quelle situation ?

- C’est ma nature. J’aime ces matches à pression. Je me nourris de cette force qui me donne des ailes. Je ne crains que le Bon Dieu.

- Qu’avez-vous ressenti quand vous aviez su que ça sera vous le

HADJOUT FIÈRE de son Bougherra

puisque c’est le nom de jeune fille de la mère de Madjid, qui est originaire de l’ex-Marengo, on a trouvé toute la famille réunie dans la maison de l’homme qui est derrière la bonne éducation et le nationalisme de Bougherra, son grand-père, un ancien moudjahid de 85 ans, qui a éduqué et inculqué à Madjid, ses frères et sœurs l’amour de la patrie. Ce qui explique tout l’amour de Madjid à son pays. La famille de Bougherra nous a accueillis à bras ouverts et on a pu recueillir quelques déclarations de ses membres qui étaient présents. ◗ Famille, amis et fans

nous a demandé de gagner le rendezvous. On lui a montré qu’il n’avait pas tort. Tout le monde a mis du sien et voilà l’Algérie est en Afrique du Sud.

- Vos premières déclarations furent : «Je dédie cette victoire à Hannachi»…

- Il a cru en moi. Il avait crié haut et fort que je méritais ma place en EN. Saâdane me convoque et je montre au coach et à tout le monde que Hannachi avait raison.

- Vous attendiez-vous à un tel

«ON A VU le match en famille, mais personnellement, je n’ai pas pu le suivre du début à la fin. J’étais très énervé, surtout après ce qui s’est passé au Caire. On a pu contacter Madjid après l’agression du bus de l’équipe et il nous avait rassurés, il nous avait dit qu’il était impossible de gagner avec tout ce que les Egyptiens leur avaient fait et les conditions qu’ils avaient trouvé là-bas. Il nous a même ajouté qu’heureuse-

accueil du peuple algérien ?

- Bien sûr que oui. Je m’attendais que notre peuple nous accueille comme il se doit. Notre Algérie mérite la réussite et le bonheur. Ses enfants feront en sorte de tout mettre en œuvre pour être toujours à la hauteur. Néanmoins, c’était un moment très fort.

- Après 5 heures de vol, vous avez passé des heures en bus pour voir vos fans avant d’aller au Palais du Peuple rencontrer le premier magistrat du pays. Un jour non stop…

- Et ça continue au même rythme. Ce n’est pas grave, je sais que les Algériens tenaient à nous voir et nous aussi, on voulait les remercier pour leur soutien. On a échangé nos joies et nos éclats de rire. On était reçus comme des héros.

- Mais, vous êtes des héros…

- Merci, on promet de faire de notre mieux, de se battre encore et plus fort pour que le drapeau algérien flottera toujours en haut.

- Avant de rentrer à la maison, vous étiez reçu comme il se doit à Bordj Ménaïel…

- Bordj Ménaïel, c’est mon patelin, c’est là où j’ai grandi et se trouve ma famille. J’ai été très bien reçu. Que ce soit les autorités locales ou les citoyens, tout le monde était là pour moi et pour les Verts, je suis honoré de faire partie d’eux. Je les remercie du fond du cœur et je leur promets de faire le maximum pour être toujours à la hauteur. A. Z.

IKRAM (SA PETITE SŒUR)

«J’attendais que Ziani marque»

● «Je suis fan de Ziani et j’attendais qu’il marque face aux Egyptiens. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Néanmoins, ce n’est pas grave, puisque l’Algérie a validé son billet pour le Mondial. J’aime mon frère, j’aime aussi Gaouaoui, Matmour, Bouguerra, Saïfi, Ghezzal, Antar et Ziani bien sûr. Ce sont des potes à mon frère et à moi aussi.»

◗ Cousin, ami, oncle Mustapha et oncle Khaled.

RABAH, so frère : «C’est le chouchou de la famille» rencontre ici en famille, je savais que l’ambiance ici serait meilleure qu’en France, et au coup de sifflé final c’était l’explosion.

● Entretien réalisé par Hilel Kaci

- Comment vous avez vécu l’agression des Egyptiens contre le bus des joueurs ?

- J’étais déçu comme tout le monde, la FIFA aurait dû faire quelque chose avec des sanctions sévères. Heureusement on a gagné la qualification 4 jours après au Soudan.

- Comment vous avez trouvé l’ambiance ici à Hadjout ?

◗ Un ami, son oncle Khaled et son frère Rabah.

- Et comment vous avez vécu le match du Soudan ?

ment qu’ils n’ont pas gagné, parce que si cela avait été le cas, ni eux ni les supporters ne seraient revenus indemnes. Toutefois, il nous avait promis qu’ils reviendraient avec la qualification du Soudan et il a tenu sa promesse. Aussi, je profite de cette occasion, pour remercier le premier magistrat du pays et aussi Saâdane et je dédie cette qualification à tous les Maghrébins et à tous les Arabes et musulmans.»

KHALED, son autre oncle : «Madjid et ses coéquipiers ont démontré leur courage»

- C’est inoubliable, on m’a accueilli à bras ouvert, des supporters m’on porté sur leurs épaules, ici a Hadjout on aime beaucoup mon frère.

MERAKCHI HAMID (ex-joueur de l’EN):

«Le football algérien est encore vivant» Il fait partie des joueurs qui ont fait les beaux jours de la sélection nationale. Cet avant-centre aux qualités exceptionnelles avait marqué son passage en EN, mais a vu subitement sa carrière footballistique internationale stoppée, par d’une méchante blessure. Actuellement sociétaire dans une équipe de régionale 1, l’IS Tlemcen, Merakchi reconnaît que la qualification des Verts n’était guère facile, mais amplement méritée.

football avant de prendre définitivement ma retraite. En dehors du football, je m’occupe de mes affaires personnelles et de ma petite famille.

- Un commentaire sur la qualification de l’EN au Mondial ?

- Je suis très content pour les joueurs de l’équipe nationale qui, sans relâche, se sont vraiment dépensés sur le terrain. Ils ont prouvé que nous avons une équipe qui sait jouer au football. C’est le rêve de tout un peuple qui s’est réalisé. Le mérite - On ne vous voit plus à Témouchent, revient également à Cheikh Saâdane, qui a su déployer ses éléments sur le terrain. quelles sont vos nouvelles ? - Je vais très bien merci. A présent, je - Comment avez-vous vécu le fais partie de l’effectif de l’IS Tlemcen, la match ? - Franchement, j’étais très optimiste seconde équipe de Tlemcen après le WAT. Je suis en train de profiter de ma avant le coup d’envoi. J’étais sûr qu’on petite forme pour rester en contact avec le allait les battre. La défaite du Caire et les

AIN TAYA

Disc-jjockey non stop

◗ La grande famille.

- Un mot sur votre frère ?

D E L A Q U A L I F I C AT I O N

● Au coup de sifflet final de l’arbitre seychellois, les Sétifiens sont sortis dans les rues, femmes, hommes, vieux, jeunes et même les petits, pour célébrer cette qualification. Tout ce beau monde a passé une nuit à faire la fête et à commenter les prouesses des Verts, notamment du portier de l’Entente et de l’équipe nationale, Fawzi Chaouchi. En tous les cas, les Sétifiens réservront un accueil chaleureux pour les quatre héros de l’équipe nationale societaire de L’ESS dès leur retour à Sétif aujourd’hui, pour commencer les préparations pour le match de l’UNAF et la finale de la Coupe de CAF. Des milliers de supporters de l’Entente sont attendus lors de la séanK. A. ce de demain prévue à 18h.

● «Tous les Algériens ont vu le match avec la peur au ventre, surtout après tout ce qui s’est passé au Caire. Malgré la défaite en Egypte, les joueurs ont montré leur courage et leur amour du pays. Ils nous ont rendu espoir, toute l’équipe a été magnifique. Je tire chapeau aux joueurs, parce qu’ils ont montré une grande volonté.»

- Madjid est le plus jeune des garçons, c’est le - J’étais devant la télé ici à Hadjout, j’ai pris le vol spécialement de Paris et je suis arrivé seule- chouchou de la famille, on est très fiers de lui. H. K. ment une heure avant le match, j’ai tenu à voir la

ILS PARLENT

SETIF

Les Sétifiens attendent leurs héros

MUSTAPHA, son oncle «Madjid a tenu sa promesse»

- Justement, qu’avez-vous ressenti quand vous aviez vu le stade de Khartoum bondé d’Algériens ?

- Une fois qu’on a marqué le but, je me suis dit, voilà, c’est ton heure. A toi maintenant de montrer que tu es là pour défendre les couleurs de ton pays.

◗ La mère de Madjid, son grand-père, son frère Rabah et sa grand-mère.

Il est l’un des guerriers algériens qui ont permis à leur pays de se qualifier pour la 3e fois à une phase finale de la Coupe du monde dans l’histoire du football national.

- C’était un match à ne pas perdre pour les deux équipes. On ne pouvait faire autrement. Surtout après avoir vu tout ce public venu au Soudan pour soutenir les Verts. Il y aussi la lettre que nous a envoyée le président de la République qui nous a réchauffé le cœur.

et le souhait de tout Algérien…

19

édition du samedi 21 novembre 2009

● Par Hilel Kaci

- Que diriez-vous du rendez-vous de mercredi dernier ?

- Merci pour la prestation énorme que vous avez présentée face aux Egyptiens…

Compétition

agressions subies les ont énormément affectés. Ils étaient très bien concentrés sur cette rencontre. Beaucoup d’indices m’ont rassuré sur cette qualification dont celui de l’arrêt spectaculaire du gardien Chaouchi qui avait mis à partir de cet instant en confiance ses coéquipiers. Ajoutez le coaching de Saâdane qui avait su gérer l’avantage des Verts.

- Qu’avez-vous ressenti au coup de sifflet final ?

- J’étais très heureux pour la qualification et surtout pour l’ambiance indescriptible qui s’en est suivie. Les hommes de Saâdane ont prouvé que le football algérien est encore vivant malgré certains comportements mafieux. Grâce à leur exploit, le peuple algérien a retrouvé la Mohamed M. joie et le sourire.

● La ville d’Aïn Taya, à l’est d’Alger, a bien fêté la qualification de l’EN.La famille Sabaghi a organisé un discjockey non-stop. La fête a duré jusqu’à une heure tardive de la nuit où les jeunes et moins jeunes ont dansé et chanté au rythme de One two tree, viva l’Algérie. «On a payé le disc-jockey nous-mêmes pour fêter la qualification de l’Algérie et permettre aux enfants du quartier de se régaler. On remercie notre EN qui nous a vraiment donné de la joie», nous a déclaré un membre de la famille Sabaghi. N. S.

Milia : «Une ère nouvelle commence pour notre football» ● «Par cette qualification au Mondial2010, je crois que nous avons démontré que notre football est de retour sur la scène internationale. C’est une ère nouvelle qui commence pour notre football. Que nos clubs profitent de cette occasion pour travailler plus et maintenir ce rythme que notre team national vient d’atteindre», nous a déclaré, à chaud, le président de l’ASK, Hacène Milia, qui était tout heureux de la qualification de l’Algérie au Mondial-2010. R. G.

18 Compétition

ILS PARLENT

D E L A Q U A L I F I C AT I O N

KERMALI :

«Il faut protéger ce groupe» ● Par Farès R.

Il faut dire que les Sétifiens avaient senti le coup, puisque la fiesta avait déjà commencé bien avant le jour J. «Je pense que nous avons mérité cette qualification au Mondial», nous a dit le vieux briscard, Abdelhamid Kermali, lequel n’a pas cessé d’affirmer que les Meghni et consorts sauront faire la différence et réaliser le rêve de tout un peule, à savoir acquérir ce fameux sésame qui permet à l’Algérie de retrouver le Mondial après presque un quart de siècle. «C’est vrai que ça n’a pas

ADJAS : «Ce n’est qu’un début, le meilleur est à venir»

été facile, mais dans l’ensemble, j’estime que nos capés ont été à la hauteur et ont pu surmonter tous les obstacles pour nous offrir ces moments de joie. Je tiens, à cet effet, à féliciter aussi bien le staff dirigeants, le staff technique que les joueurs car c’est un exploit collectif. Moi, ce que je souhaite, c’est qu’on protège ce groupe et lui donner les moyens afin de préparer au mieux les prochaines échéances. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je suis très content comme tout Algérien de cette qualification historique», ajoute celui qui a offert à l’Algérie son premier titre majeur à savoir, la Coupe d’Afrique des F. R. nations de 1990.

«Je n’ai pas eu le courage de voir les dernières minutes du match» ● Par M. Stitou

INVITÉ par une chaîne sportive à Doha (Qatar), Lakhdar Belloumi était vraiment aux anges à l’issue du match d’avant-hier. «Pour rien vous cacher, je n’ai pas eu le courage de regarder les ultimes instants de la partie. J’ai quitté le studio et lorsqu’on m’a annoncé que l’EN a gagné le match, la première chose qui traversa mon esprit, c’était cette hogra dont on était les victimes au Caire. Je pense que psychologiquement, nos joueurs, qui se sont sentis lésés samedi, sont rentrés sur le

● Par M. Stitou

ZAHIR TIAB : «Le mérite revient à Chaouchi»

terrain avec la ferme détermination de prendre une revanche. En un mot, les incidents, le mauvais arbitrage et le traitement qui a été réservé à nos supporters au Caire ont stimulé nos joueurs auxquels je rends un grand hommage pour avoir réussi, malgré toutes ces difficultés, à montrer aux Egyptiens que sur le terrain, on est plus forts qu’eux», dira Lakhdar Belloumi, que nous remercions d’avoir accepté de nous livrer ses impressions au moment où il s’apprêtait à intervenir sur la chaîne de télévision M. S. qatarie.

cement de nos supporters au Soudan, à Saâdane et Raouraoua, qui ont contribué, chacun à son niveau, pour que l’EN parvienne à arracher la qualification au Mondial», rendra hommage l’ancien capitaine des Verts, qui se souvient en outre «avoir vu à la télévision, le soir du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde, les Egyptiens défiler dans les rues. Pour eux, ils étaient déjà qualifiés à la Coupe du monde. Ce soir là, j’ai qualifié ces scènes d’un manque de respect envers l’Algérie qui demeure une grande nation de football, malgré ses déboires durant la dernière décennie.» Chérif El Ouazzani a pleuré mercredi soir, «car je me suis remémoré notre mésaventure de 1989. Je n’ai pu contenir mon émotion qui était forte. Chapeau bas les Verts».

BOUSSEKINE : «La volonté des joueurs algériens a fait la différence»

● Par Mustapha G.

Le président de la JSMB Zahir Tiab a avoué qu’il croyait en cette équipe algérienne depuis le premier match qu’elle a livré dans le cadre de ces éliminatoires CAN-CM 2010.

Chaouchi. «Comme je vous l’avais dit, si Chaouchi soigne sa discipline, il sera parmi les meilleurs gardiens en Afrique. Il pourrait même signer dans un club professionnel en Europe. Il a réalisé un grand match en sortant des balles chaudes. Il a su par ses interventions, donner confiance à ses camarades et même au public algérien. Pour moi, il est incontestablement l’homme du match, Même si je dois dire que tous les joueurs ont réalisé un match énorme.» M. G.

● L’entraîneur Sami Boussekine a naturellement commencé par féliciter l’équipe algérienne pour avoir réussi à décrocher son billet qualificatif pour la Coupe du monde 2010. «Félicitations au peuple algérien, ainsi qu’au gouvernement pour cette qualification à la Coupe du monde. Il faut féliciter aussi le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, pour tous les efforts qu’il a fournis depuis son retour aux affaires du football. Je n’oublierai pas le staff technique, de Saâdane jusqu’au préparateur physique. Et surtout les joueurs qui ont réalisé un match héroïque et qui méritent la qualification.» L’ancien entraîneur des Vert et Rouge de la JSMB n’a pas tari d’éloges toutefois sur l’adversaire de l’Algérie, à savoir l’Egypte. «L’Egypte restera cette grande équipe qui a représenté de la meilleure manière le football arabe lors des deux dernières éditions de la Coupe d’Afrique des nations. L’Egypte a réalisé de son côté un grand match et aurait pu se qualifier, mais c’est la volonté des joueurs algéM. G. riens qui a fait la différence.»

7

édition du samedi 21 novembre 2009

CERBAH

» u e v e n n o m e d r e i f s i u s e «J ● Entretien réalisé par Amirouche Boudjedou

Il fut un héros national en 1982, on le surnommait le Chat, Mehdi Cerbah a fait les beaux jours de la sélection nationale et de la JSK durant les années 1980. Il exerce actuellement le métier d’entraîneur au Sad du Qatar, Son souhait le plus cher, c’est de rentrer en Algérie et faire profiter son pays de son expérience. Ce que la plupart ne savent pas, c’est qu’il est l’oncle de Chaouchi. Mehdi a passé le flambeau à Faouzi, son neveu, qui était un héros national mercredi passé, comme il le fut lui-même. - Bonjour Mehdi, comment vous allez ?

- Comme tous les Algériens, je suis très heureux et très fier d’être un Algérien. On n’a pas fêté la qualification comme vous l’avez fait en Algérie, parce qu’on est seulement 2 000, et ils sont 54

000. Cela ne nous a pas empêchés de faire la fête, à notre façon bien sûr.

- Que pensez-vous de l’attitude des Egyptiens avant, durant et après le match?

- Mais ils ont toujours été comme ça. Ils ont fait la même chose en 1984. Il ne faut pas accorder trop d’importance à ce qu’ils disent. Nous, on est au Mondial, fêtons notre qualification. On partira en Afrique du Sud, alors qu’eux, ils resteront à la maison, ils nous regarderont jouer à la télévision. Le train est passé, il ne leur reste qu’à attendre 2014, et espérer ne pas croiser, une nouvelle fois, notre chemin…

- Que pensez-vous de la prestation de votre neveu Faouzi Chaouchi ?

- Faouzi a fait un grand match. Je suis fier de lui. L’Egypte a créé quatre actions dangereuses, et elles ont toutes été arrêtées par Chaouchi. Rien que pour cela, il mérite le titre d’homme du match.

- Pensez-vous que Chaouchi a gagné sa place en sélection ?

- Ce n’est pas à moi de dire cela, mais à mon avis, Saâdane et

UNE PRIME IZMIL (acteur et cousin) SPÉCIALE «Merci Faouzi»

M. S.

MECHICHE : «Cette performance nous sera d’un bon apport moral» IL N’EST un secret pour personne que la qualification des Verts au Mondial-2010 sera, à coup sûr, d’un apport motivant pour le sport national en général et le football en particulier. A la veille de la finale de la Coupe de la CAF qui opposera le club sétifien au Stade Malien, tout le monde à Sétif est unanime à dire que cette performance donnera un plus aux capés d’Ali Mechiche pour aller chercher cette consécration et confirmer le retour au premier plan du football algérien, sur le plan continental, après une longue période de disette. «Tout à fait, je pense que cette performance nous sera d’un bon apport moral en vue de la finale de la Coupe de la CAF», nous a dit le coach ententiste, lequel s’est déclaré en outre comblé de joie après le succès des Algériens à Khartoum. «C’est un moment historique. On est fiers de ce qu’a fait notre équipe nationale.

Compétition

LE HÉROS DE GIJON EST L’ONCLE DU HÉROS DE KHARTOUM

BELLOUMI :

CHÉRIF EL OUAZZANI : «Souvenez-vous, ils avaient défilé le soir du tirage au sort»

● Les anciens joueurs de l’antique Sitifs, qui ont par le passé eu l’honneur de porter les couleurs nationales, on un sentiment de PRÉSENT sur le terrain lors du fierté et de bonheur qu’ils affichent a l’issue de l’exploit réalisé match de triste mémoire pour les par les Fennecs. «Que voulez-vous que je vous dise, c’est un Algériens en 1989, Si Tahar jour inoubliable pour moi. C’est vrai que j’ai eu à vivre d’autres Chérif El Ouazzani avait du mal instants de joie, mais la qualification de notre équipe nationale à dissimuler sa joie après la quapour le Mondial 2010 restera pour moi un moment fort de ma lification méritée de l’Algérie vie. Je suis, en tous les cas, content et fier de cette performance», pour le Mondial-2010. «Nos nous a dit de son côté l’ancien fougueux arrière gauche interna- joueurs ont été des hommes tional, sétifien Kamel Adjas, en l’occurrence, qui avait été, avec un grand H, j’ai surtout comme la plupart des Algériens, confiant quant aux moyens de apprécié les prestations de notre équipe d’aller jusqu’au bout et arracher son ticket pour le Karim Ziani qui a montré qu’il Mondial de Johannesburg. «Nous avons, à mon sens, un bon est le vrai leader de l’équipe et groupe capable de faire encore mieux à l’avenir. Tout ce que je plus particulièrement celle de souhaite, c’est qu’on protège cette équipe et lui donner les Faouzi Chaouchi. Cette quamoyens nécessaires pour bien se préparer aussi bien pour la lification est le fruit du travail Coupe du monde que pour la CAN-2010. Et puis, j’estime que de tout un ensemble, du précette qualification à la Coupe du monde donnera un plus à notre sident de la République qui a football», a ajouté encore celui qu’on aime appeler le pris la louable initiative de F. R. prendre en charge le déplaCombattant.

«LORSQUE j’ai vu cette équipe jouer son premier match et constaté avec quelle volonté elle jouait, je me suis dit qu’elle ira loin. Comparativement à la rencontre de samedi passé au Caire, l’équipe a changé, même la tactique a changé. Saâdane a opté pour l’attaque, car le jeu algérien est à la base porté vers l’avant. Physiquement, l’équipe était bonne, techniquement elle était meilleure que l’Egypte. Le jeu collectif des Algériens a posé problème à l’adversaire.» Pour le boss des Vert et Rouge de la JSMB, le mérite de cette qualification des Verts à la Coupe du monde revient à

édition du samedi 21 novembre 2009

● Selon des sources proches de l’entourage de l’EN, un Algérien, habitant les Etats-Unis et après avoir constaté de visu la part prépondérante prise par Chaouchi dans la qualif’ au mondial, aurait promis à l’actuel keeper de l’ESS une prime spéciale de 15 000 euros. La même source nous informera que la même personne fera de même avec Gaouaoui pour ne pas faire de différence entre les deux portiers.

● «Tu a été exceptionnel. Tu nous as permis de rêver. De croire très fort que n’importe quel rêve peut se concrétiser. Rien que pour cela, Faouzi, merci ! Je remercie aussi, à l’occasion, le public soudanais, tous les Algériens, surtout le président Bouteflika qui a mis à la disposition de son peuple tous les moyens pour lui permettre de suivre les Verts partout. Sans oublier la presse qui a été partout et dans chaque coin pour relater la vérité.»

F. R.

- On dirait qu’il suit votre chemin. La JSK, puis l’EN, et maintenant la Coupe du monde…

- Il ne faut pas oublier que son père était un gardien de but, et moi, son oncle aussi. Et pour votre information, j’ai un fils qui est aussi gardien de but. C’est héréditaire. J’espère seulement qu’il saura gérer sa carrière, car il a beaucoup de talent.

- Revenons à vous. Allez-vous bien au Qatar ?

- Dieu merci, je vais très bien. Les gens avec qui je travaille me respectent énormément. On est bien payés, donc de ce côté-là, tout va très bien. Mais je ne vous cache pas que l’Algérie me manque énormément. J’ai une envie folle de rentrer au pays, et lui faire profiter de mon expérience comme joueur, et maintenant comme qu’entraîneur. A. B.

SA MAMAN :

«Je n’ai pas cessé de prier»

● «Je n’ai pas cessé de prier pour que mon fils et tous ses camarades réussissent le pari. Dieu merci, leur travail a été récompensé. Ils ont fait plaisir à tout un peuple et cela malgré la difficulté de la tâche. On remercie chaque personne qui a cru en mon fils. Hamdoullah, l’Algérie est en joie. Espérons que ça ne cessera pas. On souhaite que ce soit le début d’un long chemin rempli de bonheur et de réussite pour les Algériens qui ont montré qu’ils le méritent.»

SON PAPA :

«Fier de mon fils» ● «J’ai suivi la partie avec les habitants de la cité. Les autorités locales ont mis un écran géant à la disposition des supporters de l’EN. J’ai explosé de joie, comme tout Algérien à la fin de la partie. J’ai vu des jeunes aller du côté de la maison pour entrer chez moi très heureux après la prestation de mon fils et de ses camarades. On est heureux. Les joueurs se sont donné à fond la caisse, on les remercie. On remercie le président Bouteflika pour son soutien. On rend hommage à tous les Algériens qui ont fait le déplacement au Caire et au Soudan pour soutenir l’EN et ce peuple qui a été à la hauteur. Espérons que la suite continuera d’être excellente pour que la joie ne quitte pas ce pays. Je suis fier de mon fils. Sincèrement, je connais le talent et le sang-froid de mon fils et je savais qu’on allait gagner. Je savais qu’il allait faire un grand match. C’était évident.»

SON PÈRE COLLECTIONNE T TOUS LES ARTICLES PARLAN DE SON FILS

premier fan, ne ● Son père, qui est aussi son de son fils Faouzi. le par on où , icle rate aucun art Ali qui est le Il fait de même pour son fils éa. Kol à 10 éro num capitaine et le

SA GRANDE SŒUR :

SON FRÈRE (ALI) :

● «C’est moi la dernière qui lui ai parlé. J’étais sur les nerfs, mais lui, il m’a rassuré en me disant qu’il allait faire le maximum pour aller au Mondial. C’est ce qui fut. J’étais heureuse au coup de sifflet final. Je ne m’attendais pas à cette victoire, mais Dieu merci, on a eu ce qu’on voulait. Je remercie toutes les personnes qui ont cru au talent de mon frère. En fait, à la fin du match, Faouzi m’a appelé pour me dire d’ouvrir les portes aux habitants pour participer à leur joie même en étant à des milliers de kilomètres.»

● «Très heureux pour la victoire. Au coup de sifflet final, j’allais sortir pour voir l’ambiance. Dès que j’ai ouvert la porte, j’ai été envahi par une vague de fans venus à la maison du gardien de l’EN. J’ai vu des gens chez moi qui enlaçaient tout ce qui était à Faouzi. Certains embrassaient sa photo dans le cadre. D’autres demandaient à ma mère un vêtement à lui pour l’embrasser. C’était grandiose de voir cela. En tous les cas, je remercie le Tout-Bordj Menaïel en particulier et toute l’Algérie en général pour cette joie et cette émotion qu’ils nous font vivre ces temps-ci.»

«A la fin du match, il m’a appelé pour me dire d’ouvrir les portes aux habitants» J’espère que cette performance sera le début d’une belle page pour le football algérien pour les années à venir», souligne encore l’ancien driver du MC Saïda.

l’Algérie ont la chance d’avoir deux gardiens de but de la trempe de Faouzi et Gaouaoui. C’est un acquis très important. La fougue et le talent de Chaouchi et l’expérience et la sagesse de Gaouaoui font d’eux d’excellents gardiens de but.

«J’ai vu des gens chez moi qui enlaçaient tout ce qui était à Faouzi»

8 Compétition

édition du samedi 21 novembre 2009

● DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX À KHARTOUM : YOUNÈS GUESSOUM, AHMED IFTICEN, SMAÏL M. A., M. ZERROUKI ET ASMA H. A.

SAÏFI

e n u z e r u a s u «Vo » l a i d n o M u a surprise

pays des Pharaons. A la fin de cette entretien qu’il nous a accordé, le numéro 10 de l’EN X «Je suis en nous dira qu’il a décidé de fin de carrière, cette mettre fin à sa carrière juste qualif' est un après le magnifique Mondial. cadeau»

A 35 ans, c’est un rêve d’enfance qui se réalise pour lui. Il a coulé des larmes au Soudan. Il a laissé beaucoup de choses justes pour l’amour de l’Algérie. Le chouchou des Algériens, et en particulier des supporters du Mouloudia, était sur un nuage à la fin du match. Il a tiré à boulets rouges sur les Egyptiens. Il a même juré de ne plus remettre les pieds dans le

deux dernières CAN…

- Je crois que nous avons les moyens de réaliser une bonne CAN. On a montré lors des éliminatoires de la Coupe du monde et de la CAN qu’on a un bon groupe qui fera mal, incha Allah. Je dirai aussi que c’est le retour de l’Algérie sur la scène continentale. Donc, il est évident de faire de grands matches pour donner de la joie à nos supporters qui le méritent.

- Le tirage au sort de la CAN est prévu pour ce vendredi. Vous allez sûrement attendre de connaître vos prochains adversaires avec impatience ?

- C’est clair. Mais on ne va pas s’étaler sur ceux qui vont composer notre groupe. Comme je vous l’ai déjà dit, on fera tout pour réaliser de bons résultats.

- Il y a aussi le tirage au sort de la Coupe du monde le 4 décembre prochain…

- Oui, ce qui nous attend est très difficile. Quels que soient nos adversaires on va essayer de réaliser de grands matches, et pourquoi pas passer le premier tour pour rentrer dans l’histoire du football algérien.

- Ne pensez-vous pas que vous êtes obligés de faire une bonne figuration en Coupe du monde comme vos aînés en 1982 et 1986 ?

- On va aller au Mondial et je promets au public algérien une grosse surprise dans ce 1er Mondial africain.

c’était impossible pour moi de tirer, alors j’ai préféré le donner à Abdelkader, car il était mieux placé que moi. Malheureusement, il a raté. C’est ça le football. On ne peut pas être efficace dans chaque match.

- Rafik, vous êtes le joueur le plus heureux, car attendre jusqu’à 35 ans pour jouer le Mondial, ce n’est pas donné à tout le monde ?

- Oui, et comment ! C’est mon rêve qui se réalise. Je remercie Dieu pour tout ce qu’il m’a donné. Je suis très content pour cette qualification, et surtout pour notre public qui mérite cette joie.

X «Si je n'avais pas peur d'un carton rouge, j'aurais boxé Ahmad Hacen. Il n'a pas cessé de s'attaquer aux Algériens depuis plusieurs semaines»

- Revenons au match, vous avez pris votre revanche après tout ce qui s’est passé lors du match du Caire…

- Il était évident de gagner ce match pour montrer aux Egyptiens qu’on est des hommes. S’il y a une race que je déteste après les juifs, c’est bien les Egyptiens. Ce sont des hypocrites, des menteurs. Tous les défauts du monde vous les trouverez chez l’Egyptien.

- Depuis le début du match, même quand vous êtes sorti, vous n’avez pas cessé de demander aux supporters de pousser l’équipe ?

- Avant le coup d’envoi de la rencontre, vous avez dit quelques mots aux joueurs. Quel était votre message ?

- J’ai dit à mes coéquipiers qu’on doit gagner pour le public qui est venu nous soutenir. Même s’il faut mourir sur le terrain, on le fera. Dieu merci, nous avons fait l’essentiel et nous avons montré au monde entier que l’Algérie mérite d’aller en Coupe du monde.

- On vous a vu pendant le match s’accrocher avec Ahmed Hacen…

- Je ne vous cache pas que si je n’avais pas peur d’un carton rouge, je l’aurais boxé. C’est le joueur de l’équipe égyptienne que je hais le plus. C’est le seul joueur qui n’a pas cessé de s’attaquer aux

Algériens semaines.

depuis

plusieurs

- Avant le premier but, vous avez offert à Ghezzal une balle de but, alors qu’il fallait tirer, puisque vous étiez à six mètres des bois d’El Hadary…

- Ceux qui sont en dehors du terrain ne pourront pas voir les bois. Au moment où j’avais le ballon,

- Ecoutez, notre public, c’est notre douzième homme. Si je me levais souvent pour demander aux supporters d’encourager l’équipe, c’est parce qu’on a passé quelques minutes difficiles quand les Egyptiens exerçaient un pressing très fort pour essayer de remettre les pendules à l’heure. Je leur tire chapeau, ils étaient à la hauteur et je dirai que le public algérien est le meilleur au monde.

- En parlant du public, les villes d’Algérie étaient en effervescence après le coup de sifflet final…

- Oui, j’ai eu des échos d’Alger que tout le peuple algérien est sorti pour fêter cette qualification. Je ne vous cache pas qu’on a hâte de rentrer au pays pour fêter cette qualif’ avec tous les Algériens.

- Dans les vestiaires du stade d’El-Merrikh, on vous a entendu dire à Karim Ziani : «Tu te rends compte, on est au Mondial. Je vais le jouer et je raccroche»…

- Tout à fait. Ce n’est pas tous les jours qu’on joue un Mondial. Je suis très content, car je suis en fin de carrière et c’est mon plus beau cadeau. Après le Mondial, je vais mettre fin à ma carrière.

- Parmi les joueurs de votre génération, vous êtes chanceux, car vous allez jouer la Coupe du monde…

- Quand j’étais sélectionné en EN, mon rêve c’était de jouer le Mondial. Voilà que ce rêve devient une réalité. C’est vrai que je suis chanceux par rapport à d’autres grands joueurs que j’ai côtoyés en EN. Je peux vous dire une chose, je mettrai fin à ma carrière juste après le Mondial.

- Avant d’évoquer le Mondial, il y a la CAN qui se déroulera en Angola au mois de janvier…

- Je dirai que cette CAN est très importante pour nous. On ne va pas participer pour faire la figuration. Dans la vie, il faut penser et voir grand. Donc, il est impératif de viser au moins le podium.

- Justement, le public algérien attend beaucoup de vous dans cette compétition, surtout que l’Algérie était absente lors des

- Avant de conclure, quel est le message de Rafik Saïfi au public algérien ?

- Je dédie cette qualification à tout le public algérien, ma famille et mes amis, sans oublier Hakim de Ben Aknoun. Je ne peux pas oublier les supporters du MCA que je remercie d’avoir fait le déplacement au Soudan comme tous les supporters des autres clubs. M. Z.

31 octobre 1981, 18 octobre 1985, 18 novembre 2009,

3 dates histooriques poourr l’Algéérie ● Le football algérien est désormais lié à trois dates historiques. Le 31 octobre 1981, l’Algérie a réussi à arracher sa première qualification pour un Mondial, celui de 1982 en disposant des Green Eagles du Nigeria sur le score de 2 buts à 1, sur le terrain de Constantine. Le 18 octobre 1985, les Verts ont réussi à se débarrasser de la Tunisie au stade du 5-Juillet sur le score de 3 buts à 0, au retour, après les avoir battus à l’aller par 4 buts à 1. Cette victoire avait permis aux Algériens d’assurer leur qualification au Mondial 1986 au Mexique. Enfin, le 18 novembre dernier, et au stade d’Oumdourman à Khartoum, les poulains de Saâdane ont épinglé les Egyptiens sur le score de 1 but à 0, grâce à Antar Yahia, offrant ainsi, aux Algériens, une troisième qualification à un Mondial. K. H.

Compétition

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CHAMPIONS DU MONDE

reçus par président nos Verts étaient sans cesse acclamés par la foule interminable. C'est la fête de la nation, une fête qui laissera sa marque dans toutes les mémoires et l'histoire. Le bus est submergé de partout, les fumigènes pétaient de toute part, ainsi que les youyous. Même si la sécurité a tout prévu, elle n'a pu empêcher les milliers d'Algériens de s'approcher de plus près de leurs dignes représentants, et ce ne sont pas les joueurs qui s'en plaindront.

●●●

Les joueurs immortalisent l'événement

En marchant vers le Palais du Peuple, les joueurs ne s'attendaient certainement pas à de telles scènes de liesse et de communion, avec un engouement populaire aussi important et captivant. Les joueurs, tous munis de portables numériques, ont tous immortalisé les beaux moments qu'ils viennent de vivre et qu'ils vivront encore jusqu'à leur destination finale.

Le centre de la capitale en ébullition

Ils étaient là tôt, ils se sont regroupés dans toutes les grandes places du centre d'Alger, attendant patiemment le passage de leurs héros, revenus triomphants du Soudan. Une ambiance de fête qui n'a pas baissé d'intensité, et ce, malgré le retard mis par le bus qui n'a pu avancer comme prévu, vu que l'accueil dépassait toute prévision. Pour patienter, feux d'artifices, chants populaires et autres festivités étaient de mise au sein de la foule innombrable. Puis, le bus, vers 20h, pointe le bout de son nez, et c'est reparti de plus belle. Une ruée abondante de fans des Verts s'ensuivra pour s'approcher de nos champions, avec une explosion de toute part de fumigènes et de slogans à la gloire des Fennecs et de l'Algérie. C'est le dernier virage du

◗ Tout cet engouement, les joueurs n'en reviennent pas. bus qui s'achemine tranquillement vers sa destination.

Arrivés au Palais du Peuple, c'est la plus haute distinction

Le bus est arrivé à sa destination et à bord tous les joueurs et staff, y compris Raouraoua. Ils se préparent à vivre un moment inédit et des plus gratifiants. En effet, les joueurs ont rendezvous avec le premier magistrat du pays, Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, qui leur ◗ Chaouchi, le héros, a réservé un accueil des plus ne lâche pas le drapeau. chaleureux, digne des héros de la nation. Un par un, ils seront salués par le Président avant de prendre une photo-souvenir ensemble, avec le Président au milieu, bien sûr. Bon nombre de dirigeants de clubs étaient présents à la réception et ont pris part aux festivités. Les joueurs quittent le Palais, direction l'hôtel militaire de Beni Messous, pour un repos bien mérité. M. M.

LEMOUCHIA :

«Plus de 40 avions pour nous ? merci Président» "C'est vraiment des moments que je n'oublierai jamais. On a reçu un ●

accueil des plus chaleureux. On ne s'attendait pas à toute cette ferveur et ça fait très chaud au cœur. On a été reçus par le Président en personne, et on ne lui sera jamais assez reconnaissant. Il a tout mis en œuvre pour que nous soyons mis dans les meilleures conditions. Plus de 40 vols au Soudan pour nous soutenir, merci mille fois Président", dira Lemouchia.

HALLICHE :

«Ça va nous galvaniser pour la suite»

● "Je ne m'attendais pas à un tel accueil, c'est extraordinaire. Etre reçus par une telle foule et par le Président en personne nous encourage à faire encore mieux à l'avenir et apporter encore plus de joie", dira Halliche à la fin de la réception.

◗ Le président les reçoit en présence des anciens.

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édition du samedi 21 novembre 2009

UN ACCUEIL DIGNE DES

Nos héros le peuple et le ● Par M. Memmoud Ils ne sont pas près d'oublier l'accueil qui leur a été réservé de retour sur le sol national.

◗ Les héros rentrent au pays.

LES VERTS sont restés scotchés par la masse incroyable des Algériens venus leur dire encore et toujours, merci ! Au lendemain de leur confrontation historique face aux Egyptiens, les Verts ont eu droit à un bain de foule inouï, plus de 200 000 Algériens les attendaient avec impatience, eux qui ont afflué de toutes les wilayas de notre pays. Inoubliable, la journée de jeudi passé restera gravée dans la mémoire de nos héros. Le peuple et tous ses représentants étaient au rendez-vous, avant de terminer la marche triomphale au Palais du Peuple, où la surprise du chef les attendait.

◗ Une grande foule est à l'accueil.

16h30, laissez dérouler le tapis rouge

Dignes des réceptions présidentielles et des plus grandes stars, nos valeureux Algériens ont eu droit au déroulement du tapis rouge à leur atterrissage à l'aéroport Houari Boumediène. Il est 16h30, le représentant personnel du président, Abdelaziz Belkhadem, était au pied des marches pour accueillir la délégation. Le premier à descendre, c'est le président de la fédération, Raouraoua, tout sourire, derrière lui, le staff et les joueurs, qui auront tous droit au bouquet de fleurs et une pluie de flashs, mais aussi toute une reconnaissance affichée par les présents au tarmac, n'arrêtant pas de les louer et louer l'Algérie. Un par un, la délégation sera félicitée par les représentants de la République et du Président en personne, avant de rallier le bus mis à disposition pour la circonstance. Le staff et les joueurs sont conviés à

monter sur le toit aménagé du bus, même Raouraoua, avant de quitter les lieux sous escorte.

Ambiance de folie, foule en délire et communion

Le parcours qui va mener les Verts à leur destination sera des plus glorieux. La foule, qui s'était massée en nombre jamais égalé, leur réservera un accueil tout aussi historique que leur accomplissement face à l'Egypte. Des milliers d'Algériens étaient sur les ponts, les arbres et toutes les chaussées pour voir leurs héros de près, et les joueurs n'en revenaient pas. Dès le premier contact, c'est l'osmose et s'entame alors, un long parcours devant mener nos guerriers à leur destination finale. Les One, two, three, viva l'Algérie n'arrêtaient pas de résonner d'une seule voix, et même Raouraoua et les joueurs n'ont pas pu se retenir, c'était extraordinaire. Ce n'est que le début. Tout le long du chemin, ●●● ◗ De l'aéroport au Palais du peuple, une immense foule est là pour saluer l'EN.

Compétition

ANTAR «Maintenant, l’Egypte est YAHIA : le dernier de mes soucis» » lé té la à t n ro e rd a g re s u o ● DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX À KHARTOUM : YOUNÈS GUESSOUM, AHMED IFTICEN, SMAÏL M. A., M. ZERROUKI ET ASMA H. A.

n s il t e d u S u d e u iq fr A n e X«On ira Il a marqué le but le plus important de sa vie, le but qui a qualifié l’équipe algérienne au Mondial 2010. Avec une volonté extrême, Antar voulait gagner cette rencontre décisive contre l’Egypte. Avec un peu de recul, on l’a interviewé dans l’hôtel Bordj El Fath, à Khartoum, quartier général des Verts. - Nous voilà, enfin, qualifiés pour le Mondial…

- On est toujours dans l’euphorie, on va bien savourer cette qualification plus que méritée. En rentrant au pays, on va défiler avec tout le peuple algérien, c’est une joie collective qu’il faut partager.

- La qualification au Mondial était le rêve de tous les Algériens et, maintenant, le rêve est devenu réalité…

- C’était aussi un rêve pour nous les joueurs, Dieu merci, nous avons atteint notre objectif. Nous sommes doublement fiers de cette qualification. C’est vrai que sur le plan personnel, c’est une satisfaction, mais ce qu’il y a de plus beau, c’est quand vous voyez tout un peuple heureux et joyeux.

- Vous avez conduit l’Algérie au Mondial 2010 grâce à un but qui restera gravé dans la mémoire collective…

- Ce n’est pas moi, tout seul, qui ai conduit cette équipe au Mondial. C’est un travail collectif. Je dirai plus, c’est grâce au soutien exemplaire de notre public que tout cela s’est finalement réalisé. Non seulement, l’équipe s’est sacrifiée, mais tous les Algériens étaient derrière nous.

◗ Un bus spécial et une parfaite communion.

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édition du samedi 21 novembre 2009

- Parlez-nous de votre réalisation…

- Sur l’action du but, je n’avais pas le temps de réfléchir, j’ai reçu une balle en profondeur, Ghezzal allait la toucher de la tête, je lui ai dit de me la laisser. En ce momentlà, j’ai tiré de toutes mes forces, c’était un angle très difficile pour un gardien.

- Votre but va, tout de même, marquer l’histoire du football algérien...

- Franchement, marquer l’histoire n’est pas très important pour moi. Par contre, donner de la joie aux Algériens, si. En plus, ce but n’est pas un exploit d’Antar Yahia seulement, toute l’équipe y a contribué. Les supporters ont joué un très grand rôle lors de tous les

SA PHRASE QUI RESTERA DANS LES ANNALES

● «On a tiré en bas, il l’a attrapé (ndlr, Al Hadary), on a tiré en haut, il l’a attrapé, alors j’ai envoyé un canon là où même Satan n’aurait pas pu l’arrêter.»

notre qualification mais remettait tout à zéro. Néanmoins, Karim Ziani avait dit ce jour-là quelque chose de très motivant : «Il ne faut jamais baisser les bras, on a encore une chance de se qualifier, il faut tenir le coup et vite relever la tête et se battre jusqu’au bout». C’est ce qui nous a donné plus de force. Effectivement, on a tout de suite après tous décidé de relever la tête et surtout de croire en nos capacités.

matchs qu’on a disputés, ils sont pour beaucoup dans cette réussite.

- Qu’avez-vous ressenti personnellement en marquant le but ?

- Je ne m’attendais pas à me retrouver à cet endroit au moment de l’action, il y avait, avant moi, Ghezzal, je lui ai demandé de me laisser la balle, j’ai frappé de toutes mes forces. Ce n’était que justice après tout ce que nous ont fait les Egyptiens au Caire. Hagrouna et on leur a montré qu’ils ne pouvaient pas nous battre sur le terrain.

- Il y a aussi l’apport du public qui était toujours derrière vous, à vous soutenir, qu’est-ce que vous en dites ?

- On est très reconnaissants pour notre public, il est en or. Les supporters ont contribué plus qu’il ne fallait, ils ont tout donné à l’équipe nationale, jusqu’à risquer leur vie, cela nous a poussés à fond et nous a galvanisés plus que jamais, surtout pour cette ultime rencontre contre l’Egypte. C’est ce qui nous manquait au Caire.

- Tout le monde, y compris les Egyptiens, croyait que le fait que le match barrage se joue au Soudan allait être un avantage pour les Pharaons…

- Et bien, on a bien montré que lorsque nous jouons au football, on est meilleurs qu’eux. La seule fois qu’ils nous ont battus, c’était en utilisant des moyens extra-sportifs. On a vécu l’enfer, ce n’était pas normal qu’on joue un match aussi décisif avec trois joueurs agressés

- A voir votre parcours, il faut reconnaître que vous méritez cette qualification…

- Bien sûr, on a fait pratiquement un sans-faute. La seule rencontre qu’on a perdue, c’était en Egypte au vu des moyens extrasportifs qu’elle a utilisés. Je suis convaincu que dans des conditions normales, ils n’auraient jamais pu nous battre. Dieu merci, il y a une justice divine. Nous avons prouvé à Khartoum que sans leurs méthodes de déstabilisation, on est les plus forts.

l, on ia d n o M u A « X tous a r te n e s é r p re ns et a lm u s u m s le Arabes, sauf l'Egypte» et blessés. Il y avait trop de pression sur nous, ce n’était pas du tout réglo de leur part. Ici à Khartoum, avec le soutien de nos supporters et le terrain neutre, on leur a montré qu’on est les plus forts.

- Justement, cette qualification a d’autant plus de saveur qu’elle a été réussie aux dépens de l’Egypte, n’est-ce pas ?

- Bien sûr, avec tout ce qu’ils ont fait à nos supporters au Caire, ils ne méritent pas d’être respectés. Ici au Soudan, c’était un terrain neutre,

nous étions tous prêts à montrer notre vraie valeur, leur prouver qu’ils ne sont pas supérieurs à nous comme ils le croient. On était volontaires, tous décidés à donner une vraie leçon aux Egyptiens. Le dernier match en Egypte n’était pas normal. Halliche n’aurait pas souffert de crampes sans tout ce qui c’était passé l’avant-veille du match.

- Lorsque vous aviez battu le Rwanda, vous avez déclaré que l’Egypte n’allait pas dormir pendant un mois et qu’elle était éliminée. Et là, qu’est-ce que vous dites ?

- Ils vont pleurer, mais j’avoue que, maintenant, les Egyptiens sont le dernier de mes soucis. Moi, je suis au Mondial et ils seront obligés de nous regarder à la télé.

- Contre l’Egypte au Caire, vous avez encaissé un but à la dernière minute du temps additionnel, tout le monde croyait que le moral était à plat et que c’était impossible de se ressaisir 4 jours après…

- C’était franchement très dur d’avaler un but à la dernière seconde, alors que nous avions aussi encaissé un but en première minute, qui, non seulement, retardait

- L’Algérie sera le seul pays arabe au Mondial.

- J’ai reçu plein de messages de mes amis marocains et tunisiens pour nous féliciter et nous encourager, alors je dédie cette qualification à tous les musulmans, sauf les Egyptiens.

- Pensez-vous Mondial ?

déjà

au

- Non, on est en pleine euphorie. On savoure notre qualification, on a tout le temps après pour préparer, pas seulement, la Coupe du monde mais aussi avant la Coupe d’Afrique. A. I.

UN BUT A 100 KM/H

2e tir victorieux le plus rapide de l’histoire Chronométré à 100 km/h, le tir de Yahia, qui a qualifié l’Algérie pour la Coupe du monde, est l’un des plus rapides de l’histoire du football. Il n’existe pas de «record officiel» en ce qui concerne le tir victorieux le plus rapide de l’histoire, mais il semblerait bien que la frappe d’Antar Yahia, sur le but qu’il a marqué mercredi face à l’Egypte, soit l’une des plus rapides de l’histoire du football. En effet, sa réalisation a été chronométrée à 100 km/h. Selon une étude faite par Skysports dernièrement, elle figure à la deuxième place de ce classement, derrière la prouesse de David Hirst, l’ancien joueur de Sheffield Wednesday, réussie en 1996 contre Arsenal et qui a atteint la vitesse de 114 km/h.

Voici le classement «non officiel» des tirs victorieux les plus rapides de l’histoire :

1. David Hirst : 114 km/h (pour Sheffield Wednesday vs Arsenal, 16 septembre 1996) 2. Antar Yahia : 100 km /h (pour Algérie vs Egypte, 18 novembre 2009) 3. David Beckham : 97,9 km/h (pour Man Utd vs Chelsea, 22 février 1997) 4. David Trezeguet : 96 km/h (pour Monaco vs Man Utd, 19 mars 1998) 5. Richie Humphreys : 95,9 km/h (pour

Sheffield Wednesday vs Aston Villa, 17 août 1996) 6. Matt Le Tissier : 86,8 km/h (pour Southampton vs Newcastle, 18 janvier 1997) 7. Alan Shearer : 85,8 km/h (pour Newcastle vs Leicester, 2 février 1997) 8. Roberto Carlos : 85,2 km/h (pour Brésil vs France, 3 juin 1997) 9. Tugay : 84,2 km/h (pour Blackburn vs Southampton, 3 novembre 2001) 10. Obafemi Martins : 84 km/h (pour Newcastle vs Tottenham, 14 janvier 2007)

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Compétition

édition du samedi 21 novembre 2009

YAHIA RACONTE SON SCUD perdants, A mauvais ◗ Par En-Nems

■ Anthar Yahia est rentré dans l’Histoire après le but qu’il a marqué au Soudan. Un véritable missile SCUD qui a failli détruire la cage d’El Hadary. Le match terminé, le défenseur de Bochum, est revenu sur sa somptueuse réalisation. «Lorsque j’ai vu Ziani centrer dans ma direction, j’ai crié en direction de Ghezzal. Je lui ai dit : Kader, laisse ! Ensuite, il faut le souligner, Kader m’a fait un magnifique écran qui m’a permis de me retrouver sans adversaire pour me contrer. Après, c’est Rabi (Dieu), oui c’est Rabi et rien d’autre. Grâce à Rabi, le ballon est tombé juste devant moi et j’ai tiré de toutes mes forces. La suite on la connaît», nous a relaté Antar, l’homme qui a brisé le cœur de l’Egypte.

L'Egypte quitte l'UNAF

salut !

C

IBRAHIM HASSEN : «Même contre Tel Aviv, je ne supporterai pas l'Algérie»

■ La Fédération égyptienne de football a décidé de ne plus prendre ■ Ibrahim Hassen, l'ex-joueur international égyptien, refait des siennes. Il s'en est encore pris à part à l’Union nord-africaine de l'Algérie en s'exprimant sur la chaîne de télévision égyptienne Nile Sport, lors de l'émission football, une entité sportive qui "Dairatou doo" d'Ibrahim Hidjazi. Le jumeau d'Ahmed Hassan a une nouvelle fois déversé regroupe l’Algérie, l’Egypte, la Libye, le Maroc et la Tunisie. Les autoson venin. En direct, il a déclaré : "Je ne félicite pas l'Algérie pour son succès. Je ne rités égyptiennes jugent inadmissibles supporterai jamais l'équipe de ce pays même si elle joue contre une les nombreuses agressions contre ses formation de Tel Aviv." Le toutou se porte bien, la preuve il ressortissants en Algérie depuis le weekaboie toujours. end dernier et ont donc voulu marquer le coup. Fondée en 2005, l’UNAF organise quelques compétitions régionales.

La FIFA ouvre une procédure contre eux

Il a tenté de provoquer les Verts à l'échauffement

● Cela s'est passé au Soudan, au moment où les ■ La Fédération Internationale de Verts entamaient l'échauffement. Un membre du Football a fait savoir ce jeudi qu’elstaff technique égyptien est venu récupérer un le ouvre une procédure contre ballon tombé par hasard, on va dire, dans le camp l’Egypte, suite aux incidents qui algérien. Au passage, il essaye de perturber se sont produis au Caire la semaiBougherra et ses équipiers. Tentative vite avortée ne dernière, avant la rencontre puisque les membres de la garde rapprochée des entre les Pharaons et les Fennecs Verts sont aussitôt intervenus pour débarquer d’Algérie. Trois joueurs algériens ont l'intrus. Voilà qui prouve, si besoin est, que été blessés jeudi dernier à leur arrivée pour gagner, tous les moyens sont bons au Caire, suite à l’attaque dont a été la pour les Pharaons. cible leur bus. Les hautes instances avaient choisi l’immobilisme face à ces regrettables incidents, mais cela ne devrait plus durer. Dans un communiqué publié sur leur site, ils viennent d’annoncer qu’une procédure disciplinaire vient d’être entamée contre l’Egypte. Eliminés du Mondial, les doubles champions d’Afrique ne sont apparemment pas au bout de leurs ■ Parmi les supporters algériens ayant fait le déplacement au Caire, certains ne sont rentrés malheurs. qu’hier au pays. Ils vont bien mais ils ont eu une désagréable surprise en consultant leurs passeports. La police des frontières égyptiennes a, en effet, apposé une signature particulière sur de nombreux passeports algériens. On a signé en arabe : «ya kelb», ce qui en Français veut dire chien. Au moins trois supporters victimes de cette mesquinerie nous en ont fait le témoignage. Que faut-il y répondre ? La caravane passe, les vrais chiens aboient.

Ils ont inscrit «chien» sur des passeports algériens

Les Pharaons menacent d’arrêter 2 ans

'est quand même fou comme le foot peut rendre les gens versatiles et les transporter, sans transition aucune, d'une attitude à une autre diamétralement opposée. Voyez par exemple ces Egyptiens qui en l'espace de trois jours seulement sont passés du rôle d'agresseurs attestés à celui d'agressés imaginaires. Rien de surprenant, me direz-vous, pour ces comédiens nés qui ont à la fois l'art du verbe et de la diatribe, mais surtout celui de la calomnie. Tenez, j'ai même vu et entendu un de ces ringards tenter de nous donner des leçons d'histoire dans cette kyrielle d'émissions d'après-match diffusées par les chaînes satellitaires égyptiennes en prétendant détenir la vérité sur la Révolution algérienne et sur ses artisans qui, selon lui, ne sont autres que ses frères égyptiens. Le mythomane, en question, ne devait sans doute pas savoir que durant la Révolution algérienne, le seul pays arabe qui a refusé de jouer face à l'équipe du FLN, parce que la FIFA en avait décrété l'interdiction, eh bien… oui, c'est l'Egypte alors que tous les autres pays comme la Tunisie, le Maroc, la Libye, l'Irak et la Jordanie pour ne citer que ceux-là ont bravé courageusement cette prohibition. Et je m'en tiendrai à ce seul fait historique occulté, par décence, durant toutes ces années car, assurément, ce prétendu spécialiste en algérologie aurait mieux fait de rester dans son égyptologie et s'occuper plutôt à résoudre l'énigme de Khéops, Képhren et Mykérinos, cela vaut mieux pour lui et pour tous les extravertis du Nil qui ont saisi l'occasion de ce match de foot pour exprimer leur inimitié envers l'Algérie. A mauvais perdants, salut !

11 POLICIERS BLESSÉS DANS UNE MANIFESTATION AU CAIRE

■ Dans le but évident d’apaiser la colère des Egyptiens, suite à la désillusion du Soudan, les Pharaons ont transmis à la FIFA une missive dans laquelle sont répertoriées toutes leurs pleurnicheries, allant jusqu’à oser demander le gain du match sur tapis vert. Ils ont saisi l’opportunité offerte par le cas du match ■ Deux jours après la qualiFrance-Irlande pour, eux aussi, fication pour le Mondial 2010 faire une réclamation à la de l’Algérie face à l’Egypte, onze FIFA. D’abord, les deux cas policiers égyptiens ont été blessont loin d’avoir la moindre sés lors d’une manifestation similitude, ensuite la FIFA vient vendredi matin devant de trancher en décidant que Francel’ambassade d’Algérie Irlande ne sera pas rejoué. Les au Caire. Les maniEgyptiens enragent, ils menacent maintefestants égyptiens nant de se retirer pendant deux ans. Chiche ! ont lancé des Ou plutôt bon débarras !

pierres et des bombes incendiaires sur les forces de l’ordre qui protégeaient l’accès à l’ambassade d’Algérie au Caire, blessant 11 policiers, a indiqué le ministère égyptien de l’Intérieur dans un communiqué. Quinze voitures garées dans les environs et quatre vitrines de magasins ont également été endommagées dans les heurts, a-t-on précisé de même source. Le rassemblement aux abords de la représentation algérienne avait débuté jeudi soir, quand 150 personnes avaient brûlé des dra-

peaux algériens et lancé des slogans hostiles à ce pays, qui s’est qualifié mercredi pour le Mondial 2010 contre l’Egypte. Ils dénonçaient les agressions présumées de supporters égyptiens par des fans algériens à Khartoum, où était organisé le match qui a vu la victoire des «Fennecs» sur les «Pharaons» (1-0).

Compétition

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édition du samedi 21 novembre 2009

● DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX À KHARTOUM : YOUNÈS GUESSOUM, AHMED IFTICEN, SMAÏL M. A., M. ZERROUKI ET ASMA H. A.

COMPÉTITION DÉFONCE LE SYSTÈME DE SÉCURITÉ DE L’HÔTEL BORDJ AL FATEH ET VOUS DÉCRIT L’AMBIANCE AU SEIN DE L’EN

C E V A E É R I O S E N U S E T S I L A I D N O M DES

Ça y est, c’est fait, l’Algérie s’est qualifiée au Mondial sud-africain, un rêve devenu réalité grâce aux efforts fournis par une équipe qui a su redorer le blason du football national. Une équipe qui a fait exploser de joie un stade, un pays et un peuple, mais surtout fait plonger l’Egypte dans une tristesse dont elle ne se débarrassera pas de sitôt. AVANT-HIER et au moment où les Algériens étaient déjà sortis dans les rues d’Alger ou même ici à Khartoum pour célébrer le triomphe des Verts, Compétition a vu utile de faire un tour à Bordj Al Fateh, le magnifique hôtel qui a reçu les Verts durant leur séjour soudanais. Les Fennecs venaient tout juste de rentrer du stade et le silence habituel dans cet établissement hôtelier avait déjà été brisé.

Les instructions sont claires, pas d’accès aux supporters ni aux journalistes

Une fois sur les lieux, on remarqua la présence de quelques fans venus tenter leur chance. Ils voulaient, comme tout le monde, voir de près ces nouveaux mondialistes et les toucher. Mais vite, ils comprendront qu’il leur sera difficile d’approcher leurs idoles, tout comme la dizaine de journalistes algériens venus, eux aussi, essayer de franchir un dispositif sécuritaire très important mis en place par les autorités soudanaises. Les autorités, nous expliquera un policier soudanais, n’ont fait qu’appliquer, à la lettre, ce que l’Etat algérien leur a demandé à partir d’Alger : aucun fan algérien, ni journaliste encore moins un Egyptien ne sont autorisés à entrer dans cet hôtel. On essayera, en compagnie de

quelques confrères, d’expliquer aux agents de sécurité qu’on est juste venus prendre la température dans le camp des Verts après la brillante qualif’. Mais on sera vite refoulés du portail de ce luxueux bastion nommé Bordj Al Arab. La plupart des journalistes comprendront que ça ne servirait vraiment à rien d’insister auprès des policiers soudanais, qui nous prieront même de nous éloigner du portail, en nous menaçant de recourir à la force si on n’obéissait pas à leurs ordres. Nos confrères s’évaporeront dans la nature, mais notre ténacité nous poussera à rester sur place et faire une nouvelle tentative.

Un Egyptien pour tuer le temps

Ayant essayé toutes les possibilités pour avoir le feu vert et pouvoir entrer, on s’est retirés pour quelques minutes pour souffler un peu. Tout à coup, un jeune garçon apparaît devant le bureau des renseignements et de sécurité de l’hôtel, il portait un ensemble floqué du drapeau algérien. En fait, il venait de l’intérieur de l’hôtel, on ne lui accordera pas trop d’importance, avant de se rendre compte que ce jeune homme était un Egyptien. Eh oui, ils étaient bel et bien là malgré l’amertume de la défaite. Il se rap-

proche de nous pour nous féliciter, à contrecœur bien sûr, avant d’essayer de comprendre ce qu’on était en train de faire à cette heure-là, dans ce coin perdu et désert au bord du Nil. On lui racontera tout, de son côté, il nous fait savoir qu’il a déjà vécu à Constantine qu’il a quittée ces derniers mois. Il tente de convaincre les agents de sécurité de l’hôtel de nous laisser entrer, en vain. On s’assoit de nouveau et on commence à le taquiner, il nous fait savoir qu’il va soutenir l’Algérie au prochain Mondial avant qu’on lui rétorque que le mal était déjà fait et qu’il ferait mieux de soutenir un autre team, car en Algérie, les Egyptiens sont désormais indésirables. Pendant ce temps-là, le chef de la police, qui assurait la sécurité des lieux, était assis non loin, il nous surveillait de près, il savait bien ce qu’on était venus faire, mais il voulait tellement en finir avec nous qu’il ne tardera pas à nous donner son feu vert.

Après plus de 2h d’attente, les portes s’ouvrent

Assis au milieu de nulle part, en pleine nuit, on commençait à songer rebrousser chemin, on n’y croyait presque plus, jusqu’au

moment où l’un des policiers nous a appelés pour nous demander nos papiers. Il voulait s’assurer qu’on était bel et bien des journalistes algériens. Etonnés de ce geste inespéré, on s’exécutera dans l’immédiat, et une minute après, on se retrouva de l’autre côté de la barrière, celle qui nous a barré la route durant deux heures. L’Egyptien sera notre guide à l’intérieur de l’hôtel, lui qui connaît bien les lieux. On prend l’ascenseur et on se dirige vers le restaurant mis à la disposition des Verts situé au troisième étage. Arrivés sur place, on croise les agents chargés de la sécurité de l’EN, ces derniers, et dès qu’ils nous ont vus, nous ont interdit d’aller plus loin. Pire encore, ils nous demandèrent de quitter les lieux, la raison est toute simple : la présence du fan égyptien les a plus que gênés. Apparemment, ils savaient des choses qu’on ignorait de ce type mystérieux, mais en réalité très malin. Ils nous expliqueront qu’il a tout fait durant la présence de l’EN dans cet hôtel pour perturber les Verts, il portait le maillot rouge de la sélection égyptienne et parfois même des habits que portaient autrefois les Pharaons ! Tout ça pour narguer Ziani & Co, chose pour laquelle il a été chassé de l’étage qui abritait l’EN. Les vêtements portant l’emblème national n’étaient en réalité qu’une scène parmi d’autres bien concoctées par ses supérieurs, mais fort heureusement, le succès des Verts a fait tomber ses plans à l’eau.

complet, à l’intérieur de l’hôtel là où personne n’a pu accéder, Compétition a donc vécu cette ambiance minute par minute. On a profité pour interviewer nos héros, mais aussi leur entraîneur Rabah Saâdane qui nous a accordé, en exclusivité, une interview. Petit à petit, les paliers se sont vidés, les joueurs ont tous rejoint leurs chambres pour un repos bien mérité. C’est là que les ministres présents à Khartoum ont commencé à quitter, à leur tour, le resto. El Hachemi Djiar, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Djamel Ould Abbas, le ministre de la Solidarité nationale, ainsi que Mechrara, le président de la Ligue, Zaïm Mohamed le président de l’USMB, accompagné de Mellah, le directeur de la jeunesse et des sports de Blida, ont tous rejoint leurs chambres pour dormir. Ils se réveilleront, le lendemain, dans la peau de mondialistes. Cette fois, c’est réel, ce n’est plus un rêve, le prochain objectif sera la CAN en Angola. Désormais, l’Algérie jouera pour tout rafler, quant aux Egyptiens, ils devront tout d’abord trouver une issue pour sortir du coma, du deuil national, avant de retenter leur chance un jour et espérer que Dieu leur pardonnera leurs péchés.

Après l’effort, le réconfort

«L’Algérie au Mondial haut la main»

Après avoir libéré la voie, on assistera à un va-et-vient des joueurs de l’EN, ils venaient de prendre leur dîner et ils rejoignaient leurs chambres avec des fruits à la main. La joie se lisait dans leurs regards, ils étaient tellement à l’aise et décontractés qu’ils ne se sont pas empêchés de causer avec les quelques privilégiés qui sont parvenus à arriver à ce célèbre troisième étage. La plupart d’entre eux, des Algériens vivant à l’étranger. Il y avait même des Tunisiens qui ont insisté pour prendre des photos avec les joueurs de l’EN avec les deux drapeaux, algérien et tunisien. L’ambiance était festive, les Yebda, Matmour, Zaoui, Gaouaoui, Ghilès, Djebbour, Saïfi et Yahia étaient aux anges, eux qui venaient de réaliser l’exploit. Ils ne tardent pas à rejoindre leurs chambres et leurs coéquipiers, un étage plus haut, pour recharger les batteries, le tout en imaginant l’ambiance qui régnait au même moment en Algérie.

Le repos des guerriers

Présents sur les lieux en force avec 4 journalistes, c’est-à-dire au

LA PRESSE SOUDANAISE AVEC LES VERTS

● La presse soudanaise parue hier et avant-hier n’est pas allée avec le dos de la cuillère pour encenser les Verts qui ont mérité, d’après elle, la qualif’ au Mondial. Al Ostoura, Addar, Gone ou même d’autres titres moins lus au Soudan ont ouvert leurs numéros par une grande photo de l’EN avec des titres la glorifiant : «Les Guerriers du désert anéantissent les talismans pharaoniques des pharaons», a écrit Al Ostoura avec une grande photo des Fennecs à la une. «Les Guerriers du désert s’illustrent et nos frères iront au Mondial» a, de son côté, écrit Gone le célèbre journal spécialisé, alors qu’Addar a ouvert son numéro sur «une victoire tactique des Algériens». En somme, à l’image du public soudanais très exemplaire, la lecture du match fut une vraie réussite par la presse locale, certains journalistes nous ont félicités à l’issue du match et y en a même ceux qui ont défilé en notre compagnie, car en face y avait bel et bien un ennemi commun. S. M. A.

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21 novembre 2009

«Bravo les hommes»

L’ex-international Djamel Belmadi était très heureux comme tous les Algériens, après la qualification de l’Algérie pour le Mondial sud-africain. Il exprime dans cet entretien ses sentiments après la victoire de l’Algérie contre l’Egypte mercredi passé. - Bonsoir Djamel, c’est Compétition, on voudrait savoir où avez-vous suivi le match Egypte-Algérie ?

- Je l’ai suivi en France en compagnie de mon père sur la chaîne satellitaire algérienne Canal Algérie. J’ai essayé de suivre le match avec une attitude plus ou moins calme car je voulais avoir une idée sur le système organisationnel adopté par les deux entraîneurs. Tactiquement, Saâdane a été fidèle au 3-5-2, avec une défense de zone très hermétique. Je pense que Saâdane a fait un choix judicieux en fermant le couloir droit car les Egyptiens étaient très dangereux quand ils attaquaient à partir de leur couloir gauche, et Moawed a constitué un poison pour la défense algérienne tout au long de ce match.

sur le terrain en défendant comme un seul homme. Ils sont allés au bout de leurs forces, défendant les couleurs de l’Algérie jusqu’à la dernière minute. C’est une victoire méritée qui restera gravée dans la mémoire des Algériens.

Verts dans cette compétition continentale ?

- On doit prendre au sérieux cette compétition car nous avons les moyens d’aller très loin dans la prochaine CAN. Il faut simplement y croire. Je suis convaincu que cette EN est en progression et son jeu monte en puissance.

- L’Egypte, et malgré l’expérience de ses joueurs et la cohésion dans le jeu, a été impuissante face à la détermination des Algériens, n’est-ce pas ?

- Revenons maintenant à vous, qu’en est-il de votre blessure au genou ?

- Je suis en train de suivre des soins intensifs pour être rétabli d’ici le mois prochain. J’espère être prêt pour pouvoir reprendre la compétition car j’ai hâte de retaper dans un ballon.

- Effectivement, les Algériens ont été admirables, pleins de courage et de volonté. A mon avis, c’est la jeunesse et la qualité technique de nos joueurs, qui ont fait la différence. Nos joueurs ont réussi quelque chose de fabuleux car il y avait en face une équipe très expérimentée qui

- Donc, vous avez toujours envie de poursuivre votre

Drabni ou b’ka… ● Par Kader Talamali

ON COMPREND votre déception, on comprend, aussi, pourquoi vous n’avez pas pu venir à bout de notre équipe nationale. Mais ce qu’on n’arrive pas à piger, c’est que vous soyez à ce point des têtes de mules. Vous avez choisi le langage de la rue ? Soyez-en servis ! Certains commentateurs zélés, toute honte bue, se permettent de mettre en doute la valeur du peuple algérien. On les a vus inviter des larbins, des sous-fifres, des à-plat-ventristes… traîner dans la boue nos compatriotes. Traiter l’Algérien de barbare c’est de l’ignominie. Et comme vous excellez dans l’opprobre, nous n’osons vous affronter sur ce terrain dont vous connaissez le moindre recoin. Vous n’avez pas admis que nos Fennecs ridiculisent vos Pharaons ? Soit. Il existe mille et une façons de jeter le discrédit sur notre équipe.

aouchi»» h Le Soudan, c’est vous C u Yahia» a r e ta p n a h A r C u o p X« e s n e p qui l’avez choisi récom CAN» le Soudan, qui se trouve au sud X «Une juste er loin dans la prochaine r un plus à l’EN» deVoyez-vous, l’Egypte, c’est votre FEF qui l’a choisi, ll te r a parce qu’étant limitrophe. Vos calculs, d’une X «On peut vaincu que je peux appo e au mercato» scélératesse tortueuse, se sont retournés contre r n X «Je suis co ien, je vais signer à Auxer vous. Vous avez compté sur l’appui des b Soudanais, mais ces derniers ont choisi ceux a v t X «Si tou carrière professionnelle ? que vous avez bastonnés, humiliés, tarabustés.

- Comment avez-vous vécu les dernières minutes du match ?

- Personnellement, j’étais très stressé car je craignais une éventuelle égalisation de l’Egypte. El hamdoulilah, on a réussi à arracher notre qualification et c’est l’essentiel. Après la fin du match, j’étais très heureux car j’ai pensé à tous les Algériens qui attendaient cette qualification. L’Algérie a prouvé par cette qualification qu’elle reste une grande nation de football.

- Comment jugez-vous la prestation individuelle de chaque joueur dans cette rencontre historique ?

- Tous les joueurs sont à féliciter car ils ont été très solidaires

domine le football africain depuis 4 ans. Les Verts ont réalisé un exploit historique et c’est tout à leur honneur.

- Malgré les absences de Gaouaoui et de Lemouchia, les Algériens ont été extraordinaires ?

- Pour moi, Chaouchi a été exceptionnel. Personnellement, c’est un gardien que j’ai découvert, il m’a impressionné par son calme et son assurance, pour moi, c’était l’homme du match. Ceci dit, tous les autres joueurs ont été formidables. Ce qui m’a également plu dans l’équipe, c’est le compartiment défensif qui a bloqué toutes les attaques égyptiennes avec une très grande détermination. Physiquement, on a été au top. Bougherra a pris une autre dimension, il est vraiment Magic. Mais le joueur pour qui je suis le plus heureux, c’est Antar

Yahia car c’est un joueur qui a beaucoup donné aux Verts. Il n’a jamais triché quand il s’agit du maillot national. Je le connais personnellement et je peux témoigner que c’est un vrai nationaliste qui a l’Algérie dans le sang. Je crois que cette qualification est une juste récompense pour lui.

- Comment jugez-vous le rendement de Yebda ?

- Pour son premier match officiel avec les Verts, il a réussi à se distinguer en faisant preuve d’une très grande concentration et d’un placement remarquable. Il a tenu son rôle convenablement en empêchant les Egyptiens de passer par l’axe central. Il a été à la hauteur de l’évènement.

- L’Algérie sera présente à la prochaine CAN qui se déroulera en Angola, comment voyez-vous les chances des

- Et comment, car je suis toujours motivé pour jouer au football. D’ailleurs, je suis en contact avancé avec L’AJ Auxerre. Si ces contacts se concrétisent, je serai Auxerrois à partir de janvier.

- Pensez-vous revenir avant la Coupe du monde ?

- Je rêve de revenir un jour pour porter les couleurs nationales de nouveau. Sincèrement, je suis capable d’apporter un plus au milieu de terrain algérien. J’espère me remettre de ma blessure car je suis convaincu que je pourrai rebondir de nouveau et montrer ce dont je suis capable. La balle est dans le camp de Saâdane et la fédération.

- Un mot pour conclure ?

- Félicitations à notre équipe nationale et à tout le peuple algérien. K. H.

NEDJMA

«Merci, vous êtes les Héros de la Nation !» Nedjma, sponsor officiel de la Fédération Algérienne de Football (FAF) et de l’Equipe Nationale, félicite les Verts pour leur qualification à la Coupe du monde. Lors de leur confrontation décisive face aux Pharaons, les Fennecs ont honorablement défendu les couleurs nationales en affichant une excellente qualité de jeu et un moral d’acier. Ils ont porté, avec héroïsme et bravoure, l’espoir de tout un peuple qui les a soutenus jusqu’au bout et qui a vibré à chaque instant jusqu’à la dernière seconde de la rencontre. Grâce aux Verts, c’est le rêve de toute une nation qui se réalise. Nos héros ont offert des moments historiques à des millions d’Algériens qui ont fêté cet exploit dans une explosion de joie et d’allégresse. A propos de cet événement historique, Joseph Ged, Directeur Général de Wataniya Telecom Algérie, déclare : « Je ne trouve pas de mots pour exprimer ma joie… Les Verts ont offert à l’Algérie une place en Coupe du monde et cette victoire sera écrite en lettres d’or dans l’Histoire du football et celle de

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● DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX À KHARTOUM : YOUNÈS GUESSOUM, AHMED IFTICEN, SMAÏL M. A., M. ZERROUKI ET ASMA H. A.

BELMADI : ● Entretien réalisé par K. Hassani

Compétition

l’Algérie. Nos joueurs ont fait preuve de dignité, de fair-play et de combativité inégalables. Ils ont pu résister à toute la pression subie avant, durant et après l’épisode du Caire. En tant que sponsor officiel, nous sommes fiers d’avoir contribué à cette victoire à notre manière. Dès le début, Nedjma a cru dans le formidable potentiel du football algérien et a placé toute sa confiance dans cette équipe ainsi que dans le staff technique et administratif. Nedjma continuera à soutenir les Verts et leur souhaite plein succès en Afrique du Sud. Notre joie est immense et je tiens à rappeler que chaque joueur recevra, comme promis, une voiture en guise de récompense de qualification au Mondial.» M. Joseph Ged, Directeur Général de Wataniya Telecom Algérie, était parmi la délégation qui a accueilli les Verts à leur retour de Khartoum, ce jeudi à l’aéroport Houari Boumediene.

«Mabrouk ya Dzaïr, Djebtouha ya Ridjal !». «Ma’ak ya el Khadra, Ma’ak ya Dzaïr ».

La veille du match, les inconditionnels des Fennecs ont fait le déplacement jusqu’à Khartoum. Eux aussi n’ont pas échappé à vos basses critiques. Infondées du reste. Sur la chaîne satellitaire «El Oula», un directeur de la rédaction d’un organe X a déclaré, texto : «L’Algérie est plus proche du Soudan, raison pour laquelle, il y a eu ce flux. Les Algériens ont soudoyé les commerçants et la plèbe soudanais pour accrocher leur emblème». Quand on sait que la majorité est partie avec dans ses poches seuleument de quoi tenir le temps d’un match. Hilarant ! Arrêtez de mentir à vos concitoyens ! Et cet autre, sur la chaîne «Nile Sport», qui a descendu en flammes les «révoltés» qui ont saccagé Djezzy et qui pleurniche sur le sort des Egyptiens établis en Algérie. On le rassure : «Vos compatriotes sont en sécurité. L’Etat algérien, contrairement au vôtre, a déployé des moyens, humains et matériels, considérables pour qu’il n’y ait pas de dérapage. On ne déplore aucun mort».

Qui a envoyé 200 prostituées chez les GI’s ?

Poussant le bouchon trop loin, cet énergumène, gesticulant comme un moulin à vent, a parlé de la guerre d’Algérie en mettant en exergue l’envoi d’Egyptiens pour combattre aux côtés des moudjahidine. L’Algérie tout entière leur sera éternellement reconnaissante. En revanche, il a omis (volontairement ?) de dire que nos gouvernants de l’époque ont aussi expédié, après l’occupation du canal de Suez, le 5-10 juin 1967 par Israël. et 1973, des militaires, avec armes et bagages, au front du Sinaï. Plusieurs d’entre eux ne reverront plus jamais leurs familles. Dans les années 90, l’Algérie n’a pas envoyé ses hommes combattre aux côtés des ennemis pour faire la guerre à un pays musulman réciproquement à l’Egypte qui a dépêché 5 000 fantassins et quelque 200 prostituées pour les armées américaine, anglaise et leurs alliés. C’est grave que des personnes sales touchent à la dignité de tout un peuple. C’est dramatique aussi de voir la bosse d’autrui au point d’en oublier la sienne. Khelou el bir beghtah et bouffez votre mouloukhiya… K. T.

X U O R Y GU ser i o r c s a p s i a r e m «Je n'ai » l a i d n o M u a e i r l'Algé

heureux pour vous. Très franchement, revoir l'Algérie en Coupe du monde me fait un grand plaisir."

● Par Amirouche Boudjedou

Mercredi 18 novembre 2009 fut une journée particulière pour l'Algérie et les Algériens. Elle l'était aussi pour les Français qui se sont qualifiés avec ce qu'ont appelé les médias du monde entier, la main de Dieu. GUY ROUX, l'une des icônes du football français, se dit contrarié par la manière avec laquelle la France s'est qualifiée. Thiery Henry, qui a amorti la balle avec la main avant de centrer pour Gallas qui a marqué le but de la qualification, a été traité de tricheur et de voleur par les médias du monde entier, y compris français. "Je n'ai pas aimé la manière avec laquelle la France s'est qualifiée. C'est une honte qu'une aussi grande nation de football se soit qualifiée de cette façon. Je suis triste et déçu en même temps", nous dira l'exentraîneur d'Auxerre, que nous avons joint hier par téléphone.

«Cette équipe peut passer le premier tour»

«L'Algérie a gagné dignement sa place au Mondial, contrairement à la France»

Connu pour sa franchise et son franc-parler, Guy Roux n'a pas hésité à condamner le geste d'Henry et la manière avec laquelle le but a été marqué. "Mettez-vous dans la peau d'un Irlandais et vous allez tout de suite comprendre pourquoi je ne suis pas heureux pour cette qualification", dira le doyen des entraîneurs français. En parlant de qualification, notre interlocuteur n'a pas hésité à comparer la leur à celle des Algériens. "Votre qualification est

amplement méritée. Vous êtes les meilleurs du groupe. Vous avez réussi un parcours sans faute et ça s'est décidé sur un terrain neutre, au Soudan. Et en plus de tout cela, le but de Yahia était valable. Il n'y a rien dire, l'Algérie a gagné dignement sa place au Mondial et je suis

On parlait du Mondial en Afrique du Sud, et au moment où nous avons évoqué la possibilité de voir l'Algérie et la France dans le même groupe, Guy Roux nous a surpris avec cette réaction : "Non, je ne veux pas que la France et l'Algérie tombent dans le même groupe, et ce, pour diverses raisons. La première est toute simple, je ne veux pas voir une des deux équipes être éliminée au premier tour. La deuxième, c'est qu'il y aura sûrement des contents et des moins contents en France. Et puis, je ne voudrais pas croiser une équipe comme l'Algérie et je vous expliquerai pourquoi un autre jour." D'autre part, l'entraîneur français, et toujours concernant notre sélection nationale, pense sincèrement que

l'Algérie peut passer le premier tour. "L'Algérie avait surpris le monde en battant l'Allemagne en 1982. Et pour des raisons que tout le monde connaît, elle ne s'est pas qualifiée au deuxième tour. Je pense que les choses ont beaucoup changé depuis, et cette équipe pourra faire mieux que celle de 1982. Vous pouvez passer en 1/8 de finale", a-t-il ajouté, très sérieusement.

«Yebda peut devenir le patron de cette équipe»

Dans une interview accordée à notre journal, Guy Roux a parlé de Hassan Yebda. Un joueur qu'il a déjà eu sous sa coupe à Auxerre. Il avait dit que ce joueur lui rappelait Moussa Saïb avec lequel il a beaucoup de points communs. En le voyant jouer mercredi passé, Guy Roux fut très fier. "Je vous ai dit que sa place est comme tourneur. Saâdane l'a bien exploité. Et pour une première, il a fait un bon match. Il n'a pas passé beaucoup de temps en sélection, mais en le voyant se produire, on dirait qu'il faisait partie de ce groupe depuis quatre ou cinq ans. Yebda est un grand acquit pour l'Algérie et je suis sûr qu'il sera le futur patron de cette équipe dans un avenir très proche", a conclu Guy Roux. A. B.

IL A ÉTÉ CHAMPION DU MONDE AVEC LA FRANCE DES U 17

YEBDA : «Avec l'Algérie, je vais jouer la vraie Coupe du monde» ● Entretien réalisé à Khartoum par Ahmed Ifticen

Il était l'un des meilleurs joueurs sur le terrain contre l'Egypte à Khartoum. Yebda s'est montré au public algérien qui l'a découvert amplement sous les couleurs nationales pour la première fois au Soudan, pour le match de barrage contre l'Egypte. Avant, il n'a joué que quelques minutes contre le Rwanda. Il est puissant, très tactique et surtout bon relanceur. - Une qualification à la Coupe du monde historique, n'est-ce pas ?

- Evidemment, je dirai quand même que c'était mérité, nous avons prouvé que nous sommes les plus forts. On avait même la possibilité d'en finir avec cette qualification en Coupe du monde bien avant, sans même jouer un match de barrage. Mais bon, quelles que soient les conditions et les circonstances, c'est nous qui allons participer au Mondial.

- Vous rendez-vous compte que vous avez rendu la joie à tout un pays ?

- Si on a fourni des efforts et si on s'est donné à fond pour cette qualification, c'est pour notre peuple et notre pays. Nous sommes très contents pour cette qualification, et plus contents aussi que notre pays soit toujours fier. Je tiens, justement, à remercier tout le public qui s'est déplacé à Khartoum pour nous soutenir et nous donner un coup de main. La qualification, c'est la moindre des choses qu'on devait lui rendre. Alors, il a tout le droit maintenant de faire la fête et d'être heureux.

- Ce que les supporters algériens ont aimé le plus est que cette qualification ait été réalisée en face de l'Egypte…

- Les supporters étaient formidables, mais pour nous la qualification était plus importante que l'adversaire. C'était malhonnête ce que

les Egyptiens ont fait avant, durant et après le match de la semaine dernière chez eux. On a prouvé, sur un terrain neutre, que nous méritions de participer au Mondial.

- Comment avez-vous vécu le match ?

- Pour être sincère, c'était un match très difficile à gérer, on n'avait pas le droit à l'erreur, mais surtout pas le droit de décevoir notre public qui s'est déplacé à Khartoum. Tout simplement, c'était un match barrage. On a réussi notre mission et c'est ce qui est le plus important.

- Que ressentez-vous après cette qualification ?

- C'est quelque chose de très exceptionnel, c'est quand même une réussite pour nous et ce n'est pas donné à n'importe quel pays d'être présent à la Coupe du monde. Notre joie est énorme, on n'a pas arrêté de faire la fête, cela prouve que nous sommes très contents. Vous avez assisté à la rencontre et vous avez vu l'extase et l'explosion de joie des supporters. Nous avons partagé cela avec eux, c'étaient des émotions fortes, très fortes.

- Parlez-nous de cette première participation officielle avec l'EN, après avoir participé comme remplaçant contre le Rwanda ?

- Il n'y avait aucun problème pour moi, je fais partie de cette équipe depuis un bon moment tout de même, et si je n'ai pas joué

X «Si on a fourni des efforts et si on s'est donné à fond pour cette qualification, c'est pour notre peuple et notre pays. La qualification, c'est la moindre des choses qu'on devait lui offrir.»

d'autres matchs, ce n'est pas le plus important. Pour ce match, j'ai tenu à accomplir ma tâche convenablement. Contre le Rwanda, j'étais blessé. Mais après, j'étais prêt à jouer. Pour ce qui est de la rencontre contre l'Egypte, j'ai joué en milieu défensif, je n'ai pas trouvé de difficultés pour s'entendre avec mes coéquipiers.

- Vous avez déjà brandi en U17 une Coupe du monde avec les Bleus, qu'est-ce que ça vous fait de jouer avec l'Algérie en Afrique du Sud la Coupe du monde 2010 ?

- L'Algérie c'est mon pays d'origine. Quand j'ai entendu l'hymne national, ça m'a fait chaud au cœur. Maintenant, je vais jouer la vraie Coupe du monde. Incha Allah, on va réaliser un bon parcours.

- L'EN en 1982 a réalisé un parcours exceptionnel en gagnant deux matches face à la RFA et le Chili. Etes-vous capables de réaliser un tel parcours ?

- Tout le monde a vu qu'on a un bon groupe qui a montré de belles choses lors de ces éliminatoires. On a pu même rivaliser avec les gros ténors du continent. Alors, pourquoi ne pas réaliser un aussi bon parcours au Mondial. Je ne vous cache pas qu'on peut même gagner la Coupe du monde comme je l'ai fait avec les U 17 français.

- Avant la Coupe du monde, vous allez disputer la CAN en janvier prochain…

- Bien évidemment, on était déjà qualifiés, avant le match de Khartoum, à la Coupe d'Afrique. On va se préparer pour être au top. Au niveau continental, il faut s'imposer, tout de même, pour au moins justifier notre qualification au Mondial. On sera tout de même des Mondialistes en coupe d'Afrique.

- Qui souhaiterez-vous rencontrer dans votre groupe ?

- Personnellement, je n'ai aucune préféren-

ce, on sera en coupe d'Afrique et on affrontera les équipes qui vont être tirées au sort. Le plus important est de réussir une bonne CAN et de représenter l'Algérie convenablement.

- Comment jugez-vous l'équipe algérienne jusque-là ?

- A mon avis, on est un groupe et une continuité dans le travail, on est solidaires entre nous, c'est ce qui est le plus important pour réussir. Mais dire si on est bien ou pas, ce n'est pas à moi de le dire. On travaille toujours davantage pour confirmer notre double qualification à la Coupe du monde et à la Coupe d'Afrique. Il faut qu'on soit à la hauteur de ces deux compétitions. A. I.

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édition du samedi 21 novembre 2009

ANEP 786 467 du 21/11/2009

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14 Compétition édition du samedi

21 novembre 2009

«Bravo les hommes»

L’ex-international Djamel Belmadi était très heureux comme tous les Algériens, après la qualification de l’Algérie pour le Mondial sud-africain. Il exprime dans cet entretien ses sentiments après la victoire de l’Algérie contre l’Egypte mercredi passé. - Bonsoir Djamel, c’est Compétition, on voudrait savoir où avez-vous suivi le match Egypte-Algérie ?

- Je l’ai suivi en France en compagnie de mon père sur la chaîne satellitaire algérienne Canal Algérie. J’ai essayé de suivre le match avec une attitude plus ou moins calme car je voulais avoir une idée sur le système organisationnel adopté par les deux entraîneurs. Tactiquement, Saâdane a été fidèle au 3-5-2, avec une défense de zone très hermétique. Je pense que Saâdane a fait un choix judicieux en fermant le couloir droit car les Egyptiens étaient très dangereux quand ils attaquaient à partir de leur couloir gauche, et Moawed a constitué un poison pour la défense algérienne tout au long de ce match.

sur le terrain en défendant comme un seul homme. Ils sont allés au bout de leurs forces, défendant les couleurs de l’Algérie jusqu’à la dernière minute. C’est une victoire méritée qui restera gravée dans la mémoire des Algériens.

Verts dans cette compétition continentale ?

- On doit prendre au sérieux cette compétition car nous avons les moyens d’aller très loin dans la prochaine CAN. Il faut simplement y croire. Je suis convaincu que cette EN est en progression et son jeu monte en puissance.

- L’Egypte, et malgré l’expérience de ses joueurs et la cohésion dans le jeu, a été impuissante face à la détermination des Algériens, n’est-ce pas ?

- Revenons maintenant à vous, qu’en est-il de votre blessure au genou ?

- Je suis en train de suivre des soins intensifs pour être rétabli d’ici le mois prochain. J’espère être prêt pour pouvoir reprendre la compétition car j’ai hâte de retaper dans un ballon.

- Effectivement, les Algériens ont été admirables, pleins de courage et de volonté. A mon avis, c’est la jeunesse et la qualité technique de nos joueurs, qui ont fait la différence. Nos joueurs ont réussi quelque chose de fabuleux car il y avait en face une équipe très expérimentée qui

- Donc, vous avez toujours envie de poursuivre votre

Drabni ou b’ka… ● Par Kader Talamali

ON COMPREND votre déception, on comprend, aussi, pourquoi vous n’avez pas pu venir à bout de notre équipe nationale. Mais ce qu’on n’arrive pas à piger, c’est que vous soyez à ce point des têtes de mules. Vous avez choisi le langage de la rue ? Soyez-en servis ! Certains commentateurs zélés, toute honte bue, se permettent de mettre en doute la valeur du peuple algérien. On les a vus inviter des larbins, des sous-fifres, des à-plat-ventristes… traîner dans la boue nos compatriotes. Traiter l’Algérien de barbare c’est de l’ignominie. Et comme vous excellez dans l’opprobre, nous n’osons vous affronter sur ce terrain dont vous connaissez le moindre recoin. Vous n’avez pas admis que nos Fennecs ridiculisent vos Pharaons ? Soit. Il existe mille et une façons de jeter le discrédit sur notre équipe.

aouchi»» h Le Soudan, c’est vous C u Yahia» a r e ta p n a h A r C u o p X« e s n e p qui l’avez choisi récom CAN» le Soudan, qui se trouve au sud X «Une juste er loin dans la prochaine r un plus à l’EN» deVoyez-vous, l’Egypte, c’est votre FEF qui l’a choisi, ll te r a parce qu’étant limitrophe. Vos calculs, d’une X «On peut vaincu que je peux appo e au mercato» scélératesse tortueuse, se sont retournés contre r n X «Je suis co ien, je vais signer à Auxer vous. Vous avez compté sur l’appui des b Soudanais, mais ces derniers ont choisi ceux a v t X «Si tou carrière professionnelle ? que vous avez bastonnés, humiliés, tarabustés.

- Comment avez-vous vécu les dernières minutes du match ?

- Personnellement, j’étais très stressé car je craignais une éventuelle égalisation de l’Egypte. El hamdoulilah, on a réussi à arracher notre qualification et c’est l’essentiel. Après la fin du match, j’étais très heureux car j’ai pensé à tous les Algériens qui attendaient cette qualification. L’Algérie a prouvé par cette qualification qu’elle reste une grande nation de football.

- Comment jugez-vous la prestation individuelle de chaque joueur dans cette rencontre historique ?

- Tous les joueurs sont à féliciter car ils ont été très solidaires

domine le football africain depuis 4 ans. Les Verts ont réalisé un exploit historique et c’est tout à leur honneur.

- Malgré les absences de Gaouaoui et de Lemouchia, les Algériens ont été extraordinaires ?

- Pour moi, Chaouchi a été exceptionnel. Personnellement, c’est un gardien que j’ai découvert, il m’a impressionné par son calme et son assurance, pour moi, c’était l’homme du match. Ceci dit, tous les autres joueurs ont été formidables. Ce qui m’a également plu dans l’équipe, c’est le compartiment défensif qui a bloqué toutes les attaques égyptiennes avec une très grande détermination. Physiquement, on a été au top. Bougherra a pris une autre dimension, il est vraiment Magic. Mais le joueur pour qui je suis le plus heureux, c’est Antar

Yahia car c’est un joueur qui a beaucoup donné aux Verts. Il n’a jamais triché quand il s’agit du maillot national. Je le connais personnellement et je peux témoigner que c’est un vrai nationaliste qui a l’Algérie dans le sang. Je crois que cette qualification est une juste récompense pour lui.

- Comment jugez-vous le rendement de Yebda ?

- Pour son premier match officiel avec les Verts, il a réussi à se distinguer en faisant preuve d’une très grande concentration et d’un placement remarquable. Il a tenu son rôle convenablement en empêchant les Egyptiens de passer par l’axe central. Il a été à la hauteur de l’évènement.

- L’Algérie sera présente à la prochaine CAN qui se déroulera en Angola, comment voyez-vous les chances des

- Et comment, car je suis toujours motivé pour jouer au football. D’ailleurs, je suis en contact avancé avec L’AJ Auxerre. Si ces contacts se concrétisent, je serai Auxerrois à partir de janvier.

- Pensez-vous revenir avant la Coupe du monde ?

- Je rêve de revenir un jour pour porter les couleurs nationales de nouveau. Sincèrement, je suis capable d’apporter un plus au milieu de terrain algérien. J’espère me remettre de ma blessure car je suis convaincu que je pourrai rebondir de nouveau et montrer ce dont je suis capable. La balle est dans le camp de Saâdane et la fédération.

- Un mot pour conclure ?

- Félicitations à notre équipe nationale et à tout le peuple algérien. K. H.

NEDJMA

«Merci, vous êtes les Héros de la Nation !» Nedjma, sponsor officiel de la Fédération Algérienne de Football (FAF) et de l’Equipe Nationale, félicite les Verts pour leur qualification à la Coupe du monde. Lors de leur confrontation décisive face aux Pharaons, les Fennecs ont honorablement défendu les couleurs nationales en affichant une excellente qualité de jeu et un moral d’acier. Ils ont porté, avec héroïsme et bravoure, l’espoir de tout un peuple qui les a soutenus jusqu’au bout et qui a vibré à chaque instant jusqu’à la dernière seconde de la rencontre. Grâce aux Verts, c’est le rêve de toute une nation qui se réalise. Nos héros ont offert des moments historiques à des millions d’Algériens qui ont fêté cet exploit dans une explosion de joie et d’allégresse. A propos de cet événement historique, Joseph Ged, Directeur Général de Wataniya Telecom Algérie, déclare : « Je ne trouve pas de mots pour exprimer ma joie… Les Verts ont offert à l’Algérie une place en Coupe du monde et cette victoire sera écrite en lettres d’or dans l’Histoire du football et celle de

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édition du samedi 21 novembre 2009

● DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX À KHARTOUM : YOUNÈS GUESSOUM, AHMED IFTICEN, SMAÏL M. A., M. ZERROUKI ET ASMA H. A.

BELMADI : ● Entretien réalisé par K. Hassani

Compétition

l’Algérie. Nos joueurs ont fait preuve de dignité, de fair-play et de combativité inégalables. Ils ont pu résister à toute la pression subie avant, durant et après l’épisode du Caire. En tant que sponsor officiel, nous sommes fiers d’avoir contribué à cette victoire à notre manière. Dès le début, Nedjma a cru dans le formidable potentiel du football algérien et a placé toute sa confiance dans cette équipe ainsi que dans le staff technique et administratif. Nedjma continuera à soutenir les Verts et leur souhaite plein succès en Afrique du Sud. Notre joie est immense et je tiens à rappeler que chaque joueur recevra, comme promis, une voiture en guise de récompense de qualification au Mondial.» M. Joseph Ged, Directeur Général de Wataniya Telecom Algérie, était parmi la délégation qui a accueilli les Verts à leur retour de Khartoum, ce jeudi à l’aéroport Houari Boumediene.

«Mabrouk ya Dzaïr, Djebtouha ya Ridjal !». «Ma’ak ya el Khadra, Ma’ak ya Dzaïr ».

La veille du match, les inconditionnels des Fennecs ont fait le déplacement jusqu’à Khartoum. Eux aussi n’ont pas échappé à vos basses critiques. Infondées du reste. Sur la chaîne satellitaire «El Oula», un directeur de la rédaction d’un organe X a déclaré, texto : «L’Algérie est plus proche du Soudan, raison pour laquelle, il y a eu ce flux. Les Algériens ont soudoyé les commerçants et la plèbe soudanais pour accrocher leur emblème». Quand on sait que la majorité est partie avec dans ses poches seuleument de quoi tenir le temps d’un match. Hilarant ! Arrêtez de mentir à vos concitoyens ! Et cet autre, sur la chaîne «Nile Sport», qui a descendu en flammes les «révoltés» qui ont saccagé Djezzy et qui pleurniche sur le sort des Egyptiens établis en Algérie. On le rassure : «Vos compatriotes sont en sécurité. L’Etat algérien, contrairement au vôtre, a déployé des moyens, humains et matériels, considérables pour qu’il n’y ait pas de dérapage. On ne déplore aucun mort».

Qui a envoyé 200 prostituées chez les GI’s ?

Poussant le bouchon trop loin, cet énergumène, gesticulant comme un moulin à vent, a parlé de la guerre d’Algérie en mettant en exergue l’envoi d’Egyptiens pour combattre aux côtés des moudjahidine. L’Algérie tout entière leur sera éternellement reconnaissante. En revanche, il a omis (volontairement ?) de dire que nos gouvernants de l’époque ont aussi expédié, après l’occupation du canal de Suez, le 5-10 juin 1967 par Israël. et 1973, des militaires, avec armes et bagages, au front du Sinaï. Plusieurs d’entre eux ne reverront plus jamais leurs familles. Dans les années 90, l’Algérie n’a pas envoyé ses hommes combattre aux côtés des ennemis pour faire la guerre à un pays musulman réciproquement à l’Egypte qui a dépêché 5 000 fantassins et quelque 200 prostituées pour les armées américaine, anglaise et leurs alliés. C’est grave que des personnes sales touchent à la dignité de tout un peuple. C’est dramatique aussi de voir la bosse d’autrui au point d’en oublier la sienne. Khelou el bir beghtah et bouffez votre mouloukhiya… K. T.

X U O R Y GU ser i o r c s a p s i a r e m «Je n'ai » l a i d n o M u a e i r l'Algé

heureux pour vous. Très franchement, revoir l'Algérie en Coupe du monde me fait un grand plaisir."

● Par Amirouche Boudjedou

Mercredi 18 novembre 2009 fut une journée particulière pour l'Algérie et les Algériens. Elle l'était aussi pour les Français qui se sont qualifiés avec ce qu'ont appelé les médias du monde entier, la main de Dieu. GUY ROUX, l'une des icônes du football français, se dit contrarié par la manière avec laquelle la France s'est qualifiée. Thiery Henry, qui a amorti la balle avec la main avant de centrer pour Gallas qui a marqué le but de la qualification, a été traité de tricheur et de voleur par les médias du monde entier, y compris français. "Je n'ai pas aimé la manière avec laquelle la France s'est qualifiée. C'est une honte qu'une aussi grande nation de football se soit qualifiée de cette façon. Je suis triste et déçu en même temps", nous dira l'exentraîneur d'Auxerre, que nous avons joint hier par téléphone.

«Cette équipe peut passer le premier tour»

«L'Algérie a gagné dignement sa place au Mondial, contrairement à la France»

Connu pour sa franchise et son franc-parler, Guy Roux n'a pas hésité à condamner le geste d'Henry et la manière avec laquelle le but a été marqué. "Mettez-vous dans la peau d'un Irlandais et vous allez tout de suite comprendre pourquoi je ne suis pas heureux pour cette qualification", dira le doyen des entraîneurs français. En parlant de qualification, notre interlocuteur n'a pas hésité à comparer la leur à celle des Algériens. "Votre qualification est

amplement méritée. Vous êtes les meilleurs du groupe. Vous avez réussi un parcours sans faute et ça s'est décidé sur un terrain neutre, au Soudan. Et en plus de tout cela, le but de Yahia était valable. Il n'y a rien dire, l'Algérie a gagné dignement sa place au Mondial et je suis

On parlait du Mondial en Afrique du Sud, et au moment où nous avons évoqué la possibilité de voir l'Algérie et la France dans le même groupe, Guy Roux nous a surpris avec cette réaction : "Non, je ne veux pas que la France et l'Algérie tombent dans le même groupe, et ce, pour diverses raisons. La première est toute simple, je ne veux pas voir une des deux équipes être éliminée au premier tour. La deuxième, c'est qu'il y aura sûrement des contents et des moins contents en France. Et puis, je ne voudrais pas croiser une équipe comme l'Algérie et je vous expliquerai pourquoi un autre jour." D'autre part, l'entraîneur français, et toujours concernant notre sélection nationale, pense sincèrement que

l'Algérie peut passer le premier tour. "L'Algérie avait surpris le monde en battant l'Allemagne en 1982. Et pour des raisons que tout le monde connaît, elle ne s'est pas qualifiée au deuxième tour. Je pense que les choses ont beaucoup changé depuis, et cette équipe pourra faire mieux que celle de 1982. Vous pouvez passer en 1/8 de finale", a-t-il ajouté, très sérieusement.

«Yebda peut devenir le patron de cette équipe»

Dans une interview accordée à notre journal, Guy Roux a parlé de Hassan Yebda. Un joueur qu'il a déjà eu sous sa coupe à Auxerre. Il avait dit que ce joueur lui rappelait Moussa Saïb avec lequel il a beaucoup de points communs. En le voyant jouer mercredi passé, Guy Roux fut très fier. "Je vous ai dit que sa place est comme tourneur. Saâdane l'a bien exploité. Et pour une première, il a fait un bon match. Il n'a pas passé beaucoup de temps en sélection, mais en le voyant se produire, on dirait qu'il faisait partie de ce groupe depuis quatre ou cinq ans. Yebda est un grand acquit pour l'Algérie et je suis sûr qu'il sera le futur patron de cette équipe dans un avenir très proche", a conclu Guy Roux. A. B.

IL A ÉTÉ CHAMPION DU MONDE AVEC LA FRANCE DES U 17

YEBDA : «Avec l'Algérie, je vais jouer la vraie Coupe du monde» ● Entretien réalisé à Khartoum par Ahmed Ifticen

Il était l'un des meilleurs joueurs sur le terrain contre l'Egypte à Khartoum. Yebda s'est montré au public algérien qui l'a découvert amplement sous les couleurs nationales pour la première fois au Soudan, pour le match de barrage contre l'Egypte. Avant, il n'a joué que quelques minutes contre le Rwanda. Il est puissant, très tactique et surtout bon relanceur. - Une qualification à la Coupe du monde historique, n'est-ce pas ?

- Evidemment, je dirai quand même que c'était mérité, nous avons prouvé que nous sommes les plus forts. On avait même la possibilité d'en finir avec cette qualification en Coupe du monde bien avant, sans même jouer un match de barrage. Mais bon, quelles que soient les conditions et les circonstances, c'est nous qui allons participer au Mondial.

- Vous rendez-vous compte que vous avez rendu la joie à tout un pays ?

- Si on a fourni des efforts et si on s'est donné à fond pour cette qualification, c'est pour notre peuple et notre pays. Nous sommes très contents pour cette qualification, et plus contents aussi que notre pays soit toujours fier. Je tiens, justement, à remercier tout le public qui s'est déplacé à Khartoum pour nous soutenir et nous donner un coup de main. La qualification, c'est la moindre des choses qu'on devait lui rendre. Alors, il a tout le droit maintenant de faire la fête et d'être heureux.

- Ce que les supporters algériens ont aimé le plus est que cette qualification ait été réalisée en face de l'Egypte…

- Les supporters étaient formidables, mais pour nous la qualification était plus importante que l'adversaire. C'était malhonnête ce que

les Egyptiens ont fait avant, durant et après le match de la semaine dernière chez eux. On a prouvé, sur un terrain neutre, que nous méritions de participer au Mondial.

- Comment avez-vous vécu le match ?

- Pour être sincère, c'était un match très difficile à gérer, on n'avait pas le droit à l'erreur, mais surtout pas le droit de décevoir notre public qui s'est déplacé à Khartoum. Tout simplement, c'était un match barrage. On a réussi notre mission et c'est ce qui est le plus important.

- Que ressentez-vous après cette qualification ?

- C'est quelque chose de très exceptionnel, c'est quand même une réussite pour nous et ce n'est pas donné à n'importe quel pays d'être présent à la Coupe du monde. Notre joie est énorme, on n'a pas arrêté de faire la fête, cela prouve que nous sommes très contents. Vous avez assisté à la rencontre et vous avez vu l'extase et l'explosion de joie des supporters. Nous avons partagé cela avec eux, c'étaient des émotions fortes, très fortes.

- Parlez-nous de cette première participation officielle avec l'EN, après avoir participé comme remplaçant contre le Rwanda ?

- Il n'y avait aucun problème pour moi, je fais partie de cette équipe depuis un bon moment tout de même, et si je n'ai pas joué

X «Si on a fourni des efforts et si on s'est donné à fond pour cette qualification, c'est pour notre peuple et notre pays. La qualification, c'est la moindre des choses qu'on devait lui offrir.»

d'autres matchs, ce n'est pas le plus important. Pour ce match, j'ai tenu à accomplir ma tâche convenablement. Contre le Rwanda, j'étais blessé. Mais après, j'étais prêt à jouer. Pour ce qui est de la rencontre contre l'Egypte, j'ai joué en milieu défensif, je n'ai pas trouvé de difficultés pour s'entendre avec mes coéquipiers.

- Vous avez déjà brandi en U17 une Coupe du monde avec les Bleus, qu'est-ce que ça vous fait de jouer avec l'Algérie en Afrique du Sud la Coupe du monde 2010 ?

- L'Algérie c'est mon pays d'origine. Quand j'ai entendu l'hymne national, ça m'a fait chaud au cœur. Maintenant, je vais jouer la vraie Coupe du monde. Incha Allah, on va réaliser un bon parcours.

- L'EN en 1982 a réalisé un parcours exceptionnel en gagnant deux matches face à la RFA et le Chili. Etes-vous capables de réaliser un tel parcours ?

- Tout le monde a vu qu'on a un bon groupe qui a montré de belles choses lors de ces éliminatoires. On a pu même rivaliser avec les gros ténors du continent. Alors, pourquoi ne pas réaliser un aussi bon parcours au Mondial. Je ne vous cache pas qu'on peut même gagner la Coupe du monde comme je l'ai fait avec les U 17 français.

- Avant la Coupe du monde, vous allez disputer la CAN en janvier prochain…

- Bien évidemment, on était déjà qualifiés, avant le match de Khartoum, à la Coupe d'Afrique. On va se préparer pour être au top. Au niveau continental, il faut s'imposer, tout de même, pour au moins justifier notre qualification au Mondial. On sera tout de même des Mondialistes en coupe d'Afrique.

- Qui souhaiterez-vous rencontrer dans votre groupe ?

- Personnellement, je n'ai aucune préféren-

ce, on sera en coupe d'Afrique et on affrontera les équipes qui vont être tirées au sort. Le plus important est de réussir une bonne CAN et de représenter l'Algérie convenablement.

- Comment jugez-vous l'équipe algérienne jusque-là ?

- A mon avis, on est un groupe et une continuité dans le travail, on est solidaires entre nous, c'est ce qui est le plus important pour réussir. Mais dire si on est bien ou pas, ce n'est pas à moi de le dire. On travaille toujours davantage pour confirmer notre double qualification à la Coupe du monde et à la Coupe d'Afrique. Il faut qu'on soit à la hauteur de ces deux compétitions. A. I.

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édition du samedi 21 novembre 2009

YAHIA RACONTE SON SCUD perdants, A mauvais ◗ Par En-Nems

■ Anthar Yahia est rentré dans l’Histoire après le but qu’il a marqué au Soudan. Un véritable missile SCUD qui a failli détruire la cage d’El Hadary. Le match terminé, le défenseur de Bochum, est revenu sur sa somptueuse réalisation. «Lorsque j’ai vu Ziani centrer dans ma direction, j’ai crié en direction de Ghezzal. Je lui ai dit : Kader, laisse ! Ensuite, il faut le souligner, Kader m’a fait un magnifique écran qui m’a permis de me retrouver sans adversaire pour me contrer. Après, c’est Rabi (Dieu), oui c’est Rabi et rien d’autre. Grâce à Rabi, le ballon est tombé juste devant moi et j’ai tiré de toutes mes forces. La suite on la connaît», nous a relaté Antar, l’homme qui a brisé le cœur de l’Egypte.

L'Egypte quitte l'UNAF

salut !

C

IBRAHIM HASSEN : «Même contre Tel Aviv, je ne supporterai pas l'Algérie»

■ La Fédération égyptienne de football a décidé de ne plus prendre ■ Ibrahim Hassen, l'ex-joueur international égyptien, refait des siennes. Il s'en est encore pris à part à l’Union nord-africaine de l'Algérie en s'exprimant sur la chaîne de télévision égyptienne Nile Sport, lors de l'émission football, une entité sportive qui "Dairatou doo" d'Ibrahim Hidjazi. Le jumeau d'Ahmed Hassan a une nouvelle fois déversé regroupe l’Algérie, l’Egypte, la Libye, le Maroc et la Tunisie. Les autoson venin. En direct, il a déclaré : "Je ne félicite pas l'Algérie pour son succès. Je ne rités égyptiennes jugent inadmissibles supporterai jamais l'équipe de ce pays même si elle joue contre une les nombreuses agressions contre ses formation de Tel Aviv." Le toutou se porte bien, la preuve il ressortissants en Algérie depuis le weekaboie toujours. end dernier et ont donc voulu marquer le coup. Fondée en 2005, l’UNAF organise quelques compétitions régionales.

La FIFA ouvre une procédure contre eux

Il a tenté de provoquer les Verts à l'échauffement

● Cela s'est passé au Soudan, au moment où les ■ La Fédération Internationale de Verts entamaient l'échauffement. Un membre du Football a fait savoir ce jeudi qu’elstaff technique égyptien est venu récupérer un le ouvre une procédure contre ballon tombé par hasard, on va dire, dans le camp l’Egypte, suite aux incidents qui algérien. Au passage, il essaye de perturber se sont produis au Caire la semaiBougherra et ses équipiers. Tentative vite avortée ne dernière, avant la rencontre puisque les membres de la garde rapprochée des entre les Pharaons et les Fennecs Verts sont aussitôt intervenus pour débarquer d’Algérie. Trois joueurs algériens ont l'intrus. Voilà qui prouve, si besoin est, que été blessés jeudi dernier à leur arrivée pour gagner, tous les moyens sont bons au Caire, suite à l’attaque dont a été la pour les Pharaons. cible leur bus. Les hautes instances avaient choisi l’immobilisme face à ces regrettables incidents, mais cela ne devrait plus durer. Dans un communiqué publié sur leur site, ils viennent d’annoncer qu’une procédure disciplinaire vient d’être entamée contre l’Egypte. Eliminés du Mondial, les doubles champions d’Afrique ne sont apparemment pas au bout de leurs ■ Parmi les supporters algériens ayant fait le déplacement au Caire, certains ne sont rentrés malheurs. qu’hier au pays. Ils vont bien mais ils ont eu une désagréable surprise en consultant leurs passeports. La police des frontières égyptiennes a, en effet, apposé une signature particulière sur de nombreux passeports algériens. On a signé en arabe : «ya kelb», ce qui en Français veut dire chien. Au moins trois supporters victimes de cette mesquinerie nous en ont fait le témoignage. Que faut-il y répondre ? La caravane passe, les vrais chiens aboient.

Ils ont inscrit «chien» sur des passeports algériens

Les Pharaons menacent d’arrêter 2 ans

'est quand même fou comme le foot peut rendre les gens versatiles et les transporter, sans transition aucune, d'une attitude à une autre diamétralement opposée. Voyez par exemple ces Egyptiens qui en l'espace de trois jours seulement sont passés du rôle d'agresseurs attestés à celui d'agressés imaginaires. Rien de surprenant, me direz-vous, pour ces comédiens nés qui ont à la fois l'art du verbe et de la diatribe, mais surtout celui de la calomnie. Tenez, j'ai même vu et entendu un de ces ringards tenter de nous donner des leçons d'histoire dans cette kyrielle d'émissions d'après-match diffusées par les chaînes satellitaires égyptiennes en prétendant détenir la vérité sur la Révolution algérienne et sur ses artisans qui, selon lui, ne sont autres que ses frères égyptiens. Le mythomane, en question, ne devait sans doute pas savoir que durant la Révolution algérienne, le seul pays arabe qui a refusé de jouer face à l'équipe du FLN, parce que la FIFA en avait décrété l'interdiction, eh bien… oui, c'est l'Egypte alors que tous les autres pays comme la Tunisie, le Maroc, la Libye, l'Irak et la Jordanie pour ne citer que ceux-là ont bravé courageusement cette prohibition. Et je m'en tiendrai à ce seul fait historique occulté, par décence, durant toutes ces années car, assurément, ce prétendu spécialiste en algérologie aurait mieux fait de rester dans son égyptologie et s'occuper plutôt à résoudre l'énigme de Khéops, Képhren et Mykérinos, cela vaut mieux pour lui et pour tous les extravertis du Nil qui ont saisi l'occasion de ce match de foot pour exprimer leur inimitié envers l'Algérie. A mauvais perdants, salut !

11 POLICIERS BLESSÉS DANS UNE MANIFESTATION AU CAIRE

■ Dans le but évident d’apaiser la colère des Egyptiens, suite à la désillusion du Soudan, les Pharaons ont transmis à la FIFA une missive dans laquelle sont répertoriées toutes leurs pleurnicheries, allant jusqu’à oser demander le gain du match sur tapis vert. Ils ont saisi l’opportunité offerte par le cas du match ■ Deux jours après la qualiFrance-Irlande pour, eux aussi, fication pour le Mondial 2010 faire une réclamation à la de l’Algérie face à l’Egypte, onze FIFA. D’abord, les deux cas policiers égyptiens ont été blessont loin d’avoir la moindre sés lors d’une manifestation similitude, ensuite la FIFA vient vendredi matin devant de trancher en décidant que Francel’ambassade d’Algérie Irlande ne sera pas rejoué. Les au Caire. Les maniEgyptiens enragent, ils menacent maintefestants égyptiens nant de se retirer pendant deux ans. Chiche ! ont lancé des Ou plutôt bon débarras !

pierres et des bombes incendiaires sur les forces de l’ordre qui protégeaient l’accès à l’ambassade d’Algérie au Caire, blessant 11 policiers, a indiqué le ministère égyptien de l’Intérieur dans un communiqué. Quinze voitures garées dans les environs et quatre vitrines de magasins ont également été endommagées dans les heurts, a-t-on précisé de même source. Le rassemblement aux abords de la représentation algérienne avait débuté jeudi soir, quand 150 personnes avaient brûlé des dra-

peaux algériens et lancé des slogans hostiles à ce pays, qui s’est qualifié mercredi pour le Mondial 2010 contre l’Egypte. Ils dénonçaient les agressions présumées de supporters égyptiens par des fans algériens à Khartoum, où était organisé le match qui a vu la victoire des «Fennecs» sur les «Pharaons» (1-0).

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édition du samedi 21 novembre 2009

● DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX À KHARTOUM : YOUNÈS GUESSOUM, AHMED IFTICEN, SMAÏL M. A., M. ZERROUKI ET ASMA H. A.

COMPÉTITION DÉFONCE LE SYSTÈME DE SÉCURITÉ DE L’HÔTEL BORDJ AL FATEH ET VOUS DÉCRIT L’AMBIANCE AU SEIN DE L’EN

C E V A E É R I O S E N U S E T S I L A I D N O M DES

Ça y est, c’est fait, l’Algérie s’est qualifiée au Mondial sud-africain, un rêve devenu réalité grâce aux efforts fournis par une équipe qui a su redorer le blason du football national. Une équipe qui a fait exploser de joie un stade, un pays et un peuple, mais surtout fait plonger l’Egypte dans une tristesse dont elle ne se débarrassera pas de sitôt. AVANT-HIER et au moment où les Algériens étaient déjà sortis dans les rues d’Alger ou même ici à Khartoum pour célébrer le triomphe des Verts, Compétition a vu utile de faire un tour à Bordj Al Fateh, le magnifique hôtel qui a reçu les Verts durant leur séjour soudanais. Les Fennecs venaient tout juste de rentrer du stade et le silence habituel dans cet établissement hôtelier avait déjà été brisé.

Les instructions sont claires, pas d’accès aux supporters ni aux journalistes

Une fois sur les lieux, on remarqua la présence de quelques fans venus tenter leur chance. Ils voulaient, comme tout le monde, voir de près ces nouveaux mondialistes et les toucher. Mais vite, ils comprendront qu’il leur sera difficile d’approcher leurs idoles, tout comme la dizaine de journalistes algériens venus, eux aussi, essayer de franchir un dispositif sécuritaire très important mis en place par les autorités soudanaises. Les autorités, nous expliquera un policier soudanais, n’ont fait qu’appliquer, à la lettre, ce que l’Etat algérien leur a demandé à partir d’Alger : aucun fan algérien, ni journaliste encore moins un Egyptien ne sont autorisés à entrer dans cet hôtel. On essayera, en compagnie de

quelques confrères, d’expliquer aux agents de sécurité qu’on est juste venus prendre la température dans le camp des Verts après la brillante qualif’. Mais on sera vite refoulés du portail de ce luxueux bastion nommé Bordj Al Arab. La plupart des journalistes comprendront que ça ne servirait vraiment à rien d’insister auprès des policiers soudanais, qui nous prieront même de nous éloigner du portail, en nous menaçant de recourir à la force si on n’obéissait pas à leurs ordres. Nos confrères s’évaporeront dans la nature, mais notre ténacité nous poussera à rester sur place et faire une nouvelle tentative.

Un Egyptien pour tuer le temps

Ayant essayé toutes les possibilités pour avoir le feu vert et pouvoir entrer, on s’est retirés pour quelques minutes pour souffler un peu. Tout à coup, un jeune garçon apparaît devant le bureau des renseignements et de sécurité de l’hôtel, il portait un ensemble floqué du drapeau algérien. En fait, il venait de l’intérieur de l’hôtel, on ne lui accordera pas trop d’importance, avant de se rendre compte que ce jeune homme était un Egyptien. Eh oui, ils étaient bel et bien là malgré l’amertume de la défaite. Il se rap-

proche de nous pour nous féliciter, à contrecœur bien sûr, avant d’essayer de comprendre ce qu’on était en train de faire à cette heure-là, dans ce coin perdu et désert au bord du Nil. On lui racontera tout, de son côté, il nous fait savoir qu’il a déjà vécu à Constantine qu’il a quittée ces derniers mois. Il tente de convaincre les agents de sécurité de l’hôtel de nous laisser entrer, en vain. On s’assoit de nouveau et on commence à le taquiner, il nous fait savoir qu’il va soutenir l’Algérie au prochain Mondial avant qu’on lui rétorque que le mal était déjà fait et qu’il ferait mieux de soutenir un autre team, car en Algérie, les Egyptiens sont désormais indésirables. Pendant ce temps-là, le chef de la police, qui assurait la sécurité des lieux, était assis non loin, il nous surveillait de près, il savait bien ce qu’on était venus faire, mais il voulait tellement en finir avec nous qu’il ne tardera pas à nous donner son feu vert.

Après plus de 2h d’attente, les portes s’ouvrent

Assis au milieu de nulle part, en pleine nuit, on commençait à songer rebrousser chemin, on n’y croyait presque plus, jusqu’au

moment où l’un des policiers nous a appelés pour nous demander nos papiers. Il voulait s’assurer qu’on était bel et bien des journalistes algériens. Etonnés de ce geste inespéré, on s’exécutera dans l’immédiat, et une minute après, on se retrouva de l’autre côté de la barrière, celle qui nous a barré la route durant deux heures. L’Egyptien sera notre guide à l’intérieur de l’hôtel, lui qui connaît bien les lieux. On prend l’ascenseur et on se dirige vers le restaurant mis à la disposition des Verts situé au troisième étage. Arrivés sur place, on croise les agents chargés de la sécurité de l’EN, ces derniers, et dès qu’ils nous ont vus, nous ont interdit d’aller plus loin. Pire encore, ils nous demandèrent de quitter les lieux, la raison est toute simple : la présence du fan égyptien les a plus que gênés. Apparemment, ils savaient des choses qu’on ignorait de ce type mystérieux, mais en réalité très malin. Ils nous expliqueront qu’il a tout fait durant la présence de l’EN dans cet hôtel pour perturber les Verts, il portait le maillot rouge de la sélection égyptienne et parfois même des habits que portaient autrefois les Pharaons ! Tout ça pour narguer Ziani & Co, chose pour laquelle il a été chassé de l’étage qui abritait l’EN. Les vêtements portant l’emblème national n’étaient en réalité qu’une scène parmi d’autres bien concoctées par ses supérieurs, mais fort heureusement, le succès des Verts a fait tomber ses plans à l’eau.

complet, à l’intérieur de l’hôtel là où personne n’a pu accéder, Compétition a donc vécu cette ambiance minute par minute. On a profité pour interviewer nos héros, mais aussi leur entraîneur Rabah Saâdane qui nous a accordé, en exclusivité, une interview. Petit à petit, les paliers se sont vidés, les joueurs ont tous rejoint leurs chambres pour un repos bien mérité. C’est là que les ministres présents à Khartoum ont commencé à quitter, à leur tour, le resto. El Hachemi Djiar, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Djamel Ould Abbas, le ministre de la Solidarité nationale, ainsi que Mechrara, le président de la Ligue, Zaïm Mohamed le président de l’USMB, accompagné de Mellah, le directeur de la jeunesse et des sports de Blida, ont tous rejoint leurs chambres pour dormir. Ils se réveilleront, le lendemain, dans la peau de mondialistes. Cette fois, c’est réel, ce n’est plus un rêve, le prochain objectif sera la CAN en Angola. Désormais, l’Algérie jouera pour tout rafler, quant aux Egyptiens, ils devront tout d’abord trouver une issue pour sortir du coma, du deuil national, avant de retenter leur chance un jour et espérer que Dieu leur pardonnera leurs péchés.

Après l’effort, le réconfort

«L’Algérie au Mondial haut la main»

Après avoir libéré la voie, on assistera à un va-et-vient des joueurs de l’EN, ils venaient de prendre leur dîner et ils rejoignaient leurs chambres avec des fruits à la main. La joie se lisait dans leurs regards, ils étaient tellement à l’aise et décontractés qu’ils ne se sont pas empêchés de causer avec les quelques privilégiés qui sont parvenus à arriver à ce célèbre troisième étage. La plupart d’entre eux, des Algériens vivant à l’étranger. Il y avait même des Tunisiens qui ont insisté pour prendre des photos avec les joueurs de l’EN avec les deux drapeaux, algérien et tunisien. L’ambiance était festive, les Yebda, Matmour, Zaoui, Gaouaoui, Ghilès, Djebbour, Saïfi et Yahia étaient aux anges, eux qui venaient de réaliser l’exploit. Ils ne tardent pas à rejoindre leurs chambres et leurs coéquipiers, un étage plus haut, pour recharger les batteries, le tout en imaginant l’ambiance qui régnait au même moment en Algérie.

Le repos des guerriers

Présents sur les lieux en force avec 4 journalistes, c’est-à-dire au

LA PRESSE SOUDANAISE AVEC LES VERTS

● La presse soudanaise parue hier et avant-hier n’est pas allée avec le dos de la cuillère pour encenser les Verts qui ont mérité, d’après elle, la qualif’ au Mondial. Al Ostoura, Addar, Gone ou même d’autres titres moins lus au Soudan ont ouvert leurs numéros par une grande photo de l’EN avec des titres la glorifiant : «Les Guerriers du désert anéantissent les talismans pharaoniques des pharaons», a écrit Al Ostoura avec une grande photo des Fennecs à la une. «Les Guerriers du désert s’illustrent et nos frères iront au Mondial» a, de son côté, écrit Gone le célèbre journal spécialisé, alors qu’Addar a ouvert son numéro sur «une victoire tactique des Algériens». En somme, à l’image du public soudanais très exemplaire, la lecture du match fut une vraie réussite par la presse locale, certains journalistes nous ont félicités à l’issue du match et y en a même ceux qui ont défilé en notre compagnie, car en face y avait bel et bien un ennemi commun. S. M. A.

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UN ACCUEIL DIGNE DES

Nos héros le peuple et le ● Par M. Memmoud Ils ne sont pas près d'oublier l'accueil qui leur a été réservé de retour sur le sol national.

◗ Les héros rentrent au pays.

LES VERTS sont restés scotchés par la masse incroyable des Algériens venus leur dire encore et toujours, merci ! Au lendemain de leur confrontation historique face aux Egyptiens, les Verts ont eu droit à un bain de foule inouï, plus de 200 000 Algériens les attendaient avec impatience, eux qui ont afflué de toutes les wilayas de notre pays. Inoubliable, la journée de jeudi passé restera gravée dans la mémoire de nos héros. Le peuple et tous ses représentants étaient au rendez-vous, avant de terminer la marche triomphale au Palais du Peuple, où la surprise du chef les attendait.

◗ Une grande foule est à l'accueil.

16h30, laissez dérouler le tapis rouge

Dignes des réceptions présidentielles et des plus grandes stars, nos valeureux Algériens ont eu droit au déroulement du tapis rouge à leur atterrissage à l'aéroport Houari Boumediène. Il est 16h30, le représentant personnel du président, Abdelaziz Belkhadem, était au pied des marches pour accueillir la délégation. Le premier à descendre, c'est le président de la fédération, Raouraoua, tout sourire, derrière lui, le staff et les joueurs, qui auront tous droit au bouquet de fleurs et une pluie de flashs, mais aussi toute une reconnaissance affichée par les présents au tarmac, n'arrêtant pas de les louer et louer l'Algérie. Un par un, la délégation sera félicitée par les représentants de la République et du Président en personne, avant de rallier le bus mis à disposition pour la circonstance. Le staff et les joueurs sont conviés à

monter sur le toit aménagé du bus, même Raouraoua, avant de quitter les lieux sous escorte.

Ambiance de folie, foule en délire et communion

Le parcours qui va mener les Verts à leur destination sera des plus glorieux. La foule, qui s'était massée en nombre jamais égalé, leur réservera un accueil tout aussi historique que leur accomplissement face à l'Egypte. Des milliers d'Algériens étaient sur les ponts, les arbres et toutes les chaussées pour voir leurs héros de près, et les joueurs n'en revenaient pas. Dès le premier contact, c'est l'osmose et s'entame alors, un long parcours devant mener nos guerriers à leur destination finale. Les One, two, three, viva l'Algérie n'arrêtaient pas de résonner d'une seule voix, et même Raouraoua et les joueurs n'ont pas pu se retenir, c'était extraordinaire. Ce n'est que le début. Tout le long du chemin, ●●● ◗ De l'aéroport au Palais du peuple, une immense foule est là pour saluer l'EN.

Compétition

ANTAR «Maintenant, l’Egypte est YAHIA : le dernier de mes soucis» » lé té la à t n ro e rd a g re s u o ● DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX À KHARTOUM : YOUNÈS GUESSOUM, AHMED IFTICEN, SMAÏL M. A., M. ZERROUKI ET ASMA H. A.

n s il t e d u S u d e u iq fr A n e X«On ira Il a marqué le but le plus important de sa vie, le but qui a qualifié l’équipe algérienne au Mondial 2010. Avec une volonté extrême, Antar voulait gagner cette rencontre décisive contre l’Egypte. Avec un peu de recul, on l’a interviewé dans l’hôtel Bordj El Fath, à Khartoum, quartier général des Verts. - Nous voilà, enfin, qualifiés pour le Mondial…

- On est toujours dans l’euphorie, on va bien savourer cette qualification plus que méritée. En rentrant au pays, on va défiler avec tout le peuple algérien, c’est une joie collective qu’il faut partager.

- La qualification au Mondial était le rêve de tous les Algériens et, maintenant, le rêve est devenu réalité…

- C’était aussi un rêve pour nous les joueurs, Dieu merci, nous avons atteint notre objectif. Nous sommes doublement fiers de cette qualification. C’est vrai que sur le plan personnel, c’est une satisfaction, mais ce qu’il y a de plus beau, c’est quand vous voyez tout un peuple heureux et joyeux.

- Vous avez conduit l’Algérie au Mondial 2010 grâce à un but qui restera gravé dans la mémoire collective…

- Ce n’est pas moi, tout seul, qui ai conduit cette équipe au Mondial. C’est un travail collectif. Je dirai plus, c’est grâce au soutien exemplaire de notre public que tout cela s’est finalement réalisé. Non seulement, l’équipe s’est sacrifiée, mais tous les Algériens étaient derrière nous.

◗ Un bus spécial et une parfaite communion.

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- Parlez-nous de votre réalisation…

- Sur l’action du but, je n’avais pas le temps de réfléchir, j’ai reçu une balle en profondeur, Ghezzal allait la toucher de la tête, je lui ai dit de me la laisser. En ce momentlà, j’ai tiré de toutes mes forces, c’était un angle très difficile pour un gardien.

- Votre but va, tout de même, marquer l’histoire du football algérien...

- Franchement, marquer l’histoire n’est pas très important pour moi. Par contre, donner de la joie aux Algériens, si. En plus, ce but n’est pas un exploit d’Antar Yahia seulement, toute l’équipe y a contribué. Les supporters ont joué un très grand rôle lors de tous les

SA PHRASE QUI RESTERA DANS LES ANNALES

● «On a tiré en bas, il l’a attrapé (ndlr, Al Hadary), on a tiré en haut, il l’a attrapé, alors j’ai envoyé un canon là où même Satan n’aurait pas pu l’arrêter.»

notre qualification mais remettait tout à zéro. Néanmoins, Karim Ziani avait dit ce jour-là quelque chose de très motivant : «Il ne faut jamais baisser les bras, on a encore une chance de se qualifier, il faut tenir le coup et vite relever la tête et se battre jusqu’au bout». C’est ce qui nous a donné plus de force. Effectivement, on a tout de suite après tous décidé de relever la tête et surtout de croire en nos capacités.

matchs qu’on a disputés, ils sont pour beaucoup dans cette réussite.

- Qu’avez-vous ressenti personnellement en marquant le but ?

- Je ne m’attendais pas à me retrouver à cet endroit au moment de l’action, il y avait, avant moi, Ghezzal, je lui ai demandé de me laisser la balle, j’ai frappé de toutes mes forces. Ce n’était que justice après tout ce que nous ont fait les Egyptiens au Caire. Hagrouna et on leur a montré qu’ils ne pouvaient pas nous battre sur le terrain.

- Il y a aussi l’apport du public qui était toujours derrière vous, à vous soutenir, qu’est-ce que vous en dites ?

- On est très reconnaissants pour notre public, il est en or. Les supporters ont contribué plus qu’il ne fallait, ils ont tout donné à l’équipe nationale, jusqu’à risquer leur vie, cela nous a poussés à fond et nous a galvanisés plus que jamais, surtout pour cette ultime rencontre contre l’Egypte. C’est ce qui nous manquait au Caire.

- Tout le monde, y compris les Egyptiens, croyait que le fait que le match barrage se joue au Soudan allait être un avantage pour les Pharaons…

- Et bien, on a bien montré que lorsque nous jouons au football, on est meilleurs qu’eux. La seule fois qu’ils nous ont battus, c’était en utilisant des moyens extra-sportifs. On a vécu l’enfer, ce n’était pas normal qu’on joue un match aussi décisif avec trois joueurs agressés

- A voir votre parcours, il faut reconnaître que vous méritez cette qualification…

- Bien sûr, on a fait pratiquement un sans-faute. La seule rencontre qu’on a perdue, c’était en Egypte au vu des moyens extrasportifs qu’elle a utilisés. Je suis convaincu que dans des conditions normales, ils n’auraient jamais pu nous battre. Dieu merci, il y a une justice divine. Nous avons prouvé à Khartoum que sans leurs méthodes de déstabilisation, on est les plus forts.

l, on ia d n o M u A « X tous a r te n e s é r p re ns et a lm u s u m s le Arabes, sauf l'Egypte» et blessés. Il y avait trop de pression sur nous, ce n’était pas du tout réglo de leur part. Ici à Khartoum, avec le soutien de nos supporters et le terrain neutre, on leur a montré qu’on est les plus forts.

- Justement, cette qualification a d’autant plus de saveur qu’elle a été réussie aux dépens de l’Egypte, n’est-ce pas ?

- Bien sûr, avec tout ce qu’ils ont fait à nos supporters au Caire, ils ne méritent pas d’être respectés. Ici au Soudan, c’était un terrain neutre,

nous étions tous prêts à montrer notre vraie valeur, leur prouver qu’ils ne sont pas supérieurs à nous comme ils le croient. On était volontaires, tous décidés à donner une vraie leçon aux Egyptiens. Le dernier match en Egypte n’était pas normal. Halliche n’aurait pas souffert de crampes sans tout ce qui c’était passé l’avant-veille du match.

- Lorsque vous aviez battu le Rwanda, vous avez déclaré que l’Egypte n’allait pas dormir pendant un mois et qu’elle était éliminée. Et là, qu’est-ce que vous dites ?

- Ils vont pleurer, mais j’avoue que, maintenant, les Egyptiens sont le dernier de mes soucis. Moi, je suis au Mondial et ils seront obligés de nous regarder à la télé.

- Contre l’Egypte au Caire, vous avez encaissé un but à la dernière minute du temps additionnel, tout le monde croyait que le moral était à plat et que c’était impossible de se ressaisir 4 jours après…

- C’était franchement très dur d’avaler un but à la dernière seconde, alors que nous avions aussi encaissé un but en première minute, qui, non seulement, retardait

- L’Algérie sera le seul pays arabe au Mondial.

- J’ai reçu plein de messages de mes amis marocains et tunisiens pour nous féliciter et nous encourager, alors je dédie cette qualification à tous les musulmans, sauf les Egyptiens.

- Pensez-vous Mondial ?

déjà

au

- Non, on est en pleine euphorie. On savoure notre qualification, on a tout le temps après pour préparer, pas seulement, la Coupe du monde mais aussi avant la Coupe d’Afrique. A. I.

UN BUT A 100 KM/H

2e tir victorieux le plus rapide de l’histoire Chronométré à 100 km/h, le tir de Yahia, qui a qualifié l’Algérie pour la Coupe du monde, est l’un des plus rapides de l’histoire du football. Il n’existe pas de «record officiel» en ce qui concerne le tir victorieux le plus rapide de l’histoire, mais il semblerait bien que la frappe d’Antar Yahia, sur le but qu’il a marqué mercredi face à l’Egypte, soit l’une des plus rapides de l’histoire du football. En effet, sa réalisation a été chronométrée à 100 km/h. Selon une étude faite par Skysports dernièrement, elle figure à la deuxième place de ce classement, derrière la prouesse de David Hirst, l’ancien joueur de Sheffield Wednesday, réussie en 1996 contre Arsenal et qui a atteint la vitesse de 114 km/h.

Voici le classement «non officiel» des tirs victorieux les plus rapides de l’histoire :

1. David Hirst : 114 km/h (pour Sheffield Wednesday vs Arsenal, 16 septembre 1996) 2. Antar Yahia : 100 km /h (pour Algérie vs Egypte, 18 novembre 2009) 3. David Beckham : 97,9 km/h (pour Man Utd vs Chelsea, 22 février 1997) 4. David Trezeguet : 96 km/h (pour Monaco vs Man Utd, 19 mars 1998) 5. Richie Humphreys : 95,9 km/h (pour

Sheffield Wednesday vs Aston Villa, 17 août 1996) 6. Matt Le Tissier : 86,8 km/h (pour Southampton vs Newcastle, 18 janvier 1997) 7. Alan Shearer : 85,8 km/h (pour Newcastle vs Leicester, 2 février 1997) 8. Roberto Carlos : 85,2 km/h (pour Brésil vs France, 3 juin 1997) 9. Tugay : 84,2 km/h (pour Blackburn vs Southampton, 3 novembre 2001) 10. Obafemi Martins : 84 km/h (pour Newcastle vs Tottenham, 14 janvier 2007)

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● DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX À KHARTOUM : YOUNÈS GUESSOUM, AHMED IFTICEN, SMAÏL M. A., M. ZERROUKI ET ASMA H. A.

SAÏFI

e n u z e r u a s u «Vo » l a i d n o M u a surprise

pays des Pharaons. A la fin de cette entretien qu’il nous a accordé, le numéro 10 de l’EN X «Je suis en nous dira qu’il a décidé de fin de carrière, cette mettre fin à sa carrière juste qualif' est un après le magnifique Mondial. cadeau»

A 35 ans, c’est un rêve d’enfance qui se réalise pour lui. Il a coulé des larmes au Soudan. Il a laissé beaucoup de choses justes pour l’amour de l’Algérie. Le chouchou des Algériens, et en particulier des supporters du Mouloudia, était sur un nuage à la fin du match. Il a tiré à boulets rouges sur les Egyptiens. Il a même juré de ne plus remettre les pieds dans le

deux dernières CAN…

- Je crois que nous avons les moyens de réaliser une bonne CAN. On a montré lors des éliminatoires de la Coupe du monde et de la CAN qu’on a un bon groupe qui fera mal, incha Allah. Je dirai aussi que c’est le retour de l’Algérie sur la scène continentale. Donc, il est évident de faire de grands matches pour donner de la joie à nos supporters qui le méritent.

- Le tirage au sort de la CAN est prévu pour ce vendredi. Vous allez sûrement attendre de connaître vos prochains adversaires avec impatience ?

- C’est clair. Mais on ne va pas s’étaler sur ceux qui vont composer notre groupe. Comme je vous l’ai déjà dit, on fera tout pour réaliser de bons résultats.

- Il y a aussi le tirage au sort de la Coupe du monde le 4 décembre prochain…

- Oui, ce qui nous attend est très difficile. Quels que soient nos adversaires on va essayer de réaliser de grands matches, et pourquoi pas passer le premier tour pour rentrer dans l’histoire du football algérien.

- Ne pensez-vous pas que vous êtes obligés de faire une bonne figuration en Coupe du monde comme vos aînés en 1982 et 1986 ?

- On va aller au Mondial et je promets au public algérien une grosse surprise dans ce 1er Mondial africain.

c’était impossible pour moi de tirer, alors j’ai préféré le donner à Abdelkader, car il était mieux placé que moi. Malheureusement, il a raté. C’est ça le football. On ne peut pas être efficace dans chaque match.

- Rafik, vous êtes le joueur le plus heureux, car attendre jusqu’à 35 ans pour jouer le Mondial, ce n’est pas donné à tout le monde ?

- Oui, et comment ! C’est mon rêve qui se réalise. Je remercie Dieu pour tout ce qu’il m’a donné. Je suis très content pour cette qualification, et surtout pour notre public qui mérite cette joie.

X «Si je n'avais pas peur d'un carton rouge, j'aurais boxé Ahmad Hacen. Il n'a pas cessé de s'attaquer aux Algériens depuis plusieurs semaines»

- Revenons au match, vous avez pris votre revanche après tout ce qui s’est passé lors du match du Caire…

- Il était évident de gagner ce match pour montrer aux Egyptiens qu’on est des hommes. S’il y a une race que je déteste après les juifs, c’est bien les Egyptiens. Ce sont des hypocrites, des menteurs. Tous les défauts du monde vous les trouverez chez l’Egyptien.

- Depuis le début du match, même quand vous êtes sorti, vous n’avez pas cessé de demander aux supporters de pousser l’équipe ?

- Avant le coup d’envoi de la rencontre, vous avez dit quelques mots aux joueurs. Quel était votre message ?

- J’ai dit à mes coéquipiers qu’on doit gagner pour le public qui est venu nous soutenir. Même s’il faut mourir sur le terrain, on le fera. Dieu merci, nous avons fait l’essentiel et nous avons montré au monde entier que l’Algérie mérite d’aller en Coupe du monde.

- On vous a vu pendant le match s’accrocher avec Ahmed Hacen…

- Je ne vous cache pas que si je n’avais pas peur d’un carton rouge, je l’aurais boxé. C’est le joueur de l’équipe égyptienne que je hais le plus. C’est le seul joueur qui n’a pas cessé de s’attaquer aux

Algériens semaines.

depuis

plusieurs

- Avant le premier but, vous avez offert à Ghezzal une balle de but, alors qu’il fallait tirer, puisque vous étiez à six mètres des bois d’El Hadary…

- Ceux qui sont en dehors du terrain ne pourront pas voir les bois. Au moment où j’avais le ballon,

- Ecoutez, notre public, c’est notre douzième homme. Si je me levais souvent pour demander aux supporters d’encourager l’équipe, c’est parce qu’on a passé quelques minutes difficiles quand les Egyptiens exerçaient un pressing très fort pour essayer de remettre les pendules à l’heure. Je leur tire chapeau, ils étaient à la hauteur et je dirai que le public algérien est le meilleur au monde.

- En parlant du public, les villes d’Algérie étaient en effervescence après le coup de sifflet final…

- Oui, j’ai eu des échos d’Alger que tout le peuple algérien est sorti pour fêter cette qualification. Je ne vous cache pas qu’on a hâte de rentrer au pays pour fêter cette qualif’ avec tous les Algériens.

- Dans les vestiaires du stade d’El-Merrikh, on vous a entendu dire à Karim Ziani : «Tu te rends compte, on est au Mondial. Je vais le jouer et je raccroche»…

- Tout à fait. Ce n’est pas tous les jours qu’on joue un Mondial. Je suis très content, car je suis en fin de carrière et c’est mon plus beau cadeau. Après le Mondial, je vais mettre fin à ma carrière.

- Parmi les joueurs de votre génération, vous êtes chanceux, car vous allez jouer la Coupe du monde…

- Quand j’étais sélectionné en EN, mon rêve c’était de jouer le Mondial. Voilà que ce rêve devient une réalité. C’est vrai que je suis chanceux par rapport à d’autres grands joueurs que j’ai côtoyés en EN. Je peux vous dire une chose, je mettrai fin à ma carrière juste après le Mondial.

- Avant d’évoquer le Mondial, il y a la CAN qui se déroulera en Angola au mois de janvier…

- Je dirai que cette CAN est très importante pour nous. On ne va pas participer pour faire la figuration. Dans la vie, il faut penser et voir grand. Donc, il est impératif de viser au moins le podium.

- Justement, le public algérien attend beaucoup de vous dans cette compétition, surtout que l’Algérie était absente lors des

- Avant de conclure, quel est le message de Rafik Saïfi au public algérien ?

- Je dédie cette qualification à tout le public algérien, ma famille et mes amis, sans oublier Hakim de Ben Aknoun. Je ne peux pas oublier les supporters du MCA que je remercie d’avoir fait le déplacement au Soudan comme tous les supporters des autres clubs. M. Z.

31 octobre 1981, 18 octobre 1985, 18 novembre 2009,

3 dates histooriques poourr l’Algéérie ● Le football algérien est désormais lié à trois dates historiques. Le 31 octobre 1981, l’Algérie a réussi à arracher sa première qualification pour un Mondial, celui de 1982 en disposant des Green Eagles du Nigeria sur le score de 2 buts à 1, sur le terrain de Constantine. Le 18 octobre 1985, les Verts ont réussi à se débarrasser de la Tunisie au stade du 5-Juillet sur le score de 3 buts à 0, au retour, après les avoir battus à l’aller par 4 buts à 1. Cette victoire avait permis aux Algériens d’assurer leur qualification au Mondial 1986 au Mexique. Enfin, le 18 novembre dernier, et au stade d’Oumdourman à Khartoum, les poulains de Saâdane ont épinglé les Egyptiens sur le score de 1 but à 0, grâce à Antar Yahia, offrant ainsi, aux Algériens, une troisième qualification à un Mondial. K. H.

Compétition

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CHAMPIONS DU MONDE

reçus par président nos Verts étaient sans cesse acclamés par la foule interminable. C'est la fête de la nation, une fête qui laissera sa marque dans toutes les mémoires et l'histoire. Le bus est submergé de partout, les fumigènes pétaient de toute part, ainsi que les youyous. Même si la sécurité a tout prévu, elle n'a pu empêcher les milliers d'Algériens de s'approcher de plus près de leurs dignes représentants, et ce ne sont pas les joueurs qui s'en plaindront.

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Les joueurs immortalisent l'événement

En marchant vers le Palais du Peuple, les joueurs ne s'attendaient certainement pas à de telles scènes de liesse et de communion, avec un engouement populaire aussi important et captivant. Les joueurs, tous munis de portables numériques, ont tous immortalisé les beaux moments qu'ils viennent de vivre et qu'ils vivront encore jusqu'à leur destination finale.

Le centre de la capitale en ébullition

Ils étaient là tôt, ils se sont regroupés dans toutes les grandes places du centre d'Alger, attendant patiemment le passage de leurs héros, revenus triomphants du Soudan. Une ambiance de fête qui n'a pas baissé d'intensité, et ce, malgré le retard mis par le bus qui n'a pu avancer comme prévu, vu que l'accueil dépassait toute prévision. Pour patienter, feux d'artifices, chants populaires et autres festivités étaient de mise au sein de la foule innombrable. Puis, le bus, vers 20h, pointe le bout de son nez, et c'est reparti de plus belle. Une ruée abondante de fans des Verts s'ensuivra pour s'approcher de nos champions, avec une explosion de toute part de fumigènes et de slogans à la gloire des Fennecs et de l'Algérie. C'est le dernier virage du

◗ Tout cet engouement, les joueurs n'en reviennent pas. bus qui s'achemine tranquillement vers sa destination.

Arrivés au Palais du Peuple, c'est la plus haute distinction

Le bus est arrivé à sa destination et à bord tous les joueurs et staff, y compris Raouraoua. Ils se préparent à vivre un moment inédit et des plus gratifiants. En effet, les joueurs ont rendezvous avec le premier magistrat du pays, Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, qui leur ◗ Chaouchi, le héros, a réservé un accueil des plus ne lâche pas le drapeau. chaleureux, digne des héros de la nation. Un par un, ils seront salués par le Président avant de prendre une photo-souvenir ensemble, avec le Président au milieu, bien sûr. Bon nombre de dirigeants de clubs étaient présents à la réception et ont pris part aux festivités. Les joueurs quittent le Palais, direction l'hôtel militaire de Beni Messous, pour un repos bien mérité. M. M.

LEMOUCHIA :

«Plus de 40 avions pour nous ? merci Président» "C'est vraiment des moments que je n'oublierai jamais. On a reçu un ●

accueil des plus chaleureux. On ne s'attendait pas à toute cette ferveur et ça fait très chaud au cœur. On a été reçus par le Président en personne, et on ne lui sera jamais assez reconnaissant. Il a tout mis en œuvre pour que nous soyons mis dans les meilleures conditions. Plus de 40 vols au Soudan pour nous soutenir, merci mille fois Président", dira Lemouchia.

HALLICHE :

«Ça va nous galvaniser pour la suite»

● "Je ne m'attendais pas à un tel accueil, c'est extraordinaire. Etre reçus par une telle foule et par le Président en personne nous encourage à faire encore mieux à l'avenir et apporter encore plus de joie", dira Halliche à la fin de la réception.

◗ Le président les reçoit en présence des anciens.

18 Compétition

ILS PARLENT

D E L A Q U A L I F I C AT I O N

KERMALI :

«Il faut protéger ce groupe» ● Par Farès R.

Il faut dire que les Sétifiens avaient senti le coup, puisque la fiesta avait déjà commencé bien avant le jour J. «Je pense que nous avons mérité cette qualification au Mondial», nous a dit le vieux briscard, Abdelhamid Kermali, lequel n’a pas cessé d’affirmer que les Meghni et consorts sauront faire la différence et réaliser le rêve de tout un peule, à savoir acquérir ce fameux sésame qui permet à l’Algérie de retrouver le Mondial après presque un quart de siècle. «C’est vrai que ça n’a pas

ADJAS : «Ce n’est qu’un début, le meilleur est à venir»

été facile, mais dans l’ensemble, j’estime que nos capés ont été à la hauteur et ont pu surmonter tous les obstacles pour nous offrir ces moments de joie. Je tiens, à cet effet, à féliciter aussi bien le staff dirigeants, le staff technique que les joueurs car c’est un exploit collectif. Moi, ce que je souhaite, c’est qu’on protège ce groupe et lui donner les moyens afin de préparer au mieux les prochaines échéances. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je suis très content comme tout Algérien de cette qualification historique», ajoute celui qui a offert à l’Algérie son premier titre majeur à savoir, la Coupe d’Afrique des F. R. nations de 1990.

«Je n’ai pas eu le courage de voir les dernières minutes du match» ● Par M. Stitou

INVITÉ par une chaîne sportive à Doha (Qatar), Lakhdar Belloumi était vraiment aux anges à l’issue du match d’avant-hier. «Pour rien vous cacher, je n’ai pas eu le courage de regarder les ultimes instants de la partie. J’ai quitté le studio et lorsqu’on m’a annoncé que l’EN a gagné le match, la première chose qui traversa mon esprit, c’était cette hogra dont on était les victimes au Caire. Je pense que psychologiquement, nos joueurs, qui se sont sentis lésés samedi, sont rentrés sur le

● Par M. Stitou

ZAHIR TIAB : «Le mérite revient à Chaouchi»

terrain avec la ferme détermination de prendre une revanche. En un mot, les incidents, le mauvais arbitrage et le traitement qui a été réservé à nos supporters au Caire ont stimulé nos joueurs auxquels je rends un grand hommage pour avoir réussi, malgré toutes ces difficultés, à montrer aux Egyptiens que sur le terrain, on est plus forts qu’eux», dira Lakhdar Belloumi, que nous remercions d’avoir accepté de nous livrer ses impressions au moment où il s’apprêtait à intervenir sur la chaîne de télévision M. S. qatarie.

cement de nos supporters au Soudan, à Saâdane et Raouraoua, qui ont contribué, chacun à son niveau, pour que l’EN parvienne à arracher la qualification au Mondial», rendra hommage l’ancien capitaine des Verts, qui se souvient en outre «avoir vu à la télévision, le soir du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde, les Egyptiens défiler dans les rues. Pour eux, ils étaient déjà qualifiés à la Coupe du monde. Ce soir là, j’ai qualifié ces scènes d’un manque de respect envers l’Algérie qui demeure une grande nation de football, malgré ses déboires durant la dernière décennie.» Chérif El Ouazzani a pleuré mercredi soir, «car je me suis remémoré notre mésaventure de 1989. Je n’ai pu contenir mon émotion qui était forte. Chapeau bas les Verts».

BOUSSEKINE : «La volonté des joueurs algériens a fait la différence»

● Par Mustapha G.

Le président de la JSMB Zahir Tiab a avoué qu’il croyait en cette équipe algérienne depuis le premier match qu’elle a livré dans le cadre de ces éliminatoires CAN-CM 2010.

Chaouchi. «Comme je vous l’avais dit, si Chaouchi soigne sa discipline, il sera parmi les meilleurs gardiens en Afrique. Il pourrait même signer dans un club professionnel en Europe. Il a réalisé un grand match en sortant des balles chaudes. Il a su par ses interventions, donner confiance à ses camarades et même au public algérien. Pour moi, il est incontestablement l’homme du match, Même si je dois dire que tous les joueurs ont réalisé un match énorme.» M. G.

● L’entraîneur Sami Boussekine a naturellement commencé par féliciter l’équipe algérienne pour avoir réussi à décrocher son billet qualificatif pour la Coupe du monde 2010. «Félicitations au peuple algérien, ainsi qu’au gouvernement pour cette qualification à la Coupe du monde. Il faut féliciter aussi le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, pour tous les efforts qu’il a fournis depuis son retour aux affaires du football. Je n’oublierai pas le staff technique, de Saâdane jusqu’au préparateur physique. Et surtout les joueurs qui ont réalisé un match héroïque et qui méritent la qualification.» L’ancien entraîneur des Vert et Rouge de la JSMB n’a pas tari d’éloges toutefois sur l’adversaire de l’Algérie, à savoir l’Egypte. «L’Egypte restera cette grande équipe qui a représenté de la meilleure manière le football arabe lors des deux dernières éditions de la Coupe d’Afrique des nations. L’Egypte a réalisé de son côté un grand match et aurait pu se qualifier, mais c’est la volonté des joueurs algéM. G. riens qui a fait la différence.»

7

édition du samedi 21 novembre 2009

CERBAH

» u e v e n n o m e d r e i f s i u s e «J ● Entretien réalisé par Amirouche Boudjedou

Il fut un héros national en 1982, on le surnommait le Chat, Mehdi Cerbah a fait les beaux jours de la sélection nationale et de la JSK durant les années 1980. Il exerce actuellement le métier d’entraîneur au Sad du Qatar, Son souhait le plus cher, c’est de rentrer en Algérie et faire profiter son pays de son expérience. Ce que la plupart ne savent pas, c’est qu’il est l’oncle de Chaouchi. Mehdi a passé le flambeau à Faouzi, son neveu, qui était un héros national mercredi passé, comme il le fut lui-même. - Bonjour Mehdi, comment vous allez ?

- Comme tous les Algériens, je suis très heureux et très fier d’être un Algérien. On n’a pas fêté la qualification comme vous l’avez fait en Algérie, parce qu’on est seulement 2 000, et ils sont 54

000. Cela ne nous a pas empêchés de faire la fête, à notre façon bien sûr.

- Que pensez-vous de l’attitude des Egyptiens avant, durant et après le match?

- Mais ils ont toujours été comme ça. Ils ont fait la même chose en 1984. Il ne faut pas accorder trop d’importance à ce qu’ils disent. Nous, on est au Mondial, fêtons notre qualification. On partira en Afrique du Sud, alors qu’eux, ils resteront à la maison, ils nous regarderont jouer à la télévision. Le train est passé, il ne leur reste qu’à attendre 2014, et espérer ne pas croiser, une nouvelle fois, notre chemin…

- Que pensez-vous de la prestation de votre neveu Faouzi Chaouchi ?

- Faouzi a fait un grand match. Je suis fier de lui. L’Egypte a créé quatre actions dangereuses, et elles ont toutes été arrêtées par Chaouchi. Rien que pour cela, il mérite le titre d’homme du match.

- Pensez-vous que Chaouchi a gagné sa place en sélection ?

- Ce n’est pas à moi de dire cela, mais à mon avis, Saâdane et

UNE PRIME IZMIL (acteur et cousin) SPÉCIALE «Merci Faouzi»

M. S.

MECHICHE : «Cette performance nous sera d’un bon apport moral» IL N’EST un secret pour personne que la qualification des Verts au Mondial-2010 sera, à coup sûr, d’un apport motivant pour le sport national en général et le football en particulier. A la veille de la finale de la Coupe de la CAF qui opposera le club sétifien au Stade Malien, tout le monde à Sétif est unanime à dire que cette performance donnera un plus aux capés d’Ali Mechiche pour aller chercher cette consécration et confirmer le retour au premier plan du football algérien, sur le plan continental, après une longue période de disette. «Tout à fait, je pense que cette performance nous sera d’un bon apport moral en vue de la finale de la Coupe de la CAF», nous a dit le coach ententiste, lequel s’est déclaré en outre comblé de joie après le succès des Algériens à Khartoum. «C’est un moment historique. On est fiers de ce qu’a fait notre équipe nationale.

Compétition

LE HÉROS DE GIJON EST L’ONCLE DU HÉROS DE KHARTOUM

BELLOUMI :

CHÉRIF EL OUAZZANI : «Souvenez-vous, ils avaient défilé le soir du tirage au sort»

● Les anciens joueurs de l’antique Sitifs, qui ont par le passé eu l’honneur de porter les couleurs nationales, on un sentiment de PRÉSENT sur le terrain lors du fierté et de bonheur qu’ils affichent a l’issue de l’exploit réalisé match de triste mémoire pour les par les Fennecs. «Que voulez-vous que je vous dise, c’est un Algériens en 1989, Si Tahar jour inoubliable pour moi. C’est vrai que j’ai eu à vivre d’autres Chérif El Ouazzani avait du mal instants de joie, mais la qualification de notre équipe nationale à dissimuler sa joie après la quapour le Mondial 2010 restera pour moi un moment fort de ma lification méritée de l’Algérie vie. Je suis, en tous les cas, content et fier de cette performance», pour le Mondial-2010. «Nos nous a dit de son côté l’ancien fougueux arrière gauche interna- joueurs ont été des hommes tional, sétifien Kamel Adjas, en l’occurrence, qui avait été, avec un grand H, j’ai surtout comme la plupart des Algériens, confiant quant aux moyens de apprécié les prestations de notre équipe d’aller jusqu’au bout et arracher son ticket pour le Karim Ziani qui a montré qu’il Mondial de Johannesburg. «Nous avons, à mon sens, un bon est le vrai leader de l’équipe et groupe capable de faire encore mieux à l’avenir. Tout ce que je plus particulièrement celle de souhaite, c’est qu’on protège cette équipe et lui donner les Faouzi Chaouchi. Cette quamoyens nécessaires pour bien se préparer aussi bien pour la lification est le fruit du travail Coupe du monde que pour la CAN-2010. Et puis, j’estime que de tout un ensemble, du précette qualification à la Coupe du monde donnera un plus à notre sident de la République qui a football», a ajouté encore celui qu’on aime appeler le pris la louable initiative de F. R. prendre en charge le déplaCombattant.

«LORSQUE j’ai vu cette équipe jouer son premier match et constaté avec quelle volonté elle jouait, je me suis dit qu’elle ira loin. Comparativement à la rencontre de samedi passé au Caire, l’équipe a changé, même la tactique a changé. Saâdane a opté pour l’attaque, car le jeu algérien est à la base porté vers l’avant. Physiquement, l’équipe était bonne, techniquement elle était meilleure que l’Egypte. Le jeu collectif des Algériens a posé problème à l’adversaire.» Pour le boss des Vert et Rouge de la JSMB, le mérite de cette qualification des Verts à la Coupe du monde revient à

édition du samedi 21 novembre 2009

● Selon des sources proches de l’entourage de l’EN, un Algérien, habitant les Etats-Unis et après avoir constaté de visu la part prépondérante prise par Chaouchi dans la qualif’ au mondial, aurait promis à l’actuel keeper de l’ESS une prime spéciale de 15 000 euros. La même source nous informera que la même personne fera de même avec Gaouaoui pour ne pas faire de différence entre les deux portiers.

● «Tu a été exceptionnel. Tu nous as permis de rêver. De croire très fort que n’importe quel rêve peut se concrétiser. Rien que pour cela, Faouzi, merci ! Je remercie aussi, à l’occasion, le public soudanais, tous les Algériens, surtout le président Bouteflika qui a mis à la disposition de son peuple tous les moyens pour lui permettre de suivre les Verts partout. Sans oublier la presse qui a été partout et dans chaque coin pour relater la vérité.»

F. R.

- On dirait qu’il suit votre chemin. La JSK, puis l’EN, et maintenant la Coupe du monde…

- Il ne faut pas oublier que son père était un gardien de but, et moi, son oncle aussi. Et pour votre information, j’ai un fils qui est aussi gardien de but. C’est héréditaire. J’espère seulement qu’il saura gérer sa carrière, car il a beaucoup de talent.

- Revenons à vous. Allez-vous bien au Qatar ?

- Dieu merci, je vais très bien. Les gens avec qui je travaille me respectent énormément. On est bien payés, donc de ce côté-là, tout va très bien. Mais je ne vous cache pas que l’Algérie me manque énormément. J’ai une envie folle de rentrer au pays, et lui faire profiter de mon expérience comme joueur, et maintenant comme qu’entraîneur. A. B.

SA MAMAN :

«Je n’ai pas cessé de prier»

● «Je n’ai pas cessé de prier pour que mon fils et tous ses camarades réussissent le pari. Dieu merci, leur travail a été récompensé. Ils ont fait plaisir à tout un peuple et cela malgré la difficulté de la tâche. On remercie chaque personne qui a cru en mon fils. Hamdoullah, l’Algérie est en joie. Espérons que ça ne cessera pas. On souhaite que ce soit le début d’un long chemin rempli de bonheur et de réussite pour les Algériens qui ont montré qu’ils le méritent.»

SON PAPA :

«Fier de mon fils» ● «J’ai suivi la partie avec les habitants de la cité. Les autorités locales ont mis un écran géant à la disposition des supporters de l’EN. J’ai explosé de joie, comme tout Algérien à la fin de la partie. J’ai vu des jeunes aller du côté de la maison pour entrer chez moi très heureux après la prestation de mon fils et de ses camarades. On est heureux. Les joueurs se sont donné à fond la caisse, on les remercie. On remercie le président Bouteflika pour son soutien. On rend hommage à tous les Algériens qui ont fait le déplacement au Caire et au Soudan pour soutenir l’EN et ce peuple qui a été à la hauteur. Espérons que la suite continuera d’être excellente pour que la joie ne quitte pas ce pays. Je suis fier de mon fils. Sincèrement, je connais le talent et le sang-froid de mon fils et je savais qu’on allait gagner. Je savais qu’il allait faire un grand match. C’était évident.»

SON PÈRE COLLECTIONNE T TOUS LES ARTICLES PARLAN DE SON FILS

premier fan, ne ● Son père, qui est aussi son de son fils Faouzi. le par on où , icle rate aucun art Ali qui est le Il fait de même pour son fils éa. Kol à 10 éro num capitaine et le

SA GRANDE SŒUR :

SON FRÈRE (ALI) :

● «C’est moi la dernière qui lui ai parlé. J’étais sur les nerfs, mais lui, il m’a rassuré en me disant qu’il allait faire le maximum pour aller au Mondial. C’est ce qui fut. J’étais heureuse au coup de sifflet final. Je ne m’attendais pas à cette victoire, mais Dieu merci, on a eu ce qu’on voulait. Je remercie toutes les personnes qui ont cru au talent de mon frère. En fait, à la fin du match, Faouzi m’a appelé pour me dire d’ouvrir les portes aux habitants pour participer à leur joie même en étant à des milliers de kilomètres.»

● «Très heureux pour la victoire. Au coup de sifflet final, j’allais sortir pour voir l’ambiance. Dès que j’ai ouvert la porte, j’ai été envahi par une vague de fans venus à la maison du gardien de l’EN. J’ai vu des gens chez moi qui enlaçaient tout ce qui était à Faouzi. Certains embrassaient sa photo dans le cadre. D’autres demandaient à ma mère un vêtement à lui pour l’embrasser. C’était grandiose de voir cela. En tous les cas, je remercie le Tout-Bordj Menaïel en particulier et toute l’Algérie en général pour cette joie et cette émotion qu’ils nous font vivre ces temps-ci.»

«A la fin du match, il m’a appelé pour me dire d’ouvrir les portes aux habitants» J’espère que cette performance sera le début d’une belle page pour le football algérien pour les années à venir», souligne encore l’ancien driver du MC Saïda.

l’Algérie ont la chance d’avoir deux gardiens de but de la trempe de Faouzi et Gaouaoui. C’est un acquis très important. La fougue et le talent de Chaouchi et l’expérience et la sagesse de Gaouaoui font d’eux d’excellents gardiens de but.

«J’ai vu des gens chez moi qui enlaçaient tout ce qui était à Faouzi»

6 Compétition

VIRÉE À BORDJ MÉNAÏEL SUR LES TRACES D’UN LION ● On est arrivés sur la terre qui l’a vu naître et où il a prononcé ses premiers mots. Une terre qui est fière de son fils, des habitants qui l’adorent et qui n’ont d’yeux que pour lui. Il est le gars simple, celui qui ne la ne joue pas, l’homme qui est là quand on a besoin de lui. Chaque femme, chaque homme, petit ou grand qu’on a rencontré chez lui ou dehors dans les rues de Bordj Menaïel vous le dira. Même en étant l’un des Verts, il n’a pas changé de. Il reste zen quand les gens sont stressés. Il peut jouer sur le moral des joueurs quand il se trouve sur le terrain. Comment ? C’est sa nature. D’ailleurs, il le dit : «Je suis comme ça.» Cette virée chez celui qui a fait la différence ce 18 novembre à Khartoum et qui n’est autre que Faouzi a été riche par les émotions, les rires et les larmes de joie. Depuis notre arrivée à Bordj Menaïel, les youyous des femmes n’ont pas arrêté de donner de la voix à cette partie du pays. Arrivés devant la porte, chez lui, on trouva plein de gens venus spécialement pour le remercier, pour lui montrer qu’ils sont fiers de lui. On a été reçus par la famille qui, comme à ses habitudes, ne ferme jamais la porte devant ses invités. On a passé le hall pour rejoindre le salon où se trouvait notre héros qui, malgré la fatigue et le fait de ne pas avoir dormir depuis une «éternité», est resté avec nous. Il a rigolé, parlé, joué au jeu des questions-réponses. Mais en aucun cas, il n’a voulu revenir avec ses souvenirs du Caire. Car pour lui, les Egyptiens, c’est de l’histoire ancienne. Aujourd’hui, c’est nous qui avons validé le billet au Mondial. Alors parlons seulement de cela et de ce qu’on pourra améliorer et faire pour être à la hauteur comme ce fameux 18 qui restera gravé dans les mémoires de chaque Algérien et Algérienne. Il nous a ouvert grands ses bras et sa maison pour nous accueillir. Sa famille, trop géniale, et cette maman qu’on n’oubliera jamais, qui prie pour chaque Algérien afin qu’il réussisse, ont insisté pour partager les gâteaux avec elles. Une grande tarte offerte par les habitants sous forme de drapeau. Cette famille a ouvert son cœur aussi pour décrire la joie qui ne peut s’exprimer par les mots, mais qu’on tentera de décrire avec les moyens du bord.

Mecherara va lever sa suspension

● Le président de la Ligue nationale, Mecherara, aurait certifié à Chaouchi qu’il lèvera la suspension de 4 matches à notre héros. Une façon de le remercier pour le match de mercredi dernier.

édition du samedi 21 novembre 2009

CHAOUCHI REÇU COMME UN HÉROS ● Par Amina Z.

Il était midi trente quand la voiture de Chaouchi arrive à l’entrée de Bordj Ménaïel. Les gens étaient là pour l’accueil. DÈS QU’ON L’A APERÇU, des youyous et des chants de gloire, qui vous donnent la chair de poule, fusaient de partout. Tout le monde était là pour vivre l’événement, car le héros de Bordj Ménaïel et de toute l’Algérie est arrivé. Certains ont préféré immortaliser le moment par des prises de photos et de vidéos. Un pâtissier a préféré exprimer sa joie par une grande tarte en forme de drapeau algérien qu’il a offert à Chaouchi. On se bouscule pour faire une accolade à l’héros. Difficilement, il rentre enfin chez lui pour se reposer. Mais rien à faire, on ne vous laissera pas seul Faouzi, on a hâte de te parler, d’avoir des nouvelles. La maman,

pleine d’hospitalité, va à la cuisine pour préparer aux présents du café et des limonades, sans oublier les gâteaux qui accompagnent le tout. Tout le monde ne veut pas quitter celui qui a fait que les Egyptiens n’inscrivent pas de but aux Algériens au Soudan. Le fait d’être du même patelin a fait que les présents se louent ce mérite d’être l’ami ou le voisin, ou encore le camarade de classe. Chacun exprime ses sentiments à sa façon. Il y aura une soirée pour ce géant au siège de la mairie. Le président de l’APC lui préparera une fête spéciale pour le remercier. Ainsi, on laissera reposer notre héros avec sa famille pour revenir le lendemain, car ce n’est que le début de la joie, puisque un autre festin et une autre surprise sont attendus dans les heures qui viennent, nous ont affirmé les habitants de Bordj Ménaïel. A. Z.

«Merci Algérie»

COMPÉTITION a rendu visite à la famille du magnifique Madjid Bougherra, qui a fait honneur aux Algériens et aussi aux gens de la ville de Hadjout, qui sont fiers de lui plus que jamais. Lorsqu’on a fait le déplacement chez la famille Maroc,

- Je me donne à fond pour aider mes camarades pour assurer le billet qualificatif pour l’Afrique du Sud. En tous les cas, on l’a mérité amplement. On a montré qui était les meilleurs.

- Les Egyptiens étaient très heureux de voir Chaouchi. Ils se sont dit qu’ils vont valider la qualif…

- Mais, Dieu n’a pas concrétisé leur vœu. Car, c’est nous qui méritons cette victoire. Je savais qu’ils allaient croire que notre point faible serait le gardien.

- C’était les premières minutes de Faouzi dans un match officiel de l’EN…

- Mais, ça ne m’a pas empêché d’être concentré. Je n’ai pas été impressionné. Je voulais que mes camarades marquent un but, une façon de leur rendre la monnaie de leur pièce.

number one ?

- Je n’ai pas envie de me rappeler notre passage au Caire, car c’est un calvaire. Néanmoins, je tiens à dire, que quand j’ai su que j’allais jouer le match d’après, j’étais aux anges. Je me suis dit, ta chance est venue, montre que tu mérites ta place en EN. Dieu merci, le plus important c’est que l’Algérie a gagné.

- On était là à prier pour que vous ne la ratez pas …

- J’étais dans le match à 1000%. Tous mes camarades étaient gonflés à bloc. Même le banc était déchaîné. On voulait tous montrer aux Egyptiens qu’on est supérieurs.

- Avant la fin de la mi-temps, Antar Yahia exauce votre souhait

- J’étais aux anges. A un certain moment, on s’est dit que nous n’étions pas au Soudan, mais à Blida.

- Après la victoire au Soudan qui a permis aux Algériens de renouer avec la coupe du monde, qu’avez-vous fait ?

- Après le match, j’ai pris place audessus de ma cage. J’ai crié - On imagine que c’était et j’ai chanté comme une grosse pression sur tous les Algériens qui ◗ «J’avais vos épaules… étaient en extase. Ce - Pas du tout. Bien cette rage de fut un moment très au contraire, j’avais vaincre comme fort dans notre hiscette rage de vaincre toire. chaque Algérien. comme chaque - Que ce soit Car, c’est devenu Algérien. Car, c’est l’Etat ou le devenu une question une question de peuple, tout le de nif pour nous.

nif pour nous.» monde était pré- Au fil du temps, les sent pour vous… Egyptiens ont compris - Absolument. Je n’ouque ce Chaouchi n’était pas blierai pas la lettre que nous a une tâche facile… envoyée le président Bouteflika. Il - Effectivement, et c’est l’un des éléments qui a fait douter les Egyptiens. On a tenu jusqu’à la fin et voilà, on est en train de savourer ce succès chez nous.

- On se demande comment vous faites pour rester zen dans n’importe quelle situation ?

- C’est ma nature. J’aime ces matches à pression. Je me nourris de cette force qui me donne des ailes. Je ne crains que le Bon Dieu.

- Qu’avez-vous ressenti quand vous aviez su que ça sera vous le

HADJOUT FIÈRE de son Bougherra

puisque c’est le nom de jeune fille de la mère de Madjid, qui est originaire de l’ex-Marengo, on a trouvé toute la famille réunie dans la maison de l’homme qui est derrière la bonne éducation et le nationalisme de Bougherra, son grand-père, un ancien moudjahid de 85 ans, qui a éduqué et inculqué à Madjid, ses frères et sœurs l’amour de la patrie. Ce qui explique tout l’amour de Madjid à son pays. La famille de Bougherra nous a accueillis à bras ouverts et on a pu recueillir quelques déclarations de ses membres qui étaient présents. ◗ Famille, amis et fans

nous a demandé de gagner le rendezvous. On lui a montré qu’il n’avait pas tort. Tout le monde a mis du sien et voilà l’Algérie est en Afrique du Sud.

- Vos premières déclarations furent : «Je dédie cette victoire à Hannachi»…

- Il a cru en moi. Il avait crié haut et fort que je méritais ma place en EN. Saâdane me convoque et je montre au coach et à tout le monde que Hannachi avait raison.

- Vous attendiez-vous à un tel

«ON A VU le match en famille, mais personnellement, je n’ai pas pu le suivre du début à la fin. J’étais très énervé, surtout après ce qui s’est passé au Caire. On a pu contacter Madjid après l’agression du bus de l’équipe et il nous avait rassurés, il nous avait dit qu’il était impossible de gagner avec tout ce que les Egyptiens leur avaient fait et les conditions qu’ils avaient trouvé là-bas. Il nous a même ajouté qu’heureuse-

accueil du peuple algérien ?

- Bien sûr que oui. Je m’attendais que notre peuple nous accueille comme il se doit. Notre Algérie mérite la réussite et le bonheur. Ses enfants feront en sorte de tout mettre en œuvre pour être toujours à la hauteur. Néanmoins, c’était un moment très fort.

- Après 5 heures de vol, vous avez passé des heures en bus pour voir vos fans avant d’aller au Palais du Peuple rencontrer le premier magistrat du pays. Un jour non stop…

- Et ça continue au même rythme. Ce n’est pas grave, je sais que les Algériens tenaient à nous voir et nous aussi, on voulait les remercier pour leur soutien. On a échangé nos joies et nos éclats de rire. On était reçus comme des héros.

- Mais, vous êtes des héros…

- Merci, on promet de faire de notre mieux, de se battre encore et plus fort pour que le drapeau algérien flottera toujours en haut.

- Avant de rentrer à la maison, vous étiez reçu comme il se doit à Bordj Ménaïel…

- Bordj Ménaïel, c’est mon patelin, c’est là où j’ai grandi et se trouve ma famille. J’ai été très bien reçu. Que ce soit les autorités locales ou les citoyens, tout le monde était là pour moi et pour les Verts, je suis honoré de faire partie d’eux. Je les remercie du fond du cœur et je leur promets de faire le maximum pour être toujours à la hauteur. A. Z.

IKRAM (SA PETITE SŒUR)

«J’attendais que Ziani marque»

● «Je suis fan de Ziani et j’attendais qu’il marque face aux Egyptiens. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Néanmoins, ce n’est pas grave, puisque l’Algérie a validé son billet pour le Mondial. J’aime mon frère, j’aime aussi Gaouaoui, Matmour, Bouguerra, Saïfi, Ghezzal, Antar et Ziani bien sûr. Ce sont des potes à mon frère et à moi aussi.»

◗ Cousin, ami, oncle Mustapha et oncle Khaled.

RABAH, so frère : «C’est le chouchou de la famille» rencontre ici en famille, je savais que l’ambiance ici serait meilleure qu’en France, et au coup de sifflé final c’était l’explosion.

● Entretien réalisé par Hilel Kaci

- Comment vous avez vécu l’agression des Egyptiens contre le bus des joueurs ?

- J’étais déçu comme tout le monde, la FIFA aurait dû faire quelque chose avec des sanctions sévères. Heureusement on a gagné la qualification 4 jours après au Soudan.

- Comment vous avez trouvé l’ambiance ici à Hadjout ?

◗ Un ami, son oncle Khaled et son frère Rabah.

- Et comment vous avez vécu le match du Soudan ?

ment qu’ils n’ont pas gagné, parce que si cela avait été le cas, ni eux ni les supporters ne seraient revenus indemnes. Toutefois, il nous avait promis qu’ils reviendraient avec la qualification du Soudan et il a tenu sa promesse. Aussi, je profite de cette occasion, pour remercier le premier magistrat du pays et aussi Saâdane et je dédie cette qualification à tous les Maghrébins et à tous les Arabes et musulmans.»

KHALED, son autre oncle : «Madjid et ses coéquipiers ont démontré leur courage»

- C’est inoubliable, on m’a accueilli à bras ouvert, des supporters m’on porté sur leurs épaules, ici a Hadjout on aime beaucoup mon frère.

MERAKCHI HAMID (ex-joueur de l’EN):

«Le football algérien est encore vivant» Il fait partie des joueurs qui ont fait les beaux jours de la sélection nationale. Cet avant-centre aux qualités exceptionnelles avait marqué son passage en EN, mais a vu subitement sa carrière footballistique internationale stoppée, par d’une méchante blessure. Actuellement sociétaire dans une équipe de régionale 1, l’IS Tlemcen, Merakchi reconnaît que la qualification des Verts n’était guère facile, mais amplement méritée.

football avant de prendre définitivement ma retraite. En dehors du football, je m’occupe de mes affaires personnelles et de ma petite famille.

- Un commentaire sur la qualification de l’EN au Mondial ?

- Je suis très content pour les joueurs de l’équipe nationale qui, sans relâche, se sont vraiment dépensés sur le terrain. Ils ont prouvé que nous avons une équipe qui sait jouer au football. C’est le rêve de tout un peuple qui s’est réalisé. Le mérite - On ne vous voit plus à Témouchent, revient également à Cheikh Saâdane, qui a su déployer ses éléments sur le terrain. quelles sont vos nouvelles ? - Je vais très bien merci. A présent, je - Comment avez-vous vécu le fais partie de l’effectif de l’IS Tlemcen, la match ? - Franchement, j’étais très optimiste seconde équipe de Tlemcen après le WAT. Je suis en train de profiter de ma avant le coup d’envoi. J’étais sûr qu’on petite forme pour rester en contact avec le allait les battre. La défaite du Caire et les

AIN TAYA

Disc-jjockey non stop

◗ La grande famille.

- Un mot sur votre frère ?

D E L A Q U A L I F I C AT I O N

● Au coup de sifflet final de l’arbitre seychellois, les Sétifiens sont sortis dans les rues, femmes, hommes, vieux, jeunes et même les petits, pour célébrer cette qualification. Tout ce beau monde a passé une nuit à faire la fête et à commenter les prouesses des Verts, notamment du portier de l’Entente et de l’équipe nationale, Fawzi Chaouchi. En tous les cas, les Sétifiens réservront un accueil chaleureux pour les quatre héros de l’équipe nationale societaire de L’ESS dès leur retour à Sétif aujourd’hui, pour commencer les préparations pour le match de l’UNAF et la finale de la Coupe de CAF. Des milliers de supporters de l’Entente sont attendus lors de la séanK. A. ce de demain prévue à 18h.

● «Tous les Algériens ont vu le match avec la peur au ventre, surtout après tout ce qui s’est passé au Caire. Malgré la défaite en Egypte, les joueurs ont montré leur courage et leur amour du pays. Ils nous ont rendu espoir, toute l’équipe a été magnifique. Je tire chapeau aux joueurs, parce qu’ils ont montré une grande volonté.»

- Madjid est le plus jeune des garçons, c’est le - J’étais devant la télé ici à Hadjout, j’ai pris le vol spécialement de Paris et je suis arrivé seule- chouchou de la famille, on est très fiers de lui. H. K. ment une heure avant le match, j’ai tenu à voir la

ILS PARLENT

SETIF

Les Sétifiens attendent leurs héros

MUSTAPHA, son oncle «Madjid a tenu sa promesse»

- Justement, qu’avez-vous ressenti quand vous aviez vu le stade de Khartoum bondé d’Algériens ?

- Une fois qu’on a marqué le but, je me suis dit, voilà, c’est ton heure. A toi maintenant de montrer que tu es là pour défendre les couleurs de ton pays.

◗ La mère de Madjid, son grand-père, son frère Rabah et sa grand-mère.

Il est l’un des guerriers algériens qui ont permis à leur pays de se qualifier pour la 3e fois à une phase finale de la Coupe du monde dans l’histoire du football national.

- C’était un match à ne pas perdre pour les deux équipes. On ne pouvait faire autrement. Surtout après avoir vu tout ce public venu au Soudan pour soutenir les Verts. Il y aussi la lettre que nous a envoyée le président de la République qui nous a réchauffé le cœur.

et le souhait de tout Algérien…

19

édition du samedi 21 novembre 2009

● Par Hilel Kaci

- Que diriez-vous du rendez-vous de mercredi dernier ?

- Merci pour la prestation énorme que vous avez présentée face aux Egyptiens…

Compétition

agressions subies les ont énormément affectés. Ils étaient très bien concentrés sur cette rencontre. Beaucoup d’indices m’ont rassuré sur cette qualification dont celui de l’arrêt spectaculaire du gardien Chaouchi qui avait mis à partir de cet instant en confiance ses coéquipiers. Ajoutez le coaching de Saâdane qui avait su gérer l’avantage des Verts.

- Qu’avez-vous ressenti au coup de sifflet final ?

- J’étais très heureux pour la qualification et surtout pour l’ambiance indescriptible qui s’en est suivie. Les hommes de Saâdane ont prouvé que le football algérien est encore vivant malgré certains comportements mafieux. Grâce à leur exploit, le peuple algérien a retrouvé la Mohamed M. joie et le sourire.

● La ville d’Aïn Taya, à l’est d’Alger, a bien fêté la qualification de l’EN.La famille Sabaghi a organisé un discjockey non-stop. La fête a duré jusqu’à une heure tardive de la nuit où les jeunes et moins jeunes ont dansé et chanté au rythme de One two tree, viva l’Algérie. «On a payé le disc-jockey nous-mêmes pour fêter la qualification de l’Algérie et permettre aux enfants du quartier de se régaler. On remercie notre EN qui nous a vraiment donné de la joie», nous a déclaré un membre de la famille Sabaghi. N. S.

Milia : «Une ère nouvelle commence pour notre football» ● «Par cette qualification au Mondial2010, je crois que nous avons démontré que notre football est de retour sur la scène internationale. C’est une ère nouvelle qui commence pour notre football. Que nos clubs profitent de cette occasion pour travailler plus et maintenir ce rythme que notre team national vient d’atteindre», nous a déclaré, à chaud, le président de l’ASK, Hacène Milia, qui était tout heureux de la qualification de l’Algérie au Mondial-2010. R. G.

20 Compétition édition du samedi

21 novembre 2009

Compétition

5

édition du samedi 21 novembre 2009

● DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX À KHARTOUM : YOUNÈS GUESSOUM, AHMED IFTICEN, SMAÏL M. A., M. ZERROUKI ET ASMA H. A.

BLIDA

CONSTANTINE Yahia Yahia !

Les Blidéens réclament une fête à Tchaker

● Par Mohamed Tebbal

D’une seule voix, les Constantinois ont poussé un cri de joie, venu du plus profond des entrailles, un cri de joie et de rage mélangé, après toutes les humiliations subies au Caire.

le de le vil la é jou a rôle qu’ Blida dans la qualification des Fennecs au Mondial. Cette ville a abrité toutes les rencontres des Verts durant son parcours pour la qualification. A cet effet, les habitants de cette ville réclament l’organisation d’une grande fête au stade Tchaker avec la présence des joueurs de l’EN pour qu’ils puissent exprimer leur joie et féliciter les coéquipiers de Ziani pour leur belle prestation. ■ Nul ne pourra nier

TOUS ont crié Tahia l’Algérie ! Comme l’auteur du but, le héros de tout un peuple qui a fait rentrer tout le peuple en transe avec sa reprise en pleine lucarne.

Les handicapés aussi avec les Verts

Témoignages sur l’accueil des Soudanais

qui nous a soutenus. Cela restera gravé dans nos mémoires, surtout qu’on a découvert de nouveaux frères».

Plusieurs supporters de Blida ont fait le déplacement à Khartoum. Compétition a pris attache avec certains d’entre eux pour recueillir leurs impressions sur leur séjour.

OUALID CHADI : «Le peuple soudanais est hospitalier»

SOFIANE BEREKA : «On a découvert de nouveaux frères»

■ «Je le dis haut et fort, le peuple souda-

■ «Je suis très touché par la réaction du

peuple soudanais qui nous a bien accueillis et

nais est charitable, hospitalier et surtout reconnaissant. Il nous a réservé un accueil chaleureux, surtout les gens les plus aisés de ce pays qui nous ont aidés, je n’oublierai jamais ce geste de fraternité.» A. D.

ANNABA

Les étudiants rendent hommage à El Khadra

L’Université d’Annaba n’a pas été en marge de l’événement créé par la qualification de l’EN en Coupe du monde. JEUDI MATIN, dès 7h30, les étudiants qui arrivaient par groupes au campus de Sidi Ammar, étaient tous vêtus aux couleurs nationales. Écharpes, emblèmes sur le dos, tenues spéciales en vert, banc et rouge, khimar aux mêmes couleurs les étudiants et les étudiantes n’étaient pas venus pour entrer dans les amphis, mais plutôt pour faire la fête. A 8h, les premiers youyous fusaient accompagnés d’autres venant des chambres des cités du 19-Mai et des 2 000 lits. Les premiers groupes, qui formaient déjà une grande file, commencent leur défilé en faisant un grand cortège qui va faire le tour du campus reprenant en chœur : «One, two, three, viva l’Algérie» ou «Maâk Ya El Khadra n’dirou hala». Les voitures qui arrivaient formaient elles aussi un cortège derrière, tous klaxons en marche et tous feux allumés.

Un spectacle très beau à voir et qui souleva l’admiration de tout le personnel de l’université qui admirait cela des fenêtres des bureaux. Les services de sécurité de l’université, déploient d’énormes efforts pour cadrer la situation et éviter tout dépassement, surtout de la part de certains étudiants se permettant des fantaisies et de petites cascades avec leurs voitures. A 10 heures, c’est carrément un grand rassemblement au niveau de la place centrale et là, brandissant les drapeaux, les étudiants vont

se distinguer par un spectacle extraordinaire, chantant la fierté nationale et rendant hommage à El Khadra. La fête à l’université, créée par les étudiants, a duré jusqu’aux environs de 14 heures, puis les étudiants se sont dispersés qui pour rejoindre la fête à la placette de Sidi Ammar, qui pour regagner Annaba où le cours de la Révolution est en ébullition, les hauts parleurs diffusant des chansons dédiées à l’EN. C’était tout simplement grandiose. B. R.

Les Annabis rallieront l’Afrique du Sud par voie terrestre LA MAJORITÉ des supporters annabis croient plus que jamais en cette EN qui représente désormais leur fierté. Tous rêvent déjà de la coupe d’Afrique et restent convaincus que durant la CAN, elle va éblouir davantage. Une bonne partie de ceux rencontrés se prépare déjà pour aller en Angola au mois de janvier prochain encourager les Verts et vivre l’événement. Ainsi, nous apprend-on, des tenues spéciales sont en train d’être confectionnées pour l’occasion. D’autres groupes se préparent déjà pour rallier l’Afrique du Sud par des moyens terrestres et cartes géographiques à l’appui, ils étudient le relief pour définir une feuille de route. B. R.

leur racine et leur pays. «L’EN et l’USMAn coulent dans mes veines. Je suis prêt à mourir pour elles», nous dit «Babaille», ce supporter acharné des Tuniques rouges handicapé d’un pied, mais qui ne rate aucune occasion pour se déplacer. «Je n’ai pas été au Soudan, mais je vais me rattraper et je serai en Angola en janvier et en Afrique du Sud au mois de juillet», promet-il. B. R.

on aurait gagné au Caire»

Algériens. Yahia le bien nommé a sauvé notre honneur bafoué. Yahia qui a quitté ses camarades à vingt minutes de la fin, mais qu’à cela ne tienne, son remplaçant, Zaoui, a bien tenu le coup, c’est la preuve que l’Algérien poussé à l’extrême, fait ressortir le meilleur de lui-même. M. T.

BORDJ BOU ARRÉRIDJ Les Criquets et les supporters de l’Entente unis au Soudan AU MÊME titre que les Chnaoua et les Harrachis, les publics bordjien et sétifien, s’étaient accordés à se rapprocher de Raouraoua sur la terre soudanaise pour demander de faire un pas pour les rassembler sous le signe du fair-play, rapporte une source autorisée, laquelle avait enchaîné que le président de la FAF avait apprécié l’initiative en promettant de la concrétiser dans un futur proche sous le signe : Non à la violence dans nos stades. L. B.

République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière Centre hospitalo-universitaire Mustapha Bacha

RECRUTE

ILS NE SONT PAS VENUS POUR LES COURS

● Par Bachir Redjel

Nos aïeux en ce mois sacré, peuvent être fiers de leur équipe de leur Yahia, ce fils pure souche famille révolutionnaire, ce fils de Sedrata. Ce bonhomme fier de ses origine algériennes avait promis a ses parents de mourir pour offrir la qualification. Ce fils d’Algérie va permettre au drapeau de flotter très haut dans la cour des grands. Yahia a fait pleurer de tristesse les enfants du Nil et a fait pleurer de joie les

SIDI AMMAR A LA PLACETTE principale, de part et d’autre de la voie, une banderole géante aux couleurs de l’USMAn, est accrochée entre deux grands poteaux électriques. Sur ces banderoles, sont ainsi suspendus des emblèmes nationaux, offrant à tout visiteur, un spectacle émouvant. Rares sont ceux qui retiennent leurs larmes en voyant cette image montrant l’amour de la jeunesse algérienne pour

«Sans tout ce qui s'est passé,

Par voie de concours sur titre : ■ 24 Médecins Généralistes ■ 01 Pharmacien Généraliste ■ 01 Chirurgien-Dentiste Généraliste

Par voie de concours sur épreuves ■ 02 administrateurs parmi les candidats titulaires d'une licence d'enseignement supérieur ou

d'un titre reconnu équivalent dans les spécialités suivantes : (sciences juridiques et administratives, sciences économiques, sciences financières, sciences politiques, sciences de la communication). ■ 01 attaché principal d'administration parmi les candidats justifiant d'un diplôme d'études universitaires appliquées ou d'un titre reconnu équivalent dans les spécialités suivantes : (sciences juridiques et administratives, sciences économiques, sciences financières, sciences politiques, sciences de la communication). ■ 01 documentaliste archiviste parmi les candidats titulaires d'une licence en bibliothéconomie ou d'un titre reconnu équivalent. ■ 05 techniciens supérieurs en informatique parmi les candidats ayant un diplôme de techniciens supérieurs en informatique ou d'un titre reconnu équivalent.

Conditions

■ Avoir la nationalité algérienne ■ Avoir un diplôme dans la filière ou un titre reconnu équivalent ■ Dégagé des obligations du Service national

Dossier à fournir ■ Demande manuscrite ■ Deux (02) photos d'identité ■ Une copie certifiée conforme à l'original de la carte d'identité nationale ■ Une copie certifiée conforme à l'original du titre, diplôme ou du niveau scolaire et/ou de

formation ■ Une copie de l'attestation certifiée conforme à l'original justifiant la situation vis-à-vis du

Service national ■ Un extrait du casier judiciaire (bulletin n° 03) en cours de validité.

Observations Les candidats intéressés doivent déposer leur dossier à la Direction des Ressources Humaines dans un délai de vingt (20) jours à compter de la date de parution du présent avis.

Compétition / PUB

ANEP 786 200 du 21/11/2009

●●● Matmour est venu nous voir Zoheir et moi pour nous dire que ce n'est qu'à présent que la grosse boule qu'il avait sur le cœur a disparu et qu'il est soulagé. Nous lui avons répondu que c'est la même chose pour nous. Etonné, il a dit : ah oui ? Content de savoir que je n'étais pas le seul dans cet état, nous a-t-il confié. Mais le gros déclic, c'est le chaleureux accueil que les Soudanais nous ont réservé à notre arrivée à l'aéroport. Les joueurs étaient très heureux de voir tout autre chose de ce qu'ils avaient vécu au Caire. Je tiens à préciser aussi que je remercie notre président de la fédération qui est un grand monsieur d'avoir devancé tout le monde, puisque Mecherara est parti le jour même où le Soudan avait été désigné pour la rencontre pour réserver l'hôtel et tout préparer sur place. Après notre défaite de samedi, l'objectif du stage c'était de faire un travail de récupération en demandant aux éléments qui avaient joué de bien récupérer et les autres de faire des séances normales.

- Quelques minutes après la défaite, vous nous aviez déclaré que vous alliez changer de tactique, on peut dire donc que tout était prévu à l'avance ?

- Tout à fait, nous avons tout prévu et étudié toutes les options. Donc, tactiquement on allait revenir au 3-5-2 ou plus exactement au 3-4-1-2 avec Yebda dans l'axe. Il fallait bloquer les couloirs qui étaient une de leurs forces et l'axe puisque le danger venait aussi du milieu notamment avec des tirs et c'est ce que nous avons réussi à faire. Aussi et comme je vous l'ai dit après le match, il y avait derrière des joueurs de qualité comme Yebda qui a bien récupéré de sa blessure et bien évidemment Chaouchi.

- On imagine que vous avez aussi effectué un grand travail psychologique durant ce stage de Khartoum ?

- Tout à fait. On a d'abord

commencé par leur dire que nous sommes dans un pays frère et ils avaient bien vu l'accueil des Soudanais. En plus, j'avais prévu que la première séance d'entraînement de dimanche soit à huis clos, mais quand j'ai vu tout ce monde venu nous encourager, j'ai dit au président il faut ouvrir les portes. Et ce qui nous a vraiment fait plaisir c'est l'annonce du président de la République qui a annoncé que 40 avions allaient transporter nos supporters pour Khartoum.

- Et il y a eu ce but d'anthologie d'Antar Yahia ?

- Quelle a été votre réaction à ce moment-là ?

N'avez-vous pas appréhendé la seconde mi-temps ?

- D'abord, on était très fiers de notre Président. Ensuite, on est partis dire aux joueurs qui n'ont cessé de réclamer nos supporters : C'est bon, ils seront là avec vous. Et croyez-moi que nous avons vu des hommes complètement transformés car ils ont repris confiance. Mais bon, nous avons poursuivi notre travail, puisque comme vous le savez, il y a eu la psychose des morts au Caire et celle-ci s'est répercutée sur certains éléments. Nous avons donc insisté pour dire qu'il faut rester en dehors de tout ça et que notre travail doit se faire sur le terrain et non en dehors, sinon on risque de passer à côté de la plaque. On leur a expliqué que ce sont les lois de la FIFA et non celles de l'ONU qui régissent un match et que même avec un esprit revanchard, il est impératif que ça reste dans le cadre sportif. Car dans le cas contraire, on risquait de se retrouver à 9 ou à 10, chose qui nous aurait handicapés fortement. La preuve, on a vu du cœur mais dans la limite d'une rencontre de football.

- Ce but, c'était le grand délire, car d'abord il est arrivé juste avant la mitemps et en plus on allait défendre du côté de notre public, et on savait qu'avec le soutien de nos supporters, c'était un atout pour tenir le coup lors de la seconde mi-temps.

- Franchement non, car comme je viens de vous le dire

X «Le match rester bien regroupé derrière attaquer, mais ce amical du mois de mars etquecontreje regrette c'est qu'on mettre le deuxième contre un mondialiste butpouvait notamment à deux ou trois reprises, mais malheureusement en Algérie»

- On vous a vu assez serein avant ce match ?

- Franchement, j'étais confiant car les joueurs, je les sentais bien contrairement au Caire. Et notre force à Khartoum en plus de notre très bonne défense derrière, c'est que même nos attaquants, à l'image de Ghezzal, Ghilès et Saïfi ont fait un travail époustouflant défensivement et sur le plan de la récupération.

j'étais très confiant. En plus, on a travaillé non seulement sur 90' mais sur 120', théoriquement bien sûr. En fait, j'avais tout prévu notamment lorsqu'ils ont procédé à des changements, j'ai contrecarré en faisant rentrer Ghilès pour bloquer. Même Ziani à qui on avait fait un marquage individuel a été intelligent et a permuté avec Meghni. Bon, il y a eu la sortie de ce dernier à la suite d'une blessure et celle d'Antar.

- Vos consignes à la mi-temps consistaient en quoi ?

- J'ai dit qu'il fallait gérer et

nous avons mal géré ces occasions. Dommage, on pouvait tuer le match. Après la pause, certes, nous avons beaucoup subi mais je dirai que nous n'avions pas un autre choix car physiquement, on était diminués et lorsque vous n'arrivez pas à conserver le ballon, vous subissez d'autant plus qu'il y avait du vent et que l'état du terrain n'était pas très bon. Dieu merci, on a tenu le coup et je suis content qu'Antar marque car il en voulait beaucoup et il a été bien récompensé.

- Vous aviez déclaré à chaud que c'était le plus beau jour de votre vie alors que vous aviez déjà réussi cet exploit par le passé ?

- Ça l'est pour la simple raison que je ne m'attendais pas au départ. La CAN oui, mais pas la Coupe du monde surtout avec des stages courts. Rappelez-vous ce je vous ai dit au premier tour qu'on commencera à croire en nous quand on gagnera à l'extérieur et c'est ce que nous avons fait en Zambie. A partir de là, j'ai commencé à y croire même si je vous dis sincèrement, là on est en Coupe du monde mais je n'y crois toujours pas. (Djelloul Zoheir intervient pour dire que nous sommes la seule équipe dans un groupe de 4 qualifiés au Mondial avec 16 points). Je suis donc heureux de voir cette unité extraordinaire et je ne voulais pas que les Algériens soient déçus. Vous avez vu la Kabylie comment est derrière l'EN et c'est pour cette raison que c'est le plus beau jour de ma vie. Lorsque vous donnez la joie aux gens, cela n'a pas de prix croyezmoi.

- C'est quoi le secret de la réussite de Rabah Saâdane ?

- Croyez-moi que c'est très dur de travailler en Algérie, mais là où je suis passé j'ai fait du bon boulot même dans les pays arabes. Peut- être que le secret de ma réussite c'est que je suis juste et honnête et lorsque je m'engage, je me sacrifie à fond. Lorsque Raouraoua était au comité olympique au temps de Haddadj, il m'a demandé de revenir après la coupe arabe avec Sétif, je lui ai demandé un temps de réflexion car je voulais prendre l'avis de ma femme qui était traumatisée après 1986, et après deux mois j'ai pris ma décision de revenir.

- Vous avez certainement votre programme de préparation pour la Coupe du monde ?

- Il y a d'abord la CAN qui nous permettra à coup sûr de travailler notre cohésion. Après, il y aura un seul stage au mois de mars très court. Pour la rencontre amicale, on n'a pas encore une idée sur notre adversaire. Ça sera bien évidemment un Mondialiste qui ne sera pas dans notre groupe et je rassure les Algériens, on jouera en Algérie car on a besoin de nos supporters.

- Vous avez eu les nerfs solides cette fois-ci ?

- Mais je voudrais juste dire que je ne pardonnerai jamais à une certaine presse qui m'a fait beaucoup de mal, notamment après la victoire face au Rwanda avec la main égyptienne, et que vous vous en sortez avec une victoire de trois buts à un et que vous lisez dans un journal qu'il faut changer le staff, c'est vraiment n'importe quoi. Donc, je ne pardonnerai pas à ces gens-là car c'est de la méchanceté gratuite. A. H. A.

4 Compétition

édition du samedi 21 novembre 2009

● DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX À KHARTOUM : YOUNÈS GUESSOUM, AHMED IFTICEN, SMAÏL M. A., M. ZERROUKI ET ASMA H. A.

DE COVERCIANO À KHARTOUM

- Avant de parler du match en lui-même, je veux revenir sur le stage de l'Italie pour dire que la situation au sein de l'équipe était catastrophique. Les 8, 9, 10 et 11, on avait un effectif très réduit. Depuis que je suis à la tête de cette équipe, nous n'avons jamais eu autant de blessés. Imaginez-vous, huit blessés parmi les titulaires avec un Bougherra qui s'est entraîné à peine 15 minutes la veille de notre départ, et Antar 10 minutes seulement. C'est pour vous dire la complexité de la tâche en se posant la question qui on va bien pouvoir aligner samedi…

- Vous voulez dire donc que deux jours avant le match, vous n'aviez pas une idée sur le onze rentrant ?

- A quel moment avez-vous décidé du onze rentrant ?

- D'abord, heureusement que le staff médical a fait un travail énorme. Grâce à cela, nous avons pu récupérer tout le monde. Mais la question qu'on s'est posée : est-ce que ces éléments vont pouvoir tenir, vu qu'ils n'ont pas joué depuis plusieurs semaines. Et là s'est posée la problématique du onze rentrant et des 18.

- Que voulez-vous dire parlà ?

- Et bien, on savait pertinemment que certains éléments allaient être à court physiquement, mais on n'avait pas d'autres choix que de les aligner vu que le système de jeu fonctionnait très bien. J'avais pour habitude de donner la liste des

- Et bien, non. Je dirai même plus, le mercredi soir, on n'avait pas encore une équipe capable de jouer la rencontre, et le pire est arrivé encore par la suite...

- Et pourquoi vous vous êtes dit ça ?

X «Le secret voulez-vous dire par de ma réussite : travail -làQue ? - Cette défaite nous a peutsérieux, justesse être sauvés la vie. Vous étiez - Justement, en tant que avec nous sur place, et tout le sélectionneur, comment et honnêteté» monde, journalistes, supporters, avez-vous vécu l'incident ? - Il faut savoir que l'accueil à l'aéroport du Caire était bon. En fait, ils nous ont bien endormis, et lors des deux minutes du trajet qui nous séparaient de l'hôtel, il y a eu la catastrophe. Cette dernière a causé un traumatisme général au niveau de toute la délégation, et croyez-moi, nous étions tous choqués. Donc, ajouter à tous ces blessés, nous avions deux autres titulaires aussi, à savoir Halliche et Lemouchia. Donc, la problématique était encore plus grande, d'autant plus que nous étions à 48 heures du match.

- Qu'est-ce que vous vous êtes dit à ce moment-là ?

- Et bien, nous étions sous le choc. Nous avons essayé d'éliminer le traumatisme, mais c'était terminé, puisque de jeunes joueurs étaient touchés et nous ont complètement échappés le jour du match. Halliche, par exemple, était victime d'une diarrhée. Pendant le match, il a été déshydraté. C'est ce qui explique ses crampes puisqu'il ne pouvait plus bouger. Dans mes plans, ce n'était pas lui qui devait sortir, puisque je pensais que ça allait être plutôt

18 joueurs 48 heures avant la rencontre, mais là, je l'ai donnée juste après le déjeuner, le jour même de la rencontre. D'ailleurs, j'ai dit aux joueurs que je ne pouvais pas faire autrement, car j'étais en train d'avancer doucement, vu la situation dramatique. Et donc exceptionnellement, j'ai donné le onze et les 18 à 14h, c'est-à-dire juste avant le départ.

- Et là, début du match catastrophique ?

- Pourtant, je leur avais dit de faire très attention à la première demi-heure, et on en caisse un but à la 2'. C'était le scénario catastrophe. En plus, ça a trop duré (17'), car c'était la grande pagaille, l'équipe était traumatisée. Bien évidemment, la raison était le guet-apens dans lequel on nous a mis, car on était seuls et c'est pour cette raison que je ne leur pardonnerai jamais. Vous rendez-vous compte, ils ont tout prévu comme leur a demandé leur président de la fédération, avec notamment la sono maximale et les baffles placés derrière les bois de Gaouaoui pour le déranger, allant jusqu'à les déplacer en seconde période.

DÈS LE COUP de sifflet salvateur de M. Eddy Maillet, le ToutOran est sorti dans les rues pour fêter l’exploit des Fennecs qui ont pris une revanche historique sur les Egyptiens. La fête a commencé à la mitemps. «Cette fois, c’est la bonne. Sur un terrain neutre, les Egyptiens ne nous ont jamais battus», nous confia, au bout des premières 45 minutes, un jeune qui se précipita même à allumer un fumigène, tellement il était confiant quant à la victoire des Verts. Cependant, après le début de la seconde mitemps, tout le monde resta muet. Dans les dernières minutes, tout le monde retenait son souffle se rappelant le match du Caire lorsqu’on a encaissé un but assassin à l’ultime minute. Partout dans les quartiers, on s’organisa de fort belle manière pour célébrer cet événement histo-

joueurs, dirigeants, ne serait sorti vivant du Cairo Stadium.

- Quels ont été vos mots à la mi-temps ?

- Je leur ai tout simplement dit qu'il faut garder le ballon. Si vous ne gardez pas la balle, vous êtes morts. Je leur ai dit ça avant la rencontre et durant la mitemps, car en courant après le ballon, on va se fatiguer, déjà qu'on l'est au vu des blessés qu'on avait.

- Vous avez décidé d'incorporer Bezzaz à droite à la place de Matmour, alors qu'habituellement il joue à gauche. Pourquoi ce choix ?

- Je vais vous rappeler quelque chose, car les gens ont tendance à oublier. Devant le Sénégal, c'est Bezzaz qui avait débloqué la situation. Ce jour-là, il a joué à droite. Vous savez, Messi est un gaucher qui joue à droite, c'est comme ça que je réponds aux personnes qui étaient étonnées par ce changement.

- A la sortie de Halliche, tous les observateurs pensaient que vous alliez incorporer Zaoui, vu le gabarit de ce dernier…

- Il faut savoir que Laïfaoui est

excellent dans le jeu aérien, malgré sa taille. Si je l'ai fait rentrer, c'est qu'à mon sens, il était plus en forme. J'ai aussi estimé que Zaoui revenait d’une blessure. Voilà donc pourquoi j'ai jugé utile de faire incorporer Laïfaoui et non Zaoui.

- Vous avez dit tout à l'heure que notre système avait jusque-là toujours fonctionné, pourquoi alors avoir joué avec seulement un seul attaquant ?

- Croyez-moi que si tous nos joueurs étaient en forme, nous aurions gagné ce match car dans notre esprit et dès le départ, nous étions partis pour les battre. Bougherra, Antar et Ziani n'étaient pas à leur niveau en plus de Halliche et de Lemouchia. Donc, il fallait être fou pour dégarnir et jouer avec deux avant-centres, car je connaissais les forces de cette équipe égyptienne. Maintenant, comme je vous l'ai déjà dit, cette défaite nous a sauvés la vie car on a mis quatre heures pour sortir du stade et nos supporters ont passé pour leur majorité la nuit dans le stade et permettez-moi de vous dire une chose.

- Oui, allez-y ?

- Même si je suis tenu par le droit de réserve, je tiens à dire que théoriquement la FIFA n'au-

rique. Dans les décibels envoyé par les DJ, les chansons à la gloire de l’équipe nationale, furent souvent accompagnées des youyous des femmes qui, des balcons, participaient à cette ambiance. Sur les ondes de la radio locale El Bahia, des auditeurs sont intervenus en direct pour exprimer leur joie. On retiendra surtout celle d’un vieil Oranais qui rendra un hommage au président de la République : «C’est la victoire d’Abdelaziz

Bouteflika, il est intervenu au très bon moment pour booster la sélection nationale. Que Dieu lui donne un autre siècle de vie», priera cet Oranais, tout ému de la qualification au Mondial aux dépens des Egyptiens qui nous ont fait beaucoup de mal. Heureusement que la réalité du terrain a donné la preuve que nous sommes plus forts qu’eux en football et non pas dans les lâches coups bas et autres manœuvres pas du tout civilisées. M. S.

Des dédicaces pour Omar El Bachir

● L’ancien défenseur du MCA, de l’ASMO et du NAHD a organisé en compagnie des jeunes du quartier où il réside, à Saint- Hubert, une grande fête. Tard dans la nuit, on a dansé et chanté à la gloire des Verts dans le quartier. A signaler, que tous les matches livrés par l’EN ont été suivis sur un écran géant. C’était l’extase dans le quartier.

● Dans l’euphorie qui a suivi la belle qualification des Verts, les Oranais n’ont pas omis de rendre hommage au peuple soudanais. Dans les différentes soirées qui ont été organisées à Oran, les DJ dédiaient des chansons non pas seulement à l’EN ou au président Abdelaziz Bouteflika, mais aussi à son homologue Omar El Béchir, qui est devenu une icône à l’instar des Ziani, Antar Yahia ou autre Rabah Saâdane. Le nom du président soudanais revenait sur toutes les lèvres. Pas ingrats, les Algériens dirions-nous.

ZAOUI-HAMRAOUA : C’EST LA PAIX ● Par L. M. Azzi

PRENANT la place de son camarade Antar, blessé, Zaoui qui n’a pas mis beaucoup de temps pour entrer dans le match de Khartoum, a fait preuve d’une volonté à toute épreuve. Une volonté qui lui a permis non seulement de redonner confiance à la défense algérienne, mais aussi et surtout, de gagner l’estime des Oranais qui l’ont acclamé quelques minutes après la fin de la rencontre d’appui. Une histoire d’une cruelle animosité est née un certain 26 mai

- Personnellement, j'ai préféré laisser les joueurs se calmer, mais le président que je félicite d'ailleurs pour son discours a eu les bons mots. Il leur a tout simplement sorti l'exemple de l'Arabie Saoudite qui menait face au Bahreïn et ce jusqu'à la 90' de jeu, et le Bahreïn qui égalise et qui élimine les Saoudiens pour montrer le double choc. Et après il leur a dit c'est ça le football, on va partir à Khartoum et on va bien se préparer là-bas pour ce match barrage.

- Il faut d'abord savoir qu'au vu de l'immense déception, les joueurs n'ont presque pas dormi. Au moment de notre départ et lorsque l'avion a décollé et a quitté Le Caire, ●●●

A quelques minutes de la fin de la mitemps, des jeunes sortent déjà dans les rues béjaouies pour crier prématurément leur joie.

C’ÉTAIT grandiose ! Phénoménal ! Tout simplement Algérien ! Toute la ville d’Arzew, qui retenait son souffle durant toute la rencontre et surtout, en fin de partie, de peur d’une égalisation, a explosé au coup de sifflet final de l’arbitre maillet. C’était magnifique et émouvant à la fois de voir des hommes et des femmes, ne pouvant retenir leur émotion, pleurer et rire en même temps, chanter et danser. Arzew a passé une nuit blanche au rythme des Verts et elle en redemande.

SEDDIKI MOKHTAR, ENSEIGNANT

«Il ne faut jamais toucher à la fibre patriotique des Algériens»

«Quand il s’agit de nif, les Algériens sont toujours présents. Ils n’admettent jamais la hogra et le manque de considération à leurs valeurs nationales et leurs symboles historiques. Ils sont capables de remuer ciel et terre pour défendre leur honneur, la gloire et la mémoire de leurs chouhada. Maintenant, les Pharaons en connaissent un rayon du

SAIDA

«Samir, nous sommes fiers de toi»

- Vos premiers mots dans les vestiaires aux joueurs ?

- Et le lendemain vous partez pour le Soudan dans un tout autre contexte ?

● Par Moh Ouali

dépendance de l’Algérie a pu réaliser. Des familles entières sont sorties dans les rues pour vivre, immortaliser cet événement qui revient après celui de 82, ou ceux de 75, 86 et 90. Les Béjaouis ont oublié leurs misères pour se ranger derrière leurs héros. La fête a été longue, comme l’a été l’attente de la victoire que tout le monde a savourée à sa juste mesure, jusqu’à des heures tardives de la nuit. En voiture, en camions, en bus pleins à craquer, c’était le défilé et la liesse dans les placettes, stades, forums, quartiers... M. O.

ARZEW Les Arzéwiens ont passé une nuit blanche et ils en redemandent

Nechad met l’ambiance à St-Hubert

rait jamais dû maintenir cette rencontre car on avait deux joueurs titulaires blessés et pour moins que ça des matchs ne se sont pas joués.

BEJAIA Le jour de l’indépendance

UNE JOIE qui se poursuivra lors de la deuxième mi-temps et que l’on pouvait constater dans les placettes où étaient installés les écrans géants. Au coup de sifflet final, c’est le boom, la délivrance de tout un peuple qui a été l’otage de l’intrigue footballistique et que la FIFA a cautionné. Le but d’Antar a provoqué une explosion jamais égalée dans toute l’histoire de ce pays. Une euphorie que seule l’in-

Du cauchemar du Caire au bonheur de Khartoum, la qualification de notre EN au Mondial-2010 a créé une ambiance de folie à Oran.

Tout le monde était complice, y compris les autorités égyptiennes, puisqu'il y a eu des instructions à très haut niveau. C'était la chasse à l'Algérien et tout le peuple a suivi. Maintenant pour revenir au match, je vous dis sincèrement, en encaissant ce 1er but, je me suis dis, ça y est c'est foutu, on va nous mettre le deuxième et ça sera terminé. - Parce que tout simplement, l'équipe était tétanisée et ça ne marchait pas du tout, car on ne gardait pas la balle, on la donnait à chaque fois à l'adversaire. Mais à partir de la 18', on a commencé à développer notre jeu et l'espoir est donc revenu. Nous avons même raté des occasions où on pouvait égaliser, mais je pense que c'est la main de Dieu.

ORAN DEBUT DE LA FETE A LA MI-TEMPS

● Par M. Stitou

X«A l'annonce de l'arrivée de nos supporters, les joueurs étaient transformés» X«A Khartoum, j'étais confiant même en subissant toute la 2e mi-temps» Bougherra ou Ziani qui a d'ailleurs fait un super match et demandé à sortir. Mais ce n'était plus possible, puisque tous les changements étaient faits.

21

édition du samedi 21 novembre 2009

Ambiance de folie à El Bahia

SAÂDANE raconte tout

- Tout d'abord, parlons du premier match de l'Egypte, et dites-nous sincèrement, avezvous appréhendé, ne serait-ce que peu, l'accueil qui vous a été réservé et préparé le groupe par rapport à cela ?

Compétition

2008, date de l’historique relégation du MCO, mais depuis ce mercredi, cette animosité s’est comme transformée en amitié, voire admiration comme l’ont affirmé certains Oranais. «Sa hargne, nous a sauvés d’un but certain, il était vraiment à la hauteur et ce n’est pas pour rien si Saâdane l’a incorporé dans un match pareil», ont-ils indiqué avant de lancer cette phrase qui veut certainement dire qu’entre le public hamraoui et le futur mondialiste, c’est la paix : «Samir, nous sommes fiers de toi.» L. M. A.

ELLES ÉTAIENT EN CONFLIT DEPUIS PLUS DE 25 ANS

L’EN réconcilie 2 familles

● L’équipe nationale, en arrachant haut la

main le billet qualificatif à la Coupe du monde 2010, a conquis le cœur des Algériens. Certains, comme les femmes et les enfants, ont commencé à croire réellement en elle depuis l’entame des éliminatoires, exactement comme au temps de la phase finale de 1982 et 1986. Cette confiance et l’espoir de voir l’EN composter son billet en Afrique du Sud ont même permis à deux familles saïdies en conflit depuis plus de 25 ans de se demander pardon. C’est arrivé quelques jours seulement avant le match du Caire quand les membres de ces deux familles se sont tout simplement réconciliés. K. D.

nif et de la fibre patriotique des Algériens».

MAHBOUBI NACER, COMMERÇANT

«Nous avons prouvé que nous sommes les meilleurs»

«Nous aurions pu nous qualifier au Caire-même si les Egyptiens n’avaient pas usé de violence et de divers subterfuges antisportifs pour déstabiliser notre sélection nationale. Mais en terrain neutre, nous avons prouvé que nous sommes les meilleurs. Merci à notre équipe nationale qui nous a honorés et à d’autres de victoires incha Allah.»

BENDENIA MOHAMED, FONCTIONNAIRE

«Vous avez honoré le pays»

«Nous sommes fiers de vous. Vous avez porté haut les couleurs nationales et permis à 35 millions d’Algériens de jubiler et de prouver leur attachement au pays et à leur sélection nationale.» Chafik D.

MOHAMMADIA Les habitants des 300 Logements offrent du couscous

● La ville de Mohammadia, comme toutes les villes d’Algérie, a fêté la victoire des Fennecs dans un climat jamais connu auparavant. Les habitants du quartier 300 logements, situé au centre ville, ont eu l’initiative de vivre cette fête dans une action de solidarité en organisant une réception avec du couscous, signe de remerciement à Dieu pour cette victoire. La collation s’est déroulée dans un climat de famille et de solidarité jamais connue. R. B.

QUOTIDIEN SPORTIF ÉDITÉ PAR LA S.A.R.L «TOP SPORT» Chefs de rubrique : Directeur de la publication : Djamel GUESSOUM Directeur de la rédaction : Rafik ABIB Rédacteurs en chef : Hamouche BENSLIMANE, Asma HALIMI TAÏBI

Halim DJENDER, Noureddine BOUMALI

Rédaction : Abderrahmane MIMOUN, Maâmar ZERROUKI, Amina ZERROUKI, Mohamed Amokrane SMAÏL, Ahmed IFTICEN, Kamel HASSANI, Fouzia TITOUAH

Direction-Rédaction 17, rue Réda-Houhou Tél. : (021) 74 76 94 Fax : (021) 74 76 95 Site Internet : www.competition.dz Compte bancaire CPA agence Didouche n° 101-400-24762-3

Impression SIO Diffusion Compétition Tél : (0770) 92 92 82 Publicité Fax : (021) 63 53 31 Adressez votre courrier à Compétition BP 331 - RP Alger

DÉTENTE

22

Compétition

Jeux proposés par Saïd BENSIHECINE

édition du samedi 21 novembre 2009

N° 907

LA BLAGUE

DU

JOUR

1 4 5 1 8 4 8 REGLE DU JEU Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination.

E E E T S I N A T O B G E S E

R T L P U R I F I E R M L L M

E R R L E T T O R G O O I A E

S E T A E I V R E N G S N T G

I A O D N N A T O A S D T S R

idoine

prééminence

grand chat sauvage

rad

obscur

L L L R F G N C N O A E E A E

A I B E R A E O F T V N R N I

N S U R G E C R T A E O E C C

A M H I M E T U B N C M I T I

C E V E Y O N T L G N B C U F

10

11

12

3

6 1 4 2 5 3 8 7 9

en laisse

10

- Je pense que c’est un groupe homogène. On connaît le Mali et l’Angola, qui sont des équipes très respectables. Le Malawi, par contre, on ne connaît pas.

administré précède le pas

sert à congédier

garçon d’écurie

réalisa

affirmer avec force

- Aviez-vous pensé, ne serait-ce qu’un instant, tomber sur l’Egypte…

2 7 8 9 4 1 3 6 5

L A S S A V U M E T O R A A E

2

6

9

petit cube presse

12

tombé dans (... à)

poisson

tranche de temps

remorqua (un navire)

assurance

titane

7 début d’ébullition

5

refus froid

9 3 5 7 6 8 1 2 4 N D O I G T E E O L A E L I N

- Oui, il y avait la possibilité de tomber encore une fois sur cette équipe. Personnellement, je n’y ai même pas pensé. L’Egypte, c’est du passé, maintenant, il y a la Coupe d’Afrique des nations qui approche, et qu’on va préparer comme il le faut.

tour symbolique

vaines imaginations aride

conteste

enzyme

cube

affluent du Danube

grande école flouée Maître des cieux

cheval sans force

8

trompent

11

élément de soutien

E R I O T S I H T T I T G R E

R O U L E M E N T T U O I E B

E T T E S S I A C I E A T F S

LES MELÉS

N° 907

Biffez les mots de la liste ci-dessous. Les lettres restantes vous serviront à composer les nom et prénom du sportif caché. ADHERNCE AUTOMNE BAVETTE BENEFICIER BOTANISTE CAISSETTE CANALISER DOIGTE ECONOME ETRANGER FACULTATIF FOSSILE GLACIERE GROTTE HISTOIRE HUBLOT

IVRE LADRERIE MANDAT MOUETTE NAVIGANT NOMBRE ONCE PURIFIER REALISME ROULEMENT SANCTUAIRE SLOGAN TOILETTE TONNELLE VASSAL

C O N S T I P A T I O N

C A A M F E P

U S U R E

N A T U R E L L E M E N T

A R A

F

O S E E S

T I R O M A R I N

O

S P A E N

P R E S S E R

L A S E

T E

R E N E G A T S E T

D I U R N E E R A T O A M I

U S I N I E Z L E U R R E R

A M E O N U R E S T I T U E

LES FLÉCHÉS 1

2

3

4

5

8

- Etant dans le troisième chapeau, vous auriez pu tomber sur la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Cameroun ou la Tunisie. Peuton dire que vous ne pouviez pas espérer mieux… - Ecoutez, on est des Mondialistes, et aucune équipe ne nous fait peur. Notre objectif est d’aller le plus loin possible dans cette compétition, et à mon avis, on a les moyens de le faire, à commencer par se qualifier au deuxième tour. Puis, on aura des matchs avec élimination directe. Les équipes de notre groupe ont du mal à s’imposer sur le plan mondial; nous, on est les Mondialistes du groupe et on doit passer. A. B.

LE CLASSEMENT FIFA A ÉTÉ PUBLIÉ HIER

ENCORE UNE VICTOIRE

POUR L’ALGÉRIE

● Par Mustapha L.

LE CLASSEMENT mensuel de la FIFA a été publié hier. Notre équipe nationale occupe la 28e place au classement général après avoir occupé la 29e place lors du classement du mois précédent. Les Verts ont gagné une place au classement du mois en cours. Après leur exploit historique mercredi dernier face aux Pharaons, nos Fennecs ont pris la place de

ces derniers qui ont rétrogradé à la 29e place. Une autre victoire de notre pays sur les Egyptiens après celle acquise face au même adversaire lors des éliminatoires jumelées CAN et Coupe du monde 2010. A signaler que c’est la meilleure position que la sélection nationale a occupée depuis que la plus grande instance footballistique mondiale a instauré ce classement. M. L.

L’Algérie 1er pays arabe et 4e en Afrique

● Après avoir assuré sa qualification au prochain Mondial qu’abritera le pays de Nelson Mandela, notre équipe nationale est classée premier pays arabe et quatrième en Afrique. En effet, en jetant un coup d’œil sur le classement de la FIFA, qui a été publié hier, on constate que l’Algérie occupe la quatrième place derrière le Cameroun, la Côte d’ivoire et le Nigeria. Une place bien méritée pour les camarades de l’excellent Antar Yahia, vu le très bon parcours qu’ils ont réalisé tout au long des éliminatoires jumelées de la CAN et de la CM qu’abriteront respectivement l’Angola et l’Afrique du Sud l’an prochain. Dans le monde arabe, les poulains de Cheikh Saâdane occupent la première place. D’ailleurs, notre équipe nationale est le seul pays arabe qui a assuré sa qualification pour le prochain Mondial et qui représentera le monde arabe en Afrique du Sud. M. L.

TIRAGE AU SORT DE LA COUPE DU MONDE

L’Algérie dans le 3e chapeau ● L’Algérie connaîtra ses adversaires au Mondial sudafricain le 4 décembre prochain, date du tirage au sort qu’effectuera la FIFA à Cap Town en Afrique du Sud. Il est important de comprendre au préalable que la division des 32 nations qualifiées pour le tirage au sort se fait tout d’abord sur la base du classement actuel de la FIFA qui sera réactualisé très prochainement (sans gros changements pouvant perturber la disposition des équipes dans les différents chapeaux). Ensuite, il faut tenir compte du critère géographique de façon à ce que les sélections d’une même confédération ne se

retrouvent pas dans un même groupe. Huit «têtes de séries» seront présentes dans le premier chapeau ; Brésil, Espagne, Italie, Allemagne, Argentine, Angleterre, France et l’Afrique du Sud en tant que pays organisateur. Dans le deuxième chapeau, composé essentiellement de nations européennes, on y retrouve la Selecção. L’Algérie se trouve dans le troisième chapeau qui comportera des nations africaines et sud-américaines et enfin le quatrième chapeau réunira les sélections du continent asiatique, de l’Amérique du Nord et centrale ainsi que la Nouvelle-Zélande.

◗ CHAPEAU A : Brésil, Espagne, Italie, Allemagne, Argentine, Angleterre, France, Afrique du Sud

◗ CHAPEAU B : Pays-Bas, Portugal, Slovénie, Suisse, Grèce, Serbie, Danemark, Slovaquie

6

N A S S I M 7

L’Algérie est tombée dans un groupe difficile ; le Mali qui compte des joueurs de très haut niveau comme Kanouté, Diarra, ou Sidou Keita ; l’Angola, le pays organisateur et enfin le Malawi qui ne s’est pas retrouvé en Angola par hasard. Dans cet entretien, le roc défensif algérien, Madjid Bougherra, nous donne son avis concernant le groupe, mais aussi les chances de l’Algérie de passer au deuxième tour. - Dites-nous Majic, que pensezvous du groupe de l’Algérie ?

rigole (qu’il)

manganèse

6 8 5 2 3 7 4 9 4 6

9

en rosse

2

4 9 1 8 2 6 7 5 3

8

perdre sa couleur

privatif

4 3 8

7 6 3 5 1 9 4 8 2

7

altière

1

SOLUTION DU NUMERO PRECEDENT

3 2 7 1 9 5 6 4 8

6

trous dans un mur

ingurgitons

9 1 8 6 4 3 2 5 9 7

5

dieu de la Guerre

ouvrages vitrés

5 4 9 6 8 7 2 3 1

4

domestication

1

1

3

entre noires et blanches

4 7 1

8 5 7

2

qui vient avant

N° 407

6 2 3 9 5 3 6 7

1

4

Le fils : - Est-ce vrai papa, j'ai entendu dire que dans certaines régions d'Afrique un homme ne connaît pas sa femme avant de l'épouser ? Le Père : - C'est vrai dans tous les pays du monde, mon fils !

SUDOKU

● Par Amirouche Boudjedou

LES FLÉCHÉS

Remplissez cette grille, puis reportez les lettres dans les cases numérotées correspondantes. Vous découvrirez les nom et prénom du personnage.

DU NUMÉRO PRÉCÉDENT

Proverbe italien

5-0 de l'AFC GOP. Levi Foster, qui a ensuite avoué avoir mangé un curry épicé la veille du match (ceci explique peut-être cela), a même été élu homme du match.

outre-manche. Levi Foster, footballeur anglais évoluant à l'AFC GOP (Portsmouth Sunday League, Angleterre), a écopé d'un carton jaune pour avoir pété devant l'arbitre. Bunny Reid, en l'occurrence. Victoire

LEVI FOSTER, footballeur anglais, a écopé d'un carton jaune pour avoir pété devant l'arbitre. L'incident a eu lieu lors de la rencontre entre l'AFC GOP et Apsley House. C'est une histoire qui fait déjà beaucoup rire

3

édition du samedi 21 novembre 2009

BOUGHERRA : «On est les mondialistes du groupe !»

arbitre l' t n a v e d té é p ir o v a r u o Sanctionné p

INSOLITE

Mieux vaut vivre un jour comme un lion que cent ans comme un mouton.

SOLUTIONS

CITATION

Compétition

9 10 11 12 13 14

O U S S E R I R

LES MELÉS AMINE DEHAR

◗ CHAPEAU C : Côte D’Ivoire, Ghana, Cameroun, Nigeria, Algérie, Paraguay, Chili, Uruguay

◗ CHAPEAU D : Japon, Corée du Sud, Corée du Nord, Australie, Nouvelle-Zélande, USA, Mexique, Honduras

12 134 supporters ont effectué le déplacement au Soudan Accosté à l’intérieur de l’hôtel Bordj Al Arab après la fin du match, monsieur le ministre de la Solidarité nationale nous dévoilera quelques chiffres relatifs au déplacement des fans algériens au Soudan, lui qui s’est occupé de cette opération. «APRÈS l’enfer vécu au Caire, ici au Soudan, on a trouvé le calme qu’il nous fallait pour battre l’Egypte. Ils ont sifflé notre hymne national, et c’est honteux de leur part, car je suis un ancien moujahid et ça m’a fait très mal. Maintenant, pour ce qui est du déplacement des fans algériens, ils venaient de partout, de Paris, des 48 wilayas, des Etats-Unis, d’Angleterre… Ils étaient 12 134 supporters pris en charge par les autorités algériennes. 7 avions ont quitté le Soudan après le match, et le président de la

République m’a demandé de rester ici jusqu’au rapatriement de toute la délégation.»

«Nos supporters sont superbes malgré tout» A la question de savoir si les dépassements de nos fans l’ont gêné, monsieur le ministre a rétorqué : «Celui qui touche à notre dignité est foutu. Nos supporters son éduqués et ne réagissent qu’aux provocations. Donc, pas la peine de les accuser à tort, je suis avec eux, qu’ils aient tort ou pas», nous dira-til. «Le président de la République a fait un geste énorme en envoyant ces supporters très loin pour le foot. Je peux vous affirmer qu’il y aura des surprises à l’avenir, vous pouvez en être certains», nous a-t-il fait la confidence. S. M. A.

UNE SOURCE TRÈS CRÉDIBLE NOUS L’A FAIT SAVOIR

Les billets Alger-AAngola offerts aux supporters désirant assister à la CAN

● Selon une source sûre, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aurait apprécié le déplacement massif des fans algériens au Soudan. Il l’a fait savoir à ses collaborateurs. Une source proche nous a informés que le président de la République compte très prochainement annoncer que les billets vers l’Angola, qui abritera la prochaine CAN à partir du le 10 janvier prochain, seront offerts par l’Etat. La même source nous précisera que la majorité des vols prévus en direction de l’Angola seront pris en charge par l’aviation militaire, après l’expérience réussie par l’ANP qui a transporté des milliers de jeunes au Soudan. Cette expérience réussie aurait incité les autorités à offrir aux Algériens une

chance d’assister à la CAN, eux qui sont plus que jamais derrière Saâdane et son équipe.

OULD ABBÈS CONFIRME

«Vous pouvez en être sûrs. D’une source officielle, l’Etat s’occupera du transport des supporters, pas seulement pour la prochaine CAN, mais aussi pour le Mondial, et je sais de quoi je parle», nous a révélé le ministre de la Solidarité nationale, mercredi soir. Cela confirme l’information qu’on a eue un peu plus tard. Une bonne nouvelle pour les férus du foot national qui, sans doute, déserteront le pays, mais cette fois, ils devront se passer de l’apport du public local, car les deux pays ont été mis dans le même groupe. S. M. A.

édition du samedi 21 novembre 2009

2 Compétition

L’ALGÉRIE DANS LE GROUPE A

I L A M E L T E I W A L ANGOLA, MA ES DES VERTS FUTURS ADVERSAIR

● Par Kamel Hassani

Le tirage au sort de la prochaine Coupe d’Afrique des nations a eu lieu hier aprèsmidi à Luanda, la capitale angolaise. Les quatre groupes sont maintenant connus. L’ALGÉRIE a été épargnée, puisqu’elle retrouve l’Angola, pays organisateur, le Mali et le Malawi. Deux pays qualifiés pour la Coupe du monde, le Ghana et la Côte d’Ivoire, se retrouveront dans le groupe B avec le Burkina Faso et le Togo. Dans le groupe C, le Nigeria affrontera l’Egypte, le Mozambique et le Bénin. Enfin, le Cameroun, dans le groupe

D, sera opposé au Gabon, la Zambie et la Tunisie. L’Algérie est tombée dans un bon groupe où ses chances semblent très grandes pour passer le premier tour eu égard au niveau des autres sélections. Les Algériens de Saâdane possèdent les meilleurs atouts pour réaliser une très belle CAN surtout que les joueurs sont libérés psychologiquement après leur brillante qualification au Mondial 2010. Ce qu’il faut savoir également, c’est que l’EN algérienne, dans le cas où elle passerait le premier tour, serait opposée au 2e tour aux équipes qualifiées du groupe B qui comprend le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Togo. K. H.

L’ambassadeur du Mali en Angola :

«L’Algérie est un pays frère»

On a profité de la présence de l’ambassadeur du Mali en Angola aux côtés de notre représentant officiel, M. Zefzef, PROGRAMME DES MATCHES DE L’EN ALGÉRIENNE pour nous donner son avis sur le groupe. Pour Son Excellence, 11 janvier : Algérie-Malawi le match face à l’Algérie sera sûrement très disputé et 14 janvier : Algérie-Mali passionnant car il considère que les deux sélections sont d’égale valeur. «On est contents d’affronter l’Algérie, car c’est 18 janvier : Algérie-Angola un pays frère avec qui nous entretenons de bonnes relations. L’essentiel est que le match se déroule dans un bon esprit.» K. H

Zefzef (représentant officiel

de la FAF au tirage au sort) :

«On ne pouvait pas espérer mieux» «On a réussi à joindre le responsable de l’EN et représentant officiel de la FAF au tirage au sort de la CAN 2010, Djahid Zefzef, qui a bien voulu nous donner son avis. «SINCÈREMENT, on ne pouvait pas espérer mieux, c’est un tirage favorable à l’Algérie dans la mesure où on était classés dans le pot 3. Je pense qu’on a un bon rôle à jouer dans cette CAN. Personnellement, je suis très optimiste, car nous avons un groupe solidaire, jeune, qui a envie de se surpasser.»

«Je vais régler tous les détails du séjour des Verts»

Par ailleurs, M. Zefzef nous a informés qu’il va

choisir l’hôtel où résidera l’EN durant la prochaine CAN dans les prochains jours. «Je suis en Angola depuis 5 jours afin d’assister au tirage au sort et finaliser les modalités relatives au séjour des Verts à Luanda. En principe, je vais régler tous les détails aujourd’hui ou demain. Je suis dans une mission bien précise que je dois accomplir convenablement», dira M. Zefzef. K. H.

LE REPRÉSENTANT DU MALAWI ABSENT ● Le représentant du Malawi a brillé par son absence lors du tirage au sort de la CAN 2010 effectué, hier, à Luanda, la capitale angolaise.

ANTAR YAHIA :

«Jouer match par match, après on verra»

● «Avant de faire n’importe quel commentaire sur le groupe, je dirai que j’ai appris que dans le football, il n y a plus d’équipes faibles. En toute franchise, on n’a pas encore la CAN en tête. On digère notre qualification au Mondial. On a vécu 15 jours intenses pleins d’émotions, donc savourons notre présence au Mondial et après on se concentrera sur la CAN. Pour revenir à cette compétition, à mon avis on ne va changer notre philosophie, on jouera match par match et après on verra.»

«Aucune équipe ne m’effraie»

A (Luanda) : Angola, Mali, Malawi, Algérie B (Cabinda) : Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Ghana, Togo C (Benguela) : Egypte, Nigeria, Mozambique, Bénin D (Lubango) : Cameroun, Gabon, Zambie, Tunisie

RABAH SAÂDANE :

«On peut se sentir contents» ● «Maintenant que les qualifications sont terminées, on va établir un programme de préparation pour les deux compétitions qui nous attendent. La préparation va commencer en janvier. On aura un stage d’une semaine avant la CAN. Le temps nous fera défaut. Dès le début, on avait dit que notre objectif serait d’atteindre la CAN. Le 21 décembre, les championnats européens vont s’arrêter. On essayera alors de faire reposer les nôtres, car c’est essentiel (…) C’est sûr que par rapport aux autres groupes, on peut se sentir contents et ambitionner de franchir ce premier tour.»

MANUEL JOSÉ (coach de

l’Angola, ex-coach du Ahly d’Egypte) :

«On a l’Algérie et ils sont forts» ● «Je suis satisfait du tirage. C’est un groupe équilibré. Ca ne sera pas facile. Tous nos adversaires sont connus pour être combatifs. On a l’Algérie avec nous, ils sont au mieux actuellement. Le Mali sera un concurrent coriace. On va essayer d’accrocher l’une des deux premières places qualificatives.»

23

édition du samedi 21 novembre 2009

CHAOUCHI :

LES GROUPES

INTERNATIONALE

Compétition

● «Je peux dire et confirmer qu’on passera au deuxième tour et faire le maximum pour que ne cessera pas cette joie et la faire durer le plus longtemps possible. Notre peuple mérite bien des égards, et lui procurer de l’allégresse n’est qu’une juste récompense. Concernant les adversaires, je n’en fais pas cas, aucune équipe ne m’effraie et le plus important, à mes yeux, reste notre sélection et son parcours, rien de plus.»

OUSSERIR :

«Rester lucides» ● «J’ai suivi le tirage au sort en direct, je peux vous affirmer que le groupe dans lequel on figure est plutôt équilibré et jouable et le fait de ne pas jouer en ouverture est une bonne chose pour nous. Les nations présentes sont à prendre au sérieux, il n’y a plus de place pour les équipes faibles, elles se valent dans la plupart des cas. L’Afrique du foot a progressé à pas de géant. Nous concernant, on possède une équipe qui force le respect, on ne doit se concentrer que sur notre travail et rester lucides et respecter nos adversaires.»

MEDANE : «L’EN

a un bon coup à«Dansjouer» ce genre de compétition, le premier match

est souvent déterminant, le fait de ne pas jouer l’Angola pays organisateur est déjà un petit avantage en soi. Jouer dans la capitale est aussi bon pour les Verts. Je pense que l’EN à un bon coup à jouer. Ses joueurs n’ont qu’à jouer comme ils ont l’habitude de le faire et je pense qu’on doit s’attendre à quelque chose de grand d’eux en Angola.»

FranceIrlande ne sera pas rejoué LANCÉE par des Irlandais, l’idée de rejouer le match contre la France est déjà enterrée. «Il n’y a aucune chance que cette rencontre soit rejouée. Si nous le faisions, ce serait le chaos total dans le football. Le règlement de la FIFA est très clair, la loi 5 indique que la décision de l’arbitre est définitive et qu’aucune réclamation ne peut être faite concernant une décision prise durant un match. On ne peut pas refaire une rencontre sur cette base», a précisé un responsable de la Fédération internationale de football à la BBC.

Beckham : «Henry n’est pas un tricheur» LE MILIEU de terrain des Los Angeles Galaxy défend bec et ongles Thierry Henry. «Je ne pense pas que Thierry l’a fait exprès. Je le connais en tant que joueur et en tant que personne. C’est une bonne personne et un très grand joueur. C’est une honte de voir l’Eire sortir parce qu’ils ont de tels fans... mais ce sont des choses qui arrivent dans le football», explique David Beckham. «Je ne pense pas qu’il soit un tricheur» répète-t-il, assurant qu’il ne sait pas ce qu’il aurait fait dans cette situation. «Vous jouez une qualification en Coupe du monde, vous ne savez pas ce que vous faites. J’ai participé à de gros matchs et réagi de certaines manières... Avec le recul, j’ai eu tort.»

t s ’e c d n a u Q « Domenech : !» r e p u s t s ’e c Diego,

Perotti sur les tablettes de Madrid

vivement la nu à prendre iques. «On ne va te s oi ef ut to des Bleus a breuses crit , en LE COACH erry Henry, cible de nom s’est trompé et cette fois a, hi e on T tr ad bi ar ar l’ M t e es qu défense de c’ ra-kiri parce e river. Quand pas se faire ha Ce type de geste peut ar inaire alors que lui marqu ?, ! es rd ur ur ao es tr m ex t ux es de notre fave c’ trouve que il deux poids ultitout le monde la main ! Pourquoi y a-t- titre avant de lancer une à e up de st ech, à ju carrément d’un seul co mond Domen a on demande demande Ray ue. Je veux bien que l’ d’ange pour dire qu’il y .» aq s me contre-att r une auréole et des aile ence avec tout le monde ig oi ex av e d’ êm ry Thier r la m faudrait avoi faute mais il

■ Le Real Madrid lorgne Diego Perotti (21 ans), le milieu de terrain du FC Séville, pour la prochaine saison. Révélation du début de saison en Liga, l’Argentin Diego Perotti est déjà sur les tablettes du Real Madrid qui aimerait le recruter pour la saison 2010/11.

Bagarre générale au Maracana ■ Le Maracana, l’antre mythique de

Rio de Janeiro, a été souillé mercredi soir par une bagarre d’une violence rare, lors de la rencontre entre les Brésiliens de Fluminense et les Paraguayens de Cerro Porteño. Le stade s’est métamorphosé en une arène de boxe en fin de rencontre, après le deuxième but concédé par les Paraguayens dans les arrêts de jeu. Frustrés par la défaite et par l’élimination, quelques pensionnaires du Cerro Porteño se sont attaqués directement à leurs adversaires. Devant la violence de ce règlement de comptes, la police brésilienne a dû intervenir pour calmer les esprits de joueurs paraguayens littéralement fous de rage et escortés dans les vestiaires.

COMPARÉ, après sa désormais fameuse passe décisive réalisée face à l’Irlande après un contrôle de la main, à Diego Maradona et sa “main de Dieu” contre l’Angleterre lors de la Coupe du monde 1986, Thierry Henry a reçu la bénédiction du “maître” en la matière. “A Thierry Henry: Je sais ce que tu ressens ! Rendez-vous en Afrique du Sud”, écrit le sélectionneur argentin sur sa page Twitter. Un soutien pour le capitaine tricolore qui détonne au milieu des nombreuses critiques venues du monde entier.

Van Nistelrooy Demichelis rêve des Merengue hésite... EN DISGRÂCE auprès de Luis Van Gaal, son entraîneur au Bayern Munich, Martin Demichelis a clamé haut et fort qu’il rêvait de rejoindre le Real Madrid. “ Je rêve de jouer un jour au Real Madrid. Nous nous respectons beaucoup avec Pellegrini. Dans le passé, il m’avait conseillé de partir au Real. Aujourd’hui, j’aimerai vraiment travailler sous ses ordres,” a déclaré le défenseur argentin dans les colonnes de Bild. Les Merengue répondront-ils favorablement à cet appel du pied non dissimulé ? Réponse en janvier prochain.

PAVLYUCHENKO À LA ROMA : «ÇA PEUT SE FAIRE» “Pavlyuchenko à la Roma ? Ça peut se faire“, selon Oliver Wendt, l’agent du joueur. Le jeune attaquant russe, actuellement chez les Spurs de Tottenham est à la recherche de temps de jeu depuis un bon bout de temps maintenant, et la Roma est à la recherche d’un avant-centre depuis peut-être encore plus longtemps. Daniele Pradè est d’ailleurs allé sonder le terrain à Londres tout récemment, et l’affaire pourrait se conclure lors du mercato hivernal, “si Tottenham dit oui, et si la Roma dit oui“, toujours d’après Wendt.

NESTA :

«Les mauvais résultats sont derrière nous» LE DÉFENSEUR milanais assure que la mauvaise passe milanaise est terminée. “J’ai dit que nos résultats n’étaient pas bons, mais maintenant Milan a récupéré” assure Alessandro Nesta sur sportmediaset.it. “Nous devons croire à tout prix que nous pouvons remporter le Scudetto et travailler pour ça. Nous sommes un peu derrière, mais si l’Inter laisse un peu filer, nous ne serons pas loin.”

MARADONA : «Henry, je sais ce que tu ressens»

Quaresma vers le Sporting D’APRÈS le site transalpin Calciomercato, l’ailier portugais Ricardo Quaresma devrait quitter l’Inter Milan lors du mercato d’hiver. L’avenir du Lusitanien pourrait se dessiner du côté du Portugal où le Sporting aimerait l’obtenir sous forme de prêt. Naples et le FC Porto auraient également pris des renseignements sur celui qui est considéré comme l’un des plus gros bides intériste.

EN JANVIER prochain, Ruud van Nistelrooy, l’attaquant du Real Madrid, quittera la Maison Blanche et l’Espagne, vraisemblablement pour retourner en Premier League, où il a déjà brillé par le passé, sous les couleurs de Manchester United. Trois clubs se sont d’ores et déjà positionnés sur le dossier du Batave, qui pourrait donc être transféré dans les semaines à venir à Tottenham, Fulham, ou même Liverpool.

IBRA

souffre des ischio LES EXAMENS pratiqués jeudi par Zlatan Ibrahimovic ont révélé une blessure aux ischio-jambiers de la jambe gauche assez conséquente. L’attaquant suédois du FC Barcelone est d’ores et déjà forfait pour le match contre l’Athletic Bilbao, samedi soir

P. BERLUSCONI : «PAPA NE VENDRA PAS LE MILAN» Le fils de Silvio Berlusconi, Pier-Silvio, a déclaré aujourd’hui que son père n’a surement pas l’intention de céder le Milan AC. Il a notamment lâché « Ce n’est pas moi qui m’occupe du Milan mais je peux vous dire que mon père ne veut pas céder le club rossonero » aux journalistes du Corriere Dello Sport aujourd’hui à Montecarlo. Puis il a ajouté un petit mot sur son idôle. « Totti ? J’adore totalement ce joueur mais c’est plus un rêve qu’autre chose ». Des déclarations qui vont rassurer (ou non) sur l’attachement du président du Conseil italien toujours intact depuis 1986.

(22h00), lors de la 11e journée de Liga. Plus inquiétant, le buteur du Barça pourrait être contraint de renoncer aussi aux rencontres face à l’Inter Milan, son ancien club, et contre le Real Madrid, respectivement les 24 et 29 novembre.

CMJN

Le héros édition du samedi 21 novembre 2009

de Gijon est l’oncle du héros de Khartoum

Chaouchi, l’héritier de Cerbah «Je suis fier de mon neveu» Le quotidien 100 % foot

S a m e d i 2 1 n o v e m b r e 2 0 0 9 N° 2324 prix 20 DA FRANCE 1.6 EURO - ISSN 1111

De Coverciano à Khartoum

CAN 2010 Poule A : >Bougherra : «On est les

ALGÉRIE Mondialistes du groupe» MALAWI ANGOLA >Manuel José : «Les MALI Algériens sont forts»

Guy Roux : «La France doit éviter l’Algérie»

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