Ebusiness.info - Extrait Lb Eai

  • November 2019
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état de l’art D E L A TA C T I Q U E A L A ST R AT E G I E

Trois visions de l’EAI

/ FRÉDÉRIC BORDAGE

LES DIFFÉRENTS PROJETS ENGAGÉS PEUVENT ÊTRE CLASSÉS EN FONCTION DE L’IMPORTANCE QU’ON LEUR ACCORDE DANS L’ENTREPRISE, DE L’ÉTENDUE DE LEUR APPLICATION OU ENCORE DES TECHNOLOGIES EMPLOYÉES.



PROJETS E-BUSINESS : LES PREMIERS

Des échanges B-to-B à la valorisation des applications historiques, il n’existe pas deux projets d’intégration qui se ressemblent. Trois critères permettent cependant de caractériser le besoin en fonction du rôle du projet dans la stratégie de l’entreprise, des types de flux à automatiser, et des caractéristiques techniques des applications à relier.

DÉCLENCHEURS DE PROJETS EAI

La mise en place d'ERP et de CRM dans les entreprises constituent de véritables "pavés dans la mare", très consommateurs de flux, donc sujets à l'utilisation d'un EAI. PIERRE PEZZIARDI, RESPONSABLE EAI CHEZ OCTO TECHNOLOGY, AUTEUR DE DEUX OUVRAGES DE RÉFÉRENCE SUR L’EAI ET LE CRM.

Les projets de e-procurement sont également des consommateurs de solutions EAI pour faire communiquer l’ERP avec des places de marchés ou des fournisseurs. MARC BOULLIER, DIRECTEUR

10 / Les Cahiers du e-business / L’EAI

TECHNIQUE DE VISTALI.

Projets tactiques et stratégiques Les projets stratégiques ou “top-down” (de haut en bas) sont toujours pilotés par la direction générale qui cherche soit à réorganiser l’entreprise en profondeur, soit à optimiser ses processus clés. Les outils d’EAI concrétisent alors les processus (commande, fabrication, livraison, etc.) et les objets métier (client, produit, fournisseur, etc.) par des scénarios implémentés au niveau des outils de BPM, des objets métier XML qui circulent entre les connecteurs, etc. La partie purement technique de ces projets n’est qu’une conséquence, un moyen pour les directions informatiques de rationaliser le système d’information en l’urbanisant. C’est la démarche que tout projet d’intégration devrait idéalement suivre. Les projets tactiques ou “bottom-up” (de bas en haut) répondent à des besoins purement techniques émis par une direction informatique ou un département. Peu structurants, les projets tactiques sont les plus nombreux en France. On les appelle aussi Business Process Integration (BPI) en opposition aux projets de BPM. A part pour les très grandes entreprises, ces projets sont souvent adressés par des produits spécifiques franco-français car le coût de licence d’un outil traditionnel est souvent complètement inadapté à la dimension du projet. C’est ce marché qui a connu la plus forte croissance en nombre de licences en 2002. Moins ambitieux, les projets tactiques réduisent les risques et accélèrent le retour sur investissement. Ils séduisent donc plus d’entreprises que les projets stratégiques.

12 À 18 MOIS POUR DÉFINIR LES PROCESSUS MÉTIER DES PROJETS EAI “STRATÉGIQUES” “Il ne suffit pas de posséder des outils d’intégration. Encore faut-il savoir quels processus intégrer et dans quel ordre le faire” estime François Tabourot, Directeur Général de Mega International.“Les entreprises se structurent toujours autour d’une quinzaine de processus métier transversaux qui possèdent eux-mêmes une dizaine de sous processus. Un projet d’intégration à l’échelle de l’entreprise nécessite de modéliser environ 150 processus métier” ajoute-t-il. Une analyse qui nécessite 12 à 18 mois puisqu’il faut 3 jours pour décrire chacun des sous-processus.

Quoi qu’il en soit, projet tactique ou stratégique nécessitent de formaliser un minimum les processus métier incriminés pour être réellement efficaces et pérennes. Intégration d’applications et échanges B-to-B Le périmètre du projet EAI influence également très fortement le choix d’un outil plutôt qu’un autre. Echanger des messages XML avec ses partenaires revient finalement plus à faire de l’EDI que de l’intégration d’application. Pourtant, les acteurs de l’EDI ont été trop lents à supporter XML et ce sont donc les éditeurs de plates-formes EAI qui supportent aujourd’hui les projets B-to-B. Certains comme webMethods ont séparé les fonctionnalités B-to-B et EAI dans deux offres logicielles distinctes alors que d’autres comme Mercator les intègrent toutes dans le même produit. D’un autre côté les éditeurs de passerelles EDI proposent tous aujourd’hui le support de protocoles tels qu’ebXML et de messages comme cXML. Ces deux types de projets se suivent heureusement très souvent dans le temps ce qui simplifie le choix des outils. Les entreprises commencent généralement par faire le ménage en interne avec un outil d’EAI et ouvrent ensuite leur système d’information. Progiciels J2EE et applications propriétaires COBOL Jusqu’à il y a encore quelques mois, c’est essentiellement l’intégration entre PGI, outils de gestion de la relation client et optimisation de la chaîne logistique qui justifiait la mise en œuvre d’un outil d’EAI. Des projets e-business donc. Ces progiciels possèdent tous les mêmes caractéristiques : ils sont développés sur des technologies modernes (Unix, C++, Java, Windows) à base de composants et possèdent une API. Se sont donc les progiciels les plus simples à relier et il existe de nombreux connecteurs standards pour raccorder Siebel, SAP, JD Edwards, etc. La logique d’intégration est plus celle du paramétrage de connecteurs que de développement. Sans être aisés à mettre en oeuvre, ces projets sont relativement standards et donc maîtrisables par un prestataire. Mais depuis quelques mois, l’architecture orientée services faisant son chemin, nombre d’entreprises cherchent à valoriser la logique métier contenue dans leurs applications propriétaires développées en Cobol, GAP, RPG, etc. Le travail d’intégration est alors loin d’être aussi facile. Les techniques utilisées ne sont pas les mêmes, la conduite du projet est différente tout autant que les compétences requises. Les éditeurs spécialistes du web-to-host ont fait évoluer leur offre et la majorité propose aujourd’hui la conversion d’écrans 3270 en flux XML. Les outils d’EAI traditionnels ne sont pas forcément les plus adaptés s’il s’agit d’un projet tactique.

EAI tactique

Domaine d'intervention de l’EAI

Refonte du système d’information autour de l’EAI, backbone EAI ou architecture centrée sur l’EAI

Interconnexion de systèmes, intégration d’une application (CRM, e-commerce…), télé collecte…

Structuration

Forte et centralisée

Faible

Démarche projet

L'EAI est un projet à part entière

L'EAI est un composant d'un projet opérationnel : projet intranet, projet CRM, projet Business Intelligence…

Consulting préalable

Etude d'intégration fonctionnelle ou "Business Process Management" (BPM) avec prise en compte, en particulier, des facteurs humains

Validation technique à partir d’un test d’intégration ou d’une maquette

Impact applicatif

Adaptation des applications au "bus EAI". Aucun impact si les applications sont des services web

EAI non intrusif. Pas de modification ou modifications minimales des applications

Délais moyens de mise en œuvre

1 à 3 ans, selon un schéma de montée en charge

A partir de 15 jours, selon l'objectif et le planning projet

11 / Les Cahiers du e-business / L’EAI

EAI d'infrastructure

Source : Cross Database System

Différence entre projets tactique et stratégique

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