DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU A – CONTEXTE ET TENDANCES D’EVOLUTION 1
1.1
DURDAT LAREQUILLE, 2ème COURONNE
UNE COMMUNE PERI URBAINE DE
Situation géographique
DURDAT LAREQUILLE, commune de 2 445 hectares, se situe au Sud Ouest du département de l’Allier, pratiquement en limite de département à seulement 15 kilomètres au Sud-Est de MONTLUCON, préfecture et chef lieu d’arrondissement en Auvergne.
L’originalité de cette commune réside dans l’existence de deux entités urbaines bien distinctes, organisation héritée du passé. A l’origine, Durdat et Larequille sont deux villages indépendants nés des voies de communication, l’un des voies romaines (Durdat), l’autre plus tardivement (Larequille), vers 1840 de l’essor des voies terrestres (croisement RD69/ RN144) avec la révolution industrielle. Par décret gouvernemental du 7 avril 1884, les deux paroisses sont réunies et la commune prit le nom de Durdat Larequille. Son chef lieu se transporta de Durdat à Larequille, ce village ayant connu un développement plus important grâce à la proximité de la cité minière et industrielle de COMMENTRY.
1.2
Situation administrative
D’un point de vue administratif, la commune fait partie du canton de Marcillat-en-Combrailles et de l’arrondissement de Montluçon. DURDAT LAREQUILLE adhère à la Communauté de communes de Commentry/ Néris-les-Bains créée par arrêté préfectoral le 13 Décembre 2000 avec 12 communes.
Durdat Larequille
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-1-
DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU -
Conduite d’étude, animation, réalisation d’opérations dans les domaines de l’environnement et de la gestion de l’espace au titre de l’article L211-7 du code de l’environnement.
DURDAT LAREQUILLE adhère également au syndicat mixte du Pays de la Vallée de Montluçon et du Cher. Cette intercommunalité résulte d’une coopération ancienne mise en place dès 1988 à travers le syndicat intercommunal Vallée de Montluçon Développement. Regroupant 29 communes, le syndicat a entrepris une action de promotion économique et touristique du territoire. Au fil des années, de nouvelles communes ont rejoint le syndicat. La loi « Chevènement » du 12 juillet 1999 a pour effet les créations, en 2000 et 2001, de la Communauté d’agglomération et de plusieurs Communauté de communes sur tout le bassin montluçonnais. La loi « Voynet » du 25 juin 1999 encourage, à l’échelon de chaque bassin de vie, la création de « pays » afin d’y élaborer une véritable stratégie de développement. Ces évolutions institutionnelles et l’acquis de 12 ans de travail en commun de ses élus et partenaires, conduisent le syndicat Vallée de Montluçon Développement à adapter sa structure et à engager la démarche de constitution d’un pays. Il se transforme ainsi en Syndicat mixte pour le Pays de la Vallée de Montluçon et du Cher regroupant une Communauté d’agglomération et 6 Communautés de communes, soit 94 communes et environ 115 000 habitants.
Elle revêt diverses compétences : -
Aménagement de l’espace. Développement économique. Protection et mise en valeur de l’environnement. Politique du logement et du cadre de vie. Construction, entretien et fonctionnement d’équipements culturels et sportifs et d’équipements de l’enseignement pré-élémentaire et élémentaire. Action sociale. Elaboration d’un schéma de développement touristique de la communauté. Collecte et traitement des ordures ménagères. Création, aménagement et entretien de la voirie d’intérêt communautaire.
Le Préfet de région arrête officiellement le périmètre d’étude du pays le 16 septembre 2002. En s’appuyant sur les atouts et faiblesses révélés ou confirmés par un diagnostic, les élus engagent, en étroite coopération avec les acteurs du monde économique et associatif, une importante réflexion sur les orientations stratégiques à mettre en œuvre pour relever les défis auxquels est confronté le territoire. Cette démarche participative débouche à la fin de l’année 2002 sur l’élaboration d’un projet de Charte de pays. Les Présidents du Conseil Régional d’Auvergne et du Conseil Général de l’Allier approuve cette charte et arrête le périmètre définitif du Pays le 29 Décembre 2003. Le syndicat mixte peut alors engager des projets qui seront subventionnés dans leur réalisation dans le cadre d’un contrat de pays avec l’Etat. En 2003, les statuts du syndicat sont modifiés. Ceci lui permettra notamment de porter la réflexion Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) dont le périmètre concorde avec celui de Pays.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Le diagnostic mettant en évidence les enjeux actuels et futurs du territoire a été validé par le comité syndical le 29 février 2008.
-
Des enjeux ont ainsi été mis en exergue sur 4 territoires distincts : le cœur urbain et économique du pays : MONTLUCON, COMMENTRY, NERIS-les-Bains, la couronne périurbaine dans laquelle DURDAT LAREQUILLE est intégrée, le Grand Est, et les marges rurales.
« Dans la couronne périurbaine sont incluses les communes s’inscrivant dans l’aire urbaine de MONTLUCON, c'est-à-dire des communes dont au moins 40% de leur population résidente ayant un emploi travaille sur le pôle urbain de MONTLUCON. Cette couronne entretient des relations en matière de mobilités professionnelles, de flux commerciaux et de loisirs avec un cœur urbain qui concentre, emplois, équipements structurants et services. Elle subit aujourd’hui une pression urbaine croissante impliquant notamment une réorganisation de son système d’habitat et un bouleversement de la physionomie des villages qui sont devenus, au fil des ans, le support de nouvelles formes d’urbanisation. De nombreuses communes sont soumises à une dynamique faible mais persistante de périurbanisation dont l’image la plus représentative est celle d’un habitat dispersé, dilué dans l’espace rural. » « L’aspiration des ménages à la maison individuelle, le souhait d’accéder à la propriété, un prix du foncier plus abordable, un cadre de vie rural, le développement de la voiture… expliquent en partie cet engouement pour les communes périphériques… ».
La démarche SCOT est engagée depuis septembre 2007. Le SCOT est un projet de développement durable élaboré à l’échelle du bassin de vie du Pays de la Vallée de Montluçon et du Cher (94 communes au total).
Ce constat pose plusieurs problèmes : - des déplacements croissants entre lieu de résidence et pôle urbain, - l’utilisation massive de la voiture en raison de l’absence ou l’insuffisance du service de transport en commun, - un habitat particulièrement gourmand en foncier où la taille moyenne des parcelles dépasse le plus souvent 1000 m², - un coût important pour tous les usagers et les collectivités : acheminements des services (eau, gaz, électricité, épuration des eaux usées…), - des besoins nouveaux en matière de services, - un parc de logements peu diversifié avec un manque de logements locatifs et donc un frein au parcours résidentiel des jeunes ménages,
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU - et une campagne qui se banalise avec des modèles construits en rupture complète avec les modèles traditionnels, tant dans leur volumétrie que leur mode d’implantation.
Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable, en cours de réflexion, permettra de définir la vision partagée de l’évolution souhaitée pour le territoire pour les 15 ans à venir.
La réflexion sur le devenir de ce territoire périurbain a été engagé avec à l’esprit les questions suivantes :
Des orientations constituant les fondements du scénario retenu par les élus pour le Pays de la Vallée du Montluçon et du Cher à l’horizon 2020 sont les suivantes : « Orientation n°1 : Organiser le territoire en jouant sur la complémentarité pôle urbain/ espace rural. . Lier urbanisation/ transport, services et équipements. . Conforter le cœur urbain et économique et développer/ conforter un réseau de pôles structurants l’arrière pays. . Inscrire le développement des communes rurales dans le cadre des bassins de proximité. Orientation n°2 : Maîtriser la consommation de l’espace et préserver les ressources, les milieux naturels et les paysages. . Maintenir la qualité du territoire et de ses ressources pour développer l’attractivité : paysages, bâti, milieux naturels, eau…. . Limiter la consommation d’énergie, notamment en réduisant la longueur des déplacements. . Conforter les vocations agricoles du territoire. . Privilégier des formes urbaines peu consommatrices d’espace. Orientation n°3 : Développer le territoire en organisant sa croissance démographique et économique. . Une croissance démographique pour garantir et accompagner le développement de l’activité économique. . Un développement économique affichant une stratégie cohérente et équilibrée visà-vis des décideurs et des entreprises. » Une hypothèse démographique a été établie de manière à permettre d’orienter les différentes politiques à mener à l’horizon 2020 en matière de : . répartition de la capacité territoriale à accueillir de nouveaux ménages, . logements pour calibrer un nombre de logements à construire, . développement économique et commercial au regard des besoins en matière d’emplois et de consommation des ménages,
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU . transport, notamment sur la dépense énergétique des ménages qui seront présents à cet horizon. Le scénario retenu vise « à promouvoir une stabilité du nombre d’habitants, à savoir conserver 111 500 habitants. Dans un cadre où les nouveaux ménages arrivant sur le territoire se situent dans une moyenne de 1.9 personnes/ ménage, 58 600 ménages seront présents sur le Pays, soit une croissance brute de 6 000 ménages. ». Il s’agit de stopper l’hémorragie démographique que connaît le territoire et de rajeunir la pyramide des âges.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Le Document d’Orientations Générales (DOG) définira ensuite les orientations cadres qui devront être respectées dans les autres documents de programmation territoriale comme le Plan Local d’Urbanisme (document qui remplacera le Plan d’Occupation des Sols au terme de sa révision). Ainsi, les orientations retenues dans le PLU devront être compatibles avec celles retenues dans ce document supra-communal.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 2
LES CARACTERISTIQUES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES
2.1
Une augmentation du niveau de population observée depuis 1975 Evolution démographique depuis 1968
1250 1200
1188
1150 1100 1050
1139 1089
1000
1109
1089
Population sans double com pte
1012
En 1999, le Pays de la vallée de Montluçon et du Cher comptait 114 500 habitants. En 2007, le niveau de population est estimé, au regard des recensements partiels et des différentes autorisations à construire développées sur le territoire, à 111 500 habitants. Mais la situation des communes est variée. A l’échelle du SCOT, le moteur urbain et économique du Pays (MONTLUCON, COMMENTRY, NERIS-LESBAINS) n’arrivant plus à retenir sa population, ce sont les communes périphériques qui ont bénéficié de cet exode urbain. Beaucoup de jeunes ménages sont partis vivre en 1ère, 2ème, voire 3ème couronne, élargissant de plus en plus la tâche urbaine et alimentant le flot de navetteurs quotidiens qui viennent travailler dans la ville centre. DURDAT LAREQUILLE fait partie des communes qui ont profité de cet exode. Il est également identifié certains secteurs ruraux (en dessous de DURDAT LAREQUILLE et dans le Grand Est notamment) peu dynamique où le vieillissement commence à poser problème en terme d’offre de services adaptés.
950 900 1968
1975
1982
1990
1999
2004
Le XIXème siècle a été pour DURDAT LAREQUILLE une période de forte croissance démographique. De 750 habitants en 1806, la population augmente jusqu’à compter 2 195 habitants en 1886, niveau démographique le plus important qu’a connu la commune. Cette dynamique démographique est directement liée à l’industrialisation de COMMENTRY, commune localisée à seulement 6 kilomètres de DURDAT. La tendance s’est inversée au XXème siècle en lien avec la crise industrielle. Entre 1901 et le recensement INSEE de 1975, la population n’a cessé de diminué passant de 2 037 à 1 012 habitants. La tendance s’inverse de nouveau au cours des années 70. DURDATLAREQUILLE connaît une nouvelle dynamique démographique marquée par une rupture au recensement de 1999. DURDAT- LAREQUILLE ne se situe pourtant pas dans un arrondissement attractif. Globalement, l’arrondissement perd de nombreux habitants.
2.2
Un très net excédent migratoire entre 1975 et 1990 Mouvements démographiques depuis 1962 2
1,81
1,5 1,05
1
1,05 0,56
0,5
Taux annuel-Solde naturel Taux annuel-Solde m igratoire
0 -0,5 -0,34 -0,46 -1 -0,81 -1,5
1962-1968
-0,11 -0,45 -0,6
-0,76
-0,48
-0,19
Taux de variation annuel total -0,3
-1,05 1968-1975
1975-1982
1982-1990
1990-1999
Avant le recensement de 1975, la baisse du niveau de population était le résultat conjugué d’un solde migratoire et d’un solde naturel tous deux négatifs. Ainsi, le commune enregistrait davantage de départs de ménages que d’installations et plus de décès que de naissances.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU A partir de 1975, la dynamique démographique de la Commune s’explique par le solde migratoire largement positif, c' est-à-dire par un nombre plus important d’installations de nouveaux ménages par rapport au nombre de départs enregistrés. Cet apport démographique n’a pas permis, au recensement de 1990, de stabiliser le niveau de population et de palier les départs de ménages non compensés par de nouvelles arrivées. Le solde naturel est resté négatif (nombre de naissances inférieur au nombre de décès). La baisse démographique enregistrée entre 1990 et 1999 est liée là encore au solde migratoire. Le solde naturel qui tendait vers une stabilisation a permis de limiter cette baisse.
2.3
Vers un vieillissement sensible de la population
Population en 1999 DURDAT LAREQUILLE Département de l’Allier
Moins de 20 ans 24,2 % 21 %
60 ans et plus 23,1 % 29 % (Source : INSEE)
Comparée à celle du département, la population de DURDAT LAREQUILLE est un peu plus jeune. Les plus de 60 ans représentaient 29% de la population totale (contre 23,1% sur la commune). Evolution de l'âge des habitants 400 350
Evolution des naissances et des décès depuis le recensement de 1962 140 120 100 80
108 85
125
124
113
300
106 95
68
N ais sances D écès
60
1982 1990
150
1999
100
82 69
250 200
40
50 0 0- 19 ans
20- 39 ans
40- 59 ans
60- 74 ans
75 ans et plus
20 0 1962-1968
1968-1975
1975-1982
1982-1990
1990-1999
Dans un contexte général de déprise démographique, DURDAT LAREQUILLE en ressent les effets. Au recensement de 2004, il semble que ce soit une nouvelle fois le solde migratoire qui permette à la commune de DURDAT LAREQUILLE d’augmenter son niveau de population (seulement 73% des personnes de 5 ans ou plus habitait la commune 5 ans auparavant (turn over important et maintien à un bon niveau de la construction neuve à vocation résidentielle).
Après le recensement de 1982, on note néanmoins un vieillissement sensible de la population avec une baisse du nombre d’habitants se situant dans les classes d’âge 0-19 ans et 20-39 ans. A l’inverse, la classe d’âge des 40- 59 ans prend de l’importance dans la structure démographique. S’est donc amorcé un vieillissement sensible de la population. Les déséquilibres démographiques, s’ils venaient à s’installer, peuvent avoir un impact direct sur le bon fonctionnement des équipements existants sur la commune, notamment sur l’école publique. Il s’agit en effet, d’un équipement particulièrement sensible aux variations démographiques, surtout des 0- 9 ans.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Population des moins de 20 ans 1982 0 à 4 ans 55 4 à 9 ans 87 10 à 14 ans 85 15 à 19 ans 80
1990 49 78 79 102
1999 45 74 80 70 Source : INSEE 1999
Il a été observé au fil des recensements, une diminution progressive des classes d’âge 0- 4 ans et 4-9 ans. L’augmentation de population intervenue entre 1999 et 2004 n’a pas permis de redresser les effectifs scolaires. L’année scolaire 2006- 2007 marque une inversion des tendances avec de nouveau une augmentation des effectifs. Années scolaires 2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009
Effectifs 91 92 80 82 81 78 81 88 97 (Source communale)
Il est à noter que la commune subit une importante « évasion » scolaire en direction de l’agglomération, principal pôle d’emplois. Ainsi, sur 123 enfants en âge d’être scolarisé sur la commune, seuls 74 d’entre eux sont scolarisés sur DURDAT LAREQUILLE, soit 60%. Certains parents pour des raisons de praticité scolarisent leurs enfants à proximité de leur lieu de travail ou sur le trajet domicile-travail. Cette « évasion » s’explique probablement en grande partie par la très grande dispersion de l’habitat vis-à-vis du principal pôle d’équipements et de services de la commune, pôle localisé à Larequille. En effet, de nombreux hameaux sont localisés à proximité d’axes majeurs desservant le territoire au Sud, au Nord et à l’Est de Larequille, ce qui n’oblige pas les résidents à le traverser pour se rendre à NERIS-les-Bains, COMMENTRY et MONTLUCON.
2.4
Une prédominance des petites structures familiales
Nombre de ménages Nombre de personnes/ ménage
1982 395
1990 416
1999 436
2004 464
2,7
2.7
2.5
2.5 Source : INSEE
Sur DURDAT LAREQUILLE, le nombre de ménages augmente, y compris en période de baisse démographique. En 2004, la commune compte 69 ménages supplémentaires par rapport à 1982. Cette évolution est liée, en plus de l’apport migratoire, à une baisse sensible de la taille des ménages passant de 2.7 personnes en moyenne par ménage en 1982 à 2.5 en 2004. Il s’agit d’une tendance générale, observée y compris à l’échelle nationale (vieillissement de la population, augmentation des divorces, décohabitation des jeunes…).
Evolution de la taille des ménages 180 160 140 120 100 80 60 40 20 0
1982 1990 1999
1 personne 2 personnes 3 personnes 4 personnes 5 personnes 6 personnes et plus
Les ménages de 1 à 2 personnes ont toujours été bien représentés mais leur nombre et leur part ne cesse d’augmenter au fil des recensements. Ce sont ces ménages qui enregistrent l’augmentation la plus significative.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 2.5
Une augmentation sensible du taux d’activité
Actifs ayants un emploi Chômeurs TOTAL ACTIFS
1982 386 46 432
1990 413 60 473
1999 425 51 476
2004 488 46 534 Source : INSEE
Le nombre total d’actifs augmente sur la période considérée. Les ménages qui s’installent sur DURDAT LAREQUILLE sont essentiellement des ménages actifs. En 1999, 48,4% des migrants étaient actifs contre 43,4% en 1982, ce qui se ressent au niveau du taux d’activité enregistré sur la commune : DURDAT LAREQUILLE comptait, en 1982, 39.6% d’actifs contre 44.9% en 2004. Les actifs ayants un emploi représentent, en 2004, 91.4% de la population active totale. Le taux de chômage a baissé sensiblement entre les deux derniers recensements. Il est largement inférieur à celui enregistré sur les zones d’emploi de Montluçon et de Vichy et sur le territoire national. Le taux de chômage en 2004 est de 8.6% (contre 10.7% en 1999).
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 3
Une baisse du phénomène de vacance est néanmoins observée entre les deux derniers recensements. Malgré cette baisse, le parc de logements vacants représentait, en 2004, encore 11,4% du parc de logements total.
LE PARC DE LOGEMENTS
3.1
Un accroissement du parc de logements
En réponse à l’attractivité démographique de la commune, le parc de logements n’a cessé d’augmenter sur DURDAT LAREQUILLE.
Evolution des logements par catégories depuis 1968 700 600 500
75
62
400
71
63
70
91
76
68 62
56
Rés idences s econdaires
300 200
362
Logem ents vacants
395
416
436
464
Rés idences principales
100 0 1975
1982
1990
1999
2004
Depuis le recensement de 1975, il y a 30 ans, DURDAT LAREQUILLE compte, en 2004, 100 logements supplémentaires. Cette hausse du nombre de logements s’est effectuée au profit des résidences principales. Le nombre de résidences secondaires reste néanmoins non négligeable sur la commune. En 2004, le parc de résidences secondaires représente 10, 4% du parc de logement total. Le contingent de logements vacants n’a cessé d’augmenter entre les recensements de 1975 et de 1999. L’accueil démographique s’est réalisé par le biais de la construction neuve. L’habitat ancien a été délaissé pour des formes immobilières correspondant davantage aux aspirations des jeunes ménages.
La Communauté de Communes de Commentry / Néris-les-Bains, en partenariat avec l’agence nationale d’amélioration de l’habitat (A.N.A.H.) et le Conseil Général de l’Allier s’est engagée dans des actions en faveur de l’amélioration de l’habitat. Ainsi, une Opération Programmé d’Amélioration de l’Habitat sur le territoire communautaire a été lancée. Les objectifs sont les suivants: Répondre aux besoins de logements locatifs (développer le parc locatif privé conventionné, inciter à la réhabilitation de logements vacants, privilégier la qualité des logements, adapter les logements aux besoins des personnes âgées ou à mobilité réduite…) Améliorer le confort des occupants (favoriser le maintien à domicile des personnes âgées, lutter contre l’insalubrité, favoriser la mise en conformité ou la création d’assainissement individuel…) Améliorer le cadre de vie (améliorer l’esthétique des bourgs, modernisation des commerces et attractivité des devantures commerciales, intervention sur le patrimoine locatif communal…) Basée sur l’adhésion volontaire des propriétaires souhaitant réhabiliter leur patrimoine, ce dispositif comporte plusieurs actions incitatives : aides financières et actions d’accompagnements. Malgré cette opération, les résultats sur le terrain ne sont pas spectaculaires concernant la commune de DURDAT LAREQUILLE. Ces aides ont probablement permis d’améliorer le confort intérieur des logements (sanitaire, électricité, chauffage…). Depuis le dernier recensement, la croissance du parc de logement se maintient à un bon rythme sur la commune. En effet, entre 2005 et 2008, la Mairie a enregistré 34 permis délivrés pour de la construction neuve à usage d’habitat, soit plus de 8 par an en moyenne. La construction neuve de type pavillonnaire reste le modèle de prédilection des gens s’installant sur la commune. Cette construction neuve continue de s’effectuer au détriment du parc de logements anciens. De nombreux bâtiments sont en ruine ou en train de tomber en ruine sur le territoire communal.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 3.2
Un parc de logements ancien en cours de renouvellement
Nb de logements
Avant 1915
De 1915 à 1948
De 1949 à 1967
De 1968 à 1974
De 1975 à 1981
De 1982 à 1990
1990 ou après
285
61
19
42
79
47
50
Les logements très anciens sont les plus touchés par le phénomène de vacance mais quelques logements récents sont également concernés. La vacance ne touche pas que des logements de petite taille. La majorité possède 3, 4 ou 5 pièces.
3.3
Un parc de logements exclusivement de forme individuelle
(Source INSEE 1999)
Près des 2/3 des logements (59.3%) ont été construits avant 1949 (dont 82.3% avant 1915). Le parc de logements a commencé à se développer de nouveau à partir de la deuxième moitié des années 70. En 1999, 30.1% des logements avaient moins de 25 ans, soit 176 logements. Cette construction neuve s’est faite au détriment du parc ancien de logements qui est progressivement désaffecté. Ainsi, en 2004, 68 logements étaient comptabilisés comme vacants c' est-à-dire existants physiquement mais étant inoccupés, soit 11.4% du parc de logements total. Le niveau de confort des résidences principales a progressé entre 1990 et 1999. En effet, le nombre de logements ne possédant ni douche, ni baignoire, a diminué : on en comptait 46 en 1990 contre 23 en 1999 (9 d’entre eux n’avaient pas non plus de WC intérieur). Ces logements sont des logements anciens construits avant 1949. Ainsi, en 1999, 32 personnes vivaient dans des logements sans les éléments nécessaires au confort minimum quotidien. A plus ou moins long terme, ces logements trouvent difficilement repreneur et tombent progressivement dans le contingent de logements vacants déjà existant.
Nb de logements vacants
Dans cet environnement très agreste, le parc de logements est exclusivement de forme individuelle. Aujourd’hui encore, le choix de l’habitat se porte sur de l’individuel. En 2004, 98,9% des résidences principales sont des maisons individuelles, contre 98,2% en 1999). Les logements en immeubles collectifs (0,4% du parc) correspondent à des logements implantés dans les noyaux urbains anciens de Larequille. Néanmoins, cette forme collective a toutes les caractéristiques de la forme individuelle (niveau R+1+ combles dans les bourgs de Durdat et Larequille et RDC+ combles ailleurs). Ainsi, on trouve sur DURDAT LAREQUILLE plutôt des grands logements avec une moyenne de 4.2 pièces par logement.
Caractéristiques des logements en 1999 (Nombre de pièces) 5 pièces et plus-
183
4 pièces
123 92
3 pièces
Avant 1915
De 1915 à 1948
De 1949 à 1967
De 1968 à 1974
De 1975 à 1981
De 1982 à 1990
1990 ou après
2 pièces
56
10
3
6
6
6
4
1 pièce
1999
29 9 0
50
100
150
200
(Source INSEE 1999)
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU A noter qu’en milieu rural, la diminution de la taille des ménages ne fait pas forcément émerger une demande spécifique en petits logements.
3.4
Une majorité de ménages propriétaires
Sur DURDAT LAREQUILLE, 83.6% des ménages sont propriétaires de leur logement en 2004. 1999 351
2004 388
Locataires
65
68
Logés gratuitement
20
Propriétaires
8 Source : INSEE
Le nombre de ménages locataires augmente légèrement entre les deux derniers recensements mais leur part diminue sensiblement passant de 14,9% en 1999 à 14,6% en 2004. L’offre locative émane surtout du secteur privé (près de 85% du parc de logements locatifs). Néanmoins, l’offre locative publique s’est développée entre 1990 et 1999 avec la construction de 19 logements par l’OPAC de Commentry et plus récemment avec la construction de 14 logements supplémentaires. Il s’agit de constructions individuelles mitoyennes.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 4 4.1
L’ECONOMIE L’activité économique sur DURDAT LAREQUILLE
Jusqu’à la Révolution Française, l’ensemble de la population active se dédiait à l’agriculture. Les voies de communication traversant le territoire permettaient aux actifs, outre l’activité de production agricole, d’offrir des services divers (fourrage pour les animaux de trait, rouliers…). La proximité de NERIS n’a pas justifié sur la commune de DURDAT LAREQUILLE l’établissement de relais ou d’auberges. La grande expansion démographique est liée à l’industrialisation, notamment de COMMENTRY. Jusqu’en 1950, COMMENTRY a vécu au rythme de la mine et de la forge, les deux pôles industriels de la ville. Les ouvriers paysans se répandent dans la partie Est de la commune. Cette activité offrait des salaires plus décents, l’agriculture devient alors un complément de ressources pour la majorité des actifs. A partir de 1950, le tarissement des gisements miniers et l’avènement du pétrole ont entraîné la reconversion de la forge vers la production des aciers spéciaux pour outils. Puis la chimie s’est implantée avec l’AEC devenue RPNA puis Aventis et aujourd’hui Adisséo qui est maintenant la première activité du territoire communautaire. Enfin, il faut souligner l’ancrage des racines du groupe familial Delbard (qui produit et vend en France et à l’exportation des plants fruitiers et rosiers d’ornement) dans le territoire (MALICORNE en particulier). Aujourd’hui, le territoire de la Communauté de communes regroupe un tissu de PME, PMI riche et diversifié dont les principales sont Adisséo France (le plus gros employeur industriel présent sur le territoire avec 660 salariés), ERASTEEL (357 employés sur le site de COMMENTRY), SA Pépinières et Roseraies Delbard (119 salariés sur COMMENTRY), et SA Forecreu (sites de COMMENTRY et MALICORNE).
Le développement économique est aujourd’hui une compétence de la Communauté de communes de Commentry/ Néris-les-Bains. Deux zones d’activités sont d’ores et déjà aménagées pour accueillir ces entreprises sur le territoire intercommunautaire : Le Campus de la Brande et La Croix Fragne. La première représente une superficie de 50 hectares dont 4 ha de secteur mixte (commerces et services), 3 ha de secteur commercial et artisanal, 18 ha de zone industrielle et 20 ha de réserve foncière (surface disponible). Elle est située au Nord de COMMENTRY/ MALICORNE et bénéficie de la proximité d’un « nœud » routier très intéressant pour les entreprises : la Route Centre Europe Atlantique (axe Ouest/ Est) et l’A 71 (Paris/ Clermont-Ferrand) et prochainement le contournement de COMMENTRY. L’objectif est de développer ce pôle d’activités en le plaçant comme un élément moteur du bassin Montluçonnais et de rééquilibrer vers l’Est le développement économique en liaison avec les Combrailles au Sud et les sites logistiques de Montmarault (carrefour RCEA/ A71). La Communauté de communes a porté dans le cadre de cette ZA (Campus 3) la réalisation d’un hôtel d’entreprises dont l’objectif est de favoriser l’activité économique sur le territoire intercommunal et de proposer des services d’appui à l’économie locale. D’une surface d’environ 1 200 m², ce bâtiment est composé de deux types de locaux : - une partie exclusivement consacrée à l’immobilier locatif, destiné à l’accueil d’entreprises (bureaux et ateliers sur 1 000 m² environ à destination des locataires), - une partie de locaux d’accompagnement économique composé notamment d’une salle de conférence entièrement équipée, d’une salle de réunion, d’une tisanerie… Ces locaux ne sont pas exclusivement réservés aux locataires, mais mis à la disposition de l’ensemble des acteurs économiques du territoire intercommunal désirant utiliser ces équipements. La seconde, d’une superficie de 8,3 hectares avec possibilité d’extension sur 6 hectares supplémentaires, se situe sur la commune de VERNEIX au carrefour des RD 39 et RD 94, à l’échangeur du tronçon commun de l’A 71 et de la RCEA. Elle dispose donc d’une situation privilégiée pour l’accueil d’activités de logistique. Il reste dans cette ZA une réserve de 7,4 hectares pour accueillir de nouvelles entreprises (surface disponible).
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU De plus, dans le cadre du dispositif de redynamisation du bassin économique Montluçon/ Commentry, la Communauté de communes de Commentry/ Néris-les-Bains a décidé d’acquérir 116 hectares de réserves foncières pour la création d’une Zone d’Aménagement Concerté (ZAC). L’emplacement prévu se situe à la jonction des communes de CHAMBLET, MALICORNE et NERIS-les-Bains, au niveau des lieux-dits « Magnier » et « Les Marais », et permettra la réalisation d’une zone d’activités économiques. Elle aura une vocation principale d’activités logistiques Les grands développements économiques de la Communauté de communes de Commentry/ Néris-les-Bains sont tous programmés à proximité d’infrastructures majeures pour le territoire : - l’A 71 met PARIS à 3H15 et CLERMONT-FERRAND à 1H15 (axes NordSud), - la Route Centre Europe Atlantique (RCEA) qui relie l’arc atlantique : l’Espagne, les ports, la Bretagne au Centre Est Europe : l’Allemagne, la Suisse, l’Italie et les pays de l’Est (axe Est Ouest). Quelque peu à l’écart de ces grands développements économiques, la commune de DURDAT-LAREQUILLE reste un espace essentiellement marquée par l’activité agricole et artisanale. DURDAT-LAREQUILLE ne compte aucune zone d’activités. Les établissements à vocation économique, autre qu’agricole et commerciale, s’insèrent dans le tissu urbain. Les principaux établissements sont des garages et carrosseries implantés le long de la RD 2144 sur Le Tillou et à la sortie de Larequille. Quelques artisans du bâtiment sont implantés sur la commune de DURDAT-LAREQUILLE. L’activité commerciale et de service est encore présente sur la commune. Elle est surtout localisée à Larequille le long des RD 2144 et RD 69 et orientée sur le service de proximité (une alimentation, une boulangerie et un salon de coiffure. On trouve également sur la commune une station de carburant en cours de reprise, un marchand de combustible, un restaurant et un bar, tabac presse. Vivre à DURDAT LAREQUILLE et travailler dans les pôles économiques périphériques restent une tendance de plus en plus marquée.
Le secteur agricole occupe encore une place modeste en terme d’emplois mais reste très significative en terme d’occupation et d’utilisation du territoire.
4.2
L’agriculture, activité économique encore très présente DURDAT-LAREQUILLE mais très contrainte
sur
Le bois du Tigoulet, boisement le plus important, couvre une surface de 275 hectares sur le territoire communal (soit 11,2% de sa surface). Près des 2/3 du territoire (64,9%) reste entièrement vouée à l’exploitation agricole. En 2000, la superficie agricole utilisée communale est de 1 587 hectares. La superficie agricole utilisée des exploitations est quant à elle de 1 559 hectares. Elle est inférieure à la superficie agricole utilisée communale car des agriculteurs ayant leur siège d’exploitation en dehors de DURDAT-LAREQUILLE exploitent des terrains situés sur la commune. Inversement, des exploitants ayant leur siège sur DURDAT-LAREQUILLE exploitent des terres localisées sur d’autres communes. A noter que les données des Recensements Généraux Agricoles ne prennent en compte que les exploitants agricoles ayant leur siège sur la commune. 4.2.1
Une diminution du potentiel agricole entre 1988 et 2000 Il est à noter une évolution importante entre 1988 et 2000. Evolution de la Superficie Agricole Utile (SAU) entre 1979 et 2000 1687
1700 1650
1618
1600
1559
1550
Superficie (ha)
1500 1450 1979
1988
2000
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Après une sensible augmentation de la SAU au recensement de 1988, elle diminue de nouveau au recensement suivant. Entre les Recensements Généraux Agricoles de 1979 et 2000, les agriculteurs ayant leur siège sur DURDATLAREQUILLE exploitent finalement moins de surface. Ces évolutions sont à mettre en parallèle avec l’évolution du nombre d’exploitations agricoles en activité. Entre 1979 et 1988, le nombre d’exploitations global baisse mais ce sont les exploitations non professionnelles qui disparaissent, celles qui sont le plus fragiles. Les terres exploitées ont ainsi été redistribuées au profit d’exploitations professionnelles dont le nombre reste sensiblement le même. Par contre, entre les deux derniers recensements, de nombreuses exploitations cessent leur activité qu’elles soient professionnelles ou non. En 2000, on comptait 6 exploitations professionnelles de moins. Exploitations professionnelles* Autres exploitations Toutes exploitations
1979 22 40 62
1988 20 35 55
2000 14 17 31
Source : RGA 2000 *Exploitation dont le nombre d’Unité de Travail Annuel** est supérieur ou égal à 0,75 et la marge brute standard est supérieure ou égale à 12 hectares équivalent blé. ** Une Unité de Travail Annuel est la quantité de travail d’une personne à temps complet pendant une année.
La moitié des exploitations agricoles ont disparu en 2000. S’est opérée une redistribution des terres ayant permis de conforter des exploitations en activité. Ainsi, la SAU moyenne est passée de 69 ha à 120 ha en près de 20 ans. Cette taille moyenne de l’exploitation agricole est sur DURDATLAREQUILLE bien plus importante que celle observée sur le territoire communautaire (72 ha) et sur le département (68 ha). 45,1% des exploitations étaient considérées comme exploitations professionnelles.
Concernant le cheptel, l’activité d’élevage bovin domine le secteur. Le troupeau progresse et représente en 2000, 1 933 têtes (contre 1 805 en 1979), soit 129 en moyenne par exploitation. Il s’agit exclusivement de vaches allaitantes. L’élevage de volailles et d’ovins (surtout brebis) complète le système d’exploitation. Il est à noter, depuis le recensement général agricole de 1988, l’apparition d’équidés (76 en 2000 contre 5 en 1979). La commune compte deux centres équestres. 4.2.3
Un avenir incertain
Moins de 40 ans 40 à moins de 55 ans 55 ans et plus Total
1979 11 27 24 62
1988 9 26 21 56
2000 8 11 14 33
Source : RGA 2000
En 2000, seul 57.6% des exploitants ont moins de 55 ans. Ils n’avaient donc pas besoin de successeurs à court terme. Une démarche auprès des exploitants agricoles en activité sur la commune a permis de faire un état des lieux plus récent de l’activité agricole sur DURDATLAREQUILLE. En 2009, 16 exploitants agricoles en activité ont été identifiés sur DURDATLAREQUILLE dont 4 ayant leur siège d’activité sur une autre commune (2 à ARPHEUILLES, 1 à MONTVIQ et 1 à NERIS-les-Bains). Parmi ces exploitants, seulement 3 sont véritablement doubles actifs.
4.2.2
Elevage et culture
88,7% de la SAU est consacrée à la production fourragère (dont plus des ¾ de surface toujours en herbe).
6 exploitations sont tenues par de jeunes exploitants (moins de 40 ans) pour qui il est indispensable de prévoir les conditions les plus favorables possible à au maintien de leur activité. Trois d’entre elles font l’objet d’un regroupement en EARL ou GAEC.
Le reste est occupé par les cultures, quasi exclusivement céréalières. Bureau d’études Réalités – 34 rue Georges Plasse – 42300 ROANNE – Tél. 04 77 67 83 06 – Fax 04 77 23 01 85 – E-mail
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Il est à noter que la très grande majorité des exploitations seront fortement gênées dans le cadre d’un développement ou trouveront difficilement de successeurs en raison d’une très grande proximité de tiers, mixité même parfois au sein de groupe de constructions. Cette mixité est héritée de pratiques agricoles anciennes où la double activité primait.
4.3
Les calvaires en granit gris sont nombreux sur le territoire de Durdat Larequille (ex : le porche du cimetière, de nombreux puits…).
L’activité touristique, une activité peu présente sur ce territoire
Il est clair que la commune de DURDAT-LAREQUILLE ne présente aucun intérêt touristique à elle seule mais étant limitrophe à NERIS-les-Bains, ville d’eau renommée, et disposant de paysages variés et de qualité et de chemins permettant de proposer divers itinéraires de promenade et de découverte, elle est en mesure de participer à l’attractivité du secteur. Le club équestre du Boussier et le poney club de Saint-Argier présents sur la commune profite de cet environnement et sont tournés vers les promenades sur NERIS-les-Bains notamment. Il est à noter la présente de deux gîtes ruraux sur la commune (secteur Père Mathieu). Une table d’hôtes est également ouverte à la Grange Vernet. Elle offre un service différent du restaurant présent sur le territoire et complète agréablement les chemins de petites randonnées. Comptant de nombreux chemins de terre, les itinéraires de promenade permettant de découvrir le bocage des Combrailles sont nombreux. Ils correspondent notamment aux anciennes voies romaines et lignes de chemins de fer. Ces dernières sont facilement identifiables (plus large et de faibles pentes). Un seul itinéraire de promenade et de découverte est balisé sur la commune. Il s’agit du circuit du granit (13,6 km, soit 3H30 de marche). Le départ de ce circuit est localisé dans le Bourg de Durdat sur le cœur patrimonial du Bourg où des aménagements de qualité ont été réalisés.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 5
LES DEPLACEMENTS
Le territoire communal est traversé du Nord au Sud par la RD 2144 (ex RN 144) et d’Est en Ouest par les RD 69 et 463 à partir de COMMENTRY. Ce réseau principal est complété par un maillage de voies communales dont certaines sont identifiés comme telles sur le plan de la commune mais sont en réalité des chemins en terre parfois difficilement empruntables en véhicule motorisé.
5.1
Une population très mobile
Seuls 19% des actifs ayant un emploi réside et travaille à DURDAT LAREQUILLE même. Leur part ne cesse de diminuer au fil des recensements, ils étaient encore 28,9% à résider et à travailler à DURDAT LAREQUILLE même en 1982. Il est à noter une forte attractivité du pôle urbain de MONTLUCON qui attire la grande majorité des flux migratoires quotidiens. Les pôles de NERIS-LESBAINS et de COMMENTRY exercent également leur attractivité sur les actifs résidant à DURDAT LAREQUILLE. Située en limite de département, il est à noter que le département voisin est peu attractif pour les actifs de la commune. En effet, seuls 6,3% des résidents vont travailler dans un autre département. Ces migrations impliquent un certain nombre de difficultés aux heures de pointe sur les axes majeurs desservant la commune. La faiblesse des équipements et des commerces occasionne également de nombreux déplacements pour accéder aux équipements scolaires à partir du collège pour ceux qui ne suivent leurs études au lycée d’enseignement agricole présent sur la commune, aux équipements sportifs, culturels, commerciaux…. Néanmoins, la Communauté de communes s’attache à développer une offre de services à la population de proximité (dernièrement ouverture d’une médiathèque sur la commune de CHAMBLET…).
5.2
Trafic et accidentologie Les axes les plus empruntés sont la RD 2144 et la RD 69.
Il a été enregistré en 2008, 4 147 véhicules/ jour entre NERIS-les-Bains et DURDAT LAREQUILLE avec près de 7% de poids lourds et 3 084 véhicules/ jour sur la RD 69 entre COMMENTRY et DURDAT LAREQUILLE et 1 510 véhicules/ jour entre DURDAT LAREQUILLE et la RD 1089 (comptages réalisés en 2005). La RD 2144 est d’ailleurs considérée comme un axe de grande liaison et la RD 69 comme liaison départementale structurante. La RD 463 assure quant à elle la desserte locale et enregistre peu de trafic (88 en 2008). La RD 2144, route classée à grande circulation, est concernée par l’article L111-1-4 du Code de l’urbanisme : « En dehors des espaces urbanisés des communes, les constructions ou installations sont interdites dans une bande de 100 mètres de part et d’autre de l’axe des autoroutes, des routes express, des déviations au sens du Code de la voirie routière et de 75 mètres de part et d’autre de l’axe des autres routes classées à grande circulation. Cette interdiction ne s’applique pas : - aux constructions ou installations liées ou nécessaires aux infrastructures routières; - aux services publics exigeant la proximité immédiate des infrastructures routières; - aux bâtiments d’exploitation agricole ; - aux réseaux d’intérêt public. Elle ne s’applique pas non plus à l’adaptation, la réfection ou l’extension des constructions existantes. » Sur une période allant du 1er janvier 2002 au 31 décembre 2008, 8 accidents ont été identifiés dans le fichier accidentologie du Conseil général. Néanmoins, il est important de noter qu’il ne s’agit que d’une vision partielle des réels problèmes de sécurité car ce fichier est établi à partir des données fournies par les services de gendarmerie. Ainsi, les accidents matériels n’ayant pas engendrés le déplacement de la gendarmerie ne sont pas pris en compte dans ces statistiques.
Pour l’enseignement secondaire, la plupart des adolescents le suivent à MONTLUCON ou COMMENTRY. Bureau d’études Réalités – 34 rue Georges Plasse – 42300 ROANNE – Tél. 04 77 67 83 06 – Fax 04 77 23 01 85 – E-mail
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Ces 8 accidents ont engendrés des blessures sur personnes. 6 d’entre eux se sont produits sur la RD 2144, 1 sur la RD 69 et 1 sur une autre voie. Tous se sont produits sur des parties rectilignes, souvent hors intersection. Tous les accidents se produisant sur les routes départementales impliquent uniquement des véhicules légers. Un seul tué (sur la RD 2144) en raison d’un taux d’alcoolémie dépassant le seuil règlementaire. Il est clair que la linéarité des axes favorise une vitesse importante et, peut être, une vigilance moindre. Le sentiment d’insécurité en circulant sur ces axes est important lorsque l’on doit changer de direction. A noter également un nombre important d’accès directs liés à une urbanisation exclusivement linéaire. Il représente autant de conflits potentiels avec la circulation de transit.
5.3
La voiture, moyen de transport privilégié
La majorité de la population active, ayant un emploi, travaille à l’extérieur, ce qui explique l’utilisation massive de la voiture pour se rendre de leur domicile à leur travail.
Pas de transport Marche à pied seule Deux roues seul Voiture particulière seule Transport en commun seul Plusieurs modes de transport
Nombre d’actifs ayant un emploi 37 6 6 362
% 8.7 1.4 1.4 85.2
1
0.2
13
3.1 Source : INSEE 1999
Cette préférence pour l’automobile est également vraie pour tous les autres types de déplacements. Les ménages sont globalement bien équipés. En 2004, 92.5% des ménages dispose au moins d’un véhicule. Leur part augmente (90.4% en 1999).
Il y a peu d’alternatives au tout automobile, la commune n’étant pas couverte par le réseau de transport urbain de l’agglomération de Montluçon. Seule une ligne régulière de bus mise en place par le Conseil général dessert la commune (ligne 76 entre Montluçon et Marcillat-en-Combrailles). Cette ligne de bus permet le transport de voyageurs depuis 4 points sur la commune de DURDAT LAREQUILLE : La Brégère, Brandes des Gouerands, parking poids lourds et Le Tillou). Néanmoins, elle est très peu empruntée par les actifs car le service est insuffisamment développé. En effet, du lundi au vendredi, la commune est desservie en direction de MONTLUCON à 7H15 (deux arrêts seulement), 14H45 (1 arrêt seulement), le jeudi, il y a un arrêt supplémentaire à 8H du matin sur le parking poids lourds. Un bus de la ligne 76 passe également à 7H45 sur DURDAT pour ne desservir la commune que vis-à-vis de NERIS-LES-BAINS. Depuis MONTLUCON, l’offre est plus difficilement lisible avec des horaires variant également en fonction des points de départ, des jours et de la période scolaire. 45 minutes sont nécessaires en transport en commun pour rejoindre l’agglomération. Un système de transport à la demande a été mis en place par le Conseil général sur les zones les plus éloignées de l’agglomération. Ce transport fonctionne entre le lieu de domicile et la commune de COMMENTRY où davantage de lignes de bus passent. A COMMENTRY, des lignes régulières par train TER circulent également entre COMMENTRY et MONTLUCON. Seul le bourg de LAREQUILLE est équipé de trottoirs accompagnant les voies de circulation pour assurer les déplacements piétons en toute sécurité. Un cheminement piéton entièrement sécurisé a été réalisé entre deux lotissements permettant ainsi une liaison entre deux lotissements. Les voies de circulations desservant les lotissements fonctionnent systématiquement en impasse. En dehors du bourg de LAREQUILLE, les cheminements piétons ne sont pas sécurisés. La commune ne compte aucun aménagement spécifique pour cycle.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 6
EQUIPEMENT ET VIE LOCALE
A proximité de l’ensemble des équipements de MONTLUCON, NERIS-lesBains ou encore de COMMENTRY, DURDAT-LAREQUILLE compte la présence d’équipements et de services de proximité : une salle polyvalente, un stade, un groupe scolaire (classes maternelle et primaire+ garderie + cantine), une alimentation, une boulangerie, un coiffeur, une station service, un marchand de combustible, un restaurant, un bar, tabac presse et une agence postale.
Les élus communautaires ont ainsi décidé de créer un Accueil de Loisirs Intercommunal. Celui-ci, localisé à NERIS-les-Bains, permettra d’accueillir 160 enfants âgés de 3 à 14 ans. Les travaux ont débuté en fin d’année 2007 pour une ouverture prévue début 2009.
Est également implanté sur le territoire communal un lycée agricole. Ces équipements et services à la population sont tous localisés sur LAREQUILLE et organisés autour des RD 2144 et RD 69, axes majeurs desservant le territoire. DURDAT ne compte aucun service, ni équipement. La Communauté de communes de Commentry/ Néris-les-Bains, dans le cadre de ces compétences, s’attachent à développer des services des proximité permettant de répondre aux besoins de sa population. Ainsi, elle a mené à terme son projet de médiathèque sur la commune de CHAMBLET, équipement qui a ouvert ses portes le 1er Octobre 2008. Cette médiathèque constitue une offre de services culturels de proximité qui permet de renforcer les équipements et services à la population, de réduire les inégalités territoriales d’accès à la culture, de développer les services au public et d’être un point de rencontre pour les habitants. C’est un outil complémentaire à la médiathèque municipale de COMMENTRY. Un multi accueil crèche/ halte garderie, structure intercommunale basée sur la commune de NERIS-les-Bains en limte des communes de COMMENTRY, MALICORNE et CHAMBLET, a une capacité de 20 places pour accueillir les enfants de 0 à 4 ans de 7H30 le matin à 18H30 le soir. Le territoire intercommunal était doté de deux centres de loisirs (COMMENTRY et NERIS-les-Bains) mais ces structures n’accueillaient que les enfants habitants et scolarisés dans ces communes. De nombreuses demandes émanaient de familles habitant les communes alentours. Bureau d’études Réalités – 34 rue Georges Plasse – 42300 ROANNE – Tél. 04 77 67 83 06 – Fax 04 77 23 01 85 – E-mail
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU B – ETAT INITIAL DU SITE ET DE L’ENVIRONNEMENT 1
LE CONTEXTE PHYSIQUE
La présentation du contexte géographique est indispensable pour comprendre un territoire. Les facteurs physiques (relief, géologie, climat) conditionnent en effet la répartition de la végétation et de la faune d’un territoire, et contribuent à l’identité d’un paysage. 1.1
Le relief Ce secteur vallonné du Bourbonnais se trouve en limite septentrionnal des Combrailles qui constituent la frange du Massif Central. Ce territoire est bordé, à l’Ouest, par la vallée du Cher et, à l’Est, par le bassin houiller de COMMENTRY. Morphologiquement, la commune s’intègre dans un vaste plateau à pente très douce orientée au Nord en direction des plaines bourbonnaises. Le relief est assez tourmenté sur certains secteur. Les cours d’eau ont façonnés deux vallées particulièrement profondes sur la commune, celle parcourue par Le Banny au droit de l’étang et du barrage de la Ganne et celle parcourue par Le Cournauron en limite communale Ouest. Ainsi, les altitudes varient entre 392 mètres en limite Ouest au niveau du moulin de Tiauleroux et 527 mètres en limite SudOuest aux abords de la RD 1089.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Sur le territoire affleurent des roches intrusives et filoniennes : - des leucogranites graphiques, à l’Ouest de Larequille, - de rares pigmatites à l’Ouest de Le Breux et de Ponturier, - de rares quartz filoniens le long de la RD 154 entre La Fayolle et Fonturier. Ces affleurements sont bien visibles de par leur résistance à l’érosion. Pour l’ensemble du territoire, les roches métamorphiques sont alors dominantes : - à l’Ouest, une importante zone (forêt de Tigoulet) correspond à des mécachistes à sillimanite, très riche en quartz, - au Sud Est de l’étang de la Ganne, des migmatites plissées se différençiant des précédentes par la présence de grenats, - le reste du territoire de la commune est constitué par des granites à cordiérite rouge, plus souvent schisteux. Le sous sol de cette zone est parcouru de plusieurs failles, dont celle qui est à l’origine de la formation du vallon thermal de NERIS-les-Bains dont l’eau coule à plus de 50°. 1.2 1.2.1
L’eau, un élément naturel très présent sur le territoire Des cours d’eau structurant le paysage Le territoire de DURDAT-LAREQUILLE est partagé entre le bassin versant du Cher et le bassin versant de l’œil vers l’Aumance. Le territoire communal est structuré par les ruisseaux suivants : - Le Cournauron, qui marque la limite Ouest du territoire communal, - Le Ruisseau de Banny, qui traverse le Sud Est du territoire, - Le Ruisseau de Banne, qui longe une partie de la limite Est de la commune. Ces cours d’eau sont très peu perçus en vue directe mais ils serpentent dans les fonds de vallées et génèrent une végétation particulièrement dense qui permet d’en détecter la présence. Notons également la présence d’une source à DURDAT-LAREQUILLE : la fontaine SaintMartial.
Le Banny
Affluent du ruisseau de Lamaron
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 1.2.2
De nombreux étangs
Les étangs naturels ou artificiels (conçus pour l’activité des forges-activité houillère) parsèment le territoire. Ils ont souvent été créés le long des cours d’eau et souvent en tête de vallon. Ils présentent : - Un intérêt écologique important pour la faune et la flore, - Un impact visuel important dans le paysage rural, - Des points forts pour l’activité touristique et de loisirs.
Etang de la Ganne Le barrage de la Gannes accueille la station de traitement d’eau potable de la ville de Commentry. Pour la commune de DURDAT-LAREQUILLE, cet étang constitue un potentiel touristique et de loisirs (circuit de promenade agréable). Il est en partie aménagé mais les bancs et tables de pique nique sont très dégradés.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU
Aire de pique-nique à proximité de l’étang Promenades sur l’ancien chemin de fer
Etang de Montmurier
Le long de l’ancien chemin de Fer
Ruisseau de Tiauleroux
Etang du Goutai
Exutoire de l’étang du Goutai
La Malentrée
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU
Les Combes 1.2.3
L’alimentation en eau potable Pour l’alimentation en eau potable de ces résidents, la commune adhère au syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable Région Minière.
Le SIVOM de la Région Minière regroupe 42 communes et s'étend sur 36 km du Nord au Sud (entre COSNE d'Allier et LA CELLE) et 40 km d'Est en Ouest (entre CHIRAT-L'Eglise et LAVAULT-Ste-Anne), représentant 23 000 habitants et 15 255 abonnés (Chiffres approximatifs). Il s'agit principalement de communes rurales peu peuplées, mais étendues en surface, à l'exception de quelques bourgs comprenant entre 1 000 et 2 500 habitants (BEZENET, COSNE d'Allier, DOYET, DURDAT LAREQUILLE, ESTIVAREILLES, LAVAULT-Ste-Anne, MONTMARAULT et VILLEFRANCHE d'Allier). L'activité principale concerne l'élevage, et la consommation du bétail représente une part importante des besoins en eau (beaucoup d'élevages ont une consommation comprise entre 1 000 et 2 000 m3 par an). L'activité industrielle est faible. Les consommations les plus importantes sont celles de l'usine BREA à VAUX (16 000 m3/an) et surtout SOCOPA à VILLEFRANCHE d'Allier (357 800 m3/an). L'entretien du réseau et la gestion sont effectués en régie directe par le Syndicat. L'eau distribuée dans le SIVOM de la Région Minière provenait à l'origine uniquement des captages de la Mitte, constitués par vingt deux puits creusés dans la nappe alluviale du Cher. Cette eau recueillie par une station de pompage construite à proximité des captages est neutralisée, filtrée et stérilisée. Puis elle est refoulée sur le réservoir semienterré de 2 000 m3 à Marçais, à 5500 m de l'usine et à l'altitude 355 m. L'apport quotidien de ces captages au réseau de distribution est de 2000 à 4500 m3 / jour. Aujourd’hui, il existe des interconnexions avec d’autres syndicats qui permettent au SIVOM Région minière d’assurer une alimentation suffisante aux habitants.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Autres ressources : - Le SIVOM NORD ALLIER. - Le SPEC (Syndicat de Production des Eaux du Cher). - Le SMEA (Syndicat Mixte des Eaux de l'Allier) …
Ainsi, les habitants de DURDAT LAREQUILLE sont alimentés en eau potable par un captage d’eaux de surface dans la rivière du Cher localisé sur la commune de TEILLET Argenty. L'usine de production de "Prat" sur cette commune a été réalisée en commun avec le SIAEP de la Rive Gauche du Cher en 1982. Elle fournit au SIVOM un apport de 1000 à 4000 m3 / jour. L'eau recueillie par une prise d'eau située dans le Cher est traitée par décantation, floculation, neutralisée à la chaux. Puis elle est rééquilibrée à l'aide de divers réactifs et stérilisée à l'ozone. Elle est ensuite refoulée sur une station de reprise installée à "Bussière" (commune de Ste Thérence), d'où elle est pompée vers le réservoir de la "Croix de Fer" (commune d'ARPHEUILLES St Priest). Ce réservoir semi-enterré comporte deux cuves de 1000 m3 qui alimentent toute la partie sud du SIVOM par une canalisation gravitaire de ø 350 mm raccordée à diverses antennes sur la commune de DURDAT LAREQUILLE au lieu-dit "Les Aires" : . une canalisation ø 300 vers l'Est (COLOMBIER, HYDS) . une canalisation ø 150 vers l'Ouest (VILLEBRET, SAINT Genest, LAVAULT-Ste-Anne) . une canalisation ø 200 vers le Nord en direction du réservoir de Part (1000 m3, altitude 442 m). Ce réservoir dessert les communes de MALICORNE, CHAMBLET vers l'Ouest, et une partie de MONTVICQ vers l'Est. C’est le Syndicat de Production des Eaux du Cher qui gère le captage et les installations de traitement et le SIVOM Région minière qui assure la gestion de la distribution de l’eau. D’après les analyses élaborées à partir de contrôles effectués par le service Santé Environnement de la Direction Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales de l’Allier, l’eau est de bonne qualité. La qualité des eaux traversant la commune est également reconnue comme de bonne qualité. Les étangs de la Ganne, de la Maillerie et de Montmurier sont protégés par des périmètres de protection des captages en eau potable. 1.3
L’assainissement
La commune de DURDAT LAREQUILLE a conservé la compétence en matière d’assainissement. La gestion de la station d’épuration est effectuée par la commune elle-même. Elle est actuellement pourvue d’un réseau d’assainissement collectif sur le bourg de LAREQUILLE. Ce réseau est de type mixte (une partie en unitaire (le long des RD 2144 et RD 69) et une partie en séparatif (dans les lotissements)). Il assure la collecte des effluents domestiques de la majorité des habitations implantées sur LAREQUILLE. La longueur totale des réseaux d’eaux usées est voisine de 3 670 mètres, dont 1 930 en unitaire et 1 740 mètres en séparatif. Les réseaux d’eaux pluviales représentent une longueur d’environ 1 600 mètres. Ils aboutissent à 6 exutoires distincts. Bureau d’études Réalités – 34 rue Georges Plasse – 42300 ROANNE – Tél. 04 77 67 83 06 – Fax 04 77 23 01 85 – E-mail
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Les effluents collectés sont dirigés vers une station d’épuration, de type boues activées à aération prolongée. Le rejet des effluents traités s’effectue dans un ru qui alimente par intermittence l’étang de la Ganne, situé à un peu plus d’un kilomètre au Sud-Est. Elle dispose d’une capacité nominale de 250 équivalents habitants. Ce système d’assainissement collectif présente dans l’ensemble plusieurs anomalies au niveau du réseau ainsi qu’au niveau de la station d’épuration. Sur le réseau lui-même, il a été observé la présence de rejets d’eaux usées directs au milieu naturel. De plus, du fait du caractère unitaire d’une partie du réseau, la charge d’eaux claires parasites peut être très importante en cas de pluie. La capacité de la station est bien en deçà de l’estimation réalisée des charges théoriques rejetées dans le milieu. En effet, la population de pointe s’élèverait à environ 450 E.H. : - Population permanente 250 habitants - Salle municipale 12 E.H. - Mairie-école-cantine 35 E.H. - Lycée agricole 135 E.H. - Restaurant 9 E.H. - Autres activités particulières 10 E.H.. De plus, le Bureau Départemental de la Qualité de l’Eau (BDQE) estime que la qualité des effluents rejetés au milieu naturel est de mauvaise qualité, car la station est régulièrement lessivée, ce qui entraîne des départs de boues au milieu naturel. Il est également à noter l’absence d’ouvrages de stockage des boues.
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Devant l’obsolescence de la station, le remplacement de ce dispositif de traitement a été décidé. Trois priorités ont été dégagées : la réduction de l’impact sur le milieu récepteur, la suppression des eaux claires parasites, l’amélioration de la collecte et du transfert de la pollution. Il est préconisé d’implanter cette station au Nord du Bourg. Le bon fonctionnement des dispositifs d’assainissement autonome sera vérifié par le SPANC mis en place à cet effet.
1.4
La gestion des déchets
C’est la Communauté de communes de Commentry/ Néris-les-Bains qui a compétence en matière de gestion des déchets. Elle travaille avec le SICTOM de la Région Montluçonnaise qui assure la collecte des ordures ménagères et leur traitement. La collecte se fait une fois par semaine sur l’ensemble du territoire communal. Les objets encombrants sont enlevés une fois par trimestre. Les déchets sont traités à l’usine de CHAMBLET. La commune ne compte pas de déchèterie mais il y a des points d’apports volontaires sur LAREQUILLE et à proximité de DURDAT. Bureau d’études Réalités – 34 rue Georges Plasse – 42300 ROANNE – Tél. 04 77 67 83 06 – Fax 04 77 23 01 85 – E-mail
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 1.5
La qualité de l’air De façon générale, la qualité de l’air en Auvergne est considérée comme bonne. Des mesures sont réalisées sur la ville de MONTLUCON mais aucune en milieu rural.
1.6
Les servitudes d’utilité publiques
Les servitudes s’appliquant sur le territoire de DURDAT LAREQUILLE seront communiquées prochainement par les services de l’Etat dans le cadre de son Porter à Connaissance. 1.7
Une absence de protection environnementale
Aucun inventaire relevant la présence d’une richesse faunistique ou floristique et aucune protection environnementale ne sont recensés sur le territoire communal (ni Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique, ni site Natura 2000, ni arrêtés de protection de biotope…). Néanmoins, le bois de Tigoulet, massif boisé le plus important sur la commune, et l’important réseau bocager (arbustif et arboré) couvrant le territoire constituent un habitat favorable pour la faune. Il est également à noter la présence sur le territoire d’espaces naturels de qualité.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 2 2.1
COUVERT VEGETAL Un paysage agricole bocager
Le bocage bourbonnais
Ce bocage a été mis en place dès le 17ème siècle où les plantations de haies avaient pour finalité la délimitation des propriétés. Cette marque d’appropriation du sol en tant que bornage se densifie avec l’accession à la propriété de fermiers ou de métayers du début du 20ème siècle. Ainsi, les haies et les arbres jouaient le rôle de bornage. Sous l’ancien régime, les arbres avaient le même statut que les bornes cadastrales. Contrairement aux milieux naturels, le bocage résulte de l’activité humaine. Il constitue une structure paysagère remarquable. La haie, enfin, assure un rôle essentiel de corridor écologique tant pour la faune que pour la flore. Très bien représenté dans tout le secteur, le maillage crée ici un bocage à part entière qui constitue une des particularités paysagères locales.
Père Mathieu
RD 69 – Les Combes
Le bocage bourbonnais associe des espèces arbustives (charme, buis, aubépine, églantier, fusain, sureau, etc.) et des espèces arborées (érable champêtre, frêne, chêne pédonculé, orme). Globalement ces espèces restent peu sensibles d'un point de vue floristique. En revanche, la haie joue différents rôles agronomiques très importants qui renforcent, d'avantage encore, son intérêt paysager : • un abri pour la faune (reproduction et nourriture), sachant que plus la végétation est riche et variée avec un grand nombre de strates, plus la diversité faunistique est réelle, • un brise-vent par rapport aux vents dominants, • la régulation du cycle de l'eau (emmagasinement puis restitution progressive) mais aussi phénomène d'épuration vis-vis des différents intrans agricoles, • la délimitation du parcellaire, fourniture de bois de chauffe (voire de fourrage en cas de sécheresse). L'utilisation du broyeur, et le gain de temps qu'il engendre, a permis de maintenir un maillage bocager important.
Les Combes Pourtant la présence de haies sur le territoire n'est pas immuable. Divers problèmes en effet apparaissent : les haies sont trop ou pas suffisamment entretenues. Ainsi, les arbres de haut jet vieillissent et la taille interdit leur renouvellement, les haies basses, quant à elles, se dégradent à la base. Ceci est perceptible en de nombreux points sur la commune. La conservation du bocage, identité forte de la commune, passe par un entretien adéquat de celui-ci. La conservation des haies, jouant le rôle de corridor biologique, est indispensable au fonctionnement des écosystèmes adjacents.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU
Les pâtures et les cultures fourragères, caractéristiques d’un paysage d’élevage
Les nombreuses pâtures sont ponctuées d’arbres isolés, souvent des chênes ou des frênes. En lisière de massif forestier, ces prairies ont tendance à s’enfricher.
Père-Corne Entre Père-Corne et Le Vernet
Les prairies humides
Montgifre
Les cultures sont très peu représentées sur le territoire communal. Cette parcelle de maïs est l’une des rares parcelles cultivées observées sur la commune.
La Malentrée
Les nombreux talwegs présents sur le territoire communal alimentent les ruisseaux qui s’écoulent en direction du Nord et de l’Est. L’activité agricole, pour pouvoir utiliser les prairies humides qui occupent une surface importante, est contrainte de drainer ces parcelles. On retrouve des traces de ce drainage en parcourant le territoire.
Cultures fourragères – RD 69
Le Bourbonnais doit faire face à un vieillissement de son bocage. Notons que les haies sont encore remarquablement bien entretenues, grâce aux agriculteurs. Ceci participe à la qualité des paysages.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 2.2
Des boisements feuillus
Le principal massif boisé de DURDAT LAREQUILLE est le bois de Tigoulet, localisé au Sud-Ouest du territoire communal. Le bois de Tigoulet couvre sur la commune une superficie de 275 ha. II s'étend à l'Ouest sur la commune de MONTROBERT et au delà par le bois des Crozes sur la commune de SAINT-Genest. II s'agit d'une chênaie en exploitation.
Lisière du Bois de Tigoulet depuis la voie entre la RD 69 et Les Combes
Boisement résineux du Bois de Tigoulet vus depuis la voie entre la RD 69 et Les Combes Les résineux, essences plutôt exogènes sur le secteur, ont un impact souvent négatif sur le paysage, formant une tâche sombre qui constitue un point d’appel. Bois de Tigoulet Au Nord-Est du bois de Tigoulet, de petites parcelles boisées s’égrènent, jusqu’à proximité du bourg de LAREQUILLE. Parcouru par un réseau de chemins d'exploitation, le bois de Tigoulet offre un aspect relativement dense. Présentant une altimétrie élevée, le bois ne se perçoit bien de l'extérieur que dans l'alignement des vallons. Boisements – Montmurier
Résineux et feuillus – Les Combes
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Les boisements à la parcelle ont pour effet de créer des « timbre-poste ». Ces boisements de petite taille, non attenants à un massif forestier, morcèlent le paysage. D’autres types de boisement apparaissent dans les zones humides : les peupleraies. On en retrouve plusieurs sur le territoire. Ces boisements constituent de véritables éponges de part les quantités d’eau qu’ils consomment. D’un point de vue paysager, ils sont également en rupture avec leur environnement.
Peupleraie – RD 69
Peupleraie – le long de la voie romaine
Durdat
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 3
OCCUPATION HUMAINE
3.1
Une organisation spatiale dispersée
La commune de DURDAT LAREQUILLE compte deux bourgs, le plus ancien Durdat et Larequille qui s’est développé avec l’essor du chemin de fer et l’industrialisation de COMMENTRY (19ème siècle).
Le centre ancien est dense, concentré et assez restreint par rapport à la taille actuelle de ce Bourg. Il se caractérise par une continuité urbaine des maisons, mitoyennes ou non, et implantées à l’alignement des voies. Les bâtiments sont de type R+1+combles maximum.
DURDAT LAREQUILLE compte également de nombreux hameaux répartis sur le territoire communal. L'attraction la plus importante s'est faite en direction de COMMENTRY et, en l'espace d'un siècle, les hameaux de Boussier, La Bregère et Père Mathieu ont pris de l'importance au dépend du bourg de Durdat. Les Gouérands et la Biaule ont également profité de cette attraction. Durdat et Saint Argier se sont maintenus grâce à la proximité de Néris les Bains. Le Tillou, pour sa part, profite d'un glissement d'attraction dû à la RN 141 (ex-voie romaine médiane entre les deux plus anciennes).
Dans la plupart de ces bâtiments, le rez-de-chaussée était occupé par des commerces, les nombreuses vitrines en témoignent.
L'habitat traditionnel, dans le bocage bourbonnais, est dispersé en petits villages, groupements d’habitations et maisons isolées, ce que nous retrouvons à DURDAT LAREQUILLE. Ce sont les voies de communications qui ont guidé l’urbanisation et c’est encore vrai aujourd’hui. Les différentes morphologies urbaines sont illustrées par des Photographies aériennes IGN. 3.1.1
Deux centres anciens denses ayant fait l’objet d’extensions
Larequille
Les anciens commerces ont souvent été transformés en habitations, les vitrines étant soit bouchées par de la maçonnerie, soit fermées par des rideaux.
Déterminé par le croisement des axes routiers issus de MONTLUCON et de COMMENTRY, le secteur de Larequille est relativement central sur le territoire communal. Bureau d’études Réalités – 34 rue Georges Plasse – 42300 ROANNE – Tél. 04 77 67 83 06 – Fax 04 77 23 01 85 – E-mail
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Les maisons sont distantes de 15 à 20 mètres l’une de l’autre sur des parcelles de 800 à 1500m².
A proximité du terrain de football, un second ensemble de maisons mitoyennes a été implanté, relié au premier ensemble par un cheminement piétonnier. Les terrains sont de taille plus réduite. Des bâtiments plus récents créent des ruptures dans la morphologie du Bourg en raison d’une implantation par rapport à la voie relativement éloignée.
Un secteur d’habitat pavillonnaire a été créé le long d’une voie perpendiculaire à la RD 2144. Cette voie se termine par une aire de retournement arborée, autour de laquelle des maisons mitoyennes ont été implantées.
Ces quartiers, souvent construits ex-nihilo en périphérie des bourgs, s'intègrent mal dans l'urbanisme traditionnel (voies en impasse, hétérogénéité de style...) et s'isolent du village. Le centre ancien accueille les équipements publics.
La Ménachère Bureau d’études Réalités – 34 rue Georges Plasse – 42300 ROANNE – Tél. 04 77 67 83 06 – Fax 04 77 23 01 85 – E-mail
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Situé en entrée de Bourg, ce lotissement devra être de qualité, car il reflètera l’image de la commune. Pour l’instant, la desserte prévue est une voie en impasse. Il pourrait être intéressant de prévoir la continuité de cette voie.
Ecole
Mairie
Alignement des façades
Maisons mitoyennes Habitat pavillonnaire
La Poste
Projet de lotissement
Vue en direction de la Place de l’église
L’entrée Sud par la RD 2144 est marquée par la présence d’un commerce et d’un garage qui a été repris récemment. En amont du commerce, un nouveau lotissement devrait voir le jour. Quelques constructions ont déjà été implantées.
Un habitat pavillonnaire linéaire s’est également implanté le long des autres voies, limitant fortement la desserte des parcelles situées à l’arrière. L’extension la plus marquée est celle qui s’est étalée le long de la RD 69 vers l’Est, jusqu’à rejoindre les Brandes des Gouérands.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU
Lotissements Cœur de village
Depuis le chemin menant au secteur Les Maisons, le Bourg de Durdat présente une silhouette dense, agglomérée autour de l’église romane.
Durdat
L'ancienneté du bourg est particulièrement marquée par la présence de l'église Romane. A proximité de l'église existe un puits, et en contrebas un autre puits correspondant à la fontaine Saint Martial. Les ambiances dans le bourg et aux alentours correspondent à la fois à un paysage de ferme, d'élevage, et à un paysage urbain. Le côté rural est accentué par la dimension des espaces collectifs qui favorisent des mouvements de circulation plus libres. La variabilité des traitements des clôtures et des limites de parcelles accroît également l'impression d'ancienneté du bourg à travers une certaine progression dans les aspects qui apparaissent de plus en plus fermés. La vallée et ses étangs, en contrebas au Nord du bourg, accentuent l'effet d'isolement de Durdat.
Depuis la RD 453, c’est l’église qui marque l’entrée Ouest dans le bourg de Durdat. Cette entrée présente une qualité particulière avec des aménagements récents qui ont été réalisés.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU
A noter la présence de l’abri de piscine d’une habitation récemment construite en entrée de bourg qui présente de ce fait un fort impact paysager (contraste saisissant). L’implantation, la forme et les matériaux utilisés pour la construction de ce bâtiment pavillonnaire sont en rupture avec les éléments patrimoniaux concentrés sur ce noyau ancien.
L’espace est aéré qu’à Larequille, la plupart des bâtiments étant implantés en recul par rapport à la voie.
Quelques bâtiments anciens forment le cœur du village, autour de l’église. L’ancienne école communale a été transformée en gîte rural.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Le développement de Durdat s’est réalisé le long de la route départementale en direction de l'Est, et plus récemment au Sud du cœur de village.
Ce nouveau lotissement s’organise autour d’une voie en impasse et est très perceptible depuis la route départementale.
L’entrée Est par la RD 453 est beaucoup moins marquée que l’entrée Ouest. L’automobiliste découvre Durdat après une haie de résineux.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 3.1.2
Des hameaux plus ou moins denses
A l’origine, les bâtiments agricoles étaient implantés au milieu des terres exploitées, répartis sur tout le territoire agricole communal. Ils sont à l’origine de la constitution des hameaux et groupements de constructions que l’on peut identifier en parcourant le territoire. Cette répartition très dispersée sur le territoire est un héritage de l’activité agricole. Les maisons blocs (ou locateries) sont très représentées sur le territoire communal. Quelquefois, elles sont accompagnées de petites maisons d’ouvriers agricoles. Quelques hameaux ont conservé leur caractère agricole, leur situation étant moins propice au développement urbain. Il s’agit des hameaux de Montmurier, de Fonturier, de la Grange-Vernet, de Montgifre, de Puy-Mas, des Maisons, de Chadoux, des Gouerands, de La Biaule et de Maison Neuve. Les bâtiments agricoles, mêmes récents, se sont construits en continuité des fermes. Ils ont une vocation agricole clairement identifiée, les développements pavillonnaires sont très limités. Trois hameaux de par leur position privilégiée ont connu un essor important : - La Brégère aux abords de la RD 69, - Boussier aux abords de la RD 453 aux portes de COMMENTRY et de NERIS-les-Bains, - Le Tillou aux abords de la RD 2144.
Sur la Brégère, autour des fermes se sont greffés des bâtiments plus récents. Les nouvelles habitations sont souvent distantes les unes des autres, formant des secteurs mités où il est difficile dans le cas de la Brégère de trouver un véritable centre et de définir une enveloppe urbaine.
Boussier Boussier est un hameau mieux constitué. L’entrée Sud-Ouest est parfaitement identifiable.
Boussier La Brégère
Des aménagements ont récemment été réalisés et confèrent au hameau un véritable air de village à part entière avec des espaces bien identifiés.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU La RD 2144 (ancienne RN 144) est une voie structurante du territoire. Cette ancienne voie romaine est un lieu de transit privilégié qui relie Montluçon à l’A71 via Montaigut, de nombreux bâtiments (habitat et activités) se sont implantés à proximité.
Boussier
L’entrée Nord Est depuis COMMENTRY est moins remarquable et plus difficilement identifiable en raison de la présence de groupes de constructions s’égrenant le long de la voie depuis COMMENTRY (silhouette moins regroupée).
Le Tillou a notamment subit une extension importante due à la présence de cet axe. Etabli en limite de plateau dominant trois départs de vallons, il bénéficie de vues dégagées dans toutes les directions. Ces différents atouts ont rendu cet espace très attractif.
Les développements se sont réalisés le long des voies communales se greffant sur la RD 453. Là le tissu urbain devient plus aéré et plus diffus.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU L’urbanisation du Tillou est bien constituée le long de la RD 2144 entre les panneaux d’agglomération mais avant et après, un tissu urbain entrecoupé de terrains agricoles s’égrène le long de l’axe majeur rendant difficile l’identification de l’enveloppe urbaine du hameau.
Vue depuis la RD 2144
Le Tillou s’est également développé le long d’axes secondaires : la RD 453 et la VC n°18. Cette linéarité est très perceptible depuis la RD 2144.
Vue depuis la RD 453 sur la VC 18 Ainsi, l’urbanisation est dissolue le long des axes desservant le hameau.
Vue depuis la RD 2144
Notons que le mitage du territoire agricole par l’habitat pavillonnaire rend l’activité agricole plus difficile, notamment en ce qui concerne les plans d’épandage. L’urbanisation linéaire produit une multiplication des accès directs sur des axes plus ou moins fréquentés. Ils constituent autant de points de conflits potentiels. De plus, la lecture du paysage est rendu difficile, ce qui a un impact sur le comportement des automobilistes et donc sur la sécurité routière le long de ces axes.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Jusqu’à aujourd’hui, les capacités de développement urbain étaient relativement importantes et leur mise en œuvre était généralement « libre » (lotissement, urbanisation diffuse, etc.) ce qui a conduit à : • Une consommation importante de l’espace pour de faibles densités de logement, avec une banalisation du paysage urbain, • Une augmentation des déplacements motorisés (ayant des conséquences négatives en matière de sécurité, de pollution), • Une tension accrue des prix du foncier (source de discrimination sociale).
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 3.2
Des formes architecturales de plus en plus variées
3.2.1
La maison bourbonnaise
La longue histoire de la commune se reflète dans l’évolution de l’urbanisation.
Les constructions, antérieures aux années 1950, sont caractérisées par leur style propre au Bourbonnais.
Autour des noyaux anciens et des grands domaines agricoles se sont développés, au cours du XIXème siècle, des constructions de type bourbonnais. Ces constructions se présentent sous la forme suivante : - un seul niveau, - long corps de bâtiment, - toiture à deux pans fortement pentus couverts de tuiles plates.
Ce style, toitures à fortes pentes et petites tuiles plates est le résultat de la tradition gothique liée à l'abondance du bois d'œuvre.
A partir des années 50, des lotissements résidentiels sont apparus (près de Durdat). L’orientation, la disposition et l’ancrage dans le paysage ont pris d’autres références que la population contre les intempéries, privilégiant la vue ou l’isolement. Aux matériaux traditionnels (bois, pierre, terre cuite), sont venus s’ajouter de nouveaux matériaux industrialisés (béton, verre, acier, aluminium, etc.). De nouvelles formes sont également apparues : • Dans un premier temps, la toiture à 4 pentes (et à faible pente), • l’habitat surélevé à l’étage, • et dernièrement, la maison individuelle industrialisée à ossature et charpente légère aux dimensions réduites. La construction bourgeoise se différenciait par deux à trois niveaux habitables, avec une petite cour, un jardin et des dépendances diverses. Souvent, ce type de bâtiment a été transformé en commerce, habitat collectif, services divers.
En effet, la carte de la densité des églises gothiques en Auvergne est sensiblement superposable à celle de la densité des constructions bourbonnaises. La couverture est supportée par des charpentes de grande dimension (avec arbalétrier, entrait retroussé et tirant au niveau du plancher), pièces de bois issus d'arbres "haut-branchus" (nœuds en houppier) tirés de la futaie dense. Les pentes de toitures traditionnelles avoisinent les 40° et 45° (et même parfois les 60 à 65°).
Fonturier
L’habitat actuel se démarque également par une multiplication des découpages des volumes, et par l’uniformisation des couleurs et des plantations. La multiplication de ce type de bâtiments peut conduire à une banalisation du territoire. La permanence du modèle de fermes, leurs légères modulations de volumes et leurs proportions régulières sont des éléments de stabilité dans le paysage bourbonnais. Les bâtiments agricoles ont aussi des typologies variées suivant l’usage des matériaux dans le temps (bois, briques, grès, etc.). Le Tillou – RD 453
Les Gouérands
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Autres caractéristiques de la construction, sous un toit à deux eaux, un seul niveau de bâtiment à peine plus élevé que le terrain naturel abrite les hommes, le bétail et le matériel ; les récoltes sont engrangées sous les combles. Hors les grands domaines, ces constructions accueillent l'Agriculteur ou le Journalier. La maison du journalier est celle du paysan sans terre, ou du moins, dont l'exploitation ne lui permet pas de vivre ; ici elle permet un complément de revenu par rapport au travail d'ouvrier à Commentry. La ferme élémentaire permet une vie de paysan aisé, elle est constituée, soit d'un ensemble : élevage-polyculture-habitation sur cour ouverte ; soit d'un ensemble bloc à terre. Ces deux types se rencontrent sur le territoire communal.
Les Gouérands
Le Chézeau (en limite de VILLEBRET)
L’ensemble bloc à terre est la forme de ferme la plus courante, associant également le logis et la grange dans une même unité de longueur. La toiture à 2 pans présente parfois une avancée ou une lucarne.
Les Fontalines
Durdat
L’ensemble des bâtiments séparés est constitué de la façon suivante : maison de maître et grange sont de même volumes et sont organisés autour d’une cour, parfois fermée par des annexes ou un mur d’enceinte.
Le Tillou
Puy Mas
La Biaule
La Grange-Vernet
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 3.2.2
La maison de Bourg
La maison de bourg est une extrapolation de la maison de maître, dont elle se différencie par le jardin d'agrément et les dépendances.
Puy Mas
Le Sauze
Une toiture à deux ou quatre pans (en pavillon), à l'origine en tuiles plates et quelquefois en ardoises abrite généralement deux niveaux. La maison de bourg possède un rez de chaussée souvent voué au commerce (ou à l'artisanat) alors que la maison de maître y loge séjour, cuisine et salon. Pour les deux les chambres sont situées à l'étage. La façade se distingue par des percements disposés de manière symétrique par rapport à la porte d'entrée principale ou par rapport à un balcon. Les dépendances accueil des animaux, ou du matériel sont nettement séparées, au fond de la cour ou du jardin. Quelquefois l'emprise de la construction occupe la totalité du terrain et les dépendances peuvent être éloignées ou même absentes.
Haute Serre La maison de journalier n'est qu'une réduction de taille de la ferme élémentaire : souvent son accès aux combles se fait par un escalier métallique extérieur et la cour ne pouvant, à la limite, n'être qu'une sur largeur du chemin communal.
Larequille – maisons à deux niveaux
Boussier
Larequille – maisons de Bourg
Le Tournel
Larequille – dépendances séparées
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 3.2.3
Habitat contemporain
L'architecture s'est déconnectée du site, de son histoire et de ses contraintes, à tous les niveaux : • volumes (formes basses, de plain pied et utilisant une grande surface au sol; formes plus complexes, bien souvent longue et étroite (largeur d'une pièce), en L, en V ou en équerre avec une tour centrale. => Volumes radicalement différents de la maison haute traditionnelle • rapport à la pente (totalement faussé, d'énormes terrassements sont nécessaires pour créer des plates-formes au lieu de tirer parti de différents niveaux naturels) • matériaux et couleurs (de tous styles, fonction des modes.. .) • clôtures, voisinage et voies (on s'isole le plus possible, du village comme des voisins => derrière de hauts murs, le paysage de la rue devient austère et peu attrayant; derrière le béton vert des thuyas, et l'aspect de la campagne bocagère change). Apparu durant la période dite des 30 glorieuses (des années 1950 à 1980), ce type de construction a coupé les ponts avec la tradition. Les produits industrialisés de grande diffusion, les "maisons sur catalogue", les retours à la campagne des "néo-ruraux" et les exemples de la publicité, liés à un certain individualisme ont amené à un mélange des volumes, des formes et des matériaux n'ayant que peu ou pas de rapport avec le terroir.
Plus récemment la charpente est devenue fermette et la "maison sur catalogue" réservée à l'usager des grandes agglomérations à fait son apparition dans les campagnes. Sa simplicité volumétrique s'apparente à la maison de journalier, mais ses dimensions sont encore plus modestes. II faudrait les grouper par deux pour avoir une seule habitation de journalier ; et surtout modifier leur pente de toiture. Mais les constructeurs résistent, et les clients s'en contentent. Les matériaux et les couleurs ont subis également l'influence de l'industrialisation et les enduits extérieurs plastiques et monochromes ont envahis de leur monotonie les hameaux et les villages.
L’implantation et la forme des bâtiments
Le Bourg, sortie Est RD 69 – implantation du bâtiment en ligne de crête
Quelques lotissements (comme celui de Durdat) ont réussis par leur organisation et leur homogénéité à tempérer ce tableau, et à donner une ambiance champêtre malgré tous les aménagements d'abords typiquement urbains des lotissements plus récents. Les toitures à quatre pentes imitées des maisons de maîtres, se sont aplaties. La tuile de terre cuite et l'ardoise ont été remplacées par de la tuile béton colorée. Les niveaux habitables se sont réduits à deux, dont l'un "aux trois quarts enterre est protégé par les matériaux sortis de l'excavation des fondations et de la cave entassés sur le terrain devant la salle de séjour. Le gazon a détrôné la pelouse et la haie de thuyas la haie champêtre. Le garage (de la voiture) a conquis l'emplacement des animaux dans la maison et les dépendances sont rejetées au loin.
Moulin de Tiauleroux
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU
Les toitures
Le Bourg (toiture
A noter une grande variété des toitures (pentes et couvertures), y compris sur un même bâtiment ou un groupe de constructions.
4 pans, terrasse et pente inverse) Les
Chiez (orientation et pente inverse des annexes)
La Ménachère
Les matériaux et les couleurs Certains matériaux sont conçus pour être enduis ou crépis. Lorsqu’ils sont laissés bruts, le rendu est inachevé, souvent inesthétique.
St-Argier (toiture terrasse)
Le Tillou (tuiles différentes sur un même bâtiment)
Boussier
Durdat (placage)
Les Maisons (pas un bâtiment n’a la même couverture (couleur, pente, matériau))
Des parements sont présents sur la commune. Ils témoignent également d’une certaine époque.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU
La Bégère
La Malentrée
Les Gouérands
La Brégère
Boussier
Durdat Les couleurs sur les constructions récentes sont souvent en rupture avec les constructions traditionnelles. Les couleurs sont plus vives et ont donc un impact paysager plus important dans cet environnement rural.
Les végétaux et les clôtures Les clôture contribuent également à l’intégration (ou non) des bâtiments.
Durdat (très grande variété de clôture)
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU
Les Brandes des Gouérands
La Biaule
Fonturier
Les Brandes des Gouérands
Haie de laurier (mur opaque et uniforme à terme)
Le matériau bois s’intègre relativement bien dans le paysage, notamment lorsque le bois n’est pas teinté. La forme du bâtiment aura un impact fort quant à son intégration. Les bâtiments de style emprunté à d’autres régions, type chalet par exemple, s’intègrent très mal. 3.2.4 Vue en direction de Larequille – RD 2144 La Malentrée – Bambous (expansion à contrôler) (Haie de résineux très perceptible)
Particularités architecturales
L’une des particularités sur la commune de DURDAT LAREQUILLE est la présence de nombreuses ouvertures sur les toitures.
Des exemples d’intégration réussie (réhabilitation et constructions)
Les ouvertures se déclinent en fenêtres, portes d’habitations, portes de granges, portes de greniers, lucarnes à « capucine » ou à « bâtière ».
La construction sous forme de véranda et de bois qui relie ces deux bâtiments est très bien intégrée, notamment par l’utilisation de tuiles identiques à celle des bâtiments principaux.
Elles sont de formes et de dimensions variables selon leur fonction, mais aussi suivant les types de constructions. Les ouvertures se distinguent aussi par les encadrements, partagés entre le granit et le grès.
Montmurier Lucarne – Le Bourg Bureau d’études Réalités – 34 rue Georges Plasse – 42300 ROANNE – Tél. 04 77 67 83 06 – Fax 04 77 23 01 85 – E-mail
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 3.2.5
Bâtiments agricoles récents
Les constructions agricoles récentes se trouvent dans l'environnement immédiat des exploitations agricoles. Ce sont pour la plupart des bâtiments pour les animaux.
Lucarnes – Le Bourg Les ouvertures ont évolué et sont quelquefois copiées, avec un recul plus important des lucarnes sur la toiture, soit remplacées par d’autres types d’ouvertures (velux, chien assis, etc.).
Elles sont pour la plupart issues de la conjonction de la Politique Agricole Commune et des nouvelles conditions de l'élevage suite à la disparition de certains agriculteurs. Ces bâtiments sont pour la plupart des évolutions des hangars industriels dont ils sont le sous produit. En conséquence peu d'entre eux ont conservés les rapports avec le site et la nature des produits du terroir (bois et pierre). Ils sont le plus souvent réalisés en matériaux de substitution (bacs acier, tôles prélaquées, charpente métallique, parpaings, etc...). De plus leur impact dans le paysage du à leur volume est quelquefois lourd. Surtout les rapports avec la végétation sont souvent éludés par l'absence de cette dernière aux abords des terrassements qui sont souvent importants.
La Ménachère
Les Brandes des Forges
Montgifre
Chaumier
Durdat
Les bâtiments d’élevage avicole sont généralement bien intégrés de part leur faible hauteur qui est souvent dissimulée par le bocage. Les silos sont les éléments les plus difficiles à intégrer. Le blanc et les couleurs lumineuses sont à éviter.
Les Gouérands
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU La plupart de ces bâtiments sont assez peu visibles, car situés dans des hameaux éloignés des voies de communications et dissimulés par le relief. Ils ont donc peu d’impact sur le paysage. Toutefois, il serait intéressant de limiter l’utilisation de certains matériaux dont l’aspect est inesthétique (tôles).
Boussier – Centre équestre 3.2.6
Bâtiments d’activités
Le long de la RD 2144
A l’entrée de Bourg Sud, un garage est implanté le long de la RD 2144. De part sa situation, elle reflète l’image de la commune et nécessite un soin particulier.
La Biaule L’hétérogénéité des matériaux sur un même bâtiment a souvent un impact négatif.
Les bâtiments de couleur blanche reflètent la lumière et s’intègrent difficilement. La station service, avec sa toiture en porte à faux, est également déconnectée de l’habitat du Bourg.
La solution pourrait être d’enduire ou de crépir les façades.
Montmurier Parmi ces constructions, on peut regretter l'architecture du Centre Équestre qui n'a pas fait un choix clair sur son système constructif. En effet le bois est utilisé pour les box et pour la structure du manège (lamellé collé), mais pas pour l'ensemble du club qui est réalisé en structure classique. On peut y remédier facilement avec un bardage de bois qui lui rendrait une meilleure cohérence d'aspect.
Garage – RD 2144
Le long de la RD 69
Cette zone artisanale constitue le seul pôle d’activités sur la commune. Elle est également située en entrée de Bourg, son traitement est satisfaisant. Le marquage au sol ne suffit pas à gérer de réels problèmes de sécurité sur ce secteur.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU
Le lycée agricole Le lycée agricole est situé le long de la RD 2144, en amont du Bourg. Il est déconnecté des trames urbaines de la commune de part sa situation, son activité et l’aspect du bâtiment (toitures).
Carrosserie
Garage
Distributeur de combustibles
Le long de la RD 2144
Lycée agricole – toitures à deux et quatre pans
Les activités contigües aux bâtiments d’habitation 3.3
De nombreux bâtiments abandonnés
Le déclin de l’agriculture se traduit par une diminution du nombre d’exploitations et par l’agrandissement des exploitations, laissant les bâtiments agricoles de l’ancienne exploitation à l’abandon.
Les Brandes des Gouérands
Les corps de fermes, bâtiments agricoles, possèdent d'indéniables qualités architecturales et constituent un motif paysager participant à l'identité du territoire. Relevant du domaine privé, le patrimoine vernaculaire est un enjeu paysager complexe.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU
Fonturier
Haute Serre
Chaumier
Durdat
Puy Mas
Boussier
Durdat
Durdat
Bâtiment rénové attenant à un bâtiment en ruines
Père-Corne
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 3.4
Une culture des annexes
De nombreuses annexes occupent les fonds de jardins et les bords de routes. Ce mode d’urbanisation, bien qu’hérité des formes d’urbanisation traditionnelles (habitation, étable, grange), a évolué et s’intègre aujourd’hui difficilement dans le paysage. Ceci est du à la forme des annexes (toitures à 1 seul pan) et à leur aspect (couleurs et matériaux). Ici aussi, le blanc et les couleurs lumineuses sont à éviter. Les annexes en tôles sont illustrées dans le paragraphe « points noirs paysagers ».
Boussier – le long de la VC 31
Père Mathieu
Le Breux
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 4
L’ANALYSE PAYSAGERE
4.2
Les sous-entités paysagères de DURDAT_LAREQUILLE
Le paysage est le produit d’une rencontre entre plusieurs milieux (composantes à caractère naturel : la géologie, l’hydrologie, la végétation, etc. et composantes liées à l’action de l’homme sur un territoire : agriculture, urbanisation, infrastructures routières, réseaux aériens, etc.).
Déterminer des entités paysagères, c’est identifier des portions de territoire qui présentent des caractéristiques identiques suivant la nature même du sol (urbanisation, agriculture). Les zones ainsi qualifiées forment une cohérence qui donne un caractère particulier à chaque site.
Faisant partie de notre cadre de vie, il est aussi production sociale et culturelle. Le paysage est donc une notion évolutive.
Notons qu’il est pratiquement impossible de faire passer une limite précise entre deux types de paysage. Les transitions se font progressivement. Les limites possédant une épaisseur, le report sur carte de celles-ci reste donc indicatif. Plus qu’une « frontière », elles expriment et définissent des secteurs de transition paysagère.
Le contrôler, c’est bien sûr contrôler l’espace, mais plus largement, le devenir de la société et de ses valeurs. La qualité du paysage apparaît comme un des leviers du développement local. Les difficultés de la gestion des paysages relèvent de la conciliation entre différents usages de l’espace à travers l’articulation de politiques sectorielles (agricole, environnementale, touristique, de transport, industrielle, etc.). 4.1
La charte architecturale et paysagère de la Communauté de Communes de Commentry – Néris-les-Bains
La charte classe la commune de DURDAT LAREQUILLE dans l’unité paysagère : Paysage de bocage « Bocage de Commentry » au relief ondulé et de vallées. La grande force de ce secteur est la présence d’un tissu bocager dense et bien entretenu. Le paysage est diversifié selon les saisons : on observe des haies taillées à l’automne et au printemps permettant des vues largement ouvertes, alors qu’en été, les haies repoussent et referment progressivement les vues. Le relief ondulé et généreux offre des ambiances variées : les nombreux vallons accompagnent les cours d’eau et confèrent une ambiance d’intimité, tandis que les buttes s’ouvrent et offrent des points de vues élargis, et des panoramas intéressants.
Le territoire communal de DURDAT-LAREQUILLE peut être divisé en cinq sous-ensembles territoriaux que l'on peut déterminer sur la base de paramètres routiers, et de paramètres naturels. Ainsi : 1. au Sud-Ouest, le secteur du Bois de Tigoulet correspondant à l'interfluve boisé des vallons convergeant sur l'étang du Moulin de Thiouleroux; 2. au Sud-Est, le secteur de Fonturier, correspondant à l'interfluve collinaire du ruisseau de Banny et du ruisseau de Banne; 3. au Nord-Est, le secteur de Boussier - la Bregère - Père Mathieu correspondant à un pseudoplateau incliné vers le Nord et séparé par le vallon du ruisseau de Lamaron s'écoulant vers le Nord et par un vallon affluent du Banny. Ces deux vallons divergent à l'aval à partir du plateau des Brandes des Gouérands; 4. au Nord-Est, le secteur de Durdat, contourné par la vallée du Cournauron à I'Ouest, et par le vallon du Lamaron à I'Est. Entre l'amont de ces deux vallons, une limite naturelle est inscrite par un chapelet de petits bois. Cette ancienne commune, rattachée à Larequille, s'exprime encore fortement par son étoilement de voies de circulation à partir du vieux bourg. 5. au Centre : le secteur de Larequille apparaît plus artificiel dans son unité marquée par le croisement de deux grands axes de circulation Montluçon/Clermont-Fd et Commentry/Marcillat. Ce secteur géographique interpénètre les autres secteurs déterminés.
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 4.2.1
Le bois de Tigoulet
Le bois de Tigoulet couvre sur la commune une superficie de 275 ha. II s'étend à l'Ouest sur la commune de Montrobert et au delà par le bois des Crozes sur la commune de Saint-Genest. II s'agit d'une chênaie en exploitation. Le dégagement au Sud concerne le village des Combes correspondant à une réhabilitation des bâtiments existants par des habitants non résidents. L'enclave Nord concerne le plateau agricole de Montmurier avec une ferme en activité, et en contrebas un grand étang de pêche. Parcouru par un réseau de chemins d'exploitation, le bois de Tigoulet offre un aspect relativement dense. Présentant une altimétrie élevée, le bois ne se perçoit bien de l'extérieur que dans l'alignement des vallons. 4.2.2
Le secteur de Fonturier
Situé entre les vallons des ruisseaux de Banny et de Banne, le secteur présente un interfluve en dôme, parcouru longitudinalement par la route Départementale 154, selon la ligne de crête. C'est le long de la ligne de crête et sur le versant Nord-Ouest que se sont développés les habitations. Les vues sur le grand étang de la Ganne et le plateau de Larequille sont particulièrement intéressantes, malgré la présence de bois en rive droite de l'étang. Le versant Est du secteur n'est pas habité. Le maillage bocager semble s'être ouvert progressivement. 4.2.3
Le secteur de Boussier – La Brégère
Naturellement délimité par les vallons du Lamaron et d'un affluent du Banny qui divergent à partir du village des Brandes des Goérands, le secteur se présente sous l'aspect d'un plateau bocager d'élevage, s'inclinant progressivement vers le Nord Est, vers Commentry. En plus des Brandes des Gouérands, six villages occupent le secteur : Boussier, La Bregère, Père Mathieu, Chaumier, Les Goérands. 4.2.4
Le secteur de Durdat
Centré globalement par un chapelet de petits bois et de vallons, le secteur de Durdat offre un paysage et une ambiance paysagère particuliers. L'ancien bourg de Durdat compte un village satellite prôche : Les Chiez. Les autres villages sont : le Vernet, Saint-Argier, le Tillou. 4.2.5
Le secteur de larequille
Déterminé par le croisement des axes routiers issus de Montluçon et de Commentry, le secteur Larequille est relativement central par rapport au territoire communal. L’ensemble correspond à un plateau légèrement modelé dont les évènements paysagers principaux sont le vallon de la Malentrée au Nord et le vallon de Breux au Sud. Le paysage de bocage traditionnel est relativement ouvert aux abords du Bourg qui apparaît isolé et centré sur le carrefour routier. Des habitations anciennes ont été réhabilitées le long de l’ancienne route de Larequille à Durdat. Le village isolé de la Biaule, en contrebas du Bourg, à mi-coteau vers l’étang de a Ganne, présente un aspect intéressant dans sa relation habitat-ferme. Son extension est à limiter du fait des déclivités et du fait de la présence de bâtiments agricoles en activités. En contrebas, l’étang de la Ganne offre un paysage de qualité sur fond de versant boisé. L’approche est facilitée par la voie qui occupe la position de l’ancienne voie ferrée. Bureau d’études Réalités – 34 rue Georges Plasse – 42300 ROANNE – Tél. 04 77 67 83 06 – Fax 04 77 23 01 85 – E-mail
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 4.3
Les points noirs paysagers Les bâtiments en tôles
Durdat
Boussier – Contraste puits (élément patrimonial) et annexes en tôles
Montmurier Père Mathieu Les Chiez Contraste puits (élément patrimonial) et annexes en tôles
Les réseaux
Les annexes et bâtiments en tôles sont très nombreux sur le territoire communal. Ces matériaux s’intègrent mal dans le paysage, ils sont en rupture avec les matériaux locaux et vieillissent très mal (rouille). Le Tillou – VC 18
Antenne – près du terrain de football
Alignement de coffres et de candélabres
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Les réseaux aériens ont été enfouis dans le Bourg de Larequille et de Durdat. L’impact des réseaux est donc très limité, mais nous pouvons signaler la présence d’une antenne et de coffres qui ne sont pas dissimulés.
5
LA PRESENCE DE QUELQUES ELEMENTS PATRIMONIAUX
5.1
Un patrimoine historique ayant quasiment disparu
La commune de DURDAT LAREQUILLE a été très anciennement occupée. Les anciennes voies romaines sont soit repris dans le tracé des voies routières desservant la commune, soit devenues des chemins en terres comme les autres servant à l’accès des parcelles agricoles. Des deux aqueducs gallo-romains qui traversaient la commune et alimentaient la station thermale de NERIS-les-Bains, il ne reste pas de trace sur le terrain. L’aqueduc des Combes (le plus à l’Ouest) était long de seulement 10 km. Il prenait naissance au village des Combes à la source de Fontbouillant dans le bois de Tigoulet. L’aqueduc des Viviers suivait le tracé d’une des voies romaines. Il était long de 35 km et en bonne position après celui qui alimentait Arles (45 km). -
De l’ancien régime, il ne subsiste que l’église de Durdat (ancien prieuré).
Edifiées dans ses parties essentielles au XIéme et XIIéme siècle, cette église dédiée à Saint-Martial, apôtre du Limousin, constitue le dernier vestige du prieuré Sainte-Geneviève.
Le monument présente des traces évidentes de ses origines romanes : murs épais épaulés par de solides contreforts dont le dur granit du pays a fourni le matériau, clocher carré percé sur chaque face d’une baie en plein cintre, façade simple aux lignes sobres, agrémenté d’un portail en arc brisé…. Bureau d’études Réalités – 34 rue Georges Plasse – 42300 ROANNE – Tél. 04 77 67 83 06 – Fax 04 77 23 01 85 – E-mail
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU Même si les derniers rails ont été enlevés en 1974, les anciennes voies ferrées sont parfaitement identifiables (chemins de terre larges, en pentes douces et bien entretenus). Les deux gares que comptaient la commune sont aujourd’hui habités mais identifiable de par leur architecture marquée (encadrement en briques…).
5.3
Un patrimoine religieux peu présent en dehors des deux églises
Finalement, il reste très peu de traces de ce riche passé. Sur DURDAT LAREQUILLE, aucun bâtiment n’est inscrit ou classé à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. 5.2
Un patrimoine vernaculaire intéressant
L’église de Durdat
Puits – Le Tillou – VC 18
L’église de Larequille
Chaumier Les fermes sont souvent accompagnées de puits, en plus ou moins bon état. Ces puits font partie du patrimoine local, ils témoignent du passé de la commune. Ceux qui sont situés dans le domaine public pourraient être réhabilités pour donner l’exemple aux privés.
Puits – La Biaule Bureau d’études Réalités – 34 rue Georges Plasse – 42300 ROANNE – Tél. 04 77 67 83 06 – Fax 04 77 23 01 85 – E-mail
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DURDAT LAREQUILLE – Rapport de présentation du PLU 5.4
Des éléments végétaux remarquables
La commune possède des éléments végétaux qui méritent une attention particulière, tels des alignements d’arbres ou arbres isolés ponctuant remarquablement le paysage. Les éléments végétaux à préserver peuvent être repérés comme Espaces Boisés Classés (EBC) dans le document d’urbanisme. Toutefois, cet outil doit être utilisé avec précaution car il implique la nécessité d’une demande d’autorisation pour toute coupe et le défrichement est interdit, l’objectif étant leur conservation.
Montrocher – Alignement élagué
RD 69 – Alignement de chênes
Boussier – Porte + Alignement
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