QUESTION DE SYNTHESE DE DEUX HEURES SUR LE CHAPITRE LES ORGANISATIONS PRODUCTIVES TRAVAIL PREPARATOIRE : 1. Jusqu’au milieu des années 80 quelle est la stratégie de croissance mis en œuvre par Bouygues(explicitez là), A quelle forme de concentration (définissez là) correspond-elle ? (doc 1) 2. Quel changement d’orientation est mis en œuvre à partir de la fin des années 80 (précisez là), à quelle forme de concentration correspond-il ? (doc1) 3. Quelle est la situation au milieu des années 2000, Bouygues poursuit-elle la stratégie lancée depuis les années 90 ? (doc 1) 4. Donnez le mode de lecture et de calcul du chiffre entouré dans le doc 2 5. Qui dirige l’entreprise Bouygues , quel part du capital détient-il, quelle part des droits de vote ? Que pouvez vous en conclure ? (doc 1 et 2) 6. Quelles sont les contraintes auxquelles l’entreprise bouygues télécom est soumis aujourd’hui, en quoi sont elles aggravées par l’arrivée de Free sur le marché du mobile (doc 3)
QUESTION DE SYNTHESE : APRES AVOIR CARACTERISE LA STRATEGIE DE CONCENTRATION DE L’ENTREPRISE BOUYGUES JUSQU’AUX ANNEES 80, VOUS MONTREREZ QU’UNE NOUVELLE ORIENTATION EST MIS EN ŒUVRE A PARTIR DE LA FIN DES ANNEES 80. DANS UNE SECONDE PARTIE VOUS CARACTERISEREZ LA SITUATION DE L’ENTREPRISE DANS LES ANNEES 2000 , ET VOUS MONTREREZ QUE CONFRONTEE A DE NOUVELLES CONTRAINTES ELLE DOIT DEVELOPPER DE NOUVELLES REPONSES . Dossier documentaire : Document 1 : Qui sommes nous Le groupe Bouygues, créé en 1952 par Francis Bouygues, est dirigé depuis 1989 par Martin Bouygues, Président-directeur général. D'abord centrées sur le bâtiment en Ile-deFrance, les activités de Bouygues se sont rapidement étendues à l'immobilier, la préfabrication, et, grâce à ses filiales régionales, à l'ensemble de la France. Les années 1970 sont marquées par l'introduction de Bouygues à la Bourse de Paris, la percée sur le marché des travaux publics (Parc des Princes), la création de Bouygues Offshore (travaux maritimes et pétroliers) et de Maison Bouygues (maisons catalogue). Au cours de la décennie 80, Bouygues renforce sa position et engage une politique de diversification dans les services. De prestigieux chantiers sont réalisés à l'étranger (Université de Riyad en Arabie Saoudite…) et en France (Musée d'Orsay, Pont de l'Ile de Ré, Grande Arche de La Défense…). En 1984, le Groupe prend le contrôle de Saur, société de distribution d'eau essentiellement implantée en France dans des zones rurales. En 1986, avec l'acquisition du premier groupe français de travaux routiers (Colas, Screg et Sacer), Bouygues est leader mondial de la Construction. En 1987, Bouygues devient opérateur de TF1 privatisée, 1ère chaîne de télévision française Au début des années 2000, Bouygues recentre ses activités autour de deux pôles : Construction et Télécoms-Médias. Bouygues Offshore est cédée à Saipem en mai 2002 et
Saur à PAI partners en novembre 2004. Le Groupe réalise une OPE sur sa filiale Colas (juillet 2000) dont il détient aujourd'hui 96,7%, et renforce sa participation dans Bouygues Telecom pour atteindre 89,5% en septembre 2007 (34% en 1996). En avril 2006, Bouygues acquiert la participation de 21% de l'Etat dans Alstom et conclut un accord de coopération avec cette entreprise. Bouygues entre ainsi dans de nouveaux métiers à forte croissance : les Transports et l'Energie. Fin juin 2008, Bouygues détient 30% du capital d’Alstom Aujourd’hui, Bouygues est un groupe industriel diversifié, structuré par une forte culture d'entreprise et dont les métiers s'organisent autour de deux pôles : la Construction avec Bouygues Construction (BTP et Electricité), Bouygues Immobilier et Colas (Routes), et les Télécoms-Médias avec TF1 et Bouygues Telecom. Bouygues Construction accélère son développement dans l'Electricité-maintenance avec ETDE ainsi que dans le domaine des Partenariats Public-Privé et réalise de nombreux projets en France (tour CB 31 à La Défense…) comme à l'étranger (port de Tanger, aéroports de Chypre …). Colas, n°1 mondial de la Route, enregistre une forte dynamique de son activité, et poursuit sa croissance externe en Europe et en Amérique du Nord. Implanté dans 80 pays, le groupe Bouygues compte 137 500 collaborateurs et a réalisé, en 2007, un chiffre d'affaires de 29,6 milliards d'euros, dont 8,8 milliards à l'International.
Cotée à la Bourse de Paris, sur Euronext Paris (Compartiment A), Bouygues fait partie de l'indice CAC 40. Au 31 décembre 2007, sa capitalisation boursière s’élevait à 19,8 milliards d’euros. Source : www.bouygues.com Au 30 juin 2008 Répartition du capital
Document 2 : Structure du capital
droits de vote
Répartition des
Remarque : SCDM est une société contrôlée par Martin et Olivier Bouygues. Document 3 : Le troisième opérateur mobile français se sentirait-il menacé par l'arrivée prochaine d'un quatrième opérateur exploitant également ses propres réseaux mobiles ? Avec 9,318 millions d'abonnés au second trimestre 2009 et la menace grandissante des MVNO ou opérateurs sous licence de marque, Virgin Mobile venant de dépasser le million de clients (via Virgin et Breizh Mobile), Bouygues Telecom (le plus petit des opérateurs) doit diversifier ses sources de revenus pour rester compétitif. La quatrième licence favorise l'arrivée d'Iliad-Free, seul candidat officiel à une 4e licence et qui souhaite agiter le marché du mobile comme il l'a fait avec Internet Free "pourra se concentrer sur les seules zones urbaines à haute valeur ajoutée, laissant aux trois autres opérateurs (Orange, SFR et Bouygues) les contraintes d'une couverture nationale". Bouygues et les organisation syndicales s’inquiètent : "dans le cadre de la brutale récession économique, qui pèsera lourdement sur les activités Télécom, cette décision ne pourra qu'alourdir l'ampleur des restructurations à venir". Rappelons également que BouyguesTel a vertement critiqué les ambitions de Free dans le mobile. Dans un entretien aux Echos, Martin Bouygues, patron du groupe s'emporte : "déployer un réseau 3G pour 1 milliard d'euros, comme l'affirme Free, me paraît impossible, sauf à faire le coucou sur le réseau des opérateurs en place". Et de poursuivre : "Mettre en place, en ville, de nouvelles antennes pour un nouveau réseau est infaisable compte tenu des pressions environnementales. (Et) si le gouvernement autorise un nouvel entrant à venir faire de l'ultra-« low cost » dans le mobile, il prend une lourde responsabilité. A terme, une guerre des prix peut provoquer de 10.000 à 30.000 pertes d'emplois chez les opérateurs. Ce sont des choix lourds de conséquences, surtout s'il s'agit de favoriser quelqu'un qui n'investit pas !" Source : 4e licence : l'arrivée de Free dans le mobile ne fait pas que des ... - Silicon.fr