Compte‐rendu de la réunion du groupe nouveaux modèles économiques des industries culturelles du 5 février 2009 Frédéric Martel les media conglomerates américains
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Participants au groupe de réflexion Daniel Ackerman Benjamin Alembik Etienne Armand AMATO Sédès Anne REQUENA Ariane François BANGUI Jerome Barthelemy Jérôme Barthélemy Alain BEAUMONT jean michel BEHAR Max Benoit Hervé Bonin Abdel Bounane marie-pierre Bouvet bruno caillet francois-xavier Cardon Dominique CARTIER Emmanuel Cayla Thomas cazals alain chaptal Guillaume CHARNY-BRUNET Ken CHEN Yves Clavier Gaëlle Couraud Marie-Annick Croizé-Deslandes Jerome Cuny Michael Dahan Jean-Marie Davesnes Frédérique de Almeida Claude de Loupy Thierry de Vulpillieres catherine DEHAENE Dominique Delouis Frédéric DESCLOS Marianne Desserrieres Alain Dolium Ghislain du Chéné Olivier Dubosc Amal EL FALLAH SEGHROUCHNI alexandre farro eric farro Frank Ferran XAVIER FILLIOL Emmanuelle Fouquet Michaël Gammalame Jean-Gabriel Ganascia Hadrien Gardeur
Sylvain Garnier Fatiha GAS Florence germond Jean-François Gervais alexis godais Jean Gondé Holken Hadmut Pierre Hénon Stéphane herry Alex Houdent Sylvain Huet gervais jean-francois Laure Jouteau christine jusanx DAVID KATZ raphael labbé Didier LANOISELEE Jean-Marc LAZARD Jerome Lebuchoux Matthieu Lecomte Mathieu Lerondeau philippe letellier LEMMIZ LILAA Christophe LORIEUX Eric Mahe Maxime Marzin Benoit MAUJEAN Ivan Meseguer Laurent MIALARET Laurent MIALARET Sarah Miko Pierre Moeglin Simon MONNERET Minh-Son Nguyen Dominique Noel SEGHROUCHNI Omar Philippe Perennez franck Petitta Gaëlle Pinson Thierry Plassard emmanuel raillard Sophie Revillard Xavier Rodet maurice ronai Emmanuel Roussel xavier rousselle Michel Roux
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Patrick Saint-Jean barbara sallé Rodrigo Sanz Pierre Schweitzer Yves SIMON Andreas Topp laurent vannimenus Jérôme Vauselle
Henri Verdier Christian VILMER Nicolas W Turner William Mohamed ZERGAOUI Stephane Zibi Gaelle Zovi Marie France Zumofen
Autres réunions -
Usages et usagers, la fiction et la presse : entre le 6 et le 10 avril 2009 Modèles économiques, état de l’art et Benchmark : entre le 11 et le 15 mai 2009
Également, à l’occasion de Futur en Seine, une conférence ouverte au grand public permettra de réunir les meilleurs intervenants, et de confronter leurs points de vue avec l’audience.
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Rappel Pour mémoire, think digital est un programme financé par le plan filière. Il se structure en trois parties : les groupes de réflexion, la veille et l’animation. L’objectif à atteindre est d’organiser au moins huit groupes de réflexion par an, six la première année.
Introduction L’industrie culturelle, connue sur le nom d’industrie créative se caractérise par : une dimension culturelle ou créative, une nature industrielle, protégée de surcroît par un système de droits d’auteur ou de copy Right.
Les 6 majors L’industrie culturelle mondiale se structure globalement autour de six sociétés mères ou majors : Time Warner, New Score, W. Disney, Viacom, Bertelsmann et Sony. Toutes sont des sociétés américaines à l’exception de Sony (japonaise) et de Bertelsmann (allemande). Toutes entretiennent des liens entre elles, passent des accords sur divers projets bien qu’elles soient a priori en situation de concurrence. Toutefois, les différents secteurs - musique et cinéma - sont couverts par des media conglomerates différentes. À l’exception de Sony, qui est entreprise japonaise, les grandes majors sont reliées à un studio qui constitue sa première clé d’identification, son network. Aussi, c’est une industrie en perpétuelle évolution.
Plusieurs studios pour une major À l’exemple de Disney, les majors sont constituées de plusieurs studios : Walt Disney Production, Walt Disney Studio, Disney Animation, Touchtone Picture, Holliwood Picture. Une telle division peut permettre à une entreprise comme Disney de produire un film légèrement violent ou sexuel sans attenter à leur image de studio familial. Ainsi, ils produisent le film sous le nom d’un de leur studio annexe, sans que cela n’ait de conséquences capitalistiques ou financières dans la mesure où ils font partie intégrante de la maison mère. En revanche, il existe une deuxième catégorie de studios nommés united specialised à l’image de Pixar, Miramax, Dreamworks qui appartiennent en fait au studio Disney. Ils ne portent pas le nom d’une major mais font partie d’une major la plupart du temps. Très souvent, il existe un lien particulier entre ces studios et les studios principaux. Ils sont relativement indépendants vis-à-vis de la maison mère en terme de créativité du moment qu’ils remplissent les objectifs budgétaires fixés par la major. 5 bis rue d’Uzès 75002 Paris | Tél. 01.40.41.11.60 | Fax 01.40.41.11.65
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Les 3 niveaux du secteur culturel : production, distribution et cinéma Il y a toujours trois niveaux à penser dans le secteur culturel : la production, la distribution et les salles de cinéma qui suivent les instructions données par le secteur de la distribution. Aussi, aux USA, la Cours Suprême des Etats-Unis a institué une jurisprudence interdisant aux majors de posséder à la fois les studios de production et les salles de cinéma afin d’éviter une concentration trop importante dans les mains de quelques entreprises. Toutefois, certaines majors à l’instar de Sony ont peu à peu réussi à contourner cette législation de 1947. Les majors investissent en outre d’autres secteurs comme les chaine de télévision (ABC pour Disney), le théâtre (Broadway), la musique, internet et les produits dérivés (très important pour Disney). Enfin, si l’industrie culturelle américaine occupe 50 % du Box Office en Europe, il n’en est pas de même dans les pays asiatiques ou arabes dans lesquels, à défaut de censure, le contexte historico-culturel représente un obstacle important à la diffusion internationale des produits culturels. Parfois, le passage des produits culturels par des point de croisement des cultures à l’instar d’Hong Kong pour la Chine et l’Occident, permet leur transformation et leur adaptation à un public étranger, ne serait-ce qu’en termes linguistiques. Par ailleurs, pour contourner la censure, la MPAA tolère dans ces pays l’intrusion de produits pirates qui sensibilisent la population de ces pays à la culture américaine en attendant que les barrières ne soient levées.
Pour toute question relative à Think Digital ou au contenu des réunions, merci de contacter Jean-Baptiste Soufron :
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