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Questions RH Chapitre 1 (les sources du comportement) 1. Quels sont les différents angles d’approche de l’individu ? Expliquez en détail. Le champ biologique : Les comportements s’expliquent par les besoins à la fois biologiques et physiologiques du corps humain (manque de sommeil, faim) qui peuvent nuire à l’efficacité au travail. Pour accroître l’efficacité et diminuer la fatigue, l’ergonomie (science du travail) s’occupe de dessiner des postes de travail qui évitent les mauvaises postures. Le champ psychologique : Face à une situation problématique, la tendance est de donner la responsabilité à un individu dont la personnalité paraît défaillante ou inadaptée, on appelle ça « l’erreur fondamental d’attribution ». Ça survalorise les contraintes internes (on attribue la faute à l’individu) par rapport aux contraintes externes (on attribue la faute au système). Le champ social : Les sciences du social démontrent les mécanismes sociaux qui amènent l’individu à adopter un comportement particulier ou une attitude. On peut distinguer les trois sciences suivantes qui décrivent et analysent les groupes : l’ethnologie, l’anthropologie et la sociologie. 2. Quelles sont les différentes écoles en psychologie ? Expliquez en détail. Behaviorisme, psychologie cognitive, psychanalyse (cf point 12) Psychologie de la forme: le sens émerge de la perception de la totalité de la situation. La perception visuelle obéit à des lois de perception qui organisent les données de l'environnement à partir de formes élémentaires très puissantes appelées "bonnes formes". La psychologie sociale: c'est l'étude des interactions entre individus, individus et société, processus mentaux et leur dimension sociale. Les thèmes sont l'identité, l'autorité, la communication, les croyances, la dynamiques des groupes. 3. Quelles sont les cinq dimensions de la personnalité selon Nigel Nicholson ? La stabilité émotionnelle, l'extraversion, l'ouverture d'esprit, l'agréabilité, la conscience 4. Citez les différents mécanismes de défense pour analyser le comportement des individus dans l’organisation. Le refoulement : consiste à rejeter dans l'inconscient ce qui est insupportable à la conscience. Le déplacement : consiste à déporter un sentiment ou un affect d'une personne/objet vers unautre. La projection : elle consiste à attribuer à autrui ses propres affects. (C’est n'est pas moi, c'est lui.) 5. Quels sont les éléments constitutifs de l’identité ?

Eléments corporels, biologiques et physiologiques, culturels historiques et cognitifs multiples 6. Définissez l’attitude et le comportement et mettez en évidence les différences. Comportement [réponses] : c’est ce que les autres observent chez l'individu Attitude [stimuli] : l'attitude se définit comme un état mental prédisposant à agir d'une certaine manière, face à un objet particulier (cognitive, affective, opératoire) 7. Qu’est ce que la dissonance cognitive ? Raciste chez SOS raciste. Conflit entre attitude et comportement. 8. Expliquez comment Lewin conçoit la notion de socialisation. A quelle autre approche s’oppose-t-elle ? Lewin : L’échange : Les valeurs ainsi que les normes du groupe sont intériorisées lors d’interactions entre groupe et individus grâce à la coopération et la discussion. L’individu est alors actif Sutherland & Woodward : Le dressage : le groupe contraint l’individu à intérioriser ses valeurs et ses normes. L’individu est donc passif. 9. Quelle est la différence entre un groupe de référence et un groupe d’appartenance ? Référence : groupe auquel on s’identifie, on aimerait appartenir. Ce groupe sert de modèle, il guide les modes de pensée et d’action. Appartenance : groupe dans lequel l’individu a des relations directes avec les autres membres. C’est donc le groupe dont il fait partie effectivement et physiquement à tel moment de sa vie. 10.Définition de la personnalité. Ensemble des caractéristiques et des tendances qui détermine les points communs et les différences du comportement psychologique des gens. Comportement continuel dans le temps qui ne peut être attribué aux seules pressions sociales et biologiques du moment. 11.Quel est l’intérêt de la notion d’identité ? Il s’agit de découvrir qui l’on est pour soi-même, pour les autres, et qui sont les autres pour soi. L’identité évolue tout au long de la vie d’un individu en fonction notamment des interactions sociales. L’organisation contribue à la construction de cette identité. 12.Présentez les tenants et aboutissants de trois courants principaux en psychologie. Behaviorisme (Comportement où l’on conditionne les gens : Réflexe de Pavlov). Le comportement est modelé par les conséquences ! (Skinner, les rats) L’environnement y est l’élément clé de la détermination et de l’explication des conduites humaines. Trois grandes variables dans le processus : l'environnement qui stimule, l'organisme qui est stimulé et le comportement ou la réponse de l'organisme par suite de la stimulation. Le schéma est donc : S I  R Psychanalyse (méthode d'investigation des processus psychiques conscients et inconscients) C’est à la fois une méthode d’analyse (les rêves, les troubles mentaux), une théorie du psychisme (ça, moi et surmoi) et une thérapie. Elle traite les névroses

par une cure destiné à révéler à l’individu les sources inconscientes de ses conflits psychiques. La découverte de l’inconscient est un fait majeur dans la compréhension de l’esprit humain. Psychologie cognitive (La psychologie cognitive étudie les grandes fonctions psychologiques de l'être humain). La cognition se définit comme l'ensemble des activités mentales et des processus qui se rapportent à la connaissance et à la fonction qui la réalise. 13.Qu’apporte la psychanalyse en termes de personnalité ? Elle fournit un modèle de compréhension de la personnalité, riche d’enseignement sur le comportement humain (Ca, Moi, Surmoi) 14.Que signifie la notion d’idéal du moi ? L’idéal de soi est l’autre facette du surmoi, c’est l’idéal à atteindre. C’est l’objectif ultime que l’individu poursuit. Un individu qui possède un idéal du moi très élevé va être le plus souvent très ambitieux. 15.Définissez la notion de locus de contrôle. C’est le fait pour un individu d’assumer ou non ce qu’il fait Interne : est responsable de ses actes et prend son destin en main. Sa réussite ne dépend que de lui. Externe : peu responsable de ses actes, il pense que son destin dépend du hasard, des actions des autres. 16.Définissez Groupe primaire et groupe secondaire. Groupe primaire : restreint, petit, les membres se connaissent, nombreuses interactions, relations affectives fortes, forte interdépendance, solidarité. Groupe secondaire : créé dans le but d’atteindre des actions communes, structuré, planifié et organisé. 17.En quoi le contexte organisationnel influence-t-il la personnalité et l’identité ? L’appartenance à une organisation jouera sur l’identité de l’individu. Le travail est un lieu où se jouent de nombreux éléments qui peuvent avoir une influence sur la personnalité. Le travail comme source d’identité : l’organisation est un lieu où l’identité continue fortement à se constituer, c’est le lieu principal de réalisation de soi. Donc l’organisation peut être considérée comme un lieu de renforcement positif ou négatif d’identités sociales. Influences des expériences de travail sur la personnalité : Le travail au sein d’une organisation peut être l’occasion de développer sa personnalité (faible estime à fort ou contraire (Mucci).

Chapitre 2 (l’organisation) 1. Définition d’une organisation. Une organisation est un groupe humain structuré par une ou plusieurs actions communes. Les membres sont supposés concourir aux buts de l’organisation, mais leur contribution peut être difficile à évaluer. En résumé, elle est créée pour mener à bien des actions, en vue d’atteindre un ou plusieurs buts, auxquels les membres de l’organisation sont supposés concourir 2. Quelles sont les difficultés organisationnelles dans les relations humaines ? Expliquez chacune d’elles.

Il y a deux catégories de difficultés • L’action collective : impose des choix délicats et des dilemmes qui sont facilement source de tensions. (partage du travail, des décisions, du pouvoir, des avantages et inconvénients, des responsabilités et du contrôle.) • Le renforcement de l’empreinte du groupe social : le travail est un moyen de construction de l’identité (statut social) au niveau de l’ensemble (valeurs de l’entreprise) et des sous-ensembles (valeurs de comptables / commerciaux). L’entreprise est vue comme une institution (façonnant l’esprit au même titre que l’église ou l’armée dans le passé). 3. Expliquez le système organisationnel et ses interactions. L’organisation est un lieu d’incohérences partielles et d’ambiguïtés. Elle se situe donc entre ordre et désordre. L’organisation est un système formé de trois éléments en interaction, les sphères (Dispositifs organisationnels(règles, système d’information, machines, outils de performance), Culture (ensemble de valeurs), Jeux individuels) où l’environnement influence le système. Ordre et désordre : Il y a toujours des tensions et des frustrations dans les organisations. Il y a toujours des satisfactions mais aussi des compromis et des concessions à faire. L’organisation ne vit que parce que les individus arrivent à les supporter. L’organisation est un ensemble d’éléments (sphères) en interaction. Leur existence découle de la nature de l’organisation, des problèmes et des défis. Le jeu entre les sphères permet l’état intermédiaire entre ordre et désordre, cohésion et dispersion, qui caractérise l’organisation. 4. Comment Weber définit-il l’obéissance et la légitimité ? Il y a trois sortes de légitimité selon Weber. - Charismatique :L’autorité est dévolue à une personne hors du commun (pour ses qualités extraordinaires) et non à une position dans la société. - Traditionnelle : L’autorité est dévolue à une ou des personnes occupant une position dans la société. Le chef exerce cette fonction du fait de sa position et non de sa personne. - Rationnelle-légale : L’autorité appartient à celui ou à ceux qui sont chargés de faire appliquer les règles en vigueur. L’autorité est attribuée à une position et non à une personne (les titulaires de l’autorité ne sont pas désignés par une tradition mais en vertu de leurs mérites). => appelée bureaucratie par Weber. 5. Quels sont les éléments constitutifs d’une organisation ? Citez des exemples pour chacun d’eux. Il y a : • Sommet stratégique : conseil d’administration, comité directeur, • Ligne hiérarchique : cadres intermédiaires : responsable des ventes, responsables régionaux, responsables d’usines,... • Centre opérationnel : ouvriers, vendeurs, agents, expéditeurs,... • Technostructure : planification stratégique, méthodes et procédures, qualité, comptabilité, contrôle,... • Support logistique ou fonctions support ; juridique, accueil, relations sociales,…

6. Quelles sont les typologies d’organisation selon Mintzberg ? Quelles sont leurs caractéristiques ? • La structure simple : Elément central : sommet hiérarchique. Fondée sur la supervision directe, généralement de petite taille et dominée par son dirigeant. • La bureaucratie mécaniste : Elément central : technostructure. Fondée sur la standardisation des compétences, Généralement ancienne et de grande taille, elle est caractérisée par sa formalisation poussée du travail et le poids des experts techniques. • La bureaucratie professionnelle : Elément central : centre opérationnel. Fondée sur la standardisation des qualifications, elle se caractérise pas une certaine décentralisation en faveur des opérationnels qui sont qualifiés et qui disposent d’un pouvoir fort. • La bureaucratie divisionnaire (= forme multidivisionnelle) : Elément central : sommet + fonction support. Fondée sur la standardisation des résultats. Découpée en unités auxquelles une certaine autonomie est accordée. • L’adhocratie : Elément central : fonction support logistique. Fondée sur l’ajustement mutuel. Cette forme est rendue nécessaire dans des environnements complexes et changeants. • La forme par missions ou missionnaire : Elément central : ? . Fondée sur le partage de normes et de valeurs (standardisation des normes) qui poussent à agir dans le même sens. 7. Quels sont les modèles identitaires selon Sainsaulieu ? Expliquez. - Les fusionnels - ce sont les gens sans pouvoir - Les affinitaires - ce sont les gens motivés par des mobiles professionnels - Le modèle de négociation - ce retrouve plutôt dans les OP et les cadres - Le modèle de retrait - ce sont des gens qui ont du pouvoir à l'extérieur 8. Quelle est la problématique qui se pose dans l’organisation quant au partage du travail ? -Sur le plan des relations humaines → des individus ou des sous-groupes de l’organisation peuvent être chargés de missions antagonistes. -Elle peut être un facteur d’incompréhension entre les individus → chaque individu détient des informations et des compétences différentes. -Elle peut créer des clans au sein de l’organisation → des groupes se replient sur eux-mêmes en augmentant le nombre de malentendu et certaines formes de rivalité, ce qui va provoquer des problèmes de compréhension réciproques et de traductions (exemple : comptable-informaticien). 9. Pourquoi dans l’organisation, les deux sphères « dispositif organisationnel » et « culture » sont en interaction ? Les valeurs, les représentations et les mécanismes psychiques communs rendent acceptables ou non telle ou telle manière de travailler et de décider, telle ou telle façon de répartir les responsabilités ou les fruits du travail commun. A l’inverse, la façon de partager le travail, les décisions et l’ensemble des dispositifs organisationnels contribuent à la longue à façonner la culture d’entreprise. 10.Qu’est-ce qu’une entreprise bureaucratique ? Développez. Bureaucratie ouverte : Bureaucratie caractérisée par une ouverture sur le client (ouverture à travailler en faveur du client. (Par ex. dépasser son temps de travail, faire en sorte que le

client soit content) Toutefois, les patrons ne l’acceptent pas toujours car ils préfèrent la rentabilité que la qualité (ils veulent qu’on s’occupe de 6 clients plutôt que 3). Pour nous obliger à suivre leur décision ils ont mis en place un système de sanction-récompense. Bureaucratie de consensus : On se charge de faire des travaux peu intéressant contre une certaine autonomie dans notre travail quotidien ainsi que des conditions de travail faciles (horaire, lieu stable). 11.Présentez le modèle des 3 sphères : son intérêt. DO : besoin de coordonner les actions de chacun, Culture : propension du groupe à assurer sa cohésion, Jeux : impossibilité d’assurer complètement la cohésion du groupe et de coordonner parfaitement les actions de chacun. 12.Approche de Mintzberg : son intérêt, ses limites. L’inconvénient majeur est que cette approche néglige totalement la sphère de la « Culture » et « Jeux individuels » donc pour lui, une organisation n’est jamais composée de conflit et aucune valeur n’existe réellement au sein d’une organisation. En effet, Minzberg s’est penché essentiellement sur la sphère des dispositifs organisationnels. Il identifie cinq mécanismes de coordination au sein des organisations : • Ajustement mutuel (quand les membres se concertent directement) • Supervision directe (mise en règle des processus de travail) • Standardisation des procédés (mise en règle des processus de travail) • Standardisation des résultats (imposition des résultats à atteindre) • Standardisation des qualifications (recours à des personnes ayant suivi une formation spécifique) Et il décrit 5 configurations structurelles : • La structure simple, la bureaucratie mécaniste, professionnelle, divisionnalisée et l’adhocratie 13.Approche de la sociologie des organisations (Crozier, Friedberg). L’organisation est un système de 3 sphères en interaction, un compromis entre ordre et désordre. Les trois sphères sont : les dispositifs organisationnels, la culture, les jeux individuels. L’environnement social et économique influe sur ces sphères, mais les organisations gardent une marge de manœuvre. La culture et les dispositifs organisationnels rendent admissible ou empêchent les jeux individuels. En même temps, les jeux individuels sont souvent causés par des discordances au sein de la culture ou des dispositifs organisationnels. Ils ne peuvent pas assurer complètement la cohésion et la coordination de chacun. Les dispositifs organisationnels et la culture visent à assurer la cohésion de l’entreprise. Les jeux individuels tentent de renforcer l’imperfection de cette cohésion. Ces trois sphères subissent une influence de l’environnement économique et social de l’organisation. Malgré ça, les individus gardent, au sein de l’organisation, une marge de liberté pour façonner son fonctionnement. 14.Quelles structures adapter selon les environnements de marché ?

Crozier et Friedberg décrivent les diverses ressources que les acteurs peuvent mobiliser, indépendamment des prérogatives classiques de la hiérarchie, et utiliser pour maximiser leur pouvoir : l’expertise quand elle est difficilement remplaçable, le contrôle de relations importantes avec l’environnement, la détention d’informations, la capacité d’appliquer les règles de l’organisation. 15) Quelles structures adapter selon les environnements de marché ? Mécanique Stable Homogène Simple

Professionnelle Stable Complexe

Organique Instable Hétérogène Complexe

Les auteurs montrent donc qu’il n’y a pas de structure idéale. Remarque : dans la réalité il y a très peu de structures purement mécanistes ou purement organiques. Le mélange est surtout progressif.

Chapitre 3 1. Les deux entités de l’organisation décrite ne répondent pas à la même dynamique organisationnelle : pourquoi ? quelles théories sont mobilisées ? Pourquoi ? Nous sommes dans un domaine où il n’est pas possible de tout savoir, ne seraitce que parce que le manager ne peut faire abstraction de sa subjectivité ni être perçu par les autre observateurs comme apte à recevoir toutes les confidences Quelles théories sont mobilisées ? Face à une situation organisationnelle qu’on veut comprendre, il est nécessaire de se poser un ensemble de questions complémentaires, qui correspondent aux différents niveaux que voici : a. niveau des individus concernés b. niveau du ou des groupes concernés c. niveau de l’organisation (3 sphères) C’est cet ensemble de question qui permet une vision riche et réfléchie de la situation. Ce questionnement couplé avec une démarche de « questionnement – hypothèse – actions » permettra au manager de progresser dans sa compréhension de l’ensemble humain dans lequel il évolue.

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