UNE NOUVELLE COMPREHENSION DE L'ISLAM - Ahmed Hulusi
LES REALITES DE « L'ISLAM » Chacun de nous a plus ou moins acquis une certaine connaissance de la religion. Cependant une grande partie de cette connaissance, ou peut-être même le tout, est acquise simplement par ouï-dire (en écoutant les autres); elle n'est donc pas le résultat de nos propres recherches. Dans quelle mesure notre connaissance de «l'Islamisme» peut-elle réellement être en conformité avec la «Religion de l'Islamslam» originelle ? Si Allah le veut, durant ce mois de Ramadhan, nous vous présenterons nos propres interprétations sur la «Religion de l'Islam». Vous allez peut-être en être instruits pour la première fois, et de ce fait, la plupart d'entre elles pourraient vous surprendre !.. Nos trente quatre années d'études personnelles sur les moyens de parvenir à comprendre les origines de l'Islam, ont abouti à notre conviction que«l'Islamismegénéralement discuté » et la «Religion de l'Islam» sont en fait, deux questions totalement différentes. La Religion telle qu'elle est enseignée dans le Coran al Karim et transmise par le Prophète Mohammed aleyhissalâm, ne prête à aucune équivoque; il n'y a aucun élément qu'une intelligence normale puisse nier ! Par contre, en «Islamisme», il y a énormément de choses qui sont en contradiction avec le raisonnement, la logique et la science et qui sont plutôt le produit de gens se livrant à des interprétations erronées qui malheureusement sont assimilées à tort à la «Religion de l'Islam». Il y a en fait deux groupes qui parlent de la «Religion de l'Islam». La majorité d'entre eux sont ceux qui sont encore emprisonnés dans leurs cocons «d'hier». Ils affirment que la religion est une croyance qui interdit la réflexion, le raisonnement et la recherche. Il y a les autres qui sont sortis de leurs cocons, qui font de la recherche et y réfléchissent. Ils essayent de comprendre la «Religion de l'Islam». Dans cet ouvrage, nous vous ferons part de nos réflexions sur des faits qui ont fait l'objet de notre propre recherche. Le concept «ALLAH» tel qu'il est expliqué par le Coran al Karim a une signification tout à fait différente du concept «Dieu» auquel les gens appartenant à quelque religion que ce soit, croient. Toutes les règles de l'Islam représentent les explications d'ALLAH qui a créé le SYSTEME dans lequel nous vivons, et s'adressent à l'humanité; ce ne sont pas les commandes d'un DIEU là dehors, qu'on devrait satisfaire. La plupart des questions mentionnées dans la «Religion de l'Islam» sont basées sur une logique et des principes qui ont été démontrés par la science moderne; nous tâcherons de les expliquer durant ce mois de Ramadhan. Etant donné que nul être dans ce monde n'a pouvoir de parler, de prêcher ou de juger AU NOM D'ALLAH, à moins de se déclarer prophète (!) - personne n'est habilité à juger quiconque A LA PLACE D'ALLAH. Personne n'en a le droit.
Chacun aura à subir les conséquences de ce qu'il aura accompli, et ceci, proportionnellement au degré d'obervance des règles du système dans lequel il vivait ! Par conséquent, les êtres humains doivent très vite réaliser et comprendre la réalité de la vie, afin d'agir de manière à ne pas avoir de regret dans la vie après la mort. Tout, dans le Coran al Karim, a une explication, une interprétation basée sur la science, le raisonnement et la logique, car il explique le SYSTEME, l'ORDRE qu'ALLAH a créé. Si nous demeurons insatisfaits, de temps à autre, lorsque nous essayons d'expliquer certains points du SYSTEME, c'est tout simplement parce qu'ils échappent à notre compréhension, que nous avons été incapables d'en saisir la logique. Dans ce premier chapitre, essayons avant tout de clarifier une question ... Les pratiques prescrites par le Coran al Karim que le Prophète Mohammed aleyhissalâm nous a transmises, ne sont pas un «paquet»compact; ce sont plutôt des oeuvres que chacun peut accomplir autant qu'il le peut. Chacun sera récompensé en fonction de son degré d'obervance de ces pratiques, de même qu'il subira les conséquences fâcheuses de celles qu'il aura négligées ! Supposons que certaines conditions vous permettent d'observer le jeûne, mais d'autres vous empêchent de faire votre Salaat... Ne croyez jamais que, parce que vous ne faites pas votre Salaat, vous ne devriez pas jeûner; et surtout ne cédez jamais à ceux qui disent cela ! Observez autant de pratiques que vous le pouvez ! Abandonneriez-vous votre maison au feu lorsque vous auriez remarqué que ce dernier s'est déclenché dans un coin ? n'essayeriez-vous pas au contraire d'en sauver le maximum ? Pareillement, essayez de vous acquitter de vos pratiques du mieux que vous le pouvez, durant votre journée, car la vie passe si vite ! Si vous êtes une femme et que vous ne pouvez pas vous couvrir la tête pour une raison ou une autre, est-ce que cela vous empêcherait d'observer d'autres pratiques comme le jeûne (Ramadhan), la prière (Salaat) ou le pèlerinage (Hajj) ! Car la couverture de votre tête, la prière, le jeûne ou le pèlerinage sont toutes des pratiques différentes. Rappelons nous toujours que les recommandations du Coran al Karim ne sont pas un paquet de programme compact. Chacun peut en pratiquer autant qu'il le peut !Il va de soi qu'il est préférable que vous les pratiquiez toutes. Que celui qui agit ainsi soit béni ! Notre sujet suivant sera l'invalidité de la CONTRAINTE (la pression, l'utilisation de la force) en Islam de même que les raisons ... y a t-il «contrainte» en islam Dans un article paru dans le journal Hürriyet du Vendredi 15 Décembre passé, Mr. Oktay Eksi, Directeur du Conseil de la Presse Turque affirmait qu'il y avait contrainte en religion islamique, en se référant à un écrit de la source suivante : Source : journal Yenni Gündem, N° 43, pages 16-17, écrit par Abdurrahman Dilipak : «L'Islam peut-il satisfaire les besoins de notre époque ?», Server Tanilli, page 210.
Voici le texte :
«Nous ne pouvons pas interpréter l'Islam à travers la Démocratie, le Libéralisme, le Rationalisme. L'Islam n'est pas démocrate, pas plus qu'il n'est rationaliste. L'Islam a ses propres valeurs et mesures. Il n'y a pas de contrainte en Religion, mais en Islam il y en a. Si une personne embrasse la religion musulmane elle sera punie si elle n'obéit pas à ses règles. Par exemple, une femme musulmane ne peut pas sortir avec la tête découverte. Elle en sera punie si elle le faisait ! Une personne qui se dit musulmane ne peut pas manger durant les heures de jeûne. Chaque enfant pourrait abjurer sa religion jusqu'à l'âge de 18 ans (âge de l'adolescence). Mais si cette personne le fait après l'expiration de son terme légitime, elle est tuée ...». Nous pensons que la plus grosse erreur de Mr. Eksi qui critique la «Religion de l'Islam», ou de tout autre auteur agissant ainsi, c'est qu'ils ne connaissent pas la «Religion de l'Islam» à travers ses valeurs et ses règles originelles, mais seulement à travers ce qu'ils entendent dire à droite et à gauche ! Lorsqu'on se réfère au Livre originel de l'Islam, «IL N'Y A PAS DE CONTRAINTE DANS LA PRATIQUE DE LA RELIGION» ! Le terme «lâ ikrah» (point de contrainte) dans le verset coranique associé au terme «fiyddin» (en religion) sont relatifs à la PRATIQUE DE LA RELIGION. Déformer ce fait et affirmer qu'une personne est obligée d'accepter une religion sous l'effet de la pression exercée sur elle, relève d'une incapacité à comprendre le «SYSTEME» dans la Religion. Selon le Coran, personne ne peut être contraint en religion, c'est-à-dire que personne ne peut être forcé à suivre des pratiques religieuses ! Les raisons ...? Dans la «Religion de l'Islam», les toutes premières qualités exigées des êtres humains sont leur sincérité, leur ikhlas, leur honnêteté intérieure, afin que tout ce qu'ils accomplissent soit la réalisation exacte de leur pensée intérieure. Ils ne doivent jamais agir avec ostentation en vue d'épater et ils doivent éviter l'hypocrisie. La première chose que «l'Islam» réprouve c'est l'hypocrisie (nifâq), c'est-à-dire le fait d'affecter une attitude extérieure qui contredit totalement les pensées intérieures, en vue d'un but quelconque malhonnête. En d'autres termes, si vous ne possédez pas une forte conviction intérieure, le fait de pratiquer votre Salaat, de jeûner ou de vous couvrir la tête d'une écharpe, sous l'effet de la pression, ne feront en aucun cas de vous un croyant. Au contraire cela vous transformera en munâfiq, c'est-à-dire en hypocrite. Si une personne possède au moins la foi (iman), mais qu'elle est incapable d'accomplir certaines pratiques, elle n'est pas considérée comme non-croyante. Par contre , si nous obligeons cette personne, par la force, à accomplir certaines pratiques auxquelles elle répugne, nous l'aurons poussée à l'hypocrisie (nifâq) et nous serons responsables de son comportement. Car, en agissant ainsi, nous aurons transformé un croyant d'un certain niveau, en non-croyant (munâfiq), en le détournant de sa croyance et nous en assumons la responsabilité. C'est pour cette raison que, tel qu'il est mentionné dans le Coran, IL N'Y A PAS DE CONTRAINTE EN PRATIQUES RELIGIEUSES. Celui qui comprend le SYSTEME de la «Religion de l'Islam» n'exercera jamais de pression sur les autres. Ceux qui critiquent ou commentent l'Islam doivent avant tout saisir le point suivant : Selon les principes fondamentaux de la «Religion de l'Islam», et non selon les règles fantaisistes inventées plus tard par les autres,aucune des recommandations du Coran n'est coercitive; elles sont toutes laissées au libre choix de chacun qui les appliquera comme il l'entend, durant sa vie ici-bas, et récoltera en contrepartie le fruit de ses oeuvres dans l'autre vie après la mort. Ce monde-ci est un endroit réservé à la pratique, tandis que l'autre, celui de l'après-vie, est l'endroit où nous retrouverons la sanction de nos oeuvres durant notre première vie.
Voyez comment l'excellent interprète, Hamdi Yazir d'Elmali a expliqué dans son interprétation du Coran en Turc, intitulée «Hak Dini Kur'an Dili», qu'il n'y avait pas de contrainte (ikrah) dans la «Religion de l'Islam», et que la contrainte et l'utilisation de la force étaient incompatibles avec la Religion : «Dans la Religion ce qui compte, ce n'est pas ce que vous faites par la force mais plutôt votre intention. Par conséquent, la contrainte (ikrah) qui pousse l'individu à agir sous l'effet de la pression, est réprouvée et interdite. Il peut y avoir contrainte dans l'univers mais jamais en Religion. La dignité de la Religion ne permet pas la contrainte, elle l'interdit plutôt. Par conséquent, partout où la Religion de l'Islam est réellement maintenue, il n'y a point de contrainte. On ne doit jamais avoir recours à la force. Le faire, c'est enfreindre la Religion. Il ne peut pas y avoir de récompense promise par la Religion pour une oeuvre accomplie sous la contrainte et aucune pratique cultuelle (ibadat) ne peut être considérée comme telle si elle n'est pas accompagnée d'une bonne intention et d'une forte conviction ! Les oeuvres sont liées aux intentions ! Nous devons, de notre propre gré et avec ferveur, nous conformer aux exigences de la Religion. Imposer la foi par la force est une impossibilité. La prière (Salaat) accomplie malgré soi n'est pas une prière pas plus que ne le sont le jeûne (Ramadhan), le pèlerinage (Hajj) etc... accomplis dans les mêmes conditions. De plus, il n'est permis à personne de violer les droits de quiconque et de le forcer à faire quelque chose. En résumé, en Islam, chacun doit accomplir son devoir selon son intention, sans aucune CONTRAINTE. (Tome : 2, p. 860-861). C'est la raison pour laquelle personne n'a ni le droit ni le devoir d'imposer des pratiques religieuses à quiconque par la force ! Ceux qui le font utilisent la religion comme instrument au service de leurs propres intérêts afin d'exercer un abus d'autorité sur les gens, et un tel comportement est totalement incompatible avec «la Religion de l'Islam». Afin de mieux comprendre ce fait, voyons rapidement les dessous de la question... La «Religion de l'Islam» annonce la vie après la mort. Qu'adviendra t-il s'il y a ?... Qu'adviendra t-il s'il n'y a pas ?... Demain, insha-Allah ! ***
QU'ADVIENDRA T-IL S'IL Y A ? QU'ADVIENDRA T-IL S'IL N'Y A PAS ? Un jour, le Shah de Welayat etle Maître de la science,Hadhrat Ali échangeaient des idées avec un noncroyant qui n'était pas convaincu de la réalité de la vie après la mort. Ils s'étaient engagés dans un dialogue que voici : «Qu'adviendrait-il si la vie cessait de continuer après la mort ..? Toutes vos pratiques telles que Salaat et Ramadhan ne seraient-elles pas alors choses vaines ?». Ce à quoi Hadhrat Ali répliqua : «Qu'adviendrait-il si la vie continuait après la mort ? Dans quelle situation te retrouverais tu, puisque tu ne t'étais pas préparé à un tel environnement ? Même s'il n'y avait pas de vie après la mort tel que tu le suggères, je n'aurais rien perdu d'avoir observé toutes ces pratiques. Mais si la vie continue après la mort comme je le crois, alors ce sera certainement moi qui serai récompensé ! Mais toi, tu ne pourras pas échapper au châtiment et tu seras un misérable, perdu à jamais puisque tu n'as pas tenu compte de l'existence d'une telle vie et tu ne t'es pas acquitté de ton devoir ..!». Une personne frivole peut prendre n'importe quel risque qui lui tombe en main pour la joie d'un instant ou une satisfaction momentanée. Mais la souffrance d'une perte dure aussi longtemps que la personne vit. Toutefois la douleur d'une telle perte, qui est plus dure au tout premier moment, finit par s'estomper avec le temps... Cependant, il n'est pour le moins pas raisonnable qu'un être, si stupide soit-il, prenne le risque de mettre en péril sa vie future, éternelle, après la mort, pour un plaisir éphémère en se hasardant à dire «peutêtre qu'il n'y a pas ..!».
Il n'est également pas raisonnable d'avoir une idée du genre «nous subirons d'abord l'épreuve de la mort et ensuite nous pourrons prendre des précautions si la vie venait à continuer là bas !». C'est une pensée qui relève totalement de la bêtise humaine ! Le Prophète d'ALLAH explique : «Il ne restera plus rien à pratiquer après avoir goûté à la mort ! Chacun a l'occasion d'accomplir ses devoirs seulement durant sa vie dans ce monde. Les recommandations y compris Salaat, Ramadhan, Hajj et les autres pratiques ne sont valides que si elles sont accomplies durant la vie dans ce monde. Dans la vie après la mort il est impossible de se purifier de ses péchés par ces mêmes pratiques !». Si toutes ces pratiques sont accomplies dans ce monde-ci et stockées dans l'esprit par le cerveau, elles agiront ensuite en tant que force spirituelle bénéfique, dans la vie après la mort. Après la perte du corps physique et du cerveau, il ne restera plus de pratiques à stocker dans les esprits, ni d'avantages à en tirer. Par conséquent, il ne peut pas y avoir de plus grosse erreur que de songer à «mourir d'abord pour voir s'il y a une autre vie là bas, afin de s'y préparer». C'est un énorme avantage pour l'être humain d'être capable d'explorer la «Religion de l'Islam», de concevoir le SYSTEME et l'ORDREtels qu'ils sont expliqués et de réaliser l'universalité des faits qui y sont mentionnés.
Une telle perception conduira à une perspective toute nouvelle de la propre vie de l'individu qui mettra un terme à toute spéculation sur le sens de sa vie et ses valeurs, dans le cadre des réalités de l'après-mort. A l'inverse, ne pas comprendre la «Religion de l'Islam», le SYSTEME et l'ORDRE nous conduira à une mauvaise interprétation durant toute notre vie, et ainsi nous nous en irons sans aucune préparation pour la vie après la mort. Et qui plus est, nous aurons perdu nos viesavec les théories d'un dieu céleste, ignorant la réalité d'ALLAH en notre ESSENCE, et nous vivrons la tragique histoire de celui qui demeurera dans un état éternellement voilé. Une période de soixante dix années paraît être longue... par rapport aux années terrestres. L'orbite solaire autour du centre de la galaxie prend environ 255 millions d'années pour faire le tour. Dès que nous accédons au royaume de la vie après la mort (akhirat), et dès que le monde physique disparaît, nous vivrons dans une autre dimension solaire où la vie terrestre nous semblera avoir duré seulement 8,6 secondes... La vie dans cette nouvelle dimension dure des centaines de millions et de billions d'années... Ainsi se présente la vie de l'individu : d'une part, une vie de 8,6 secondes qui est l'équivalent de 70 années que vous aurez passées sur la terre; de l'autre, une autre dimension de vie qui vous attend et qui doit durer des billions d'années... Si vous ne pouvez toujours pas comprendre, prenez en considération tout cela, mais si voulez ruiner de vos propres mains votre vie après la mort, vie qui durera éternellement, il n'y a nul doute que vous êtes libre de la transformer en Enfer... Il est certain que c'est votre droit ! ALLAH n'opprime jamais ses serviteurs. Les gens profiteront ou souffriront des résultats de leurs choix. L'évaluation de la «Religion de l'Islam» à travers «l'islamisme» (associer la «Religion de l'Islam» avec «l'Islamisme»), revient plutôt cher... Nous devons sérieusement faire du SYSTEME une ligne de conduite de notre existence... Sommes nous égaux ?
QUELLE EGALITE..! A présent, considérez sérieusement vos réponses aux questions suivantes... Avez vous jamais attribué la décision de votre existence (naissance) à une galaxie nommée la Voie lactée parmi des billions d'autres galaxies, comme le rapportent les données scientifiques actuelles ? est-ce votre choix ? Est-ce votre décision ou votre choix de venir au monde dans un SYSTEME solaire parmi une masse de 400 billions d'étoiles connue en tant que Galaxie de la Voie lactée, qui se trouve à une distance de 32 mille années-lumière, comme le rapportent également les données scientifiques ? Avez-vous aussi choisi de naître homo-sapien, sur une planète nommée terre, d'une taille 300 mille fois plus petite que celle du soleil ? Est-ce votre choix que d'appartenir à votre continent, à votre pays, votre race, votre nationalité et à la génération de laquelle vous descendez ?
Avez vous choisi vos parents, l'environnement et les conditions de votre famille, avez-vous été consulté pour chacun d'eux ? Vous auriez peut-être choisi d'être de sexe masculin ou féminin dans ce monde ? Non ? Dans ce cas, posons-nous la question suivante ! Peut-on alors blâmer une personne, la condamner ou la mépriser; peut-on faire de la discrimination, accuser des gens pour des choses qui sont indépendantes de leur volonté ? Allons nous faire de la discrimination parmi les gens, sur la base de caractéristiques propres à leur origine, telles que leur race, leur couleur, leurs croyances religieuses et leur langue, qu'ils ont acquises tout à fait ordinairement dans leur environnement ? Est-ce raisonnable ? juste ? Est-ce compatible avec la justice et la conscience ? Exercer de la pression sur les gens en se basant sur de tels paramètres, contredit non seulement la «Religion de l'Islam», mais aussi la conscience humaine et la logique selon laquelle «nul ne peut être tenu responsable de ce qui dépasse sa capacité». Si un point de vue aussi erroné existe, il doit être remis en question ! En ce qui concerne «l'égalité» dans notre lutte pour la vie, il faudrait d'abord pour parler de conditions égales, que toute compétition commence équitablement au début ! Est-ce que nous commençons réellement nos luttes pour la vie dans des circonstances égales ? Vous êtes né d'un père génial, d'une mère sage, et vos gènes sont pleins de science et de culture; cependant, il se trouve que moi, je suis né génétiquement pauvre, d'un misérable couple naïf, innocent, et dont les moyens ne lui permettent de subsister qu'au jour le jour. Vous êtes né au sein d'une riche famille qui peut prendre son petit déjeuner à New York et son dîner à Tokyo; cependant, il se trouve que moi, je passe mes journées avec de misérables parents, qui portent des chaussures rafistolées, et pour lesquels une tournée en voiture est un luxe ! Vous êtes l'enfant de la plus belle femme et du plus bel homme du monde, mais moi, je ne suis que l'enfant d'une mère telle queNasreddine Hodja à qui l'on dit «ôte-toi de mon chemin !» et d'un père pareil. Vous êtes descendant du Maître des deux mondes, mais moi je descends seulement de Molla Kasim... Pourtant, nous sommes toujours égaux ! Sommes nous réellement égaux ? Est-ce que nous participons à la lutte pour la vie dans des circonstances EGALES ? Dans des conditions EGALES, et est-ce que nous recevons un traitement EGAL ? Est-ce que nous quittons le monde EGALEMENT après tant d'EGALITE..! Quelle EGALITE..! ADALET (JUSTICE) ! Qu'ALLAH accorde Sa miséricorde à ma défunte mère qui portait le même nom et qui est enterrée à Istambul ! «ALLAH», dont rien n'est à Sa ressemblance, annonce : «JE FAIS CE QUE JE VEUX» ! De l'autre côté moi-même et tous les gens dans le monde, ne sommes «rien» par rapport à Celui dont la connaissance, la puissance et la créativité sont inégalables, de même que nous dépendons absolument de Son décret, de Son autorité et de Sa volonté et que nous ne pouvons rien avoir, qu'Il ne nous ait Lui-même donné.
JUSTICE (adalet) est un nom donné à Celui qui accorde ce qu'Il veut aux êtres humains, selon leur mérite ! La vie dans ce monde... est celle où règnent impitoyablement l'argent et les titres ... Une gazelle entre les griffes et les dents du lion; un agneau, un poulet entre les dents de l'homme, et le pauvre à la merci du riche ! La «Religion de l'Islam» que le Prophète Mohammed a communiquée, qui est basée sur un système et un ordre universels, nous informe de la réalité de la vie après la mort où chacun sera rétribué en fonction de ses oeuvres. Ne serait-il pas mieux à présent, d'en finir avec tout ce qui est déjà passé et de faire une appréciation de nos vies à la lumière de ce que nous pourrons accomplir ..? allons-nous enfin considérer cela sérieusement ? Pourquoi et pour qui avons nous besoin d'observer les pratiques religieuses ? pourquoi les pratiques (ibâdât) nous sont-elles proposees ? Nous avons probablement tous, depuis nos premières années, l'idée suivante bien ancrée dans nos esprits : «ALLAHn'a pas besoin de vos prières ! Tout ce que vous faites, c'est pour vous-mêmes !» Cette simple assertion indique en réalité un fait essentiel relatif à l'ORDRE, au SYSTEME d'ALLAH comme l'explique la «Religion de l'Islam». L'intention était de simplifier un fait pour une meilleure compréhension. Cependant, nous n'avons pas réalisé ce fait. Si ALLAH n'a pas besoin de nos pratiques, pourquoi alors, avons nous besoin de les accomplir ? Pourquoi avons nous besoin de faire la prière ? Quelle est le but de Salaat, du Ramadhan, du Hajj et des autres pratiques ? Sachez qu'il sagit là d'une question très importante que tout le monde doit bien saisir ! Pour avoir été mal informés (maigre connaissance), nous avons imaginé que nous avions besoin d'accomplir les pratiques religieuses dans le but de satisfaire le désir d'un DIEU céleste, demeurant quelque part sur une étoile, afin de gagner ses faveurs et qu'il nous admettent en son Paradis au lieu de nous jeter en Enfer ! Pourtant, il n'y a ni dieu, demeurant quelque part au loin qui nous examinera et nous jettera en Enfer après le test, ni celui qui nous admettra en son Paradis après avoir gagné sa confiance. Considérons la toute première chose que la «Religion de l'Islam» nous a enseignée dans «l'attestation de l'UNITE» (kalimat-it tawhid), dont nous ignorons, malheureusement, le sens véritable. On a supposé qu'«ALLAH» est le seul dieu à adorer, puisque l'attestation «la ilaha illa Allah» a été traduite par «il n'y a de dieu à adorer qu'ALLAH», sans aucune réflexion sérieuse et sans aucune considération des conséquences futures. Le véritable sens de l'attestation de l'Unité est pourtant celui-ci :
«Il n'y a pas de dieu, (il y a) seulement ALLAH». Ce que le Prophète Mohammed aleyhissalâm a essayé de nous faire réaliser, c'est le fait suivant : Il n'y a pas de dieu à adorer ou de chose à recevoir de lui. Tout concept de dieu est impertinent, étant donné qu'il n'y a qu'ALLAH, seul... C'est celle là, l'idée-clé de laquelle se sont inspirés tous les Soufis et grâce à laquelle ils ont atteint leurs plus hautes stations (niveaux de spiritualité). Tous, depuis Mewlana Jelaluddin à Hadji Bektashi Wali, de l'Imam Jafari Sadiq à Abdulkadir Geylani... Les gens de la Vérité (haqiqat) se sont libérés de l'idée selon laquelle ALLAH était supposé être un dieu au loin, extérieur à eux-mêmes; ils ont réalisé que toute chose existe par décret d'ALLAH, à travers Ses propres Noms (asma ul husna). Ils savent que l'amour et le service rendus aux créatures sont en fait destinés au Créateur. C'est dans ce sens que le service rendu aux gens est en fait un service rendu à Haqq. Puisqu'ALLAH a créé toute chose par Son décret, à travers Ses Noms (asma ul husna), toutes les lois et l'ORDRE naturel dans notre monde sont en fait le SYSTEME, l'ORDRE d'ALLAH. Par conséquent, nous devons être conscients du fait que, plus nous connaissons le SYSTEME, l'ORDRE où nous vivons, plus nous aurons compris l'ORDRE (décret) d'ALLAH. C'est ALLAH Qui a créé, depuis l'éternité passée, le SYSTEME, l'ORDRE où nous vivons, Qui est à l'origine de sa constitution, de ses conditions et qui par la suite nous a fait parvenir le Message par l'intermédiaire de Ses Prophètes en nous indiquant ce que nous aurons en retour, pour nos actions ! Il y a deux sentiers qui s'offrent à nous pour éviter tout regret dans la vie future : .De mener un mode de vie basé sur la compréhension parfaite du Message du Prophète et sa considération sous tous les rapports ! ou alors... .De préparer notre futur, en suivant aveuglément les instructions du Prophète sans comprendre la sagesse qu'elles contiennent... A présent nous devons prendre conscience du fait qu'aucune des pratiques cultuelles connues en tant que (ibadat), recommandées par la «Religion de l'Islam» ne s'adresse à un dieu là dehors en vue de gagner ses faveurs. Au contraire, ce sont toutes des pratiques exigées par le SYSTEME qu'ALLAH a créé. Comme les aliments que nous mangeons sont destinés à satisfaire les besoins de notre corps physique et non un dieu, les pratiques (ibadat), elles, sont destinées à renforcer l'esprit, à le préparer à la vie après la mort, et à augmenter la capacité du cerveau du mieux que nous le pouvons. Soit nous nous préparerons aux conditions de la vie après la mort au moyen de ces pratiques, soit nous ne leur accorderons aucune importance et nous en souffrirons les conséquences. Nul doute, il est absolument nécessaire de réaliser l'absurdité de tout concept de «DIEU» ***
IL N'Y A PAS DE « DIEU » ! IL Y A « ALLAH » ! Dhikr, comme il est dit couramment, est pratiqué en vue de gagner les faveurs d'un dieu là dehors, en répétant ses noms !.. Est-ce réellement pour cela ? Afin de comprendre convenablement cela, nous devons avant tout réaliser, «ce que, et qui» «l'être mentionné» désigne... Allons-nous pratiquer le dhikr (méditation) d'un «DIEU» ou d'«ALLAH» ! La plupart des lecteurs vont naturellement poser la question suivante : «Où est la différence ? Appelez le «DIEU» ou «ALLAH», c'est pareil ! Nous Occidentaux, nous l'avons nommé DIEU ! Dieu est grand !.. Non ! Dieu n'est pas grand ! pas plus qu'il n'existe ! tout concept de Dieu est absurde ! Qui a dit cela ? Eh bien, cela est dit dans la «Religion de l'Islam», dans son Livre Saint, le Coran al Karim, qui explique l'Islam. Rasul Mohammed Mustapha aleyhissalâm, Le Prophète d'ALLAH a dit cela ! Nous avons essayé de mettre en évidence, de façon claire et détaillée, la différence qui existe entre le concept «ALLAH» et tout autre concept d'un «DIEU», dans nos livres intitulés «LES MYSTERES DE L'HOMME» et «ALLAH DE MOHAMMED», de même que nous avons essayé d'expliquer la «Religion de l'Islam» sur la base du concept «ALLAH». Personne ne peut comprendre ce qu'est la «Religion de l'Islam» et pourquoi elle est apparue, s'il ne saisit pas totalement la différence qu'il y a entre le concept «dieu» et le nom «ALLAH». Car, en ignorant cette différence, il continuera à faire une mauvaise interprétation de la RELIGION ! De plus il ne pourra jamais comprendre la raison pour laquelle les pratiques (ibadat) ont été recommandées aux êtres humains. Par conséquent, nous devons, avant tout, comprendre à fond la différence entre ce qu'implique le mot «dieu» et ce qu'implique le nom«ALLAH». Que suggère le nom «DIEU» ? Le nom «Dieu» suggère un être loin de vous, de moi-même, de nous-mêmes et loin de toute l'existence, qui a tout créé de l'extérieur, qui nous observe de l'extérieur et qui après nous avoir jugés, nous jettera dans son Enfer ou ou alors nous admettra dans son Paradis !.. Beaucoup de gens, y compris toutes les autorités religieuses, qui ont fait une lecture littérale des Ecritures religieuses et qui n'ont pas pu voir au-delà des analogies, croient fermement en un «dieu», défendent «ce dieu» et tentent de s'imposer aux gens au nom de «ce dieu»! Les intellectuels et tous ceux qui ont une logique dans leur raisonnement, ne croient pas en un tel dieu, étant donné qu'ils ont compris qu'il ne pouvait pas y avoir une chose pareille; par conséquent, ils ne tiennent pas compte de ce que disent les autorités religieuses.
Pourtant, tous les Soufis et Awliya (Saints musulmans) ont toujours soutenu l'idée que l'étude de la «Religion» devait se faire sur la base du concept «ALLAH». Malheureusement, très peu de gens font cas de ce fait ! Selon le Coran al Karim qui explique une telle réalité, «ALLAH» a créé l'univers et tout ce qui devait exister, de la Science (ilm) préexistante en Lui, à travers Sa puissance (qudrat) et Ses Noms les plus beaux (asma-ul husna). Ainsi, ce que nous appelons les lois de la nature ou l'ordre universel n'est rien d'autre que l'ORDRE, le SYSTEM d'ALLAH. Les êtres humains ont donc tout à fait besoin de prendre conscience de la réalité d'ALLAH en leur propre ESSENCE et se tourner alors vers leur essence plutôt que d'adorer un«dieu» qui leur est extérieur. Les Awliya ont tous, et de tout temps, cherché à diriger les gens vers une étude de la Religion établie sur la base du concept «ALLAH»et qui, par suite de leur bonne compréhension, aboutiront à un état spirituel de «crainte» (khashiyat). De l'autre côté, les autorités religieuses ont toujours présenté un «dieu éloigné» et ont essayé d'en effrayer les gens, et ceci en vue de pouvoir établir leur suprémacie... Ni le Coran et ni le Prophète Mohammed aleyhessalem n'ont décrit un «dieu là dehors» qui nous observe de l'extérieur, nous jugera pour nos actions, puis après réflexion, nous jettera dans son Enfer ou nous admettra dans son Paradis... Au contraire, notre Livre Saint et le Rasul d'ALLAH nous informent de la réalité d'ALLAH en nous-mêmes, en notre essence et qui constitue notre propre réalité ! C'est pourquoi le fait de médire de quelqu'un, de tromper quelqu'un, d'agir injustement, a été, en réalité, fait contre ALLAH qui est laVérité (haqiqat) en chacun de nous. C'est également pour la même raison que le Rasul d'ALLAH a dit : «Vous n'aurez remercié ALLAH qu'autant que vous aurez remercié Ses serviteurs (les gens)» ! Oui, c'est «ALLAH» qui subsiste en toute chose, que vous remerciez, et non un dieu imaginé dans votre esprit. Nous ne pouvons pas comprendre la perfection de la «Religion de l'Islam» tant que nous n'avons pas saisi cette réalité convenablement ! Alors, pouvons-nous donc désigner «ALLAH» sous le nom de «DIEU» ? Ce sera notre prochain sujet !
PEUT-ON DÉSIGNER « ALLAH » PAR « DIEU » ? Un groupe de gens, auteurs de théories sur la «Religion» s'appuyant sur ce qui se dit et sur de fausses informations, emploient inconsciemment le mot «DIEU» au lieu du nom «ALLAH», et pensent que ces mots ont tous deux la même signification, le rattachant ainsi à leur patriotisme, selon leurs caprices... Dans le chapitre précédent, nous avons essayé de mettre au clair que le mot «dieu» implique une idée tout à fait différente de celle du nom «ALLAH». Ce sont deux mots différents, ayant chacun une signification totalement différente de celle de l'autre. Nous allons expliciter cela par un passage tiré d'une interprétation coranique de l'excellent interprète Hamdi Yazir d'Elmali durant les années quarante, interprétation la plus détaillée qui soit publiée en Turc par l'Administration des Affaires Religieuses : «Le mot ALLAH ne s'applique à rien d'autre qu'à ALLAH, que ce soit au sens propre ou non. Prenez des noms tels que «ilah» et «huda», par exemple; aucun des deux n'est le nom approprié à «ALLAH». Ils impliquent un concept de «dieu» ou de «seigneur». D'ailleurs, «dieu» a pour pluriel «dieux», de même que «seigneur a un pluriel «seigneurs» etc... Par contre on n'a jamais dit «ALLAHS» et on ne pourra jamais le dire. Si nous entendons une chose pareille de la part de quiconque, nous en conclurons qu'il est ignorant, inconscient. Le nom «DIEU» ne se présente pas ainsi; vous pouvez même appeler de fausses idoles «dieux». Les païens (mushrikîn) avaient l'habitude d'adorer plusieurs dieux. Certains d'entre eux avaient tant et tant de dieux, d'autres en avaient tant et tant. Donc, le nom commun DIEU n'est pas synonyme du nom propre «ALLAH» pas plus qu'il n'est l'équivalent d'«ALLAH». «Dieu» est un nom très commun ! Par conséquent, nous ne devons jamais traduire le nom «ALLAH» par «DIEU». (Tome : 1, p. 24-25). Cette excellente interprétation du Coran écrite en Turc, explique clairement pourquoi nous ne devrions jamais appeler «ALLAH» «dieu». Nous devons également prendre en considération ces remarques très significatives : Le mot «dieu» est un nom commun, alors que «ALLAH» est un nom propre d'une ESSENCE unique (dhat), de laquelle dépend toute existence. Je veux dire que ce n'est pas une question de simple langage. Il y a une énorme différence entre les significations de ces deux mots. La compréhension d'une religion par «l'adoration» d'un «dieu», est fausse et sans fondement ! «La Religion de l'Islam» originelle est totalement basée sur sur ce qu'implique le nom «ALLAH». L'énoncé «la ilaha illa-Allah» signifie «il n'y a pas de dieu, il y a seulement ALLAH». Pour être un bon musulman, il faut d'abord bien saisir cela. Si nous nous limitons au concept «dieu», nous le faisons au détriment de ce que le nom «ALLAH» implique et nous serons alors privés du mystère du califat (khilafat). «Dieu» est un être là dehors, loin de vous, à adorer !
«ALLAH» est la Réalité (haqiqat) en votre Essence ! «Dieu» est un épouvantail pour «effrayer» les gens ! «ALLAH» est pour les gens qui méditent, la source d'uneprofonde vénération, d'une crainte (khashiyat)générée par la compréhension de leur propre néant à côté de la permanence, de l'infinité d'«ALLAH». «Dieu» est celui qui est supposé gouverner et juger de loin et que les gens ignorants ont sculpté dans leurs esprits, selon leurs caprices. «ALLAH», par contre, est l'Un et le Seul Etre Absolu, qui a créé les univers par Lui-même et Qui se manifeste à travers Ses Noms (asma) à chaque particule, et Auquel nul ne peut être comparé. «Dieu» est un être fictif, sculpté dans les esprits de gens qui lui attribuent des facultés qui varient en fonction de la perception de chaque communauté et selon le degré de compréhension de chacun. «ALLAH» est Ahad (l'Un Absolu), Samed, Lamyalid et Lamyulad . Puisqu'il en est ainsi, qui est donc autorisé à gouverner AU NOM D'ALLAH et AU NOM DE LA RELIGION ? ***
PENSEE CANCEREUSE DE DIEU Allah m'a fait prendre conscience de la raison pour laquelle il est difficile de faire comprendre aux gens un fait important, de nos jours: La plupart des gens s'accordent à affirmer que toute chose à notre niveau de réalité a été fait par un Créateur qu'ils appellent «DIEU»! Le «dieu» est construit dans les esprits des gens par conditionnement, c'est-à-dire à travers ce qu'ils ont appris des autres dans leur environnement, à propos des qualités et des dimensions d'un tel «créateur» supposé être en dehors de soi-même et de toute l'existence. Ce n'est guère une connaissance qu'ils ont acquise par questionnement et réflexion. De là, les gens s'engagent dans des discussions avec, en esprit, l'idée d'un «dieu» mais qu'ils désignent tout de même par «Allah», car ce terme est communément employé dans leur communauté ! C'est en cela que réside le problème... Lorsque vous essayez d'expliquer les qualités de l'Être Absolu que dénote le nom «Allah» à quelqu'un qui ne comprend même pas que le concept «dieu» est un non-sens et qu'il n'existe aucun dieu, il les attribue alors au dieu qu'il a dans son esprit et transforme sa version de «dieu» en «Allah».
Ce qu'il convient de faire, c'est de se débarrasser totalement de cette idée de «dieu» et d'essayer alors de comprendre la réalité absolue que dénote le nom «Allah». La transposition des qualités se rapportant à «Allah» à un dieu, dans nos esprits, rend cette version de «dieu», ou nos opinions dans nos cerveaux, cancéreuse, en quelque sorte. Une version de dieu doué de qualités appartenant à «Allah» se propage de jour en jour... Par conséquent, notre conception de «dieu» se confond graduellement avec «Allah», elle est «Allahisée». Alors que les cellules cancéreuses du corps physique ruinent la vie de l'individu durant sa vie, la conception cancéreuse de dieu due à la non réalisation de la signification du nom Allah, ruine sa vie éternelle. Nous avons un besoin urgent de comprendre parfaitement ce qu'est le concept «DIEU», afin d'aider les gens autour de nous à en prendre conscience ! Si nous avons l'intention d'apprendre à connaître l'Être désigné par le nom «ALLAH» tel qu'il a été expliqué par le Prophète Mohammedaleyhessalâm, nous devons, avant tout, nous purifier de toute conjecture d'un «dieu» éloigné, quelque part, là dehors. Comment pourrons-nous parvenir à une telle purification ? Certainement en lisant cet univers qu'Allah a créé et où nous vivons, de même que le Système qui le régit ! Nous serons alors conscients et comprendrons que : Tout ce que nous percevons est l'oeuvre de la science, la volonté et le pouvoir d'Allah. Il n'y a d'autre volonté que celle d'Allah, tout comme rien ne peut être voulu. Allah étant Hakim, produit de façon adéquate tout événement puisqu'il est fondé sur une «hikmat» (sagesse), même si nous le trouvons inopportun ou erroné. En outre, nous devons très bien comprendre ce qu'est le murad (ce qui est voulu) d'Allah. L'Essence impliquée par le nom «Allah» Qui dispose de tous les univers, existencie tout ce qu'Il veut à tout moment et constitue toute l'existence. Et il n'y a pas un autre être qui puisse Le questionner en dehors de Lui-même. Une des règles fondamentales du fonctionnement du Système qu'Il a créé c'est que «le puissant gagne toujours». Celui qui a reçu Sa puissance continue à gagner jusqu'à ce qu'il rencontre un autre plus puissant. Car Il attribue la «puissance», et non «la faiblesse». La puissance de chaque être résulte de sa science. Chaque être possède une science latente en lui-même. Chacun pense que l'autre manque de sagesse, car chacun a son propre niveau de raisonnement qui lui est particulier. Chaque esprit pense que l'autre manque de sagesse, que cet autre ait ou n'ait pas la même capacité. Allah, pourtant, accorde à chacun, ce qu'il mérite, selon le but pour lequel il a été créé, et réalise ainsi Sa volonté. C'est exactement cela la justice d'Allah. Il n'y a donc dans l'univers aucune injustice, dans le passé comme dans le futur, au sens réel. Chaque être reçoit à chaque instant ce qu'il mérite selon le but pour lequel il a été créé. Ainsi, si nous voulons purifier nos esprits de la version de «Dieu» que nous avons créée dans notre imagination et reconnaître l'Essence que dénote le nom «Allah», nous devons LIRE les univers et le Système s'y rattachant qu'Il a existenciés par Son existence... C'est-à-dire de reconnaître le Créateur à travers Ses oeuvres.
C'est alors que la voie pour la connaissance d'Allah s'ouvre à nous. Autrement, nous nous en irons pour notre éternel voyage dans un état tel qu'il est mentionné dans le Coran : «Avez-vous vu ceux-là qui ont créé leurs propres dieux ?». ***
QUI EST AUTORISÉ AU NOM D'ALLAH OU DE LA RELIGION ? Actuellement, un des plus grands problèmes relatifs à la «Religion de l'Islam» est que chacun juge les actes de l'autre AU NOM D'ALLAH et en tire des conclusions. Chacun critique et clame l'erreur de l'autre si ses actions sont différentes des siennes et finit par conclure qu'«ALLAH n'agréera pas les actions de l'autre». Plus une personne est ignorante, plus ses jugements sont de ce type. Avant tout, nous devons savoir que : Personne sur terre, n'a qualité pour parler ou juger AU NOM D'ALLAH - à moins d'être prophète (!) . Une personne qui se dit habilitée à le faire est vraisemblablement insensée, et celui qui la croit est plongé dans la pire ignorance. Dans la vie, nous pouvons tous parler et exprimer nos propres interprétations à propos de la «Religion de l'Islam» en nous appuyant sur les enseignements du Prophète Mohammed aleyhissalâm et sur le Coran al Karim. Cependant, peu importe qui nous sommes,aucune de nos interprétations personnelles et idées ne peuvent se faire AU NOM D'ALLAH ou de la RELIGION. Il n'y a que le dernier Prophète, Mohammed aleyhissalâm qui avait qualité pour parler AU NOM D'ALLAH et de la RELIGION sur terre. Il a accompli sa Noble Mission et a quitté ce monde-ci pour l'Autre (akhirat) il y a de cela quatorze siècles. C'est seulement après cet illustre personnage que les gens ont exprimé verbalement ou par écrit, leurs opinions et leurs conclusions sur la RELIGION, suivant la Lumière qu'ils ont reçue de lui, et EN FONCTION DE LEUR DEGRE DE COMPREHENSION. Chacun de nous peut tirer les avantages des connaissances de l'autre, de sa perspicacité et du degré de sa science étant donné que notre CREATEUR, «ALLAH» a doté chacun de nous d'un talent et d'une perfection qui lui sont spécifiques. Cependant, Rasul-Allah Mohammed Mustapha aleyhissalâm est toujours l'unique personne à laquelle tout le monde doit se soumettre ! Nous sommes libres de faire connaître nos opinions personnelles aux autres... Nous pouvons répondre aux questions des autres en utilisant des expressions telles que «à mon avis», ou «autant que je sache» ... Ainsi les réponses que nous aurons données reflèteront nos opinions personnelles établies sur la base de nos propres convictions SUR la RELIGION... Et puisque de telles opinions ne sont pas faites AU NOM D'ALLAH ou de la Religion, elles n'obligent par conséquent personne à les suivre.
Il n'est donc du ressort de personne de critiquer les autres quant à leur observance ou non des pratiques religieuses et encore moins de juger s'ils iront en Enfer ou au Paradis, suite à leurs actions. Il n'y a qu'«ALLAH» qui possède le pouvoir absolu de juger les actions de chacun... Vous pouvez choisir quelqu'un dont la connaissance vous inspire confiance et en faire votre guide spirituel durant votre vie... Mais, vous devez aussi prendre sérieusement en considération le fait que les instructions de ce guide sont SUBJECTIVES et ne reflètent pas la Vérité parfaite et absolue d'ALLAH ou de la Religion ! C'est pourquoi nous ne devons en aucun cas critiquer, blâmer ou juger les gens sur la base de connaissances acquises à travers celui que nous avons choisi pour être notre maître, hodja, sheikh, guide ou instructeur. Nous devons réaliser que le dernier jugement (hukm) de tout le monde appartient à ALLAH ! Nous ne sommes après tout pas venus au monde dans le but d'établir un gouvernement, de régner en sultan ou de diriger les gens juste pour notre propre satisfaction ! Et saviez-vous que je suis POUR LE «CALIFAT» ? C'est ce que nous allons voir dans notre prochain chapitre ! ***
JE SUIS POUR LE CALIFAT Le Coran al Karim atteste qu'«ALLAH a créé l'être humain pour être Son calife sur terre». Il ressort donc clairement de ce verset coranique, que chaque être doit réaliser en soi-même la perfection qu'exige le statut de «calife d'ALLAH». Cela revient à dire que chacun assumera la responsabilité de son propre «califat». Ceux qui soutiennent que la «Religion de l'Islam» considère la femme comme un être de rang inférieur, sont ceux qui n'ont pas la moindre idée des valeurs coraniques... Alors que le Livre Sacré indique clairement que «l'humanité a été créée pour être calife sur terre» sans distinction entre l'homme et la femme, comment pourrait-on penser que la femme est un être de second rang ? Tous, hommes et femmes ont été créés pour être les califes d'ALLAH, de la même manière... C'est pourquoi les êtres humains doivent réaliser la signification de ce «califat» aussi vite que possible afin de s'acquitter de ses exigences. Dans le cas contraire, il sera trop tard pour rattraper le temps perdu durant leur califat. Car en réalisant ce que cette négligence leur aura coûté, ils vivront dans un éternel tourment ! Il n'y aura plus de nouvelle occasion de se racheter dans la vie après la mort ! Je suis pour le «califat» et je souhaite que tout le monde prenne conscience de ce que cela représente que d'être le calife d'Allah sur terre et d'agir en conséquence ! Le but de tous mes travaux est de guider les gens dans cette voie... Un tel califat implique la réalisation par l'être humain de l'ensemble des qualités que les plus Beaux Noms d'ALLAH représentent. En termes soufis (taçawwuf), nous dirons que de toute la création,
les êtres humains constituent l'espèce la plus honorée, à travers l'expression, la manifestation des Noms d'ALLAH... ». Réfléchissons ! Lorsqu'ALLAH atteste que de toute la création, les humains sont les plus honorés, Il ne fait pas de distinction entre l'homme ou la femme. Tous les deux sont honorés de la même manière ! Ceux qui ne peuvent pas saisir cela devraient se taire et s'occuper plutôt de leur ignorance... Oui... En ce qui concerne la nature de l'humanité, hommes et femmes sont tous, sans distinction, les plus honorés de toute la création, de même qu'ils sont tous investis du statut de «calife d'ALLAH» sur terre. Et ceci, parce qu'ils sont venus au monde, portant tous en eux, les qualités des plus «Beaux Noms d'ALLAH». Il est tout à fait normal pour celui qui se considère comme un simple corps de chair et d'os, de nier l'honneur et le «califat» qui tirent leur origine de sa propre «Vérité» (haqiqat), étant donné qu'il pense qu'il cessera de vivre après la mort. Mais en définitive, il aura perdu des trésors inestimables... Le fait de porter en soi les plus «Beaux Noms d'ALLAH» implique les situations suivantes : Les êtres humains continueront à vivre éternellement sans interruption, en passant par différents niveaux et dimensions. Plus une personne reconnaît et découvre ces qualités dont ALLAH l'a dotée, et qu'elle les réalise durant son processus de vie dans ce monde en tant que «calife», plus elle sera en mesure de se libérer des difficultés et des peines dans les royaumes de vie prochains, tout en jouissant de facilités, en proportion avec le niveau de connaissance qu'elle aura engrangée. De l'autre côté, plus une personne ignore sa propre réalité et ne se soucie de rien, plus sa vie se transformera en Enfer. Et cette souffrance ne connaîtra peut-être jamais de fin... Qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme, le meilleur moyen de mener à bien son «califat», c'est de connaître, de comprendre et de réaliser sa propre Réalité (haqiqat) avant tout. La connaissance et le DHIKR ouvrent la voie à cette réalisation. Le DHIKR permet au cerveau de l'individu de développer sa capacité et d'atteindre de plus hauts niveaux de conscience, de sagesse; ainsi, il permet à l'individu de réaliser sa propre «Vérité» et de s'identifier avec la MORALITE d'ALLAH. Le Prophète Isa (Jésus) aleyhissalâm a mentionné le fait de «penser conformément à ALLAH». Il en est de même de Rasul-Allahlorsqu'il dit : «Rendez vous conformes aux qualités d'ALLAH». Cela nous incite à considérer les secrets de la création à la manière d'ALLAH en toute pureté après nous être libérés de tout conditionnement, de toute opinion préconçue et de tout jugement acquis dans notre environnement social. Il ne nous sera possible de réaliser tout cela que si nous augmentons la capacité de notre cerveau et que nous l'évaluons à la lumière de la vraie science... C'est seulement en se départissant de préjugés, en étant objectifs, que nous pourrons apprécier la science à sa juste valeur... Etre ouvert aux idées nouvelles ! se libérer des «cocons du passé» ! et être capable d'observer l'extérieur ! Ce sera le sujet du chapitre suivant : Sortir des cocons du passé ! ***
SE LIBÉRER DES COCONS D'« HIER » ET ATTEINDRE L'ESSENCE J'aime bien ces quelques lignes du Soufi Mewlana Jelaluddin, qui sont très significatives : «Toutes les paroles prononcées hier, s'en sont allées avec «hier», mon cher ! A présent il est temps de dire de nouvelles choses...» Cet énoncé vise «l'islamisme» et non la «Religion de l'Islam». Comme je l'ai déjà dit clairement, la «Religion de l'Islam» est unSYSTEME, un ORDRE universel, intemporel, instauré par ALLAH. Les Prophètes ont tous expliqué ce SYSTEME, cet ORDRE universel, selon le degré de compréhension de leurs communautés. On a donc supposé que des religions variées, pour des nations variées étaient nées au nom de chaque Prophète... Ce SYSTEME, cet ORDRE universel, intemporel, connu également en tant que «Sunnat-ALLAH», ne change jamais ni ne se renouvelle. Il reste le même, tel qu'il était avant la création et demeurera le même après le Jugement Dernier (qiyamat)... Nous le désignons aussi par «les règles de la nature» suivant notre compréhension. Il n' y a que les explications et les interprétations qui peuvent être mises à jour. La façon de comprendre «l'Islamisme» et le moyen deconsidérer une religion peuvent être revus, mais jamais le SYSTEME lui-même. Au fur et à mesure que le temps progresse et que la conscience des gens s'éveille avec l'évolution de la science et de la technologie, l'appréciation de la «Religion de l'Islam» peut changer. Car, beaucoup de choses qui ont été rejetées hier (dans le passé) par manque de discernement s'avèrent être, par la suite, d'inévitables obligations, de très grande importance, proposées par le SYSTEME et l'ORDRE. Ainsi le changement en question, s'opère dans la façon dont les gens comprennent la «Religion de l'Islam», c'est-à-dire dans leur «Islamisme», et non dans la«RELIGION» elle même... Pareillement, les lignes de Mewlana Jelaluddin, ci-dessus, se rapportent au renouvellement de l'explication et de l'interprétation de la«Religion» c'est-à-dire leur révision, à la lumière de nouvelles données, afin d'apprécier à leur juste valeur beaucoup de choses qui ne l'étaient pas dans le passé. Car si nous n'agissons pas ainsi, nous resterons prisonniers dans nos cocons et notre compréhension se limitera aux connaissances acquises depuis longtemps sous d'autres conditions, sans aucune amélioration. Malgré tous les progrès enregistrés dans d'autres domaines, nous serons plongés dans l'ignorance et nous ne serons pas en mesure de comprendre et d'estimer la Religion. Il est impossible d'atteindre le coeur du problème si l'on ne se libère pas du cocon d'«hier»... D'ailleurs Rasul-Allah insiste sur la nécessité du progrès en ce sens qu'il permet de mieux comprendre la Religion... Il a dit ceci : «ALLAH envoie un Mujaddid (celui qui se charge de renouveler) au début de chaque siècle afin de renouveler la compréhension de la Religion !». Ces paroles du Prophète indiquent clairement la nécessité d'une reconsidération régulière de la «Religion» afin de satisfaire les conditions actuelles.
Cependant nous devons comprendre qu'il ne peut pas y avoir de REFORME dans la RELIGION car c'est ALLAH qui l'a FORMEE. En revanche, nous pouvons envisager une réforme dans la façon de «comprendre» la Religion et dans son «estimation». Nous ne sommes pas en mesure de deviner une éventuelle arrivée d'un «Mujaddid» au début du 14ème siècle de l'Hégire, dans des nations allant de l'Indonésie, la Malaisie, jusqu'au Maroc, la Tunisie, l'Algérie, comme nous ne pouvons pas deviner si ce Mujaddid est déjà venu, s'il va bientôt venir, ou encore s'il y a eu un Mujaddid au sein de chaque communauté (jamaat) ! C'est une question de gens doués. Etant donné que j'ai déjà dépassé la cinquantaine, ma fin semble plutôt proche ! Ainsi, en ce qui me concerne, mon souci principal est de me référer aux explications de Rasul-Allah qui m'informent que je vais être posé dans une tombe tout seul, et que là, je répondrai aux anges tout seul... Dans ma tombe, je serai questionné à propos de mon Rabb (Seigneur), mon Nabi (Prophète) et mon Livre, sans plus; je ne serai pas questionné sur ma secte (madhab), mon culte (tariqat), mon sheikh, mon guide ou mon Hodja ou toute autre relation... Donc, je pense, et c'est mon opinion personnelle, que je dois avant tout comprendre sérieusement le concept «ALLAH», tel qu'il est expliqué dans le Coran afin de pouvoir déclarer «Mon Seigneur est ALLAH...». Je dois comprendre ce que signifie «Rasul-Allah», quelle genre de mission le Prophète Mohammed a accomplie... ce qu'il voulait me communiquer, afin de pouvoir déclarer «Mon Nabiest RasulAllah Mohammed Mustapha», et je dois aussi être capable de LIRE (iqraa) le «Kitab-Allah» (Livre d'Allah) afin de déclarer que mon Livre est le «Kitab-Allah» ou d'indiquer que le Coran al Karim est un Livre révélé par ALLAH et confirmer cela afin de pouvoir déclarer que «Mon Livre est le Coran al Karim !». Nul doute, une personne raisonnable ne prendra pas le risque de commettre l'impardonnable erreur en négligeant une affaire d'une aussi grande importance pour sa vie éternelle après la mort, et en s'accrochant aux choses qu'elle ne reverra jamais plus après les avoir abandonnées dans ce monde physique. Il est pour le moins déraisonnable d'associer des superstitions et autres histoires absurdes à la «Religion de l'Islam» et d'utiliser ensuite cette déviation dans la pratique islamique comme argument pour évacuer le principe de l'Islam. Mes trente trois années de profondes recherches et pratiques m'ont donné la preuve que chaque principe que Rasul-Allah nous a soumis renferme une logique, une sagesse et une explication scientifique. Cependant, en aucun cas nous ne pouvons pas nous limiter, ni limiter la«Religion de l'Islam» aux interprétations faites par d'autres en des périodes et circonstances totalement différentes... ***
COMPRENEZ « L'ISLAM » NON « L'ISLAMISME » Dans ce monde, il y a des illuminés et des pseudo-illuminés... Il y a des intellectuels et des pseudo-intellectuels... IL y a aussi des bergers ainsi que des moutons qui attendent docilement d'être dirigés. Et il y a «l'ISLAM» ainsi que «l'Islamisme» des gens ! Les illuminés sont ceux qui font de la recherche, trouvent et connaissent la vérité, sur la base de leurs propres investigations objectives dans de vraies sources. Par contre, les pseudo-illuminés sont ceux qui profitent des connaissances des premiers selon leur degré de compréhension, et qui ensuite essayent d'en tirer des bénéfices en les vendant aux autres. Il existe des intellectuels dans ce monde... Ceux-là sont, dans une certaine mesure, sortis de leurs cocons, et essayent de mener une vie guidée par la logique de la pensée scientifique. Les pseudo-intellectuels envient les positions et le mode de vie des premiers. Ils les imitent, et se donnent beaucoup de peine pour leur ressembler, en s'habillant, en mangeant, en buvant, en parlant, et en ayant la même conduite qu'eux, au sein de la société ! Les pseudo-illuminés et les pseudo-intellectuels sont comme les zircons qui brillent sous les yeux de gens naïfs. Leur éclat attire les gens de la périphérie. Mais ils ne sont pas encore suffisamment expérimentés et sont donc incapables de faire la différence entre un zircon et un diamant. Par conséquent, leur but c'est seulement les zircons. Ils sont prêts à sacrifier presque tout ce qu'ils ont pour leur ressembler. Il y a ceux qui ont ce don et cette tendance innés à diriger. Il font tout pour gouverner et s'imposer aux gens, pour leur seule satisfaction physique ou morale. Ils créent des groupes à diriger, donnent des ordres, apportent des restrictions et interdictions afin de satisfaire leurs désirs militaristes irréalisés dans leur subconscient. Et puis il y a ceux qui désirent ardemment être dirigés, trouvant en cela une sécurité et une protection, tout en espérant dissimuler leurs faiblesses et retrouver la paix. C'est ainsi que se passent les choses, où que vous soyez, en Turquie ou ailleurs dans le monde ! Pourtant ALLAH a créé les êtres humains et les a investis du statut le «plus honoré» de toute la création, afin qu'ils soient Son proprecalife sur terre..! Mais qui en tient vraiment compte ? Les pseudo-intellectuels comme les pseudo-illuminés, commentent tous les deux, de la même manière, «l'Islamisme» de gens dirigés, basé sur ce qui se dit à droite et à gauche, et tiennent des propos en totale contradiction avec la logique, l'esprit, le raisonnement et la science. Ils pensent qu'ils attaquent le «Dîn al-ISLAM» en critiquant la religion de «l'Islamisme» des gens, tout en apportant pour preuves le sous-développement des Musulmans comparés aux autres nations.
Etant donné qu'ils ne sont pas conscients qu'ils ne sont que des pseudo-intellectuels ou des pseudoilluminés, ils ne savent pas que le«Dîn al-ISLAM» et «l'Islamisme» sont deux concepts totalement différents l'un de l'autre. Comme ils ne savent pas non plus, que personne ne doit toucher aux questions religieuses à moins de prendre conscience d'une telle différence.
En fait, ils ont laissé de côté la valeur du véritable diamant, sans se rendre compte, pour se tourner vers celle du zircon représentant les opinions et les points de vue de ceux qui ont la passion de diriger et d'être dirigés, tout en pensant qu'ils représentent le système de pensée de base du «Dîn al-ISLAM». Que peut-on en effet attendre de tels ignorants, sans secours, qui ont pour seule référence la mélodie en vogue de ceux qui ont la passion de diriger et d'être dirigés... En pensant que c'est là le «Dîn al ISLAM», ils le jugent en fonction de ce qu'ils ont appris à travers «l'Islamisme» où la lecture mélodieuse de poèmes (Mawlud) et la célébration de nuits sous la lumière de bougies sont considérées comme des pratiques religieuses (ibadat), où le port d'une écharpe sur la tête est considérée comme s'il s'agissait là d'une première exigence de l'Islam pour les femmes, et où Salaat et le jeûne sont supposés être des ordres provenant d'un dieu céleste qui se tient là-dessus, et que les gens doivent pratiquer pour satisfaire le désir de ce dieu... Ils ne comprennent pas que leurs poèmes sacrés (!) ont été écrits par de simples gens, (comme Mawlud de Sulaiman Chalebi) et qu'ils n'ont rien à voir avec les pratiques religieuses que le Coran al Karim recommande aux êtres humains... Ils ne savent pas que les bougies allumées sur les tombes n'ont aucune relation avec le «Dîn», et que seules les nuits de Miraaj, Baraat, qadr cachent en elles des heures précieuses. Ils ignorent qu'il n'y a pas de fêtes religieuses célébrées par des sucreries ou des sacrifices et qu'il n'y a que Eid el Fitr et Hajj. Ils n'ont pas compris que les pratiques mentionnées dans le Coran al Karim telles que Salaat, le jeûne et Hajj(pèlerinage) ne sont pas destinées à plaire à un dieu se tenant audessus de nous, mais ont été recommandées pour le salut de chacun dans sa vie après la mort... Le «Dîn al-ISLAM» est un Système, un Ordre universel intemporel, instauré par ALLAH. Son origine n'est pas altérée par le temps. Le Coran l'affirme ! En revanche, «l'Islamisme» est une interprétation du «Dîn al-ISLAM» par les gens, selon leur capacité, leur conditionnement par rapport aux traditions et coutumes de leur environnement, et selon les restrictions apportées par leurs «bergers». A présent que vous comprenez que le «Dîn al ISLAM» ne se limite à aucune interprétation, Essayez de pénétrer son Origine ! Débarrassez-vous de «l'Islamisme», et considérez le «Dîn al-Islam». Faisons ressortir leur différence dans le prochain chapitre ! ***
DIFFÉRENCE ENTRE «L'ISLAMISME » ET LE « DÎN AL-ISLAM » Nous n'avons pas pris conscience de l'énorme différence qui existe entre «l'Islamisme» et «le Dîn alISLAM», soit par simple ignorance, soit parce que nous acceptons aveuglément certaines données sans aucune recherche préalable de notre part. D'une manière ou d'une autre, nous tombons inévitablement dans l'erreur, car il s'agit en fait, de deux concepts totalement différents. Notre but est, en premier lieu, d'attirer l'attention sur deux faits très significatifs : .D'une part, la différence entre le concept «Dieu» et le nom «ALLAH».
.D'autre part, la différence entre les deux concepts «Islamisme» et «Dîn al-Islam». Nous avons déjà expliqué la première dans les chapitres précédents. Ceux d'entre vous qui désirent en savoir plus, peuvent se référer à notre ouvrage intitulé «ALLAH de MOHAMMED» qui a été publié onze fois en Turc et sept fois en Anglais; il existe également les versions allemande et française. Nos livres et opuscules peuvent également être obtenus gratuitement à la Maison d'Edition Kitsan, au numéro de fax suivant : ++90.212.5115144. A présent, revenons à notre sujet concernant la différence entre «l'Islamisme» et le «Dîn al-Islam». Le DÎN AL-ISLAM est un SYSTEME, un ORDRE universel intemporel, instauré par ALLAH à l'humanité. ALLAH l'explique à travers les paroles de Son Rasul. Son but est de faire prendre conscience aux gens des faits courants et éternels, au-delà de leurs soucis et désirs quotidiens, afin qu'ils réalisent qu'«ALLAH» est leur propre réalité et qu'il construisent par là même leur vie future éternelle, en mettant en pratique les qualités d'ALLAH qu'ils portent en eux-mêmes. Un «Muslim», suit les instructions du Prophète selon son degré de compréhension. «L'islamisme» est ce que les gens ont compris et admis, d'une façon générale, des explications de Rasul-Allah et leur interprétation en fonction de leur capacité personnelle. Tous les musulmans y sont impliqués. Chacun de nous peut faire son propre commentaire à propos du «DÎN» sur la base de sa compréhension, de sa connaissance, de son expérience, de son environnement social, de sa capacité, du degré d'influence des gens qui l'entourent sur son éducation et ses jugements. Ce sont tous ces facteurs qui contribuent à former ce que l'on appelle «l'Islamisme». Le «Dîn al-ISLAM» n'est pas quelque chose de relatif; il ne varie pas en fonction des perceptions personnelles. Il est absolu, ferme et invariable. Ce SYSTEME, cet ORDRE est aussi désigné sous le nom de «Sunnat-Allah» dans le Coran al Karim. Peu importe qui vous êtes, ni l'état (le niveau) où vous êtes, chacun fera de son mieux pour saisir au maximum ce SYSTEME. Toute chose, depuis la formation et l'existence des masses galactiques jusqu'aux codes génétiques, est comprise dans ce «SYSTEME» et chaque chose règlemente la vie. L'homme n'est certainement pas un anneau indépendant manquant à une chaîne qui s'étend des gènes aux galaxies. Et cela, tout être raisonnable qui s'est détaché de la mentalité matérialiste et comprend scientifiquement les choses, le sait. Malheureusement, les musulamns sont en grande majorité nés et ont grandi dans «l'Islamisme» sans découvrir le «Dîn al ISLAM» même en dehors de leurs cocons. La question suivante revient toujours : «Puisque le Coran est un si grand Livre, pourquoi alors la population musulmane consiste t-elle en nations sous-développées ? Permettez moi de poser à mon tour la question suivante : Combien de temps continuera t-on encore avec cette religion de«l'Islamisme» qui a remplacé le «Dîn al Islam» après l'avoir limité à une simple religion de formalité et d'adoration d'un dieu là haut dans le ciel dans l'espoir d'avoir quelque chose en retour ? Où cela peut-il nous mener que d'associer tant de sagas, de superstitions, d'histoires absurdes et tant de choses illogiques au Dîn, plutôt que d'essayer de comprendre le Livre d'ALLAH ? En lisant et en répétant les livres d'un guide, sans peut-être même les comprendre du tout, on ne sortira jamais du cocon de la religion de «l'Islamisme» et on n'atteindra jamais le «Dîn al Islam» !
Vous avez besoin de procéder individuellement à votre propre compréhension, en échangeant des idées avec les autres. Car vous passerez au royaume de l'après-vie (akhirat) tout seul et là vous rendrez des comptes tout seul. Ceux qui autorisent les gens à ne lire que les instructions de leurs propres livres et interdisent le reste sont les fossoyeurs du «Dîn al-Islam», même s'ils ont l'air de Maîtres de la «Religion de l'Islamisme». Vous avez besoin de parvenir à votre propre compréhension au prix d'efforts, en lisant tous les ouvrages écrits par des gens de grande spiritualité, de grande pénétration, de grande sagesse, tels que l'Imam Ghazali, Shahi Nakshibandy, Abdulkadir Geylani, Hadji Baktash Wali, Mewlana et Saïd Nursi. Vous devez les lire l'un après l'autre afin de voir comment chacun d'eux a compris le «Dîn al-Islam»; ce qui vous permettra de rompre avec l'imitation et de ne plus dépendre d'un berger, et par là même de connaître le «Dîn al-ISLAM» et d'atteindre la «Vérité» (haqiqat) ! Qu'il s'agisse de musulmans ou non, il n'y a pas d'autre moyen de se libérer que de revoir et de réévaluer le «Dîn al-Islam» dans un état d'esprit purifié de tout point de vue matérialiste. ***
L'ISLAMISME MATÉRIALISTE Un certain nombre de musulmans seront capables de mieux comprendre le «Dîn al ISLAM», s'ils se libèrent de l'influence de laperspective matérialiste (physique - mondaine - sensuelle). Ils comprendront toute la dimension des explications offertes par leSYSTEME du «Dîn al ISLAM». Que voulons-nous dire lorsque nous parlons de musulmans se libérant de l'influence de la perspective matérialiste ? Le «Dîn al-ISLAM» a subi jusque là deux formes d'interprétation : 1. Les idées des «Connaissants de la Vérité» (haqiqat) qui ont parcouru le chemin du Soufisme (taçawwuf) et ont annoncé leurs découvertes grâce à leurs méthodes variées. 2. Les idées des hodjas qui ont passé leurs vies à adorer un «dieu au loin» et qui ont incité les gens à en faire de même alors qu'ils n'ont pas pris conscience de la science, de la culture, de la pénétration gagnées du Soufisme. Etant donné qu'ils n'accordent d'importance qu'au monde physique et que tout pour eux, se limite à ce que peuvent leur offrir leurs oreilles et leurs yeux (organes de perception), ils ne peuvent pas dépasser ce niveau pour évaluer le monde au-delà du matériel, et s'imaginent que l'être humain consiste tout simplement en un corps physique de chair et d'os et d'un esprit qui lui a été envoyé par la suite. Le premier groupe a déjà saisi le message de Rasul-Allah qui nous dit que «vos corps sont vos esprits et vos esprits sont vos corps» et ont pris conscience du fait que l'homme est un être spirituel et transcendant. Ils ont ensuite compris que l'existence entière appartient à ALLAH Seul et ont mis en pratique cette connaissance. En outre, ayant compris que l'existence entière n'est qu'illusion et que la séparation individuelle n'est qu'un produit des propres caractéristiques de l'observateur, ils ont expliqué que «les univers provenaient d'une imagination».
Ils ont également compris que les qualités entières de tous les êtres humains sont disponibles dans chaque particule (chaque particule englobe les qualités entières de tous les êtres), confirmant ainsi les paroles deRasul-Allah, il y a quatorze siècles, lorsqu'il dit qu'«une particule contient le tout». Où en est la science occidentale après quatorze siècles ? Au début du 19ème siècle, l'étude de la matière solide, en profondeur, a montré qu'elle était composée d'atomes. De nos jours, cependant, on a réalisé que ce qui était considéré comme matière, n'avait pas réellement existé, mais qu'il était plutôt dû à la capacité de perception de l'observateur qui fait qu'un monde d'atomes interconnectés apparaisse à ses yeux tel un monde d'individus séparés et de substances solides. Il a été récemment démontré par Karl Pribram, Ph. D., un neurophysiologiste à l'Université de Stanford ( qui dirige à présent le Centre de Neurologie de Radford), que les cellules cérébrales étaient des centres d'interprétations de fréqences variées et que le cerveau fonctionnait selon le principe d'un hologramme. Parallèlement, le physicien David Bohm de l'Université de Londres, un des protégés d'Einstein, a découvert lors de ses recherches sur la physique quantique, que la structure de l'univers était pareille à celle d'un hologramme. Toutes ces découvertes ont été regroupées dans un livre et publiées par Michael Talbot. Les découvertes de ces chercheurs nous ont fourni les renseignements suivants : Nos cerveaux construisent mathématiquement la réalité objective en interprétant les fréquences qui ne sont rien d'autre que des projections d'une autre dimension, un ordre d'existence plus profond qui est au-delà de l'espace et du temps. Pour Pribram, cette synthèse lui a fait réaliser que le monde objectif n'existe pas, tout au moins à la manière dont nous avons l'habitude de le croire. Ce qu'il y a «là dehors», c'est un vaste océan d'ondes et fréquences, et nos cerveaux recueillent des abstractions de cet océan puis les convertissent en objets familiers qui font notre monde actuel. Nous avons traité ce sujet en détail dans notre livre intitulé «VOYAGE VERS L'UN». Il y a bien longtemps, les Awliya d'ALLAH, qui ont atteint la réalité à travers les états de «kashf» et «fateh», ont tenu les mêmes propos sur la réalité des mondes : «Les univers ne sont à l'origine qu'imagination (la réalité des univers n'est que pure imagination)»... «Il n'y a qu'ALLAH Qui existe et toute autre chose n'est que Son ombre ! Deux constatations sur la réalité des mondes se rencontrent, l'une provenant de découvertes de la science contemporaine où le concept de «matériel» n'est même pas respecté... l'autre de Soufis islamiques qui ont mentionné ces réalités bien avant les premiers ! Et pourtant, malgré tout cela, nombreux sont les guides spirituels musulmans (!) qui aujourd'hui encore n'ont pas la moindre connaissance de ce fait, et essayent de comprendre la vie à travers une perspective matérialiste limitée à la dimension physique. Ces musulmans matérialistes, alors qu'ils ignorent tout des autres dimensions et stations, essayent de trouver sept couches distinctes dans le ciel en entendant dire «les sept cieux»; ils imaginent également que Rasul-Allah traversa sept couches de cieux pour rejoindre un dieu là haut, en parlant de l'Ascension (Miraaj) de Rasul-Allah;
ils n'ont jamais réalisé que les caractéristiques internes des dimensions subatomiques étaient désignées par le terme «ciel»... Ces musulmans matérialistes essayent de comprendre le «Dîn al ISLAM» en se basant sur leurs cinq sens. Ce sont mes chers frères musulmans innocents qui prennent des métaphores pour la «réalité» même, (haqiqat) et cherchent ensuite laréalité dans les «métaphores» ! Nous devons arriver à nous débarrasser de «l'Islamisme» qui s'appuie sur le concept d'un «dieu» qui se trouve là haut, loin de nous-mêmes, concept qui a évolué sous l'influence de la philosophie matérialiste; nous devons le faire afin d'arriver à la véritable compréhension du «Dîn al ISLAM» en tant que SYSTEME, ORDRE universel d'ALLAH, et mettre en pratique une telle compréhension. Par conséquent, nous devons nous purifier de toute désinformation qui nous a emprisonnés jusque là dans des cocons. Essayons de faire un rapprochement entre les récentes découvertes du monde scientifique et la perspective et le mode de pensée expliqués dans les ouvrages d'auteurs soufis qui ont atteint la Vérité, qui sont parvenus à déchiffrer, à révéler les mystères du «Dîn al-Islam». Et enfin essayons de comprendre du mieux que nous le pouvons ce que la Religion révélée par ALLAH veut dire, à la lumière de ces données. Le premier verset qui a été révélé à Rasul-Allah est «iqraa!» Rasul-Allah et le Coran recommandent aux êtres humains «d'acquérir des connaissances» ! Le hadith suivant «Le croyant recherche la sagesse où qu'elle se trouve» nous indique que la science (ilm) de quelque source qu'elle provienne, doit être appréciée. Tenez-vous à l'écart de ceux qui interdisent de poser des questions ! Tenez-vous à l'écart de ceux qui interdisent la science et s'imposent en tabous ! Vous ne reviendrez jamais en ce monde et vous n'aurez jamais l'occasion d'acquérir la science si vous ne l'avez pas fait cette fois. Il est impossible de comprendre et d'apprécier le «Dîn al-ISLAM» par une approche matérialiste, formelle, conditionnée, en imitant simplement les autres comme nous avons l'habitude de le faire. La connaissance est un devoir (fardz) pour chaque musulman, et elle doit être acquise non par la mémorisation, mais par la compréhension. Il y a un seul moyen pour y parvenir : c'est d'être un fondamentaliste ! Et JE SUIS UN FONDAMENTALISTE ! ***
JE SUIS UN FONDAMENTALISTE Je me demande si vous l'avez déja remarqué, «je suis un fondamentaliste». Ma manifestation extérieure (dzahir), je la tiens de la réalité mohamadienne (Rasul-Allah). Mon côté intérieur (batin), remonte jusqu'à la réalité absolue (ALLAH). L'Islam, «Religion révélée par Allah», est mon Dîn. Le verbe d'Allah (kalâm-Allah) est mon Livre.
Je ne suis qu'un lecteur et un écrivain ! je lis le Livre «d'Allah» autant que je le peux. J'essaie d'expliquer le Dîn révélé par ALLAH en proportion avec le degré de compréhension que j'ai pu atteindre et tel qu'il a été décrété. Intérieurement, mon existence appartient à ALLAH. Et je m'extériorise en m'adressant aux gens. Je me prosterne (asdjoud) devant Allah, le Seigneur des Univers et je suis conscient que je ne représente «rien» au sein duSYSTEME. J'ai été honoré en étant Son serviteur. Mon activité au service de l'humanité et pour qui que ce soit, sans discrimination, est le plus beau cadeau qui me soit accordé. Il n'est pas de mon droit de juger, ni d'apprécier ou de commander quiconque, pas plus qu'il n'est de mon devoir de le faire, du moment que je suis un serviteur d'Allah «abdu-Allah»! Les ordres et les commandements sont du ressort d'ALLAH, le Seigneur des univers. Oui... je suis un fondamentaliste ! Mon rôle est de divulguer à tout le monde les Révélations transmises à Rasul-Allah... C'est à ce niveau que s'achève ma mission ! Car je suis un fondamentaliste et j'évite ce qui est superficiel. Je m'en tiens aux versets suivants : «Rappelle, c'est ton unique devoir; tu n'as pas d'autorité à exercer sur eux !». J'écoute, je lis et je tire profit au maximum de tout enseignement venant de la postérité de RasuluAllah. Cependant, ma seule source inconditionnée est le Livre d'Allah (kitab-Allah) et l'Envoyé d'Allah. Je suis aimable envers tout le monde, sans discrimination et en servant quiconque je ne fais qu'accomplir mon devoir; peu importe son intelligence, la voie qu'il suit, sa communauté, sa race, sa nation. Par conséquent je suis un fondamentaliste ! Le Dîn de l'Islam, révélé par ALLAH, est mon Dîn... Dès lors, ma foi (îmân) n'est autre que ma conviction ! Oui... je suis un«fondamentaliste!» Ma vue, mon observation, je les dois à Celui qui voit tout (Al Basîr) ! Car s'Il ne veut pas, je ne pourrai pas voir. Mon ouïe, je la dois àCelui qui entend tout (Al Samî'). S'Il ne veut pas, je ne pourrai pas entendre. L'efficacité de mes propos et de mes écrits, je les dois à Celui qui parle (Al mutakallim), ma connaissance, à «Sa grâce (lutf) et à Son décret. L'Envoyé d'Allah (Rasul-Allah) est venu dans le but d'expliquer à l'ensemble de l'humanité la réalité de la vie d'ici-bàs et celle de l'au-delà et il a parfaitement accompli sa mission. Je suis un fondamentaliste !... Je partage avec tout le monde, sans discrimination ce que j'ai appris de la part de l'Envoyé d'Allah. Le reste n'est pas de mon ressort. Je n'exerce aucune pression sur qui que ce soit pour qu'il observe telle ou telle pratique ou qu'il admette quoi que ce soit ! Je suis un fondamentaliste !.. Je connais ma place. Je ne me pose point en pionnier, en leader ou en hodja ou encore en maître ou en sheikh... je ne fais que partager mes connaissances. C'est parce que je suis un serviteur et il ne m'appartient pas d'user de Son autorité.
Après tout, comme je l'ai déja mentionné, je suis un «fondamentaliste» ! Je sais et j'essaie de faire savoir que ce qu'il y a de plus précieux au monde est écrit dans le Kitab-Allah. Et qu'il est également précieux d'être capable de le LIRE, de le comprendre et de se soumettre à ses exigences. Comme je sais et je fais savoir que cela ne sera possible qu'à ceux pour qui Allah l'a decreté et à qui Il a facilité la tâche. C'est pourquoi je ne condamne personne de s'être trompé, d'être imparfait, d'avoir des lacunes... Etant donné que toute chose est décrétée par le Créateur, je n'insisterai pas là-dessus... Je ne suis pas là pour me quereller, mais plutôt pour partager mes connaissances... C'est pourquoi je suis un«fondamentaliste» authentique et sincère. Je souhaite du fond de mon coeur qu'Allah permette à chacun d'atteindre les «fondements du Dîn», de comprendre le SYSTEME d'ALLAH afin de préparer parfaitement son propre futur et d'entrer au Paradis ! Pardonnez-moi si j'utilise la première personne «je», car ceci n'est qu'une nécessité d'expression. Comme je l'ai deja dit, j'ai été informé et je suis conscient que je suis toujours RIEN !». Après tout, j'ai «lu» le kitab-Allah comme cela a été décrété pour moi ! «LIRE» ! lire «QUOI» en fait ?Mohammad, qu'a t-il lu ? Nous aimons bien argumenter, mais nous n'aimons pas rechercher la verité pour fonder nos arguments, qui pour la plupart du temps reposent sur ce que nous savons par ouï-dire, sur des informations recueillies chez tel ou tel autre. Nous ne nous inquiétons même pas si nos idées et nos propos sont logiques, sages, raisonnables ou pas ... A présent, j'aimerais attirer votre attention sur une question dont nous n'avons jamais réellement recherché la vérité. Les gens se demandent si le Prophète Mohammad, aleyhissalâm était instruit et s'interrogent sur ce qu'il a LU ! Divisés en deux groupes de par leurs opinions différentes, ils se sont livrés pendant des siècles à des querelles quant à savoir si leProphète Mohammad aleyissalâm, était lettré ou illettré, s'il savait lire et écrire ou non. Certains affirment qu'il ne savait pas écrire, qu'il était illettré, donc «ummi». D'autres soutiennent le contraire. Toutefois «ummi» signifie tout autre chose. Essayez un instant de penser à l'époque où vivait Mohammad... Le Prophète Mohammad aleyhissalâm, a-t-il reçu entre ses mains quelque écrit, lorsque l'ange Gabriel s'est adressé à lui en lui disant : «lis»(iqraa)! Evidemment, non ! Aucun texte écrit n'a été remis à l'Envoyé d'Allah ! Dans ce cas, puisque le Prophète n'a jamais reçu de texte écrit, comment peut-on soutenir qu'il était lettré ou illettré ? Il y a, en fait, un autre point important auquel nous devrions bien faire attention : Que désignait le verset «LIS», pour être «LU» puisqu'aucun texte écrit n'avait été soumis à Rasul-Allah ?
Discutons brièvement cette question puisqu'elle a fait l'objet d'une étude spéciale dans notre ouvrage intitulé «Ce que MohamMed a lu»... Le mot «LIRE» a fondamentalement deux sens : L'un signifie «comprendrece que l'on regarde en se basant sur le regard...», l'autre «évaluerce que l'on voit en se basant sur l'observation». «Regarder» et «voir» sont deux termes differents l'un de l'autre. Chacun peut «regarder» mais peu nombreux sont ceux qui sont capables de «voir» ! «Basar» (oeil en tant qu'organe) regarde, mais «basirat» (l'oeil de la perception) voit ! Cela veut dire que l'analyse de ce que l'on voit en évaluant et en interprétant son sens, est la véritable signification de «voir». Vous pouvez écouter quelque chose. Mais vous avez besoin d'un esprit puissant, de facultés de raisonnement et de discernement pour être en mesure de comprendre et d'évaluer ce que vous avez écouté. Pareillement «voir» ce qui est regardé est une autre faculté ! Ici,«lire» signifie non seulement déchiffrer et analyser un texte écrit que vous regardez, mais aussi «voir» ce que vous avez observé et «évaluer» l'observation en y décelant de nouveaux sens grâce à un puissant esprit et à votre faculté de raisonnement... Comment allons-nous donc comprendre la formule «LIS» avec laquelle l'ange Gabriel s'est adressé au Prophète Mohammad puisqu'il ne s'agit pas ici de «lire» un texte écrit ? Nous tenterons d'illustrer nos propos par l'exemple suivant : Les commentateurs de football, les critiques de sport décrivent souvent certaines caractéristiques des entraîneurs d'équipes en tenant des propos tels que : «L'entraîneur était malavisé, il n'a pas pu lire le match...!» ou «l'entraîneur a très bien lu la première mi-temps, et ses tactiques ont bien marché pour son équipe en deuxième mi-temps !». Ainsi, «lire» un quelconque texte écrit, signifie également «comprendre» à travers nos observations le comment, le pourquoi, le but de ce qu'il véhicule...». Par conséquent, la formule «LIS»adressée au Prophète Mohammad aleyhissalâm, était une injonction de LIRE le SYSTEME, L'ORDRE qu'ALLAH a créé. Ici, Il y a lieu de choisir une des deux options concernant celui à qui il est demandé de «LIRE» : Soit il s'agit d'une injonction qui s'adresse au Prophète Mohammad aleyhissalâm, et à lui seul, ce qui veut dire qu'elle ne nous concerne pas et que ce n'est donc pas notre affaire de «lire» ! Dans ce cas il serait absurde d'essayer de comprendre ce que le Coran et Rasul-Allah ont communiqué ! Il nous appartient seulement d'accomplir aveuglément et inconsciemment ce qu'on nous demande, comme le ferait un animal apprivoisé... Soit... cette injonction s'adresse à l'ensemble de la «umma» du Prophète Mohammad aleyhissalâm par son intermédiaire. C'est-à-dire que tous les adeptes du Prophète Mohammad sont tenus de «LIRE»! Dans ce dernier cas, il est du devoir de tous les croyants de«LIRE L'ORDRE D'ALLAH, LE SYSTEME DE VIE QU'ALLAH A CREE...» Nous devons considérer cela sérieusement et en saisir le sens convenablement... Quel est le SYSTEME que nous sommes tenus de «lire» ?... Ce sera notre prochain thème, insha-Allah ! ***
« LIRE » LE SYSTÈME Dans le chapitre précédent nous avons essayé de vous expliquer ce que signifiait le mot «lire». Dans celuici nous essaierons de donner des clarifications à propos de ce SYSTEME que nous sommes tenus de LIRE... Nous sommes ici, sur terre, en possession de qualités qui diffèrent d'une personne à une autre et dont le choix échappe à notre contrôle et à nos désirs. Nous n'avons choisi ni nos lieux de naissance, ni nos races, ni nos familles, ni nos parents pas plus que nos sexes. Nous sommes engagés dans une compétion qui a, de toute évidence, débuté de façon inégale. En contraste à notre passé immuable, et à notre origine, nous sommes face à un futur dont nous pensons pouvoir changer le cours à notre gré. Dans le Système qu'Allah a créé et que nous appelons communément la «nature», aucune excuse ou sentiment n'est pris en consideration... Après s'être emparé d'une gazelle ou d'un buffle, le lion commence à les déchiqueter et à les dévorer alors qu'ils sont encore en vie,sans la moindre PITIE, malgré toute la résistance et tous les cris de ses victimes... Peu importe l'excuse que vous avancerez, le verre qui vous échappera de la main se brisera forcément lorsqu'il tombera sur un sol de marbre. Le puissant écrase toujours le faible !... Bien que d'un côté nous manifestions notre pitié pour les animaux égorgés à l'occasion de l'Eid du hajj, il n'en demeure pas moins que de l'autre côté, nous ne nous éloignons jamais des bouchers. Nous n'apprécions pas un repas sans steak tout comme nous ne pouvons pas nous passer de poulet ou d'agneau au dîner. En partant à la pêche, soi-disant pour nous débarasser du stress, nous éprouvons du plaisir à tuer les poissons de la mer. A vrai dire, nous vivons dans un SYSTEME, un ORDRE, dans lequel le puissant anéantit l'impuissant, et le plus fort dévore le faible. Et ceci s'applique à tous les domaines, toutes les dimensions et à tous les niveaux de vie !... C'est dans un tel SYSTEME, un tel ORDRE, que RasuluAllah, le Prophète Mohamed a tenté de communiquer et de faire comprendre aux gens l'incontestable verité suivante : Il n'y pas de dieu éloigné des êtres humains, des mondes et des galaxies; il y a SEULEMENT ALLAH qui, par Sa propre science, a créé toute chose à partir des qualités de Ses plus Beaux Noms (asma ul husna) ! Par conséquent, tout effort en vue de l'adoration d'un tel dieu est vain. Un tel comportement aboutit toujours à l'ignorance de la «Vérité». Dans le Système d'Allah l'homme doit se conformer à deux types d'exécution : 1 - Connaître Allah comme étant la réalité propre de l'homme (haqîqat). 2 - Se préparer pour la vie après la mort en accomplissant des pratiques particulières (ibadat) afin de réaliser les qualités dont il a été pourvu. Le système fonctionne sur la base du principe selon lequel chacun vit les effets naturels de sa propre constitution et de sa propre capacité.
Chacun fait face et assume les résultats de ses propres actes ! C'est la règle dans le système d'Allah. Le Coran l'explicite dans les versets suivants : «Quiconque aura accompli un atome de bien le verra». «Quiconque aura commis un atome de mal le verra». En d'autres termes, ceux qui se seront préparés pour les conditions du monde de la vie après la mort échapperont aux tourments de cet environnement. Ceux qui ne se seront pas préparés pour de telles conditions, auront à souffrir les conséquences. L'Envoyé d'Allah a averti les gens quant aux conditions du monde de la vie après la mort et les a informés de la nécessité de s'y préparer. Les gens ont besoin de se préparer pour les conditions de la vie après la mort en observant certaines pratiques, non en vue d'adorer qui que ce soit, mais par soumission au SYSTEME, à l'ORDRE qu'ALLAH a créé. C'est pourquoi, nous avons, avant tout, besoin d'apprendre et de comprendre ce qu'est le SYSTEME, l'ORDRE d'Allah, que l'on appelle le«Dîn» ! afin de bien saisir l'intention qui se cache derrière de telles recommandations et de na pas négliger ces pratiques qui sont d'une importance vitale. Sachons que toutes les pratiques recommandées par «le Dîn al-Islam» sont basées sur un raisonnement technique, scientifique et génèrent automatiquement des résultats. Aucune de ces recommandations ne provient d'en haut. Les pratiques islamiques (ibadat) sont des tâches recommandées par le Système. Par conséquent, désormais nous devonsSERIEUSEMENT COMPRENDRE LE SYSTEME, L'ORDRE CREE PAR «ALLAH». A suivre dans le prochain chapitre... ***
LE « DÎN AL-ISLAM » EXPLIQUE LE « SYSTEME » Mes amis... essayez de réaliser l'évidente réalité qui vous échappe à cause de votre approche conditionnée de la religion... Le Religion de l'Islam,telle qu'elle a été révélée dans sa forme d'origine, est venue dans le but d'expliquer le SYSTEME DE VIE et l'ORDRE, tout comme pour nous informer des conséquences qu'engendreront nos actions. Sous ce SYSTEME, chaque individu assumera les résultats de ses actions présentes. Que nous en soyons conscients ou non, la totalité des règles et principes qu'on appelle également «les lois de la nature» représente le SYSTEME D'ALLAH. Ceux qui n'auront pas tenu compte de ces lois comme il se doit assumeront avec regret les conséqences de leur négligence. Le verset coranique suivant indique ce fait :
«Wa-yatafakkarûna fi khalqi as-samâwât wa-al-'ardz» signifiant «Ils méditent sur la création des cieux et de la terre (avec la pensée). Le verset ci-dessus indique que ceux qui sont doués de sagesse et de grandes facultés de raisonnement, doivent apprécier la créationde manière à pouvoir reconnaître et comprendre le Système et l'Ordre d'Allah. Il y a beaucoup d'autres versets de ce genre dans leCoran qui encouragent les êtres humains à essayer de comprendre le Système d'Allah par une évaluation continue du système de vie actuel. C'est à cette réalité du SYSTEME que faisaient allusion les anciens sages lorsqu'ils disaient : «On ne récolte que ce qu'on sème» !ou «Qui sème le vent récolte la tempête » ! Comme je l'ai dit auparavant, vous ne serez récompensés que pour les actes que vous aurez accomplis, que ce soit ici-bas ou dans la vie après la mort ! «Nul avoir en dehors de ses propres oeuvres, ne comptera pour l'homme» (53:39). Ce verset indique aussi la même évidence. Ce n'est point un prétendu dieu éloigné de vous-même qui vous châtierait en raison de votre dénégation ou votre négligence. Si vous accomplissez les actes que Rasul-Allah vous a recommandé d'observer comme une nécessité de la vie après la mort, vous bénéficierez de leurs résultats par suite de votre soumission au SYSTEME d'ALLAH. De l'autre côté, si vous ne tenez point compte des conseils du Coran et de Rasul-Allah, vous aurez à subir à regret les conséquences de votre négligence du SYSTEME et de l'ORDRE D'ALLAH. «En vérité, nous vous mettons en garde contre un châtiment imminent. Ce jour là, l'homme sera confronté avec ses oeuvres, et le mécréant épouvanté s'écriera : «Ah ! que n'eussé-je été poussière !» ( 78:40). «Aucune âme, ce jour là, ne sera lésée en rien. Vous serez seulement rétribués selon ce qu'auront été vos oeuvres sur terre.» (36:54). «Néanmoins, vous ne serez rétribués que selon vos oeuvres.» (37:39) Les versets coraniques cités ci-dessus à titre d'exemple mettent l'accent sur cette évidence : Votre croyance en un dieu vous regardant d'en haut et vous jugeant, et qui plus tard rendra les décisions qu'il aura prises à votre égard est absurde ! Toute conception de la religion basée sur une telle croyance est déraisonnable et inacceptable. «ALLAH», qui par Sa science a assigné à toute chose qu'il a créée un but précis, dans un SYSTEME, un ORDRE defini, porte à la connaissance des gens le fonctionnement de ce Système, cet Ordre, par l'intermédiaire de Son Rasul, et recommande aux gens de vivre sous l'égide de Ses lois afin d'éviter les conséquences fâcheuses dans la vie après la mort, suite au non respect de ce SYSTEME... Soit nous comprendrons ce SYSTEME et nous l'observerons en respectant ce qu'il nous recommande, donc en orientant notre futur vers le Paradis... Soit nous n'accorderons aucune attention aux pratiques religieuses (ibadat) en assimilant le «Dîn» luimême à toute une série de superstitions, de commérages, de racontars futiles, de vaines imaginations, donc en orientant notre futur vers l'Enfer pour y subir les conséquences douloureuses.
Essayons maintenant de comprendre les principes de ce SYSTEME et de discuter la logique, la sagesse qui se cachent derrière les pratiques, comme le DHIKR, Salaat, hajj, qui sont recommandées par le Dîn al ISLAM du mieux que nous le pouvons. Notre prochain article sera consacré «insha-Allah» au fonctionnement du cerveau et au dhikr. ***
ZAKAT (L'AUMONE) On m'a questionné à propos de l'énoncé «aqîmus salât wa âtuz zakât» ils accomplissent la prière et s'acquittent de l'aumône, une phrase souvent mentionnée dans le Coran al Karim. Quelle est la raison pour laquelle ces deux règles se suivent ? L'une d'elles est-elle supposée être une obligation spirituelle (un devoir) pour Allah et l'autre, une obligation dans ce monde-ci envers les serviteurs ?... Quelle genre de relation ont-elles, ces deux actions pour qu'elles soient toujours mentionnées ensemble ? Je vais essayer de l'expliquer en fonction du degré de la science qu'Allah m'a accordée... Il y a une signification dans la pratique de «Mewlawiyya» connue en tant que «recevant de Haqq pour donner aux gens».... et qui est symbolisée par un mouvement désigné par «sema». La position des bras et des mains est le point le plus important dans ce mouvement, que certains des Mawlawis pratiquent en imitant Mewlana Jelaluddin... Le bras droit est levé vers le haut avec la paume tournée vers le ciel, tandis que le bras gauche est plutôt maintenu avec un angle d'environ 75 degrés vers le corps, la paume tournée vers le sol avec les doigts écartés. Un tel mouvement représente l'acte de «recevoir de Haqq avec la main droite et donner aux gens avec la main gauche !». Un mouvement rapide représente l'effacement de ce que les yeux ont l'habitude d'observer, c'est-à-dire la disparition des moyens du monde transitoire (les ressources), pour s'élever vers la compréhension du Nom «Allah» ! «Salât» est dans un sens une ascension (`uruj) vers Haqq, alors que «Zakat» signifie donner ce qu'on a reçu de Haqq aux gens ! Nous verrons, par conséquent, que ces deux actions sont intégrées. Allah est le possesseur de la «Rahma». Il est «Rahmân» et «Rahîm». Il produit et maintient; Il surveille tout ce qu'Il produit jusqu'à ce qu'arrive le moment de leur révélation. C'est cela Sa Rahma ! Tout est créé et produit à travers la Rahma d'Allah. L'univers et notre «univers» (kainet) en tant qu'un des «univers» ont été créés par la qualité d'Allah qu'est la «Rahma». Allah «produit» et donne l'existence sans condition. L'univers est la Zakat d'Allah.
Une partie de sa production est issue de Rahmân. Cette production est une «ni`ma» (bénédiction) qui vient mélangée de souffrance. Une autre partie de Sa production provient de Rahîm, qui vient en tant que pure «ni`ma». La signification de Bismillah est indiquée dans ce qui suit «Bismillah'ir Rahmân'ir Rahîm» : «Je soutiendrai par la Rahma que le Nom Allah dénote et la réalité de mon existence, que même si une telle Rahma pouvait être, dans une certaine mesure, mélangée à de la souffrance, elle est en définitive une pure Rahma et apporte le bonheur...». La «Mère», est sur la terre, le symbole de l'Ultime Etre impliqué par le nom «Allah». C'est la «Mère» qui produit et donne sans condition ! La Mère aussi possède «rahîm» («rahîm» est également le nom donné à l'utérus de la mère en turc) et produit ainsi son bébé. Elle accorde ensuite «ni`ma» à son bébé dans le cadre de rahmân, en l'élevant et en le réprimandant pour sa mauvaise conduite... Tout cela est fait pour le bien de l'enfant ! D'autre part, elle nourrit son bébé, l'habille, le guide dans ses pas de la façon la plus agréable dans le cadre de rahîm ! Allah donne ce qu'Il a créé par Sa «Rahma», sans condition, à tout moment, tandis que la mère nourrit (donne à) ce qu'elle a engendré durant toute sa vie sans condition. Rasul-Allah Mohammed Mustapha aleyhessalâm nous avertit de cette manière : «Rendez-vous conformes aux qualités d'Allah» ! Zakat, c'est donner sans condition, en se conformant aux qualités d'Allah. Payer la Zakat c'est dans un sens, agir de sorte à atteindre les qualités d'Allah. Zakat, c'est donner ce qui est en votre possession. La moindre part à donner s'élève à un quarantième, soit 2,5% de ce que vous possédez. Illimitée est la «Zakat» donnée par Celui Qui est sans limites... Limité est le montant donné par ceux qui se sentent cependant limités, sous forme de «zakat». Le paiement de la Zakat est l'action de «donner aux gens ce qui est reçu de Haqq». Sur la base du fonctionnement du Système et Ordre d'Allah, tout ce que vous donnez sans condition en tant que «Zakat» de ce que vous recevez de Haqq, vous revient sous la même forme, en quantités multiples. On m'a demandé un jour : «Beaucoup de gens riches payent l'aumône en grandes quantités; ils donnent de l'argent, des habits, de la nourriture et construisent des bâtiments. Mais aucun d'entre eux ne progresse dans la science spirituelle, aucun d'eux n'atteint «`irfân»; ils n'avancent pas dans leur vie spirituelle ! Quelle en est la raison ?». Selon le Système d'Allah «tout ce que nous donnons nous revient en quantités multiplessous la même forme » ! Si vous distribuez de l'argent, c'est l'argent multiplié qui vous reviendra; si c'est le bâtiment, c'est celui-ci qui sera multiplié; si c'est la science, ce sera la science. Si vous transmettez `ilm-i batin (la science ésotérique), ou la spiritualité, vous aurez en contrepartie, des progrès en rapport (richesse).
Le riche est payé en fonction de ce qu'il a donné et de son intention ! Si vous semez des graines d'aubergine, ne vous attendez pas à récolter des roses ! Si vous désirez prendre part à la spiritualité par la distribution de biens matériels , vous devriez à tout le moins transmettre aux gens la science spirituelle tout comme la «Zakat» au moyen de livres, d'enregistrements ou de conversations afin que les portes vers le progrès spirituel s'ouvrent pour vous. Certains peuvent alors demander : «Vous voulez dire que nous ne devrions pas distribuer de l'argent mais plutôt transmettre la science et nous engager dans des conversations en guise de Zakat ?». Non, je ne veux pas dire cela ! Je souhaite que, d'une part, vous aidiez les gens à prendre conscience des réalités dès que possible, en résevant une partie de votre Zakat à des livres et des enregistrements de science spirituelle que vous leur offrirez afin de leur faire gagner la vie éternelle, et que d'autre part, vous expérienciez l'état spirituel de la Zakat, c'est-à-dire que vous donniez sans condition en apprenant et en leur communiquant les sciences spirituelles. Pourquoi cela ? Je l'expliquerai brièvement : Sur la base du principe du Système et Ordre d'Allah, chaque action et chaque perception de tout être human dans la vie est réalisée par l'intermédiaire de son cerveau. La capacité du cerveau s'améliore et sa perception se développe dans les zones de cellules qui sont fortement impliquées. L'action de donner améliore la capacité du cerveau dans la zone s'y rattachant. Un groupe de cellules se développe dans le cerveau et constitue alors une source pour chaque action que la personne produit, et c'est ainsi que les cellules impliquées augmentent en nombre. C'est ce qu'implique la suggestion que «vous devriez pratiquer même si vous ne comprenez pas le sens! ». Les actions exercent une influence sur l'évolution du cerveau et engendrent de nouvelles aptitudes. En conclusion... Votre Zakat vous sera remboursée en quantités multiples selon sa nature et le but pour lequel vous l'avez donnée. Si c'est dans un but matériel, la contrepartie sera également matérielle, si c'est dans un but spirituel, la contrepartie sera également spirituelle. Ce point essentiel doit être considéré avec beaucoup d'attention par ceux qui veulent atteindre la science, qui est l'honneur de l'humanité et un brillant couronnement pour l'individu. ***
LE CERVEAU ET LE DHIKR Nous avons essayé d'expliquer le fait suivant en détail dans notre livre intitulé «DUA et DHIKR». Le DUA (prière) comme le DHIKR (méditation à l'aide des Noms d'ALLAH) sont des pratiques dont le but est d'accroître l'activité du cerveau et de lui permettre d'exprimer les qualités et la force dont ALLAH l'a pourvu mais qu'il ne met pas à profit. En outre, ces pratiques, permettent à l'individu de construire son propre corps pour la vie après la mort...
ALLAH par Sa Science, vous a existencié avec Ses plus beaux Noms. Par conséquent votre cerveau recèle toutes les caractéristiques que revêtent les significations des attributs d'ALLAH. Lorsque vous répétez constamment les Noms d'ALLAH dans votre esprit, vous stimulez votre cerveau afin de dévoiler leur sens. Par exemple, lorsque vous répétez le Nom «Murîd», qui est l'attribut d'ALLAH de «VOLONTE», un certain nombre de fois, disons trois mille fois par jour, vous remarquerez aussitôt une nette amélioration de la force de votre volonté. Vous serez surpris de voir avec quelle efficacité vous exécuterez la plupart de vos tâches sans grand effort, alors que vous ne réussissiez pas auparavant à cause de la volonté qui vous faisait défaut. Si vous répétez le Nom d'ALLAH «Kuddus» après le Nom «Murîd» autant de fois chaque jour, tout en pratiquant le dua «Kuddus'ut takhiru min kulle suin» trois cents à cinq cents fois par jour, vous cesserez tout simplement de fumer, de boire ou de vous droguer, sans trop de peine. Vous pouvez vous demander si tout cela est réel ou si ces pratiques sont vraiment utiles ! Essayez et voyez vous-même ! Vous n'avez qu'à les pratiquer pendant quelques mois et vous verrez alors les résultats même si vous ne croyez pas réellement en leur efficacité. Car la pratique du DHIKR est un processus tout à fait technique; par conséquent, acquérir ses bienfaits ne dépend point d'une quelconque croyance. Nous l'avons observé dans une multitude d'experiences... Ainsi, nombreux sont les gens qui ont rompu facilement avec certaines habitudes après s'être mis à pratiquer le DHIKR comme nous l'avons suggéré et ils ont persévéré dans cette pratique même lorsqu'ils se grisaient dans les bars, juste pour essayer sans la moindre foi en ce que nous disions... Le DHIKR est une pratique qui consiste à répéter des mots qui revêtent des sens dans le cerveau. Il n'est lié ni au temps, ni à l'endroit et ni à la croyance. Pour la première fois en Turquie ainsi que dans le monde, nous avons expliqué dans notre livre «LES MYSTERES DE L'HOMME», publié en 1986, que le DHIKR était un SYSTEME de pratique dont le but était d'accroître l'activité de groupes cellulaires dans le cerveau auquel était soumise une liste de mots. Une explication plus détaillée est disponible dans notre livre«DUA ET DHIKR» ainsi que dans «ALLAH DE MOHAMED». Parallèlement, des découvertes de laboratoire indiquant que cette pratique du DHIKR, à savoir les répétitions de noms dans le cerveau, provoquait la croissance de l'activité neurale au moment où de nouvelles régions et des groupes cellulaires étaient engagés dans le cerveau, ont été publiées pour la première fois en Décembre 1993, dans un article de la revue «SCIENTIFIC AMERICAN». Ces découvertes sont les conclusions de longues années d'experiences menées par le laboratoire et décrites dans cet article qui conclut :«Lorsqu'une personne lit un nouveau nom ou bien répète un mot donné, différentes régions dans le cerveau ainsi que des groupes cellulaires inactifs se mettent en branle et s'engagent dans le travail de sorte que la capacité du cerveau s'accroît. La capacité de votre cerveau se développe simultanément avec la répétition systématique des Noms donnés d'Allah, un certain nombre de fois dans votre esprit. Et cela vous permet alors de développer votre personnalité en rapport avec ce Nom donné. Peu importe si vous êtes croyant ou si vous ne l'êtes pas ! Car, ceci est le SYSTEME, l'ORDRE d'ALLAH. Le fonctionnement du SYSTEME, de l'ORDRE d' ALLAH ne dépend de la croyance de personne. La principale raison qui vous a conduit à vous méprendre sur cette question réside dans le fait que vous n'étiez pas conscients que vous portiez en vous-mêmes les plus Beaux Noms d'ALLAH. De plus, vous avez cru, à tort, que vous deviez accomplir des pratiques«ibadat» en direction d'un dieu éloigné de vous !
Toutefois, les Connaissants de la Vérité, tous, depuis Ahmed Yasewi à Yunus Emre, Abdulkakir Geylani, l'Imam Ghazali, Hadji Baktash Wali, Ibrahim Hakki d'Erzurum et Mewlana Jelaluddin, ont attiré notre attention au fait qu'ALLAH était notre propreRéalité et ont insisté sur la nécessité de découvrir ALLAH en nous-mêmes au lieu de nous tourner vers un dieu éloigné de nous-mêmes. En réalité, le DHIKR n'est pas pratiqué en vue de plaire à un dieu éloigné de vous, mais plutôt en vue de découvrir ALLAH en votre propre essence, en accroissant votre force cérébrale, et par voie de conséquence votre degré de compréhension. En définitive, le DHIKR vous permet de réaliser effectivement les plus Beaux Noms d'ALLAH et de percer le «mystère du califat» sur terre... Si le«Dua» n'est pas pratiqué dans l'espoir d'obtenir, en retour, quelque chose de la part d'un dieu éloigné, qu'est-ce donc ? ***
A SUIVRE DANS LE PROCHAIN ARTICLE, INSHA-ALLAH...DU'A : LES ONDES DIRIGÉES DU CERVEAU Rasul-Allah a dit : «Le DU'A EST L'ARME DU CROYANT» (mu'min) ! Sommes-nous vraiment conscient de l'importance de la pratique du «DUA» ? Qu'est-ce que le «Du'a» et quelle est son utilité? Comme il n'y a pas de dieu éloigné de vous, donc à qui s'adressent vos prières (Du'a) ? Essayons de répondre à ces questions maintenent... Le « Du'a» est l'action de diriger les ondes du cerveau ! Rappelons quelques informations que nous avons deja données dans nos pages précédentes... En ce qui concerne sa réalité (haqiqat), l'homme n'est autre qu'un ensemble de Noms appartenant à Allah... C'est-à-dire que l'être humain est une sorte de formule composée des sens que les plus Beaux Noms d'Allah revêtent. En d'autres termes, Allah a fait de l'homme Son Calife pour Le représenter sur terre, en le parant de Ses plus Beaux Noms. Après diverses transformations, les sens de ces Noms ont étés révélés dans le cerveau humain selon le décret d'Allah. Selon l'affirmation : «Vous ne pouvez pas vouloir sans la volonté d'Allah», votre Du'a (prière) n'est, à vrai dire, rien d'autre qu'un désir appartenant à Allah. Cependant, il y a un SYSTEME, un ORDRE établi par Allah connu sous le nom de « sunnat-Allah». Ici, un tel désir provenant des plusBeaux Noms d'Allah se révèle parfois comme un «Du'a » (provenant) de vous-mêmes. Bien que l'on pense communément, sous l'influence d'une conception matérialiste, que les gens communiquent par le biais des lèvres et des oreilles, la communication est en fait une relation entre les cerveaux. Il nous arrive souvent de sentir, de percevoir une telle relation mais nous ne pouvons pas l'expliquer logiquement par manque de connaissance. Votre «intuition» est le résultat de votre perception antérieure des ondes...
Le «DUA» résulte des Noms d'Allah (asma-Allah). Il est en votre essence et agit comme une onde dirigée vers un but et qui atteint son objectif. Ainsi, le «DU'A» n'est pas une demande émanant d'un Dieu se trouvant à l'extérieur de vous-même mais plutôt un désir dont l'origine est en votre essence. Sous un autre angle, le « DU'A» est l'arme la plus puissante pour réaliser vos espérances. C'est une appréciation de la puissance et de la force d'Allah en votre propre essence. Vous prierez, pratiquerez le «Du'a» et de cette manière vous dirigerez le cours des événements si cela est inscrit dans votre destinée. En effet, ce n'est pas vous qui dirigez mais c'est Lui. Tout comme les parasites diminuent à mesure que l'une des deux hémisphères du globe terrestre se trouve du côté opposé au soleil, entraînant ainsi une meilleure réception des ondes courtes, il en est de même pour le cerveau humain qui devient plus sensible et plus puissant particulièrement à partir de minuit. Ceci s'applique aussi bein pour la réception (inspiration) que pour la transmission (dua). La nuit a son importance dans «le Dîn al-Islam». Les gens qui négligent la pratique du«Du'a » seront privés de l'appréciation et des puissances virtuelles de leur essence ainsi que des bienfaits résultant de cette prière. Le «Du'a » est un exercice de la force d'Allah qui subsiste dans votre essence. Le fait que Rasul-Allah ait si souvent prié ne signifie point qu'il a sollicité des choses d'un Dieu séparé de lui, bien au contraire, cela montre qu'il a orienté la puissance et la force qui subsistent en lui-même mais qui appartiennent à Allah, vers ses désirs. Plus la capacité de votre cerveau est puissante, plus les prières (Dua) et la transmission cérébrale sont efficaces... Vous diffusez l'ensemble de vos pensées à travers la terre en proportion avec la puissance de votre cerveau, non seulement au moment où vous communiquez, mais également au moment où vous pensez. Ces fréquences sont reçues par d'autres cerveaux réceptifs correspondant, et sont appelées «intuition» ou «inspiration». C'est sous ce rapport que certains hommes spirituels authentiques connus dans le Soufisme sous le nom de «irshâd qutubs» possèdent un pouvoir. Ce qu'on désigne par réception de flux (al-faydz) n'est autre qu'une extension cérébrale suite à une autre puissante transmission cérébrale d'ondes dirigées. Nous avons donné des informations plus détaillées à ce sujet dans notre livre «DU'A et DHIKR» dont nous recommandons vivement la lecture !... Dans ce chapitre, nous avons tenté de vous faire comprendre que «le DU'A» est l'un des instruments les plus efficaces de la vie humaine. Sachez qu'Allah vous répondra à travers vous-même. Le fait qu'Il soit au courant de toutes vos pensées est le résultat de votre existence par Sa propre Existence et Sa manifestation à travers vous-même. Il convient à tout un chacun de pratiquer le «DU'A » et de prier de façon continue, quelque soit son état spirituel ou son état de conscience, comme la faisait Rasul-Allah. On saura plus clairement dans la vie après la mort que rien n'aura été plus fructueux que le «DU'A» et les prières. Puisse ALLAH nous faire réaliser l'importance du «DU'A», de nous le faire apprécier de notre vivant autant que possible et de renforcer nos «esprits». Et puisse ALLAH nous faciliter la tâche. Au fait, d'où viennent nos esprits ? Si Allah le veut, nous discuterons de cela dans le chapitre suivant... ***
NOS ESPRITS, ONT-ILS ÉTÉ CRÉES DANS LE PASSÉ ? Aujourdhui, j'aimerais signaler une conception erronée de grande importance. «Les esprits humains, ont-ils été créés quelque part dans le passé pour être ensuite envoyés sur terre un par un ?» Est-ce bien ce que nous révèle «la Religion» à leur propos ? Certainement pas ! Les esprits humains n'ont pas été crées dans le passé pas plus qu'ils n'ont été envoyés sur terre l'un après l'autre dans des corps physiques. Par contre, les esprits ont été formés par les cerveaux de chaque individu, dans l'utérus de la mère, au 120ème jour de grossesse, sous une influence angélique qui est une manifestation de la puissance d'ALLAH. Le Chapitre sur les Murailles (Sûrat al A`raaf) dans le Coran nous donne l'information suivante au verset 172 : «Il fut un jour où le Seigneur tira des reins des fils d'Adam leur postérité, et leur demanda, requérant leur témoignage formel :«Ne suis-je pas votre Seigneur ? (a-lastu bi-Rabbikum ?). Tous répondirent : «Nous en témoignons !». Ainsi, après un tel aveu, ne pourrez-vous plus vous prévaloir de votre ignorance le jour de la Résurrection ! ». Ce verset ayant été mal compris, il a subi diverses interprétations qui n'ont aucun rapport avec ce qu'il indique réellement. Par la suite, sont venues s'ajouter toute une série d'histoires fallacieuses, sans fondement, qui de nos jours, trouvent créance chez les gens... Voilà en bref ce que rapporte de nos jours cette conception trompeuse : «Allah a créé les esprits humains de tous les hommes qui doivent naître ici-bas, dans un autre monde et là Il leur demanda :«Ne suisje pas votre Seigneur ?» Et ces esprits auraient répondu : «Oui, Tu es notre Seigneur !». Bien plus, ces esprits sont ensuite descendus l'un après l'autre sur terre et ont rejoint leur corps physiques correspondants pendant leurs gestations dans l'utérus de leurs mères. Ces mêmes esprits, ont également regagné par la suite leur monde initial. De plus, selon cetaines personnes négligentes, à l'esprit étroit, qui manquent de perspicacité, ces esprits quittent leur emplacement pour revenir au monde maintes et maintes fois en vue d'atteindre la perfection. Ces mêmes personnes soutiennent que la «réincarnation» implique un retour à ce monde, en passant par differents corps physiques. Dans le but de justifier une telle conception, ces personnes ont inventé une autre histoire appelée «bezmi elest», selon laquelle les gens qui s'étaient rencontrés dans leur monde initial et que liait un lien affectueux, étaient censés se retrouver ici-bas; ceux qui s'aimaient là-bas continuaient à s'aimer dans ce monde-ci et ceux qui se détestaient là-bas continuaient à se détester ici-bas !... A présent, discutons brièvement de la réalité de cette question et donnons en, à notre tour, les preuves. Allahualem, voici la signification du verset mentionné plus haut : Selon l'affirmation qu'«ALLAH a créé l'homme d'après la nature de l'Islam» tout individu naît suite à l'information génétique transmise par son père en un programme de «constitution islamique (fitrat)», alors qu'il se trouvait encore sous forme de sperme; puis il passe par d'autres étapes...
L'expression se rapportant aux «reins ainsi qu'à la postérité (dhourriyya)» indique et insiste sur la disponibilité de l'information quant à la«disposition islamique» tranferée génétiquement sous forme de sperme. C'est-à-dire que les êtres humains ont êtés doués d'une faculté naturelle qui les rend conscients de leur Seigneur, encore en état de sperme, quand leur posterité est tirée de leurs reins. En fait, l'embryon doté de cette information génétique, commence à construire son corps de la vie après la mort, c'est-à-dire son «ESPRIT» à partir du 120ème jour de grossesse dans l'utérus de sa mère, qui se présente sous forme de fréquences produites par le cerveau par l'intermédiaire d'une influence angélique... «L'esprit» emmagazine alors toute l'information produite sous forme d'ondes qui sont le résultat de toutes les fonctions intellectuelles. Par conséquent, la théorie selon laquelle l'esprit serait venu d'un autre endroit et serait ensuite entré dans un corps physique est totalement inacceptable. Si nous considérons sérieusement le verset coranique cité ci-dessus que certains ont voulu imposer comme une indication qu'il existait un «monde d'esprits separé» créé antérieurement aux vies terrestres, dans un endroit différent, nous réalisons qu'il n'en est rien de cela mais qu'il s'agit de la «postérité tirée des reins des enfants d'Adam». La postérité et les reins sont en rapport avec la dimension de notre monde physique dans lequel nous sommes actuellement et non pas avec le monde spirituel. Les reins sont considérés sous le rapport du monde du sperme. Nous avons donné plus de détails sur cette question dans notre livre intitulé«CE QUE MOHAMMED A LU ». Vous pouvez également trouver plus d'informations confirmant nos explications dans le tome 4, page 2324 de l'interprétation du Coran écrit en Turc par Hamdi Yazir d'Elmali. Comme vous pouvez vous référer à une interprétation contemporaine du Glorieux Coran par S. Ates. Dans son livre intitulé «Rawdzatu Tâlibîn», l'Imam Ghazali dit ceci à propos de cette question : « ...Parce que, l'esprit de notre Maître Rasûl- Allah n'a pas été créé et n'a pas existé avant que sa mère ne lui donne naissance !» Puisque l'esprit n'est pas quelque chose qui pénètre dans un corps de l'extérieur, peut-il donc après la mort entrer dans un autre corps maintes et maintes fois ? A suivre dans le prochain chapitre...
REINCARNATION ET INTERFERENCE DE « DJINNS » J'ai essayé d'expliquer le sens du nom «ALLAH» et le «Dînal-Islam» du mieux que je l'ai pu. Je ne suis pas un défenseur de«l'Islamisme» ! Toute idée préconçue ou toute action résultant de mauvaises interprétations des musulmans y compris moimême ne peuvent être assimilées au «Dîn al Islam». Selon le Système, l'Ordre Universel qu'«Allah» a créé, c'est-à-dire le «Dîn al-Islam», tout individu vivra les conséquences de sa disposition naturelle et des qualités qu'il exprime ainsi que celles de ses actions. Dans ce Système, aucune excuse n'est prise en considération. Il n'y a pas de place pour les émotions ou les sentiments dans le fonctionnement du Système. Le passé s'en est allé et il est impossible de le rattraper en aucune manière. On ne peut se servir que du temps présent. Dans ce Système, il ne peut pas y avoir de retour en arrière.
Penser qu'on reviendra encore une fois à ce monde en vue de progresser dans un autre corps après avoir quitté le corps physique par la mort et accédé aux mondes connus comme le «monde de la tombe» et du «barzakh (transition)», n'est qu'illusion. Car la vie procède toujours vers l'avant sans aucun retour vers le passé. Pourquoi la théorie de la «réincarnation» n'est-elle pas valable ? L'idée d'un esprit qui vient sur terre pour entrer dans un autre corps est impossible. Car, comme je l'ai déja dit l'esprit (rûh) n'est pas une substance créée dans le passé dans un endroit différent ! Donc, comment peut-il revenir à ce monde plus tard pour entrer dans un corps physique ? A partir du 120ème jour de grossesse, le cerveau de tout être humain commence à construire son propre esprit. C'est pourquoi il est insensé de discuter d'un esprit allant se loger dans un autre autre corps après en avoir quitté un précédemment, par la mort. La théorie selon laquelle les esprits se réincarnent dans le monde d'une époque à une autre provient du chamanisme des anciens Turcs et de leur conception dualiste d'un Dieu se trouvant là-haut dans le ciel et d'un peuple ici-bas. Elle est basée sur une idée dedualité de la matière et de l'esprit dans la vie, c'est-àdire le dualisme ainsi que sur une hypothèse que les esprits conduient les corps physiques... Après la mort, il est impossible à un esprit humain de revenir en ce monde comme il est impossible d'entrer en communication avec lui. Il n'y a pas d'étrangers venant de l'espace sous forme de corps solides, semblables aux humains tout comme il ne peut y avoir une quelconque communication avec eux. Il ne peut pas non plus y avoir d'êtres qui s'introduisent dans ce monde et communiquent avec les gens en revêtant la forme d'esprits de personnes décédées dans le passé ou sous forme d'un Saint (wali). Nous avons donné plus de détails sur ces questions dans notre livre intitulé : «ESPRIT- HOMME DJINN» publié depuis 1970 comme livre de référence. Se présentant sous diverses formes, ces apparitions étrangères ne sont autres que des «Satans», appelées aussi «djinns» qui se manifestent et s'introduisent à certaines personnes sous des noms différents et désirent les dominer par suite de leur nature innée. Le Coran al karîm désigne ces djinns par «Satans» à cause de leurs caractéristiques. Pour gagner une personne ces djinns, tout dabord connus en tant que «Satans» se manifestent sous differentes formes et se présentent soit comme des extraterrestres, des Saints (awliya) ou même comme des Prophètes, et alors ils arrivent à convaincre des milliers d'innocents, de naïfs, et s'accrochent à la première personne qu'ils trompent. La plus importante déviation que les djinns veulent imposer en matière de foi est l'idée de la «réincarnation». Celle-ci est clairement observée dans les enseignements et les informations provenant des «djinns». Tous les types de prédiction sont dus en totalité à l'entremise des djinns. Les «mediums» sont ceux qui servent d'intermediaires auxdjinns. Plus d'informations sont disponibles dans notre livre cité ci-dessus. Ils interviennent dans la magie et la sorcellerie. L'arme la plus puissante pour se protéger des satans est, autant que nous le sachions le dua' (prière) cité dans le Coran al Karîm, que nous avons testé à maintes reprises : «Rabbi innii massaniy ashshaytanu binuçbin wa adhab. Rabbi a`ûdhu bika min hamazâti shayâtîni wa a`ûdhu bika Rabbi an-yahdzurûn.» (çad : 41, Mu'minûn : 97-98).
Ceux d'entre vous qui sont tourmentés ou effrayés par ces djinns doivent réciter cette prière. Si vous pratiquez ce dua' deux cents à trois cents fois par jour, il vous sera d'une grande utilité... Ne serait-ce que pour votre défense, il serait utile de le réciter vingt à quarante fois chaque matin et chaque soir. Bien que les gens qui entretiennent des rapports avec ces «djinns» appelés «Satans» semblent parfois en tirer un bienfait temporaire dans ce monde, ils encourent de grosses pertes dans leur vie après la mort à cause de la déviation de leur foi par «les djinns». Le plus grand tort que causent les djinns aux gens c'est de les inciter à en vouloir aux autres en permanence. Cependant si une personne utilise son temps à s'occuper d'elle-même au lieu d'importuner les autres, cela lui sera d'un grand avantage dans la vie après la mort. Le Coran nous informe que ces djinns appellés «Satans» sont «nosennemis». Il ne tient qu'à vous à présent d'en faire l'appréciation ! Nous avons parlé de la vie après la mort ! Quel genre de vie est-ce, en fait ? A suivre dans le prochain chapitre... ***
COMMENT LA VIE EST-ELLE APRÈS LA MORT Comment la vie se présente t-elle après la mort d'après la connaissance que nous avons acquise de bonnes sources ? Nous essaierons d'en parler brièvement... Toutefois, il s'agit là de nos propres convictions et personne n'est obligé de les admettre. Vous pouvez en tirer profit si elles sont en accord avec votre raisonnement, votre logique et votre connaissance, ou bien vous direz tout simplement que c'est encore une autre croyance. Ce sujet est amplement détaillé dans les diverses sections de nos livres intitulés : «VOYAGE VERS L'UN», «CE QUE MOHAMED A LU» et «ALLAH DE MOHAMED». Le corps humain convertit les aliments qu'il reçoit de l'extérieur en énergie bioélectrique. Il fonctionne comme une usine organique. Cette énergie bioélectrique non seulement alimente le cerveau, mais elle anime également les cellules du corps physique au moyen d'un système appelé, le système neural. En outre, elle maintient l'esprit lié au corps physique par une force magnétique. L'énergie bioélectrique que le cerveau reçoit est similaire au courant éléctrique qui alimente l'ordinateur. En effet le cerveau ne peut ni «voir», ni «entendre». Il fonctionne comme un ordinateur et ne fait que comparer les ondes entrant de certaines fréquences avec les informations qu'il a déjà stockées et ainsi tire des conclusions (génère des sens). Pendant que le cerveau conduit le corps, il construit en même temps «L'ESPRIT». Tout comme la télépathie est une sorte de communication entre les cerveaux sur la base d'ondes, l'esprit humain est un corps parallèle fait d'ondes produites par le cerveau. Il y a une interaction continue (un échange d'énergie et d'informations) entre le cerveau et l'esprit. Le cerveau emmagazine toute l'énergie produite en son sein et les résultats de toutes les fonctions mentales, en un corps sous forme d'ondes qui constitue l'esprit.
La mort est une transformation. Au moment où le cerveau cesse de fonctionner pour une raison ou une autre, l'énergie bioelectrique diffusée dans les cellules à travers tout le corps au moyen du système neural, se détache progressivement du corps physique en commençant par les orteils vers le haut... Au même moment l'esprit se détache aussi et se libère du corps physique... A partir de ce moment, la conscience est maintenue en vie dans le «corps spirituel». La mort n'entraîne aucun arrêt de la conscience. La plupart du temps même, la personne n'est pas consciente qu'elle a réellement goûté à la mort. Pendant qu'elle perçoit consciemment tout ce qui se passe autour d'elle, elle commence soudainement à paniquer à cause des cris de gens qui la pleurent. Alors, elle s'inquiète et souffre. Elle observe les gens qui s'occupent du lavage de son corps ainsi que ceux qui accomplissent la prière funéraire. La plus grande panique s'empare d'elle quand son corps est déposé dans la tombe. Alors qu'elle est encore consciente et en vie, elle doit malheureusement être inhumée avec son corps. Tout comme vos rêves se font inévitablement sous l'influence des choses que vous avez vécues durant le jour et que vous ne pouvez rien en changer, vous ne pouvez pas non plus quitter votre corps physique après la mort, car vous vous êtes consideré comme tel pendant toute votre vie. Ainsi, vous vous retrouverez enterré dans un tombeau avec le même corps et vous entendrez même les pas des gens s'en allant. Même si vous étiez le plus riche, ou que vous occupiez le plus haut rang ou encore que vous étiez l'homme le plus célèbre du monde, vous serez seul là-bas, dans un environnement complètement étranger ! Tout comme notre vie dans le monde corporel a un côté subjectif et un côté objectif, la vie dans le monde spirituel présente ce double aspect. Le corps spirituel perçoit l'Enfer, les démons qui y habitent, et les êtres vivant au Paradis... Si l'on ne se prépare pas pour de telles situations de la vie future, conformément aux recommandations de Rasul-Allah, on ne pourra rien faire là-bas si ce n'est de subir les conséquences de la négligence. Ce qui est appelé le «châtiment de la tombe» est le type de vie que l'on endure là-bas. «Wal baa`thu ba`dal MAWT» dans «Amantu» signifie «continuer à vivre dans un nouveau corps juste après la MORT», et non pas un retour à la vie LE JOUR DU JUGEMENT DERNIER après la mort. Pour plus de détails, voir la section «Croyance en l'Akhirat»de notre livre intitulé «RAISON ET FOI». Une telle vie dure jusqu'au JUGEMENT DERNIER. Dans le monde appellé le «Barzakh », certains vivent comme s'ils rêvaient dans leurs lits. Les Prophètes, les Martyrs (shahîd) et une partie des Awliya' sont libres dans leurs actions. Les«corps spirituels» prendront une nouvelle structure après le JUGEGEMENT DERNIER selon les conditions de cet environnement et ce sera un nouveau «baa`th». Ils tenteront de s'échapper de l'Enfer. Ceux qui traverseront l'Enfer subiront un nouveau «baa`th» et se transformeront en corps lumineux au lieu de corps sprituels. Ces êtres, mèneront désormais leurs vies dans la dimension appellée Paradis en qualité d'êtres illuminés «munawwar». Ceci, Allahu-alem, durera des milliards d'années ! ***
COMMENT SORTIR DE L'ENFER Alors que j'étais en visite à Londres durant l'été 1996, j'ai traité ce sujet dans mes discours à la radiodiffusion turque, chaque jour pendant deux heures. J'ai également essayé de donner des réponses aux questions des auditeurs du mieux que je le pouvais. Deux des questions étaient particulièrement intéressantes. La première se présentait ainsi : «Pourquoi est-ce que la plupart des gens séjourneront en Enfer pour toujours et n'en sortiront pas pour entrer au Paradis ?». La seconde était la suivante : «Vous tous, musulmans, vous parlez de l'existence d'Allah ! Y a t-il dans toute l'histoire, quelqu'un qui a rencontré Allah, pour que nous puissions y croire ?». Mentionnons d'abord les faits suivants : Après le grand redressement qu'est le Jugement Dernier, tous les gens, sans exception, se retrouveront dans l'environnement connu en tant qu'Enfer. Dans les étapes suivantes, les croyants sortiront de là et rejoindront le Paradis. Les non-croyants, cependant, resteront pour toujours en Enfer. En d'autres termes, le passage des gens par l'Enfer avant d'atteindre le Paradis n'est pas le résultat de leurs pratiques ou oeuvres, mais il est plutôt en relation directe avec leur «foi». La durée du séjour des gens en Enfer et leurs degrés au Paradis, dépendent totalement des actions et des pratiques qu'ils ont accomplies en ce monde-ci. Pourquoi l'accession au Paradis dépendrait-elle de la foi ? J'essaierai de l'expliquer ! Certains cas de paralysie proviennent de causes psychologiques. Malgré l'inexistence de symptômes pathologiques patents, une personne peut s'imaginer paralysée, incapable de marcher et passer une vie d'Enfer sur une chaise roulante. D'autres personnes, dans leur état morbide, ne peuvent pas avoir une appréciation convenable à cause de leur faculté imaginative qui les domine (wahm); elles ne peuvent pas mettre à profit leurs aptitudes et c'est ainsi qu'elles ne peuvent échapper à cette souffrance qui transforme leur vie en Enfer. Comme nous l'avons discuté longuement dans notre livre «RAISON ET FOI», personne ne peut vaincre la puissance de ses conjectures par la raison. La puissance d'une personne pour vaincre celle de la conjecture, qui consiste à «supposer qu'il existe ce qui n'existe pas et qu'il n'existe pas ce qui existe», ne réside pas dans sa raison mais plutôt dans la qualité de sa «foi». Alors que la conjecture règne facilement sur la raison et le mécanisme de pensée, elle est toujours vaincue par la puissance de la foi qui exerce une influence directe sur les actions. C'est pourquoi il est recommandé aux personnes douées de raison de comprendre la Religion et de prendre des mesures grâce à la foi. L'Enfer de l'homme dans sa vie d'ici-bas comme dans l'autre, n'est que le résultat de la puissance de ses conjectures qui le dominent. Ce n'est que par la foi que l'on peut se débarrasser de la conjecture. Si une personne qui s'imagine paralysée malgré la non existence d'une preuve manifeste peut rencontrer quelqu'un en qui elle croit, elle pourra marcher ! La suspicion qui s'est emparée de la personne connaîtra une fin lorsqu'elle aura rencontré une autre personne ou une information en qui croire.
En termes plus simples, la croyance en Allah entraîne la conviction d'une personne que les qualités qui appartiennent à Allah l'aideront chaque fois qu'elle traversera une difficulté à s'en sortir (salama). Une personne armée d'une telle croyance trouvera la force nécessaire pour se libérer de l'environnement de l'Enfer, même si sa foi n'équivaut qu'à un atome. Mais si une personne n'est pas armée d'une telle croyance et s'imagine posséder des forces (facultés) qu'elle porte normalement en elle, si elle ne comprend pas Allah et n'y croit pas, elle ne sera jamais capable de s'échapper de l'Enfer et demeurera privée des facultés (forces) appartenant à Allah qu'elle porte en elle-même. Puisqu'elle n'a aucune foi, personne ne viendra à son secours, telle cette autre qui s'imagine incapable de marcher à cause du scepticisme qui la domine. Ainsi, ceux qui demeureront éternellement en Enfer, y seront emprisonnés à cause de leur non-croyance durant leur vie, à cause de leur incapacité à se libérer de la force de leur conjecture qui a guidé leur vie. A présent venons en à la deuxième question. Cet auditeur a forgé sa logique comme suit : Il n'existe rien d'autre que ce que l'oeil peut observer. Puisque l'objet connu en tant qu'«Allah» n'est pas apparent à nos yeux, il n'existe donc pas. Etant donné que nous n'avons jamais vu Allah même après avoir exploré la matière, il n'y a pas d'Allah et nous ne pouvons pas accepter une telle existence. Il ne m'était pas possible de donner une réponse détaillée par les ondes, je me suis donc contenté de répondre ainsi : «Vous en arrivez à un jugement qu'il n'y a pas d'Allah, car vous ne Le voyez pas dans le monde matériel. Si nous suivons le même raisonnement, nous sommes incapables d'observer ce qu'est «l'esprit» dans un cerveau même après avoir ouvert ce dernier lors d'une opération chirurgicale. Puisque nous ne pouvons pas voir votre esprit, allons nous en tirer la conclusion que vous êtes «sans esprit» ? Sur ce, la personne qui avait posé la question raccrocha ! L'erreur fondamentale de cet auditeur est la suivante : Dans ce monde imaginaire qu'il s'est construit avec de fausses informations, il suppose toujours l'existence d'un dieu séparé, quelque part là dehors, auquel il attribue le nom d'«Allah» que les musulmans emploient. Comme tous ces gens qui se disent musulmans, il ignore la réalité du nom «Allah» telle qu'elle est expliquée dans le Coran al Karim. Il avait tout simplement l'habitude d'appeler un dieu imaginé dans son esprit «Allah» et lorsqu'il se retrouve devant une absurdité, il affirme la non-existence de ce dieu. Je veux dire dire que c'est son dieu imaginé qu'il nie et non ce dont il n'a aucune information... Brièvement, je dis avec regret que tous ceux qui ne sont pas musulmans, tout comme ceux qui se croient musulmans et critiquent ce qu'implique le nom «Allah», ne parlent en définitive que de leur dieu qu'ils ont imaginé dans leur esprit. Ce que le nom «Allah» dénote, est bien au-delà de toutes ces descriptions primitives... ***
NOUS AVONS TRANSFORMÉ LA « RAHMA » EN UNE AVALANCHE «Le Dînal Islam» est la plus grande «rahma» (grâce) qui nous soit parvenue tout comme la pluie et la neige... De l'autre côté, la conception de «l'Islamisme» est comme une avalanche générée par une multitude de commentaires. Elle écrase toute personne qu'elle croise sur son chemin. Les mots à eux seuls ne suffisent pas pour décrire comment le «Dîn al Islam» a été rendu difficile au point où aujourd'hui, il est devenu méconnaissable. Malgré la recommandation faite par Rasul-Allah à propos du Dîn al-Islam : «Rendez-le facile, non pas difficile; encouragez les gens à l'aimer et non pas à le détester», tout est mis en oeuvre pour détourner les gens du «Dîn al-Islam». On peut même dire que le plus grand obstacle entre les gens et le«Dîn alIslam», ce sont les Musulmans eux-mêmes. Ne tenant aucun compte du fait que le Coran al Karim a mis vingt trois ans pour être complètement révelé, nombreux sont ceux qui ont été amenés à fuir le «Dîn al Islam» pour la raison citée ci-dessus. Ceci ressemble au nouveau-né qu'on veut nourrir avec du «boeuf» en affirmant qu'il est très utile. Il y a surtout un grand nombre de gens qui sont effrayés par les différents prêches et sermons qu'ils entendent dans les mosquées et qui les incitent à fuir. Chacun satisfait son propre ego lorsqu'il qualifie les autres musulmans de «kuffâr» si ces derniers interprètent le «Dîn al-Islam» autrement. Ils tentent même de les tuer en affirmant : «c'est un wâdjib (devoir) de tuer !». Pourtant l'injonction de Rasul-Allah concernant ceci est claire : Si quelqu'un qualifie un autre de «kâfir» et que ce dernier est un croyant, le premier devient alors luimême «kâfir» ! Mais malgré cela, les musulmans en Afghanistan et dans beaucoup d'autres régions ne cessent de s'entretuer et de se qualifier les uns les autres de «kâfir». Rasul-Allah lance un autre avertissement à ce propos :«L'assassin tout comme l'assassiné qui auront dégainé leurs sabres en vue de s'entretuer iront tous les deux en Enfer !» En outre, il y a énormément de gens qui taxent les autres de «kufâr» pour la simple raison de ne pas porter de foulard. La plus grande astuce dont usent certains hommes ayant des visées économiques et politiques c'est de ne pas hésiter à déclarer que ceux qui ne les soutiennent pas seront des «kufâr». Selon «le Dîn al-Islam» et Rasul-Allah, toute personne proclamant «lâ ilâha illa Allah», consciemment, c'est-à-dire en confirmant son sens, entrera au Paradis... Tout le monde, sans exception, aura à traverser l'environnement qu'est l'Enfer et alors chacun sera rétribué pour ses actes. Certains échapperont à l'Enfer et seront admis au Paradis...». Ceci est clairement expliqué dans le Coran al karîm et de façon détaillée. Par conséquent, il n'est pas raisonnable de menacer à chaque fois tel ou tel d'aller en Enfer, parce qu'il a fait ou n'a pas fait cela ! En réalité «l'Enfer est sur le chemin de tout un chacun». Il est d'une grande importance de pouvoir le traverser avec le moins de mal possible grâce aux bénéfices des pratiques (ibadat) accomplies.
Le fait de ne pas accomplir l'ensemble des pratiques recommandées par le « Dîn al-Islam» n'exclut en aucun cas les personnes concernées de la religion et nous n'avons ni le droit de les traiter de «kufâr», ni de les mépriser. Au contraire le fait de ne pas distinguer le véritable agent (Fâ`il-al- Haqîqî), pourrait voiler notre vue et ainsi nous pourrions mettre en danger notre foi. «Le Dînal-Islam» s'adresse à l'esprit et à la raison; les malades mentaux ne sont pas tenus responsables de leurs actes. «Le Dîn»n'est pas non plus un conte. Car la foi et la conviction des hommes doivent reposer sur leurs propres investigations et leur propre compréhension. C'est un gros pêché que d'inciter les gens à pratiquer la religion par simple mémorisation ou imitation, en soutenant que le «Dîn al-Islam» est une narration de la religion. Je pense que ces gardiens fanatiques ne sont pas conscients de leur responsabiblité devant Allah, lorsqu'ils attirent les gens en masses et affirment qu'«ils ne comprennent rien et par conséquent l'imitation leur suffit»; ils oublient que les humains sont «les plus honorés de toute la création» (Ashrafu -al- Makhluqat). D'après la Tradition de Rasul-Allah : Les principaux fondements de la foi sont la croyance en «ALLAH» et en l'«Akhira» c'est-à-dire la vie étérnelle après la mort ! Cela entraîne les deux principaux faits suivants : 1 - N'adorez pas un Dieu imaginé, éloigné, séparé de vous-même, mais concevez «ALLAH» et retrouvez «Le» dans votre propre essence, plutôt que de le rechercher à l'extérieur, et orientez votre vie sur la base de «Ses» qualités que vous portez en vous-même, et leur réalisation. 2 - Si vous ne pouvez pas comprendre la réalité de la vie après la mort, appelée «Akhirat», tout au moins croyez y ! Outre ces deux conditions, vous devez croire aux Anges, au Livre et en Rasul-Allah, afin d'en faire votre source d'information et d'accomplir les pratiques recommandées pour en récolter les fruits dans votre vie future. Voir notre livre intitulé «RAISON ET FOI». Il y a une question très importante ici même : les recommandations qui s'adressent aux gens dans le Coran ne sont pas un paquet compact... Ce qui veut dire que chacun peut suivre ces recommandations dans la mesure du possible et par conséquent recevra les récompenses pour les oeuvres qu'il aura accomplies et subira les conséquences de celles qu'il aura négligées ! Nous n'avons aucun droit de juger les autres. Le jugement appartient à ALLAH ! Il convient de savoir que la chose la plus importante dont nous avons besoin est la connaissance d'«ALLAH» et du «Dîn al-Islam». La première chose que les musulmans devraient faire c'est de ne pas investir dans des constructions et autres futilités de ce monde, mais plutôt investir dans le seul but de propager la science de la RELIGION à tous les humains. Car, la négligence des gens de tant de pratiques importantes, en raison de leur ignorance, mènera certainement à un grand désastre dont tout le monde souffrira ! Maintenant que j'ai mentionné «la négligence des pratiques de la part des gens», cela peut rappeler à certains le problème du port du«foulard». Nous aborderons cette question dans notre prochain chapitre. ***
LE PROBLEME DU FOULARD «L'Islamisme», signifie-t-il foulard ?... C'est toujours le même problème qui est soulevé lorsqu'on discute aujourd'hui de «l'Islamisme» dans bon nombre de pays, comme s'il n'y avait plus rien à discuter. Il s'agit en fait du foulard ! Certains considèrent les femmes ne portant pas le foulard comme non-musulmanes, tandis que d'autres barbares ne traitent pas les femmes portant le foulard comme des êtres humains et tentent même de les priver de leurs droits. Pour certains le non port du foulard est un crime contre l'humanité, pour d'autres c'est son port qui en est un ! Le port du foulard est une recommandation faite pour les femmes musulmanes à la 17ème année sur un total de 23 années de communication coranique. Nombreux sont les versets coraniques indiquant qu'il est utile pour la femme de porter le foulard. C'est une nécessité religieuse pour les femmes musulmanes de le porter. Nul doute, il sera très bénéfique pour la femme de pouvoir satisfaire cette exigence... Aussi, nous sommes tenus de respecter une soeur qui porte le foulard, ne serait-ce que par politesse, en raison de sa croyance religieuse. Il est impossible de ne pas respecter cette soeur qui supporte un tel inconfort en raison de sa croyance. Cependant, il est malheureusement parmi nous, des barbares qui condamnent les femmes portant le foulard en raison de leur croyance religieuse. Ils les méprisent et s'emparent de leurs droits civiques et de leur droit de vivre !... Pourtant ces tarés de la société sont plutôt fort nombreux parmi nous. Ils combattent le droit de ces croyantes aux études supérieures et leur interdisent d'exercer librement un métier comme celui de chirurgien, de juriste ou de professeur. De tels agissements fournissent aux hommes politiques ou à leurs partis un justificatif pour défendre les croyances religieuses des gens, et trouvent ainsi le moyen d'associer la religion à la politique. Combattre le foulard c'est combattre les droits de l'homme et la civilization. C'est également combattre le droit des gens à vivre conformément à leurs croyances sans déranger les autres. En fait, un tel comportement n'a d'excuse que s'il vient d'un retardé mental ! Quant à ceux qui considèrent les femmes croyantes comme des non-musulmanes parce qu'elles ne portent pas le foulard et les qualifient même de «kafirat», leur réaction ne peut être imputée qu'à leur ignorance Le Coran et le Prophète Mohammed dans leurs recommandations exhortent les humains à ne pas adorer un quelconque Dieu et à se préparer pour la vie après la mort ! Chacun fera de son mieux et assumera les conséquences de ses actes. D'après la Tradition de Rasul-Allah rapportée dans le Sahîh el Bukhâri, l'attestation de «La ilaha illa Allah» est, pour une personne raisonnable, une expression (indication) de la foi (îmân). Et si quelqun qualifie une personne qui professe cette foi de «kafir», l'accusateur devient lui-même «kafir» (celui qui cache, dissimule sa propre Vérité) ! Ce qui revient à dire que le fait de traiter une croyante de «kafira» pour ne pas porter de foulard rend l'accusateur même «kafir» !
Si l'on doit énumérer les recommandations de l'Islam par ordre d'importance, les pratiques qui se classent en tête sont Salaat, le jeûne,Hajj, Zakat. Viennent ensuite d'autres recommandations telles celles qui mettent en garde contre l'effusion de sang, les commérages, la médisance qui équivaut à «manger la chaire cruede votre frère décédé ». Ajoutons ensuite après toutes ces recommandations, celle concernant le port du foulard par la femme. Une femme musulmane suivra cette recommandation du Coran dans la mesure du possible. Cependant, il n'est pas digne d'un musulman doué de raison de considérer une femme comme non musulmane pour la seule raison qu'elle ne porte pas le foulard, ou de la traiter d'hypocrite, ou encore la qualifier de «kafira». Le fait de ne pas porter le foulard n'empêche pas cette femme d'observer d'autres pratiques telles Salaat, le jeûne, du mieux qu'elle le peut. Elle peut même accomplir le pèlerinage (hajj) même si à son retour elle ne peut toujours pas porter le foulard. Et il n'appartient à personne de la juger pour ses actes. Déclarer non musulmane toute femme ne portant pas le foulard, n'a absolument aucun sens; ce ne sont que des propos creux. Pour une femme qui reconnaît que le port du foulard est prescrit par le Coran mais qui ne le porte pas pour des raisons d'incommodité et sollicite le pardon d'Allah tout en s'appliquant dans la pratique des autres ibadat, j'espère qu'Allah lui ouvrira les portes de Sa bonté. Après tout, nous sommes venus en ce monde, non pas pour accuser ou juger les gens, mais pour connaître Allah comme étant notrepropre «Réalité» et nous préparer pour la vie après la mort en répondant aux exigences de notre servitude. N'oubliez jamais cela ! ***
QUEL EST VOTRE BUT ? Les gens qui n'ont pas rencontré quelqu'un comme moi ces derniers temps me posent à juste titre les questions suivantes : «Quel est votre but ? Qu'attendez vous ? Que voulez-vous faire ?» Aucun de mes ouvrages publiés ou diffusés dans quelque pays que ce soit et sous quelque forme que ce soit, n'a été protégé par des droits d'auteur. Aucun n'a été fait dans un but lucratif. Ces oeuvres sont offertes gratuitement à l'ensemble de l'humanité. Toute personne désirant les reproduire ou les traduire vers d'autres langues est libre de le faire en autant de copies qu'elle veut et peut les mettre à la portée des gens à condition de ne pas déformer leur contenu . Je ne demande rien en échange de mes oeuvres. Je ne laisserai aucun héritage matériel après ma mort. Je n'ai ni association se chargeant de collecter des dons, ni fondation, ni tout autre établissement similaire. J'aimerais dire ceci à tous ceux qui apprécient nos ouvrages et veulent y prendre part : Reproduisez et divulguez nos oeuvres autant que vous le voulez et distribuez-les par n'importe quel moyen qui vous semble approprié ! Je ne suis pas un membre affilié à une société, à une fondation, à une association, à un établissement, à un club ou à une congrégation; j'appartiens simplement à l'Assemblée des Journalistes Turcs puisque je suis un journaliste en retraite.
Je ne dépends pas de qui que ce soit, à l'intérieur de mon pays, comme à l'extérieur. Je n'invite pas les gens. Au contraire, je leur dis : «ne cherchez pas après moi ! Si vous faites usage de notre science, comptez surtout sur Rasul-Allah en toute honnêteté et sincérité et ça sera bon ! J'agirai comme Rasul-Allah qui a répondu, lorsque les grands hommes de sa tribu ont voulu lui offrir le royaume de Quraish en vue de le dissuader de poursuivre sa mission : «Je n'abandonnerai jamais mon idéal même si vous placez le soleil dans une de mes mains et la lune dans l'autre! ». Je n'ai rien à voir ni avec la politique, ni avec la diplomatie, pas plus que je n'ambitionne cela. Comme je l'ai deja souligné, la Religion de l'Islam a été revélée pour communiquer aux hommes le SYSTEME universel, l'ORDRE d'ALLAH. Celui qui comprend ce Système prendra conscience et préparera convenablement sa vie future, c'est-à-dire sa vie éternelle après la mort. Car il n'est possible à l'être humain de construire sa vie après la mort que par la pratique des oeuvres prescrites, durant sa vie dans ce monde. Ceci est facilité par le SYSTEME et l'ORDRE d'ALLAH. C'est pourquoi la science permettant aux hommes de gagner l'éternité est le cadeau le plus precieux qui leur soit offert ! Celui qui a conscience d'«Allah» est en paix avec tout le monde ! Il ne trompera personne. Celui qui a conscience d'«Allah» n'attendra rien des gens car Allah lui suffit. Une telle personne exhortera les hommes à rechercher la vérité et terminera sa vie ici-bas dans la plus grande patience. Elle est consciente que tous les hommes sont les serviteurs d'Allah et qu'ils doivent orienter leur vie vers le but pour lequel ils ont été créés. Elle sait que chacun quittera la dimension matérielle et trouvera sa place dans une autre dimension après sa mort, qu'il s'agisse d'un haut dignitaire (Agha ou Pasha), d'un propriétaire foncier, d'un général, d'un homme d'Etat ou d'un Saint (Wali). Chacun de nous aura inévitablement à assumer les conséquences de ses actes en proportion avec sa préparation à un tel environnement durant sa vie dans ce monde. C'est pourquoi nous avons besoin de bien connaître les conditions de la vie de l'au-delà. Que l'on soit heureux ou malheureux, tôt ou tard ces jours limités finiront par s'achever, et peu importe comment. Mais qu'en est-il pour les jours illimités ? C'est la raison pour laquelle nous avons estimé qu'il était de notre devoir de partager ces réalités avec tout le monde, libre de toute influence, de tout préjugé et de tout conditionnement. Les Connaissants de la Vérité sauront certainement tout sur nous. Ils sauront qui nous sommes et ce que nous faisons ! Peu importe, cependant, ce que savent sur nous les étrangers à la vérité, les gens du monde extérieur. Car nous n'attendons rien de qui que ce soit. C'est uniquement dans le but de partager cette science que nous nous adressons aux gens. Ce n'est nullement notre affaire de les obliger à pratiquer ce que nous avons compris étant donné que Rasul-Allah lui-même n'a pas été autorisé à contraindre les gens à le suivre !... C'est pourquoi d'ailleurs nous ne nous intéressons pas aux modes de vie des gens ou à leurs préférences, comme ils ne devraient pas non plus s'intéresser à notre façon de vivre et à nos choix ! Nous ne sommes pas quelqu'un à prendre comme exemple, mais Rasul-Allah l'est.
Nous ne sommes pas plus qu'un humble serviteur en possession de cette science que nous communiquons avec ses défauts, ses lacunes et ses imperfections. Mes amis ! saisissez-vous de la science et laissez-nous ! Agissez selon votre connaissance, dans la limite de votre compréhension et jouissez des récompenses ! Sachez qu'aucune excuse ne sera admise dans la vie future. Rien ne pourra justifier vos négligences ! Chacun assumera les conséquences de ses actes. Prenez garde de vous laiser induire en erreur par le monde du Dadjjal ! Les choses temporelles de ce monde semblent éternelles tout comme les erreurs semblent justes ! Les futilités de ce monde semblent avoir une grande valeur. Ceux qui sont sous la dépendance des jinns donnent l'impression d'être des Hodjas, des Maîtres, des Savants (Oulama') ou des Sheikhs... Ils prêchent constamment les interdits et ne sont pas dénoncés ! Qu'Allah nous préserve de nous en vouloir les uns les autres et nous facilite la tâche afin de préparer notre avenir de la plus belle manière ! Aucune forme de regret ne sera suffisante pour nous sauver là-bas si l'on n'a pas acquis les connaissances nécessaires et observé le maximum de pratiques ! Récitez cette prière :«Allahuma, révèle-moi les réalités de Ton visage et fais en sorte que je les comprenne afin que je puisse mener ma vie sous leur égide !». ***
AVONS-NOUS CONSCIENCE DE CES FAITS ? Autant que nous sachions... Un homme a gagné une loterie mais de retour chez lui, il s'est fait voler ! Dans des situations pareilles on dit : «Tout ce qui vient duHayy y retoune !». Un proverbe turc dit à propos de cela que «ce qui vient par la flûte s'en va par le tambour !». Tout le monde sait aussi qu'il n'y a rien de mieux que ce qu'on a gagné avec la sueur de son front ... Ceux qui ont compris la «Religion de l'Islam» ont interpreté les mots ci-dessus de façon admirable : «Tout ce qui vient du Hayy y retourne! ». C'est-à-dire que chaque chose qui vient d'Allah, désigné aussi par le nom de «Hayy», (le Vivant), y retourne, qui sous-entend que «tout vient de Lui et retourne chez Lui !». Mais, jusqu'à présent les gens lui ont donné une interprétation littérale !...» Vous voyez comment cet énoncé a été déformé de nos jours et dévié de son sens original ! Il est pareil à la différence qui existe entre«l'Islamisme» et le «Dîn al Islam». Qu'en est-il pour les autres faits que nous croyons connaître ! Pourquoi faisons-nous les ablutions? Vous me répondrez : «c'est pour nous nettoyer !». Si les «ablutions» ont été suggérées dans le but d'un nettoyage, pourquoi alors le «tayammum» qui consiste à se frotter le visage et les mains avec la terre est-il recommandé en cas de manque d'eau ?
Vous viendrait-il à l'idée de dire à quelqu'un : «Mon cher ! ton visage a besoin d'être nettoyé, mais il n'y a pas d'eau, va donc te nettoyer avec de la terre». La plupart d'entre nous sont familiarisés avec le fait que les cellules, sur la surface de la peau, absorbent l'eau avec laquelle on se frotte, au moyen d'osmose... Nous savons aussi que l'eau est représentée par la formule H2O, (faite d'atomes d'hydrogène et d'oxgène), tout comme elle possède une charge d'électricité. Nous savons également que l'usine organique qu'est le corps physique décompose le liquide et les aliments solides qu'elle reçoit et les convertit en énergie bioélectrique. Pourtant nous n'avons jamais pensé que les «ablutions» auraient pu nous être recommandées en vue d'accroître l'énergie bioélectrique du corps de la façon la plus pratique... Qu'en est-il pour le « tayyamum» alors ? Nous avons essayé d'expliquer cela dans notre livre intitulé«Les Mystères de l'Homme».J'espère que nous l'avons fait avec succès. Et ceci, sans nul doute, en proportion avec nos capacités... Pensez-vous que le fait de faire ses ablutions avec un verre d'eau seulement ou de pratiquer le tayyamum avec un peu de terre constitue un nettoyage ? Puisque les ablutions ne sont pas faites en vue d'un nettoyage... Puisque Rasul-Allah faisait maintes fois ses ablutions avec un verre d'eau seulement... comment allons-nous dans ce cas, considérer les ablutions et comprendre la régle selon laquelle«ceux qui ne sont pas purifiés «tâhir» ne doivent pas toucher le Coran» ? Le contraire de«tâhir» (purifié) dans le Coran est le mot «nadjis» (impur). Le terme «nadjis» est associé au concept «shirk» (polythéisme) et il a été conclu que les «mushrikun» (polythéistes) sont nadjis. Cela dit, si le «shirk» est «nadjis», alors être«tâhir» est lié à l'état des gens du «TAWHID», l'Unité. Dans ce cas l'avertissement du Coran que «ceux qui ne sont pas purifés (ghayr-mutaharûn) ne doivent pas toucher le coran» ne signifie pas que l'on ne doit pas toucher ou tenir les copies de ce Livre Sacré, sans ablutions...». Il signifie plutôt que ceux qui ne se sont pas purifiés de l'état de «shirk» et n'ont pas atteint le «TAWHID» ne devraient pas se donner la peine de comprendre le Coran car ils ne seront pas à même de pénétrer son sens. Ce n'est pas une saleté physique qui doit être enlevée mais plutôt une souillure mentale dans l'esprit ! Il n'est jamais possible de comprendre les mystères du Coran al karîm dans la perspective «dualiste», c'est-à-dire en partant de l'idée d'un MOI (personnel) et d'un Dieu quelque part, au loin !» Car une telle perspective débouche sur ce qu'on appelle le «shirk el khafi» (le polythéisme caché) ! D'abord, on a besoin de bien comprendre le «Tawhid» et se purifier du «shirk el khafi» en vue de devenir une personne authentique du Tawhid. Ce n'est qu'après cela que l'on devient «mutahar» et que l'on commence à comprendre le Coran. Lorsqu'on n'est pas«mutahar» et qu'on ne s'est pas débarrassé du shirk mental ancré dans son esprit, c'est-à-dire «nadjâssa», on ne peut pas comprendre et apprécier le Coran à sa juste valeur. Ainsi, de telles gens considèrent le Coran comme un livre de commandements d'un dieu se trouvant quelque part, et transmis par l'intermédiaire d'un messager. Dans tous les cas on ne pourra jamais se purifier «mentalement» même si l'on se tenait sous une douche toute la journée !...On ne pourra pas non plus se prosterner (sadjada) ! Et vous pourriez me demander si je voulais vraiment dire «sadjada». Certainement, oui ! Parce que celui qui n'est pas purifié (mutahar) ne peut pas se prosterner (accomplir la sadjda) !
Pensez vous que la «sadjda» est décrite comme une expression de notre respect à un Dieu invisible, et qu'elle est comparable à notre prosternation devant un Sultan ?... Une telle attitude n'est rien d'autre qu'un exemple de «polythéisme caché» (shirk el khafi), et n'est digne que de ceux qui ne se sont pas encore purifiés «mentalement» ! Accomplissez-vous la «sadjda» pour un Dieu situé quelque part ? Ou... dans le cadre de votre «servitude», afin de laisser paraître les attributs d'Allah qui sont en vous-même, alors que vous êtes conscient de la présence d'ALLAH à tout moment, à tout endroit, dans chaque trace de votre existence... Accomplissezvous la «sadjda» pour dévoiler les sens des plus Beaux Noms d'Allah, qui forment votre existence en tirant avantage du flux de sang supplémentaire qui alimente votre cerveau au fur et à mesure que vous pratiquez la prière, la méditation ou le dhikr (en positon de sadjda) ? Pensez-vous qu'une conception telle qu'exprimée ci-dessous est la meilleure façon de décrire la «sadjda» ? «Ma sadjda est mon non-existence ! Elle n'est autre que TOI qui es enveloppé dans un corps de chair et d'os et c'est TOI qui es dévoilé à travers le motJE», pendant que le cerveau devient plus puissant grâce au flux de sang qu'il reçoit lorsque la «sadjda» est accomplie et qu'il émet des ondes cérébrales encore plus puissantes dans le Système». Soit, nous nous connaîtrons parfaitement et réaliserons nos propres forces et puissances, soit, nous serons guidés par ceux qui gouvernent !... ***
SATISFACTION DE L'EGO AU MOYEN DE LA DOMINATION En proportion avec la force du nom «RABB», un des plus Beaux Noms d'Allah que nous portons en nousmêmes, les êtres humains ont des caractéristiques et des penchants «à gouverner et à dominer les autres». Et dans des circonstances particulières, ce trait se manifeste en proportion avec les moyens dont on dispose ! Certaines personnes tentent de satisfaire cette envie en utilisant comme moyen l'argent ! Ce genre d'individus mettent les gens sous leur domination grâce à leurs «fonds» et prennent plaisir à les gouverner. Sans doute, il n'y a que ceux qui adorent l'argent qui peuvent être gouvernés par eux ! D'autres dominent les gens grâce à leurs titre et aux moyens qu'ils détiennent et les obligent à vivre selon leurs désirs. Ce genre d'individus trouvent leur satisfaction de cette manière. Ils jouissent d'une position avantageuse qu'ils exploitent pour dominer les gens ! D'un autre côté, il est une autre catégorie d'individus utilisent comme moyen la religion pour gouverner les gens. Ils menacent ceux qui refusent de se soumettre à leur autorité en leur disant :«vous serez jetés en Enfer», tout en promettant le Paradis à ceux qui veulent bien les suivre... Ils n'utilisent pas forcément l'argent collecté à des fins personnelles mais tant qu'ils amassent de grosses sommes, ils achètent les gens et acquièrent des «positions» grâce à ce qu'il auront réalisé avec cet argent, tout cela leur procurant grande satisfaction ! La conception militariste de la religion résulte elle aussi du désir insatiable de dominer et de gouverner.
Ce sont là des caractéristiques propres à la Seigneurerie (Rububiyat). Ces gens se considèrent comme des bergers tandis que le reste est à leurs yeux un troupeau de moutons !... Il y a également une autre catégorie de gens qui utilisent la religion comme arme dans les milieux politiques.Ils igion» en s'appuyant sur des structures politiques. Ils avancent que Rasul-Allah est venu pour établir un sultanat religieux. Ils déclarent que les gens qui leur obéiront iront au Paradis tandis que ceux qui les désapprouvent seront jetés en Enfer en tant que non-croyants (kufar), et confortent ainsi leur souveraineté. Il y avait un homme au temps du Prophète Isa (Jésus) aleyhissalâm appelé «Barabbas». Il dirigeait un établissement de gouvernement spécial pour les non-juifs et rassemblait ces derniers contre les juifs. Il avait souvent recours à Isa aleyhissalâm et faisait de gros efforts pour conforter son leadership politique et religieux et remporter une victoire contre les juifs. Le Prophète Isaaleyhissalâm répliqua de la façon suivante à tous les efforts de Barabbas : « J'invite les gens au Royaume du Paradis et non pas au Royaume de la terre par l'établissement d'un gouvernement». Il voulait dire qu'en s'occupant de questions pareilles en ces jours limités du monde où nous vivons, les gens oubliaient de se préparer à la vie après la mort (akhirat) et d'accomplir les tâches bénéfiques afin de gagner le Paradis qu'Allah leur a réservé... Les cadeaux étérnels de l'«Akhirat»sont plus utiles qu'un Sultanat en ce monde... Rasul-Allah Mohammed Mustafa a refusé le Royaume de la tribu de Quraish qu'on lui avait offert ainsi que tous les avantages l'accompagnant en leur répondant «même si l'on mettait le soleil dans l'une de mes mains et la lune dans l'autre», car l'important pour lui, c'était que les gens apprennent à connaître le Système et à s'appliquer dans les pratiques (ibadat) qui les prépareront à l'autre vie éternelle, et non pas les avantages d'une vie éphémère. Oui, il y aura toujours des gens qui désireront ardemment le pouvoir et la domination. Et...Il y aura toujours des gens qui désireront ardemment être dominés et dirigés. Et à côté de tous ceux-là, il y aura toujours des gens qui libèreront les gens de leur ignorance en partageant leur connaissance avec eux. Ces gens de Connaissance savent où se trouvent leurs places et se retirent chez eux, complètement absorbés par la vie future... Je souhaite que, sous l'egide des Droits de l'Homme, tous les musulmans du monde qui croient au «Dîn al Islam», qui l'apprécient autant qu'ils le comprennent puissent vivre cette religion sans qu'ils soient exposés à une quelconque forme de despotisme ou de torture. Je souhaite de nouveau que les musulmans puissent comprendre convenablement la «Religion de l'Islam», telle qu'elle a été révélée dans sa forme d'origine. J'espère que par une véritable compréhension, ils éviteront de faire pression sur les autres pour obéir à leurs croyances et essaieront plutôt de faire prendre conscience aux gens des réalités, par une approche pacifique. Si Rasul-Allah était présent parmi nous aujourdhui, il s'intéresserait à la sensibilisation des gens quant aux pertes qu'ils subiraient dans la vie de l'au-delà en raison de leur négligence des pratiques. Il les mettrait en garde contre le risque qu'ils encourent aussi bien maintenant que dans la vie future pour ne pas avoir compris la réalité d'«ALLAH» en leur propre essence. Il ne s'intéresserait pas à l'établissement d'un sultanat religieux ou d'une quelconque souveraineté...
Sans nul doute, ceci est notre point de vue conformément à la comprehension qu'Allah nous a accordée. Je ne peux deviner ce qui en est pour vous. Puisse Allah nous faire comprendre toutes les réalités et nous faire vivre sous leur direction... Je pense vous avoir déja suffisamment rappelé... Je dois être censuré ! ***
AVEZ - VOUS JAMAIS CASSÉ DES NOIX ? Nous avons presque tous cassé et mangé des noix. Certains d'entre nous ont également vu des noix toutes fraîches sur des arbres ou de toutes nouvelles récoltes. Beaucoup a été dit à propos des noix ou de leur craquement... Certains ont même fait une analogie avec les noyers et les ont mentionnés dans leurs poèmes ou chansons comme par exemple : «Je suis un noyer à Gülhane Park, Ni vous, ni la police n'êtes au courant de cela !» Je me demande si vous avez jamais remarqué la similarité entre la noix et l'être humain ? Si vous cassez en deux une noix et en retirez la coquille, vous remarquerez la ressemblance avec le cerveau humain avec deux hémisphères. Mais ce n'est pas cette similarité qui m'intéresse. je vous entends déjà dire, «que voulez-vous dire alors ?». C'est ce que je vais expliquer... Je ne sais pas si vous avez déjà vu une noix toute fraîche tomber de l'arbre. Elle est enveloppée dans une tendre coquille verte. Si vous touchez cette coquille, elle vous teint la main et cette teinture n'est pas facile à enlever ! Si par hasard vous essayez de la mordre, vous verrez qu'elle a le goût d'un acide toxique. Si vous pelez ensuite cette enveloppe convenablement, vous trouverez l'écorce dure, en bois, de notre fameuse noix. Il n'est pas facile de la casser avec les mains, mais une telle écorce a un rôle très significatif. Elle empêche l'air de pénétrer afin d'éviter une oxydation par la combinaison de l'oxygène et de l'huile à l'intérieur de la noix. Elle empêche l'huile de rancir. C'est ainsi que le fruit est stocké à l'intérieur de cette coquille en bois, ce qui l'empêche de s'oxyder au contact de l'air. Hors de leurs coquilles, les noix ne sont pas stockées; les gens les mangent. La troisième enveloppe est fine et de couleur marron. Si vous mangez une noix avec cette couche, vous sentirez un goût plutôt âcre et amer au niveau de votre palais. C'est une couverture préventive tout de même. Malgré cette enveloppe, vous pouvez facilement voir la forme du fruit dans tous ses détails. Quoi qu'il en soit, le fruit n'est toujours pas délicieux... La quatrième couche, sous la marron, est blanchâtre. Le fruit apparaît finalement dans sa vraie couleur. Nous sommes censés avoir atteint le fruit ici, bien que la peau blanchâtre empêche le contact direct avec lui
et l'appréciation totale de son goût. Cependant, la noix est tout à fait différente si on lui enlève cette autre peau. La cinquième couche est la noix pure même. Elle est délicieuse dans sa chair blanche et c'est un aliment très utile à l'homme qui a même des propriétés curatives. La sixième partie est l'huile de la noix ! C'est la partie la plus précieuse pour la santé de l'être humain. C'est l'essence de la noix ! Son bienfait est une «rahma» en qui il n'y a plus d'amertume. La septième et dernière partie est la puissance et l'énergie que contient l'huile de la noix. C'est la «hikma» et la raison de la noix. La réalité (haqîqa) de la noix ! Elle est comparable à l'énergie électrique qui illumine toutes les lampes. Quant à la similarité de la noix avec l'être humain, elle réside en ceci : L'être humain, au premier niveau de conscience, désigné par «nafs-i ammara» est en quelque sorte amer et toxique. Il a un comportement plutôt sauvage. Il ne s'intéresse qu'à son propre ego; il veut tout pour lui et n'a aucun respect pour les droits des autres. C'est en fait une créature à laquelle le nom «humain» a été attribué, qui ne sait que prendre et qui ne pense jamais à donner... L'être humain, au deuxième niveau de conscience, désigné par «nafs-i lewwama», enveloppe les qualités et beautés de sa propre essence dans une conscience plutôt portée au regret (lawwama), comparable au niveau de la coquille en bois de la noix . C'est un être qui se considère en tant que corps physique comme la coquille en bois désignée elle-même en tant que noix. C'est quelqu'un qui se trouve parfois dans une situation correspondant au niveau de la coquille verte, et qui parfois est conscient de ce qu'il a de précieux en lui-même et qui souffre de ne pas actualiser une telle réalité. L'être humain, au troisième niveau de conscience, désigné par «nafs-i mulhimma» est quelqu'un qui s'est débarrassé de son conditionnement, de sa propre estimation en tant que coquille, c'est-à-dire en tant que corps physique, et qui, conscient de sa réalité, goûte de temps à autre aux délices qu'il porte en son sein et est alors comparable à la partie blanche de la noix. C'est quelqu'un qui a atteint une connaissance «ma`rifa» et est désigné par «`ârif». L'être humain, au quatrième niveau de conscience, désigné par «nafs-i mutmaïnna», est quelqu'un qui a atteint la confiance en sa connaissance de la réalité et qui est satisfait (mutmaïn). Par conséquent il a accès au Paradis après s'être libéré de l'Enfer. Bien qu'il soit encore dans un état comparable à une membrane couvrant sa réalité avec toujours un sentiment d'individualité. Se trouvant au même niveau que la peau blanchâtre de la noix, il ressent le plaisir de la réalisation d'Allah en tant que sa propre réalité et celui de la révélation de ce qu'il y a derrière cette peau aux aspirants. C'est un connaissant «wali». L'être humain, au cinquième niveau de conscience, désigné par «nafs-i radhiyya» est quelqu'un qui, ayant conscience que les mains agissent sous l'autorité du cerveau, a abandonné sa lutte contre les mains. Il s'intéresse au cerveau à tout moment et à chaque état, et observe les événements qui se passent sous son autorité. Il est tel cette noix dégagée de toute peau. Il est au dernier stade de «fanâ fillah», l'état d'extinction par la contemplation des Noms «Asma`». L'être humain, au sixième niveau de conscience, désigné par «nafs-i mardhiyya» est comparable à l'huile qui se dégage de la chaire blanche de la noix . Il est au niveau des qualités (çifat) de l'essence humaine. C'est l'état de «baqâ billah». C'est l'expérience du mystère : «Je deviens l'oeil de mon serviteur pour voir, sa langue pour parler...». C'est l'état de la réalisation des Qualités.
L'être humain, au septième niveau de conscience, désigné par «nafs-i çafiya» est comparable à la force cachée de l'huile de noix. C'est l'essence humaine et tout ce qui existe. C'est le point de l'unité comme l'indique l'expression «nous constituons une seule essence !». L'état de la non-existence de toute chose hormis Allah ! J'ai essayé de vous informer à propos du noyer de Gülhane Park, qui est à l'abri de l'oeil des passants comme de la police, et aussi de son fruit... J'espère avoir atteint mon objectif... ***
VOUS FAITES REFLECHIR LES GENS DONC VOUS DEVEZ ÊTRE CENSURÉ Je suis reconnaissant envers Allah car il m'a donné l'existence dans un pays de la République d'Atatürk où le laïcisme sévit en partie... Je suis également reconnaissant parce que je ne vis pas dans un Etat religieux établi sur la base d'une conception arbitraire de la «shariat» au lieu du «Dîn al Islam». Par conséquent, en ce moment, je peux écrire et exprimer mes idées sans subir la censure. Je suis encore très reconnaissant, car nous avons des centaines et des centaines de milliers de lecteurs partageant nos idées, bien que l'«Administration des Affaires Religieuses» en Turquie n'autorise pas cela, et que la Fondation des Affaires Religieuses ou leurs communautés interdisent la vente de nos livres dans les foires du livre qu'elles organisent, sous l'influence des autorités bien connus ! Cependant, nous sommes toujours coupable ! Car nous partageons une conception d'ALLAH et du Dîn al Islam exprimée par des Connaissants de la Vérité, de Ahmed Yasewi à Mewlana, de Muhyiddin Ibn Arabi à Yunus Emre, de Hadji Bektashi Wali àMohammed Iqbal, Shahi Nakshibandy et Abdulkadir Geylani et bien d'autres encore... Pour ce qui est de la conception coranique que nous développons dans nos livres, nous nous référons essentiellement àl'interprétation coranique de Hamdi Yazir d'Elmali, connue sous le titre «Hak Dini Kuran Dili» qui a été republiée en turc par l'Administration des Affaires Religieuses. En outre, nous nous référons aux explications de Rasul-Allah dans les «Kutub-i Sitte» (six livres de hadiths) reconnus par tout le monde y compris l'organisation mentionnée. Notre souhait, c'est que les gens puissent découvrir et évaluer le «Dîn al-Islam» par amour, et non pas par la haine, par la connaissance de toute sa vérité et sa sagesse, et non pas par ignorance ou imitation (taqlid)... Par conséquent nous sommes coupable ! Notre espoir c'est que les mosquées ne soient plus des lieux effrayants ou l'on entend des discours scolastiques, illogiques, absurdes et creux, mais deviennent plutôt des lieux de rencontre pour les gens tolérants, en vue de partager la connaissance et la sagesse, dans une ambiance d'affection et de tendresse, où les soucis et les joies seront partagés. Les mosquées devraient en effet être des lieux où les gens trouveraient la paix avec le dhikr d'ALLAH... Réservez ces places aux ordinateurs et aux livres plutôt que de les décorer avec des tapis et des chandeliers luxueux...
Faites-en de modestes centres, simples, peu impressionnants, mais fournissez aux gens une connaissance utile, afin de leur ouvrir de nouveaux horizons dans la réflexion et leur faciliter la compréhension du «Dîn alIslam». Dans ces mosquées les gens devraient se conformer aux exigences du Dîn par une juste réalisation (tahqiq), loin de l'imitation (taqlid). Nous souhaitons que ces lieux saints ne soient pas utilisés à des fins politiques ou économiques. Par conséquent nous sommes coupable ! Nous souhaitons que la bonne volonté des gens ne soit pas exploitée et que leur argent ne soit pas escroqué de diverses façons par ceux qui veulent les convaincre que les pêchés de leurs parents décédés seront pardonnés...». Les gens ne devraient pas être abusés et certaines personnes ne devraient pas être imposées comme guides religieux (les autorités), qui vendent des consiels aux gens rien que pour gagner de l'argent aussi longtemps qu'ils seront payés et qui disparaissent dès que leur subsistance est rompue. Ni Ahmed Yasewi, ni Mewlana Jelaluddin, ni Rasul-Allah qui a répandu sa lumière sur tout le monde, n'ont accepté un quelconque profit matériel en échange des services qu'ils ont rendus afin que le «Dîn alIslam» soit bien compris. Au contraire, Rasul-Allah a dépensé toutes ces richesses dans ce but et a quitté ce monde pour la «akhirat» sans quoi que soit. La plupart de ses partisans sont devenus des distributeurs plutôt que des collecteurs de fonds au nom de la «Religion». Le «Dîn al-Islam» continue encore à se propager et à être communiqué à travers une approche pleine d'amour et de culture (connaissance) par de nobles Soufis, dans presque toutes les communautés qui ont été illuminées par le Soufisme (Taçawwuf). De l'autre côté, les mosquées sont, hélas, pleines de ceux qui font tout pour écarter les gens qui sont attirés par ceux-là mêmes qui prêchent la vraie connaissance. Les autorités officielles soutiennent une telle honte... Comment la Religion de l'Islam peut-elle avoir un lien quelconque avec une conception où tout le monde est jeté en Enfer, où les discours contredisent le raisonnement, la logique et la science. C'est en raison d'une telle conception qu'une pauvre veuve, est tenue de payer l'impôt (zakat) à cause d'un bracelet qu'elle porte au bras alors que des avions privés et des yachts sont exempts d'impôts ! Oui... Les idées d'Ahmed Hulusi ont été diffusées et partagées par les gens, à une très grande vitesse, même si elles sont dangereuses ! (dangereuses pour qui ?). Par conséquent, conformément à l'Administration des Affaires Religieuses, à la Fondation des Affaires Religieuses et à certains leaders de congrégations, tous ses livres, ses cassettes et vidéo-cassettes sont interdits. Oui..., tout cela doit être réellement interdit ! car nous avons déja commencé à faire réfléchir les gens ! Nous leur disons, faites travailler votre esprit, trouvez vous-mêmes votre propre chemin et ne soyez pas comme un mouton ! Et ... les gens qui réfléchissent, progressent comme une boule de neige et observent les réalités ! Allons y ! explorons les réalités en évaluant la Religion de l'Islam par une nouvelle conception, à la lumière de la science contemporaine. Laissons de côté la rancune, la haine, la discrimination. Que chacun de nous respecte les autres tels qu'ils sont, rassemblons nos ressources et rendons-nous la vie facile... Préparonsnous pour un sort commun à toute l'espèce humaine, c'est-à-dire la réalité de la vie après la mort, à travers une conception empreinte d'affection et de connaissance. Aimez et respectez quiconque que vous rencontrerez, tout en sachant qu'il existe grâce à l'existence d'El Haq, ne brisez pas le coeur d'autrui et ne vous conduisez pas indignement !... Donc, écouter ou regarder les cassettes ou encore lire les ouvrages d'Ahmed Hulusi, doivent certainement être interdits... Pourtant, qui en tire profit et pourquoi ? ***
MON DERNIER MOT Dans ce chapitre, j'aimerais dire ceci à mes honorables lecteurs : Malgré une infinité de défauts et d'imperfections, j'ai toutefois la conscience tranquille. Lorsque je quitterai cette vie d'ici-bas que j'ai consacrée à la compréhension d'Allah et au service du Prophète Mohammed, j'aurai, insh-Allah ma place en présence de Rasul-Allah, dans la vie future (akhirat), dans une condition spirituelle en compagnie de ceux qui se seront acquittés des devoirs religieux. Car j'ai fait de mon mieux pour partager avec les gens la science qui m'a été accordée sans m'attendre en contrepartie à un quelconque bénéfice matériel. J'ai révélé la connaissance que j'ai jugé être juste du mieux que j'ai pu. Comme je l'ai déja mentionné, je ne suis ni unhodja, ni un Maitre ! AlhamduliAllah, je ne porte pas d'étiquette religieuse ! C'est largement suffisant pour moi que d'être un lecteur et un écrivain au sens physique et sprituel, je suis incapable d'exprimer ma gratitude. Mon avis n'a jamais changé : vous ne trouverez pas un quelconque changement dans mes idées, perspectives, sensations, observations, inscrites dans mes livres, depuis «LES REVELATIONS» que j'ai écrit en 1966 lorsque j'avais 21 ans, jusqu'au «VOYAGE VERS L'UN» que j'ai écrit en 1995, quand j'avais 51 ans. J'avoue également que je suis incapable d'exprimer ma gratitude pour cela... S'il y a des erreurs ou des fautes dans mes écrits, c'est à cause de ma propre compréhension, et si j'ai fait des remarques justes, elles relèvent du décret, de la grâce et de la faveur d'Allah. Mes honorables lecteurs ! Ne soyez pas des imitateurs ! Ne soyez pas de ceux qui se laissent diriger ! Instruisez-vous et guidez votre propre vie ! Ne soyez pas assujettis, réfléchissez et n'acceptez que ce qui est raisonnable. Lisez les oeuvres de tous les personnages Soufis célèbres et de tous ceux que vous jugez figurer parmi les «Awliya» dans l'histoire de l'Islamisme. Ne faites pas de distinction parmi les gens d'ALLAH afin que vous puissiez établir votre propre sentier. Souvenez-vous que le nombre de sentiers menant vers Allah sont aussi nombreux que le nombre d'âmes (nafs) !». Je veux dire que vous devez atteindre Allah qui est dans votre propre essence et non pas un Dieu hors de vous-même afin que la réalité vous soit pleinement dévoilée. Référez-vous aux Connaissants de la Vérité et bénéficiez de leur «dua», de leur support moral (himmah), car leur «dua» et leur «himmah» sont accordés par Allah conformément à ce sens :«Il parle à travers leur langue...». Et méfiez-vous des gens qui recherchent l'intérêt matériel ! Notre conception du «Dîn» est basée sur la «participation» (le partage) et non pas sur la domination ou la conduite (gouvernement). Nous partageons la connaissance avec le gens ! Ensuite ils sont libres de l'évaluer à leur manière, de vivre comme cela bon leur semble et ils assument eux même les conséquences dans la vie après la mort !
Mes amis ! Autant que nous le sachions, les pratiques (ibadat) comme la Saalat, le jeûne, le Hajj ont été recommandées afin que chacun se prépare à la vie de l'au-delà et puisse atteindre Allah qui est en sa propre existence ! Ces pratiques n'ont rien à voir avec un Dieu éloigné. C'est pourquoi vous devriez exploiter toutes les occasions, toutes vos ressources dans ce sens, à quelque prix que ce soit ! Nous avons donné des explications plus détaillées dans notre livre intitulé «RAISON ET FOI» au cas où vous désireriez lire davantage. Mes frères ! Evitez, éloignez-vous des commérages et de la médisance de la même manière que lorsque vous essayez d'échapper à la chose la plus terrible que vous redoutez ! D'après Rasul-Allah, si la personne dont vous parlez porte effectivement les attributs que vous avez mentionnés, vos propos deviennent alors des commérages. Le Coran qualifie de tels commérages de la façon suivante : «Vous mangez la chair crue de votre frère décédé». Si la personne en question, ne porte pas les attributs dont vous l'accusez et si vous dites d'elle quelque chose dont vous n'avez pas été témoin, cela devient alors une calomnie, un mensonge, qui est pire qu'un quelconque commérage ! Les mots font défaut pour décrire cela ! Enfin, terminons par ce «dua» très significatif : «Allahumma, je Te demande tout ce que Ton bien-aimé Rasul Mohammed Mustapha T'a demandé. Accorde le moi dans toute sa simplicité... Allahumma, je mets ma confiance en Toi contre tout ce dont Ton bien-aimé Rasul Mohammed Mustapha a mis sa confiance, épargne le moi, aussi !». ***