UN GARS DE CAS LIBRE Il y avait une fois ...
Un gars, pas amer et ricain Qui résidait sous France, Refugiait dans des pins perdus Et buvait du vin de pisse.
Sa revue préférée est sa Femme Actuelle
Son second bureau est une Marie-Claire Le teint de sa peau est en arc-en-ciel Des "beaux yeux" comme couleur de ses yeux Et sa fermeture est en verre éclair.
Bref, il vit dans un château de sabre
Pignon sur rue, sous les arbres. Il était tissu d'un vicieux canton De trait coton et fier de l'hêtre.
Il adorait son état bourré
En ne voulant pas être un mâle aimé, Et avait choisi sa belle et toile cirée Comme compagne de barrière étoilée.
Il ne remettait pas les à faire à deux mains,
Et prenait les boules chaudes de demain Comme cet avocat à la cour, très vert Ou tel qu’une partie de jambes en l'air.
Un jour, Il met langes et couettes
Pour monter des sandres, Car il n'est pas casse couille, ni marrant Et régale surtout les salades de maison En nourrissant les malades sans raison.
C'était un fruit de sa mère avec son maire
Et loin des gens de mer de ses pairs Qui avait des chats sœurs et de sang frère, Il voulait être un candidat de poche Et comptait les voix gauche de ses proches. Et jouait sain taxe sans saints phonies.
Malgré tous ses quartiers ivres
Il n’était pas chiant, il animait chant aussi Il prônait cent gestes de roue libre, Le don sans deux mondes en retour Un bon thé et beaux coups d'humour.
Mi. 2009
Son enfance était tonnante Du genre con ... pote de gars tôt, Contre les beaux, teigneux et belliqueux Il n'adorait guère la messe qui ne rit Ou les mèches basses d'ironie.