Traitement De L

  • November 2019
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Traitement de l'information L'information, pour être traitée, doit être : • représentée par un codage : o on utilise un système de numération binaire, où l'élément unitaire informationnel est le bit (contraction de l'anglais binary digit : chiffre binaire). Les bits sont généralement regroupés par huit, pour constituer des octets (ou bytes). Un octet peut être représenté par la séquence des bits qui le constituent (par exemple : 00101110) ou par une paire de valeurs hexadécimales (pour le même exemple : 2E), plus compact. Le choix du binaire ne résulte pas de la mystique, mais tout simplement d'utiliser de simples circuits de commutation, qui ont de très larges tolérances et par conséquent de faibles coûts ; o on représente la structuration de l'information pour permettre des échanges entre composants logiciels et entre composants matériels. Pour cela, on définit des langages et des formalismes de représentation. • stockée dans des systèmes permanents (mémoires dites de masse) ou non (mémoires dites volatiles). Échanges de données : protocoles et normes Les protocoles définissent une manière de procéder, notamment pour codifier la façon dont deux entités communiquent (modules ou couches logicielles, périphériques, etc.). On parle notamment de protocole de communication lorsqu'on veut définir des mécanismes de contrôle sur la manière dont l'échange d'information est réalisé. Un protocole peut ainsi définir : • un langage de description d'instructions et de données graphiques (exemple : AGP) ; • un standard de commandes et de flux d'information pour une mémoire de masse (exemples : SCSI, FireWire, IDE, Serial ATA) ; • des échanges entre le processeur et des cartes d'extension (exemples : PCI, PCI Express, ISA) ; • des modalités de transfert d'information entre périphériques (exemple : USB) ou sur un réseau TCP/IP, Internet, ATM, X.25) ; • des commandes entre un client et un serveur (exemples : POP3, IMAP, HTTP, FTP …) ; • des échanges de données informatisés spécifiques (exemples : EDI, EAI, X.400, X.500). Certains protocoles sont définis par des normes pour permettre l'interopérabilité des matériels ou de logiciels les mettant en œuvre. D'autres normes définissent, toujours dans le domaine de l'échanges de données : • des langages de représentation d'information sans pour autant définir la manière dont cette information peut être échangée (exemples : ASN.1, XML) ; • des architectures de réseaux (exemples : Modèle OSI, Wifi, Ethernet, Token-Ring). Stockage des données En matière de stockage d'information, on distingue le dispositif permettant de l'enregistrer physiquement (périphériques et composants) de la manière dont on structure et représente l'information pour faciliter son traitement. Mémoire de masse Fichier de cartes perforées Bande magnétique Disque amovible magnétique (Disquette) Disque magnéto-optique Disque dur (disque magnétique embarquant le mécanisme, l'électronique et les têtes de lecture) Disque optique amovible (CD-ROM, CD-R, CD-RW mais aussi DVD-ROM, DVD-R, DVD-RW, DVD+R, DVD+R DL, DVD+RW, DVD-RAM, GD-ROM, HD-DVD, Blu-ray) Mémoire électronique non volatile (Mémoire flash, clé USB) Mémoire volatile RAM, (Random Access Memory) Subdivisée en zone de programme, de travail et de contrôle. En usage par de 32,64,...par fraction de 16 jusqu'à 1024 MO. Constitution de l'ordinateur Un ordinateur est un ensemble de composants électroniques modulaires, c'est-à-dire des composants pouvant être remplacés par d'autres composants ayant éventuellement des caractéristiques différentes, capables de faire fonctionner des programmes informatiques. On parle ainsi de « hardware » pour désigner l'ensemble des éléments matériels de l'ordinateur et de « software » pour désigner la partie logicielle. Les composants matériels de l'ordinateur sont architecturés autour d'une carte principale comportant quelques circuits intégrés et beaucoup de composants électroniques tels que condensateurs, résistances, etc. Tous ces

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composants sont soudés sur la carte et sont reliés par les connexions du circuit imprimé et par un grand nombre de connecteurs : cette carte est appelée carte mère. La carte mère est logée dans un boîtier (ou châssis), comportant des emplacements pour les périphériques de stockage sur la face avant, ainsi que des boutons permettant de contrôler la mise sous tension de l'ordinateur et un certain nombre de voyants permettant de vérifier l'état de marche de l'appareil et l'activité des disques durs. Sur la face arrière, le boîtier présente des ouvertures en vis-à-vis des cartes d'extension et des interfaces d'entréesortie connectées sur la carte mère. Enfin, le boîtier héberge un bloc d'alimentation électrique (appelé communément alimentation), chargé de fournir un courant électrique stable et continu à l'ensemble des éléments constitutifs de l'ordinateur. L'alimentation sert donc à convertir le courant alternatif du réseau électrique (220 ou 110 Volts) en une tension continue de 5 Volts pour les composants de l'ordinateur et de 12 volts pour certains périphériques internes (disques, lecteurs de CD-ROM, ...). Le bloc d'alimentation est caractérisé par sa puissance, qui conditionne le nombre de périphériques que l'ordinateur est capable d'alimenter. La puissance du bloc d'alimentation est généralement comprise entre 200 et 450 Watts. On appelle « unité centrale », l'ensemble composé du boîtier et des éléments qu'il contient. Les éléments externes à l'unité centrale sont appelés périphériques. L'unité centrale doit être connectée à un ensemble de périphériques externes. Un ordinateur est généralement composé au minimum d'une unité centrale, d'un écran (moniteur), d'un clavier et d'une souris, mais il est possible de connecter une grande diversité de périphériques sur les interfaces d'entrée-sortie (ports séries, port parallèle, port USB, port firewire, etc.) : • imprimante, • scanner, • carte son externe, • disque dur externe, • périphérique de stockage externe, • appareil photo ou caméra numérique, • assistant personnel (PDA), • etc. L'informatique désigne l'automatisation du traitement de l'information par un système, concret (machine) ou abstrait. Dans son acception courante, l'informatique désigne l'ensemble des sciences et techniques en rapport avec le traitement de l'information. Dans le parler populaire, l'informatique peut aussi désigner ce qui se rapporte au matériel informatique (l'électronique), ou la bureautique. Domaines d'application de l'informatique Dans les domaines d'application de l'informatique, on peut distinguer différents types : • L'informatique de gestion : elle consiste à piloter les processus de gestion et de management dans les entreprises, dans tous les domaines d'activité : payes (employés, ouvriers, cadres) et gestion des ressources humaines, administration des ventes, gestion de la relation client, gestion de la production, gestion des achats, mercatique, finances… Ce domaine est de loin celui qui représente la plus forte activité, ce qui n'a pas toujours été perçu en France. Jusqu'en 1965, la mécanographie, et par la suite la simple mécanisation de la mécanographie connue sous le vocable « informatique fiabilisée par la transistorisation », savait faire tous ce qui est énuméré ci-dessus, sauf de la comptabilité en grandes entreprises. Gilbert Bitsch, chef de projets à la SACM de Mulhouse, réalisa le premier positionnement de compte sur une tabulatrice IBM 421, réalisation qui ouvrait la comptabilité à l'informatique. Cette révolution en gestion mis fin à l'ère des ateliers de machines comptable en grandes entreprises. • L'informatique scientifique, qui consiste à aider les ingénieurs de conception dans les domaines de l'ingénierie industrielle à concevoir et dimensionner des équipements à l'aide de programmes de calcul : réacteurs nucléaires, avions, automobiles (langage souvent employé : le Fortran). L'informatique scientifique est surtout utilisée dans les bureaux d'étude et les entreprises d'ingénierie industrielle car elle permet de simuler des scénarii de façon rapide et fiable. • L'informatique temps réel : elle consiste à définir les logiciels de pilotage de systèmes complexes : dans l'aéronautique, le spatial, l'armement, le nucléaire, et de plus en plus dans l'automobile et les transports terrestres. • L'ingénierie des connaissances (en anglais knowledge management) : il s'agit d'une forme d'ingénierie informatique qui consiste à gérer les processus d'innovation, dans tous les domaines, selon des modèles assez différents de ceux jusqu'alors employés en informatique de gestion. Cette forme d'ingénierie permettra peut-être de mieux mettre en cohérence les trois domaines gestion, temps réel, et scientifique dans l'organisation des entreprises. Elle s'intéresse plus au contenu et à la qualité des bases de données

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et de connaissances qu'à l'automatisation des traitements. Elle se développe déjà beaucoup aux ÉtatsUnis, mais ceci n'est pas encore tout-à-fait perçu en France. Il faut enfin citer les applications du renseignement (intelligence en anglais) économique et stratégique, qui font appel aux technologies de l'information, notamment dans l'analyse du contexte, pour la recherche d'informations (moteurs de recherche). D'autre part, dans une optique de développement durable, il est nécessaire de structurer les relations avec les parties prenantes, ce qui fait appel à d'autres techniques telles que les protocoles d'échange et les moteurs de règles.

Le réseau, mode d'emploi Définitions A ce stade de notre exposé, quelques explications et définitions s'imposent: - Nous parlons ici du réseau World Wide Webb (WWW) qui permet d'accéder à des documents structurés partout dans le monde. WWW est un réseau au sens des connexions logiques, ce n'est pas un réseau physique comme Arparnet, l'ancien réseau de la DARPA, l'ancien réseau européen Earnet ou plus concrètement encore le réseau français RENATER. Pour l'utilisateur du réseau WWW, les structures administratives ou physiques qui permettent la transmission de l'information sont complètement transparentes. - La transmission utilise des protocoles de transfert, par exemple ftp (file transfer protocol), que nous ne décrirons pas ici car encore une fois il sont transparents pour l'utilisateur. - Par contre, cette transparence est liée à l'utilisation d'un logiciel, par exemple Mosaic ou Netscape, dont nous décrirons quelques éléments. C'est cette transparence des procédures de recherche et d'affichage des documents par rapport aux procédures explicites existant antérieurement qui ont fait le succès du réseau. - Le deuxième élément du succès est la facilité de création des documents grâce à un langage html (hyper text markup language) dont nous expliquerons le principe de base. Nous commencerons par décrire le fonctionnement du système, tant du point de vue des utilisateurs des documents que de celui des auteurs. Un troisième point de vue est celui des techniciens qui installent et maintiennent le système. Nous ne le développerons pas ici, dans la mesure où les techniciens du réseau n'ont guère besoin du présent document pour s'instruire sur Internet, WWW ou Mosaic. Leur point de vue est d'ailleurs bien documenté dans un livre et sur le réseau. Pour ce qui est de l'installation d'un logiciel d'accès au réseau la quarantaine de page de la référence sont une excellente introduction. De plus ces logiciels, et leurs documentations sont souvent disponibles sur le réseau lui même.

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