Budget, précarité, emploi :
La crise n’est pas finie… http://ufictcgtlehavre.blogspot.com/
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Dans la lignée de la journée internationale pour le travail décent, Xavier Darcos, ministre du travail, nous propose de remédier aux causes du stress au travail en engageant toutes les entreprises de plus de 1000 salariés à des négociations avec les syndicats, avant le 1er février. Qu’en est-il au niveau des secteurs publics connaissant les plus forts taux de suicides : la gendarmerie, les pompiers, l’éducation nationale ou encore chez les agriculteurs et les marins ? On répond par le non-remplacement des départs en retraite et la suppression de 35 000 postes au budget 2010, le transfert de charges vers les collectivités territoriales désignées par le chef de l’Etat comme les cancres de la RGPP (révision générale des politiques publiques) alors même qu’elles absorbent les missions et les personnels laissés pour compte par l’Etat : personnels ATOS (personnels administratifs et techniques) des collèges et lycées, personnels de l’équipement transférés vers les conseils généraux… Face à l’augmentation des risques, on répond par le transfert des charges des entreprises vers les ménages, qu’il s’agisse du déremboursement des frais médicaux, de la taxe carbone, de la taxe professionnelle, de la dette publique. Les « négociations » sur les retraites qui vont s’engager risquent d’être dans la même lignée : augmentation de durée de cotisation, baisse du montant des pensions… et pas question pour le Medef de réfléchir à l’augmentation des cotisations des entreprises pour financer les retraites !
CONTRACTUALISATION DES DEPENSES DE FONCTIONNEMENT : des budgets d’austérité pour tous les services ! Sans développement économique, il ne peut y avoir de financement suffisant pour des services publics à la hauteur des besoins sociaux. De même que sans services publics de qualité, il ne peut y avoir de véritable développement économique. L’allègement des charges des entreprises et la réforme de la taxe professionnelle telle qu’annoncée induisent de fait un transfert de charges vers les collectivités territoriales et se traduisent, par voie de conséquence, sur le budget des services : faire toujours plus avec moins de moyens. Dans notre collectivité, la contractualisation de la masse salariale, d’abord programmée pour trois exercices budgétaires (2009-2011) puis étendue jusqu’en 2012, entraîne ipso facto la
suppression d’emplois dans quasiment tous les services : non remplacement des départs en retraite, attente de l’extinction des congés de longue maladie ou de longue durée… Nouveauté du budget 2010, la contractualisation des dépenses de biens et services ! Sur les 3 années à venir (20102012), il est attendu une réduction des dépenses de fonctionnement de 3 à 3,5 % par an.
Au bout du compte, cela se traduit par une réelle diminution des moyens de fonctionnement – en budget et en personnel – mais avec toujours la même exigence de réactivité, d’efficacité, et de qualité de service rendue aux usagers !
ECHOS DU CTP
Parkings des DOCKS : Non au travail du dimanche ! Le 15 octobre, le centre commercial des Docks a ouvert ses portes… du lundi au dimanche ! La CGT s’est déjà mobilisée à plusieurs reprises contre l’ouverture dominicale des magasins car nous revendiquons que le dimanche soit un jour différent, que l’on puisse consacrer à ses proches, à des loisirs, au repos… bref un jour où chacun-e fait ce qui lui plait ! Les élu-e-s CGT et UFICT-CGT sont intervenus en CTP pour dénoncer l’instauration du travail le dimanche pour le parking des Docks : nous avons réaffirmé notre opposition au fait que des agents allaient dorénavant travailler un dimanche sur 2, y compris la nuit. Soyons clairs : de nombreux agents travaillent le dimanche afin d’assurer des missions de service public (sécurité, ouvertures de certains équipements sportifs, musées etc.). Mais ouvrir un parking payant ne rentre pas dans ces missions !
Précarité à la Ville : de quoi parle-t-on ? Il n’est peut-être pas inutile de rappeler la définition de ce qu’est le travail précaire : Un « emploi précaire » ou un « travail précaire » désigne un emploi qui présente trop peu de garanties d’obtenir ou conserver dans un avenir proche un niveau de vie « acceptable », et qui engendre un profond sentiment d'incertitude sur l'avenir, un sentiment de précarité. (…) Des revenus très faibles ou des contrats courts sur un marché du travail fortement affecté par le chômage sont les principales sources du travail précaire. (Wikipedia) Le bilan social 2008 fait le point sur les effectifs de la collectivité. La Direction générale était très satisfaite de nous annoncer 8 % de non-titulaires (286) au sein des effectifs permanents (3521). Très loin de la moyenne nationale (25 % de précaires) de la fonction publique territoriale. En réalité, tout dépend ce que l’on calcule et comment on compte… Emplois permanents Titulaires et stagiaires Emplois permanents Non-titulaires et contractuels
Non-titulaires sur emplois non permanents TOTAL
3235
Agents non permanents de droit public Contrats aidés (CAE, contrat d’avenir, adulte relais) Apprentis
286 699
1175
164
(26,6 %)
26 4410
Source : bilan social 2008 Ville du Havre- chiffres au 31/12/2008
On le voit, si on intègre tou-te-s les personnes qui travaillent pour la Ville afin que la collectivité assume ses missions de service public, on est bien loin des 8 % de non-titulaires. Car pour la CGT, un animateur qui travaille tous les mercredis dans une SAM et fait la garderie dans les écoles le soir, un vacataire qui travaille 14 H/semaine dans les bibliothèques, c’est un salarié-e précaire de la Ville. Car la Ville est son employeur et c’est avec le salaire que la collectivité lui verse qu’il paye son loyer ! Un remplacement de quelques semaines ou quelques mois, un contrat temporaire pour « renforcer une équipe », parfois à temps partiel, oui, à la CGT nous appelons cela un contrat précaire ! Un salarié est un salarié, qu’il soit sur un emploi permanent ou non. Et parmi les nouveaux embauchés (sur les postes permanents) ? Sur 179 recrutements externes, 54 sont contractuels, soit 30 %. La proportion de contractuels parmi les nouveaux collègues A et B atteint même 75 % (48 sur 65)… Réjouissant, non ?!! Au fait, qui a dit : «La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? » : c’est Laurence Parisot, patronne du Medef, en août 2005.
Sans développement économique, il ne peut y avoir de financement suffisant pour des services publics à la hauteur des besoins sociaux. De même que sans services publics de qualité il ne peut y avoir de véritable développement économique. • Pour des ressources financières aux collectivités territoriales permettant d’assurer un service public de qualité, à la hauteur des besoins sociaux et des exigences en matière d’aménagement ! • Contre la suppression de la Taxe professionnelle ! Fonctionnaires, agents publics, salarié-e-s du secteur privé, usagers
Tous concernés !
Manifestation nationale à Paris
Jeudi 22 octobre 2009 Départ en car du Havre à 9 h Maison des syndicats (Franklin) Cours de la République Inscriptions pour le car auprès de l’UFICT-CGT : Patrick VERDIERE
[email protected] ; Marguerite GRAPIN
[email protected] Thomas SAGLIO
[email protected] Un préavis de grève de 24 h a été déposé
Syndicats UFICT-CGT et CGT Piscines du Havre
Notre courrier du 29 mai avait pour objet d’alerter la direction des sports sur les situations et dysfonctionnements rencontrés par les éducateurs et agents techniques. Sur les 18 points développés, certains informaient des situations créant le malaise des agents au sein des établissements. Aujourd’hui, même si le groupe de travail a permis d’avancer sur quelques points (les vestiaires d’Edouard Thomas par exemple), le fond du problème n’est pas réglé. La situation se dégrade tant pour les agents que pour le climat social des établissements : management autoritaire, augmentation de la charge de travail, manque de respect de l’individu (brimades, intimidations, conflits)
Face à cette situation restée sans réponse, Face au non-respect de l’individu, Face aux méthodes de management autoritaire et aux changements de planning incessants perturbant la vie familiale des agents, Face à des conditions de travail fortement dégradées et des agents qui souffrent au travail,
Il faut réagir : les salariés et le sens de leur travail doivent être reconnus et respectés !
Nous appelons l’ensemble des agents des piscines
à faire grève jeudi 22 octobre de 12h à 14h et à participer massivement à l’assemblée générale des personnels des piscines qui se tiendra à 12h15 à la Maison des syndicats (Franklin) Un préavis de grève de 24h a été déposé.