Groupe
de
réflexion
édition
numérique
compte-rendu du 16 février 2009 avec Jacques Angelé : géographie des e-readers et hardware existant
prochaine séance : normes et standards, partie 1 le 9 mars 2009 à 18h dans les locaux de Cap Digital
LISTE
DES
PARTICIPANTS
AU
GROUPE
DE
REFLEXION
Jacques Angelé Sylvain ANGER-VALOGNES Luis Arias Christine Balagué Dominique Batteux Thomas Baumgartner françoise benhamou daniel bessis Olivier Blanche Pascaline BLANDIN Alexandra Boucherifi Abdel Bounane Frédérique Bouyeure Philippe Chantepie Yann Chapin Isabelle Chipault Yves Clavier Virginie Clayssen Nathalie Colombier Amaury de Buchet Laure de Lataillade Thierry de Vulpillieres Florence Delarbre Dominique Bournazac de Lastours Vincent Dondaine Sandra Fieseler Catherine Gabay Marie Gaillard Hadrien Gardeur Didier Giraud
Jean Gondé Gérard GONFROY Sylvio Hodos Laure Jouteau Eric Julien Jean-Hughes Lauret Laurence Lauret-Vassor Yves-Marie Lhour Eric Mahé Corinne MARTIGNONI Stéphane Michalon Valérie Peugeot Vincent Piccolo Olivier Pierre Alain Pierrot Gaelle Pinson Pierre-Yves Platini Marine Pouyat Vincent Puig Georges-Marie Putois Bruno Rives Rémi Rousseau Pierre Schweitzer Jean-Baptiste Soufron Bresson Stéphane Stéphanie Van Duin Henri Verdier Chantal Vieuille Nicolas Weeger
74 rue du faubourg Saint-Antoine 75012 Paris | Tél. 01.40.41.11.60 | Fax 01.40.41.11.65 |
[email protected] | www.capdigital.com Association de loi 1901 publiée au J.O. le 25 février 2006 - N° Siret : 489 749 291 00014
LES
PROCHAINES
SÉANCES
- Normes et standards partie 1, présentée par Alain Pierrot, le 9 mars 2009 - Normes et standards partie 2, présentée par Hadrien Gardeur, le 23 mars 2009 - Usages et usagers, la fiction et la presse : entre le 6 et le 10 avril 2009 - Modèles économiques, état de l’art et Benchmark : entre le 11 et le 15 mai 2009 Enfin, à l’occasion de Futurs en Seine, une conférence ouverte au grand public qui permettra de réunir les meilleurs intervenants, et de confronter leurs points de vue avec l’audience.
DOCUMENTS
ET
LIENS
UTILES
La présentation de Jacques Angelé est disponible ici : http://www.capdigital.com/wp-content/uploads/20090216-compte-renduebook.pdf Calibre, logiciel libre de gestion de bibliothèque de livres numériques, et de conversion entre formats : http://calibre.kovidgoyal.net/ La conférence Tools of Change 2009 à laquelle ont participé de nombreux membres du groupe de travail et qui a été abondamment citée : http://www.toccon.com/toc2009 Les vidéos de TOC2009 : http://toccon.blip.tv/ Les slides des différentes présentations de TOC 2009 : http://www.toccon.com/toc2009/public/schedule/proceedings Un article du Wall Street Journal sur le settlement entre Google et les éditeurs américains : http://online.wsj.com/article/SB122520482616076055.html
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Introduction
Sans aborder encore la lecture de livres électroniques autrement que sur ereader, l’année 2008 a été une occasion de succès pour différents fournisseurs de e-readers : - Le Kindle 1 d’Amazon (Amazon refuse de communiquer sur les chiffres mais les analystes s’entendent sur 300 000 à 400 000 livres électroniques vendus – sur la base de la quantité totale d’écrans de ce type vendus cette année) - La sortie du Kindle 2 - Le Cybook Gen3 de Bookeen - Le succès du Sony PRS-505 - Le Sony PRS-700 (tactile) - Le partenariat entre La FNAC, Hachette et Sony pour distribuer la gamme PRS Sur l’année, on estime que les ventes globales de e-readers représentent 1 million d’unités, pour un prix moyen de 250 euros. En termes de contenu disponible, le Kindle propose déjà 230 000 livres à son catalogue. Certains produits sont très évolués, par exemple le Kindle est connecté au réseau 3G de Spring pour permettre aux lecteurs de télécharger leurs livres directement sur Amazon sans avoir besoin de brancher de cable. De même, le Sony PRS-700 dispose d’un écran tactile qui permet de tourner les pages ou de sélectionner des textes en multitouch. Mais les offres continuent à dénoter une certaine immaturité du marché. Sur les mêmes exemples, le Kindle ne permet pas d’acheter de livres à quelqu’un qui ne serait pas physiquement présent aux USA. Et Sony n’a toujours pas sorti de logiciel permettant de gérer ses e-readers avec un Mac. Ces manques suscitent d’ailleurs la création de solutions alternatives qui semblent rencontrer un réel succès, comme le logiciel Calibre par exemple. Enfin, il semble important d’être capable de contrôler un véritable réseau de distribution, tant en termes de nombre d’usagers, qu’en termes d’usage et d’ergonomie. Par exemple, le succès du Kindle semble largement lié à son intégration à la boutique en ligne Amazon. Et le succès de Stanza sur iPhone semble aussi lié au développement de l’Appstore qui a beaucoup facilité beaucoup l’achat d’applications iPhone par les détenteurs de l’appareil. Globalement, le problème de l’édition numérique ne se limite plus à celui des ereaders. Il englobe désormais l’ensemble de la chaine de distribution numérique. Cette évolution est déjà visible dans la croissance des plateformes de lecture pour iPhone.
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Elle s’accentuera encore avec, par exemple, la connexion possible entre Google Books et Android. D’ailleurs, cette évolution est peut-être précipitée par le récent accord obtenu par Google dans son litige contre les éditeurs américains pour avoir le droit de publier online l’ensemble des ouvrages en rupture de stock aux Etats-Unis. Mais le format même des e-readers risque de fortement évoluer. Il ne correspond pas encore à ce qu’il sera dans le futur. D’après Jacques Angelé, le livre électronique d’aujourd’hui ni un objet multimédia/couleur vidéo, ni un terminal de consultation interne, ni un objet à forte interactivité. Il est -
: noir et blanc centré sur la lecture léger nomade peu cher il propose un contenu local et/ou une offre en ligne
Il adresse aujourd’hui les marchés suivants : - Lecture de fiction - Ouvrages professionnels - Education - News et actualités Différents modèles économiques ont été envisagés : - Vente de contenu (Amazon, etc.) - Vente de matériel (Fujitsu, Sony, etc.) - Vente de débit réseau (proposition des opérateurs mobiles) - Fondé sur la publicité (gratuité du contenu) Et deux technologies sont disponibles : - l’écran classique TFT quand les livres numériques sont lus sur ordinateur portable, iPhone ou Smartphones. - l’e-paper (ou e-ink) quand les livres numériques sont lus sur e-reader
Vers
un
format
standard
?
L’environnement actuel (plateformes, formats, protocoles) est encore beaucoup trop hétérogène. - Le format epub est élaboré par l’International Digital Publishing Forum (IDPF) en se basant sur les standards du web (HTML et CSS) - Une version modifiée du format Mobipocket est utilisé par le Kindle - Le format BBeB est élaboré par Sony - Le PDF a été créé par Adobe mais n’est pas adapté - D’autres formats propriétaires existent et peuvent rencontrer un succès sur des marchés spécifiques Aujourd’hui, la question de l’interopérabilité des formats se pose avec insistance. Ne serait-ce qu’au niveau de la légalité des conversions d’un format à l’autre. C’est par exemple ce que propose un logiciel libre comme Calibre. 74 rue du faubourg Saint-Antoine 75012 Paris | Tél. 01.40.41.11.60 | Fax 01.40.41.11.65 |
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Un constat général semble partagé par les participants : il n’existe pas de dialogue sur la standardisation des formats de fichier entre les éditeurs, les auteurs, les fabricants et les acteurs du marché au sens large. D’après Hadrien Gardeur qui est impliqué dans les groupes de travail de l’IDPF, les éditeurs devraient s’investir plus directement dans les organismes chargés de développer ces standards. Différents participants font remarquer que ces standards ne prennent pas en compte les handicapés et les malvoyants. A ce sujet, Eric Mahé précise qu’un format spécial existe, mais qu’il est négligé. Un intervenant rappelle qu’il ne faut pas considérer l’e-reader comme un marché de niche. Mais il fait aussi remarquer qu’il ne faut pas forcément considérer le modèle du Kindle comme la référence obligatoire. Le marché de l’électronique pour la littérature ne représente qu’1%, alors qu’il représente 30% pour les scientifiques, Springer allant même jusqu’à prétendre 60%. Tous s’accordent pour dire qu’ils ne savent pas quel sera le format de fichier et/ou de device qui perdurera, si toutefois ces derniers existent.
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THINK
DIGITAL
Le site web de Think Digital est disponible ici : http://www.capdigital.com/thinkdigital Think Digital est un programme dirigé par Jean-Baptiste Soufron pour créer et diffuser des informations et des analyses à destination du pôle Cap Digital et de ses acteurs. Sous la direction du Bureau Exécutif du pôle, il exerce notamment des activités de veille, d’animation et de réflexion. Il est sans cesse alimenté par l’écosystème de Cap Digital réuni en comité éditorial : les adhérents, les communautés de domaine, les commissions thématiques, les partenaires, etc. Une description du comité éditorial et de la façon d’y participer est disponible ici : http://www.capdigital.com/wp-content/uploads/presentation-du-comiteeditorial.pdf
COMMENT
PARTICIPER
AU
GROUPE
DE
REFLEXION
EDITION
NUMERIQUE
?
Une description du groupe de réflexion est disponible ici : http://www.capdigital.com/wp-content/uploads/think-digital-ebook.pdf Le groupe de réflexion est ouvert, mais l’inscription est obligatoire et réservée en priorité aux membres de Cap Digital. Il est donc impératif de réserver. Merci donc contacter Laure Jouteau pour connaître les modalités d’inscription :
[email protected]
L’ÉQUIPE
THINK
DIGITAL
-
Jean-Baptiste Soufron, directeur du programme Think Digital Florence Delarbre, chargée de mission du programme Think Digital Laure Jouteau, animatrice du groupe Edition Numérique et e-reader, ITEMS International
Think Digital est un programme financé dans le plan filière Ile-de-France.
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