B. Arnolfo di Cambio (1245 -1302-10)
Arnolfo di Cambio Saint Pierre, bronze, Vatican, Basilique Saint Pierre, vers 1290-95.
Arnolfo di Cambio, Charles d’Anjou, roi de Sicile,vers 1266-67
Un sculpteur qui marque le passage du classicisme de Nicola Pisano à la sculpture gothique du Trecento... sans véritable rupture. •
Collaborateur de Nicola Pisano à Sienne, à Pérouse, il passe du style antiquisant de son maître Nicola Pisano à un style proche du gothique « français ».
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Célèbre en particulier grâce à la sculpture funéraire et la statue antiquisante de Saint Pierre au Vatican.
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C’est le maître de la sculpture funéraire italienne dans la tradition française des tombes à enfeu ( : niche abritant un tombeau et souvent un gisant).
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Il élève enfin de grands tabernacles gothiques : http://www.wga.hu/frames-e.html?/html/a/arnolfo/3/01tabern.html
B. Arnolfo di Cambio est un artiste polyvalent. La façade de la cathédrale de Florence conçue par Arnolfo di Cambio vers la fin de sa vie, à partir de 1296. La partie inférieure lui est attribuée.
Annonciation dont l’emplacement initial est inconnu. Musée de Sienne.
Vierge d’une Nativité, musée de l’œuvre notre Dame, Florence, vers 1310, longueur 1,74
Y a-t-il une véritable rupture avec le XIIIe siècle ?
Vierge d’une Dormition, vers 1302, Staatliche Museum, Berlin
Apôtre Paul qui lui embrasse les pieds
Son œuvre majeure : le Tombeau du cardinal Braye, 1282 à San Domenico di Orvieto Vierge monumentale, décoration gothique (reconstitution plus tardive) Saint Marc et un saint patron qui présente le défunt à la Vierge Deux anges tirant le rideau
Gisant du cardinal
Visage réaliste, rides, fossette du menton.
Un motif original qui apporte du mouvement : les deux anges qui dévoilent (ou qui referment) le rideau sur le défunt.
http://www.wga.hu/frames-e.html?/html/a/arnolfo/1/index.html
-> Pourquoi la sculpture funéraire se développe-t-elle au XIVe siècle? •
Un climat de nouvelle religiosité dans les classes dominantes : les cours princières deviennent des lieux de rencontre entre culture chevaleresque et culture ecclésiastique. Cette religiosité est emprunte de compassion et de piété individuelle.
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Le monde terrestre (corps humain, Nature) n’est plus méprisé. Grâce à l’enseignement de Saint François d’Assise (1182-1228), il est beauté, gloire au Dieu créateur. Et quand il meurt, il est représenté sous la forme des « transi ».
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La société du XIVe siècle a été touchée par les « calamités », la peste, les guerres qui ont rendu la mort omniprésente. Face à ces inquiétudes, les riches multiplient les commandes dans les foyers artistiques urbains.
Un phénomène artistique et social international au XIVe • • •
La sculpture passe progressivement de l’extérieur vers l’intérieur des édifices et d’abord dans les chapelles funéraires « privées » qui se multiplient dans les cathédrales. Les donateurs se font représenter vivants (dans la chapelle, au château ou en ville) ou morts dans leur tombeau. En dépit des malheurs qui frappent l’Occident au XIVe siècle, les commandes se multiplient et le style évolue vers de plus en plus de réalisme.
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André Beauneveu Gisant de Charles V Basilique Saint Denis marbre 1364-66.